Les troubles anxieux font partie de ces maux qui peuvent vous plonger dans une détresse telle que cela perturbe votre vie quotidienne sur de nombreux aspects.

C’est pourquoi il est important d’en comprendre les causes et les symptômes des troubles anxieux pour combattre l’anxiété de la façon la plus adaptée à votre situation. Dans le cas contraire, vous risquez de voir un ou plusieurs domaines de votre vie (sociale, professionnelle, amoureuse…) impactée de façon négative.

« Dans les moments de grande tension, l’esprit se fixe sur un détail sans importance dont on se souvient parfaitement bien longtemps après, comme si l’anxiété nous l’avait à jamais gravé dans le cerveau.”
.
Agatha Christie

Définition des troubles anxieux

Les troubles anxieux sont un problème physiologique qui se manifeste par une anxiété excessive, un sentiment de peur, et d’inquiétude, qui font la part belle aux comportements d’évitement et de compulsion.

Les troubles anxieux sont donc une réaction à quelque chose qui vous fait peur et que vous cherchez à contrôler, pour éviter d’être confronté(e) à des émotions trop intenses, voire bouleversantes. C’est, par exemple, ce type d’anxiété qui s’exprime chez une personne qui souffre de paranoïa.

Causes des troubles anxieux

À l’origine du fait d’être anxieux, ce type de réponse, le contrôle ou l’anticipation, repose sur un mécanisme naturel qui nous permet de vivre.

Cette façon d’être fait réellement partie de chacun d’entre nous et ce dès notre naissance. C’est ainsi que se crée notre personnalité. Cela devient gênant quand les stratégies de contrôle prennent une importance pathologique, ce dernier terme étant à comprendre comme ayant une influence et des conséquences toxiques sur votre vie et, partant, sur l’anxiété.

Puisque ce comportement fait partie de nous, cela justifie que vous vous posiez la question de savoir pourquoi il ne se développe pas chez tout le monde au point de devenir un problème.

En fait, chaque personne porte en elle le potentiel de développer des troubles anxieux, généralisés ou non et pose la question de comment savoir si on a des troubles anxieux.

Pour répondre à cette question, il faut le concours de plusieurs facteurs ou la conjugaison de plusieurs éléments déclencheurs comme, par exemple, la peur d’avoir peur.

Il y a une sorte de prédisposition à l’anxiété.

Une façon de voir et ressentir qui vous fait appréhender un événement ou une situation. Le sujet devient un facteur déclenchant de stress, et donc d’anxiété qui peut découler vers un trouble anxieux généralisé.

Cela tient aussi à votre façon de gérer cette situation tout en étant intimement lié à la perception que vous avez de conséquences que vous redoutez.

Causes d’un trouble anxieux : peut-on les contrôler ?

Les symptômes de troubles anxieux sont multiples et très difficiles à contrôler. Si vous souffrez d’un trouble anxieux dû à une prédisposition génétique, il est impossible de modifier votre nature profonde. Vous risquez également de transmettre cette prédisposition à vos enfants si vous en avez.

Néanmoins, il est possible de contrôler les causes d’un trouble anxieux. D’abord, il faut contrôler les causes environnementales en limitant les situations difficiles pour vous. Ensuite, il faut vous aménager un quotidien qui vous permet de rester détendu(e).

Ce n’est malheureusement pas toujours suffisant, car ce quotidien peut rapidement ressembler à une prison dorée et l’idée d’en sortir peut vous rendre anxieux(se).

Troubles anxieux: Quand on s'inquiète pour un rien

La meilleure solution reste alors de travailler sur son anxiété pour la vaincre définitivement.

Ainsi, vous améliorerez votre quotidien, mais vous vous assurez également de ne pas élever vos enfants dans un environnement qui stimulerait leur anxiété.

A ce propos, l’aide d’un comportementaliste est souvent salutaire puisqu’elle vous permet de reprendre le contrôle, d’augmenter votre résistance au stress tout en surmontant vos traumatismes.

La source des troubles anxieux

En matière de symptômes de l’anxiété ou de troubles anxieux, prenons l’exemple d’une femme.

Elle vit au dernier étage d’un immeuble qui en compte neuf. Au même étage, dans l’appartement mitoyen au sien, vit un homme seul. À chaque fois que cette femme croise ou rencontre cet homme, que ce soit sur le palier ou dans l’ascenseur, elle est remplie de craintes et ne peut s’empêcher de le regarder avec suspicion sans forcément pouvoir expliquer pourquoi elle a ce ressenti.

Ses regards furtifs et sa crainte à peine dissimulés finissent par la rendre vulnérable ce que son voisin ne manque pas de remarquer. Il finit d’ailleurs par penser qu’elle serait une proie facile en matière de séduction.

Alors qu’un jour, ces deux personnes sont dans l’ascenseur, celui-ci tombe malencontreusement en panne. Il s’arrête entre deux étages. La situation dure, une intervention technique est prévue mais elle tarde. Pendant ce temps, l’homme en profite pour tenter de séduire sa jeune voisine.

Elle refuse les avances de ce monsieur. Comme souvent dans ce type de situation, la tentative de séduction cède le pas à du harcèlement ce qui, au terme de cette mésaventure, fait craindre à cette jeune femme que le même type de situation se renouvelle, avec le même homme ou un autre.

Depuis, la jeune femme a la phobie de l’ascenseur. Elle ne supporte plus de vivre dans le même environnement que cet homme et développe d’ailleurs une méfiance vis à vis de tous les hommes, et ce peu importe leur situation : célibataire, en couple, divorcé.

Plus tard, elle développe des troubles anxieux au point de s’isoler de plus en plus. Elle ne prend jamais le risque de rester là où il y a du monde et met tout en œuvre pour éviter la compagnie des hommes. Partant, elle n’arrive pas à lâcher prise quant à la généralité qu’elle produit : non, tous les hommes n’ont pas ce type de comportement.

Cette crainte liée à la base uniquement aux hommes peut d’ailleurs se généraliser à la crainte de l’être humain en général ce qui est constitutif d’anxiété sociale.

Les symptômes physiques des troubles anxieux

Pour en arriver à cette situation, à ces comportements refuges, cette jeune personne aura ressenti des manifestions physiques qui donnent vie à ses troubles anxieux.

Les symptômes des troubles anxieux peuvent être les suivants :

  • Palpitations cardiaques,
  • Pression sanguine élevée,
  • Tremblements,
  • Douleurs thoraciques,
  • Sensation d’être étouffé(e),
  • Sueurs abondantes,
  • Nausées,
  • Étourdissements,
  • Engourdissements ou picotements,
  • Bouffées de chaleur ou frissons.

Attention. Il s’agit là d’une liste assez générale et non exhaustive. Certaines de ces manifestations physiques sont spécifiques à chaque type de trouble anxieux.

Les symptômes psychiques des troubles anxieux

Pour étayer ce chapitre lié aux symptômes psychiques des trouble anxieux, je vais vous parler de Jean-François.

Depuis qu’il est enfant, et aujourd’hui adulte, Jean-François s’emploie à faire tout comme il faut, quand il faut. Pour autant, il ne cesse d’avoir peur d’être réprimandé pour une raison ou pour une autre au point qu’il accepte malgré lui certaines situations pour ne pas être exclu. Au fond de lui, il sait que certaines choses ne sont pas acceptables, mais il les accepte quand même.

Ce manque d’affirmation de soi le fait beaucoup souffrir puisqu’il a bien conscience qu’il doit exprimer ses limites mais il n’y arrive pas.

Bien évidemment, certains en profitent pour lui « manger de la laine sur le dos ». Fidèle à ses principes, il ne s’est jamais plaint de ses problèmes relationnels à ses parents puisqu’il ne veut pas les ennuyer alors qu’ils ont eux mêmes un certain nombre de problèmes à gérer de leur côté.

De fait, Jean-François traverse son enfance et son adolescence dans une sorte de silence contrit et d’angoisses récurrentes. Quand nous faisons connaissance, Jean-François pense qu’il est nul en tous points. Il va si mal que, depuis des années, il consulte beaucoup de psychiatres et psychologues ou tout autre spécialiste de la santé mentale dont il pense que cela peut l’aider.

Me consulter, me dit-il, est sa « dernière chance ».

Qu’est-ce qui provoque les troubles anxieux ?

Les origines de l’anxiété et des troubles anxieux sont parfois complexes à déterminer. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à certaines situations. Parfois, un événement anodin provoquera une crise d’anxiété chez certains sujets, quand il ne sera même pas remarqué par d’autres.

Pour comprendre ce qui provoque l’anxiété, il faut donc comprendre ses origines et ses causes, mais aussi ses multiples variations.

L’anxiété est un trouble chronique qui rend difficiles les interactions sociales quotidiennes et peut même devenir handicapante. Dans ses formes les plus légères, l’anxiété est souvent confondue avec le stress et l’angoisse. Certaines personnes anxieuses vivent avec leur syndrome d’anxiété généralisée pendant des années sans se rendre compte que quelque chose ne va pas.

Il est donc important de savoir reconnaître les traits caractéristiques des troubles anxieux.

Ce qui différencie le stress et l’angoisse de l’anxiété, c’est leur nature, leur origine et leur durée. L’angoisse est ponctuelle, liée à un événement particulier et souvent justifiée.

Elle n’est pas agréable, mais elle diminue à mesure que vous vous confrontez à la situation qui en est à l’origine. Le stress, de son côté, a toujours une origine facile à déterminer : le travail par exemple ou une relation sentimentale toxique.

L’anxiété aussi peut être parfaitement normale et saine face à une situation angoissante. En revanche, on parle de trouble anxieux quand le sentiment de mal-être devient diffus, constant et sans origine particulière.

Le patient atteint d’anxiété généralisée est inquiété par tout, même sans raison. Il s’imagine toujours le pire. Généralement, les troubles anxieux s’accompagnent des symptômes suivants :

  • Insomnies,
  • Acidité et brûlures d’estomac,
  • Variations anormales de l’appétit (hyperphagie et phases d’anorexie),
  • Chute brutale de l’énergie et apparition soudaine d’une irrépressible envie de dormir.
Les troubles anxieux sont-ils héréditaires?

Les troubles anxieux sont-ils héréditaires ?

L’anxiété n’est pas héréditaire à proprement parler. Il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un trait physiologique comme le serait la couleur des yeux ou une malformation congénitale. Cependant, de plus en plus d’études tendent à prouver que les prédispositions à l’anxiété pourraient être héréditaires.

En d’autres termes, vous n’êtes pas génétiquement anxieux(se), mais votre nature vous rend plus enclin(e) à développer des troubles anxieux.

En fait, ces prédispositions tiendraient à la sensibilité de votre système nerveux. Quand elles sont plus importantes que la moyenne, les stimulations que votre système nerveux perçoit sont plus fortes que la norme. Résultat, votre cerveau est plus facilement surchargé : il peine à gérer toutes les informations ce qui provoque un sentiment d’inconfort, d’insécurité, voire de panique.

Ainsi, les personnes anxieuses supportent généralement mal le bruit, la foule, les odeurs très fortes, etc.

Il est difficile de statuer définitivement sur les origines d’une sensibilité du système nerveux supérieure à la norme. Cependant, comme le reste de votre physiologie, son développement dépend en grande partie de vos gènes. Si un de vos parents souffre d’un trouble anxieux, vous risquez également d’en souffrir ce qui explique pourquoi, parfois, on parle de l’aspect héréditaire des troubles anxieux.


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Devient-on anxieux à cause de son environnement ?

L’anxiété est donc probablement et partiellement héréditaire. Si vous grandissez dans une famille avec des personnes atteintes d’un trouble anxieux, vous risquez d’en développer un. Cependant, il ne faut pas oublier les causes environnementales. Si vos parents sont anxieux, ils vous élèveront dans la crainte et l’anxiété.

Une prédisposition génétique sans stimulations environnementales pourrait ne pas développer de trouble anxieux, et l’inverse est aussi malheureusement vrai.

Au-delà de votre développement d(se)ans l’enfance, vous pouvez également devenir anxieux à cause de stimulations extérieures bien particulières. Une situation parfaitement anodine peut finir par vous provoquer des troubles anxieux si ses conséquences vous affectent profondément.

Si un serveur de restaurant se fait hurler dessus chaque fois qu’il renverse un peu du contenu d’un verre, il deviendra anxieux au moment de porter son plateau, même s’il a des années d’expérience derrière lui.

La médecine occidentale moderne a établi une liste des facteurs environnementaux les plus connus et les plus souvent observés en matière de troubles anxieux :

  • Épuisement psychique et physique lié au stress (syndrome d’épuisement au travail ou burnout).
  • Situation financière ou professionnelle précaire (inquiétude permanente).
  • Changement majeur dans sa vie (déménagement, mariage, divorce, départ en retraite, etc.).
  • Maladie ou décès d’un proche (famille ou amis).
  • Expérience négative et traumatisante (échec important, agression physique ou psychique, etc.).

Typologie des troubles anxieux

On distingue 5 types différents de trouble anxieux. En lisant les brèves descriptions qui suivent, vous pouvez vous faire une idée de ce qu’impliquent les troubles anxieux et, ainsi, vous saurez si oui ou non vous en êtes affecté(e).

L’attaque de panique

L’attaque de panique repose sur une sorte de crise qui frappe à l’improviste. Elle est souvent accompagnée de sentiments progressifs de terreur. Quand vous faites une attaque de panique, la peur que vous éprouvez est intense et vous ne pouvez pas la prévoir.

Pa exemple, si vous ne savez pas la gérer, votre peur de subir une nouvelle attaque de panique au milieu des autres vous amène à fuir la foule ce qui induit le risque de souffrir d’agoraphobie.

La phobie

Il existe deux types de phobies :

  • La phobie spécifique : Une personne atteinte d’une phobie spécifique a peur d’une chose en particulier. Cette peur qu’elle éprouve est une peur à la fois irrépressible et irrationnelle, sans fondement, ce qui peut amener le sujet concerné à se dire «  je suis anxieux pour rien « . Cette peur, ou phobie, n’a de sens que pour cette seule personne. Ce peut être la phobie d’un objet, d’un animal, d’une situation, d’une activité, ou encore d’un comportement.
  • La phobie sociale : Les personnes victimes de phobie sociale ou d’anxiété sociale, fuient toute forme de relation sociale. Quand elles se trouvent au milieu de leurs semblables, elles ressentent les troubles anxieux de manière violente. Dès lors, elles préfèrent éviter d’être présentes. La phobie sociale est donc facteur d’un fort isolement, et de repli sur soi.

La claustrophobie : un témoignage édifiant

« Bonjour Frédéric,

J’ai commencé votre programme début Novembre. J’ai senti une nette amélioration. Je souffre d’anxiété sociale et de phobie (…) – La solution la plus simple pour moi c’était de tout éviter. Sauf qu’au mois d’Octobre dernier j’ai trouvé un super stage. Quand je suis arrivée pour la première fois dans l’immeuble pour y passer mon entretien, c’était la grosse panique. Quand j’ai vu l’ascenseur j’ai fait un blocage. Impossible d’y mettre un pied dedans. Je ne savais pas que ma phobie des ascenseurs avait pris une telle ampleur. Avant, je pensais que ce n’était pas grave. Je suis allée chercher le gardien de l’immeuble pour qu’il m’ouvre les portes pour accéder à l’escalier…

J’avais vraiment honte de moi et je suis arrivée 30 minutes en retard à mon entretien à cause de ça ! La bonne nouvelle c’est que j’ai quand même été prise en stage. Sauf que j’ai paniqué les jours suivants. Je me suis posée tout un tas de questions: « Comment je vais faire pour prendre l’ascenseur pour mon stage ? » – « Et si je restais coincée dedans ? » – « Je vais mourir étouffée dedans ».

Au final, quelques semaines après avoir fait les exercices, j’ai réussi à prendre l’ascenseur. En ce moment je suis en stage, et j’arrive à prendre l’ascenseur tous les jours. Je suis trop contente. Ça n’a pas été simple pour moi, mais ça a marché.

Je voulais écrire ce message pour vous remercier, je ne pensais pas que ça marcherait. Ce message s’adresse aussi à toutes les personnes qui souffrent de claustrophobie, d’agoraphobie et d’attaque de panique. Oui c’est possible de s’en sortir, oui il y a une solution à vos problèmes. Il faut simplement avoir le déclic de vouloir s’en sortir et surtout ne soyez pas trop dur avec vous-même.« 

Les troubles anxieux généralisés

Les troubles anxieux généralisés, aussi appelés anxiété généralisée, se traduisent par une inquiétude répétée, et exagérée, sur une période plus ou moins longue mais qui dure en général au moins six mois.

Les personnes atteintes par un trouble anxieux généralisé plus ou moins grave dramatisent tout. Elles s’attendent constamment au pire. Leur inquiétude porte autant sur des événements particuliers que des activités routinières ce qui les amènent à ressentir stress et anxiété au quotidien et en quasi permanence.

La névrose obsessionnelle compulsive

Aussi appelée trouble obsessivo-compulsif, un toc soumet ses sujets à des pensées indésirables et persistantes. C’est ce qu’il est convenu d’appeler des obsessions. Ces personnes ont tout le temps envie et besoin d’effectuer des activités répétitives, également appelées compulsions. Ces réitérations compulsives prennent toute la place dans leur vie ce qui, par conséquent, alimente les troubles anxieux.

Si vous souffrez de compulsions, vous développez des habitudes compulsives dictées par des règles précises qui deviennent obsessionnelles. Laisser libre cours à votre compulsion vous apporte un soulagement temporaire mais, peu après, les pensées ou actions obsessionnelles refont surface et, de nouveau, reprennent toute la place au détriment d’autres activités sociales ou affectives.

Il en va ainsi des personnes qui développent une obsession sur le lavage de leurs mains tout comme celles qui se lavent les cheveux, se coiffent sans cesse ou rangent leur bureau. Elles ne sont apaisées que lorsque les objets sont rangés d’une façon précise comme par exemple les torchons alignés dans un ordre particulier dans la cuisine. La liste des comportements compulsifs est sans fin.

Les TSPT ou troubles anxieux post-traumatiques

Le rôle des traumatismes dans le développement des troubles anxieux est largement avéré depuis de nombreuses décennies. Dans la culture populaire et médiatique, nous avons tous déjà entendu parler du trouble de stress post-traumatique dont les soldats sont très nombreux à souffrir. Pourtant, il touche de nombreuses autres catégories de la population.

Des troubles anxieux sévères peuvent se développer après une expérience perçue comme traumatisante. La nature de cette expérience peut varier considérablement d’une personne à l’autre en fonction de la sensibilité de chacun.

Néanmoins, la plupart des troubles anxieux liés à un traumatisme interviennent après la confrontation à un risque mortel ou à des idées de mort. Voilà pourquoi les soldats sont souvent affectés.

Le traumatisme à l’origine d’un trouble anxieux peut-être un événement unique, violent et ponctuel, comme un viol, une agression ou un accident grave. La cause du trouble anxieux peut aussi être une maltraitance physique ou psychologique vécue pendant plusieurs années, notamment dans l’enfance.

L’amnésie traumatique est alors fréquente et un travail approfondi est nécessaire pour retracer les origines du trouble.

Si vous avez vécu une expérience qui vous a causé des préjudices physiques ou émotionnels, ou mis votre vie en danger, vous pouvez souffrir d’un TSPT ou PTSD (Post Traumatic Stress Disorder).

Si vous avez été victime d’une agression sexuelle, voire d’un viol, de mauvais traitements, d’une guerre, d’un accident de voiture ou de catastrophes naturelles, le risque que vous souffriez de TSPT est très élevé.

Cela conduit très souvent à des flashs incontrôlés qui vous font revivre l’incident ou votre agression et vous pouvez aussi être victime de cauchemars à répétition.

A la longue, et en l’absence d’un suivi thérapeutique adapté, vous pouvez devenir irritable, voire dépressif, et donc être sujet à des troubles anxieux dépressifs en plus d’être constamment en proie à une colère irrépressible. Chaque cas a sa façon d’être abordé et traité.

Troubles anxieux et affirmation de soi

C’est pour traiter des troubles anxieux spécifiques qu’un jeune homme me consulte. Il s’agit de Jean-François dont je vous parlais plus haut dans cet article. Il est l’un de ces êtres délicieux que ma fonction de thérapeute comportemental m’a amené à souvent rencontrer. C’est un homme de 40 ans qui souffre de troubles anxieux, et d’un profond manque d’estime de soi.

Voilà un homme habitué aux interactions difficiles parce qu’exigeantes de par la nature de son métier. Il travaille dans l’hôtellerie de luxe, ce qui doit sans doute participer à maintenir, ou pire, aggraver ses troubles anxieux. De plus, j’apprends que Jean-François souffre de phobie d’impulsion ce qui, bien que logique en matière de mésestime de soi, n’arrange rien.

Pour ce que j’en comprends, ce patient a toujours eu de grandes difficultés à s’affirmer. Enfant, il n’ose pas prendre de risque. A défaut d’être vraiment dans la recherche d’approbation, il s’emploie à tout faire bien. Très aimé de ses parents, il a peur de les décevoir, et ceci, bien qu’il reconnaisse que ses parents l’aiment suffisamment pour lui pardonner d’éventuels écarts sociaux, ou difficultés scolaires. Ces troubles anxieux de l’enfance parasitent toujours sa vie aujourd’hui.

Pour autant, Jean-François, fils unique, n’arrête pas de se comparer à ses camarades de classe. Il a toujours le sentiment d’être moins que les autres ou plus que les autres sur certains sujets. Il aimerait être « comme tout le monde » mais a toujours le sentiment d’être décalé. Cette pression qu’il se met lui-même sur les épaules l’amène à développer des troubles anxieux.

Comment mettre un terme définitif aux troubles anxieux ?

Très rapidement, il me semble plus que nécessaire de faire le point avec cet homme à propos de ce que l’on appelle les « tentatives de solutions ».

Cela signifie, explorer tous les moyens qu’un patient utilise quand il est confronté à des troubles anxieux afin de trouver un traitement adapté à la situation. Cela implique de balayer les moyens externes (médecins, exercices thérapeutiques, exercices d’exposition, etc.) comme les moyens internes mis en œuvre (ce que fait le patient par lui même quand il est confronté à son problème).

Dans le cas de Jean-François, c’est d’une simplicité déconcertante, mais bien compréhensible. Son comportement réponse se traduit par un seul mot : évitement. Ce qui, bien évidemment, ne fait que renforcer le problème et ce d’autant plus que, dans la mesure où Jean-François n’arrive pas à traiter les troubles anxieux sévères dont il est victime, il en a conçu des phobies d’impulsions.

Si vous ne savez pas ce qu’est une phobie d’impulsion, je vais vous l’expliquer de façon brève. Ce type de phobie consiste à ressentir la peur de se faire du mal à soi ou la peur de faire du mal aux autres. Bien sûr, les personnes qui souffrent de ce type de phobie font tout pour la contrôler en plus du fait qu’elles se disent qu’affectées par un tel problème. Elles se disent qu’elles ne sont pas normales, pas des bonnes personnes ce qui participe à cultiver une mauvaise image de soi.

Avec Jean-François, nous dressons une liste de priorités. Quel est pour lui, dans la liste de ses maux, celui dont il veut s’occuper en priorité ? Ruminations, angoisses ou crises d’angoisses, troubles anxieux, phobie d’impulsion ? Après réflexion, nous décidons de nous occuper à la fois de contextualiser son problème et d’affiner les priorités.

Traiter les symptômes de troubles anxieux

Il ressort que le problème le plus urgent est de s’occuper de ses angoisses et d’y associer, en termes de traitement, ses phobies d’impulsions. À cette fin, nous pensons, avec raison, que traiter ces deux problèmes impacte ses troubles anxieux.

Une fois les symptômes de troubles anxieux diminués, nous travaillons au fond, c’est à dire que nous réinvestissons des éléments de son passé pour lâcher prise à leur sujet. De facto, l’aider à retrouver de lui une image positive.

Les troubles anxieux s’apaisent de façon systémique. Il y a bien des moments de rechute, somme toute assez normaux, mais rassurants et, de façon progressive, tout se calme avec le temps.

Jean-François rencontre des difficultés pour travailler sur le lâcher prise surtout à propos des personnes qui lui ont fait du mal quand il était plus jeune mais, courageusement, il finit par y arriver. Reste à déterminer les questions relatives à la confiance en soi et à l’affirmation de soi.

A ce sujet, c’est plus délicat. Cet homme a du mal à prendre le risque de… prendre le risque. Nous utilisons son environnement professionnel pour ce faire ce qui nécessite d’être à la fois courtois, tout en n’étant pas obséquieux à l’excès. N’oubliez pas qu’il travaille dans le domaine du luxe.

Assez rapidement, il met en place les exercices dont vous nous avons convenu. On recadre plusieurs fois, puis tout prend son essor, sa place. Au bout de 2 mois et demi, Jean-François me dit avoir amélioré son problème de plus de 80%. C’est son évaluation, sachant que la mienne est très légèrement inférieure.

Il suffit d’un peu de temps à ce monsieur pour que ses symptômes de troubles anxieux s’apaisent avant de disparaître totalement.

Traiter les troubles anxieux

Vous dites-vous souvent : «  je suis anxieux  » ? Au moindre soupçon de troubles anxieux, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin traitant.

En effet, vous pouvez subir certaines affections sous-jacentes auxquelles les troubles anxieux peuvent s’apparenter. Je pense à l’anémie ou à un problème de glande thyroïde.

S’il se confirme que vous souffrez effectivement de troubles anxieux, votre médecin peut faire le choix de vous prescrire l’un des deux types de traitements :

  • Une thérapie comportementale.
  • Des médicaments.

Troubles anxieux : une solution adaptée à votre cas

En matière de troubles anxieux, la thérapie comportementale est suivie en individuellement ou en séances de groupe.

La thérapie comportementale agit de sorte à comprendre, avec votre aide, le mécanisme de votre problème et à traiter l’anxiété sans médicament.

Dans le même temps, un lien est fait entre la façon dont vous percevez certains événements, facteur de troubles anxieux, et les pensées qui suscitent ces troubles chez vous.

La validité comportementale de votre schéma de pensée est évaluée et cette première partie facilite l’intervention à proprement parler.

Vient ensuite la seconde partie de la prise en charge comportementale. Celle-ci vous aide à progressivement objectiver, et à prendre de la distance. Par étapes successives, vous travaillez vos perceptions de sorte à ne plus vivre, ou revivre, ces situations comme un problème douloureux.

À partir d’exercices personnalisés, vous êtes progressivement amené à traiter une information conflictuelle. Vous la faites passer à une émotion traitée, comme archivée et non douloureuse.

Par exemple, vous vous souvenez d’une ancienne histoire d’amour qui s’est mal terminée. Des années plus tard, vous y pensez encore au point d’en ressentir un certain mal être.

L’approche comportementale vous aide à débloquer ces ressentis liés à cette anxiété de séparation et agit de sorte à les neutraliser.

Cela signifie que, intellectuellement, vous avez le souvenir de ce qui fut douloureux mais grâce aux exercices comportementaux, vous ne ressentez plus d’émotions négatives à ce sujet.

Les médicaments anti-dépresseurs

Si vous n’arrivez pas, ou plus, à contrôler les troubles anxieux dont vous êtes victime, le médecin peut envisager de vous prescrire des médicaments. Le plus généralement, les troubles anxieux sont traités avec 2 types de médicament ce qui pose la question de savoir quel est le meilleur antidépresseur pour l’anxiété ?

Voici une liste non-exhaustive de médicaments contre l’anxiété :

  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine – SSRI.
  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la noradrénaline – SNRI.
  • Antidépresseurs tricalciques – TCA.
  • Inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.
  • Inhibiteurs de recapture de la dopamine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.

Les médicaments de type benzodiazépines

Les médicaments de type benzodiazépines ont pour fonction de tempérer et positivement contrôler vos émotions afin de vous aider à réagir plus calmement à l’anxiété. Pour éviter de tomber dans l’addiction – dépendance – à ce type de médicaments, il est conseillé de ne pas en prendre pendant plus de deux à trois mois.

Comme je l’ai toujours écrit, les médicaments ne sont pas la solution à votre problème. Il est compréhensible que vous en ayez besoin un certain temps, mais il est important que cette prise en charge médicamenteuse soit limitée dans le temps afin de laisser place ensuite à un traitement naturel des troubles anxieux.

Traitement des troubles anxieux

Comme vous l’avez compris, en utilisant les bons outils et la bonne méthode, les solutions aux troubles anxieux existent. Cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas non plus de la magie. C’est le simple recours à des outils thérapeutiques qui prouvent leur efficacité chaque jour un peu plus.

Il ne s’agit pas seulement de savoir pourquoi vous souffrez de troubles anxieux. Il s’agit d’intervenir de façon très active sur les processus mentaux qui vous empêchent d’être serein(e).

C’est exactement ce type de solution naturelle, sans médicaments, dont vous bénéficiez dans le programme thérapeutique et comportemental en ligne que j’ai conçu. Sa promesse est simple et réelle : retrouver le contrôle de votre vie en moins de 2 mois.

Dès lors :

  • Souhaitez-vous bénéficier d’un outil comportemental efficace et simple pour mettre un terme à vos troubles anxieux ?
  • Souhaitez-vous retrouver le plaisir d’être et de faire ?
  • Avez-vous envie de retrouver confiance en vous ?
  • Avez-vous envie de reprendre le contrôle de votre vie ?

Si votre réponse est « oui » ne serait-ce qu’à une seule de ces questions, je vous confirme avoir créé un programme thérapeutique en ligne lequel est composé de 5 modules qui vous promettent une solution adaptée à votre situation.

Pour prendre connaissance du contenu de cette méthode comportementale et en bénéficier, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après:


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Article mis à jour le 15 octobre 2023 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    6 replies to "Troubles anxieux : comment les traiter de façon efficace et durable ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour David,

      Dans le cadre de l’approche systémique de Palo Alto, et à pls forte raison au sein du Programme ARtUS, il n’y a aucun exercice d’exposition. Donc, aucune intervention thérapeutique sous contraintes.

      Un tel procédé est un manque patent de respect du patient.

      En ce qui concerne la PNL, le Programme ARtUS n’y est en aucune façon apparenté. Je ne vous dirais pas ce que je pense de la PNL…

      J’espère avoir répondu à vos questions, et vous souhaite une agréable journée David.

    • David

      Ok merci pour votre réponse
      J’ai deux question concernant votre methode:
      Est -ce qu’il y a des exercices d’expositions (c’est ce qui me gênait le plus dans la tcc, c’était très désagréable et souvent sans resultat)
      et est-ce que votre approche s’apparente à la PNL?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour David,

      Je comprends que vous exprimiez des réserves quant la thérapie comportementale pour résoudre votre problème de phobie sociale.

      Je ne suis pas étonné des difficultés que vous avez rencontré entre les médicaments et la thérapie comportementale et cognitive que vous avez suivi à 2 reprises. En effet, la TCC et la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto n’ont rien à voir.

      Pour que vous compreniez mieux la différence entre ces 2 approches et, dès lors, puissiez – peut-être – avoir plus confiance dans le programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu pour éliminer des problèmes de phobie sociale et d’anxiété sociale, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.

      Bien sur, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous jugeriez nécessaires.

      « Thérapie cognitive (TCC): Elle n’a rien à voir avec la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto »

    • David

      Bonjour,
      j’ai une phobie sociale depuis 10 ans, j’ai essayé plusieurs thérapies, notamment 2 tcc (avec et aussi plusieurs traitements: effexor, deroxat…
      Tout cela n’a rien fait et aujourd’hui j’ai du apprendre à vivre avec: pas d’emploi, pas d’amis, pas de vie sociale.
      Je ne suis pas convaincu par votre « solution simple et efficace en moins de 8 semaines »
      Cordialement.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Lola,

      Se sevrer est toujours long et compliqué. C’est le piège des médicaments, lesquels ne résolvent rien en plus de vous rendre dépendante et de vous « servir » leurs effets secondaires.

      Ceci à plus forte raison quand cela n’est pas accompagné d’un suivi thérapeutique adapté. D’où l’angoisse dont vous êtes victime puisque le médicament n’est plus là pour faire tampon. Du coup, vous anticipez. Ce qui nourrit, voire enrichit, votre anxiété.

      Si vous souhaitez une vraie solution à votre problème, je parle là de solution définitive et durable, je vous suggère de cliquer sur le lien ci-dessous:

      « Comment traiter un trouble anxieux de façon définitive« 

    • Lola

      Bonjour.
      Je souffre de trouble anxieux depuis maintenant 3 ans. Cela me gâche la vie au quotidien. J’ai pendant 3 ans pris de l’anagranil qui avouons le n’a pas été super efficace. Je consulte un nouveau psychiatre depuis peu avec qui on a décidé de baisser et d’arrêter ce traitement. J’ai donc progressivement baissé et arrête depuis 7 jours. Cet arrêt est très difficile pour moi même si c’est un choix de ma part. Syndrome de sevrage et syndromes somatiques sont bien présents. C’est dur et l’angoisse m’envahie, la peur de rechuter et l’impression de ne pas avoir évolué. J’ai toujours l’espoir de m’en sortir un jour mais dans des moments comme ceux là, j’avoue que j’ai du mal à rester optimiste.

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