Qu’est-ce que l’angoisse de séparation? Cela se « résume » à la peur de perdre quelque chose ou quelqu’un. Et plusieurs personnes (enfant, parent, compagne, compagnon, ou n’importe qui d’autre) peuvent s’inquiéter d’être séparées de l’objet de leur intérêt. Pourquoi? Parce qu’elles ne peuvent pas vivre sans lui.

Dès lors, l’angoisse de séparation fait écho à l’angoisse d’abandon.

En effet, l’angoisse de séparation produit une peur incontrôlée qui, non seulement induit une dépendance, mais pousse à cette même dépendance.

Une angoisse de séparation repose donc sur une situation qui fait perdre la liberté de penser et d’agir par soi-même. C’est un mal être qui fait de sa victime l’ombre de la personne ou de la chose dont elle ne veut pas se détacher.

La seule chose qui rassure la personne affectée, c’est la présence de ce à quoi elle tient. L’objet de son attachement. Chez les enfants, cette douleur de séparation se manifeste par un affolement lié à la peur de l’abandon, et de la solitude.

L’enfant a peur d’être délaissé, négligé, quitté, oublié ou abandonné par ses parents, au pire des cas. Et ces enfants devenus adultes ne sont pas exempts de cette même peur si elle persiste.

Angoisse de séparation: Quelques généralités

Qu’il s’agisse d’une enfant, d’un parent, d’une compagne, d’un compagnon, et de je ne sais qui ou quoi encore, un nombre très important de personne peuvent avoir peur, être angoissé, à l’idée de perdre « l’objet » de leur investissement. C’est une angoisse de séparation qui les fait souffrir. La peur de perdre « l’autre », objet de leur attachement (cf: « Théorie de l’attachement« ).

Une angoisse de séparation sous tend que la personne qui en est affectée perd son autonomie. Elle ne sait pas, ou ne peut pas, fonctionner, vivre, sans l’autre. Cela pose donc la question de l’inter dépendance, voire d’une sorte de dépendance affective.

Quelles que soient les raisons qui expliquent, ou justifient, une angoisse de séparation, il est important de définir de quoi il retourne, ce que ce sont les symptômes d’une angoisse de séparation, comme ses causes, et bien sur, quelles sont les solutions à l’angoisse de séparation.

Autant de sujets que je vais m’employer à développer à la faveur du présent article.

Par ailleurs, si vous souhaitez partager votre expérience avec nous tous, ou nous apporter votre témoignage quant à la façon dont vous avez souffert d’une angoisse de séparation et, plus encore, comment vous avez traité votre angoisse de séparation, n’hésitez pas à le faire en utilisant l’espace commentaires en page de cette page.

Angoisse de séparation: Qu’est-ce que ça veut dire?

L’angoisse de séparation est une forme d’angoisse qui est présente aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Elle se caractérise par une forte peur d’être séparé(e) d’une personne, ou d’un lieu particulièrement sécurisant.

Peur de l'abandon: Définition

Une angoisse angoisse de séparation produit une sensation d’angoisse, de peur incontrôlée, plus ou moins précise, mais particulièrement désagréable. Comme je l’écrivais précédemment, une angoisse de séparation engendre une perte d’autonomie.

La présence d’une autre personne devient nécessaire pour rassurer la personne affectée.

Chez les enfants, cette angoisse de séparation se manifeste par une peur panique de l’abandon, et de la solitude. En effet, c’est une crainte d’être délaissé, négligé, quitté ou, pire, oublié par ses parents.

C’est un vide d’affection qui est difficile à rationaliser pour l’enfant à cause de son jeune âge. Il n’arrive pas à objectiver, et devient prisonnier de sa peur. Il élabore alors des scénarios dramatiques dans lesquels il est seul et sans repères.

Angoisse de séparation: Ses manifestations

Les manifestations d’une angoisse de séparation chez l’enfant sont multiples. En voici cependant quelques exemples:

  • Pleurs (Ex: quand l’enfant ne voit plus sa mère)
  • Difficulté à s’endormir
  • Cauchemars à répétition dont les thèmes sont relatifs à la séparation
  • Maux de tête, maux de ventre, vomissements (dès que l’enfant pressent une séparation à venir)
  • Changement soudain de comportement
  • Réactions excessives par rapport à certaines situations
  • Incapacité de rester seul dans une pièce
  • Comportement trop « collant »
  • Exiger la présence d’une personne pour l’accompagner dans une autre pièce de la maison
  • Quête permanente d’attention
  • Demandes excessives

L’angoisse de séparation est une pathologie présente chez environ 4 % d’enfants, et chez les jeunes adolescents. Pour déclarer l’angoisse de séparation chez l’enfant, les symptômes doivent être présents depuis au moins 4 semaines. Les enfants souffrant de ce trouble du comportement affectif refusent souvent d’aller à l’école.

Une angoisse de séparation chez l’adulte est assez invalidante. Cela peut avoir des conséquences sur l’ensemble des domaines de sa vie. Il est essentiel de traiter un problème d’angoisse de séparation au plus tôt par souci que cela ne dégénère pas en une dépression nerveuse.

Angoisse d'abandon: Comment s'en sortir?

Les causes de l’angoisse de séparation

Une angoisse de séparation peut être causée par différents facteurs:

  • Le divorce
  • La difficulté d’adaptation
  • La dépendance et l’hyper attachement
  • La sensation de vide

Le divorce

Plus précisément, chez le jeune enfant dont les parents se séparent, la disparition soudaine de l’un ou l’autre des deux parents provoque une modification de la routine quotidienne. Un sentiment d’insécurité.

Ce changement entraîne chez l’enfant une incompréhension, et une désillusion car, pour lui, sa famille était immuable. Par extension, cela suscite des questionnements à propos de la pérennité des autres liens émotionnels importants.

Le parent ayant la garde principale devient alors plus précieux pour l’enfant. Il a constamment peur de se séparer de lui.

La difficulté d’adaptation

Tout changement autour de l’enfant provoque une modification de la perception de son environnement, ce qu’il a du mal à accepter.

Un déménagement, même s’il est proche de l’ancien domicile. Un changement d’école. La mort d’un parent, ou d’un membre de la famille éloignée. Ou encore une maladie. Autant de facteurs qui peuvent causer de fortes angoisses.

La dépendance et l’hyper attachement

Dans le processus de la croissance, il est essentiel pour un enfant d’être, à un moment donné, séparé de ses parents pour apprendre à voler lui-même, de ses propres ailes (cf. autonomie – Classe verte).

Une fois cette période arrivée, et si, précédemment, l’enfant avait développé une dépendance totale vis-à-vis de ses parents, ce même enfant peut souffrir d’angoisses.

La sensation de vide

Chez l’adulte, l’angoisse de séparation se manifeste lorsque, par exemple, une femme entre dans la vie d’un homme seul (ou inversement). Cette nouvelle relation peut combler un manque dans un domaine de la vie de la personne concernée, comme l’amitié et, partant, générer une peur de l’abandon au regard des bénéfices induit par cette nouvelle relation.

En effet, la présence de cette femme – ou de cet homme – « soigne » la pathologie de la personne, laquelle, se sentant mieux, a toutes les raisons de craindre de se retrouver de nouveau seule.

L’intensité du lien qui se développe est donc fonction du vide éprouvé par cet homme ou cette femme, sans pour autant dépendre de la qualité des moments partagés. La présence d’une personne trompe un ennui latent, une solitude, et pousse à développer un attachement.

Cela développe une illusion de satisfaction relationnelle, sans combler les véritables besoins de l’homme ou de la femme. Dès que l’un ou l’autre des deux arrête d’occuper une place dans la vie de l’autre, l’angoisse de séparation devient alors visible.

Les symptômes de l’angoisse de séparation chez l’adulte

Les symptômes d’une angoisse de séparation chez l’adulte sont multiples (ces symptômes d’angoisse de séparation se manifestant autant de façon physique que psychique):

  • Tachycardie
  • Troubles respiratoires
  • Hausse subite de la transpiration
  • Tremblements
  • Sensation d’avoir une boule dans l’estomac
  • Gêne thoracique
  • Douleurs abdominales
  • Vertiges accompagnés de l’impression de s’évanouir
  • Fourmillements et engourdissements dans les mains et dans les pieds
  • Peur de perdre le contrôle
  • Peur de mourir
  • Sensation d’être séparé(e) de son corps (dépersonnalisation – Dé réalisation)
  • Image négative de soi
  • Idées suicidaires
  • Méfiance
  • Inhibition de l’action
  • Accès de rage – Violence
  • Ruptures à répétition
  • Faible niveau de conscience des sensations, sentiments et besoins
  • Baisse de l’intelligence émotionnelle, et relationnelle
  • Faible capacité de mensualisation, et d’élaboration
  • Sentiment de honte
  • Culpabilité permanente
  • Ruptures permanentes
  • Sentiment chronique de vide, d’ennui, de solitude, de désespoir, de perte de sens
  • Humeur dépressive
  • Hypersensibilité à l’abandon
  • Faible tolérance à la frustration
  • Manque d’affirmation de soi
angoisse de separation hyperattachement dependance affective difficultes dapatation

Il convient de préciser que tous ces symptômes ne sont pas décelables, ou ne s’expriment pas, dans le même temps. En général, ces symptômes d’une angoisse de séparation ne se manifestent que pour une partie d’entre eux. Comme souvent, cela est spécifique à chacun(e).

Pour diagnostiquer une angoisse de séparation, il faut au la présence de quatre des dits symptômes, au minimum.

Chez l’adulte, l’angoisse de séparation peut affecter l’ensemble des domaines de sa vie. Si ce trouble obsessionnel n’est pas traité à temps, il y a risque de dépression. Les symptômes de l’angoisse de séparation chez l’adulte sont multiples et variés, oscillant entre le physique et le psychique. En voici la liste non exhaustive:

Bien évidemment, tous ces symptômes ne s’expriment pas en même temps. Seule la manifestation consécutive de quatre d’entre eux permet de déceler l’angoisse de séparation.

Symptômes de l’angoisse de séparation chez l’enfant

Les manifestations de l’angoisse de séparation chez l’enfant sont multiples. En voici quelques une:

  • Pleurs quand l’enfant ne voit plus sa mère
  • Difficulté à s’endormir
  • Cauchemars répétés et surtout relatifs à la séparation
  • Maux de tête
  • Maux de ventre, vomissements (particulièrement dès que l’enfant pressent une séparation à venir)
  • Changement soudain de comportement
  • Réactions excessives par rapport à certaines situations
  • Incapacité à rester seul dans une pièce
  • Comportement « collant »
  • Exigence de la présence d’une personne pour l’accompagner, même à l’intérieur de la maison
  • Quête permanente d’attention
  • Demandes excessives
  • Etc.

Environ 4 % d’enfants, et de jeunes adolescents, souffrent de cette pathologie. Cependant, avant de déclarer qu’un enfant manifeste de l’angoisse de séparation, il est indispensable que les symptômes perdurent depuis au moins 4 semaines.

Traitement de l’angoisse de séparation chez l’enfant

Votre enfant est hanté à l’idée de vous laisser? Il s’inquiète même qu’un danger puisse vous arriver, causant votre perte ou la disparition définitive d’un autre être cher? Dès lors, en votre qualité de parent, que pouvez-vous faire pour aider votre enfant à faire face à sa prémonition, et à l’épouvante qui s’en suit?

La seule façon pour votre enfant de surmonter son anxiété, c’est d’apprendre à être séparé de vous. Ainsi, par lui-même, il va découvrir que rien d’effroyable ne va arriver. Enseignez-lui des habiletés d’adaptation couplées avec une séparation progressive.

  • Parlez-lui de ses peurs en les comparant à ce qu’il est capable de faire par lui-même. Démontrez-lui combien ses capacités, et ses ressources personnelles, surpassent l’objet de sa crainte. Et combien sont grandes ses chances de réussir seul, sans peine
  • Aidez votre enfant à penser différemment. Quand il lui arrive de voir toutes les occasions sous l’angle de la séparation d’avec vous, en tant que parent, fournissez-lui des raisons de penser et de croire autrement. Apprenez-lui à remplacer ses pensées négatives par des pensées plus positives, et plus réalistes
  • Apprenez-lui à parler plutôt de ce qu’il désire, et non de ce qui lui fait peur. Aidez-le à pratiquer plusieurs fois cet exercice quotidiennement. Soyez toujours là pour l’encourager à persévérer. À force de pratiquer, il finira par gagner l’habitude de parler sainement de sorte à se rassurer lui-même
  • Donnez à votre enfant la preuve qu’il peut vous faire confiance pour exprimer ses tourments, et ses appréhensions, sans courir le risque d’être jugé ou repris. Ne lui donnez pas l’impression que vous banalisez le motif de sa détresse. En effet, s’il se sent menacé par le parent qu’il croyait pouvoir rendre attentif à ses inquiétudes, alors l’enfant perdra totalement confiance, et son doute s’amplifiera
  • Soyez patient et rassurant. Parlez-lui. Soyez positif concernant sa capacité à faire face aux situations qui provoquent de l’anxiété. Ne vous attardez surtout pas sur ses faiblesses, mais regardez ses efforts d’adaptation et encouragez-le. Récompensez-le s’il le faut
  • Maîtrisez vos propres inquiétudes. Ne laissez pas vos soucis empiéter sur les efforts de votre enfant au point de les anéantir. Soyez un modèle que votre enfant peut copier pour vivre sa vie sans crainte
Angoisse d'abandon chez l'enfant

Angoisse de séparation chez l’enfant: S’investir en tant que parent

  • Exposez – de façon imaginaire – votre enfant à ce qui lui fait peur. S’il a peur d’être confronté et vaincu, vous pourriez commencer à jouer avec lui pour lui faire accepter, positiver et transcender l’échec. Il apprendra alors à savourer sa victoire, même si le résultat escompté n’est pas atteint
  • Gardez-vous d’engager des conversations difficiles entre parents en présence de votre enfant. En situation de dispute, ou de violence verbale, l’enfant pourrait rapidement développer une inquiétude,à propos de laquelle il lui serait difficile d’objectiver, à plus forte raison suivant son âge, son expérience, et à sa capacité de raisonnement
  • Veillez à la bonne santé physique et mentale de votre enfant. Veillez à ce qu’il ait une alimentation équilibrée, de bonnes habitudes de sommeil, et une bonne condition physique grâce à l’exercice sportif par exemple. Dégagez du temps pour les loisirs et la relaxation de votre enfant
  • Si, malgré vos efforts, votre accompagnement n’aboutit pas, demandez de l’aide pour arracher l’enfant, au plus tôt, à la crainte et à l’anxiété. Par exemple, envisagez de parler de votre enfant à son enseignant et à d’autres adultes (entraîneurs, instructeurs) qui ont une relation interpersonnelle peut-être plus fluide avec lui. Vous pourriez apprendre beaucoup plus que vous ne l’imaginez, ou en savez
  • Trouvez des livres et des sites web qui pourraient vous aider, ainsi que votre enfant, voire d’autres membres de la famille, à mieux comprendre ce qu’il éprouve
  • Contactez votre médecin de famille, votre pédiatre ou un psychologue spécialiste de l’enfant. Ces professionnels seront utiles pour éliminer peur et anxiété de la vie de votre enfant

Angoisse de séparation chez l’adulte: Les groupes de soutien

L’anxiété de séparation chez les adultes peut s’aggraver jusqu’au point d’engendrer des complications sociales et professionnelles. Voici quelques méthodes pour surmonter les troubles liés à l’angoisse de séparation.

Informez vous! Renseignez-vous à propos des symptômes de l’angoisse de séparation. Dès que vous savez les reconnaître, vous pouvez mieux les combattre. Seul(e), il est à craindre que vous ne puissiez aboutir à un résultat concluant. Rejoindre un groupe de soutien, ou un groupe de parole, peut s’avérer trés utile.

Le groupe de soutien permet à ses membres de partager leurs expériences (symptômes, sentiments, solutions appliquées…) entre eux, et d’y puiser la force nécessaire pour s’affranchir. Votre médecin pourrait vous trouver un groupe de soutien près de chez vous. Discutez-en avec lui.

Outre le groupe de soutien, un thérapeute spécialisé dans l’angoisse de séparation chez les adultes, ou un programme thérapeutique en ligne, peut vous être indispensable. Il est réputé pour vous recommander des techniques qui vont vous apaiser lorsque vous êtes inquiet.

Angoisse de séparation chez l’adulte: La distraction cognitive

Neutralisez vos pensées négatives! Dans un premier temps, tenez un journal dans lequel vous mentionnerez toutes les pensées négatives, les suppositions, et les croyances, qui vous hantent, et ce aussi souvent que vous vous retrouvez en situation de paniquer.

Deuxièmement, prenez la peine de remplacer ces pensées négatives par des pensées positives. Ainsi, vous parviendrez à vous calmer. À ce sujet, la thérapie cognitive et comportementale peut énormément vous aider. Votre médecin ou votre thérapeute sont à même de vous renseigner à ces sujets.

Enfin, divertissez-vous! Pour éviter de ruminer les mêmes pensées négatives, soumettez votre esprit à d’autres occupations plus relaxantes. Par exemple, vous pourriez vous adonner à votre passe-temps favori, ou vous concentrer sur une tâche que vous aviez laissée en suspens. Allez vous promener, ou faites un exercice sportif si cela vous chante. Visitez un lieu, ou allez au cinéma.

Angoisse de séparation chez l’adulte: Traitement naturel

N’hésitez pas à pratiquer des techniques de relaxation et de gestion de vos émotions pour vous détendre. La technique de respiration ventrale est une excellente façon pour soulager le stress. De quelle manière ? Quand vous sentez l’inquiétude monter en vous, inspirez lentement par le nez pendant 5 secondes.

Concentrez votre attention sur la perception que vous avez du mouvement de l’air pendant que vous respirez. Posez votre main sur votre poitrine pour la sentir se gonfler quand vous respirez.

Deuxièmement, faites de la méditation au moins cinq minutes par jour. Son but est de vous concentrer sur votre respiration tout en faisant le vide dans votre tête.

Asseyez-vous dans une position confortable. Commencez quelques exercices de respiration. Concentrez votre attention sur votre respiration. Toutes pensées que vous pourriez avoir dans cette posture, ne les jugez pas, ne les rejetez pas, et essayez de ne pas les ressassez.

Troisièmement, visualisez ce qui est bien, bon, beau et agréable. Cela peut réduire votre effroi. Comment cela se passe-t-il ?

Commencez avec quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation. Fermez les yeux et imaginez une situation calme et relaxante. Par exemple, imaginez l’eau d’un fleuve qui ruisselle sans bruit aucun. Utilisez votre imagination pour vivre tous les détails possibles de cette expérience. Lorsque vous vous sentez vidé de stress et rempli de paix, ouvrez les yeux.

Angoisse de séparation chez l’adulte: Une solution contre-intuitive

Cette technique consiste à exposer une personne à la chose dont elle a le plus peur. Dans le cas de l’angoisse de séparation, vous devez faire face à la peur de la séparation.

Vous allez vous exposer, petit à petit, à une situation qui provoque de l’anxiété. Il y a plusieurs techniques. Vous pourriez commencer en pensant à la séparation d’avec vos proches pour décrire ce que vous ressentez.

Angoisse d'abandon chez l'adulte

Plus tard, vous pourriez vous entraîner à être séparé(e) de votre maison, ou de vos proches, sur des périodes qui augmentent de plus en plus, afin d’exprimer ce que vous ressentez.

À défaut d’un spécialiste qualifié, demandez à vos proches de vous aider à pratiquer  cet exercice d’exposition. Pour commencer, demandez à votre proche de se tenir dans une autre pièce pendant que vous pratiquez les techniques de relaxation (respiration, médiation…). Puis augmentez petit à petit la distance et le temps que vous passez loin de vos proches.

Vous pouvez aussi utiliser l’exercice du pire qui est lui des piliers du Programme thérapeutique en ligne ARtUS.

L’angoisse de séparation chez le bébé: Comment faire?

L’angoisse de séparation chez le bébé est aussi appelée angoisse du 8ème mois. C’est un phénomène normal. L’angoisse de séparation est indispensable pour l’élaboration mentale et la compréhension des choses chez le bébé. Elle se manifeste par une peur des visages inconnus, et le désir de l’enfant d’être toujours dans les bras de sa maman. Dès lors, comment calmer les angoisses de bébé?

Commencez par le rassurer. Surtout, ne le laissez pas hurler. Prenez-le dans vos bras. Il éprouve un réel besoin de se sentir rassuré, et de savoir que vous êtes attaché à lui.

Jouez au jeu de cache-cache. Pour le bébé, tout ce qui n’est pas dans son champ de vision n’existe pas, ou cesse d’exister. Ainsi, lorsqu’il ne vous voit plus, la crainte de ne plus jamais vous voir se manifeste en lui. D’où l’importance de jouer avec lui.

Jouez à cache cache!

Le cache-cache est un jeu plein de vertus ! Commencez par dissimuler un objet sous un tissu. Puis, cachez votre visage avec vos mains. Allez même jusqu’à disparaître totalement de sa vue.

Avec le temps, bébé va réaliser que les choses qui disparaissent continuent tout de même d’exister et peuvent, de la même façon, réapparaître sans avoir changé pour autant.

Angoisse d'abandon chez le bébé

Cependant, vous devez éviter les absences prolongées, répétitives, et soudaines. Pendant cette période liée à l’angoisse de séparation, le fait de confier votre bébé à une nounou, ou à la crèche, n’est pas une bonne idée. Le bébé a besoin d’un contact plus intime.

Parlez à votre bébé. Si vous êtes dans l’obligation de partir, ne partez jamais en douce. Il est important de prévenir bébé avant de le faire. Le tout-petit ne comprend pas certains mots de vocabulaire. Mais il comprend les intonations, et les tons. Prenez donc le temps de discuter avec lui, et de lui donner des explications sur votre départ.

Comment agir?

Qu’il s’agisse d’une angoisse plus conventionnelle, ou d’une angoisse de séparation, il existe une stratégie simple et rapide pour soigner une angoisse de séparation. Cette stratégie repose sur l’approche systémique de Palo Alto ou, pour être plus simple, sur la thérapie comportementale.

La stratégie utilisée est développée de façon très pratique dans un programme thérapeutique en ligne composé de 5 modules. Chaque module contient un certain nombre d’exercices et de vidéos explicatives. A l’aide d’une telle méthode comportementale, vous êtes assuré(e) de trouver une solution à votre angoisse de séparation en moins de 8 semaines.

Angoisse de séparation: Comment ne plus avoir peur d’être abandonné(e)?

D’une façon générale, il est trés facile de vaincre l’angoisse et, partant de soigner l’angoisse de séparation ou de traiter l’angoisse d’abandon.

Cela repose sur des critères stratégiques et thérapeutiques et non nécessairement sur des critères de genèse du problème. Je m’explique.

En effet, beaucoup de personnes s’interrogent quant aux causes historiques et familiales de leur angoisse de séparation. C’est un comportement réflexe considéré comme normal. Mais, quand on est un enfant de 2 ou 3 ans, c’est une question sans réponse. Quand on est un adulte, c’est la même chose qu’on interroge ou non son angoisse d’abandon.

Les raisons qui motivent l’une ou l’autre de ces angoisses sont multiples. Et tenter de répondre à la question du « pourquoi » n’a qu’un seul effet, Celui d’alimenter des pensées obsessionnelles parce-que, in fine, on ne trouve jamais de réponses.

Il convient alors de comprendre le mécanisme de cette angoisse, son contexte, l’environnement dans lequel elle s’exprime et, partant, d’en définir les interactions. C’est à die « qu’est-ce qui fait que je réagis de cette façon et comment fais-je pour contrôler cette angoisse de séparation ».

Ainsi, on met en lumière les tentatives de solutions lesquelles alimentent le problème. A ce propos, le tout premier réflexe, nonobstant le fait d’essayer de comprendre, consiste à se rassurer ce qui a pour effet d’enrichir l’angoisse d’abandon.

Dès lors, il faut sortir de ce cercle toxique en mettant en place des techniques comportementales qui permettent à votre cerveau de cesser de réagir à de telles peurs d’une part, et de créer des ponts au-dessus des informations pathologiques de sorte à contraindre le cerveau à réguler son système d’alerte d’autre part.

Ce qui, dans le même temps, sans que vous ayez besoin de « vous prendre la tête » va vous permettre de mettre en lumière pourquoi vous souffrez d’angoisse de séparation ou d’angoisse d’abandon. Vous allez donc gagner un temps fou et satisfaire la quadrature du cercle.

En répondant à « comment résoudre mon problème? », vous répondez à la question « pourquoi ais-je ce problème? ». C’est ce que l’on appelle l’écologie du comportement. En faire le moins possible tout en produisant le plus de résultats possibles.

Ces techniques, simples à utiliser et à mettre en place, donnent plus de 95% de résultats en moins de 3 mois. Alors, si…

  • Vous souffrez d’angoisse de séparation
  • Vous souhaitez bénéficier d’une stratégie comportementale pour retrouver confiance en vous, et mettre un terme définitif à votre angoisse de séparation. En bref, vous souhaitez retrouver votre autonomie

Je vous suggère de vous intéresser au programme de coaching que j’ai conçu lequel obtient un taux de réussite légèrement supérieur à 95%.

Comment ne plus avoir peur d'être abandonné(e)?

Pour toutes questions ou commentaires liés à l’angoisse de séparation ou à l’angoisse d’abandon, n’hésitez pas à utiliser l’espace réservé pour vous en dessous de cet article.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de coaching comportemental en ligne: Le Programme ARtUS Cette méthode de coaching résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats.

    2 replies to "Comment vaincre l’angoisse d’abandon rapidement?"

    • Frédéric Arminot

      Stéphane,

      Je vous ai adressé un mail pour vous expliquer comment traiter votre angoisse d’abandon mais je n’ai pas de nouvelles.

      Ce me semble important d’en avoir parce-que tant que nous n’aurez pas traité le problème de fond, vous pourrez toujours tenter, comme vous l’écrivez vous même, je vous cite: « …de rattraper le coup… », même si votre compagne vous « pardonne », à un moment ou un autre, vous retomberez dans les mêmes travers, avec les mêmes conséquences.

      Ce comportement relève du contrôle en espérant un changement chez l’autre mais pas nécessairement chez vous. Ce type de réaction de votre part risque d’être un tribut lourd à payer – de nouveau – pour vous.

      C’est juste une question de temps et de contexte.

      Mais vous faites comme bon vous semble. Cela vous appartient Stéphane.

    • Stéphane

      Bonjour Frédéric,
      Il y a quelques années, j’ai rencontré une femme qui me correspondait et avec qui chaque moment passé ensemble était synonyme de bonheur. Une fois les premiers mois passés, les disputes ont commencé et sont devenues de plus en plus violentes…
      Les raisons de ces disputes étaient, selon moi, un manque d’implication dans la relation, en opposition à des déclarations d’amour de sa part en avalanches. J’étais perdu, ne comprenais plus rien, et les disputes devinrent de plus en plus violentes. Les mois sont passés, et elle a fini par rompre. J’ai alors pensé que c’était de sa faute, qu’elle était folle, etc…
      Durant cette relation, je suis tombé en dépression, n’arrivait plus à trouver l’énergie nécessaire pour faire les petites choses du quotidien, etc… j’avais des sueurs froides, des palpitations, des tremblements, et des nausées.
      Le temps est passé, la dépression aussi. J’ai rencontré une femme avec qui ça s’est passé de manière moins chaotique, mais les violentes disputes étaient quand-même présentes. Ce qui s’est encore soldé par une rupture.
      Puis il y a un an, j’ai eu le coup de foudre pour une autre femme, plus jeune que moi. Ce n’est pas sa jeunesse et sa « fougue » qui m’ont plu, mais ses qualités intellectuelles. Je ne suis habituellement pas attiré par les jeunes femmes.
      L’histoire a commencé, et suit en tous points les mêmes étapes que la première que je vous ai racontée plus haut…
      Au début, j’ai mis ces conflits sur le dos de sa jeunesse, donc, de son immaturité. En parallèle, je devenais de plus en plus jaloux, suspicieux de tout, critique, invasif et insistant pour avoir des explications à ses actes. Je devenais donc vecteur de stress, et elle a commencé à prendre ses distances, ce qui n’a fait qu’empirer la situation à mon niveau, au point de retomber dans la dépression. Mais ces 2 histoires similaires mont fait réfléchir, et j’ai fini par y trouver un point commun: moi, mais aussi mes colères hystériques dans certaines situations. Ces memes coleres qui ont poussé mes ex a stopper nos relations. J’ai donc pensé que j’avais un « mauvais sens du recrutement » en amour, et que, de toute façon, il fallait mettre un terme à cette colere qui est en moi. Après tout, toutes mes histoires ont été soldées par un échec. J’ai donc decide d’y remédie en consultant.
      Je suis tombe sur une psychologue qui m’a apporté pas mal de pistes en peu de temps, dont une qui m’a ouverts les yeux: la peur est l’émotion qui régit ma vie. Je suis donc allé me renseigner sur comment contenir ou vaincre ces peurs qui me gâchent la vie. C’est ainsi qu’à travers mes recherches, mise en corrélation avec certains dires de ma psy, que je me suis rendu compte que j’avais une peur de l’abandon, qui, en plus de l’angoisse, se manifeste par de violentes colères, et que celle-ci avait ruiné toutes mes relations précédentes. Ainsi, j’ai aussi pu identifier une dépendance affective, qui va de paire avec ce type de peur. J’ai fait en sorte de la combattre, de voir les choses sous un autre angle et d’apporter du positif à ma relation. Ça a commencé par SMS, puis j’ai pu revoir mon amie et appliquer ces nouveaux principes, ainsi que lui présenter mon nouveau moi. Et je l’ai fait avec brio, j’étais très fier de moi, la rencontre fut un franc succès. Mais, quelques heures après, j’ai eu un problème et lui ait téléphoné pour solliciter son aide, à plusieurs reprises, sans succès. Je me suis donc rendu à l’endroit où je savais quelle était, et je suis rentré dans une colere noire. A ces yeux, j’ai tout fichu en l’air, et je la comprends.
      Actuellement, j’essaie de « rattraper le coup », mais je sens que je vais devoir fournir beaucoup. Je dois la voir prochainement et je suis terrifié à l’idée qu’elle me voie pour rompre, ou, pire, qu’elle me dise qu’elle a rencontré quelqu’un qui la rend plus heureuse. Satané peur de l’abandon !
      J’ai aussi peur d’être contrarié par un évènement qui me fasse me sentir inconsciemment abandonné, et de rentrer dans une violente colère.
      Au delà de ne pas perdre cette femme que j’aime, je veux me débarrasser de ces peurs qui génèrent ces colères et qui me pourrissent la vie.
      Avez-vous un ou plusieurs conseils à me prodiguer?

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