L’approche systémique de Palo Alto est une approche comportementale très pragmatique et simple. Elle vous aide à comprendre, et à trouver des solutions à tous vos problèmes dont celui relatif à la confiance en soi.

En effet, au regard de ses conséquences psycho sociales et affectives, le manque de confiance en soi est un problème couramment associé aux troubles de l’angoisse et à la dépression.

Encore faut-il, pour arriver à satisfaire un tel objectif, lever les résistances au changement. Dès lors, la question se pose : comment l’approche systémique de Palo Alto p eut-elle m’aider à cesser de résister au changement qui est un symptôme d’anxiété ?

La réponse se trouve dans cet article.

L’absence de confiance en soi a des aspects si récurrents et oppressants qu’elle vous enferme dans un cercle vicieux de négativité. Au point, parfois, de vous empêcher de trouver une issue favorable à ce que vous vivez comme un problème.

A contrario, si vous comprenez mieux ce qui vous arrive, vous vous sentez plus libre. Vous retrouvez votre autonomie. Pour enclencher ce processus de changement, processus vertueux s’il en est et, ainsi, retrouver votre sérénité, je vous suggère d’utiliser l’approche systémique de Palo Alto.

C’est le chemin le plus sur, le plus efficace, et le plus rapide. Celui-là même qui vous donne les moyens de renouer avec la confiance en soi.

Lecture rapide | Sommaire

La mécanique de votre histoire mise en lumière par l’approche systémique de Palo Alto

Le manque de confiance en soi est un mécanisme d’auto défense naturel. Il est interprété comme le choix de demeurer passif face à un danger. Le cerveau humain l’adopte d’instinct parce qu’il pense qu’au lieu de fuir ou de combattre, il vaut mieux subir l’obstacle auquel on est confronté.

Dans notre monde moderne, plusieurs facteurs expliquent l’apparition et le développement du manque de confiance en soi. Généralement, l’absence de confiance en soi trouve ses origines dans l’enfance.

Quand, plus jeune, à l’école par exemple, vous subissez des brimades. Que vous en pouvez pas vous défendre. A moins que le facteur déclenchant soit apparu bien plus tard? A l’adolescence. Du fait d’un premier amour déçu? Ou peut-être, s’agit-il d’une situation difficile au travail?

Dans tous les cas, le résultat est le même. Ces expériences douloureuses et négatives remettent en cause votre capacité à vous protéger de ce que percevez comme un danger. Votre capacité à vous adapter est comme rendue stérile.

Ainsi, lorsque vous êtes face à des situations analogues à celles qui vous font tant souffrir, instinctivement, vous ne réagissez de façon adaptée. Vous finissez par subir la situation. Ce n’est pas que vous ne voulez pas changer. C’est que vous n’y arrivez pas.

C’est un peu comme avec la procrastination. Quand toute votre jeunesse vous avez entendu vos proches vous asséner que vous êtes nul(le) et n’arriverez à rien, vous ne pouvez qu’avoir peur de ne pas réussir et, partant, vous modélisez votre échec à venir de façon inconsciente.

Force vous est de constater, qu’à la longue, confronté à ce type de revers, vous vous dites qu’il est préférable de renoncer. Vous considérez que vous manquez de forces. Ou de qualités. Voire que vous êtes nul(le). Ou, pire. Médiocre. Que c’est comme çà. Qu’à vous seul(e), vous ne pouvez rien y changer. La fatalité. En quelque sorte. Je veux bien mais quel est le problème?

Quel est le problème ?

Le problème c’est que vous vous convainquez de tout çà. D’ailleurs, il y a de fortes présomptions que vous vous le répétez souvent. Voire tout le temps. Jusqu’à en être convaincu(e) . Voire, vous n’arrivez plus à penser le contraire.

Votre entourage tente de vous remonter le moral. Mais rien n’y fait. Rien ne vous rassure vraiment. Vous vous sentez impuissant. Votre estime de soi est quasi totalement détruite. Sur le long terme, des crises d’angoisses apparaissent. Elles sont la porte d’entrée à l’anxiété (cf. anxiété sociale ou phobie sociale).

Tout cela s’explique par ce comportement négatif que vous manifestez à votre endroit. Comme à toute chose qui vous concerne. Même s’il est vrai que ce n’est pas un choix raisonné. Vous êtes dans un stress patent.

Vos réactions, ou absence de réactions, sont plutôt le résultat d’un réflexe conditionné depuis de longues années. J’en veux pour preuve ce que je dis et répète souvent à mes patients: « Comment voulez savoir faire quelque chose que l’on ne vous a pas appris. Ou que l’on vous a empêché d’apprendre?« .

Mais, tranquillisez vous. Ce réflexe négatif que vous exprimez à chaque situation déplaisante, n’est pas immuable. Vous n’êtes pas condamné(e) à le subir toute votre vie durant. Devenez capable d’en rompre le cycle. Vous pouvez le modifier. Ou l’inverser, de sorte à gagner de la confiance en vous-même.

Thérapie comportementale: le processus de contextualisation

Une approche comportementale qui vous veut du bien

La majorité des thérapies visent à rompre le manque de confiance en soi. Elles se basent, essentiellement, sur votre passé. Comme les difficultés autrefois vécues. Avant d’obtenir un soupçon de résultat, il vous faut parfois attendre des années.

S’il est très intéressant d’identifier « pourquoi » vous souffrez d’absence de confiance en soi, cette identification ne vous donne pas la solution.

Ces thérapies, dites analytiques, sont d’autant plus longues, et ingrates, à satisfaire, qu’elles ne vous protègent pas de rechutes. Lesquelles il est très fréquent d’observer à cause de l’environnement social ou familial.

Non pas que votre environnement (social, affectif, économique, sentimental, familial, etc) soit responsable d’un problème soudain. Mais plus parce que les inter actions avec lui sont quasi incontournables.

S’affirmer dans des environnements à l’égard desquels vous avez du mal à vous positionner de façon appuyée, vous fait craindre les conflits. Du coup, cela vous invite à adopter un positionnement de repli. Ou d’évitement. Ce que vous ne connaissez que trop. Ce qui justifie ce que nous avons coutume d’appeler une « rechute ».

Ici et maintenant

A contrario, l’approche systémique de Palo Alto est objective, stratégique et brève. Elle ne s’appuie pas exclusivement sur les faits passés. Beaucoup plus sur le présent. Elle prend en compte le fait que votre ressenti, et votre comportement, sont également influencés par votre entourage et votre quotidien.

Comme je l’écris souvent, les problèmes de comportement, dont ceux qui relèvent de la confiance en soi, sont le fruit d’une question de personne bien sur. Mais aussi de contexte. Et, partant, d’environnement. Comment voulez-vous vous sentir en sécurité avec une horde de voyous constamment armés autour de votre lieu d’habitation?

Ainsi, l’approche systémique de Palo Alto se sert de ce  que vous vivez. Ici et maintenant. Cela permet de calibrer le processus stratégique d’intervention. C’est à dire, construire et conduire le changement.

Cette façon d’aborder votre problème, et de « le travailler », favorise l’éclosion de solutions à court terme. C’est à dire en moins de 2 mois. Dans cette démarche, sont pris en compte:

  • Votre système relationnel
  • Les différents environnements dans lesquels vous évoluez

Comprendre et agir

Dans la pratique, et dans un 1er temps, le coach, le thérapeute, ou le programme thérapeutique en ligne qui utilise l’approche systémique de Palo Alto, établit un diagnostic comportemental.

Il s’agit de la même démarche dans le cadre d’un coaching, qu’il s’agit de coaching comportemental ou d’un coaching de vie intégré à un processus de développement personnel.

En second lieu, il vous est préconisé de suivre certains exercices. Ceux-ci relatent précisément vos perceptions émotionnelles. Dans tous les domaines de votre vie. A titre d’exemple, il vous est demandé de tenir ce que nous appelons un tableau de bord.

Les informations que vous rapportez au thérapeute, ou coach, ou dans l’espace personnel de votre programme en ligne, vous permettent de comprendre comment vous réagissez dans une situation donnée.

Partant, ce qui fonctionne ou non. Ainsi, vous comprenez ce qui ne fonctionne pas. Cela vous évite la réitération d’erreurs comportementales. Avec aisance, sans y consacrer un temps chronophage, vous accédez à des moyens, simples et pratiques, pour retrouver confiance en soi.

Identifier les processus de blocage grâce à l’approche systémique de Palo Alto

Les solutions identifiées comme défectueuses, et que vous expérimentez, sont classées dans 3 catégories:

  • Évitement,
  • Contrôle,
  • Croyances.

Dans la phase d’évitement, vous cherchez à éviter toutes les difficultés qui se présentent à vous. C’est ainsi que, contre toute attente, vous vous retrouvez pris au piège.

Dans la phase de contrôle, vous tentez, par tous les moyens, de conserver le contrôle. Mais, dans la plupart des cas, vous obtenez les effets contraires à ceux souhaités. Jusqu’à perdre le contrôle du contrôle.

Enfin, dans la phase des croyances, vous vous convainquez de votre incapacité à faire quelque chose de bon. Ou de bien. Quand la croyance devient forte, elle finit par se réaliser. C’est ce que l’on appelle « la prophétie auto réalisatrice ». Laquelle vous confirme dans votre incapacité à « faire bien ».

Dans un problème de confiance en soi, en tant que praticien de l’approche systémique de Palo Alto, je cherche d’abord à comprendre quel est votre problème. Je cherche donc à identifier le mécanisme. A cette fin, je contextualise. Dès lors, je cherche à identifier et comprendre vos comportements réponses, de sorte à catégoriser l’ensemble.

Une fois la situation éclaircie, il s’agit de travailler à changer votre perception des choses. C’est à dire, débloquer votre système. Faire d’informations négatives et toxiques, des ancres émotionnellement inertes. J’entends par là qui ne constituent plus des entraves. Ni au changement, ni à votre progression. Un déblocage qui, de fait, facilite votre autonomie. Votre estime de vous même. Partant, votre confiance en vous.

Effectivement, il vital pour vous de retrouver votre autonomie. Cela n’est possible qu’en amorçant un cercle vertueux du changement. C’est précisément ce que favorise l’approche système de Palo Alto.

Conduire le changement avec l’approche systémique de Palo Alto

Pour étayer mon propos, prenons un exemple simple. Celui d’un cadre d’entreprise qui manque cruellement de confiance en lui. A tort, il se pense mal aimé de ses collègues de travail. Il va jusqu’à s’imaginer que ces derniers désirent son échec. Ce cadre passe son temps à ruminer, au point de devenir improductif. Comment traiter ce que cet homme vit comme un problème? Comment conduire le changement?

Pour qu’il s’en sorte, il faut d’abord qu’il change son point de vue vis-à-vis de sa relation avec ses collègues. Comme avec lui même d’ailleurs. C’est en comprenant le cheminement de ses idées, et ce à quoi cela fait écho, qu’il prend acte que son raisonnement est erroné.

Dans la même veine, il identifie ses modes de communication interactionnels. Partant, il comprend ce qui fonctionne mal dans ses relations professionnelles. Il adopte donc des modes de communication plus objectifs.

Grâce à des exercices comportementaux, spécifiques à l’approche systémique de Palo Alto, ce monsieur est plus objectif et plus distancié. De façon naturelle, il compartimenter ses réactions émotionnelles. Il ne fait plus cet amalgame toxique entre « moi affectif » et « moi fonctionnel ».

Dès que cette étape est franchie, un cercle vertueux s’enclenche. De façon progressive et automatique. Ce cadre a plus d’assurance. Il se sent mieux. Ses rapports avec ses collègues s’améliorent. Enfin, il retrouve du plaisir à travailler.

Ainsi, il aura su traiter la résistance au changement.

La résistance au changement versus approche systémique de Palo Alto

La résistance au changement est un comportement bien humain. En effet, remettre en cause les fondements même de votre personnalité, ceux avec lesquels vous vous êtes construit, c’est vous demander l’impossible.

Et pourtant. Chaque problème que vous rencontrez, quel que soit le qualificatif – l’étiquette – que vous lui donnez, repose sur un mécanisme bien particulier, spécifique à chacun. Celui-là même qui fonde la résistance au changement. Et à ce propos, je m’en vais vous raconter une histoire assez édifiante en matière de résistance au changement.

Quand une célébrité résiste au changement

Il y a des jours au cours desquels je me dis que je fais un métier difficile. A plus forte raison quand le problème à traiter relève d’angoisses. Il m’arrive de commettre des erreurs qui me valent des récriminations sans appels mais, parfois, il y des moments où je me dis que le métier que je pratique est un métier à hauts risques, et ce d’autant plus quand je suis confronté à une mauvaise foi… crasse!

Il m’est déjà arrivé de me faire copieusement agressé par des patients – verbalement la plupart du temps et dans peu de cas il est vrai mais quand même – , ou d’être trainé dans la boue par messages interposés.

J’en veux pour preuve quelques commentaires acerbes délivrés par quelques internautes chagrins (les haters). Lesquels oublient un peu trop souvent que leur comportement relève d’un délit puni par le Code Civil ou le Code Pénal. Préciser ce dernier point ne m’est d’aucun intérêt. Dans le cas contraire je participe à des comportements délétères, ce qui ne m’est d’aucun profit.

Pour autant, il y a des moments où la coupe est pleine. Ou, à défaut, je trouve certaines appréciations tellement injustes que je ne peux envisager de me taire. A l’inverse, je prends le risque de faire de moi le complice de la mauvaise foi de quelques uns ou quelques unes. Cette mauvaise foi personnifie l’expression de leur résistance au changement. De quoi s’agit-il?

Des facteurs tant personnels que professionnels

Pourquoi cette personne invoque t’elle le besoin de consulter alors qu’elle veut vendre l’idée qu’elle n’a plus d’angoisses? A moins que ce ne soit son baroud d’honneur pour masquer la résistance au changement dont elle fait preuve. Faisons un petit retour en arrière.

Je me rappelle de ce coup de téléphone. Et de ce qu’il s’en est suivi. Ce n’est en rien un souvenir traumatique. Juste la mémoire d’un évènement dont je sais, dès le départ, qu’il est une source d’ennuis. Je ne souhaite pas y prêter garde. Je veux sans doute bien faire. Mal m’en a pris.

Comme souvent, mon téléphone sonne. Une personne a la voix assez jeune souhaite prendre un rendez-vous à propos de ses angoisses. De phobie persistante. Et d’une en particulier. La phobie de l’avion. Elle est confrontée à de très vives angoisses à l’aidée de prendre un avion.

Cette personne m’explique que son métier la fait se déplacer souvent. Qu’elle n’est pas nécessairement disponible en semaine. Au surplus, j’entends bien que le métier concerné est aussi un vecteur de trac. Coire d’angoisses. J’accède donc à sa demande qui est que de consulter un… dimanche. C’est la seule et dernière fois de ma carrière de coach comportemental. Résistance au changement, acte 1.

Au jour dit, à l’heure dite, arrive cette personne. Immédiatement, je ressens que cette prise en charge ne va pas être facile. La personne intéressée m’explique son problème. Me raconte brièvement, mais longuement quand même, son histoire de vie. Partant, ses problèmes existentiels. J’entends parler d’angoisses, et d’angoisse d’abandon. Pour ne citer que les plus importants symptômes.

Thérapie comportementale: Identifier les interactions

Éviter la réalité

Il y a quelques temps, je me suis retrouvé dans une gare parisienne à attendre un ami qui venait quelques jours. En avance sur l’horaire (ne dit-on pas qu’être en avance est le meilleur moyen d’être à l’heure?), je rentre dans un magasin de journaux. Je commence à feuilleter quelques quotidiens, et autres mensuels.

A un moment, je suis attiré par une photo. Celle d’une célébrité que je connais. J’ai reçu cette personne en consultation de coaching comportemental. Je ne résiste pas au plaisir de lire ce que cette personne raconte dans l’interview qui lui est consacré.

Je résiste d’autant moins qu’il est question de psychologie dans cette revue. Ma curiosité est servie au prix, je le confesse, de quelques sueurs froides. Qu’est-ce que dit cet interview?

Cette personne est interrogée sur son parcours professionnel. il est vrai qu’elle est de plus en plus connue. Je vous passe les questions habituelles du journaliste . C’est quand il est fait état de la « psychologie du personnage » que cela devient intéressant.

La personne en question confesse quelques difficultés personnelles. Elle fait allusion à des angoisses existentielles. Une histoire de vie un peu spécifique. Les liens qu’elle a entretenu avec différents psy. A la lire, aucun n’a convenu. J’ai le sentiment que les psy sont tous nuls.

Aucun n’a su ou pu aider cette personne à sortir de ses problèmes personnels. Ses fameuses angoisses. Cela arrive, effectivement. Mais, d’après elle, cette incapacité à l’aider semble le plus souvent lié, ou à l’incompétence de l’intervenant, ou à la résistance au changement de la personne qui consulte. La mauvaise foi a traversé les années, et semble s’être professionnalisé chez cette célébrité.

Quand la mauvaise foi est une façon d’être et de faire

Ne tomber que sur des psy nuls, il faut avouer que cela relève d’une certaine constance de la part de cette personne. Mais, passons. Alors, ou ce sont les psy, ou c’est elle qui pose problème? Allez savoir.

Quoiqu’il en soit, cette personne explique qu’elle a donc beaucoup consulté sans grand succès. Elle est même allée jusqu’à consulter des coach comportementaux. Ses propos sont retranscrits d’une telle façon que j’ai l’impression quand elle parle de confrères comportementalistes, elle les assimile au lumpen prolétariat thérapeutique.

La température monte. Cette célébrité nous parle de certains coach ou psy. Le premier est connu. Elle en rêve dit-elle. Pour elle, ce psy c’est l’excellence incarnée. Elle rit nous rapporte la journaliste. Mais cette célébrité n’a jamais vu le psy en question. Ah…

Le second, notre célébrité l’a consulté pour des problèmes liés à ses angoisses. Et aussi au sujet de sa peur de prendre l’avion. Ces consultations sont d’autant plus importantes qu’elle doit prendre un avion pour rencontrer un réalisateur qui envisage de lui proposer un contrat. Mais cette personne est de l’autre côté de l’atlantique. D’où l’avion.

Le second psy comportemental, je pense que c’est moi. Et cette personne d’expliquer que je suis nul car je lui répète à l’envi qu’elle n’est pas prête à prendre l’avion. Qu’il ne faut surtout pas qu’elle le prenne. Et pour cause! Je vais vous expliquer pourquoi je tiens tel langage.

Pour être bref, sachez que, mue par une énergie soudaine – réactive -, cette personne prend l’avion le jour de son anniversaire. Depuis lors, sa carrière monte, monte. Et monte encore. Bien que parsemée de conflits portés à la connaissance du grand public. Mais, c’est une autre histoire. Bien qu’elle représente un certain intérêt avec ce qui va suivre.

Vraisemblablement, cette personne rencontre des problèmes de comportement. J’en suis désolé pour elle. Mais je ne peux accepter de me rendre complice de sa petite séance de personne innocente.

Je pense qu’elle sait très bien ce qu’elle fait. Ou, alors, elle est gravement troublée. Psychologiquement. Ce qui explique certaines façons de faire. Et fait écho aux problématiques personnelles qu’elle évoque d’ailleurs dans l’article qui lui est consacré .

Autant de facteurs qui du coup, élimine sa mauvaise fois d’une part, et la résistance au changement puisqu’elle n’est pas responsable d’autre part. A son sens.

Force est de constater qu’elle incrimine les autres. Tout en précisant s’en être sortie seule. De fait, cette personne persiste dans sa logique qui consiste à tenir des propos discriminatoires sur les autres pour rester dans la lumière.

De là à penser qu’elle considère que les gens sont suffisamment bêtes pour y croire, il n’y a qu’un pas. Qui veut le franchir?

Quelles sont les causes de la résistance au changement ?

Rapidement, je trouve ce récit très égocentré. Comme rempli d’une longue litanie de revendications affectives. Et de blessures narcissiques. Blessures à propos desquelles les angoisses et la phobie exprimées sont des symptômes bien compréhensibles. Logiques. Mais, je n’y entends pas encore la résistance au changement, ni mauvaise foi qui l’accompagne.

Passée la 1ère moitié de cette première consultation, je me sens mal à l’aise. J’en suis, de façon étonnante, à presque en concevoir des angoisses. J’ai l’impression d’avoir devant moi quelqu’un qui réclame de l’aide. Mais ne semble pas disposer à se comporter comme une personne cliente d’un changement ». La résistance au changement s’annonce de façon confuse.

Quand j’écris « cliente d’un changement », dans notre langage de coach comportemental, cela signifie qu’un être se plaint de ce dont il souffre vraiment mais, pour autant, n’est pas prêt au changement.

J’entends donc le problème comme le besoin. Cette personne doit se rendre à l’étranger pour rencontrer quelqu’un de très connu. Cette rencontre, si elle a lieu, peut donner un très fort coup d’accélérateur à mon patient. Or, pour aller là bas, il lui faut prendre l’avion. Alors qu’elle a très peur de l’avion. D’où le problème. Ces fameuses angoisses.

Au bout d’une heure de consultation, j’utilise délibérément l’approche systémique de Palo Alto. Je répète à l’envi à cette femme qu’elle n’est nullement prête à prendre l’avion. Qu’en conséquence, il lui faut trouver une autre solution à ses angoisses.

Je viens de faire de cette personne une ennemie qui exprimera, en sont temps, sa défense par une mauvaise foi très élaborée. Laquelle n’est jamais que l’expression de sa résistance au changement. J’entends encore la surprise issue de la bouche de l’intéressé qui me dit que cela n’est pas possible. Impossible de « conserver » sa peur de prendre l’avion.

Comprendre la résistance au changement

Je trouve qu’il n’y a rien de plus désagréable que ces comportements qui consistent à dire que lorsque l’on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage (proverbe solognot). Ce qui peut correspondre autant à la résistance au changement qu’à la mauvaise foi qui la soutient si souvent.

Cette façon de justifier un comportement mal assumé, et qui consiste à en imputer la responsabilité  à d’autres qu’à soi est assez pénible.

C’est précisément ce qu’a fait ma célébrité. Sous des comportements joviaux, elle met en avant sa victimologie. Ainsi, elle justifie ses problèmes. Tout en disant que ce sont les autres qui posent problèmes. Et que c’est grâce à elle que des solutions sont trouvées.

Le bénéfice caché de la résistance au changement

Je prends acte qu’elle ne puisse accepter ces angoisses persistantes. J’en conviens même. Et je lui remets des exercices à suivre. Un second rendez-vous est pris, puis un autre. Puis, plus rien.

A compter de ce moment là, je comprends évidemment compris que j’ai professionnellement « échoué ». Je comprends aussi aussi que je risque de « payer » cher cet échec. A un moment ou à un autre. La résistance, et la mauvaise foi qui s’y rapporte, ont un prix pour toutes les parties prenantes.

Cette personne est devenue un personnage public. Connue du grand public. Et ce, de façon croissante. C’est très récemment que j’ai eu confirmation de mes craintes. J’irais jusqu’à écrire de mes angoisses de l’époque. Cet évènement remonte à quelques années.

Je n’aurais pas dû recevoir cette personne. Pas un dimanche d’une part. Et dans tous les cas, pas plus d’une fois ayant compris que, sur le fond, elle n’est que dans la résistance au changement.

Sa peur de l’avion, une phobie, comme ses angoisses, la protègent d’un certain nombre de problèmes liés à la construction de sa personnalité. Cela la protège de ses angoisses, de la peur de prendre des risques, de la peur de s’affirmer.

Bien qu’elle s’en défende, il est vraisemblable que ce n’est que dans le conflit qu’elle peut exister. Conflit intra psychique (à l’intérieur d’elle même), et externe (dans ses relations avec les autres).

Comme si cette personne éprouve du plaisir dans une forme de douleur intérieure qu’elle n’envisage pas d’abonner. Elle considère être victime. Ce n’est donc pas à elle de changer.

Elle n’est pas prête à lever la résistance au changement dont elle fait preuve. Ses angoisses ont donc bien un intérêt. Ses angoisses la tiennent  à distance respectueuse d’éléments qu’elle a toutes les raisons de craindre.

Une stratégie d’évitement

La résistance au changement est un mécanisme qui relève du contrôle opéré sur la foi d’une situation douloureuse (cf. le stress perçu). Face à cette situation, avec le temps, vous mettez en place une stratégie d’évitement. Celle-ci vous protège, plus ou moins longtemps. Donc, à tout le moins, elle vous permet de modérer la douleur que vous percevez.

Le temps aidant, vous perdez le contrôle de cette stratégie mise en place pour éviter ce que vous vivez comme un problème. La résistance au changement se retourne contre vous. Vous êtes confronté à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.

En toute bonne foi, vous obtenez le contraire de ce que vous souhaitez.  Dès lors, Il ne suffit pas d’accepter cela pour modifier les paramètres et revenir à un positionnement agréable.

Le mécanisme de comportement est comme bloqué. Il faut modifier certains aspects de vos perceptions et réactions émotionnelles pour neutraliser la résistance au changement ainsi opérée.

Encore faut-il que les enjeux de votre situation soient bien été compris. Le moyen de le comprendre et d’agir, est de vous aider à vous mettre en méta position. Qu’est-ce que la méta position? Cela consiste à envisager votre résistance au changement d’une façon différente. Comme s’il vous est étranger . Comme s’il ne s’agit pas de vous. Vous désinvestissez la dimension affective de votre résistance au changement.

Un peu comme dans l’anecdote où ne trouvant pas quelque chose qui est devant vous, il vous est proposé de… reculer d’un pas. C’est grâce à un travail particulier, grâce à des exercices comportementaux adaptés à votre personnalité, à votre perception, que vous arrivez à débloquer votre situation. Partant à retrouver équilibre personnel et bien être puisqu’ainsi vous désamorcez la résistance au changement.

La peur comme leitmotiv

Écrit comme cela, c’est simple. La réalité est parfois plus difficile. Vous pouvez exprimer un réel désir de changement et, pour autant, résister à votre désir. Les enjeux et modifications de vos perceptions sont telles que vous avez toutes les raisons de craindre un changement, un bouleversement.

Aller mieux et vous sentir léger est assez inhabituel pour vous. Vous avez donc toutes les raisons d’avoir peur de ce changement. Comme si vous vous dites qu’aller bien « ce n’est pas normal ». Ou que, si vous vous sentez bien à un moment, çà ne va pas durer.

C’est là que la résistance au changement s’exprime. Parfois, vous faites le choix de ne pas changer. Par peur. C’est humain. Il y a cependant une différence. Maintenant vous le savez. Ne pas changer devient un choix délibéré. Le votre. Or, choisir, c’est… renoncer. Cela change tout. Et changer, c’est évoluer.

La peur de changer

Quelle solution à la résistance au changement ?

J’ai l’occasion de vérifier cette hypothèse dans le cadre d’un conflit exposé sur place publique. Celui-ci l’a récemment opposé à une autre personne connue. Évènement que, par ailleurs, je trouve regrettable et nuisible. Et ceci bien qu’il soit notoire dans le métier exercé par cette personne, que les problèmes d’égo sont légion. Et les questions liées à la résistance au changement aussi.

Maintenant, je vais vous expliquer ce qu’il s’est passé ensuite. Vous allez comprendre le lien entre cette célébrité, cet article, et la résistance au changement.

Sur la foi des éléments que ce patient porte à ma connaissance au cours de sa première consultation, je comprends que ce ne va pas être simple. Bien qu’elle semble dénier la réalité, cette personne est en quête de reconnaissance. Elle se comporte d’une façon telle qu’elle agit de sorte à provoquer écoute et reconnaissance. C’est la part toxique et cachée de la résistance au changement qui l’habite.

A cette fin, elle utilise des comportements victimologiques. Ce qui se traduit par une écoute forcée – contrainte – de ses interlocuteurs. De fait, abonder dans son sens en légitimant sa vision des choses. « je suis une victime, mais une victime courageuse et opiniâtre« . C’est ainsi qu’elle fonctionne.

Elle vient me consulter pour des problème d’angoisses et de phobie. Si je sens bien que ses névroses sont un frein, ce n’est pas le problème. Le seul objectif de ces consultations est de prendre l’avion ! Et cette idée, à elle seule, provoque des angoisses terribles chez cette personne. Dont acte.

Un exercice simple pour neutraliser la résistance au changement

Une fois les tentatives de solutions identifiées, le seul ressort comportemental et stratégique qu’il me reste est d’en rajouter. C’est à dire de pratiquer un truc de coach. Je parle de la prescription de symptômes.

Il ne s’agit pas de rassurer le patient. C’est totalement inutile, et risque d’accroître ses symptômes. En plus de lui faire avoir de lui une image négative s’il ne réussit pas. L’idée c’est d’en rajouter au problème. Les angoisses en l’espèce. Et de travailler sur l’impossibilité de trouver une solution.

Le principe consiste à faire réagir la personne intéressée. Qu’ainsi elle trouve ses propres ressources pour résoudre ses angoisses, et désamorce la résistance au changement dont elle fait preuve.

Et c’est, précisément ce que je fais avec cette célébrité. C’est tellement bien fait qu’elle prend l’avion le jour de son anniversaire. Plus d’angoisses? Comme par miracle? La suite, on la connaît.

Nous avons réussi à lever la résistance au changement. Si réussir c’est être nul, alors, je veux bien être nul. Quoiqu’il en soit, une question demeure. Que s’est-il donc passé?

Quelle solution à la résistance au changement ?

Sans doute souffrez-vous d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc, ou encore de dépression. Que ce problème soit ou non lié à la résistance au changement. A ce sujet, sans doute avez-vous remarqué que plus vous tentez de contrôler votre problème, plus il s’aggrave. C’est la conséquence de la résistance au changement.

Restaurer la confiance en soi avec l’approche systémique de Palo Alto

In fine, il est très simple de vaincre le manque de confiance en soi. Le seul pré requis est de prendre conscience de votre problème. Et d’être prêt(e) à changer. Cela signifie, co-créer, avec votre coach, ou un programme en ligne un comportement pro actif. C’est la construction. Et non plus réactif. La protection.

Pour que la conduite de votre changement soit un succès, comme pour votre bien être, il est fondamental de cesser de culpabiliser. Vous n’êtes pas une erreur de la nature. Vous n’êtes pas la source des difficultés que vous rencontrez au quotidien. L’approche systémique de Palo Alto vous est d’une grande aide à ce propos.

Cette conduite du changement vous aide à « nettoyer » tous les traumas à propos desquels vous êtes dans une stratégie de défense. Vous passez donc à une stratégie relationnelle offensive. Parce-que très opérationnelle. Ainsi, vous capitalisez, et fructifiez, votre capital de confiance en soi.

Autant de sujets traités et de méthodes thérapeutiques orientées solutions qui n’ont que peu de lien avec la thérapie cognitive et comportementale. La fameuse TCC (thérapie cognitivo comportementale).

En quoi consiste une thérapie cognitive et comportementale ?

J’ai longtemps fait un amalgame au sujet des thérapies cognitives et comportementales, aussi appelées thérapies cognitivo comportementales ou abrégées sous les trois lettres TCC. De la même façon que la plupart des gens et que certains de mes propres patients aujourd’hui, j’ignorais de quoi il s’agissait vraiment.

Ces zones d’ombres ne sont pas sans générer des incompréhensions dont les patients sont les premières victimes. Mais à qui profite le crime ? Alors, autant vous le dire tout de suite. Il y a une grande différence entre la thérapie cognitive et la thérapie comportementale. Une différence que je qualifierais même de fondamentale.

Définition de la thérapie cognitivo comportementale

Il ne s’agit pas pour moi de revendiquer des différences à mon profit en tant que thérapeute comportementaliste ou d’en retirer une quelconque gloire, ni même d’en concevoir du mépris. Je souhaite simplement éclairer votre choix quand la question se pose pour vous de choisir une approche thérapeutique ou une autre.

En effet, je trouve qu’il existe un vide – conséquent – lié à un manque d’informations quant à ce que sont les thérapies en général et plus précisément les thérapies comportementales et cognitives. Un peu comme s’il y a le « sachant » et « l’apprenant ».

Dès lors, qu’entre les deux, subsistent un espace gris anthracite que bien des thérapeutes s’ingénient à préserver. Ah… Je vais encore me faire des ennemis. D’aucuns disent qu’ils préfèrent être détesté qu’ignoré.

La thérapie cognitive constitue l’un des traitements les plus efficaces contre les troubles anxieux. Il en est de même en ce qui concerne la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.

En réalité, c’est précisément la façon d’opérer de chacune de ces deux thérapies dans laquelle réside la principale différence. Elles sont non seulement différentes, mais elles se fondent sur des grands principes très différents.

Attention aux amalgames

Quoiqu’il en soit, la thérapie cognitive, comme la thérapie comportementale (la vraie, la seule, l’unique… bon, j’arrête…), est une excellente alternative à la prise d’antidépresseurs pour soigner une dépression.

Au fil du temps, ce type de médicaments et leur prise sur la durée montrent sous plusieurs aspects leurs nombreuses failles et effets secondaires voire les séquelles qu’ils infligent à celui qui les considèrent comme étant une solution à son problème de dépression.

Afin de vous orienter au mieux selon vos intérêts, et alors que j’écris sans relâche en quoi consiste la thérapie comportementale, il me semble important de vous donner tous les éléments d’appréciation nécessaires, ceci afin de vous faciliter un choix en conscience.

C’est la raison pour laquelle je précise à travers cet article les éléments ci-après :

  • Historique de la thérapie cognitive.
  • Grands principes de la thérapie cognitive.
  • Déroulement de la thérapie cognitive.

Les origines de la thérapie cognitive et comportementale

La thérapie cognitive est un traitement qui tire ses sources de l’Antiquité. Pour l’histoire, Hippocrate traite les phobies en exposant ses patients aux situations qui sont à la source de leurs peurs. Plusieurs enseignements sur le contrôle des pensées et des comportements se retrouvent également chez les yogis. Comme au sein de la religion bouddhiste.

Vers le 18ème siècle, le célèbre philosophe John Locke préconise pour un enfant qui souffre d’une phobie des grenouilles l’exposition aux situations anxiogènes.

Dans son évolution, à partir du 19ème siècle, la thérapie cognitive connait principalement 3 vagues sans pour autant annuler les concepts précédents, chaque nouvelle vague apporte quelque chose de plus à la précédente.

La toute première vague apparaît vers la fin des années 50. Elle a pour but de comprendre les comportements des hommes et ce, sans avoir recours à une introspection. Elle tient uniquement compte de ce qui est visible chez les patients.

Selon cette vague, les comportements des hommes ont une influence significative sur l’apparition des troubles anxieux. Elle vise donc essentiellement à modifier les comportements pour résoudre les problèmes dits mentaux.

La théorie de l’apprentissage

Le fonctionnement de la thérapie cognitive repose sur les théories de l’apprentissage. Elle utilise aussi les notions de conditionnement. L’un et l’autre servent à expliquer comment l’homme acquiert les comportements qui le font souffrir mais aussi comment il s’en débarrasse.

Cela équivaut à conditionner votre esprit. Il s’agit de vous convaincre que tout va bien. Par exemple, qu’il vous reste quelques mois à vivre, alors que vous avez un cancer. La comparaison est excessive mais repose bien sur les notions judéo-chrétienne quant aux notions opposées de  » bien  » ou  » mal « .

C’est un peu comme si un thérapeute conditionne un patient de sorte à ce que celui-ci se convainc qu’il est est hétérosexuel et non homosexuel. A titre de comparaison, la thérapie comportementale telle que je le pratique intervient sur un premier niveau :

« En quoi est-ce un problème pour vous d’être – éventuellement – homosexuel?« .

De la réponse, découle une contextualisation du problème, laquelle aboutit à l’inhibition de schémas réactifs. A l’émergence de considérations positives conformes à la vision comme à la personnalité du patient. Je développe d’ailleurs ce sujet dans un autre article sur la peur d’être homosexuel(le).

Dès lors, il ne s’agit pas de contraindre le patient à un changement. Ceci relève plus d’un conditionnement et plus simplement, à objectiver quant à ses affects. Partant, à retrouver la sérénité à laquelle il aspire.

Consultation: Thérapie comportementale

Les principaux acteurs de la thérapie cognitive

Les principaux acteurs de cette première vague sont:

  • WATSON (1876-1958)
  • WOLPE (1915-1997)
  • PAVLOV (1849-1936)
  • SKINNER (1904-1990)

La deuxième vague est celle qui introduit le volet cognitif à la thérapie comportementale. Elle s’intéresse au processus de traitement des informations par le cerveau. Elle prend son essor sur la base des travaux des scientifiques Aaron BECK (1921) et Albert ELLIS (1913-2007).

Selon cette seconde vague, pour modifier les comportements d’une personne, il faut creuser. En d’autres termes, cela revient à identifier et corriger les pensées sous-jacentes. Elle se sert de la métaphore de l’ordinateur pour comprendre la pensée d’un homme.

Il en est ainsi de son fonctionnement cognitif. A toutes fins utiles, je me permets de vous rappeler que le mot  » cognitif  » signifie  » pensée automatique « .

Cette vague de la thérapie comportementale cognitive conclut que les pensées qu’une personne a sur elle-même, ou sur son monde, influencent ses émotions et ses comportements. Pour corriger  » les mauvais comportements  » ou des émotions gênantes, il faut interroger l’individu sur ses pensées sous-jacentes dans le but de les modifier.

Notez la notion de  » mauvais comportements « . Elle n’est pas innocente quant on la ramène à la notion de conditionnement (cf. Pavlov). Idem en termes de contraintes par l’apprentissage.

La troisième vague des TCC est celle qui est connue et largement pratiquée aujourd’hui. Elle propose une nouvelle approche par rapport aux pensées et émotions sources de problèmes ainsi qu’aux symptômes.

Elle se base sur deux types de théories:

1 – L’acceptation et engagement
2 – La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience

Elles sont développées par HAYES, STROSAHL, WILSON et KABAT-ZININ, des scientifiques de réputation internationale. Ce qui me fait penser que, soit écrit en passant, renommée mondiale ou pas, certaines personnes s’emploient à prouver qu’il est plus facile d’avoir tort à plusieurs que raison tout seul…

Les grands principes de la tcc

Le but de la thérapie cognitive est d’accompagner le patient dans la correction des mauvaises pensées. Mais qu’est-ce qu’une  » mauvaise  » pensée ? En effet, celle-ci est source d’anxiété et d’angoisse. Voici quatre principes importants qui régissent cette thérapie :

La collaboration

La thérapie comportementale requiert une participation active de toutes les parties. Le thérapeute cognitivo comportementaliste ne fait pas les choses à la place de son patient. Le thérapie comportementale explique au patient ce qu’il doit faire.

Le thérapeute a un rôle d’accompagnant dans les actions à entreprendre tout comme dans l’évaluation objective de sa progression.

Une relation thérapeutique de qualité

Pour atteindre la guérison complète, les TCC se basent sur l’empathie, la confiance, l’authenticité ou encore l’optimisme et, enfin, le souci du bien-être.

La pédagogie

Bien évidemment, le but n’est pas de recourir à vie à un thérapeute. L’idée consiste plutôt à vous donner toutes les clés de façon à vous permettre de devenir votre propre thérapeute. Ainsi, de vous offrir des outils pour mieux vous comprendre. Mieux vous accepter. In fine, à devenir autonome.

La planification

Les activités effectuées au cours des séances sont programmées en commun accord avec le patient. Rien n’est fait sans votre accord préalable. Vous êtes donc au cœur de votre traitement.

Comment se déroule une thérapie cognitive et comportementale ?

La première consultation avec le thérapeute comportemental a pour but de cibler avec précision le trouble dont vous souffrez. Ainsi, d’établir un diagnostic précis. Le thérapeute cognitivo comportementaliste vous aide à faire le point sur les symptômes que vous ressentez. Il en est de même en ce qui concerne les antécédents de votre problème comme ses conséquences sur votre vie.

Le but n’est pas de dérouler l’histoire de votre vie (cf. psychologie clinique ou psychanalyse). L’objectif est plutôt d’identifier les points importants qui pourraient être à la base de votre état dépressif (c’est un exemple) afin d’apporter une solution par le biais de la thérapie cognitivo comportementale à la dépression.

Ceci vous aide à hiérarchiser les situations sources d’angoisse et/ou d’anxiété et à les classer par ordre d’importance. Ensuite, vous définissez les objectifs thérapeutiques que vous souhaitez atteindre dans le temps.

Après 2 ou 3 séances avec le thérapeute, vous établissez une liste d’actions précises à mener. Selon un agenda prédéfini, il peut s’agir, par exemple, de parler à des personnes que vous ne connaissez pas, de prendre l’ascenseur ou encore de dormir tout(e) seul(e). Etc.

Vous êtes accompagné(e) tout au long du processus. Le thérapeute TCC est présent pour vous poser des questions, vous conseiller, éclairer vos points d’ombre et par extension vous aider à trouver des solutions.

Déroulement d'une thérapie

Conditionnement et exposition

A votre rythme, vous apprenez à analyser et à objectiver vos problèmes mais aussi à mieux déceler leurs influences sur votre état psychique. À chaque séance, vous progressez un peu plus vers votre rétablissement total. Comme la satisfaction des objectifs que vous vous êtes fixé(e) qui aura une influence positive sur votre moral et votre santé.

Bien que tout dépende de la gravité de vos maux et de votre niveau d’implication dans le processus thérapeutique, il faut quand même compter entre 2 et 3 ans avant d’avoir des résultats pérennes grâce à la thérapie cognitive.

Cette démarche thérapeutique qu’est la thérapie cognitive est fort intéressant. Mais, je vous le rappelle, elle est fondée sur la notion de conditionnement et d’exercices d’exposition.

Cela signifie que l’on va en quelques sortes  » déprogrammer  » votre mental. On juge qu’il fonctionne mal. Une fois encore, cette notion du  » bien et du mal  » ressurgit ! Dès lors, pour instaurer un changement, vous êtes obligé voire contraint de faire autrement.

Vous êtes confronté à ce qui vous pose problème. À ce qui vous fait si peur. Par exemple, voici un exercice de thérapie cognitivo-comportementale : vous avez la phobie des araignées plus connue sous le nom d’arachnophobie. Vous êtes amené(e), tôt ou tard, à en prendre une… dans votre main.

Un peu de respect, que diable !

Sur la foi de mon expérience thérapeutique (plus de 25 ans), je m’insurge contre ce genre de démarche. Fondamentalement, elle ne respecte pas la vision du patient.

Dès lors, il existe une démarche bien plus rapide. Bien plus respectueuse du patient. Une démarche intégrée dans mon programme thérapeutique en ligne. Celui-ci a vocation, en moins de 8 semaines, à traiter tous vos problèmes d’angoisse. Mais aussi d’anxiété, de phobie, ou de toc. Et même de dépression. Et ce, de façon définitive!

Alors, j’entends déjà les réactions allant du  » waouh  » au  » c’est du grand n’importe quoi  » en passant par les  » c’est du charlatanisme « . Comme d’autres critiques bien acerbes. Je comprends. Mais, dans une telle démarche novatrice, point de miracle. Juste un peu de bon sens, de la stratégie comportementale et du respect.

Une normalisation irrespectueuse

Vous l’avez compris. Je ne suis pas un grand adepte de la thérapie cognitive, de la thérapie cognitive comportementale, de la thérapie cognitivo-comportementale ou encore de la TCC, appelez cela comme vous le souhaitez. Je persiste à penser que c’est une façon qu’ont certains professionnels de la médecine de s’arroger un champ thérapeutique.

D’ailleurs, nombreux sont les patients qui m’expliquent avoir suivi des consultations de thérapie cognitive et comportementale chez un(e) psychiatre TCC ou psychiatre spécialisé dans la thérapie comportementale et cognitive, laquelle, ou lequel, se contente de prescrire des médicaments.

Pour être honnête, traiter des problèmes comme ceux relevant de  » ma  » spécialité, ce n’est pas vraiment le travail des psychiatres. Ils ne soient pas formés pour cela. Mais, bon. « Il faut que tout l’monde y mange » comme dit un humoriste.

La thérapie cognitive fait le lit de comportements rationnels qui puisent leur source dans le conditionnement du patient. : cette fameuse contrainte. Cela me semble être l’expression d’un manque de respect de la personnalité et de la carte du monde de l’intéressé.

Un peu comme si l’on vous oblige à adopter une pensée philosophique ou religieuse qui n’est pas la vôtre sous prétexte que votre pensée initiale n’est pas  » bonne  » ou qu’elle pose problèmes, à soi comme aux autres. Cela s’est fait, et se fait encore, dans bien des pays totalitaires, et qu’on se le dise, de façon discrète dans beaucoup de démocraties.

Exactement comme lorsque qu’un professionnel à qui vous expliquez combien vous avez peur, vous répond: « M’enfin, Madame, Monsieur, vous n’avez aucune raison d’avoir peur. Tout va bien dans votre vie… ». Et, par extension, sans discuter  » on fait comme le docteur a dit « .

L’importance de respecter le patient dans l’approche systémique de Palo Alto :

Pour vous préserver de cela, mon programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit une efficacité supérieure à 95%, seulement en l’espace de 2 mois. Et ce, qu’il s’agisse traiter des problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de TOC ou encore de dépression.

Ce programme est le fruit de mes 25 années d’expérience en thérapie comportementale. Je parle ici de l’approche systémique de Palo Alto. Cette approche stratégique et brève. Dès lors, plutôt qu’un long discours, je vous invite à regarder la vidéo de présentation de cette méthode.

Pour être certain(e) que ce programme est fait pour vous, le lien pour vous inscrire n’apparaît qu’au bout de quelques minutes. En dessous de la vidéo. Bien sûr, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.

Comme il est possible, pour ne pas écrire probable, que le contenu de cet article me vale certaines interrogations ou critiques, le formulaire qui reçoit vos commentaires est juste en dessous. Bien sur, je réponds à tout le monde. Même à celles ou ceux qui m’injurient.

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A cette fin, pour bénéficier de l’approche systémique de Palo Alto, cliquez sur ce lien :


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Vous en avez plus qu’assez de vous perdre dans ces thérapies classiques qui ne vous offrent que peu voire pas de résultats ?

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* Institut National Scientifique d’Études et de Recherches Médicales



Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il est spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Ses compétences en matière de coaching comportemental permettent de résoudre 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats en moins de 2 mois. Pour en savoir +, vous êtes invité(e) à prendre connaissance des protocole de résolution de problèmes en ligne qu'il a conçu.

    2 replies to "L’approche systémique de Palo Alto, c’est quoi ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ella,

      Pour traiter votre problème, n’hésitez pas à me solliciter à l’aide la page contact.

      Je vais vous envoyer un questionnaire car j’ai besoin e précisions pour savoir si je suis ou compétent à vous aider.

    • Gangloff

      Votre article m a beaucoup parlé !!!!….👍🙏…très intéressé pour un coaching!…

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