Traitement médicamenteux
Comme toutes les phobies, la peur existentielle, à laquelle la thanatophobie est associée, peut se traiter avec des médicaments.
En fait, on va surtout pouvoir traiter l’anxiété et la dépression puisque la peur de mourir, ou la peur obsessionnelle de la mort d’un proche, est presque toujours liée à l’un de ces deux troubles, d’où la nécessité des anxiolytiques ou des antidépresseurs.
Ce n’est pas pour autant une solution miracle et ce d’autant moins que l’un des comportement classique de la personne thanatophobe c’est de pratiquer l’évitement pour se protéger de la réalité, ce qui est la fonction même des médicaments puisqu’ils contiennent les symptômes de la phobie.
Les médicaments n’agissent que tant qu’ils sont pris régulièrement et, malheureusement, les anxiolytiques ont des effets secondaires importants en plus d’être dangereux pour la santé sur le long terme.
De leur côté, les antidépresseurs perdent en efficacité avec le temps d’où la nécessité d’augmenter les doses ou d’en changer.
La thérapie comportementale
En fait, le traitement médicamenteux contre les phobies n’est pas recommandé. Cependant, il peut aider les patients en leur donnant le courage nécessaire pour entreprendre une thérapie brève et sortir rapidement et définitivement de leur paralysie phobique.
Sur le court terme, seule une thérapie orientée solution de type thérapie comportementale de Palo Alto peut vraiment éliminer une crainte morbide de la mort, en utilisant des méthodes progressives, et respectueuses du patient, sachant qu’elles donnent d’excellents et durables résultats en moins de 3 mois.
La résolution de problèmes afférent à la thanatophobie doit toujours être menée par un(e) thérapeute ou coach comportemental garant d’un résultat rapide et vraiment efficace.
A cette fin, sont employés des outils cognitifs et comportementaux pour venir à bout des troubles anxieux et des phobies, et ils sont bien plus efficaces que ceux issus de thérapies conventionnelles.
La thérapie comportementale s’adapte à tous les profils et à tous les troubles comportementaux. Ainsi, les patients comprennent facilement le mécanisme de leur phobie ce qui les aide à progressivement lâcher prise.
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Comportementaliste depuis 30 ans, je partage avec vous ma vision des choses.
Dans ma newsletter hebdomadaire, j’interroge les interactions sociales, affectives et professionnelles, leurs dysfonctionnements et leurs conséquences.
Bien sûr, je proposerais des solutions adaptées et personnalisées issues de l’approche stratégique et systémique, suivant le Modèle Palo Alto, une approche brève orientée solutions, dédiée à la résolution de problèmes d’angoisse, d’anxiété, de dépression et de phobies.
Des pistes de réflexions et des solutions pour changer !
Dans le même temps, une telle approche permet de comprendre les origines de la phobie de la mort, et d’objectiver les pensées obsessionnelles qui l’accompagnent.
En prenant ce recul, la personne concernée maîtrise davantage ses réactions puisqu’elle est en mesure de les observer de façon distanciée, de les comprendre et, partant, de ne plus en faire un problème.
Grâce à des exercices simples, on est donc en mesure de prendre de la distance émotionnelle jusqu’à faire disparaître cette peur obsessionnelle.
L’approche comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est donc très efficace se suit en toute autonomie.
Sachant l’angoisse de mort empêche de vivre une vie heureuse et épanouie, il est vital de demander de l’aide pour vaincre la thanatophobie laquelle empêche d’exister puisqu’elle envoie à une angoisse existentielle.
Dans l’intervalle, il existe 3 moyens de calmer une crise de thanatophobie :
- Essayer d’accepter que l’on est phobique de la mort,
- Ne pas lutter contre cette peur obsessionnelle,
- Réfléchir à ce qu’elle cache, ce qui pose la question du bénéfice caché dans tout problème.
Causes, origines et symptômes
Bien que commune, la thanatophobie trouve ses racines dans des sources variées.
Des expériences traumatiques, des croyances culturelles ou religieuses, ainsi que des événements de vie marquants peuvent contribuer à cette phobie.
L’approche brève et systémique de Palo Alto cherche à identifier les éléments déclencheurs pour les transformer en solutions orientées vers la compréhension et l’acceptation.
Malgré quelques spécificités, cette phobie est comme les autres et partage donc les symptômes typiques des phobies les plus communes.
ll n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour être phobique, mais il faut en éprouver de façon conséquente pendant six mois, au moins.
Les symptômes de la thanatophobie sont :
- Crises de panique,
- Sensation d’étouffement,
- Vertiges, ou sensation de perte d’équilibre,
- Insomnies (la peur existentielle se manifeste souvent au moment du coucher)
- Nausées.
Cependant, à bien des égards, on peut envisager que la peur existentielle de la mort produit une phobie unique en son genre.
Ses symptômes sont parfois très différents des autres phobies, et peuvent beaucoup varier d’une personne à l’autre.
Par exemple, certains patients vont développer une hypocondrie importante et éviter tous les lieux en rapport avec la mort (cimetières, hôpitaux, enterrement, etc.).
Au contraire, d’autres vont multiplier les conduites à risques et consommer beaucoup d’alcool et de drogues pour oublier leurs angoisses.
Les conduites addictives sont en fait assez fréquentes chez les personnes anxieuses, lesquelles ne sont pas toujours phobiques. La dépression aussi est un symptôme fréquent de la peur de la mort.
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Ressources
Livres
- « Oser vivre, oser mourir » – Gérard Apfeldorfer, éditions Odile Jacob
- « La dernière leçon » de Mitch Albom
Sites web
- « La thanatophobie, c’est quoi ? » – Santé Magazine
Forums
- Thanatophobie – Forum Santé-Médecine : Forum de discussions où les personnes partagent leurs expériences et conseils sur la thanatophobie.
- Association française de psychologie positive (AFPP) : Bien que je en sois pas un grand adepte de cette pratique, par souci d »ouverture, je vous parle de psychologie positive. Ainsi, l’AFPP peut également être une ressource utile, car la psychologie positive aborde des thèmes liés au bien-être émotionnel et peut offrir des perspectives encourageantes dans la gestion de la thanatophobie.