L’anticipation est une réaction saine face à certaines situations. Une bonne capacité à anticiper permet d’éviter de nombreux problèmes. Elle est même la marque d’une intelligence conceptuelle particulièrement marquée.
Cependant, quand l’anticipation devient permanente et pousse à imaginer le pire, on parle d’anxiété d’anticipation. Les troubles anxieux sont difficiles à vivre, mais ils se soignent très bien.
L’anxiété d’anticipation n’est pas un trouble anxieux à proprement parler. L’anticipation anxieuse est plutôt une conséquence, ou un symptôme, des personnalités anxieuses. On la retrouve dans de nombreux troubles anxieux, notamment l’anxiété généralisée, l’anxiété sociale, l’anxiété de séparation, la phobie des hauteurs, la etc.
L’anxiété d’anticipation en tant que symptômes a tout de même été définie. En fait, l’anxiété d’anticipation est une forme d’angoisse exclusivement tournée vers le futur comme, par exemple, la phobie du dentiste anesthésie générale. Dans certains cas d’anxiété sociale limitée, par exemple, le patient angoisse exclusivement sur des événements passés.
Après une rencontre, il rejoue en boucle le dialogue dans sa tête en s’inquiétant d’être passé pour un idiot. L’anxiété d’anticipation consiste à développer une angoisse pour les événements à venir, petits ou grands.
Elle peut s’attacher à la question de la carrière aussi bien qu’au fait d’aller faire ses courses. Dans tous les cas, la personne imagine immédiatement le pire et tente de s’y préparer. Parfois, il en finit totalement paralysé et n’ose plus rien faire ce qui est souvent le cas dans des situations de crises vertigineuses, un symptôme d’anxiété.
Ceci est bien la preuve que plus vous essayez de contrôler ce dont vous avez peur qu’il vous échappe, plus vous perdez le contrôle. Il en est exactement de même quand la peur de perdre le contrôle est présente à la faveur de phobie d’impulsion.
Pourquoi anticipez-vous toujours le pire ?
Les origines des troubles anxieux sont toujours difficiles à affirmer. En fait, elles varient beaucoup d’un patient à l’autre. Souvent, les spécialistes estiment qu’il est nécessaire de faire du cas par cas.
Certains patients développent leur anxiété après un traumatisme survenu pendant l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte. C’est par exemple le cas typique en matière d’hypocondrie. Dans d’autres cas, ils sont devenus anxieux à cause de leurs parents eux-mêmes anxieux ou violents physiquement ou psychologiquement.
Connaître l’origine de l’anxiété d’anticipation est encore plus compliqué puisqu’un trouble anxieux peut se développer suite à un traumatisme, puis produire une anxiété d’anticipation au fil des ans.
Les troubles anxieux évoluent et peuvent empirer au contact de nouveaux traumatismes. Des traumatismes parfois provoqués par le simple fait d’avoir peur. C’est le cas des phobies, puis de la peur des phobies, par exemple.
Souffrir d’anxiété d’anticipation n’est donc pas anodin et certainement pas de tout repos. Vous devez prendre vos troubles anxieux au sérieux et consulter rapidement quelqu’un pour les soigner.
L’anxiété d’anticipation dans le couple
Quand l’anxiété d’anticipation s’installe dans le couple, on parle aussi parfois d’angoisse amoureuse. Les patients qui en souffrent imaginent que leur partenaire va les quitter ce qui alimente leur peur.
C’est souvent une peur irrationnelle qui peut rendre jaloux, possessif, paranoïaque, voire violent (physiquement ou psychologiquement), dans les cas les plus graves. Le ou la partenaire finit alors effectivement par s’en aller.
L’angoisse amoureuse se caractérise généralement par un inconfort émotionnel ou une inquiétude excessive dès que le ou la partenaire s’absente. Les spécialistes l’associent donc souvent avec l’anxiété de séparation qui est un trouble anxieux parmi les plus fréquents chez les enfants.
Il persiste parfois à l’âge adulte, s’appuyant ou provoquant d’autres troubles anxieux.
Les personnes qui en souffrent doivent impérativement en parler à la personne qu’elles fréquentent. Ainsi, elles pourront discuter plus calmement de leurs réactions parfois déroutantes. Quand le couple est solide, le partenaire peut également aménager certains de ses comportements pour faciliter le quotidien du couple.
Néanmoins, il ne faut accepter cette situation qu’à une seule condition indispensable : que la personne anxieuse se fasse soigner auprès d’un spécialiste.
Pourquoi a-t-on peur de tout en vieillissant ?
L’anxiété et les troubles anxieux deviennent de plus en plus importants en vieillissant.
Actuellement, la science ne sait pas exactement pourquoi les personnes âgées sont plus anxieuses. Une chose est sûre, les enfants et les jeunes adultes sont beaucoup plus téméraires, mais ils se calment avec l’âge.
Certaines études laissent penser que la quantité de matière grise est en cause puisqu’elle diminue avec l’âge. Il faut aussi prendre en compte que les personnes les plus téméraires vivent moins longtemps et sont donc moins nombreuses chez les seniors.
Enfin, la conscience de la diminution des capacités physiques et mentales, ainsi que les changements importants de société qui interviennent inévitablement participent à isoler les personnes âgées.
Ainsi, l’isolement produit plus facilement de l’anxiété.
Comment cesser d’anticiper ?
Pour cesser d’anticiper constamment et de toujours craindre le pire, vous pouvez prendre quelques bonnes habitudes. D’abord, vous ne devez surtout pas donner raison à vos peurs en vous empêchant de faire certaines choses.
Vous devez affronter quotidiennement l’anticipation et la peur qu’elle produit en vous confrontant aux situations angoissantes. Ensuite, essayez de toujours garder à l’esprit la nature réelle du danger pour ne pas céder face aux pensées irrationnelles.
Enfin, pour vous aider à gérer l’anxiété et le stress en général, vous devez entreprendre une thérapie comportementale et cognitive (TCC).
Un comportementaliste professionnel vous donnera tous les outils cognitifs et comportementaux pour analyser et comprendre vos pensées irrationnelles, puis pour affronter vos peurs grâce à votre lucidité retrouvée.
Anxiété d’anticipation : être inquiet (souvent ou tout le temps)
Être inquiet, ou en proie à une inquiétude permanente, cache parfois des troubles anxieux mal diagnostiqués. Malheureusement, quelqu’un qui s’inquiète tout le temps a parfois du mal à comprendre que ses réactions ne sont pas normales comme, par exemple, faire le lien entre anxiété et troubles dans la sphère abdominale.
Or, bien diagnostiquer les troubles anxieux est la seule manière de les soigner et de se débarrasser de l’inquiétude permanente. L’inquiétude est une réaction naturelle, parfaitement normale et totalement saine.
Ne pas s’inquiéter suffisamment peut même être dangereux. En revanche, l’inquiétude peut parfois devenir compulsive. Les personnes qui en souffrent s’inquiètent alors parfois sans raison valable et sur des sujets variés ce qui fait écho à un trouble anxieux particulier, la chute des cheveux. D’ailleurs ne dit-on pas d’une personne inquiète « qu’elle se fait des cheveux » ou un « sang d’encre ».
L’inquiétude ne les quitte plus et ils sont assaillis de pensées qu’ils ruminent. Leur vie sociale et leur sommeil en sont très affectés.
Y a t’il un intérêt à s’inquiéter ?
Avant d’essayer de se débarrasser de l’inquiétude compulsive, on doit commencer par se demander d’où elle vient. Être constamment inquiet(e) quand on traverse une période difficile et marquée par la violence ou la maladie, ce n’est pas souffrir d’inquiétude compulsive.
Quand les causes extérieures de l’inquiétude sont rationnelles et facilement identifiables, on ne se débarrasse de l’inquiétude qu’en agissant sur ses causes.
En revanche, quand on est constamment inquiet pour tout sans parvenir à identifier de causes précises, l’inquiétude devient un état normal et diffus.
Dans ce cas-là, l’inquiétude est souvent liée à un trouble psychique de l’anxiété.
Souffrez-vous de troubles anxieux ?
Dans de nombreux cas, l’inquiétude compulsive n’est en fait qu’un symptôme d’un problème plus large : le trouble anxieux. Les troubles anxieux sont nombreux et varient de nature d’une personne à l’autre (toc, phobies, anxiété généralisée, phobie sociale, etc.).
Néanmoins, ces troubles psychiques s’accompagnent souvent de pensées obsédantes et de très longues périodes de ruminations. Tant et si bien que les troubles anxieux sont parfois associés à des formes légères de personnalités paranoïaques.
Les personnes qui souffrent d’anxiété sont constamment inquiètes et en alerte. Le moindre mot et le moindre geste pourront être interprétés irrationnellement comme une attaque ou une menace, même symbolique.
Ensuite, la personne anxieuse ne pourra pas faire autrement que de penser en boucle à ce moment et de craindre ses répercussions, même si elles sont totalement imaginaires. À force, le trouble anxieux produit également des tendances à l’anticipation très exagérées.
La personne anxieuse a peur de tout et veut constamment se protéger des menaces qu’elles considèrent comme innombrables. Résultat, elle est constamment inquiète.
Pourquoi êtes-vous toujours inquiet(e) ?
Les origines de l’anxiété ne sont pas précisément connues. Elles sont d’ailleurs trés diverses. Certains chercheurs suggèrent une origine génétique, mais cette thèse n’a pas suscité de consensus.
Selon ceux qui y adhèrent, même partiellement puisqu’elle n’exclut pas d’autres théories, la manière dont nos réseaux synaptiques fonctionne est notamment génétique. Or, quand les réseaux de la peur sont trop actifs, on souffre d’anxiété.
La thèse la plus couramment admise donne une explication environnementale à l’anxiété. Les personnes qui grandissent avec des parents anxieux qui s’inquiètent tout le temps deviennent souvent anxieuses elles-mêmes de la même façon typique que des troubles du rythme cardiaques sont observés chez une même famille d’individus ce qui, là aussi, caractérise un trouble anxieux inscrit dans l’histoire familiale.
Ainsi, les enfants qui vivent dans des situations familiales compliquées et qui assistent à des violences physiques et psychologiques sont aussi plus susceptibles de développer des troubles anxieux.
Enfin, un traumatisme important peut provoquer de nombreux troubles anxieux, notamment des phobies. Les cas les plus connus, notamment grâce au cinéma, sont les cas de stress post-traumatique chez les soldats ou les accidentés de la route.
Comment faire pour arrêter de s’inquiéter tout le temps ?
Pour arrêter d’angoisser tout le temps, ou de s’inquiéter tout le temps, je vous suggère fortement de demander de l’aide à un professionnel. Actuellement, les comportementalistes sont les plus à même de vous débarrasser de votre trouble anxieux.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Pal Alto est la thérapie la plus efficace contre l’anxiété.
Ce qui ne vous empêche pas, une fois ce travail thérapeutique terminé (moins de 3 mois), de suivre en parallèle une psychothérapie plus longue et plus approfondie. C’est un soutien précieux au quotidien et qui vous suit pendant des années.
Depuis une vingtaine d’années, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est la solution la plus populaire contre les troubles de l’anxiété. Elle permet de se débarrasser d’un trouble anxieux (toc, phobie, anxiété généralisée, etc.) en quelques semaines seulement.
Contrairement à l’hypnose, elle fonctionne sur plus de 9 patients sur 10. La thérapie comportementale se concentre précisément sur le mécanisme de l’anxiété, son contexte, puis ses origines.
Dès lors, cette approche favorise d’abord un travail sur les symptômes de l’anxiété pour ensuite, et seulement après avoir vaincu les symptômes, travailler sur le « pourquoi », les origines.
Ainsi, d’un point de vue purement comportemental, le thérapeute comportemental vous permet d’objectiver progressivement vos peurs jusqu’à ce qu’elles disparaissent.
Ensuite, d’un point de vue cognitif, le comportementaliste vous guide dans l’analyse et la compréhension des mécanismes de vos peurs irrationnelles et de leurs origines.
Être inquiet : peut-on guérir de cette forme d’anxiété ?
On peut tout à fait guérir de l’anxiété. D’ailleurs, la quasi totalité des troubles anxieux se soignent très bien. En revanche, on ne peut pas guérir seul à la simple force de sa volonté.
L’anxiété témoigne de difficultés psychiques qui empêchent le patient de raisonner correctement quand il se trouve face à des objets ou des situations qui lui font peur. On peut donc guérir de l’anxiété facilement, à la condition de demander de l’aide à des professionnels de santé.
Il est important de rappeler que l’aide dont vous avez besoin contre l’anxiété ne peut pas venir de votre entourage. Bien sûr, le soutien des proches est important pour avancer, mais la responsabilité d’une solution contre l’anxiété ne peut pas venir d’eux.
C’est un détail à intégrer rapidement, car beaucoup de personnes anxieuses sont difficiles à vivre sans toujours s’en rendre compte. Guérir de l’anxiété, c’est donc aussi prendre soin de ses proches.
Gérer l’inquiétude grâce à l’hygiène de vie
Pour arrêter d’angoisser tout le temps, il est important de limiter les sources d’angoisses. Comme l’anxiété s’appuie sur des pensées irrationnelles, rien ne sert de vous rassurer en limitant les objets de votre peur.
Mieux vaut travailler sur votre santé psychique, notamment en facilitant une meilleure hygiène de vie. En pratiquant une activité physique et sportive régulière et suffisante, vous changez profondément les apports chimiques et hormonaux dont votre cerveau a besoin.
Ainsi, vous apaisez l’activité des réseaux dédiée à la peur. De même, en dormant plus longtemps, vous ménagez votre système nerveux et diminuez l’anxiété. Les deux sont également liés, puisque le sport aide à mieux dormir.
Mais attention à ne pas devenir dépendant au sport…😊 De cela je vous en parlerais à la faveur d’un nouvel article.
Parce-que, oui, les comportements obsessionnels et dépendants au sport existent bel et bien et ne sont pas sans conséquences. Tout est donc bien une question d’équilibre.
Dans l’intervalle, essayez de garder en mémoire que : être trop stressé(e) est aussi grave que de ne pas l’être suffisamment. Pour gérer l’inquiétude au quotidien, améliorer son hygiène de vie est donc une bonne solution.
Cela permet à la fois d’améliorer sa résistance à l’inquiétude – dans le cas notamment où elle serait due à des causes extérieures -, mais aussi de limiter l’impact des pensées irrationnelles qui la nourrissent.
En d’autres termes, une bonne hygiène de vie offre une meilleure résilience psychique et limite l’impact des troubles anxieux. Améliorer son hygiène de vie passe par de nombreux détails du quotidien.
L’activité physique et sportive régulière a un impact immense, mais ce n’est pas la seule solution. Se tourner vers une alimentation plus saine en favorisant les produits frais et plein de vitamines aide grandement.
On conseille également de limiter, voire de supprimer, sa consommation de tabac, d’alcool et de café. L’objectif est d’améliorer ses apports et de réduire les substances qui baissent l’assimilation.
Enfin, il est également conseillé de suivre des cures de magnésium et de zinc. Ces minéraux sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau et de nos cycles hormonaux. Ils améliorent la qualité du sommeil et réduisent le stress.
Techniques pour gérer l’inquiétude au quotidien
Se débarrasser de l’inquiétude n’est pas immédiat. C’est un processus qui prend du temps, même s’il peut être très rapide avec les bonnes techniques.
Apprendre à gérer l’inquiétude au quotidien peut donc vous aider un peu chaque jour à avancer vers votre objectif : vous en débarrasser définitivement.
Pour affronter l’inquiétude au quotidien, vous devez absolument commencer par la rationaliser en la regardant en face. Prenez quelques minutes pour réfléchir et observer ce que vous ressentez.
Nommez vos inquiétudes et tentez d’analyser précisément leur origine la plus concrète possible. Ensuite, vous devez apporter une réponse à cette inquiétude.
Certaines personnes aiment faire des listes des étapes nécessaires pour résoudre un problème à l’origine de l’inquiétude. C’est une bonne habitude à prendre, mais ne vous inquiétez pas si elle ne fonctionne pas sur vous.
Parfois, chercher une solution et la réponse appropriée suffit. Enfin, vous devez apprendre à accepter ce contre quoi vous ne pouvez rien faire. C’est souvent douloureux, long et difficile, mais c’est une étape nécessaire.
Accepter son impuissance face à certaines situations permet de moins en souffrir.
Comment guérir de l’inquiétude ?
Quand l’inquiétude compulsive ne s’explique par aucune cause extérieure identifiable, on rencontre souvent des difficultés à la guérir. On doit alors agir sur son bien-être psychique et demander de l’aide à un professionnel si les troubles psychiques sont trop importants.
Améliorer l’hygiène de vie aide grandement, mais ne vous attendez pas à des miracles. L’anxiété est généralement le résultat d’une éducation particulière qui a favorisé l’apparition de fonctionnements psychiques bien particuliers.
Pour en guérir, la thérapie comportementale reste la meilleure solution. Cette thérapie permet de guérir de l’anxiété en quelques semaines seulement, et affiche un taux de réussite supérieur à 90 %.
Depuis quelques années, l’Assurance maladie conseille aux personnes qui souffrent de troubles anxieux de se tourner en priorité vers les comportementalistes. Ils vous permettent de vaincre définitivement et rapidement l’anxiété sans avoir recours à des médicaments coûteux et dangereux.
La thérapie comportementale repose d’abord sur des techniques qui éradiquent les réflexes émotionnels facteurs d’anxiété. Elle permet d’identifier précisément les pensées irrationnelles qui expliquent l’inquiétude compulsive.
Ensuite, les exercices comportementaux aident le/la patient(e) à vaincre ses pensées, voire ses pensées obsessives, jusqu’à s’en débarrasser.
Questions fréquentes
L’anxiété anticipatoire est un phénomène courant qui se manifeste par une inquiétude excessive à propos d’événements futurs, souvent accompagnée de pensées négatives et de scénarios catastrophiques.
Qu’est-ce que l’anxiété anticipatoire ?
L’anxiété anticipatoire est une forme d’anxiété caractérisée par une préoccupation excessive et persistante à propos d’événements futurs. Elle se manifeste par des pensées négatives et des scénarios catastrophiques sans fondement réel et qui envahissent l’esprit.
Par exemple, une personne peut s’inquiéter de manière disproportionnée à propos d’un examen à venir, d’une présentation professionnelle ou d’une rencontre sociale.
Cette anxiété entraîne des symptômes physiques tels que :
Des palpitations,
Des maux de tête,
Des troubles du sommeil
Une tension musculaire.
Comment guérir de l’anxiété d’anticipation ?
Pour guérir de l’anxiété d’anticipation, plusieurs approches sont susceptibles d’être efficaces.
La thérapie comportementale de Palo Alto est recommandée, car elle aide à identifier et à modifier les pensées négatives et les comportements associés à l’anxiété.
La pleine conscience et la méditation peuvent également être bénéfiques en aidant à vivre dans le moment présent et à réduire les pensées anxieuses, à ceci près que si ces techniques apaisent elles ne sont pas la solution. Il en est de même en ce qui concerne des techniques de relaxation, comme la respiration profonde et le yoga.
Enfin, un mode de vie sain correspondant à une alimentation équilibrée, de l’exercice physique régulier et un sommeil de qualité, contribuent à réduire l’anxiété.
Pourquoi mon cerveau imagine toujours le pire ?
Notre cerveau a tendance à imaginer le pire en raison de mécanismes évolutifs qui nous ont aidés à survivre dans des environnements dangereux.
Cette tendance à anticiper les menaces potentielles est appelée « biais de négativité ». Elle nous pousse à être hyper vigilants et à nous préparer au pire pour assurer notre survie.
Cependant, dans un contexte moderne, cette hyper vigilance peut devenir contre-productive et générer une anxiété excessive. Les exercices issus de la thérapie comportementale stratégique et brève (Palo Alto) permettent d’objectiver ces biais et à adopter des perspectives plus apaisées et apaisantes.
Pourquoi le futur m’angoisse-t-il ?
Le futur nous angoisse en raison de l’incertitude et de la peur de l’inconnu. Notre cerveau a tendance à anticiper les menaces potentielles pour assurer notre survie, ce qui peut générer une anxiété excessive.
Cette vigilance excessive est alimentée par des scénarios catastrophiques. Pour réduire cette angoisse, il est important d’essayer et de vivre dans le moment présent.
En cas de difficultés persistantes à ce sujet, le mieux est de consulter un professionnel de la santé mentale ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (16 cas soignés sur 17 – Cliquer sur l’image ci-dessous).
L’anxiété concerne des millions de Français. Malgré cela, elle est encore très souvent confondue avec l’angoisse. Trouble de l’anxiété, personnalité anxieuse, anxiété sociale ou généralisée : la multiplicité des syndromes et des symptômes de l’anxiété comme diverses tensions nerveuses n’aide pas à la reconnaître.
Alors, comment savoir si l’on souffre d’anxiété ? Comment savoir si l’on est une personne anxieuse et comment soigner naturellement un trouble anxieux ?
Comment reconnaître qu’on est anxieux ?
La première étape pour comprendre si l’on est une personne anxieuse, c’est d’apprendre à reconnaître lorsque l’on est anxieux et, par conséquent, comment traiter l’anxiété.
En effet, l’anxiété est un sentiment très répandu et très fréquent, et la ressentir de manière ponctuelle ne fait pas de vous une personne anxieuse.
Néanmoins, il est possible de développer une personnalité anxieuse sur le tard, d’où l’importance d’apprendre à en reconnaître les symptômes. Au-delà des symptômes que je détaille dans cet article, l’anxiété se caractérise par un sentiment envahissant de peur et d’inquiétude qu’il est difficile de combattre d’autant plus que s’installe durablement un mal-être intérieur.
Ces sensations psychologiques peuvent avoir des conséquences physiologiques plus ou moins importantes. Lorsqu’une personne équilibrée est placée face à une situation stressante, il est tout à fait naturel qu’elle ressente de l’anxiété.
On parle alors aussi de stress. Il est d’ailleurs possible de travailler et d’améliorer son seuil de tolérance au stress.
En revanche, lorsqu’une personne ressent de l’anxiété à propos de quelque chose dont elle ne sait rien, on commence à parler de trouble de l’anxiété.
Parfois, le sujet va ressentir de l’anxiété devant des situations qu’il est le seul à juger stressantes. On parle alors toujours de trouble anxieux, et le praticien s’appuie sur la nature de ces situations pour démarrer un travail thérapeutique.
Comment savoir si je fais de l’anxiété ?
Pour savoir si vous souffrez d’anxiété, il faut évaluer l’importance des symptômes et les situations qui les font apparaître. Après un événement traumatisant, certaines personnes souffrent d’anxiétés profondes. Néanmoins, il est inapproprié de parler de troubles de l’anxiété.
Il s’agit plutôt alors d’un choc post-traumatique.
Pour savoir si vous faites de l’anxiété, interrogez donc vos sensations et vos sentiments. Si vous ressentez une inquiétude démesurée face à une situation, vous souffrez probablement d’anxiété.
De même, si vous repoussez constamment certaines obligations, plus par crainte que par paresse, votre décision est sans doute motivée par l’anxiété. Évidemment, la question du contexte dans lequel vous ressentez cette inquiétude est importante. De même, l’impact de votre anxiété doit être pris en compte.
Souffrir d’un important stress avant un examen majeur, c’est normal. Rater son examen ou refuser de s’y rendre à cause de l’anxiété, c’est un problème.
Dans la même veine, avoir mal au ventre en pareille situation peut être normal à la condition que cela ne soit pas chronique.
Quelles personnalités sont exposées à l’anxiété ?
Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété reste vécue en silence pendant de longues années. Souvent, c’est l’ignorance qui empêche les personnalités anxieuses de mieux se comprendre et de se soigner.
C’est de cette façon que beaucoup de personnes focalisent leur attention sur des problèmes de rythme cardiaque irrégulier alors que cela n’a rien de médical et que ce n’est donc qu’un symptôme d’anxiété.
Dès lors, il est donc très important de connaître et de comprendre ces symptômes. Surtout, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il est rare d’être seulement anxieux.
Les hyperactifs, les personnalités surdouées, les dépressifs et bien d’autres personnalités souffrent d’anxiété.
Peut-on faire un test pour savoir si on a de l’anxiété ?
Beaucoup de personnes anxieuses vivent très longtemps sans mettre de mot sur le mal qui les ronge. Habituées à fuir les obligations et à procrastiner, elles se sont habituées à endosser l’habit du paresseux.
En réalité, il n’est pas rare que les personnes anxieuses souffrent également d’hyperactivité cognitive. Leur anxiété pourrait leur servir de moteur intellectuel, mais elle se présente en si grande quantité qu’elle devient paralysante, et c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il est probable que la personne souffre d’anxiété généralisée.
Découvrir que l’on souffre d’un trouble de l’anxiété est donc le premier pas pour s’en sortir. Bien souvent, poser un diagnostic (même s’il n’est pas médical ou psychiatrique) apaise déjà partiellement la douleur quotidienne.
Surtout, cela donne les armes nécessaires pour affronter les conséquences de l’anxiété. Des conséquences douloureuses impossibles à combattre quand on ignore leur origine.
Sur Internet, il existe de nombreux tests qui permettent de déterminer si l’on est une personne anxieuse ou non. Ces tests reposent tous sur le principe de l’autoévaluation.
En répondant à des questions le plus sincèrement possible, vous permettez au site internet de déterminer si vous souffrez d’un trouble anxieux. Ce n’est donc pas parfaitement fiable mais c’est un bon début.
Bien sûr, cela ne remplace pas le diagnostic d’un médecin ou d’un comportementaliste qualifié.
Qu’est-ce que l’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton ?
L’échelle d’appréciation de l’anxiété d’Hamilton est un outil utilisé par les professionnels de santé et par certains comportementalistes. Elle ne permet pas de déterminer la présence ou non d’un trouble anxieux. Elle est utilisée une fois que le diagnostic de l’anxiété a été posé.
Elle permet alors d’évaluer l’intensité des symptômes liés à l’anxiété et à la dépression. C’est un outil efficace pour mieux cerner les besoins d’un patient anxieux. Comme je le disais un peu plus tôt, il est rare que l’anxiété se présente seule.
Bien souvent, elle est stimulée par d’autres problèmes, d’autres pathologies ou des particularités liées à la personnalité du patient. Dans ce cas-là, l’échelle d’Hamilton permet de comprendre plus précisément l’impact et la place du trouble anxieux dans les problèmes que rencontre la personne anxieuse.
Il est possible de trouver des tests utilisant l’échelle d’Hamilton sur internet.
En revanche, ils présentent un intérêt très limité pour les patients. Son résultat sera surtout utile aux professionnels de santé. Certaines questions s’adressent même directement au professionnel de santé (notamment au sujet du comportement pendant l’entretien) et non pas à la personne anxieuse.
Comment reconnaître une personne anxieuse ?
Parmi ceux qui s’intéressent à l’anxiété, il n’y a pas que ceux qui en souffrent. À cause de leurs particularités et des souffrances qu’ils supportent au quotidien, les anxieux sont parfois difficiles à vivre pour leur entourage.
Ils sont également nombreux à ne pas avoir posé de diagnostic sur le mal qui les ronge. Résultat, c’est souvent l’entourage qui entame le travail nécessaire pour nommer et traiter le problème.
Voilà pourquoi il est important de savoir reconnaître une personne anxieuse. Reconnaître l’anxiété chez quelqu’un d’autre n’est pas toujours chose aisée.
Il faut commencer par se concentrer sur les symptômes les plus visibles.
Les symptômes d’une personne anxieuse
L’incapacité à lâcher prise,
Des réactions qui semblent parfois paranoïaques,
Une agitation excessive,
Pertes d’équilibre,
Une tendance à procrastiner excessivement,
L’incapacité à se concentrer longuement sur une tâche ou un projet,
Une chute de la libido (perte de l’érection chez certains hommes),
Ou, au contraire, une hyper sexualité compensatrice,
Se sentir déréalisé(e) ou dépersonnalisé(e).
Ces signes physiques peuvent vous donner de premières indications. Ils sont des indices qui vous donnent une première piste, mais il faudra entamer un dialogue avec la personne concernée.
Si elle admet ressentir les symptômes psychiques liés à l’anxiété, alors il faut la pousser à en parler avec un professionnel.
Les mythes courants sur l’anxiété
Certains préjugés persistent autour de l’anxiété, ce qui peut freiner les personnes concernées dans leur recherche de solutions. Voici quelques mythes à déconstruire :
« L’anxiété, c’est juste du stress » : bien que l’anxiété et le stress soient liés, ils diffèrent dans leur intensité et leur durée.
« Seule la volonté suffit à s’en débarrasser » : l’anxiété est un trouble complexe qui nécessite souvent un accompagnement professionnel.
« Les personnes anxieuses sont faibles » : au contraire, vivre avec l’anxiété demande une grande force intérieure.
« L’anxiété disparaît avec le temps » : sans traitement approprié, l’anxiété peut s’aggraver et devenir invalidante.
Comment se comporter avec une personne anxieuse ?
Vivre avec une personne qui souffre d’une forte tension intérieure n’est pas facile. Il est normal de vouloir être présent et d’essayer d’aider la personne qui souffre. Malheureusement, les personnes qui ont du mal à être présentes à elles-mêmes ne prennent pas toujours la mesure des efforts de leurs proches pour les aider.
Il faut alors savoir se protéger soi-même pour ne pas être blessé(e) par les comportements parfois inconsidérés des anxieux. Avant toute chose, pour aider un proche anxieux, il faut se renseigner sur le problème qu’il rencontre.
Il faut s’informer longuement pour comprendre les mécanismes derrière l’anxiété. Ensuite, il faut en discuter avec la personne concernée et essayer de l’amener à reconnaître le problème.
Si c’est déjà fait, il faut le guider vers un traitement, puis soutenir ce traitement au quotidien. Attention tout de même à ne pas essayer de se substituer à un suivi professionnel. Certaines personnes anxieuses refusent l’aide des médecins et d’un comportementaliste.
Leurs inquiétudes et leur procrastination prennent le dessus. C’est un problème majeur, mais vous ne pouvez pas prendre le risque de vous épuiser pour soutenir quelqu’un qui ne fait aucun effort.
Il est absolument essentiel de prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres.
Ce qu’il ne faut jamais dire à une personne anxieuse
Lorsque vous interagissez avec une personne anxieuse, vos paroles peuvent soit apaiser ses inquiétudes, soit involontairement les aggraver. Certaines phrases, bien que souvent dites avec de bonnes intentions, peuvent renforcer le stress ou la culpabilité qu’elle ressent. Voici une liste des choses à éviter et pourquoi elles peuvent être problématiques.
1. « Calme-toi »
Dire à une personne anxieuse de se calmer peut sembler anodin, mais cela minimise souvent l’intensité de son expérience émotionnelle. L’anxiété n’est pas une simple réaction qu’on peut éteindre à volonté ; c’est une réponse physiologique et mentale complexe.
2. « Arrête d’y penser »
Une personne anxieuse ne peut pas simplement décider de « ne plus penser » à ses préoccupations. Cette injonction peut générer un sentiment d’échec ou d’incapacité chez elle, renforçant ainsi son malaise.
3. « Il n’y a pas de raison d’être stressé(e) »
Même si la cause de son anxiété peut paraître insignifiante à vos yeux, elle est bien réelle pour elle. Remettre en question la validité de ses émotions peut lui donner l’impression de ne pas être comprise ou d’être jugée.
4. « Tout est dans ta tête »
Cette phrase sous-entend que l’anxiété est un simple produit de l’imagination, ce qui dévalorise son expérience. L’anxiété est bien réelle, même si elle provient de mécanismes internes.
5. « Tu dramatises »
Accuser une personne anxieuse de « dramatiser » peut aggraver son sentiment de culpabilité et la rendre plus réticente à exprimer ce qu’elle ressent à l’avenir.
6. « D’autres ont des problèmes bien plus graves que toi »
Comparer les souffrances ne fait qu’invalider ses émotions et créer un sentiment de honte. Chaque personne vit ses émotions différemment, et l’anxiété ne dépend pas de l’ampleur objective des circonstances.
7. « C’est rien, ça va passer »
Même si cette phrase vise à rassurer, elle peut avoir l’effet inverse en donnant l’impression que ses sentiments sont banalisés ou négligés.
Comment mieux communiquer avec une personne anxieuse
Au lieu des phrases ci-dessus, optez pour des expressions qui montrent de l’empathie et du soutien. Par exemple :
« Je suis là si tu as besoin d’en parler. »
« Je comprends que cela peut être difficile pour toi. »
« Que puis-je faire pour t’aider en ce moment ? »
Ces approches encouragent un dialogue ouvert et montrent que vous respectez ce qu’elle traverse, ce qui est essentiel pour l’aider à se sentir en sécurité et soutenue.
Comment faire pour ne plus être une personne anxieuse ?
Comme vous l’avez compris, il existe plusieurs « courants » thérapeutiques pour ne plus être une personne anxieuse. Les 4 principales sont :
La psychologie clinique,
La psychiatrie,
La psychanalyse,
La thérapie brève,
Chacune correspond à une demande, à une recherche spécifique. Dès lors, ne plus être une personne anxieuse repose sur le mode d’investissement souhaité.
Dès lors, de multiples questions s’imposent à vous, cette personne anxieuse :
Souhaitez-vous comprendre et cheminer à votre rythme ?
Préférez-vous faire des liens entre votre une histoire de vie et vos troubles anxieux ?
Plutôt faire des liens entre vos relations intra familiales (papa et maman) et votre anxiété ?
Ou, enfin, ne pas travailler sur le « pourquoi » mais sur le « comment » et dès lors, arriver à retrouver la sérénité en moins de 2 mois ?
Je vous laisse le soin de répondre à ces questions à l’aide de tous les article que vous trouverez dans ce blog.
Questions fréquentes
L’anxiété est une émotion complexe qui se manifeste par une inquiétude excessive et persistante, souvent accompagnée de symptômes physiques et émotionnels.
Face à cette complexité, il est important d’apporter des réponses aux questions les plus fréquemment posées en matière e comportements anxieux.
Comment se comporte une personne anxieuse ?
Une personne anxieuse peut présenter une variété de comportements qui reflètent son état émotionnel. Voici quelques comportements courants :
Évitement : les personnes anxieuses évitent les situations ou les activités qui déclenchent leur anxiété. Par exemple, elles se tiennent à distance de la foule, des lieux publics ou des interactions sociales.
Procrastination : la peur de l’échec ou de l’imperfection entraîne une forte procrastination. Les tâches et les projets sont indéfiniment reportés.
Vérification excessive : les personnes anxieuses vérifient de façon compulsive des détails, des emails ou des messages pour s’assurer qu’ils n’ont pas fait d’erreurs.
Agitation : une personne anxieuse peut sembler agitée ou nerveuse, ne pas arriver à rester immobile ou à se concentrer sur une tâche.
Quels sont les symptômes d’une personne anxieuse ?
Les symptômes de l’anxiété peuvent varient en fonction de chacun. Ils sont généralement une combinaison de symptômes physiques et émotionnels.
Voici les symptômes les plus courants :
Symptômes physiques : palpitations, sueurs, tremblements, maux de tête, douleurs musculaires, et troubles digestifs.
Symptômes émotionnels : inquiétude excessive, peur irrationnelle, irritabilité, et difficulté à se concentrer.
Symptômes cognitifs : pensées intrusives, ruminations, et difficulté à prendre des décisions.
Symptômes comportementaux : évitement des situations anxiogènes, procrastination, vérifications excessives.
Comment vit une personne anxieuse ?
Vivre avec l’anxiété est extrêmement difficile et épuisant. Les personnes anxieuses ressentent une anxiété constante qui affecte leur qualité de vie.
Ci-après, quelques aspects de la vie quotidienne d’une personne anxieuse :
Stress constant : les personnes anxieuses vivent souvent dans un état de stress constant, ce qui affecte leur santé mentale et physique.
Difficulté à se détendre : il peut être difficile de se détendre et de profiter des moments de loisir en raison de l’anxiété persistante.
Isolement social : l’évitement des situations sociales entraîne un isolement et une solitude accrus.
Impact sur la performance : l’anxiété affecte la performance au travail ou à l’école (collège, lycée, universités ou facultés) ce qui entraine une baisse de concentration et, apr extension, une baisse de productivité.
Quelle est la cause de l’anxiété ?
Les causes de l’anxiété peuvent être multiples et variées. Voici quelques facteurs courants :
Facteurs génétiques : prédisposition génétique à l’anxiété, ce qui augmente le risque de développer des troubles anxieux.
Expériences passées : expériences traumatisantes ou stressantes dans le passé , lesquelles contribuent à l’anxiété.
Stress chronique : stress chronique, qu’il soit lié au travail, aux études ou aux relations personnelles, peut entraîner une anxiété persistante.
Facteurs environnementaux : environnements stressants ou instables qui enrichissent l’anxiété.
Comment appelle-t-on une personne qui stresse tout le temps ?
Une personne qui stresse tout le temps peut être décrite comme étant en état d’anxiété chronique. Le terme « anxieux » est souvent utilisé pour décrire quelqu’un qui ressent une anxiété constante et excessive.
Dans des cas plus sévères, cette personne peut être diagnostiquée avec un trouble anxieux généralisé (TAG) caractérisé par une anxiété excessive et persistante.
Si je suis honnête, et j’essaie de l’être autant que possible, lâcher prise n’a jamais été simple pour moi. Pour être plus honnête encore, je navigue constamment entre le contrôle et le lâcher prise, et ceci est valable autant dans ma vie personnelle que professionnelle.
Tous les jours j’entends parler de ce concept comme une sorte de Graal. Comme si réussir à lâcher prise revêt un caractère divin ce qui nous amène à nous poser la question de savoir comment lâcher prise.
Depuis des années que je pratique l’approche systémique de Palo Alto, j’entends souvent parler de la difficulté de ne pas contrôler qui va dans le sens de se laisser aller. Comme diraient certains : de lâcher le mental, partant, de pratiquer le lâcher prise ce qui se résume à rester dans le moment présent, à vivre ici et maintenant, ni dans le passé, ni dans le futur.
Ainsi, à ne pas anticiper et à ne pas trop se projeter dans l’avenir non plus. C’est à dire : vivre le moment présent et avoir confiance en soi, accepter ce qui est ce qui implique de laisser de côté ce besoin de tout contrôler. Vaste sujet.
Sans vouloir changer ce qui suit dans une volonté déchainée et improductive, il s’agit là d’accepter ce qui ne peut être changé et se dire : » Je ne me sens pas bien « .
Ce n’est point une question de culture ni d’environnement encore moins de race. La religion n’entre pas en ligne de compte non plus, et j’en oublie qui conditionne une capacité naturelle au lâcher prise ou au contrôle.
Sans doute avez-vous déjà fait le constat d’ô combien il est difficile dans tout ou partie de votre vie de satisfaire à ce concept spirituel qu’est le lâcher prise. Quand je parle de spiritualité, je parle d’état d’esprit et non de religion.
Mais alors, c’est quoi le lâcher prise ? Le lâcher prise signifie que vous acceptez de ne pas contrôler l’incontrôlable. Le lâcher prise signifie que vous acceptez une situation, une perception, une émotion. Cette émotion peut être de nature positive ou négative d’ailleurs qu’il s’agisse de la peur, de la joie, de la tristesse pour ne citer qu’elles.
Celle-ci a pour fonction de vous procurer du plaisir, du bien-être ou l’inverse. Vous protéger d’une succession de symptômes tels que des troubles anxieux plus ou moins graves.
Définition du lâcher prise
Sans doute vous demandez-vous quelle est la définition du lâcher prise ?
Dans cet article, j’essaye de poser les bases de ce concept spirituel et, je le rappelle encore une fois, le terme spiritualité est employé dans le sens de l’état d’esprit, pas dans celui d’une quelconque religion.
Qui que vous soyez, d’où que vous veniez et, accessoirement, où que vous alliez, sans doute avez-vous appris à contrôler vos comportements et vos émotions dans tous les domaines de votre vie. Ainsi, vous répondez d’une façon jugée adaptée à toutes les sollicitations de la vie.
L’expérience aidant, vous remarquez sans doute que lorsque vous rencontrez des difficultés, des problèmes, des résistances, cela suscite en vous des émotions.
Celles-ci vous perturbent parfois, au point que vous avez toutes les raisons de craindre de perdre le contrôle de vous même ou de la situation ou peut-être même des deux à la fois.
Vous réagissez donc de sorte à reprendre le contrôle de la situation. Si, d’aventure, vous n’y réussissez pas, vous insistez ce qui génère du stress voire de l’angoisse. Cependant, insister plus encore risque de vous infliger de l’anxiété c’est à dire une tension intérieure qui ne fera que rajouter à ce que vous vivez déjà comme un problème.
Pour partie, je pense avoir déjà répondu à cette question dans le chapitre précédent. Cependant, lâcher prise nécessite quelques explications quant à la difficulté que cela représente.
Les explications qui suivent sont destinées à mieux vous faire comprendre pourquoi il est difficile (mais pas impossible) d’apprendre à lâcher prise.
Le plus souvent (pour ne pas dire tout le temps), le problème du lâcher prise repose sur votre personnalité et sur les habitudes ancrées en vous. En effet, tout ou partie des éléments constituants votre personnalité sont des freins majeurs pour lâcher prise.
Dès lors, qu’en est-il des éléments constituants votre personnalité à propos de laquelle, vous trouverez ci-après les éléments qui la composent :
Éducation,
Culture,
Modes de vie,
Environnement (social, affectif, économique),
Expériences de vie,
Religion (que vous en pratiquiez une ou pas),
Image de soi,
Image des autres,
Peur du jugement.
Chacun de ces éléments caractérise et programme la plupart de nos comportements dans tout ou partie des domaines de nos vie. Cette programmation engendre donc un certain type de réponse à tous les types de sollicitations dont nous faisons l’objet.
Par exemple, imaginez que vous êtes dans un groupe que vous y avez une place et que les interactions sociales y existent de façon considérée comme normales.
Chacun s’exprime et vous aussi mais, peut-être, préférez-vous observer ? A un moment, quelqu’un dit quelque chose qui ne vous laisse pas indifférent, et ce que vous entendez vous invite à réagir, à répondre, abonder, répliquer, ouvrir un débat.
Vous intervenez, exposez votre point de vue, lequel est critiqué et mis à mal. La discussion s’envenime et, in fine, d’une situation agréable vous allez passer à une situation de conflit. Pour quelle raison ?
C’est tout simple : les personnes présentes ne sont pas d’accord avec votre point de vue sur un sujet donné. Chacun fait montre d’une volonté déchainée pour asséner sa vision des choses en arguant quelle est la seule vérité mais, bien évidemment, tout le monde n’est pas d’accord.
Du coup, la discussion s’envenime alors que chacun fait preuve d’un manque d »écoute active et que d’autres ne cherchent qu’à faire valoir leurs arguments.
Face à un tel débordement verbal, et du passage d’une situation agréable à une situation de conflit, n’eut-il pas été préférable de faire preuve d’écoute sans chercher ni à contester le point de vue des autres ni à ne revendiquer le sien comme au-dessus de celui des autres ?
En fait, ce qu’il s’est passé, c’est une lutte d’égo, un refus de la différence, une volonté d’obérer la parole de l’autre parce-qu’elle nous dérange et que partant, ce qui aurait pu être un moment agréable a dégénéré en une situation fort désagréable.
C’est en refusant ou en niant la parole de l’autre qu’on l’enrichit. C’est en essayant de contrôler une chose qui nous inquiète qu’on en perd la maitrise. C’est en obsédant sur la peur de ne pas satisfaire ses objectifs dans quelque domaine que ce soit qu’on ne réalise pas les dits objectifs. C’est toute la problématique du but conscient.
Il en va ainsi de la réponse de tous les gouvernements qui se succèdent. Par , par de perdre le contrôle, ils augmentent sans cesse le nombre de policiers et les sur arment. Or, cela ne constitue en rien la solution puisque la population peut, à son tour, avoir peur de débordements d’une part et que, c’est notoire, l’hyper sécurité engendre l’insécurité.
Dès lors, il ne s’agit pas de lâcher prise et de laisser faire, mais de trouver le bon équilibre entre le trop et l’insuffiisant.
Comment lâcher prise ?
Le lâcher prise pose la question de l’égo, de l’image de soi, partant, de la confiance en soi. S’affirmer ou ne pas s’affirmer, dire non ou pas, avec, dans un cas comme dans l’autre, la peur d’être mal jugé(e).
Si vous n’êtes pas à la hauteur d’une situation, qu’elle soit sociale, affective, professionnelle ou économique, en vous disant » je veux tout contrôler « , le réel problème est que vous redoutez que cela vous échappe. Dès lors, vous avez peur d’accéder à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré et, partant, êtes sidéré(e) par ce qu’il vous arrive.
Pratiquer le lâcher prise est à la fois simple et compliqué. Vous identifiez que vous vous faites du mal en essayant, de façon quasi obsessionnelle, de reprendre le contrôle de ce qui vous échappe, mais d’un autre côté, vous refusez d’accepter ce que vous ne pouvez changer (cf. Sénèque).
Il vous faut donc accepter que plus vous essayez de tenir bon, plus vous enrichissez votre problème et par lien de cause à effet, plus vous nourrissez ce problème, plus il s’amplifie. J’en veux pour preuve le problème des personnes angoissées ou anxieuses.
Comment accepter ce qu’on ne peut pas changer ?
Lâcher prise est une compétence précieuse lorsqu’il s’agit de faire face à l’angoisse, à l’anxiété, à la dépression ou aux phobies. Cela implique de lâcher le contrôle sur les pensées, les émotions et les situations qui nous causent du stress.
Apprendre à lâcher prise ne signifie pas abandonner ou ignorer nos problèmes, mais plutôt trouver un équilibre émotionnel et mental qui nous permet de mieux gérer ces difficultés.
Dès lors, je vais essayer de vous préciser comment faire pour lâcher prise.
Accepter ses émotions
La première étape pour lâcher prise consiste à accepter et reconnaître ses émotions.
Au lieu de les combattre ou de les juger, il est important de les accueillir avec bienveillance. Prenez le temps de vous connecter à vos émotions, identifiez-les et reconnaissez qu’il est normal de les ressentir.
En pratiquant cette acceptation, vous pouvez éviter de vous enliser dans un cycle de résistance et de frustration.
Pratiquer des exercices de méditation et/ou de relaxation
Pour lâcher prise, la méditation dite de pleine conscience est une pratique qui consiste à être pleinement conscient de l’instant présent, sans jugement.
Elle permet de se détacher des pensées anxieuses ou dépressives en se concentrant sur le moment présent. Essayez de pratiquer la méditation en focalisant votre attention sur vos sensations physiques, votre respiration ou votre environnement.
Cela vous aidera à cultiver un état de calme intérieur et à lâcher prise sur les pensées ruminatoires.
Identifier les pensées limitantes
Les pensées négatives, communément appelées idées limitatives ou pensées limitantes, alimentent l’angoisse et la dépression.
Dans le plus fort de ce type de situations et de ressentis, vous pouvez être amené(e) à ressentir un sentiment d’irréalité, c’est à dire l’impression fort désagréable de ne plus vous incarner. Pour être bref, vous avez l’impression de ne pas vous habiter et e ne pas être acteur de votre vie tout en étant présent.
Prendre conscience de ces pensées et identifier les croyances qui les sous-tendent ne peut que vous permettre de comprendre ce qui vous bloque.
Une fois que vous les avez identifiées, interrogez-les de manière objective. Sont-elles basées sur des faits réels ? Sont-elles utiles ou constructives ?
En remettant en question ces pensées limitantes, vous les remplacez progressivement par des pensées positives et réalistes donc constructives.
Être compassionnel avec soi
En matière de lâcher prise, l’auto-compassion consiste à se traiter avec bienveillance et compréhension, comme on le ferait avec un(e) ami(e) cher(e). Faites preuve de compassion envers vous-même lorsque vous traversez des moments difficiles.
N’oubliez jamais que personne n’est parfait et que tout le monde fait face à des défis. Être compassionnel avec soi permet de lâcher prise sur le perfectionnisme et de l’autocritique excessive.
Trouver des activités qui vous détendent
Prenez du temps pour vous adonner à des activités qui vous apaisent et vous détendent.
Cela comprend la pratique d’un hobby, la lecture, la méditation, le yoga, ou tout ce qui vous procure du plaisir et de la sérénité.
Ces moments de détente vous aident à vous éloigner des pensées stressantes et à lâcher prise en vous recentrant sur des expériences positives.
Comment lâcher prise et profiter de la vie ?
Lâcher prise et profiter de la vie sont des objectifs précieux pour améliorer votre bien-être émotionnel et votre satisfaction globale.
Voici quelques conseils pour profiter de la vie en lâchant prise :
Identifier ce que vous pouvez ou ne pouvez pas contrôler : Une étape essentielle pour lâcher prise consiste à reconnaître ce à propos de quoi vous exercez un contrôle réel et ce qui échappe à votre influence. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez changer et acceptez ce que vous ne pouvez pas changer. Cela vous permettra de diriger votre énergie vers les choses qui sont en votre pouvoir et de laisser aller celles qui ne le sont pas.
Être plein de gratitude pour soi : Prenez l’habitude de noter régulièrement les sujets à propos desquels vous êtes reconnaissant(e) dans votre vie. Cela peut être de simples moments de joie, de relations significatives, de réussites personnelles ou professionnelles, voire de petites choses du quotidien. La pratique de la gratitude renforce votre état d’esprit positif et vous aide à apprécier davantage les aspects positifs de votre vie.
Apprendre à gérer le stress : Le stress excessif vous empêche de profiter pleinement de la vie. Identifiez vos sources de stress et trouvez des moyens de les gérer de manière saine. Cela correspond à des techniques de relaxation, comme la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique régulier, ou même l’écriture dans un journal intime. Trouvez ce qui fonctionne le mieux pour vous et incorporez ces pratiques dans votre routine quotidienne.
Développer des relations positives : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous inspirent. Les relations positives renforcent le bien-être émotionnel et aident à lâcher prise sur les pensées négatives. N’hésitez pas à rechercher des moments de partage, de rire et de connexion avec vos proches.
Être bienveillant avec soi : Soyez bienveillant(e) envers vous-même et pardonnez-vous vos erreurs. Personne n’est parfait et nous faisons tous face à des difficultés. Traitez-vous avec la même compassion et le même soutien que vous offririez à un ami cher. La bienveillance vis à vis de soi permet de vous accepter tel(le) que vous êtes et de vous libérer du poids de l’autocritique.
Se fixer des objectifs réalistes : Avoir des objectifs dans la vie peut être une source de motivation et de satisfaction. Cependant, assurez-vous que vos objectifs sont réalistes et alignés sur vos valeurs et vos aspirations personnelles. Établissez des étapes réalisables pour atteindre vos objectifs et rappelez-vous de célébrer les progrès que vous faites en chemin.
Lâcher prise et profiter de la vie ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus continu qui demande de la pratique et de la persévérance.
Soyez patient(e) et indulgent(e)avec vous-même et n’oubliez pas que même un petit pas a toute son importance.
Lâcher prise est une affaire très personnelle
Imaginons que vous participez à une conversation un peu houleuse. Au cours de cette conversation, vous avez envie de réagir, et vous le faites. Vous exprimerez peut-être votre désaccord, ce qui ne sera pas sans susciter des réactions en cascade.
Par la suite, peut-être que cette conversation dégénèrera au point que vous quittiez le groupe en vous sentant meurtri(e) ou maltraité(e), mis(e) à l’écart voire incompris(e).
Par la suite, vous ruminerez à propos de cette situation. Vous ressentirez une forme de stress et jugerez votre comportement comme celui des autres en revisitant cette discussion. Vous la repasserez dans votre tête et considérez que vous auriez pu ou du faire ceci ou cela, appuyant sur telle ou telle objection ou encore valorisant tel ou tel argument.
Le temps passe et vous n’arrivez pas à laisser cette conversation de côté. En fait, ce moment social vous a affecté au point que vous avez toutes les peines du monde à pratiquer le lâcher prise à ce propos. Pourquoi ?
Tout simplement parce que vous en faites une affaire personnelle. Une affaire qui fait écho à votre vision des choses. Une affaire qui vous marque au point que vous estimez avoir, peut-être, manqué d’affirmation de vous même.
Lâcher prise est une affaire trés subjective
Vous vous sentez mis en cause. Sur la foi de votre vision du monde (qui est intrinsèquement liée à votre personnalité), vous ne pouvez accepter de courber l’échine parce-que cela vous renvoie une image négative de vous même.
Vous aurez peut-être l’impression d’avoir laissé passer des appréciations que vous réprouvez. Je pense à des idées sociales ou encore politiques.
Vous demeurez affecté par ce qu’il s’est passé et, depuis lors, vous recherchez des appuis au sein du groupe. Pour ce faire, vous en parlez aux personnes présentes or, ces dernières, pour certaines en tous cas, ne semblent pas plus affectées que cela.
Exemples de lâcher prise
Afin que vous sachiez comment faire pour accepter ce que vous ne pouvez pas changer, je vous donne quelques exemples de lâcher prise.
Il s’agit là d’exemples concrets où lâcher prise peut vous être bénéfique :
Accepter les changements inévitables : Parfois, nous sommes confronté(e)s à des changements dans notre vie que nous ne pouvons pas contrôler, tels que la perte d’un emploi, une relation qui se termine ou un déménagement. Lâcher prise dans de telles situations signifie accepter que ces changements se produisent et trouver des moyens d’adapter nos comportements ou nos attitudes comme notre vision de la situation. Cela nous permet de nous concentrer sur les aspects positifs et de saisir de nouvelles opportunités.
Gérer les relations conflictuelles : Dans les relations interpersonnelles, il peut être difficile de lâcher prise quant aux attentes et aux désirs qui ne sont pas satisfaits. Cela peut générer du stress, de l’anxiété et des tensions. Dans ce contexte, lâcher prise implique de reconnaître que nous ne pouvons pas changer les autres personnes, mais que nous pouvons contrôler notre propre attitude et notre propre réaction face aux conflits. Accepter les différences et chercher des compromis nous aide à lâcher prise et à préserver des relations plus harmonieuses.
Gérer les erreurs et les échecs : Comme vous le savez, personne n’est parfait. A un moment donné, nous commettons tous des erreurs. Dans ces situations, lâcher prise consiste à accepter nos erreurs, à apprendre de nos échecs et à nous pardonner. Au lieu de nous accrocher à la culpabilité ou à la honte, nous pouvons adopter une perspective plus bienveillante envers nous-mêmes et nous concentrer sur votre croissance personnelle.
Faire face à l’incertitude : La vie est remplie d’incertitude, et il peut être angoissant de ne pas savoir ce que l’avenir nous réserve. Lâcher prise dans ces moments implique de développer une tolérance à l’incertitude, voire au sentiment d’insécurité, et de se concentrer sur ce que nous pouvons contrôler dans le présent soit, ici et maintenant. Cela nous permet de cultiver un comportement d’ouverture et d’adaptabilité, en embrassant l’inconnu avec confiance.
Lâcher prise sur les attentes sociales : Souvent, nous nous sentons submergés par les attentes et les pressions sociales pour nous conformer à certains standards ou pour correspondre à l’image que les autres ont de nous. Lâcher prise dans ce contexte signifie se libérer de ces attentes extérieures et se concentrer sur son propre bonheur et, par conséquent, sur son propre épanouissement. Cela permet de vivre plus authentiquement et de suivre sa propre voie, indépendamment de ce que les autres pensent ou attendent de nous.
Il est important de noter que le lâcher prise est un processus individuel et spécifique à chacun(e). Les exemples ci-dessus sont des situations courantes où le lâcher prise peut être utile, mais chaque personne peut avoir ses propres défis et opportunités de lâcher prise.
L’essentiel est de trouver des moyens qui nous conviennent et qui favorisent notre bien-être et notre épanouissement personnel.
La difficulté de lâcher prise sur ses sentiments
Les sentiments ont à voir avec ce que l’on ressent puisqu’il s’agit d’émotions, ce qui nous ramène à nous même. Comment rester zen quand on est confronté(e) à un sentiment d’impuissance ? Comment se détendre l’esprit quand tout participe à vous polluer ? En d’autres termes : comment lâcher prise ?
Comment prendre du recul sur ses sentiments alors que l’on a même pas le moindre CD de relaxation à proximité de soi ? C’est tout le problème de cesser d’alimenter un comportement victimologique, c’est à dire, ne pas changer au prétexte que l’on est victime et non bourreau. C’est l’un des freins principaux au lâcher prise.
Rester ancré(e) dans le présent repose sur une démarche personnelle. Vivre l’instant, vivre le présent, c’est faire abstraction du passé, c’est agir et non réagir. C’est cette différence de choix qui prédispose à la résistance au changement ou encore à l’ouverture d’esprit.
Lâcher prise et résistance au changement
Vous dites-vous souvent : » je n’arrive pas à lâcher prise » ? Vous ne pouvez pas mettre en place le lâcher prise qui, pourtant, vous fait tant de bien. En l’espèce, lâcher prise vous permet de cesser de vous faire du mal et de vouloir absolument faire entendre des idées dont les autres ne veulent pas.
Vous risquez d’en concevoir de l’amertume, du ressentiment. Vous avez conscience qu’il est préférable de satisfaire le lâcher prise, c’est à dire de cesser de faire d’un problème et de sa solution une affaire personnelle, mais, vous savez aussi que, si vous lâchez prise, vous donnez raison aux autres, et c’est tout bonnement impossible pour vous.
Ici, il s’agit de faire taire ce besoin de tout contrôler et, partant, de cesser de jouer un rôle qui n’est pas bon pour vous.
Vous vous refusez à vous rendre complice de propos ou de comportements que vous réprouvez, et pourtant, vous vous faites tellement de mal, même si votre comportement paraît totalement compréhensible.
Mais votre personnalité vous l’interdit. Vous êtes inscrit dans une forme de résistance au changement. Dès lors, comment faire pour lâcher prise sans vous renier ?
Comment accepter les choses comme elles sont ?
Accepter les choses telles qu’elles sont et lâcher prise est un défi, mais c’est une étape importante pour être en paix avec soi.
Voici comment développer l’acceptation et le lâcher prise :
Reconnaître ce qui est hors de votre contrôle : Prenez conscience des aspects de votre vie ou de la situation que vous ne pouvez pas changer ou contrôler. Cela concerne des circonstances passées, les actions des autres, ou même certains traits de votre personnalité. Acceptez que certaines choses ne puissent pas être modifiées et que l’énergie que vous dépensez à essayer de les changer est inutile.
Éviter les ruminations : Les ruminations mentales sont le fait de ressasser les pensées négatives et les préoccupations incessantes. Cela peut vous empêche d’accepter les choses telles qu’elles sont et de lâcher prise. Lorsque vous vous surprenez à ruminer, essayez de vous recentrer sur le moment présent. Si vous n’y arrivez pas, poussez vos ruminations au-delà de ce qu’elles sont déjà. Poussez les à leur maximum ! Vous allez voir, cela donne des résultats étonnants.
Être reconnaissant : S’accorder de la reconnaissance à soi même est un puissant antidote à la résistance et à l’insatisfaction. Prenez le temps de reconnaître et d’apprécier les aspects positifs de votre vie et de la situation présente. Cela peut vous aider à développer un état d’esprit plus ouvert et à accepter les choses telles qu’elles sont. A terme, cela vous permettra de devenir la meilleure version de vous même.
Pratiquer le détachement émotionnel (objectiver) : Le détachement émotionnel consiste à ne pas s’attacher excessivement à des résultats ou à des attentes particulières, et encore moins à anticiper à leurs propos. Cela ne signifie pas être indifférent(e), mais plutôt développer une attitude de détachement sain, c’est à dire prendre de la distance lequel favorise le lâcher prise et permet de ne pas laisser les émotions négatives vous submerger.
Trouver du soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses telles qu’elles sont et, partant, à lâcher prise, il peut être utile de chercher un soutien extérieur. Cela peut prendre la forme d’un ami de confiance, d’un membre de votre famille ou même d’un professionnel de la santé mentale. Parler de vos difficultés et obtenir des perspectives différentes peut vous aider à développer l’acceptation et à trouver des stratégies pour lâcher prise.
Être patient(e) avec soi-même : Lâcher prise et accepter les choses telles qu’elles sont est un processus qui demande du temps et de la pratique. Soyez patient(e) avec vous-même et rappelez-vous que chaque petit pas compte. Soyez bienveillant(e) à votre égard et acceptez que c’est une compétence qui se développe progressivement.
Lâcher prise, ou accepter la réalité, ne signifie pas être passif(ve) ou abandonner toute responsabilité. Cela signifie simplement accepter ce qui est hors de contrôle et diriger son énergie vers ce que vous pouvez influencer.
En pratiquant l’acceptation et le lâcher prise, vous accéderez au bien-être.
Comment accepter les choses du passé et lâcher prise ?
Accepter les choses du passé et lâcher prise est un processus émotionnellement difficile mais essentiel pour trouver la paix intérieure et avancer dans sa vie.
Je vous donne quelques conseils pour vous aider à accepter les choses du passé et à lâcher prise :
Reconnaître ses émotions : Commencez par reconnaître et accepter vos émotions liées au passé. Permettez-vous de ressentir la tristesse, la colère, la déception ou toute autre émotion qui émerge. Ne censurez pas ni ne jugez vos émotions. Laissez-les se manifester et reconnaissez qu’elles font partie de votre processus de guérison comme de la réalité.
Accepter l’imperfection : Reconnaissez que la vie est faite d’expériences positives et négatives, de succès et d’échecs, de joies et de douleurs. Personne n’est parfait, et les erreurs font partie de notre croissance et de notre apprentissage. Acceptez que vous avez fait de votre mieux avec les ressources et les connaissances dont vous disposiez à l’époque.
Pardonner : Le pardon, que ce soit envers les autres ou envers vous-même, est une étape importante pour lâcher prise. Cela ne signifie pas oublier ou justifier les actions passées, mais plutôt choisir de libérer la rancune et la colère, voire le ressentiment qui vous retiennent prisonnier(e). Le pardon vous permet de vous libérer de l’emprise émotionnelle du passé et de vous ouvrir de nouvelles perspectives.
Focaliser sur le présent : Essayez de rester concentré(e) sur le moment présent. Évitez de vous perdre dans des pensées récurrentes sur le passé ou dans les regrets. En vous recentrant sur le présent, vous acceptez que le passé ne peut pas être changé, et que vous pouvez choisir comment agir et façonner votre avenir.
Chercher un soutien : Si vous avez du mal à accepter les choses du passé et à lâcher prise, n’hésitez pas à chercher un soutien extérieur. Un thérapeute qualifié peut vous aider à travailler sur ces processus d’acceptation et vous fournir des outils thérapeutiques et des techniques pour faire face au passé et avancer dans votre vie.
Comment accepter qu’on est fatigué(e) et lâcher prise ?
Accepter que vous êtes fatigué(e) et lâcher prise est un défi, surtout dans une société qui encourage souvent la suractivité et l’hyperproductivité.
Alors, comment accepter que vous êtes fatiguée(e) et, partant, lâcher prise ?
Reconnaître et accepter sa fatigue : La première étape pour lâcher prise est de reconnaître et d’accepter votre fatigue. La plupart d’entre nous a tendance à ignorer ou à minimiser ses besoins de repos et de récupération. Il est vital de prendre acte de sa fatigue et de reconnaitre – accepter – qu’il est normal de se sentir épuisé(e).
Écouter son corps : Apprenez à écouter les signaux que votre corps vous envoie. Si vous vous sentez fatigué(e), cela signifie que votre corps a besoin de repos. Respectez ces signes de fatigue et accordez-vous le temps nécessaire pour vous reposer et vous ressourcer.
Prioriser votre bien-être : Mettez votre bien-être au premier plan. Cela signifie prendre soin de vous-même physiquement, mentalement et émotionnellement. Assurez-vous de vous accorder suffisamment de temps pour vous reposer, vous détendre et vous ressourcer. Cela signifie avoir certaines activités telles que la relaxation, un hobby qui vous procure du plaisir, ou simplement passer du temps de qualité avec vous-même.
S’affirmer : Il est important d’apprendre à dire « non » lorsque vous avez besoin de repos. Il l’est tout autant de vous fixer des limites claires et de ne pas vous surcharger de responsabilités ou d’engagements lorsque vous vous sentez fatigué(e). En établissant des limites saines, vous protégez votre énergie et vous vous donnez la possibilité de vous reposer adéquatement.
Simplifier votre vie : Faites un bilan de vos engagements et de vos responsabilités. Identifiez les domaines où vous pouvez simplifier votre vie et alléger votre charge mentale. Cela implique de déléguer des tâches, de demander de l’aide à d’autres personnes ou de réévaluer vos priorités.
Prendre soin de vous-même et lâcher prise de la fatigue ne signifie pas être paresseux(se) ou inefficace. Au contraire, cela vous permet de vous recharger et d’être plus présent(e) et productif(ve) lorsque vous êtes reposé(e).
Prenez le temps de vous écouter, de vous reposer et de vous ressourcer. Votre bien-être est essentiel pour mener une vie équilibrée et épanouissante.
Comment lâcher prise sur quelqu’un ?
Lâcher prise sur quelqu’un peut s’avérer être un processus difficile, surtout lorsque nous avons des liens émotionnels forts avec cette personne.
Voici comment lâcher prise sur quelqu’un et retrouver sa propre paix intérieure :
Accepter ses émotions
Reconnaître et accepter vos émotions à l’égard de cette personne est une étape importante. Autorisez-vous à ressentir des émotions.
Ne jugez pas ni ne minimisez vos émotions. Acceptez-les comme faisant partie de votre expérience.
Prendre du recul
Essayez de prendre du recul par rapport à la situation et à la relation. Essayez de voir les choses d’un point de vue plus objectif et réaliste. Cela peut vous aider à obtenir une perspective plus équilibrée et à réaliser que lâcher prise est la meilleure option pour vous puisque cela vous évite de vous faire du mal.
Définir des limites saines
Établissez des limites claires avec cette personne, que ce soit en réduisant ou en mettant fin aux contacts avec elle, en évitant les sujets qui vous mettent mal à l’aise ou en précisant ce que vous êtes prêt(e) à accepter ou non dans le cadre de cette relation.
Fixez des limites qui vous protègent et qui vous permettent de vous concentrer sur votre propre bien-être.
Prendre soin de soi
Prenez soin de vous-même en investissant du temps et de l’énergie dans des activités qui vous apportent de la joie et du réconfort.
Cela comprend des activités physiques, des loisirs, des moments de détente ou même une thérapie. Priorisez votre propre bien-être et accordez-vous l’attention dont vous estimez avoir besoin et que vous méritez.
Développer de nouvelles perspectives
Essayez d’adopter de nouvelles perspectives sur vos relations sociales, affectives, sentimentales, professionnelles et familiales comme sur vous-même.
Vous avez le pouvoir de changer votre propre réalité et de vous libérer de l’emprise émotionnelle que certaines personnes exercent sur vous.
Explorez de nouvelles opportunités et concentrez-vous sur votre croissance personnelle.
Laisser le temps faire son œuvre
Laissez le temps faire son travail. En effet, lâcher prise ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un processus qui demande du temps, de la patience et de l’acceptation.
Donnez-vous la permission de ressentir et de changer à votre rythme. Soyez doux(ce) avec vous-même et comprenez que chaque personne vit ce processus à sa manière.
Demander de l’aide
Si vous avez du mal à lâcher prise sur une personne et que cela affecte considérablement votre bien-être émotionnel, il est opportun de consulter un professionnel de santé mentale.
Un(e) thérapeute qualifié(e), ou un programme thérapeutique à distance, peut vous fournir un soutien de qualité et des techniques pour vous aider à traverser ce processus de lâcher prise.
Lâcher prise sur quelqu’un ne signifie pas que vous oubliez ou niez l’importance de cette personne dans votre vie.
Cela signifie simplement que vous acceptez de ne pas pouvoir contrôler ou changer les autres, et que vous vous concentrez sur votre propre bonheur et votre équilibre personnel.
Techniques et exercices pour lâcher prise
Lâcher prise, c’est lâcher le contrôle.
Plus vous essayez de contrôler ce que vous vivez comme un problème en essayant de vous convaincre que cela va passer, plus vous ignorez la réalité, et plus vous en faites une affaire personnelle.
Ceci s’explique notamment par la crainte de renvoyer de vous aux autres une image négative. Si tel est votre problème, votre souffrance psychique ne pourra que s’aggraver.
Dans un processus mécanique implacable, vous adressez des messages contraires à votre cerveau. Ce dernier considère que vous ne comprenez pas la gravité des informations qu’il vous donne.
Partant, votre système nerveux central augmente votre état de tension, donc votre anxiété afin de vous contraindre à adopter un comportement adapté. L’objectif est que vos émotions et vos influx soient apaisés même si vous ne maitrisez pas les bons outils pour lâcher prise.
Alors, on parle tout de suite de ces solutions pour lâcher prise.
La méditation
Des cours de relaxation ou de relaxation guidée vous permettent d’apprécier le moment présent. Ainsi, profiter de l’instant présent est la garantie d’avoir une psyché « en bon état de marche ». Grâce à des exercices simples, vous coupez les liens qui vous unissent à un environnement personnel ou professionnel toxique.
Encore faut-il que vous le souhaitiez, c’est à dire que vous fassiez le choix de passer de victime au rôle de la personne qui sait pardonner. La même qui n’aspire qu’à être heureuse mais, le voulez-vous ? Je vous laisse réfléchir à cette question et de trouver vos propres réponses.
Régulièrement, je fais l’objet de questions du type : « C’est quoi lâcher prise ?« . La réponse est simple, c’est atteindre le calme, c’est cesser de penser en boucle, c’est agir et non subir, c’est donc lâcher le contrôleet accepter ce qui est.
En matière de développement personnel, il existe différentes méthodes et exercices pour lâcher prise. La méditation est l’une des solutions puisque méditer permet d’apaiser le mental. D’ailleurs, de plus en plus de personnes parlent de la méditation de pleine conscience.
Lors d’une méditation guidée pour lâcher prise, certaines techniques de visualisation permettent de relâcher son esprit. En bref, la méditation pour lâcher prise se révèle très efficace pour peu que l’on soit prêt à se mettre à l’écoute de son esprit, et à essayer de le mettre en pause.
Mais encore une fois, cela ne résout pas le problème de fond.
Relaxation et sophrologie
Dans la même veine, la relaxation pour lâcher prise est réputée vous aider à vivre le moment présent et, de façon progressive, à retrouver sa sérénité. En effet, les techniques de relaxation permettent de relâcher les tensions corporelles, un peu comme en sophrologie. On parle alors de sophrologie-relaxation.
Les séances de sophrologie pour lâcher prise ont pour objectif de vous permettre d’atteindre une certaine paix intérieure. Le ou la sophrologue vous aide à pratiquer des exercices de respiration qui apportent une aide efficace – mais provisoire – pouvant être mise en pratique n’importe où et n’importe quand.
L’objectif est de vous permettre de gagner en sérénité en traitant les émotions liées aux problèmes que vous rencontrez lesquels justifient votre difficulté à vous faire lâcher prise.
Ainsi, vous pouvez être amené(e) à utiliser la sophrologie au sortir d’une déconvenue sentimentale.
Comment lâcher prise en amour ?
Comment lâcher prise sur quelqu’un, que ce soit un homme ou une femme ? Si l’amour n’avait pas tant d’importance pour chacune et chacun d’entre nous, nous le saurions.
Toute rupture amoureuse, qu’elle ait été choisie ou subie, rend difficile l’acceptation de la fin d’un cycle. Cela correspond à une prise de conscience douloureuse quant à ce que quelque chose qui ne peut plus fonctionner.
Prendre du recul avec un homme, ou prendre du recul avec une femme, c’est accepter les choses qu’on ne peut pas changer. Apprendre à lâcher prise en amour, c’est essayer de rester dans l’instant présent.
Ce faisant, être heureux(se) prendra sans doute un autre chemin que celui initialement envisagé. Se détacher de l’être aimé, c’est accepter de faire le deuil d’une relation amoureuse, sentimentale, passionnelle.
Lâcher prise en amour peut être un défi, car les relations amoureuses peuvent être chargées d’émotions intenses et de vulnérabilité.
Voici quelques conseils pour vous aider à lâcher prise et à cultiver une relation amoureuse plus épanouissante :
Faire confiance à sa/son partenaire : La confiance est essentielle dans une relation amoureuse saine. Lâcher prise signifie croire en la fiabilité de votre partenaire et en sa capacité à prendre soin de vos émotions et de votre bien-être. Apprenez à faire confiance et à communiquer ouvertement avec votre partenaire, en exprimant vos besoins et vos préoccupations de manière respectueuse.
Laisser le passé derrière soi : Lâcher prise en amour implique de laisser le passé derrière vous, qu’il s’agisse de blessures passées, de déceptions ou de relations précédentes. Ne laissez pas les expériences négatives du passé influencer votre relation actuelle. Vivez dans le présent et donnez à votre relation une chance de se développer et de s’épanouir.
Accepter l’incertitude : Les relations amoureuses comportent souvent une part d’incertitude. Apprenez à accepter l’inconnu et à embrasser l’imperfection. Lâcher prise signifie comprendre que vous ne pouvez pas tout contrôler dans votre relation et que l’incertitude fait partie intégrante de l’amour. Soyez ouvert(e) à l’inattendu et à la possibilité de grandir ensemble.
Être soi même en amour : Lâcher prise en amour signifie être authentique et vous accepter tel(le) que vous êtes. Ne vous perdez pas dans les attentes des autres ou dans l’envie de vous conformer à un idéal préconçu. Acceptez-vous avec vos forces et vos faiblesses, et permettez à votre partenaire de vous aimer pour qui vous êtes réellement.
Communiquer ses besoins et ses limites : La communication est essentielle pour lâcher prise en amour. Exprimez vos besoins, vos désirs et vos limites de manière claire et respectueuse. Cela favorise une compréhension mutuelle et une relation basée sur le respect et l’harmonie. Soyez ouvert(e) et prêt(e) à écouter les besoins de votre partenaire et à trouver des compromis lorsque cela est nécessaire.
Cultiver son propre bonheur : Lâcher prise en amour implique de ne pas dépendre entièrement de votre partenaire pour votre bonheur. Prenez soin de vous-même, poursuivez vos passions et entretenez vos amitiés. Cultivez votre propre bonheur et votre estime de soi, de sorte que votre relation ne devienne pas le seul pilier de votre bien-être émotionnel.
Apprendre à pardonner : Le pardon est un élément clé pour lâcher prise en amour. Acceptez que votre partenaire soit imparfait et qu’il ou elle puisse commettre des erreurs. Apprenez à pardonner et à vous libérer du ressentiment et de la rancœur. Le pardon permet de construire une relation plus forte et de favoriser la croissance personnelle et relationnelle.
Lâcher prise en amour est un processus qui, lui aussi, demande du temps et des efforts. Chaque relation est unique. Dès lors, essayez de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre partenaire.
A la faveur d’un comportement ouvert et tolérant, vous facilitez une communication honnête et un engagement mutuel. Ainsi, vous créerez une relation épanouissante où le lâcher prise est une source de croissance et d’amour.
Comment lâcher prise après une rupture amoureuse?
Lâcher prise sur une relation amoureuse qui ne peut plus exister de façon équilibrée, à plus forte raison quand vous entreteniez une relation sentimentale avec un(e) manipulateur(trice) ou un(e) pervers narcissique par exemple, vous permet de retrouver la paix intérieure.
Certes, vous n’allez peut-être pas devenir zen comme un moine tibétain mais, à tout le moins, vous aurez pris pleinement conscience de la nécessité de rester dans le moment présent.
Cela correspond au choix de chacun, comme de la capacité à prendre du recul. Comme j’ai coutume de l’écrire : » choisir, c’est renoncer « .
Il en va de même en ce qui concerne le milieu de travail.
Comment lâcher prise au travail?
Le travail est un lieu où les interactions sont multiples. Entre les jeux de pouvoir et les petites ou grandes lâchetés de certain(e)s, il est parfois difficile d’apprendre à gérer la pression. Apprendre à prendre du recul vis à vis de ses émotions négatives dans le monde du travail relève parfois de l’exercice de style.
Rester serein dans un milieu parfois hostile, c’est la grande force de ces personnes qui savent conserver confiance en soi quelles que soient les circonstances.
Certains employeurs ont bien compris la nécessité d’un environnement professionnel serein. C’est la raison pour laquelle les plus démocrates d’entre eux ont introduit le yoga ou encore la méditation dans l’entreprise.
Si vous faites de la méditation, il y a de fortes chances pour que vous ne soyez pas client d’épuisement et encore moins de burnout. Grâce à une prise de conscience profonde, vous saurez pleinement vivre le moment présent et gagner en sérénité. Ainsi, la relaxation en entreprise se développe de plus en plus.
Peut-être s’agira t’il seulement de rapides séances de relaxation pour lâcher prise mais ces petits exercices répétés régulièrement vous permettent d’apprendre à contrôler et à gérer vos émotions.
Exprimer ses craintes et apprendre à s’affirmer est l’un des outils qui favorise la prise de recul nécessaire par rapport à des situations qui échappent à notre contrôle.
Des méthodes douces pour lâcher prise
Rien ne vous empêche de pratiquer à domicile la relaxation pour lâcher prise et de l’intégrer dans votre routine comme une sorte de continuité vertueuse.
Dans le même esprit, se relaxer pour lâcher prise permet de prendre du recul et de relativiser par rapport à la situation qui » fabrique » de l’anxiété.
Apprendre à se maîtriser permet de libérer l’esprit de toute négativité. Dès lors, non content d’apprendre le contrôle de ses émotions, on apprend à déléguer et, ce faisant, à faire confiance aux autres.
Au boulot, il est particulièrement fréquent d’entendre des gens dire : » Je stresse, je n’arrive pas à lâcher prise « . Il leur manque alors cette dose de spiritualité qui permet de cesser de penser et d’anticiper.
Je fais allusion aux ruminations et autres pensées obsessionnelles, voire aux pensées intrusives. Il faut en cesser avec ces croyances qui veulent rendre impossible la paix intérieure.
Lâcher prise et prendre du recul
Vous tentez de contrôler encore et encore. Comme une envie irrépressible de contrôler ce qui n’est pas contrôlable. Un peu comme si la personne que vous aimez vous annonce qu’elle vous quitte et que vous tentez de l’en empêcher.
Plus vous réagissez de la sorte, plus vous participez à ce que la personne aimée s’en aille. En effet, à quoi bon retenir quelqu’un qui vous donne des arguments pour vous quitter. C’est douloureux, certes, mais n’avez-vous pas plus intérêt à faire prévaloir le lâcher prise en pareille situation ?
En effet, même si la personne ne vous quitte pas ce jour là, elle vous quittera plus tard.
Agir et non réagir pour lâcher prise
Plus vous réagissez de sorte à en empêcher une personne de rompre, plus vous êtes angoissé(e), tendu(e), dans une colère et une peur mêlées. L’idée que cette personne parte, demain ou après-demain, participe à augmenter votre souffrance ce qui nuit à la relation et, de nouveau, augmente le désir de l’autre de vous quitter.
En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter ce qui est douloureux ? Cela va vous permettre de dépasser la douleur, et de la contrôler de façon positive.
Recentrez-vous sur l’essentiel de vos besoins et non pas sur vos peurs anticipatives. En pareille situation, ne vaut-il pas mieux accepter de lâcher prise comme seule issue possible, dans un comportement adulte et responsable?
Changer pour lâcher prise
Quand j’écris » changer pour lâcher prise « , je fais allusion à votre désir de prendre du recul par rapport à votre quotidien, et donc de trouver comment lâcher prise au quotidien. Développer cette capacité à faire abstraction de vos émotions négatives.
Par extension, à agir de sorte à être heureux(se) et à rester ancré(e) dans le présent. Cela implique de finir par lâcher prise sur votre peur de perde le contrôle et sur ce qui vous empêche d’agir. Vous pouvez même aller jusqu’à aider à faire lâcher prise.
Lâcher prise et confiance en soi
Lâcher prise et confiance en soi sont deux éléments étroitement liés. Lorsque vous apprenez à lâcher prise, vous développez également votre confiance en vous-même.
Comment lâcher prise et renforcer votre confiance en vous ?
Acceptation de soi : Lâcher prise implique d’accepter qui vous êtes réellement, avec vos forces et vos faiblesses. Lorsque vous vous libérez des attentes irréalistes et des comparaisons avec les autres, vous vous acceptez tel(le) que vous êtes. Cela renforce votre confiance en vous-même en reconnaissant votre valeur intrinsèque.
Avoir confiance en ses propres capacités : Lâcher prise vous permet de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler, plutôt que de vous inquiéter constamment de l’opinion des autres ou des résultats. En vous concentrant sur vos propres actions et en reconnaissant vos capacités, vous développez une confiance en vous-même basée sur votre propre expérience et vos propres réalisations.
Gérer ses échecs : Lâcher prise vous aide à gérer les échecs et les revers de manière plus saine. Au lieu de vous attarder sur vos échecs passés, vous apprenez à accepter qu’ils font partie de votre parcours d’apprentissage. Cela renforce votre confiance en vous-même en vous permettant de voir les échecs comme des opportunités d’apprentissage et de croissance. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’échouer est le début de la réussite ?
Sortir de sa zone de confort : Lâcher prise vous pousse à sortir de votre zone de confort et à faire face à vos peurs et à votre sentiment d’insécurité. Lorsque vous vous libérez de limitations auto-imposées et que vous vous ouvrez à de nouvelles expériences, vous développez votre confiance en vous-même en réalisant que vous êtes capable de surmonter les obstacles et d’atteindre vos objectifs.
Rester focus sur le présent : Lâcher prise vous aide à vous ancrer dans le moment présent et à éviter de vous inquiéter excessivement du passé ou de l’avenir. En vous concentrant sur le moment présent, vous pouvez mieux vous connecter avec vous-même et faire confiance à vos instincts et à votre intuition. Cela renforce votre confiance en vous et vous permet de prendre des décisions basées sur votre propre sagesse intérieure.
Le lâcher prise et la confiance en soi sont des compétences qui se développent avec le temps et la pratique.
Quand vous aurez pris pleinement conscience de qui vous êtes et de comment vous fonctionnez, alors vous pourrez vivre l’instant et avoir confiance. Ainsi, vous découvrirez l’immense pouvoir du lâcher prise et tous les bienfaits que cela peut apporter à votre vie.
Lâcher prise revient à lâcher le contrôle, à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Cela induit de prendre du recul par rapport à une situation dont vous savez qu’elle échappe à votre contrôle ce qui est plus facile à dire qu’à faire.
Ainsi, vouloir n’est pas pouvoir. Il s’agit donc d’accepter ce que vous ne pouvez pas changer.
Merci de votre intérêt et de votre confiance, et surtout… profitez de l’instant présent !
Questions fréquentes
Le lâcher-prise, l’objectivité, le recul et l’acceptation sont des concepts essentiels pour naviguer dans la vie avec un peu plus que le minimum de sérénité.
Ces notions sont souvent interconnectées et peuvent grandement améliorer notre bien-être mental et émotionnel. C’est la raison pour laquelle il semble important de répondre à la plupart es questions posées à propos du lâcher prise.
Comment se manifeste le lâcher-prise ?
Le lâcher-prise se manifeste par une attitude de détachement face aux événements et aux situations sur lesquels nous n’avons pas de contrôle.
Cela se traduit par une diminution du stress, une acceptation des choses telles qu’elles sont, et une capacité à vivre dans le moment présent sans être constamment préoccupé par le passé ou l’avenir.
Les personnes qui pratiquent le lâcher-prise sont souvent plus sereines, moins anxieuses et plus ouvertes aux nouvelles expériences.
Comment fait-on pour lâcher prise ?
Pour lâcher prise, il est essentiel de reconnaître ce que nous pouvons contrôler ou non. La méditation, la pleine conscience et la pratique de la gratitude peuvent aider à cultiver cette attitude.
Il est également utile de se fixer des limites et de se rappeler que certaines choses sont hors de notre contrôle. Parler à un thérapeute, à un coach, ou suivre un programme en ligne fournit des outils et des stratégies pour faciliter ce processus.
Pourquoi a-t-on du mal à lâcher prise ?
Lâcher prise peut être difficile en raison de nos peurs, de nos attachements émotionnels et de notre besoin de contrôle.
Nous redoutons souvent l’incertitude et l’inconnu, ce qui nous pousse à vouloir tout maîtriser. Au surplus, nos expériences passées et nos conditionnements peuvent renforcer cette tendance. La peur de l’échec, du rejet ou de la perte nous empêchent de lâcher prise.
Quel est le synonyme de lâcher prise ?
Un synonyme de lâcher prise pourrait être : « abandonner le contrôle » ou « se détacher ». Ces termes évoquent l’idée de laisser aller les préoccupations et les idées imitantes qui nous empêchent de vivre pleinement le moment présent.
Comment objectiver une situation ?
Objectiver une situation consiste à l’analyser de manière neutre et impartiale, en se basant sur des faits plutôt que sur des émotions ou des opinions personnelles.
A cette fin, il est utile de recueillir des informations de différentes sources, de considérer plusieurs points de vue et de se poser des questions ouvertes. Ainsi, éviter les jugements hâtifs et les préjugés est fondamental.
Comment atteindre l’objectivité ?
Atteindre l’objectivité nécessite de développer une attitude critique et analytique. Cela signifie pratiquer l’écoute active, la recherche de preuves tangibles et la remise en question de nos propres biais.
Il est également bénéfique de discuter avec des personnes ayant des perspectives différentes et de rester ouvert à de nouvelles informations.
C’est quoi objectiver ?
Objectiver signifie examiner une situation ou un sujet de manière impartiale et rationnelle, en mettant de côté les émotions et les préjugés. Cela permet de voir les choses telles qu’elles sont réellement, sans être influencé par des facteurs subjectifs.
Comment faire preuve d’objectivité ?
Pour faire preuve d’objectivité, il est important de rester neutre et de se baser sur des faits concrets.
Éviter les généralisations et les stéréotypes, et tenir compte différents points de vue, participe à maintenir une perspective équilibrée. La pratique de la réflexion critique et la recherche de preuves solides sont essentielles.
Qu’est-ce que veut dire prendre du recul ?
Prendre du recul signifie se distancier émotionnellement et mentalement d’une situation pour mieux l’analyser et la comprendre.
Cela permet de voir les choses sous un angle différent et de prendre des décisions plus éclairées. Le recul aide à réduire l’impact des émotions immédiates et à gagner en clarté.
Comment prendre du recul avec une personne ?
Pour prendre du recul avec une personne, il est opportun de limiter les interactions, de se concentrer sur ses propres besoins et de pratiquer la communication non violente.
Établir des limites claires et se donner du temps pour soi-même favorise une distance émotionnelle nécessaire.
Comment fait-on pour prendre du recul ?
Prendre du recul peut être facilité par des activités comme la méditation, la pratique de la pleine conscience et la tenue d’un journal personnel.
Prendre du temps pour soi, se déconnecter des réseaux sociaux, des sources de stress, et se concentrer sur des activités qui nous apportent du bien-être permet de prendre du recul.
Pourquoi prendre du recul dans une relation ?
Prendre du recul dans une relation peut être bénéfique pour évaluer la situation de manière plus objective et pour permettre à chacun de réfléchir à ses besoins et à ses attentes.
Cela permet de résoudre des conflits, d’améliorer la communication et de renforcer la relation à long terme. Le recul permet également de se recentrer sur soi-même et de mieux comprendre ses propres émotions.
C’est quoi relativiser ?
Relativiser signifie mettre les choses en perspective en les comparant à d’autres situations ou en les considérant dans un contexte plus large.
Cela permet de réduire l’importance excessive que l’on accorde à certains événements ou problèmes, et de les voir de manière plus équilibrée.
Comment relativiser dans la vie ?
Pour relativiser dans la vie, il est utile de se rappeler que chaque problème a une solution et que les difficultés sont souvent temporaires.
Comparer ses problèmes à ceux des autres permet de les apprécier sous un angle différent. Pratiquer la gratitude et se concentrer sur les aspects positifs de sa vie contribue à relativiser.
Comment se détendre et relativiser ?
Se détendre et relativiser peut être facilité par des techniques de relaxation comme la respiration profonde, le yoga ou la méditation.
Prendre du temps pour des activités plaisantes et se connecter avec la nature permet de réduire le stress et de voir les choses de manière plus sereine.
Comment accepter quelque chose qu’on ne peut pas changer ?
Accepter quelque chose qu’on ne peut pas changer nécessite de reconnaître et d’accepter la réalité telle qu’elle est.
Cela peut inclure la pratique de l’acceptation, la recherche de soutien émotionnel et la focalisation sur des aspects de sa vie que l’on peut contrôler. Travailler avec un thérapeute peut également fournir des outils pour faciliter ce processus.
Que signifie « accepter les choses que je ne peux pas changer » ?
« Accepter les choses que je ne peux pas changer » signifie reconnaître et accepter les situations ou les événements sur lesquels nous n’avons pas de contrôle, et se concentrer sur des sujets à propos desquels nous avons une influence.
De tels comportements réduisent le stress et l’anxiété, et orientent notre énergie vers des actions constructives.
Comment faire pour accepter l’inacceptable ?
Pour accepter l’inacceptable, il est important de passer par un processus de deuil et de reconnaissance de ses émotions.
Parler à un professionnel de la santé mentale, ou suivre un programme thérapeutique en ligne comme le Programme ARtUS, permet de traverser cette étape difficile. Accepter l’inacceptable nécessite la recherche de sens et de leçons à tirer d’expériences données.
L’approche systémique de Palo Alto est une approche comportementale très pragmatique et simple. Elle est d’ailleurs plus communément appelée : approche stratégique et brève orientée solutions.
De fait, la thérapie comportementale issue de cette approche aide à comprendre et à trouver des solutions à tous les problèmes afférents de façon directe ou indirecte à tout sujet que nous vivons comme un problème.
En effet, au regard de ses conséquences psycho sociales et affectives, le manque de confiance en soi est un problème couramment associé aux troubles de l’angoisse, de l’anxiété (dont les phobies sont un symptôme) et à la dépression.
Encore faut-il, pour arriver à satisfaire un tel objectif, trouver des solutions en levant les résistances au changement.
Dès lors, la question se pose : comment l’approche systémique de Palo Alto peut-elle nous aider à cesser de résister au changement, lequel comportement est un symptôme d’anxiété et d’accepter de ne plus avoir le contrôle ?
L’absence de confiance en soi a des aspects si récurrents et oppressants qu’elle nous enferme dans un cercle vicieux de négativité. Au point, parfois, de nous empêcher de trouver une issue favorable à ce que nous vivons comme un problème.
A contrario, si nous comprenons mieux ce qui nous arrive, nous nous sentons plus libre et retrouvons notre autonomie. Pour enclencher ce processus de changement, processus vertueux s’il en est et, ainsi, retrouver votre sérénité, l’approche comportementale de Palo Alto est fortement recommandée.
C’est le chemin le plus sur, le plus efficace, et le plus rapide. Celui-là même qui nous donne les moyens de renouer avec la confiance en soi.
La mécanique de votre histoire
Le besoin de contrôler est un mécanisme d’auto défense naturel. Il est interprété comme le choix de demeurer actif face à un danger. Le cerveau humain l’adopte d’instinct parce qu’il a appris que mieux vaut combattre plutôt que de subir l’obstacle auquel on est confronté.
Dans notre monde moderne, plusieurs facteurs expliquent l’apparition et le développement de stratégies de contrôle. Généralement, cette façon de faire et d’être en soi trouve ses origines dans l’enfance.
En pareille situation, ces expériences douloureuses remettent en cause notre capacité à nous protéger de ce que nous percevons comme un danger. Mais, ce faisant, en réagissant ainsi, nous avons l’illusion d’agir et notre capacité à nous adapter est comme rendue stérile le temps aidant.
Ainsi, lorsque nous sommes face à des situations analogues à celles qui nous ont tant faites souffrir quand nous étions enfant, instinctivement, nous réagissons de sorte à contrôler ce que nous vivons comme un problème mais, à force, nous finissons par subir la situation. Ce n’est pas que nous ne voulons pas changer, c’est que nous n’y arrivons pas et que, involontairement, nous enrichissons notre problème..
C’est un peu comme avec la procrastination. Si, durant notre jeunesse, nous avons entendu nos proches nous asséner que nous sommes nul(le), ou pas loin, et n’arriverons à rien, nous ne pouvons qu’avoir peur de ne pas réussir et, partant, nous modélisons notre échec à venir de façon inconsciente, ce qui aggrave notre peur d’échouer, d’être jugé, désaimé, etc.
Nous considérons alors que nous manquons de forces ou de qualités, voire que nous êtes nul(le) ou, pire. médiocre. Nous nous résignons, pensant que nous ne pouvons rien y changer, comme une fatalité. Admettons, mais alors quel vrai problème se cache derrière cette intention hors d’un contrôle constructif ?
Quel est le problème ?
Le problème c’est que nous nous convainquez de tout ce qui vient d’être évoqué. Comme si nous n’étions pas légitime à aller bien. D’ailleurs, il y a de fortes présomptions que nous nous le répétions souvent jusqu’à en être convaincu(e) au point que nous n’arrivons plus à penser le contraire. Comme si nous étions condamnés.
Ainsi, bien que nos proches tentent de vous remonter le moral, rien n’y fait. Rien ne nous rassure vraiment. Nous nous sentons impuissants. Notre estime de nous mêmes est quasi totalement détruite. Sur le long terme, des crises d’angoisses apparaissent lesquelles sont la porte d’entrée à l’anxiété (cf. anxiété sociale ou phobie sociale).
Tout cela s’explique par ce comportement négatif que nous manifestez à notre endroit. Comme à toute chose qui nous concerne. Même s’il est vrai que ce n’est pas un choix raisonné, nous sommes dans un stress patent.
Nos réactions, ou absence de réactions, sont plutôt le résultat d’un réflexe conditionné depuis de longues années. J’en veux pour preuve ce que je dis et répète souvent à mes patients :
« Comment voulez savoir faire quelque chose que l’on ne vous a pas appris ou que l’on vous a empêché d’apprendre?« .
Ce réflexe négatif que nous exprimons à chaque situation déplaisante, n’est pas immuable. Nous ne sommes pas condamné(e)s à le subir toute votre vie durant. Nous sommes capable de rompre le cycle. Nous pouvons le modifier ou l’inverser, de sorte à gagner de la confiance en nous-même.
Une approche stratégique qui vous veut du bien
La majorité des thérapies visent à rompre le manque de confiance en soi. Elles se basent essentiellement sur notre passé, sur les difficultés autrefois vécues. Or, avant d’obtenir un soupçon de résultat, il nous faut parfois attendre des années.
S’il est très intéressant d’identifier « pourquoi » nous souffrons d’absence de confiance, cette identification ne nous donne pas la solution.
Ces thérapies, dites analytiques, sont d’autant plus longues et ingrates qu’elles ne nous protègent pas de rechutes lesquelles il est très fréquent d’observer à cause de l’environnement social ou familial.
Non pas que notre environnement (social, affectif, économique, sentimental, familial, etc) soit responsable d’un problème soudain mais plus parce que les inter actions avec lui sont quasi incontournables.
S’affirmer dans des environnements à l’égard desquels nous avons du mal à nous positionner de façon appuyée, nous fait craindre les conflits. Du coup, cela nous invite à adopter un positionnement de repli ou d’évitement, ce que nous ne connaissons que trop et qui justifie ce que nous avons coutume d’appeler une « rechute ».
Ici et maintenant
A contrario, l’approche systémique de Palo Alto est objective, stratégique et brève. Elle ne s’appuie pas exclusivement sur les faits passés mais beaucoup plus sur le présent. Elle prend en compte le fait que nos ressentis et nos comportements, sont également influencés par notre entourage et notre quotidien.
Nos problèmes de comportements sont le fruit d’une question de personne bien sur mais aussi de contexte et d’environnement. Comment exiger de soi de se sentir en sécurité avec une horde de voyous constamment armés autour de notre lieu d’habitation ?
L’approche stratégique et brève issue du modèle Palo Alto se sert de ce que nous vivons ici et maintenant. Cela permet de calibrer le processus stratégique d’intervention, c’est à dire construire et conduire le changement.
Cette façon d’aborder notre problème, et de « le travailler », favorise l’éclosion de solutions à court terme. C’est à dire en moins de 2 mois.
Dans cette démarche, sont pris en compte:
Notre système relationnel,
Les différents environnements et contextes dans lesquels nous évoluons.
Comprendre et agir
Dans la pratique, et dans un 1er temps, le coach ou le programme thérapeutique en ligne qui utilise cette approche systémique établit un diagnostic comportemental.
En second lieu, il est préconisé de suivre certains exercices. Ceux-ci relatent précisément nos perceptions émotionnelles dans tous les domaines de notre vie. A titre d’exemple, il nous est demandé de tenir un tableau de bord émotionnel.
Les informations rapportées au thérapeute, ou coach, ou dans l’espace personnel d’e votre d’un programme en ligne, nous permettent de comprendre comment nous réagissons dans une situation donnée, partant, ce qui fonctionne ou non.
Cela nous évite la réitération d’erreurs comportementales. Avec aisance, sans y consacrer un temps chronophage, nous accédons à des moyens, simples et pratiques, pour retrouver la sérénité à laquelle nous aspirons légitimement.
Identifier les processus de blocages
Les solutions identifiées comme défectueuses, et que nous expérimentons, sont classées dans 3 catégories :
Évitement,
Contrôle,
Croyances.
Dans la phase d’évitement, nous cherchons à éviter toutes les difficultés qui se présentent à nous. C’est ainsi que, contre toute attente, nous nous retrouvons pris au piège.
Dans la phase de contrôle, nous tentons par tous les moyens de conserver la maitrise. Mais, dans la plupart des cas, nous obtenons les effets contraires à ceux souhaités jusqu’à perdre le contrôle du contrôle.
Dans la phase des croyances, nous sommes convaincus de votre incapacité à faire quelque chose de bon ou de bien. Quand la croyance devient forte, elle finit par se réaliser. C’est ce que l’on appelle « la prophétie auto réalisatrice » laquelle nous confirme dans votre incapacité à « faire bien ».
Un systémicien, un thérapeute comportemental donc, cherche d’abord à comprendre quel est votre problème de sorte à en identifier le mécanisme.
A cette fin, il contextualise, c’est à dire qu’il cherche à identifier et comprendre vos comportements réponses, de sorte à catégoriser l’ensemble.
Une fois la situation éclaircie, il s’agit de travailler à changer notre perception des choses. C’est à dire, débloquer notre système en neutralisant les informations négatives et toxiques, ces ancres émotionnellement inertes de sorte à ce qu’elles ne soient plus des entraves au changement. Un déblocage qui, de fait, facilite notre autonomie, notre estime de vous même et, par extension, notre confiance en nous.
Tout ceci n’est possible qu’en amorçant un cercle vertueux de changements, et c’est précisément ce que favorise la thérapeutie et comportementale fondée sur l’approche Palo Alto.
Conduire le changement
Pour étayer ce propos, prenons un exemple simple : celui d’un cadre d’entreprise en difficultés relationnelles ou plutôt interactionnelles.
A tort, il se pense mal aimé de ses collègues de travail, et va jusqu’à s’imaginer que ces derniers désirent son échec. Ce cadre passe son temps à ruminer, au point de devenir improductif. Comment aborder et traiter ce que cet homme vit comme un problème ? Comment conduire le changement ?
Pour qu’il s’en sorte, il faut d’abord qu’il change son point de vue vis-à-vis de sa relation avec ses collègues comme avec lui-même. C’est en comprenant le cheminement de ses idées, et ce à quoi cela fait écho, qu’il prend acte que son raisonnement est erroné.
Dans la même veine, il identifie ses modes de communication interactionnels. Il comprend mieux ce qui fonctionne mal dans ses relations professionnelles et, dès lors, adopte des modes de communication plus objectifs.
Grâce à des exercices comportementaux adaptés à sa situation, ce monsieur est plus objectif et plus distancié. De façon naturelle, il compartimente ses réactions émotionnelles et ne fait plus cet amalgame toxique entre le « moi affectif » et le « moi fonctionnel ».
Dès que cette étape est franchie, un cercle vertueux s’enclenche de façon progressive et automatique. Ce cadre a plus d’assurance, il se sent mieux, ses rapports avec ses collègues s’améliorent et, enfin, il retrouve du plaisir à travailler.
Ainsi, il aura su traiter la résistance au changement.
Restaurer la confiance
In fine, grâce à l’approche systémique de Palo Alto, il est très simple de vaincre n‘importe quel problème de type interactionnel. Le seul pré requis est de prendre conscience de notre problème et d’être prêt(e) à changer. Cela signifie, co-créer, avec notre coach ou un programme en ligne un comportement pro actif.
Pour que la conduite de notre changement soit un succès, comme pour notre bien être, il est fondamental de cesser de culpabiliser. Nous ne sommes pas des erreurs de la nature ni la source des difficultés que nous rencontrons au quotidien. Cette thérapie comportementale nous est alors d’une grande aide pour comprendre et accepter cette réalité.
Cette conduite du changement nous aide à « nettoyer » tous les traumas à propos desquels nous sommes dans une stratégie de défense. Nous passons alors à une stratégie relationnelle offensive, parce-que très opérationnelle. Ainsi, nous capitalisons et fructifions notre capital de confiance.
Du problème à la solution
Pour satisfaire ces objectifs, j’ai le plaisir de vous informer avoir créé un programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit une efficacité supérieure à 95%, en l’espace de 2 mois, qu’il s’agisse traiter des problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc ou encore de dépression.
Ce programme est le fruit de mes 25 années d’expérience en thérapie comportementale. Je parle ici de l‘approche systémique de Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions. Dès lors, plutôt qu’un long discours, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour savoir + au sujet du programme de coaching.
Questions fréquentes
L’approche systémique et l’approche analytique sont deux méthodes distinctes utilisées dans divers domaines, notamment en travail social et en thérapie.
Comprendre leurs différences, leurs applications et leurs principes peut aider à choisir la méthode la plus adaptée à une situation donnée.
C’est la raison pour laquelle se trouvent ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées à ce propos.
Différence entre l’approche analytique et systémique
L’approche analytique et l’approche systémique diffèrent fondamentalement dans leur manière d’aborder les problèmes.
L’approche analytique se concentre sur l’analyse détaillée des composants individuels d’un système pour comprendre son fonctionnement global.
Elle décompose le problème en parties plus petites et les examine séparément.
En revanche, l’approche systémique considère le système dans son ensemble, en tenant compte des interactions et des relations entre ses différentes parties. Elle met l’accent sur l’interdépendance et les dynamiques globales plutôt que sur les éléments individuels.
Qu’est-ce que l’approche systémique en travail social ?
L’approche systémique en travail social considère les individus et les familles comme des systèmes interconnectés.
Elle examine les interactions et les relations au sein de ces systèmes pour comprendre les problèmes et trouver des solutions. Les travailleurs sociaux qui utilisent cette approche prennent en compte les contextes familiaux, sociaux, culturels et environnementaux pour intervenir de manière holistique (apprécier un patient dans sa globalité).
L’objectif est de promouvoir bien-être et changement positif en tenant compte des dynamiques systémiques.
Pourquoi faire une thérapie systémique ?
La thérapie systémique est particulièrement utile pour traiter les problèmes relationnels et familiaux.
Elle permet de comprendre comment les interactions entre les membres d’un système contribuent aux problèmes et comment ces interactions peuvent être modifiées pour améliorer la situation.
La thérapie systémique est souvent choisie pour ses avantages, notamment la prise en compte des contextes plus larges, la promotion de la communication et la résolution des conflits, et l’amélioration des relations sociales et familiales.
Qu’est-ce que la méthode Palo Alto ?
La méthode Palo Alto, également connue sous le nom de thérapie brève centrée sur les solutions, a été développée par le Mental Research Institute (MRI) de Palo Alto, en Californie.
Cette approche se concentre sur la résolution rapide des problèmes en mettant l’accent sur les solutions plutôt que sur les causes sous-jacentes. Elle utilise des techniques pragmatiques pour aider les patients appelés clients à identifier et à mettre en œuvre des solutions efficaces à leurs problèmes.
Dans la méthode Palo Alto, on appelle le patient « un client » pour marquer le fait qu’il est client ou non du changement.
Quels sont les principes de l’école Palo Alto ?
L’école de Palo Alto repose sur plusieurs principes clés, notamment l’importance des interactions et de la communication dans les systèmes humains, la prise en compte des contextes plus larges, et la recherche de solutions pragmatiques.
Elle met l’accent sur la brièveté et l’efficacité des interventions, en utilisant des techniques telles que le recadrage, les tâches paradoxales et les questions orientées vers les solutions pour promouvoir le changement positif.
Quelle est la base de réflexion de l’école Palo Alto ?
La base de réflexion de l’école de Palo Alto repose sur l’idée que les problèmes humains sont souvent le résultat de patterns de communication et d’interaction dysfonctionnels.
Elle met l’accent sur la prise en compte des contextes plus larges et sur la recherche de solutions pragmatiques pour résoudre ces problèmes de manière efficace et rapide.
Qu’est-ce qu’une approche thérapeutique brève ?
Une approche thérapeutique brève est une méthode de traitement qui vise à résoudre les problèmes de manière rapide et efficace.
Elle se concentre sur les solutions plutôt que sur les causes et utilise des techniques pragmatiques pour aider les clients à identifier et à mettre en œuvre des solutions efficaces.
Les thérapies brèves sont limitées à un nombre restreint de séances et mettent l’accent sur l’autonomisation des clients. Il s’agit là d’une stratégie délibérée pour tendre et agir vers la solution à un problème donné.
Quelle est la thérapie la plus efficace ?
L’efficacité d’une thérapie dépend de nombreux facteurs, notamment la nature du problème, les préférences du client et le contexte de l’intervention.
Certaines thérapies, comme la thérapie comportementale ou thérapie brève centrée sur les solutions, a montré des résultats positifs pour une variété de problèmes. Cependant, il n’existe pas de thérapie universellement la plus efficace. Le choix de la thérapie doit être adapté aux besoins spécifiques de chaque personne.
Combien de séances dure une thérapie brève centrée sur les solutions ?
Une thérapie brève centrée sur les solutions dure généralement entre 5 et 10 séances. L’objectif est de résoudre les problèmes de manière rapide et efficace en se concentrant sur les solutions. Le nombre exact de séances varie en fonction de la nature du problème et des progrès du client.
Comment se déroule une séance de thérapie ?
Une séance de thérapie se déroule généralement en plusieurs étapes.
Elle commence souvent par une discussion sur les préoccupations actuelles du client et les progrès réalisés depuis la dernière séance.
Le thérapeute pose des questions orientées vers les solutions pour aider le client à identifier des objectifs et des stratégies pour les atteindre.
Des techniques spécifiques, comme le recadrage ou les tâches paradoxales, sont utilisées pour promouvoir le changement positif. La séance se termine souvent par la planification des étapes à suivre jusqu’à la prochaine consultation.
Qu’est-ce que l’approche orientée vers les solutions ?
L’approche centrée sur les solutions est une méthode de thérapie qui privilégie la recherche de réponses concrètes aux difficultés rencontrées, sans s’attarder sur les origines profondes des problèmes.
Cette démarche valorise les capacités et les ressources du client en utilisant des outils comme les questions axées sur les solutions pour l’accompagner dans l’identification et la mise en place de stratégies adaptées.
Le but consiste à favoriser un changement rapide et positif de manière pragmatique.
Combien de temps dure la thérapie centrée sur les solutions ?
La thérapie orientée vers les solutions s’étend habituellement sur 10 séances maximum.
Elle vise à apporter des résultats rapides et concrets en focalisant sur les solutions plutôt que sur l’exploration des causes profondes. Le nombre de séances nécessaires dépend de la complexité du problème et des avancées réalisées par le client.
Quelles sont les différentes thérapies brèves ?
Les thérapies brèves incluent plusieurs approches, notamment :
La thérapie brève centrée sur les solutions,
La thérapie stratégique (qui se fonde aussi sur l’approche de Palo Alto),
La thérapie narrative,
et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
La thérapie centrée sur les solutions est-elle efficace ?
La thérapie centrée sur les solutions a montré son efficacité pour une variété de problèmes, notamment :
Les troubles anxieux,
La dépression,
Les phobies,
Les problèmes relationnels
et les difficultés professionnelles.
Elle est particulièrement utile pour les clients qui recherchent des solutions rapides et pragmatiques à leurs problèmes. Cependant, l’efficacité de la thérapie dépend des besoins spécifiques du client, du contexte, de l’intervention comme de la personne elle-même.
A la faveur des différents articles que j’écris et publie à propos de l’anxiété et, plus particulièrement, en réponse à la question de savoir comment guérir de l’anxiété, un sujet revient souvent.
Quelle est la différence entre l’anxiété et l’anxiété généralisée, ce que l’on appelle aussi un TAG, un trouble anxieux généralisé ?
La seule différence entre ces maux, est que l’anxiété ne touche qu’un seul domaine de votre vie. Alors que l’anxiété généralisée les touche tous.
Ainsi, les symptômes de l’anxiété généralisée peuvent s’exprimer autant au travers de difficultés à objectiver par rapport à une ou des situations données, que par des ruminations ou des pensées obsessionnelles. Lesquelles alimentent un stress conséquent.
Le présent article a donc vocation à :
Vous donner une définition de l’anxiété généralisée.
Vous permettre de savoir si vous appartenez à un public à risques.
Connaître les causes réelles de l’anxiété généralisée.
Préciser si, oui ou non, vous souffrez d’anxiété généralisée.
Vous offrir un traitement de l’anxiété généralisée qui soit simple et efficace,
Vous l’avez compris, tous ces éléments de réponses vous permettent d’arrêter de vous poser des questions et d’agir en connaissance de cause.
Dans cet article, je vous parle aussi de Sacha. Un chef d’entreprise victime d’anxiété généralisée. In fine, je vous explique les difficultés que nous avons rencontré. Les symptômes dont il est victime. De la résistance de Sacha au changement. En bref, de comme nous en sommes arrivés à vaincre l’anxiété généralisée qui, je cite: « …ruine sa vie.. ».
Définition de l’anxiété généralisée
L’anxiété généralisée, ou trouble de l’anxiété généralisée (TAG), est une pathologie.
Cela signifie que vous pouvez considérer que votre anxiété repose sur un sentiment plutôt subjectif. Celui-ci est difficile à définir et s’apparente à une maladie puisque la présence de ses symptômes est permanente.
A ce sujet, l’un des symptômes d’anxiété le plus caractéristique est le vertige anxieux.
Le fait d’avoir peur est normal parce que c’est l’une des réactions qu’une personne peut avoir en fonction des situations qu’elle vit. Mais cette réaction devient pathologique lorsque le ressenti est constant, qu’il perdure dans le temps.
Pour bien comprendre le trouble anxieux généralisé, il convient de faire la différence entre des termes comme le stress, la peur, la phobie et d’autres pathologies.
La peur est une émotion semblable à l’anxiété non généralisée. Elle se manifeste en réponse à un danger réel. Ainsi, il est normal d’avoir peur en traversant un chemin en fonction de la perception que l’on en a : le terrain est-il accidenté, est-ce dangereux, quels sont les obstacles, etc.
Mais lorsque, dans les jours qui précèdent, vous pensez constamment à un événement, avec un sentiment d’angoisse, c’est de l’anxiété et se pose alors la question de savoir comment rassurer une personne anxieuse telle que vous ?
Qu’est-ce qui provoque l’anxiété généralisée?
L’anxiété est une réaction saine quand elle est due à la présence d’un danger ou d’une raison valable d’inquiétude. C’est quand elle apparaît sans raison, ou pour des raisons imaginaires qu’elle devient problématique.
Elle peut alors s’appliquer à toutes les situations du quotidien et devenir handicapante. On parle alors de troubles anxieux.
Différents troubles anxieux existent, de l’anxiété généralisée au stress post-traumatique, et leur origine n’est pas toujours parfaitement claire. L’apparition d’un trouble anxieux dépend à la fois de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux. L’environnement est le plus souvent à l’origine de certains troubles.
C’est le cas du stress post-traumatique.
Les personnes souffrant d’anxiété généralisée sont très nombreuses à admettre qu’elles ont toujours été anxieuses, même pendant leur enfance. Néanmoins, une exposition répétée à l’anxiété provoque un trouble d’anxiété généralisée.
C’est le cas de certains travailleurs malmenés par leur hiérarchie et qui sombre dans la dépression et l’anxiété généralisée.
Les causes de l’anxiété généralisée
Les causes de l ‘anxiété généralisée sont souvent multiples. Cette pathologie est due à des facteurs :
Physiques (biologiques), soit à une forme de prédisposition héréditaire,
Psychologiques (sensibilité aux troubles anxieux ou la dépression),
Environnementaux ou agents de stress.
En outre, d’autres situations ou d’autres maladies peuvent être responsables du TAG. En ce qui concerne les maladies, il s’agit des pathologies suivantes :
Maladies physiques comme l’hyperthyroïdie. Dans ce cas, le trouble anxieux disparaît avec la guérison de la maladie. L’anxiété généralisée est plutôt qualifiée de « secondaire ».
Maladies mentales (dépression, psychoses, trouble bipolaire) qui se manifestent le plus souvent par de l’angoisse, et une crainte constante.
Troubles anxieux (crises de panique, phobies, trouble obsessionnel compulsif). En pareille situation, l’angoisse est dite primaire, ou prédominante.
Pour ce qui est des événements, on peut citer :
Stress au travail (ou perception d’une situation professionnelle instable qui engendre souvent un épuisement physique et/ou psychique).
Bouleversements familiaux (décès, maladies, séparations) déclencheurs de cette pathologie. Les personnes qui vivent plusieurs situations de stress consécutives ne sont plus sûres de rien, et s’inquiètent constamment.
Changements de situation personnelle (départ des enfants, divorce, retraite) qui sont également des facteurs d’angoisse qui peuvent évoluer vers le TAG.
Traumatismes subséquents à des drames (accidents, agressions ou cambriolages).
Bouleversements hormonaux (ménopause, ou traitements pour accroître la fertilité).
Les symptômes de l’anxiété généralisée
Vous trouverez ci-dessous les symptômes de l’anxiété généralisée les plus habituels :
Agitation,
Fatigabilité,
Irritabilité,
Frissons,
Maux de tête,
Maladies du cœur et pathologies vasculaires, pression sur la poitrine, palpitations,
Difficultés de concentration, ou trous de mémoire,
Tensions musculaires, et courbatures,
Perturbations du sommeil.
Ci-après, une déclinaison plus précise de ces symptômes et de leurs conséquences :
Préoccupation excessive et persistante : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont tendance à s’inquiéter de manière excessive et constante, même en l’absence de raisons évidentes.Il s’agit donc d’identifier et à changer les schémas de pensée négatifs et obsessionnels associés à cette préoccupation excessive.
Tension musculaire et nervosité : L’anxiété peut provoquer une tension musculaire, des tremblements et une sensation de nervosité.Des techniques de relaxation permettent aux patients de se détendre – psychiquement et physiquement – mais cela ne constitue pas une. vraie solution à ce qui est vécu comme un problème.
Fatigue et troubles du sommeil : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont souvent du mal à s’endormir, à rester endormies et se réveillent souvent fatiguées.Thérapie comportementale : Une stratégie thérapeutique issue de la thérapie comportementale permet de rapidement retrouver un capital de sommeil satisfaisant.
Irritabilité : L’anxiété peut rendre les gens plus irritables et sensibles aux stimuli environnementaux.Les techniques de gestion de la colère et de la frustration font partie de la tcc pour aider les individus à mieux gérer leurs émotions.
Troubles digestifs : Les symptômes gastro-intestinaux tels que les maux d’estomac, la diarrhée et la nausée sont fréquents chez les personnes anxieuses. La thérapie comportementale peut aider à réduire la réaction du corps au stress, ce qui améliore les symptômes gastro-intestinaux.
Inquiétude sur de multiples domaines de la vie : Les soucis et les peurs touchent souvent divers aspects de la vie quotidienne, tels que la santé, l’argent, le travail et les relations. La thérapie comportementale se concentre sur l’apprentissage de la résolution de problèmes et sur la gestion des préoccupations spécifiques.
Difficulté à se détendre : Les personnes anxieuses ont du mal à se détendre et à profiter du moment présent. La relaxation progressive et la pleine conscience sont des techniques qui aident à cultiver la détente ou à calmer des sensations de mal-être physique et/ou psychique.
Symptômes physiques tels que maux de tête ou transpiration excessive : L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques inconfortables. La désensibilisation systématique et la gestion du stress peuvent aider à réduire ces symptômes.
Évitement des situations stressantes : Les personnes anxieuses ont tendance à éviter les situations qui déclenchent leur anxiété, ce qui entraîne une détérioration de leur qualité de vie. La thérapie brève (Palo Alto) encourage l’exposition mentale progressive – pas physique – à ces situations pour réduire la peur et l’évitement.
Difficulté à se concentrer : L’anxiété peut rendre difficile la concentration sur les tâches, car l’esprit est constamment préoccupé par des inquiétudes. L’approche comportementale inclut des exercices de concentration pour améliorer la focalisation.
L’anxiété généralisée est-elle une maladie mentale ?
L’anxiété généralisée n’est pas une maladie mentale dans la mesure où la personne anxieuse est souvent fonctionnelle et lucide. Elle se contente d’aménager son quotidien pour s’épargner au maximum d’être exposée aux situations potentiellement anxiogènes.
En revanche, on considère tout de même le trouble de l’anxiété généralisée comme un trouble psychique, et donc une affection psychiatrique. Les médecins et les psychiatres tentent au mieux de ne pas stigmatiser les personnes atteintes de troubles anxieux.
Cependant, puisque leur cerveau modifie, même partiellement, les informations qu’il reçoit pour y placer des peurs irrationnelles, ils sont bien obligés de prendre le problème au sérieux. Heureusement, l’anxiété en elle-même ne rend pas dangereux et ne fait pas perdre contact avec la réalité.
En revanche, il est important de s’adresser à un professionnel quand on en souffre, car l’anxiété s’accompagne souvent d’autres problèmes : dépression, envies suicidaires, etc. Ce qui pose la question de savoir comment se comporter aux côtés d’une personne qui souffre de symptômes de tension nerveuse.
Comment aider un proche souffrant d’un TAG ?
Les proches d’une personne souffrant d’un trouble de l’anxiété généralisée souffrent aussi beaucoup. Voir quelqu’un que l’on aime, et à qui on tient, souffrir d’une affection psychiatrique, même si elle ne met pas la vie en danger, est très douloureux.
On peut donc naturellement se demander comment aider un proche qui souffre d’un trouble anxieux. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire.
Dans un premier temps, essayez d’assurer à la personne qu’elle ne court aucun grand danger immédiat. Prenez la peine d’écouter ses inquiétudes sans les juger et répondez-y sérieusement pour objectiver ses inquiétudes. Vous pouvez également prendre en charge certaines tâches provoquant des crises d’anxiété.
Cependant, vous ne devez pas tomber dans le piège d’entretenir l’anxiété en tentant de préserver celui ou celle qui en souffre. Vous ne pouvez pas vous sacrifier entièrement pour aménager le quotidien d’une personne anxieuse.
Aidez-la et soutenez-la, mais seulement pour la pousser à envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée, notamment en consultant un comportementaliste. Si la personne souffrant d’anxiété ne montre aucun désir de se soigner ou qu’elle devient violente, vous devez vous en éloigner sans culpabiliser.
Votre santé mentale et physique ne vaut pas moins que celle de votre proche, même s’il souffre d’un trouble douloureux et pénible.
Quel public est le plus sensible à l’anxiété généralisée ?
Tout le monde peut souffrir d anxiété généralisée. Le TAG touche environ 5 à 10 % de la population. Mais, comme souvent, les femmes sont plus exposées que les hommes.
Si certaines personnes sont plus vulnérables à cette maladie que d’autres, ce peut être pour les motifs suivants :
Prédispositions héréditaires,
Tempérament plus sensible, ou forte émotivité, qui prédispose au stress,
Age.
Ce dernier élément peut aussi être un facteur important de prédisposition. En effet, les personnes adultes, ou d’âge mûr (40 – 45 ans), ont du mal à gérer leur stress, et s’inquiètent beaucoup plus que les autres, pour peu de choses, comme pour l’avenir. Elles peuvent donc facilement souffrir d’un TAG.
De l’angoisse à la phobie vers l’anxiété généralisée
Depuis près de temps que j’exerce la thérapie comportementale, j’ai la plupart du temps constaté que les personnes victimes d’anxiété généralisée étaient passées par l’angoisse et la phobie. Comme une sorte de parcours fléché.
Ces personnes ont commencé par être angoissées, alors elles ont essayé de contrôler leur problème, sans grand succès. Ensuite, elles ont adopté des comportements phobiques. Pour finir par souffrir d’un trouble anxieux généralisé ce qui n’a pas, pour autant, résolu les problèmes d’angoisse et de phobie et encore moins un problème d’isolement social en lien avec cette forme d’anxiété.
En ce qui concerne la phobie, la situation est imaginée comme dangereuse alors qu’elle n’est pas réelle. La personne qui souffre d’une phobie a tendance à éviter les situations susceptibles de la confronter à sa phobie.
Pour un enfant, ce peut être la peur du noir. Dans ce cas précis, cet enfant ne veut pas aller au lit. Il n’aime pas dormir sans lumière, dans le noir. Une phobie peut être la peur des araignées (arachnophobie) ou la claustrophobie (peur des espaces confinés). Dans ce dernier cas, à titre d’exemple pour éviter sa peur, la personne qui en souffre prend plutôt les escaliers que l’ascenseur.
Une personne est stressée lorsqu’elle vit une situation difficile comme la perte d’un emploi. Des difficultés financières. Ou une rupture amoureuse. Le stress est donc une réaction physiologique et psychologique face à une situation souvent brusque et imprévue de la vie.
Différentes situations contrariantes peuvent entraîner, selon les personnes, un stress et un niveau d’anxiété plus ou moins élevé lesquels peuvent évoluer vers une forme généralisée du trouble anxieux. L’anxiété est considérée comme normale quand l’on se trouve devant une situation de stress.
Elle devient généralisée, et donc pathologique, lorsqu’on associe une situation prolongée de stress à une angoisse et que cette situation dure dans le temps. Ce problème émotionnel n’est donc pas la peur, la phobie, le stress ou encore une angoisse simple.
Si vous ressentez un stress et une crainte quotidienne, ou un jour sur deux, pendant plusieurs mois consécutifs, alors vous souffrez d’un trouble issu de l’anxiété généralisée. In fine, la personne qui souffre de cette pathologie a, en général, tendance à susciter, à entretenir et à amplifier le stress et l’angoisse.
Diagnostic et test de l’anxiété généralisée
Le diagnostic de l’anxiété généralisée (TAG) est généralement posé par un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre, un psychologue ou un médecin généraliste ou, bien sûr, par un thérapeute comportemental.
A cette fin, des entretiens cliniques, des séances d’observation des symptômes et parfois des questionnaires thérapeutiques sont nécessaires pour évaluer la réalité de l’anxiété généralisée.
Voici quelques-unes des méthodes et des tests courants utilisés pour diagnostiquer l’anxiété généralisée :
Entretien clinique : Le ou la professionnel(le) de la santé mène une entrevue approfondie pour recueillir des informations sur vos symptômes, vos antécédents médicaux, vos antécédents familiaux et vos facteurs de stress actuels. Ils posent des questions liées à vos préoccupations et votre comportement quotidien pour évaluer si vous répondez aux critères diagnostiques de l’anxiété généralisée.
Questionnaires d’auto-évaluation : Il peut vous être demandé de remplir des questionnaires d’auto-évaluation spécifiques à l’anxiété, tels que l’Inventaire de l’anxiété de Beck (BAI) ou l’Échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A). Ces questionnaires fournissent une évaluation quantifiable de la gravité de vos symptômes.
Critères diagnostiques : Certains professionnels se référeront aux critères diagnostiques du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui est une référence clinique couramment utilisée. Selon le DSM-5, pour être diagnostiqué avec un trouble d’anxiété généralisée, vous devez présenter des symptômes tels qu’une préoccupation excessive et incontrôlable pendant au moins six mois, associée à au moins trois des symptômes typiques de l’anxiété. Attention cependant, le DSM 5 est d’origine américaine et, par conséquent, les critères retenus ne sont pas nécessairement les mêmes qu’en Europe.
Quel que soient les informations issues de ce différents diagnostics, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé si vous pensez souffrir d’anxiété généralisée ou si vous présentez des symptômes persistants d’anxiété.
Je ne vous recommande pas de pratiquer un auto diagnostic. En effet, certains facteurs médicaux ou psychiatriques peuvent présenter des symptômes similaires.
Un professionnel saura vous fournir un diagnostic précis et élaborer un plan de traitement approprié, lequel peut inclure des thérapies telle que la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, un traitement médicamenteux, des exercices de méditation ou de relaxation..
Quoiqu’il en soit, plus tôt l’anxiété généralisée est diagnostiquée et traitée, meilleures sont les chances de gérer efficacement les symptômes et d’améliorer votre qualité de vie.
Maladies provoquées par l’anxiété généralisée
Quand elle n’est pas traitée, ou quand elle est soignée de façon inadaptée, l’anxiété généralisée peut avoir de multiples conséquences. Ainsi, l’anxiété généralisée peut être associée à plusieurs problèmes de santé physique et mentale.
Bien que l’anxiété généralisée ne soit pas directement responsable des maladies énumérées ci-dessous, elle peut contribuer à leur développement ou à leur aggravation.
Voici quelques-unes des maladies et des problèmes de santé susceptibles d’être liés à l’anxiété généralisée :
Troubles cardiovasculaires : L’anxiété prolongée augmente la tension artérielle et le rythme cardiaque, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires, notamment l’hypertension, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.
Troubles gastro-intestinaux : L’anxiété entraîne fréquemment des symptômes gastro-intestinaux tels que des ulcères, le syndrome de l’intestin irritable (SII) et des brûlures d’estomac.
Troubles du sommeil : L’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui entraîne des problèmes comme l’insomnie, la fatigue chronique voire l’épuisement.
Dépression : L’anxiété généralisée et la dépression sont souvent interconnectées. Les personnes souffrant d’anxiété ont un risque plus élevé de développer une dépression, et inversement.
Troubles alimentaires : Certaines personnes atteintes d’anxiété généralisée développent des troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie lesquels sont une réponse au stress interne.
Douleurs chroniques : L’anxiété généralisée prolongée peut aggraver les douleurs chroniques telles que la fibromyalgie, des maux de dos chroniques et des migraines.
Affaiblissement du système immunitaire : Le stress chronique associé à l’anxiété généralisée affaiblit le système immunitaire, ce qui rend certains malades plus susceptibles de contracter des infections.
Troubles dermatologiques : Comme vous le savez sans doute, l’anxiété et l’anxiété généralisée contribuent à des problèmes de peau tels que : l’eczéma, le psoriasis et l’acné.
Problèmes respiratoires : Les symptômes de l’anxiété, tels que la respiration rapide et superficielle, sont parfois responsables d’une aggravation les troubles respiratoires existants comme l’asthme.
A ce stade, il convient de garder en mémoire que l’anxiété généralisée a un impact différent en fonction des personnalités de chacun(e), et toutes ne développent pas nécessairement ces maladies ou problèmes de santé.
Les conséquences de l’anxiété généralisée
L’anxiété généralisée mal soignée ou non traitée peut avoir de graves conséquences sur la vie d’une personne, tant sur le plan physique que mental.
Voici quelques-unes des conséquences potentielles de l’anxiété généralisée :
Dégradation de la qualité de vie : L’anxiété généralisée entraîne – souvent – une détérioration significative de la qualité de vie. Les symptômes constants d’inquiétude, de nervosité et de tension musculaire rendent difficile le maintien de relations saines, la performance au travail et la participation à des activités sociales.
Dépression : L’anxiété généralisée évolue souvent en dépression. On peut alors parler de troubles anxio-dépressifs. Ces deux troubles interagissent souvent et ce qu’il est convenu d’appeler l’anxiété chronique épuise émotionnellement et physiquement, ce qui conduit à un état dépressif.
Troubles du sommeil : Comme évoqué précédemment, l’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui, parfois, entraîne une insomnie chronique. Dès lors, le manque de sommeil a un impact négatif important sur la santé mentale et physique.
Problèmes de santé physique : Une anxiété généralisée non ou mal traitée participe au développement ou à l’aggravation de problèmes de santé physique, tels que des maladies cardiovasculaires, des troubles gastro-intestinaux, des douleurs chroniques et les troubles immunitaires.
Dépendance aux substances : Pour apaiser leur anxiété généralisée, certaines personnes utilisent des substances comme l’alcool ou les drogues. Bien évidemment, cela entraîne fréquemment une dépendance et des problèmes de toxicomanie (j’en suis la preuve vivante).
Isolement social : L’anxiété généralisée peut amener les individus à éviter certaines situations sociales et à s’isoler. Cela entraîne une perte de soutien social et une sensation de solitude lesquelles ne sont pas sans conséquences émotionnelles.
Difficultés professionnelles : Inéluctablement, l’anxiété a des conséquences sur la performance au travail, la concentration et la productivité. Elle peut être responsable d’absences fréquentes et des difficultés à conserver son travail.
Risque accru de troubles anxieux graves : L’anxiété généralisée non traitée peut évoluer vers des troubles anxieux plus graves, tels que les attaques de panique, les troubles obsessionnels-compulsifs (toc) ou les phobies spécifiques (lire plus haut le chapitre: « …un parcours fléché de l’angoisse à la phobie« .
Pensées suicidaires : Dans les cas les plus graves, l’anxiété non traitée peut conduire à des pensées suicidaires ou à des tentatives de suicide.
Si l’un de vos proches ou vous même identifiez des signes d’anxiété généralisée, il est important de chercher de l’aide dès que possible d’une part, et de savoir comment réagir quand les symptômes se manifestent.
Comment réagir quand l’anxiété généralisée se manifeste ?
L’anxiété généralisée se manifeste sous de multiples formes. Dans les cas de troubles anxieux les plus graves, elle peut devenir particulièrement handicapante.
Ainsi, la phobie sociale, l’agoraphobie et les crises d’angoisses et, à plus forte raison, les crises de panique, empêchent certains patients de sortir de chez eux.
Chez d’autres, l’anxiété sera plus légère et n’empêchera pas de vivre une vie normale. Elle compliquera cependant le quotidien en exigeant un effort supplémentaire ce qui induit une fatigue psychique importante.
Pour bien réagir à l’anxiété quand elle se manifeste, il est nécessaire de prendre un peu de distance et comprendre son fonctionnement.
Si votre trouble anxieux ne dépend pas d’une situation médicale plus large (troubles hormonaux ou psychiques par exemple), vous pouvez tout à fait contrôler son impact grâce à quelques bons réflexes.
Le meilleur conseil, et celui qui regroupe tous les autres, consiste à préserver votre esprit des stimulations excessives.
Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété apparaît quand le cerveau est trop stimulé. Il se sent alors dépassé et réagit comme s’il était attaqué par toutes ces stimulations.
Dès lors, prenez donc un instant de repos. Cherchez un endroit calme ou vous pourrez passer un peu de temps seul(e). Buvez un verre d’eau et prenez le temps de réguler votre respiration. Prenez également le temps d’accueillir vos peurs et vos angoisses pour les laisser repartir en même temps que vous vous calmez.
Soigner des troubles anxieux généralisés sur le long terme
Les troubles anxieux généralisés donnent souvent l’impression d’un problème insoluble. Les personnes anxieuses sont si profondément enterrées sous leurs difficultés qu’elles ont souvent du mal à imaginer qu’une vie normale est accessible.
Pire encore, certaines personnes anxieuses n’ont jamais mis de mots sur leurs troubles anxieux généralisés et imaginent qu’il est normal de vivre dans la peur et l’inquiétude permanente.
Pour vaincre l’anxiété généralisée, il existe de nombreuses solutions. Certaines sont plus ou moins efficaces avec de fortes variations d’une personne à l’autre. La psychothérapie, par exemple, n’apporte jamais de résultats rapides. Beaucoup de patients abandonnent donc en cours de route.
Les médicaments comme les anxiolytiques, à l’inverse, sont immédiatement très efficaces. En revanche, leurs conséquences sur le cerveau à long terme sont désastreuses ce qui nous amène à nous interroger quant au medicament contre l’anxiété.
Depuis quelques années, les thérapies cognitives et comportementales rencontrent un succès de plus en plus important dans la lutte contre l’anxiété.
Ces thérapies sont nombreuses et variées. Elles ont toutes en commun de proposer des résultats plus rapides grâce à des techniques innovantes qui permettent de se passer de médicaments et de surmonter les difficultés comportementales les plus répandues.
Ainsi, tout en suivant un programme de thérapie comportementale en ligne, vous pouvez aussi adopter des règles d’hygiène de vie qui participent à vous aider à mieux gérer le stress majeur dont vous êtes victime.
Calmer l’anxiété généralisée : les bonnes habitudes
Pour guérir de l’anxiété généralisée, il est également important de s’intéresser au problème de l’hygiène de vie. Avoir des habitudes quotidiennes saines peut aider à gérer les troubles anxieux et diminuer considérablement leurs conséquences.
En tête de la liste des bonnes habitudes, on retrouve évidemment la pratique sportive régulière. L’effort physique est excellent pour la santé physique, mais aussi psychique. Il permet également de réguler le sommeil et aide à avoir davantage confiance en soi.
Bien sûr, la pratique sportive doit s’accompagner d’une alimentation saine et équilibrée. De nombreuses études ont prouvé le lien entre la santé de notre système digestif et notre santé psychique.
Néanmoins, avant de se tourner vers les bonnes habitudes, il est essentiel de se détourner des mauvaises habitudes.
La consommation d’alcool, de tabac et de drogues est l’une des causes principales de l’apparition de troubles anxieux. Ces produits ont un impact physiologique sur le cerveau, mais également psychique puisqu’ils favorisent la fatigue et la déconnexion avec le réel.
Malheureusement, les personnes anxieuses sont nombreuses à se tourner vers les psychotropes pour échapper aux difficultés qu’elles rencontrent. Du coup, ne vaudrait-il pas mieux apprendre à gérer son stress ?
Apprendre à mieux gérer le stress
Le stress n’est pas à proprement parler un symptôme de l’anxiété généralisée et du trouble anxieux. Dans la plupart des cas, le stress a une origine précise et facile à reconnaître. Le travail, par exemple, est très souvent une source importante de stress et, ainsi, prendre quelques jours de repos pour que le stress disparaisse suffit parfois.
Cependant, une longue exposition à un stress trop important peut provoquer l’apparition d’un trouble anxieux. Difficile de savoir si la fatigue psychique entraînée par le stress est à l’origine de l’anxiété, ou si un autre mécanisme est à l’œuvre. Le stress n’est donc pas un simple inconfort du quotidien, mais un problème à l’origine de certains troubles psychiques majeurs.
Diminuer son exposition au stress est une bonne solution. Néanmoins, les implications d’une vie sans stress ne sont pas toujours souhaitables. On doit donc aussi apprendre à mieux gérer le stress pour ne pas se laisser envahir. Les thérapies cognitives et comportementales ont maintes fois prouvé leur efficacité dans le domaine.
Comment traiter l’anxiété généralisée ?
Lorsque vous souffrez du TAG, cela s’accompagne le plus souvent d’une souffrance physique significative ou d’une altération du fonctionnement social voire professionnel. En fait, comme je vous l’écris plus haut, n’importe quel domaine de votre vie est susceptible d’être affecté.
Le plus souvent, les patients n’arrivent pas vraiment à expliquer de quoi ils souffrent, et cela leur est d’autant plus difficile dans la mesure où l’appréhension est subjective et difficile à exprimer.
Il est facile de confondre les symptômes de l’anxiété généralisée avec ceux d’autres maladies. En outre, il n’est pas facile de faire la différence entre une angoisse passagère, et un trouble anxieux généralisé.
Pour traiter l’anxiété généralisée, le médecin peut vous orienter vers un traitement pharmaceutique. Des méthodes complémentaires comme la relaxation vont vous aide, mais aussi, et surtout, un traitement thérapeutique afin d’agir à la fois sur la cause comme sur votre mécanisme émotionnel.
Les médicaments contre l’anxiété généralisée
Le plus gros défaut des solutions naturelles, c’est qu’elles ne font pas de miracle.
Même la plus efficace d’entre elles vous demande toujours quelques semaines de patience. Certaines personnes anxieuses sont alors tentées de se tourner vers des solutions médicamenteuses plus efficaces, mais aussi plus radicales.
La plus évidente de ces solutions médicamenteuses, ce sont les anxiolytiques à base de benzodiazépines. Ils permettent de soulager immédiatement l’anxiété, mais leurs effets secondaires sont nombreux et lourds. En plus, ils provoquent une accoutumance et sont dangereux à long terme.
On préfère donc les utiliser pour traiter ponctuellement les graves crises d’anxiété et offrir un peu de repos à celle ou à celui qui en souffre. Les antidépresseurs permettent également de traiter l’anxiété.
Néanmoins, c’est une solution efficace quand on a correctement identifié l’origine du trouble anxieux. En traitant la dépression du patient, on traite alors indirectement l’anxiété qui finit par disparaître.
Traiter l’anxiété généralisée avec un anti-dépresseur
Existe t’il un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée ? En voilà une bonne question !
Fondamentalement, cette question n’a pas de sens. En effet, l’anxiété généralisée ou non n’induit pas nécessairement une dépression. Dans certains cas, il est vrai que la personne intéressée peut souffrir d’un état dépressif mais est-ce qu’un antidépresseur est le traitement adapté ?
Le plus souvent quand un(e) patient(e) consulte son médecin traitant ou un psychiatre et qu’il est clairement décelé une anxiété généralisée, le combo gagnant en matière de traitement médicamenteux est anxiolytiques et antidépresseur.
Pour l’expérience, la plupart des patients atteints d’anxiété dont j’ai assuré le suivi thérapeutique se sont vus prescrire des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Dans la plupart des cas, pour ce que mes patients m’ont témoigné, ce combo ne produit pas une effet extraordinaire et d’autant moins que les molécules correspondantes ne sont bien évidemment pas sans effets secondaires (sécheresse buccale, vertiges, prise de poids, absence de libido, etc.).
Ainsi, en ma qualité de comportementaliste exerçant depuis presque 30 ans, je ne suis absolument pas convaincu qu’il existe un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée sachant que, fondamentalement, cela n’a pas nécessairement de sens.
En effet, même si vous trouvez un antidépresseur extraordinaire pour traiter votre anxiété généralisée, il ne fera que traiter les symptômes et ne peut être envisagé comme un traitement de fond.
Cependant, certaines personnes peuvent éprouver le besoin de recourir à ces antidépresseurs ce qui constitue une béquille pour avancer, et c’est ainsi. Je n’ai aucun jugement à ce propos.
Pour autant, permettez moi de vous rappeler que, nonobstant les effets secondaires, les antidépresseurs peuvent générer une dépendance (certains médecins ne sont pas d’accord) ce qui participe à réduire votre liberté et votre autonomie puisque, sans médicaments, point de salut.
Si, en plus, thérapeutiquement, vous ne consultez aucun professionnel de santé mentale (psychologue, thérapeute comportemental etc.) la boucle est bouclée puisqu’aucun travail de fond ne sera effectué pour vous débarrasser de l’anxiété généralisée.
Mais, comme le dite l’adage: « A chacun ses choix et choisir c’est renoncer ».
Dans l’intervalle, vous pouvez envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée.
Soigner l’anxiété généralisée de façon efficace et naturelle
L’anxiété généralisée doit être distinguée du stress passager que nous rencontrons tous face à une situation délicate, difficile ou nouvelle. L’anxiété se transforme en trouble anxieux quand elle devient un sentiment diffus et généralisé qui empêche de mener une vie normale.
L’anxiété généralisée affecte presque tous les aspects de la vie à plus forte raison quand s’y ajoutent de l’inquiétude et un malaise constant. Heureusement, le trouble anxieux n’est pas une fatalité. On peut en guérir !
Ainsi, rédiger une liste des bons gestes et des bonnes habitudes à avoir face à l’anxiété est utile, mais cela ne suffit jamais. Le trouble anxieux produit souvent des comportements irrationnels dus à la peur et à l’angoisse. Les anxieux sont souvent de grands procrastinateurs et ils n’ont pas toujours la force ou les capacités de vaincre par eux-mêmes l’anxiété.
Voilà pourquoi il est nécessaire et essentiel de demander de l’aide pour guérir l’anxiété généralisée. Il est normal de ne pas parvenir à vaincre l’anxiété seul(e) et l’aide d’un comportementaliste est l’une des meilleures solutions pour vaincre le trouble anxieux.
A ce sujet, des études montrent combien la thérapie comportementale est adaptée au traitement de l’anxiété généralisée. Plus de 16 cas sur 17 sont ainsi résolus en moins de 6 mois.
Traitement de l’anxiété généralisée : comment s’en sortir ?
La façon d’appréhender l’anxiété généralisée est un processus différent d’une personne à l’autre.
C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après quelques pistes d’ordre général pour vous aider à vous sortir de l’anxiété généralisée.
Reconnaître l’anxiété : La première étape consiste à reconnaître que vous souffrez d’anxiété généralisée. La prise de conscience de votre état est essentielle pour commencer le processus de guérison.
Consulter un professionnel de la santé mentale : Je vous recommande fortement de consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychiatre, un psychologue, un thérapeute ou de devenir membre de mon programme thérapeutique, le Programme ARtUS (lire plus bas). Ainsi, votre situation sera dument évaluée, un diagnostic clair sera posé et un plan de traitement adapté à vos besoins vous sera proposé.
Thérapie : La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est une approche trés efficace pour traiter l’anxiété généralisée. Grâce à votre investissement thérapeutique, vous apprendrez à neutraliser vos pensées anxieuses, comme à développer des stratégies simples pour éradiquer les sources de stress et ne plus vous inquiéter de situations qui, avant, déclenchaient votre anxiété.
Médicaments : Dans certains cas, un médecin peut être amené à prescrire des médicaments tels que des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Il s’agit là de vous aider à gérer vos symptômes d’anxiété généralisée. Cependant, qu’il me soit permis d’insister ; cela n’a de sens que si ces médicaments sont utilisés en combinaison avec une thérapie.
Adopter un mode de vie sain : Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière contribuent à apaiser l’anxiété. Dès lors, essayez d’éviter la caféine, l’alcool et tout ce qui peut aggraver les symptômes de l’anxiété.
Techniques de relaxation : Il est toujours bon de s’approprier quelques techniques de relaxation, telles que la respiration profonde, la méditation, le yoga ou la pleine conscience. Ces méthodes aident à calmer l’esprit et à réduire la tension corporelle bien que, je le répète, cela ne traite pas l’anxiété généralisée au fond.
Gestion du stress : Essayez d’identifier les sources de stress dans votre vie pour apprendre à les gérer de manière efficace. Cela concerne la résolution de problèmes, la gestion du temps et la mise en place de stratégies de gestion du stress.
Éviter l’automédication : Évitez de recourir à l’automédication avec des substances telles que l’alcool ou les drogues pour faire face à l’anxiété. Dans le cas contraire, vous risquez d’aggraver votre état mental et physique.
Soutien social : N’hésitez pas à partager au sujet de votre anxiété avec des amis ou des membres de votre famille. Le soutien social et affectif joue un rôle essentiel dans votre rétablissement.
Gestion de l’anxiété : La gestion de l’anxiété généralisée est un processus susceptible de s’inscrire dans la durée en fonction des choix thérapeutiques que vous faites. Ne lâchez jamais votre travail thérapeutique en cours de route. Persistez à travailler à maintenir un suivi régulier avec le ou la professionnel(le) de votre choix, quand bien même des améliorations de votre état se font clairement sentir. En bref, participez à la consolidation des solutions mises en place.
« J’ai guéri de l’anxiété généralisée » : témoignage
L’année dernière, dans le cadre du programme thérapeutique que j’ai conçu, je me suis occupé de Laurent qui souffrait d’anxiété généralisée.
Alors que ses symptômes d’anxiété avaient progressivement disparu et que nous ne travaillions plus ensemble, j’ai eu la surprise de recevoir son témoignage il y a quelques semaines.
Laurent a accepté que je publie son témoignage sur mon blog, ce que je fais ci-après :
« Il y a quelques années, ma vie était un tourbillon constant d’inquiétudes et de préoccupations. Je me sentais pris au piège par une anxiété généralisée qui faisait des ravages dans ma vie. Tous les jours, des pensées anxieuses s’infiltraient dans mon esprit. J’étais épuisé et incapable de profiter de la vie comme je le souhaitais.
C’est après bien des hésitations que je me suis tourné vers Frédéric Arminot. J’ai intégré son programme comportemental et, 1 an après, je peux vous garantir que ça a été un tournant dans ma vie.
Au gré des modules et des exercices thérapeutiques que j’ai suivi, mes schémas de pensée et de réactions anxieux ont évolué. J’ai acquis des compétences qui continuent de m’étonner.
De façon étonnante, j’ai pu vaincre des symptômes physiques qui nourrissaient mes symptômes psychiques et comprendre que les deux s’alimentaient l’un l’autre ce qui m’a permis de les neutraliser l’un et l’autre en même temps. J’ai ainsi compris la dimension systémique du programme que Frédéric Arminot a conçu et pourquoi c’est si important dans le traitement de l’anxiété.
Mes progrès n’ont pas toujours été linéaires, et il y a eu des moments où j’ai reculé. Cependant, avec le soutien de Frédéric, sans oublier celui de ma famille et de mes amis, j’ai persévéré et le résultat est que ma confiance en moi a fortement grandi.
Aujourd’hui, je suis heureux de dire que l’anxiété généralisée n’a plus le contrôle sur ma vie. Bien sûr, il m’arrive encore de ressentir de l’anxiété de temps en temps, mais comme le dit Frédéric « je ne fais plus d’un problème un problème ! ».
Je sais enfin vivre dans le moment présent, à profiter des petites joies de la vie et à me concentrer sur ce qui est réellement important pour moi.
Le traitement de mon anxiété généralisée a été un parcours personnel et transformateur. Cela m’a appris à mieux me connaître, à faire face à mes peurs et à vivre une vie plus épanouissante. J’ai repris le contrôle de ma vie, et cela a eu un impact positif sur mes relations, ma carrière et ma santé en général.
Mon témoignage s’adresse à tous ceux qui luttent contre l’anxiété généralisée: ne perdez pas espoir !
N’hésitez pas à demander de l’aide à Frédéric Arminot, il saura vous accompagner pour sortir définitivement de cette anxiété généralisée.
Oui, c’est du travail, oui c’est parfois difficile, oui, cela veut dire s’investir dans le programme et ne pas attendre que les choses se fassent toutes seules mais vous serez très largement récompensé de votre travail.«
Questions fréquentes
L’anxiété généralisée est un trouble anxieux courant. En comprendre les causes, les symptômes et les traitements de l’anxiété généralisée aider à mieux gérer la situation, à plus forte raison quand on bénéficie de réponses aux questions les plus fréquemment posées à ce sujet.
Qu’est-ce qui provoque l’anxiété généralisée ?
L’anxiété généralisée est provoquée par divers facteurs, notamment des facteurs génétiques, environnementaux et psychologiques.
Voici les causes les plus courantes :
Facteurs génétiques : prédisposition génétique qui augmente le risque de développer un trouble anxieux généralisé.
Expériences de vie : expériences traumatisantes ou stressantes, comme des abus, des pertes ou des conflits.
Personnalité : certaines personnes peuvent être plus susceptibles de développer de l’anxiété en raison de traits de personnalité comme le perfectionnisme ou une faible estime de soi.
Stress chronique : un stress prolongé lié au travail, à la famille ou à d’autres aspects de la vie, génère une anxiété généralisée.
Déséquilibres chimiques : des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la noradrénaline, jouent un rôle dans le développement de l’anxiété.
Quels sont les symptômes de l’anxiété généralisée ?
Les symptômes de l’anxiété généralisée varient d’une personne à l’autre :
Inquiétude excessive : préoccupation constante et excessive concernant divers aspects de la vie quotidienne.
Tension musculaire : sensation de tension ou de raideur dans les muscles.
Fatigue : sentiment de fatigue ou d’épuisement, même après un repos adéquat.
Irritabilité : réactions émotionnelles exagérées et irritabilité accrue.
Difficultés de concentration : difficulté à se concentrer ou à se focaliser sur des tâches.
Troubles du sommeil : difficulté à s’endormir, réveils fréquents ou sommeil non réparateur.
Guérir l’anxiété généralisée nécessite souvent une approche pluri-disciplinaire :
Thérapie comportementale : La thérapie brève orientée solutions (méthode Palo Alto) aide à identifier et à neutraliser les comportements associés à l’anxiété.
Médicaments : prescription d’antidépresseurs, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), et d’anxiolytiques.
Techniques de relaxation : La méditation, le yoga, la respiration profonde et la relaxation musculaire progressive permettent de réduire l’anxiété. Pour autant, ils ne guérissent pas l’anxiété généralisée.
Mode de vie sain : une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil réparateur améliorent le bien-être général et réduisent l’anxiété.
Soutien social : Partager ses préoccupations avec des amis, des membres de la famille ou un thérapeute favorise un soutien émotionnel et de nouvelles perspectives.
Quel est le meilleur traitement pour l’anxiété généralisée ?
Le meilleur traitement pour l’anxiété généralisée dépend des besoins individuels et de la gravité des symptômes.
Une combinaison de thérapie comportementale de type stratégique et systémique (Palo Alto) et de médicaments est souvent recommandée.
Les ISRS, comme la sertraline ou l’escitalopram, sont couramment prescrits pour leur efficacité et leurs effets secondaires relativement faibles.
Quelle maladie peut provoquer de l’anxiété ?
Plusieurs maladies sont susceptibles de provoquer de l’anxiété, notamment :
Troubles thyroïdiens : l’hyperthyroïdie peut entraîner des symptômes d’anxiété, comme l’agitation, l’irritabilité et les palpitations.
Maladies cardiaques : des troubles cardiaques, comme l’arythmie ou l’insuffisance cardiaque.
Troubles respiratoires : maladies respiratoires, comme l’asthme ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Ces troubles entraîne une anxiété liée à la difficulté à respirer.
Troubles neurologiques : maladies neurologiques, comme la sclérose en plaques ou l’épilepsie.
L’anxiété généralisée évolue de différentes manières en fonction de la personne et des facteurs de stress.
Voici quelques scenarii possibles :
Chronique : l’anxiété persiste de manière chronique, avec des périodes de rémission et de rechute.
Progressive : Les symptômes s’aggravent progressivement, surtout en l’absence de traitement.
Épisodique : L’anxiété survient par épisodes. Elle est souvent déclenchée par des événements stressants ou des changements de vie.
Régressive : Avec un traitement approprié, les symptômes diminuent et la qualité de vie s’améliore.
Comment se faire diagnostiquer TAG ?
Pour se faire diagnostiquer un trouble anxieux généralisé (TAG), il est important de consulter un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre ou un psychologue.
Le diagnostic repose généralement sur une évaluation clinique approfondie :
Entretien clinique : évaluation détaillée des symptômes, de leur durée, de leur intensité et de leurs conséquences sur la vie quotidienne.
Questionnaires : utilisation de questionnaires standardisés pour évaluer les niveaux d’anxiété et les symptômes spécifiques.
Évaluation physique : examen médical pour exclure des pathologies médicales qui pourraient provoquer des symptômes similaires.
Historique médical : examen de l’historique médical et familial pour identifier des facteurs de risque ou des antécédents de troubles anxieux.
Comment sortir d’un trouble anxieux généralisé ?
Sortir d’un trouble anxieux généralisé nécessite une approche structurée. Voici quelques étapes concrètes :
Consulter un professionnel : prendre rendez-vous avec un psychiatre ou un psychologue pour obtenir un diagnostic et un plan de traitement.
Thérapie comportementale : s’engager dans une thérapie brève de type Palo Alto pour identifier le mécanisme du problème et mettre en place des stratégies de résolutions personnalisées.
Médicaments : suivre les recommandations de son médecin concernant les médicaments, comme les ISRS ou les anxiolytiques.
Techniques de relaxation : pratiquer des exercices de méditation, du yoga, la respiration profonde et la relaxation musculaire progressive.
Mode de vie sain : adopter une alimentation équilibrée, faire régulièrement de l’exercice et s’assurer une bonne qualité e sommeil.
Soutien social : partager ses inquiétudes avec ses proches, des membres de sa famille ou, mieux, un thérapeute comportemental.
D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ou ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
Les anxiolytiques,
Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Questions fréquentes
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des obsessions et des compulsions récurrentes. Il est donc important de répondre aux questions les plus fréquemment posées des signes du toc à savoir si ce trouble se guérit.
Vous trouverez ci-après toutes les réponses à ces questions.
Quels sont les signes de TOC ?
Les signes de TOC évoluent d’une personne à une autre, mais s’expriment généralement par des obsessions et des compulsions récurrentes.
Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions intrusives et indésirables qui provoquent de l’anxiété ou de la détresse.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée de réaliser pour réduire l’anxiété ou prévenir un événement redouté.
Voici quelques signes ou symptômes des toc les plus courants :
Vérifications excessives : vérifier plusieurs fois si les portes sont verrouillées, les appareils électriques éteints, etc.
Lavage des mains : se laver les mains de manière excessive pour éviter la contamination.
Symétrie et ordre : organiser le rangement des objets de manière symétrique ou selon un ordre spécifique.
Pensées intrusives : avoir des pensées récurrentes et indésirables sur des sujets comme la contamination, la sécurité ou l’ordre.
Rituels : effectuer des rituels spécifiques pour réduire l’anxiété, comme compter, répéter des mots ou des phrases.
Quels sont les symptômes du TOC ?
Les symptômes du TOC se manifestent par des obsessions et des compulsions
Voici quelques symptômes de TOC assez courants :
Obsessions : pensées récurrentes sur la contamination, la sécurité, l’ordre, la symétrie, ou des pensées interdites (sexuelles, violentes, religieuses).
Compulsions : comportements répétitifs comme le lavage des mains, la vérification, le comptage, la répétition de mots ou de phrases, ou l’organisation des objets.
Anxiété : sentiment de détresse ou d’anxiété intense lié aux obsessions et aux compulsions.
Temps consacré : passer une quantité excessive de temps à réaliser des compulsions ou à penser aux obsessions.
Comment reconnaître une personnalité obsessionnelle ?
Reconnaître une personnalité obsessionnelle nécessite d’observer certains traits de caractère et comportements spécifiques comme ceux cités ci-après :
Perfectionnisme : besoin excessif de perfection et attention extrême aux détails.
Rigidité : adhésion stricte aux règles et aux routines, avec une réticence à déléguer des tâches.
Contrôle : besoin de contrôler son environnement et les personnes qui l’entourent.
Indécision : difficulté à prendre des décisions en raison de la peur de faire des erreurs.
Évitement des émotions : tendance à éviter les émotions intenses et à maintenir une distance émotionnelle.
Obsession de l’ordre et de la propreté : besoin excessif d’ordre et de propreté, souvent accompagné de comportements compulsifs.
Quels sont les TOC les plus courants ?
Les TOC les plus courants sont les suivants :
Toc de vérification,
Lavage des mains,
Symétrie et ordre,
Comptage,
Pensées intrusives.
Quelles sont les 3 principales variétés d’obsession ?
Les trois principales variétés d’obsession sont :
Obsessions de contamination,
Obsessions de vérification,
Obsessions de symétrie et d’ordre.
Qu’est-ce qui déclenche ou aggrave les TOC ?
Les TOC peuvent être déclenchés par divers facteurs, notamment :
Stress : situations stressantes qui exacerbent les symptômes du TOC.
Traumatismes : expériences traumatisantes qui déclenchent des obsessions et des compulsions.
Génétique : prédisposition génétique qui augmenter le risque de développer un TOC.
Environnement : environnement familial ou social stressant qui contribue au développement du TOC.
Chimie du cerveau : déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine. Ils jouent un rôle dans le développement du TOC.
Changements de vie : changements majeurs dans la vie, comme un déménagement, un nouveau travail ou une rupture. Ces facteurs augmentent l’anxiété et aggravent les symptômes du TOC.
Manque de sommeil : augmente l’anxiété et aggrave les symptômes du TOC.
Consommation de substances : consommation de caféine, d’alcool ou de drogues. Cela exacerbe les symptômes du TOC.
Le TOC est-il une maladie mentale ?
Oui, le TOC est reconnu comme une maladie mentale. Il est classé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) comme un trouble anxieux.
Attention cependant, le DSM V est la bible des troubles psychiatriques aux États-Unis, pas en France ! Le toc en tant que maladie mentale est à évaluer avec circonspection.
Est-ce que les TOC sont un handicap ?
Les TOC peuvent être considérés comme un handicap s’ils interfèrent de manière significative avec la vie quotidienne, le travail, les relations sociales et la qualité de vie.
Les personnes atteintes de TOC éprouvent une détresse importante et ont des difficultés à accomplir leurs activités quotidiennes. Dans certains cas, les TOC sont reconnus comme un handicap, ce qui permet aux personnes concernées de bénéficier d’un accommodements spécifiques.
Est-ce que les TOC sont héréditaires ?
Les TOC peuvent avoir une composante héréditaire.
Des études ont montré que les personnes ayant des antécédents familiaux de TOC ou d’autres troubles anxieux sont plus susceptibles de développer un TOC.
Cependant, l’hérédité n’est pas le seul facteur ; des facteurs environnementaux, des expériences de vie et des déséquilibres chimiques dans le cerveau jouent aussi un rôle.
Quel est le meilleur antidépresseur pour les TOC ?
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent considérés comme les meilleurs antidépresseurs pour traiter les TOC. Voici quelques exemples courants :
Fluoxétine (Prozac) : Un ISRS couramment prescrit pour le traitement du TOC.
Sertraline (Zoloft) : Un autre ISRS efficace pour réduire les symptômes du TOC.
Paroxétine (Paxil) : Un ISRS qui peut aider à gérer les obsessions et les compulsions.
Escitalopram (Lexapro) : Un ISRS qui peut être utilisé pour traiter le TOC.
Petite précision : dans la pratique, il est rare qu’un anti dépresseur soit une solution aux toc. Pour autant, les médecins qui prescrivent ce type de molécules sont dans leur rôle et ne sauraient être critiqués.
Est-ce que le TOC se guérit ?
Le TOC s’inscrit dans une dimension chronique qui peut être géré efficacement avec un traitement approprié.
En utilisant la bonne méthode, et au contraire de ce qui est asséné, beaucoup de personnes bénéficient d’une amélioration significative de leurs symptômes.
Celle-ci peut être obtenue grâce à la combinaison d’un travail thérapeutique et de la prise de médicaments.
En revanche, la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions constitue le traitement naturel approprié (sans médicaments) pour les personnes atteintes de TOC lesquels peuvent alors mener une vie épanouissante et productive.
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