Le bonheur est un état très recherché qui dépend souvent d’un équilibre délicat. L’un des nombreux facteurs du bonheur se trouve au cœur de la chimie complexe de notre cerveau.

Effectivement, notre corps est capable de sécréter quatre hormones du bonheur, et leur production est une des nombreuses clés du bonheur.

  • L’endorphine,
  • La sérotonine,
  • La dopamine,
  • L’ocytocine.

Dès maintenant, découvrez comment produire naturellement ces hormones du bonheur dont la sécrétion peut être entravée par l’anxiété ce qui amène la question de savoir comment gérer le stress, renouer avec le plaisir, et en finir avec la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress ?

Quelles sont les hormones du bonheur ?

Il existe 4 hormones du bonheur:

  • Ocytocine,
  • Dopamine,
  • Endorphine,
  • Sérotonine.

Elles remplissent toutes un rôle différent qui participe à produire une sensation de bien-être complète. Si la définition du bonheur est délicate, ces hormones produisent des états qui mettent à peu près tout le monde d’accord.

L’endorphine

L’endorphine est une hormone très particulière qui agit notamment sur la douleur. Quand elle est sécrétée à hautes doses, elle provoque même une sensation de relaxation et de bien-être intense.

Après un effort prolongé, elle peut même provoquer l’euphorie. L’endorphine est sans doute la plus intense de toutes les hormones du bonheur. Cependant, il faut savoir qu’il existe deux types d’endorphines. La bêta-endorphine et les enképhalines.

La première des hormones du bonheur est la plus importante, mais elles sont toutes sécrétées par deux glandes cérébrales : l’hypothalamus et l’hypophyse. En se fixant sur les récepteurs morphiniques du cerveau, elles provoquent ce sentiment de bien-être général et luttent contre la douleur.

Sous sa forme synthétique, on l’appelle morphine et son usage est strictement encadré, car dangereux.

La recette du bonheur avec la chimie naturelle

La sérotonine

Ce neurotransmetteur présent dans le système nerveux central, mais aussi dans le tube digestif. Quand son taux est équilibré dans le cerveau, elle est associée au bonheur et à l’équilibre.

Elle a tendance à réduire la prise de risque chez l’individu et à l’encourager au maintien d’une situation favorable. Son fonctionnement ne dépend pas du circuit de récompense et elle s’oppose donc à la dopamine. Elle régule également le cycle circadien (du sommeil et du réveil).

La dopamine

Un autre neurotransmetteur qui prend en charge la communication au sein du système nerveux. Son influence sur le comportement de l’individu est parmi les plus importantes.

Effectivement, en plus de provoquer une sensation de plaisir après certaines actions (dormir, manger, surfer sur internet, etc.) sa présence permet aux autres hormones de faire leur travail.

Un déficit en dopamine a donc des conséquences très importantes.

L’ocytocine

Pendant longtemps, elle n’a été considérée que pour son rôle lors de l’accouchement et pendant l’allaitement. Aujourd’hui, on sait qu’elle joue un rôle essentiel dans de nombreux comportements humains liés au bonheur et au plaisir.

Je parle ici de l’orgasme, de l’empathie, de la reconnaissance sociale, des comportements affectueux, etc. On l’appelle alors aussi « hormone de l’attachement ». Elle permet également de lutter contre l’anxiété.

Hormones du bonheur : les effets de l’hormone endorphine

Sous sa forme naturelle, l’endorphine a de nombreux bienfaits sur le corps :

  • Elle agit comme un antalgique puissant qui diminue les sensations de douleurs physiques et son effet dure environ quatre heures après la sécrétion.
  • Elle a également des effets anxiolytiques importants et apaise le stress et l’anxiété pendant environ six heures après sa sécrétion.
  • Elle peut aussi provoquer la somnolence chez certaines personnes. Chez d’autres, elle provoquera plutôt une excitation euphorique.

Quels sont les symptômes d’un manque d’endorphine ?

Une carence en endorphines peut être provoquée par différentes pathologies qui affectent le cerveau et son fonctionnement.

Ainsi, de nombreuses maladies psychiatriques comme la schizophrénie peuvent empêcher la sécrétion d’endorphine ou sa réception par les neurotransmetteurs.

Les symptômes du manque d'endorphine

La dépression nerveuse provoque aussi des carences en endorphine. Enfin, la malnutrition ou des douleurs chroniques importantes peuvent mener à un manque d’endorphine.

Les symptômes d’un manque d’endorphine varient d’une personne à une autre. Par ailleurs, ils se confondent souvent avec les symptômes des maladies qui provoquent la carence.

Néanmoins, on retrouve fréquemment une baisse de la qualité de l’humeur, une tristesse chronique, de la fatigue et des douleurs musculaires inexpliquées.

Le sport produit-il vraiment des endorphines ?

Le rôle le plus important des endorphines, c’est de limiter l’impact de la douleur sur nos sensations physiques. Or, derrière chaque activité physique, il y a une douleur musculaire inévitable et bénéfique.

Pour que cette douleur ne soit pas insupportable et que nous puissions utiliser notre corps tous les jours, le cerveau sécrète des endorphines. Quand on ne fait pas assez de sport, il ne peut pas en sécréter suffisamment. C’est pour cela que les douleurs sont très importantes.

Le ratio entre la douleur ressentie par nos muscles brutalisés par un entraînement inhabituel et notre sécrétion d’endorphine n’est pas suffisant. En revanche, faire du sport n’améliore pas nos capacités de sécrétion d’endorphine. Cela permet simplement d’en sécréter sur commande, et donc régulièrement.

Par ailleurs, une grande partie des carences en endorphine sont aussi liées à un arrêt brutal du sport. L’activité physique participant à la sécrétion d’endorphine, elle crée une forme de dépendance vertueuse.

Cependant, il devient nécessaire de faire du sport pour avoir la quantité d’endorphine à laquelle on est habitué. Ce n’est pas dangereux pour la santé, au contraire, mais l’arrêt brutal de l’activité sportive peut provoquer des symptômes de carence.

L’amour nous aide aussi à produire des endorphines

Dans le cadre d’une rencontre et d’une relation amoureuse, de nombreuses hormones interagissent et construisent notre attachement. L’ocytocine est l’une des plus souvent citées avec la sérotonine, la testostérone et la dopamine.

Cependant, l’endorphine aussi est sollicitée par l’amour, qu’il soit sentimental ou physique. Effectivement, l’hypothalamus va être profondément stimulé par la présence d’un être qui vous est cher.

Tout particulièrement quand il s’agit d’une relation romantique. Il va donc sécréter plus d’endorphine et participera à votre bonheur. Voilà pourquoi beaucoup de gens témoignent d’une sensation de flotter dans les airs quand ils sont avec la personne qu’ils aiment.

Par ailleurs, l’endorphine est aussi produite en grande quantité pendant une relation sexuelle. D’abord, parce qu’il s’agit d’un effort physique, ensuite parce que l’orgasme provoque le relâchement du corps et de l’esprit.

Les hormones circulent en grande quantité, notamment l’ocytocine et l’endorphine. Voilà pourquoi faire l’amour entretient le bonheur personnel et le sentiment amoureux.

Sous certaines conditions, l’endorphine améliore le sommeil

Grâce à la sensation de bien-être qu’elle provoque, l’endorphine permet de lutter contre l’anxiété et de ralentir le rythme cardiaque et le fonctionnement biologique. Résultat, elle est une hormone tout indiquée pour améliorer le sommeil, autant sa durée que sa qualité.

Néanmoins, il ne faut pas croire que l’endorphine vous aidera à vous endormir à tous les coups. Au contraire, une activité physique intense avant de se coucher place le corps en alerte malgré l’endorphine sécrétée.

Vous risquez donc d’avoir du mal à vous endormir. Pour améliorer son sommeil, l’idéal est donc de trouver des moyens différents de sécréter davantage d’endorphines. De nombreuses recherches ont récemment mis en avant les bienfaits de la méditation, des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque.

Il en est de même en ce qui concerne la thérapie comportementale sur la production globale d’endorphine par le cerveau.

Peut-on trouver des endorphines sous forme de médicaments ?

La science est parvenue depuis longtemps à synthétiser une forme d’endorphine. C’est ce que l’on appelle la morphine. Elle est utilisée en médecine et en chirurgie pour supprimer la douleur des patients.

C’est un médicament extrêmement puissant qui provoque des addictions importantes. Il est impossible de se le procurer légalement. Son usage doit être systématiquement contrôlé par un médecin.

Pour stimuler la sécrétion d’endorphine, on conseille donc plutôt de pratiquer une activité sportive régulière. Malheureusement, tout le monde ne peut pas faire de sport.

Par ailleurs, une activité physique intense ne suffit pas toujours chez certaines personnes très anxieuses. Dans ce cas-là, on recommande de plus en plus souvent de se tourner vers les thérapies comportementales.

Le stress et l’anxiété peuvent bloquer les récepteurs d’endorphine et sa production. Or, la carence en endorphine augmente l’anxiété.

Il faut donc régler le problème avec l’aide d’un comportementaliste qui vous permettra de débloquer la situation.

A quoi sert la sérotonine, l’une des hormones du bonheur

La sérotonine est un neurotransmetteur essentiel, notamment parce qu’elle assure la bonne communication entre deux neurones. La sérotonine agit directement sur l’humeur et le comportement.

Elle apporte un certain équilibre émotionnel, et permet de limiter les prises de risques en favorisant les comportements réfléchis.

C’est sa tendance à amener l’équilibre chez ceux qui la sécrètent en bonne quantité qui lui a valu son surnom d’hormone du bonheur. Par ailleurs, la sérotonine occupe une place essentielle dans le rythme circadien (du latin « environ un jour »).

Ainsi, elle permet au corps et aux autres hormones de réguler précisément les phases d’endormissement et les phases de réveil. Un manque de sérotonine peut donc avoir des conséquences comme:

  • Fatigue profonde et chronique en journée,
  • Insomnies,
  • Réveils au milieu de la nuit.

De même, la sérotonine est très présente dans notre appareil digestif. Elle aurait donc un impact important sur notre « deuxième cerveau » et son manque pourrait provoquer des troubles alimentaires comme la boulimie ou l’anorexie.

Enfin, la sérotonine joue également un rôle dans notre sexualité. Néanmoins, ce rôle serait sans doute indirect, car un bas taux de sérotonine provoque un syndrome dépressif.

Syndrome qui produit souvent une diminution, voire une disparition, du désir sexuel. Un taux trop élevé, au contraire, provoquerait une certaine agressivité qui pourrait se traduire par de l’hypersexualité.

Comment sécréter naturellement de la sérotonine ?

95 % de la sérotonine est produite dans l’intestin à partir des acides aminés, des minéraux et des nutriments que vous mangez. Une bonne alimentation et une hygiène de vie saine sont donc essentielles.

Mieux encore, rééquilibrer ses facteurs est le moyen idéal de sécréter naturellement un taux équilibré de sérotonine. Parmi les nutriments les plus importants, on retrouve:

  • Vitamine B6,
  • Vitamine D,
  • Acides gras oméga 3.

Il existe des compléments alimentaires censés influencer votre quantité de sérotonine. Néanmoins, une bonne alimentation équilibrée suffit amplement. D’autant plus qu’il ne faut pas négliger l’impact des émotions et du contrôle cérébral sur la sérotonine.

Effectivement, des troubles comme l’anxiété, le stress ou la dépression ont des impacts majeurs sur votre cerveau et votre système digestif.

Apprendre à vaincre l’anxiété avec l’aide d’un comportementaliste est aussi une des solutions naturelles et efficaces pour sécréter un taux équilibré de sérotonine.

La dopamine, la 3è des hormones du bonheur

La dopamine est un autre neurotransmetteur essentiel. La dopamine est sans doute l’hormone qu’il est le plus facile de sécréter naturellement. Effectivement, c’est celle que le cerveau utilise dans le circuit de la récompense.

La dopamine, l'hormone du plaisir

La sécrétion de dopamine peut donc être utilisée pour favoriser certains comportements chez tous les mammifères, notamment les êtres humains. La dopamine est impliquée dans de nombreux fonctionnements du corps.

Ainsi, elle est impliquée dans notre capacité d’attention, dans nos sensations de plaisir, dans notre motivation en général. Et aussi dans la qualité de notre sommeil, dans notre mémoire, dans nos capacités cognitives et dans le contrôle moteur de notre corps.

Comment augmenter naturellement la sécrétion de dopamine ?

Augmenter sa sécrétion de dopamine est une question délicate. Pourquoi ? Parce qu’il est très facile de sécréter de la dopamine. En revanche, toutes les stimulations à l’origine de la dopamine ne se valent pas.

Par exemple, les drogues comme la cocaïne ou l’héroïne provoquent une sécrétion énorme de dopamine. C’est cela qui provoque l’addiction. Dans ce cas-là, la dopamine est très facile à obtenir, mais elle est aussi très dangereuse.

Heureusement, il existe des méthodes beaucoup plus saines pour augmenter sa sécrétion naturelle de dopamine :

  • Dormir suffisamment longtemps ;
  • Faire du sport ;
  • Pratiquer une activité en plein air ;
  • Méditer ;
  • Manger sainement et privilégier les aliments riches en tyrosine ;
  • Caresser un animal ;
  • Écouter de la musique ;
  • Recevoir un massage ;
  • Prendre une douche froide (un résultat immédiat, mais à court terme).

Il est essentiel de sécréter suffisamment de dopamine pour être heureux. Cependant, contrairement à la sérotonine, cette hormone a tendance à nous pousser dans des excès. Chez certaines personnes, cela a des conséquences désastreuses.

Il devient alors nécessaire de se tourner vers une thérapie comportementale et cognitive. Il s’agit alors de mieux régler ses comportements et de rééquilibrer son circuit de la récompense fonctionnant à la dopamine.

Faut-il faire une détox de dopamine ?

La dopamine est une hormone très addictive. Résultat, elle est à l’origine de nombreux comportements excessifs. De récentes études ont pointé du doigt son rôle délétère dans l’addiction aux réseaux sociaux.

Ces sites internet et leurs applications ont été spécialement conçus pour provoquer une réaction de notre circuit de la récompense. Ils nous donnent donc des shoots réguliers de dopamine.

Le problème, c’est que le cerveau est vite accro à la dopamine. Résultat, il se désintéresse de toutes les activités qui ne lui en donnent pas immédiatement.

Pourtant, la plupart des choses constructives que nous entreprenons n’offrent qu’une dose relativement faible de dopamine sur le long terme. D’où l’idée d’entreprendre une détox de dopamine pour réhabituer notre cerveau à vivre avec des seuils normaux de sécrétion de dopamine.

Ainsi, la mode est au jeûne de dopamine.

Alors, on s’éloigne consciemment de tout ce qui provoque sa sécrétion immédiate et facile (cigarette, malbouffe, café, réseaux sociaux, smartphones, etc.) pendant quelques jours. Le but est d’offrir un peu de repos à nos neurones épuisés par toute l’excitation que la dopamine leur envoie.

Surtout, c’est une manière efficace d’apprendre à être heureux avec un taux raisonnable de dopamine, c’est-à-dire un taux bon pour notre santé mentale.

Dopamine et maladie de Parkinson

Comme nous l’avons expliqué, la dopamine est un neurotransmetteur qui permet aux neurones de communiquer. Or, la maladie de Parkinson s’attaque justement aux neurones dopaminergiques.

Ces neurones commencent par dégénérer, puis ils disparaissent progressivement. Résultat, la dopamine n’est plus sécrétée, libérée et transmise. Or, elle est essentielle dans le contrôle des mouvements du corps.

Voilà pourquoi la maladie de Parkinson produit des tremblements irrépressibles. Par ailleurs, la dopamine est également impliquée dans la motivation à travers le circuit de la récompense.

Quand la dopamine n’est plus sécrétée, la satisfaction liée à certains comportements disparaît. En conséquence de quoi, les malades atteints se montrent souvent apathiques et dénués de toute forme de motivation.

Actuellement, aucune étude n’est parvenue à montrer un lien sûr entre les sécrétions excessives – ou trop faibles – de dopamine au cours de la vie et l’apparition de la maladie de Parkinson.

De même, il est impossible de sécréter naturellement les substances nécessaires pour limiter la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Néanmoins, cela ne doit pas détourner l’attention de la nécessité de réguler intelligemment sa sécrétion de dopamine.

L’Ocytocine, le dernière des hormones du bonheur

L’ocytocine est un octopeptide synthétisé par l’hypothalamus et qui se comporte comme neuropeptide. Son fonctionnement est complexe. Aujourd’hui encore, la science et la médecine ne sont pas certaines d’en avoir compris tous les tenants et les aboutissants.

Néanmoins, sa sécrétion chez la mère permet de provoquer les contractions utérines et de favoriser l’attachement aux petits par la stimulation des neurones dopaminergiques.

Pendant longtemps, elle a été considérée comme une hormone féminine. Pourtant, on a récemment découvert ses effets importants chez l’homme. Elle permet de lutter contre le stress et le sentiment de peur, ce qui favorise donc les prises de décisions réfléchies.

Elle permet également de stimuler l’empathie, le lien social et la confiance. Surtout, elle stimule la générosité et la sexualité. Elle serait alors au fondement du lien conjugal.

On l’associe donc souvent à la parentalité et au couple, ce qui lui a valu le surnom de « hormone de la monogamie ». L’ocytocine a également été classée parmi les hormones du bonheur en raison de son impact sur l’équilibre psychologique, amoureux et relationnel.

Néanmoins, comme souvent, c’est un mouvement à double sens. Les personnes souffrant de troubles sociaux manquent souvent d’ocytocine.

Son rôle pendant l’accouchement

Bien souvent, les personnes qui n’entendent rien à la médecine et à la biologie apprennent l’existence de l’ocytocine quand elles tombent enceintes. Effectivement, cette hormone naturelle est absolument essentielle pour le bon déroulement de l’accouchement.

D’abord, parce qu’elle a un rôle central dans l’apparition des contractions utérines. Ces contractions marquent le début de l’accouchement et permettent l’expulsion de l’enfant. Ensuite, pendant l’accouchement, l’ocytocine permet l’expulsion complète du placenta, toujours en maîtrisant les contractions.

L'ocytocine est trés importante pendant une grossesse et lors de l'accouchement

Enfin, elle permet à l’utérus de reprendre une forme normale après le travail. C’est un détail essentiel pour la bonne santé de la mère et ses futures grossesses éventuelles.

Son rôle est si essentiel à l’accouchement qu’il arrive que l’on décide d’injecter de l’ocytocine de synthèse à la mère directement par intraveineuse. Cette démarche permet soit de provoquer l’accouchement quand il a été planifié, soit de le faciliter quand plusieurs problèmes se manifestent.

Néanmoins, ce type d’injection n’est pas sans risque et l’ocytocine de synthèse est utilisée avec parcimonie par les médecins et les obstétriciens. L’idéal reste toujours de sensibiliser les femmes enceintes à la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie.

On leur apprend alors les bons gestes pour sécréter naturellement l’ocytocine nécessaire.

Comment augmenter la sécrétion naturelle d’ocytocine ?

La première recommandation pour augmenter la sécrétion d’ocytocine, c’est de passer du temps avec les personnes que l’on aime. Il s’agit là d’un cercle vertueux : l’ocytocine nous permet de nous attacher à nos proches, puis la présence de nos proches nous permet de sécréter davantage d’ocytocine.

Voilà pourquoi, les femmes enceintes bien entourées et accompagnées par le père ont moins de chances de subir des complications inattendues. D’une manière générale, toutes les activités qui permettent de produire de l’ocytocine ont un lien avec notre vie sociale.

Ainsi, toucher, être touché, caresser, faire l’amour, parler, écouter et discuter avec d’autres personnes dans une ambiance chaleureuse sont autant d’activités qui provoquent des pics d’ocytocine.

Ocytocine et anxiété sociale

Chanter dans une chorale, pratiquer un sport d’équipe, et même s’occuper d’un animal ont le même effet. À partir de ces considérations, on peut comprendre pourquoi les personnes souffrant de difficultés sociales souffrent également d’un taux bas d’ocytocines.

Malheureusement, les personnes souffrant de troubles des relations sociales sont nombreuses et rarement responsables de leurs malheurs. Heureusement, il est possible de dépasser ces difficultés en consultant un comportementaliste.

En analysant vos difficultés, il vous aidera à les surmonter et à renouer avec un contact social apaisé.

Les aliments qui augmentent l’ocytocine

La dopamine est stimulée par tous les aliments, pour peu que vous preniez du plaisir à les manger. Néanmoins, elle a un faible prononcé pour le gras et le sel. Elle est donc souvent impliquée dans les troubles de l’alimentation comme la boulimie ou l’obésité.

L’endorphine et la sérotonine, au contraire, ont besoin d’une alimentation plus saine. Pour les sécréter en plus grande quantité, vous devez consommer des aliments riches en tryptophanes.

Ici, il est fait allusion au riz complet, à la banane, au chocolat noir, aux œufs, aux légumineuses comme à tous les oléagineux. De son côté, l’ocytocine ne peut pas être stimulée par l’alimentation.

Le seul moyen d’augmenter la sécrétion d’ocytocine, c’est donc d’améliorer ses rapports sociaux et de les stimuler. Un simple câlin avec une personne que l’on aime produit toujours beaucoup plus d’ocytocine que tous les repas que vous pouvez prendre.

Voilà pourquoi, en cas de déficit d’ocytocine, vous devez d’abord vous intéresser à l’état de vos relations sociales. Si vous souffrez d’anxiété sociale et que cela vous complique la vie, demandez de l’aide à un comportementaliste professionnel et spécialisé dans ces questions délicates.

L’ocytocine a-t-elle un lien avec l’autisme ?

De récentes études ont ouvert la voie pour la considération d’un lien entre l’autisme et l’ocytocine. Cependant, toutes ces études sont à manipuler délicatement, car tous leurs résultats ne sont que préliminaires.

Les conclusions qu’elles tirent sont donc provisoires et doivent être considérées comme une invitation à réfléchir à cette question. Il n’est donc pas encore question d’un traitement contre l’autisme ou d’une preuve définitive de son origine.

Néanmoins, depuis plusieurs années, les chercheurs considèrent l’éventualité selon laquelle les troubles sociaux des autistes seraient dus à un déficit en ocytocine. Effectivement, beaucoup d’autistes présentent des taux anormalement bas d’ocytocines dans le sang.

Ce taux pourrait être expliqué par certaines complications lors de l’accouchement et de la grossesse. Par exemple si le taux d’ocytocine dans le sang de la mère était lui-même bas pendant la grossesse et l’accouchement.

L’ocytocine faciliterait les relations sociales

Différentes expériences ont été conduites sur des enfants autistes. L’un des protocoles présentant les meilleurs résultats utilise un spray nasal d’ocytocine.

Les enfants autistes en reçoivent deux par jour. Après plusieurs années, les scientifiques et les médecins auraient observé une amélioration significative chez les patients. Leurs relations sociales se seraient largement améliorées grâce à l’ocytocine.

Néanmoins, ces résultats sont encore préliminaires pour deux raisons. D’abord, l’expérience n’est pas terminée et les enfants suivent encore le traitement. Ensuite, parce que les enfants autistes participant à des programmes de ce type reçoivent toujours un encadrement et une attention professionnelle formée à leurs problématiques.

Résultat, il n’est pas exclu que le contact régulier avec ces personnes favorise le développement du lien social chez les autistes.

Ocytocine et homéopathie : est-ce vraiment efficace ?

Pour le rôle qu’elle joue dans le développement d’un lien social équilibré, l’ocytocine provoque de nombreux fantasmes quant à ses différents pouvoirs. Comme l’ocytocine de synthèse n’est pas en vente libre et n’est utilisée que par les obstétriciens, c’est l’homéopathie qui a pris le relai.

De nombreux producteurs de granulés homéopathiques ont donc commencé à produire leur propre version de l’ocytocine homéopathique. Ces granules homéopathiques sont recommandés aux femmes enceintes par les homéopathes.

Ils permettraient d’améliorer le développement de l’enfant et de préparer l’accouchement. Chez les jeunes enfants, ils sont conseillés en cas de troubles du comportement ou de conflits importants avec la mère.

Certains homéopathes les conseillent également pour les enfants autistes. À l’image du spray d’ocytocine, ces granules permettraient d’améliorer la qualité du lien social.

Bref, si vous rencontrez un problème d’anxiété et que vos hormones du bonheur sont mises à mal, j’ai une solution à vous proposer. Pour en prendre connaissance, cliquez sur le lien ci-dessous :


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Article mis à jour le 30 août 2022 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

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