« La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en attendant des résultats différents ». Cette citation concerne tout autant la façon de soigner l’angoisse que tout un tas de démarches actives pour retrouver autonomie et confiance en soi.

Le problème c’est d’arrêter de reproduire les mêmes solutions en espérant un changement. J’ai bien conscience qu’en commençant de la sorte, je me fais nombre d’ennemis, et prends le risque de faire l’objet de commentaires en conséquence.

A ce propos, n’oublions pas que l’angoisse est un symptômes de troubles anxieux et que, dès lors, se poser la question de comment vaincre le stress et l’angoisse est légitime.

Pour en revenir à cette phrase sur la folie, celle-ci résonne dans ma tête depuis des années, et il en est de même pour traiter la crise d’angoisse.

Pour quel motif ces mots ont-ils tant d’importance pour moi, à plus forte raison quand il s’agit de soigner l’angoisse, l’anxiété et encore bien d’autres maux ?

L’importance de cette phrase est liée à ce que j’ai appris au long de mes presque 30 années de pratique du coaching comportemental. Il existe plusieurs méthodes pour traiter la crise d’angoisse, et la plupart de ces méthodes de traitement de l’angoisse pose problèmes, sauf la première.

L’approche comportementale

D’aucuns pensent que je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis. Je les comprends et ne cherche pas à vous vendre mes salades thérapeutiques.

Ici, je me contente de partager mon expérience avec vous. Charge vous incombe de prendre acte, ou pas, de cette expérience thérapeutique.

L’approche systémique de Palo Alto, une thérapie stratégique et brève orientée solutions, ne cherche pas à savoir pourquoi vous souffrez d’angoisse. Elle ne cherche pas non plus à savoir si vos parents sont la source de votre anxiété, ou si un traumatisme infantile inconscient explique vos troubles émotionnels.

La thérapie comportementale, c’est une suite logique et thérapeutique d’exercices. Dès lors, il s’agit de vous aider à agir de sorte à vous redonner confiance en vous et autonomie, sans médicaments, de façon naturelle.

Tout au long de votre parcours thérapeutique, vous êtes accompagné(e) de façon personnalisée. Vous bénéficiez de toutes les explications pédagogiques dont vous avez besoin pour traiter l’angoisse, et soigner les crises d’angoisses dont vous êtes victime.

Le coaching comportemental pour soigner l’angoisse, c’est 40 % de symptômes d’angoisse en moins en 8 à 10 jours, puis une diminution de 60 % des symptômes de crise d’angoisses en moins de 3 semaines. Enfin, une élimination totale et définitive de l’angoisse en moins de 6 à 8 semaines.

C’est simple, rapide et particulièrement efficace.

En coaching comportemental, il n’est pas exigé que vous réfléchissiez au « pourquoi du comment » : papa, maman, etc.. Vous ne vous arrachez pas les cheveux à essayer de comprendre, et ne vous retrouvez pas seul(e) face à votre angoisse.

Avec l’approche comportementale, vous êtes accompagné(e) pour agir vite, de façon efficace et durable.

L’auto suggestion (méthode Coué)

On entend par méthode Coué, l’utilisation de l’auto suggestion et la pensée positive.

Pour faire simple, il s’agit de l’expression d’une auto conviction que les choses dont vous avez peur vont bien se passer. Imaginons que vous souffrez d’insomnies précédées de troubles de l’endormissement. Vous vous répétez alors à l’envi que vous dormirez sans peine, d’un sommeil profond et réparateur.

Pour pratiquer cette auto suggestion, vous pratiquez le « je » et êtes positif. Par exemple, vous dites : « Je vais dormir… » et non pas « Je ne ferais plus d’insomnies…« .

Cette méthode est souvent précédée, ou accompagnée, de démarches diverses comme l’ostéopathie, renoncer à ce qui ne peut pas être contrôlé – le fameux lâcher prise – la méditation, ou la respiration.

Cette façon d’être à soi est supportée par tout en tas de pratiques annexes ou connexes, lesquelles tendent à favoriser l’auto conviction, et le bien être de la personne.

De façon très paradoxale, il s’agit de commander de façon positive à votre imagination. En l’espèce, la méthode Coué prône le lâcher prise tout en intervenant sur les commandes.

On passe du « je subis » à « je t’ordonne« .

Est-ce que cela fonctionne pour traiter la peur de mourir la nuit, je ne saurais le dire.

L’approche psychiatrique

De façon pragmatique, le médecin généraliste a peu de temps à consacrer à chacun de ses patients. Dans un premier temps, ce professionnel médical prescrit des médicaments pour vaincre des crises d’angoisses et, dans un second temps, adresse son patient à un spécialiste : le médecin psychiatre.

Ce dernier est un médecin qui a suivi plus de 10 ans d’études de médecine avec une spécialité : la psychiatrie.

En France, nous sommes dans un monde où il ne fait pas bon consulter un psychiatre : « Je ne suis pas fou » entend-on très souvent à ce propos.

Beaucoup de psychiatres interviennent en milieu hospitalier et la plupart ont aussi un cabinet privé. Dès lors, ils soignent angoisse et crise d’angoisse alors que ce n’est pas vraiment leur métier.

Mais, comme le disait un humoriste, je cite :

« Y faut que tout l’monde y mange… ».

Les gens qui consultent en cabinet ne sont pas fous, du moins pas au sens où ils ont totalement perdu le sens des réalités psychosociales, ni que leurs comportements sont dangereux pour eux mêmes comme pour les autres. Cette dernière phrase est la définition même de la psychiatrie.

J’ai déjà dit, et écrit, que le premier réflexe de mes concitoyens consiste à se rendre chez leur médecin traitant, voire chez un psychiatre. Or, un médecin psychiatre n’est pas nécessairement formé à traiter ce symptôme d’anxiété. Il traite de cas bien plus graves à propos desquels il est formé.

Psychiatre pour soigner l'angoisse

Dès lors, un psychiatre est avant tout un médecin, pas un thérapeute.

Tout ce qui relève de l’angoisse et de la crise d’angoisse n’est pas considéré comme une maladie psychiatrique au sens du DSM V (recueil des maladies mentales psychiatriques). Je ne vois donc pas l’intérêt de consulter en psychiatrie.

Quoiqu’en y réfléchissant, si, j’y vois une raison, mais une seule : le remboursement des consultations.

Alors, je ne veux pas être cruel mais si vous envisagez le sujet uniquement sous l’angle du moindre coût, çà ne risque pas de marcher, et le résultat sera à la hauteur de votre investissement.

Les traitements médicamenteux

Les médicaments sont la réponse – bien compréhensible – de la plupart des médecins et, à plus forte raison, des psychiatres. Mais c’est la plus mauvaise des réponses tout en étant la seule que ces professionnels de la santé sachent exprimer.

La plupart du temps, « on » vous prescrit dans anxiolytiques ou des anti dépresseurs. Si l’anxiolytique se comprend, de façon spontanée en cas de besoin (crise d’angoisse), la prescription des anti dépresseurs me semble totalement inappropriée.

C’est mon expérience de thérapeute comportemental depuis plus de 25 ans que j’exerce et ceci bien qu’aujourd’hui il existe des molécules médicamenteuses qui visent autant l’anxiété que l’angoisse.

En effet, les angoisses génèrent des symptômes de dépression mais pas nécessairement une dépression, et des professionnels de santé jugent que la recapture de sérotonine est nécessaire.

Je comprends ce postulat médical mais si j’en juge par ce que la plupart de mes patients me disent, mis à part devenir accro aux médicaments, je ne vois pas l’utilité de ceux-ci si ce n’est d’alimenter l’industrie pharmaceutique et nos postulats culturels.

La psychanalyse

J’aime beaucoup la psychanalyse.

Grâce à elle, j’ai identifié et compris la source de mes angoisses comme de mon anxiété.

Pendant des années, j’ai suivi ce qu’il est convenu d’appeler une « cure psychanalytique ». J’ai beaucoup souffert de ce travail ingrat, comme de mes angoisses et de mon anxiété qui se nourrissaient alors de l’ingratitude de ce travail.

C’est mon expérience, et vous n’êtes pas obligé(e) de la partager.

Soigner l'angoisse : La psychologie clinique pour traiter l'angoisse

Ainsi, je vous déconseille fortement d’utiliser la psychanalyse pour soigner l’angoisse ou, pour être plus précis et plus objectif, je seulement en 2ème intention, une fois que vous ne serez plus angoissé et que vous aurez besoin d’investir votre histoire de vie pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé pour vous.

Cela signifie traiter votre problème avec la psychanalyse après avoir utilisé une approche thérapeutique rapide, simple et efficace comme la thérapie comportementale.

Mais avant d’en parler, je tiens à vous apporter quelques précisions au sujet de la psychothérapie pour soigner l’angoisse.

La psychothérapie

Dans ce vocable qu’est le mot « psychothérapie », il y a à boire et à manger.

Seul votre libre arbitre vous aide à cheminer dans ce labyrinthe. Celui là même que sont les multiples approches thérapeutiques pour vous débarrasser de l’angoisse ou pour ne plus avoir de crise d’angoisse.

La psychothérapie est constituée d’une multitude d’approches. Elles vont du calcul de la vitesse du vent dans les barreaux de votre chaise, ou chamanisme, en passant par des approches scientifiques – mais pas toujours sérieuses – validées par des études diverses.

Longtemps, la psychothérapie a été considérée comme une sorte de sous-psychologie.

En effet, l’exercice de la psychothérapie n’est réglementée que depuis peu. Ainsi, un médecin, comme un artisan, pouvait se prétendre psychothérapeute, alors que ni l’un ni l’autre n’avait reçu de formation sérieuse en matière de psychothérapie.

Relaxation et méditation

Depuis des années, il existe un grand rush sur la méditation et/ou la relaxation pour traiter l’anxiété par l’auto-hypnose, gérer le stress voire les crises d’angoisses.

Dans la même veine, il existe bien des applications web présentées comme des remèdes miracle pour calmer l’angoisse.

En ma qualité de thérapeute comportemental, je reconnais bien volontiers que si cela apaise les crises, je n’ai que trop entendu des témoignages de patients qui ont reproduit relaxation et méditation à l’excès pour contrôler une crise d’angoisse, sans succès.

Toujours en termes de témoignages, d’autres patients ont partagé leur soulagement à pratiquer méditation et relaxation pour apaiser une crise d’angoisse tout en précisant que celle-ci revient toujours.

En bref, si cela les détend, le problème de fond n’est pas résolu. Doit-on cependant évoquer un remède miracle pour calmer une crise d’angoisse, je ne suis pas convaincu.

En effet, un remède miracle pour contrôler une crise d’angoisse sous tend 2 éléments.

Le premier, au sens lexical du mot remède, cela évoque donc la médication. Or, nous avons vu que les médicaments s’ils apaisent une crise d’angoisse, ne résolvent rien.

Le mot miracle entend qu’il y a une sorte de magie qui résout un problème sans même que l’on ait eu à s’en occuper.

Un peu comme si on nous proposait une solution miracle pour changer les façons de faire et de dire des politiques lesquels se vautrent de plus en plus dans ce qu’il est convenu des éléments de langage.

Dans tous les cas on nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Pour être clair, cela relève de la manipulation.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental).   Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). A ce propos, je vous invite à prendre connaissance du programme thérapeutique en ligne que j'ai conçu : Le Programme ARtUS

    18 replies to "Comment soigner l’angoisse et s’en débarrasser ?"

    • Bonjour,

      Malheureusement, la TCC ne vous aidera pas à enlever vos angoisses.

      Cependant, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est une thérapie stratégique et brève qui donne 16 résultats sur 17 en moins de 6 mois.

      Si cela vous intéresse, je vous invite à visiter le lien ci-après :

      « Comment éliminer définitivement l’angoisse et retrouver la sérénité ? »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Stavroulak

      Bonjour monsieur, j’ai un suivi TCC depuis janvier 2022 cela m’a fait progresser sur l’agoraphobie, en revanche sur mon anxiété et angoisses pas de réel changement, ma thérapeute est partie à la recherche de mon passé , j’ai compris des choses, mais mon problème n’est pas solutionner

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Monique,

      Analyser votre angoisse est surement trés intéressant. Cependant, je ne pense pas que cela vous apporte une solution et, ce faisant, vous permette de retrouver la sérénité que vous méritez.

      Parfois, un travail simple mais bien structuré permet d’abonder en ce sens. C’est à dire d’éliminer l’angoisse de façon rapide et pérenne.

      Si cela vous intéresse, je vous invite à regarder cette vidéo: « Comment éliminer définitivement l’angoisse et retrouver la sérénité ? »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Monique,

      Je ne crois pas avoir écris que la psychologie clinique ne sert à rien, ou à pas grand chose. Mais je comprends que vous interprétiez mes propos comme tels (je vais encore me faire des ennemis).

      Loin de moi l’idée de critiquer ou de mettre en cause les propos de ma consœur psychologue. Je n’ai pas assisté à vos entretiens et, par conséquent, ne connais pas le contexte. Sans doute aura t’elle voulu bien faire.

      Je comprends alors que vous fassiez une relation de cause à effet entre ses propos, votre décision, et le suicide de votre fils (sans oublier le comportement affectif, ou l’absence de comportement affectif, de son père). Je ne suis pas convaincu que ce soit aussi simple que cela. Pour autant, votre vision des choses à ce propos est compréhensible, et je la respecte.

      Quoiqu’il en soit, dans le parcours qui est le votre, je vous trouve courageuse et déterminée.

      Je vous invite à continuer à prendre soin de vous, et reste à votre écoute en cas de besoin.

    • Monique

      Rebonjour,

      Je voudrais vous faire part de mon expérience face à une psychologue.

      En 1999, après deux licenciemensts à un an d’intervalle et un déménagement avec mes deux enfants, j’ai craqué.
      Mon médecin traitant m’a envoyé vers cette psychologue a qui j’ai pu me confier, en revenant sur mon enfance bien sûr.
      Cela me faisait du bien mais au bout du compte, elle m’a dit à propos du père de mon fils qui lui aussi souffrait d’angoisse et je le comprends,
      Le mieux serait que son père le prenne avec lui.
      Et c’est ce que j’ai entrepris.
      Pendant douze ans, j’ai été suivie par cette psychologue et ensuite par un psychiatre .

      Et mon fils s’est suicidé chez son père !

      Aujourd’hui, je prends conscience que si la méthode thérapeutique m’a aidé à m en sortir,
      Elle a condamné mon fils.

      Ma psy ne m’a jamais posé de questions sur lui, comment allait il avec une mère dépressive, un enfant de douze ans, sans père pour le protéger lui et sa mère. Comment allait il vivre la séparation d’avec sa mère, quelles seraient ses conditions de vie dans la région parisienne avec un père., contrôleur de travaux dans le BTP qui travaillait non stop et collectionnait les conquêtes féminines. Un homme dur et froid que j’avais quitté pour ces mêmes raisons.

      Pourquoi n’a t elle pas pris en charge l’enfant de sa patiente ?

      Je ne rejette pas la responsabilité sur cette femme qui n’a fait que son travail, mais je regrette de ne pas avoir compris que j’étais dans un piège et qu’au lieu d attendre qu’on m’indique le chemin à prendre, j’aurais dû écouté mon instinct de mère et arrêter cette psychologie qui ne mène à rien.

      Aujourd’hui, je suis seule et face à moi même, je reprends le contrôle de ma vie et de mon esprit que les médocs avalent troublé.

      Vous parlez de la psychologie comme quelque chose qui sert peu, voire à rien, moi je dis qu’elle peut être pire que le mal.

      Cordialement
      Monique

    • Monique

      Bonjour Monsieur,

      Je débute votre article que je vais lire très attentivement mais je peux vous dire déjà que j’y trouve la confirmation et le bien fondé de ma méthode de guérison depuis septembre 2019, date à laquelle j’ai arrêté mes visites chez mon psychiatre et les médocs qui vont avec.

      En 2012, j’ai perdu mon fils d’un suicide et au lieu de faire mon deuil, j’ai été « engloutie » par le système de santé mentale, droguée que j’étais par les médocs.

      Et en prime, des douleurs dentaires inexpliquées du moins par la médecine traditionnelle dont je souffre depuis 9 ans. Seule, je cherche des solutions. Et ces solutions m’ont amenées à comprendre ces douleurs, qui me viennent tout droit de mes émotions que la médecine psy a voulu « bâillonner »

      Tous les matins, depuis le 21 janvier 2021, je tiens un journal et je constate en l’analysant que plus mon angoisse est grande, plus mes douleurs sont fortes.

      Alors, les médocs que je prenais, c’est sûr, ne soignaient pas mon angoisse puisque justement elles sont apparues avec le traitement médicamenteux.

      Voilà, où j’en suis et il me reste encore beaucoup de travail sur moi même pour éradiquer, sans doute pas complétement, ces angoisses qui m’accompagnent depuis avant même le décès de mon fils.

      J’ai 65 ans et j’ai décidé de vivre ma vieillesse en paix et ça passe par l’écoute de mes émotions et leur compréhension.

      Merci à vous pour cet article très intéressant.

      Monique

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Laurène,

      La réponse à votre question quant à savoir si le Programme ARtUS peut vous aider à éliminer votre problème de déréalisation associée à des crises d’angoisses est… « Oui! »

      En effet, la déréalisation, tout comme la dépersonnalisation, est la façon – fort désagréable – qu’a votre cerveau de vous protéger de réalités extérieures trés anxiogènes qu’il pense que vous n’êtes pas en mesure d’appréhender et de gérer. Un peu comme s’il y avait un « écran de fumée » entre la réalité et vous.

      Il n’existe aucun moyen direct (médicament ou autre) pour traiter les troubles de la déréalisation et/ou de dépersonnalisation. Le seul moyen d’éliminer ce problème est de thérapeutiquement travailler sur l’angoisse et l’anxiété dont la déréalisation est un symptôme.

      Dès lors, à la faveur de la diminution de vos symptômes d’angoisse et d’anxiété, la déréalisation diminuera puis disparaitra dans les mêmes proportions que l’angoisse et l’anxiété.

    • Laurene

      Bonjour je souffre de derealisation avec crise d’angoisses est ce que votre programme peu m’aider ?

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Estelle,

      Je vous suis reconnaissant de votre bienveillance à mon égard. Je ne vous cache pas en avoir éprouvé un certain plaisir (au sens de la satisfaction).

      Pour répondre à votre question, vous pouvez tout à fait résoudre votre problème d’angoisses nocturnes. Je vais vous expliquer comment à la faveur du mail que je vais vous adresser trés prochainement.

      Après lecture de ce mail, n’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Je vous souhaite un agréable WE.

    • Estelle

      Bonjour Mr Arminot,
      Merci beaucoup pour votre article éclairé de spécialiste, de l’aide que vous voulez apporter aux gens qui ont les mêmes difficultés que vous avez eu.
      J’ai moi même essayé toutes les méthodes (Coué, Psychiatres etc…) sans aucun résultat sur l’angoisse qui s’exprime la nuit et qui m’empêche de dormir depuis 7 ans.
      Actuellement la douleur à la poitrine me reveille plusieurs fois par nuits et m’empêche souvent de me rendormir lorsque l’autohypnose ou méditation n’y fait rien.
      Seulement lorsque je me reveille je ne sais jamais quels rêves ou pensées créent ces angoisses, je n’ai pas accès à mon inconscient! Et je n’ai aucun signe d’angoisse en journée.
      Comment alors faire disparaître ces angoisses nocturnes inconnues? Dans ces conditions, puis-je voir un comportementaliste pour m’en débarasser??
      Merci d’avance pour votre réponse

    • Frédéric Arminot

      Pauvre Dr No. Qu’est-ce que vous faites là, à lire un tel article, puisque vous n’êtes – prétendument – pas concerné? D’ailleurs, si j’en crois ce que vous écrivez, votre vie, si désuète, semble dénuée de sens. Soignez vous bien.

    • No

      A vous lire, je constate que vous êtes tous vraiment malade !
      Pourquoi vous torturez tant l’esprit ?
      La vie est simple. Point.
      On mange, on dort, on meurt. Point.
      Tout le reste n’est qu’illusion et masturbation mentale.
      Dr No

    • Frédéric Arminot

      Chère Marie, chère Docteur,

      Je comprends que vous ayez été émue, pour ne pas écrire phagocytée, par ce que vous avez lu et les conclusions que vous en avez tiré. Dans le même temps, je suis ravi que votre température spirituelle ait retrouvé un équilibre qui vous satisfasse.

      Je trouve que nous sommes dans 2 mondes. Celui de la science pure et dure (le vôtre). Et celui du comportement (le mien). Voire sur un 3è monde. En effet, pour faire suite à vos considérations – fort respectables – j’écris et publie sur un blog. Et ceci, bien qu’il ait une vocation professionnelle. Au surplus, ce blog porte mon nom.

      Dès lors, blog et profession se mélangent car je suis un être humain qui, tout comme vous, exprime et partage ses émotions. Et, dès lors, ses impressions. Je ne me cache pas derrière le pouce de mes activités. Je suis celui qui les supporte et les revendique.

      Pour autant, je comprends que vous considériez qu’en termes déontologiques il soit convenu de faire acte du politiquement correct. Cependant, je n’ai que trop entendu des médecins et des psys de toute obédience, dans l’intimité de leur cabinet, dire pis que pendre sur tel(le) ou tel(le) confrère ou consœur tout en servant aux intéressé(e)s du « mon cher confrère » ou « ma chère consœur » quand ils se parlent ou s’écrivent.

      Comme dirait mon épouse, « …de ma fenêtre… », dont l’angle peut s’avérer étroit, je trouve cette attitude foncièrement malhonnête. Mais, je le reconnais, politiquement correcte. Puisqu’il semble acquis que c’est plus fin, suis-je grossier?

      Dans ce langage et ce mode relationnel qui ne sont pas miens, et plus spécifiquement dans cet article qui vous aura tant fait réagir, je réitère mon propos. Je n’ai fait qu’exprimer mon point de vue. Il est celui de mon expérience professionnelle. Aussi le fruit de mon vécu personnel.

      Moi qui, comme j’aime à le dire et à l’écrire, ait écumé tous les cabinets de psy (psychiatre, psychanalyste, psychologue, psychothérapeute) des années durant du fait de mes problèmes de comportements passés (addictions, angoisse, anxiété, etc.), je n’ai que trop compris que si leurs compétences pour comprendre pouvaient m’être utiles, elles ne constituaient pas une solution à mes problèmes. Il s’agit là de toute la différence entre le pourquoi et le comment.

      Je ne remets nullement en cause les compétences des uns et des autres (bien que certains praticiens soient forts dangereux pour leurs patients). A ce sujet, je me souviens de l’un de mes pairs qui nous avait engagé, nous, ses étudiants, à faire, je cite:  » …le moins de mal possible… « . Je partage mon expérience et conçois que la position que j’adopte, claire et franche, voire effilée, puisse déplaire ou blesser (même si ce n’est pas mon intention).

      Mon travail et mon positionnement n’ont pas vocation à séduire. L’un comme l’autre ont pour fonction de résoudre ce qu’une personne vit comme un problème. Ce en quoi j’œuvre avec ma personnalité. Du coup, j’appelle un chat un chat. Les médecins ne sont pas des gros minets, et je n’ai aucune envie d’être la petite souris que d’aucuns cherchent à occire. Je ne vais donc pas satisfaire à cet adage qui veut que mieux vaut avoir tort à plusieurs que raison tout seul.

      En conséquence, je prends la place que j’ai le désir de prendre. J’affirme et revendique. Je comprends alors que certains toussent quand je passe le balai plutôt que l’aspirateur.

      La médecine et le comportementaliste que je suis ne sont pas dans le même rôle. J’irais jusqu’à écrire que nous ne jouons pas dans la même cour. Pourtant, « dieu » sait que j’aimerais que nous unissions nos forces au bénéfice des patients. Que nous, soignants, fassions fi de nos égos respectifs. Que nous cessions de confondre pouvoir et autorité.

      J’aspire donc à une fédération confraternelle de moyens et d’actions. Pas à une lutte culturelle de points de vue. Pas seul, chacun arc-bouté sur son territoire, mais ensemble.

      A ce propos, je garde une phrase en mémoire. Celle récemment exprimée par le président d’un pays membre de la CEE à un autre sujet – fort conflictuel -: « …nous n’y sommes pas… ». Mais j’y pense. Ne dit-on pas que c’est au prix de conflits que les choses évoluent?

      Je vous souhaite de prendre soin de vous et de passer un agréable WE.

      P.S: pour la petite histoire, mes enfants sont médecins

    • Marie

      Cher Monsieur Arminot,

      Je suis bien désolée si mes propos vous ont paru violent (et il est clair, en relisant mon commentaire, qu’il est fort démosntratif, probablement car écrit à chaud).
      Je ne vous contredirai pas concernant les éventuels résonnances dans mon présent/mon passé inconscient (qui suis-je pur m’auto-analyser?). Je suis tombée sur votre article en cherchant une façon d’aider un des mes patients face à ses propres angoisses réactionnelles (Je suis médecin généraliste). Je cherchais un article plus scientifique, pour être honnête. J’ai voulu quitter votre article, puisqu’il ne répondait pas à ce que je recherchais, mais j’avais déjà trop lu et avait été happée par le côté dénigrant, que ce soit des psychologues et des psychiatres.
      Malgré le retour à la normal de ma température spirituelle, je persiste à dire qu’entre soignants (diplômés ou non par les filières conventionnelles), il convient de ne pas dénigrer le travail de l’un ou de l’autre. Et de ce fait, votre article me dérange. S’il avait été sur un blog personnel, même d’un soignant, j’aurais passé mon chemin en me disant que chacun avait, de fait, son opinion. Cependant, votre site apparaît très « professionnel » et il m’est avis que vous ne déversez pas ici les états d’âmes de votre journal intime. Je campe donc sur mes positions à ce sujet : ce genre d’article n’a pas de place sur un site pro (mais bien sur un blog personnel). C’est un peu comme si je mettais, sur ma page professionnelle : Les spécialistes et les urgences font vraiment un travail inutile. Ils n’ont pas les outils nécessaire pour vous soigner. Mais moi, médecin de famille, je les ai. Je vous remettrai sur pied en une consultation de 15 minutes.
      Bref. Je suis désolée pour la virulence de mon premier commentaire, écrit probablement trop à chaud, mais je ne reviendrai que sur la forme, par sur le fond de mes propos.

      Je vous souhaite un excellent weekend à venir.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie,

      Je trouve assez intéressant cette façon péremptoire et persiflante que vous avez de me donner des ordres quant à mes façons de considérer la « chose thérapeutique ». L’article dont vous contestez le contenu, lequel j’ai rédigé, n’a pas vocation à vous plaire. Il exprime un point de vue, le mien, que, bien évidemment, rien ne ni personne ne saurait vous contraindre à apprécier.

      Quand j’étais lycéen, un professeur de français, dont je contestais un point de vue social et politique de façon assez rigide et subjective, m’a opposé que parler des autres, c’est parler de soi.

      Dans votre commentaire, vous n’avez de cesse de m’asséner des jugements de valeurs qui laisseraient penser que vous êtes la seule à détenir la vérité. Ainsi, vous parlez de graves entorses au Code de déontologie. Vous évoquez mon ignorance. Que j’assène des vérités qui n’en sont pas. Pour finir par conclure qu’un psychiatre vous a aidé en 1 mois à ne plus être angoissée. Qu’en conséquence, je raconte n’importe quoi à des fins partisanes. A vos yeux, il semble que je sois scélérat. En bref, je trouve votre commentaire particulièrement violent. Faut-il donc que j’ai appuyé sur des « trucs » qui vous dérangent?

      Marie, je trouve votre comportement analogue à celui de cet homme qui se pense légitime alors qu’il n’a été élu que par 16% de d’une population, avec toutes les conséquences psychosociales que l’on connait depuis presque 2 ans. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Ou pire réformateur qu’un individu rétrograde.

      Qu’est-ce qui est le plus important? Que vous ayez raison et moi tort? Ou l’inverse? Que mon point de vue vous ait dérangé au point que vous écriviez ce brûlot pour vous protéger? Parce-que, in fine, on n’est jamais dérangé que par ce qui nous ramène à nous même.

      A ce propos, je m’interroge quant au fait que vous ayez lu un tel article alors que vous écrivez ne plus être angoissée. C’est pour votre culture personnelle? Vous envisagez de devenir thérapeute? Vous souffrez de nouveau d’angoisses?

      P.S: bravo au psychiatre qui vous a aidé. Il a fait du bon boulot, et sans doute fûtes-vous une patiente faisante. Mon meilleur souvenir à la Ville d’Anvers, et à la Belgique en général.

    • Marie

      Beaucoup de scepticisme par rapport à cet article… Je pense que vous dénigrez les psychiatres pour votre propre intérêt. Et si vous respectiez le code de déontologie médicale et paramédicale, vous sauriez qu’il s’agit là d’une grave entorse… Penser que le psychiatre n’est pas spécialisé dans la prise en charge des angoisses… et penser qu’il y a toujours un travail (que vous dénigrez également!) fait sur le passé du patient… C’est prouver votre ignorance dans le domaine. Il conviendrait de parler de ce dont on connait, au lieu d’asséner des vérités moyennement bien pensées, qui n’en sont pas.
      Un psychiatre m’a aidé dans la gestion de mes angoisses. Elles ont disparu en 1 mois et je suis complètement guérie.

      Je me désole de lire des articles de ce type… Vraiment.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Ali,

      Vous comprendrez qu’il est impossible de vous prescrire des médicaments sans que vous ayez consulté. Pour résoudre votre problème de façon efficace et durable, je vous invite à cliquer sur ce lien: « Comment soigner l’angoisse chronique »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • benseddik ali

      bonjour
      Chér monsieur je souffre d’une peur d’angoisse chronique qui n’a cessé de s’aggraver
      je vous demande monsieur de bien vouloir m’aider avec des médicaments efficaces car je souffre
      énormément je suis en attente de votre réponse.
      MERCI DE VOTRE BONNE COMPREHENSION .

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