La phobie est une peur irrationnelle et paralysante. Bien que ses symptômes psychologiques et physiques sont nombreux et handicapants, il est facile de soigner la phobie même s’il est vrai que certaines phobies gâchent le quotidien des patients qui en souffrent.

Heureusement, les troubles anxieux et phobiques se soignent très bien aujourd’hui. Les techniques disponibles sont nombreuses et variées, et chaque patient y répond différemment et il ne faut pas se retenir d’en essayer plusieurs.

Qu’il s’agisse de la peur de conduire, de celle de parler en public (glossophobie), de phobie sociale, de phobie d’impulsion, ou de phobie dentiste, vous accédez ici à des explications quant au mécanisme de votre problème, mais aussi, et surtout, à des solutions.


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Définition de la phobie

Il existe des phobies à propos de tous les éléments constituant le quotidien d’un individu. Ainsi, nous pouvons considérer qu’il existe des centaines, voire des milliers, de symptômes qui s’apparentent à la phobie. Dès lors, il existe un lien fort entre la phobie et l’angoisse.

Les phobies correspondent à une crainte angoissante d’une situation ou d’une action à venir. Beaucoup de gens souffrent d’arachnophobie, de phobie des oiseaux, d’aquaphobie, de peur des hauteurs, etc. Il y a plusieurs dizaines voire centaines de phobies référencées.

La phobie est une peur, une angoisse, centrée sur une situation particulière. Cette situation est symptomatique. On entend par là que le problème est le symptôme d’un autre problème.

La phobie est donc une réaction de peur, d’incapacité involontaire et, partant, non contrôlée, à propos de quelque chose qui vous effraie. Comme lorsque l’on dit que : « …l’arbre masque la forêt… ».

Il s’agit alors d’une impossibilité à aborder une situation ou un évènement sans crainte. Par exemple, vous pouvez avoir une phobie des araignées, une phobie des oiseaux, la phobie de l’avion, la phobie de manger des œufs, etc., ou encore chercher en vain une peur de vomir solution.

La phobie est une réaction d’évitement

La phobie est une réaction à propos de l’idée terrifiante que vous vous faites si d’aventure, en intégrant l’objet de votre phobie, il se passe quelque chose qui vous fait perdre le contrôle de vos comportements, de vos réactions voire de votre vie.

A la seule éventualité de faire ce que vous redoutez de faire, vous êtes victime d’une angoisse terrible tout en essayant – au début à tout le moins – de contrôler votre émotion.

Par exemple, si vous avez la phobie des oiseaux (ornitophobie), vous essayez de contrôler votre phobie, votre peur – votre angoisse – . Pour ce faire, vous vous rapprochez de ces volatiles.

C’est un acte courageux mais bien inutile qui risque de renforcer votre phobie. En effet, à la première envolée, alors que vous êtes déjà tendu(e) à l’idée de ce rapprochement, vous risquez d’être victime d’une crise d’angoisse. Il en est de même si, d’aventure, vous consommez un plat dont vous avez peur qu’il vous rende malade (phobie alimentaire).

Comportement prétendument contra-phobique qui n’est pas sans générer pensées intrusives et ruminations.

Il en va de même quand on a peur de parler en public, ce qui s’appelle la glossophobie. Plus on se contraint à prendre la parole en public, tout en redoutant de ne pas être à la hauteur et en craignant d’être submergé(e) par certains symptômes, pire est le problème.

Les symptômes de la phobie les plus fréquents

Comme souvent, la phobie se construit dans l’enfance. Cela signifie qu’il s’agit d’une peur irraisonnée et difficilement contrôlable. Fréquemment, les personnes souffrant de ce problème sont aussi atteintes de troubles anxieux.

En effet, la crainte récurrente d’être face à son problème génère un état de tension permanent.

Ce type de problème s’apparente à un besoin de tout contrôler pour se rassurer ou, à tout le moins, pour contrôler son environnement. L’idée consiste alors à pratiquer l’évitement de sorte à ne pas être victime de ce problème ce qui a bien sur un effet inverse à celui souhaité.

Les symptômes de la phobie

Dans certains cas, il s’agit de la résurgence d’un évènement traumatique ce qui laisse penser qu’il est difficile de se débarrasser d’une phobie, à plus forte raison si elle a un lien avec l’enfance.

Or, traiter une phobie est relativement simple en termes de stratégie comportementale, au contraire de ce que disent beaucoup de professionnels.

Les symptômes de la phobie

Pour bien comprendre la phobie, on doit commencer par en connaître les différents symptômes. Ils sont psychologiques, mais également physiques.

La plupart des patients connaissent bien les symptômes psychologiques :

  • Peur irrationnelle,
  • Angoisse liée à l’anticipation,
  • Crainte permanente de se retrouver face à l’objet de la phobie.

En revanche, on connaît souvent moins bien les symptômes physiques. Pourtant, ils sont caractéristiques de la phobie et ils permettent de la distinguer d’une peur envahissante.

Les symptômes physiques de la phobie sont :

  • Tremblements,
  • Sueurs,
  • Frissons,
  • Malaise,
  • Bouffée de chaleur,
  • Vertiges,
  • Nausées et douleurs abdominales,
  • Sensation d’étouffer,
  • Crises d’angoisse face à l’objet de la phobie.

Phobie ou peur obsessionnelle ?

A tort, les idées communes confondent souvent peur et phobie. Pourtant, il existe bel et bien une différence entre ces deux notions.

Une peur est un trouble émotionnel occasionnel, elle est induite par la vue ou l’attente d’un danger. Dans quelques cas, la peur est un sentiment justifié et normal qui nous amène à être prudent(e) face à un éventuel danger.

Mais, lorsque qu’elle devient répétitive, très fréquente et sans raison fondée, c’est à dire irrationnelle, on parle alors de phobie.

Celle-ci se manifeste sur le plan physique par :

  • Une accélération du rythme cardiaque,
  • Une transpiration exagérée.

Et surtout :

  • L’hystérie lorsque l’individu se trouve face au sujet de la phobie.

La peur est un sentiment contrôlable contrairement à la phobie qui ne l’est pas. En réalité, il ne s’agit pas d’une réaction volontaire, mais plutôt du résultat d’un conditionnement du subconscient.

Une phobie trouve son origine dans plusieurs éléments ou causes, à savoir :

  • Un traumatisme,
  • Les gènes (cf. la biologie),
  • Un conditionnement psychologique,
  • Un conditionnement de l’entourage.

Arriver à vaincre une phobie est important. Cela permet de mieux-vivre, de mettre fin à un handicap souvent pénible à supporter au quotidien pour celle ou celui qui la vit et qui s’efforce tant bien que mal de la dissimuler.

La peur obsessionnelle

La peur est une réaction normale et saine face à un danger. La phobie s’inscrit plus dans une perception irrationnelle. Dès lors, vaincre la peur ou vaincre une phobie ne repose pas nécessairement sur les mêmes stratégies thérapeutiques.

La question est donc de savoir comment reconnaitre une phobie pour la traiter au mieux. En effet, il arrive que certaines peurs paralysantes deviennent handicapantes, sans pour autant être associées à une phobie.

Bien faire la différence entre les deux est essentiel pour surmonter une phobie ou une peur trop envahissante. La distinction entre la peur et la phobie peut être subtile, mais la phobie est souvent associée à des causes irrationnelles : l’objet de la peur n’est pas raisonnablement inquiétant.

Quelle différence entre peur et phobie ?

Certaines peurs sont handicapantes au quotidien. Elles peuvent être liées à des traumatismes ou à un syndrome d’anxiété généralisée. Par exemple, certains adultes ont peur du noir suite à des difficultés qu’ils ont rencontrées pendant l’enfance.

Néanmoins, tant que la peur ne devient pas incontrôlable et irrationnelle, on ne parle pas de phobie. Dans le cas de la peur du noir, un adulte qui ne souffre pas de phobie parviendra à garder le contrôle et à s’endormir, même si c’est plus difficile.

De son côté, la phobie se caractérise par des réactions très violentes.

De la simple peur à la phobie

Le patient qui en souffre perd le contrôle de son esprit et de son corps. Il ne parvient plus à rationaliser ses peurs et ne peut donc pas les affronter. Les symptômes physiques deviennent incapacitants et certaines phobies peuvent être associées à des handicaps donnant le droit à des allocations.

Une autre caractéristique de la phobie, c’est sa capacité à s’auto alimenter. Certains patients peuvent faire des crises d’angoisses phobiques simplement en pensant à l’objet de leur phobie. La peur est donc totalement irrationnelle puisqu’elle survient même quand la situation ne la justifie pas du tout.

La peur est-elle un moyen de survie ?

La théorie la plus répandue sur l’existence de nos peurs, c’est qu’elles nous aident à survivre. Sans elles, nous serions incapables d’anticiper le danger et d’y réagir promptement. Nous serions donc plus facilement tués et la survie de l’espèce serait menacée.

Selon cette logique, les personnes les plus facilement apeurées auraient survécu plus longtemps que les autres. Elles se seraient donc reproduites plus largement, transmettant les éventuelles caractéristiques génétiques et environnementales à l’origine d’un tempérament plus apeuré.

D’accord, mais alors pourquoi être trop anxieux, voire phobique, est-il néfaste ?

Parce que la peur provoque une réaction dite « réponse combat-fuite ». Face à un danger, notre cerveau est tiraillé entre la fuite et le combat. Quand la peur est excessive, cette réponse n’arrive jamais et la phobie paralyse. Résultat, la peur ne protège plus du danger.

Quelles sont les phobies les plus courantes ?

Il est difficile de trouver des chiffres précis sur les phobies en France. Beaucoup de patients qui en souffrent ne se font pas soigner. Ceux qui consultent souffrent généralement d’autres troubles associés à leurs phobies.

Le travail sur leur peur irrationnelle se concentre donc sur d’autres aspects des troubles anxieux, ce qui rend les statistiques peu fiables. Malgré tout, il semble que l’une des phobies les plus répandues soit la peur irrationnelle de l’avion.

Pourquoi? Très certainement parce que nous avons tous un peu peur de l’avion, ce qui nous prédispose au développement d’une phobie.

Si nous vivons un vol particulièrement agité qui nous traumatise en nous amenant à croire que nous allons mourir, une phobie peut se développer facilement.

Une autre phobie très courante est la peur des clowns. Néanmoins, la plupart des personnes qui disent en souffrir ne seraient pas vraiment phobiques, mais seulement exagérément inquiètes face à un clown ou une image de clown.

Nous pouvons difficilement comprendre les origines précises d’une telle phobie. En revanche, il est certain que le fait d’emmener les jeunes enfants au cirque joue un rôle. Ils reçoivent probablement le spectacle beaucoup plus intensément que les adultes.

Exemples de phobie

Il existe de très nombreuses phobies. Les psychiatres et les comportementalistes continuent à en découvrir car nos peurs évoluent en même temps que nos environnements. Le meilleur exemple de cela, c’est la peur de l’avion. Il y a deux siècles, cette phobie n’existait évidemment pas.

Aujourd’hui, elle compte parmi les plus courantes.

Voici donc une liste non exhaustive des phobies les mieux connues aujourd’hui :

  • Acrophobie : La peur du vide et des lieux en hauteur,
  • Clinophobie : La peur d’aller au lit,
  • Coulrophobie : La peur des clowns,
  • Éreuthophobie : La peur de rougir en public,
  • Gamétophobie : La peur du mariage et de l’engagement amoureux,
  • Géphyrophobie : La peur de traverser un pont (et parfois de passer sous une échelle),
  • Kathisophobie : La peur de s’asseoir,
  • Mysophobie : La peur de la poussière et de la saleté,
  • Nostophobie : La peur de rentrer chez soi,
  • Pédiophobie : La peur des enfants et des poupées (souvent concentrée sur les poupées),
  • Scopophobie : La peur d’être regardé, observé, espionné (souvent associée à la paranoïa),
  • Zélophobie : La peur de la jalousie.

Les causes de la phobie : l’objet phobique

La phobie n’est pas autre chose qu’un symptôme d’angoisse. Malheureusement, la plupart du temps, les personnes victimes de phobie focalisent leur attention sur l’objet phobique et non sur les éléments qui constituent cette phobie.

Par exemple, ceci a pour effet de traiter la phobie de l’avion mais… pas le problème. Le vrai problème, c’est l’angoisse. L’avion est le support.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui a peur en avion. Depuis plusieurs années, certaines compagnies aériennes délivrent des stages au cours desquels les personnes qui souffrent de cette phobie essayent d’apprendre à mieux appréhender les conditions d’un vol pour avoir moins peur en cas de besoin.

D’où viennent les phobies, ces peurs excessives ?

Les phobies sont donc dangereuses et mettent en péril notre survie. Heureusement, nous ne sommes plus soumis aux mêmes dangers et la phobie ne tue personne. Néanmoins, on peut légitimement se demander pourquoi les phobies apparaissent si elles sont l’usage excessif d’un outil pourtant efficace : la peur.

Parfois, la phobie est facilement associée à un événement traumatisant. Les accidents graves ou les agressions physiques et/ou sexuelles provoquent souvent des troubles anxieux phobiques que le patient doit absolument traiter en thérapie.

Cependant, de nombreuses études récentes révèlent que la majorité des phobies ne survient pas après un événement traumatisant. Elles deviennent alors difficiles à traiter, car le comportementaliste doit aider le patient à retrouver leur origine pour modifier sa réaction cognitive et comportementale devant l’objet de sa peur.

Pourquoi les gens ont-ils des phobies ?

L’environnement et l’exposition à un événement traumatique sont essentiels pour développer une phobie. Un enfant éduqué par des parents qui ne souffrent d’aucune anxiété a beaucoup moins de chance de développer une phobie.

Néanmoins, il semblerait que des prédispositions génétiques existent. Plus précisément, certains développements excessifs du système nerveux chez certains individus pourraient favoriser l’anxiété et la phobie.

Néanmoins, même avec ces prédispositions, il est possible de ne jamais développer la moindre phobie quand on grandit dans un environnement dénué de stimulations anxiogènes.

Les origines biologiques de la phobie

Aucun gène de la phobie n’a été découvert, mais certains individus souffriraient de prédispositions génétiques à la phobie. Ces prédispositions pourraient tout à fait être héréditaires, même s’il ne faut jamais sous-estimer l’importance du rôle de l’environnement offert par les parents dans l’apparition d’une phobie. Je parle là de l’environnement affectif.

En fait, les réseaux neuronaux en charge de la peur relient le cortex (la partie externe du cerveau – la surface) à la partie sous-corticale (sous le cortex, donc plus profonde). C’est notamment là que se trouve le cerveau reptilien, le plus instinctif et celui qui nous permet de réagir sans réfléchir à une situation dangereuse.

Les origines psychiques des phobies

Chez certains patients, ces réseaux neuronaux fonctionnent trop bien, ce qui provoque des peurs excessives et constantes. C’est une caractéristique fréquente chez les personnes souffrant d’anxiété généralisée. À l’inverse, plusieurs études ont montré qu’il était possible de supprimer la peur en limitant le fonctionnement de ces réseaux.

Les origines psychiques des phobies

Quand je parle d’origine psychique des phobies, je fais allusion à une phrase que je prononce souvent :

« Comment voulez-vous savoir faire ou savoir être quelque chose ou quelqu’un qu’on ne vous a pas appris à faire ou à être? ».

J’entends par là que vous avez été élevé(e) (que vous avez grandi) dans un environnement affectivement insécure, vous ne pouvez pas naturellement avoir confiance. Confiance en vous, confiance dans les autres. Vous ne pouvez que reproduire ce que l’on vous a appris : vous méfier et être à l’affût. En bref, nourrir anxiété et, accessoirement, comportements phobiques.

Comment nait une phobie ?

Il est probable que nourri à la peur de l’autre (parent, référent social), vous aurez tôt fait d’essayer de contrôler vos peurs excessives lesquelles deviendront des phobies.

En voulant être à la hauteur d’une exigence culturelle, familiale, ou sociale, en voulant répondre à un ordre en conséquence, vous n’aurez eu de cesse d’enrichir un trouble anxieux qui, dès lors, donnera naissance à des phobies, tôt ou tard.

C’est donc bien la preuve que l’éducation reçu participe pour beaucoup aux phobies.

Pour autant, la science peut difficilement être catégorique sur la question de l’origine des phobies. Actuellement, un consensus existe sur le mélange de plusieurs causes. Une phobie serait due à la concordance de causes environnementales, traumatiques et biologiques.

En d’autres termes, les patients qui développent des phobies ont généralement des prédispositions biologiques, mais ils doivent être placés dans un environnement propice et soumis à un traumatisme pour développer une phobie.

De nombreuses études scientifiques à l’éthique douteuse menée au 20e siècle ont réussi à produire des phobies chez de jeunes enfants (phobie du bruit, des chiens, etc.).

Pour cela, les scientifiques ont simplement exposé les enfants à l’objet de leur peur de manière régulière et inquiétante tout en associant la rencontre à une douleur physique ou psychologique.

Résultat, les enfants ont conservé ces phobies pendant l’âge adulte.

De nombreuses observations psychologiques et comportementales ont permis de confirmer ces théories. Par exemple, l’immense majorité des personnes ayant la phobie des chiens a été mordue par un chien pendant son enfance.

Le rôle de l’éducation

Certains patients développent donc une phobie, parfois même plusieurs, simplement parce que le fonctionnement biologique de leur cerveau les y prédispose. Cette biologie est fort probablement héritée de leurs parents, dont le cerveau fonctionnerait de la même manière.

Néanmoins, le rôle de l’éducation serait plutôt la véritable origine des phobies.

En fait, les peurs excessives des parents se transmettent à l’enfant qui les reçoit beaucoup plus violemment qu’un adulte. Une légère peur face à une situation banale pour un adulte anxieux pourra ressembler à l’effondrement du monde et de ses certitudes pour un enfant.

Des nourrissons jusqu’aux adolescents, les enfants s’en remettent aveuglément à leurs parents. S’ils vacillent, la peur de l’enfant grossira bien au-delà de ce qu’un adulte peut imaginer.

Résultat, des parents simplement anxieux peuvent produire de nombreux troubles anxieux phobiques chez leurs enfants sans le savoir. En s’inquiétant en permanence, ils intiment des consignes de sécurité et de prudence excessives en permanence.

L’enfant grandit dans la crainte constante d’une menace qu’il ne comprend pas, ne saisit pas et ne peut même pas constater puisqu’il en est protégé à l’avance.

Comment se déclenche une phobie ?

La phobie peut donc se déclencher pour différentes raisons : biologiques, environnementales, traumatisantes, etc. Ces raisons peuvent se mélanger et s’auto alimenter. Par exemple, un environnement anxiogène pendant l’enfance peut favoriser une sur stimulation biologique des réseaux neuronaux de la peur. Alors, ils fonctionneront ensuite toujours à l’excès.

Pour des raisons encore mal comprises aujourd’hui, cette sursollicitation des réseaux neuronaux de la peur s’attache souvent à des objets, des lieux ou des animaux particuliers. Certaines théories estiment que la phobie serait une méthode de survie face à un traumatisme ou un trouble anxieux trop important.

Elle sert à catalyser toute l’angoisse pour éviter que le patient n’ait peur de tout tout le temps. La peur diffuse qu’il devrait ressentir jaillit d’un coup et de manière intense.

Le mécanisme de naissance d'une phobie

Une crise phobique se déclenche ensuite dès lors que le patient est en contact avec l’objet de la phobie. Chez les personnes les plus anxieuses, l’éventualité d’être confronté(e) à l’objet de sa peur peut déjà commencer à stimuler la phobie. L’anxiété est donc tout de même très souvent présente et diffuse.

Avons-nous tous une phobie ?

Plus ou moins, nous avons tous des peurs irrationnelles. Quand nous y sommes confrontés, nous ressentons un malaise bien naturel et tout à fait désagréable. Ce n’est pas pour autant une phobie, car celle-ci se caractérise par une peur exagérée, voire panique, entraînant l’évitement de certaines situations, même si cela a un poids social important.

Par exemple, détester la foule et préférer aller au supermarché aux heures les plus creuses n’est pas une phobie. En revanche, si vous retrouver dans une foule vous pousse à agir le plus vite possible pour en sortir sans parvenir à vous préoccuper des conséquences (courses mal faites, bousculades, etc.), alors on peut commencer à parler de phobie.

Par ailleurs, tous les patients ne souffrent pas de la même intensité de phobie.

Comment soigner une phobie ?

Traiter une phobie, laquelle est souvent aggravée par des troubles obsessionnels compulsifs (toc), nécessite une compréhension de la personnalité de sa victime.

L’approche comportementale est un outil extraordinaire pour comprendre les mécanismes liés à l’expression de cette angoisse. C’est en identifiant dans quel contexte et dans quel environnement ce problème existe, mais aussi en identifiant et en analysant les tentatives de solution du patient, que l’on traite ce problème.

A titre d’exemple, on peut guérir totalement une phobie d’impulsion.

Nul n’est besoin de prescrire des médicaments pour satisfaire cet objectif. Bien que ce problème génère des troubles dépressifs, voire une dépression, les anti dépresseurs sont de peu d’effets, ou alors, ces prescriptions doivent être accompagnées d’une prise en charge thérapeutique adaptée.

Méthode pour traiter une phobie

En règle générale, de 5 à 7 consultations suffisent pour vous assurer un traitement définitif. Au cours du travail thérapeutique, il est très important de s’assurer que l’objet phobique ne se transfère pas en un autre problème. C’est précisément ce que facilite l’approche comportementale telle que je la pratique depuis presque 30 ans.

Quoi qu’il en soit, il y a souvent une similitude entre le problème dont vous souffrez, ce trouble phobique, et l’angoisse. C’est la raison pour laquelle je vous invite à consulter les article liés à l’angoisse et aux crises d’angoisses au sein de ce blog.

Si vous souffrez de peur de vous faire du mal, ou de peur de faire du mal aux autres (phobie d’impulsion), vous trouverez toutes les informations nécessaires à ce propos (origines, causes et traitement).


La + efficace des solutions commence ici.


Pourquoi se rassurer aggrave le problème ?

La plupart du temps, la personne phobique essaie ou de contrôler son problème, ou de se rassurer en minimisant son trouble phobique, ce qui produit l’effet inverse à celui recherché.

Pourquoi se rassurer aggrave la phobie ?

Tout simplement parce que l’on essaie de vous faire raisonner à propos de quelque chose qui échappe à toute intellectualisation, à toute rationalisation. De la même façon qu’il est vain et ridicule d’asséner à quelqu’un qu’il ou elle n’a aucune raison d’avoir peur en avion puisque c’est le moyen de transport le plus sur au monde.

La personne qui souffre d’une phobie, exprime sa peur. Pour la contrôler, elle instaure inconsciemment une phobie qui a pour fonction de la protéger de ce qui lui fait peur.

De quoi a t-elle peur ?

  • Que l’avion ait un incident technique qui le fasse s’écraser ?
  • Qu’elle ait si peur qu’elle se montre dans une telle difficulté au cours du vol qu’elle en conçoive de la honte et de la culpabilité ?
  • Que l’avion s’écrase ou explose en vol ?

Peut-être est-ce tout cela, et sans doute bien d’autres choses encore. Et ensuite ?

L’après, c’est précisément ce qui pré occupe considérablement la personne atteinte de phobie, et c’est justement ce qui fait le lien entre la phobie et l’angoisse.

La phobie est un symptôme d’angoisse

Être phobique, c’est se protéger de quelle que chose qui nous terrifie.

C’est nous tenir à distance d’une situation ou d’un individu ou d’un groupe de personnes dont on a toutes les raisons de craindre qu’en leur présence, en situation, on perde la maitrise de soi.

Ce qui fait qu’une personne souffre de ce type de peur, c’est la crainte de ne pouvoir contrôler ses comportements et donc sa vie. Cette même personne se protège alors de son angoisse.

Ce qui l’angoisse, c’est l’idée projective qu’elle se fait à propos de ce qu’il se passe si elle est directement en proie à l’objet de sa peur. Partant, des conséquences qu’elle craint d’avoir à supporter.

Les peurs excessives ou irrationnelles sont responsables de phobies

C’est ce que je vous raconte dans l’histoire d’Émilie. Cette jeune femme de 25 ans, terrorisée par les pigeons de Paris comme les autres oiseaux d’ailleurs. Dans cet article, vous constaterez combien son angoisse résonne à l’évocation de sa phobie.

J’en profite pour vous raconter aussi comment cette jeune femme, courageusement, après un bref travail thérapeutique à mon cabinet, a su favoriser son bien être et mettre un terme à une peur très invalidante. Car, en matière d’invalidité, il existe des phobies trés… spéciales.

Des phobies étranges

Il y a comme une sorte de miracle toxique chez l’homme moderne.

Ou, plus exactement, dans la façon dont les hommes essaient de contrôler leurs angoisses en se faisant du mal. Tel est le principe fondateur de toutes les phobies, et parmi toutes les phobies référencées, il en existe de bien étranges.

L’homme est ainsi fait qu’il se dote d’une capacité créative extra ordinaire quand il s’agit d’éviter quelque chose qui lui pose problème et le ramène à lui même.

Cela fait écho à celle de Monsieur Thévenoud, Député français, atteint de phobie administrative. Un problème à propos duquel bien des gens crient au scandale alors que c’est une réalité.

C’est un peu comme les maladies. Faut-il avoir un cancer, au minimum, pour exprimer sa souffrance et être légitime à l’exprimer ? La question est posée.

Autre question posée : quel est le principe des phobies ?

Les phobies sont une façon – qui en vaut bien une autre – de contrôler une peur plus souterraine, plus enfouie. De fait, les phobies ont un avantage : celui de permettre à la personne qui en est victime de se protéger. C’est en contrôlant son environnement que la personne intéressée a le sentiment de se protéger.

Quel est le quotidien d’une personne phobique ?

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un adulte sur deux éprouve des peurs excessives et gênantes alors que 12 % de la population souffre de réelles phobies invalidantes. Au quotidien, pour les personnes phobiques, c’est un véritable handicap qui pose problème dans de nombreuses situations.

La peur est susceptible de surgir à n’importe quel moment, le plus souvent de façon incontrôlable, et pas seulement dans une situation dangereuse.

Les comportements d'un(e) phobique face à la phobie

Elle peut alors vite devenir obsédante au point que toute l’existence est organisée autour de cette peur. Le phobique met en place des conduites d’évitement qui l’enferme progressivement sur lui-même, allant, entre autre, jusqu’à l’empêcher de sortir de chez lui.

Quand affronter sa peur ou sa phobie est impossible

Pour une personne phobique, affronter sa peur ou sa phobie est, le plus souvent, quelque chose d’inimaginable. C’est comme cela que beaucoup de personnes phobiques considèrent leur chez soi comme une zone de confort.

Pour aider à s’autonomiser, certaines activités comme la relaxation, la méditation, le yoga, ou encore la sophrologie aident à surmonter ses peurs au quotidien. Pour autant, ces pratiques ne constituent en rien une solution.

Ce sont des aides ponctuelles qui ne permettent pas de se débarrasser d’une phobie. Effectivement, les peurs excessives qui confinent à la phobie témoignent en général d’une hyperémotivité.

Souvent vue comme un défaut, elle est au contraire une richesse qui ne disparait pas. Il faut donc essayer de faire face à ses peurs, quelles qu’elles soient, mais pas n’importe comment (je vous en parle plus bas dans cet article).

De quelle phobie souffrez-vous ?

Avant de chercher à vaincre une phobie, il faut déjà savoir de laquelle on souffre. L’application des méthodes de guérison dépend bien souvent du type de la phobie et de sa gravité mais aussi de son mécanisme propre.

Il existe une multitude de phobies et on en découvre encore chaque jour. A l’heure actuelle, la médecine en répertorie entre 400 et 500.

Les phobies de catégories spécifiques ou simples les plus rencontrées sont :

  • Animale (peur des animaux),
  • Environnementale (peur des orages, de l’eau, etc.),
  • Médicale (peur des processus médicaux, sang, blessures, seringue),
  • Situationnelle (prendre les transports en commun, les tunnels),
  • Agoraphobie (peur des grands espaces et de l’intérieur, peur de prendre l’avion, peur des hauteur, peur des ascenseurs, peur des endroits clos),
  • Sociale (tout type de phobie ayant trait aux relations entre l’individu et son environnement: Peur des relations, peur de parler en public, l’anxiété prononcée, phobie des pieds, etc.).

Se débarrasser d’une phobie : Est-ce vraiment possible ?

Beaucoup de personnes se demandent s’il est possible de guérir d’une phobie. Avec certitude, je vous réponds par l’affirmative.

En réalité, la phobie n’est que le résultat d’un conditionnement négatif de l’esprit. C’est un comportement réactif. En effet, la phobie est le résultat d’une peur que l’on évite de façon progressive en y trouvant, bien évidemment, un intérêt.

C’est une stratégie de contrôle dont on fini par perdre la maitrise au point de venir phobique. Cela signifie qu’initialement il s’agit d’un comportement actif (gérer la situation) qui cède le pas à un comportement réactif lequel peut aller jusqu’à la crise de panique.

Dès lors :

  • Quelle méthode employer pour se débarrasser d’une phobie ?
  • Faut-il prendre des médicaments et, partant, consulter un médecin psychiatre ?
  • Ou, plutôt, consulter un psychologue ou faire confiance à la thérapie comportementale ?

Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre ci-après.

Peut-on soigner une phobies seul(e) ?

Vaincre ses phobies seul(e) n’est pas recommandé, mais ce n’est pas impossible. En fait, vous devez comprendre que vos phobies sont le résultat d’un traumatisme provoquant des pensées irrationnelles.

Si vous êtes phobique, vous n’êtes pas capable de penser clairement face à l’objet de votre peur. Sans aide, vous n’avez donc aucune prise sur vos peurs et vous ne pouvez pas les affronter pour les dépasser.

Malgré tout, certaines personnes souffrant de troubles anxieux et de phobies parviennent à se déconditionner toutes seules. Mais le risque est qu’une phobie en remplace une autre. Un travail de méditation et de maîtrise de la respiration peut aider à conserver son calme pendant que l’on explore ses peurs et ses traumatismes.

C’est un travail long et souvent douloureux. Je ne saurais que trop vous recommander de demander de l’aide.

Comment traiter une phobie ?

Le problème de la phobie réside, pour partie, dans le fait que la personne installe, consciemment ou pas, une stratégie qui lui permet de se sentir plus en sécurité par rapport à un problème donné. L’idée de départ est intéressante mais force est de constater que, le temps aidant, la personne atteinte de phobies perd le contrôle du contrôle.

Cela signifie que la personne phobique renforce son contrôle au gré du temps qui passe parce-que le sentiment de sécurité diminue d’autant. Ce qui hier était un bénéfice devient un problème aujourd’hui et donne un résultat inverse à l’effet initial.

La phobie dont une personne est victime n’a rien d’innocent. C’est souvent un point à considérer comme traumatique, comme objet phobique. C’est utile et important.

Imaginons quelqu’un qui a peur du vent ou Une personne qui a peur de porter des vêtements, voire peur de porter la barbe. Chacune de ces phobies – si étonnantes qu’elles sont – a un lien, une signification, avec le traumatisme initial.

Ainsi, je vous parlais plus haut d’une patiente atteinte de la phobie des oiseaux. Elle habite Paris et a tous les motifs d’être particulièrement gênée.

Comment prendre le contrôle d’une phobie ?

A propos de cette jeune femme, et en travaillant à l’aide de l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale permet de comprendre que l’ornitophobie dont elle est victime a une signification symbolique.

En effet, son traumatisme initial trouve sa source dans une rupture sentimentale brutale. Rupture au cours de laquelle, au moment même de l’annonce de la rupture, une envolée d’oiseaux a lieu ce qui, sur le moment, la terrorise.

Comme quoi, rien n’est jamais innocent et tout mérite d’être pris en compte, même s’il s’agit d’un élément qui semble assez insignifiant.

Nous vivons tous avec des phobies plus ou moins prononcées, les plus communes étant celles concernant les araignées, les serpents ou l’altitude.

Bien que l’arachnophobie, ou l’acrophobie soient parmi les phobies les plus fréquentes, il en existe une assez spécifique : la phobie sociale.

Il me semble important de faire un lien entre cette forme de phobie et son axe principal : la honte et culpabilité.

En effet, trop souvent, les personnes qui me contactent souffrent de ce qu’il est aussi convenu d’appeler de l’anxiété sociale. Ainsi, ces personnes m’expliquent combien les deux émotions précédemment citées rajoutent à leur problème.

Une phobie spécifique : la phobie sociale

La phobie sociale, ou anxiété sociale, est la peur, donc l’angoisse, que rencontre des personnes à l’idée de rentrer en contact avec une ou plusieurs personnes, que ceci ait lieu dans un cadre affectif, familial, social ou professionnel, ce qui ne change pas grand chose à ces troubles anxieux.

Les symptômes de la phobie sociale sont identiques à ceux issus des angoisses. Mais ces symptômes sont aggravés par un sentiment de honte et de culpabilité.

Les personnes victimes de ces angoisses ne sont pas responsables de leur incapacité à entrer en relation avec les autres. Elles ne subissent pas ce problème pour le plaisir de cultiver leur différence. Ces personnes sont atteintes d’une peur projective : eur de mal dire ou peur de mal faire.

Leur phobie repose alors, la plupart du temps, sur des comparaisons que ces personnes ne peuvent s’empêcher de faire entre les autres et elles mêmes.

Quand la phobie est un trouble anxieux

Comme vous pouvez le lire dans d’autres articles du présent site web, l’anxiété est la forme récurrente de l’angoisse.

Il s’agit donc d’angoisses qui atteignent la personne intéressée à propos d’un sujet spécifique de sa vie ou tous les domaines de sa vie. A ce moment là, on parle d’anxiété généralisée.

Cela signifie que tous les domaines de la vie d’une personne sont impactés par une angoisse permanente, facteur d’anxiété.

L’anxiété sociale induit que la personne qui en souffre voit tous les domaines relationnels de sa vie impactés. De la même façon qu’à propos de la phobie du même type, toutes les relations, de toutes natures, ont un caractère impossible à surmonter quels qu’en soient le contexte et l’environnement.

La plupart du temps, les personnes victimes de ce trouble anxieux sont isolées. Pas par choix mais parce que, de façon paradoxale, c’est la seule façon de se protéger de ce qui leur fait si peur.

Peur obsessionnelle et manque de confiance en soi

Les personnes phobiques sociales souffrent d’autant plus de leur problème qu’elles manquent d’estime d’elles mêmes. Tout comme d’un manque de confiance en soi.

Malgré tous leurs efforts pour créer du lien, il leur est très difficile de dépasser leur problème au point d’ailleurs que leur bonne volonté à ce propos peut être très fortement mise à rude épreuve.

En effet, les symptômes qui accompagnent ce type de phobie (transpiration, tremblements, bégaiement, etc.) aggravent le problème perçu.

Ces symptômes peuvent ainsi déteindre sur la personne au point qu’elle devient victime d’anxiété sociale, ce qui est pire. Plus elles y sont exposées, plus elles l’évitent.

Une phobie est souvent un symptôme de trouble anxieux

Les symptômes de ce type de phobie

Comme je l’écris souvent, ce comportement réactif d’évitement est inversement proportionnel à l’objectif souhaité. Il va sans dire que c’est sur la foi de symptômes spécifiques associés à leur problème que ces personnes réagissent ainsi.

Les symptômes physiques de cette phobie comme de l’anxiété qui s’y rapporte sont quasi identiques :

  • Transpiration,
  • Mains moites,
  • Rouge aux joues (rougissement),
  • Bégaiement,
  • Nausées,
  • Diarrhées,
  • Maux d’estomac,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Tremblements (mains, jambes, tête, voire tremblement du corps entier),
  • Symptômes psychiques,
  • Fortes angoisses,
  • Peurs irrationnelles,
  • Difficulté voire incapacité – ou impossibilité – à contrôler ses émotions,
  • Attaque de panique (crise de panique),
  • Envie de fuir,
  • Altération de la confiance en soi,
  • Mésestime de soi,
  • Agressivité involontaire,
  • Épisodes dépressifs voire dépression,
  • Évitement.

Quand la peur d’être jugé(e) rend phobique

Comme vous pouvez le constater, ces symptômes de ce type de phobie sont particulièrement douloureux et handicapants, au sens où leur présence annoncée, redoutée et vécue, empêche la personne de se comporter comme elle le souhaite.

Cela signifie avoir des relations « comme tout le monde ».

Ce dernier point est l’un des fondements de cette phobie. En effet, la personne phobique ne peut s’empêcher de faire des comparaisons entre les autres et elle ce qui renforce son sentiment d’impuissance et génère de la colère, en plus de la honte et de la culpabilité que cette même personne nourrit à son égard.

C’est la façon qu’elle a de se juger quant à son impossibilité à sortir de son isolement.

Il est avéré que toute tentative pour reprendre le contrôle de façon contrainte est vouée à l’échec au sens du renforcement de la phobie.

Un blocage émotionnel

La phobie relève d’un blocage émotionnel issu de la perception qu’un individu a de lui même dans un contexte et un environnement donné.

Nul n’est besoin d’être 1er clerc de notaire pour imaginer qu’une personne phobique fut sans doute victime d’humiliation dans son enfance.

Ces traumatismes infantiles ont existé et perduré dans la sphère de relations sociales, affectives ou familiales ou encore sentimentales. Dès lors, il est difficile de se sentir en sécurité quand il s’agit de créer du lien, de la relation.

Le traumatisme créé dans l’enfance, ou au cours de la construction de la personnalité, constitue un frein traumatique qu’il est impossible de lever sur la foi de sa seule volonté.

Pour soigner une phobie, ou assurer à la personne victime un traitement adapté à son cas, il faut explorer certaines pistes thérapeutiques.

Comment guérir une phobie ?

Une phobie apparaît généralement suite à un événement traumatisant (accident de la route, morsure de chien, etc.). Pour se guérir d’une phobie, le patient doit donc faire l’effort de rationaliser sa peur pour mieux la comprendre et mieux l’affronter.

Ensuite, il lui est possible de se confronter de façon mentale progressive à l’objet de sa phobie pour s’immuniser progressivement.

Ce fonctionnement en deux étapes (d’abord l’analyse, puis le travail de mithridatisation) est la base de la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto.

A titre de comparaison, elle donne un résultat de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois. La tcc (thérapie cognitive et comportementale) n’obtient que 10 cas résolus sur 17 en 2 à 3 ans.

Guérir une phobie grâce à la thérapie comportementale systémique de Palo Alto

Actuellement, on considère la méthode comportementaliste de Palo Alto comme la plus efficace et la plus rapide. Elle permet de bien se débarrasser d’une phobie en quelques semaines seulement, quelques mois tout au plus.

Au cours de ce travail, le patient doit néanmoins être très actif.

Avec l’aide du thérapeute, ou celle d’un programme thérapeutique en ligne, c’est à lui de travailler pour comprendre le mécanisme de ses comportements phobiques de sorte à objectiver.

Ainsi, le patient limite l’impact de cette peur irrationnelle en conservant son sang-froid grâce à la certitude que le danger analysé est contrôlé. L’exposition mentale progressive à l’objet de la phobie permet ensuite d’insensibiliser définitivement le patient.

Comment soigner une phobie ?

A la faveur de bien des articles écrits et publiés dans ce blog, je vous précise les différents moyens de soigner l’angoisse.

Ainsi, je vous explique en quoi la psychiatrie n’est pas nécessairement le meilleur mode d’intervention thérapeutique. J’évoque aussi les problèmes que pose la prise de médicaments.

Un médecin psychiatre a pour vocation de diagnostiquer un ou des troubles au sens du DSM V.

En fonction de ce diagnostic, le médecin prescrit des médicaments. Ceux-ci ont pour fonction que le patient ne soit plus affecté par les symptômes de la phobie.

La prise de médicaments (anxiolytique, neuroleptiques, hypnotiques ou anti dépresseurs) n’est pas sans conséquences. Je vous rappelle qu’une prescription de ces médicaments nécessite une prise en continu pendant un délai de trois semaines a minima pour avoir un effet thérapeutique.

Ensuite, un tel traitement médicamenteux dure au minimum 6 mois voire un an, quand ce n’est pas plus longtemps.

Si vous saviez le nombre de personnes qui viennent à mon cabinet alors qu’elles sont sous médicaments depuis des années, sans améliorations notables, vous seriez édifié(e).

En conséquence, je considère que les médicaments et la psychiatrie ne sont nullement adaptés pour traiter une phobie.

Dès lors, comment faire ?

Quelle méthode utiliser pour se débarrasser d’une phobie ?

La palisse nous dit qu’il suffit de trouver la bonne méthode pour décongestionner l’esprit, pour enfin pouvoir dire « au revoir » à la peur de l’avion, des espaces, clos, des araignées, de l’eau, du sang, etc.

Si c’était si simple, vous et moi le saurions. Il existe plusieurs types de thérapies pour arriver à se débarrasser d’une phobie sachant que je ne parle pas de thérapie médicamenteuse.

En effet, dans la gestion des phobies, la thérapie médicamenteuse n’est pas une opportune, à moins que la phobie vous pousse à une dépression par épuisement.

En pareille situation, une prise en charge par un psychiatre et un suivi par un psychothérapeute est recommandée.

Au-delà des traitements anxiolytiques et antidépresseurs prescrits pour aider à gérer la crise quand elle survient, la psychothérapie et les thérapies brèves telle que la thérapie systémique brève de Palo Alto restent les meilleurs moyens pour se débarrasser d’une phobie.

Les médecins spécialistes de la phobie

Selon l’endroit où vous vivez, il n’est pas toujours facile de trouver un comportementaliste ou un psychothérapeute accessible. Bien sûr, il existe des solutions efficaces sur Internet mais beaucoup de patients préfèrent encore un premier contact humain pour affronter leurs phobies.

Dans ce cas-là, vous pouvez toujours vous tourner vers un médecin. Un médecin généraliste peut vous guider vers des professionnels de santé capables de vous aider, qu’ils soient psychiatres ou comportementalistes.

Certains médecins généralistes développent aussi une spécialisation tacite dans différents troubles psychiques. Trouver un médecin généraliste à l’aise avec la question des phobies peut donc aussi être un premier pas important, mais sachez que cette éventualité est fort rare.

La thérapie cognitive et comportementale

Il y a quelques années encore, pour gérer sa souffrance au quotidien, on se dirigeait le plus fréquemment vers une thérapie cognitive et comportementale (tcc).

En effet, sur le moyen ou long terme, celles-ci permettent d’atténuer les symptômes et surtout de se «déprogrammer» (mon dieu que je n’aime pas ce mot…) vis-à-vis de sa phobie.

Ainsi, techniquement, la ttc expose petit à petit la personne phobique à l’objet de sa phobie. Un peu comme si vous deviez progressivement faire copain-copain avec l’araignée qui vous terrorise et qui a pris ses quartiers dans votre maison.

Les exercices se font d’abord de façon imaginaire. Ensuite, et concrètement, sous forme de mises en situation de tâches habituellement déstabilisantes et difficiles. Par exemple : s’approcher au plus proche d’un chien.

Autant vous dire que cette approche par exposition prends des mois quand ce ne sont pas des années, et vous font courir le risque d’un échec lié à ces diverses expositions ce qui risque d’avoir pour conséquence de vous bloquer plus encore dans votre phobie.

La psychothérapie

La psychothérapie est plus complexe que la tcc même si l’objectif final est le même. Son postulat de départ consiste à rechercher les causes d’une phobie.

Au lieu de mettre le patient face à sa phobie comme dans la tcc, ou de lui donner des outils pratiques pour rapidement vaincre la phobie (cf. Palo Alto), le thérapeute (psychologie clinique) cherche plutôt à mettre le patient en confiance afin qu’il se libère pour trouver les causes de la phobie.

Si la phobie est due à un traumatisme ou à un conditionnement environnemental, le psychologue cherche alors à réparer la blessure créée par le traumatisme. Si la phobie est biologique ou génétique, le travail est encore plus profond.

Cette thérapie prend du temps car il n’est pas évident de mettre un patient phobique en confiance en peu de temps.

La psychothérapie, qu’il s’agisse de consultations chez un(e) psychologue, ou chez un(e) psychanalyste, dure de 3 mois à plus de 5 ans, à raison d’une à deux séances par semaine, d’environ 30 minutes chacune, le tout suivant la phobie et le degré de gravité.

Le psychothérapeute peut soigner la phobie

La psychothérapie est une autre méthode très efficace pour lutter contre les phobies.

Là encore, le thérapeute accompagne le patient afin qu’il explore les origines de sa phobie. L’objectif reste de rationaliser la peur en affrontant et en analysant précisément le traumatisme à son origine.

Progressivement, le patient redevient maître de sa peur et la phobie disparaît. La psychothérapie est aussi efficace contre les phobies parce qu’elle permet de traiter les nombreuses causes et autres troubles psychiques qui l’accompagnent bien souvent.

En d’autres termes, elle permet un assainissement complet du psychisme et du rapport à l’angoisse et à la peur. En revanche, cette méthode n’est pas sans inconvénient dans la mesure où on lui reproche souvent des résultats trop lents et trop approximatifs.

Effectivement, la psychothérapie met souvent plusieurs années avant de fournir ses premiers résultats en plus qu’elle exige un investissement important et constant de la part du patient pendant toute sa durée.

L’hypnose pour rééduquer son subconscient

L’hypnose est la thérapie que je vous recommande le plus pour en finir avec une phobie. Tout d’abord, l’hypnose ne nécessite pas que le patient s’ouvre et dévoile la raison de sa phobie.

Le travail réalisé par l’hypnothérapeute a pour fonction d’atteindre le subconscient. Elle dure de 3 mois à 2 ans à raison d’une à deux séances de 45 minutes par semaine. Il s’agit donc de procéder à des suggestions hypnotiques en direction de ce même subconscient.

Au tout début de la thérapie, l’hypnothérapeute doit mettre son patient en confiance pour que celui-ci se laisse guider par les suggestions hypnotiques. Dans le cas contraire, la thérapie est peine perdue.

Encore faut-il être suggestible à l’hypnose, ce qui n’est pas le cas de toute le monde, loin s’en faut.

Soigner la phobie par l’hypnose

L’hypnose est bien une méthode pour lutter contre les phobies.

Certains praticiens n’hésitent pas à afficher des taux de réussite avoisinant les 100 %. Tout en se méfiant de telles statistiques puisqu’elles ne prennent souvent pas en compte les patients qui n’ont pas été réceptifs, les patients phobiques ont tout intérêt à se pencher sur la question.

D’un point de vue cognitif, l’hypnose permet de placer le patient dans les meilleures conditions possibles afin d’affronter ses peurs et les traumatismes responsables de sa phobie.

Guérir une phobie par l'hypnothérapie

L’hypnothérapeute peut alors guider le patient pour lui permettre de mieux comprendre et de dépasser ce traumatisme. La phobie disparaît alors souvent d’elle-même.

D’ailleurs, sans surprise, les comportementalistes sont nombreux à connaître et pratiquer l’hypnose.

Certains thérapeutes l’utilisent plus discrètement en se reposant davantage sur ses fonctionnements fondamentaux que sur des protocoles clairement identifiables. D’autres encore utilisent une technique trés intéressante qui donne d’excellents résultats : le langage hypnotique.

On retrouve souvent cette technique thérapeutique chez un comportementaliste qui pratique l’approche systémique de Palo Alto.

L’approche systémique de Palo Alto

A contrario, l’approche systémique de l’école de Palo Alto donne des résultats sur une durée beaucoup plus courte que la tcc. En l’espèce, je vous rappelle que cette approche est non seulement stratégique mais brève (moins de 3 mois).

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto vous offre donc de nombreuses solutions pour se débarrasser de sa phobie. A ce stade, il est important que je vous précise ce qu’est la thérapie systémique, stratégique et brève de Palo Alto.

L’approche stratégique et brève pour vaincre une phobie

L’école de Palo Alto doit son nom à la petite ville des États-Unis, proche de San Francisco. C’est dans cette ville, dans les années 50, qu’un groupe de scientifiques d’origines diverses a travaillé autour de théories de la communication et de la relation entre les individus.

L’initiateur de ce travail et père de cette école est Gregory Bateson, zoologue, anthropologue et ethnologue. Il a été influencé par les mathématiciens, pères de la cybernétique, comme Norbert Wiener et John Von Neumann.

Gregory Bateson s’est aussi appuyé sur les travaux de Ludwig Von Bertalanffy, biologiste qui a élaboré la « théorie des systèmes », de Bertrand Russell, père de la « théorie des types logiques », et de Milton Erickson, initiateur d’un langage et d’une approche hypnotique en thérapie.

Il ne faut bien évidemment pas oublier Paul Watzlawick, psychologue américain, théoricien de la théorie de la communication avec ses 5 axiomes de la communication interactionnelle.

Théorie de la communication pour traiter une phobie

« Nous construisons le monde alors que nous croyons le percevoir. Ce que nous appelons réalité est une interprétation, construite par et à travers la communication.« 

Paul Watzlawick

C’est le mélange des genres qui a fait toute la force de l’école de Palo Alto laquelle a apporté un renouveau extraordinaire dans la vision de la communication.

L’une de ces originalités majeures est l’utilisation de l’approche systémique dans le domaine des relations humaines.

Adapté à la communication, au coaching, ou à la thérapie comportementaliste, la thérapie systémique brève de Palo Alto propose des outils stratégiques d’évolution ou de changement, en fonction d’un contexte donné, en agissant sur les interactions.

Quand on parle d’interactions, on parle des relations interpersonnelles de l’être humain avec lui-même, les autres et le monde qui l’entoure.

Souvenez vous de cet adage qui veut qu’un battement d’aile de papillon dans l’hémisphère nord génère un ouragan – ou une tempête – dans l’hémisphère sud.

Pour se débarrasser d’une phobie dans le cadre d’une thérapie brève de Palo Alto, le coach ou le psychologue comportementaliste, s’intéresse au « comment » plutôt qu’au « pourquoi ». Cette recherche des causes historiques de la phobie est l’objet central en psychanalyse.

La psychanalyse est une démarche thérapeutique trés intéressante, mais trés intellectuelle, mais elle prend des années. Par al suite, si tant est que vous identifiez ce « pourquoi », ce n’est pas pour autant que vous aurez la solution à la phobie.

Pour en revenir à l’approche systémique de Palo Alto, l’approche comportementale, le « comment » se traduit ici par l’identification et l’analyse du mécanisme d’un problème donné, dans un contexte ou un autre, et dans un environnement donné. Il s’agit là de mieux comprendre le système en place, ses interactions comme leurs conséquences.

On s’intéresse ici au processus menant à la problématique (le rapport à la réalité, les tentatives de solutions mises en œuvre), plutôt qu’au contenu (la réalité elle-même). Cela permet d’apaiser rapidement ce type de souffrances, de trouver – trés tôt et rapidement – des solutions.

Pour vous, c’est donc l’assurance de parvenir trés rapidement à limiter puis à faire disparaitre les symptômes et les conséquences de votre phobie.

Le protocole que j’utilise dans le cadre de mon programme thérapeutique en ligne pour aider les personnes à se débarrasser de leur phobie, s’appuie donc sur l’école de Palo Alto.

Quelle est la meilleure méthode pour vaincre une phobie ?

Entendons nous bien.

Je n’ai rien contre les psychiatres et la psychiatrie mais il convient d’arrêter de faire n’importe quoi dans la prise en charge d’un certain nombre de problèmes émotionnels quant à savoir comment se débarrasser d’une phobie.

D’une façon générale, en matière de phobie, nous savons ce qui pose problème. En conséquence, il suffit d’identifier le mécanisme d’un problème pour, ensuite, prescrire des exercices comportementaux adaptés pour traiter une phobie.

Il n’est pas nécessaire d’exposer la personne en souffrance à son mal pour lui apprendre – pour ne pas écrire la contraindre à apprendre – à contrôler sa phobie.

Par exemple, quand j’ai peur de quelque chose ou de quelqu’un, j’ai peur. Un point c’est tout. On peut donc me raconter la messe dans toutes les langues que je ne connais pas. On peut aussi essayer de me convaincre que je n’ai pas de raison d’avoir peur, rien n’y fait. J’ai peur, je suis victime d’angoisse et il n’en n’est pas autrement. Je ne le fais pas exprès.

Comment soigner les phobies avec l’approche comportementale ?

Les phobies peuvent être très handicapantes et provoquer de grandes souffrances psychiques et physiques. Heureusement, les patients qui en souffrent ont des solutions très efficaces à leur disposition.

L’Assurance maladie française recommande désormais le recours à la thérapie comportementale. Cette thérapie lutte sur deux fronts en même temps pour vaincre la phobie : les causes comportementales et les causes cognitives.

D’un point de vue cognitif, le comportementaliste aide le patient à analyser et comprendre les causes et le fonctionnement de la phobie. Cela lui permet d’y réagir plus rationnellement et d’avoir les armes suffisantes pour la défaire.

D’un point de vue comportemental, le praticien professionnel va aider le patient à se confronter, mentalement et progressivement, à l’objet de sa peur pour s’y habituer. Grâce aux outils cognitifs, le patient phobique apprend à ne plus réagir et ainsi vaincre progressivement sa phobie.

Souvent, grâce à de tels exercices, la peur disparaît totalement. Si, d’aventure, ce n’est pas le cas, elle diminue suffisamment au point de plus être handicapante.

Les avantages de la thérapie brève

Il existe des moyens très simples pour aider quelqu’un à ne plus souffrir de phobie.

Seule la thérapie comportementale permet cela. C’est la plus efficace des solutions, et cette solution à la phobie commence ici et aujourd’hui.

En l’espèce, je parle d’exercices thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Ils ont pour vocation d’aider la personne à progressivement débloquer son problème de phobie sur un temps trés court (moins de 3 mois).

C’est pour cela que l’on parle de thérapie brève.

Il s’agit de faciliter l’identification de la source pour neutraliser son impact traumatique puis de permettre un retour à l’estime de soi et, partant, à la confiance en soi.

Ces exercices sont plus communément appelés des « tâches » dans le domaine de l’approche comportementale.

Ils ont pour vocation de favoriser une solution simple et progressive dans le respect du patient. On procède de la même façon quand il s’agit de timidité laquelle est une autre forme, ou symptôme, d’anxiété sociale.

Ce que je vous offre dès maintenant, c’est la certitude de vaincre la phobie en moins de 2 mois sans médicaments. Je vous invite à découvrir cette solution en cliquant sur le lien en bas du présent article (juste après le paragraphe ci-dessous).

Comment vaincre une phobie à l’aide du Programme ARtUS ?

Le programme ARtUS vous aide à agir de manière concrète de sorte à vous débarrasser de votre phobie.

Grâce à ce programme thérapeutique, il est tout à fait possible de briser ce cercle vicieux et d’apprendre à mieux gérer vos relations et votre vie en général.

A l’aide d’un plan d’action précis composé de 5 modules contenant des exercice associés à un protocole thérapeutique simple à suivre – sur une durée moyenne de 21 jours -, vous constaterez par vous même la diminution progressive puis totale de vos symptômes de phobie.

Pour autant, conservez à l’esprit qu’au cours du programme ARtUS, il vous est demandé de vous investir. En bref, de scrupuleusement suivre les exercices comme de maintenir une dynamique thérapeutique.

C’est le gage de votre guérison si vous souhaitez que les choses changent rapidement pour vous.

A ce propos, vos efforts ne sont rien comparés au bonheur que vous ressentez en trouvant des solutions pérennes – durables et définitives – qui vous permettent retrouver la confiance en vous que vous avez perdu.

Je me permets de vous rappeler tout l’intérêt que vous avez à porter attention au programme thérapeutique en ligne dont je vous parle.

Dès maintenant, par souci de vous aider à vous débarrasser d’une phobie, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 17 novembre 2023 par Frédéric Arminot.

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