Sous le terme de troubles du sommeil, la médecine désigne toutes les difficultés qui diminuent la qualité du sommeil. Ainsi, on ne parle pas seulement des difficultés à l’endormissement, mais aussi des personnes qui ne parviennent pas à se reposer ou qui se réveillent régulièrement pendant la nuit.
Or, nous sommes dans une société fort agitée (guerre en Ukraine, crise sociale et économique, crise politique, etc.), ce qui a pour conséquence de générer stress, anxiété et, partant, de s’interroger quant à savoir comment traiter les troubles du sommeil symptômes d’anxiété.
Bon nombre de gens utilisent des médicaments pour dormir. Pourquoi ? Parce-que bien des facteurs participent à perturber le sommeil. D’aucunes passent d’ailleurs leur temps à lutter contre l’insomnie en commençant par leur crise d’angoisse le soir.
A la recherche d’un sommeil réparateur, les patients qui souffrent d’insomnies consultent la plupart du temps un médecin du sommeil ou font un séjour dans une clinique du sommeil. En bref, de plus en plus d’individus sont confrontés à ces maux et sont par extension amenés à se poser la question suivante: comment traiter les troubles du sommeil ?
Quelques soient les démarches initiées, ce qui relève de la pathologie du sommeil ne se soigne pas à coup de Valériane, ni de somnifères. Et encore moins à coups de benzodiazépines. Ce n’est pas une solution, seulement une sorte de pis aller.
Le manque de sommeil a de lourdes conséquences. En effet, on sait que le manque de sommeil est un outil de torture. En tous cas, chez certaines personnes de certains états (suivez mon regard), la privation de sommeil est donc une arme redoutable.
Quoiqu’il en soit, les troubles du sommeil ont leurs spécificités. Leurs formes. Et chacun d’eux a des symptômes particuliers mais aussi des conséquences importantes sur le quotidien de chacun d’entre nous.
Par exemple, je pense aux conséquences suivantes (ce qui suit ne constitue qu’une infime partie de la réalité et la liste est non-exhaustive). Et sachant que ces conséquences du manque du sommeil sont aussi des causes des problèmes de sommeil :
- Syndrome d’apnée(s) du sommeil,
- Hypertension,
- Troubles de la vigilance,
- Obésité,
- Syndrome des jambes sans repos,
- Somnolence diurne excessive.
A la faveur du présent article, je vous présente les troubles du sommeil sous leurs différents aspects mais aussi de découvrir comment traiter les troubles du sommeil grâce à l’approche comportementale.
Une telle pratique vous assure de retrouver définitivement un sommeil paisible en moins de 6 semaines.
Qu’est-ce qui peut perturber le sommeil ?
Plusieurs perturbateurs du sommeil existent. On en recense actuellement trois:
- Les troubles psychiques.
- Les troubles neurologiques.
- Et les perturbations extérieures.
Cette dernière catégorie est la plus fréquente à notre époque.
Les lumières trop fortes, le bruit et les températures élevées sont les trois causes les plus souvent rencontrées. Parmi elles, le bruit est le premier perturbateur de sommeil, surtout en ville. La lumière, même légère peut aussi gêner le sommeil.
Enfin, la température de nos logements est souvent trop élevée alors qu’une chambre à coucher ne devrait pas dépasser les 18 °C. Les troubles psychiques sont aussi une cause très fréquente.
D’ailleurs, un sommeil perturbé par des causes extérieures peut favoriser les troubles psychiques et empirer la qualité du sommeil. Parmi ces troubles, on retrouve la dépression et les troubles anxieux.
Le surmenage au travail ou n’importe quel autre traumatisme peut favoriser l’apparition d’une dépression et d’un trouble anxieux. L’angoisse empêche de s’endormir sereinement et provoque même des cauchemars.
Enfin, certaines personnes souffrent de troubles du sommeil dus à des problèmes neurologiques. Ces troubles sont plus rares et plus difficiles à diagnostiquer. Leurs conséquences n’en restent pas moins les mêmes.
Vous devez impérativement consulter des médecins spécialisés pour les traiter.
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Quand parler de troubles du sommeil ?
Le terme « troubles du sommeil » regroupe plusieurs dysfonctionnements du sommeil. Certains troubles affectent l’endormissement quand d’autres réduisent la qualité du sommeil. À l’inverse, certains patients souffrent de fatigue chronique et dorment des jours entiers sans parvenir à se reposer.
Les causes sont parfois difficiles à identifier, car le sommeil est constitué de différentes phases (léger, lent, profond et paradoxal) qui peuvent affecter la qualité de nos nuits.
Généralement, on classe les troubles du sommeil en trois catégories:
- Dyssomnies: Les troubles qui affectent d’abord la durée du sommeil et sa qualité. On peut citer comme exemple l’insomnie, l’hypersomnie, la narcolepsie, etc.
- Parasomnies: Les troubles qui affectent le comportement du dormeur et la qualité de son sommeil par extension.
Par exemple, le bruxisme, le somnambulisme, l’apnée du sommeil, etc. - Les troubles psychiques: Le sommeil peut aussi être affecté par des troubles d’ordre psychique plutôt que neurologique. Ces troubles sont les plus fréquents, les plus faciles à diagnostiquer et à prendre en charge.
Généralement, les médecins s’accordent à parler de troubles du sommeil quand la qualité du sommeil est affectée au moins une fois par semaine pendant plus de six mois.
Les répercussions de cette mauvaise qualité du sommeil sur le quotidien sont aussi à prendre en compte.
Les différents types de troubles du sommeil
On parle de troubles du sommeil à propos de tout phénomène qui affecte votre sommeil, et ce soit dans sa qualité même, soit dans sa quantité. Partant, qui vous empêche de jouir des bienfaits d’un sommeil « normal » au sens réparateur et récupérateur du terme.
Avant d’explorer les causes de vos troubles du sommeil, il convient de mentionner qu’il en existe généralement trois sortes :
- Dyssomnies,
- Parasomnies,
- Troubles liés à une affection mentale.
D’une manière générale, ces affections, vecteurs de troubles du sommeil, sont d’ordre:
- Psychiatrique,
- Psychologique,
- Physiologique,
- Liées à l’environnement,
- Liées à l’hygiène de vie.
On dit que les troubles du sommeil ont des causes psychologiques, voire psychiatriques. Mais ceci est valable à la condition que leurs origines relèvent d’un stress post-traumatique, d’un choc émotionnel ou encore d’un trouble de l’humeur (dépression, anxiété).
Les causes physiologiques du trouble du sommeil sont, entre autres, les maladies d’origine:
- Virale,
- Neurologique,
- Génétique.
Elles peuvent aussi être liées à un(e):
- Cancer,
- Épilepsie,
- Fièvre,
- Migraine,
- Dette de sommeil,
- Fatigue chronique,
- Apnée du sommeil.
Les apnées et les ronflements sont causés par diverses douleurs physiques qui peuvent être traitées de différentes manières :
- L’affaissement des parois de la gorge ;
- Une langue trop lourde et/ou trop grosse ;
- Le relâchement de la langue vers l’arrière de la gorge ;
- Un problème de surpoids ;
- Une congestion nasale.
Lorsque les troubles du sommeil sont lié à l’environnement, les causes peuvent être diverses et variées: le bruit, les ronflement du conjoint, un appartement mal isolé, un voisinage bruyant, le stress quotidien, la famille, le travail ou encore une literie en mauvais état.
Quelles sont les causes les plus courantes des troubles du sommeil ?
Les troubles du sommeil concernent la totalité des Français. Dans leur vie, 100 % d’entre eux seront un jour confrontés à des difficultés et à une perte de qualité de sommeil. Parfois, ce phénomène est temporaire et très court.
Dans d’autres cas, les problèmes de sommeil ont des causes profondes:
- Médicales,
- Physiologiques,
- Psychologiques.
Il est important d’apprendre à les reconnaître. À l’origine des problèmes de sommeil, on retrouve plusieurs facteurs.
L’hygiène de vie
Pour ce qui concerne les causes liées à l’hygiène de vie, on peut par exemple citer l’horaire de travail, le travail de nuit, le travail posté, la vie nocturne festive, le décalage horaire, une activité physique trop intense, une alimentation trop riche, la consommation d’excitants (ou plus généralement de substances psycho actives comme l’alcool ou les stupéfiants).
Enfin, les médicaments hypnotiques ou psychotropes peuvent aussi venir impacter la qualité du sommeil. Si vous souffrez de troubles du sommeil dont les causes ne sont pas citées plus haut, il s’agit de troubles qui ne sont pas médicalement expliqués.
Dans toutes les tentatives d’explications, les médecins s’entendent à soupçonner des dysfonctionnements du système nerveux.
Les insomnies primaires
L’insomnie est le trouble du sommeil le plus connu de tous. C’est celui qui affecte 100 % des Français au moins une fois dans leur vie. L’insomnie désigne la difficulté, voire l’impossibilité, à trouver le sommeil.
Dans certains cas, l’insomnie est complète et on ne ferme pas l’œil de la nuit. Dans d’autres cas, on parvient à s’endormir seulement à la fin de la nuit quand on est épuisé(e).
Dans l’immense majorité des cas, l’insomnie correspond à une angoisse passagère, une inquiétude ou un malheur lié à un événement concret. Ceci ne vaut pas nécessairement pour l’hypersomnie.
Les cas les plus concernés sont ceux des insomnies primaires : somnambulisme, narcolepsie, des terreurs nocturnes ou angoisses nocturnes. L’insomnie primaire est un trouble dont l’origine est inconnue, ce qui n’est pas le cas du somnambulisme.
Les crises de somnambulisme proviennent de facteurs génétiques héréditaires, d’un stress ou d’un traumatisme émotionnel voire de migraines avec une prédominance chez les femmes.
Enfin, elles peuvent aussi être liées à des maladies telles que :
- Épilepsie ;
- Maladie de Gilles de la Tourette ;
- Poussée de fièvre ;
- Modification hormonale (puberté) ;
- Médicaments psychotropes.
La narcolepsie
Qu’est-ce que la narcolepsie ? Elle est l’un des troubles du sommeil dont l’origine n’est pas encore identifiée, est la narcolepsie. Celle-ci est réputée pour être une maladie touchant le système nerveux. Son mécanisme reste encore un mystère.
La narcolepsie est d’origine génétique. Cependant, d’autres causes peuvent la déclencher. Le stress. Un traumatisme. Une dépression. Un choc émotionnel.
La terreur nocturne
Terminons avec la terreur nocturne. Même si elle est mal comprise, elle aussi trouve son origine dans un dysfonctionnement du système nerveux.
Il s’agit d’un développement incomplet du sommeil. Il faut par ailleurs y ajouter des causes d’ordre médical (maladie infectieuse), et psychologique (problème familial, travail).
Les formes de troubles du sommeil
Il existe principalement 5 types de troubles du sommeil chez l’adulte:
- Dyssomnie: dégradation de la qualité et de la quantité de sommeil.
- Insomnie : carences en sommeil.
- Hypersomnie : excès de sommeil.
- Parasomnie : événements comportementaux ou psychiques anormaux et indésirables survenant pendant le sommeil.
- Troubles du rythme circadien: rythme biologique d’ensemble.
Les dyssomnies
Les troubles du sommeil appelés dyssomnies sont généralement liés à une altération à la fois de la qualité et de la quantité de sommeil.
On parle de dyssomnie dans les cas de troubles du sommeil suivants:
- Toutes les fois où votre sommeil est défaillant en qualité parce qu’il ne vous permet pas de profiter de l’activité réparatrice de votre système.
- A chaque fois que votre sommeil est défaillant en quantité parce que vous manquez de sommeil, ou du moins que vous dépassez les limites raisonnables (dormir mal et/ou pas assez).
Les insomnies
Quelle est la définition de l’insomnie, qui reste le trouble du sommeil le plus fréquent chez l’adulte. C’est le fait de ne pas dormir assez ou de mal dormir. Cela peut avoir plusieurs conséquences isolées ou simultanées: somnolence, irritabilité ou encore troubles de l’humeur en journée.
Les insomnies sont aiguës. Souffrir d’insomnies signifie ne pratiquement pas dormir et ce durant un ou plusieurs jours consécutifs. Les troubles du sommeil apparaissent souvent à la suite d’un événement difficile.
Les causes de l’insomnie peuvent être: un deuil, une accumulation de stress, une perte d’emploi, un problème d’argent… Il arrive aussi que les troubles du sommeil soient tels que vous souffrez d’angoisses d’autant plus importantes, que vous avez peur d’aller vous coucher.
Partant, de ne pas réussir à dormir. Dans ces conditions, on parle d’insomnie chronique, ou d’insomnie psychophysiologique. Si, la plupart du temps, cela vous arrive chez vous, peut-être constatez-vous qu’il vous est plus facile de dormir ailleurs qu’à la maison.
Dans les 2 cas, vous pouvez avoir l’impression de dormir. Ou d’avoir dormi. Mais aussi l’impression inverse: celle de ne pas avoir dormi ou insuffisamment. Dès lors, vous êtes persuadé(e) que vous souffrez d’insomnie. En réalité, vous dormez bien et vous avez un nombre d’heures de sommeil suffisant pour être en forme (normalement).
Plus simplement, si vous vous retrouvez dans l’un de ces cas: vous souffrez d’une mauvaise perception de votre sommeil!
L’insomnie transitoire
On parle d’insomnie transitoire lorsqu’elle ne dure pas plus de 3 semaines. Ce type d’insomnie est généralement causé par:
- Une mauvaise qualité de vie,
- Une mauvaise hygiène de sommeil,
- La consommation de drogues ou autres substances excitantes (café, Coca Cola, amphétamines, alcool, etc.),
- Des événements douloureux ou stressants,
- Des problèmes médicaux,
- La prise d’antidépresseurs ou un sevrage brusque,
- Un changement d’environnement (voyage, hospitalisation, déménagement, etc.).
L’insomnie chronique
On dit que l’insomnie est chronique lorsqu’elle dure plus de trois semaines. Ses causes sont plus variées et donc plus difficiles à identifier. Sous sa forme chronique, les causes de l’insomnie les plus fréquentes sont :
- L’anxiété,
- La dépression,
- La détresse psychologique,
- La solitude,
- Les troubles anxieux,
- Les troubles de l’humeur,
- La schizophrénie,
- La crainte de ne pas dormir ou de mal dormir,
- Les traitements médicamenteux lourds impliquant la prise d’anti parkinsoniens,
- Les accidents vasculaires cérébraux (AVC),
- Les problèmes pulmonaires,
- Les troubles cardiovasculaires,
- L’apnée (c’est une interruption de la respiration pendant plus de 10 secondes. Elle provoque des réveils de courte durée).
Il faut préciser que dans la plupart des cas, les troubles proviennent d’une insomnie transitoire non traitée ou mal traitée. L’insomnie devient chronique par la suite. Les quelques générations qui nous précédent tout comme la génération d’aujourd’hui sont affectées par ce problème de plus en plus grave.
Les causes en sont multi factorielles mais restent principalement professionnelles, économiques et sociales. De plus en plus de gens, y compris vous, subissent cette réalité. Tout en ayant de cesse de se demander de quoi elles souffrent.
Mieux comprendre quels sont vos troubles du sommeil vous aide à y remédier. Il est important de les connaître. Cela vous ouvre la voie à une solution efficace, et adaptée à votre cas.
Certaines maladies provoquent l’insomnie
Dans l’immense majorité des cas, l’insomnie est provoquée par un élément extérieur et présent dans le rythme de vie.
Que ce soit la consommation excessive d’excitants (café, thé, tabac, etc.), la pratique d’une activité stimulante avant le coucher (jeux vidéo, sports, films violents, etc.) ou un rythme de vie déréglé (décalage horaire, travail de nuit, etc.); les causes potentielles sont nombreuses et souvent faciles à identifier.
Néanmoins, l’insomnie peut aussi être liée à certaines maladies. Bien souvent, ce n’est pas un symptôme annonciateur de la maladie. Les patients ne découvrent donc pas qu’ils sont malades à cause de l’insomnie.
Les patients qui souffrent des maladies suivantes ont de fortes chances de souffrir d’insomnie :
- Reflux gastro-œsophagien,
- Hyperthyroïdie,
- Maladie douloureuse (cancer, rhumatisme, douleurs post-opératoires),
- Asthme nocturne,
- Apnée obstructive du sommeil,
- Syndrome des jambes sans repos.
L’insomnie peut-elle être le symptôme d’un cancer ?
Les personnes atteintes de cancer souffrent très souvent de troubles du sommeil. Les traitements contre de nombreuses formes de cancer sont la source d’une fatigue importante et d’hypersomnie.
À l’inverse, les douleurs que provoquent certains cancers peuvent empêcher les patients de s’endormir ou les réveiller au milieu de la nuit. Face aux troubles du sommeil provoqués par le cancer, une médicamentation peut être recommandée pour aider le patient à reprendre des forces.
Cependant, l’insomnie n’est pas en soi un symptôme du cancer. C’est une conséquence dans beaucoup de cas, mais pas une raison suffisante de soupçonner un cancer. Si vous n’arrivez pas à dormir à cause d’une douleur, alors consultez un médecin.
Si vous n’arrivez pas à dormir sans identifier la raison, ne pensez pas immédiatement au cancer. Ne prenez pas pour autant l’insomnie à la légère et parlez-en à votre médecin.
Plus que d’en comprendre l’origine des troubles du sommeil,dans un premier temps, je vous suggère de soigner votre insomnie. La vidéo ci-dessous va vous y aider.
Le cas de l’insomnie idiopathique
Ceci étant écrit, lorsque vous êtes constamment incapable de dormir suffisamment (quantité appropriée), il est considéré que vous souffrez d’insomnie idiopathique. Cette affection survient dès l’enfance. Elle diffère de l’insomnie psychophysiologique. Ainsi, elle n’est pas influencée par le stress. Elle demeure stable.
Certaines maladies mentales justifient les troubles du sommeil. Elles sont à l’origine de l’insomnie. On parle alors d’insomnie due à une maladie mentale.
Par ailleurs, certains enfants apprennent à mal dormir à cause d’habitudes forgées grâce aux routines parentales. Un parent qui laisse l’enfant dormir trop tard ou l’irrite au moment où celui-ci s’apprête à dormir.
Autant de comportements qui forgent une habitude comportementale chez l’enfant. Celui-ci acquiert donc une insomnie comportementale. Enfin, de votre fait, vous devenez insomniaque à cause d’une mauvaise hygiène de sommeil et vous avez par lien de cause à effet un mauvais sommeil.
Vous développez une insomnie due à une drogue, ou à une substance psycho active (alcool, stupéfiant, médicaments).
Troubles du sommeil et hypersomnie
L’hypersomnie est un problème beaucoup moins fréquent et inverse à l’insomnie. Les personnes qui en souffrent dorment beaucoup trop et ont des difficultés importantes à se réveiller. Même si la médecine ne la comprend pas encore bien, elle l’associe parfois à la maladie de la fatigue chronique.
On associe également souvent l’hypersomnie à un état dépressif, même si la dépression peut aussi provoquer des insomnies et des réveils nocturnes. On ne doit pas confondre l’hypersomnie avec la narcolepsie, même si les formes les plus graves deviennent rapidement très handicapantes.
Par définition, l’hypersomnie se traduit comme un rallongement des temps de sommeil accompagné d’une somnolence excessive au cours de la journée. Une personne hypersomniaque a envie de dormir tout le temps.
Parfois même, elle s’endort sans s’en rendre compte en pleine journée, on parle alors d’hypersomnie diurne.
Les 3 formes d’hypersomnies
- L’hypersomnie psychogène ou hypersomnie psychiatrique : Elle est liée à un trouble psychique particulier comme le trouble de l’humeur ou le trouble bipolaire.
- L’hypersomnie médicamenteuse : Une personne sous médication psychiatrique (antidépresseurs, neuroleptiques, etc.) peut souffrir d’hypersomnie. C’est un effet secondaire des molécules utilisées pour la fabrication de ces comprimées.
- La narcolepsie : C’est une maladie marquée par des endormissements involontaires fréquents.
Elle apparaît le plus souvent entre 15 et 25 ans. Les victimes perdent conscience dès qu’elles ont des émotions positives.
Les causes de l’hypersomnie
Dans la recherche des causes de l’hypersomnie, certains chercheurs affirment que ce trouble est dû à un dysfonctionnement dans la sécrétion de l’hypocrétine, une hormone responsable de la régulation des états de veille/sommeil :
- L’hypersomnie ayant pour cause des maladies comme les affections virales, les troubles endocriniens, les accidents vasculaires cérébraux.
- L’hypersomnie par insuffisance de sommeil: elle est due à une restriction non intentionnelle de sommeil sur une longue période.
- L’hypersomnie idiopathique: elle est caractérisée par des siestes de longue durée et des temps de sommeil nocturne qui excédent 10 heures. La personne qui souffre d’hypersomnie idiopathique a l’impression de n’être jamais réveillée totalement.
Les troubles du sommeil qualifiés d’hypersomnies se traduisent par les symptômes caractérisés. Toute la journée, vous souffrez tout le temps d’une très grande fatigue voire de somnolence. Vos nuits sont de grande qualité. Elles durent jusqu’à 10 heures par nuit.
De plus, vous faites des siestes de plusieurs heures. Vos réveils sont alors difficiles. Ils nécessitent de nombreuses alarmes du réveil, souvent repoussées machinalement à chaque retentissement. Parfois même, une aide extérieure est nécessaire.
Les 6 types d’hypersomnie
Il existe six types d’hypersomnie que je vous présente ci-après:
- La narcolepsie cataplexie,
- L’hypersomnie idiopathique,
- Les hypersomnies récurrentes,
- Les hypersomnies psychiatriques ou psychogènes,
- Les hypersomnies liées à une insuffisance de sommeil,
- La parasomnie.
La narcolepsie cataplexie
Elle vous fait perdre votre tonus musculaire de façon brutale et ce partiellement ou complètement mais sans pour autant perdre conscience. Vous avez des endormissements involontaires fréquents. Ils sont accompagnés de cataplexie (perte de tonus musculaire).
La narcolepsie avec cataplexie crée une paralysie du sommeil. C’est-à-dire l’incapacité de parler, et de bouger, lors d’une transition veille/sommeil. Le plus souvent, elle apparaît entre 15 et 25 ans.
L’hypersomnie idiopathique
Vous dormez longuement la nuit (au moins 10 heures). Vous somnolez sérieusement le jour et faites de longues siestes, peu récupératrices.
Les hypersomnies récurrentes
La plus fréquente est le syndrome de Kleine-Levin. Vous somnolez intensément.
Cela crée des troubles du comportement tels que l’hyperphagie, hyper sexualité, l’irritabilité et cela peut même aller jusqu’à avoir des hallucinations. Les adolescents de sexe masculin sont les plus exposés.
Les hypersomnies psychiatriques ou psychogènes
C’est une envie de dormir quasi irrépressible qui survient surtout à chaque fois que votre humeur est troublée. Ce type d’hypersomnie est fréquent en cas de troubles bipolaires.
Les hypersomnies liées à une insuffisance de sommeil
Vous somnolez excessivement le jour parce que vous dormez moins la nuit et ce de manière totalement involontaire.
Les hypersomnies secondaires dues à des troubles médicaux
Si vous avez des problèmes médicaux, cela conduit à ce type d’hypersomnie. En dehors de ces hypersomnies, on distingue dans la famille des insomnies, les troubles du rythme circadien.
La parasomnie
Vous vous demandez quelle est la définition de la parasomnie ? C’est une manifestation inhabituelle se déroulant au cours du sommeil.
Les troubles du sommeil appelés parasomnies sont des troubles du sommeil associés à des réveils nocturnes mais qui n’occasionnent pas pour autant une perturbation importante du sommeil, ni une altération de la vigilance au cours de la journée.
Le plus souvent, ce sont des troubles du sommeil observés chez l’enfant et les adolescents. Les troubles du sommeil de ce type persistent chez l’adulte et deviennent pathologiques.
Par exemple, cela se traduit souvent par du somnambulisme, des terreurs nocturnes ou des troubles associés au sommeil paradoxal. De plus, le bruxisme nocturne (grincement des dents pendant qu’on dort) ou encore de l’énurésie nocturne (incontinence urinaire au cours de la nuit) en font partie.
Il existe deux principales formes de parasomnies:
- La parasomnie se déroule au cours d’un sommeil lent et profond (somnambulisme, déambulations involontaires en plein sommeil, terreurs nocturnes et oubli de ces épisodes au réveil en sont les symptômes).
- La parasomnie a lieu au cours du sommeil paradoxal (horreurs, cauchemars, gestes anormaux, grognements, vocalisations, etc).
La personne se souvient de tous ces événements à son réveil.
Suivant leur moment d’apparition, nous pouvons classer les troubles du sommeil de ce type en deux catégories.
Le somnambulisme
Le somnambulisme apparaît pendant un sommeil lent et profond. Pendant que vous dormez, vous déambulez automatiquement et involontairement. Vous ressentez une peur intense qui ne vous réveille pas. Au réveil, vous ne vous souvenez de rien du tout.
Les troubles du sommeil paradoxal
Vous faites des cauchemars ou des rêves désagréables dont vous gardez le souvenir. Il est fréquent d’observer des troubles du comportement en sommeil paradoxal. Pendant votre sommeil, vous avez des gestes incontrôlés et violents.
Ce sont donc des rêves agités. Ils sont accessoirement accompagnés de grognements ou de vocalisations monotones.
Quelles sont les conséquences d’un mauvais sommeil ?
Les conséquences d’un mauvais sommeil peuvent être nombreuses au quotidien, à court et à long terme. La première et la plus évidente de ces conséquences, c’est évidemment la fatigue.
Le patient souffrant d’insomnie est constamment fatigué, mais pas seulement. Cela affecte également sa capacité de concentration et sa mémoire. Dans certains corps de métier, l’insomnie peut avoir des conséquences importantes, voire graves et dangereuses.
À plus long terme, de nombreuses études ont démontré l’impact négatif de l’insomnie. Le manque de sommeil favoriserait l’apparition de nombreuses maladies chroniques, physiques et psychiques.
L’insomnie augmenterait les risques d’hypertension, pathologies cardio-vasculaires, de douleurs chroniques et de dépression mentale. Elle accélérerait le vieillissement, diminuerait les défenses immunitaires et favoriserait l’apparition de troubles chroniques comme l’obésité et le diabète.
Heureusement, l’insomnie n’est pas incurable et personne n’en est jamais directement mort. Même les plus grands insomniaques finissent par s’endormir, totalement épuisés, quand l’insomnie n’est pas d’origine neurologique.
Si vous souffrez d’insomnie chronique due à votre anxiété, consultez rapidement un thérapeute comportementaliste pour venir à bout de vos angoisses et de l’insomnie.
Les affections mentales responsables de troubles du sommeil
Les affections mentales ne constituent pas une catégorie de trouble du sommeil à part entière car elles en sont la cause.
Cependant, elles méritent d’être traitées car elles restent sont à l’origine de troubles de sommeil chez les personnes qui en souffrent. Ils s’avèrent fréquents dans la pratique psychiatrique. ils sont quasi constants chez les patients hospitalisés.
Si vous souffrez de dépression, la probabilité est très forte de développer ce type de troubles du sommeil. Il est courant d’observer une insomnie d’endormissement, une insomnie de maintien, et des réveils matinaux précoces.
Les dépressions saisonnières (automne / hiver) se caractérisent souvent par une hypersomnie.
Dans la manie (psychose maniaco – dépressive, ou trouble maniaco dépressif), le temps d’endormissement est souvent allongé. En lien avec certaines pathologies, le sommeil paradoxal est désorganisé, et on peut même constater une absence de sommeil paradoxal chez certains sujets.
En revanche, on assiste à un appauvrissement du sommeil profond. et à un déclenchement rapide du temps d’endormissement, dans les phases aiguës de la schizophrénie. Dans les troubles anxieux, hyper-vigilance et insomnie vont de pair. S’il s’agit de trouble de panique, l’activité motrice augmente pendant que vous dormez.
En cas de stress post-traumatique, les cauchemars sont récurrents. Ils sont associés à l’événement traumatique, et génèrent de l’insomnie.
Les troubles du rythme circadien responsables de troubles du sommeil
Les troubles du rythme circadien, ou veille – sommeil, sont dus à un cycle anormal. C’est un décalage entre les horaires de sommeil et les moments d’éveil. Ils vous amènent à rester en éveil ou à dormir jusqu’à des heures indues.
On distingue 6 typologies de troubles du sommeil liés à ce syndrome :
- 1 – Le syndrome de retard de phase
Il est plus fréquent chez les adolescents. Vous somnolez le jour parce que vous peinez à dormir la nuit et ce alors que vous devez vous lever tôt.
Exemple : la personne s’endort après 2H du matin et se réveille difficilement le matin.
- 2 – Le syndrome d’avance de phase
Il touche les sujets âgés avec des difficultés à rester en éveil le soir. Mais une disposition marquée à se réveiller très tôt. Exemple: la personne s’endort à une heure normale, mais se réveille assez tôt
- 3 – Le décalage horaire occasionné par les voyages fréquents
Dès que vous voyagez vers une zone où l’horaire est sérieusement décalé par rapport à votre zone de provenance, votre organisme rencontre des difficultés à s’adapter à votre nouvelle réalité extérieure (cf. jet lag).
- 4 – Les troubles du travail posté
Ils se rapportent à votre poste de travail et perturbent votre cycle de sommeil. Les horaires de travail sont décalés.
Exemple: un travail selon un rythme des 2×8 ou 3×8.
- 5 – Le cycle veille – sommeil irrégulier
- 6 – Le syndrome hyper nycthéméral, ou syndrome type libre-cours
Le syndrome hyper nycthéméral est un trouble – rare – du rythme circadien. Il se caractérise par un retard quotidien chronique et régulier. Lorsque vous en souffrez, vous vivez sur un rythme veille – avec un cycle de sommeil plus long et déphasé par rapport à l’alternance jour/nuit.
Traitement des troubles du sommeil
Insomnie, narcolepsie, dyssomnie et autres troubles du sommeil: quels sont les traitements et solutions à disposition pour en finir avec ces maux ravageurs, tant sur le plan physique que mental?
Voici quelques remèdes efficaces pour éliminer les troubles du sommeil:
- Éducation à l’hygiène du sommeil : cela consiste à diminuer la consommation en excitants comme le café, l’alcool, le tabac et les boissons énergétiques.Il est tout aussi important de choisir un matelas adéquat, une literie de bonne qualité et d’éviter les activités sportives le soir. Il est conseillé de faire des siestes thérapeutiques, de manger convenablement… L’hygiène de vie conditionne grandement l’hygiène de sommeil.
- Médicaments : ils dépendent du type de trouble de sommeil et de leurs causes. Lorsque le trouble est causé par un problème psychique comme la dépression ou un trouble de l’humeur, des antidépresseurs sont prescrits. Mais quand aucun trouble n’est associé, les médecins prescrivent généralement un hypnotique. Il faut tout de même préciser que ces médicaments ont des effets secondaires importants. Ils sont de plus en plus déconseillés.
- Coaching comportemental: programme thérapeutique comportemental en ligne – C’est sûrement le meilleur remède contre les troubles de sommeil. La thérapie comportementale, la plus efficace d’entre elles, permet de traiter le problème à la racine. Elle n’utilise aucun médicament et elle ne produit aucun effet indésirable. Les premiers résultats sont visibles dès les premières séances. Le traitement dure entre 6 et 8 semaines
Avoir du mal à s’endormir
On parle de difficultés à l’endormissement ou de mal à s’endormir quand, malgré la fatigue et le manque de sommeil, on ne parvient pas à s’endormir. L’épuisement s’accumule de jour en jour, mais le patient a toujours besoin de longues heures au lit avant de s’endormir.
Cela affecte évidemment la qualité de son repos et une grande souffrance psychique à long terme. Pour régler ce problème, il est important d’essayer de comprendre quelles sont les causes à ce mal à s’endormir.
Quelles sont les causes des difficultés à l’endormissement chez l’adulte ?
Les causes d’une difficulté à l’endormissement chez l’adulte sont nombreuses et variées. Parfois, elles sont également multiples. Pour découvrir ce qui vous empêche de dormir, vous ne devez donc rien exclure et restez attentif à vos besoins.
Le stress et l’anxiété
La première cause de troubles du sommeil reste le stress et l’anxiété. Il ne faut pas confondre les deux notions, mais elles ont tout de même des conséquences très similaires sur le sommeil.
Les personnes anxieuses peinent à trouver le repos, car l’inquiétude les poursuit en permanence. Résultat, le stress et l’anxiété peuvent tout autant être responsables d’insomnies que de réveils nocturnes.
En revanche, les cas d’hypersomnies sont beaucoup plus rares, même si certains patients tentent justement d’échapper à leur anxiété en dormant le plus possible.
Les troubles anxieux
Les troubles anxieux sont une cause fréquente et récurrente de difficultés à l’endormissement. Ils sont délicats à comprendre, car la personne qui en souffre s’habitue à leur présence.
La prise de conscience n’est pas toujours facile à avoir. Beaucoup de personnes anxieuses vivent avec leurs angoisses pendant des années avant de comprendre qu’elles ont un problème.
Les troubles anxieux varient énormément d’une personne à l’autre. Certains souffriront de TOC, d’autres de phobies, ou encore d’anxiété généralisée.
Dans tous les cas, les troubles anxieux affectent le sommeil de façon plus ou moins conséquente, notamment en rendant l’endormissement difficile. Parfois, cela va jusqu’à l’insomnie et s’accompagne de réveils nocturnes.
Le stress
Il ne faut pas confondre le stress avec l’anxiété. L’anxiété et un trouble psychique qui ne dépend pas d’un environnement en particulier.
On peut être anxieux sans aucune raison en dehors de notre esprit. Le stress, lui, s’appuie sur des événements extérieurs qui le produisent: par exemple un manager un peu trop pressant.
Le stress a un effet majeur sur le sommeil. D’ailleurs, c’est la première cause d’insomnie, de réveils nocturnes et de difficultés à l’endormissement.
Pour vous assurer que vous souffrez de stress et non pas d’angoisse, vous n’avez qu’à vous demander quelles pensées vous occupent quand vous n’arrivez pas à dormir. Si elles se concentrent sur un phénomène concret et pas une situation que vous avez imaginée ou extrapolée, alors vous êtes trop stressé(e).
Gérer son stress et vaincre son anxiété
La première chose à faire lorsque l’on souffre de difficultés à l’endormissement, c’est d’apprendre à gérer son stress et de demander de l’aide pour vaincre son anxiété. Peu importe que vous soyez anxieux(se) ou stressé(e).
Vous pouvez commencer par prendre de bonnes habitudes quotidiennes avec une activité physique régulière et la pratique de la méditation et de la cohérence cardiaque.
Surtout, pour ne plus subir votre stress et votre anxiété, vous pouvez vous tourner vers la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève).
Plus de 90 % des patients qui consultent un comportementaliste professionnel se débarrassent de leur anxiété en quelques semaines seulement. Certains comportementalistes proposent même de vous aider à distance et en ligne avec le même taux de réussite!
Régler son horloge biologique en organisant sa journée
Les conseils ci-après rejoignent la nécessité de prendre soin de son horloge biologique.
Ainsi, en évitant les mauvais comportements le soir (repas lourd, écrans d’ordinateurs et de télévision, etc.) et en favorisant les bons comportements (environnement calme, lecture, etc.), vous vous endormirez plus facilement.
En effet, pour favoriser l’endormissement, on doit aussi avoir davantage de considération pour son horloge biologique. Même si vous n’aimez pas la routine, avoir une journée mieux organisée aide votre cerveau à s’endormir plus vite.
Si vous n’avez pas un métier qui vous épuise physiquement, c’est une précaution absolument nécessaire. Pour cela, il est conseillé de se coucher et de se lever tous les jours aux mêmes heures. De prendre ses repas à heures fixes également.
On conseille aussi de ne plus utiliser d’écrans au moins une heure avant d’aller au lit.
Enfin, votre lit ne doit pas être un lieu d’activité (je parle de lire ou de travailler. Faites-y autant de folies de votre corps que vous le souhaitez 😊).
Je me répète: lisez un peu avant de vous coucher, mais ne mangez pas au lit, ne regardez pas la télé au lit, etc. La chambre doit être un lieu préservé des activités de la journée.
Manger correctement le soir
Pour vous endormir plus facilement, je vous suggère de manger un repas léger le soir. Un repas trop lourd exige des efforts de digestion importants.
Or, la digestion est un effort physique qui mobilise un afflux sanguin important.
En conséquence de quoi votre cœur bat plus vite et votre cerveau interprète cela comme une activité physique, soit l’opposé du sommeil. Vous aurez donc du mal à vous endormir puis un sommeil agité.
Par ailleurs, évitez de vous coucher avec l’estomac vide du jour au lendemain. Avoir faim pendant la nuit n’est pas une bonne chose ce qui m’amène, par extension, à évoquer les troubles du sommeil.
D’où viennent les troubles du sommeil ?
Les troubles du sommeil peuvent devenir très handicapants et rendre le quotidien impossible à vivre. Ils affectent la qualité des relations sociales et la vie professionnelle.
Malheureusement, pour les soigner, on doit d’abord identifier précisément leur cause. Or, les causes possibles sont très nombreuses, même quand on essaye de les regrouper et de les résumer.
La dépression
La dépression est une pathologie psychique qui affecte profondément la qualité du sommeil. D’ailleurs, un sommeil de mauvaise qualité favorise également l’apparition de la dépression.
C’est donc un cercle vicieux qu’il faut briser le plus rapidement possible avant qu’il n’empire. La dépression provoque aussi bien des insomnies que des réveils nocturnes et de l’hypersomnie.
C’est d’ailleurs l’une des causes les plus fréquentes d’hypersomnie. Les réveils nocturnes que la dépression provoque sont généralement matinaux et pas quelques heures après l’endormissement.
L’hygiène de vie
Le sommeil est un témoin efficace de la bonne santé psychique d’un individu, mais aussi de sa santé physique. Des troubles du sommeil peuvent aussi témoigner d’une hygiène de vie de mauvaise qualité.
Par exemple, une activité physique et sportive absente ou trop irrégulière peut provoquer des dérèglements de l’horloge biologique. L’alimentation aussi a un impact, autant pour son contenu que pour ses quantités et l’heure à laquelle vous mangez.
Des maladies spécifiques
Enfin, on doit également prendre en compte les maladies qui provoquent des troubles du sommeil. Elles sont trop nombreuses pour que je puisse toutes les citer ici, mais il faut toujours les prendre au sérieux.
Parfois, les troubles du sommeil sont les premiers symptômes d’une infection rare, d’une tumeur ou de la maladie de Parkinson. Si vos troubles du sommeil persistent malgré vos efforts, je vous suggère fortement de consulter un médecin pour réaliser des tests qui permettront l’établissement d’un diagnostic précis.
Comment résoudre les troubles du sommeil ?
Pour résoudre vos troubles du sommeil, tout dépend de l’origine de ces troubles. Dans bien des cas, vous n’avez qu’à faire un peu de sport et lire au lit plutôt que de regarder votre ordinateur pendant des heures avant de vous coucher.
Mais il est vrai que cela ne suffit pas toujours.
Consulter un médecin
Je l’ai déjà écrit, mais vous n’aurez jamais tort de consulter un médecin pour parler de vos troubles du sommeil. Même s’ils sont récents, dès que ces troubles vous gênent ou vous perturbent, parlez-en à votre médecin.
Même si vos troubles sont dus à une légère anxiété, votre médecin peut vous conseiller un confrère capable de vous aider.
Les traitements médicamenteux
Les traitements médicamenteux sont très efficaces contre les troubles du sommeil. Ils permettent de lutter contre l’insomnie et les réveils nocturnes avec un effet immédiat.
Malheureusement, ils ne permettent pas de résoudre le problème à l’origine de ces troubles, mais seulement de supprimer leurs conséquences. De plus, une prise de médicament à long terme n’est pas une solution viable puisqu’ils provoquent presque tous une accoutumance contre-productive et dangereuse.
La thérapie comportementale versus Palo Alto
La thérapie comportementales est la solution la plus efficace pour lutter contre le stress, l’anxiété et la dépression. Comme ce sont les trois causes les plus fréquentes à l’origine des troubles du sommeil, la thérapie comportementale de Palo Alto est fortement conseillée pour s’en débarrasser.
Un comportementaliste vous aide à analyser, rationaliser et à vaincre les pensées irrationnelles à l’origine de l’anxiété.
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