La peur des trous est une phobie méconnue et pourtant plus courante qu’on ne le croit : c’est la trypophobie. C’est une phobie handicapante mais qui se soigne facilement grâce à l’approche systémique de Palo Alto (approche brève et stratégique orientée solution).

La trypophobie est une peur panique et irrationnelle des trous. La plupart des patients ont des réactions extrêmes devant des surfaces couvertes de petits trous, comme les nids d’abeille, par exemple.

Cependant, certains patients ont simplement peur de tous les trous qu’ils peuvent croiser, quelle que soit leur taille et peu importe leur nombre.

Dans tous les cas, une question s’impose, celle de savoir comment ne plus avoir peur des trous.

Définition de la trypophobie

La trypophobie est une peur irrationnelle que des scientifiques ont décrite pour la première fois en 2005. La science sait donc peu de choses à son sujet et, malgré son nom scientifique, elle n’est pas encore officiellement classée comme une phobie.

Pourtant, les personnes qui en souffrent ont parfois des réactions typiques de la phobie allant jusqu’à la crise de panique. La trypophobie est avant tout la phobie des surfaces sur lesquelles on retrouve de nombreux trous rapprochés, souvent dans des formes géométriques particulières.

On cite souvent comme exemple les nids d’abeille, mais le gruyère est un objet souvent évoqué par les patients qui souffrent de cette phobie. La mousse de savon ou de shampoing quand elle forme de nombreuses petites bulles peut aussi être très effrayante.

La trypophobie

Cependant, certaines formes de la trypophobie semblent suggérer l’existence d’une phobie des trous un peu plus large et littérale. Les patients sont alors très effrayés par les surfaces qui contiennent des trous.

Cette peur semble exacerbée quand le trou correspond à une blessure ou une infection sur la peau de quelqu’un. Comme la trypophobie est encore mal connue, on ne sait pas bien si elle existe sous différentes formes ou s’il s’agit de deux phobies différentes.

Les causes de la phobie des trous

Depuis sa découverte, la trypophobie a beaucoup intéressé les chercheurs car ses origines pourraient être héréditaires. Certains scientifiques pensent que la phobie des trous est un héritage de nos ancêtres très lointains chez qui la peur de certains prédateurs était absolument vitale.

La peur de ces trous rapprochés s’expliquerait par la peur nécessaire des araignées et de leurs yeux, des pieuvres et de leurs tentacules, des serpents et des motifs de leurs écailles. D’autres chercheurs pensent que l’on ne doit pas forcément remonter aussi loin pour trouver les causes héréditaires de la trypophobie.

Beaucoup de maladies infectieuses et parasitaires de la peau produisent des effets semblables à l’apparence des objets provoquant la trypophobie. Cette peur serait donc une réaction tout à fait normale et que l’on pourrait qualifier de trypophobie quand elle devient excessive.

D’un autre côté, les recherches sur les autres phobies suggèrent qu’elles sont avant tout provoquées par l’environnement et les expériences traumatiques. Les chercheurs peinent à identifier un traumatisme récurrent à l’origine de la trypophobie.

Ils imaginent alors qu’elle apparaît surtout chez les personnes anxieuses, car la phobie est un trouble anxieux répandu. À ce titre, l’hypothèse principale allant dans ce sens estime que la trypophobie apparaît comme les autres phobies.

Un patient développe une personnalité anxieuse à cause de son environnement, puis l’anxiété non traitée se fixe sur des objets particuliers jusqu’à provoquer une phobie. L’angoisse pourrait alors réactiver des circuits neuronaux très anciens dans notre cerveau reptilien – ou prétendu tel – et réveiller ainsi des peurs ancestrales de prédateurs.

Comme souvent, cette phobie serait alors le symptôme d’un autre problème : l’anxiété ce qui induit un sentiment d’insécurité comme, par exemple, quand une personne a la phobie du vent.

Les symptômes de la trypophobie

La trypophobie est une phobie si particulière qu’on la reconnait facilement. En fait, elle présente tous les symptômes typiques d’une phobie, mais l’objet à l’origine de la crise de phobie est facilement identifiable.

Ainsi, une personne souffrant de trypophobie réagit chaque fois qu’elle se trouve confrontée à un objet ou à l’image d’un objet correspondant à ses peurs.

Comme je l’ai déjà écrit, il s’agit toujours d’objet dont la surface présente de nombreux petits trous, généralement dans une forme géométrique plus ou moins organisée, comme une éponge par exemple.

La réaction phobique est alors plutôt classique et les symptômes sont bien connus. D’abord, le patient est saisi d’une peur irrationnelle et impossible à raisonner.

Ensuite, son rythme cardiaque s’accélère, il sue, hyperventile, ressent des vertiges et des nausées. Il peut même parfois vomir ou s’évanouir. Dans les cas les plus graves, le patient souffre de véritables attaques de panique.

La phobie étant une peur irrationnelle, elle se caractérise aussi parfois par l’absence de l’objet de la phobie. En d’autres termes, la simple pensée de l’objet de la peur suffit à provoquer la réaction phobique.

C’est généralement la marque des phobies les plus sévères ce qui me fait penser à ce patient qui associait sa phobie du dentiste aux trous que celui-ci pouvait faire en dévitalisant une dent.

Un jour, par souci de communiquer avec son patient, son dentiste avait pris un cliché du trou ainsi réalisé pour soigner la dent, et ce trou noir et béant avait littéralement terrorisé le patient qui avait ensuite rencontré toutes les peines du monde pour continuer à être soigné.

Une phobie rare

La trypophobie n’a jamais été scientifiquement définie avant 2005. Ce n’est pas parce que la science se désintéresse des phobies, bien au contraire. C’est plutôt parce que la trypophobie est une phobie rare.

Peu de personnes en souffrent, même si le malaise face aux surfaces avec plein de petits trous semble assez largement répandu. Depuis la découverte de la trypophobie, le nombre de cas recensé chaque année va croissant.

C’est un phénomène fréquent avec la découverte d’une nouvelle maladie. D’abord, parce que ceux qui en souffrent trouvent enfin une définition à leur mal-être.

Ensuite, parce que l’arrivée d’une nouvelle opportunité diagnostique favorise les erreurs pendant les premières années.

Traitements de la trypophobie

Comme toutes les phobies, la trypophobie n’est pas une fatalité. Beaucoup de patients souffrant de phobies se sentent très seuls et démunis face à leurs peurs. Pourtant, les phobies se soignent très bien.

Certaines thérapies permettent même de s’en débarrasser en quelques semaines seulement.

La psychanalyse

La psychanalyse a été la première solution vraiment efficace contre les phobies. En prenant le temps d’explorer votre psyché avec un professionnel, vous reprenez progressivement le contrôle sur vos difficultés et vos traumatismes.

Pour les personnes anxieuses, qu’elles aient développé des phobies ou non, la psychanalyse est un soutien qui leur permet d’avancer et de combattre l’anxiété.

Le seul défaut de cette thérapie, c’est qu’elle demande un investissement personnel et financier de plusieurs années (souvent plus de 10 ans).

Vaincre la phobie des trous

L’approche stratégique et brève orientée solution

L’approche systémique de Palo Alto est une solution beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace contre l’anxiété et les phobies. Elle se concentre précisément sur un problème en particulier et vous aide à analyser et objectiver vos peurs irrationnelles pour vaincre définitivement la phobie.

Cette approche brève orientée solution soigne plus de 95 % des personnes phobiques en quelques semaines seulement. L’approche stratégique vous permet d’améliorer rapidement votre vie et ainsi, de retrouver confiance et autonomie.

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Références


Article mis à jour le 21 novembre 2023 par Frédéric Arminot.

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