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L'anxiété chez l'adolescent est un phénomène complexe, nourri par de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques. Cette période de transition entre l'enfance et l'âge adulte est marquée par des transformations physiques, psychologiques et sociales qui peuvent générer une grande détresse émotionnelle.

Les adolescents doivent naviguer entre des désirs d'affirmation personnelle et des peurs de l'échec ou du jugement. La pression scolaire, la peur de ne pas réussir, le manque de confiance en soi et la peur d'être exclu socialement sont des déclencheurs fréquents d'anxiété.

En outre, l'image de soi et l'estime de soi jouent un rôle crucial. Le corps change, suscitant des questions de...

Le trouble de l’anxiété généralisée (TAG) se caractérise par une angoisse permanente. La France compte le plus grand nombre de personnes affectées par ce trouble en Europe, un phénomène attribué par certains psychologues à l'organisation sociale française qui favorise la solitude et le manque de solidarité.

Les patients atteints de TAG doivent comprendre que leur anxiété relève de la névrose et identifier à la fois son origine et son mécanisme. Cette anxiété est souvent perçue comme injustifiée et difficile à définir, conduisant à un sentiment de déni ou d'incapacité à préciser les sources d'angoisse.

Les manifestations de l'angoisse permanente se divisent en symptômes physiques (palpitations, troubles du sommeil, ...

L’angoisse et l’anxiété sont souvent confondues, bien qu’elles aient des différences marquées. L’angoisse est une réaction émotionnelle intense face à une menace vague et imminente, souvent liée à des situations spécifiques.

Par exemple, elle peut survenir soudainement en réponse à un événement imprévu et est souvent décrite comme une crise ponctuelle avec des symptômes physiques et psychiques intenses tels que des palpitations, une sensation de suffocation ou des douleurs abdominales.

L’anxiété, en revanche, est un état de tension persistant. Elle se manifeste par une inquiétude constante et une peur diffuse qui peut devenir chronique, affectant...

La conférence à laquelle j’assiste commence par une statistique frappante : « La France est le plus petit consommateur de consultations psy ».

 Cette phrase met en lumière la réticence notable des Français à consulter des professionnels de la santé mentale, contrairement à des pays comme la Belgique ou les États-Unis, où les consultations psychologiques sont intégrées dans la vie quotidienne.

En Belgique, par exemple, les institutions utilisent régulièrement des comportementalistes pour aider les familles en difficulté, les adolescents en rupture sociale, et les adultes en crise, démontrant une ouverture d’esprit et une approche proactive pour traiter les troubles mentaux.

En France, en revanche, la psychologie est souvent associée à la folie, ce qui engendre une méfiance généralisée envers les consultations psychologiques. L’expression commune « Je ne vais pas chez le psy, je ne suis pas fou » illustre parfaitement cette stigmatisation. Cette peur d’être jugé ou découvert par des tiers, notamment par des employeurs, accentue encore cette réticence.

Chaque année, en France, l'arrivée des beaux jours est accueillie avec impatience.

Cependant, les températures élevées de cet été, atteignant souvent 35°, 36°, voire 40°C, amplifient un problème courant : la phobie des insectes.

Les insectes, présents à l'intérieur comme à l'extérieur, semblent proliférer, volant ou rampant de jour comme de nuit. Cette omniprésence peut être un véritable cauchemar pour ceux qui souffrent d'entomophobie, une peur intense et irrationnelle des insectes.

L'entomophobie inclut la peur de divers insectes tels que les mouches, abeilles, guêpes et araignées, qui, bien que non mortels en Europe, peuvent causer une grande détresse.

Les frelons asiatiques constituent une exception, étant potentiellement dangereux. Les cafards, notamment ceux de grande taille rencontrés à l'Ile de la Réunion, peuvent également exacerber cette phobie par leur apparence et leur comportement imprévisible.

La phobie des insectes, comme toute phobie, est une forme d'angoisse chronique centrée sur un "objet phobique". Les personnes concernées mettent en place des stratégies complexes...

L’angoisse de performance, également connue sous le nom d’anxiété de performance, est un phénomène de plus en plus courant dans une société où la compétition et la pression pour être le meilleur dominent.

Ce type d’anxiété, bien qu’il ne soit pas classé comme un trouble anxieux par les médecins, est souvent un symptôme de troubles plus larges comme l’anxiété sociale ou généralisée.

L'anxiété de performance se manifeste par la peur de ne pas être à la hauteur dans divers aspects de la vie, que ce soit socialement, professionnellement, économiquement, personnellement, amoureusement ou sexuellement.

La phobie d'impulsion est la peur irrationnelle de se faire du mal ou de faire du mal aux autres. Cela peut inclure des peurs telles que sauter sous une voiture, dans le métro ou d'un balcon, ainsi que frapper un proche avec un couteau ou étrangler son enfant.

Ces angoisses sont particulièrement éprouvantes pour ceux qui en souffrent.

Dans ce podcast, je vous explique ce qu'est la phobie d'impulsion et le mécanisme qui la sous-tend. 

Je vous présente également le cas de Madeleine, une jeune femme souffrant de cette phobie, et la manière dont nous avons rapidement et efficacement résolu son problème.

Les ruminations mentales, souvent liées à l'anxiété, sont des pensées obsessionnelles cycliques qui génèrent une grande souffrance psychique.

Elles peuvent être causées par des syndromes paranoïaques légers ou des troubles anxieux.

Ces pensées deviennent problématiques lorsque, au lieu de résoudre des problèmes, elles génèrent une angoisse continue.

La phobie sociale est un trouble d’anxiété sociale qui se manifeste par une peur intense des situations sociales, conduisant à un évitement et impactant la vie quotidienne.

Les causes sont variées : génétiques, environnementales, cognitives, neurobiologiques, sociales et culturelles. Les conséquences incluent l’isolement, des difficultés relationnelles et professionnelles, et d’autres troubles anxieux ou dépressifs.

Pour le traitement, les approches incluent la thérapie comportementale, les groupes de soutien, les techniques de relaxation et parfois des médicaments. La thérapie systémique de Palo Alto est particulièrement utile, se concentrant sur les interactions sociales et les comportements.

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