Le trouble de l’anxiété généralisée (TAG) se caractérise par une angoisse constante. La France compte le plus grand nombre de personnes affectées par ce trouble en Europe, un phénomène attribué par certains psychologues à l’organisation sociale française qui favorise la solitude et le manque de solidarité.
Les patients atteints de TAG doivent comprendre que leur anxiété relève de la névrose et identifier à la fois son origine et son mécanisme. Cette anxiété est souvent perçue comme injustifiée et difficile à définir, conduisant à un sentiment de déni ou d’incapacité à préciser les sources d’angoisse.
Les manifestations de l’angoisse permanente se divisent en symptômes physiques (palpitations, troubles du sommeil, tremblements, sueurs, maux de tête et de ventre) et psychiques (peur, inquiétude constante, hypervigilance, fatigue, irritabilité, difficultés de concentration, isolement). L’entourage ne saisit pas toujours la gravité de la souffrance.
L’angoisse devient problématique lorsqu’elle n’est plus déclenchée par des événements réels mais par des dangers imaginaires ou des pensées irrationnelles. Les troubles anxieux reconnus incluent la phobie, le TAG, le trouble obsessionnel-compulsif, la phobie sociale, le trouble panique, l’agoraphobie et le stress post-traumatique.
Les origines de cette anxiété sont souvent difficiles à identifier, reposant sur des prédispositions génétiques et des environnements anxiogènes. Elle se développe souvent dès l’enfance, influencée par des parents anxieux.
Pour gérer cette tension, il est crucial d’améliorer son hygiène de vie (activité physique, alimentation) et de suivre une thérapie. Les médicaments ne sont pas une solution à long terme. Une approche thérapeutique efficace est la thérapie brève basée sur l’approche systémique de Palo Alto, qui traite l’anxiété en s’attaquant aux croyances et pensées irrationnelles.
Un programme comportemental personnalisé peut également aider à surmonter le TAG en confrontant les problèmes comportementaux et cognitifs à l’origine de l’anxiété.
