C’est une jeune femme d’une douceur extraordinaire. Elle semble effacée. Si discrète que j’ai l’impression qu’elle a comme peur de me déranger. Je lui trouve le visage fatigué. Elle semble sortie d’une nuit de sommeil agitée. Cette personne tremble un peu. A la voix mal assurée.
Cette femme s’assoit avec difficultés. Comme si, encore une fois, elle a peur de déranger. Ou peur de ne pas avoir le bon comportement (peur de mal faire). J’ai l’impression de recevoir une personne remplie de honte et de culpabilité. Une personne anxieuse. Je découvre que c’est le cas. Madeleine s’en veut terriblement. Elle souffre d’une phobie très particulière. Elle souffre de ce que l’on appelle une phobie d’impulsion aggravée par une crise de spasmophilie récurrente.
Phobie d’impulsion: Un symptôme d’angoisse et d’anxiété majeure
Madeleine a une façon de présenter son parcours qui lui est toute personnelle. Dans le même temps, c’est édifiant. Un parcours chaotique. Elle aura passé sa vie à lutter contre l’angoisse. A passer d’une attaque de panique à consulter des psy en nombre. Psychiatre. Psychologue. Thérapeute. Elle a toutes les peines du monde à calmer les angoisses issues de ce qui se rapporte à un trouble obsessionnel compulsif. Un toc !
Parfois convaincue d’être pédophile, elle fait l’objet d’une hospitalisation. Les traitements à visée psychiatrique qu’elle reçoit, pour un temps, l’aide à traiter ses troubles du sommeil. L’insomnie en premier lieu. Benzodiazépines, anxiolytiques, antidépresseurs. Cette médication a pour fonction de l’aider à gérer l’anxiété.
Elle est certaine de souffrir de troubles psychiatriques. Voire d’une maladie mentale. Dépressive, cette jeune femme est victime d’une peur intense. C’est avec beaucoup de sévérité qu’elle parle de cette angoisse diffuse qui l’empêche de vivre normalement. Elle en vient à redouter certaines situations sociales ce qui n’est pas sans justifier et générer chez elle des comportements paranoïaques.
Pour s’aider elle même, elle pratique la méditation de pleine conscience. La respiration abdominale. La relaxation aussi. Dans le même temps, elle constate que la psychiatrie ne sait pas l’aider. Elle est souvent victime de crise d’angoisse à l’idée de passer à l’acte. Elle fait l’objet de rumination. Elle souffre de troubles de la pensée puisqu’elle est prisonnière d’une pensée obsessive. Ce qui finit par générer des troubles anxieux généralisés.
Définition de la phobie d’impulsion
Par chance, je n’ai jamais souffert de phobie d’impulsion. La phobie d’impulsion est constituée d’une variété d’obsessions caractérisées par la crainte d’un objet ou d’un animal. Ou encore d’un acte non déterminé. L’acte que la personne intéressée redoute de commettre repose sur un interdit parce-que ridicule, odieux, sacrilège, nuisible voire criminel … Il est donc question d’anxiété et d’épouvante chez la personne confrontée à cette pathologie.
S’il est des phobies très perturbantes, c’est bien la phobie d’impulsion laquelle s’exprime, par exemple, par la peur de se jeter sur la rambarde de sécurité sur une route à grande vitesse alors que la personne intéressée a besoin d’un traitement de la phobie de l’autoroute.
Entre la peur aussi une de faire du mal, ou de se faire du mal, et ce sentiment très confus d’avoir toutes les peines du monde à résister à ce que nous pourrions appeler une pulsion, est particulièrement pénible.
La phobie d’impulsion repose sur des schémas comportementaux qui ont à voir avec le sentiment d’illégitimité. Cette dernière ayant un lien avec l’estime de soi, la confiance en soi et, bien sur, tout un lot d’angoisses.
Mais, plus que de simples mots, je vais essayer de vous donner mon sentiment à propos de cette dernière. La phobie d’impulsion correspond à la peur d’une pulsion de se faire du mal ou de faire du mal aux autres. Par exemple, la peur de se jeter sous un train, la peur de planter l’un de ses proches avec un couteau, la peur de sauter par la fenêtre.
La particularité de la phobie d’impulsion est qu’elle est à la fois une pulsion, mais aussi une peur, une répulsion. Les personnes qui sont victimes de phobie d’impulsion sont confrontées à un paradoxe terrifiant. Celui d’envie de laisser libre cours à ce désir si difficilement contrôlable – la personne a conscience de la gravité d’un tel acte – sans comprendre pourquoi, et celui d’avoir peur de passer à l’acte.
Entendons-nous bien. Quand je parle de désir en matière de phobie d’impulsion, j’évoque la peur liée à la peur d’avoir envie. De ressentir le désir de faire du mal à l’autre. Non pas que la personne victime de phobie d’impulsion ait peur d’avoir délibérément envie de faire du mal. Plutôt qu’elle ait peur qu’une telle idée la traverse et qu’elle ne puisse pas la contrôler.
La phobie d’impulsion a donc cette particularité d’à la fois évoquer la question de l’idée du passage à l’acte. Le désir incontrôlé et incompréhensible. « Je ne veux pas mais j’ai peur de le faire ». La peur d’effectivement faire du mal aux autres, ou à soi même. D’où cette peur du passage à l’acte qui nourrit le problème par sa dimension obsessionnelle. Par la peur de perdre le contrôle.
Ce que j’entends par là c’est comme d’éprouver du désir pour une personne alors que l’on n’a pas envie de passer à l’acte. Dès lors, que l’on a peur de ne pas réussir à résister à ce qui relève d’une pulsion – un désir – incompréhensible. Contraire à soi.
Les origines de la phobie d’impulsion ne sont pas toujours faciles à cerner. Chez beaucoup de patients, cette peur panique de perdre le contrôle est le résultat d’un événement traumatisant ou d’un changement brutal dans le quotidien.
Résultat, un désir de reprendre le contrôle émerge et il provoque la phobie d’impulsion, c’est-à-dire la crainte irrationnelle de perdre le contrôle.
La phobie d’impulsion est la peur de perdre le contrôle de soi-même. Les personnes qui en souffrent vivent avec la crainte obsédante de faire du mal à autrui ou à eux-mêmes dans un coup de folie irrépressible.
Parfois, la peur de perdre le contrôle s’attache à des événements moins dramatiques, comme le fait de quitter son travail ou sa famille. À cause de ses caractéristiques très particulières, les médecins considèrent la phobie d’impulsion non pas comme une phobie, mais plutôt comme un trouble obsessionnel compulsif.
Le patient souffre d’idées obsédantes impossibles à oublier (la crainte de perdre le contrôle) et va multiplier les gestes compulsifs pour alimenter son impression de garder le contrôle. Elle va également mettre en place des rituels de contrôle pour s’assurer de n’avoir blessé personne.
Un exemple typique de ce genre de comportement consiste à refaire plusieurs fois le même trajet en voiture pour s’assurer que l’on n’a renversé personne sur la route sans s’en rendre compte.
Exactement comme une personne anxieuse vérifiant cinquante fois qu’elle a bien pensé à prendre ses clés. Les personnes souffrant de cette crainte de perdre le contrôle finissent souvent par s’isoler, de peur de commettre l’irréparable. Elles deviennent incapables de mener une vie normale.
Les symptômes de la phobie d’impulsion
Comme toutes les autres phobies, la phobie d’impulsion se caractérise par deux types de symptômes distincts: les symptômes physiques et les symptômes psychiques.
Comme nous le disions juste avant, les symptômes psychiques de la phobie d’impulsion sont:
- Une peur de commettre l’irréparable sur un coup de folie
- La peur de faire du mal à un proche ou un inconnu à cause d’une pulsion agressive
- La crainte de se blesser soi-même
- Une très grande peur face à tous les médicaments et les substances (légales ou non) qui altèrent le discernement et la capacité de contrôle
anxiolytiques, psychotropes, substances hallucinogènes, etc. - La multiplication des stratégies d’évitement, notamment l’isolement social
Du reste, lors d’une crise de phobie d’impulsion, on retrouve chez beaucoup de patients les symptômes physiques typiques de la phobie:
- Palpitations
- Sueurs
- Tremblements
- Nausées
- Vertiges
- Attaques de panique
Phobie d’impulsion: Les origines de la peur du passage à l’acte
La phobie d’impulsion est une phobie encore mal connue quoique trés répandue. Cependant, son classement parmi les TOC est relativement récent et ne fait pas encore parfaitement consensus.
La science n’a donc pas encore définitivement tranché la question des origines d’une telle phobie. Certaines études poussent à considérer les différentes comorbidités très souvent observées.
Un patient souffrant de phobie d’impulsion souffre souvent aussi d’un syndrome maniaco-dépressif, d’un trouble bipolaire ou d’un autre trouble anxieux particulièrement prononcé. Néanmoins, une phobie d’impulsion n’apparaît pas par-dessus ces troubles sans raison.
Dans beaucoup de cas, la peur panique de perdre le contrôle vient justement d’un désir inhabituel de contrôle. Beaucoup de patients ont vécu un événement traumatisant ou se trouvent dans une situation difficile où ils subissent l’autorité et le désir des autres.
Ils souhaitent donc inconsciemment reprendre le contrôle de leur vie et ont très peur de le perdre à nouveau. Ce qu’ils craignent également, c’est de laisser libre cours à toutes les émotions violentes qui les traversent.
Pourquoi on a des phobies d’impulsion ?
Si vous souffrez de phobies d’impulsion, sachez que cela concerne environ 3% de la population. Ces phobies d’impulsion se caractérisent, avant tout, par ce qu’il est convenu d’appeler des pensées intrusives.
Dès lors, ces phobies d’impulsion sont caractérisées par une peur intense et persistante de faire du mal tout en ayant aucune une intention réelle de le faire.
Il est donc important de comprendre pourquoi on a des phobies d’impulsion. Grâce aux éléments ci-après, vous pourrez mieux comprendre pourquoi on a ces phobies d’impulsion.
- Prédispositions génétiques : Un certain nombre de recherches ont apporté la preuve que certains publics présentent une prédisposition génétique à développer des troubles anxieux et, par conséquent, ce symptôme d’anxiété que constitue la phobie d’impulsion. Ainsi, des facteurs héréditaires influencent la réactivité du cerveau face à des stimuli anxieux et un jouent un rôle dans le déclenchement de ces peurs irrationnelles.
- Expériences traumatisantes : Des événements passés ayant constitué un choc psychologique jouent un rôle dans l’apparition des phobies d’impulsion. Par exemple, des situations de violence intrafamiliales créent une association entre la peur et le fait de faire du mal à autrui.
- Conditionnement social : Notre environnement social et culturel influence la façon dont vous concevons nos pensées et nos actions. Des normes et des attentes sociales sont susceptibles renforcer la peur de causer du tort à un(e) personne proche, ce qui en amplifie les conséquences imaginaires, le plus souvent fortement négatives.
- Anxiété généralisée : Les personnes souffrant d’anxiété du fait d’une histoire de vie personnelle « lourde » sont susceptibles de développer des phobies d’impulsion. Ainsi, l’anxiété chronique entraîne une hypersensibilité aux pensées négatives et un manque de contrôle sur les ruminations mentales, ce qui alimentent les phobies d’impulsion.
- Déficits de communication familiale : Des problèmes de communication dans le cadre familial jouent un rôle dans l’apparition de phobies d’impulsion. Des schémas de communication dysfonctionnels ou des relations conflictuelles sont facteurs de peurs irrationnelles lesquelles sont responsables de pensées intrusives et, partant, de cette peur de faire mal.
Phobie d’impulsion : Pourquoi a-t-on des pensées intrusives ?
La phobie d’impulsion, également connue sous le nom de trouble obsessionnel-compulsif (TOC), affecte de nombreuses personnes – environ 3 % – entre 25 et 50 ans.
Elle se par des pensées intrusives et récurrentes qui provoque une grande anxiété et un sentiment de peur intense.
Ces pensées souvent est de nature violente, ce qui peut être extrêmement perturbant pour ceux qui pécheresse. Mais ces pensées intrusives, etc. Quelles sont les causes ?
Ces pensées intrusives ne pas pas le reflet de qui sommes nous en réalité. Elles ne représente pas nos véritables désirs ou intentions.
Au contraire, ces pensées sont le résultat d’un dysfonctionnement du cerveau et, par conséquent, de désordres chimiques. Ainsi, un certain nombre d’éléments contribuent à l’apparition de ces pensées intrusives, notamment :
- Les pensées intrusives s’expriment – parfois – à cause de désordres chimiques liés à des neurotransmetteurs comme la sérotonine.
- Des événements traumatisants comme des abus physiques sexuels créent des pensées intrusives. En effet, ces expériences traumatisantes laissent des cicatrices émotionnelles profondes et influencent la façon dont nous nous percevons et dont nous « vivons » les autres.
- Le stress chronique et l’anxiété excessive sont responsables des symptômes de la phobie d’impulsion et des pensées intrusives. Les situations stressantes de la vie quotidienne créent un terrain favorable à l’apparition de ces pensées obsessionnelles.
Il est important de noter que les pensées intrusives sont multi factorielles et s’expriment chez bien des gens sans phobie d’impulsion. Pour autant, ces pensées envahissantes provoquent une grande détresse émotionnelle.
Il est essentiel de comprendre que les pensées intrusives ne sont pas dangereuses. Elles ne sont qu’un produit de divers symptômes de troubles anxieux.
Il existe des approches de traitement pour la phobie d’impulsion, tel que la thérapie comportementale et l’utilisation de médicaments ou une combinaison des deux.
La thérapie comportementale, en particulier l’approche systémique de Palo Alto, aide à comprendre les origines de ces pensées intrusives, comme à développer des mécanismes d’adaptation et de réduction de l’anxiété associée à ces pensées.
Vous trouverez ci-dessous quelques éléments d’appréciation issus des bénéfices que vous pouvez retirer de la thérapie comportementale.
- Compréhension approfondie du problème : La thérapie comportementale de Palo Alto permet de la comprendre d’impulsion dans le contexte de relations et des interactions sociales. Cette approche thérapeutique examine les schémas de communication au sein d’une même famille et la façon dont ils structurent l’apparition des pensées intrusives. Cette approche holistique permet d’obtenir une vision plus complète du problème et d’identifier les facteurs sous-jacents qui contribuent au maintien d’un problème donné.
- La thérapie comportementale se concentre sur les solutions et les changements possibles et concrets à appliquer dans la vie quotidienne. Plutôt que de s’enliser dans l’analyse des pensées intrusives, on se se penche sur les comportements et les interactions de sorte à conséquemment réduire l’anxiété et améliorer le bien-être.
- L’approche systémique de Palo Alto encourage l’action et l’expérimentation. Les thérapeutes utilisent les exercices pratiques – sans mises en situations – pour aider les personnes souffrant de phobie d’impulsion à neutraliser leurs peurs. Ces exercices reposent sur une stratégie thérapeutique progressive, sans exercices d’exposition. Cette approche active favorise le lâcher prise relatifs aux pensées intrusives, comme aux pensées obsessionnelles ou aux ruminations mentales.
- L’approche systémique de Palo Alto s’adapte à chaque que personne considérant qu’un individu est unique et qu’il n’y a pas de solution universelle pour tous. Les thérapeutes travaillent collaboration avec les personnes atteintes de phobie d’impulsion de sorte à développer des outils thérapeutiques sur mesure qui répondent à leurs besoins spécifiques. Cela permet d’obtenir des résultats plus personnalisés et définitifs.
- Enfin, la thérapie comportementale met l’accent sur les bénéfices psychologiques plus larges. Elle permet de renforcer l’estime de soi, d’améliorer à les relations interpersonnelles et facilite la vie quotidienne. Dés lors, en travaillant ces aspects, il devient possible de construire une vie plus épanouissante et équilibrée.
Autant de techniques thérapeutiques qui vous aident à lâcher prise sur les phobies d’impulsions, partant, les idées intrusives et, par extension, la peur de passer à l’acte. Ce qui revient à en finir de façon définitive (en mois de 3 mois) avec cette peur obsessionnelle qui consiste à tout le temps penser au pire.
Pour conclure ce chapitre, les pensées intrusives, ou pensées obsessionnelles liées à la peur de passer de la pensée à l’action de la pensée répondent donc à un cheminement anxiogène. Lequel enrichit un trouble comme je l’ai précédemment écrit.
Plus la personne victime de phobie d’impulsion tente de contrôler ses pensées, plus elle les aggrave. En bref, vous enrichissez la pensée intrusive laquelle devient obsessionnelle. Vous pouvez donc avoir peur de ne jamais arriver à vous en débarrasser. Peur angoissante mais dépourvue de fondement.
Il existe 2 solutions conjointes pour vous débarrasser des phobies d’impulsions et, partant, vous débarrasser des pensées intrusives.
Toutes deux reposent sur une stratégie thérapeutique employée dans le cadre de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.
Il vous suffit d’utiliser ces 2 stratégies thérapeutiques et, en quelques semaines seulement, vous serez guéri de votre phobie d’impulsion comme de vos pensées intrusives.
Phobie d’impulsion: Pourquoi toujours penser au pire ?
Si vous souffrez de phobie d’impulsion, il est fort probable que vous soyez envahi(e) par des pensées négatives et leurs conséquences.
Vous vous inquiétez constamment du faire du mal à vos proches. Votre esprit imagine les scénarios les plus sombres et, sans doute, vous demandez-vous pourquoi vous pensez toujours au pire.
Ci-après, vous trouverez quelques explications non exhaustives quant à savoir pourquoi vous êtes inquiet(e) en permanence, et pourquoi toujours penser au pire.
- Les personnes atteintes de phobie d’impulsion sont constamment en alerte et en recherche de signaux de danger. Cette hyperactivité de l’esprit peut être liée à une combinaison d’éléments génétiques, de l’environnement et d’expériences de vie. L’esprit – le cerveau – est constamment en mode survie, à anticiper les situations dangereuses et leurs conséquences négatives. Cela vous pousse à imaginer les pires scénarios possibles, dans le but de vous protéger vous et vos proches.
- La phobie d’impulsion est responsable d’une incertitude constante. Alors, vous exercez un contrôle absolu sur vos pensées et vos actions, de peur de passer à l’acte sous l’effet d’une pulsion. Cette peur de l’incertitude vous pousse à imaginer toutes les conséquences possibles d’un passage à l’acte de sorte à l’éviter et, ainsi, prévenir toute situation dangereuse. Mais ces focalisations sur le pire scénario renforce l’anxiété et les pensées intrusives.
- Le biais de négativité : Les personnes victimes de phobie d’impulsions un souvent un biais de négativité. Cela qui signifie qu’elles sont en permanence à l’affût d’événements négatifs ou menaçants par opposition aux événements positifs. Par réflexe – biais de négativité -, l’esprit est naturellement attiré par les dangers potentiels et leurs conséquences néfastes, ce favorise le fait de penser au pire.
- L’anxiété anticipatoire est aussi un des aspects clé de la phobie d’impulsion. Vous anticipez les situations anxiogènes ce qui favorise une réponse anxieuse. Cette anticipation permanente aggrave votre anxiété et le cycle des pensées intrusives.
- Les pensées intrusives et la peur du pire sont responsables d’une sorte de cercle du pire. Plus vous essayez de supprimer ces pensées, plus vous aggravez leurs forces et leur intensité. En conséquence, lutter contre ces pensées renforce leur persistance. La peur du pire vous pousse à lutter contre vos pensées intrusives, mais cette résistance ne fait qu’amplifier votre anxiété. C’est un cycle difficile à vivre. Il est important de comprendre que ces pensées ne traduisent nullement vos intentions réelles et que la thérapie comportementale est votre meilleur atout pour définitivement traiter les phobies d’impulsion.
Effectivement, il existe des stratégies issues de la thérapie comportementale qui sont à même de réduire l’intensité de vos pensées négatives comme de votre peur de faire du mal aux autres ou à vous même.
Si vous êtes prêt à vous libérer de la spirale des pensées négatives et de la question du contrôle de votre vie, je suis là pour vous aider.
En tant que thérapeute comportemental spécialisé dans le traitement de la phobie d’impulsion, et grâce au programme comportemental en ligne que j’ai conçu, vous accédez à des outils et des techniques pour gérer puis vaincre les pensées intrusives et votre phobie d’impulsion.
Vous apprendrez à identifier les schémas de pensée négatives, à développer des mécanismes sains et naturels pour lâcher prise ce qui favorise le retour de la la confiance en soi grâce à l’élimination définitive de ce qu’il est convenu d’appeler un toc (trouble obsessionnel compulsif).
La phobie d’impulsion est un toc (trouble obsessionnel compulsif)
La phobie d’impulsion est caractérisée par son aspect obsessionnel. Les personnes qui en souffrent essaient de contrôler cette pulsion. Mais elles l’ont sans cesse à l’esprit. La peur et l’obsession sont donc le lot quotidien des personnes qui souffrent de phobies d’impulsion.
Tout au long de ma pratique, et depuis plus de 20 ans que je m’occupe de personnes qui souffrent de phobies d’impulsion, force m’a été de remarquer que les personnes en question sont celles là mêmes qui souffrent d’un déficit important d’estime de soi et de confiance en soi.
Pour elles, être victime de phobie d’impulsion signifie qu’elles sont de mauvaises personnes. Une bonne personne n’a pas ce problème de phobie d’impulsion.
Très fréquemment, les personnes victimes de phobie d’impulsion sont d’abord des victimes ! Elles ont été victimes d’angoisses. Voire d’angoisses chroniques. Et de différentes difficultés. Ou pathologies. Celles dont elles ont eu, ou ont encore, toutes les peines du monde à se sortir.
Nous pouvons imaginer que ces mêmes personnes s’estiment incapables de gérer leurs émotions. Et alors qu’elles ont tout tenté pour bien faire, elles finissent par perdre le contrôle d’elles mêmes. C’est le caractère pathogène et anxiogène de la phobie d’impulsion.
Elles s’estiment donc illégitimes. Elles ne sont pas de bonnes personnes. Elles ne méritent l’amour des autres et, partant, ont peur de se retrouver seules, comme abandonnées. Une bonne personne n’a pas de ce type de pensée obsessionnelle liée à la phobie d’impulsion.
Phobie d’impulsion : Pourquoi penser à faire du mal ?
Si vous souffrez de phobie d’impulsion, il est avéré que vous souffrez des pensées lesquelles vous craindre de faire du mal à vos proches.
Et sans doute vous posez-vous de multiples questions quant à leur origine et leur signification. Nous allons donc explorer les raisons pour lesquelles vous avez ces pensées et quel lien elles ont avec à la phobie d’impulsion.
- La phobie d’impulsion est une peur obsessionnelle responsable de pensées intrusives et indésirables de commettre des actes graves sur les personnes que vous aimez. Ces pensées sont vécues comme contraires à vos valeurs et à vos intentions réelles. Ne pas réussir à les contrôler, voire à les éliminer, aggrave l’anxiété dont elles sont un symptôme et sont responsables de votre sentiment de culpabilité.
- Les personnes qui souffrent de phobie d’impulsion sont naturellement dotées d’une sensibilité émotionnelle importante. Cela signifie que vous réagissez de façon plus intenses à divers stimuli et que vous avez une tendance à imaginer les pires scénarios. Un peu comme si vous étiez terrorisée par la simple vue d’une seringue alors qu’elle ne vous est pas destinée. Dès lors, votre mental se focalise sur des pensées intrusives liées à des actes incontrôlés, en réaction à un niveau élevé d’anxiété et de stress. Ces pensées sont un moyen – toxique – pour esprit quant à se préparer aux situations redoutées. Ces idées intrusives sont donc une façon pathogène de tentative de contrôle.
- La phobie d’impulsion est une impression de peur intense de perdre le contrôle de ses actions. Vous craignez de ne pas être capacité de contrôler vos impulsions et de causer du tort à vos proches. Cette peur est responsable de pensées intrusives qui remettent en question votre capacité à ne pas commettre des actes répréhensibles. Ces pensées associées aux phobies d’impulsion ne reflètent pas vos intentions réelles, et sont le produit de la peur de perdre le contrôle (je sais, je l’ai déjà écrit…).
- Les personnes qui souffrent de phobie d’impulsions ont souvent des valeurs morales élevées pour ne pas écrire exigeantes. Elles se soucient du bien-être de leurs proches. Ces préoccupations se manifestent par des pensées intrusives qui contredisent vos valeurs fondamentales. Ces pensées sont autant de comportements d’évitement qui enrichissent les troubles anxieux.
En tant que thérapeute comportemental spécialisé dans le traitement de la phobie d’impulsion, je suis à même de vous accompagner dans le processus de guérison.
Mon travail thérapeutique lié à l’approche systémique de Palo Alto met à votre disposition des outils et des techniques spécifiques pour vous aider à neutraliser à vos idées intrusives et, par conséquent, à définitivement traiter les phobies d’impulsion.
Si êtes vous prêt(e) à prendre en charge vos phobie d’impulsion, je vous invite à vous intéresser au programme comportemental en ligne que j’ai conçu pour soigner les phobies d’impulsion.
Ce programme vous donne accès à des exercices pratiques comme à diverses ressources et vous apporte un soutien personnalisé pour vous aider à reprendre le contrôle de votre vie.
Je vous invite à ne plus attendre pour agir. A cette fin, je vous suggère de compléter le formulaire inséré dans cet article afin d’accéder à un protocole thérapeutique qui a fait ses preuves et qui vous est présenté en vidéo.
A ce propos, je vous invite à prendre connaissance des témoignage ci-dessous.
Phobie d’impulsion: Des témoignages de guérison
J’ai vécu pendant les années avec une peur de constante faire du mal à mes proches. Cela m’empêchait de pleinement profit de ma vie et de mes relations. Grâce au programme comportemental de Frédéric, j’ai pu développer des stratégies pour faire faire face à mes la pensées et phobies.
Marc, 32 ans
Aujourd’hui, je vis pleinement avec mes proches, sans peurs.
Mes phobies d’impulsion était un vrai un fardeau. J’avais du mal à contrôle mes pensées et je me sentais coupable en permanence. Grâce au programme comportemental en ligne, j’ai arrêté e prendre des médicaments et j’ai naturellement vaincu mes pensées automatiques.
Sophie, 45 ans
Je me sens plus calme et j’ai retrouvé sa confiance en moi.Cela fait des années que je vivais dans la peur de causer du mal à mes proches. J’évitais certaines situations et je me sentais constamment tendu. Grâce au programme en ligne, j’ai pu comprendre les origines de ma phobie d’impulsion d’ et d’apprentissage des techniques pour contrer mes peurs. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mie et je profite pleinement de ma vie.
François, 37 ans
Phobie d’impulsion: est-ce grave ?
Quand on souffre de phobies d’impulsion, il est normal de se poser la question de savoir si c’est grave.
La phobie d’impulsion, également connue sous le nom de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) de vérification, est une affection grave au sens où elle peut avoir des conséquences significatives sur la vie quotidienne de la personne qui en souffre.
En effet, ce trouble obsessionnel compulsif caractérisé par des pensées obsessionnelles liées à la peur de faire du mal entraîne une détresse extrême.
Par extension, ce type de problème impacte durablement dans la mesure où les personnes concernées peuvent éprouver des difficultés à maintenir des liens étroits avec leurs proches. Du coup, comportements d’évitements et restriction des activités affectent la vie de famille, les relations sentimentales, et les relations socio-professionnelles.
Autant de comportements qui, à leur tour, mettent à mal l’estime de soi et la confiance en soi, au point d’être – parfois – responsables de symptômes dépressifs voire d’une dépression. On parle alors de troubles anxio-dépressifs.
Autant de symptômes qui confèrent à cette phobie une gravité certaine quant on considère ses conséquences. Mais, paradoxalement, c’est traiter la phobie d’impulsion est trés facile grâce aux stratégies thérapeutiques développées à l’aide de la thérapie comportementale.
En tous cas, quand vous suivez le protocole qui vous est proposé.
Effectivement, il est crucial de prendre sérieux le traitement des phobies d’impulsion et de rechercher une aide professionnelle.
Ignorer les symptômes de la phobie d’impulsion comme des pensées intrusives en essayant de les contrôler, ou en ne cherchant pas de traitement approprié, ne sera pas sans conséquences.
Si vous le voulez bien, vous n’êtes pas seul(e) dans cette lutte dans la mesure où un certain nombre de ressources thérapeutiques s’offrent à vous. Charge vous incombe de vous saisir des aides qui vous sont offertes.
Rester isolé(e) et tenter de résoudre ce problème par soi même est le pire des cadeaux que vous pouvez vous faire.
N’hésitez pas à demander de l’aide à des professionnels pour traiter les phobies d’impulsion lesquelles sont responsables de graves retentissements sur votre vie de tous les jours.
Si vous agissez en utilisant les bons outils thérapeutiques tels que ceux issus de la thérapie comportementale Palo Alto, le traitement de la phobie d’impulsion ne vous prendra pas plus de 2 mois.
Ainsi, vous mettrez un terme définitif à vos phobies d’impulsions et autres pensées intrusives et ne vous poserez plus la question de savoir si ces dernières sont exclusivement fondées sur la peur de passer à l’acte ou l’envie de passer à l’acte.
Vous aurez… lâcher prise !
Phobie d’impulsion: Peur ou envie?
Comme vous l’avez compris, la phobie d’impulsion est un toc. C’est à dire une ou plusieurs idées intrusives qui deviennent obsessionnelles. Ainsi, la personne victime de ce type de phobie a, vraisemblablement, plus peur que l’envie de passer à l’acte. Mais ce n’est pas si limpide que cela comme je l’explique dans le paragraphe ci-après. Lequel paragraphe a fait l’objet de beaucoup de controverses. En plus de me valoir des bordées de récriminations (pour ne pas écrire autre chose).
En effet, contre toute attente, la personne se surprend à se poser la question: « Et si j’attrapais ce couteau et le plantait dans le torse de mon père, ma mère, mon compagnon? ». Bien sur, une telle idée intrusive fait peur. Mais, dans le même temps, de façon trés confuse et trés paradoxal, cette idée repose aussi sur un désir inconscient. Un désir involontaire ui fait écho à une problématique plus profonde. Celle de la perte de contrôle de soi.
Phobie d’impulsion: Pourquoi a t’on peur de perdre le contrôle?
Dans notre société, et ce depuis toujours, nous sommes présumés responsables de nos choix comme de nos actes. Ceux-ci sont régis par des lois. Ces mêmes lois dont on nous dit qu’elles garantissent notre libertés. Vaste mensonge quand on sait combien se multiplient les lois liberticides.
Dès lors, nous sommes comptables de tous nos faits et gestes et devons en rendre compte. Parmi ces lois, certaines régissent le devoir de ne pas faire du mal aux autres. Sauf dans le cas de la légitime défense. Et encore, sous certaines réserves. Depuis longtemps, et plus encore depuis 2021, seule la police semble avoir désormais le droit de faire du mal – hors la légitime défense – sans se soucier des conséquences.
Faire du mal aux autres d’une façon inappropriée est donc susceptible d’être condamné par la loi. Dans le cadre d’une phobie d’impulsion, on ne se défend pas, on attaque! Du moins, on a peur de passer à l’acte. Ce qui constitue donc une perte de contrôle. Vous n’avez pas su gérer vos émotions. Vous devez en rendre compte.
Dans le cas de la phobie d’impulsion, la peur du passage à l’acte traduit cette perte de contrôle. Et la peur de perdre la maitrise de soi induit d’avoir à en assumer les conséquences: police, justice, hôpital psychiatrique, folie, etc.
Et chemin faisant, la peur de perdre le contrôle entretient, voire enrichit, la phobie d’impulsion. En effet, les idées intrusives se font alors plus fréquentes et plus massives parce-que la personne victime de phobie d’impulsion a peur de perdre le contrôle d’elle même.
Phobie d’impulsion et schizophrénie
La schizophrénie se traduit par des pensées intrusives hallucinatoires. Il s’agit donc de pensées que la personne schizophrène ne contrôle pas et qui sont vecteurs d’émotions et de comportements troublants. En effet, ces comportements réponses à ces idées sont le plus souvent inadaptées à la réalité comme aux comportements jugés normaux. Cela signifie qu’un schizophrène, s’il va tenter de réprimer ses pensées intrusives, est une personne malade qui se convainc que les images qu’elle perçoit sont la réalité.
Le seul moyen de soigner la schizophrénie est la solution médicamenteuse. En effet, en matière de schizophrénie, on parle de délires. Comme par exemple, la schizophrénie paranoïde.
Il y a donc une différence fondamentale entre la schizophrénie et la phobie d’impulsion. Si la peur du passage à l’acte est bien une obsession, donc non contrôlée, mais qui ne relève pas du délire. La phobie d’impulsion est « seulement » un trouble obsessionnel compulsif, lui même symptôme d’un trouble anxieux. Un peu comme lorsque on a tout le temps peur de mal faire.
Phobie d’impulsion: La peur du passage à l’acte
Dans cette appellation « phobie d’impulsion », deux mots apparaissent:
- Phobie
- Pulsion
Comme vous le comprenez, une phobie est une peur. Une angoisse. Peur de souffrir de quelque chose dont on n’a pas nécessairement idée.
L‘angoisse est le plus souvent liée à un évènement. Une situation que l’on redoute. Une situation que l’on craint. Sans que l’on ne sache précisément ni pourquoi, ni comment. Ce type de stress est donc la conséquence d’une perception irrationnelle. Laquelle il est très difficile de contrôler. C’est la phobie d’impulsion.
La pulsion repose sur un désir. Une nécessité impérieuse que l’on a toutes les peines du monde à maitriser. En effet, nous avons tous des pulsions dans tous les domaines de notre vie. C’est notre éducation, notre personnalité, notre moi intérieur qui fait que nous passons ou non à l’acte. Ce « moi intérieur » est notre gendarme intérieur.
Je vais vous choquer. Nous pouvons tous avoir des envies de meurtre. A ceci près qu’il nous appartient de les contrôler. Dans l’idée de pulsion, et par extension de phobie d’impulsion, s’opposent deux phénomènes. Un désir ardent et la maitrise du passage à l’acte. Entre les deux, il peut donc y avoir un fossé ou un seul geste.
La phobie d’impulsion résulte donc d’une envie irrépressible. Ou très difficilement contenue. C’est la situation conflictuelle lié au désir incompréhensible d’un passage à l’acte dont on sait qu’il est grave, au sens de ses conséquences.
La phobie d’impulsion résulte donc de ce désir pulsionnel. Lequel est associé à la peur du passage à l’acte. D’une façon générale, la phobie d’impulsion est orientée vers des personnes pour lesquelles nous éprouvons des sentiments. Des sentiments nobles et positifs. Comme l’amour. Par exemple.
Phobie d’impulsion: La peur de faire du mal aux autres
Madeleine a peur de faire du mal aux autres. De faire du mal à ses proches. Elle est victime de la phobie d’impulsion dans la mesure où elle ressent une peur terrible à l’évocation mentale de son désir soudain. Étouffer son enfant. La phobie d’impulsion ne fait pas d’elle une meurtrière. Plutôt une personne affectée de confusion mentale. Une femme qui transfère son mal être, voire sa colère, vers une tierce personne.
Un tel acte, s’il devenait réalité, aurait pour effet, ou conséquence, de montrer à Madeleine qu’elle est une mauvaise personne. Elle fait, ou ferait, du mal à l’être qu’elle chérit le plus. Son enfant.
La phobie d’impulsion n’est pas exclusivement dirigée sur les autres. Elle peut être orientée sur la peur de se faire du mal à soi. Dans tous les cas, il est important de comprendre que la phobie d’impulsion est un désir très difficilement contrôlé. Il renvoie à la personne concernée une image très dévalorisée d’elle même. Comme si l’intéressée cherchait à se prouver par un passage à l’acte qu’elle ne vaut rien. Et qu’elle n’est une bonne personne pour personne. En bref, qu’elle est un vrai danger public!
Phobie d’impulsion: La peur de se faire du mal à soi
La phobie d’impulsion, et les pensées obsessionnelles qui la nourrissent ne sont pas exclusivement orientées vers les autres. Vers la peur de faire du mal aux autres. Beaucoup de personnes qui disent souffrir de phobie d’impulsion ont peur de se faire du mal à eux-mêmes.
Qui va avoir peur de sauter sous un train. Qui aura peur d’enjamber le balcon et de sauter dans le vide. Dès lors, cette phobie est à l’identique de la peur de faire du mal aux autres. Elle se déplace simplement d’un sujet à un autre. Et, ce faisant, elle se nourrit des mêmes thèmes: manque de confiance, honte, culpabilité, et j’en passe.
La peur de se faire du mal à soi est donc traitée, et guérie, de la même façon que la peur obsessionnelle de faire du mal à ses proches. Ce qui répond, peut-être, à votre question de savoir comment ne pas avoir peur de se faire du mal à soi.
Phobie d’impulsion et toc de couple
Les toc du couple se traduisent par des pensées obsessionnelles en lien avec le couple lui-même, comme à propos de son ou sa partenaire. Ces pensées obsessionnelles sont le plus souvent en dehors du contrôle de la personne qui souffrent de ce type de toc.
Ainsi, cette homme ou cette femme va interroger son amour, son couple, le sens de son couple, son désir pour son ou sa partenaire. Et bien d’autres pensées qui revêtent un caractère obsessionnel à compter du moment où, comme pour la phobie d’impulsion, la personne cherche à se rassurer.
Ces pensées intrusives liées au couple sont trés anxiogènes puisqu’elles arrivent de façon non désirée et, partant, sont intrusives.
On ne peut pas faire un lien entre phobie d’impulsion et toc de couple. Cependant, dans la mesure où ces 2 problèmes font le lit des pensées obsessionnelles comme des pensées intrusives, il est probable que la phobie d’impulsion soit une conséquence du toc de couple, et inversement.
Dans tous les cas, il importe de contextualiser la phobie d’impulsion. C’est à dire d’en connaitre les causes de la phobie d’impulsion, voire les causes du toc de couple, pour mieux guérir cette phobie.
Les causes de la phobie d’impulsion
Madeleine m’explique qu’elle passe des nuits douloureuses. Elle souffre de troubles de l’endormissement. Fait souvent des crises de panique nocturnes. Il lui arrive même de passer des nuits blanches.
Au cours de ses nuits, cette jeune femme n’a de cesse de se poser mille et une question. Comment éviter le pire, se demande t’elle. De la même manière, et dans les mêmes conditions, elle ne cesse se poser une question. Comment en suis-je arrivée là?
Comment et pourquoi est-elle victime de phobie d’impulsion. Autant de questions sans réponse. Lesquelles participent à donner un caractère obsessionnel à l’ensemble. C’est ce « jeu » si particulier des pensées obsessionnelles ou ruminations.
Autant de questions qui restent sans réponses ce qui participe à générer une angoisse permanente. Autant chez Madeleine que chez tous les patients qui sont venus me consulter pour un trouble phobique identique.
Cette personne a peur de passer à l’acte. En permanence. Et, comme je l’ai précédemment cru, elle est dans une fragilité émotionnelle extrême. C’est donc lentement que nous allons essayer de détricoter les fils de la phobie d’impulsion pour finir par découvrir et comprendre qu’elle n’est qu’un symptôme. Et le symptôme de quoi allez vous me demander?
Se confirmer que l’on est une mauvaise personne
Au fur et à mesure que nous progressons dans la thérapie, ma patiente et moi comprenons qu’elle est d’autant plus victime de troubles anxieux qu’elle vit aux côtés d’une personne perverse et narcissique! Cette dernière n’a de cesse de la diminuer. De l’humilier. De toujours contester ces faits et gestes. Et de lui reprocher d’être une mauvaise mère.
Dans la même veine, sans son amour, Madeleine ne serait rien. Ni personne. En bref, Madeleine n’existe que parce que l’amour d’un tiers s’exerce. Non sans préciser qu’il est bien le seul à suffisamment l’aimer pour supporter une femme si mauvaise. Waouh…
Le temps passe. Ma patiente se convainc de tous les maux. Ce qui correspond aux reproches qui lui sont faits. Elle se persuade d’être une mauvaise femme. Une mauvaise mère. Une mauvaise compagne. Pour s’en persuader plus encore, cette femme d’à peine 35 ans, contracte cette phobie d’impulsion.
Rien de tel pour se sentir encore plus honteuse et coupable. Puis se convaincre pathologiquement qu’elle ‘est décidément bonne à rien. Son pervers de compagnon a donc raison.
La peur d’avoir fait quelque chose de grave
Bien sur, souffrir de pensées obsessionnelles, ou de pensées intrusives, liées à la peur de faire du mal aux autres entretient un autre problème. Je l’ai souvent constaté au sein de mon cabinet à la faveur de bien des consultations thérapeutiques.
Cette peur tient en le fait d’avoir peur d’avoir fait quelque chose de mal tout en ayant conscience que l’on n’a rien fait de mal. Je me souviens d’une femme enseignante qui avait tout le temps peur d’avoir blessé, ou tué, un ou un autre de ses élèves, ou provoquer un accident de la route, ou écraser un piéton, tout en sachant que rien ne s’était passé.
Elle vivait en permanence avec ces idées intrusives et en souffrait considérablement. Sa vie était devenue un enfer. Elle était persuadée qu’elle avait fait quelque chose de mal tout en ayant conscience du contraire.
Chez cette femme la particularité de son problème a été que, trés rapidement, nous avons identifié qu’elle avait eu des parents d’une exigence quasi pathologique. Elle avait grandi dans la peur de mal faire et, partant, dans la peur d’être jugée, de ne pas être à la hauteur.
Ses parents constituaient alors des référents incontournables ce qui nuisait, trés fortement, à son estime d’elle même comme à sa confiance en elle. Cette référence ultime que constituait ses parents lui interdisait toute autonomie. C’est à dire tout comportement adulte puisqu’elle était convaincue de se comporter comme une enfant irresponsable. Pour la petite histoire, elle était en couple avec… un CRS? Alors, je ne suis pas psychanalyste mais ce choix sentimental n’était sans doute pas innocent.
Après plusieurs consultations thérapeutiques, douloureuses il est vrai, j’ai décidé de l’adresser à ma superviseure de l’époque. Je n’ai jamais eu de ses nouvelles. J’espère qu’elle va bien et qu’elle n’a pas sombré dans la dépression.
De la phobie d’impulsion à la dépression
Nous nous emploierons à démêler cet écheveau. Non sans mal, puisque ma patiente est aussi atteinte de dépression. Elle est exsangue. Dort mal. S’alimente peu. Elle n’envisage pas de pouvoir reprendre son autonomie. C’est pourtant ce à quoi je l’encourage.
Grâce à des exercices comportementaux, nous réussissons à la sortir de l’ornière. Celle-là même, terrible, dans laquelle elle se trouve depuis des années.
Je n’ai pas revu Madeleine depuis 2 ans. Je sais qu’elle a quitté son compagnon. Elle a aussi emménagé dans un nouvel appartement. Et obtenu la garde de son enfant. J’ai même cru comprendre qu’il y a un nouvel homme dans sa vie. J’ai aussi compris que, sans hésitation, elle s’affirme aux côtés de celui-ci.
En bref, ma patiente a repris sa vie en mains. Angoisses et phobie d’impulsion ne sont plus que de lointains souvenirs. Idem pour sa dépression. Ce sont là les miracles de l’approche systémique qui permet de traiter le plus important des problèmes et d’éliminer les autres. Comme le principe des dominos.
En effet, d’aucuns peuvent considérer que la dépression est le problème le plus important. Pas dans le cas de cette patiente. C’est à sa demande, et après y avoir réfléchi à l’aide d’outils d’analyses spécifiques à la thérapie comportementale, que nous avons décidé de travailler la phobie d’impulsion en priorité.
Pourquoi souffrez-vous d’une phobie d’impulsion?
La peur de faire du mal aux autres, ou la peur de se faire du mal, repose sur un schéma simple et désarmant. Une phobie d’impulsion apparait après que vous ayez maintes fois tenté de contrôler angoisses et anxiété. Sans succès, bien sur. Alors, vous vous en voulez. Vous vous comparez aux autres. Vous vous dévalorisez. Autant de comportements qui aggravent votre manque de confiance en vous.
Un jour, vous avez la soudaine idée de faire du mal à l’un de vos proches. Ou à vous même. Je pense à une agression physique à l’aide d’une arme. A une agression sexuelle. La plus souvent tournée vers ses propres enfants. Il s’agit donc d’une peur obsessionnelle d’être pédophile. Dès lors, pris de panique, vous avez peur de passer à l’acte. Et faites tout pour que cela n’arrive pas. Vous êtes alors victime d’un trouble obsessionnel. Vous ne pensez plus qu’à çà.
Phobie d’impulsion et post-partum
Il en va ainsi, fréquemment, d’une phobie d’impulsion associée à une dépression post-partum. Les mamans se retrouvent dans l’incapacité émotionnelle de supporter toutes les contraintes liées au nouveau-né. Il est ainsi trés fréquent que des mères ou des pères soient victimes d’un trouble anxieux lié à la peur de sexuellement faire du mal à leur enfant.
Ainsi, rapidement, vous estimez qu’on ne peut décidément pas vous faire confiance. Potentiellement, vous considérez être une personne dangereuse. Vous êtes alors alors victime de sentiment de honte et de culpabilité.
A compter de ce moment, vous essayez de contrôler la phobie par peur de passer à l’acte. Mais, plus vous essayez de contrôler la peur, plus vus l’entretenez. Plus vous enrichissez votre problème. Et ceci bien qu’il n’y ait jamais de passage à l’acte.
En effet, si passer à l’acte n’était pas un problème, vous n’auriez pas peur et trouveriez votre comportement légitime. Ce qui n’est surement pas votre cas. Du coup, la question se pose de comment de savoir comment guérir la phobie d’impulsion. Vous allez voir, au contraire de ce que vous pensez surement. C’est trés simple bien que la méthode pour lutter contre l’obsession soit contre-intuitive. Mais, elle vous permet de guérir de la phobie d’impulsion. Définitivement.
Comment se débarrasser de la phobie d’impulsion?
Depuis plus de 30 ans que je consulte la plupart des personnes victime de phobie d’impulsion a consulté tous les médecins et spécialistes possible: psychiatre, psychologue, psychothérapeute, et j’en passe.
Dans la plupart des cas, la réponse a été double: suivi thérapeutique et médicaments. Je parle là de prescriptions d’antidépresseurs et d’anxiolytiques.
Si ces prescriptions se comprennent de la part du corps médical, elles sont, la plupart du temps, totalement inadaptées. En effet, quand un médecin identifie la bonne molécule pour traiter un symptôme d’angoisse, ou un symptôme d’anxiété, cela ne fait que contenir le dit symptôme. Cela ne résout pas le problème. Entendez par là que les médicaments pour traiter la phobie d’impulsion traitent la surface du problème pas mais le fond du problème de phobie.
La meilleure solution pour se débarrasser de la phobie d’impulsion demeure alors la thérapie comportementale. C’est la seule thérapie naturelle qui vous permette de faire diminuer vos symptômes de 40% dans un délai de 10 jours, de 60% en un mois, de 80% en 6 semaines, et totalement en 2 mois. Des patients ont publié des témoignages à ce propos au sein de mon blog. Il vous suffit donc de suivre le traitement adapté dont je vous parle ci-dessous.
Vous aurez donc compris que les médicaments ne sont aucunement adaptés pour vaincre la phobie d’impulsion. Mais alors, comment faire pour soigner la phobie d’impulsion?
Comment soigner la phobie d’impulsion?
Pour soigner tous les types de phobies, on conseille désormais systématiquement d’avoir recours aux thérapies comportementales et cognitives (TCC). Elles sont menées par un comportementaliste professionnel et correctement formé. Avec des outils comportementaux et cognitifs, il aide le patient à analyser et à comprendre les origines de sa phobie.
Ensuite, il l’expose mentalement – jamais physiquement – progressivement à l’objet de sa phobie pour l’entraîner à modifier sa réaction jusqu’à ce que la peur disparaisse. La première étape de la thérapie comportementale pour lutter contre la phobie d’impulsion, c’est la contextualisation.
Le comportementaliste invite le patient à identifier et observer minutieusement les pensées qui font monter sa crainte de blesser quelqu’un d’autre.
L’objectif de cette analyse, c’est de révéler la dimension irrationnelle de ces pensées pour que le patient en reprenne le contrôle. Ensuite, quand le patient est prêt, il pourra progressivement vivre, sans se mettre de pression, des situations qui provoquent la montée de ses craintes.
Par exemple, prendre la voiture pour rouler 500 mètres sans se retourner. Si le travail de déconstruction des pensées irrationnelles porte ses fruits, le patient devient progressivement capable de résister à ce sentiment d’urgence de la vérification.
Comment vaincre la phobie d’impulsion rapidement?
Il est une constante dans la prise en charge de ce type de pathologie. Celle qui montre qu’il est totalement inutile de rationaliser autour du problème. Il est vain d’essayer de vous convaincre d’une absence de passage à l’acte. Dans le cas contraire, vous aurez encore plus peur!
Notre culture veut, voire exige, que nous ayons des comportements rationnels à l’égard de ce type de phobie. Un peu comme à propos de la phobie des oiseaux. Ou de la phobie des insectes.
Si cela fonctionnait, cela se saurait. Du coup, vous ne seriez pas entrain de lire cet article. Il convient donc d’utiliser des exercices issus du langage hypnotique. Cela donne d’excellents résultats.
Ces exercices n’ont pas nécessairement de liens avec l’hypnose Ericksonnienne. Ils permettent de rentrer dans le problème. C’est une façon de contourner la phobie d’impulsion. De la neutraliser. Définitivement.
Une telle technique favorise une régulation très rapide des émotions afférentes à une phobie d’impulsion. De telles stratégies thérapeutiques reposent sur des paradoxes. Cela signifie que, plutôt que de contrôler le problème, on aggrave le problème pour qu’il se régule de lui même.
Comment guérir la phobie d’impulsion?
Cette technique thérapeutique, dont je viens de vous parler dans le chapitre précédent, intervient directement sur les émotions. Le cerveau contrôle ces émotions. L’objectif est d’en accroître le rythme et l’intensité. Ainsi, le système nerveux central s’affole.
Dès lors, le cerveau se régule par nécessité de retrouver l’équilibre. C’est dingue mais çà marche. De telles méthodes, comme d’autres, sont précisément celles que j’utilise tous les jours pour vaincre la phobie d’impulsion.
Souhaitez-vous vaincre la phobie d’impulsion dont vous êtes victime? Souhaitez-vous retrouver confiance en vous? Je pense que oui. Sinon, pourquoi lire cet article? Alors, je vous invite à cliquer sur l’image en-dessous de cet article.
44 replies to "Phobie d’impulsion: Comment ne plus avoir peur de faire du mal aux autres ?"
Bonjour Mimo,
Vous et moi, comme d’autres, pouvons polémiquer sur les questions de désir et, partant, de pulsions.
In fine, les personnes victimes de phobie d’impulsion ont une peur terrible du passage à l’acte qu’elles redoutent et contrôlent. Tout en sachant que si passer du désir à son accomplissement n’était pas un problème, les personnes concernées n’en souffriraient pas.
Donc, il semble que nous soyons d’accord.
Ainsi, je trouve votre commentaire fort intéressant. Cependant, de façon délibérée, je n’en n’écrirais pas plus. A chacun de lire et comprendre ce qu’il (elle) souhaite.
Portez vous bien!
La phobie d’impulsion est un TOC idéatif, il n’y a aucun désir et aucun risque de passage à l’acte. Il repose justement sur le doute que ressent la personne qui en souffre. La phobie d’impulsion était très méconnue jusqu’à récemment tant des psychiatres que des psychologues et autres thérapeutes.
Si je comprends bien, selon vous, une personne ayant une peur obsessionnelle de faire du mal à ses enfants par exemple aurait au fond le désir de leur faire du mal mais ne le ferait pas car les conséquences seraient trop lourdes. De même, une personne craignant le suicide aurait envie de mourir et ne le ferait pas pour les mêmes raisons. Si on pousse le raisonnement plus loin, dans une société avec un référentiel de valeurs différent ces TOC n’existeraient pas et les personnes passeraient à l’acte ? Il me semble au contraire que le TOC va à l’encontre de ce que la personne est en son for intérieur et que c’est justement pour ça que l’hameçon mental fonctionne si bien.
En réalité, l’objectif de votre article est peut-être de pousser les malades de ce TOC à accepter qu’ils n’auront jamais la réponse à leur question et qu’ils doivent accepter de vivre avec le doute, puisqu’il s’agit en réalité du seul moyen de se libérer du TOC.
Dembele,
Je ne comprends pas sur quoi vous vous fondez pour considérer que mon approche est psychanalytique. Et ce d’autant moins que, je vous le rappelle, je suis comportementaliste!
Je pense, ou considère à tout le moins, avoir écrit ce que me semblait important quant à la phobie d’impulsion. Si rationaliser aide les personnes en difficultés, qu’elles continuent. Sans moi.
Pour la je ne sais quantième fois, je rappelle que je travaille suivant l’approche comportementale systémique de Palo Alto. Pas la TCC. Cette dernière approche est une façon on ne peut plus rationnelle d’appréhender un problème.
Ne pas faire ce distinguo, c’est un peu de comme de mélanger – amalgamer – les serviettes et les torchons. Oui, je sais. Ou contraire une personne homo à être hétéro…. Je vais encore me faire détester 🙂
Bonjour,
Vous et moi avons les moyens de polémiquer sur les sujets afférents à la phobie d’impulsion. Vous avez votre vision des choses. En qualité de thérapeute la mienne est d’ordre professionnel ce qui ne la rend pas meilleure que la vôtre.
Vous abordez ces questions et les comprenez comme il vous plait, et vous correspond. Je n’ai aucune envie de polémiquer.
c’est une manière indirecte de dire que la phobie d’impulsion est un désir refoule . Vous en avez une approche très psychanalytique de la phobie d’impulsion . Or la psychanalyse n’est pas adaptée au traitement de la phobie d’impulsion, elle peut vraiment causer des dégâts. A mon avis bcp de personnes souffrant de la phobie d’impulsion on dû
se sentir très mal à la suite de la lecture de votre article . En tcc les psychiatres et psychologues disent qu’il n’y a aucun désir dans la phobie d’impulsion ( mais de la peur obssessionnelle liée à un gros manque de confiance donc une mauvaise vision de soi, et une hypersensibilité ) et apprennent aux patients a se détacher de leurs pensées .
Re bonjour monsieur arminot
J’ai surement du mal m’exprimer . En fait je suis d’accord avec vous , la peur d’avoir un désir pour son enfant , ce n’est pas être pédophile , ca relève de la phobie d’impulsion dans ce cas . Mais éprouvez un désir pour un enfant et en avoir peur c’est être pédophile . Je pense que c’est pour cette raison que les gens contestent votre article . Ce que je vous reproche c’est la contradiction de vos propos d’un article a un autre : dans le cas d’amina vous parlez de peur d’avoir le désir et vous dîtes qu’amina n’éprouve aucun désir . Et là dans cet article , vous dîtes qu’il y a un désir réfréné par la peur dans la phobie d’impulsion. C’est pour cela que je vous ai répondu que dans ce cas Amina était pédophile si on se fie à cet article .
Bonjour Dembele,
Tout comme vous l’exprimez à mon endroit, je respecte votre vision des choses en ce qui concerne la phobie d’impulsion et, de façon plus précise, la peur d’être pédophile.
Je ne vous rejoins cependant pas sur ce raccourci que vous faites entre avoir peur d’avoir du désir pour l’un de ses enfants et, partant, être pédophile.
Je suis convaincu que sur la foi de ce que vous écrivez, vous et moi pourrions polémiquer des heures durant sur le sujet. Ce serait une perte d’énergie. En plus de ne rien changer au problème de fond.
Par exemple, la peur d’être pédophile et, de fait, d’avoir peur de sexuellement faire du mal à ses enfants, est-elle plus grave que celle d’avoir peur de planter l’un de ses proches avec un couteau (ce qui est aussi une phobie d’impulsion)?
La réalité c’est que, quel que soit « l’objet » de la phobie d’impulsion, les personnes qui en sont victimes souffrent. Et il y a une solution.
Point 🙂
Bonsoir monsieur arminot.
Je respecte votre point de vue , mais comprenez que ça peut être difficile pour les personnes qui souffrent de phobie d’impulsion. Si on se réfère au cas d’amina, vous dîtes qu’elle n’a pas vraiment le désir d’agresser ses enfants , mais qu’elle exprime la peur d’avoir ce désir. Donc si je me fie à vos propros actuels, Amina est pédophile . Puisque le simple fait d’éprouver un désir pour un enfant ( sans même passer a l’acte ) , c’est être pédophile ( il faut pas confondre pédophile et pedosexuel). Donc je pense que vous faites erreur quand vous dîtes qu’il y a un désir dans la phobie d’impulsion. Il y a une peur extrême , tellement extrême que la personne cherche a se contrôler , et c’est l’effort qu’elle fourni pour se contrôler qui lui donne l’impression qu’elle va passer a l’acte. Et a partir de ce moment elle se pose la question de son désir . La phobie d’impulsion est un vrai cercle vicieux .
Anonyme,
Je vous ai répondu par mail. Depuis, je n’ai pas de nouvelles.
Bonjour Anonyme,
Vous m’avez adressé plusieurs mails auxquels j’ai répondu. Depuis, pas de nouvelles.
Bonjour Anonyme,
Je comprends que vous ayez besoin d’être rassuré mais… c’est inutile, et cela ne vous aidera pas. Je vais vous rassurer à 15H, et vous me le redemanderez à 15H05.
Je vous ai adressé un e-mail pour vous expliquer quoi et comment faire pour retrouver confiance. Il semble que vous ayez fait le choix de ne pas en tenir compte. Dont acte.
Bonjour Anonyme,
Les phobies d’impulsions ne peuvent pas partir comme elles sont venues.
Il faut les traiter comme des symptômes d’angoisse et d’anxiété majeurs. C’est la raison pour laquelle j’ai créé un programme thérapeutique particulièrement efficace. Il vous garantit 95% de résultats en 2 mois.
Quant à transformer le dégoût en désir, s’il s’agit de phobies d’impulsions, je ne pense pas que cela soit possible. En effet, si vous aviez du désir pour ce qui vous inquiète tant, vous ne vivriez pas cela comme un problème. Et vous ne m’auriez pas posé la question.
Si vous souhaitez changer cela, et retrouver la paix, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Je Souhaite Regarder La Vidéo De Présentation Du Programme Thérapeutique »
Bonjour MR,je veux vous poser des questions sur les « pulsions » car cela me taraude l’esprit et j’ai peur que les phobies soient des pulsions,déjà est ce que lors d’une pulsion nous avons des sensations physiques désagréables (bras,jambes,tremblement) d’un côté lorsque j’ai une crise je ne veux pas le faire j’ai envie de tout casser je ne veux pas le faire ! J’ai envie de pleurer lorsque j’y pense,et je ne veux pas le faire,j’ai peur de perdre la personne.J’ai aussi peur d’être prise d’une pulsion irrépressible j’ai aussi peur que ces sensations restent jusqu’à la fin de mes jours,j’ai peur de passer à l’acte,je ne veux pas faire du mal à cette personne ! Combien de temps dure une pulsion ?Dure t-elle 44 jours ? Pourtant hors crise d’angoisse cela me dégoûte,lorsque je visualise la scène je ne ressens pas de plaisir,j’ai aussi peur de ressentir du désir pour mes pensées,et que sous pulsion je fais le geste.D’un autre côté j’ai l’impression que c’est une envie irrépressible (pourtant que je veux bien enlever dans un coin de ma tête,et oublier,voire même carrément l’enlever)puis d’un autre j’ai peur de faire du mal à la personne je pleure dès que j’écoute une chanson sur le sujet,je me visualise la chose sans cesse.J’aime tellement cette personne,elle est tout pour moi.Si c’est une pulsion j’aurais quand même le désir hors pulsion ? Est ce que mon dégoût pour le sujet de la phobie risque t-il de changer ? Peur d’être prise d’une poussée,si un jour je suis vraiment prise d’une pulsion je pense que j’arrêterais ma vie,cette personne compte pour moi,j’ai peur de sombrer comme dans les films où ils sont pris de pulsions comme ça alors qu’il n’en avaient pas,je suis dans l’impasse.J’ai l’impression de la contrôler ce qui me stresse encore plus et me fais croire que je suis dangereuse,pourtant j’ai les sensations physiques et la « pulsion » mais je ne sais pas pourquoi j’ai ça je n’avait pas cette chose avant dàvoir lu un livre sur le sujet,je me sens monstrueuse,s’il vous plaît éclaircissez moi sur la pulsion.J’ai peur qu’un tout petit relâchement créer un accident,donc lorsque j’ai des impatiences (jambes sans repos) j’assimile ça a des pulsions,et je dors pour oublier sans que ça marche puisque cela revient,est ce qu’une pulsion est récurrente ? Est ce qu’une pulsion me torturera l’esprit avant que je passe à l’acte?tout ce que je veux c’est dormir,oublier je ne veux pas faire ça,j’ai même plus l’impression que c’est des phobies,lorsque j’y pense ma voix intérieure me dit « Non,non fais pas ça ! »avec un sentiment de tristesse et de stress,pensez vous que c’est une pulsion car en même temps je veux pas perdre cette personne,je n’ai plus le goût de rien,mes journées n’ont aucun sens,j’attends juste le jour suivant.Je dort sans cesse.Pensez vous qu’une pulsion est obsessionnelle s’il vous plaît répondez à mes questions.
Merci.
Bonjour Mr,j’ai des questions à vous poser à propos des pulsions (pour le rassurer envers ma phobie) alors voilà ma phobie d’impulsion me fait ressentir des sensations physiques comme une pulsion pourtant dans des moments calmes lorsque je visualise la scène cela ne me procure aucun désir.Je veux aussi vous dire j’ai l’impression que c’est une pulsion,mais d’un côté je pleure car je ne veux pas faire la « pulsion » à quelqu’un.Cela m’énerve.Pensez vous qu’une pulsion est récurrente ? Pensez vous que le désir de la pulsion est le même hors pulsion,car lorsque je suis calme et que je m’imagine la scène,ça ne me fait ni chaud ni froid,et quand j’ai la sensation je veux juste dormir pour la faire passer,peur de passer à l’acte,mais pourtant cela revient sans cesse,est ce une pulsion ?Et lorsque j’ai la sensation à l’intérieur j’ai envie de pleurer et cela crit Non je ne veux pas ! Est ce une phobie d’impulsion ?J’ai aussi peur de ressentir du désir pour la dite « pulsion ».
bonjour,est ce les symptômes de la phobie d’impulsion j’ai l’impression d’être condamné je n’en peux plus j’ai l’impression que c’est une pulsion alors que ça me fait pleurer.est ce que les phobies d’impulsions peuvent partir comme elles sont venues ?J’ai aussi une autre question parce qu eu’ ai très peur,est qu’un dégoût peut se transformer en désir ? Car après 6 phases de phobies d’impulsions j’ai très peur d’aimer ça,les images tournent en boucle dans ma tête,c’est l’enfer,je doute beaucoup.Je pleure tout le temps
Bonjour monsieur,j’ai besoin que l’on me rassure à propos de la phobie d’impulsion j’ai peur d’avoir les mêmes images et pensées en tête pendant toute ma vie,j’ai peur de passer à l’acte,je me sens comme un monstre,je suis en pleine confusion,je suis tendu tout le temps,pensez vous qu’une personne malveillante y penserait tout le temps ?Aurait peur des qu’elle entendrait le mot en rapport avec la phobie,se testerait tout le temps,se rassurerait temps bien que mal pour l’anneantir ?
J’ai vraiment peur,j’ai besoin d’éclaircissement.
Bonjour Juju,
La phobie d’impulsion suicidaire est la peur de passer à l’acte. Partant, d’être dans un tel désarroi, penser à mettre fin à ses jours, tout en en ayant peur. Ce n’est donc pas une volonté de se suicider.
La différence est importante. A ceci près qu’entre la volonté de se suicider et le passage à l’acte, il y a une marge. Vous seriez donc dans un conflit intrapsychique. L’envie de vous suicider et la peur de mettre fin à vos jours. En effet, vous écrivez vous répéter que vous n’avez pas envie de mourir.
Dès lors, je pense que cette « envie » repose sur une succession de tentatives de solutions pour régler un certain nombre de problèmes. Et que, n’y arrivant sans doute pas comme vous le souhaitez, vous envisagez le suicide comme une solution. Tout en ayant peur de mourir.
Il est certain qu’une fois morte, vous n’aurez plus de problèmes. Mais, ce faisant, vous n’aurez pas résolu votre problème. Tout comme vous ne l’aurez pas résolu de votre vivant. Le suicide ne constitue alors pas une solution.
Si vous m’expliquiez de façon précise ce qui vous invite au suicide, c’est à dire quel(e)s problème(s) vous rencontrez, je pourrais vous expliquer comment retrouver l’appétit de vivre?
A vous lire.
Bonjour
Comment faire la différence entre réelle volonté de se suicider et phobie d’impulsion suicidaire ? La peur du suicide me gâche la vie, je doute de moi même j’ai peur d’avoir réellement envie…je me répète en boucle « je ne veux pas mourir ». J’ai vraiment trop peur d’être suicidaire ou de ne pas me contrôler. J’ai l’impression d’être folle et que je devrais me faire interner au cas où
Cnes?
Quel drôle d’identité…
C’est intéressant cette façon d’aborder les choses. Bien sur, vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec moi. Mais comme vous semblez aborder les choses d’une façon exclusivement intellectuelle et rationnelle, vous ne pouvez pas être d’accord avec moi.
Ainsi, vous parlez de psychanalyse alors qu’il s’agit d’un article rédigé par un comportementaliste sur ce sujet délicat qu’est la phobie d’impulsion.
Autant comparer le point de vue d’un castaner à un gilet jaune. Du coup, une question se pose: quel est le plus dangereux des 2?
Je vous suggère de ne pas vous arrêter à une simple lecture de cet article. Mais, plutôt de le relire. Son contenu n’a pas vocation à plaire mais à partager un point de vue thérapeutique. Dérangeant, il est vrai.
Je suis d’accord avec Muriel. Cet article me semble dangereux car il évoque le désire ce qu’il n’est pas le cas. On part d’une image intrusive et on se retrouve a pratiquer de la rumination mentale. Cela car cette pensée au contraire fait ressentir un dégoût à l’an personne qui les vit. Donc je déconseille honnêtement votre analyse. D’autres psychanalystes justement conseillent d’en deculpabiliser et de ne pas penser que l’on désire ces pensées.
Cordialement
Bonjour Gloria,
Vous êtes la bienvenue au sein du Programme ARtUS quand vous le souhaitez. Pour regarder la vidéo de présentation, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après:
« Comment traiter une phobie d’impulsion définitivement«
Bonsoir ! Merci de votre réponse, l’intérêt de me tester? Aucune malheureusement ça me procure par la suite une angoisse profonde, mais je le fais sans savoir pourquoi et je ne vais pas dire que je le fais pour me rassurer car je sais d’avance que ça va me rassurer en rien apart le contraire. Je le fais comme une pulsion comme un toc qu’ont peut pas s’empêcher de faire. Je pense que c’est pour soulager la pensée je ne sais pas mais j’en ai vraiment marre et c’est très épuisant moralement. J’évite un maximum de le faire, ya des périodes où j’y arrive très bien et d’autres fois ou c’est plus compliqué. Je ne sais pas pourquoi j’ai ce symptôme là de là phobie d’impulsion. Mais je vais esseyer votre thérapie en espérant de tout cœur que ça pourra me soulager. Ou guérir ??❤️
Bonsoir Gloria,
C’est quoi l’intérêt pour vous de vous mettre à l’épreuve au sujet de vos phobies d’impulsions? Pourriez-vous envisager d’arrêter de vous faire ainsi du mal?
Vous ne faites pas exprès de souffrir de phobie d’impulsion lesquelles sont caractéristiques des personnes souffrant d’angoisses et d’anxiété qu’elles n’arrivent plus, ou fort peu, à contrôler.
Tenter de vous rassurer en vous soumettant à l’épreuve du feu est non seulement le meilleur moyen de vous faire souffrir mais aussi de maintenir, voire d’enrichir, votre problème de phobie d’impulsion. A moins que vous n’éprouviez une forme de plaisir à pratiquer ce « sport à vision thérapeutique » auquel cas je ne voudrais pas vous retirer ce plaisir (lequel débute par l’épreuve du désir ou supposé tel).
Si, à contrario, vous souhaitez que les choses changent pour vous, de façon positive et constructive, de sorte à ne plus être préoccupée à ce sujet ni à ceux de problèmes d’angoisse et d’anxiété et, partant, à retrouver joie et sérénité, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous:
« Comment traiter définitivement une phobie d’impulsion«
Je reviens sur ce que vous avez dit sur le désir dans la phobie d’impulsion. ceci étant vrai, Je souffre de phobie d’impulsion depuis 4 ans maintenant j’ai eu plusieurs stade de ma phobie depuis que ça a commencer il y quelque années, a l’heure d’aujourd’hui je n’ai plus peur de mes pensées mais j’ai une autre forme de symptôme dans lequel j’ai la peur de me tester, j’ai l’obsession de me tester pour voir si je suis capable ou pas. J’ai le réel envie de le faire comme une pulsion mais très peur de passer à lacte et je n’en ai pas envie. Ducoup le fait de me tester me procure une angoisse très profonde qui ducoup me fait douter sur mes pensées première. C’est une lute terrible pour pas me tester mais ducoup je reviens sur ce que vous avez dit. Sur le désir qui précède la pensée. C’est une forme de désir difficile à décrire car on a le désir de le faire sans le vouloir enfin très difficile à expliquer. Mais ce qui est sûr c’est que l’ont ne veux pas et ont ne le fait pas
Pas de problème comme disent beaucoup de français. Peuple malmené que celui de Haïti. Prenez bien soin de vous.
Bonjour Frédéric, dsl pour le délai, mon fils était un peu dur avec moi haha.
Je viens d’ Haïti!?
Je me disais aussi… Je ne voudrais pas être indiscret mais de quel pays êtes-vous originaire?
Bonjour, oui je vous tiendrai au courant.
Ps: Je parlais de mon pays d’origine haha, car si le Canada avait encore ce genre de croyance je me poserais des questions ?.
Bonjour Supplice,
Je suis ravi – comme souvent 🙂 – que cet article vous ait éclairé sur les phobies d’impulsion. Les personnes qui en sont victimes ne sont aucunement des bourreaux. Elles sont victimes et, en tant que telles, ne doivent pas être jugées mais aidées.
A ce propos, je m’étonne et déplore que le beau pays que vous habitez considère les troubles de ce type soient une malédiction, un mauvais sort. Ce qui constitue un regard assez rétrograde.
Le programme va vous aider à sortir de ces schémas trés réducteurs en plus de vous permettre de retrouver estime de vous même et confiance en vous. Vous me tenez informé de vos progrès?
Ce texte est très intéressant. Je découvre de plus en plus de détails par rapport à ce mal que je supporte en se moment. Merci! C’est fou… Je pensais que j’étais peut-être une psychopathe,une mauvaise personne, une moins de rien et pour couronné le tout je viens d’un pays qui considère que la maladie mentale est tout simplement une malédiction…un mauvais sort.
En effet, j’ai été victime d’abus physique et mentale pendant plusieurs années. De plus, j’ai beaucoup de problèmes d’estime de moi etc.. Ce mal que je supporte et qui est très pénible en se moment est probablement et malheureusement le résultat. Bref, je suis de tout coeur avec les personnes qui souffrent.
Bon courage.
Bonjour Muriel,
Vous ne me manquez aucunement de respect. Vous avez le droit d’exprimer votre désaccord même si j’ai des réserves quant à ce que vous pensez – ou pas – de ce dont j’ai souffert ou non. Faut-il avoir un cancer pour être oncologue?
Au sujet de ce qui nous occupe, la question du désir dans le cadre de la phobie d’impulsion, je comprends que mon propos vous déplaise. Je n’ai aucune envie de ré-alimenter la polémique. Par contre, force m’est de constater que l’on est toujours gêné par ce qui nous ramène à nous même.
Je n’écris pas que la personne qui souffre de phobie d’impulsion a le désir de se faire du mal ou de faire du mal et d’en tirer plaisir. Ce dernier point est extrêmement important. En effet, nous pouvons éprouver du désir pour une chose ou une personne. Ce n’est pas pour autant que nous passons à l’acte. C’est à dire du désir au plaisir.
Quand je parle de désir en matière de phobie d’impulsion, je parle de la pulsion. « J’ai envie de… ». « Je pense à… ». Dès lors, c’est la relation que la personne entretient à ce désir – et je comprends que cela vous gêne – qui justifie que l’intéressée accepte ou refuse de laisser libre cours à sa pulsion. Je peux éprouver le désir de flinguer mon voisin, comme éprouver du plaisir à cette idée. Cela ne fait pas de moi un assassin. Nous ne sommes pas dans Minority Report. Du moins pas encore.
Que j’éprouve des problèmes moraux à ce sujet est une considération intellectuelle et rationnelle qui complique la vision que j’ai de mon émotion et de la façon dont je l’exploite. Je sais que je ne suis pas un assassin en puissance. Ce qui peut par contre me poser problème, c’est la récurrence de ce désir au point qu’il devienne obsessionnel et génère chez moi un conflit intra psychique. La peur de passer à l’acte, constitué par le passage du désir à son accomplissement, le plaisir, alors que cela génère chez moi un conflit intra psychique au sens où je ne souhaite pas supporter l’idée de faire du mal – à moi ou aux autres – et, encore moins, passer à l’acte.
Que nous le voulions ou pas, tout acte, ou toute pensée de passage à l’acte, est précédée d’un désir. Le reste est question de vision intellectuelle, rationnelle, sociale, éducative, bref, de tous sujets qui génèrent des biais et nous permettent, justement, de ne pas passer à l’acte. C’est de l’ordre de la lutte entre le moi et le surmoi. Et c’est généralement le surmoi qui gagne. Mais on est quitte pour un conflit pénible avec soi même. « Comment, moi, puis-je penser ou imaginer un truc pareil? ». Et pourtant.
Pourtant, la phobie d’impulsion n’est que le symptôme d’un autre problème. Ce n’est pas le plus important. Nul n’est besoin de s’arque bouter sur le sujet. Sauf à y trouver son intérêt. Celui, par exemple, de vouloir prendre le contrôle de ce que vous nommez une hypocondrie des pensées (jolie formule). Si contrôler les peurs (celle des maladies par exemple et, par extension, la peur de mourir) aidait les gens, cela se saurait.
Mais il est vrai qu’à ce propos, comme à bien d’autres, changer de point de vue c’est remettre en cause les fondements même de l’éducation et de la culture. C’est comme de mettre de l’hypersécurité en réponse à l’insécurité ce qui aggrave le sentiment d’insécurité. Monsieur Castaner en est la preuve vivante, lui qui, en plus d’être incompétent, n’est que déni, amalgame, mauvaise foi et refus du changement (oups, j’aurais pas du).
Dès lors, bien que je comprenne les réactions suscitées par le contenu de l’article et du sujet qu’il traite, comme de l’angle sous lequel je l’ai – délibérément – traité, certaines personnes pourraient-elles envisager de cesser de voir la paille qu’il y aurait dans mon œil, et de considérer la poutre qu’il y aurait dans le leur?
Ayant moi aussi des phobie d’impulsion depuis quelque temps, je confirme qu’il n’y a aucun désir là dedans…
Je pense, Mr Arminot, que vous n’en avez jamais eu, puisque manifestement vous ne les avez pas vraiment comprises, sans vouloir vous manquer de respect…J’ai eu envi d’intervenir également car je pense que cela peut induire en erreur certaines personnes qui liraient cet article, ou les perturber si elles n’ont pas suffisamment de recul…
Les phobies d impulsion naissent souvent d’une pensée bizarre que nous aurions eu un jour, liée à une peur, pensée à laquelle la personne déja anxieuse va acccorder beaucoup d’importance car celle ci la choque particulièrement. Ainsi une obsession va se créer sur cette pensée, qui dès lors reviendra fréquemment pendant la durée de l’obsession, accentuant la peur qui lui est associée…C’est une sorte d’hypocondrie des pensées…
Bonsoir,
On entend par maladie chronique, une répétition. Il s’agit donc de quelque chose qui dure, est installé dans le temps. La phobie d’impulsion, et tous les troubles du comportement en général, ne sont pas nécessairement chroniques. Ils peuvent tout à fait être ponctuels et, par conséquent, ne pas durer. Encore faut-il avoir trouvé la solution pour ce faire.
J’espère avoir répondu à votre question. N’hésitez pas en cas de besoin de précisions complémentaires. Bien cordialement.
Frédéric
merci pour toutes les informations j’aimerais bien savoir si les phobies d’impulsion sont des maladies chroniques
Bonjour Julie,
Je ne connais pas de professionnel que je puisse vous recommander dans le Gard et qui corresponde à votre recherche. Qu’entendez-vous par « plusieurs phobies d’impulsion »? Un personne peut être victime de plusieurs phobies d’impulsion tant à propos des « modalités » qu’à propos de personnes « incriminées ».
Dans l’attente d vos précisions. Bien à vous.
Frédéric
Bonsoir ou je pourrai trouver un psychologue qui fait des exercices de langages hypnotiques sur le Gard,et peut on avoir plusieurs phobies d impulsion?merci de votre réponse
Bonjour,
Ni vous ni moi n’avons raison ou tort… Je comprends ce que vous écrivez. Pour autant, souffrir de phobie d’impulsion c’est avoir peur de faire du mal ou de se faire du mal. De fait, cela procède d’un désir qui fait peur bien qu’il n’y ait pas de passage à l’acte.
Par ailleurs, nous avons le droit d’être en désaccord, cela fait progresser le débat. Bien à vous.
Frédéric Arminot Comportementaliste
Bonjour, étant atteint de ce trouble depuis un peu plus d’un an je souhaite vous faire part de mon désaccord sur votre définition, in ne s’agit en aucun cas d’un désir de faire du mal mais de pensée arrivant par flash où l’on se voit dans une situation où l’on fait mal et dans le même temps cette vision nous horrifie car c’est justement ce que nous voulons pas. Il n’y a aucun désir là dedans.
Merci.
La phobie d’impulsion est la plus grosse peur de la personne et qui le fait souffrir. Il n y a aucun desir.
Cependant c’est vrai que c’est un moyen de nous persuader encore plus qu’on n’est pas des gens bien
Bonjour,
Eternel débat que celui du désir lié à la phobie d’impulsion. J’ai parfois l’impression que les personnes qui lisent cet article se fourvoient sur mes intentions à ce propos. Quand je parle de désir, je laisse entendre que la personne qui a peur de sauter par la fenêtre a, de facto, le désir de sauter par la fenêtre. Elle en éprouve l’envie puisqu’elle en a peur. Ce que, bien évidemment, je ne lui reproche pas.
De la même façon, je peux avoir peur de zigouiller mon voisin – donc de ne pas pas contrôler ma pulsion, mon désir – parce que je le trouve trop bruyant à mon goût alors que cela fait des semaines ou des mois que je lui demande de faire attention. Dans le même temps, j’ai le désir et la peur. Peur d’un jour passer à l’acte avec toutes les conséquences psycho sociales et affectives que cela pourrait avoir, et l’envie de le passer à l’acte parce que je n’arrive pas à me faire entendre. C’est le cas de le dire.
Je vous accorde que ce « concept » est un peu hasardeux ou capillo tracté (tiré par les cheveux). Pour autant, il existe bien puisqu’il s’inscrit dans le domaine des pulsions, donc du désir, réfréné… ou pas. Je peux avoir du désir pour quelqu’un qui m’est inconnu, et avoir peur de tenter de séduire (peur du refus, peur de me faire rejeter, etc.). Le désir et la peur du passage à l’acte donc.
Bien sur, je ne vous oblige pas à partager ce point de vue. Le plus important est que cela crée un débat, et vous aide à trouver une solution pour ne plus souffrir.
Bien à vous.
Frédéric.
Bonjour Nani,
Je trouve que vous confondez des phobies qui ne sont pas comparables. C’est d’autant plus regrettable que cela s’appelle de l’amalgame, lequel traduit votre manque d’objectivité et d’informations fiables, ce qui est normal. Que ce que j’écrive vous déplaise, au point que je ressente vos propos comme agressifs, risque de nuire à la poursuite de nos relations par commentaires interposés. Mais, peut-être est-ce ce que vous souhaitez de sorte à ne surtout pas… changer?
Si ce que j’écris ne vous convient pas, personne ne vous oblige à continuer à lire mon blog. Merci Nani d’épargner aux autres lecteurs, comme à moi même, vos manipulations affectives quand vous faites allusion à l’éventualité que je sois responsable du suicide de personnes qui me lisent. Je trouve cela déplacé.
Mon travail de coach comportemental consiste à aider les personnes en difficultés, à les aider à définitivement neutraliser leur(s) problème(s). Pas à leur dire ce qu’elles ont envie d’entendre. Je suis comportementaliste, pas homme politique.
Frédéric Arminot
Une personne qui a peur des araignées c’est parce qu’elle aime les araignées aussi. Vous voulez que bcp de phobiques d’impulsion se suicident en lisant vos messages.
il n ya aucun désir c’est le contraire juste une peur d etre dépassé et de perdre la téte
Bonjour Valérie,
OK ! On va arrêter de polémiquer sur le sujet, d’accord? Si c’est trop difficile à accepter pour certaines personnes victimes de phobie d’impulsion que la notion de désir – non souhaité – fait partie du problème, je lâche prise.
Toutes celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec ce que j’ai écrit ont raison d’être en désaccord. Les autres… aussi ! Bonne journée à tous.