C’est une erreur que de penser traiter déréalisation ou dépersonnalisation seulement avec des médicaments ou par toute autre méthode directe. Un trouble dissociatif est un symptôme d’anxiété et, pour des raisons stratégiques et thérapeutiques, il faut savoir lequel des deux problèmes traiter en priorité pour qu’il impacte le sous-problème..

Depuis près de 30 ans que je pratique la thérapie comportementale, je n’ai jamais entendu parler de résolutions grâce aux médicaments.

C’est un peu comme quand vous souffrez de vertiges. Si vous n’êtes pas victime de trouble de l’oreille interne ou de la la maladie de Ménière, point de salut dans la médecine classique puisque le cerveau n’est pas sensible à ce type d’intervention.

Votre cerveau s’est bien rendu compte que vous n’aviez plus les ressources pour appréhender la réalité, et comme il est d’un égoïsme forcené, il vous coupe la lumière tout en maintenant l’alimentation.

Vous ne pouvez rien faire de façon directe pour retrouver de la luminosité et, malgré vous, vous êtes maintenu(e) dans une zone d’ombre. Dès lors, vous êtes à la fois présent et absent, et c’est odieux.

C’est comme si vous portiez des lunettes que vous n’arrêtez pas de nettoyer. Les verres sont propres mais vous continuez à voir flou. Il n’existe donc aucune solution directe pour calmer la dissociation.

Calmer un trouble dissociatif : les médicaments

Souvent, les personnes victimes de dissociations consultent leur médecin traitant lequel prescrit des anti-dépresseurs, voire des anxiolytiques, ce qui ne change rien.

Beaucoup de ces mêmes personnes s’essaient à différentes techniques de développement personnel, à différentes thérapeutiques comme le shiatsu ou la méditation.

J’en connais même qui varient les plaisirs : la méditation transcendantale ou la méditation zazen. D’autres pratiquent le yoga ou modifient leur alimentation et, partant, leur hygiène alimentaire.

D’autres enfin, « tombent » dans le sport comme on tombe dans un trou. In fine, toutes essaient de reprendre le contrôle.

Confronté à ce sentiment d’étrangeté que procure ces troubles dissociatifs, et face à l’inefficacité de la plupart des traitements médicamenteux, les personnes finissent par consulter un psychologue ou un psychiatre.

Des années durant, le(la) psychologue va vous aide à faire le lien entre votre histoire de vie et vos symptômes. C’est intéressant mais, des années plus tard, vous en serez au même point.

Nonobstant les anxiolytiques et les antidépresseurs, un médecin psychiatre peut aller jusqu’à vous prescrire des anti-psychotiques comme le Tercian. J’ai même entendu des patients me dire que leur psychiatre leur avait prescrit des médicaments contre la schizophrénie.

Comme disait Jésus : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font« .

Ce que j’écris là n’est pas trés fraternel, j’en conviens, dans la mesure où les médecins psychiatres essaient de faire au mieux par rapport à une pathologie donnée et que, ce faisant, ils sont dans leur rôle.

Pour conclure, traiter des troubles dissociatifs à l’aide de médicaments c’est comme appliquer un pansement sur une jambe de bois.

Il n’existe donc pas de traitement direct de la dissociation et, l’expérience aidant, je peux affirmer que le traitement naturel de l’anxiété est le meilleur remède aux troubles dissociatifs puisque ces derniers sont les symptômes de troubles anxieux.

Comment guérir déréalisation ou dépersonnalisation ?

Il y a deux approches différentes pour soigner la dissociation.

La première, c’est l’approche médicamenteuse. C’est une mauvaise solution à long terme qui ne règle pas le problème.

La deuxième approche consiste à suivre une thérapie comportementale laquelle peut être menée par un comportementaliste professionnel.

Comment soigner un trouble dissociatif?

Celui-ci emploie des outils cognitifs et comportementaux et/ou un peu d’hypnose ou de langage hypnotique. L’objectif est d’identifier la mécanique de la dissociation et de donner toutes les armes nécessaires au patient pour qu’il les comprenne d’une part et les neutralise d’autre part.

Ainsi, le patient reprend ainsi le contrôle de son psychisme ce qui, généralement, permet de sourcer les situations et événements favorisant la dissociation.

Par la suite, le thérapeute met en place des exercices et des recommandations, ces dernières permettant de limiter la résurgence des crises.

Tous ces exercices combinés permettent d’améliorer la résistance du patient jusqu’à supprimer définitivement les crises, l’ensemble s’inscrivant dans une démarche à la fois thérapeutique et stratégique.

Comme vous l’aurez compris, ce ne sont pas les consultations chez un psychologue, un psychiatre ou un médecin généraliste qui vont vous aider à vaincre un trouble dissociatif.

Ce ne sont pas non plus des techniques comme la méditation ou la relaxation qui vont permettre de traiter ce problème.

Il n’existe donc pas de moyen direct de contrôler dépersonnalisation ou déréalisation. Le penser, et le vouloir, c’est peine perdue. Par contre, il existe un moyen efficace et reconnu, c’est la thérapie comportementale.

Je ne parle pas là de la thérapie cognitive et comportementale, la fameuse tcc (ou thérapie cognitivo comportementale). En effet, cette dernière passe par des exercices d’exposition, des exercices sous contraintes.

Or, comme vous le savez, je considère cette forme de thérapie comportementale comme normative et non respectueuse du patient. En effet, si le patient n’arrive pas à suivre certains exercices d’exposition, cela ancre l’intéressé dans la spirale de l’échec.

A contrario, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, c’est 95% de résultats, soit 16 cas résolus sur 17.

Pour vaincre des troubles dissociatifs,  il faut absolument utiliser une ou des stratégies thérapeutiques. Cela signifie que puisqu’il n’est pas possible d’intervenir de façon directe, on va traiter le problème de façon indirecte, comme au billard.

On va passer par la bande, et, ainsi, bénéficier de l’effet systémique de la solution mise en place.

Pour que les choses soient plus simples, l’effet systémique c’est comme l’effet boule de neige ou le principe des dominos.

Nous savons que la dissociation est un symptôme d’anxiété et que celui-ci est à son apogée. Dés lors, le cerveau considère que vous ne pouvez plus gérer la situation. Donc, il se protège, de la pire des façons, ce qui participe d’ailleurs à renforcer l’anxiété.

Dès ce moment, vous êtes comme pris(e) en otage, pris(e) au piège. Dès lors, quelle est la solution ?

La solution est trés simple : elle consiste à traiter l’anxiété. C’est donc en travaillant thérapeutiquement sur vos troubles anxieux que vous allez, progressivement et naturellement, neutraliser le trouble dissociatif.

Il existe une technique comportementale qui va impacter directement votre cerveau, laquelle technique consiste à « hacker » votre système nerveux central.

En effet, celui-ci n’étant que dans la réaction et se contentant de vous protéger, on va agir de sorte à le contraindre à modifier son mode de fonctionnement interne.

Cela va durablement et définitivement modifier la façon qu’à votre cerveau de fonctionner face aux informations relatives à la dissociation, un peu comme quand on réussit, naturellement et sans violence, à faire un taire un bavard…

J’ai développé cette technique dans un programme thérapeutique que j’ai conçu lequel vous garantit un résultat supérieur à 95%.

Ce n’est pas moi qui l’affirme de façon angélique, c’est le résultat d’une étude de l’INSERM (Institut National Et Scientifique d’Études et de Recherches Médicales)

Je vous rappelle que vous pouvez me laisser un commentaire en-dessous du présent article.

Merci de votre confiance et de votre intérêt. Prenez bien soin de vous.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). A ce propos, je vous invite à prendre connaissance du programme thérapeutique en ligne que j'ai conçu : Le Programme ARtUS