L’acrophobie est une crainte, une hantise, ou encore une peur extrême, des hauteurs et du vide. C’est l’une des phobies les plus communes et les courantes. C’est un problème sérieux et handicapant, même si cette sensation de peur est irrationnelle.
A titre d’exemple, il existe tout un tas de gens contraints de refuser un emploi à cause de leur peur des hauteurs.
L’idée même de se retrouver coincés dans le bureau au 24è étage d’une tour leur est insupportable. De la même façon, elles peuvent refuser d’aller voir un ami malade parce qu’il se trouve hospitalisé dans une chambre au 4e étage.
La perception de la dite hauteur est propre à chaque individu. Ainsi, pour certaines personnes les symptômes de l’acrophobie peuvent s’exprimer dès le 1er étage (environ 5 mètres), et pour d’autres pas avant le 5è étage.
Dans la même veine, pour une personne qui souffre acrophobie, monter sur une échelle ou en descendre, aller sur le balcon ou encore regarder par la fenêtre, sont de véritables épreuves.
Ces personnes vont donc tout faire pour éviter de se confronter à ce qui leur pose problème. Et, bien sur, comme j’ai coutume de l’écrire, plus le processus d’évitement est utilisé, plus c’est contre productif.
C’est exactement la même chose quand une personne est phobophobe. Plus elle essaie de contrôler sa peur d’avoir peur, pire c’est.
Sans le savoir, j’ai longtemps souffert d’acrophobie, pour autant, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite.
Autant me retrouver en haut de la Tour Eiffel n’était pas un problème, autant me retrouver sur la passerelle du téléphérique de l’aiguille du midi a été un drame. Mais, çà, c’était avant que je ne découvre les moyens de traiter mon acrophobie avec la thérapie comportementale.
Peut-être vous demandez-vous si vous souffrez d’acrophobie ? A moins que vous ne vous soyez posé la question parce qu’il vous est déjà arrivé de ressentir une peur des hauteurs et du vide importante, ou étonnante ? Peut-être avez-vous remarqué que, depuis cette première fois, inattendue, vous continuez à souffrir d’acrophobie ?
Du coup, même si vous ne passez pas votre vie en haut des gratte ciel, ou sur le somment de l’Himalaya, vous vous posez la question de savoir à quoi tient votre acrophobie.
Alors, je m’en vais vous expliquer tout ce qui concerne cette peur des hauteurs, c’est à dire, les symptômes de l’acrophobie, et comment soigner l’acrophobie.
Quels sont les symptômes de l’acrophobie ?
Les symptômes de l’acrophobie sont les suivants :
Vertige (sensation de rotation, tremblement des jambes),
Jambes qui flageolent,
Accélération du rythme cardiaque,
Étourdissement,
Paralysie temporaire,
Incapacité à se raisonner, à objectiver,
Besoin irrépressible de fuir.
Imaginez : vous êtes en hauteur et vous cherchez expressément à redescendre. Du coup, vous évitez de regarder vers le bas et cherchez à vous agripper, ou à vous accrocher, à quelqu’un ou à quelque chose.
Vous avez peur quand vous êtes en hauteur, et cela vous met dans une situation inconfortable. Alors, cela se confirme, vous souffrez d’acrophobie.
Quelles sont les causes de l’acrophobie ?
Pour mieux comprendre l’acrophobie, il faut chercher à en connaitre sa source. Deux facteurs sont souvent à l’origine de cette peur du vide, ou des hauteurs :
Un ancien traumatisme (ex: chute pendant votre jeunesse).
Une défaillance de l’oreille interne.
L’oreille interne joue un rôle primordial au niveau de la circulation des informations du cerveau aux membres, et par rapport à l’équilibre du corps. Si ce fonctionnement est affecté, il y a risques d’informations contradictoires au corps, aux muscles, à l’œil, et au cerveau.
Il y aura alors une confusion au niveau de l’organisme qui va réagir différente et, du coup, de façon inadaptée. Les informations reçues ne pourront plus être évaluées convenablement. Vous allez donc vous sentir déstabilisé(e).
C’est exactement ce qu’il m’est arrivé en haut de l’aiguille du Midi.
Des amis, mon épouse et moi, attendions depuis un bon moment l’arrivée du téléphérique pour redescendre. Nous étions à plusieurs, perchés sur une passerelle en colimaçon. Je sentais la passerelle bouger latéralement, sans doute le poids des personnes présentes, et le vent. J’ai senti que je me liquéfiais puis tout le monde s’est moqué de moi. Ce n’est qu’une fois redescends à Chamonix que j’ai retrouvé mon calme. Je suis sorti traumatisé de cette épreuve.
Pendant des années, j’étais mortifié à l’idée d’aller en hauteur. Je pense que, d’une certaine façon, j’avais honte de ne pas savoir maitriser ma peur alors que je n’avais aucune raison d’avoir peur. Dans tous les endroits en hauteur, tout était savamment sécurisé, et pourtant.
Des années plus tard, confronté aux conséquences de mon acrophobie, je me suis fait aidé par un confrère.
Depuis lors, je sais quoi faire, et comment faire. Je ne ressens plus aucune anxiété, ni honte ou culpabilité, à l’idée de me trouver, debout sur mes pieds et mes jambes, à 3000 mètres de hauteur.
L’acrophobie est-elle le symptôme d’un tempérament anxieux ?
D’une façon générale, oui. Quand elle n’est pas le symptôme d’un trouble de l’oreille interne, l’acrophobie est l’expression s’un symptôme d’anxiété, d’un tempérament anxieux. Les femmes ont naturellement tendance à être anxieuses. Une personne naturellement anxieuse est donc plus exposée à l’acrophobie que le reste de la population.
Il faut également signaler que, chez certaines personnes, la source de l’acrophobie provient des réactions de leurs parents, ou de leur entourage proche, vis-à-vis des hauteurs.
Les parents qui ont généralement peur des hauteurs donnent un modèle de réactions négatives et anxieuses à leurs enfants, lesquels finissent par se l’approprier, et le reproduire.
« Pourquoi, moi l’enfant, saurais-je gérer ce que mes parents n’arrivent pas à faire. Si eux n’y arrivent pas, moi non plus. S’ils ont peur, je ne peux qu’avoir peur« .
A leur tour, certains de ces enfants, devenus adultes, deviendront acrophobe. Ce qui, une fois n’est pas coutume, confirme combien l’éducation a sa part quant à la pathologie d’un individu.
De fait, traiter l’acrophobie repose sur des stratégies comportementales spécifiques à chacun.
Quels sont les différents traitements de l’acrophobie ?
Il existe plusieurs méthodes pour traiter l’acrophobie :
Homéopathie.
Hypnose.
Kinésithérapie.
Thérapie comportementale.
Il est de notoriété publique que la thérapie comportementale est la méthode la plus efficace pour soigner les phobies.
Elle est donc toute aussi efficace pour soigner l’acrophobie puisque l’approche comportementale vous amène à progressivement corriger, puis à éliminer vos pensées, et croyances erronées.
Dans l’approche comportementale, et de façon préalable, le thérapeute va essayer de vous amener à accepter votre acrophobie.
En effet, et malheureusement, les personnes ayant peur du vide, donc souffrant d’acrophobie, sont souvent traitées de personnes faibles.
Plus simplement, il est souvent dit à leur sujet qu’elles manquent de courage. Les intéressées ont alors tendance à cacher la réalité de leur acrophobie, parce qu’elles en conçoivent de la honte (ex: votre serviteur).
C’est d’ailleurs comme cela que l’on entend beaucoup plus souvent parler de vertiges.
C’est un peu comme les personnes qui disent être allergique au tabac pour justifier leur abstinence au lieu de simplement reconnaître qu’elles sont dépendantes au tabac (j’en parle en connaissance de cause, je le suis…).
D’ailleurs, ne dit-on pas que le tabac est… une drogue?
La thérapie comportementale
Ensuite, le thérapeute comportemental va vous aider aider à décrire, et à identifier puis déchiffrer vos émotions ce qui va vous permettre de les anticiper.
Par la suite, grâce à différentes techniques complémentaires (ex: relaxation), vous pourrez plus facilement changer de comportement en situation de stress ou de panique face à des situations d’exposition au vide ou à des hauteurs conséquentes.
Par exemple, vous saurez mieux gérer une crise d’angoisse face au vide. Avec le temps, l’objectif est, bien sur, de neutraliser votre acrophobie, c’est à dire de ne plus le vivre comme un problème.
En ce qui me concerne, je sais que je suis acrophobe, mais après l’aide d’un confrère, je ne le vis plus comme un problème. Je sais désormais quoi faire, et comment faire.
Quoiqu’il en soit, pour traiter l’acrophobie, vous pouvez vous référez à la thérapie comportementale en cabinet, ou recourir à un programme thérapeutique en ligne.
Dans l’intervalle, quand vous êtes exposé(e) au vide, vous pouvez :
Respirer profondément,
Garder les yeux ouverts plutôt que fermer,
Soutenir une vision droite, et loin devant vous,
Vous concentre sur une tâche, ou un point, afin de ne pas paniquer,
Prendre appui sur une personne, ou quelque chose, pour avancer.
Ne pas faire n’importe quoi pour soigner l’acrophobie
Dans le cadre de votre traitement, il y a de fortes présomptions que vous vous essayiez à braver votre peur du vide, et alliez en hauteur. Vous pourriez aussi tenter de passer sur un pont, ou une passerelle.
Si vous envisagiez de tels comportements d’exposition, soyez très vigilant, et ne forcez rien. Progressez très doucement, faites un pas en avant et deux en arrière (dans le programme thérapeutique que j’ai conçu, je vous explique comment faire, et pourquoi cette méthode très paradoxale).
En bref, respectez-vous.
Effectivement, je vois trop de gens qui se sont essayés à des expositions massives, et qui se retrouvent encore plus bloqués qu’avant, simplement parce que, par orgueil, elles s’en sont trop demandé.
Si dans la région dans laquelle vous habitez, il n’y a pas de cabinet de thérapie comportementale, je vous invite à regarder la vidéo en bas du présent article (lien jaune). Elle vous explique comment vous traiter l’acrophobie facilement et rapidement.
Pour information, l’acrophobie, ou peur du vide, ou peur des hauteurs, est résolue en moins de 2 mois avec ce programme thérapeutique en ligne, lequel vous garantit plus de 95 % de résultats positifs.
Alors, comme le conclut l’un de mes amis, à chaque article qu’il écrit dans le cadre de ses activités professionnelles… Enjoy!
Quelle est la différence entre acrophobie et peur du vide ?
La peur du vide est une réaction naturelle et parfaitement saine. Face au danger, notre cerveau réagit et tente de nous préserver. Malheureusement, cette peur entraîne parfois des effets secondaires indésirables, comme des vertiges (symptômes de peur du vide) lesquelles, parfois, génèrent une phobie des hauteurs.
Dans les cas extrêmes, cela provoquer des crises de panique, des vomissements voire des évanouissements. On parle alors de phobie. Quel que soit le degré d’appréhension, il est nécessaire d’apprendre à maîtriser sa peur du vide.
La peur du vide est différente du vertige. Avoir le vertige en hauteur est une réponse physiologique normale qui disparaît avec l’habitude. L’acrophobie implique une réaction plus forte, comprenant parfois des vertiges.
Il suffit de s’imaginer en hauteur ou de regarder quelqu’un en hauteur pour qu’elle se déclenche. Les crises de phobie peuvent alors être très violentes.
Quelle est la différence entre acrophobie et vertiges ?
Le vertige, ou la sensation de vertiges est l’un des symptômes les plus courants de la peur du vide et de la hauteur. Le fait d’être en hauteur va engendrer une crise de panique chez la personne victime de cette phobie.
La peur du vide et de la hauteur, que l’on appelle acrophobie dans ses formes pathologiques, provoque des vertiges, mais on peut avoir des vertiges sans acrophobie.
De son côté, l’acrophobie se manifeste quand on se trouve en hauteur ou près du vide. Même si la simple idée du vide peut générer une attaque de panique, elle a besoin d’un élément déclencheur, ce qui n’est pas toujours le cas des vertiges.
La peur du vide et les vertiges ne sont pas du tout la même chose.
Il est vital de faire la différence entre les deux car les traitements varient selon la pathologie. Le vertige correspond à une sensation de déplacement du corps par rapport à l’environnement et inversement.
L’environnement semble pris dans des mouvements incontrôlables auxquels le corps ne peut pas s’adapter malgré tous vos efforts. En d’autres termes, et pour simplifier grossièrement, la tête vous tourne.
C’est donc un trouble anxieux et psychique qui nécessite une solution sur le plan psychologique. Les vertiges peuvent être le résultat d’un problème neurologique, d’une pathologie à l’oreille interne, d’une arthrose cervicale, etc.
Ce sont donc deux problèmes bien distincts.
Quels sont les symptômes de la peur des hauteurs ?
Les symptômes de la peur des hauteurs sont assez classiques et correspondent aux symptômes de presque toutes les phobies. Cependant l’objet de la phobie implique quelques originalités, comme la sensation d’être irrésistiblement attiré(e) par le vide.
Voici donc les symptômes de la peur des hauteurs :
Vertiges et perte d’équilibre,
Paralysie temporaire, notamment à cause de spasmes musculaires,
Nausées et douleurs intestinales,
Sentiment d’oppression et difficultés respiratoires,
Accélération du rythme cardiaque,
Sueurs froides.
Les personnes qui souffrent d’acrophobie redoutent l’apparition d’une crise. et font généralement en sorte d’éviter toutes les situations susceptibles d’alimenter la phobie :
Vacances à la montagne,
Déjeuner sur un balcon,
Visite d’un appartement ou d’un bureau au sommet d’une tour,
Etc.
Parfois, la simple appréhension d’une situation de ce genre provoque les premiers symptômes de la phobie.
Comment vaincre la peur des hauteurs ?
Il existe 2 façons de vaincre la peur des hauteurs :
Les médicaments,
La thérapie comportementale (approche Palo Alto).
Fondamentalement, il n’existe pas de médicaments contre cette phobie. Reste donc l’approche stratégique et brève orientée solutions.
Au mieux, les médecins prescrivent des anxiolytiques pour permettre au patient de passer une épreuve difficile. Par exemple, si vous avez une phobie de l’avion, prendre un anxiolytique facilite un voyage de quelques heures sans que vous n’ayez à supporter une crise de panique.
Ce n’est malheureusement pas une solution à long terme.
En effet, la phobie reste et les anxiolytiques provoquent une accoutumance rapide et une forte dépendance. Pour vaincre définitivement ses phobies, la meilleure solution reste la thérapie comportementale.
Le comportementaliste vous accompagne pour désensibiliser progressivement votre cerveau à l’objet de sa peur. L’objectif consiste à l’aider à neutraliser ses réactions face à des situations considérées comme dangereuses.
Votre cerveau les considère comme telles sur la foi de son expérience, c’est à dire d’éléments constituants votre histoire de vie et qu’il a gardé en mémoire. Dans un premier temps, il s’agit de neutraliser toute réaction violente et incontrôlée comme une éventuelle crise de panique.
Dans un second temps, d’évaluer et d’objectiver le danger de sorte à prendre de la distance par rapport au stress perçu par vous. Pour cela, la première partie de la thérapie est théorique, voire didactique.
Elle vous invite à observer et à analyser le mécanisme d’apparition de vos peurs et leur développement.
L’objectif est d’identifier les pensées irrationnelles à la source de votre panique. Une fois que vous avez clairement identifié de quoi il retourne, vous vous désensibilisez progressivement de votre peur des hauteurs grâce à des techniques comportementales.
Grâce à celles-ci, jamais, au grand jamais, vous n’êtes obligé(e) de vous confronter physiquement à votre peur des hauteurs, à vous mettre à l’épreuve donc, pour vous forcer à dépasser votre phobie des hauteurs.
Dans le cas contraire, c’est comme si on vous obligeait à être hétéro alors que vous êtes homo ou l’inverse. Grâce à la thérapie comportementale, le respect de vous même vous est garanti.
Ainsi, progressivement, vous lâchez prise sur des situations anxiogènes et les abordez sereinement. Vous pouvez aussi faire le choix de vous en tenir à l’écart considérant alors que vous n’avez pas envie de vous faire du mal.
C’est à dire ne pas faire d’un problème un problème.
Comment ne plus avoir peur des hauteurs en montagne ?
Pour ne plus avoir peur des hauteurs en montagne, il ne faut rien s’imposer qu’on ne puisse supporter. Il faut commencer par gravir des montagnes ou pratiquer l’escalade qui sont à notre portée.
Il faut progresser lentement, sans jamais regarder en bas. Regarder toujours à la hauteur de nos yeux, droit devant nous. Si, pendant notre escalade, nous sentons les vertiges venir, il convient de s’arrêter et prendre le temps de retrouver ses esprits.
Faire de l’escalade quand on a le vertige, c’est comme de vouloir conduire une voiture en état d’ivresse. C’est dangereux.
Il y a de fortes probabilités qu’une fois en montagne, vous soyez attiré(e) par le vide. J’en connais un rayon sur le sujet puisque… j’ai le vertige.
Je suis à la fois fasciné et attiré par ce qu’il y a en-dessous. Du coup, je sais que j’anticipe et que mon vertige est généré par cette sorte d’attirance et de répulsion anxieuse que j’ai pour le vide. Entendons nous bien, je ne suis pas acrophobe, j’ai le vertige tout simplement.
Je ressens cette sensation pénible quand je suis en montagne, ou sur une falaise au bord de la mer. Il n’y a rien pour me protéger d’une éventuelle chute, et je n’éprouve absolument pas cette sensation quand je suis en haut de la Tour Eiffel.
En altitude (montagne/falaise) j’ai à la fois peur de tomber et je me sens attiré par ce qu’il y a en contrebas. Comme une sorte de pulsion morbide. Depuis le temps que c’est comme çà, je sais quoi et comment faire pour éviter le vertige.
C’est comme pour trouver quelque chose dans mon frigidaire. Je recule de quelques pas et le vertige disparait.
Ainsi, je profite de la situation, de la vue, et du paysage. Quoiqu’il en soit, je trouve dommage de vous interdire tout ce qui est susceptible de vous procurer du plaisir au motif de ces vertiges en altitude.
Dans le même temps, se forcer à aller en montagne alors qu’on a peur du vide, n’est pas une solution. Du coup, comment et quoi faire quand on a le vertige lié à l’escalade ou à la marche en montagne ?
Vous préparer, tout simplement.
Cela signifie ne pas profiter du paysage et, en prime, vous faire très peur pour une ascension plus conséquente quand vous vous sentirez prêt(e), en plus d’avoir de vous une image dégradée, de vous sentir coupable, et d’altérer votre confiance en vous.
Les vertiges en montagne sont alors à appréhender comme un processus de croissance. Vous n’êtes pas devenu(e) la personne que vous êtes du jour au lendemain n’est-ce pas ? Alors, laissez vous du temps, et respectez vos limites.
Vous êtes courageux(se), c’est déjà énorme.
Dès lors, ne soyez pas téméraire du fait d’un orgueil démesuré ou par peur du jugement des autres. L’expérience aidant, peut-être que votre limite sera de vous contenter du Semnoz en acceptant que vous ne pourrez pas escalader la chaine des alpes 😊.
Vous avez le vertige en escalade alors que d’autres ne ressentent aucun vertiges. C’est comme çà. Vous ne pouvez rien y changer et l’accepter est le meilleur positionnement à adopter.
Pourquoi des personnes n’ont pas la peur des hauteurs ?
Plusieurs études ont comparé le fonctionnement cérébral de personnes qui n’ont pas la peur la peur des hauteurs avec celui de patients souffrant d’acrophobie. Des similitudes existent et permettent de conclure – temporairement – que les zones dédiées à la peur sont moins stimulées chez ceux qui n’ont pas la peur des hauteurs.
Ils ont donc moins peur que la normale, même quand cela n’a rien à voir avec la hauteur.
La science n’a pas encore totalement élucidé ce mystère. Certaines personnes sont totalement immunisées contre la peur des hauteurs et tous ses effets secondaires. Ils peuvent escalader des gratte-ciel sans crainte et marcher en équilibre au bord d’un précipice sans peur. Pourquoi ?
Pourquoi ont-ils cette particularité cérébrale, on ne le sait pas. On imagine cependant que ces individus ont été naturellement éliminés de la population il y a plusieurs millénaires.
En effet, la peur permet de survivre face à nos nombreux prédateurs, cette même peur relative à la peur des hauteurs.
Questions fréquentes
C’est quoi l’acrophobie ?
L’acrophobie est une peur irrationnelle et intense des hauteurs, souvent accompagnée de symptômes comme des vertiges, des nausées et une anxiété aiguë. Cette phobie limite souvent les activités quotidiennes des personnes concernées.
Comment vaincre l’acrophobie ?
Pour vaincre l’acrophobie, des thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et l’exposition progressive sont très efficaces. Des techniques de relaxation et la réalité virtuelle peuvent aussi aider à gérer l’anxiété.
Comment s’appelle la peur de tomber ?
La peur de tomber est appelée la « basophobie ». Elle peut être liée à une crainte de perte d’équilibre ou à un traumatisme passé.
Comment s’appelle la peur de la hauteur ?
La peur de la hauteur est appelée « acrophobie ». Elle se caractérise par une anxiété disproportionnée en présence de hauteurs, même sécurisées.
Comment soigner la peur de la hauteur ?
La peur des hauteurs peut être soignée grâce à une thérapie cognitivo-comportementale, combinée à des exercices d’exposition progressive et des techniques de gestion du stress, comme la respiration profonde.
Qu’est-ce qui cause la peur du vide ?
La peur du vide peut être causée par des expériences traumatisantes, des facteurs génétiques ou une hypersensibilité à l’équilibre. Elle peut aussi être apprise par observation ou conditionnement.
Comment guérir l’acrophobie ?
Guérir l’acrophobie passe par des thérapies comme la TCC ou la thérapie d’exposition, ainsi que par un accompagnement progressif. Dans certains cas, des traitements médicamenteux peuvent être envisagés.
Comment s’appelle la peur du vide ?
La peur du vide est une expression utilisée pour désigner l’acrophobie, qui correspond à une anxiété intense liée à la hauteur ou aux espaces ouverts.
Comment guérir de la peur du vide ?
Pour guérir de la peur du vide, il est conseillé de suivre une thérapie comportementale, d’expérimenter des exercices progressifs d’exposition, et de pratiquer des techniques de relaxation pour réduire l’anxiété.
Quelle différence entre vertige et peur du vide ?
Le vertige est une sensation physique de déséquilibre, souvent liée à un dysfonctionnement de l’oreille interne. La peur du vide (acrophobie) est une peur psychologique irrationnelle des hauteurs, même sans sensation de vertige.
Qu’est-ce qui cause la peur des hauteurs ?
La peur des hauteurs peut être causée par des facteurs tels que des expériences traumatisantes, des prédispositions génétiques ou des sensibilités exacerbées à l’équilibre. Les influences socioculturelles peuvent également jouer un rôle.
Quels sont les symptômes de l’acrophobie ?
Les symptômes de l’acrophobie sont les suivants :
Vertige (sensation de rotation, tremblement des jambes),
Jambes qui flageolent,
Accélération du rythme cardiaque,
Étourdissement,
Paralysie temporaire,
Incapacité à se raisonner, à objectiver,
Besoin irrépressible de fuir.
Quelles sont les causes de l’acrophobie ?
Pour mieux comprendre l’acrophobie, il faut chercher à en connaitre sa source. Deux facteurs sont souvent à l’origine de cette peur du vide, ou des hauteurs :
Un ancien traumatisme (ex: chute pendant votre jeunesse).
Une défaillance de l’oreille interne.
Un problème d’anxiété dont l’acrophobie est le symptôme.
L’acrophobie est-elle le symptôme d’un tempérament anxieux ?
D’une façon générale, oui. Quand elle n’est pas le symptôme d’un trouble de l’oreille interne, l’acrophobie est l’expression s’un symptôme d’anxiété, d’un tempérament anxieux. Les femmes ont naturellement tendance à être anxieuses. Une personne naturellement anxieuse est donc plus exposée à l’acrophobie que le reste de la population.
Quels sont les différents traitements de l’acrophobie ?
Il existe plusieurs méthodes pour traiter l’acrophobie :
Homéopathie.
Hypnose.
Kinésithérapie.
Thérapie comportementale.
Quelle est la différence entre acrophobie et peur du vide ?
La peur du vide est une réaction naturelle et parfaitement saine. Face au danger, notre cerveau réagit et tente de nous préserver. Malheureusement, cette peur entraîne parfois des effets secondaires indésirables, comme des vertiges (symptômes de peur du vide) lesquelles, parfois, génèrent une phobie des hauteurs.
Quelle est la différence entre acrophobie et vertiges ?
Le vertige, ou la sensation de vertiges est l’un des symptômes les plus courants de la peur du vide et de la hauteur. Le fait d’être en hauteur va engendrer une crise de panique chez la personne victime de cette phobie.
La peur du vide et de la hauteur, que l’on appelle acrophobie dans ses formes pathologiques, provoque des vertiges, mais on peut avoir des vertiges sans acrophobie.
Quels sont les symptômes de la peur des hauteurs ?
Les symptômes de la peur des hauteurs sont assez classiques et correspondent aux symptômes de presque toutes les phobies. Cependant l’objet de la phobie implique quelques originalités, comme la sensation d’être irrésistiblement attiré(e) par le vide.
Voici donc les symptômes de la peur des hauteurs :
Vertiges et perte d’équilibre,
Paralysie temporaire, notamment à cause de spasmes musculaires,
Nausées et douleurs intestinales,
Sentiment d’oppression et difficultés respiratoires,
Accélération du rythme cardiaque,
Sueurs froides.
Comment vaincre la peur des hauteurs ?
Il existe 2 façons de vaincre la peur des hauteurs :
Les médicaments,
La thérapie comportementale (approche Palo Alto).
Fondamentalement, il n’existe pas de médicaments contre cette phobie. Reste donc l’approche stratégique et brève orientée solutions.
Comment ne plus avoir peur des hauteurs en montagne ?
Pour ne plus avoir peur des hauteurs en montagne, il ne faut rien s’imposer qu’on ne puisse supporter. Il faut commencer par gravir des montagnes ou pratiquer l’escalade qui sont à notre portée.
Il faut progresser lentement, sans jamais regarder en bas. Regarder toujours à la hauteur de nos yeux, droit devant nous. Si, pendant notre escalade, nous sentons les vertiges venir, il convient de s’arrêter et prendre le temps de retrouver ses esprits.
Pourquoi des personnes n’ont pas la peur des hauteurs ?
Plusieurs études ont comparé le fonctionnement cérébral de personnes qui n’ont pas la peur la peur des hauteurs avec celui de patients souffrant d’acrophobie. Des similitudes existent et permettent de conclure – temporairement – que les zones dédiées à la peur sont moins stimulées chez ceux qui n’ont pas la peur des hauteurs.
Ils ont donc moins peur que la normale, même quand cela n’a rien à voir avec la hauteur.
La dysmorphophobie, également connue sous le nom de trouble dysmorphique corporel (TDC) ou encore BDD (Body Dysmorphic Disorder) est un trouble psychologique correspondant à une obsession de défauts corporels perçus, souvent minimes ou inexistants aux yeux de la plupart des gens, mais revêtant un caractère obsessionnel pour la personne concernée.
Ainsi, je me souviens d’une personne célèbre venu me consulter pour un défaut dentaire – à son sens -. C’était une véritable obsession qu la a valu bien des souffrances psychiques et physiques du fait de multiples opérations des maxillaires sans que jamais il ne soit satisfait du résultat puisqu’elle n’arrivera pas à cacher ses défauts.
Cette obsession entraîne une détresse émotionnelle intense ce qui pose la question de savoir quelles sont les les causes et les facteurs qui contribuent à l’apparition et au développement de ce trouble typique lié à une obsession vis à vis d’un ou plusieurs défauts physiques.
1. Influence des normes socioculturelles et des médias
L’une des causes principales de la dysmorphophobie réside dans les normes socioculturelles et l’influence des médias.
Dans une société où l’apparence physique est valorisée de manière souvent excessive, il est facile de développer des complexes. Les médias, y compris les réseaux sociaux, véhiculent des images idéalisées de la beauté qui ne sont souvent pas réalistes ou accessibles à la majorité d’entre nous.
Il n’y a qu’à voir le nombre de filtres employés par les influenceurs pour se présenter physiquement sous leur meilleur jour.
Ces représentations génèrent une pression intense pour se conformer à ces standards irréalistes, surtout chez les jeunes, mais aussi chez les adultes.
Les filtres de beauté sur les applications, les retouches photo, et les célébrités aux apparences parfaites créent une norme que beaucoup cherchent désespérément à atteindre.
Cette quête de perfection est susceptible de déclencher ou d’exacerber une dysmorphie corporelle chez les personnes vulnérables ce qui est souvent un facteur d’anxiété.
2. L’impact des expériences traumatiques
Les expériences traumatiques, en particulier celles liées à l’apparence physique, jouent un rôle conséquent dans le développement de la dysmorphophobie.
Les moqueries, l’intimidation ou le rejet en raison de l’apparence physique, surtout durant l’enfance ou l’adolescence, laissent des cicatrices émotionnelles profondes. Ces expériences négatives conduisent parfois à une fixation sur certains aspects du corps, perçus comme défectueux ou anormaux.
Par exemple, une personne qui a été ridiculisée pour un nez jugé trop grand ou pour une peau acnéique est susceptible de développer une obsession à ces sujets.
Avec le temps, cette obsession peut se transformer en dysmorphophobie, la personne cherchant à corriger ou à cacher ce qu’elle vit comme des défauts qu’elle seule perçoit et vit comme tels, tout comme l’intéressée peut en arriver à s’isoler au nom de l’anxiété sociale par peur d’être encore jugée ou ridiculisée.
3. Prédispositions génétiques et biologiques
Les prédispositions génétiques et biologiques jouent également un rôle dans l’apparition du trouble dysmorphique.
Des études ont montré que les troubles anxieux, y compris la dysmorphie corporelle, ont une composante héréditaire. Les personnes ayant des antécédents familiaux de troubles anxieux, de dépression ou d’autres troubles psychologiques sont plus susceptibles de développer une phobie liée à leur apparence physique.
Sur le plan biologique, des anomalies dans les circuits neuronaux responsables de la perception de soi et du traitement des émotions peuvent contribuer à la dysmorphophobie.
Par exemple, des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine, affectent la manière dont une personne perçoit son corps, rendant difficile la distinction entre une perception réaliste et une perception déformée.
4. Personnalité et traits psychologiques
Certaines caractéristiques de la personnalité et des traits psychologiques peuvent prédisposer une personne à la dysmorphophobie.
Les perfectionnistes, qui ont des attentes élevées envers eux-mêmes et sont très critiques à leur propre égard, sont plus susceptibles de développer ce trouble.
Leur besoin de contrôle et leur insatisfaction chronique les invitent à se focaliser sur des défauts perçus, et à chercher constamment des moyens de les corriger.
Leur propension à s’engager dans des pensées répétitives et à se concentrer sur des détails spécifiques peut facilement se traduire par une obsession liée à l’apparence physique.
5. L’isolement social et ses conséquences
L’isolement social, qu’il soit causé par un manque de soutien social ou par une mauvaise estime de soi, peut aggraver les symptômes dysmorphophobiques. Les personnes isolées socialement ont souvent moins d’occasions de recevoir des retours positifs sur leur apparence, ce qui renforce leur obsession pour les défauts physiques perçus.
En outre, l’isolement peut limiter l’exposition à des perspectives variées, ce qui rend l’individu plus vulnérable à des pensées irrationnelles et à des perceptions déformées de soi.
L’absence de relations sociales significatives exacerbe le sentiment de solitude et d’inadéquation.
6. Le rôle de l’estime de soi
Une faible estime de soi est un facteur majeur dans le développement de la dysmorphophobie.
Les personnes qui manquent de confiance en elles et qui ont une vision négative de leur propre valeur sont plus susceptibles de développer une obsession pour leur apparence. Cette obsession est souvent une tentative de compenser ou de masquer un sentiment d’inadéquation plus profond.
L’estime de soi peut être influencée par de nombreux facteurs, y compris l’éducation, les expériences passées, et les relations interpersonnelles.
Une personne qui a grandi dans un environnement où l’apparence physique a été fortement valorisée, ou qui a subi des critiques constantes sur son apparence, peut développer une estime de soi fragile et devenir obsédée par son apparence dans une tentative de valider sa valeur.
7. L’influence des relations interpersonnelles
Les relations interpersonnelles, en particulier les relations intimes et familiales, jouent un rôle crucial dans le développement de l’obsession des défauts corporels.
Les commentaires négatifs ou les critiques, même s’ils ne sont pas intentionnels, ont un impact conséquent sur la façon dont une personne perçoit son corps. Des remarques sur le poids, la taille, ou d’autres aspects physiques s’enracinent dans l’esprit et alimentent les fixations.
Dans des relations toxiques ou abusives, le partenaire ou un membre de la famille peut utiliser l’apparence physique comme un outil de contrôle ou de dévalorisation. À l’inverse, des relations positives et bienveillantes participent à renforcer l’estime de soi et à réduire l’obsession pour les défauts perçus.
8. L’anxiété et le stress comme facteurs déclenchants
L’anxiété et le stress sont souvent des facteurs déclenchants ou aggravants de la dysmorphophobie. Les périodes de stress intense, qu’elles soient liées au travail, aux relations, ou à d’autres aspects de la vie, peuvent exacerber les pensées obsessionnelles liées à l’apparence.
L’anxiété rend chacun(e) d’entre nous plus vulnérable à des pensées négatives comme à focaliser de façon excessive sur des aspects de notre corps perçus comme problématiques.
Enfin, les personnes dysmorphophobiques pénètrent souvent dans un cercle vicieux où l’anxiété alimente l’obsession pour les défauts corporels, et cette obsession, à son tour, augmente l’anxiété.
9. Les troubles alimentaires et la dysmorphophobie
Les troubles alimentaires, tels que l’anorexie ou la boulimie, sont souvent étroitement liés à la dysmorphophobie. Ces troubles sont caractérisés par une perception déformée de son corps et un désir compulsif de contrôler son apparence, souvent par des comportements alimentaires extrêmes.
Les personnes souffrant de dysmorphophobie sont plus à risques de développer des troubles alimentaires, car leur obsession pour leur apparence peut les pousser à adopter des régimes stricts, à se surentraîner, ou à se livrer à des comportements compensatoires.
10. La pression familiale et culturelle
La pression familiale et culturelle pour se conformer à des normes spécifiques d’apparence contribuent à la dysmorphophobie.
Dans certaines familles ou cultures, l’apparence physique est fortement valorisée, et certains de ses membres peuvent se sentir obligés de répondre à certaines attentes. Cette pression peut créer un stress immense et conduire à une obsession laquelle aboutit à une anxiété liée à l’apparence.
Dans des cultures où la minceur, la jeunesse, ou d’autres traits physiques spécifiques sont idéalisés, les personnes peuvent ressentir une pression constante pour atteindre ces idéaux, au risque de développer une forme d’obsession corporelle. Il est essentiel de reconnaître l’influence de ces facteurs pour comprendre et traiter efficacement ce trouble.
11. Le perfectionnisme et l’autocritique
Le perfectionnisme est une caractéristique commune chez les personnes souffrant de dysmorphophobie.
Ce trait de personnalité se manifeste par une quête incessante de perfection dans tous les aspects de la vie, y compris l’apparence physique. Les perfectionnistes sont fréquemment et particulièrement critiques envers eux-mêmes, ce qui les amène à se focaliser sur des imperfections mineures ou imaginaires.
Cette autocritique constante et sévère renforce non seulement l’obsession pour les défauts perçus, et rend difficile la reconnaissance de la beauté et des qualités positives de son propre corps.
Les perfectionnistes ont toutes les peines du monde à accepter leurs imperfections naturelles et se lancent souvent dans des tentatives répétées et parfois extrêmes pour les corriger.
1 solution à la dysmorphophobie : l’approche comportementale
Face à la complexité de la dysmorphophobie et aux multiples facteurs qui en sont à l’origine, il est essentiel de trouver une approche thérapeutique adaptée.
Le modèle Palo Alto, une thérapie comportementale systémique, brève et orientée solutions, se distingue par son efficacité à traiter ce type de troubles.
Cette approche se concentre sur les interactions actuelles de la personne et sur les comportements problématiques, plutôt que de se pencher sur les causes profondes ou l’histoire personnelle.
En identifiant et en modifiant les comportements et les schémas de pensée dysfonctionnels qui alimentent la dysmorphophobie, le modèle Palo Alto permet aux personnes dysmorphophobes de sortir de leurs cycles obsessionnels et de retrouver une perception plus saine de leur corps.
En mettant l’accent sur des solutions pratiques et rapides, cette approche aide les personnes à obtenir rapidement des améliorations concrètes en peu de temps, renforçant ainsi leur motivation à poursuivre ce traitement naturel.
Le modèle Palo Alto est particulièrement bien adapté aux personnes souffrant de dysmorphophobie, car il leur permet de retrouver progressivement un sentiment de contrôle et de satisfaction par rapport à leur apparence.
Questions fréquentes
La dysmorphophobie, également connue sous le nom de trouble dysmorphique corporel (TDC), est un trouble psychologique caractérisé par une préoccupation excessive et persistante concernant un défaut physique perçu ou mineur.
Ci-après, se trouvent des réponses les plus fréquentes au sujet de l’anxiété liée à l’apparence.
Quels sont les symptômes de la dysmorphophobie ?
La dysmorphophobie se manifeste par une série de symptômes qui varient en intensité et en fréquence.
Les personnes victimes de ce trouble passent souvent beaucoup de temps à examiner leur apparence dans le miroir, à comparer leur apparence à celle des autres, ou à essayer de cacher ou de camoufler le défaut perçu.
Elles peuvent également éviter certaines situations sociales, avoir des pensées obsessionnelles quant à leur apparence, et ressentir une détresse émotionnelle intense.
Les symptômes physiques correspondants s’expriment par des comportements compulsifs comme le toilettage excessif, les régimes restrictifs, ou même des interventions chirurgicales répétées.
Le plus souvent, ces symptômes sont responsables d’une détérioration significative du fonctionnement social, professionnel et personnel.
Est-ce que la dysmorphophobie est un TCA ?
La dysmorphophobie n’est pas classée comme un trouble des conduites alimentaires (TCA), mais elle peut être associée à des comportements alimentaires problématiques.
Les personnes souffrant de dysmorphophobie adoptent souvent des régimes restrictifs ou des comportements alimentaires compulsifs dans le but de modifier leur apparence.
Cependant, la dysmorphophobie est classée comme un trouble obsessionnel-compulsif (TOC) dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain).
Elle partage des caractéristiques avec les TOC, notamment les pensées obsédantes et les comportements compulsifs liés à l’apparence physique.
Qu’est-ce qu’un syndrome dysmorphique ?
Le syndrome dysmorphique, ou trouble dysmorphique corporel (TDC), est un terme utilisé pour décrire une préoccupation excessive et persistante concernant un défaut physique perçu ou mineur.
Les personnes qui ont ce syndrome passent beaucoup de temps à s’inquiéter de leur apparence et à essayer de la corriger, souvent sans succès.
Le syndrome dysmorphique n’est pas sans conséquences sur les relations sociales, la performance professionnelle et le bien-être émotionnel.
Il est important de noter que le défaut perçu est souvent mineur ou inexistant aux yeux des autres, mais perçu comme très significatif par la personne concernée.
Comment se soigner de la dysmorphophobie ?
Le traitement de la dysmorphophobie inclut plusieurs approches.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est le plus souvent recommandée, car elle aide à identifier les comportements compulsifs liés à l’apparence physique.
Les médicaments, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent également être prescrits pour aider à réduire les symptômes d’anxiété et de dépression associés à la dysmorphophobie.
Pourquoi suis-je obsédé par mon apparence ?
L’obsession pour l’apparence peut être liée à des facteurs socioculturels, comme la pression des standards de beauté véhiculés par les médias.
Elle peut également découler d’une faible estime de soi, d’expériences négatives passées (comme des critiques physiques) ou de troubles anxieux spécifiques tels que la dysmorphophobie.
Quels sont les différents types d’obsession ?
Les obsessions se divisent en plusieurs catégories :
Obsessions corporelles : focalisation sur des défauts physiques perçus.
Obsessions comportementales : rituels ou habitudes répétitives.
Obsessions mentales : pensées intrusives et persistantes sur des situations ou des erreurs passées.
C’est quoi la dysmorphose ?
La dysmorphose est une perception déformée de son corps ou d’une partie spécifique de celui-ci. Les personnes concernées voient souvent des défauts physiques qui n’existent pas ou sont insignifiants pour les autres.
C’est quoi la dysmorphophobie corporelle ?
La dysmorphophobie corporelle, ou trouble dysmorphique corporel, est un trouble psychologique où une personne est obsédée par des défauts imaginaires ou exagérés dans son apparence. Cela entraîne une détresse émotionnelle intense et des comportements d’évitement social.
Qu’est-ce qu’une obsession corporelle ?
Une obsession corporelle est une préoccupation excessive liée à une partie de son corps, souvent perçue comme imparfaite. Ces pensées intrusives deviennent rapidement envahissantes.
Comment mesure-t-on l’anxiété liée à l’apparence ?
L’anxiété liée à l’apparence peut être évaluée à l’aide d’échelles psychologiques, comme le Body Image Disturbance Questionnaire (BIDQ). Cet outil évalue l’impact des préoccupations corporelles sur la vie quotidienne.
Quand le corps ne supporte plus l’anxiété ?
Lorsque l’anxiété devient chronique, elle entraîne des troubles physiques comme la fatigue extrême, des douleurs chroniques, ou un système immunitaire affaibli. Dans ces cas, une prise en charge médicale et thérapeutique est essentielle.
L’anxiété liée à l’apparence est-elle un phénomène réel ?
Oui, l’anxiété liée à l’apparence est bien réelle et reconnue dans les domaines de la psychologie générale.
Elle provoque une détresse émotionnelle importante, des comportements d’évitement social, et nécessite une intervention thérapeutique ou l’utilisation d’un programme en ligne efficace pour être surmontée (cliquer sur l’image ci-dessous).
C’est à la faveur de la démission d’un Secrétaire d’État fraîchement nommé que les français ont découvert et été informés qu’un député souffre de phobie administrative.
Cela remonte à l’année 2014. A peine 5 ans plus tard, l’intéressé, Thomas Thèvenoud, ancien secrétaire d’état sous la présidence de François Hollande, a déposé en son nom la marque « phobie administrative » ce qui équivaut à l’art de transformer un problème en solution.
Depuis l’annonce de cette phobie administrative qui a valu à l’intéressé un redressement fiscal, nombre d’avis, de conjectures et autres billevesées se sont exprimées à propos de cette phobie administrative dont Monsieur Thèvenoud a dit être victime pour expliquer – ou justifier – ses démêlées avec l’administration française, comme avec des créanciers privés.
Nonobstant le déchaînement de jugements à l’emporte pièce, d’aucuns y sont allés de leur jugement tant à propos de l’homme que de la phobie administrative. Les mêmes s’empressant d’oublier nul n’a le droit de juger sans savoir ni de faire du mal à l’autre pour se faire du bien.
Alors, cette phobie administrative : info ou intox ?
Les origines de la phobie administrative
La phobie, à plus forte raison, la phobie administrative, repose sur un processus d’évitement lié à une peur. La peur afférente à la phobie administrative peut reposer sur une angoisse, celle de ne pas être en mesure de satisfaire à ce qui est vécu comme une injonction, un ordre.
Il s’agit là non seulement de la peur ou de l’angoisse de ne pas être à la hauteur mais aussi celle de découvrir des informations qui font peur. Dès lors, la personne victime de phobie administrative agit comme une personne malade qui refuse obstinément de se rendre chez le médecin.
En effet, pas de consultation médicale, pas de maladie à déceler. Il y a peut-être un problème mais si personne ne le décèle, c’est donc qu’il n’y a pas de problème. En bref, cela s’appelle du déni.
En cherchant à éviter sa peur, la personne essaie de prendre le contrôle de quelque chose qui lui échappe. Ce qui donne un résultat paradoxal puisque en prenant le contrôle elle le perd.
La phobie administrative consiste donc à éviter tout ce qui est associé à un élément douloureux.
En effet, les personnes qui souffrent de phobie administrative se protègent de l’objet de leur phobie. Les obligations administratives et/ou financières par exemple, ce qui, bien évidemment augmente les symptômes issus de la phobie administrative et en accroît les conséquences.
Ces conséquences sont alors considérées comme des manquements – délibérés – à des obligations ou à des engagements, ce qui n’est pas tout à fait exact.
C’est ainsi que le Député Thomas Thévenoud s’est retrouvé dans une spirale épouvantable, autant dans le domaine social, financier, professionnel et économique.
Les fondements
La France est la 7è puissance économique mondiale. Beau pays, riche à crédit, au sein duquel nous vivons une injonction permanente quand à la bonne administration des affaires.
J’ai pour coutume de dire combien je m’inquiète de savoir si, un jour, il nous faudra une autorisation pour respirer.
Notre quotidien est fait de documents administratifs souvent compliqués et en nombre croissant, ceci, bien que nous soyons à l’ère informatique.
Ces mêmes documents ne se suffisent pas à eux mêmes. Il faut souvent compléter par une ou des attestations ou un je ne sais quantième second ou tierce document administratif, ces fameux Cerfa.
Sous le prétexte d’un ordre dûment établi, contrôlé et contrôlable, le système génère une entropie – un désordre – épouvantable. Tout en prétextant que ce n’est pas lui le problème que c’est la procédure.
La Loi en est un exemple criant. Il est notoire que la France est l’un des pays les plus compliqués en matière juridique à un point tel que, parfois – souvent – des lois se chevauchent voire se disent le contraire.
Dans les domaines financiers, il n’y a qu’à observer toutes les précautions administratives prises lorsque vous contractez un emprunt. Ainsi, l’un de mes amis qui s’occupe de gestion de patrimoine doit rédiger un document de plus de 100 pages à chacun de ses nouveaux clients avant toute signature définitive.
Ce qui, parfois, n’est pas sans lui poser problème. Il a peur que certaines personnes refusent de se soumettre à cette injonction administrative et que cela empêche la vente d’un produit ou d’un service.
Les symptômes
Les individus souffrant de phobie administrative éprouvent une anxiété intense à l’idée de réaliser des tâches bureaucratiques, telles que remplir des formulaires, classer des documents ou contacter des services administratifs. Ces situations peuvent déclencher des symptômes physiques et émotionnels, notamment des crises de panique, des sueurs excessives, des tremblements, des nausées et une sensation d’étouffement. Cette peur irrationnelle peut gravement perturber la vie quotidienne et professionnelle des personnes concernées.
Les causes
N’en déplaise à certains esprits grincheux, la phobie administrative est une phobie comme les autres.
Si tel n’est pas le cas, pourquoi accorder de la valeur à la phobie des oiseaux (ornitophobie) ou à la (peur de parler en public)? Sachant qu’être victime d’une phobie n’est pas une question de statut social.
La phobie est une donc façon de contrôler son environnement, de contrôler ses peurs.
Dès lors, la phobie administrative est une je ne sais quantième façon de se protéger de quelque chose. D’un traumatisme peut-être, celui-là même qui nous terrifie pour des raisons qui font écho à l’image de soi, ou la peur de s’affirmer, enfin, la peur de ne pas être à la hauteur et d’assumer.
Des professionnels de la santé et des journalistes moquent ce type de pathologie. Ainsi, ils font le jeu de ces mêmes personnes qui dénient à un enfant, souvent le leur d’ailleurs, la phobophobie ou peur d’avoir peur.
A moins que ce ne soit eux, les adultes, qui aient du mal avec leurs propres émotions à plus forte raison quand l’un de leur proche est en difficulté émotionnelle.
Dénier la phobie d’une personne est une façon de se protéger de son incapacité à accepter que quelque chose nous trouble. Partant, que nous ne sommes pas à la hauteur de l’aide éventuelle dont ces mêmes personnes ont besoin.
Dénier cette pathologie, c’est se dénier soi. C’est dénier sa propre responsabilité dans le problème.
Les causes sous-jacentes
Les origines de la phobie administrative sont variées. Elles peuvent inclure des expériences traumatisantes passées avec des organismes gouvernementaux, un manque de confiance en sa capacité à gérer des tâches administratives, ou une aversion générale pour les procédures bureaucratiques complexes. Comprendre ces causes est crucial pour élaborer des stratégies de gestion efficaces.
Les conséquences de la phobie administrative
La phobie administrative peut entraîner des retards dans le traitement de documents importants, des pénalités pour non-respect des délais, et même des conséquences juridiques plus graves. De plus, cette phobie peut nuire à la vie professionnelle, surtout si le poste implique des tâches administratives incontournables.
La phobie administrative est-elle une vraie phobie ?
La critique est aisée mais l’art est difficile.
Mesdames et messieurs qui critiquez tant la phobie administrative, vous souffrez surement d’une pathologie qui vous est propre et que vous vous employez à cacher, laquelle vous vous gardez bien de revendiquer. Ainsi, vous ne prenez pas le risque de vous exposer au jugement du monde parce-que vous en concevez de la honte.
Mais d’où parlez-vous pour vous moquer des autres et dénier leur réalité ?
Qui sommes nous pour prétendre qu’une phobie serait plus vraisemblable qu’une autre ? D’où parlent certains journalistes pour rallier la phobie administrative dont cet ancien secrétaire d’état parle ? Qui sommes nous pour nous permettre de juger si quelqu’un souffre d’une affection rêvée et malhonnête ?
Pourquoi y aurait-il de vraies et de fausses phobies ? Avoir peur des araignées est une phobie qui porte le nom d’arachnophobie.
Cette phobie, à l’instar de la phobie administrative, est-elle une fumisterie comme le laisse entendre beaucoup de gens ? En quoi est-ce un problème d’accepter que la phobie administrative est une vraie phobie, et non de la manipulation?
Est-ce parce qu’il s’est agit d’un homme politique, d’un homme public ?
En effet, beaucoup de gens ont réagi et crié au scandale quand Monsieur Thèvenoud a fait état de sa phobie administrative pour expliquer ses difficultés.
De telles réactions ont-elles été suscitées du fait de l’appartenance de ce député à une commission d’enquête ? Celle-là même qui s’occupait d’entendre Monsieur Cahuzac, ex ministre du Budget au sein du gouvernement de Monsieur Jean-Marc Ayrault.
Effectivement, à l’époque, Monsieur Cahuzac avait une… particularité. Celle d’être accusé de fraude fiscale pendant l’exercice de ses fonctions de ministre.
Je vous concède qu’un député qui interroge un ancien ministre des finances limogé pour fraude fiscale, alors que ce même membre de la commission d’enquêtes est lui même en délicatesse avec « la chose administrative », cela prête à confusion ou à rire.
Une malhonnêteté collective
Autant vous le dire. Mon rire est plus que crispé surtout quand je lis ce que le journal Le Figaro exprime (ce qui a été le cas de bien d’autres journaux). Le contenu de cet article est un tissu de normalité ahurissante, d’idées convenues qui dépassent l’entendement.
Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des gens se comporte comme s’il n’avait aucune difficulté handicapante. Dès lors, que les gens font tout pour masquer leur problème ?
Imaginons : vous êtes addict au sexe, un(e) grand(e) adepte de la pornographie au point que l’on puisse parler d’obsession.
Vous en avez conscience et vous culpabilisez. Honnêtement, informez-vous tout le monde de votre situation ?
Du coup, vous défendriez la cause de la pornographie ou vous vous tairiez en disant à qui veut bien l’entendre que la pornographie est une honte alors que vous êtes le premier, ou la première, à regarder des films X pour apaiser vos angoisses, existentielles ou pas ?
Soyons sérieux et honnêtes !
Nous ne sommes gênés que par ce qui nous ramène à nous mêmes.
Pourquoi dénier la possibilité – réelle – que certaines personnes souffrent de phobie administrative ? Est-ce que souffrir de la phobie du vent (aérophobie) est une fumisterie ? Est-ce qu’avoir peur des oiseaux est une plaisanterie qui sert à masquer la malhonnêteté d’un individu ?
C’est ahurissant ce besoin qu’a l’humanité de se trouver un bouc émissaire pour se protéger de ses propres errements, de ses propres difficultés.
Exactement comme quand des gens pauvres disent que les gens riches sont des salauds ! Tous les gens qui ont de l’argent ne sont pas des ordures. J’en connais beaucoup qui en profitent pour aider les personnes démunies.
Je trouve tout cela bien pathétique en plus d’être trés franco-français.
Le principe du bouc émissaire
Nous avons tous nos petits – ou grands – problèmes personnels. Nous avons tous nos petits comportements d’évitements par rapport à ce que nous vivons comme un problème.
J’ai un patient qui a la phobie de son propre sperme. Est-il malhonnête, cet homme qui est dans une vraie souffrance, alors qu’il s’agit de son propre plaisir ?
Qui, et à quel titre, peut se permettre de juger cet homme sous le prétexte que son problème est d’ordre sexuel ?
En ce qui me concerne, mon travail n’est pas de juger mais d’aider, à plus forte raison quand quelqu’un vient me consulter en partageant ses souffrances avec moi.
Quand une personne me dit être sidérée par sa peur, j’entends et j’agis de sorte à l’aider. Je ne juge pas, ni à titre humain, ni en qualité de coach comportemental. Jamais, je ne me permets de remettre en cause la souffrance exprimée.
La question n’est pas de savoir si un homme ou une femme dit vrai ou non. La question c’est : « Comment se fait-il que lorsqu’un individu exprime sa réalité, et qu’il le fait de façon maladroite, personne ne veut l’entendre ?« . Qu’est-ce qui dérange donc tant pour justifier un tel rejet ?
Est-ce cette époque robespierriste qui succède à celle des passes droits qui motive une telle véhémence ? La souffrance des gens est-telle si grande qu’il leur faut un pharmacoï, un bouc émissaire, pour se protéger de leurs responsabilités ?
Dans la mythologie, le pharmacoï était un homme qui n’avait pas le droit de choisir ses vêtements, sa nourriture, son lieu de vie. Il était littéralement entretenu par la collectivité pour une raison bien particulière.
Le pharmacoï, ou médicament du groupe social
Ainsi, le pharmacoï, ou bouc émissaire, est le médicament du groupe.
La mort est le soin apporté aux maux de la société. Le pharmacoï, par sa mort, évite au peuple de se confronter à sa propre responsabilité quant à ses turpitudes internes.
Dès lors, autant pour éviter l’opprobre de nos proches quant à nos difficultés à gérer l’administratif, que celle de l’administration, qui a compliquant plus encore avec des formulaires tous plus abscons les uns que les autres.
A titre d’exemple, trés récemment, l’un de mes amis à voulu vendre sa voiture. Il ne s’est toujours pas remis de combien c’était long et compliqué même sur internet.
Les tracasseries administratives auxquelles il a été confronté n’ont qu’une fonction : contrôler la population. George Orwell avait raison.
J’écris et persiste à considérer que la peur et la manipulation sont des systèmes de gouvernance lesquels sont responsables de symptômes d’anxiété grandissants dans les populations à ceci près qu’il existe une solution simple et efficace pour éliminer cette peur et retrouver confiance.
Un système responsable de la phobie administrative
En rien, le pharmacoï n’est un être humain. Il ne bénéfice d’aucun choix possible, d’aucune autonomie, et il est placé sous la seule et exclusive autorité d’un régent.
Ainsi, quand le peuple se sent mal, comme déséquilibré, le peuple demande au régent le droit de mettre à mort le dit pharmacoï. Ce que, bien sur, le régent accepte (il y a tout intérêt).
Accepter cette exécution lui confère un droit divin d’une part, lui permet d’asseoir son autorité d’autre part, et gérer le conflit au mieux de ses intérêts. Le régent laisse ainsi au peuple la possibilité d’exprimer ses plus bas instincts, en plus d’encourager sa malhonnêteté.
Après autorisation du régent, le peuple exécute le pharmacoï au motif que les déboires de la population sont de la responsabilité de cet homme et non de celle du régent.
C’est exactement comme quand Emmanuel Macron dit qu’il n’y avait pas de violences policières au cours des manifestations des gilets jaunes et que seul le ministre de l’intérieur était responsable du comportement des charges violents de la police contre les manifestants.
Cette aparté étant faite, revenant à notre bouc émissaire.
Une fois le pharmacoï mis à mort, le peuple se sent plus équilibré, pus serein, non sans oublier de choisir, très rapidement, un nouveau pharmacoï pour, de nouveau, recommencer dès que le besoin s’en fait sentir.
Comment vaincre la phobie administrative, symptôme d’anxiété
La phobie administrative est caractérisée par une peur intense des procédures bureaucratiques et administratives.
L’approche systémique de Palo Alto, axée sur des solutions brèves et stratégiques, offre un cadre unique pour aborder ce type de problème.
Nous allons explorer diverses et complémentaires façons d’appliquer cette approche pour résoudre la phobie administrative et favoriser un changement positif.
Comprendre la phobie administrative dans un contexte systémique
L’approche systémique de Palo Alto considère la phobie administrative comme un symptôme au sein d’un système plus vaste. Plutôt que de se concentrer exclusivement sur la peur elle-même, cette approche examine les interactions, les croyances et les schémas de comportement qui alimentent cette phobie. Identifier les aspects spécifiques du système qui contribuent à la phobie administrative est la première étape vers une résolution orientée solutions.
Définir des objectifs quantifiables et réalisables
Dans une approche orientée solutions, il est essentiel de définir des objectifs clairs.
Plutôt que de se concentrer sur l’élimination complète de la phobie administrative, la définition d’objectifs spécifiques et atteignables crée un point de départ réaliste. Ces objectifs peuvent inclure des étapes progressives, telles que remplir un formulaire simple ou effectuer une démarche administrative de petite envergure.
Explorer les ressources et les forces du système
La phobie administrative peut souvent masquer les ressources et les forces d’une personne.
L’approche systémique de Palo Alto encourage l’exploration des compétences, des expériences positives passées, et des atouts qui peuvent être mobilisés pour surmonter la phobie administrative.
En identifiant ces ressources, on renforce la confiance en soi et la conviction que le changement est possible.
Établir des exceptions
Une caractéristique clé de l’approche de Palo Alto est de rechercher les moments où le problème ne se produit pas.
En identifiant les exceptions à la phobie administrative, nous comprenons les conditions dans lesquelles le système fonctionne de manière plus fluide. Ces exceptions servent alors de points de départ pour développer des stratégies de résolutions efficaces.
S’encourager et se féliciter
La résolution de la phobie administrative ne nécessite pas nécessairement des changements massifs du jour au lendemain.
L’approche systémique encourage l’introduction de petits changements, appelés « micro-mouvements », qui ont un impact significatif.
Cela peut inclure des actions simples, telles que prendre des notes lors de la réception de documents administratifs, pour commencer à démystifier le processus.
Exploiter le questionnement stratégique
Le questionnement stratégique est une technique clé de l’approche de Palo Alto. En effet, poser des questions spécifiques orientées vers des solutions aide à déconstruire la phobie administrative.
Par exemple, posez vous la question suivante : « Qu’est-ce qui pourrait rendre ce processus administratif moins intimidant ? » . Une telle question, et la réponse, stimule la réflexion sur des solutions potentielles.
Demander de l’aide
L’approche systémique reconnaît l’importance du contexte social.
Dès lors, impliquer votre environnement affectif, social ou familial peut jouer un rôle crucial dans la résolution de la phobie administrative. Le soutien émotionnel et pratique peut ainsi contribuer à renforcer la personne dans ses efforts pour surmonter sa peur.
Pour conclure, la phobie administrative peut sembler insurmontable, mais l’approche systémique de Palo Alto offre une perspective encourageante et orientée solutions.
En comprenant le problème dans un contexte systémique, en définissant des objectifs spécifiques, en explorant les ressources du système, et en introduisant des petits changements progressifs, il est possible de surmonter cette peur étape par étape.
L’utilisation du questionnement stratégique et l’implication de proches bienveillants sont des outils puissants dans cette démarche.
En adoptant une approche systémique, la phobie administrative devient une opportunité de croissance personnelle, où chaque petit progrès compte pour dépasser les entraves administratives.
Questions fréquentes
La phobie administrative est une peur intense liée aux tâches administratives, aux factures ou aux démarches bureaucratiques.
Bien qu’elle soit rarement reconnue comme une pathologie médicale à part entière, elle est responsable d’un grand stress qui n’est pas sans conséquences sur tout ou partie de la vie d’une personne.
Comment s’appelle la phobie de l’administration ?
On parle souvent de « phobie administrative » pour désigner la peur des tâches administratives.
Bien que ce terme ne soit pas officiellement reconnu dans le domaine médical, il regroupe des symptômes liés à l’anxiété face aux démarches administratives.
Comment soigner la phobie administrative ?
La thérapie comportementale (modèle Palo Alto) est la méthode la plus efficace pour traiter la phobie administrative. Elle aide à modifier les pensées irrationnelles qui alimentent cette peur.
Des techniques comme la fragmentation des tâches permettent de réduire le stress. Dans les cas les plus graves, un soutien psychologique voire médicamenteux peut s’avérer nécessaire.
Qui a dit « j’ai une phobie administrative » ?
Thomas Thévenoud, un homme politique français, a popularisé l’expression en 2014 lorsqu’il a utilisé cette excuse au tribunal pour expliquer son retard dans la déclaration de ses impôts.
Comment s’appelle la phobie des factures ?
La peur des factures est associée à la « phobie administrative » ou à une anxiété financière. Ce n’est pas une phobie officiellement répertoriée, mais elle reflète un stress intense lié à des contraintes administratives et financières.
Comment s’appelle la phobie des démarches administratives ?
La « phobie des démarches administratives » est un autre terme courant pour désigner cette peur. Elle englobe les angoisses liées aux interactions avec des organismes officiels ou aux formalités complexes.
Comment se sortir de la phobie administrative ?
La première étape est de reconnaître le problème. Ensuite, il convient d’essayer de s’organiser avec des outils comme des check-lists ou des applications peut simplifier les démarches.
Solliciter l’aide d’un professionnel, comme un coach ou un assistant administratif, est également une solution efficace.
Comment se faire aider pour des démarches administratives ?
Des services d’accompagnement, tels que des conciergeries administratives ou des assistants virtuels, simplifient ces tâches. Certains organismes publics offrent également un accompagnement gratuit pour aider les citoyens.
Comment s’appelle la phobie de l’administratif ?
Elle est communément appelée « phobie administrative ».
Comment soigner la phobie administrative ?
En plus de la thérapie comportementale stratégique issue du modèle Palo Alto (approche brève orientée solutions), des groupes de soutien et des outils numériques spécialisés sont utilisables pour surmonter cette phobie. Une prise en charge précoce aide à éviter qu’elle ne s’aggrave.
Ainsi, n’hésitez pas à utiliser une méthode en ligne telle que celle présentée ci-après (cliquer sur l’image).
Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup ri en lisant cet article publié sur le site web du Ministère de la Transformation et de la Fonction Publique. Ils y parlent d’un choix de simplification mais, depuis lors, rien n’a changé voire tout s’est empiré au nom du contrôle des populations. Avec son film « 1984 », Georges Orwell avait dramatiquement raison…
En rédigeant cet article, je me remémore une jeune femme qui me consulte au cabinet à propos d’une phobie du sang. Elle doit prochainement se marier et, partant, est dans l’obligation de se faire faire une prise de sang. Rien qu’à l’idée, elle est catastrophée.
Cette patiente sait que si elle déroge à la Loi, il n’y aura pas de mariage possible, et elle est d’autant plus catastrophée qu’elle s’interroge sur toutes les tentatives de solutions qu’elle essaie et qui ne donnent rien.
Effectivement, cette jeune femme est dans ce que l’on appelle « une double contrainte ».
Si elle ne fait rien, c’est un problème, et si elle va se faire faire sa prise de sang, c’est un problème aussi. Alors, nous nous sommes mis en quête de solution.
C’est non sans difficultés que nous avons fini par trouver une solution. C’est une histoire que je vous raconte plus tard dans un autre article.
Pour le moment, sachez que la phobie du sang est aussi appelée « hématophobie ».
La phobie du sang tient en une peur irrationnelle du sang ou de toute surface ensanglantée. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes.
Comment savoir si on a la phobie du sang ? Faites le test
Même si la question peut sembler étonnante, vous pouvez faire un malaise à la vue du sang sans pour autant être phobique du sang. Nous pouvons tous être gênés, d’une façon ou d’une autre à la vue du sang.
Cependant, nous pouvons avoir des réactions différentes. Cela dépend de savoir s’il s’agit du sang d’une personne que nous ne connaissons pas. De notre propre sang. Voire, pire, du sang de l’un de nos proches (enfants, compagnon, compagne).
L’autre élément d’appréciation pour savoir si vous avez la phobie du sang consiste à remarquer vos réactions dans certains des situations qu je viens de citer. Il faut donc vous interroger sur vos réactions.
Avez-vous une réaction de rejet à la vue du sang ? Faites-vous un malaise à la vue du sang, même si c’est du sang de cinéma ? Alors, plutôt que de vous perdre en circonvolutions, c’est à dire de vous « prendre la tête », je vous propos ce petit test.
Vous répondez juste par « oui » ou « non » :
En règle générale, la vue du sang vous dérange t’elle ?
Voir du sang à la télévision ou au cinéma vous pose t’il un problème ?
Avez-vous tendance à paniquer à la vue du sang ?
Avez-vous peur de vous blesser et/ou de saigner ?
Avez-vous peur de vous faire faire une prise de sang ?
Éprouvez-vous un sentiment de dégoût et/ou de rejet à la vue du sang ?
Plus vous cumulez les « oui » à chaque question, plus la potentialité que vous souffriez d’hématophobie est avérée.
En-dessous de 4 réponses affirmatives, vous êtes sensible à la vue du sang mais c’est gérable (mon dieu que ce mot est laid…).
Causes et symptômes de la phobie du sang
À la vue ou même à l’idée d’être en contact avec le sang, une personne souffrant de phobie du sang subit les symptômes ci-après :
Baisse du rythme cardiaque : Cela peut déboucher sur une perte de connaissance. C’est ici toute la particularité de la phobie du sang. Contrairement aux autres phobies qui entraînent une tachycardie, la phobie du sang est la seule qui conduit à une syncope. C’est pour cela que certains scientifiques évoquent comme cause l’hypersensibilité du système nerveux parasympathique.
Mal de ventre,
Vertiges,
Nausée,
Vomissements,
Tremblements,
Asthénie,
Pâleur,
Crainte permanente de se blesser : Cela a une conséquence sur le type d’activité que mènent les personnes souffrant de phobie du sang. Elles évitent au maximum les activités toniques par crainte de blessures pouvant les conduire à l’hôpital. Par exemple, une personne qui a la phobie des chiens fera tout pour éviter leur présence à ses côtés par peur d’être blessée et, ainsi, de saigner.
Évitement des prises de sang, et des transfusions sanguines,
Évitement des objets pointus ou tranchants comme les couteaux et les aiguilles.
L’apparition des symptômes dépend du degré de gravité de la phobie du sang.
Si pour certains, c’est un contact direct avec le sang lui même qui provoque les malaises, pour d’autres, un simple documentaire TV sur la transfusion sanguine, ou les urgences d’un hôpital, peut être problématique.
Quels sont les symptômes de l’hématophobie ?
L’hématophobie est une phobie assez répandue et plutôt classique. Face à l’objet de la phobie, la personne qui en souffre a des symptômes très marqués et des réactions excessives par rapport à la norme.
La peur du sang est une phobie qui se caractérise aussi très souvent par des évanouissements, ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres phobies. À part cette légère originalité, les symptômes de la peur du sang sont assez classiques:
Le patient qui souffre d’hématophobie a parfois des symptômes simplement en pensant à l’éventualité de voir du sang.
Pourquoi fait-on un malaise à la vue du sang ?
Les causes exactes à l’origine de la phobie du sang ne sont pas connues. Le plus souvent, on évoque un ensemble de facteurs comme:
Un traumatisme de l’enfance : Quand on est enfant, tout le monde a (+ ou -) peur de voir son sang couler. Mais lorsque cela fait l’objet d’un traumatisme particulier, ce peut se muer en un trouble psychique présent tout au long de l’adolescence, voire à l’âge adulte. A titre d’exemple, on peut citer une vaccination qui se déroule mal, ou une prise de sang dans des conditions brutales ou douloureuses. On peut également ajouter les traumatismes comme la perte d’un être cher, les accidents, des catastrophes impliquant des pertes en vies humaines, ou avoir été spectateur d’un accident, etc.
La peur de la mort : Les personnes souffrant de ce trouble s’imaginent à la place de la personne qui perd du sang. Elles se disent qu’elles sont en face d’une situation de mort probable.
Les tabous sociaux : Autrefois, les pratiques culturelles telles que le sacrifice, la chasse et les rituels impliquant l’abattage des animaux sont présentes dans le quotidien de l’être humain. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Certes, on regarde toujours des scènes sanglantes sur les écrans, mais elles ne sont pas aussi flagrantes que dans la réalité dans la mesure où il y a une distance émotionnelle créée par l’écran de télévision. C’est comme une émotion déportée. Cette évolution engendrée par la civilisation peut également expliquer l’apparition de ce trouble.
Pourquoi a t’on peur à la vue du sang ?
Le sang c’est la vie. C’est l’oxygène de notre corps. C’est son carburant. Le sang est donc un élément essentiel de notre corps. Le sang est ce qui, d’une façon ou d’une autre, nous maintient en vie. Nous avons donc besoin de le sécuriser, de le conserver.
Dès lors, nous avons toutes les raisons de précieusement prendre soin de cet or rouge. Notre vie en dépend. Il n’y a qu’à observer le comportement des gens quand ils se blessent, et plus encore celui des enfants quand ils saignent.
Chez certains d’entre nous, perdre son sang c’est – presque – comme perdre la vie ou, à tout le moins, le début de nos ennuis. Perdre son sang, d’une façon trés symbolique, c’est comme mourir.
Tous les parents du monde sont controversés à ce propos. Entre minorer une blessure pour rassurer l’enfant, et avoir peur de ne pas pouvoir arrêter le sang qui coule d’une plaie, les parents essaient de contrôler tant leur propre angoisse que l’angoisse de l’enfant.
Celui-ci comprend bien que quelque chose, nonobstant la douleur, n’est pas normal. Si le sang coule, c’est grave. C’est donc le comportement des parents qui va, éducation aidant, faire que l’enfant aura une réaction ou une autre à la vue de son propre sang.
Si les parents réagissent à une plaie sanguinolente comme à un drame, l’enfant percevra la situation comme telle, ce qu’il risque de reproduire à l’infini. De la même façon, qu’ils le veuillent ou non, les parents anxieux « font » des enfants anxieux.
Parce-que c’est toujours la même chose : comment voulez-vous savoir faire une chose qu’on en vous a pas apprise ?
Pourquoi tombons-nous dans les pommes à la vue du sang ?
La phobie est une réaction irrationnelle et une peur démesurée face à l’objet de la phobie, que ce soit le sang, un chien ou un clown. Parfois, la phobie provoque un évanouissement, mais ce n’est pas systématique.
Dans le cas de la peur du sang, l’évanouissement est bien plus fréquent parce qu’il correspond à une réaction naturelle de notre organisme.
En fait, la vue du sang, surtout si c’est le nôtre, provoque une réaction immédiate dans le cerveau. Il sollicite le système parasympathique pour rassembler toute l’énergie nécessaire à la survie des fonctions vitales.
Ainsi, le sang est pompé rapidement pour alimenter les muscles et se détourner du reste, notamment le système digestif. C’est souvent pour cela que l’on ressent des picotements au bout des doigts quand on a une grosse frayeur.
Le problème, c’est que chez les phobiques, la réaction est souvent démesurée. Résultat, le cerveau lui-même n’est plus assez alimenté en sang et en oxygène, ce qui provoque l’évanouissement (syncope).
La vue du sang produit donc une réaction immédiate chez tout le monde, mais quand elle est associée aux symptômes de la phobie, elle provoque l’évanouissement.
La phobie du sang dépend de la relation à la violence et à la mort
Fondamentalement, la peur du sang, la peur à la vue du sang, ou, d’une façon plus générale, l’hématophobie, est le fruit d’une éducation, d’un traumatisme – perçu ou vécu – et, le plus souvent, d’une peur irrationnelle liée à la mort ou de l’idée de mort.
Alors, la phobie du sang peut être interprétée comme un symptôme, celui d’un autre problème. Pour être simpliste, perdre son sang, c’est comme commencer à perdre la vie.
Le sang a donc une connotation à la fois de gravité et de violence. Ainsi, quand une personne est blessée à la tête, les gens ont parfois des réactions disproportionnées.
Je me souviens avoir fait un chute assez violente à skis quand j’étais adolescent. Mes skis se sont plantés dans une motte de terre :). Quand je suis rentré à l’auberge, là où j’étais domicilié pour les vacances, tout le monde a paniqué.
J’avais la tête et le dos pleins de sang. Moi, je n’avais mal nul part ni ne me sentais mal. Je n’avais pas conscience de mon état et encore moins d’une éventuelle gravité. Il aura suffit de 2 points de suture pour régler le sujet. L’après-midi même j’étais de nouveau sur les pistes de ski.
Mais, dans les jours qui ont suivi, les autres résidents m’ont souvent parlé de tout ce sang qui avait coulé le long de mon dos. Ils avaient été plus marqués que moi par ce qu’ils avaient vu.
Je pense que, d’une certaine façon, ils reliaient ce sang à une gravité forte. Or, quand la tête saigne, du fait de petits vaisseaux, elle saigne beaucoup, et c’est impressionnant.
Moi, je n’ai rien vu et ne me suis nullement inquiété. Si j’avais vu mon sang couler, sans doute aurais-je paniqué et ne serais-je pas retourner skier. Je pense que, moi aussi, j’aurais eu une réaction de peur.
Je ne vous parle pas de la fascination que certaines personnes éprouvent quant au sang. Ainsi, nous pourrions parler du comportement de certains automobilistes ou piétons qui s’arrêtent pour regarder des accidents.
D’ailleurs, ne dit-on pas que ces personnes, quand elles ralentissent à la vue d’un accident, vont… « tremper leur sucre »?
Tabou social et peur du sang
Il y a une constante sociale qui justifie la peur du sang. C’est un vrai tabou, mais un tabou social. Le sang c’est la vie. On est d’accord. Le sang c’est aussi la mort et, dans ce paradoxe, il existe un déni : le déni de la réalité de la vie.
Ce déni se niche dans des peurs culturelles savamment entretenues par de – vieilles – considérations sociales et religieuses. Ce déni, c’est celui du sang issu des règles des femmes, de leurs menstrues.
Quand les femmes ont leurs règles soit, en moyenne, tous les 28 jours, d’aucuns considèrent que ces femmes sont sales, comme souillées. C’est d’ailleurs tellement mal perçu dans nos sociétés – prétendument modernes – que les publicités pour les protections hygiéniques représentent le sang… en bleu.
Le sang menstruel pose un vrai conflit à beaucoup d’êtres humains. Quand les femmes ont leurs règles, cela est annonciateur d’une fertilité à venir.
Or, beaucoup considèrent que ce sang qui s’écoule du ventre des femmes est impur. Le sang menstruel est considéré comme sale, et il recèle ainsi tous les fantasmes diaboliques que les hommes se sont créés.
En effet, qui dit que les femmes seront fertiles au sortir de leurs règles, dit qu’elles seront, autant pour elles que pour les autres, sources de désir, et qui parle de désir évoque la sexualité.
Autant du fait de l’un comme de l’autre, hommes et femmes ne s’appartiennent plus nécessairement. Les hommes et les femmes sont alors dans le lâcher prise. Dans une délicieuse perte de contrôle (vous n’êtes pas obligé(e) de partager mon avis).
Dans un tel contexte, l’homme a toujours rendu la femme responsable de ce qu’il considère comme un égarement. Une perte de maitrise de soi. C’est la raison pour laquelle, encore aujourd’hui, la femme est considérée comme la tentatrice.
La tentation, c’est cette œuvre du diable qui détourne l’homme de lui même et, le 1er fondement de cette perte, c’est le sang des règles. Or, qui dit absence de règles (aménorrhée) dit pas d’ovulation dans l’avenir, donc pas d’enfants ni d’hommes sur terre.
Dès lors, nier les règles, repousser la vue de ce sang au point de le considérer comme impur et sale, en plus de nous le présenter bleu, c’est dénier la réalité. C’est dénier le rôle des femme – de toutes les femmes – dans la vie. Que serions-nous sans les femmes ? Rien !
Pas de sang, pas de vie et inversement.
Comment s’habituer à la vue du sang ?
S’habituer à la vue du sang n’est pas facile.
Pourtant, c’est une étape incontournable quand on veut vaincre l’hématophobie. Commencez donc par noter toutes les situations dans lesquelles la vue du sang vous angoisse, voire vous fait paniquer ou tomber dans les pommes.
Êtes-vous plus angoissé(e) par la vue de votre sang ou par la vue du sang des autres ? En vrai ou à la télévision ? Quand vous avez établi une liste de ces situations, hiérarchisez-les de la plus angoissante à la moins anxiogène.
À partir de là, imaginez les pires conséquences que vous craignez, dans tous les domaines de votre vie, en étant exposé(e) à la vue du sang. Cet exercice s’appelle le 180°. Il est à l’opposé de vos tentatives de solutions, lesquelles consistent à tenter de contrôler votre peur voire à la minorer.
Il ne s’agit donc plus d’éviter votre phobie du sang mais de « rentrer dedans ». Commencez par la situation la plus angoissante et ne passez à la suivante que lorsque vous aurez vaincu votre crainte de la précédente.
Cela fonctionne trés bien à la condition de respecter le protocole thérapeutique tel que présenté dans le programme comportemental que j’ai créé (cf. voir en bas du présent article). Il s’agit là de se désensibiliser de situations anxiogènes et, partant, d’objectiver et lâcher prise.
Il s’agit donc, à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, de travailler sur votre peur pour finir par envisager sereinement votre prochaine prise de sang.
Peur de se faire faire une prise de sang
Assez logiquement, on confond et on mélange parfois la peur des aiguilles et la peur du sang. Certains patients souffrent des deux phobies en même temps, généralement parce que le traumatisme à l’origine de la peur réunit les deux éléments.
En plus, leurs conséquences s’appliquent souvent sur les mêmes situations: prises de sang, vaccins, etc. Pourtant, les deux phobies sont différentes et doivent être clairement distinguées pour être bien traitées.
L’hématophobie : une peur potentiellement handicapante
La peur du sang, que l’on appelle aussi hématophobie, peut devenir très handicapante. Une simple piqûre, une blessure légère, ou bien même couper un morceau de viande, peuvent provoquer l’évanouissement.
Des réactions extrêmes qui empêchent de réagir en cas de danger. Certains hématophobes renoncent même au métier de leur rêve, notamment dans le secteur de la santé ou de l’alimentation.
Toutes les phobies sont handicapantes dans une plus ou moins grande mesure. Cependant, certaines phobies ne nous empêchent pas de vivre une vie à peu près normale.
Ainsi, la peur du vide ou la cynophobie ne nécessitent pas des aménagements drastiques de son quotidien.
On peut vivre avec ces deux peurs sans trop de difficulté si elles ne sont pas trop développées. En revanche, la peur du sang peut être beaucoup plus handicapante. D’abord, de nombreux métiers deviennent totalement inaccessibles. Ainsi, le secteur de la santé est le plus évident.
Impossible d’être médecin ou de travailler dans un hôpital si on s’évanouit quand on voit du sang. On risque de se mettre en danger et de mettre en danger les patients. Au-delà de ces questions pratiques, la peur du sang peut être dangereuse quand elle nous empêche de réagir promptement à certaines situations.
Par exemple, une coupure profonde nécessite d’intervenir rapidement pour éviter de perdre un membre, ou bien même la vie. Si on s’évanouit, on perd beaucoup de sang avant que quelqu’un ne nous retrouve.
L’hématophobie est donc une phobie à prendre au sérieux et vous devez vous en débarrasser.
Comment sortir de la phobie du sang ?
D’aucuns diraient que pour sortir de la phobie du sang il ne faudrait ne pas y rentrer !
Considération binaire pour ne pas écrire simpliste. En soi, sortir de la phobie du sang n’est, à priori, pas une mince affaire. La peur du sang fait écho à des questions culturelles, sociales, éducatives, traumatiques, et j’en passe.
Mais à l’impossible nul(le) n’est tenu(e). Il convient donc d’envisager de sortir de la phobie du sang de façon pragmatique. En l’espèce une stratégie thérapeutique est le meilleur outil, mais pas n’importe laquelle, et pas de façon désordonnée.
En effet, si vous cherchez pourquoi vous souffrez d’une phobie du sang, vous allez tenter de répondre à de multiples questions mais vous n’allez pas trouver la solution.
Si vous essayez de contrôler votre peur de la vue du sang, vous allez enrichir votre peur puisque plus vous allez lutter contre elle, plus vous allez avoir peur du sang.
C’est logique puisque votre cerveau réagit à vos comportements inadaptés par rapport aux alertes qu’il vous donne. Ce même cerveau qui expriment ces alertes sur la foi des éléments constituants votre histoire. Donc, plus vous réagissez par opposition, pire c’est.
Pour vous éviter tous ces écueils, la stratégie issue de l’approche brève dont je vous parle plus bas est un excellent outil pour vaincre la peur du sang.
Comment traiter la phobie du sang ?
Si vous souffrez de phobie du sang, il n’y a aucune raison d’avoir honte. Les statistiques estiment que près de 40 % de la population mondiale est touchée par la phobie du sang.
Certes, les symptômes ne sont pas aussi graves pour tout le monde. Retenez qu’il n’y a aucune raison de vous cacher et encore moins de vous sentir honteux(se) d’une phobie du sang.
Selon l’OMS, la phobie du sang est la troisième affection phobique qui touche le plus de personnes au monde. Vous êtes donc loin d’être seul(e).
Maintenant, pour traiter la phobie du sang, il existe plusieurs méthodes. Deux d’entre elles sont fréquemment utilisés :
Médicaments (anxiolytiques ou anti-dépresseurs).
Approche comportementale.
Traitement par antidépresseurs de la phobie du sang
Les antidépresseurs et les anxiolytiques sont généralement utilisés de manière ponctuelle. Ils ont pour fonction d’éliminer les symptômes de phobie du sang.
Mais, sur le long terme, ces médicaments présentent les effets secondaires – importants – comme présentés ci-après :
Diarrhée,
Troubles digestifs,
Troubles sexuels,
Sécheresse buccale,
Somnolence,
Accoutumance,
Dépendance.
Pour toutes ces raisons, je vous déconseille d’utiliser des médicaments de ce type – sachant qu’il n’y en a pas d’autre – pour traiter la phobie du sang.
Traiter la phobie du sang : l’approche systémique
A ma connaissance, depuis que je pratique, et pas seulement parce que c’est mon choix professionnel, l’approche systémique de Palo Alto est le meilleur traitement contre la phobie du sang ainsi que toutes les autres formes de phobies.
Les techniques et les procédés de l’approche comportementale brève orientée solution sont validées dans plusieurs pays dans le monde.
Son efficacité est prouvée par des études scientifiques menées par des universités de renommée internationale (cf. INSERM). L’approche comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto se déroule en 4 principales étapes.
Mais avant que de vous laisser les découvrir, je vous informe que nul n’est besoin de consulter pour traiter la phobie du sang. Un programme thérapeutique en ligne remplit aisément cette fonction (lire en bas de l’article).
La nécessité d’objectiver
A l’aide votre programme thérapeutique, vous effectuez un tour complet de tout ce qui concerne votre problème (origine, contexte, tentatives de solution).
Ensuite, vous exploitez ces données, à la fois pour dresser un diagnostic précis de votre problème, et pour travailler à apaiser les traumatismes passés.
Dans le cadre du programme, vous bénéficiez de tous les outils pour réaliser cette première étape laquelle, le plus souvent, vous permet de faire diminuer vos symptômes de 40% (en moyenne).
Comprendre et inverser le processus
De façon naturelle, l’étape 1 vous mène vers l’étape 2. C’est l’étape qui vous permet d’identifier la stratégie que vous mettez en place pour traiter ce que vous vivez comme un problème : votre relation au sang.
Ainsi, vous bénéficiez de différents outils comportementaux pour commencer à traiter la phobie dont vous êtes victime.
Vous accédez librement à toutes les explications pédagogiques comme à toutes les vidéos explicatives dont vous avez besoin pour satisfaire votre objectif : mettre un terme définitif à votre peur du sang.
Éliminer les traumatismes
Vous appliquez les exercices tels qu’ils vous sont proposés.
Graduellement, vous mettez en place la stratégie proposée. Vous ne forcez rien puisque vous bénéficiez de tout le temps que vous souhaitez. Il n’y a jamais d’exercices d’exposition dans ce programme thérapeutique.
Petit à petit, à votre rythme, vous vous désensibilisez de votre phobie jusqu’à envisager – naturellement – de prendre un rendez-vous dans un laboratoire d’analyses (c’est un exemple). Ou alors, un jour, vous constatez avoir moins peur de vous couper, ou êtes moins sensible à la vue du sang en voyant quelqu’un saigner (autre exemple).
Ainsi, vous remarquez que, grâce à votre implication, les symptômes de la phobie du sang diminuent de 40% en 8 à 10 jours, de 60% en 1 mois maximum, et qu’ils disparaissent en 2 mois maximum.
Encore une fois, cela ne relève pas du miracle ou d’une prétendue magie digne d’un mauvais spectacle de variété. C’est simplement la mise en application de méthodes comportementales qui ont fait leurs preuves.
Elles sont simplement logiques quand on connait le fonctionnement logique et mathématique du cerveau. Çà, c’est mon boulot et je vous explique tout dans le dernier module du programme.
Enfin, à l’intérieur de votre Espace Personnel, vous bénéficiez d’un forum interne sécurisé lequel favorise une inter action constante entre vous et moi, comme si nous étions au cabinet.
Consolider la solution
C’est la dernière étape de votre traitement.
Vous consolidez la stratégie de résolution que vous utilisez. Il s’agit de s’assurer que les solutions employées sont durables (pérennes) et que votre problème initial ne se transforme pas en un autre problème.
Là aussi, tout est très simple. Il vous suffit de faire ce que je vous recommande, et tout se passe au mieux.
Questions fréquentes
La peur du sang, ou hématophobie, est une phobie spécifique qui n’est pas sans conséquences tant en termes psychiques que dans le domaine médical.
Elle se manifeste par une anxiété intense à la vue du sang, que ce soit le sien ou celui des autres. Cette phobie peut entraîner des réactions physiques et émotionnelles sévères, allant de la nausée à l’évanouissement.
Les réponses aux questions posées ci-après ont donc tout leur intérêt.
Pourquoi ai-je peur du sang ?
La peur du sang peut avoir plusieurs origines. Elle peut être le résultat d’une expérience traumatisante impliquant du sang, comme un accident ou une blessure grave. Elle peut également être influencée par des facteurs génétiques ou environnementaux.
Certaines personnes développer cette phobie après avoir vu des images violentes ou des scènes sanglantes dans les médias. La peur du sang peut aussi être liée à une réaction physiologique naturelle.
La vue du sang provoque une réponse de lutte ou de fuite, entraînant une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, suivie d’une chute soudaine qui cause des étourdissements ou des évanouissements.
Comment s’appelle la peur de saigner ?
Tout comme la phobie du sang, la peur de saigner est le plus souvent appelée : hématophobie.
Ce terme désigne spécifiquement la peur irrationnelle du sang. Il est important de noter que cette phobie peut inclure non seulement la peur de voir du sang, mais aussi la peur de saigner soi-même ou de voir quelqu’un d’autre saigner.
Comment savoir si on est hématophobe ?
Pour savoir si on est hématophobe, il est utile de prêter attention à ses réactions face au sang.
Les signes courants incluent une anxiété intense, des palpitations, des sueurs, des nausées, des vertiges ou même des évanouissements à la vue du sang.
On peut également ressentir une peur excessive à l’idée de se blesser ou de voir quelqu’un d’autre se blesser. Si ces symptômes sont récurrents et affectent la vie quotidienne, il est probable que l’on souffre d’hématophobie.
Comment s’appelle la phobie du sang ?
La phobie du sang est appelée : hématophobie. Ce terme est dérivé du grec « haima » qui signifie sang, et « phobos » qui signifie peur. L’hématophobie est une phobie spécifique qui se caractérise par une peur irrationnelle et persistante du sang.
Pourquoi je me sens mal quand je vois du sang ?
La réaction physique à la vue du sang peut être due à une réponse vaso vagale.
Cette réponse est une réaction réflexe du système nerveux autonome qui provoque une chute soudaine de la pression artérielle et du rythme cardiaque. Ceci génère des symptômes d’étourdissements, des nausées et des évanouissements. Cette réaction est souvent déclenchée par la vue du sang ou d’autres stimuli associés à des blessures ou à la douleur.
Comment vaincre sa peur du sang ou phobie du sang ?
Vaincre la peur du sang nécessite parfois une approche multi-canaux.
La thérapie comportementale de type Palo Alto (approche brève orientée solutions) est le plus souvent recommandée. Cette thérapie permet de se désensibiliser en réduisant l’anxiété liée à la vue du sang. réduire l’anxiété.
Des techniques de relaxation, comme la respiration profonde et la méditation, ou de gestion du stress, peuvent également être utiles, seulement pour apaiser ses symptômes et en aucun cas pour soigner cette phobie.
Dans certains cas, des médicaments anxiolytiques peuvent être prescrits pour aider à contrôler les symptômes physiques de l’anxiété.
Comment soigner l’hématophobie ?
Il est répondu à cette question dans le chapitre précédent.
Quels sont les symptômes de l’hémophobie ?
Les symptômes de l’hématophobie peuvent varier en intensité et en nature. En règle générale, ils induisent une anxiété intense à la vue du sang, des palpitations, des sueurs, des nausées, des vertiges et des évanouissements.
Certaines personnes ressentent également une peur excessive à l’idée de se blesser ou de voir quelqu’un d’autre se blesser. Ces symptômes sont alors déclenchés non seulement par la vue réelle du sang, mais aussi par des images à ce sujet.
La meilleure et la plus efficace des solutions aujourd’hui pour se débarrasser de la peur de parler en public, souvent appelée la glossophobie, est l’approche systémique de Palo Alto.
Il est notoire que cette approche systémique et stratégique permet de résoudre plus de 16 cas sur 17 en moins de 3 mois, et ce de façon naturelle, là où des thérapies conventionnelles nécessitent des années.
Cette démarche systémique, c’est la garantie de ne plus jamais avoir peur de prendre la parole en public.
Glossophobie ou peur de prendre la parole en public ?
Certains symptômes de la glossophobie en comparaison de la peur de prendre la parole en public sont un peu plus spécifiques dans la mesure où on ne les retrouve pas dans toutes les phobies.
Dès lors, presque systématiquement, la glossophobie provoque la mise en place de nombreuses stratégies d’évitement.
La différence réside donc dans le fait que les personnes exposées affrontent leurs peurs alors que les personnes qui ont la phobie de parler en public font tout pour éviter de s’y confronter. On appelle alors cela une glossophobie.
In fine, le résultat est le même…
Existe t’il une solution médicamenteuse ?
Les bêtabloquants sont des médicaments très efficaces contre ce type de problème mais ils ne sont pas une solution sur le long terme. C’est seulement une aide ponctuelle pour les personnes très anxieuses.
Attention, à haute dose, ces médicaments sont mortels.
En effet, si rationaliser ou intellectualiser autour de notre problème, ou tenter de nous rassurer, en nous disant que tout va bien se passer, nous le saurions et il n’y aurait nul besoin de lire cet article.
C’est l’une des raisons pour laquelle se trouvent ci-dessous 2 tâches thérapeutiques extraites du programme comportemental que j’ai conçu pour calmer la glossophobie.
Exercice N°1
Face au public, on peut avoir l’impression d’être comme un enfant devant un ministre de l’éducation nationale.
Il devient donc nécessaire de réfléchir à la toute première chose, et la plus petite des choses, qui nous permettrait de nous sentir un tout petit peu apaisée en situation.
Par exemple, tenir un objet qui nous soit agréable à la forme et à la couleur et que nous pourrions utiliser en situation difficile.
L’objectif consiste à nous désolidariser de notre perception infantile pour retrouver un comportement adulte.
Dès lors, il existe 2 possibilités :
Se comporter de façon infantile, c’est à dire fuir et, ainsi régresser,
Se comporter de façon adulte et responsable mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix.
A l’aide de cet objet, il s’agit de se confronter à notre peur, ou de faire le choix de régresser.
Cela signifie se comporter comme un enfant empreint avec tous les comportements incontrôlés que l’on imagine chez quelqu’un qui n’a pas la maturité nécessaire pour gérer ses émotions. Par exemple : la peur, la fuite, les larmes, les cris, les caprices, etc.
Si nous faisons le choix de régresser, nous devons en supporter les conséquences. Il faut alors les préciser et elles doivent être rudes.
C’est un peu comme dans les courses d’obstacles hippiques. Il faut donner un handicap à l’exercice. Plus on régresse, plus lourde et durable est la conséquence.
Il convient d’utiliser cet exercice pour s’affirmer non seulement dans sa sphère professionnelle mais aussi dans sa sphère affective et sociale.
A l’inverse, on ne peut commencer à adopter un comportement adulte sans que celui-ci passe par une contrainte épouvantable voire insupportable.
En aucun cas il ne s’agit de se forcer à transcender notre angoisse et, ainsi se faire du mal. Au contraire, il est convenu d’avancer de façon progressive, un pas à la fois, et de façon naturelle, en conscience.
Exercice N°2
Dans le même temps, il faut énumérer ce que l’on craint de pire si, d’aventure, on se retrouve effectivement incapable de s’exprimer en public.
En l’espèce, appliquons la phrase bien connue de Nietzsche :
« Ce qui ne tue pas rend fort« .
C’est un exercice assez particulier mais il donne des résultats extraordinaires. S’il est parfois difficile à mettre en place, ou plutôt à suivre, ses résultats sont prodigieux passés deux ou trois jours.
Il faut dresser un tableau précis des scenarii à travailler sachant que nous ne sommes pas autorisés à trouver des comportements pour éviter notre problème.
De façon mentale, nous devons absolument imaginer le pire de ce que nous craignons et pousser les conséquences à leur maximum.
Cela signifie que de façon mentale, on ne doit pas contrôler le pire et, par extension, nous ne pouvons pas empêcher que le pire se produise.
Au contraire, on doit le provoquer et même plus.
Cela signifie :
penser à toutes les conséquences les pires comme, par exemple, se ridiculiser devant son auditoire, imaginer que le retour à la réalité est un enfer, que l’on est mortifié, qu’on essuie la colère ou les moqueries de nos proches et et que, pour finir, on perd de notre crédibilité, voire notre emploi, que nous avons des problèmes financiers, etc.
Ainsi, après avoir été licencié, imaginer qu’on cherche un nouveau job mais que, précédé d’une image tellement désastreuse, aucun employeur ne veut nous recruter.
Dès lors, on rencontre des problèmes professionnels, économiques, sentimentaux, familiaux. Si paradoxal que ce soit, il s’agit là de retrouver confiance et de commencer à lâcher prise.
Cette technique trés particulière est issue de l’approche systémique de Palo Alto qui a pour fonction de contraindre le cerveau à réguler son système.
Pourquoi a t’on peur de prendre la parole en public ?
Elle est particulièrement prononcée chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes lesquels, tout au long de leur parcours scolaire et universitaire vont plus ou moins gagner en confiance.
Certains apprennent à s’exprimer publiquement sur des sujets qu’ils maîtrisent bien mais chez d’autres, cette peur ne disparaît jamais, voire empire jusqu’à devenir incapacitante.
En règle générale, les personnes qui souffrent de cette peur irrationnelle et excessive craignent le jugement des autres, et ce d’autant plus qu’elles n’ont pas une image positive d’elles-mêmes, ce qui renforce leur peur d’être jugé(e).
Dès lors, quand on a pas de soi une image positive, on a un réflexe persistant et incontournable : on se compare aux autres.
Partant, nous n’avons de cesse de nous poser la question de savoir comment les autres vont évaluer notre élocution, notre relation à notre corps, notre tenue vestimentaire, notre façon de bouger, de répondre aux questions, et j’en passe.
En bref, nous avons peur de mal faire et peur de mal dire et d’être jugé(e) pour cela et d’être victime de moqueries, de mises à l’index, d’humiliations, etc.
Ce que nous ressentons alors émotionnellement nous donne l’impression d’être comme un enfant dans un corps d’adulte.
Tout au long de notre intervention, ces éléments biaisent notre intervention puisque nous ne pensons pas à ce que nous avons à présenter mais à ce que les autres pensent de nous.
Que nous le souhaitions ou pas, cela conditionne notre façon d’être et de faire avant même avant que nous ne parlions effectivement.
Autant de précisions qui expliquent que ce que nous subissons trouve ses causes dans des questions d’éducation et d’expériences de vie.
Anticiper enrichit le problème
Les personnes qui ont peur de parler devant tout le monde ont toutes un point commun : elles anticipent.
Cela signifie qu’avant même de prendre la parole, elles sont dans la projection à propos une chose dont elles ne savent rien.
C’est comme quand on a peur de conduire : nous sommes tellement crispés au volant que nous finissons par générer ce que nous redoutons : un accident de voiture.
Il en, est de même chez ces hommes qui craignent de ne pas être à la hauteur de leur conquête et qui, au moment d’exprimer toute leur virilité se retrouvent dans l’incapacité d’être opérationnels.
Dès lors, cette volonté de se contrôler génère un effet inverse. Alors que nous sommes dans les coulisses, ou sur l’estrade, nous essayons de nous raisonner, de nous conditionner de sorte à ce que tout se passe bien.
Respiration, méditation, exercices pour évacuer le stress, tout y passe. Dans la même veine, nous essayons d’avoir des pensées positives et de nous rassurer. C’est compréhensible mais constitue une erreur funeste comme les gens qui nourrissent la peur obsessionnelle de faire du mal aux autres.
Plus nous réagissons ainsi, pire est le problème puisque notre cerveau estime que nous ne tenons pas compte des alertes qu’il nous envoie.
Peur de parler en public : réponses aux questions fréquentes
D’une façon générale, pour se préparer à parler en public, il est préférable d’adopter les comportements ci-après :
Se prépare à l’avance : plus on connait son sujet, plus on sera confiant(e).
Prendre soin de toi : bien dormir et éviter les stimulants (café, thé) avant de parler.
Reformuler ses pensées : apprendre à remplacer « Je vais échouer » par « Je suis là pour partager quelque chose d’utile ».
Apprendre à aimer son audience : penser que le public est là pour apprendre de nous et non pour nous juger.
Avec de la patience, des exercices réguliers et, si besoin, un accompagnement professionnel, il est possible de surmonter la peur de parler en public et de s’exprimer avec aisance. 😊
Pour autant, abordons ensemble les questions les plus fréquemment posées, lesquelles demandent réponses, à propos de la peur de parler en public.
1. Comment vaincre la peur de parler en public ?
Vaincre la peur de parler en public demande de la pratique et des stratégies pour réduire l’anxiété.
Voici comment y parvenir :
Préparation approfondie :
Il faut se familiariser avec son sujet pour être à l’aise. Par exemple, préparer des notes et des supports visuels sur lesquels s’appuyer.
Pratique régulière :
Il ne faut pas hésiter à s’entrainer devant un miroir, s’enregistrer, ou répéter devant des proches pour augmenter sa confiance en soi.
Exposition progressive :
Commencer par des présentations devant des petits groupes avant d’aborder des audiences plus grandes.
Techniques de relaxation :
Respiration abdominale, méditation ou cohérence cardiaque pour apaiser l’anxiété avant de parler.
Focus sur son audience :
Se concentrer sur le besoin de son public en termes d’informations plutôt que sur son anxiété. Par exemple, imaginer que l’on dialogue avec son public plutôt que de vouloir l’impressionner.
2. Comment s’appelle la peur de parler en public ?
La peur de parler en public, ou peur de prendre la parole en public est appelée : glossophobie.
C’est une forme spécifique d’anxiété sociale où la personne redoute d’être jugée, critiquée ou de faire une erreur devant un groupe.
La peur de prendre la parole en public provoquer des symptômes physiques tels que des palpitations, des sueurs, des tremblements ainsi que des pensées négatives.
3. Pourquoi je stresse quand je parle en public ?
Le stress lors de la prise de parole en public provient de :
Peur du jugement : on craint que notre audience nous trouve incompétent(e), ennuyeux(se) ou ridicule.
Expériences passées négatives : une humiliation ou un échec peut conditionner notre esprit à anticiper des situations similaires.
Sensibilité naturelle : certaines personnes sont plus sujettes à l’anxiété sociale, ce qui amplifie la peur d’être exposé(e).
Manque de pratique : le manque d’habitude aggrave l’insécurité ce qui rend l’expérience encore plus intimidante.
4. Comment guérir de la glossophobie ?
Guérir de la glossophobie nécessite des efforts progressifs et parfois un accompagnement.
Voici des pistes intéressantes à ce propos :
Thérapie comportementale :
La thérapie comportementale issue de l’approche stratégique et brève (Palo Alto) aide à identifier puis à neutraliser les pensées négatives liées à la prise de parole.
Exercices d’exposition graduelle :
S’entrainer à prendre la parole dans des contextes peu intimidants, puis augmenter la difficulté avec le temps.
Techniques de relaxation :
La respiration profonde et la pleine conscience aident à calmer les manifestations physiques de l’anxiété.
Coaching ou formation :
Participe à des ateliers de prise de parole en public pour développer ses compétences dans un environnement bienveillant.
5. Qui a peur de la glossophobie ?
La glossophobie, ou la peur de parler en public, est une anxiété courante qui affecter les personnes de tous âges et de tous horizons.
Elle est souvent ressentie par des individus qui doivent s’exprimer devant un groupe, que ce soit dans un cadre professionnel, académique ou social.
Les personnes atteintes de glossophobie éprouvent une anxiété intense à l’idée de parler en public, ce qui entraîne des symptômes physiques comme :
Des palpitations,
Des sueurs,
Des tremblements,
Une bouche sèche.
Cette peur peut être déclenchée par divers facteurs, notamment le manque de confiance en soi, la peur du jugement des autres, ou des expériences passées négatives.
6. Comment savoir si on est glossophobe ?
Pour savoir si on est glossophobe, il est important de reconnaître les signes et symptômes courants de cette phobie.
Voici quelques indicateurs :
Anxiété intense : anxiété extrême à l’idée de parler en public, même si on est bien préparé.
Symptômes physiques : symptômes physiques comme des palpitations, des sueurs, des tremblements, une bouche sèche ou des nausées avant ou pendant une présentation.
Évitement : évitement les situations où on doit parler en public, même si cela nuit à notre carrière ou à nos études.
Pensées négatives : pensées négatives récurrentes sur notre capacité à parler en public, comme la peur de bégayer, d’oublier ce qu’on veut dire, ou d’être jugé par les autres.
7. Quel médicament pour parler en public ?
Dans certains cas, des médicaments peuvent être prescrits pour aider à gérer l’anxiété liée à la prise de parole en public.
Les bêta-bloquants sont souvent utilisés pour contrôler les symptômes physiques de l’anxiété, tels que les palpitations et les tremblements.
Les anxiolytiques, comme les benzodiazépines peuvent également être prescrits pour réduire l’anxiété, mais ils doivent être utilisés avec prudence en raison de leurs effets secondaires potentiels et de leur risque de dépendance.
Il est important de consulter un médecin pour déterminer le traitement le plus approprié et la posologie correcte.
8. Comment vaincre sa peur de prendre la parole en public ?
Reconnaître ses forces :
Il faut garder en mémoire que notre audience est là pour nous écouter, pas pour nous juger.
Visualisation positive :
Il faut essayer de s’Imaginer réussir avec assurance. Cela réduit les scénarios catastrophiques anticipés.
Accepter les imperfections :
Accepter et s’autoriser à faire des erreurs sans que cela remette en cause notre crédibilité.
Structuration de ton discours :
Créer une introduction, un développement et une conclusion clairs pour nous sentir sécurisé(e) parce-que organisé(e).
Contact visuel :
Fixer des points dans la salle ou regarde des personnes bienveillantes pour créer une connexion et se décentrer de ses peurs.
Exprimer ses émotions : ne pas hésiter à dire à son public qu’on est intimidé(e) et que l’on s’excuse par avance de bafouiller, d’avoir la langue qui claque, etc. Ainsi, prendre le risque de se sentir vulnérable rend plus fort.
9. Quelles sont les causes de la peur de parler en public ?
Expériences négatives passées :
Une situation embarrassante ou un échec devant un groupe laisse une empreinte émotionnelle durable.
Peur du rejet :
Craindre que l’audience nous critique voire nous rejette.
Manque de confiance :
Ne pas se sentir compétent(e) ou préparé(e) amplifie le sentiment d’insécurité.
Anxiété sociale :
Les personnes anxieuses dans les interactions sociales sont plus sujettes à la glossophobie.
Pression culturelle :
Certaines cultures valorisent fortement la performance publique, ce qui intensifie d’autant plus la peur d’échouer.
10. Pourquoi je n’arrive pas à prendre la parole en public ?
La peur de prendre la parole en public peut avoir plusieurs raisons :
Bloquage psychologique :
Notre esprit amplifie les peurs irrationnelles nous paralysant avant même de commencer à parler.
Manifestations physiques :
Palpitations, gorge serrée ou tremblements. Autant de symptômes qui donnent l’impression que l’on est incapable de parler.
Manque d’entraînement :
Comme toute compétence, la prise de parole s’améliore avec la pratique. L’absence de répétition renforce le sentiment d’incompétence.
Pression excessive :
Se mettre la barre trop haut augmente le stress et empêche de se concentrer sur le message que l’on souhaite transmettre.
L’un des meilleurs moyens pour soigner l’ergophobie consiste à suivre une thérapie comportementale que ce soit en cabinet ou en ligne.
En effet, l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions, favorise l’objectivation des émotions et, partant, le lâcher prise quant à sa peur au travail.
Grâce à des exercices qui ne reposent en aucun cas sur de la méditation ou de la relaxation, il est facile de permettre à son cerveau de désamorcer ses réactions anxiogènes liées au travail avec un taux de réussite supérieur à 95%.
Pour l’heure, la phobie du travail, que l’on appelle aussi ergophobie (peur d’aller travailler), dépasse largement la simple paresse ou le stress devant un employeur quelque peu difficile ou exigeant.
La peur d’aller au travail empêche ceux qui en souffrent de se rendre au travail ou de chercher un emploi quand ils sont au chômage.
Et si certains ergophobes parviennent à se rendre au travail, c’est au prix d’une grande souffrance psychique ce qui nous amène à nous poser 2 questions :
En revanche, comme pour toutes les phobies, l’objet qui déclenche la phobie du travail varie d’une personne à l’autre. Dans certains cas extrêmes, la simple idée de quitter son domicile suffit à déclencher la crise de phobie.
Dans d’autres cas, ce seront des situations plus précises, comme un entretien avec un supérieur ou une réunion qui produisent la crise. Il en est ainsi quand une personne a peur de prendre la parole en public. Attention : il ne faut pas pas confondre la phobie du travail avec une angoisse existentielle.
La remise en cause de sa vie et de ses accomplissements à certains âges amène à ressentir une grande lassitude dépressive face aux tâches quotidiennes d’un travail qui nous plaisait avant.
On ne parle pas alors de phobie, mais de crise existentielle, associée ou non à une dépression au travail.
Peur d’aller au travail : les différentes causes de l’ergophobie
L’ergophobie est une phobie peu connue et très mal reconnue, comme la phobie administrative soit-il écrit en passant. Cela s’explique du fait que nos sociétés modernes tournent toutes entières autour du travail.
Pourtant, l’ergophobie est une phobie plutôt banale à bien des égards, d’un point de vue psychiatrique évidemment. Ainsi, les causes de l’ergophobie sont celles de nombreuses phobies. Ce qui signifie que les causes de l’ergophobie sont très différentes d’un patient à l’autre.
Généralement, la phobie apparaît suite à un événement traumatisant. Souvent, ces stress traumatiques ont eu lieu pendant l’enfance ou l’adolescence. Dès lors, ils sont les plus susceptibles de provoquer une phobie.
Un échec professionnel cuisant ou une humiliation publique dans un cadre professionnel sont des sources fréquentes de dépression dont émergent souvent des ergophobies. Certaines personnes semblent également plus frappées par les phobies que d’autres.
Une faible estime de soi et un trouble de l’anxiété généralisée sont des causes fréquentes de phobie. Comme nous passons un tiers de notre vie au travail, cet environnement produit facilement des phobies (phobie sociale, anxiété sociale, peur de mal faire, anxiété de performance, etc.).
Cette forme de prédisposition a donc des origines environnementales et aussi contextuelles. Des parents violents ou souffrants eux-mêmes d’anxiété ont souvent des enfants anxieux.
Peur d’aller au travail ou peur de sortir de chez soi ?
Dans certains cas, le patient confond sa phobie de sortir de chez lui avec une phobie du travail. Puisque le travail représente souvent notre activité extérieure la plus courante, ceux qui ont peur de sortir de chez eux ont peur d’aller au travail.
Ils peinent à faire la différence entre les deux, car penser rationnellement face à une phobie n’est ni facile ni opportun. En effet, si intellectualiser ou rationaliser face à une phobie était la solution, cela se saurait…
Cet aparté étant fait, on appelle souvent la peur de sortir, l’agoraphobie. Cette phobie se caractérise par la peur intense de se trouver dans un endroit dont on ne peut pas s’échapper facilement.
Beaucoup de situations correspondent à cette phobie, notamment le travail. En cas de difficultés ou d’inconfort au travail, le patient ne peut pas simplement s’enfuir et rentrer chez lui. Il associe alors son agoraphobie à de l’ergophobie voire à de l’anxiété sociale.
Pourtant, identifier correctement la nature de ses phobies est essentiel. Sans cela, le traitement de la phobie est impossible. D’ailleurs, le rôle d’un comportementaliste professionnel consiste justement à analyser précisément la phobie, ses origines et, avant tout, à en comprendre le mécanisme.
En effet, grâce à un outil dit de contextualisation, il s’agit d’apporter une réponse adaptée à l’aide de la thérapie comportementale.
Peur d’aller au travail et arrêt de travail
Tous les troubles psychiques et psychiatriques ouvrent théoriquement le droit à un arrêt de travail d’une durée variée. Les troubles anxieux et les phobies ne font pas exception.
Si vous souffrez d’ergophobie, vous pouvez donc demander un arrêt de travail à votre médecin. En revanche, cet arrêt de travail ne pourra pas être rédigé par n’importe qui.
Effectivement, seul un psychiatre est en mesure de statuer définitivement sur l’existence d’un trouble psychique nécessitant un arrêt maladie. La situation est alors douloureuse pour beaucoup de patients qui peinent à obtenir cet arrêt de travail. Cela leur permet pourtant d’obtenir le temps dont ils ont besoin pour se soigner.
A ce propos, il est important de noter que l’Assurance maladie recommande le recours à la thérapie comportementale (ou thérapie cognitivo-comportementale), notamment, parce qu’elle est très efficace et très rapide.
La thérapie comportementale soigne plus de 95 % des phobies en quelques semaines seulement. Les patients peuvent même la suivre en toute autonomie, à distance. Elle est également très utile pour renforcer sa résistance au stress et bénéficier d’un meilleur rapport au travail, quand celui-ci se déroule dans de bonnes conditions évidemment.
Dernière précision, en cas de harcèlement moral de la hiérarchie, le problème ne vient pas du patient phobique, mais de l’organisation du travail laquelle facilite ce type de comportement abusif.
Ergophobie : pourquoi votre travail vous angoisse-t-il ?
Les raisons qui mènent votre travail à vous angoisser sont nombreuses et très diverses. Dès lors, comprendre les raisons derrière le sentiment d’angoisse est une étape essentielle pour se rassurer et vaincre l’anxiété.
Cependant, que ce soit écrit tout de suite: comme vous le lirez souvent dans les différents article de ce blog, en terme purement comportemental, se rassurer au travail ne sert à rien! Seul un travail thérapeutique adapté à votre situation, à l’aide d’exercices comportementaux dédiés, vous aidera à vaincre l’angoisse au travail.
Ainsi, je vous invite à vous interroger sur le contexte et les ces causes de votre angoisse en intégrant la différence fondamentale entre:
Les angoisses individuelles,
Les angoisses contextuelles.
Les angoisses contextuelles sont les plus évidentes et les plus faciles à résoudre. Comme leur nom l’indique, elles dépendent du contexte dans lequel vous travaillez. Bien sûr, certains éléments de ce contexte vous sont personnels, mais l’angoisse reste contextuelle.
Par exemple, si vous vous sentez inadapté(e) dans votre travail ou que vous manquez de certaines compétences, l’angoisse est personnelle, mais contextuelle. Généralement, les angoisses contextuelles sont liées à l’ambiance au travail, à la pression exercée sur vous et au comportement de la hiérarchie (ex: harcèlement)..
Ces angoisses sont à prendre au sérieux. Elles peuvent provoquer l’apparition de troubles anxieux, des syndromes dépressifs profonds et pousser les travailleurs anxieux au suicide.
Face aux angoisses contextuelles, un changement du milieu ou d’environnement sont absolument nécessaires. De l’autre côté, les angoisses individuelles relèvent davantage de la personnalité et de la psyché de chacun.
Certaines personnes souffrent de troubles de l’anxiété généralisée ou d’une phobie du travail. Ces personnalités anxieuses ressentent une forte angoisse au travail ou à la simple idée de travailler.
Généralement, c’est surtout la pression de la performance ou le fait de devoir obéir à un cadre strict qui génère l’angoisse.
Ergophobie : comment se rassurer au travail ?
Le travail est le milieu le plus souvent associé à l’angoisse. C’est aussi l’endroit où nous passons le plus de temps dans une journée. Le milieu professionnel peut tout à la fois être l’objet de grandes angoisses et la cause de l’apparition de nombreux troubles anxieux, notamment de la phobie du travail.
Les personnes anxieuses qui souffrent d ergophobie doivent donc apprendre à se rassurer au travail pour briser ce cercle vicieux et délétère. Grâce à quelques astuces simples, vous pouvez vous sentir mieux au travail, combattre l’anxiété et l’empêcher de vous paralyser.
Généralement, les choses s’arrangent progressivement d’elle-même grâce à la mise en place d’un cercle vertueux. Vous gagnez en confiance, vous travaillez mieux et vous angoissez de moins en moins.
Attention tout de même à ne pas sombrer ensuite à la moindre contrariété. La première chose à faire pour se rassurer au travail, c’est d’accueillir l’anxiété et de ne pas essayer à tout prix de la faire taire.
Utiliser quelques exercices de respiration et de cohérence cardiaque est une bonne initiative. Mais cela n’est pas une solution à long terme. En effet, vous ne devez pas en faire une excuse pour ne pas écouter vos tensions et vos inquiétudes.
Prenez le temps de les regarder en face pour mieux les comprendre. Ensuite, essayez de bannir de nombreuses habitudes de travail mal adaptées aux personnes anxieuses. Les listes de choses à faire sont de vrais pièges si vous jugez mal votre temps et la durée de chaque tâche.
Si vous dressez de telles listes, soyez très précis sur la nature de chaque tâche et n’hésitez pas à fonctionner avec des microtâches pour remplir raisonnablement la journée.
Bien sûr, si vous constatez que votre hiérarchie est à l’origine de vos angoisses, car les quantités de travail qu’elle vous donne sont toujours impossibles à finir dans les temps, le problème ne vient pas directement de vous.
Si vous l’estimez nécessaire, essayez de faire comprendre à votre supérieur hiérarchique l’intérêt qu’il a à prendre en compte la question de l’anxiété au travail. Ainsi, n’hésitez pas à l’informer de toute forme de harcèlement dont vous êtes victime.
Autant à propos de harcèlement au travail, que de harcèlement sexuel au travail, n’hésitez pas non plus à informer la médecine du travail. Celle-ci joue un rôle important en matière de prévention des risques psychosociaux.
Je pense, par exemple, au comportement abusif de certains personnels d’encadrement lesquels, bien évidemment, sont la cause d’angoisses chez certains employés quel que soit leur statut.
Comment surmonter l’ergophobie ?
Le problème de l’angoisse au travail, c’est qu’elle ne se limite presque jamais au monde du travail. Soit elle lui préexiste, comme dans le cas d’un trouble de l’anxiété généralisée, soit elle provoque un trouble anxieux qui ne cesse de grandir tant qu’il n’est pas traité.
Heureusement, avec l’aide nécessaire, on peut facilement surmonter ses angoisses. A ce propos, je vous rappelle que l’Assurance maladie recommande aux personnes souffrant de troubles anxieux de suivre une thérapie comportementale.
Avec l’aide d’un comportementaliste professionnel, vous apprenez à mieux gérer votre anxiété en comprenant le mécanisme et le contexte des peurs irrationnelles à l’origine de vos peurs.
Cette exploration très personnelle vous mène souvent à comprendre les événements, traumatisants ou non, à l’origine de votre personnalité anxieuse. Ensuite, la thérapie comportementale prévoit des exercices comportementaux qui vous permettent de neutraliser l’objet de votre peur.
Cette mise en situation progressive – exclusivement mentale – produit une mithridatisation de la peur. Grâce à la compréhension de ces peurs irrationnelles, le patient apprend à ne plus ressentir d’angoisse face à des événements qui le terrorisaient avant.
Il apprend donc à objectiver et à lâcher prise. Les résultats de cette thérapie sont souvent impressionnants. Plus de 9 patients sur 10 sont définitivement débarrassés de leurs angoisses au travail en quelques semaines seulement.
Questions fréquentes
La peur d’aller au travail, ou ergophobie, est une anxiété courante qui a un impact significatif autant sur la qualité de vie que la performance professionnelle. D’où l’intérêt de répondre aux questions fréquemment posées quant à la phobie du travail.
Comment ne plus avoir peur d’aller au travail ?
Pour ne plus avoir peur d’aller au travail, il est essentiel d’identifier les déclencheurs de cette anxiété.
Cela concerne des facteurs de stress spécifiques au travail, comme des tâches difficiles, des relations tendues avec des collègues ou des supérieurs, ou un manque de reconnaissance.
Une fois les déclencheurs identifiés, plusieurs stratégies peuvent être mises en place :
Préparation mentale : prendre quelques minutes chaque matin pour se préparer mentalement à la journée de travail. Par exemple, se voir en train de réussir ses tâches et de gérer des situations stressantes avec confiance et détermination.
Techniques de relaxation : utiliser des techniques de relaxation comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga pour réduire l’anxiété avant de partir au travail.
Communication ouverte : partager ses préoccupations avec des collègues ou son supérieur hiérarchique. Une communication honnête participe à résoudre les problèmes et à réduire le stress.
Organisation : planifier votre journée de travail à l’avance pour éviter de se sentir submergé par les tâches à accomplir.
Pourquoi j’angoisse avant d’aller au travail ?
Plusieurs facteurs sont responsables de l’angoisse avant d’aller au travail.
Les pressions professionnelles, les attentes élevées, les conflits interpersonnels, et le manque de contrôle sur les tâches contribuent à cette anxiété.
Dans la même veine, des expériences passées négatives au travail déclenchent cette angoisse. Il est important de reconnaître ces déclencheurs pour esayer de les appréhender au mieux de ses intérêts.
Comment ne pas être anxieux à l’idée d’aller travailler ?
Pour ne pas être anxieux à l’idée d’aller travailler, il est important de développer des stratégies de gestion du stress. Voici quelques conseils pratiques :
Routine matinale : établir une routine matinale apaisante qui inclut des activités que l’on apprécie, comme lire, écouter de la musique ou faire de l’exercice.
Positivité : se concentrer sur les aspects positifs de son travail, comme les opportunités de développement professionnel ou les relations avec des collègues sympathiques.
Fixation d’objectifs : définir des objectifs réalistes pour la journée.
Pourquoi je n’arrive pas à aller travailler ?
Il peut y avoir plusieurs raisons pour lesquelles on n’arrive pas à aller travailler.
Il peut s’agir de facteurs de stress élevés, d’un manque de motivation, de problèmes de santé mentale comme la dépression ou l’anxiété, ou de conflits interpersonnels au travail.
Parfois, un manque de clarté quant à son rôle et à ses responsabilités justifient cette difficulté. Identifier ces raisons permet d’envisager des solutions adaptées.
Qu’est-ce que l’ergophobie ?
L’ergophobie est la peur irrationnelle et persistante du travail.
Cette phobie peut se manifester par :
Une anxiété intense à l’idée d’aller au travail,
Des symptômes physiques comme des palpitations,
Des sueurs,
Des nausées,
Évitement des situations de travail.
Comment soigner l’ergophobie ?
Soigner l’ergophobie nécessite souvent une approche centrée sur le mécanisme du problème.
La thérapie comportementale est une méthode reconnue qui aide à identifier et à objectiver les schémas de pensée douloureux associés à la peur du travail.
Apprendre à lâcher prise grâce à des techniques spécifiques à l’approche systémique de Palo Alto s’avère très efficace. Par ailleurs, des techniques de relaxation réduisent l’anxiété globale. Attention cependant, ces techniques ne résolvent pas le problème.
Pour bénéficier de stratégies personnalisées, il est conseillé de consulter un thérapeute spécialisé dans le traitement des phobies ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne pour surmonter l’ergophobie (lire plus bas).
Pourquoi fuis-je le travail ?
Fuir le travail peut être le résultat de plusieurs facteurs, notamment un stress élevé, un manque de motivation, des problèmes de santé mentale, ou des conflits internes à sa vie professionnelle.
Parfois, un manque de clarté quant au champ de son activité comme à ses responsabilités participe à des comportements de fuite.
Enfin, la tension générée par les objectifs à réaliser et l’éventuel manque d’affirmation de soi quant à ses limites fonctionnelles participent à nous faire fuir notre emploi.
Comment s’appelle la peur du travail ?
La peur du travail est appelée : ergophobie.
Cette phobie se manifeste par une anxiété intense à l’idée d’aller au travail accompagnée de certains symptômes physiques (nausées, palpitations, etc.).
Comment soigner la phobie du travail ?
Soigner la phobie du travail, l’ergophobie, nécessite souvent une approche faisant appel à différentes approches thérapeutiques mais complémentaires les unes par rapport aux autres. Les réponses à cette question se trouvent dans un chapitre précédent.
Comment faire quand on a peur de travailler ?
Lorsque qu’on a peur de travailler, il est important de prendre des mesures pour gérer cette anxiété.
Voici quelques stratégies en plus de celles évoquées précédemment :
ne pas s’isoler : discuter de ses préoccupations avec un thérapeute, un conseiller ou un ami de confiance permet de sortir de son éventuel isolement.
Se fixer des objectifs réalistes : décomposer ses tâches en étapes petites et supportables. Une tâche à la fois. On en commence pas une autre sans avoir terminé la précédente.
Prendre soin de soi : il faut s’assurer de bien dormir, de manger sainement et de faire de l’exercice régulièrement. Prendre soin de sa santé physique à un impact positif sur sa santé mentale.
Pourquoi je me sens mal dans mon travail ?
Se sentir mal dans son travail peut être dû à plusieurs facteurs, notamment un environnement de travail toxique, des attentes irréalistes, ou des frustrations en matière de reconnaissance.
Quelles sont les peurs au travail ?
Les peurs au travail varient d’une personne à l’autre. Voici les plus courantes :
Peur de l’échec : crainte de ne pas réussir ou de ne pas atteindre les objectifs fixés.
Peur de la critique : peur d’être jugé ou critiqué par des collègues ou des supérieurs.
Peur de l’inconnu : anxiété face à des changements ou à des situations nouvelles.
Peur des conflits : crainte de confrontations ou de désaccords avec des collègues de travail.
Peur de la surcharge de travail : anxiété face à une quantité excessive de travail ou des délais trop serrés.