Au sein de mon cabinet, je me suis occupé de beaucoup de personnes atteintes de paranoïa, et, pour être honnête, je ne vous cache pas en éprouver un certain plaisir. En effet, le traitement de la paranoïa est particulièrement rapide et facile grâce à l’approche comportementale.

La paranoïa est un trouble relevant de la santé psychique lequel affecte un nombre important de personnes dans le monde. Ce peut être un de vos proches, voire vous même. D’ailleurs, qui d’entre nous n’a jamais entendu quelqu’un nous dire, je cite: « T’es complètement parano!« .

Bouh, le vilain problème. Au sens commun, que dire et penser de ce qualificatif si réducteur, lié à une maladie mentale, et qui laisse entendre que l’on se fait des films, que l’on se sent persécuté, et qui renvoie de soi une image si pathologique (« T’es un grand malade toi…« ). Une victime de soi même en sorte.

Pour éviter que vous ne partiez à votre tour dans des peurs ou dans des délires inconsidérés, voire des pensées irrationnelles, je me suis donné pour tâche de vous éclairer sur la paranoïa, les troubles paranoïaques communément appelés délires paranoïaques ou encore délires de persécution.

Dans le même temps, je vais vous expliquer quel comportement adopter face à une personne paranoïaque de sorte à neutraliser ses délires de persécution en moins d’une heure.

Définition de la paranoïa

La plupart des dictionnaires définissent la paranoïa comme, je cite :

« Une psychose caractérisée par la présence d’idées délirantes systématisées et permanentes, surtout à thème de persécution« .

Plusieurs scientifiques définissent la paranoïa comme le résultat d’un conflit psycho affectif relativement important. C’est une psychose qui n’impacte pas les capacités intellectuelles de sa victime, mais plutôt ses capacités psychiques.

Cette psychose apparaît le plus souvent à un âge compris entre 30 et 40 ans, et a tout l’air d’un délire. Le caractère paranoïaque s’exprime par une méfiance excessive, une susceptibilité exacerbée, un jugement erroné et subjectif pouvant mener à ressentir une pensée intrusive horrible.

Les hommes sont plus touchés que les femmes. En termes physiques, ce trouble peut être le résultat de lésions cérébrales, de traumatismes crâniens, ou d’une faible oxygénation du cerveau.

Il peut être aggravé par un abus dans la consommation d’alcool, ou d’autres substances toxiques comme la marijuana, ou la cocaïne.

Dans tous les cas, les gens qui font de la paranoïa sont trés anxieux et ne sont pas en état de contrôler l’anxiété dont ils sont souvent victimes laquelle est le symptôme de leur problème de persécution.

Troubles paranoïaques

D’une façon plus générale, on parle de paranoïa quand une personne souffre d’un sentiment de persécution, c’est à dire le sentiment qu’on en veut qu’à elle, au sens où ce n’est qu’à elle que l’on fait subir des brimades ou des humiliations, et que cette même personne a été victime de harcèlement (moral ou sexuel).

Du coup, par réaction, elle suppute le désir de faire du mal chez la plupart des autres gens.

Par extension, la paranoïa génère une absence de confiance inter relationnelle assez importante. Une personne paranoïaque est donc constamment réactive, et sur la défensive.

C’est quoi un délire de persécution ?

Un délire de persécution est une croyance erronée et persistante selon laquelle une personne est constamment menacée, harcelée ou surveillée par d’autres individus ou groupes.

C’est une caractéristique fréquente de certains troubles psychotiques, tels que la schizophrénie, mais peut également se manifester dans d’autres conditions psychiatriques.

Le délire de persécution est souvent associé à une forte méfiance envers les autres, une tendance à interpréter les événements de manière négative et à se sentir constamment en danger (comme lorsque quelqu’un souffre de la peur des hauteurs).

Les personnes qui en souffrent peuvent avoir l’impression d’être victimes d’un complot, d’être suivies, épiées ou d’être la cible d’actes malveillants. Elles se sentent isolées et ont du mal à faire confiance aux autres.

Il est important de noter que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent et ne sont pas basés sur des preuves réelles.

Les pensées et les croyances qui les accompagnent sont souvent déconnectées de la réalité et ne correspondent pas à la perception commune des événements.

Les délires de persécution peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. Ils entraînent des comportements d’évitement, une détérioration des relations interpersonnelles, une altération de la capacité de fonctionnement et une détresse émotionnelle.

Le traitement des délires de persécution repose sur une approche multidisciplinaire, impliquant souvent une combinaison de médication, de thérapie individuelle et de soutien social.

Les médicaments antipsychotiques peuvent être prescrits pour aider à réduire les symptômes psychotiques, y compris les délires de persécution.

Quels sont les différents types de délires de persécution ?

Les délires de persécution font partie des symptômes caractéristiques de certains troubles mentaux, tels que la paranoïa et la schizophrénie.

Ces délires se manifestent par une croyance intense et persistante d’être persécuté(e), surveillé(e), contrôlé(e) ou victime de conspirations malveillantes ce qui, bien évidemment, génère des crises d’angoisses aigües lesquelles renforcent les troubles paranoïaques.

Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des délires de persécution les plus fréquents :

  1. Délires de persécution non spécifiques : Il s’agit du type le plus courant de délire de persécution. Les personnes qui en souffrent croient fermement qu’elles sont ciblées, suivies, surveillées ou que quelqu’un cherche à leur nuire d’une manière générale. Elles se particulièrement méfiantes et sont persuadées que les autres complotent contre elles, même en l’absence de preuves concrètes.
  2. Délires de persécution référentiels : Les personnes atteintes de ce type de délire de persécution ont la conviction que des événements ou des actions apparemment anodins les ciblent personnellement et spécifiquement. Par exemple, elles pensent que les messages à la télévision, les articles de journaux ou les chansons à la radio leur sont adressés de manière codée pour les harceler ou les menacer.
  3. Délires de persécution somatiques : Ce type de délire de persécution est caractérisé par la conviction que le corps de la personne est infiltré ou manipulé par des forces extérieures. Elles sont convaincues d’être infectées par des micro-organismes, des implants électroniques ou des substances toxiques, et elles attribuent souvent leurs symptômes physiques à une persécution intentionnelle, plutôt qu’à des causes médicales.
  4. Délires de persécution religieuse : Les personnes souffrant de ce type de délire de persécution ont la conviction que leur foi religieuse est attaquée ou menacée. Elles peuvent se sentir persécutées par des forces surnaturelles, des démons ou des agents du diable. Ces croyances conduisent à des comportements d’évitement des pratiques religieuses ou à une recherche excessive de protection divine.
  5. Délires de persécution grandioses : Ce type de délire de persécution est associé à des croyances de grandeur et à une surestimation de soi. Les personnes qui en souffrent croient qu’elles sont des personnalités importantes, des leaders politiques ou des figures historiques, et qu’elles sont persécutées en raison de leur statut particulier. Ces croyances délirantes sont souvent associées à un sentiment de mission ou de destin extraordinaire.
Paranoïa: Les différentes types de personnalité paranoïaque.

Ces différents types de délires de persécution varient en intensité et en contenu d’une personne à l’autre. Chaque individu peut avoir des croyances délirantes spécifiques et uniques qui reflètent son expérience et sa perception du monde.

Il est crucial de prendre en compte que les délires de persécution sont des symptômes d’un trouble psychiatrique sous-jacent, et qu’ils ne doivent pas être confondus avec des réalités objectives.

Les causes de la paranoïa

Pendant des années, je me suis occupé du suivi post traumatique de salariés dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles.

Je me souviens d’un monsieur victime d’une agression de type vol à main armée, avec prise d’otages. Ficelé comme un jambon, frappé au visage et dans les côtes, menacé de mort, abandonné en pleine campagne, nu, et attaché à un arbre.

Quand je le rencontre, je sens immédiatement sa paranoïa.

Il me dévisage comme si j’étais suspect. A ses yeux, je dois surement l’être. Suis-je bien la personne que je prétends être ? Notre première consultation dure deux heures. Pendant tout ce temps, il essaie de s’assurer que je suis bien le professionnel de santé mentale missionné par son employeur.

D’une façon générale, la paranoïa fait suite à un ou plusieurs traumatismes, à des expériences de vie où l’intégrité physique ou psychique de la personne intéressée ont été mis à mal. La paranoïa est donc une réaction victimologique ce qui pose la question de l’emploi pour personne anxieuse.

Dans un autre registre, je me souviens de beaucoup de malades alcooliques ou toxicomanes victimes de paranoïa. Ils évoluent dans des sphères sociales, affectives ou économiques où la méfiance est de mise. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Quel est le danger ? Pour eux, comme pour un tas d’autres gens, le problème ou le danger, c’est les autres, pas eux.

Pour eux, toute personne est potentiellement dangereuse. De celle au volant de sa voiture et à l’arrêt à immédiate proximité, comme la majorité des gens au point de souffrir d’anxiété sociale, ce qui est l’une des multiples conséquences de ce type de trouble.

J’ai moi même vécu ce genre de situation une fois où, coincé en voiture dans des embouteillages, mon regard posé de façon transparente sur un monsieur dans sa voiture à ma gauche, je me suis fait agonir : « Qu’est-ce que t’as ?« , de « Tu me veux quelque chose ?« , « Pourquoi tu me regardes comme ça ?« , « Tu veux ma photo?« , et j’en passe.

L’intéressé éructait, presque hors de lui même. En fait, si mes yeux étaient posés sur lui, je ne le voyais pas. J’étais simplement entrain de réfléchir et cela a failli trés mal finir.

Sans doute avais-je affaire à une personne plus ou moins paranoïaque ou se sentant coupable de je ne sais quoi, ou d’une méfiance suspecte qui nourrissait son agressivité.

Qu’est-ce qu’un délire paranoïaque ?

Un délire paranoïaque est une forme de trouble délirant caractérisée par des croyances erronées et persistantes de persécution, de méfiance excessive et de suspicion envers les autres.

Les personnes qui en sont atteintes ont tendance à interpréter les événements de manière négative et à voir des motifs cachés derrière les actions des autres.

Ainsi, les délires paranoïaques peuvent prendre différentes formes.

Certains individus sont persuadés d’être constamment surveillés, espionnés ou victimes d’un complot. D’autres se convainquent que leur entourage, y compris leurs proches, cherche à leur nuire d’une manière ou d’une autre.

Ces croyances sont souvent fermement ancrées et résistent aux preuves contraires.

Les symptômes typiques d’un délire paranoïaque comprennent une méfiance excessive envers les autres, une tendance à interpréter les actions des autres comme étant hostiles ou malveillantes, des idées de référence (le sentiment que les événements ou les messages sont spécifiquement destinés à eux), ainsi que des hallucinations auditives ou visuelles qui soutiennent leurs croyances délirantes.

Les délires paranoïaques participe à un isolement social, à des problèmes relationnels comme à une détresse émotionnelle significative.

Les personnes qui en souffrent ne peuvent pas faire confiance aux autres et évitent les interactions sociales par peur d’être trompées ou blessées.

Quels sont les signes de la paranoïa ?

Si vous même ou un proche présentez des signes de paranoïa, il est essentiel de prendre conscience de leurs symptômes et de chercher une aide appropriée.

Voici quelques signes caractéristiques qui indique la présence d’un problème de paranoïa :

  1. Méfiance excessive : Les personnes atteintes de paranoïa ont tendance à être excessivement méfiantes envers les autres. Elles considèrent que les autres complotent contre elles, les surveillent ou cherchent à leur nuire.
  2. Idées délirantes de persécution : Les idées délirantes sont des croyances fermement ancrées qui ne sont pas basées sur la réalité. Les individus atteints de paranoïa croient qu’ils sont constamment visés, surveillés ou suivis par d’autres personnes ou entités.
  3. Hypervigilance : Un état d’hypervigilance va de pair avec une personnalité paranoïaque. Celles-ci sont constamment sur leurs gardes et à l’affût de signes de menace ou de danger. Elles sont facilement effrayées et sentent leur sécurité est constamment compromise.
  4. Interprétation négative des actions des autres : Les personnes paranoïaques ont tendance à interpréter les actions et les intentions des autres de manière négative. Même des gestes anodins peuvent être perçus comme hostiles ou malveillants.
  5. Isolement social : En raison de leur méfiance envers les autres, les personnes victimes de délires de persécution ont souvent du mal à établir et à maintenir des relations sociales. Ainsi, elles s’isolent socialement par peur d’être trahies ou de subir des préjudices.
  6. Rigidité mentale : Les personnes paranoïaques peuvent être extrêmement rigides dans leurs pensées et leurs croyances. Elles ont souvent du mal à remettre en question leurs idées délirantes et à considérer des perspectives différentes des leurs.
  7. Défense excessive : Les personnes victimes de troubles du comportement liés à de la paranoïa se défendent de manière excessive. Elles anticipent constamment les prétendues attaques ou intentions des autres toujours considérées comme malveillantes. Elles sont constamment sur la défensive. Elles argumentent ou réagissent aux moindres signes perçus de menace.

Il est important de noter que la présence de ces signes ne constitue pas un diagnostic formel de paranoïa. Seul un professionnel de la santé mentale qualifié peut poser un diagnostic précis. Si vous ou un proche présentez ces symptômes, il est essentiel de consulter un professionnel pour une évaluation plus approfondie et des traitement appropriées.

Par exemple, la thérapie comportementale associée à l’approche systémique de Palo Alto s’avère particulièrement efficace dans le traitement de la paranoïa.

Elle vise à aider les personnes à explorer leurs croyances et leurs schémas de pensée, à développer des compétences en matière de communication et de relations interpersonnelles, comme à adopter des stratégies de gestion du stress et de l’anxiété.

Quels sont les symptômes de la paranoïa ?

Une personne souffrant d’un syndrome paranoïde est caractérisée par un ou plusieurs des symptômes ci-après.

Une méfiance exagérée

La personne victime de paranoïa a tendance à toujours regarder au-dessus de son épaule. Elle a peur de tout le monde, et dramatise le moindre événement de sa vie.

L’agressivité

Une personne paranoïaque se sent constamment menacée, blessée, et humiliée. Du coup, elle est toujours sur le pied de guerre. Toutes ses réactions sont marquées par une bonne dose de colère et d’agressivité.

Le doute constant

Le plus souvent, la personne paranoïaque ne croit ni en l’amitié ni en l’amour. Elle n’a aucune confiance en ses proches, et encore moins envers celles qui lui sont affectivement éloignées.

Le soupçon

Imaginons que vous soyez en couple avec une personne paranoïaque. Celle-ci vous accusera toujours d’infidélité, fouinera chaque détail de votre vie à la recherche d’un élément pouvant justifier, ou étayer, ses suppositions d’adultère.

Incapacité à se confier

Un homme ou une femme atteint(e) de paranoïa ne laisse personne entrer dans son jardin secret. Autant, on peut comprendre que vous ne donniez pas accès à votre jardin secret à tout le monde, autant ne pas ou plus se confier à quiconque est le signe d’une psychose.

Impossibilité de pardonner

Le passé est un fardeau pour une personne paranoïaque. Elle n’arrive pas à s’en débarrasser, a de la rancœur envers les personnes qui lui ont fait du mal par le passé, mais ce ressentiment n’est pas toujours justifié.

La personne paranoïaque pense, souvent à tort, avoir été abusée, humiliée, rejetée, insultée. Du coup, elle garde une rancune injustifiée mais tenace envers celle et ceux qu’elle estime responsables et coupables de son mal être.

Psychorigidité

C’est l’un des symptômes majeurs de la paranoïa. Il est impossible à un(e) paranoïaque de se remettre en cause. Dans la même veine, il est vain d’essayer de lui faire comprendre les choses telles qu’elles sont vraiment parce qu’elle est convaincue que vous essayez de la manipuler.

Paranoïa et surestimation de soi

Un(e) paranoïaque se croit être au-dessus des autres. Elle se voit, et se pense, plus intelligente, plus rusée, et plus cultivée, que toutes les personnes de son entourage. Le mépris est donc une constante chez une personne affectée par la paranoïa.

Un orgueil démesuré

En plus d’être nécessaire a minima d’une façon générale, je recommande d’avoir et d’exprimer un minimum de fierté, un peu d’orgueil, sans excès.

Chez l’individu atteint de paranoïa, l’égo est surdimensionné et c’est un vrai problème qui révèle la présence d’un trouble psychique. Attention cependant, cet orgueil peut être voilé par une modestie superficielle.

L’autoritarisme

A un poste à responsabilité (agent de maitrise, cadre), toute personne souffrant de paranoïa opprime celles et ceux qui sont sous son autorité, jusqu’à parfois, et pas seulement de façon symbolique, les réduire à une sorte d’esclavage (cf. harcèlement).

Peur des maladies et des infections (avec menaces de procès au personnel médical)

Très souvent, les personnes victimes de paranoïa sont convaincues que le personnel médical leur veut du mal.

Qu’il s’agisse des médecins ou du personnel hospitalier, la personne paranoïaque est persuadée que ces gens veulent la circonvenir et qu’ils vont tout mettre en œuvre pour la contrôler.

A preuve, la certitude que ce même personnel, et l’hôpital lui-même, vont lui inoculer une maladie quelconque, ou la rendre malade d’une façon ou d’une autre ceci, bien sur, afin de prendre le contrôle de la personne concernée et, ainsi, apporter la preuve qu’elle est vraiment malade. La parano n’est pas malade, les malades, ce sont les autres.

Dépression majeure avec d’importants risques de suicide

Ce sont ces 2 derniers points, la dépression majeure et d’importants risques de suicide qui, généralement, sont les facteurs qui poussent les gens à consulter. Dès lors, la question se pose de savoir qui consulter, et ou sur quelle thérapie s’appuyer pour retrouver une vie « normale ».

Dans ce type de situation, les médicaments sont rarement efficaces dans la gestion des problèmes de paranoïa. La meilleure option réside dans une psychothérapie comportementale.

Paranoïa: Les différents types de délires de persécution

Quelles sont les différentes formes de paranoïa ?

Il existe différentes formes de paranoïa, chacune ayant ses caractéristiques spécifiques.

Ci-après, vous trouverez des exemples de ces différentes formes d’expression de la paranoïa.

  1. Paranoïa délirante : La paranoïa délirante est la forme la plus courante. Les personnes atteintes de ce trouble ont des croyances délirantes bien établies et cohérentes, souvent axées sur la persécution ou la grandeur. Elles sont convaincues d’être surveillées, suivies, ou victimes d’un complot.
  2. Paranoïa paranoïaque : La paranoïa paranoïaque se caractérise par une méfiance excessive envers les autres, sans présence de croyances délirantes spécifiques. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa sont constamment sur leurs gardes, et s’attendent toujours à être trahies ou manipulées.
  3. Paranoïa paranoïde : La paranoïa paranoïde se manifeste par une suspicion excessive envers les autres, mais sans présence de croyances délirantes. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa interprètent les actions et les intentions des autres de manière négative, sans preuves tangibles.
  4. Paranoïa érotomaniaque : La paranoïa érotomaniaque est caractérisée par la conviction délirante qu’une personne en particulier est amoureuse d’eux, même en l’absence de preuves ou de signaux clairs. Les personnes atteintes de cette forme de paranoïa peuvent harceler ou persécuter la personne dont elles croient être amoureuses et cela peut avoir de trés graves conséquences.
  5. Paranoïa religieuse : La paranoïa religieuse est associée à des croyances délirantes centrées sur la religion ou la spiritualité. Les personnes concernées sont convaincues d’être des figures religieuses spéciales ou d’être persécutées en raison de leurs croyances religieuses.

Il est important de noter que les différentes formes de paranoïa peuvent coexister chez une même personne, et que les symptômes peuvent varier en intensité et en manifestation.

Chaque individu est unique et peut présenter des caractéristiques spécifiques propres à sa condition.

Comment se déclenche la paranoïa ?

Comprendre comment la paranoïa se déclenche est essentiel pour mieux appréhender des solutions et des traitement appropriées.

La paranoïa se caractérise par des idées hallucinatoires lesquelles se manifestent de différentes manières et sont déclenchées par divers facteurs.

Voici quelques éléments clés à prendre en compte à propos d’une personne paranoïaque et qui sont à considérer comme des causes des délires de persécution :

  1. Traumatisme et expériences de vie : Dans de nombreux cas, la paranoïa peut avoir été déclenchée par des événements traumatisants vécus dans le passé. Des expériences de trahison, de violence ou de persécution peuvent semer les graines de la méfiance excessive envers les autres.
  2. Facteurs génétiques et biologiques : Des recherches suggèrent que certaines prédispositions génétiques jouent un rôle dans le développement de la paranoïa. Des déséquilibres chimiques dans le cerveau, tels que des niveaux élevés de dopamine, contribueraient également à la manifestation de symptômes paranoïaques.
  3. Stress et anxiété : Le stress chronique et l’anxiété sont à même d’exacerber les symptômes de la paranoïa. Des situations de tension, de pression sociale ou de conflits sont susceptibles d’intensifier les croyances délirantes et la méfiance envers les autres.
  4. Isolement social : L’isolement social et le manque de soutien affectif augmentent le risque de développer des pensées paranoïaques. Le manque d’interactions sociales positives peut renforcer les croyances négatives et des comportements méfiants – voire défiants – envers les autres.
  5. Abus de substances psychoactives : La consommation de drogues et d’alcool peut aggraver les symptômes de la paranoïa. En effet, certaines substances altèrent la perception de la réalité et intensifient les idées délirantes.

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Comment se manifeste une crise de paranoïa ?

Une crise de paranoïa est un épisode aigu caractérisé par une intensification des symptômes paranoïaques chez une personne qui souffre déjà de troubles paranoïaques ou de délires de persécution.

Lors d’une telle crise, la personne peut ressentir une peur extrême, une méfiance intense et des pensées délirantes encore plus prononcées.

Ci-après, sont développées les différentes manifestations typiques d’une crise de paranoïa et des stratégies pour y faire face :

  1. Hypervigilance et méfiance excessive : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut être extrêmement vigilante et méfiante envers son environnement. Elle peut se sentir constamment surveillée, suivie ou menacée. Cette hypervigilance peut conduire à des comportements d’évitement, comme rester à l’écart des autres, se barricader chez soi ou prendre des mesures de sécurité excessives.
  2. Pensées délirantes et interprétations erronées : Les pensées délirantes sont souvent exacerbées lors d’une crise de paranoïa. La personne interprète de manière erronée les actions et les paroles des autres, et les considèrent comme des preuves supplémentaires de persécution. Dans la même veine, elle attribue des significations cachées et malveillantes à des événements neutres ou anodins.
  3. Sentiments d’angoisse et de peur extrême : Une crise de paranoïa est souvent accompagnée de sentiments intenses d’angoisse et de peur. La personne ressent une panique généralisée, une peur pour sa vie ou pour la sécurité de ses proches. Ces sentiments sont parfois si intenses qu’ils entraînent des symptômes physiques tels que des palpitations cardiaques, des sueurs, des tremblements ou des crises de panique.
  4. Isolement social et retrait : En raison de la méfiance et de la peur associées à la crise de paranoïa, la personne peut avoir tendance à se retirer socialement. Elle évite les interactions avec les autres, même avec ses proches, par crainte d’être jugée, trahie ou persécutée. Cela entraîne fréquemment un sentiment d’isolement et de solitude, ce qui aggrave les symptômes paranoïaques.
  5. Difficultés de concentration et de prise de décision : Pendant une crise de paranoïa, il peut être extrêmement difficile pour la personne de se concentrer sur les tâches quotidiennes et de prendre des décisions rationnelles. Les pensées intrusives et les préoccupations paranoïaques peuvent monopoliser l’esprit, rendant difficile la focalisation sur les activités normales.

Comment faire face à une crise de paranoïa ?

Pour faire face à une crise de paranoïa, il est essentiel de chercher une l’aide professionnelle. Encore faut-il que la personne concernée demande de l’aide à ce propos ce qui semble difficile puisque l’environnement social ou affectif est souvent mis en cause par la personne paranoïaque.

Un(e) thérapeute comportemental est compétent pour évaluer la situation, fournir un soutien émotionnel et à élaborer des stratégies pour faire face aux symptômes paranoïaques.

Le traitement de la crise paranoïaque comprend des techniques de relaxation, une thérapie comportementale (Palo Alto), des médicaments psychotropes ou une combinaison de ces approches.

Il est également important de mettre en place un réseau de soutien social.

La famille, les amis et les proches jouent un rôle crucial en offrant une écoute attentive, une compréhension et un soutien émotionnel.

Participer à des groupes de soutien ou à des programmes de réadaptation aide la personne à se sentir moins seule et à partager ses expériences avec d’autres personnes confrontées à des défis similaires.

Il est donc vital, non content de chercher une aide professionnelle, de mettre en place un réseau de soutien pour faire face à ces crises.

Avec un traitement approprié et un soutien adéquat, il devient possible de gérer les symptômes paranoïaques et de mener une vie épanouissante.

Comment calmer une crise paranoïaque ?

Lorsqu’une personne traverse une crise de paranoïa, il est important d’intervenir de façon calme et adaptée pour l’aider à se calmer.

Voici quelques stratégies qui peuvent être utiles pour apaiser une crise de paranoïa :

  1. Restez calme et bienveillant : Lorsqu’une personne est en crise de paranoïa, il est essentiel de garder votre propre calme et d’adopter une attitude bienveillante. Évitez de réagir de manière agressive, critique ou accusatrice, car cela pourrait aggraver la situation. Montrez de l’empathie en exprimant votre compréhension des sentiments de la personne et en lui assurant que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
  2. Évitez de contester les croyances délirantes : Pendant une crise de paranoïa, la personne exprime des croyances délirantes qui ne sont pas basées sur la réalité. Il est important de ne pas entrer en conflit direct avec ces croyances ou de tenter de les contester. Cela pourrait être perçu comme une validation de la persécution et aggraver les tensions. Au lieu de cela, concentrez-vous sur l’expression de votre soutien émotionnel et de votre présence.
  3. Offrez une écoute active : Écoutez attentivement ce que la personne exprime et montrez votre intérêt en posant des questions ouvertes. Laissez-la parler librement sans l’interrompre ou la juger. Cela peut l’aider à se sentir entendue et comprise, ce qui contribue à la réduction de l’anxiété et de la tension.
  4. Proposez des techniques de relaxation : Les techniques de relaxation peuvent être bénéfiques pour aider la personne à se calmer pendant une crise de paranoïa. Vous pouvez suggérer des exercices de respiration profonde, de visualisation ou de relaxation musculaire progressive. Ces techniques peuvent aider à réduire l’anxiété et à favoriser un état de détente.
  5. Respectez l’espace personnel : Pendant une crise de paranoïa, la personne peut se sentir menacée ou envahie. Respectez son besoin d’espace personnel en maintenant une distance confortable et en évitant tout geste ou contact physique qui pourrait être perçu comme intrusif. Permettez-lui de contrôler le niveau d’intimité et de proximité.
  6. Encouragez une démarche thérapeutique : Une crise de paranoïa indique la nécessité d’un soutien psychologique. Encouragez la personne à consulter un thérapeute comportemental qui pourra l’aider à gérer ses symptômes paranoïaques de manière plus efficace. Le thérapeute pourra proposer des stratégies adaptées et des outils thérapeutiques pour faire face aux crises et améliorer la qualité de vie.

La paranoïa féminine

La paranoïa féminine est une notion qui mérite d’être abordée avec prudence, car elle peut renvoyer à des stéréotypes de genre et ne reflète pas nécessairement la réalité.

La paranoïa est un trouble psychiatrique qui affecte les hommes et les femmes de manière égale, sans distinction de genre. Il est donc important d’éviter de généraliser ou de stigmatiser les femmes en particulier lorsqu’il s’agit de discuter de la paranoïa.

La paranoïa n’est pas spécifique aux femmes. Les hommes peuvent tout aussi bien être touchés par ce trouble. Les causes de la paranoïa sont complexes et peuvent inclure des facteurs génétiques, des déséquilibres chimiques dans le cerveau, des expériences traumatisantes ou des situations de stress prolongées.

La paranoïa n’est donc pas une caractéristique inhérente au genre féminin.

Il est essentiel de promouvoir une compréhension nuancée et sans préjugés de la paranoïa, en évitant de la lier spécifiquement à un genre.

Une personne paranoïaque peut-elle aimer ?

La question de savoir si un paranoïaque peut aimer est complexe et il ne peut y être répondue de façon catégorique.

Les personnes victimes de troubles paranoïaques éprouvent des difficultés à établir et à maintenir des relations saines en raison de leurs symptômes et de leurs croyances délirantes de persécution.

Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’elles sont incapables d’éprouver de l’amour ou de développer des relations significatives même si, il est vrai, que les sentiments récurrents de persécution rendent difficile le développement de relations affectives et sentimentales.

Une personne qui a des troubles paranoïaques peut-elle aimer ?

Certaines personnes paranoïaques peuvent être capables d’établir des liens affectifs, même s’ils sont teintés de méfiance et de prudence. Elles peuvent ressentir de l’amour, de l’affection et de l’attachement envers leurs proches, bien que ces sentiments puissent être accompagnés d’une certaine méfiance ou d’une peur d’être blessées.

Comment vieillit un paranoïaque ?

Le vieillissement d’une personne atteinte de troubles paranoïaques est un processus complexe et spécifique à chaque individu.

Les effets du vieillissement peuvent influencer la façon dont les symptômes de la paranoïa se manifestent et peuvent également avoir un impact sur la manière dont la personne interagit avec son environnement et ses relations.

Il est important de noter que la paranoïa elle-même n’est pas nécessairement liée à l’âge. Les troubles paranoïaques se manifestent à tout âge, et le vieillissement ne garantit pas nécessairement une aggravation des symptômes.

Cependant, certaines considérations spécifiques au vieillissement ont un impact sur la manière dont un paranoïaque vit et gère sa condition.

Il est vrai que le vieillissement entraîne des changements cognitifs et physiques qui, potentiellement, influencent les troubles paranoïaques.

Par exemple, des problèmes de mémoire ou de perception rendent les personnes paranoïaques plus vulnérables et plus sujettes à interpréter certaines situations de manière négative ou à susciter une méfiance excessive envers les autres.

De plus, les problèmes de santé mentale préexistants, y compris les troubles paranoïaques, s’aggravent souvent avec l’âge en raison de facteurs tels que le stress, les changements hormonaux et les événements de vie stressants.

Par ailleurs, les paranoïaques âgés peuvent également faire face à des défis sociaux.

L’isolement social et la solitude peuvent être plus fréquents chez les personnes âgées, ce qui renforce les croyances délirantes de persécution et exacerbe les symptômes de la paranoïa.

Enfin, les personnes âgées sont plus vulnérables aux abus ou aux escroqueries, ce qui peut renforcer leurs craintes d »être persécutés.

Il est donc crucial de mettre en place un réseau de soutien solide pour les paranoïaques âgés. Cela peut inclure des proches, des professionnels de la santé mentale, des groupes de soutien et d’autres ressources communautaires.

Le soutien social peut aider à réduire l’isolement et offrir un environnement sécurisant dans lequel la personne paranoïaque peut s’exprimer et recevoir un soutien approprié.

Encore une fois, chaque personne vieillit « à sa façon ». Dès lors, les effets du vieillissement sont propres à chacun(e).

Ainsi, certaines personnes atteintes de troubles paranoïaques développent des mécanismes d’adaptation et des stratégies de gestion plus efficaces avec l’âge, ce qui contribue à améliorer leur qualité de vie, alors que d’autres en sont totalement incapables.

Comment déstabiliser une personne paranoïaque ?

En tant qu’expert en thérapie comportementale, mon objectif est d’aider les personnes à surmonter leurs difficultés et à améliorer leur bien-être.

Par conséquent, je ne peux pas encourager ou soutenir des actions visant à déstabiliser une personne paranoïaque, tout en s’appuyant sur une approche empathique, respectueuse et bienveillante.

Attention, la déstabilisation d’une personne paranoïaque peut aggraver ses symptômes et sa détresse émotionnelle.

Déstabiliser une personne paranoïaque peut renforcer ses croyances délirantes et aggraver ses symptômes, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes pour sa santé mentale.

Au lieu de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque, il est préférable d’adopter une approche de soutien et de compréhension.

Voici quelques suggestions pour interagir avec une personne paranoïaque de façon constructive :

  1. Soyez empathique : Essayez de comprendre les sentiments et les préoccupations de la personne paranoïaque. Montrez-lui que vous êtes là pour l’écouter et la soutenir.
  2. Évitez de renforcer les croyances délirantes : Évitez de confronter directement les croyances paranoïaques de la personne, car cela peut renforcer sa méfiance. Restez neutre et calme dans vos réponses.
  3. Établissez une communication ouverte : Encouragez la personne paranoïaque à exprimer ses pensées et ses préoccupations. Faites preuve de patience et de respect pendant les conversations, même si les sujets semblent irrationnels.
  4. Soyez transparent : Lorsque vous interagissez avec une personne paranoïaque, veillez à être transparent(e) et clarifiez vos intentions. Évitez les ambiguïtés ou les situations qui pourraient être mal interprétées.
  5. Encouragez l’aide professionnelle : Orientez la personne paranoïaque vers un(e) professionnel(le) de la santé mentale qualifié(e), tel(le) qu’un(e) thérapeute comportemental(e), à même d’apporter un soutien spécialisé et des stratégies de gestion des symptômes.

Plutôt que de chercher à déstabiliser une personne paranoïaque en agissant de façon improvisée, nonobstant l’importance de lui offrir soutien, compréhension et empathie, je vous suggère fortement de lire ce qui suit.

Ce que vous allez lire risque d’en étonner plus d’un(e).

Je parle là d’une stratégique thérapeutique issue de l’approche systémique de Palo Alto laquelle est particulièrement efficace dans le traitement des troubles paranoïaques.

Comment soigner un trouble paranoïaque?

Au contraire de ce que l’on pourrait penser, et de ce qui se dit, la paranoïa n’est pas une pathologie si compliquée à traiter, du moins pas en thérapie comportementale bien que la personne concernée ait du mal à reconnaître qu’elle a un problème.

En effet, cette même personne considère que tout va bien dans sa vie. Que ce sont les autres qui ont un problème, ou ces mêmes autres qui sont un problème. C’est sa vision des choses.

Une personne paranoïaque doute ne permanence et ne croit jamais ce qu'on lui dit.

Dans la prise en charge de la paranoïa, cette vision est un élément particulièrement important à respecter et à valoriser, ce qui correspond à un positionnement thérapeutique et stratégique qui conditionne toute la prise en charge, le suivi thérapeutique, et son efficacité.

Plus vous allez contre la vision du monde d’un patient atteint de paranoïa, plus vous alimentez son système de défenses.

A contrario, grâce à une une démarche structurée, le thérapeute comportemental utilise des techniques comportementales qui vous générer – de façon contrôlée – de la confusion chez le patient.

Ces techniques favorisent la régulation, l’objectivation, et le ré équilibrage du stress perçu et, ainsi, facilite la solution, c’est à dire l’élimination du symptôme de paranoïa.

Dans le même temps, cela favorise vos propres crises d’angoisses liées au fait d’être, encore et toujours, exposé(e) aux multiples mises en cause de votre propre personne par un(e) proche atteint(e) de paranoïa.

Traitement de la paranoïa : Ce qu’il faut faire et ne faut pas faire

En thérapie comportementale, et à tout le moins pour l’expérience que j’en ai depuis plus de 25 ans, la prise en charge de la paranoïa est relativement simple et rapide.

J’ai bien conscience qu’en écrivant cela, je vais m’attirer les foudres.

Je comprendrais mais, pour autant, c’est ma réalité thérapeutique. Bien sur, il y a des personnes paranoïaques à un point tel que cela nécessite une prise en charge pluri-disciplinaire mais, c’est un autre sujet sachant que, pour les personnes les plus gravement atteintes, il existe… l’hôpital psychiatrique (en espérant que l’hospitalisation n’ait pas lieu sous contrainte).

En pareille situation, la paranoïa est le symptôme d’un problème plus profond (schizophrénie, comportements psychotiques).

Ce qu’il est important pour vous à retenir, c’est que la paranoïa est souvent la conséquence d’un traumatisme et, comme pour la plupart d’entre eux, il existe des solutions simples, pratiques et pérennes.

J’en veux pour preuve que la plupart des gens se font parfois des petites délires paranoïaques. Rien de bien grave, juste une réponse émotionnelle démesurée par rapport à une réalité perçue, mais qui en dit long sur l’état émotionnel de l’intéressé. Ne diabolisons pas mais méditons sur le sujet.

Comment se comporter face à une personne paranoïaque ?

Je m’y suis engagé, et je l’ai donc fait.

Vous êtes nombreux(se) à me demander comment faire pour aider une personne victime de délires paranoïaques. Comment se protéger des attaques d’une personne paranoïaque ? En bref, ce que beaucoup d’entre vous me demande, c’est de leur apporter une solution, une double solution. Comment aider et comment se protéger de la paranoïa d’un proche ?

Vous êtes proche d’une personne victime de troubles paranoïaques et celle-ci tient des propos qui expriment sa conviction qu’elle est victime de persécutions. Les voisins, un frère, une sœur, une famille entière, les services secrets, l’état, que sais-je encore ?

Vous vous échinez à essayer de convaincre cette personne qu’elle a tort. Vous évitez le mot « délire », mais vous le pensez trés fort puisque vous pensez à délire paranoïaque. Alors, vous essayez de rassurer et de convaincre du contraire non sans être vous même angoissé(e) par la situation.

Rien n’y fait : d’ami(e), vous devenez ennemi(e), complice, bourreau.

L’autre est victime depuis longtemps voire depuis toujours. Alors, par amitié, par respect, par amour, vous essayez de convaincre du bien-fondé de consulter qui un médecin psychiatre, un psychologue, ou un thérapeute spécialisé.

Vous vous exposez alors à des rodomontades qui vous laissent sans voix. Parfois vous êtes littéralement agressé(e) au sens propre comme au sens figuré, autant verbalement que physiquement et vous ressortez exsangue de ces entretiens délirants.

Vous perdez votre temps. Rien ne sert de convaincre une personne qui ne veut pas l’être.

Vous vous épuisez dans cette démarche. Il est inutile de tenter de convaincre une personne que ce dont elle est convaincu relève du délire. Vous ne faites qu’aggraver la situation. Dès lors, que faire ?

Il existe une solution simple, une solution contre-intuitive, une solution qui fait appel aux outils prodigieux que recèle l’approche comportementale de Palo Alto.

Ces outils, je vous invite à les découvrir en bénéficiant d’une FASTER Class spécifiquement dédiée au comportement à adopter face à une personne empreinte de délires paranoïaques.

Qu’allez-vous apprendre dans cette Faster Class ? Lisez plutôt.

Délires paranoïaques: Comment se comporter?

Comment neutraliser les délires paranoïaques d’1 proche ?

Cette FASTER Class est simple parce-qu’elle est composée de 5 éléments. Ces éléments sont réunis dans 5 Podcast. Chacun vous donne une clé qui vous permet d’arriver à bon port. Voici ces 5 clés:

  1. Introduction – Définition du délire paranoïaque.
  2. Genèse du trouble paranoïaque – Qui sont les personnes paranoïaques.
  3. Comment se comporter face à une personne paranoïaque.
  4. La prescription de symptômes – Une technique comportementale redoutable.
  5. Que faire et comment faire si le trouble paranoïaque persiste.
  6. Conclusion.

Comment se protéger de la paranoïa et de ses conséquences ?

Cette FASTER Class dédiée à la paranoïa n’est pas accessible à tout le monde.

Vous êtes un parent, un proche, un(e) ami(e), une relation de travail, une personne soucieuse d’aider une personne paranoïaque à retrouver la paix intérieure, à retrouver confiance et sérénité et vous souhaitez intervenir pour aider cette personne en difficulté et vous aider vous même aussi.

Mais attention, il faut être motivé(e) à intervenir, à conduire le changement, sinon c’est inutile de vous inscrire.

Cette FASTER Class a 2 fonctions :

  1. Conduire le changement et agir de sorte à neutraliser n’importe quel délire de persécution.
  2. Vous aider à vous protéger de la paranoïa et de ses conséquences. Agir mais sans risques inutiles.

Ce dont vous allez prendre connaissance à propos des délires paranoïaques, et des personnes victimes de sentiment de persécution, va changer votre regard comme votre vie, et modifier durablement et positivement votre relation aux autres.

Pendant cette Faster Class vous n’avez rien d’autre à faire qu’à écouter.

Ensuite, vous reproduisez ce que je vous suggère de faire. C’est d’autant simple que dans 1 heure vous saurez tout ce qu’il vous faut savoir en matière de comportement adapté face à 1 personne paranoïaque pour vaincre ses délires de persécution.

Vous allez devenir une personne ressource particulièrement importante aux yeux de beaucoup de gens, une personne écoutée, respectée, reconnue.

Pour bénéficier de cette Faster Class, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :


Paranoïa d’1 proche : Je suis là pour vous aider

comment neutraliser la paranoïa d'un proche

Découvrez cette chance extraordinaire destinée à celles et ceux qui pensaient ne jamais s’en sortir.

La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 11 novembre 2023 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    132 replies to "Paranoïa : comment déstabiliser une personne paranoïaque ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Cat,

      En ce qui concerne votre situation, il ya 2 possibilités (dans le désordre) :

      1 – Vous êtes victime e harcèlement et cela nécessite que vous portiez plainte pour vous protéger d’une part et faire cesser ces agissements d’autre part.
      2 – Vous vous sentez persécutée mais votre impression ne repose pas sur des éléments objectifs étayés. C’est donc que vous rencontriez un problème personnel. Si tel est le cas, cela nécessite une prise en charge thérapeutique.

      Donnez moi votre sentiment à ces sujets et tenez moi informé.

    • Cat

      Bonjour,
      J’ai entretenu une relation avec une personne pendant 2 ans. Cette relation était très complexe et entrecoupée de multiples ruptures. C’est la première fois que j’ai eut ce type de relation.
      Pour deux raisons majeures : quand j’ai rencontré cette personne je n’avais pas fait le deuil de mon ancienne relation, et il avait un comportement très contrôlant.
      Depuis notre séparation définitive je n’ai plus aucun contact avec lui. Pourtant je me suis fait pirater mon pc et suis quasiment certaine qu’il m’espionne sur mon pc et téléphone.
      Que j’ai fait nettoyer et mi antivirus et VPN. J’ai déposé une main courante également. Des messages que l’on m’a envoyé ont disparu de maniére récurrente, message envoyé à un ami changé, messages indirects via un logiciel de dactylo… Je précise que cette personne est informaticien et son métier est d’assurer la maintenance d’ordinateurs à distance. Plus d’accès à mon site de formation en ligne à de multiples reprises….
      Son comportement commence à m’inquiéter sérieusement et je me sens démunie. Nous sommes séparés depuis le mois de mai 2023 et je soupçonne un piratage depuis septembre!
      Quels sont les troubles liés à ce comportement s’il vous plaît car je suis vraiment inquiète et quels sont les risques pour moi s’il vous plaît car à mon sens rien ne justifie un tel comportement.
      Merci de votre réponse

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Vraisemblablement, l’arrêt de son traitement n’est pas sans conséquences sur le comportement de votre fils.

      Il semble que ses troubles schizophrénique paranoïde se soient dès lors aggravés ce qui est un « grand classique » dans la situation que vous me décrivez.

      Pour recréer du lien avec votre fils, j’ai conçu une Faster Class trés simple qui vous permet de communiquer de façon plus adaptée et, ainsi, de neutraliser les réactions d’opposition et les troubles paranoïaques d’un proche.

      Pour prendre connaissance de cette Faster Class, je vous invite à consulter cette page:

      « Comment communiquer de façon efficace avec un proche paranoïaque ? »

    • Clau31

      Bonjour,
      Depuis l’âge de 20 ans mon fils souffre de schizophrénie paranoïde. Il a maintenant 42 ans.
      Pendant 12 ans, après divers traitements et hospitalisations (suite à l’arrêt du traitement) son état s’était bien stabilisé, avec un traitement qu’il maitrisait parfaitement.

      J’ai toujours été là quand il n’allait pas bien, je l’ai toujours soutenu moralement et financièrement (malgré ses efforts, il avait du mal à maitriser ses dépenses). Et depuis 10 ans, travail, nombreux amis, vie sociale, achat d’un appart. Tout allait bien. Il ne lui manquait que la compagne.

      Au moment du Covid, perte du travail, formation de reconversion, diplôme et nouveau travail, mais loin de chez lui (3h Aller retour)

      En parallèle, pendant sa formation il tombe enfin amoureux. Bien qu’elle paraisse perturbée (probablement bipolaire), ils semblent heureux ensemble, mais les dépenses explosent… Mariage prévu en 08/2023

      Propositions pour nouveaux travail près de chez lui, mais entretiens d’embauche non réussi (contrairement à tous ceux qu’il avait passé précédemment).
      Il est fatigué, ou plutôt épuisé.

      Sa paranoïa reprend le dessus et se tourne contre moi. Une crise profonde est enclenchée.
      Comme sa compagne est réfractaire à l’allopathie et que le médecin qui le suivait est décédé brutalement, de tout évidence, il a arrêté son traitement…

      Il me demande de ne plus l’appeler, il bloque mon numéro de tél, se désinscrit des réseaux sociaux. Coupure également avec tous ses amis.
      2 appels de sa part (17/08 et 9/10) pour me faire des reproches : Il est persuadé que je suis malveillante depuis 10 ans, que je n’aime pas sa compagne que je suis la cause de ses troubles mentaux.
      Je suis désinvitée au mariage, ainsi que son frère et sa soeur (puisqu’ils prennent mon parti), puis tous les membres de notre famille oncles, tantes, cousins, cousines…

      Comment lui parler pour apaiser ses angoisses ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Nathalie,

      Je ne sais pas si, à proprement parler, nous pouvons parler de génétique en matière de comportement (cela risquerait de faire plaisir aux adeptes des neurosciences comme Madame Macron qui ne jurait que par Jean-Michel Blanquer lui même en adoration devant le pape des neurosciences – Stanislas Dehaene -) mais on peut parler d’atavisme des comportements.

      Il est certain qu’être issu d’une famille dysfonctionnelle et rigide n’aide pas à évoluer et, partant, à se remettre en question. Ceci constitue une potentialité de bouleversement telle que beaucoup de personnes comme votre père n’y sont pas prêtes et préfèrent se rigidifier (elles contrôlent ou, du moins, le pensent elles).

      Dès lors, le meilleur moyen de se protéger de ses propres errements comme de son manque de confiance en soi consiste, peu ou prou, à se comporter comme une sorte de terroriste impune (« ce n’est pas de ma faute »). C’est ainsi que votre père humilie les autres à la hauteur de sa propre humiliation et qu’il cultive son ressentiment et, putativement, son égocentrisme (les 2 allant de pair).

      Vraisemblablement, le temps et l’âge aidant, votre père est confronté à un ressentiment croissant, parce qu’il a plus ou moins conscience qu’il a spirituellement échoué tout en ayant socialement réussi alors qu’une fois la retraite prise, in fine, d’une façon ou d’une autre, il est de plus en plus face à lui même. Il touche alors à son vrai rôle, ce qui accroit sa difficulté.

      Est-ce que les comportements que vous décrivez chez votre père relèvent d’un trouble paranoïaque, je n’en suis pas convaincu, nonobstant l’histoire familiale.

      Plus il avance en âge, plus il se victimise, et exprime un déni conséquent quant à ses propres responsabilités dans ses relations conflictuelles avec les autres. C’est toujours plus facile de se faire passer pour une victime que pour un bourreau. Il semble être les 2 (victime et bourreau de lui même).

      Comment l’aider alors que, dans le même temps, pour évoquer la mort et le suicide, cela laisse entendre qu’il souffre de troubles dépressifs ou, à tout le moins, anxio-dépressifs?

      Premier point, si vous dites à votre père qu’il a besoin d’aide, vous allez vous exposer à son courroux et il va se bloquer, voire aggraver ses comportements au nom de son statut de victime. Vous serez donc la méchante.

      Si vous ne faites rien, c’est vous qui souffrirez puisque vous aurez toutes les raisons de craindre une confrontation liée à la moindre conversation ou relation avec lui.

      Vous êtes donc prisonnière de ce que l’on appelle une « double contrainte ». Si vous ne faites rien, ça n’ira pas. Si vous faites quelque chose ça n’ira pas non plus.

      En pareille situation, il existe des modes de communication – simples à utiliser – lesquels s’apparentent au protocole que j’ai conçu pour neutraliser les délires paranoïaques. Cela donne d’excellents résultats.

      Si cela vous intéresse, informez m’en et je vous expliquerais comment faire.

    • Nathalie

      Bonjour je soupçonne mon père d’être paranoïaque mais je ne suis pas psy. Il est toujours sur la défensive, jamais relâché. Il est très susceptible, colérique et rancunier. Il se met dans dans des états de colère et profère des paroles vexantes totalement disproportionnées par rapport à un incident banal. Il ne se remet que très peu en question et a et à eu bcp de conflits avec des gens. Par contre en société avec certaines personnes il peut se montrer très aimable. Il peut être par contre très vexant alors qu’il est susceptible et méprisant notamment sur les personnes peu diplômées. Il a travaillé au rectorat de Paris et depuis bientôt à la retraite il rabâche son passé en glorifiant ses fonctions, ses relations…il est assez autoritaire, psychorigide et bloqué sur des détails du quotidien (un objet mal placé par ex ou une expression). Il ne parle plus à sa belle-mère depuis 2 ans car elle aurait dit « il m’énerve celui-là  » ….Est-ce une hallucination auditive car ma gd mère ne semble pas l’avoir dit (qui croire?). Ds ts les cas la réaction est disproportionnée et il aurait voulu qu’elle s’excuse…désolée mon mail est un peu la valise fourre-tout pr décrire rapidement son comportement très conflictuel qui semble s’accentuer avec l’âge. Ma mère en souffre bcp et lui aussi sûrement car l’origine vient peut-être en partie de l’enfance avec un père qui le rabaissait, en pension chez les jésuites à l’âge de 10 ans pdt plusieurs années (il semble avoir eu connaissance ou peut-être même des agressions ). Je ne sais pas s’il y a de l’atavisme ou de la génétique mais ses 2 sœurs ont été décalées schizophrène et paranoïaque…on ne sait pas quoi faire car il ne veut pas voir de psy même s’il semble parfois avoir conscience du pb…il parle parfois de la mort ou de suicide. C’est dur pr tout le monde car on le sent malheureux mais son comportement fait fuir et suscite l’incompréhension ce qui alimente encore plus son ressentiment et sa paranoïa. Que faire? Merci pr votre attention

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Junior,

      Je vous ai adressé un mail pour en savoir plus sur votre problème mais j’attends encore la réponse…

    • Junior

      J’ai trop la panique de peur

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie,

      Je viens de vous adresser un mail en vous expliquant comment intervenir auprès de votre fille pour neutraliser ses délires paranoïaques en moins d’1H.

      La solution réside dans la Faster Class que j’ai créé et qui donne d’excellents résultats.

      Pour prendre connaissance de cette Faster Class et en bénéficier, je vous invite à cliquer sur le lien suivant:

      « Comment neutraliser les délires paranoïaques d’un proche facilement? »

    • marie

      bonsoir
      je suis désemparée … ma fille qui a 39 ans souffre de delire paranoiaque depuis au moins 6 ans . je l’ ai découvert lors d’une grosse crise en 2018 … suite a ça elle a été prise en charge par un psychiatre sous anti psychotique mais ça a été un echec un peu mieux sous médocs mais elle a arrêté le traitement après deux ans et depuis des hauts et des bas .. en ce moment elle est en grosse crise et ce soir elle m ‘a avoué qu’elle buvait de l alcool et je comprends que ca aggrave ses délires … elle est vraiment dans un delire de persecution par rapport a son mari dont elle a divorcé d’ailleurs et vis en permanence sur le qui vive persuadée que toute sa vie est connue de tout le monde etc … elle ne veut pas parler a un médecin parce que tout le monde saura ce qu’elle a dit . je ne sais plus comment faire pour l aider car je ne veux pas perdre sa confiance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Paul,

      Je viens de vus adresser un mail pour vous expliquer comment faire pour aider ce proche à ne plus souffrir.

    • paul

      Bonjour, un de mes proches est victime de paranoïa j’aimerais l’aider et ne pas souffrir. Merci.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous ai adressé un mail en vous expliquant comment agir de sorte à vous protéger et à faire porter aide et assistance à votre fils.

    • Marie

      Bjr trouvez par hazart jai mon fils age 18ans ou il a etais placez pendent 4 ans pour crise de persecution extreime sur moi sa maman je les recuperez au 16descembre sorti du placement age 18ans malheureuesement crise de persecution sont encore plus difficil quavant ces du nom stop je suis trez fatiguez a une maladie genetique actif greffe du coeur en avril lannee derniere aucun traitement mais donnee que doije faire je ne supporte plus degrez et trops import avec insulte verbal pendent crise merci de me repondre svp ces mon dernier espoirs

    • Bonjour Danielle,

      Je viens de vous envoyer un email.

      Bien à vous.

    • Danielle

      Je viens de lire votre article avec attention. Il nous apprend pas mal de choses.
      Bien sur, si j’ai lu cet article c’est que recherchais une solution face à une situation que je vis actuellement par rapport à une amie qui vit dans son monde paranoïaque et qui, un moment donné, s’était fixée sur moi, me répétant sans cesse que j’étais sa seule amie.
      Elle avait besoin de se confier de ses tourments provoqués par ses pensées qui n’étaient pas réalistes et qui l’empêchaient de raisonner de façon équilibrée.
      Elle a eu par le passé, un grand traumatisme, une rupture, une hospitalisation, un procès, par rapport à son ex compagnon qui a tenté de la tuer.
      Bien entendu comme il était bien défendu, son avocat a essayé de démontrer, qu’elle était paranoïaque, ce qui avait motivé leur rupture et son geste.
      Et depuis dans la procédure elle s’est convaincue de toutes sortes de choses irrationnelles.
      Certificats médicaux faussés, PV de plainte transformé, papiers disparus, cybercriminalité, écoutes téléphoniques etc….
      Sa famille n’en peut plus et ils ont essayés dans des moments de crises de la faire hospitaliser et maintenant elle se retourne contre eux en devenant agressive.
      Alors qu’elle m’appelait tout le temps, elle a cessé ses appels depuis un mois.
      J’ai appelé dernièrement pour prendre de ses nouvelles et je suis tombée sur sa maman qui m’a dit qu’elle allait mal et que elle ne pouvait pas m’en dire plus.
      Alors je me pose la question.
      Serait ce la fin de notre amitié, vu qu’elle est injoignable, alors qu’elle m’a fait promettre de ne jamais l’abandonner ?
      J’avoue me poser des questions sur la loyauté.
      Elle me semble être partie dans un autre monde.
      Ce matin, sa sœur que je ne connaissais pas m’a dit qu’elle ne voulait pas me parler et c’est sa maman qui m’a dit qu’elle était très mal mais pas plus.
      Alors j’ai décidé de faire une pause me sentant impuissante face à cette situation.

    • Bonjour Didi,

      Je vais vous envoyer un mail à la suite de votre message mais voici ce que celui-ci appelle comme remarques:

      Résister à ce type de situation ubuesque est éprouvant voire épuisant. En plus d’être inutile.

      Pour faire diminuer puis disparaitre ce type de situations, il faut utiliser des modes de communication particuliers que je développe au sein d’une FASTER Class dédiée aux comportements paranoïaques (puisqu’in fine, c’est le modus operandi – la persécution par l’accusation – sur lequel se fonde les façons de communiquer vos beaux-parents lesquels, quand ils n’ont plus de victimes expiatoires s’écharpent l’un l’autre pour ensuite revenir vers les autres et se victimiser en plus de se poser en prétendus défendeurs des causes injustes).

      Vous avez tout à fait raison d’inviter votre compagnon à consulter un psy mais, dans l’intervalle, en admettant que le père de votre enfant y consente, il vous faut vous protéger – vous et votre fils – d’où l’intérêt de cette FASTER Class.

      Dès lors, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :

      « Comment ne plus être victime d’accusateurs paranoïaques »

      Bien sûr, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

    • didi

      Bonjour,
      ma belle-famille (beau-père et belle-mère) disent que je veux tuer leur fils (ils croient vraiment ce qu’ils disent), tout ce que je fais pour mon propre fils (qui est leur petit-fils ) est mal . (il ne mange pas avec ses parents, caprices, (donc mon mari et moi,) , mais mange avec ses grands parents (mes beaux parents), de là est venu une interprétation : la belle fille (moi) ne suis pas à la hauteur, je ne veux pas donner à manger à mon fils, je suis radine, je ne lui achète rien et ils veulent appeler les services sociaux (menaces) pour leur signaler ces faits qu’ils ont inventé et qu’ ils croient fortement,. je tiens à signaler que mes beaux parents ont eu trois enfants et que les trois ont beaucoup souffert de leur comportement et que cela les a beaucoup gênés dans leur vie d’adulte. Mes beaux parents qui se prennent pour des gens au-dessus du commun des mortels ne voient pas le mal qu’ils ont fait et me reprochent à moi leur belle fille , leurs propres agissement (mécanisme de projection). heureusement que leur petit fils ne se laisse pas faire et leur réponds, même s’il a 5 ans .et que de temps en temps on doit leur laisser pour aller travailler.. mais on leur laisse le moins possible, de toute façon au bout d’un certain temps le petit souhaite rentrer chez ses parents. que me conseillez -vous de faire ? j’ai proposé à mon mari d’aller voir un psy, pour qu’il sorte de cette emprise psychologique et qu’il puisse lui expliquer avec des mots simples ce qu’est le délire paranoïaque.
      Mes beaux-parents se critiquent entre eux et après se font la guerre et de nouveaux sont amis. ils ont gâché la vie de leurs propres enfants., en mettant mon mari à la rue à sa majorité, car il ne voulait pas leur payer un loyer, pour financer les voyages de madame ! faut il que je fasse une main courante ? au cas ou cela irait plus loin ? tout ce qu’ils disent est absolument délirant, c’est la FOLIE !!! mais pas assez fous pour être enfermés. avez vous vécu ce genre de situation ?

    • Bonjour,

      Pour aider votre mari à en finir avec ses troubles de la persécution, j’ai créé une Faster Class.

      Celle-ci vous permet d’aider un proche à neutraliser ses troubles paranoïaques en moins d’1 heure.

      Pour en prendre connaissance et en bénéficier, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.

      Je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      « Comment aider un proche paranoïaque à vaincre ses délires de persécution en moins d’1H? »

    • Aissaoui

      Mon mari et devenu paranoïaque je voudrais l’aider à guérir
      Cordialement

    • Bonjour Lolo,

      Sur la foi des éléments que vous portez à ma connaissance, et dans la mesure où vous comprendrez bien qu’en l’absence d’un diagnostic formel je ne peux affirmer que votre problème est celui que vous pensez (cf. troubles paranoïaques), je ne puis que vivement vous engager à consulter un(e) professionnel(le) dans la ville ou la région dans laquelle vous habitez.

      Seul un diagnostic sérieux permettra de préciser la nature de votre problème et, par conséquent, induire des prescriptions thérapeutiques adaptées aux fins de résolution dudit problème (médicaments et/ou suivi psy).

      Prenez bien soin de vous Lolo.

    • Lolo

      Bonjour,
      Je suis parano tout le temps et pour tout
      J’ai l’impression qu’on me suis j’interprète tout de manière a me victimisé j’ai l’impression d’être la seule personne sur terre a être comme ca
      Je n’ai aucune rigeur ni organisation pas de valeurs (je ne sais meme pas ce que ca veut dire ni signifie) tout est brumeux et je ne comprends pas. J’ai l’impression de vivre ma vie en tant qu’observateur je n’agit pas je me fous de tout parfois j’ai de l’énergie qui vient de nulle part et alors je fais les choses de manière excessive j’arrive a changer peut-être 2/3 jours et après je reprends mes délires bizzares hier soir quand j’ai balader le chien j’ai croisé plein de personnes et j’avais l’impression qu’on me suivait qu’on me regardais du coup je regarde aussi bcp les gens je regarde autour de moi et j’agit bizzare … J’ai croisé bcp de voisins aussi et j’avais l’impression que ca avait été fait exprès comme scénarisé comme si on me voulait du mal. J’ai toujours l’impression qu’on m’en veux et j’en veux a tout le monde j’ai l’impression d’être en geurre tout le temps. J’ai eu une prise de conscience c’est là où j’ai réalisé que soit je suis totalement folle soit parano sans aucune confiance en moi et envers les autres… Je me fais des films j’ai l’impression de pas vivre de survivre mais en étant pas moi

    • Bonjour Danielle,
      Merci pour votre message.
      Je vous envoie un e-mail afin de voir cela ensemble.
      Bien à vous,
      Frédéric Arminot

    • Danielle

      Bonjour.
      Si, je suis tombée sur votre espace, c’est que j’ai fais une recherche sur internet, parce que face à une amie que je connais depuis de nombreuses années, je l’ai vu au fil du temps devenir « parano » par rapport à un traumatisme qu’elle a vécu, il y a cinq ans.
      Elle vivait avec un monsieur, grand manipulateur, qui lui lui faisait avoir des émotions dans son quotidien, entre chaud et froid, grandes joies et désespoir, pour finir, par l’envoyer à l’hôpital, pour coups et blessures.
      Il lui avait demandé qu’ils se suicident ensemble.
      Depuis, comme elle se sentait toujours coupable, avec des peurs majeures en continu, elle est repartie vivre chez sa mère et comme Monsieur, lors de leur séparation et de son hospitalisation, lui avait détourné tous ses espaces internet et ses mots de passe, elle l’a imaginé faisant partie su Dark web, que c’était un haker et elle n’a plus du tout voulu utiliser d’ordinateur ni de portable.
      Elle a développé de la part de son ex l’idée que dans une sorte de harcèlement il voulait la faire passer pour une folle
      D’ailleurs au sujet du procès, l’avocat de Monsieur pour sa défense a fait en sorte qu’on la fasse passer pour une parano, ce qui a eu pour résultats, au cours d’une audience, des moqueries du Juge et des remises en place de l’avocat.
      Par la suite ce Monsieur a rencontré très rapidement une autre compagne et après des coups et blessures il a mis le feu à sa maison, ce qui lui a valu un emprisonnement.
      N’utilisant plus internet et un portable, c’est sa famille qui a fait les démarches à sa place et il semblerait que ne voulant pas qu’elle ait des crises paniques de peur, on lui cache beaucoup de détails concernant sa procédure…
      Et là a commencé une descente aux enfer, elle me répétait sans cesse, que personne ne connaissait ce qu’elle avait connu, que c’était du jamais vu!
      Selon elle dans sa procédure, avec ses avocats qu’elle a changé à 4 reprises en 5 ans, tous ses documents avaient été trafiqués, les originaux disparaissaient, il y avait des vices de procédures, faux PV de police et du coup dans des crises paniques, sa famille a demandé à la faire interner.
      Elle pensait que c’était son ex qui dirigeait tout à distance.
      Un jour par malheur un psychiatre lui a dit : Attention, si vous revenez souvent ici, vous pouvez devenir un vrai zombi!
      Une autre fois il aurait dit (et sans cesse ça tourne en boucle dans sa tête, : C’est grave qui vous arrive, il m’est arrivé d’envoyer des patients en garde à vue!
      Depuis elle est convaincue, qu’on va lui faire endosser son affaire comme si c’était, elle la coupable d’avoir produit des faux à son avocat.
      j’ai beau lui dire que ça ne se passe pas ainsi dans la vraie vie, que les victimes de deviennent pas des coupables, elle raisonne complètement « à côté » pas moyen de la convaincre.
      Là dernièrement, étant reconnue malade, elle devait pour la dernière audience, concernant des dommages et intérêts, tout en combattant contre ce qu’elle considérait comme des faux documents, elle a voulu examiner le dossier de l’avocat, elle lui a fait du harcèlement et quelques jours avant l’audience, il n’a voulu la représenter au Tribunal.
      cherchant un nouvel avocat elle m’appelle sans arrêt en me disant que sa famille, sa mère (86 ans) sa sœur et son frère étaient très agressifs avec elle et qu’ils lui avaient caché toutes leurs démarches avec les médecins, avocats tribunal.
      J’ai essayé de lui faire comprendre qu’ils voulaient la protéger parce qu’elle vit dans la terreur au quotidien.
      Médicalement, elle a été reconnue Skizophrène et elle prend un traitement de cheval qui à mon avis, n’arrange pas sa perception des choses normales de la vie.
      Alors qu’elle pense être trahie par tous, qu’elle me dit que je suis sa seule amie, elle m’appelle à tous moments de chez sa maman avec son fixe et celle-ci un jour, m’a demandé de lui mentir, pour qu’elle n’ait pas de crise. J’ai deviné que ce n’était pas sain cette ambiance parce que mon amie, reste très intelligente, soupçonneuse un maximum et qu’elle pense que sa famille la trahit.
      Je reste neutre, sans donner d’avis, je l’écoute et parfois, quand c’est harcelant, je refuse de lui répondre.
      Bien cordialement et merci.

    • Bonjour Camille,
      Merci pou votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Bien à vous,
      Frédéric Arminot

    • bourdieu

      Bonjour
      Le père de mes enfants je pense développé une maladie mentale à savoir la paranoïa tout d’abord il m’a accusé de le tromper j’ai subis suite à ça énormément de torture psychologique et physique qui m’ont forcer à fuir le domicile conjugal suite à cela j’ai été consulté un médecin à qui j’ai expliqué ce qu’il m’arrive et c’est lui qui a placé le mot paranoïa sur ma situation au jour d’aujourd’hui nous sommes séparés mais sa paranoïa à monter d’un cran il s imagine maintenant que je suis une actrice porno sur les sites web il me voit partout me recherche partout il en est très convaincant et réussi à faire adhérer des gens à son délire j’ai dû aller porter plainte car il campait en bas de chez moi me suivait ….avant que je porte plainte il a lui aussi porter plainte contre moi en disant que je l’avais frappé et il a un certificat médical à l’appui je suppose donc qu’il s’est frappé lui-même .
      au jour d’aujourd’hui nous sommes en instance judiciaire pour la garde des enfants il est totalement dans le déni et refuse de se soigner et c’est une maladie de très sournoise car quand on le voit il ne paraît pas malade SA paranoïa et axé seulement sur moi il est prêt à tout pour me détruire me salir et me rend la vie impossible je suis terrorisée à l’idée puisse avoir un droit de garde sur les enfants donc il est dans cet état auriez-vous des conseils pour le contraindre à se soigner.

    • Bonjour Axel,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Bien à vous,
      Frédéric.

    • Axel

      Bonjour monsieur,
      Ma mere fait des crises de paranoia importante et c’est très dur à vivre pouvez vous me contacter en privée pour avoir de l’aide.
      Cordialement

    • Bonjour Jean-Christophe,

      La situation que vous décrivez est typique des conséquences d’un usage excessif ou dépendant d’alcool et de cannabis lequel a comme conséquences des troubles paranoïaques.

      Vous n’êtes aucunement responsable du non renouvellement du CDD de ce monsieur. Du fait de ses comportements addictifs, il est à la fois victime et bourreau et vous ne pouvez rien faire pour lui qu’il ne veuille pour lui même.

      Dès lors, au contraire de ce que votre bienveillance vous amène à penser, peut-être le fait d’être allé parler de cette situation inacceptable à votre hiérarchie n’a pas pour conséquence de « mettre un pied sur la tête » à ce monsieur mais au contraire de lui faire prendre acte de ses comportements et d’agir de sorte à construire un changement. C’est à dire sortir du statut victimologique dans lequel cette personne semble s’inscrire pour – enfin – devenir adulte et responsable.

      En bref, vous ne l’avez pas « enfoncé » mais « aidé » en exprimant votre limite, en exprimant votre besoin légitime d’être respecté.

      Si, d’aventure, les comportements de ce collègue persiste, je vous invite à utiliser la Faster Class  » Paranoïa » dont vous trouverez le lien ci-après.

      Cette mini formation vous aide à vous protéger des délires de persécution d’une personne paranoïaque.. C’est trés simple à utiliser et donne d’excellents résultats

      « Comment Vous Protéger Des Délires De Persécution d’Une Personne Paranoïaque? »

    • Bonjour Laura,
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Bien à vous,
      Frédéric.

    • Bonjour Laura,
      Je vous enverrai un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Frédéric.

    • Bonjour Jean-Christophe,

      Bien malgré vous et votre bienveillance, vous a été exposé à l’une des multiples conséquences de l’usage excessif ou dépendant de l’alcool et du cannabis: l’agressivité et les troubles paranoïaques.

      En allant voir votre employeur pour lui parler de la situation, vous avez commis le seul acte adulte et responsable possible: vous protéger.

      Votre futur ex-collègue doit donc assumer ses choix de comportement. A ce propos, au contraire de ce que vous pensez, vous n’avez pas aggravé la situation de ce monsieur – ancien SDF – mais au contraire participé à l’aider.

      Exposé aux conséquences de ces comportements d’addiction, je forme des vœux qu’il en prenne acte et agisse en conséquence.

      Quant à vous, votre bienveillance vous honore mais n’oubliez pas de continuer à vous protéger.

    • Jean-Christophe

      Bonjour,
      Je vis actuellement à mon travail une situation effarante. Un collègue avec qui j’avais de bons rapports (même si je le trouve changé depuis environ 1 ans) m’a littéralement agressé il y a un mois. M’accablant d’injures et de propos diffamants absolument abjectes. Je ne comprends pas ses accusations contre moi alors que j’ai toujours été bienveillant avec lui. Il est persuadé d’avoir raison et avec assurance renouvelle ces agressions, me reprochant d’être la cause de sa situation professionnelle précaire (il est toujours en CDD). Je ne peux pas le raisonner et essayer d’avoir une discussion posée avec lui, l’agression verbale revient automatiquement et cela est en train de me faire beaucoup de mal, pour moi il y a un préjudice énorme qui me touche dans mon honneur. J’ai signalé ces agressions avec ma hiérarchie laquelle l’ convoqué pour lui signifier que son contrat ne serait pas renouvelé et j’en suis extrêmement peiné pour lui. Je tiens à préciser que ce collègue est parmi nous depuis 5 ans, que c’est un ancien SDF et qu’il est un consommateur régulier d’alcool et de cannabis. Merci d’avance pour ce que vous pourrez m’apporter.

    • Laura

      Bonjour je vous écris car mon conjoint a perdu sa maman le vendredi 13 août de cette année en a peine 1 semaine, nous pensions tous qu’elle allait s’en sortir car n’avait pas de formes graves pendant la semaine et en 24h ça s’est dégradée et elle est partie ! C’était au Maroc heureusement j’étais en congé parental et mon mari en congé nous avons pu y aller 2 mois car après l’année covid 2020 nous n’avons pu y aller , nous y sommes donc allés tous les 2 et nos 2 enfant notre fils de 11 ans et notre fille de 1 an ! Nous avons pu lui présenter et avons pu profiter au maximum avec elle !( bien que ce n’est jamais assez) ! Nous avons louer une maison et l’avons emmener avec nous elle était atteinte de diabète et d’arthrose ainsi que rhumatisme souffrait physiquement beaucoup ! Mon mari et ma belle maman avait une relation très fusionnel le il l’a protégeait énormément et lui disait que les bonnes choses . Il me dit avoir faut son deuil (début novembre) et qu’il est content d’avoir pu être là et d’avoir été la jusqu’au bout de ne pas avoir été en France à ce moment là ! A l’écouter son deuil est fait( en 3 mois?!)
      Le problème est que depuis presque immédiatement il est devenu paranoïaque vis à vis de moi, selon lui je l’ai tromper plein de fois durant nos 12 ans, avec tout le monde , tout le temps, partout ! Il prend des faits réels qui ont exister ou il a pu être jaloux et en fait quelque chose ou il est persuader d’avoir été tromper ! En 12 ans je n’ai JAMAIS été voir ailleurs que ce soit un bisou ou plus JAMAIS je l’aime énormément et je suis fidèle! Je ne comprends pas comment ça se fait, ça s’est déclarer en un matin comme ça dès le réveil je n’ai pas compris j’ai même souris tellement ça m’a choqué je n’y croyais pas ! Puis il se mettait à pleurer à dire entendre des voix, à dire que sa maman venait lui dire et lui envoyer les flashs des relations que j’aurai eu avec ces personnes ! Il est parti voir toute ma famille , nos amis, nos anciens amis, pour chercher avec qui , bien sur tout le monde lui a confirmé ma fidélité, seulement de septembre à novembre j’ai réussi à le faire aller consulté et psy et médecins qui lui ont dit c’est un transfert apparement mais rien de sûr , il a des anti psychotique et anti dépresseurs , seulement ne consulte pas. 2 mois après tous les 2-3 jours ça lui reprend, pour lui il vaut mieux qu’on se sépare il me pardonnera jamais etc ! Et le lendemain il me croit et ça va mieux ! Je ne sais plus comment faire ni comment me comporter ? C’est la 1ère fois que je vois ça, je ne sais pas comment lui prouver que j’ai toujours été fidèle et d’un autre côté je pense que ça suffirait même pas ! J’ai peur que de laisser le temps passer juste avec les médicaments que ça s’installe définitivement entre nous et fasse que ça ne se repart jamais !

    • Bonjour,

      Merci pour votre commentaire.

      Je vous adresse un mail.

      Belle journée,

    • mimi

      bonjours je suis diagnostiqué par ma psychiatre paranoïaque, j ai la chance de le reconnaitre avec tous les problèmes que sa implique la jalousie les montages de tête je suis toujours en train de guetter surtout mon voisin ( qui est divorcé )que je déteste il va être en retraite et la bien sur je me monte la tète peur qu’ il discute avec mes autre voisins qu’ il disent des chose sur moi , sauf que moi j ai déjà dit des chose sur lui , est ce que sa va ce passé ou est ce que sa n est que des penser ?
      a part ventalafaxine je ne prend que sa , sa fait des année c est pas marrant pour mon mari il est très gentille avec moi sa fait 29 ans bientôt que nous sommes marié il a un très fort caractère .
      j en ai assez de me monté la tête je cherche a tous prix une porte de sortie , comme je l ai dit je le reconnais mais je ne sais pas comment faire pour vivre normalement , je suis mal depuis toute petite .
      si des fois vous avez un solution ont ne sais jamais .
      merciiii a vous et a bientôt .

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Laurent, merci pour votre message. Je vous recontacte par email. Frédéric.

    • Laurent

      Bonjour, je vis une situation épouvantable dans le cours d’une thérapie où la thérapeute (plutôt dans l’accompagnement au mieux être, les thérapies brèves et énergétique…). Je suis schizoïde-abandonnique, en épuisement par-dessus le marché, et cette personne qui ignore tout à fait ce que cela signifie a accepté, non sans difficulté, de m’accompagner comme elle dit et ce avec un sens de l’adaptation, une intuition et une patience hors du commun avec pour moteur implicite « l’amour inconditionnel ». C’était parfait pour moi car c’était une approche non intrusive et constructive d’une base de sécurité en moi basé sur la confiance vis-à-vis d’elle comme la construction d’une maman thérapeutique intérieure. Au moment où j’allais entrer dans la prise de conscience et l’expression de ce « bien » (validation), la thérapie s’est interrompu car sa mère était mourante et en tant que naturopathe elle s’occupait elle-même de son suivi…. Quand j’ai voulu la recontacter au bout de plus de 3 mois pour « finaliser » la « thérapie » car la prise de conscience s’était faite en moi, étant dans un état de positivité totale, en confiance absolue vis-vis d’elle, j’ai reçu une fin de non recevoir catégorique ne lui ressemblant pas du tout. Descente aux enfers : stress mental extrême, stress cardiaque, insomnie…, et surtout de bonne elle devenait mauvaise en moi. J’ai réussi pas un biais externe à la revoir. Catastrophe ! Ce n’est pas la même personne et surtout vis-à-vis de moi. Elle se comporte comme une paranoïaque par rapport à moi (elle me rejette mais de façon non contrôlée avec agressivité et propos absurdes qui ne vise qu’à une seule chose ,m’empêcher d’exprimer ce que j’ai à exprimer) ce qui me détruit totalement. J’ai compris à un moment donné qu’elle est dans un clivage, un déni suite au décès récent de sa mère. Donc vu ma problématique qui n’est que dans le rapport mère/enfant, elle est incapable d’entendre et de ressentir quoique ce soit en rapport avec la maman (simplification). Du coup je suis devenu quelqu’un à abattre pour elle (à se débarrasser). Mais moi je ne peux pas car c’est réellement ma maman intérieure et j’ai besoin d’être validé en ce sens en l’exprimant tout simplement. Elle se comporte comme si elle ignorait tout le travail fait ensemble, qui j’étais. Elle se sent comme prise en faute et rejette tout sur moi (déni, absence de toute communication) dans une autojustification permanente délirante. Incroyable et horrible ! Voilà je voulais témoigner que des circonstances peuvent amener à des comportements paranoïaques même si ciblés et temporaires.

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Lydie,

      Sur la foi de ce que vous m’écrivez, il y a effectivement de quoi être terrifiée.

      Dans la mesure où une instruction judiciaire est en cours, à l’aide de votre avocat, vous pouvez solliciter une ordonnance du juge de sorte à ce que votre compagnon soit obligé de se tenir à l’écart.

      Toujours à l’aide de votre avocat, vous pouvez aussi demander un hébergement d’urgence dans un lieu, une ville, un quartier dont votre mari ne saura rien. Ceci vous permettra de vous protéger ainsi que vos enfants.

      Dans tous les cas, eu égard à la gravité de la situation à laquelle vous êtes confrontée, je vous invite à vous tenir éloignée de votre compagnon, à ne pas accepter des demandes d’entrevues de sa part, et de ne jamais le rencontrer seule. N’essayez pas non plus de le raisonner. Cela ne fera qu’aggraver la situation.

      Malheureusement, il semble que le père de vos enfants ne soit plus accessible à la raison. Dès lors, n’ayez qu’une seule priorité. Vous protéger, vous et vos enfants, et requérir un maximum d’aide via la justice et les servies sociaux.

      Quant ua fait qu’il se mutile. C’est la conséquence de ses propres actes. Vous n’êtes en rien responsable, ni de son problème de délires de persécution, ni du fait qu’éventuellement, il se fasse du mal. Et ce d’autant moins, si c’est de façon délibérée, pour vous nuire.

    • Lydie

      Bonjour, le père de mes enfants a été détecté paranoïaque. Je préfère utiliser le terme détecté que diagnostiqué car pas vraiment certaine qu’une semaine en hôpital en psychiatrique soit suffisant pour établir un diagnostic. J’ai rencontré cet homme au lycée. Il était gentil, doux, attentionné mais aussi jaloux, pensait que les autres pouvaient lire dans ses pensées, se souvenait de choses qui n’étaient jamais arrivés. Je n’y voyais là que des petits défauts. Ce qui m’ennuyait le plus, c’était lorsqu’il se réjouissait de la mort d’une personne qui autrefois lui avait, du moins le prétendait-il, causée du tord… À l’aube de ses quarante ans, sa situation s’est nettement dégradée et m’a vie est devenue un enfer car j’étais sa persécutrice désignée jusqu’en 2018 où il a été hospitalisé lors d’une grave crise psychotique.
      J’ai lu votre réponse à sissi et franchement, l’espace d’un instant, j’ai cru que c’était de mon ex conjoint dont il était question. J’aimais vraiment mon mari et ne l’ai jamais trompé mais lui, en était persuadé. La seule personne à qui il se confiait était son frère dont le surnom est justement sissi mais le père de mes enfants n’est pas musicien. Bref, son frère, sa famille en règle général adhérait totalement à ses délires bien que s’étant entretenu avec son psychiatre et donc parfaitement conscients de sa pathologie. Ils sont en partie responsable du fait qu’il ait arrêté ses neuroleptiques. Je me suis d’ailleurs entendue dire par ces personnes que j’étais une nymphomane qui devait se faire soigner, que j’avais un téléphone caché pour parler à ma famille qu’il m’était interdit de voir et ils étaient tous d’accord pour que je reste enfermée puisque d’après eux, j’allais parader devant mes amants… Sa mère est allée jusqu’à écrire à la gendarmerie pour se plaindre des sévices que je faisais encourir à son fils ce qui a alerté une assistante sociale qui travaillait pour la gendarmerie et qui a souhaité nous rencontrer à notre domicile. Le père de mes enfants a préféré prendre la fuite la veille de cette rencontre avec le soutien de toute sa famille car persuadé que c’était un coup monté pour l’envoyer à l’hôpital psychiatrique.
      Au final, je suis partie avec mes enfants avec le soutien de cette assistante sociale et aujourd’hui, une enquête diligentée par le procureur est en cours pour voie de fait simple et séquestration. Il n’a pas encore été entendu par la gendarmerie mais je suis franchement terrifiée lorsque ce jour arrivera et encore plus lorsqu’il sera expertisé car expertise il y aura. C’est une certitude. J’ai peur qu’il s’en prenne aux enfants pour me punir, à moi ou encore à lui… Une fois, il s’est mutilé et s’est rendu à la gendarmerie pour faire constater en me faisant passer pour la coupable.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Laurent,

      Je fais suite à votre commentaire au sujet des difficultés que votre compagne rencontre.

      Sur la foi des éléments que vous avez pris la peine de me communiquer – ce dont je vous remercie -, je ne peux affirmer qu’il s’agit bien de troubles paranoïaques. Pour autant, votre compagne semble souffrir de certains problèmes qui pourraient s’apparenter à un trouble de l’estime de soi. Ce qui justifierait certains de ses comportements victimologiques. D’une façon ou d’une autre, cela pourrait être associé à des délires de persécution.

      Il y a 2 solutions à ce problème:

      – Ou vous demandez à votre compagne de consulter un spécialiste
      – Ou vous essayer d’aider votre compagne à retrouver confiance en utilisant la MASTER Class que j’ai créé pour remédier à ce type de problème

      Pour prendre connaissance de cette MASTER Class, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « ACCÈS MASTER Class PARANOÏA »

      Merci de votre confiance Laurent. Je vous souhaite une agréable soirée.

    • Laurent

      Commentaire supprimé à la demande de l’intéressé.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jade,

      Conformément à mon dernier mail à votre attention, je viens de vous adresser un nouveau message au sujet de la MasterClass pour aider votre maman comme vous même. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Boris,

      Comme je m’y étais engagé auprès de vous, vous trouverez la solution à votre problème en lisant les 2 derniers paragraphes du présent article. Je vous propose de bénéficier d’une MasterClass ayant pour objectif d’adopter un comportement spécifique pour sortir votre ami de son problème de paranoïa.

      Je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

    • Jade

      Bonjour, je publie ceci suite à mon désemparement devant ma situation familiale.
      Depuis environ 6 ans ma mère a développé une sorte de paranoïa dépressive. Chaque année pendant environ un mois elle fait un épisode de maladie: mon père lui pourrirait l’existence depuis 35 ans en la tenant en cage et tout le monde serait contre elle à « jouer à un jeu avec des chiffres des lettres et des messages codés » dont moi, ma soeur mon père toute ma famille et mon entourage. Selon elle nous recevons des ordres d’une autorité supérieure qui « tire les ficelles » pour la torturer psychologiquement. Elle dit se sentir seule , que même le corps médical est contre elle, et encore bien d’autres délires de ce type , accompagné d’une envie de mourir et d’une perte du goût de vivre. Le problème étant que chaque année moi et ma famille nous nous battons pour la faire aller mieux (maison de repos, thérapie, médicaments) ce qui marche à chaque fois, pour un temps seulement (6 mois à 1 ans) . Et que cela part souvent dans des extrémités du fait de l’aggravation du délire au fil des jours. Nous ne savons plus quoi faire. Merci d’avance pour votre considération.

    • Boris

      Bonjour,
      Je vous écrit aujourd’hui étant désemparé face au mal-être grave d’un proche.
      Suite a plusieurs tentatives d’aide et de discussion , cela fait une dizaine d’année que nous(groupedd’ami d’enfance) constatons l’enfouissement d’un ami proche dans une psychose paranoïaque qui prend de plus en plus d’ampleur.
      Ce qui me fait passer le cap de cette démarche, c’est qu’il a menacé de mort plusieurs personnes de notre entourage, allant jusqu’au famille des concerné…
      Venant d’un soupçon de l’époque sur une infidélité de sa compagne (il y a 10ans) cela a évolué en conspiration et selon lui tout ses amis entretiennent encore a ce jour une liaison avec elle. Des soirée parallèle ont lieu au mariage de son meilleur ami (dont il était le témoin) en présence de cette femme, des vacances entre amis ou cette même ex-compagne y était aussi en cachette…etc…il se fâche avec chacun d’entre nous et s’isole, les gens ne veulent plus lui parlé car il ressasse toujours les mêmes propos, et entre temps chaque personne devient aussi complice (garagiste, boulanger etc…)
      convaincu que nous (amis d’enfance) avons organiser sa descente aux enfers, il ne comprends pas pourquoi ont lui fait vivre ça, qu’à t il fait pour que nous soyons si cruelle…
      Ul pense finir en prison de tte façon, il n’a plus d’emploi, pas de copine, ses amis le trahisse… mais il dit ne tombera pas tout seul, il sauvera son orgueil et sa fierté…
      En discutant, impossible déchanger, il ne veux entendre que ce qu’il crois être la vérité, et aujourd’hui on a carrément peur qu’il passe a l’acte…., il refuse d’aller voir quelques docteur ou psy, et crois qu’on veut le fair dir fou… est-ce prévenir la police ou un organe de prévention existe ? faut il garder contact ou couper les ponts ?
      Merci beaucoup pour votre conseil ou aide précieuse.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Romain,

      Il semblerait que votre situation soit à la fois simple et compliquée.

      Compliquée car il y a un enfant mineur entre votre compagne et vous. Simple si vous suivez la stratégie que je m’apprête à publier dans un podcast. Cette stratégie a pour vocation à vous aider à faire disparaitre les comportements paranoïaques de la personne intéressée. Dès lors, à retrouver une relation fluide et satisfaisante. Autant que faire se peut.

      Vous me demandez de vous prodiguer des conseils pour ramener la mère de votre enfant à la réalité. Ce faisant, à la ramener à l’amour de vous. J’aimerais vous éviter un éventuel divorce mais vous rassurez à ce propos ne sert à rien.

      La seule chose que je puisse faire est de vous inviter à écouter le podcast que je m’apprête à publier sur ce blog. Il vous aidera surement. A y voir plus clair. A savoir quoi et comment faire pour ramener votre compagnon à des réalités plus conformes à vos attentes. Et aussi, à prendre les bonnes décisions. Pour vous comme pour votre enfant.

      Dès lors, vous aurez les moyens de vous protéger comme de préserver votre famille. Dans l’intervalle, n’oubliez pas que l’on ne change pas une personne contre sa volonté d’une part, et qu’on peut rien pour une personne qui ne veut rien pour elle-même d’autre part. Si vous souhaitez que les choses changent, il vous appartient donc de changer, vous. Ce faisant, de « reprendre la main », de façon douce, intelligente, stratégique – sans contraintes – et pérenne. Pour le bien de tous.

    • Romain

      Bonjour,
      Ma femme est paranoïaque, mon psy me l’a dit et toute la littérature à ce sujet le confirme. Elle est de type persécution. D’après elle, je la trompe avec ma meilleure amie et je cherche à aller voir ailleurs en permanence. Je ne dit que du mal d’elle à tout le monde, dévoile son intimité, etc… Ma mère est une espionne qui ne la respecte pas, la déteste depuis le début et désapprouve notre mariage. Ma meilleure amie m’a conseillé de divorcer (vrai) sans l’avoir questionné avant, elle n’est donc pas fréquentable.
      Ma femme est étrangère, son arrivée en France a été assez facile mais ma façon d’être avec mon entourage ne l’a satisfait pas car elle se sent délaissé (alors qu’elle même ne fait pas toujours des efforts pour s’intégrer). Nos coutumes, façon de faire, nos rituel de vie n’ont pas tous été bien accueilli par ma femme. Elle est tombé enceinte assez rapidement et là les manifestations de sa paranoïa se sont accentués : elle m’a insulté, dénigré, elle a fugué, elle espionne mes réseaux sociaux, refuse de voir mes amis, se sent toute puissante, cherche à me contrôler, se venge et prépare un livre qui listera toutes les persécutions subies. Nous avons un nourrisson en commun. Elle n’a pas de réelle vie sociale en dehors de nous trois.

      Sachant que je fais parti du groupe de persécuteur (donc que tout ce que je peux proposer est invalidé automatiquement), pourriez-vous me donner des pistes pour : l’aider à ouvrir les yeux sur le monde réel, à découvrir d’où vient cette blessure narcissique ou traumatisme non résolu, comment stopper les agressions et vengeances, comment faire pour qu’elle m’aime afin que je puisse l’aimer à nouveaux ? Car si rien ne change, le divorce sera ma seule issue, avec toutes les conséquences pour l’enfant qui risque de rester avec une mère paranoïaque. Qu’est ce que la prescription de symptôme ? Quels sont les risques et comment faire pour ne pas perdre le contrôle ?

      merci à vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Amélie,

      Vous exprimez des regrets au sujet de votre choix de vous séparer d’un compagnon trop autoritaire voire dictatorial? C’est surement l’expression de la manipulation qu’aura su orchestré votre ex en profitant de votre vulnérabilité émotionnelle.

      Sur la foi de ce que vous m’écrivez, votre ex compagnon semble assez instable émotionnellement. Peut-être paranoïaque. En tout cas, trés jaloux. Je vous suggère donc de vous protéger. Dès lors, au minimum, de faire un main courante auprès des services de police et, mieux, de porter plainte pour harcèlement, injures, etc.

      Si cela ne calme pas ses ardeurs vengeresses de ce monsieur, vous pourrez de nouveau porter plainte. La police et la justice lui rappelleront un certain nombre de choses. Il en va de votre responsabilité que d’agir ainsi de sorte à vous protéger, vous et vos enfants.

    • Amélie

      Bonsoir,
      je viens vous demander votre avis. Je viens de me séparer de mon petit ami car je n’en pouvais plus. Il exercait un régime trop autoritaire pour moi, il réprimait toujours mes enfants (mets la table, tes chaussons?, viens remettre ta chaise comme il faut), pas de s’il te plait, pas de merci… et quand je lui ai fait part il m’a répondu: ils me respectent pas je ne les respecte pas! un coup dur pour moi et mes loulous
      Avec moi, il faisait toujours des allusions a mes sois disant « amants », ou lorsque je partais travailler j’avais le droit a des phrases humiliantes, sans oublier que je ne l’aimais pas selon lui.
      Depuis la séparation, il y a quelques jours, il m’harcèle de messages, me traitant de sal…., de menteuse, limite nymphomane.
      J’ai eu des regrets sur le coup, mais je ne voulais pas imposer ce comportement a mes enfants et a moi non plus.

      Pensez vous qu’il s’agisse d’un comportement paranoiaque? si oui, dois je en avertir sa m?ère? que dois je faire?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sarah,

      Sur la foi de ce que vous me communiquez je crains que la seule résolution – ou solution – possible consiste à prendre acte que votre mère n’est nullement en demande d’une aide quelconque. Ni à propos de ses troubles du comportement, ni au sujet de sa vue. Vous ne pouvez donc pas faire en ses lieux et place ce qu’elle ne veut pas pour elle même.

      En conséquence, je ne saurais que trop vous inviter à prendre de la distance. C’est à die à envisager sérieusement à lâcher prise d’une part, et à vous protéger d’autre part.

      Si vous jugez que la situation de votre mère est dangereuse au sens où vous estimeriez qu’elle est en danger, vous pouvez consulter votre médecin traitant et envisager ensemble une hospitalisation sous contrainte. Ce n’est pas réjouissant, mais ce pourrait être une solution pour que votre maman soit dument prise en charge.

      Prenez bien soin de vous.

    • Sarah

      Bonjour, je voulais vous parler de ma mere qui a 58 ans..traitée au passé par des antidepresseurs par un psychiatre pour une depression..et qui prrsente presque tous les signes que vous avez decris du paranoia..elle doute de tous le monde..impossible de la convaincre..et son spectre augmente c’est a dire qu’elle a commencé par la famille de mon pere et actuellement elle doute meme de ses soeurs (qu’elle lui ont fait de la sorcellerie)..ces troubles se sont aggravés depuis 2 ans..elle refuse categoriquement de consulter..et depuis 1 année elle presente des hallucinations visuelles (des creatures, du feu..)..actuellement sa vision est deteriorée ..j’ai peur que bientot un va devenir aveugle(refus de voir un ophtalmo parsque pour elle c’est a cause des hallucinations)impossible de la convaincre.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Lily,

      Face à une telle situation, alors que votre compagnon a arrêté son traitement, et comme le disait Jacques Lacan, je cite: « On ne pose jamais que des questions à propos desquelles on connait la réponse », vous savez qu’il est important, pour ne pas écrire vital, que vous vous protégiez.

      Vous ne pouvez rien faire pour ce monsieur qu’il ne veuille faire pour lui-même. Dès lors, prenez soin de vous. Donc… fuyez! Dans le cas contraire, le risque que les choses se terminent mal pour vous est réel.

    • Lily

      Bonjour,
      Cela faisait 2 ans que j’étais en relation avec mon ami qui est atteint de trouble de la bipolarité. Il a arrêté son traitement car il ne supporter pas les effets secondaires. Il est actuellement en pleine phase d’euphorie, c’est la 5ème crises en 2 ans, quand c’est comme ça il s’acharne sur moi, il m’accuse de le tenir en laisse, d’essayer de le contrôler, que je veux le monter contre ses amis et sa famille, il prend toutes ses affaires et quitte le domicile, pour revenir 2 mois plus tard, en dépression et ne comprenant pas ce qui c’est passé. Sauf que là j’ai appris qu’il vivait chez une autre femme et j’ai l’impression que ça paranoïa à pris une ampleur démesurée, il se sens tellement persécuté par moi qu’il à même était monté un dossier à son avocate pour harcèlement, alors que je lui envoyé des messages de temps en temps pour récupérer mes affaires, qu’il vienne reprendre les siennes également, mais il ne répond pas, il ne répond jamais à cette question. Les seuls messages que j’ai de lui sont d’une méchanceté et d’une haine que je n’arrive toujours pas à y croire… Il est tout le temps sur la défensive, même si ce que je lui dis est tout mignon, il s’acharne toujours autant envers moi et colporte des diffamations à mon encontre, dernièrement j’aurai divulgué un secret de famille, il me dit que je devrais avoir honte de moi, que c’est immoral de faire ça et qu’il ne veut plus jamais me revoir ! Je ne vois pas du tout de quoi il me parle et surtout on a aucun contact en commun… Ce qui est contradictoire c’est qu’il ne cherche pas à récupérer ses affaires. Je ne sais plus quoi faire, étant impulsif j’ai peur de ce qui m’attend…
      Pouvez-vous me dire qu’elle comportement adopté ? Dois-je attendre qu’il redescende et/ou couper tout contact avec lui ?
      Je vous remercie par avance de vos conseils, je suis perdue.
      Bien à vous !

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Julie,

      Au regard de votre jeune âge et, partant, à votre qualité d’enfant mineur, je ne saurais que trop vous suggérer de parler de votre problème à vos parents et de leur demander leur aide pour consulter une consœur ou un confrère dans votre région.

      Vous pouvez aussi prendre contact avec le CMP de votre ville (Centre Médico-Psychopédagogique/Classés par région).

    • julie

      Bonjour j’ai besoin d’aide je n’ai que 12 ans mais je suis paranoïaque dans ma famille ont à eu un dessé à cose de paranoïa et j’ai peur que sa m’arrive… Je fais de l’engoisse quand je suis seule et j’ai peur de tout ! S’il vous plaît esque vous avez des conseils pour m’aider ? Je n’ai pas osé en parler à qui que ce soit jusqu’à maintenant !
      J’ai peurde devenir folle

      Ps: excusez moi pour les fautes d’orthographe…
      J’espère que vous pourrez m’aider .
      Merci ,julie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sandrine,

      Vous écrivez, je vous cite: « …je suis fatiguée de cette relation toxique…qui ne me permet pas d’avancer… ». Vous avez donc bien conscience que le comportement de votre compagnon est mauvais pour vous.

      Vous auriez aimé qu’il se fasse aider mais il estime aller trés bien. Vous ne pouvez donc pas demander à quelqu’un d’entendre alors qu’il est sourd.

      Je n’ai qu’une solution à vous proposer. Je pense que vous la connaissez. Fuyez! Rompez! Protégez-vous. Vous valez surement mieux que de rester l’esclave, l’obligée, de cette personne qui, fondamentalement, ne vous aime pas. Dans le cas contraire, elle vous respecterait et ne réagirait pas de la sorte à votre égard.

      Bien sur, vous avez le droit de rester en d’entretenir une relation sentimentale avec cet homme. Si vous décidez de rester avec lui, sachant ces troubles du comportement et son manque d’amour, il vous faudrait assumer la suite. En effet, le rayon de votre liberté ira diminuant. Vous existerez de moins en moins. Jusqu’à ne plus exister du tout en tant qu’être humain. Si vous persistez à entretenir une relation de couple avec cette personne, il vous faudra assumer.

      Prenez soin de vous Sandrine.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je ne vous cache pas mon embarras. Que répondre à une telle question? Je crois que vous avez répondu ce qu’il convenait de répondre à Florent. En effet, s’il estime avoir besoin d’aide, encore faut-il qu’il l’exprime de façon explicite, et qu’il précise la nature de son problème. Ou, à tout le moins, ce qu’il vit comme un problème. Et non qu’il incrimine des proches qui, à son sens, ne le comprennent pas.

      Alors, vous comme moi y verrons plus clair et pourrons répondre de façon adaptée.

    • Sandrine

      Bonjour monsieur,
      Je suis inquiète pour mon petit ami, car il pense que je le manipule tout le temps. Si j’ai l’occasion d’aller dans un magasin et que je me suis apprêté il va penser que j’ai donné rendez à un homme, je ne peux plus m’habiller comme je le souhaite car monsieur pense toujours que j’ai quelqu’un à qui plaire.
      Il m’a demandé de me retirer des réseaux sociaux car il pensait que j’envoyais des photos de moi à des garçons et que je supprimais mes conversations. Aussi il pense que je fouille son téléphone, alors que je n‘y ai jamais mis la main dessus. Il pense que tout le monde le prend pour un imbécile et veut changer de pays car pour lui le problème vient des gens et non pas de lui. Je ne sais plus comment faire avec lui, car j’essaye de le rassurer tout le temps, j’ai même changé de numéro a sa demande, mais il pense que j’ai changé les noms dans mon répertoire. Je suis toujours à me justifier et je suis fatigué de cette relation toxique qui ne me permet pas d’avancer.
      J’aurai aimé qu’il se fasse aider mais pour lui il va très bien ce sont les gens qui le prennent pour un imbécile.
      Je ne sais plus comment agir avec lui.
      Merci pour votre article que j’ai lu avec une attention particulière.
      Cordialement

    • Billiard

      Bonjour
      J’ai lu votre blog.
      Message de mon fils :
      Salut Maman
      J’ai besoin de ton aide. Ces merdes continuent de profiter de ma fragilité !
      J’ai besoin d’aide. Et ce ne sont pas des psy qui pourront m’aider!
      Je crois que tu n’as pas bien compris ce que j’ai subi.
      J’ai eu à faire à des gros tordus.
      Bises
      Flo

      Projet de message

      Florent
      Je relis ton message et je retiens pour ce qui me concerne,

      J’ai besoin de ton aide

      J’ai besoin d’aide

      Tu n’as pas bien compris

      On est face à un paradoxe :
      Tu dis avoir besoin de mon aide,
      Et tu dis que je n’ai rien compris !
      Pour m’aider à comprendre j’aimerais que tu me définisse toi même avec tes mots , ce que tu appelles ta fragilité
      Cela nous aiderait toi et moi, mettant des mots sur les choses, à mieux comprendre, et à tenter de t’aider à trouver la voie de la reconstruction.
      J’attends donc ton message concernant : ma fragilité.
      Aides moi à t’aider
      Maman

      Qu’en pensez vous ?
      Des conseils ?

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Serge,

      Si vous estimez que votre fils est dangereux pour lui même comme pour les autres, il vous est possible de demander une hospitalisation à la demande d’un tiers. C’est contraignant et culpabilisant mais parfois nécessaire, pour ne pas écrire vital et salutaire.

      A cette fin, je vous invite à consulter votre médecin traitant. Ainsi, votre fils pourrait se trouver dans une structure à même de l’aider en matière de diagnostic, de traitement, et de suivi thérapeutique et médico-social.

    • Serge

      Bonjour ,
      Mon fils est devenu paranoïaque depuis plusieurs années.
      Depuis 4 mois il est de plus en plus violent ,menacent ,insultant.
      Il ne reconnaît pas qu’il est malade et qu’il devrait se soigner.
      Il A 40 ans et nous mène une vie d’enfer.
      Que peut on faire pour qu’il se soigne? Car a son âge nous ne pouvons décider pour lui.
      Cordialement
      Serge

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Christophe,

      Merci de votre témoignage. Je crains que, dans l’immédiat, il n’y ai pas grand chose à faire si ce n’est de vous protéger sachant qu’on ne change pas les rayures d’un zèbre.

      J’entends par là la personne dont vous parlez, n’entend surement pas changer puisqu’elle ne voit pas où est le problème. En plus de, sans doute, se considérer comme victime.

      Il existe effectivement des stratégies à mettre en place. Ensembles, elles ont pour fonction de vous permettre de neutraliser les troubles paranoïaques, et de vous protéger de sorte à retrouver une relation saine avec la personne concernée.

      J’avais travaillé sur un programme court permettant de gérer et traiter ce type de situation. Fort occupé par le suivi personnalisé de mon programme lié au traitement des problèmes d’angoisse, d’anxiété, etc. (Le Programme ARtUS), je n’ai pas eu le temps de finaliser la méthode pour gérer les personnes paranoïaques. J’espère la finaliser avant la fin de l’année.

      Je vous suis reconnaissant de votre confiance, et vous souhaite une agréable journée. Prenez bien soin de vous.

    • Christophe

      bonjour, une personne de ma famille est atteinte d’une « psychose paranoïaque aigüee » depuis plus de 40 ans . Puis je vous en parler en privé par email . Nous ne savons que faire. Bien sûr elle est dans le déni et considère que tous les autres complotent contre elle, et plus personne ne la supporte, ce qui renforce sa parano. Bien sûr elle a subi un très grave traumatisme il y a une quarantaine d’années, mais bizarrement, elle en veut à tout le monde, sauf aux deux personnes directement responsable de ce traumatisme : sa mère qui la poussa à se marier avec un play-boy , et le play-boy lui meme qu’elle épousa; elles sont les 2 personnes qu’elle a le plus aimé… ! Que faire ? Elle pourrit la vie de ses enfants et de ses petits-enfants, et de tout son entourage; c’est insupportable , et de pire en pire.. Je vais lire votre guide…. merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vitus,

      Sur la foi des éléments que vous portez à ma connaissance, je préfère vous adresser un mail. Je m’en occupe dans la journée.

      Bien à vous.

    • Vitus

      Bonjour,
      Médecin retraité , en concubinage depuis 10 ans je suis préoccupé par ma compagne qui présente deux à trois fois par an des délires interprétatifs m’accusant d’être à l’origine de détérioration diverses: dégradations de mur d’enceinte, trous ou fissures sur le plâtre, effilochage de tissus, serviettes…N’y étant pour rien, cela ne serait pas grave si cela ne la mettait pas dans un état de détresse et d’angoisse qui entraîne pendant une où 2 semaines toute relation affective…Je ne peux entrer dans son jeu et lui avouer que je suis le responsable. Je reste donc le persécuteur.
      Selon elle j’ai des TOC…et doit me faire soigner!…Elle m’a avoué qu’un de ses anciens compagnons avait aussi ce problème (détérioration de carrelage et qu’il s’était fait soigner…). Lors du dernier délire, je me suis emporté et n’en pouvant plus j’ai décidé de déménager. Mais je me demande s’il ne s’agit pas d’une maladie comme une autre, et, que c’est à moi d’assumer d’être le persécuteur.
      Pour le diagnostic, cela me parait être de façon prédominante un délire paraphrénique car par ailleurs la vie sociale a toujours était normale. Elle ne présente pas de paranoïa caractérisée.
      Pour le moment elle ne veut pas que nous allions consulter un Psy car elle nie son délire. Que faire? Quelle peut-être l’évolution? Dois-je fuir , puisque ma présence la fait souffrir. Entre les crises, elle me dit qu’elle est toujours sur le qui-vive à mon égard…
      Merci de votre avis car je suis un peu perdu.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ophélie,

      Vraisemblablement, vous êtes victime de ruminations et de pensées obsessionnelles, symptômes d’un trouble anxieux. Le fait que votre compagnon tente de vous rassurer participe à entretenir obsessions et anxiété. In fine, cela ne sert à rien, même si vous avez l’impression – sur le coup – que cela vous apaise. Inéluctablement, le processus anxieux se remet en route à chaque fois. Voire augmente progressivement.

      Dans le cas contraire, vous ne fouillerez pas dans ses affaires, et le sujet serait dépassé.

      Pour répondre à votre question de savoir comment « aller mieux », il existe un moyen simple de traiter votre problème d’anxiété pour retrouver le calme et la sérénité auxquels vous avez droit.

      Pour accéder à cette solution, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous. Je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      « Comment traiter un trouble anxieux définitivement, et aller mieux« 

    • Ophélie

      Bonjour,

      Depuis presque un an je n’ai plus confiance en mon conjoint. J’ai régulièrement le sentiment qu’il va aller voir ailleurs, ce qui me conduit à aller fouiller dans ses affaires (son téléphone, etc…). Après de nombreuse disputes où il me prouve que non il ne m’a pas trompé, il fini toujours par me pardonner. Pendant un temps je me sens mieux mais mon cerveau continu toujours d’analyser et d’imaginer des situations dans lesquelles il me trahit. C’est devenu un vrai problème et je ne sais plus quoi faire pour aller mieux…

      Si vous avez une idée…

      En vous souhaitant une bonne journée.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Rose,

      Je vous suis reconnaissant de votre intérêt pour mes activités. Votre question soulève un problème que je n’ai pas encore eu le temps de résoudre. Par souci de l’actualiser, j’ai fait le choix de suspendre la mise en ligne de cet abstract lié au comportement à adopter pour les proches de personnes souffrant de paranoïa.

      J’espère avoir le temps de m’y remettre avant noël prochain et, de nouveau, de le rendre accessible.

      Merci de votre confiance Rose.

    • Rose

      Bonjour Frédéric,
      Je vous remercie pour ces informations et conseils. Pourriez-vous nous indiquer comment accéder au manuel destiné à l’entourage?
      Je vous en remercie d’avance
      Rose

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Vous imaginez bien que ce n’est pas moi qui vais vous écrire si, oui ou non, votre mari vous manipule et vous trompe avec une autre femme. A contrario, ce que je peux vos affirmer c’est que vous souffrez d’un trouble anxieux important. Lequel justifie que, pour reprendre votre expression, vous vous preniez la tête avec votre époux. Pourquoi? Parce-que vous anticipez. Vous imaginez sans savoir.

      Vous craignez qu’il vous mente, vous manipule. Dans le même temps, vous imaginez toutes les conséquences que vous puissiez redouter. Que votre mari désire et aime une autre femme que vous. En bref, vous avez toutes les peines du monde à lâcher prise et à faire confiance. Du coup, vous vous posez des questions. Et il n’y a aucune paranoïa là-dedans. Juste de l’anxiété.

      Puis-je faire confiance à mon mari? Est-ce que je l’aime encore? Mon époux me ment-il? Est-ce moi qui me fait des idées? En bref, tout un tas de questions anxiogènes qui alimentent ruminations et pensées obsessionnelles. Ces mêmes problèmes qui trouvent leur lit dans une personnalité – la vôtre – sans doute naturellement anxieuse. Laquelle anxiété trouve son paroxysme dans la situation que vous subissez.

      Victime de cette anxiété, je ne puis vous offrir qu’un seul conseil pour lâcher prise, cesser d’être angoissée, et retrouver confiance. Au moins en vous. Ce qui vous permettrait de vous affirmer. D’exprimer vos limites.

      Ce conseil consiste à vous inviter à cliquer sur le lien ci-dessous. Bien sur, je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaitez. Dans l’intervalle, prenez bien soin de vous.

      « Comment ne plus anticiper, lâcher prise et retrouver confiance de façon simple et rapide« 

    • Elodie

      Bjr voilas je me permet de laisser un message car g un véritable problème mon mari m’a trompé l annee dernier il et rester 1mois et demi avec elle il ce voyait souvent les soir en soirée kan il étais bourrer g tout découvert le 9 décembre de son infidélité il m’a dit kil ne recommencerais pas et ke j étais sa seul femme il n’ont jamais coucher ensemble le 1 janvier de cette année il a recommence à la voir pour une soirée ils on eu un accident de voiture ensemble et y avais mon fils âgée de 12 ans avec eu dans la voiture un peu plus mon fisl à faille perdre la vie mais par chance non depuis tout sa g du mal à tout oublier il a ya 4 mois après une dispute g découvert ki à étais encore chez elle pour soit disant parler de nous car on arrête pas de ce prendre la tête. Sa fait maintenant 3 mois ke je n arrêt pas de me dire kil me trompe alors ke pour lui c faux on ce prend la tête tout les jour et je n en peu plus de vivre dans la parano je l aime enfin je pense kan il et pas avec moi je l aime a point inexplicable mais kan il et avec moi et kon ce prend la tête g l’impression de ne plus l aimer aider moi svp a me sortir de cette parano c plus une vie pour nous et surtout pour mes enfants ils en souffre beaucoup et moi aussi même si je fait rien voir aider je vous en supplies merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sally,

      Je pense qu’il est inutile de rassurer votre frère. Lequel souffrirait d’une anxiété traumatique liée à l’agression dont il a été victime. J’en veux pour preuve ses appels à l’aide (toutes les maladies dont il dit souffrir/hypocondrie) comme ses inquiétudes d’être suivi. Partant, d’être de nouveau victime d’une agression.

      Ses comportements de type paranoïaque (ce qui ne signifie pas que votre frère soit paranoïaque) et hypocondriaque seraient liés à des évènements traumatiques non dépassés. Non résolus.

      Dès lors, il faudrait essayer de lui en faire prendre conscience, et l’inviter à consulter. L’a t’il déjà fait, et où habite t’il (ville, région, pays)?

    • Sally

      Bonjour,
      Tout d’abord merci pour cet article très bien écrit qui m’a permis d’en apprendre davantage sur la paranoïa.

      Je suis en questionnement sur l’état dans lequel se trouve mon frère.

      Il y a 3 ans, en vacances, il s’est retrouvé entouré d’un groupe de jeunes garçons qui voulaient le frapper. Il a pu s’enfuir mais s’est tout de même reçu un coup à la nuque par l’un d’eux.

      Depuis il montre un comportement hypocondriaque et paranoïaque.

      Il est persuadé d’ avoir des séquelles physiques dûes à ce coup ( malgré examens normaux) ; un nerf endommagé, des problèmes cardiaques, un poumon gauche qui aurait prétendument cessé de fonctionner et puis plus récemment une phlébite.

      En parallèle de cela, il a récemment commencer à s’imaginer qu’un homme, vu dans le bus, en a après lui et depuis a peur de le recroiser. Il prend maintenant un autre itinéraire et surveille ses arrières dans la rue. Il pense parfois que cet homme aurait pu envoyé des amis le suivre…

      Il vient souvent me faire part de ses inquiétudes infondées et illogiques, j’essaie de le raisonner et il me dit que cela le rassure mais le lendemain ses peurs reviennent…

      C’est assez frustrant et épuisant de devoir toujours prouver de manière quasi mathématique que ses théories ne tiennent pas la route, que personne n’en a après lui et qu’il n’est atteint d’aucune maladie grave..

      Comment le rassurer efficacement ?

      Pensez vous qu’ il s’agit de paranoïa ?

      Et pensez vous que l’hypocondrie et la paranoïa sont deux choses distinctes ou est ce que l’hypocondrie n’est finalement qu’une autre manifestation de la paranoïa ?

      Merci beaucoup pour votre travail remarquable.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Il semble que vos collègues et vous même soyez pris dans un piège qu’involontairement vous avez participé à créer. J’entends par là que toutes et tous marchez sur des œufs face au comportement de votre collègue, et néanmoins subordonnée. C’est donc que personne n’a pris la peine de s’affirmer auprès de cette salariée ni de la recadrer quand c’est, ou c’était nécessaire. Pour quelle raison? Elle est protégée?

      Aujourd’hui, et ce de façon latente, vous ne savez plus comment faire. Vous êtes donc devenus otage d’une seule personne qui, in fine, vous terrorise tous. Dès lors, pour paraphraser un ancien ministre, je cite: « Il faut terroriser les terroristes ». Cela signifie, non pas vraiment la terroriser à son tour, mais utiliser les mêmes armes qu’elles pour la « neutraliser ».

      Cela passe par la l’adoption d’une stratégie de comportements qui participe à aggraver la situation pour l’apaiser. En effet, plus vous allez, toutes et tous, faire silence, ou tenter de la rassurer, pire, sans doute, sera le problème.

      Il faut donc lui confirmer qu’effectivement, il y a de fortes présomptions que tous vous ourdissiez des complots dans son dos. Une fois dit, que vous lui fassiez savoir que la situation est sans doute bien pire qu’elle ne le soupçonne elle même. Pour être bref, il ne faut surtout pas la convaincre du contraire de ce dont elle est convaincue, mais en rajouter par rapport à ce qu’elle craint.

      Par exemple, lui dresser un rapport détaillé de la façon dont certains la jalousent, tentent de lui voler son emploi, etc. Dans la même veine, lui demander trés régulièrement ce qu’elle pense du comportement d’une personne ou d’une autre. Et enfin, reprendre ses propos et en rajouter.

      Ainsi, quand elle fait des reproches fort désagréables à haute et intelligible voix, il faut reprendre ces reproches exprimés et les majorer. En dire plus que cette personne n’en dit déjà. Bien sur, cela nécessite que l’ensemble de l’équipe soit informée d’une part, et que chacun participe de façon active à une telle stratégie d’autre part.

      Ne pas lui adresser la parole va nourrir son ressentiment et sa certitude de ne pas être respectée, écoutée, etc. Vous risquez donc de voir ses comportements d’affirmation s’aggraver au sens où ils seront plus véhéments, discriminants, et victimologiques.

      En conclusion, pour reprendre la main, il faut opposer à cette violence perçue, une violence plus forte encore mais que, cette fois-ci, vous commandez.

      Vous me tenez informé des résultats de l’utilisation de cette stratégie?

    • **

      Bonjour,
      je travaille avec une collègue que j’appréciais énormément, malheureusement je la vois s’enfoncer depuis quelques temps dans sa paranoïa. Elle est persuadée que tout le monde la jalouse, l’épie, que tout le monde veut lui voler son travail.On marche en permanence sur des oeufs avec elle car elle interprète absolument tout, et même quand on ne dit rien elle interprète notre comportement. Malgré le fait qu’elle prenne énormément de temps à effectuer des tâches que d’autres personnes feraient rapidement (personne ne lui a jamais fait de réflexion à ce sujet), elle insinue en permanence qu’elle travaille comme une folle et que les autres se la coulent douce. Pourtant elle passe son temps à demander si on ne pense pas d’elle qu’elle brasse de l’air, qu’elle ne fait rien etc. Elle est très autoritaire et donne des ordres à tout le monde, et est très agressive, même envers moi qui suis théoriquement sa supérieure hiérarchique. Elle a pris en grippe une de mes collègues, que j’ai essayé de défendre et depuis elle me ressort tout le temps que cette collègue est ma chouchoute, ma protégée… Cela en vient presque à du harcèlement moral, mais je sais qu’en parler à notre employeur ne ferait qu’aggraver la situation car elle nous accuserait de la poignarder dans le dos. Au lieu de nous dire directement ce qu’elle nous reproche, elle préfère faire des remarques très méchantes à voix haute. Plusieurs de mes collègues, et moi aussi, ont décidé de ne plus lui adresser la parole puisque tout est mal interprété, mais je ne sais pas à quoi cela va aboutir. Elle se plaint qu’il y a une mauvaise ambiance sur notre lieu de travail, en nous blâmant, sans réaliser qu’elle en est à l’origine… Bref, je ne sais plus quoi faire car cela nous bouffe l’existence à tous au boulot, il arrive souvent qu’on craque chacune dans notre coin car les attaques sont violentes.
      Merci pour le temps que vous prendrez à lire ce commentaire.

    • Frédéric Arminot

      Mery,

      Que tout cela semble compliqué. Quoique…

      Vraisemblablement, quoique vous fassiez, ou disiez, vous avez tort. Il est victime. Et vous, si ce n’est plus que les autres, êtes son bourreau. De fait, votre compagnon semble avoir de graves troubles du comportement et de la personnalité.

      Nonobstant ce qui semble reposer chez cet homme sur un comportement égocentrique, je m’interroge quant à un putatif comportement pervers. En effet, il est horrible avec vous, vous rabaissant sans cesse. Au point que vous en avez souffert de dépression. C’est l’intérieur. A l’extérieur écrivez-vous, en société, c’est une personne merveilleuse.

      Serait-ce un monstre? En l’absence de certitudes, dans le doute, vous qui êtes entrain de partir (vous parlez de votre futur ex-mari), je vous invite à fuir. Protégez-vous pendant qu’il est encore temps.

    • Mery

      Bonjour,
      J’ai été en contact avec une personne que je n’arrive réellement pas à cerner. Il s’agit malheureusement de mon futur ex-mari. Tout est sujet à dispute car il se sent systématiquement menacé, dédaigné, humilié, pour une bête petite chose parfois sans importance.
      Souffler de fatigue et d’épuisement est un manque de respect, lui demander de céder sa place est un manque de respect, dormir en prenant trop de couette est également un manque de respect. Il est systématiquement entrain de faire des reproches pour la moindre contrariété qu’il pourrait rencontrer. Avoir du retard dans un SMS et c’est parti pour des disputes interminables…
      Il s’attend systématiquement à se faire géré ou dominé pour reprendre ses termes. A systématiquement peur de devoir se battre et est intiment convaincu que quelqu’un lui fera du mal. Mes frères ou les nouveaux conjoints de ses ex copines.
      A titre d’exemple, un jour, une bagarre éclate dans la rue entre deux personnes. Un attroupement se forme pour voir cette dispute, l’un des deux protagonistes a regardé mon mari. Il a à partir de là, été intiment convaincu que cette personne allait le retrouver pour lui casser la gueule. Pendant 6 ou 9 mois , je ne sais plus, il a pris sa voiture en guettant son rétroviseur par peur d’être suivi par cet homme. Son calvaire a pris fin quand un jour ils se sont rencontrés de façon tout à fait fortuite dehors et que cet homme n’a manifesté aucune agressivité à son encontre. A partir de la, il a pu être serein sur ce point là.
      A l’époque, il était convaincu d’avoir une multitude de maladies et consultait souvent.
      Lorsqu’il a débuté son contrat de travail, il pensait qu’on avait installé des caméras et micro pour l’espionner et craignait de se faire renvoyer et donc devenait dingue aux moindres soucis rencontrés.
      Il avait peur de les ex de ses anciennes copines le retrouvent et se baladait la boule au ventre par peur d’être poignardé par l’un d’entre eux. Quand il m’a rencontré, il m’a longtemps et intensément idéalisée, pour ensuite me voir comme son ennemie jurée pour rien.
      Tout ce que je faisais ou disais ne passait pas. Mes mimiques, sms, ton de voix, tout était scruté au peigne fin. Tout devenait source de stress pour lui, et finalement pour moi aussi.
      S’en est suivi une grosse dépression de ma part. Ne sachant plus gérer les conflits, les interminables crises, la peur qu’une nouvelle dispute pour rien éclate, ses confidences incessantes sur son passé, le fait de prendre sur moi systématiquement ses peurs et incertitudes. C’était quotidien, je n’avais aucun répit.
      Lorsque je suis tombée malade, il m’a taxée de vouloir jouer la comédie et que la seule vraie victime, c’était lui. Il m’attribuait le moindre de ses défauts m’accusait de lui marteler le cerveau alors que je ne disais rien qu’il était en réalité le seul à se faire du mal, projetait sur moi ce qu’il me faisait vivre.
      M’accusait de vouloir le dominer, de faire de lui mon toutou, voyait des manques de respect partout. Il devenait agressif envers lui-même en se frappant et ce, pour de simples disputes de couple. Lui demander de baisser le son va être mal pris, lui demander d’arrêter de faire du bruit est aussi une offense, lui dire de nous laisser seule car il a dépassé les limites et c’est de nouveau une prise de tête, lui dire que son comportement nous déplait et c’est directement le drame.
      On s’est pris la tête pour une broutille, on avait acheté une pizza et étions en route pour la maison. Voyant que j’étais mal il me demande si je vais manger, je réponds par la négative. Il s’est saisi de la pizza pour la balancer par la fenêtre, j’ai retenu son bras rapidement pour éviter qu’il ne la jette. Il m’a taxée de l’avoir frappé. S’en sont suivis des mois ou j’ai du lui expliquer que je ne l’avais pas frappé mais que j’ai seulement retenu son bras…
      Notre voisin du bas a tendance à mettre la télévision beaucoup trop forte et à des heures très tardives. Je lui ai suggéré plusieurs fois d’aller par moi même lui parler pour lui faire part de notre problème. Il a refusé me disant qu’on ne connait pas sa réaction, qu’il pourrait me frapper ou m’insulter et qu’il ne tenait pas à devoir se battre ( je précise qu’il s’agit d’une personne âgée vivant seule et ne représentant par ailleurs aucune menace) . J’ai du me soumettre à son idée qui est de mettre le volume plus fort que notre voisin du bas…
      C’est quelqu’un de très rancunier, manquant cruellement d’empathie quand j’avais besoin de soutien, refusant que l’autre puisse aussi ressentir des émotions négatives de part sa faute. Je n’ai droit à aucune émotion qui pourrait le déranger. Tout doit être sous contrôle, sous son contrôle. On finit par se soumettre car les conflits nous minent la santé à force…
      D’après lui je suis ingrate, manipulatrice, pourrie gâtée, mauvaise et j’en passe. Pour lui faire changer d’avis sur ma personne j’ai essayé de lui témoigner deux fois plus de reconnaissance pour tout ce qu’il me faisait, j’ai arrêté de donner mon opinion car je ne voulais plus être décrite comme manipulatrice, j’ai essayé de lui démontrer que je n’ai jamais été la fille pourrie gâtée qu’il décrit. Rien n’a suffit.
      S’il me rend un service, aussi minime soit-il, il va me le rappeler une centaine de fois, jusqu’à l’usure.
      Il m’a accompagné au travail et je l’ai énormément remercié. Il a finit par me dire que je l’avais remercié mais que ce n’était pas suffisant de ma part. Que je me prenais pour une héroïne car je faisais le ménage, alors que je n’ai jamais rien dis de tel. Il a des idées fixes, inchangeables. S’il pense quelque chose, il ne se remet pas en question. Ultra difficilement.
      Il a peur que son entourage l’abandonne ou découvre qui il est réellement, car en société, c’est une personne merveilleuse.
      Je n’arrive pas à le cerner.

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Antoine,

      Je suis désolé de ne vous répondre qu’aujourd’hui. Je suis pris par mes activités.

      Il semble effectivement que votre maman souffre de paranoïa ou, à tout le moins, de symptômes paranoïaques. Pour l’aider, nul n’est besoin d’essayer de la convaincre du contraire de ce dont elle pense être victime (harcèlement, écoutes, etc.).

      Comme souvent en pareille situation, les intéressées se posent en victimes. Ils ne sont nullement prêtes à consulter. Vous ne pouvez donc pas vous substituer à votre maman. Partant, il me semble vain de faire en lieux et place de votre mère ce qu’elle ne ferait pas pour elle même.

      Mieux vaut abonder dans le sens de votre maman. Voire en rajouter. C’est ce que l’on appelle de la prescription de symptômes. Cela repose sur une stratégie, un processus, de saturation cognitive. Cela fonctionne trés bien quand l’outil correspondant est bien utilisé.

      Cela fait des mois que je dois publier un livret sur le sujet mais je manque de temps. Quand je prends acte du nombre de demandes à ce sujet, il faudrait que je trouve le temps.

    • Antoine

      Bonjour,
      Merci pour cet article très complet, et pour les conseils que vous partagez en ligne.

      Je m’inquiète pour ma mère. Je pense qu’elle souffre de paranoïa et cela s’est aggravé il y a quelques mois. J’aimerais avoir votre avis et vos conseils.

      – Ma mère est persuadée qu’elle est harcelée par un voisin. Elle pense qu’il l’espionne, qu’il trafique son internet, et que son téléphone est sur écoute.
      – Elle pense que les bruits de l’immeuble (oiseaux, enfants, gens qui parlent ou qui rient) sont enregistrés ou joués contre elle.
      – Récemment elle a calfeutré ses fenêtres pour ne pas qu’on la voit de l’extérieur. J’ai discuté avec elle par vidéo et elle était sous une couverture. Elle pense qu’il y a des caméras et qu’on la voit.
      – Elle n’utilise pas trop d’eau car elle pense que les voisins l’espionnent et font du bruit avec leur chasse d’eau à chaque fois qu’elle va aux toilettes. Elle pense aussi que les voisins essaie de la gazer par l’aeration de la salle de bain.
      – Elle pense aussi être en danger dans la rue (quand des vélos passent à proximité), que des gens la prennent en photos (à l’eglise), et la suivent dans la rue.
      – Elle est sur la défensive quand je lui dis que ce n’est pas possible. Elle appelle le gardien de l’immeuble tous les jours pour qu’il vérifie son internet et téléphone. Les voisins et le gardien m’ont contacté pour me dire qu’elle semblait Ils s’inquiètent aussi.

      Elle vit seule et est à la retraite.
      Je vis à l’étranger depuis plusieurs années. Je rentre à Noël, j’étais là en Mai, et on s’est vu en Juillet chez de la famille (1 semaine). Je rentre mi-Octobre et sera là à Noël. Mais ce n’est pas/plus suffisant.

      Ma sœur a coupé les ponts avec elle il y a 10 ans. Cela l’a énormément affectée. Malheureusement aussi, elle s’est fait agressée en bas de son immeuble il y a 5 ans.

      Elle voit régulièrement des amis de la famille (2-3 jours?). Je suis à distance ce qui se passe. Mais j’ai l’impression que c’est devenu grave. J’ai l’impression que je devrais rentrer et peut-être la suivre au quotidien.

      Je lui ai dit d’aller voir notre médecin de famille pour vérifier son niveau de stress. Elle pense qu’elle n’est pas malade, que les gens la méprisent.

      Quel est votre avis, s’il vous plaît?
      Comment s’y prendre pour qu’elle aille mieux?
      Si une psychothérapie est nécessaire, comment l’inciter à y aller? Quelles sont les démarches?

      Merci par avance pour vos conseils.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Clément,

      A la lecture de ce dont vous m’informez, je ne pense pas que votre belle-sœur soit victime de paranoïa. Je crois plutôt qu’elle est dans une grande souffrance. Celle-là même qui le dispute à son agressivité quand elle a le sentiment – voire la certitude – de ne pas être crédible et/ou écoutée. Peut-être que la relation au père explique cette difficulté. Mais une explication ne constitue pas une solution.

      Votre belle-sœur souffre d’une image dégradée d’elle même. Cela lui fait adopter des comportements inversement proportionnels à l’effet désiré. Sans doute a t’elle besoin d’être reconnue, entendue, aimée. Et, sans doute aussi, a t’elle le sentiment de ne pas l’être. Cela la « fait rentrer » dans des colères qui non seulement dénaturent ses propos mais la précipite plus encore dans le désarroi.

      Tout comme vous, je pense qu’il est important que votre belle-sœur bénéficie d’une prise en charge thérapeutique. Puisque vous êtes sensible à cette situation, et êtes préoccupé par l’état mental de votre belle-sœur, je vous suggère d’essayer d’être bienveillant, et de lui expliquer, sobrement, ce que vous ressentez dans ce genre de situations.

      Partant, de lui dire que, décidément, ni vous ni les autres ne l’entendez ni ne la comprenez. Ceci pour, ensuite, lui suggérer de consulter car elle doit beaucoup souffrir de ce manque de respect répété.

      Consulter non pas pour se soigner, mais pour se faire aider de sorte à être entendue et à s’affirmer puisque personne ne l’entend ni ne la comprend (c’est une question de positionnement stratégique). Pour satisfaire cet objectif, il ne faut pas la remettre en cause. Ni l’incriminer. Il vous faudra donc attendre la prochaine crise de « pétages de plombs » pour intervenir.

    • Clément

      Bonjour,
      Ma belle-soeur est bien compliquée et passe son temps à contredire les autres, même si elle sait qu’elle a tort, en tenant des positions intenables et répétant « je suis sûre », « c’est certain » et ceci de manière agressive. En-dehors de ces moments, elle est toujours à prendre la parole et à expliquer les choses aux uns et aux autres, comme s’ils n’avaient rien compris ou besoin de savoir. Lorsque sa soeur fait de même, elle la rabroue et estime qu’elle dérange tout le monde en parlant.
      Elle veut rallier tout le monde à ses idées et accuse certaines personnes -dont moi- des défauts qui sont les siens, allant même jusqu’à me reprocher de n’avoir pas accepté toutes ses prises de position.
      Elle fait régulièrement des crises de « pétages de plombs » où elle se met à exploser, accusant l’autre de tous les maux avec des arguments qui ne tiennent pas la route (à part peut-être le déclencheur qui l’a peut-être contredite). Les hurlements durent très longtemps et peuvent reprendre dans de grandes explications. Elle s’en est prise à moi récemment, allant jusqu’à me reprocher ma façon de répondre « hmmm » lorsque je suis occupé !

      Je me demande donc si elle est paranoïaque, surtout pour savoir comment la gérer. Jusqu’à présent, ses crises avaient fait d’elle quelqu’un que je n’aimais pas, mais je crois qu’il faut l’aider et si je lui fais la gueule elle sombrera encore plus.
      Je pense qu’elle a eu un mal fou à s’imposer dans une famille avec beaucoup d’enfants et un père autoritaire.
      Qu’en dites-vous ?

      Merci et bravo pour votre page.
      Clément

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sissi,

      A vous lire, je ne suis aucunement convaincu que votre frère rencontre des problèmes de paranoïa. Je pencherais plutôt pour un problème d’égo.

      Vous expliquez que votre frère aime briller en société. Il aime plaire. Il aime focaliser l’attention. N’attirer la lumière que sur lui. Vous écrivez aussi que son couple a été, ou est encore, considéré comme un modèle. Mais le modèle s’est fissuré.

      Sur la foi des choix de sa compagne, il semble que votre frère ait été confronté à des réalités qui le ramènent à lui-même. A ses manquements. Peut-être à cette forme d’égocentrisme qui lui a fait oublier qu’il n’est pas seul. Partant, on peut imaginer que sa compagne est allée chercher à l’extérieur ce qu’elle ne trouvait pas ou plus dans son couple. Du désir. Du plaisir. De la légèreté. De l’amusement. A deux.

      Votre frère ne peut donc pas « jouer les vierges » à ce sujet. Que cela lui plaise ou non, il a sa part de responsabilité dans le fait que sa compagne ait éprouvé le besoin de s’aérer.

      Votre frère a beau jeu de crier à la trahison. Au mensonge. Et à je ne sais quoi d’autre. Ce n’est que l’expression de son déni quant à des réalités qui l’insupportent. A force de vouloir être dans la lumière, sa compagne l’a mis dans l’ombre. Du coup, votre frère n’a plus rien de drôle. Il en devient sinistre.

      Il se pose en victime. Maigrit. Ne dort plus. Exprime une jalousie quasi pathologique. Il viole l’intimité de sa compagne (cf. téléphone portable). Au nom de son problème, que de manque de respect de l’autre. Comme de lui-même, in fine. Il ne résout pas son problème mais se plaint des infidélités de sa compagne auprès des membres de sa famille. Est-ce un comportement adulte?

      Des années durant, il a utilisé des subterfuges pour se protéger de ses manquements (image, confiance, etc.). En l’absence d’éléments supplémentaires, je ne peux parler de manipulations. Mais, je conserve cette éventualité en mémoire.

      Votre frère aura – vainement – tenté d’obtenir l’approbation des autres ne se la donnant vraisemblablement pas à lui même. Et ce, même s’il a pu faire illusion toutes ces années. La réalité l’aura donc rattrapé. Il a chu de son piédestal.

      Désormais, il lui reste à prendre acte de ses responsabilités. Partant, à agir de sorte à changer. Pour son bien. Comme pour celui des autres. Et, plus particulièrement, celui de son épouse. Laquelle, pour ce que j’en comprends, l’aime (elle a rompu avec son amant).

      Votre frère a sans doute des qualités. Sans doute souffre t’il. Il est temps pour lui de faire acte d’humilité. Réagir en quittant son épouse est sans doute la pire des solutions. Pour lui. Il prendrait le risque de reproduire ses anciens comportements avec des conséquences probablement pires que celles auxquelles il est confronté aujourd’hui.

      Pour l’heure, vous ne pouvez faire à sa place ce qu’il se refuse à lui même. Reste donc à vous protéger. Le ferez-vous?

      J’oubliais. Votre frère n’est pas malade. Il a un comportement trés dysfonctionnel. Nuance.

    • Sissi

      Bonjour Frédéric,
      Je vous écris car mon frère (45 ans) est en train de vivre une mauvaise passe et je me demande s’il n’y aurait pas de la paranoïa. Mon frère est quelqu’un qui aime briller sur scène (il est musicien ) et également facilement en public (blagues…etc). Cela depuis tout petit. Il est marié et a 2 enfants. Jusqu’à maintenant, leur couple était un peu « le couple idéal » aux yeux des autres… Il y a un an, il a laissé tomber un de ses deux jobs en pensant qu’il trouverait facilement ailleurs…et ça n’a pas été le cas. Il a également passé des auditions pour entrer dans des groupes et n’a pas été pris.. Par là-dessus, quelques mois après, il tombe par hasard sur des messages que sa femme entretenait avec un autre gars… des messages salaces. Sa femme qui jusqu’à ce jour semblait aduler son mari… Tout son monde s’est écroulé. J’ai essayé de le raisonner en lui disant que tout ça n’était pas sérieux et que sa femme l’aimait lui (ce que je pense sincèrement… ) un accident de parcours en quelque sorte, à un moment où sa femme s’est sentie délaissée et qu’un beau parleur a saisi la faille… Bref, on pensait que ça allait mieux… et puis il y a deux mois, il retombe sur un nouveau message de ce gars à sa femme (je pense que mon frère doit fouiner continuellement dans son portable )… et là, il annonce à tout le monde que les échanges entre elle et le gars ont repris. Alors nous, sa famille, nous pensons : « ça c’est fort, elle déconne tout de même… » et puis, comme j’aime beaucoup ma belle-soeur, j’ai pris le temps de discuter avec elle. Et elle me dit qu’elle n’a jamais relancé le gars et qu’elle n’y peut rien s’il lui a envoyé des messages…Elle est d’ailleurs allée le voir pour lui dire d’arrêter. Je la crois. Je sais que c’est quelqu’un de bien. Mon frère, lui, parle de mensonge et de trahison… il veut la quitter. Il ne dort plus, il maigrit, on s’inquiète…Tout cela prend des proportions de dingue… pour un « simple » texto de départ. Alors je me demande si mon frère n’est pas un peu malade, lui qui en société passe pour quelqu’un de posé, calme et drôle… Je ne sais surtout pas quoi faire… Merci de m’avoir lue !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Camille,

      Je suis désolé de ne répondre qu’aujourd’hui à votre commentaire du 5 septembre courant. J’ai eu une rentrée particulièrement prenante.

      Sur la foi des éléments que vous me communiquez, en en l’absence d’un diagnostic thérapeutique circonstancié, je ne peux préciser ce dont souffre votre frère. Ce qui est certain c’est qu’il est en souffrance, et sa famille avec!

      Je pense qu’il est nécessaire de se rapprocher de la compagne de votre frère et d’essayer de comprendre avec elle ce qu’il se passe. Partant, de suggérer une prise en charge thérapeutique (psychiatre ou thérapeute comportemental). Ensuite, il pourrait être envisagé un traitement adapté (médicaments ou thérapie).

      Il est important que vous, et d’autres membres de la famille, soyez psychologiquement suivis eu égard à la violence perçue et induite par les troubles de votre frère. En l’espèce, je vous invite à prendre soin de vous et, par conséquent, à consulter une consœur ou un confrère pour lâcher prise quant ce que vous subissez.

      En effet, ni vous ni d’autres ne sauriez être mis en cause quand votre frère dit, je cite: « …je me sens malheureux avec vous tous… ». Son agressivité et sa vulgarité ne sont que les symptômes dans lequel le confine son problème, et son impuissance à le gérer.

      C’est à votre frère de s’aider lui même pour sortir de l’état émotionnel dans lequel il se trouve. In fine, de demander de l’aide. Et c’est à vous d’agir pour vous même pour ne pas être prise en otage par les problèmes de votre frère. Vous tenir à distance de votre frère ne saurait donc s’entendre et se comprendre que comme une façon – provisoire – de vous protéger. Ce qui ne résout pas les problèmes dont vous pouvez êtes victime.

      Prenez bien soin de vous.

    • Camille

      Bonjour,

      Un matin alors que je voyais que mon frère n’allait pas bien (nous étions en vacances ensemble, il a 38 ans) je suis allée le voir et je lui ai demandé  » ça ne va pas » il m’a répondu « non je me sens malheureux avec vous tous » en ayant des gestes nerveux. Je lui dis: mais qu’est-ce qu’il se passe et là il a hurlé : laisse moi tranquille, et a fui hurlant mais laisse moi tranquille, arrête mais arrête … je l’ai laissé et je l’ai vu se parler seul en hurlant (du style: eux ils s’aiment tous moi je suis tout seul…) puis sa femme est venu et l’a calmé … il m’a par la suite envoyé un message disant que je l’avais agressé qu’il c’était senti comme un animal devant son prédateur… il m’a fait tout un listing également de « preuves » de mon soi-disant désamour également celui de mon autre frère et de mes parents à son égard .. une absence de réponse à une question, un soi-disant désintérêt pour ses filles, un sourire pas assez chaleureux pour sa femme…
      depuis il envoie à mon frère et moi des mails agressifs et vulgaires .. ce qui n’a jamais été son cas auparavant…
      Mes parents mon frère et moi-même nous nous sentons démunis.
      Le lien est maintenu uniquement avec ma mère qui s’accroche et qui continue de l’entendre lister des preuves de notre désamour pour lui, sachant que certaines datent d’il y a 30 ans …
      Tout cela est très récent, si vous aviez une petite piste pour nous orienter ça serait super.
      Merci beaucoup par avance.
      Cordialement
      Camille

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Isabelle,

      Vraisemblablement, vous entretenez une relation sentimentale avec une personne malade alcoolique à tendance violente. Je ne pense pas qu’il y ait matière à raisonner cette personne. Si ce n’est à la quitter et, ce faisant, à l’inviter à se soigner.

      Si cette personne menace de vous quitter, c’est le meilleur service qu’elle vous rend! En effet, vous ne pouvez pas faire pour cette personne ce qu’elle ne souhaite pas faire pour elle même.

      Il semble cependant que cette même personne, alors qu’elle vous menace, vous humilie, et vous injurie (cet homme considère sans doute que vous êtes la cause de ses tourments), soit toujours présente.

      Nous pouvons donc en déduire qu’elle vous manipule. En effet, plus vous essayez de l’empêcher de partir, plus vous êtes otage de son problème. Et plus vous lui donnez une importance qu’elle ne mérite pas. Elle a donc tout intérêt à continuer à terroriser ses proches, dont vous. La prochaine fois qu’il vous menace, je vous invite à lui dire qu’il a raison de vous quitter. Et s’il tente de revenir rappelez lui qu’il vous a quitté à juste raison.

      A moins que vous trouviez normal de vous faire insulter, humilier, etc?

      Dernière précision, les malades alcooliques, ou toxicomanes, ont souvent des tendances paranoïaques. S’ils souffrent, c’est de la faute des autres. Pas de leur responsabilité. C’est leur moyen de se défausser de leur responsabilité dans le problème.

      Je sais de quoi je parle, j’ai été alcoolique pendant 20 ans et sobre depuis plus longtemps encore.

    • Isabelle

      Bonjour,
      Cela fait deux ans que je suis en couple avec un homme et je crois qu’il est paranoîaque. Nous en vivons pas ensemble. Il a une fille de dix ans. Les six premiers mois, tout allait très bien à part le fait qu’il était persuadé que tout le monde était contre lui et que nous vivions dans un monde de menteurs et manipulateurs. Puis un simple petit truc de ma part et tout s’est dégradé. Il boit beaucoup et quand il a bu, il fait comme une crise avec des insultes, des humliations enfin un gros coup de colère, pas facile à décrire. Je passe par tous les noms et tout le monde sans exception, on complote tous contre lui. Le week-end dernier, il a fait une grosse crise et vis à vis de sa fille aussi, il nous a mis dehors et insulté tout le monde même sa famille et sa mère qu’il idolâtre. A ce jour, lundi, il ne démords pas, il dit qu’on l’espionne, qu’on complote contre lui, qu’on lui mens et qu’on le manipule. Il veut tout quitter et partir. Je ne sais plus quoi faire pour le raisonner ni moi ni sa famille.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Nadia,

      Je suis désolé de ne répondre à votre message qu’aujourd’hui. Il s’était perdu…

      Au regard de la maladie « initiale » dont souffre votre papa, je ne suis pas suffisamment compétent pour vous répondre. En effet, je ne puis dire, ou affirmer, si les troubles du comportements (paranoïa suspectée) dont votre père est affecté on un lien avec la maladie de Parkinson.

      Je pense que le mieux serait de contacter son médecin traitant (la personne qui suit votre père pour la maladie de Parkinson) et de lui poser la question. Je sais qu’il y a des troubles associés à cette pathologie, mais je ne saurais être affirmatif en ce qui concerne l’éventuelle association Parkinson/Paranoïa.

      En ce qui concerne votre maman, invitez là à ne pas essayer de contredire son mari. Non pas qu’elle doive alimenter les doutes de votre père sur une infidélité supposée par lui, mais plus simplement qu’elle se contente de lui dire qu’elle est désolée qu’il pense cela et qu’elle est impuissante à le faire changer d’avis.

      Cela fait partie du premier volet d’une stratégie d’ensemble pour apaiser les personnes paranoïaques. De fait, cela pourrait – peut-être – commencer à apaiser les choses et, par extension, apaiser votre père et votre mère laquelle, du coup, ferait moins l’objet de la vindicte de votre père.

      Enfin, dites à votre mère de toujours dire à votre père où elle va, ce qu’elle va faire et qui elle va rencontrer. Même si ce n’est pas vrai, il s’agit d’alimenter la suspicion de votre père lequel finira, fort de ces informations, par la laisser un peu tranquille. Il faut simplement que votre maman pense à mettre les personnes qu’elle dira rencontrer dans la confidence.

      J’ai bien conscience que cela peut paraitre un peu « fou » de faire comme cela, mais c’est un début de stratégie de comportement pour canaliser les comportements paranoïaques qui donne de bons résultats.

    • Nadia

      bonjour , voilà il s’agit du cas de mon père qui a la maladie de parkinson depuis 2014 , au début il a fait un déni de sa maladie et on a du lutté pour qu’il parte consulter , après on a eu du mal à lui faire accepter son traitement …Après ça s’est plutôt stabilisé mais.voila cette année de nouveau signes ont fait leur apparition , il a commencer à avoir des.problemes de mémoire, d’attention et d’orientation bien sûre tjr dans le déni de ces nouveaux symptome au point où il dit rien au médecin, c’est ma mère qui raconte tout au médecin qui a reajusté son traitement … mais voilà l’un des symptômes les plus difficile qui ce sont installé cette anneé c’est une forme de paranoïa et spécialement avec ma mère ou il est sûre qu’elle le trompe il l’accuse qu’elle a quelqu’un d’autre il la.surveille tout le temps et ne veut plus la laisser seule…bref ma question est comment doit telle se comporté avec lui quand il lui fait une crise car j’ai remarqué que plus elle.nie et s’énerve plus il persiste , sachant qu’il.ne montre rien devant nous ces enfants …cest elle qui subit toute cette torture morale … svp dites nous juste comment elle doit réagir quand il lui dit tu as quelqu’un d’autre et l’accuse …

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sandrine,

      J’ai lu et relu votre message/commentaire. Et puis une sorte d’évidence est apparue.

      Vous écrivez que dans la sphère affective et familiale votre compagnon se comporte de façon agressive, menaçante, voire violente (ne serait-ce qu’avec des mots, ce qui est déjà trop). Vous écrivez aussi que dans sa sphère professionnelle, il obtient moins que chez lui.

      Alors, je vais faire court mais explicite.

      Je pense que votre compagnon agit dans sa sphère affective/familiale comme un terroriste. Il cherche le pouvoir en usant et abusant de cette façon d’être et de faire. Ce qu’il n’arrive pas à être dans sa sphère professionnelle puisque les affects y sont différents et les gens peut-être moins faciles à manipuler.

      Dès lors, je pense que votre compagnon agit, non sans lâcheté, en utilisant le terrorisme de la peur avec ses proches. Il vous manipule. Il n’y a donc chez lui pas de paranoïa mais un trouble narcissique. Ce dernier point n’en fait pas un pervers. Seulement quelqu’un de toxique.

      Il en va donc de la façon de chaque membre du groupe affectif (vous, les autres membres de la famille) de s’affirmer. A ce propos, je me souviens d’un ancien ministre (décédé) qui avait prononcé cette phrase: « Il faut terroriser les terroristes ».

      Selon toute vraisemblance, il s’agit non de le sauver lui, mais de vous sauver, vous!

      Je reste à votre écoute.

    • Sandrine

      Bonjour, je vous remercie pour vos précieux conseils. Mon compagnon a un comportement qui ressemble fort à de la paranoïa, mais uniquement avec son entourage proche : cercle familiale : enfants, parents, frère et moi. Je viens juste de mettre un mot sur ces « délires » après la crise de ces derniers jours.. Ils sont récurrents mais il peut y avoir des périodes d’accalmie assez longue, mais c’est difficile à vivre car nous sommes sur le qui vive tout le temps pour ne pas le contrarier. Bien entendu cela ne suffit pas à éviter ses crise, car il se sent régulièrement soit persécuté, soit mal aimé, et dans ce cas il devient très agressif. Il est difficile de lui faire comprendre que ces intuitions sont fausses, car il est très intelligent et à réponse à tout, il me prend souvent au dépourvu et peut être très humiliant à mon égard et à l’égard de ses proches.. Son comportement m’inquiète beaucoup. J’ai l’impression d’avoir un Dr Jekyll et M. Hide, il peut être doux comme un agneau, et l’instant d’après d’une agressivité rare, et inversement il retombe aussi vite qu’il est monté…Par contre avec les autres personnes qu’ils côtoient à l’extérieur du cercle familiale, il ne développe pas ce sentiment de persécution, mais il adore se faire aimer, briller et montrer qu’il est le meilleur et toujours prêt à aider. Il a très bien réussi socialement, et en est très fier. La question se pose un peu différemment au travail où il peut être très agressif avec ses équipes, quand il n’obtient pas le meilleur.
      Je me demande donc si un paranoïaque pourrait avoir 2 profils différents avec ses proches et les autres ? S’il s’agit bien de ce problème le concernant et comment je pourrai l’aider, et sauver notre couple, car c’est invivable !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Isabelle,

      Il y a de fortes présomptions pour que votre frère vous ait « choisi » comme victime expiatoire, sans même que, de façon objective, lui-même sache pourquoi. Sans doute, sur la foi de ses propres difficultés, votre frère cherche t’il à se protéger de quelque chose qui le ramène à lui-même. C’est ainsi qu’il réagit avec tant d’autorité, d’agressivité, prétendant avoir de lui une haute estime.

      S’il avait si confiance en lui, il donnerait un sens à qui il est comme il est alors qu’à contrario il semble ne rien faire de sa vie au contraire de vous. Vous le confrontez à lui même, malgré vous, et cela lui est sans doute insupportable. D’où son comportement à votre égard.

      Qu’entendez-vous quand vous écrivez, je cite: « …j’ai peur qu’un jour cela dégénère… »? De quoi avez-vous peur?

      En ce qui concerne votre question, il n’existe aucun moyen d’amener votre frère à se soigner. Sauf à ce qu’il soit demandeur sachant que, pour lui, le malade c’est pas lui, ce sont les autres. Autre possibilité qui l’amènerait à se soigner serait qu’il commette un acte qui justifie une hospitalisation, voie une hospitalisation sous contrainte.

      En attendant, le seul moyen que vous ayez consiste à prendre soin de vous sans oublier que vous ne pouvez pas faire en lieu et place d’une personne qui ne veut rien faire pour elle même.

    • Isabelle

      Bonjour,
      Mon frère age de 65 ans a détruit notre vie de famille . Il fait une fixation sur moi depuis une trentaine d annes et je ne sais pas pourquoi , aucune explication n’ a jamais pu aboutir. Il ne veut plus me voir et le problème est qu’il réside chez notre mere agee de 90 ans. Je suis obligee de telephoner a ma mere si je veux aller la voir. Sans parler des réunions de famille que j’organise parfois chez moi mais il ne vient plus depuis très longtemps…
      Il correspond très exactement à une personne atteinte de delire paranoïaque : tres mefiant, autoritaire, avec une haute estime de lui même, pouvant être agressif…il a eu il y’a longtemps une déception amoureuse ce qui l’a conduit ensuite a venir vivre chez notre mere qui est veuve. Depuis, Il n’a presque jamais travaillé de toute sa vie.
      Il accepte de communiquer avec mes 2 autres frères qui cependant me soutiennent secretement . J’ai un peu peur qu’un jour cela dégénère…que pourrait- on faire pour l’amener à se soigner lui qui n’a pas conscience qu’il est malade?
      Merci de votre aide .

    • Frédéric Arminot

      Je vous en prie Ludivine. Il n’est pas utile de me répondre dans le commentaires. Ce que vous m’avez adressé par mail est explicite.

    • Gressier

      Oui et merci de votre reponse rapide
      Je nai pas reussi a vous envoyez un mail plus detailler sur votre adresse
      Dois le faire ici en commentaire

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ludivine,

      Je vous ai adressé une réponse par mail ce matin à la suite du message que vous m’avez adressé. L’avez-vous reçu?

    • Ludivine

      Bonjour
      Mon compagnon est paranoiaque …
      Il est plus que mefiant .il accuse tous le monde de se moquer de lui de lui faire des coups en douce de mentir que se soit en famille au travail . Cest la meme chose il dit que tous le monde veut le nuire
      Y compris mes enfants . Il se dit victime de piratage informatique .
      Tablette telephone ordinateur ect… et accuse mes enfants et na aucunes confiance en moi.
      Bien entendu il dit que ce nest pas lui le probleme .cest nous .je ne sais pas comment reagir avec lui
      Que puis je faire our laider

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Evelyne,

      Je vous suis reconnaissant de votre confiance quant à avoir partagé votre expérience pénible d’une situation anxiogène qui perdure depuis… 7 ans! Je pense que plus que paranoïaque, vous vous êtes fait peur à propos de la situation que vous avez vécu et, depuis lors, en concevez de l’anxiété aggravée par un probable sentiment de culpabilité. Un peu comme si vous étiez une enfant qui a fait une bêtise et qui, des années plus tard, éprouve encore la peur d’être mise en accusation. Ce que vous vivez est donc plus de l’ordre traumatique que paranoïaque au sens pathologique du terme.

      Si vous souhaitez mettre un terme à cette anxiété, à ce trauma, et ainsi retrouver la paix de l’esprit et, de nouveau, jouir de la vie, je vous invite à regarder cette vidéo dont vous trouverez le lien ci-dessous.

      Bien sur, je reste à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      « Comment traiter l’anxiété liée à un traumatisme émotionnel de façon simple et rapide? »« 

    • Evelyne

      Bonjour,
      Lassée, épuisée et ayant encore passé la nuit a imaginer de quelle manière je pourrai « partir » en douceur… J’ai cherché des infos sur internet et suis tombée sur votre site. Je suis une femme âgée de 39 ans et un évènement anodin pour ma plupart d’entre vous a déclenché une paranoïa chez moi. Une engueulade en voiture (et j’ai fais un geste malpoli et pas très heureux a ce monsieur qui a fait demi tour pour me suivre sur quelques mètres…) voilà 7 ans et depuis je vois constamment des hommes me suivre… Me regarder, en voiture…a pieds… Tout le temps… Je suis persuadée que cet homme a relevé la plaque d’immatriculation, trouvé mon adresse, et me fait suivre depuis tout ce temps. Il a trouvé mon tél qu’il fait tracer ou a mis un traçeur sur ma voiture et sait donc toujours ou je me trouve. Je ne peux donc jamais sortir libre puisque je suis certaine de voir une situation étrange. Ce ne sont jamais les mêmes hommes, les mêmes voitures mais j’imagine qu’il a engagé des personnes pour me suivre… J’ai vu un psychiatre, j’ai essayé de travailler sur moi, je n’y arrive pas. Mon conjoint ne se rend pas compte de ma détresse, j’ai un petit garçon de 6 ans a qui je ne souhaite surtout pas transmettre quelque angoisse que ce soit. Je me reconnais dans certains traits que vous évoquez (dépression, autoritaire, hypocondriaque, susceptible… Moins dans d’autres « surestime de soi »… J’ai au contraire l’impression que je ne vaux rien). Le fait est que je ne veux plus vivre comme ça, l’enfer c’est les autres pour moi, ma vie est devenue insupportable, je ne profite plus de rien. J’ai été harcèlee a l’école et j’ai réussi a tenir je ne sais comment en me disant que les adultes seraient sûrement moins idiots que les jeunes… Ils sont différents mais le relationnel est difficile pour moi et cette paranoïa insupportable.
      Bref voilà rapidement ma situation je suis désemparée parce que des que je fais des efforts je vous a nouveau quelque chose qui me paraît étrange… Je ne peux plus supporter tout cela.
      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Le problème es toujours le même. Vouloir aider une personne que l’on estime en souffrance alors que cette dernière n’est pas « cliente » d’un changement. Et d’autant moins que l’intéressé estime que ce sont les autres qui sont un problème et non elle même. Cette appréciation repose sur ce que l’on appelle un « patient désigné ». Dès lors, comment faire?

      Pourquoi vouloir faire pour quelqu’un qui ne veut pas changer? Cela n’a pas de sens. Le seul sens possible est de changer de comportement. De changer votre comportement. C’est à dire d’apprendre à communiquer avec une personne paranoïaque de sorte à ce que ses comportements évoluent presque malgré elle.

      Comme je l’ai expliqué dans d’autres commentaires liés au comportement paranoïaque, je suis entrain de mettre la dernière main à un guide pour traiter ce type de sujet. Mais il est vrai que trés accaparé par le suivi personnalisé des membres du programme thérapeutique ARtUS, j’ai pris du retard. Mais, je fais au mieux et au plus vite pour rendre ce guide disponible.

      Dans l’intervalle, je vous invite à prendre soin de vous et, surtout, à ne pas vous substituer à la personne dont vous parlez pour résoudre ce que vous vivez comme un problème. En effet, à l’inverse, vous seriez comme délibérément pris en otage et cela risque de vos couter trés cher en termes émotionnels.

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Merci de votre confiance.

    • Comercial

      Bonjour, je suis venu sur votre blog suite à un doute concernant l état psychologique de mon responsable d agence ( commercial). Cela fait plusieurs années que je travail au sein de son agence et depuis un peu plus d un mois nous somme plusieurs à avoir remarqué que son comportement vis à vis de nous avai changer.
      – agressivité
      – retard répétitif le matin
      – dans ces discours de coaching le matin on récent un sentiment de supériorité face au personnes de ce monde

      Et en priver je suis aller le voir en m inquiétant de sa santé car c est une personne que j apprécie vraiment en dehors du travail et il ma évoqué que tout allai bien pour lui au contraire ses les autres qui sont pas normal. Tout en discutant il ma parle de plusieurs cas de méfiance face au gens il a l impression d être surveiller.
      Son comportement fait très peur et je ne sais pas comment agir pour son bien.

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir,

      Depuis que votre fils rencontre des problèmes d’agressivité, a t’il consulté un ou des médecins? Dans l’affirmative, qu’ont-ils dit ou diagnostiqué?

      Il peut y avoir 2 problèmes:

      1 – Que votre fils souffre d’une pathologie plus grave qu’il n’y parait et qui serait sous-jacente à un éventuel comportement paranoïaque (dont l’agressivité est l’un des symptômes)
      2 – Que votre fils souffre d’agressivité et, partant, de colère, parce-qu’il s’est trompé dans la plupart de ses choix et qu’il en veuille à ses frères de mieux se débrouiller (à sons sens). Ce qui pourrait justifier ses comportements paranoïaques.

      Aucun de ces 2 sujets n’est une solution et n’ont que valeur d’éventuelles explications.

      Seule une consultation dans un environnement psychiatrique pourrait infirmer ou confirmer mes suppositions. Malheureusement, sauf à ce qu’il accepte de consulter un psychiatre en secteur hospitalier, seule une hospitalisation pourrait faciliter un diagnostic ou un autre et induire un traitement adapté.

      A ce propos, si vous estimez que votre fils est dangereux pour lui même ou les autres, il existe l’hospitalisation sous contrainte à la demande d’un tiers. Cela n’a rien d’amusant et vous met dans une position culpabilisante mais il s’agit d’aider votre enfant. Pas de l’interner pour vous en débarrasser.

    • Frédéric Arminot

      Je vous en prie Damien.

    • Maitrier

      Bonjour, je viens de lire ce que vous avez publié sur votre site.et je voudrai des conseils concernant mon fils qui a 26 ans. Il y a 3 ans il a tout d’un coup décidé d’arrêter de tres bonnes études en grande école ,sous prétexte qu’il s’était trompé d’orientation.a suivi une année où il n’a rien fait ni vu personne pour finir par une bouffée délirante avec hospitalisation d’un mois ,suivi apres en journée en clinique avec sophrologie art thérapie etc.. Plus un antidépresseur léger : un cachet par jour pendant un an.
      Il a demandé à retourner dans son école pour finir ses études et s’est empressé d arrêter son médicament sans le dire.depuis,il pense toute la famille l’a mis sur écoute: téléphone ordinateur etc et que tout cela l’empêche de vivre normalement re donc d’étudier.il a donc arrêter ses etudes et est revenu vivre à la maison .ou c est de pire en pire surtout vis avis de ses frères aînés que il soupçonne de tout.il refuse de voir medecin et psy et devient de plus en plu agressif et violent.que faire? Je voudrai éviter l’hôpital psychiatrique .

    • Damien

      Je vous remercie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Damien,

      Je vous suis reconnaissant de votre témoignage comme de votre honnêteté. J’ai commencé à écrire un guide pratique qui vous explique un certain nombre de choses quand on souffre de comportements paranoïaques, ou lorsque l’on vit aux côtés d’une personne paranoïaque.

      Le temps me manque pour mettre la dernière main à ce guide. Celui-ci a vocation à aider les personnes à mettre un terme à ce type de comportement. Beaucoup de gens me le demandent, mais je suis trés pris par le suivi personnalisé des membres de mon programme thérapeutique ARtUS.

      Je vais faire le maximum pour publier ce guide pratique au plus tôt.

    • Damien

      Bonjour j’ai lus votre article je suis désolé pour mon orthographe . Sa fait maintenant un bout de temp que je me pose des question sur mon comportement que j’avais a certain moment et situation et je ne voulais pas le voir ni le croire quand j’ai réalisé en lisant de nombreux articles que j’était paranoïaque . Alr en vérité la majorité du temp je suis tout à fait normal et ma ( personalite paranoïaque ) ne ma jamais gener au contraire et j’ai toujours etait aimer comme n’importe quel personne normal mais ce qui me gêne et ce que j’appel lautre cote de la paranoia ( la folie de la persécution . Le delire ) ça mes arriver que dans des situation spécial mais a ce moment là en sachant que je suis dans le ( faux) je ne peut rien y faire et c’est vraiment très dure en vérité impossible pour moi de changer ce comportement . Je voudrais savoir si vous avait quelque conseil ou quelque trouvaille medical pour que quand cet situation ce presente je puisse vite évité quel s’accentue merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Il ne sert effectivement pas à grand chose de tenter de raisonner une personne paranoïaque. Les seul moyen pour apaiser la situation est de « rentrer » dans le mode de fonctionnement de la personne intéressée. Cela signifie de délibérément accentuer ses symptômes pour apaiser la relation. C’est une technique comportementale simple.

      Il est évident que si vous ne la connaissez pas, ou que vous ne l’avez pas apprise, involontairement, par votre comportement, vous enrichissez le comportement de la personne paranoïaque. Il est donc compréhensible que vous redoutiez de rencontrer de nouveau cette personne alors que, par ailleurs avec d’autres, tout se passe bien.

      J’ai commencé à rédiger un guide pratique sur les comportements stratégiques à employer en pareille situation, mais j’ai pris du retard (je suis fort occupé avec le suivi personnalisé des membres du Programme thérapeutique ARtUS). Le contenu de ce guide va vous permettre de vous apaiser, de ne plus craindre ce type de relation toxique et, enfin, de savoir comment faire pour vous protéger face à une personne paranoïaque.

      Je vous tiendrais informée dès que je publierais le dit guide. Prenez bien soin de vous.

    • Kay76

      Bonsoir,

      Je travaille présentement au sein d’un projet pilote qui accueille des sans abri. Je n’ai aucun problème avec tous, sauf un. Je suis agente de sécurité et je suis la avec 4 autres agents et une intervenante. L’homme a fait une fixation sur moi. Je ne comprends pas du tout pourquoi car je suis douce, gentille, souriante, j’aime aidé… Et qui plus est, je suis là pour assurer leur sécurité. Je ne lui ai jamais adressé la parole, je ne l’ai jamais critiquer ou quoique se soit. Il nous écoute parler et se mêle de notre conversation en pensant qu’on parle de lui. Puis, il m’attaque verbalement. Il dit même aux autres « tu l’écoute elle? Je suis sur qu’elle n’a même pas réussi son cours en sécurité! » ou « des propos décousus comme il entre et dit à mon collègue » crois-tu que les gestes ont des secrets? « mon collègue ne comprends pas alors il ajoute » comme une bouteille d’eau?  » et là il me regarde car je bois de l’eau dans une bouteille.
      Ensuite, il entre un autre tantôt me regarde et dit » avant c’était une vieille femme qui était ici, là c’est toi… « alors moi je hochais la tête en voulant dire que je l’écoutais mais lui s’arrête de parler et dit »regarde! Toi tu fais ça avec ta tête! »…

      Bref, il a toujours un regard colérique, il me redoute expressément moi, pas mes autres collègues, et sincèrement il me fait peur.
      Il me regarde avec tant de haine, de suspicion que j’en ai des frissons dans le dos.

      Je me suis dis » mais jusqu’à où il peut aller?  » s’il croit un moment donné à quelque chose de grave, va-t-il m’agresser? Va-t-il me poignarder?
      Je n’aime pas la manière dont il me regarde et sa fixation.

      Je n’argumente pas avec. Je le laisse faire. Mais il ne cesse pas. J’en ai assez, s’il recommence la prochaine fois, je compte appeler la police sans le dire à qui qye se soit. Je n’attendrai pas qu’il paranoye assez pour croire que je lui voudrais du mal et qu’il m’attaque.

      J’ai fais affaire avec bon nombre de gens atteint de maladies mentales, mais ceux-là, ils m’epuisent car il n’y a rien à faire. L’empathie, la douceur, la compréhension etc n’ont aucun effet. Il croit mordicus à sa pensée délirante et c’est très épuisant.

      Je voudrais juste ne plus le revoir. Moi, j’y travaille pour 4 jours encore et j’ai besoin de mon salaire, j’ai des choses à payer. Et j’ai le tour avec les autres, ça va super bien. Il y a juste lui dont je redoute.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Delphine,

      Je suis toujours ravi d’apprendre que l’un des articles que j’ai rédigé et publié vous est utile. Pour répondre à votre question quant à savoir comment inciter une personne atteinte de trouble paranoïaque à consulter, il n’y a qu’une seule réponse possible sachant que l’intéressée est dans le déni.

      Cette réponse c’est de changer votre propre comportement. En effet, la personne victime de ce trouble se pose en victime. Et, potentiellement, vous et les autres êtes les bourreaux. Il faut donc travailler sur vos modes de communication de sorte à ce que la/le paranoïaque cesse de réagir en ce sens. L’objectif étant que la relation inter personnelle soit plus apaisée, moins toxique, voire moins violente.

      Comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres commentaires, je suis entrain de mettre la dernière main à un petit manuel à l’usage des personnes victimes des troubles paranoïaques d’un proche (famille, ami(e), etc.).

      Si cela vous intéresse, informez m’en et je vous communiquerais la date de mise en ligne, comment vous procurer ce manuel.

      Merci de votre confiance Delphine, et prenez bien soin de vous.

    • Delphine

      Bonjour,

      Merci pour votre article, il m’a permis de faire le tri dans mes croyances erronées sur la paranoïa.
      Comment peut-on inciter une personne atteinte de ce trouble à consulter, surtout quand elle est dans le déni de sa pathologie ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Rose,

      Je vais répondre tout de suite à la question que vous me posez à la fin de votre partage d’expériences. Vous comprendrez que je ne peux prendre le risque de vous dire si, oui ou non, dans de telles conditions, une vie de couple et une vie de famille sont possibles.

      Quand un couple se forme, inéluctablement, celui-ci s’expose à différents risques, de différentes natures. En ce qui vous concerne, vous et votre conjoint, vous êtes confrontés à une difficulté émotionnelle forte du fait des conséquences du comportement de votre compagnon. Pour autant, à la lecture de votre message, je me pose une question. Votre conjoint est-il effectivement paranoïaque ou, plus « simplement », victime d’une trés forte – voire violente – anxiété?

      Dans la mesure où celui-ci reconnait qu’il a des comportements qui ne sont pas sans conséquences, il n’est donc pas dans le déni. Dès lors, je ne suis pas convaincu qu’il soit victime de délires paranoïaques. Et ceci, bien que tous les éléments d’appréciation que vous m’exposez puissent faire penser à ce type de trouble.

      Un psychiatre vous a assuré de la non dangerosité de votre conjoint. Cela abonde dans le sens auquel je pense. En effet, beaucoup de gens sont, à des degrés divers, atteints de troubles de la persécution. Ce qui ne le rend pas dangereux pour autant. Cependant, il y a une constante chez ces personnes. C’est le déni. Et le déni lié à ce type de troubles peut être facteur de violences. Or, votre compagnon reconnait qu’il n’a pas un comportement « adapté » à une relation de couple et exprime son désir de trouver une solution. Ce qui fait une sacré différence.

      La plupart du temps, les personnes confrontées à un(e) paranoïaque s’évertuent à contester ou à prouver le contraire de ce dont le ou la paranoïaque est convaincu(e). C’est une perte de temps et d’énergie qui ne fait qu’aggraver la situation puisque si vous vous évertuez à prouver le contraire d’une chose dont vous êtes accusée, c’est donc que c’est vrai. Le paranoïaque a donc toutes les raisons de vous incriminer. En vous débattant, en vous défendant, en tentant de prouver le contraire, vous attestez de votre culpabilité.

      Vous m’écrivez que votre conjoint est une personne brillante, haut potentiel. Ce dernier point est assurément un indicateur d’anxiété. Les personnes ainsi identifiés sont trés souvent, et fortement, anxieuses. Leurs peurs ont des formes diverses. Celle de ne pas être à la hauteur. Celle de réussir. Celle d’échouer. Celle qui relève de l’anxiété de performance à quelque sujet que cela soit. Etc.

      Ainsi, le manque affectif dont il a été victime, l’angoisse ou l’anxiété générées par un père exigeant et autoritaire sont 2 autres points qui me font abonder dans le sens d’une anxiété forte. C’est donc plus sur ces appréciations que je ferais reposer mon travail thérapeutique si je devais travailler à ces questions de troubles paranoïaques avec votre conjoint.

      En matière de prise en charge, je suis entrain de créer une sorte de manuel à destination des personnes victimes de tiers paranoïaques. Ce manuel vous aide à y voir plus clair. Il a pour fonction de vous assurer que la personne identifiée, ou considérée, comme ayant un problème est effectivement victimes de paranoïa.

      La seconde partie du manuel vous explique comment communiquer avec une personne atteinte de ces troubles de sorte à les faire disparaître (les troubles, pas la personne…) ce qui participe à apaiser la relation qu’elle soit sociale, affective, sentimentale, ou autre. A ce sujet, votre compagnon a t’il ce type de problème dans d’autres sphères (professionnelle, familiale, sociale?).

      Ce manuel devrait être disponible d’ici à la fin du mois de mars 2019. Souffrant, j’ai perdu, et perds encore, du temps, dans sa rédaction. Si cela vous intéresse, informez m’en et je vous expliquerais comment vous le procurer au moment de sa parution.

      J’ajoute qu’utiliser ce manuel vous permettrait aussi d’identifier si votre conjoint est effectivement plutôt de nature fort anxieuse et non paranoïaque. Dès lors, la prise en charge serait différente et, bien sur, et complémentaire.

      Sauf à ce que cela ne vous intéresse pas, je vous expliquerais comment votre compagnon peut agir pour retrouver confiance – et vous aussi – de sorte à en finir avec ce type de problème et ses conséquences pour être acteur(s) d’une relation de couple sans équivoques, équilibrée.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Un psychologue ne vous sera d’aucune utilité pour résoudre le problème de votre père. Ni pour vous permettre de vous protéger de ses comportements. Par ailleurs, il est vain d’essayer de convaincre votre papa qu’il a tort. Vous vous fatiguez pour rien en plus d’alimenter son problème.

      Pour résoudre définitivement ce type de problème, je suis entrain de mettre la dernière main à un petit manuel « technique » pour aider les proches – comme vous – de personnes paranoïaques de sorte à ce qu’elles ne soient plus victimes du sentiment de persécution de « l’autre », et sachent communiquer afin d’aider le ou la paranoïaque, à son insu, à mettre en place des modes de communication qui éliminent ce type de problème.

      Cela fonctionne trés bien en plus d’être facile à mettre en place. Par certains côtés, ce peut même être « amusant » d’observer les changements positifs de comportements, et de constater la vitesse fulgurante à laquelle le ou la paranoïaque change de comportement pour en adopter un autre bien plus « facile ».

      Comme j’ai été – et suis encore – souffrant, j’ai pris du retard dans la rédaction de ce manuel. Je pense ne pas être en mesure de l’éditer avec la fin du mois de mars. Si cela vous intéresse d’y avoir accès à ce moment là, informez m’en par mail, et je vous expliquerais comment y accéder.

    • Rose

      Bonjour Monsieur Arminot,
      Je me suis arrêtée sur votre blog alors que je cherchais des réponses sur les délires paranoïaques.
      Mon conjoint a déclaré cette maladie à l’âge de 36 ans.

      La maladie s’est d’abord traduite par des suspiçions d’infidélité à mon égard.
      Je pensais être parvenue à le rassurer mais j’ignorais que j’allais vivre peu à peu un véritable calvaire. Jamais je n’aurais pu imaginer vivre une chose pareille !
      Les crises de jalousie et les doutes sont devenus de plus en plus fréquents et cela a viré au cauchemar. Il m’a avoué avoir dissimulé des micros et des cameras dans notre appartement. Il affirmait m’avoir vue avec un autre homme, qu’il détenait toutes les preuves de mon infidélité. Il est allait jusqu’à déclarer que mes amis avaient elles aussi commis des choses immondes, me traitait de menteuse… J’étais complètement désemparée et effrayée face à ces accusations insensées. J’ai vite compris que je ne pouvais pas gérer cela toute seule et que même en le mettant face à ses incohérences j’étais impuissante. J’ai fait appel à ma belle famille et mon conjoint a été interné.
      Cela a été brutal après 6 ans de relation. J’ai du annuler mon mariage et nos projets. Nous avons coupé les ponts puis nous nous sommes remis ensemble. Hélas il a connu un nouvel épisode de délire paranoïaque malgré les traitements. Notre relation a de nouveau été brisée mais il a fait le choix de se faire interner de nouveau pour nous. Il dit qu’il veut s’en sortir, qu’il veut comprendre cette maladie pour la maîtriser, avoir un traitement efficace pour retrouver une vie normale avec moi. Il n’est pas dans le déni . De plus, Il est pris en charge par un psychiatre qui l’accompagne pour régler ses blessures d’enfant.(C’est un homme brillant, haut potentiel mais qui a grandi dans un environnement familial compliqué. Père autoritaire, manque affectif… )
      Son psychiatre m’a affirmé qu’il n’était pas dangereux mais je ne suis malgré tout pas rassurée.
      Je précise qu’il n’a jamais été violent physiquement. Paradoxalement c’est quelqu’u de très affectueux.
      Pensez-vous qu’une relation de couple soit possible ainsi qu’une vie de famille ?
      Je vous remercie pour votre aide.
      Bien à vous,
      Rose

    • Benji

      Bonjour Monsieur Arminot,

      Merci beaucoup pour votre article qui m’a vraiment aidée. Je vous écris aujourd’hui a propos de mon père qui, je le pense, a des symptômes de la paranoïa et je m’inquiète pour lui. En effet il accuse sans cesse ma mère d’infidélité, sans preuves, en se servant de phrases ou de mots sortis de leur contexte. De plus il pense que ses voisins se sont ligués contre lui afin d’empoisonner ses plantes ou de détruire le moteur de sa voiture. J’ai essayé a de nombreuses reprises de le convaincre d’aller voir un psychologue mais il refuse en me disant qu’il n’est pas fou. Quand j’essaye de le convaincre qu’il a tort vis a vis de ma mère ou des voisins, il m’assure qu’un jour je découvrirai la verite et il n’est jamais revenu sur ses positions. De manière générale, il doute beaucoup, manque de confiance en lui et ne croit pas en l’amitié. Il pense souvent que les gens lui veulent du mal et me dit qu’il préfèrerai vivre seul.
      Que me conseillez vous de faire ?
      Pensez vous qu’un psychologue venant a domicile serait utile ?
      Merci beaucoup à vous.

      Yasmine

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ella,

      Il existe plusieurs moyens ou façons d’amener une personne paranoïaque ou à consulter ou à calmer ses comportements. Il est évident que, d’elle même, cette personne ne le fera pas. N’oublions as qu’elle est victime et les autres ses bourreaux. Cela nécessite donc que ce soit les personnes victime de ces comportements qui agissent de sorte à ce que les choses évoluent positivement. C’est un comble quand on est victime soi même et que le bourreau ne fait rien, mais c’est le « prix à payer » pour retrouver la paix.

      La stratégie comportementale à adopter en pareille situation s’intègre dans un ensemble pédagogique que je n’ai pas encore publié. Non que je le garde secret mais plutôt qu’il faudrait qu’un certain nombre de personnes se montrent intéressées pour que je le publie.

      Il s’agit là non seulement d’un recueil de données afférentes aux comportements paranoïaques dans leur ensemble mais surtout de stratégies de comportements à adopter pour que la personne concernée s’apaise, voire consulte et que, dans les deux cas, la paix relationnelle soit de nouveau instaurée.

      Si cela vous intéresse, informez m’en et je verrais ce qu’il convient de faire en termes pédagogiques. Publier ou non ce module comportemental. Dans l’intervalle, je reste à votre écoute. Prenez bien soin de vous.

    • Ella

      Bonjour,
      Je suis tombée par hasard sur votre article en cherchant des méthodes pour aider ma mère à se soigner. Elle semble avoir une personnalité paranoiaque. Elle n’a pas été diagnostiquée par un professionnel mais mon psychiatre a affirmé qu’elle semblait avoir ce problème même si n’étant pas sa patiente, il ne pouvait pas le confirmer définitivement. Elle pense que toute sa famille (mon père mon frère et moi mais aussi ses frères et sa mère) est contre elle et la persécute. J’ai des rapports de plus en plus difficiles avec elle. Avant elle était compliquée mais c’était supportable mais maintenant elle est en « crise » permanente et devient très agressive avec nous voire violente. Son mal-être est dirigé vers l’extérieur, donc nous. Les délires sont presque permanents. Il y a quelques temps, elle m’a accusée d’avoir volé un de ses bijoux. On s’est disputé et elle a essayé de me frapper. Puis elle a fait du chantage au suicide. Je n’ai pas pu l’hospitaliser car nous étions dans notre pays d’origine (elle vit en france) et j’avais peur que cela n’aggrave la situation de paranoia. Elle hurlait « vous voulez m’interner alors que c’est vous qui me persécutez ». Elle est rentrée en France chez elle. Je me suis éloignée et pour la première fois, je ne lui ai plus parlé pendant 6 mois. Le problème c’est qu’elle est retournée dans notre pays d’origine vivre avec mon père qui a 78 ans a subi deux AVC et a des problèmes cardiaques. Lui qui l’aime et a toujours relativisé ne supporte plus la situation. Elle l’engueule en permanence, le frappe, a jeté ses affaires et nie ses problèmes de santé. Elle l’accuse d’avoir une double vie et une famille cachée. Je ne pense pas que mon père pourra gérer la situation car il est assez affaibli. Comment puis-je convaincre ma mère de consulter? Elle refuse depuis 10 ans. Elle n’a consulté un psychiatre qu’une fois mais elle m’a dit lui mentir car elle avait peur d’être jugée et elle a abandonné. Je lui ai suggéré de trouver un autre psy, lui ai donné des coordonnées d’une personne de confiance et ouverte d’esprit mais elle pense que le problème c’est nous. Si vous avez des suggestions, je suis plus que preneuse!

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Prunster,

      Je vous suis reconnaissant d’avoir partagé votre expérience avec nous, laquelle expérience est forte, et précise le courage dont vous faites preuve.

      Sur la foi des informations que vous m’avez confié, en plus du fait que vous soyez HP, je pense que vous êtes victime de troubles anxieux majorés par votre hypersensibilité.

      A ce propos, je ne suis pas vraiment étonné que ma consœur TCCiste ne vous ait pas donné d’exercices. Je pense qu’elle est psychologue de formation. Son intervention auprès de vous va prendre au moins 2 à 3 ans, pour un résultat de l’ordre de 10 cas résolus sur 17.

      Dès lors, pour répondre à votre question en matière d’urgence, je ne saurais que trop vous suggérer de regarder la vidéo qui suit. Son contenu vous permet de bénéficier d’une méthode pour retrouver la paix de l’esprit et, partant, d’exploiter vos émotions à votre profit. Son contenu repose sur l’approche systèmique de Palo Alto, laquelle vous garantit un résultat de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois.

      « Comment exploiter mes émotions à mon bénéfice »

      Bien sur, je reste à votre écoute pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaiteriez.

      Belle journée à vous, et bravo pour votre courage.

    • Prunster

      Bonjour Monsieur Arminot,

      Déjà je tenais à vous remercier pour votre article ainsi que d’être disponible dans vos commentaires !
      Jai 24 ans et je suis depuis peu patient d’une psy TCC. Je n’ai fais que 3 séances donc aucune pratique encore cependant étant HP je ressens les émotions de manière décuplée et mon parcours de vie (décès de mes parents à 12 ans, sdf à 16…)
      Je suis fier de ne pas avoir sombré par contre je me trouve à ne plus savoir qui je suis et ça empoisonne totalement ma vie de couplé chaque geste qu’elle fait chaque paroles je les analysent et me fait une idée nette sur le sujet et ça modifie mon comportement car je ne crois même pas aux réponses qu’elle m’avance.
      On rigole souvent et j’y contribue mais lors des phases sombres qui arrivent fréquemment je sur interprète chaque moments et je me sens inbuvable.

      Je continue les séances mais les émotions sont trop fortes à encaisser auriez vous une  » solution d’urgence  »
      Jai conscience davoir des problèmes, j’apprends depuis peu à les exprimer,
      Merci de votre aide

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Noria,

      Les symptômes que vous décrivez correspondent à un trouble anxieux massif fruit d’une anticipation constante. Un peu comme si vous étiez constamment à l’affût d’un problème majeur avant même qu’il n’existe si tant est qu’il existe. Bref, vous êtes constamment sur la brèche.

      Il est donc normal que vous relations avec les autres soient difficiles et que vous ayez du mal à lâcher prise puisque vous n’avez que trop intégré que le danger est partout. Dès lors, comment voulez-vous savoir faire quelque chose que l’n ne vous a pas appris puisque l’on vous a toujours appris que le danger est partout, de l’extérieur.

      Ce qui amène une question: En quoi puis-je vous aider, et qu’attendez-vous de moi?

      A vous lire.

    • Hassana

      Bonjour,

      Je souffre de syndrome paranoiaque. Et ce depuis ma tendre enfance car je fus victime d abus par mon seule parent (parano)qui plus est ne cessait de me dire que le danger etait dehors du coup partout ou j etais c etait DANGER. Je me rends compte que j ai des comportements qui m epuisent car je reflechi beaucoup, je suspecte je fais mal je questionne sans cesse j ai des idees delirantes sur le gouvernement de mon pays d origine et pourtant je ne cesse de changer de version chacun de mes propos par crainte qu on ne me comprenne pas ou precisez des choses ou cas il me reinterpreterai ce que je ne voulais pas dire!!! je n ai jamais experimente la paix vu que j ai grandi dans la peur d etre agresse
      Et suis aussi agressive je n ai pas su mes faire des relations amicale depuis la primaire. Alors comment puis je intergrer une notion que je n ai jamais experimenté la confiance, la relation seine de paix?

      Bien a vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Seb,

      Tout ce que vous me confiez là n’a rien de grotesque pour reprendre votre expression. C’est un continuum de symptômes qui exprime que vous n’arrivez pas à exploiter votre sensibilité et votre créativité à votre profit. Dès lors, que vous les vivez comme un handicap. Voire que vous vous prenez les pieds dans le tapis alors que vous savez où se trouve ce dernier. Mais, comme j’ai coutume de le dire, et de l’écrire: « Comment savoir faire quelque chose que l’on ne vous a pas appris?« .

      Si vous souhaitez instaurer un changement durable dans votre vie, j’ai une suggestion pour vous. A moins que vous ne l’ayez déjà suivi sans m’attendre? Mais, je ne crois pas avoir vu votre nom dans la liste des personnes qui ont agi (ce n’est ni un reproche ni une remarque désobligeante. C’est une simple constatation). Ainsi, cliquer sur ce lien vous amène, si vous faites ce choix, à exploiter vos compétences à votre profit, et non à les retourner contre vous:

      Comment instaurer un changement durable et profitable dans ma vie?

      Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël.

    • Seb

      Bonjour Frédéric,

      Effectivement, on m’a diagnostiqué il y a quelques années un trouble anxieux généralisé, que j’ai tenté de dissimuler via une médication abrutissante. Evidemment, ça n’a pas réglé le problème. Je me levais la matin avec des pensées terriblement négatives, des phobies d’impulsion, etc..

      Je suis une personne très sensible, anxieuse, je me considère souvent comme un handicapé émotionnel, dans la mesure où je me coupe de celles ci car j’ai du mal à les comprendre/identifier. J’ai une estime de moi relativement faible, malgré une certitude sur mes qualités humaines et certains talents. Je végète dans un emploi minable, dans une ville que je déteste car j’ai décidé de venir vivre chez ma compagne. Dans la mesure où je ne m’aime pas trop, je ne sais pas si je suis amoureux ou encore en dépendance affective, incapable de me retrouver seul face à moi même.

      J’ai énormément de mal à prendre des décisions, à agir au quotidien, à me motiver malgré des projets.

      Je ne finis jamais ce que je commence, ma motivation s’effondre à la moindre difficulté, et aujourd’hui je suis plutôt résigné, je me dis que je serai dans cet état tout ma vie. J’aime beaucoup cette maxime dans une chanson de rap qui dit : « J’ai jamais rien fini sauf ce que j’ai entrepris de gâcher ».

      Je suis également thanatophobe, j’ai une peur viscérale et malsaine de la mort, ce qui me freine également dans tous mes projets, car mon inconscient doit être persuadé que je vais bientôt mourir. Du coup, j’ai arrêté le sport pour éviter de me mettre dans des situations à risque. Bref, je sais que tout ceci est grotesque et je cherche désespérement des solutions car au fond, j’ai envie de ne plus avoir peur de vivre.

      La méditation et la lecture m’ont aidé à comprendre qu’il fallait absolument que je me désidentifie de mes pensées négatives, mais effectivement, je préfèrerai que ces pensées ne surgissent plus.

      En gros, vous aviez vu juste et aujourd’hui, je souhaite devenir mon ami et sortir de cet enfer dont je suis prisonnier depuis maintenant plus de 10 ans !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Seb,

      Je vous suis reconnaissant de votre confiance quant à avoir partagé votre expérience sur ce blog.

      Pour répondre à votre question, je ne pense pas que vous souffriez de troubles paranoïaques. Je pense, mais je peux me tromper, que vous êtes quelqu’un de trés anxieux. D’ailleurs, je n’invente rien, vous même l’écrivez.

      Partant, vous êtes victime de ruminations, de pensées intrusives, d’anticipations anxieuses. Autant de symptômes qui alimentent, parfois, votre culpabilité. A ce propos, il n’est pas impossible, comme souvent les personnes victimes d’anxiété, que vous soyez une personne sensible. Laquelle a du mal à négocier avec ses émotions. Au sens de les exploiter à votre profit. Dès lors, quid de la solution?

      Reprendre la méditation ou la lecture va effectivement vous aider. Mais pas vous apporter la solution. A preuve, votre problème a resurgi. Les solutions que vous avez utilisé sont des méthodes qui vous aident à vous détendre.

      Or, elles participent, qu’on le veuille ou non, à entretenir le problème puisque, pour le tenir à distance, vous êtes – plus ou moins – contraint à pratiquer. Vous devenez donc dépendant de cette pratique. N’en déplaise à certain(e)s.

      La question se pose donc de votre autonomie. Souhaitez-vous une solution qui tienne le problème à distance mais vous contraigne à pratiquer? Ou une solution qui élimine votre problème, vous offre de bénéficier d’une estime et d’une confiance en vous pérenne et satisfaisante et, partant, l’autonomie?

      Je vous laisse le soin de répondre à cette question, voire de m’en tenir informé. Prenez bien soin de vous.

    • Seb

      Bonsoir,
      Je souhaiterai avoir un avis sur ce que j’estime être de petits épisodes paranoïaques.
      Il y a quelques temps, je me suis mis martèle en tête que ma compagne me trompait, un beau matin, sans aucune raison particulière, en surexagérant tous les détails qui me semblaient sur le moment « suspicieux » et bien évidemment, ayant parfois dans ces moments là des éclairs de lucidité, je pensais que la situation était ridicule et décidai de ne pas croire mes pensées toxiques et terriblement anxiogènes.
      Il m’est arrivé un peu la même chose récemment.
      Pendant une soirée très arrosée où j’avais bu plus que de raison, j’ai été assez désagréable avec une certaine communauté de gens, et malgré le fait que mes amis m’aient dit que tout s’était bien passé (je ne me souviens pas de ce moment), des personnes de cette communauté ont débarqué à mon travail (une pizzeria) pour commander et manger une pizza sur place.
      Ces gens étant connus dans ma région pour être agressifs, j’ai immédiatement pensé qu’ils étaient là pour moi, je me suis fait des anticipations anxieuses dans lesquelles je les voyais m’attendre à la fin de mon travail et me faire du mal.
      Ces épisodes, bien que rares, sont désagréables parce que j’ai conscience au fond moi que mon cerveau et mes pensées automatiques sont ridicules.
      Ayant été en proie pendant de longues années à un trouble anxieux, lecture et méditation m’ont énormément apporté, surtout au niveau de mes tentatives d’éradication des distorsions cognitives, que vous devez connaître mieux que moi et dans lesquelles je me suis immédiatement reconnu.
      Mes états d’âme et anticipations anxieuses ressurgissent depuis que j’ai stoppé ces lectures et la méditation, dû à l’amélioration de mon état.
      Me conseillez vous de reprendre la méditation ?
      Ces micros épisodes de paranoïa vous semblent t ils dangereux ?
      Je vous remercie par avance, et bravo pour votre travail.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Valérie,

      Tout ce qui tourne autour de la paranoïa a un lien avec un sentiment de persécution, de victimisation, d’obsession. Tout est sujet à une angoisse de persécution. A une peur à laquelle il est répondu par une forme de violence (verbale, physique) qui est à la hauteur de la douleur perçue. Dès lors, il me semble judicieux d’introduire des éléments de contexte dans ce que vous souhaitez exprimer. Qui est votre héroïne? Que fait-elle? Quel est son environnement (social, affectif, etc.)? Nonobstant sa paranoïa, quel est la trame de votre histoire puisque ou la paranoïa est le sujet principal ou ce sont les conséquences e ce problème qui l’est, à moins qu’il y ait un autre sujet dans le sujet? Etc.

    • Pierson Valerie

      Bonsoir , j’ecris une nouvelle dans laquelle mon héroïne souffre de paranoïa. Je lis beaucoup d’articles à ce sujet mais j’ai besoin d’introduire des ‘ effets de réel ´ dans mon texte, des phrases qu’elle répéterait en boucle, des situations particulières et identifiables à cette maladie.
      Pouvez vous me donner quelques pistes ?
      Merci
      Valérie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Nadia,

      Avant tout, je vous suis reconnaissant de votre partage comme de votre confiance. Pour répondre à votre question, oui, il y a de l’espoir. Il y en a d’autant plus que j’ai créé un programme comportemental en ligne pour traiter les problèmes de jalousie tels que ceux que vous décrivez. L’objectif est de retrouver confiance et d’apaiser la relation. Ceci en traitant autant les questions de forme (vos réactions de jalousie) que le fond (ce qui peut expliquer la jalousie chez vous comme chez d’autres personnes). Y compris des symptômes de paranoïa et de sentiment de persécution à l’identique de ce que vus décrivez.

      Si ce programme vous intéresse, informez m’en. Je vous expliquerais comment y accéder. Je vous souhaite une belle journée.

    • Duverneix

      Bonjour je m appel Nadia, j ai lu deux sujet qui me concerne jalousie maladive et paranoïa. Je ne sais plus quoi faire pour me sortir de tout sa, et surtout je n en peux plus, je fais de l hypnotherapy cognitive, massage serenisens, meditation etc…
      J ai eu une enfance dur rejet verbale de ma mère, des rabaissement, elle crée des jalousie entre moi et ma sœur, et je rentré en conflit avec elle des quel me provoquer, du à son passé qui a été dur. J ai vécu que des relations de tromperie provoquer par ma jalousie, ma paranoïa
      Le hic c est que je vie dans des peurs, je m enferme car en contact avec du monde ma jalousie apparaît je n arrive pas à la contrôler c est elle qui me contrôle , mon conjoint n en peux plus et moi non plus car je ne vie pas. Je n arrive pas a savoir le déclencheur dans mon enfance, pourtant je boss je lis j essai d être dans l instant présent mais des qu elle se pointe je n ai plus de contrôle comme si c était ma personnalité et que sa ne changera pas.. 40 ans comme sa y a t il de l espoir ?
      merci d apporter votre experience
      Cordialement

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je fais suite à votre commentaire, lequel appelle plusieurs remarques. A défaut que votre compagne soit effectivement paranoïaque, il semble vraisemblable qu’elle est dans un contrôle absolu qui nourrit ce que nous pourrions envisager comme des symptômes paranoïaques. D’ailleurs, votre épouse elle même parle du psychiatre comme d’un psychopathe qui n’hésitera pas à l’hospitaliser. C’est donc qu’elle a bien conscience de son état émotionnel comme de sa situation relationnelle, et qu’en discriminant le psychiatre (lesquels sont, de mon point de vue, horriblement normatifs), elle cherche à se protéger.

      Ainsi, elle vous prend en otage en vous menaçant – ce qui semble plutôt bien fonctionner -, et vous rend plus difficile encore une prise de décision qui pourrait vous impacter vous, et votre fils, lequel semble faire preuve d’une maturité étonnante quand il parle de la relation entretenue entre votre mère, sa grand-mère, et sa propre mère, votre épouse. Autant d’éléments qui vous ramènent à votre condition d’enfant, avec un père soucieux de ne jamais reconnaître sa responsabilité dans certains évènements avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer et que vous connaissez.

      Dès lors, si vous souhaitez un changement constructif et durable, et sachant que vous n’avez pas vocation, ni fonction, à être le thérapeute de votre femme, il ne vous reste plus qu’à… changer! A ce propos, vous comprendrez que je ne puisse confirmer ou infirmer la nécessité d’une séparation. Cependant, si tel est votre choix que d’exprimer la limite, et de protéger votre fils, rien ne vous empêche de constituer avocat et de saisir la justice, tout en précisant les menaces dont votre fils et vous même avez fait l’objet (retour en Chine, etc.), sachant que le « retour au pays » du fait de la distance est une manipulation supplémentaire pour vous infléchir. Elle serait originaire d’Angoulême, cela modifierait les paramètres…

      Dans l’intervalle, le seul moyen que vous ayez de sortir de ce que vous nommez un piège consisterait à abonder dans le sens de votre compagne. Cela signifie lui confirmer que le malade – ou le problème – c’est vous et, dès lors, de justifier ainsi une séparation. En effet, quel est l’intérêt pour vous de persister dans cette erreur stratégique de vouloir contraindre une personne à entendre une chose qui la ramène à elle-même alors qu’elle préfère rester sourde?

      Dans une situation comme celle que vous me décrivez, se battre « contre » relève donc de la chimère, de l’utopie. Je n’y vois aucun inconvénient si vous y trouvez plaisir (celui de, vous aussi, vous victimiser). Mais, à ce moment là, il vous incombe d’en assumer la responsabilité et les conséquences. Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas. Il n’y aura donc de vrais changements, pour vous et votre fils, que ceux que vous impulsez de sorte à redevenir maitre de votre vie (cf. comportement adulte).

      Vraisemblablement consciente de ses difficultés personnelles, votre épouse n’entend pas modifier son positionnement victimologique parce qu’elle y trouve sans doute intérêt. Celui de se considérer – elle aussi – comme victime. Un peu comme votre père qui, se refusant à ce statut de victime/bourreau, se faisait exclusivement bourreau tout en étant sans doute convaincu qu’il était victime d’attaques ignominieuses. Dans un cas comme dans l’autre, le déni fait, de façon puissante et renouvelée, des victimes collatérales. Vous en savez quelque chose.

      Pour toutes ces raisons, nonobstant les difficultés de comportement qu’expriment votre compagne, il vous appartient de réfléchir et prendre – si tel est votre souhait – les mesures qui seront l’expression du respect de vous même et, partant, de l’amour que vous vous portez comme de celui que vous portez à l’endroit de votre fils.

      Prenez le temps, et prenez soin de vous. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions, ou besoin de précisions. Bien à vous.

      Frédéric

    • Cherot

      Bonjour, j’ai trouvé votre site tout à fait par hasard. Étant dans la profession médicale j’ai pu constater que nombres de traits paranoïaques rendaient infernale la relation de ma femme à ma famille (elle est persuadée que sa belle mère à littéralement le pouvoir de « contaminer » de sa seule présence tout son entourage et notamment notre fils). Quoique j’aie pu faire pour tenter de la raisonner patiemment, pour éviter qu’elle ne raconte des histoires atroces à notre fils dans lesquelles elle cherche à le persuader que sa mamie et sa tante veulent sa mort, rien n’a pu infléchir même un peu son jugement. Je sais que m’a mère est envahissante et qu’elle aime prendre le contrôle de la maison (tout comme ma femme au demeurant, ce qui les rapproche m’a fait remarquer mon fils de 7 ans…). Il est très difficile de dire d’un autre qu’il est paranoïaque, d’abord parce que bien souvent il s’agit d’un jugement à l’emporte pièce concernant la méfiance de l’autre et d’autre part parce qu’il s’agit nécessairement d’un proche avec lequel on est en conflit, ce qui rend suspect d’emblée nos assertions. J’ai vécu longtemps avec un père qui ne pouvait jamais en aucun cas être coupable de quoi que ce soit et qui s obstinait à chercher un coupable (autre que lui bien sûr) pour chaque problème du quotidien. Seule la distance physique m’a permis de m épanouir lorsque j’étais adolescent. Aujourd’hui je me demande s’il n est pas préférable de rompre avec ma femme pour que mon fils puisse s’épanouir. Seulement voilà, d’une part elle est chinoise et menace régulièrement soit d’abandonner son fils et de rentrer seule définitivement en chine soit de rentrer avec lui définitivement en chine et de l’interdire de me voir à l’avenir, pour le « préserver « . Ceci n’est qu’un exemple des nombreux ultimatum que nous vivons régulièrement. J’ignore quelle est la meilleure solution. Bien évidemment elle refuse que nous allions voir un psychiatre en famille pour parler de nos soucis familiaux car elle est persuadée que je vais profiter de mon influence de professionnel de la santé pour que le « psychopathe  » (mot qu’elle utilise volontiers pour désigner le psychiatre) l’hospitalise d’office. Le problème c’est moi et ça ne peut pas être elle. Seulement même si j’avoue être loin d’être parfait, souvent hésitant, avançant prudemmenten évitant toujours soigneusement d’accuser qui que ce soit pour ce qui advient en allant voir un psychiatre je n’ai pu avancer. Je me sens pris au piège dans une relation délétère de laquelle notre fils est otage et complice de cette prise en otage.
      Merci d’avance pour vos suggestions si vous en avez.

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