Enfant, j’ai beaucoup souffert à l’école. Je ne parle pas de phobie scolaire à proprement parler mais, pour moi, l’école s’est trouvée être un lieu peuplé d’inter actions particulières lesquelles, la plupart du temps, m’échappent encore aujourd’hui.
Pouvoirs et contre pouvoirs, c’est ce à quoi je pense quand je revisite ma scolarité. Une remise en question constante de la territorialité. L’école est un lieu d’autant de douleurs que je suis un hypersensible, donc victime de troubles anxieux, et, à ma connaissance, pour l’éducation nationale, phobie scolaire, troubles anxieux, refus scolaire anxieux, sont des gros mots même si les intéressés s’en défendent.
Les enjeux scolaires, le comportement de certains enseignants comme celui de certains élèves sont autant de facteurs d’une douleur indicible.
Jusqu’à tard, j’ai souffert d’un symptôme d’anxiété persistante, d’une sorte de peur constante qui m’a rendu inventif en matière de comportement d’évitement. Mal pris en charge, elle m’accompagnera des années durant et même au delà de ma scolarité quand il s’agissait d’aller au travail.
Il y a l’école, le système pédagogique, certains des membres de l’éducation nationale, certains enseignants, des élèves et des parents aussi lesquels sont autant de facteurs potentiellement anxiogènes qui alimentent la phobie scolaire. Pourquoi ?
Parce-que même s’ils le dénient, beaucoup d’entre eux sont dans l’incapacité d’appréhender le problème, voire, ils ne font aucun cas de la phobie scolaire si ce n’est d’inviter les élèves en souffrance à, par exemple, pratiquer la relaxation ce qui, à mon époque, n’existait pas.
Alors, autant le savoir tout de suite, oui, la phobie scolaire est à prendre très au sérieux, et non, ce n’est pas un caprice d’enfant ou d’ado boutonneux. C’est une vraie névrose phobique aux conséquences parfois dramatiques.
Contexte et prise en charge de la phobie scolaire
J’entends déjà les politiques hurler au scandale. Sans doute vont-ils s’empresser de nous préciser que les équipes pédagogiques sont formées à la prise en charge de la phobie scolaire. Ce n’est pas faux mais c’est loin d’être vrai.
Le plus souvent, leurs interventions mettent l’enfant ou l’adolescent dans un système de contraintes qui ne fait qu’alimenter la phobie scolaire au lieu de la traiter de façon adaptée.
Pour moi, il ne s’agit pas d’écrire que c’est peine perdue que de demander des aménagements à l’établissement scolaire dans lequel votre enfant se trouve.
Je demande juste que l’on m’explique comment aider un enfant à traiter sa phobie scolaire et ce, alors que le système lui même ne prend nullement en compte combien il doit changer de l’intérieur partant, évoluer. Le mammouth qu’est notre système scolaire est l’un des facteurs de la souffrance de certains de nos enfants lequel, parfois, justifie un comportement de phobique social.
In fine, c’est exactement le même postulat quand des personnes essaient de fantasmer sur une solution à un problème dentaire et qu’ils aspirent à se dire : »J’ai vaincu ma peur du dentiste« .
Certains enseignants et des parents, dont beaucoup adhérents à des associations de parents d’élèves fort orientées politiquement, l’institution, bref, tous et chacun à leur façon, attachés à leur pré carré, sont pour une bonne partie responsables de la phobie scolaire de certains élèves lesquels, avant de l’être, sont des enfants.
Il ne s’agit pas que de leur faire ingurgiter des programmes. Il s’agit de les considérer, de les reconnaître, ces enfants. Ce qui revient au même type de problèmes que dans le monde du travail : l’absence de considération et l’absence de reconnaissance.
Il me semble évident que la responsabilité ne peut en incomber qu’au seul système ou, de façon exclusive, à certaines personnes. Bon nombre de parents sont responsables de la phobie scolaire de leur enfant. En effet, l’école est le lieu de confrontation de toutes les angoisses et, tout comme la famille, c’est la grand place de l’anxiété puisque c’est souvent en leur sein que les enfants apprennent à cultiver la peur de l’échec.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Doit-on prendre la phobie scolaire au sérieux ?
Je peux vous assurer que la phobie scolaire n’est pas un problème ponctuel. On ne peut pas s’offrir le luxe de le minorer, de le négliger. Que votre enfant fasse une crise de larmes une fois au sujet de la chose scolaire, c’est tout à fait normal. Mais quand les crises se répètent, et deviennent plus intenses, il est obligatoire de réagir. A ce propos, il convient de prendre la mesure d’un certain nombre de symptômes, voire de leur dimension répétitive.
La phobie scolaire n’est pas à proprement parler une maladie, et il est vraiment imprudent de la traiter comme telle. Elle est plutôt la conséquence directe d’un ensemble de facteurs difficiles à cerner comme ceux qui justifieraient la timidité et la peur de rougir.
C’est une angoisse difficile à comprendre et à déterminer. Les causes de ces angoisses sont multiples et variées. Elles sont classées en 2 catégories :
- Environnementales,
- et individuelles.
La phobie scolaire n’est pas un mythe
Il est un fait certain : la phobie scolaire est un problème auquel il convient d’accorder la plus grande attention dans le mesure où il exprime une sensation d’insécurité.
La phobie scolaire n’est donc pas un mythe mais une réalité, et il ne suffit pas d’écrire ou de communiquer sur la phobie scolaire ni sur le harcèlement scolaire comme l’a récemment fait Monsieur Gabriel Attal pour faire croire qu’elle est prise en charge.
D’ailleurs, la seule solution proposée par cet ancien ministre de l’éducation nationale devenu 1er ministre a été d’accroître les sanctions juridiques en matière de harcèlement scolaire alors qu’il s’agit d’éduquer les mentalités.
La phobie scolaire ne relève aucunement d’un caprice d’enfant. C’est une vrai douleur, un vrai problème dont l’institution ne prend pas la mesure, ou alors seulement de façon technocratique.
Cela repose sur un réel et patent manque de moyens financiers et pédagogiques et aussi un manque de désir de doter le cadre scolaire de vrais moyens de prise en charge psychologique. Il en va aussi de positionnements politiques ce que, bien sur, les intéressés nieront.
Adresser les enfants victime de phobie scolaire dans les CMP, ou à des psychologues scolaires, est une funeste plaisanterie, comme si la réponse psychiatrique ou psychologique était la seule possible. En effet, pathologiser un refus scolaire anxieux est le meilleur moyen de l’aggraver.
Dans le même temps, il ne suffit pas d’aménager le temps scolaire ou de contacter la médecine scolaire quand elle existe encore ce qui est de moins en moins le cas. Il s’agit d’éduquer les enseignants à la phobie scolaire, et aussi les élus locaux, et les parents. De les informer précisément de la nécessité de prise en charge adaptée et de ne pas se contenter de petits arrangements entre amis ou classes sociales.
Les problèmes relationnels facteurs de phobie scolaire
Ainsi, il est notoire que des enfants qui souffrent de problèmes relationnels, ou des problèmes de comportement, expriment les problèmes familiaux au sein de l’établissement scolaire.
Certains enfants font une véritable crise de panique quand il est l’heure de se rendre à l’école. Peu ou mal entendus et compris, ces enfants se retrouvent fréquemment otages d’incompréhensions, tant institutionnelles que familiales.
Dès lors, je parle d’angoisse d’abandon, d’angoisse de séparation, de peurs mal identifiées et aussi de harcèlement comme de violences diverses. Mais, comme cela s’exprime au sein de la scolarité, c’est donc à l’institution de prendre cela en charge.
Force est de constater que si des actions sont menées, elles sont le plus souvent inadaptées à la réalité du besoin. Nous demeurons dans un cadre dument établi et normatif dont il ne convient pas de sortir. Alors, le problème demeure.
Si je l’écris avec tant de force, c’est parce que je conserve en mémoire les propos de ces enfants qui viennent pour soigner leur phobie scolaire. Tout comme je garde à l’esprit le désarroi de ces parents insistants quant au fait que si l’institution propose des aides, elles sont le plus souvent tellement circonstanciées et générales.
De fait, elles sont inadaptées, comme stériles, et rationalisent à outrance sur le sentiment de danger que ces enfants éprouvent.
Le faux investissement des institutions à propos de la phobie scolaire
Il n’y a que trop d’enfants déscolarisés, ou en échec scolaire, du fait de cette phobie scolaire. Pourquoi, à l’instar des pays nordiques, notre système ne fait-il pas ce qu’il faut pour traiter la phobie scolaire à bras le corps ? Le traitement du refus scolaire anxieux est-il une question d’argent ?
Imaginez le nombre de consultations dont peuvent bénéficier ses enfants en proie à la phobie scolaire avec le million d’euros qu’était accusé d’avoir détourné un homme politique qui se présentait aux élections présidentielles de mai 2017.
J’ai compté. Cela fait 12 500 consultations qui permettent, en moyenne, de soigner 1785 élèves. Çà ne fait pas tout, mais c’est loin d’être rien.
Ne vaut-il pas mieux employer le temps et l’argent à réfléchir à se doter de vrais moyens pour agir ? Ce même temps consacré au nom à donner à un ballon. Ainsi, ce temps dilapidé finit, au terme de palabres, d’argent et d’énergie outrageusement dépensées, par accoucher du mot « référentiel bondissant » pour nommer un ballon, et ce n’est pas une plaisanterie.
Nonobstant mes considérations autant personnelles que professionnelles, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice. Dès maintenant, je vais vous expliquer de quoi il retourne en matière de symptômes de ce trouble phobique, des comportements à adopter, et de traitement de la phobie scolaire.
Définition et symptômes de la phobie scolaire
Comme je l’écris souvent, la phobie se comprend comme une peur irrationnelle que l’on éprouve vis-à-vis d’un objet précis, ou d’un sujet.
Dans le cas de la phobie scolaire, l’enfant ou l’adolescent ressent une crainte irraisonnée à l’idée de se rendre à l’école. Pour des motifs divers, il est très angoissé, voire anxieux face à cette éventualité. Ce qui peut aller jusqu’à provoquer chez lui des crises de panique.
L’expression de cette phobie scolaire se manifeste de diverses façons. Chaque enfant est unique et, d’un individu à l’autre, les symptômes sont différents.
Toutefois, il importe de reconnaître les signaux d’alarme de ce refus scolaire anxieux afin de réagir en conséquence. Voici quelques symptômes courants de la phobie scolaire :
- Tremblements,
- Convulsions,
- Sueurs,
- Pleurs,
- Nausées et peur de vomir,
- Maux de tête,
- Maux de ventre,
- Sensation d’étouffement,
- Douleur à la poitrine,
- Troubles de l’endormissement,
- Cauchemars,
- Troubles du sommeil,
- Irritabilité, parfois colère ou violences,
- Manque de confiance en soi,
- Mésestime de soi,
- Peur de parler en public,
- Etc.
En général, la crise d’anxiété correspondante ne dure pas. L’enfant se sent mieux au bout de quelques minutes. Ensuite, pour faire plaisir, et pour se défaire de la pression environnementale, il promet d’aller à l’école le jour suivant. Mais, le lendemain, la crise se reproduit et tout le monde de raisonner autour de lui.
La vérité, c’est que l’angoisse excessive de l’enfant vis-à-vis de l’école augmente au jour le jour. Si rien n’est envisagé de façon stratégique, et adaptée, cette phobie scolaire ne fait que croitre et s’aggraver, au point de générer une rupture sociale et relationnelle puisqu’ils subissent une anxiété anticipatoire laquelle peut aboutir à une attaque de panique avec agoraphobie.
En effet, les enfants atteints de phobie scolaire, et qui ne sont pas pris efficacement en charge, finissent par quitter l’école. Ils souffrent alors de désocialisation, de dépression, ce qui, bien évidemment, gâche leur vie et leur avenir.
Harcèlement et refus scolaire anxieux
Le harcèlement scolaire et les brimades à l’école sont dangereux pour le bien-être des enfants. Quand un enfant redoute de revivre de telles situations, il peut finir par développer une phobie scolaire qui s’exprime par une forme de besoin renouvelé d’isolement. Mais dans la réalité des faits, son trouble est plutôt lié à un choc post-traumatique lequel peut l’amener à mettre fin à ses jours, nous l’avons encore récemment vu du fait de suicides de trés jeunes adolescents.
Réseaux sociaux et phobie scolaire
Autant que vous en soyez informés, ce doit être mon âge, mais je considère les réseaux sociaux comme d’innommables bouses !
La montée en puissance des réseaux sociaux a transformé la façon dont les jeunes interagissent, communiquent et perçoivent le monde qui les entoure.
Alors que ces plateformes offrent une connectivité instantanée et des possibilités de partage sans précédent, elles peuvent également exercer une influence profonde sur le bien-être mental des jeunes.
Parmi les nombreux défis auxquels sont confrontés les adolescents et les enfants aujourd’hui, la phobie scolaire se démarque comme un problème de santé mentale croissant. Dès lors, Eexaminons de plus près le lien complexe entre l’utilisation des réseaux sociaux et la phobie scolaire.
Évolution des réseaux sociaux et conséquences
Les réseaux sociaux ont considérablement évolué au fil des ans, offrant une variété de plateformes telles que Facebook, Instagram, Snapchat et TikTok, où les jeunes peuvent interagir, partager du contenu et se connecter avec leurs pairs.
Cependant, cette omniprésence numérique comporte des risques, notamment l’exposition à des normes de beauté irréalistes, la pression pour obtenir des likes et des followers, ainsi que le cyberharcèlement, le trolling, ou encore le chantage sexuel pour ne citer que lui.
Autant de problèmes de comportements asociaux qui peuvent expliquer une phobie scolaire.
Impact des réseaux sociaux sur la phobie scolaire
La phobie scolaire se caractérise par une peur intense et persistante d’aller à l’école, souvent associée à des symptômes physiques tels que des maux de tête, des nausées et des douleurs abdominales. Les réseaux sociaux peuvent aggraver cette anxiété de plusieurs manières :
- Pression sociale : Les jeunes peuvent ressentir une pression sociale pour maintenir une certaine image en ligne, ce qui peut entraîner des sentiments d’insécurité et d’inadéquation par rapport à leurs pairs ce qui peut les amener à créer des rituels qui s’apparentent à des troubles obsessionnels, ce que l’on appelle plus communément des troubles obsessionnels compulsifs, pour se protéger. Ce qui, bien évidemment génère un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré puisqu’un tel comportement alimente des réactions phobiques.
- Comparaison négative : La tendance naturelle à comparer sa propre vie à celles des autres est amplifiée sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs partagent souvent des moments sélectionnés de leur vie qui peuvent sembler idéalisés.
- Cyberharcèlement : Le harcèlement en ligne peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale des jeunes, contribuant à l’anxiété sociale et à la peur de retourner à l’école.
- Distraction et procrastination : Passer trop de temps sur les réseaux sociaux peut entraîner une diminution de la concentration et de la productivité, ce qui peut rendre l’idée d’aller à l’école encore plus stressante pour certains jeunes.
Stratégies de prévention
Pour aider les jeunes confrontés à la phobie scolaire exacerbée par les réseaux sociaux, des stratégies d’intervention et de prévention sont essentielles :
- Éducation et Sensibilisation : Il est important d’éduquer les jeunes sur les effets néfastes potentiels des réseaux sociaux sur leur santé mentale et de les encourager à adopter une utilisation plus équilibrée et consciente de ces plateformes et des objectifs marketing de ces dernières.
- Encadrement Parental : Les parents peuvent jouer un rôle crucial en surveillant et en guidant l’utilisation des réseaux sociaux par leurs enfants, en créant des limites de temps et en favorisant des discussions ouvertes sur les défis en ligne.
- Soutien Psychologique : Les jeunes souffrant de phobie scolaire peuvent bénéficier d’un soutien psychologique professionnel pour identifier et traiter les causes sous-jacentes de leur anxiété, ainsi que pour développer des stratégies de gestion du stress.
- Promotion d’un Environnement Scolaire Inclusif : Les écoles peuvent mettre en place des programmes visant à promouvoir un environnement scolaire inclusif et bienveillant, où les élèves se sentent en sécurité et soutenus dans leur développement social et émotionnel.
Pour une utilisation saine des réseaux sociaux
Alors que les réseaux sociaux continuent de jouer un rôle central dans la vie des jeunes, il est impératif de reconnaître et de comprendre leur impact sur la santé mentale, y compris leur lien avec la phobie scolaire.
En sensibilisant, en éduquant et en fournissant un soutien approprié, il est possible de promouvoir une utilisation plus saine et équilibrée des réseaux sociaux, contribuant ainsi au bien-être mental et émotionnel des jeunes générations.
L’angoisse vis à vis d’un(e) professeur(e)
Il y a des enseignants extra ordinaires. Mais, je vous le confirme, certains professeurs sont vraiment difficiles à vivre et se comportent particulièrement mal avec les enfants. Ainsi, humiliations et mépris sont leur carburant.
Si votre enfant est confronté à un tel enseignant, la crainte de devoir le subir au quotidien ou, pire, toute l’année, est tellement douloureuse et anxiogène que cela risque de provoquer une phobie scolaire.
Les causes individuelles sont plutôt liées à l’enfant lui-même, à son vécu antérieur, comme à sa vie de famille.
Les origines ou causes individuelles sont :
- La phobie sociale, ou la peur de l’autre.
- L’anxiété de séparation.
- Les troubles « Dys » : dyslexie, dyspraxie, dysphasie.
- Les troubles de la concentration : TDHA, Hyperactivité.
La phobie scolaire est aussi la conséquence d’un autre problème psychologique, en particulier d’un trouble du comportement comme le trouble des conduites. On entend par là un ou des comportements qui ne respectent pas les autres. Le harcèlement est l’un d’entre eux.
Comme vous le constatez, il n’est pas facile d’identifier la raison pour laquelle un enfant souffre de phobie scolaire, partant, de refus scolaire anxieux. Cependant, n’ignorez pas les difficultés de votre enfant. Ne le contraignez pas à se rendre à l’école s’il vous dit que cela lui est difficile, voire impossible. A l’inverse il courre un risque dépressif.
N’encouragez pas non plus son absentéisme. Permettez lui de rester à la maison à la condition que, avec vous, il cherche une solution à sa phobie scolaire.
Sachez faire preuve de mesure, observez, communiquez, posez des questions et prenez des décisions avec l’enfant et pas seulement en ne tenant compte que de votre propre besoin. Ne cherchez pas à être rassuré ou à satisfaire votre emploi du temps.
Comment aborder une phobie scolaire ?
Le plus important n’est pas de coller une étiquette sur la difficulté de votre enfant. Le plus important, c’est d’en parler avec lui ou avec elle, comme avec son père ou sa mère, voire ses camarades de classe et enfin, les professeurs. Si nécessaire, n’hésitez pas à contacter la médecine scolaire.
En fonction de tous ces éléments, consultez un coach comportemental avec votre enfant. Si vous ne savez pas ni où ni comment en trouver, adressez moi un mail. En fonction de là où vous habitez, je vous orienterais au mieux des intérêts de votre enfant.
Il faut agir dès que le problème se fait jour. Soyez à l’affût de signes qui puissent vous renseigner. Plus tôt un diagnostic est établi, mieux votre enfant est pris en charge. Ainsi, plus vite, et bien, il met un terme à sa phobie scolaire. C’est comme un cancer : lus tôt c’est diagnostiqué, plus c’est facile à soigner.
Dans le cas d’un problème d’adaptation à l’école lié à un trouble comme la dyslexie, il faut cesser d’envoyer votre enfant à l’école classique. Il a besoin d’étudier dans un centre adapté à son besoin. Si vous n’en avez pas à proximité, renseignez-vous auprès d’un orthophoniste ou d’un psychomotricien.
Si la phobie scolaire de l’enfant est plutôt due à un trouble du comportement, c’est cela qu’il faut traiter pour l’apaiser, pour qu’il reprenne sereinement le chemin de l’école.
Mais je vous déconseille fortement, même s’il s’agit d’un adolescent, d’accepter la prise de médicament, ou de le faire être hospitalisé, sauf à ce qu’il coure un vrai danger : le suicide.
Les médicaments entraîne une dépendance précoce chez l’enfant. Une hospitalisation, même dans un but thérapeutique, est souvent la source d’une autre angoisse.
Dès lors, je ne suis pas convaincu que psychiatre et psychologue soient les plus à même d’aider un enfant à lutter contre l’anxiété si ce n’est en lui opposant des considérations rationnelles et intellectuelles. J’en veux pour preuve une exposition graduelle qui est souvent contre-productive.
Comment traiter une phobie scolaire ?
La solution la plus adaptée pour traiter la phobie scolaire est l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions.
Il faut en effet aider l’enfant à changer la perception qu’il a de sa relation avec les autres. Il s’agit de l’aider à aborder sa vie de manière positive. Progressivement, il se sentira mieux et pourra, à sa propre demande, retourner à l’école.
Si la source de la phobie scolaire provient d’une situation de harcèlement, ou d’un souci avec l’un des enseignants, je vous conseille de le signaler à la direction de l’école, voire, de prévenir l’inspecteur d’académie, ou le rectorat mais pas seulement.
En effet, si votre enfant est traumatisé, il y a de fortes chances que d’autres enfants le soient aussi. Il importe que l’école prenne ses responsabilités et mette fin à ces déconvenues. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un(e) avocat(e) spécialisé(e). Il, ou elle, est là pour vous soutenir juridiquement et saura quoi dire et comment faire à ces propos.
Si vous souhaitez apporter votre témoignage, ou me demander un conseil, ou une adresse, n’hésitez pas à utiliser la zone des commentaires en dessous de cet article.
Une toute dernière chose quand aux conséquences de la phobie scolaire.
N’oubliez jamais que la plupart du temps, les enfants victimes de phobie scolaire, retourne ce problème contre eux mêmes. En effet, ils se sentent incapables de supporter et encore moins de résoudre ce conflit intra psychique.
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