Nous évoluons dans une société où la compétition règne en maitre(sse), dans un système à qui nous devons apporter chaque jour la preuve que nous sommes le ou les meilleurs.

C’est ainsi que, sournoisement, se crée l’angoisse de performance ou anxiété de performance.

Inéluctablement, dans la mesure où un tel problème a des conséquences importantes en termes psychosociaux comme en matière de comportements socio-affectifs, il convient de s’intéresser de façon active à la meilleure façon de traiter l’angoisse de performance.

Aussi communément appelée peur de ne pas être à la hauteur, je vais essayer de vous apporter une définition de l’anxiété de performance qui vous permette de comprendre les différents sujets relatifs à l’angoisse de performance.

En effet, l’angoisse de performance s’entend autant comme anxiété de performance au travail, comme angoisse de performance sexuelle (angoisse de performance au lit), d’angoisse de performance scolaire et j’en oublie.

Mais avant tout cela. Posons le cadre.


Podcast


Quelles sont les différences entre angoisse de performance, anxiété, et stress ?

Actuellement, les médecins ne classent pas l’anxiété de performance parmi les troubles anxieux. Ils reconnaissent bien son existence, mais ils la considèrent comme un symptôme d’autres troubles anxieux, comme l’anxiété sociale ou l’anxiété généralisée.

Reconnaître l’anxiété de performance est donc très utile pour découvrir l’existence d’un trouble anxieux et le soigner. L’anxiété de performance se caractérise par la crainte de ne pas être à la hauteur, que ce soit dans sa vie sociale, professionnelle, économique, personnelle, amoureuse ou sexuelle.

Les patients qui en souffrent multiplient les efforts pour se rassurer et œuvrent durement pour se protéger de ce qui repose sur un symptôme d’anxiété.

Malgré cela, ils ne parviennent jamais à se rassurer et l’anxiété prend le dessus, et quand elle devient trop importante, elle peut même empêcher d’être performant tant elle est paralysante.

L’anxiété de performance ne doit surtout pas être confondue avec le stress ou le trac. Face à une situation nouvelle ou un événement dont les enjeux sont importants, il est parfaitement normal et sain de ressentir de la peur.

Même les acteurs les plus aguerris continuent à avoir le trac avant de monter sur scène. En revanche, le stress et le trac restent liés avec cohérence à la réalité.

Anxiété de performance au travail

Cela veut dire que leur intensité diminue tout de même avec le temps à mesure que la situation devient moins nouvelle. Après plusieurs années d’expérience, on a moins peur de parler en public au travail par exemple.

De son côté, l’anxiété de performance est irrationnelle. Même en vous préparant pendant des semaines, l’angoisse reste intense et peut aller jusqu’à vous empêcher de réussir.

Définition de l’angoisse de performance

Meilleure compagne, meilleur compagnon, amant, maitresse, père, mère, enfant, sœur, frère, voisin. voisine, ami, amie…

Nous devons être meilleur(s) en tout. Nous devons performer. Partant, ne montrer aucun signe de nervosité par rapport à une situation donnée. Nous devons assurer en tous domaines.

Être çà, pose bien sur la question de la remise en cause de soi permanente, de la peur d’échouer et du désir de réussir puisque l’angoisse de performance est omniprésente dans notre quotidien.

Être performant, cela signifie que vous menez une action à son terme et que la réussite de cette action est quantifiable et qualifiable.

Cela induit que le résultat obtenu sur la foi de vos efforts, réitérés, est à son paroxysme. Vous faites le meilleur, ce qu’il y a de mieux, et vous êtes le ou la meilleur(e) grâce à votre talent, à votre implication. Alors, vous obtenez un prix, un satisfecit, une reconnaissance.

C’est ainsi que les problèmes commencent, et c’est comme cela que s’installe cette angoisse de performance.

Définition de l’anxiété de performance

A ce stade, il me semble important de préciser les différences entre l’angoisse de performance et l’anxiété de performance.

A moins que vous soyez un tout nouveau lecteur – ou lectrice – de ce blog (auquel cas je vous souhaite la bienvenue), vous n’êtes pas sans savoir que l’angoisse est une peur projective. C’est à dire que l’on s’inquiète, que l’on a peur, au sujet de quelque chose ou de quelqu’un dont on ne sait rien.

Comme je l’ai précédemment expliqué, la performance consiste à réaliser un acte qui soit vécu ou interprété comme un exploit quantifiable qui favorise la reconnaissance.

Or, la peur de ne pas satisfaire un objectif, de façon ponctuelle ou répétée, peut générer une angoisse voire une crise d’angoisse et, dans certains cas, des attaques de panique ponctuelle ou chronique, ce qui génère des comportements dits de renforcements.

Cela signifie que la personne souffrant de crise d’angoisse issue d’une angoisse de performance – échouer par rapport à un objectif donné – tente de contrôler ses symptômes d’angoisse de performance en s’imposant la réussite.

Forte de la peur de perdre le contrôle, cette personne fonctionne par anticipation, et cherche ainsi à réduire son anxiété de la pire des façons.

Ce renforcement issu du déni d’une réalité douloureuse, même passagère, accroît les symptômes de peur, celle de ne pas réussir. Ce qui, bien sûr, provoque ce que l’on cherche justement à éviter.

Et c’est comme cela que l’angoisse de performance se crée.

Qu’est-ce que l’anxiété de performance ?

L’anxiété de performance est donc l’apparition d’une angoisse profonde, voire paralysante, face à une tâche à accomplir et dont dépendent l’appréciation et l’opinion des autres.

Typiquement, un employé devient anxieux dès qu’on lui demande de prendre en charge un dossier et de porter un projet sur le long terme.

Il panique à l’idée de ne pas être à la hauteur, ce qui peut réduire la qualité de son travail. L’anxiété de performance est difficile à vivre parce qu’elle est paradoxale.

En effet, le patient angoisse à l’idée de ne pas être à la hauteur et d’échouer, mais sa peur l’empêche justement de réussir. Sans cette anxiété, ses performances seraient bien meilleures.

Un cercle vicieux s’ouvre alors et on en sort difficilement. L’anxiété poussant à l’échec, le patient devient de plus en plus anxieux jusqu’à devenir incapable de faire quoi que ce soit.

Comment savoir si on fait de l’anxiété de performance ?

Tout d’abord, on ne doit pas confondre l’anxiété de performance avec le stress ou le trac. La peur face à un événement imposant ou une intervention publique est une réaction saine et parfaitement normale.

Nous sommes tous naturellement enclins à éviter les situations de stress et de trac. Néanmoins, chez une personne qui n’est pas atteinte de troubles anxieux, la peur est un moteur qui la pousse à se dépasser.

Une fois le défi relevé, il ne reste généralement plus que la joie d’avoir triomphé.

Les symptômes de l’anxiété de performance chez l’adulte

L’anxiété de performance touche énormément d’adultes qui, pourtant, l’ignorent.

Les symptômes sont pourtant assez simples à reconnaître et ils correspondent à ceux de beaucoup d’autres troubles anxieux :

  • Inquiétude permanente,
  • Insomnies,
  • Maux de ventre,
  • Vertiges.

En fait, l’anxiété de performance chez l’adulte peut s’avérer difficile à diagnostiquer quand elle ressemble trop à un simple trac. Beaucoup d’adultes en souffrent et parviennent à se faire violence pour la refouler et affronter leurs difficultés.

Tant que l’angoisse n’est pas devenue paralysante, tout va bien ou presque. Le problème, c’est que si l’angoisse ne diminue pas avec le temps, elle s’aggrave. Pour savoir si vous faites de l’anxiété de performance, demandez-vous si votre angoisse diminue avec le temps.

Par exemple, vous avez raison d’angoisser avant votre première présentation devant votre nouveau supérieur. Au bout de la centième présentation, il n’est pas normal de ressentir la même angoisse que la première fois.

Les symptômes de l’anxiété de performance chez l’enfant

L’anxiété de performance touche aussi beaucoup d’enfants. Elle est particulièrement développée dans les pays où le système éducatif et les parents sont extrêmement exigeants.

En France, avec les longues journées de cours, la quantité importante de devoirs à faire à la maison et les espoirs des parents pour l’avenir, beaucoup de jeunes enfants sont touchés.

L’enfant anxieux souffre généralement de troubles physiques comme des douleurs au ventre et à la tête, mais aussi des bouffées de chaleur. Il souffre également d’insomnie et d’irritabilité et, enfin, l’anxiété modifie son alimentation.

L'angoisse de performance chez l'enfant, ou la peur de ne pas être à la hauteur, c'est quoi?

L’enfant exprime plus facilement des peurs intenses et irrationnelles. Dans certains cas, il devient agité, voire hyperactif, surinvesti, atteint de tics, et il éprouve des difficultés à se concentrer.

En pareille situation, essayez de laisser à votre enfant l’espace nécessaire pour qu’il s’exprime. Ceux qui souffrent d’anxiété de performance mettent souvent en avant leur peur d’échouer et d’être ridicule.

En fait, ils ont peur de perdre l’attention et l’amour de leur entourage s’ils ne sont pas toujours à la hauteur.

Causes de l’angoisse de performance ou de l’anxiété de performance

Qu’il s’agisse d’angoisse de performance ou d’anxiété de performance, c’est un un problème délicat pour ceux qui la vivent et pour ceux qui tentent de la soigner.

C’est généralement une anxiété qui se manifeste chaque fois que le patient doit se montrer à la hauteur d’une attente et réaliser une performance. Que ce soit au travail, à l’université, dans sa vie privée, et même dans sa vie sexuelle.

Cette anxiété de performance peut rapidement devenir très handicapante.

Il est possible d’affirmer que cette angoisse de performance pose les bases de crises d’angoisse liées à un évènement ponctuel ou répété. Évènement à propos duquel la peur de ne pas réussir devient un frein à l’exploit (de quelque nature qu’il soit).

J’en veux pour preuve, si nous restons dans le cadre de la la sexualité, les problèmes d’éjaculation précoce qui sont le symptôme d’une anxiété de performance. L’excitation est à son comble mais la personne n’arrive pas à gérer ses émotions, à reprendre le contrôle, à prendre son temps. Dès lors, ce qu’elle redoute lui arrive.

D’amant conquérant fantasmé, son anxiété la réduit au rôle d’amant sans envergure. Celui-là même qui ne sait pas tenir son rôle viril et, ainsi, satisfaire sa ou son partenaire. De fait, l’amant se culpabilise et craint que cela recommence.

Comme à chaque fois, tant qu’il ne traite pas son problème de façon efficace et durable, l’éjaculation précoce se renouvelle.


Anxiété de performance ?

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Besoin de reconnaissance et angoisse de performance

Sans doute vous souvenez-vous de ce cycliste professionnel qui, il y a quelques années, s’était dopé. Celui-là même qui prononça cette célèbre phrase, je cite: Il s’était dopé à « … l’insu de son plein gré » (dixit). Que s’est-il passé ?

L’enjeu était de taille à l’époque. Il s’agissait de remporter le Tour de France. A cette fin, ce sportif de haut niveau s’est aidé en utilisant des moyens classés au rang du dopage.

Et pourquoi a t’il eu ce comportement ?

Cela repose sur les enjeux en cours. A l’époque, il pouvait craindre de manquer de ressources naturelles pour satisfaire son objectif. En conséquence de quoi, son anxiété de performance lui a fait adopter un comportement réponse qu’il a jugé être le meilleur.

Mais les résultats ont été inversement proportionnels à l’effet désiré et ceci quels quels qu’aient été les rituels qu’il a sans doute mis en place pour réussir.

L’effet désiré était de gagner, de réussir.

Il lui fallait sans doute transcender son angoisse de performance. Peut-être y est-il arrivé, je n’en conserve aucun souvenir. Par contre, ce dont je me souviens, ce sont des conséquences des choix de ce monsieur quant à son angoisse de performance.

Après avoir été porté au pinacle longtemps, il a été déclassé puis mis en examen et enfin, condamné. Soit écrit en passant, rappelez vous de son déni à propos de son comportement lié à son angoisse de performance.

Globalement, il disait : « Je n’ai rien fait. C’est une pure affabulation de journaliste« .

Puis, confronté aux preuves médicales : « Ce n’est pas de ma faute. On m’y a obligé« .

Comme nous le savons tous, « on » n’est personne.

Il n’est pas impossible que ce sportif ait été victime d’angoisse de performance ou d’anxiété de performance. C’est la conséquence de cette victoire qui risquait de lui échapper.

Par peur de conséquentes tant personnelles que professionnelles, il aura donc réagi de sorte à dépasser son angoisse de performance, ou anxiété de performance. En ce qui me concerne, je pencherais plutôt pour de l’anxiété.

Angoisse de performance au travail

Je pourrais décliner, ou appliquer, cet exemple à tous les domaines de la vie : vie affective, sociale, économique, professionnelle.

Ce qui, hier, pouvait être une angoisse ponctuelle peut devenir une angoisse de performance, et ce à compter du moment où la personne doute de façon croissante de ne pas être à la hauteur d’un évènement, que celui-ci soit ponctuel ou récurrent, comme dans un ou plusieurs domaines de sa vie.

Dans votre travail, je vous suggère de ne pas en faire plus que ce qui vous est demandé, de ce pour quoi vous êtes rémunéré(e).

En faire plus, c’est chercher l’approbation et, si vous cherchez cette dernière, cela signifie que vous cherchez chez les autres, la récompense que vous ne vous offrez pas à vous même.

Je vous invite à réfléchir à ce sujet.

Essayez d’être de bonne foi, vous allez être étonné par ce que vous allez découvrir, voire, vous confirmerez ce que vous savez déjà.

Anxiété de performance et vie professionnelle

L’anxiété de performance se manifeste très souvent au travail. L’activité professionnelle est une source fréquente de troubles anxieux et leurs manifestations s’attachent à cet environnement.

Le fait d’être placé(e) quotidiennement dans une situation de stress professionnel produit des troubles anxieux récurrents dont les manifestations se cantonnent parfois à la vie professionnelle.

Un(e) patron(ne) trop dur(e) et injuste provoque de l’anxiété de performance chez ses employés, même quand ils sont psychiquement très résistants.

De plus, le travail est un lieu où les bonnes performances sont exigées et conditionnent la progression sur l’échelle hiérarchique. Pire encore, de mauvaises performances peuvent vous faire perdre votre travail.

L’anxiété de performance au travail se manifeste souvent par l’apparition d’une anxiété très forte face aux impératifs de la vie professionnelle. Les patients peuvent faire des insomnies de plusieurs jours quand une échéance importante approche.

Surtout, l’anxiété de performance les empêche d’obtenir de bonnes performances malgré leur travail acharné, en gâchant une présentation par exemple.

Angoisse de performance et vie sexuelle

L’anxiété de performance touche aussi beaucoup la vie sexuelle de ceux qui en souffrent. Les hommes, notamment les plus jeunes, sont les plus touchés.

En tout cas, c’est chez eux que l’anxiété de performance fait le plus de dégâts puisqu’elle empêche souvent de maintenir une érection satisfaisante. Un cercle vicieux se met alors souvent en place : l’homme craint de ne pas pouvoir satisfaire ses partenaires.

Dès lors, son anxiété l’empêche d’avoir un rapport sexuel.

L’anxiété de performance en lien avec la sexualité est très courante. En effet, le stress empêche des millions d’hommes d’avoir un rapport sexuel satisfaisant au moins une fois dans leur vie, et quand la situation perdure malgré l’expérience acquise, elle peut devenir problématique.

Il faut alors s’interroger : l’anxiété persiste-t-elle avec des partenaires de longue date ? Souvent, l’anxiété disparaît après quelques rapports sexuels, quand la confiance grandit entre les partenaires.

Dans ce cas-là, il suffit parfois de compenser ses difficultés par des rapports qui ne tournent pas – seulement – autour de la pénétration, en tout cas dans un premier temps. Il est important de noter que l’anxiété de performance peut aussi toucher durement les femmes.

Chez certaines d’entre elles, cela provoque ce que l’on appelle du vaginisme. La pénétration devient impossible et les tentatives extrêmement douloureuses.

Ainsi, à la suite d’une panne sexuelle, un homme peut être angoissé à l’idée de ne pas, de nouveau, avoir d’érection. Au sens commun, ce problème d’érection est le symptôme d’un manque de désir, ou d’une fatigue plus ou moins importante, voire d’un stress associé à la performance, c’est à dire être un amant de qualité.

Cette pensée, qui peut revêtir un caractère obsessionnel, est susceptible de susciter une peur chez celui qui veut performer, ce qui convoque la peur de l’échec.

Dès lors, l’intéressé plonge dans un doute qui entrave sa sexualité et génère donc ce qu’il cherche à éviter : le manque d’érection avec toutes les conséquences tant pour l’intéressé que pour sa ou son partenaire.

Anxiété de performance et sexologie

Hommes et femmes font l’objet d’une injonction sociale constante puisqu’il nous est donné l’ordre d’être les meilleurs :

  • Amants,
  • Parents,
  • Salariés,
  • Ami(e)s,
  • Enfants,
  • Voisin-e-s,
  • Et j’en passe.

Dès lors, l’anxiété de performance s’attaque aussi à la sexualité. L’anxiété de performance sexuelle est un problème qui affecte surtout les jeunes hommes inexpérimentés. Elle n’épargne cependant pas les femmes et les hommes plus âgés.

Chez l’homme, l’anxiété de performance sexuelle est assez évidente puisqu’elle empêche souvent de maintenir une érection suffisante à la pratique du coït.

Les jeunes hommes inexpérimentés sont plus concernés. Leur vie sexuelle démarre à peine et ils ont peur de mal faire comme du jugement de leur partenaire.

Les hommes plus âgés peuvent aussi avoir du mal à maintenir une érection chaque fois qu’ils ont de nouveaux partenaires. On parle alors de véritable trouble anxieux. Heureusement, une thérapie comportementale aide à s’en sortir rapidement.

Sinon, on peut aussi adopter d’autres formes de sexualité qui ne reposent pas sur la pénétration en attendant de se sentir suffisamment en confiance avec ses nouveaux partenaires. Dans tous les cas, un dialogue honnête et ouvert est toujours une bonne solution.

Comment vaincre l’anxiété de performance ?

Comme toutes les formes d’anxiété et les troubles anxieux, l’anxiété de performance se soigne très bien. L’anxiété de performance n’est pas un trouble anxieux officiellement reconnu parce que ses symptômes sont trop variés.

Elle repose tout de même sur l’anxiété, notamment le trouble de l’anxiété généralisée et la phobie sociale. À ce titre, les moyens de la traiter et de la vaincre sont les mêmes que pour les autres troubles anxieux.

Pour les adultes, on conseille surtout d’avoir recours à une thérapie comportementale.

Comment ne plus avoir peur de ne pas être à la hauteur, comment vaincre la peur d'échouer?

La thérapie comportementale permet de venir à bout des phobies et de l’anxiété en quelques semaines seulement grâce à des outils comportementaux éprouvés.

Ainsi, en ce qui concerne les parents, prendre conscience de l’anxiété de l’enfant suffit à ouvrir la voie vers un mieux-être.

A cette fin, les parents doivent commencer par soigner leurs propres angoisses. En effet, l’anxiété et l’angoisse chez l’enfant se construisent souvent sur celle des parents.

Il est donc nécessaire, voire vital, de laisser à l’enfant tout l’espace dont il a besoin pour exprimer ses peurs et ses besoins. Si nécessaire, vous devez demander de l’aide à un thérapeute ou un comportementaliste.

Petite précision : l’assurance maladie reconnaît et recommande désormais les thérapies comportementales et cognitives à toutes les personnes anxieuses.

L’efficacité de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto

La thérapie comportementale repose sur l’usage d’outils cognitifs et d’outils comportementaux. Les premiers invitent le patient à analyser ses peurs et ses inquiétudes irrationnelles.

En les observant, il apprend à objectiver, à lâcher prise, et comprend ainsi les processus psychiques qui l’ont poussé à développer son anxiété au fil des années. Cette technique permet également de revenir aux sources d’un traumatisme important.

Ensuite, les outils comportementaux placent le patient dans des situations qui lui permettent d’affronter progressivement ses peurs. Il apprend à mettre en pratique l’usage d’outils cognitifs en se confrontant mentalement – jamais physiquement – aux situations qui déclenchent habituellement son anxiété.

En quelques semaines seulement, la thérapie comportementale permet à la quasi totalité des patients de se débarrasser de leurs troubles anxieux.

Un programme pour traiter l’anxiété de performance

Il y a quelques années, à la demande de patients résidant en province comme à l’étranger, j’ai conçu un programme thérapeutique en ligne pour vaincre l’anxiété de performance.

Composé de 5 modules, cette méthode thérapeutique vous permet de vaincre les symptômes d’anxiété en moins de 4 semaines puis de travailler sur ce qui a motivé votre personnalité anxieuse.

Cette façon de travailler d’abord sur le « comment » vous permet de mieux comprendre « pourquoi » vos troubles anxieux se sont construits et inscrits dans la durée.

Contre-intuitif, ce programme est fondé sur des exercices pratiques qui vous permettent de rapidement retrouver confiance.

Ces mêmes exercices ne contiennent aucune méthode de relaxation ou de méditation.

En, effet, si celles-ci avaient un réel intérêt durable, nul ne serait besoin d’y revenir si souvent 😊. Il s’agit donc de mettre en place une vraie solution, efficace et pérenne.

Angoisse de performance : La peur de ne pas être à la hauteur

L’anxiété est une émotion de peur qui s’installe dans la durée. Elle existe à propos de tout ou partie des domaines de la vie d’un individu. Cela signifie que la personne pense et a peur de façon permanente de ne pas arriver à réaliser un ou plusieurs objectifs de sa vie.

De fait, l’anxiété est la forme répétée, donc chronique, de l’angoisse, donc, de peur d’avoir peur.

Dans le chapitre précédent, je vous parlais de ces hommes qui craignent que leur virilité ne puisse s’exprimer de façon satisfaisante. Le fait qu’un homme soit confronté à une panne sexuelle est tout à fait normal. Il n’y a pas matière à en faire toute une histoire. Sauf à ce que l’intéressé trouve une forme de plaisir à se taper dessus à propos de son impuissance sexuelle du moment.

Angoisse de performance et peur d’échouer

Souvenez vous des airs contrits de ces messieurs. Assis au bord du lit, faisant plus ou moins la gueule et tentant d’expliquer combien ils sont d’autant plus désolés que cela ne leur était jamais arrivé avant. Ben voyons.

Dès lors, ces mêmes hommes peuvent avoir peur, sur la foi de la répétition d’une telle contrariété, que cela recommence.

Pour se rassurer, ils vont essayer de se convaincre qu’ils n’ont pas de problèmes en réagissant comme si ce n’était qu’un problème mineur ou en en imputant la responsabilité au partenaire.

En réagissant de la sorte, la personne cherche juste à se sécuriser en transférant la responsabilité de son problème sur quelqu’un d’autre.

La personne qui fonctionne sait cependant que c’est bien de son appendice sexuel dont il s’agit et pas de celui du voisin du dessus. En luttant contre son problème, en essayant de se convaincre de quelque chose dont elle n’est pas fondamentalement convaincue elle même, elle ne fait qu’enrichir son problème.

Demander de l'aide pour vaincre l'anxiété de performance

Cet homme a toutes les raisons d’avoir peur de se trouver confronté de nouveau à son impuissance.

L’anxiété de performance s’installe et est susceptible de générer ainsi une impuissance sexuelle chronique laquelle renvoie de l’intéressé à lui même une mésestime conséquente, ce qui altère tout sentiment de confiance en soi.

Angoisse de performance et anxiété sociale

Prenons maintenant le cas d’une personne victime d’une angoisse sociale communément appelée : anxiété sociale.

Mise en situation d’exposition, cette personne est prise de tremblements. Elle va alors chercher à combattre l’anxiété alors son angoisse est profonde et bien présente.

Elle a peur de rougir, ressent une peur intense, a des palpitations, cherche à éviter toute crise de panique, à contrôler ce qu’elle pense être de l’agoraphobie.

Cette sorte de phobie sociale est terrible. Elle est souvent responsable d’un trouble obsessionnel compulsif ce que l’on appelle plus communément un toc lequel est à la hauteur de stress post traumatique dont l’intéressé a sans doute été victime (accident ou agression).

Dans la même veine, la personne intéressée à pu être exposée à un évènement traumatique et, par réaction, elle cherche à faire diminuer son niveau d’anxiété. A cette fin, le comportement d’évitement est le plus couru.

Mais ce qui hier n’était qu’une phobie, revêt désormais un caractère pathologique au point, une fois n’est pas coutume, d’être la cause d’une attaque de panique. A ce propos, n’oublions pas que agoraphobie et anxiété sociale riment avec crise de panique.

Reste, en pareil cas, à traiter l’angoisse de performance en tenant compte du contexte et de l’environnement de la personne intéressée.

Traitement de l’angoisse de performance

Bien sur, il existe différentes façons de traiter l’angoisse de performance ou l’anxiété de performance.

Les soins apportés à ce dysfonctionnement émotionnel relève, dans un premier temps, de la médecine générale. Les gens vont consulter leur médecin traitant et se font prescrire des médicaments pour dépasser leur angoisse de performance.

En matière de sexualité, le Viagra, ou le Cialis en sont deux exemples.

Il existe tout un tas d’autres médications lesquelles sont plus orientées vers des benzodiazépines, ou des anxiolytiques, voire des antidépresseurs.

En effet, certaines personnes atteintes de crises d’angoisse peuvent souffrir de symptômes dépressifs, voire d’un trouble dépressif.

D’autres vont utiliser tous un tas d’outils comme le yoga, la respiration abdominale, le sport ou la thérapie et, plus spécifiquement, la thérapie comportementale.

Cette dernière a l’insigne avantage de s’intéresser de façon exclusive au contexte du problème pour trouver une solution rapide à leur angoisse de performance.

Grâce à des exercices thérapeutiques spécifiques, les troubles anxieux de performance trouvent des solutions simples et particulièrement efficaces, rendues encore plus simples quand il s’agit d’angoisse de performance.

Cette angoisse de performance, ou anxiété de performance, a un lien avec ce qu’il est convenu d’appeler des stress perçus. D’aucuns apprennent ainsi à gérer leur stress grâce à des formations, à titre personnel ou professionnel.

D’autres ont recours à l’homéopathie pour traiter l’angoisse ou à tous un tas d’interventions thérapeutiques diverses en cas de symptômes physiques.

Je pense à l’ostéopathie, ou à la kinésithérapie, en ce qui concerne le mal de dos, ou des douleurs articulaires. il y a aussi des traitements plus ciblés médicalement.

Cela dépend de la diversité, de la fréquence et du handicap généré par leur problème d’angoisse ou d’anxiété de performance.

Quelles sont les erreurs à éviter à propos de l’anxiété de performance ?

Sur la foi de symptômes physiologiques, psychiques, ou physiques, vous avez toutes les raisons de vouloir diminuer l’anxiété dont vous êtes victime.

Peut-être êtes-vous inquiet(e) pour votre santé mentale ?

Dès lors, vous êtes « passé(e) » par un traitement médicamenteux, avez aussi essayé la méditation de plaine conscience, suivie de la relaxation, ou de divers traitements psychologiques. La psychothérapie par exemple ou la TCC (thérapie cognitive et comportementale).

Au rang des thérapies comportementales, avez-vous essayé la thérapie comportementale liée à l’approche systémique de Palo Alto (je vous en parle ci-après) ?

Celle-ci vous garantit une phase de diagnostic particulièrement importante pour la suite de votre traitement. Cette phase vous garantit un résultat supérieur à 90% en matière de solution.

Quoiqu’il en soit de votre anxiété de performance et de ce qui la motive, vous cherchez légitimement à éviter un trouble panique. En effet, il n’est pas rare que le fait de ressentir de l’anxiété ait comme conséquence la peur de l’abandon au sens de la mise à l’écart et de l’absence de reconnaissance.

Et qui dit abandon dit anxiété de séparation laquelle vous contraint à penser que donner le meilleur de vous même est la solution à votre problème. Maintenant, vous le savez.

En réagissant de la sorte, vous ne favorisez pas la sécrétion de sérotonine, cette substance interne qui favorise le processus d’action. Au contraire. En réagissant sur la foi d’une peur irrationnelle, vous vous tirez une balle dans le pied.

J’imagine que vous souhaitez vous éviter çà, n’est-ce pas ? Alors, je vous invite à lire ce qui suit.

Comment traiter l’angoisse de performance ?

Essayez ne pas contrôler votre angoisse de performance ou votre anxiété par vous même.

J’insiste quant au fait que plus vous contrôlez votre problème, moins vous êtes dans le lâcher prise, pire c’est. Essayez plutôt d’accepter votre anxiété pour ce qu’elle est.

Plus vous vous mettez la barre haut, plus vous courrez le risque d’échouer alors, allez-y doucement.

Ne vous imposez que des choses que vous ne pouvez pas supporter et n’oubliez jamais une chose : plus que l’approbation des autres, c’est votre propre approbation qu’il est nécessaire de trouver.

Quand vous la trouvez, la reconnaissance des autres devient une valeur ajoutée mais n’est pas l’essentiel. C’est un peu comme l’amour.

Quand vous demandez à l’autre de vous aimer alors que vous ne vous aimez pas vous même en suffisance, vous vous mettez en danger. Si l’autre ne vous offre pas ce que vous recherchez, vous souffrez. Peurs, angoisse de performance ou anxiété de performance sont votre lot.

Je le répète : soyez gentil et respectueux – respectueuse – avec vous même quant à la façon dont vous appréhendez votre angoisse de performance. Ne vous en demandez pas trop, allez-y doucement, un jour à la fois.

En vous acceptant te(le) que vous êtes, vous serez au clair avec vos propres limites, et pourrez agir de façon responsable. Alors, la vie vous deviendra bien plus facile puisque sans angoisse ni anxiété de performance.

Souhaitez-vous une vie calme et douce ?

Je connais la réponse à cette question.

Alors, vous aussi, comme bien des gens avant vous, venez à bout de votre problème d’angoisse de performance.

Retrouvez confiance en vous, facilement et rapidement.

A cette fin, si vous voulez vraiment que les choses changent pour vous, cliquez sur le lien ci-après :


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Article mis à jour le 2 décembre 2023 par Frédéric Arminot


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

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