Lecture rapide | Sommaire

L’épuisement nerveux est une sorte d’état émotionnel que la plupart des gens tentent de combattre. Et d’éviter. L’épuisement nerveux c’est un peu comme ce « truc » contre lequel on lutte tant qu’à la fin, on finit exsangue. Vidé de soi même. Dénué de toute énergie. Comme dirait l’un de mes amis, je cite: « On est arrivé au bout de sa vie! ».

Les causes d’un épuisement nerveux sont multiples. D’une façon générale, c’est le fruit d’un manque de respect de soi. Ceci sans que la bonne volonté de l’intéressé(e) puisse être mise en cause. Cette personne n’exprime pas ses limites. S’en demande plus qu’elle ne peut en accepter. Elle dénie une réalité qui la ramène à elle même.

Ceci étant écrit, au delà des raisons qui justifient un épuisement nerveux, le plus important – et intéressant – consiste à d’abord traiter l’épuisement nerveux. Partant, c’est ce qui facilite la compréhension de comportements qui font fait le lit de ce qui – bien sûr – ne peut être vécu que comme un problème.

Lorsqu’il n’est pas traité, l’épuisement nerveux génère des problèmes plus importants. Je pense à la dépression, aux idées suicidaires. Au surplus, un épuisement nerveux rend également vulnérable à de nombreuses maladies physiques.

Dans cet article, vous allez découvrir – et prendre acte? – des causes, des symptômes, et d’un traitement simple de l’épuisement nerveux.

Les causes d’épuisement nerveux

Quelles sont les différentes causes d’un épuisement nerveux? Une personne exposée à des situations stressantes sur une courte période ressent une fatigue légère. Mais quand ces situations durent dans le temps, et que la pression qu’elles exercent augmente, la fatigue devient beaucoup plus importante. A force de lutter, c’est le meilleur moyen de « convoquer » le problème (épuisement nerveux).

La personne victime de cet épuisement nerveux rencontre des difficultés d’endormissement. Elle dort de plus en plus mal. Quand bien même elle parvient enfin à fermer les yeux, le sommeil n’est pas profond. Les journées commencent donc avec une carence importante en termes d’énergie et de vitalité. En bref, la personne intéressée est victime d’une grande fatigue.

Du stress et des exigences

C’est bien d’avoir des rêves élevés. C’est courageux de se fixer de grands buts pour accomplir de grandes réalisations. Mais quand réussir devient une obsession, cela tend à devenir épuisant.

Cette cause est récurrente dans le milieu professionnel. Des personnes, salariées ou non salariés, se fixent des objectifs très élevés en termes de rendement. En l’espèce, elles souhaitent obtenir les faveurs de leurs supérieurs. Ou bénéficier de revenus plus importants. Du coup, ces personnes sont obsédées par cet objectif. Lequel consiste à obtenir de la reconnaissance.

Ces personnes sacrifient tout le reste. Vie de famille, vie sociale, et vie sentimentale. Et cela pour tendre vers la réussite. Mais plus le temps passe, plus elles s’épuisent. Et plus elles voient leurs rêves s’éloigner. Avec, dans l’intervalle, une anxiété exacerbée. Quand elle n’est pas précédée, ou suivie, de crise d’angoisse.

Des attentes élevées

Cela peut être très fatigant. Pour ne pas écrire usant. Attendre des autres qu’ils adoptent les comportements dont nous avons besoin. Bien que cette attente soit légitime, elle n’est pas toujours comblée. Dans ce cas, l’attente non récompensée produit des frustrations importantes. C’est donc la porte ouverte à un problème de plus. Le ressentiment.

Un environnement défavorable

Il n’y a rien de plus épuisant que de vivre dans un milieu où l’on est constamment défavorisé. Humilié. Exploité. Traité en dessous de sa vraie valeur. Ce type d’environnement détruit le moral, et use les nerfs.

Symptômes physiques de l’épuisement nerveux

Tout épuisement nerveux se manifeste par la sensation d’être complètement à bout de force. Comme désemparé(e). C’est ce que l’on appelle aussi le surmenage. La fatigue nerveuse. La personne victime de cet épuisement nerveux n’a plus de solutions aux défis qu’elle rencontre. Ou qu’elle s’impose. Sur le plan physique, les symptômes les plus fréquents sont les suivants:

  • Migraine: La personne qui souffre de cet épuisement nerveux a – le plus souvent – constamment mal à la tête. Même après plusieurs heures de repos, les douleurs ne disparaissent pas
  • Fatigue générale: Sentiment de faiblesse constant. La personne en proie à un épuisement nerveux recourt à des vitamines. Ou à des boissons énergétiques. L’idée est de tenir le coup pendant la journée
  • Maux de dos
  • Hypertension artérielle
  • Problèmes cardiaques (tachycardie – palpitations)
  • Apathie
  • Bouffées de chaleur
  • Sécheresse buccale
  • Arthrite (constatée chez les personnes ayant une prédisposition à diverses maladies)
  • Vulnérabilité aux maladies infectieuses (faiblesse du système immunitaire)
Faites un test pour savoir si vous êtes victime d'épuisement

Symptômes psychiques d’épuisement nerveux

Sur le plan psychique, vous trouverez ci-après les symptômes les plus fréquents:

  • Perte de l’initiative: La victime sombre dans des habitudes quotidiennes. Elle n’innove plus. Tout l’ennuie. Elle se refuse à prendre des responsabilités, même quand ces dernières n’induisent aucune prise de risques
  • Irritabilité: Les personnes qui souffrent d’épuisement nerveux s’énervent facilement. Et souvent pour de banales raisons. Même les blagues les plus anodines les mettent hors d’elles. En plus, elles interprètent les critiques de manière très personnelle
  • Troubles de l’humeur: Une personne épuisée passe de la joie à la colère en un laps de temps particulièrement court. Et sans raison précise
  • Impatience: Une personne épuisée perd toute capacité d’attendre (cf. frustration)
  • Problèmes de concentration: Il est absolument impossible pour une personne qui souffre d’épuisement nerveux de se focaliser sur une même tâche, pendant une longue durée. Cette personne est facilement distraite par ses pensées, et par des facteurs environnementaux (sons, lumières, etc.)
  • Manque de confiance en soi et d’estime de soi – C’est un symptôme psychique qui apparaît après une longue période d’épuisement. La victime doute d’elle-même, et de ses capacités. Elle est envahie par des pensées dévalorisantes
  • Burnout

Traitement de l’épuisement nerveux

Pour venir à bout d’un épuisement nerveux, d’aucun pense surement qu’il suffit de prendre du repos. Ou de soigner son alimentation. Voir d’exercer une activité physique. Ou de se divertir en voyageant. Dans tous les cas, en exerçant une activité qui procure du plaisir. Mais dans de nombreux cas, c’est bien loin de suffire.

Voilà pourquoi je vous recommande – fortement – d’utiliser les outils de la thérapie comportementale pour retrouver confiance en soi, et apaisement intérieur (cf. gestion du stress).

L’approche comportementale est une approche thérapeutique dite « brève ». Avec précision, elle permet d’identifier le mécanisme d’un trouble. Ainsi que les symptômes qui le justifient. Lesquels ont souvent été ignorés, en toute bonne foi. Les facteurs d’apparition. Ceux qui participent à maintenir l’épuisement nerveux. Ce travail spécifique au coaching comportemental s’appelle la contextualisation. Il comporte plusieurs phases.

Comment soigner un burnout?

L’analyse fonctionnelle

Le programme thérapeutique et comportemental que j’ai conçu et mis en ligne vous permet d’évaluer de façon précise la réalité de votre situation. Au-delà du trouble qui fait l’objet de votre demande à devenir membre du Programme ARtUS, vous identifiez et explorez les causes cachées de cet épuisement nerveux. Plus que le symptômes qui justifient cet épuisement nerveux, vous identifiez le vrai symptôme de votre problème. Sa vraie raison!

Le contrat thérapeutique

Point n’est besoin de définir des objectifs. Réagir ainsi, c’est rationaliser! Vous fixer des objectifs est une vaste fumisterie qui passe par la contrainte. Et participe à vous manquer de respect.

Le seul contrat thérapeutique que vous avez est avec vous même. Il consiste à essayer, chaque jour, de travailler à aller mieux. A vous respecter. Vous aimer. Dans le cadre du Programme ARtUS, vous bénéficiez de tous les exercices nécessaires. Le simple fait que vous soyez acteur (actrice) et auteur(e) de votre traitement thérapeutique en augmente considérablement le niveau d’efficacité.

La mise en œuvre du traitement

C’est le déroulement proprement dit de la thérapie. C’est la clé de voute de votre programme thérapeutique en ligne. Vous découvrez cela dès le Module 2. Cette phase d’exercices pratiques, et non d’exercices d’exposition, vous aide mentalement à mettre un terme à vos symptômes d’épuisement nerveux. Dès ce module, la mise en place de comportements adultes et responsables est facilitée.

Grâce aux exercices présents dans ce module, vous comprenez ce que le principe « affirmation de soi » signifie. Vous allez être très surpris(e) de la façon dont vous apprenez à vous respecter. Cela tient à si peu de choses. Un objet…

Évaluation et suivi

Régulièrement, vous êtes invité(e) à évaluer vos axes de progrès. C’est très facile à faire. Progressivement, vous prenez objectivement acte de tous les progrès effectués. Vous pouvez même vous prémunir contre toute éventuelle rechute.

Épuisement nerveux ou burnout?

Nous vivons dans une société très agitée. Les dysfonctionnements de tous ordres sont légion, et leurs conséquences psycho sociales maximum. L’anxiété au travail, le stress au travail, et le burnout, ou épuisement professionnel, sont des réalités qu’ils ne faut pas ignorer. Et encore moins dénier.

Le burnout est une sorte d’épuisement tant physique que psychique. Il arrive au terme d’un long cheminement de symptômes de stress, ou de symptômes d’anxiété. Aucun secteur d’activités n’est épargné. Le burnout est donc l’aboutissement d’un stress post traumatique, d’un trouble anxieux, ou de tout autre évènement ou pathologique perçu et vécu comme stressant.

Quand j’écris stressant, cela signifie que la personne victime de ces symptômes s’est retrouvée dans l’incapacité de contrôler son système de défenses et d’adaptation . Celui-ci est arrivé au terme de ses capacités. Le burnout constitue donc une sorte d’affaissement de ces systèmes. Un peu comme un mur qui s’écroule après avoir été de plus en plus lézardé. Au point que ses fondations soient touchées, et qu’il s’écroule.

In fine, le burnout est un un problème de santé psychologique au travail qui, de nos jours, progresse de façon alarmante. D’après une étude lancée par PressReader, le burnout touche plus de 60 % des personnes dans certains secteurs professionnels. Il s’avère important de trouver des solutions contre ce mal du siècle. D’ailleurs vous pouvez en souffrir sans vous en rendre compte.

Définition du burnout

D’après une étude récente publiée dans Nice Matin, 12 % de la population française est victime de burn out. Cela fait donc soit 3,2 millions de personnes actives victimes de ce que nous convenons d’appeler un épuisement professionnel.

Si de tels chiffres donnent le tournis, ils sont les fruits d’une crise du travail. Vraisemblablement, il est demandé toujours plus à une personne. Laquelle, par souci de s’investir ou par désir de bien faire, ne respecte pas ses limites tant psychiques que physiques.

De façon croissante, si j’en crois l’expérience de mes consultations, de plus en plus de salariés se voient intimer l’ordre d’accomplir à elle seule les tâches de plusieurs personnes.

Qu’est devenu le travail idéal auquel Karl Marx a maintes fois fait allusion? Cet emploi où l’accomplissement de soi, le sens de son action professionnelle, comme le désir et le plaisir induits par la reconnaissance est l’essentiel. Ce travail idéal est  devenu une très très vague idée de l’esprit. Ce même esprit taraudé par une réalité qui veut que l’on perde sa vie à la gagner.

Je ne souhaite pas jouer les rabat joie, et dresser un tableau noir de la situation professionnelle en France. Comme dans la plupart des pays industrialisés. Pour autant, la réalité est bien celle là. Les peurs sociales, économiques, professionnelles font le lit de risques psycho sociaux croissants. Le lit du burnout.

A la faveur de cet article, je m’emploie à vous démontrer les risques que vous encourez à cause de cet épuisement professionnel qui guette chacun d’entre nous.

Les signes et symptômes d'épuisement nerveux

Le burn out en quelques chiffres

Pour conclure, il est important de s’arrêter sur quelques chiffres autour du burn-out. Ces chiffres mettent en évidence l’épidémie mondiale que représente ce syndrome du burn-out. Ils permettent également aux travailleurs qui en souffrent de ne pas céder à la culpabilité. Il est normal d’avoir besoin d’aide dans une situation pareille.

Vous n’êtes pas seul(e)s.

Ainsi, d’après l’INSEE, c’est plus de 33 % des travailleurs européens qui se plaignent de problèmes de santé liés directement au stress que leur inflige leur travail. En France, on compte 10 000 cas par an d’affections psychiques reconnues comme accident du travail.

600 d’entre eux sont requalifiés en maladie professionnelle. Des chiffres en forte augmentation et déjà multipliés par 7 en quelques années! Cependant, il semble que ces chiffres soient largement sous-estimés.

Une enquête parlementaire a permis d’identifier une moyenne de près de 500 000 cas de syndrome de l’épuisement professionnel (burn-out) par an en France! Une autre étude a estimé le coût social du stress professionnel entre 830 millions et 1,6 milliard d’euros par an. Une autre étude l’estime à 3 milliards.

Il est donc urgent d’agir contre le syndrome du burn-out. Pour cela, il faut commencer par dire à ceux qui en souffrent que des solutions existent.

Les causes du burnout

Les personnes souffrant d’épuisement professionnel sont, pour la plupart, en situation de stress chronique. Le stress chronique devient donc le premier facteur de vulnérabilité. D’ailleurs, l’épuisement professionnel a pour première source le stress au travail. Lequel peut évoluer vers l’anxiété ou la dépression.

Les causes de l’épuisement sont multiples:

  • Grande charge de travail et/ou une pression temporelle

Les entreprises à la recherche de plus en plus de bénéfices imposent à leurs salariés des objectifs parfois très difficiles à atteindre. La précarité grandissante de l’emploi fait subir aux employés toutes sortes de pressions. En plus d’un climat d’insécurité pathogène. Ainsi, dans le monde du travail, on peut noter les causes suivantes associées au burnout:

  • Manque d’autonomie, et faible contrôle sur son travail
  • Absence de participation aux décisions liées à son poste (cela peu peut pousser le/la salarié(e) à se dévaloriser)
  • Manque de clarté dans les objectifs
  • Demandes contradictoires
  • Conflits de valeur à propos des moyens fournis

Parfois les employeurs demandent au personnel d’atteindre des objectifs sans se soucier de la qualité. Laquelle peut revêtir une dimension très importante pour l’employé quant à sa propre estime. Ces mêmes employeurs peuvent aller jusqu’à investir peu dans les moyens mis à disposition. Par exemple, une absence de connexion correcte aux nouveaux moyens de communication (téléphone, internet, mail). Si si, çà existe!

Le principe du burnout: No limit!

En de telles circonstances, les employés à continuer à travailler. Tant bien que mal. Pour pallier à ces difficultés, ils travaillent alors qu’ils sont en famille, ou en vacances. Ils n’arrivent plus à se déconnecter de leur travail. De telles situations ont les conséquences suivantes:

  • Faibles récompenses. Déséquilibre entre les efforts fournis, et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaires, avantages sociaux)
  • Manque d’équité
  • Absence d’estime et de respect
  • Inégalité de rémunération par rapport aux autres salariés exécutant la même charge de travail
  • Environnement relationnel toxique
  • Communication insuffisante quant à la vision, et l’organisation, de l’entreprise
  • Faible soutien social avec le supérieur, ou entre collègues de travail

Il fait aussi tenir compte de facteurs de vulnérabilité propres à chaque individu:

  • Perfectionnisme
  • Trop grande importance accordée au travail
  • Personnes qui s’imposent trop de rigueur. Ou se donnent des objectifs trop élevés à atteindre,. Voire, ont une conscience professionnelle excessive. Au sens où elles ne se donnent pas de limites, et se manquent de respect
  • Lourdes responsabilités familiales qui rajoutent du stress au stress
  • Solitude (affective, sociale, familiale, sentimentale), et/ou mise au placard

Burnout: Les facteurs de risques

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un burnout. D’un point de vue biologique, les experts n’arrivent pas encore à fournir toutes les explications à propos des facteurs déclencheurs du burnout.

Le plus grand facteur de risque est l’augmentation de la charge de travail. C’est un facteur qui épuise le travailleur et le pousse dans un stress chronique. Une personne qui manque d’autonomie dans son travail est susceptible d’avoir un burnout. Cela est dû au fait qu’elle participe peu, ou qu’elle ne participe pas du tout, à la prise de décisions liées aux tâches qu’elle effectue.

Un déséquilibre entre les efforts du salarié, et la reconnaissance obtenue, constitue également un facteur de risque important. On peut également y ajouter un faible soutien social par le supérieur hiérarchique. Ou entre collègues de travail. Augmenté d’une mauvaise communication entre la direction et les employés.

Toute personne qui ne se sent pas concernée par la vision et l’organisation d’une entreprise s’expose à un épuisement professionnel. Mais les facteurs de risques ne sont pas seulement liés à l’organisation de l’entreprise et du travail. Ils sont également liés aux particularités propres à chaque personne.

Si vous accordez une forte importance au travail au point de le faire passer avant votre propre vie, ou si vous êtes de façon permanente à la recherche de la perfection, pour ne pas écrire d’approbation, vous risquez fortement un burnout. Votre niveau d’investissement professionnel est trop élevé. Il vous vide très vite de toutes vos énergies.

Une situation nouvelle ou imprévue. Une sensation de manque de contrôle. Une situation menaçante ou déstabilisante, sont autant de facteurs de risques importants et répandus.

Les signes du burnout

Un burn-out se caractérise par un épuisement physique, psychologique et émotionnel. Les symptômes de l’épuisement émotionnel sont plus difficiles à caractériser, notamment parce qu’ils se recoupent très souvent avec ceux de l’épuisement psychologique.

Néanmoins, les thérapeutes caractérisent souvent cet épuisement comme la sensation d’avoir tant donné et si peu reçu en échange qu’il ne nous reste plus rien. Le patient se sent totalement vidé et apathique.

Il ne parvient plus à ressentir d’émotions et souffre de crises de déréalisation. Il a parfois l’impression qu’un fossé immense le sépare du réel et qu’il n’a plus de contact réel avec son entourage.

Épuisement: tristesse et distance avec la réalité

Pendant ces crises, il ne ressent rien, à part le vide et la tristesse de ne rien ressentir. Cet épuisement émotionnel est typique des personnes anxieuses et intervient souvent après un traumatisme ou la perte d’un proche.

Dans le cas d’un épuisement professionnel, il témoigne surtout de l’engagement intense dont l’employé a fait preuve. Un engagement qui l’a usé et l’a mené à constater que ses efforts étaient vains.

Généralement, la médecine du travail évoque cinq signes qui ne trompent pas pour reconnaître le burnout:

C’est une simplification excessive du syndrome de l’épuisement, mais qui a le mérite d’alerter les travailleurs qui ignorent en souffrir. Reconnaître les signes du burn-out est essentiel, car l’épuisement mène trop souvent à la dépression, aux comportements à risque, voire au suicide.

Pour bien comprendre ce syndrome, on doit distinguer plusieurs types de symptômes différents.

Symptômes psychiques

Le syndrome de l’épuisement est un épuisement généralisé. Il produit donc des symptômes typiques de l’épuisement nerveux. Parfois, on considère ces symptômes comme des symptômes psychologiques, en opposition aux symptômes physiques.

C’est une considération tout à fait légitime. On retrouve aussi parfois le terme « symptômes psychiques ». Quoi qu’il en soit, les symptômes de l’épuisement nerveux et psychologique sont les suivants :

  • Démotivation au travail: Le patient a l’impression que ce qu’il fait n’a plus le moindre sens et encore moins d’intérêt.
  • Hyperémotivité et irritabilité: Celui qui souffre d’épuisement nerveux se met très vite dans des colères spontanées surprenantes.
    Il pleure aussi beaucoup, souvent en éclatant subitement en sanglots.
  • Culpabilité et sentiment d’échec: Le patient se montre plus cynique et voit sa confiance en lui s’éroder.
  • Développement de l’anxiété: Généralement en lien avec le symptôme précédent, l’anxiété pousse le patient à s’isoler, surtout s’il développe une phobie sociale à cause de ses difficultés au travail.
  • Difficultés à se concentrer et à prendre une décision: Celui qui est épuisé nerveusement entre dans un cercle vicieux où il peine à faire ses preuves intellectuellement.
    Il est tellement inquiet à l’idée d’échouer qu’il n’arrive plus à rien et devient incapable de prendre des décisions.
    Il devient indécis et confus.

Attention tout de même: les colères spontanées sont typiques de l’épuisement nerveux, mais ne doivent pas être une excuse pour maltraiter son entourage. Si vous subissez ces colères, la souffrance de votre proche ne doit pas vous empêcher de poser certaines règles, d’exprimer certaines limites.

Demandez-lui de se faire aider et promettez-lui de l’accompagner, mais n’acceptez pas la situation comme telle.

Symptômes physiques

L’épuisement professionnel (burn-out) a aussi de nombreuses conséquences sur la santé physique. Tant et si bien que les symptômes physiques les plus fréquents sont utiles à l’élaboration d’un diagnostic.

Les symptômes les plus fréquents sont:

  • Fatigue persistante: On parle aussi d’asthénie quand la fatigue persiste et s’aggrave alors que le patient profite d’un sommeil suffisamment long.
  • Problèmes digestifs: Douleurs gastriques, reflux gastriques, crampes à l’estomac, nausées, boulimie ou anorexie.
  • Difficultés à trouver le sommeil: Parfois le patient souffre d’insomnie ou d’un sommeil très agité.
    Dans certains cas plus rares, quand le patient est atteint de dépression, il souffre plutôt d’hypersomnie.
  • Baisse de la qualité du système immunitaire: Le patient attrape plein de petites infections bénignes comme des rhumes, des grippes, etc.
    Dans certains cas, les poussées d’herpès se multiplient sur de courtes périodes.
  • Problèmes cutanés: Ils peuvent beaucoup varier d’un individu à l’autre (psoriasis, eczéma, etc.).
  • Douleurs chroniques: Très variables d’une personne à l’autre aussi.
    Elles peuvent être dues à de la spasmophilie sans crise quand le patient souffre d’anxiété généralisée.

Comment identifier un burnout?

J’ai le souvenir d’une patiente, cadre dans un institution publique, qui vient me consulter. En arrêt de travail depuis 2 mois, elle a perdu le sommeil. Est victime de ruminations. Elle passe son temps à exprimer son manque d’estime vis à vis d’elle même. Elle s’en veut de ne pas savoir contrôler son problème ce qu’elle vit comme un problème.

Au cours de notre première consultation, je demande à cette jeune femme de m’expliquer les circonstances qui font qu’un syndrome de burnout soit diagnostiqué.

Ce que je découvre est typique du burnout. Effectivement, Cécile semble comme amorphe. Épuisée. Elle a du mal à aligner des mots dans une phrase complète. Son teint est pâle. Ses mains tremblent. Elle peine à se déplacer. D’ailleurs, elle ne veut pas aller dehors seule. Son compagnon est venu avec elle. Cécile tient absolument à ce qu’il soit présent pendant cette consultation.

Cécile m’explique qu’elle occupe des fonctions d’encadrement dans une institution. Elle occupe son poste depuis plusieurs années . Sa carrière semble se dérouler sans problèmes apparents. Jusqu’à ce que…

Épuisement nerveux: Comment le soigner?

Le début de la fin

Il y a 4 ans, Cécile est pressentie pour occuper de nouvelles fonctions. La fiche de poste lui est présentée. Après en avoir parlé avec son époux, elle accepte la mission. Il s’agit d’un poste que Cécile convoite depuis longtemps. Jusque là, tout va bien. Cette patiente est heureuse de sa promotion. Elle estime que c’est la juste récompense de son investissement auprès de son employeur.

Rapidement, sur la foi d’une notre interne – confidentielle -, les missions de Cécile sont modifiées. Les termes du contrat de travail ont-ils été modifiés de façon substantielle? Je ne peux l’affirmer. Cécile prend acte de ces nouvelles données. Pour ne pas dire qu’elle les accepte sans mot dire. Comme un locataire signe le bail d’un appartement « en l’état ». Parce que vu l’état du marché de la location immobilière et les difficultés à se loger, mieux vaut se taire. A partir de ce moment, la peur fait son entrée dans la vie de Cécile.

Très rapidement, cette femme se voit responsable d’un certain nombre d’objectifs à satisfaire. Les réunions se succèdent, Cécile essaie de rester au plus près de sa mission. Mais, rapidement, elle sent qu’elle perd pied.

Le syndrome d'épuisement ou burnout

Comment savoir si je fais un burn-out: Le test de Maslach

Le test de Maslach a été développé par la psychologue américaine Christina Maslach. En 22 questions, il permet de déterminer plus ou moins précisément si quelqu’un souffre d’un syndrome de l’épuisement professionnel, aussi appelé couramment burn-out.

Le test a pour objectif d’évaluer le rapport du patient à son travail, puis de situer ce rapport sur l’échelle de Maslach. Ce test est aussi appelé Maslach Burnout Inventory (MBI). Christina Maslach était une psychologue américaine spécialisée dans les domaines du stress et de l’épuisement mental liés au travail.

Après ces études à la célèbre université de Stanford, elle a longtemps enseigné la psychologie et dirigé plusieurs laboratoires de recherche. Le test de Maslach est l’un des résultats du travail qu’elle a mené toute sa vie.

Aujourd’hui, ce test est fréquemment utilisé par les professionnels de la psychologie et de la psychiatrie. Il est accessible en ligne très facilement et permet de déterminer rapidement si la source du mal-être au travail correspond à un syndrome de l’épuisement professionnel.

C’est donc un outil précieux à mettre entre les mains de tous ceux qui craignent le burn-out ou en présentent certains symptômes.

Contrôler un burnout

La direction régionale lui demande à plusieurs reprises de faire le point. De lui présenter les outils et moyens de ses objectifs. Il lui est – à voix cachée – demandé de faire pression respectueuse sur ses subordonnés pour que les objectifs soient atteints.

Oui, mais ces objectifs n’ont pas nécessairement à voir avec la fonction que Cécile avait accepté en son temps. Cécile ne veut pas courber l’échine. Et encore moins exprimer – ou montrer – ses difficultés. Elle commence par angoisser au sein même de son bureau. Puis chez elle. Puis tout le temps.

Elle commence à avoir peur d’animer des réunions. Peur de ne pouvoir s’affirmer devant ses subordonnés. Lesquels sont parfois mécontents des tâches qui leur sont imposées.

Cécile remarque qu’elle est angoissée le matin au réveil. Comme au coucher d’ailleurs. Il lui arrive même d’être victime d’angoisses nocturnes. Son appétit commence à décliner. Et son appétit pour la vie aussi. De façon sournoise.

Cette patiente m’explique qu’elle se refuse à ne pas se contrôler. Elle a accepté cette fonction. N’entend nullement y déroger. A bien pris acte de l’émergence d’un certain nombre de symptômes physiques et psychiques. Alors, elle essaie de se rassurer.

La question du respect de soi

Les mois et les années passent. Trois années au cours desquelles Cécile supporte émotionnellement l’insupportable. Elle s’enjoint de ne pas fuir ses engagements. Après s’être longtemps reprochée de ne pas savoir tenir la distance, après s’être longtemps sentie coupable de ne pas savoir faire face, Cécile est confrontée à des symptômes de burn out de plus en plus difficiles à contrôler.

Aux troubles du sommeil, succède l’irritabilité. De plus en plus de difficulté à assumer les réunions. Une peur récurrente de parler en public. Elle consulte son médecin traitant. Il lui parle de stress, et lui prescrit des médicaments.

Cécile commence à retrouver le sommeil. Mais elle remarque que ses angoisses matinales perdurent. De façon insidieuse, le burnout a pris ses quartiers. Il n’a nullement l’intention de lâcher la rampe. Ce qui est aussi le cas de cette femme qui refuse de prendre acte de ses symptômes. Ceci au nom de son engagement. Elle pense à ses subordonnés. Qui, eux, supportent!

Le diagnostic du burnout

Last but not least, un jour, Cécile pleure au bureau. Ce n’est pas la première fois. Mais, cette fois-ci, ses émotions la submergent. Elle est incapable de les préciser. Et encore moins de se comporter, à son sens, de façon adaptée.

Son mari vient la chercher. Ils prennent rendez-vous avec une psychiatre qui pose le diagnostic de burnout. Cécile est fortement décontenancée. Elle qui met un point d’honneur à exiger le meilleur d’elle même estime qu’elle est en échec. En effet, elle est trés attachée au bien être des personnes placées sous sa responsabilité.

Cécile est insatisfaite de ses entretiens avec la médecin psychiatre. Celle-ci ne répond que par force médicament. En me consultant, Cécile se rend compte que si elle n’est pas responsable de ce dont elle est victime, elle est responsable du changement à venir.

Très rapidement, aux quasi prémisses de son suivi thérapeutique, Cécile prendre acte qu’elle semble avoir d’autres problèmes. A la fois pour identifier ses émotions, mais aussi pour les exprimer. Partant, pour exprimer ses propres limites. Fonctionnelles et affectives.

C’est au terme de quelques semaines que Cécile reprend un peu plus confiance en elle. Au point qu’elle réussit à ce que son problème d’épuisement professionnel soit reconnu comme maladie professionnelle. Son employeur est d’ailleurs considéré comme responsable.

Forte de cette bien difficile reconnaissance, Cécile s’affirmer auprès de la DRH de l’institution. Elle requiert un poste plus adapté à sa vision des choses. Elle envisage de retourner travailler prochainement. Je lui suggère de prendre son temps.

Cécile s’est rendue compte de comment et pourquoi elle n’a pas voulu entendre l’expression de ses limites corporelles et mentales. Dès lors, elle s’est donnée les moyens de retrouver d’elle une image positive.

Burn-out ou dépression: Comment faire la différence?

Après une installation lente et progressive, le burnout finit souvent par éclater au grand jour. Dans certains cas, c’est la cellule familiale qui implose en première. Dans d’autres cas, celui qui souffre du syndrome devient tout simplement incapable de se rendre au travail un matin.

On considère alors généralement que le burn-out a mené à la dépression nerveuse. Pourtant, il ne faut pas confondre les deux maladies.

Quelles sont les causes et les conséquences du burnout? Comment agir face à cet épuisement professionnel?

S’il est si important de faire la différence, c’est parce que les deux problèmes se ressemblent, mais ils ne se combattent pas du tout de la même manière. La dépression nerveuse est un mal beaucoup plus insidieux que l’on retrouve chez des personnes tout à fait fonctionnelles professionnellement.

Le burn-out est un syndrome qui s’installe progressivement et qui peut être maîtrisé et soigné avant qu’il ne mène à la dépression. La principale différence entre une dépression et un burn-out, c’est que la première apparaît comme un seul bloc et concerne tous les aspects de la vie.

Le burn-out est un sentiment d’épuisement qui s’installe progressivement. Dans un premier temps, et souvent pendant longtemps, il ne concerne que la sphère professionnelle. Le syndrome de l’épuisement commence à gêner la vie privée après un certain temps seulement.

Le burnout est reconnu comme une maladie professionnelle

Pendant longtemps, le syndrome de l’épuisement professionnel a été beaucoup critiqué. Pour certains, il était difficile d’admettre que toutes les pressions subies au travail n’étaient pas acceptables, furent-elles rentables pour l’entreprise.

Heureusement, les choses ont changé et le burn out est désormais reconnu par l’Assurance maladie comme une maladie professionnelle.

Cependant, pour que l’Assurance maladie reconnaisse cette pathologie psychologique, il y a certaines conditions à remplir:

  • Votre syndrome d’épuisement doit être lié à votre travail.
    Vous devez être en mesure de prouver le lien direct, même si ce lien n’est pas exclusif et que votre épuisement peut avoir plusieurs origines.
  • Votre burn-out entraîne une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure ou égale à 25 % de votre temps de travail.
    Cela signifie que votre syndrome doit vous empêcher de travailler sur plus d’un quart de votre temps de travail habituel.

Pour que votre burn-out soit reconnu comme une maladie professionnelle, vous devez en faire la demande auprès de la caisse primaire d’assurance maladie.

Cette déclaration s’effectue à travers le formulaire cerfa n° 60-3950.

Contrairement à un accident du travail, votre employeur n’est pas nécessaire pour effectuer ces démarches.

Burnout, surmenage, et arrêt de travail

Avec la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, il devient possible d’obtenir un arrêt maladie pour se soigner. Dans l’immense majorité des cas, cet arrêt maladie est absolument nécessaire pour empêcher la situation de dégénérer et la dépression de s’installer.

Effectivement, dès les premiers symptômes de surmenage pathologique, il est préférable de prendre du temps pour se reposer. Pour obtenir un arrêt de travail, vous devez commencer par consulter votre médecin traitant.

Il effectue un bilan de santé et vous pouvez lui expliquer la situation dans laquelle vous vous trouvez. S’il constate effectivement des symptômes de surmenage et d’épuisement professionnel, il vous prescrit un arrêt maladie.

Quelles différences y a t'il entre burn-out et dépression?

Au cours de cet arrêt maladie, il vous est demandé de revoir plusieurs fois votre médecin traitant. Celui-ci peut ainsi surveiller l’évolution des symptômes et leur réaction après quelques jours de repos.

S’ils ne s’améliorent pas vraiment, alors vous souffrez probablement d’un burn-out.

Votre médecin peut rallonger l’arrêt de travail et vous inciter à faire reconnaître votre épuisement comme maladie professionnelle pour être correctement accompagné.

Le burnout étudiant: Les plus jeunes aussi sont touchés

Avec le temps, la perception du burn-out par la médecin évolue. Progressivement, au fil des découvertes, nous découvrons que le burn-out concerne beaucoup plus de monde que nous ne le pensions il y a encore dix ans.

Aujourd’hui, même les étudiants sont concernés par cet épuisement mental et ce surmenage. Ils le sont d’autant plus pendant cette période délicate faite de confinements, de couvre-feu et d’isolation.

Effectivement, tout comme un salarié, l’étudiant aussi peut souffrir d’un décalage entre la gratification qu’il attend suite au travail qu’il fournit et la réalité de ses études. Le burn-out progresse chez les étudiants depuis plusieurs années, notamment ceux qui sont obligés de travailler pour financer leurs études.

Il progresse d’autant plus que les perspectives d’avenir professionnel se réduisent.En pleine pandémie de coronavirus, les gratifications liées aux études ont disparu. Les étudiants ne font que travailler et ne profitent plus de cette période d’intense socialisation.

En conséquence, ils sont laissés seuls face à leur anxiété et leur stress. Pour les aider à surmonter une période comme celle-ci, un soutien psychologique et nécessaire.

De même, une thérapie comportementale pour reprendre le contrôle de son stress, de son anxiété et de ses émotions peut s’avérer très profitable.

Le burnout parental: Qu’est-ce que c’est?

Il a suffisamment été dit qu’élever des enfants était l’un des métiers les plus difficiles au monde pour que le burn-out parental soit pris au sérieux. Malheureusement, le burn-out parental a encore du retard sur le burn-out professionnel.

Il a fallu des années pour que le sujet sorte du tabou dans lequel il était plongé. Le burnout parental n’est qu’au tout début de son parcours.

Pourtant, c’est un problème majeur pour ceux qui en souffrent (environ 5 % des parents français). D’ailleurs, si on lui accole le terme de burn-out, ce n’est pas seulement pour entrer en écho avec la notion d’épuisement.

Le burn out parental suit le même schéma que le burn-out professionnel à travers deux étapes importantes:

  • La perte d’affection pour les enfants et la mise en place d’une distanciation qui se traduit par des comportements mécaniques dénués d’affection
  • L’impossibilité de s’épanouir dans son rôle de parent

Il semble que ce problème affecte surtout les parents qui avaient longuement idéalisé leur future famille. Néanmoins, il ne faut pas culpabiliser, car on ne choisit pas de souffrir de burn-out.

En revanche, il est possible et nécessaire de prendre les choses en main dès l’apparition des premiers symptômes. Consulter des professionnels comme des psychologues ou des comportementalistes est un premier pas important.

Pour les parents comme pour les enfants, cela permet de développer des relations plus saines.

Le burnout maternel: Une autre forme du burnout parental

Le burn-out maternel n’est pas à proprement parler un type de burn-out indépendant. Tous ses symptômes correspondent précisément à ceux d’un burn-out parental.

Cependant, le burn-out parental a souvent été qualifié de burn-out maternel, tout simplement parce que les femmes sont plus souvent celles à qui il incombe de s’occuper des enfants. Résultat, les statistiques sont catégoriques: le burn-out parental touche principalement les femmes, donc les mères.

Voilà pourquoi on le qualifie souvent de burn-out maternel. Il s’agit alors de ce qu’il est convenu d’appeler la charge mentale. Évidemment, cela n’empêche pas les hommes investis dans leur vie de famille et l’éducation de leurs enfants d’en souffrir également.

Dans tous les cas, qu’il soit professionnel, étudiant, parental ou maternel, le burn-out ne doit jamais être pris à la légère. Il faut rester attentif à ses symptômes et les traiter rapidement quand on le peut et avec toute l’aide nécessaire (comportementaliste, psychologue, psychiatre, etc.).

Le burn-out parental, ou épuisement familial

Le burnout familial: Une souffrance encore taboue

Depuis quelques années, les comportementalistes et les psychologues spécialistes de la famille sont catégoriques: une famille entière peut souffrir de burn-out familial. Néanmoins, c’est une forme assez particulière et parfois difficile à identifier.

D’autant plus quand elle se confond avec la crise d’adolescence d’un ou plusieurs membres de la famille. Pourtant, le burn-out familial est épuisant. Il peut même s’avérer violent et mener au drame dans certains cas.

On le reconnaît à un épuisement mental et physique généralisé de tous les membres de la famille. Plus personne ne se supporte et l’animosité règne en maître. La cellule familiale devient profondément dysfonctionnelle et il est impossible d’en discuter, car toutes les discussions finissent par des hurlements.

Pour gérer un burn-out familial, il faut prendre des mesures drastiques et faire appel à une aide extérieure. Que ce soit par une thérapie familiale ou une thérapie cognitive et comportementale groupée importe peu.

L’essentiel, c’est d’apprendre à se parler à nouveau et à ne pas laisser la colère dominer. Par ailleurs, la communication reste le meilleur moyen de s’assurer que le burn-out familial n’advient pas. Limitez donc les écrans, discutez et écoutez.

Si vous avez des difficultés à maintenir un lien social bénéfique en général, il existe aussi des thérapies comportementales pour cela.

Le burnout amoureux: Oui, ça existe aussi

C’est une autre découverte récente, mais le burn-out amoureux existe aussi. Il ressemble un peu au burn-out parental et au burn out familial. Bien sûr, il ne faut pas le confondre avec une simple crise de couple ou le processus normal de la séparation.

Le burn-out amoureux est un mécanisme de dysfonction beaucoup plus profond. Ses symptômes sont toujours les mêmes:

  • Fatigue intense
  • Détachement émotionnel
  • Perte du désir
  • Troubles du sommeil
  • Tendance à l’obsession sur certaines questions
  • Disputes et tensions omniprésentes
  • Dépression

De même, il ne faut pas confondre un burn-out avec les manipulations d’un pervers narcissique qui pourrait avoir les mêmes impacts sur votre santé. Le burnout a le même effet sur les deux membres du couple et les affecte alors qu’aucun des deux ne veut de mal à l’autre.

Souvent, le burnout amoureux correspond aussi à une forte désillusion, même des années après la rencontre. Soudainement, l’histoire d’amour n’est plus ce que l’on avait espéré qu’elle soit. Le couple doit alors se réinventer pour durer, ou bien accepter la rupture.

Ce qui vaut pour les relations amoureuses, vaut aussi en matière d’épuisement professionnel.

L’épuisement professionnel

Le burnout se caractérise par un épuisement psychique et physique avec une incapacité renouvelée de rassembler de l’énergie pour se ressourcer. De fait, la personne victime d’un épuisement professionnel éprouve toutes les difficultés à récupérer Tant de sa fatigue physique qu’intellectuelle.

Le symptômes du burnout s’exprime au travers d’un certain nombre de douleurs physiques. Mal de dos, douleurs articulaires, troubles digestifs, maux de tête, migraine. Et aussi de symptômes psychiques. Tristesse, anxiété, stress, angoisse, crise de panique, symptômes dépressifs.

La personnes victime d’épuisement professionnel ne prennent acte que très tardivement de leur problème de burnout. Dans une sorte de logique, les gens se consacrent à performer, et à contrôler leur comportement de sorte à ne pas se laisser aller. Dès lors, les personnes victimes de burn out sont donc, assez souvent, victimes et bourreaux!

Le burn-out correspond à un état d’épuisement mental, émotionnel et physique. Il est généralement associé à l’épuisement professionnel, c’est-à-dire une dégradation progressive du rapport au travail liée au stress et à l’anxiété.

Cependant, le burn-out existe sous différentes formes: burn-out parental, burn-out des étudiants, etc. De même, il ne faut pas confondre le burn-out et la dépression. Alors, comment identifier précisément l’épuisement typique du burn out ?

Le burnout professionnel, qu’est-ce que c’est?

À l’origine, le burn out a surtout été observé auprès des soignants. Dans le monde entier, le personnel des hôpitaux est sans cesse exposé à une pression croissante. La pandémie de coronavirus et les coupes budgétaires de ces quarante dernières années n’arrangent rien, évidemment.

Cependant, de nombreuses études ont progressivement montré que ce syndrome d’épuisement très particulier pouvait concerner tous les types de professionnels dans tous les secteurs possibles.

Le burn out est souvent considéré comme une simple conséquence de la fatigue mentale et physique qu’impose une trop forte pression. Le burnout professionnel c’est comme une chute sans fin. Jusqu’au jour où…

Le burn-out, qu'est-ce que c'est? Quels sont les symptômes de cet épuisement?

Le syndrome de burnout professionnel est complexe. On le définit davantage comme un écart trop important entre les attentes du travailleur, la représentation qu’il a en tête de son métier et la réalité de son travail.

Pour résumer, si le travail provoque une grande anxiété, mais qu’il correspond aux attentes du salarié et qu’il lui apporte suffisamment de reconnaissance (sociale, mais aussi de la part de sa hiérarchie), alors le burn-out est beaucoup plus rare.

C’est donc bien dans cet équilibre délicat des relations professionnelles que nous entretenons tous que se trouve la cause du burn-out.

Épuisement professionnel: Comment reconnaître ce type de burnout?

On présente généralement l’épuisement professionnel à travers ses trois grandes caractéristiques:

  • Une fatigue intense et le sentiment d’être épuisé mentalement
  • Un sentiment négatif permanent vis-à-vis de son travail (attitude cynique)
  • Une efficacité professionnelle en chute libre

Cependant, le burn-out n’apparaît pas du jour au lendemain. Avant qu’il ne mène à des états de dépression profonde et incapacitante, il présente de nombreux symptômes qu’il est possible d’identifier.

Il est même essentiel d’apprendre à les identifier pour agir au plus vite. Dès les premiers symptômes, il faut déployer toutes les solutions possibles pour enrayer la machine de l’épuisement.

Le problème, c’est qu’il est parfois difficile d’identifier correctement ces symptômes. Il faut donc être attentif aux manifestations suivantes:

  • Irritabilité
  • Troubles du sommeil
  • Perte de mémoire
  • Sentiment de dévalorisation
  • Peur de mal faire
  • Volonté de travailler plus pour compenser ses insuffisances supposées
  • Incapacité à se reposer vraiment

Avec le temps, le burn-out finit également par entraîner une rupture avec la vie privée. L’anxiété quotidienne pousse à se détacher progressivement des personnes côtoyées au travail. Le processus passe par une dévalorisation qui affecte souvent les membres de la famille.

Résultat, ceux qui souffrent d’un syndrome de l’épuisement professionnel s’isolent et deviennent difficiles à vivre. Ce processus peut prendre plusieurs mois. Voire plusieurs années. Quand on est pris dedans, il est très difficile d’y voir clair.

Il faut pourtant essayer d’observer avec lucidité la situation pour s’en sortir. Si on a la chance d’être entouré par des personnes qui nous soutiennent et nous mettent face à nos difficultés, alors il faut essayer de les écouter. Même quand cela semble impossible.

Burnout professionnel: Comment le soigner?

Épuisement professionnel: Les symptômes

En général, le burnout n’est pas automatique. Il est le résultat d’un long processus d’épuisement qui se déroule insidieusement. Une personne qui souffre de burnout ressent progressivement des des symptômes analogues à ceux de la dépersonnalisation et/ou de la déréalisation.

Peu à peu, elle a l’impression de manquer de force pour continuer son travail. N’ayant pas la possibilité de s’arrêter, ou ne se la donnant pas, elle fournit plus d’efforts pour tenir le coup sans toutefois obtenir satisfaction. Ce processus d’épuisement total peut durer des mois. Voire des années.

L’un des facteurs aggravants est donc le déni de la victime face au burnout. Pour elle, avouer être fatiguée est un aveu d’échec. Elle puise donc dans ses réserves énergétiques. Jusqu’au jour où elle se retrouve totalement au fond du trou.

La frustration est un symptôme annonciateur de l’épuisement professionnel. Si rien n’est fait, la frustration s’accumule et s’associe à un cynisme poussé. Il est alors de plus en plus compliqué de se concentrer. Les premiers symptômes physiques fréquents sont les maux de dos, et l’insomnie.

Les symptômes physiques

Sur le plan physique, les symptômes de burnout les plus fréquents sont les suivants:

  • Troubles du sommeil
  • Fatigue persistante (malgré des siestes, et des nuits de sommeil)
  • Douleurs musculaires
  • Migraines
  • Problèmes digestifs
  • Ulcères à l’estomac
  • Perte de l’appétit
  • Perte ou gain de poids
  • Augmentation de la fréquence des infections (rhume, grippe, sinusite, etc.)

Les symptômes psychologiques

Sur le plan psychologique, on note :

  • Attitude cynique
  • Sentiment permanent de frustration
  • Tensions dans les relations professionnelles
  • Pertes de mémoire
  • Démotivation permanente à propos du travail
  • Nonchalance dans l’exécution des tâches
  • Sentiment d’échec permanent
  • Baisse de la confiance en soi
  • Goût d’isolement manifesté par une sensation d’étouffement quand on est entouré
  • Indécision
  • Confusion
  • Pensées suicidaires pour les cas les plus graves

Si rien n’est fait, tout votre corps est affecté par les conséquences du burnout. Votre système immunitaire est défaillant à cause de la sécrétion excessive de l’adrénaline.

Consommer du café, ou des compléments énergétiques, ne règle pas le problème. Bien au contraire. Le fait d’en prendre pour tenir la cadence des nuits sans sommeil peut accentuer vos migraines. En plus de vous apporter la preuve de l’importance de votre déni. Comme de ses conséquences. En effet, vous ne prenez pas acte de vos limites.

Les signes d’épuisement professionnel

Plusieurs signes permettent de reconnaître une personne qui souffre d’épuisement professionnel. Mais, diagnostiquer un épuisement professionnel est complexe car les symptômes sont peu spécifiques.

Une personne qui souffre d’épuisement professionnel a tendance à:

  • Se plaindre de troubles physiques (Fatigue généralisée – Maux de tête – Migraines – Maux de dos – Tensions musculaires – Troubles du sommeil)
  • Se sentir émotionnellement vide. Sentiment d’impuissance. D’incompétence. Perte de confiance en soi . Irritabilité. Pessimisme en relation avec le travail
  • Souffrir de troubles cognitifs. Difficulté de concentration. Indécision. Difficultés à faire des opérations simples. Altération de la qualité du travail
  • Se replier. S’isoler de plus en plus, avec des comportements parfois agressifs, impulsifs. Une baisse de l’empathie (capacité à ressentir les émotions de quelqu’un d’autre, ou à se mettre à la place d’autrui)
  • Conduites addictives (jeu pathologique, alcoolisme, sexe addict, toxicomanie, phrasa dépendance, etc.)

Une personne qui présente la plupart de ces symptômes a également une attitude négative envers le travail. Et les autres personnes. Elle se désengage progressivement de son emploi. Comme des ses relations professionnelles.

Quels sont les public à risques?

L’épuisement professionnel n’est pas spécifique à un milieu professionnel donné. Tout le monde est susceptible de souffrir d’épuisement professionnel. Mais, certains domaines professionnels, ou métiers, y sont plus sensibles. Par conséquent, certains secteurs d’activités exposent davantage leurs salariés à l’épuisement professionnel.

C’est le cas des professions où la relation à l’autre est au centre de l’activité. Qu’elle constitue un enjeu important pour l’activité de l’entreprise. De l’institution. Ou de l’association. Ce sont les métiers qui demandent un investissement personnel et affectif important.

Des métiers comme ceux du domaine médical et paramédical. Ou encore ceux relatifs à l’enseignement. Mais, très clairement, l’épuisement professionnel touche tous les métiers. Et toutes les fonctions. Sans discernement. Dans la même veine, il convient de noter que les femmes sont autant victimes d’épuisement professionnel que les hommes.

Les évolutions du monde du travail, et le contexte économique et social, particulièrement pesants, ne facilitent pas les choses. Ils auraient plutôt tendance à renforcer les causes mêmes de l’épuisement professionnel.

Il faut reconnaître que les personnes qui ont naturellement peur, ou ont tendance à être stressées. Comme celles qui manquent de confiance en soi. Ou sont perfectionnistes, surtout dans le cadre de leur travail. Elles sont ainsi plus exposées à l’épuisement professionnel que les autres.

Comprendre cet épuisement professionnel

L’épuisement professionnel est une fatigue intense ressentie au niveau physique, mais surtout au niveau mental. Ou psychologique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’épuisement professionnel se caractérise par, je cite: « Un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle, et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail« . Le psychanalyste américain, Herbert J. Freudenberger, le décrit comme un ″incendie intérieur″.

Les personnes qui souffrent d’épuisement professionnel sont, en apparence, normales. Mais elles brûlent et sont rongées de l’intérieur. Elles sont comme physiquement et émotionnellement consumées de l’intérieur. D’où cette expression « burnout ».

Vu de l’extérieur, l’épuisement professionnel semble surgir d’un coup. C’est en fait un processus lent. Il naît et évolue de façon croissante. L’épuisement professionnel est perçu par les autres seulement lorsque la personne exprimes des « marqueurs » extérieurement visibles de son épuisement professionnel.

C’est le cas lorsque les symptômes d’épuisement professionnel se manifestent tout d’un coup. Comme si la victime est brutalement arrivée au paroxysme de sa propre limite,. De sa propre incapacité à contrôler plus longtemps ses symptômes de burnout.

Comment éviter un burnout professionnel?

Il n’y a pas de recette miracle pour éviter un burn-out. Bien sûr, la prévention est une part essentielle, mais elle implique de reconnaître des symptômes. Si les symptômes apparaissent, alors le problème est déjà présent et n’attend que de se déployer complètement.

Dès lors, comment s’assurer de ne jamais se retrouver dans une situation propice au syndrome de l’épuisement professionnel? La première chose à faire, c’est de sélectionner avec soin son milieu professionnel (cela s’applique aussi pour le milieu d’étude).

Il faut également s’entourer de personnes de confiance et se forcer à leur parler, même quand on n’en a pas envie. Malheureusement, ce ne sont pas des solutions accessibles à tous. Nous ne sommes pas tous égaux sur le marché du travail et les situations familiales sont parfois compliquées.

Heureusement, il est toujours possible de se tourner vers les thérapies cognitives et comportementales. Vous pouvez les suivre à n’importe quel âge et quelle que soit votre situation personnelle.

Elles vous permettent d’apprendre à mieux gérer vos relations sociales, votre stress, votre anxiété et bien d’autres choses. Autant de compétences qui vous empêchent de tomber dans les pièges tendus par le syndrome de l’épuisement professionnel.

Épuisement professionnel: Il faut savoir s’arrêter!

Le burn out est un mal qui touche beaucoup de travailleurs. Son fonctionnement peut sembler assez paradoxal puisque ceux qui en souffrent ont généralement du mal à s’arrêter de travailler.

Pourtant, réduire la pression que l’on subit de la part de son travail est absolument essentiel pour guérir. Alors pourquoi ont-ils de telles difficultés ? En fait, comme le syndrome de l’épuisement professionnel apparaît suite à un décalage entre les attentes du travailleur et son métier, l’illusion de pouvoir améliorer la situation subsiste toujours.

Ainsi, même après l’épuisement de toutes ses ressources mentales et physiques, le travailleur considère encore qu’ils auraient dû mieux faire et que c’est à cause de la mauvaise qualité de son travail qu’il se retrouve dans cette situation.

Il se convainc alors qu’il doit travailler plus. Voilà pourquoi beaucoup de personnes souffrant d’un burn-out ont du mal à ralentir, même si elles en ont cruellement besoin. Il est possible de les aider à aller dans la bonne direction grâce à une thérapie comportementale.

Avec l’aide d’un comportementaliste professionnel, ceux qui souffrent d’un burn-out peuvent identifier les sources de leur anxiété, en prendre pleinement conscience et les combattre plus efficacement.

Qui contacter quand on fait un burnout professionnel?

Quand on veut sortir d’un syndrome de l’épuisement professionnel, on ne sait pas toujours vers qui se tourner.

Quand le burn-out affecte plusieurs personnes dans la même entreprise ou dans le même département d’une entreprise, il est fréquent qu’un psychologue du travail spécialisé en ressources humaines prenne les choses en main.

Dans ce cas-là, il peut vous guider vers des professionnels de santé pour vous aider. Cependant, il est normal de ne pas faire entièrement confiance à un psychologue embauché par les mêmes personnes à l’origine de la pression qui vous a fait tant de mal.

Voilà pourquoi il faut toujours commencer par aller voir son médecin traitant. Par la suite, si vous êtes placé en arrêt maladie, vous pouvez commencer une thérapie auprès d’un psychologue.

Enfin, si vous décidez de vous soigner grâce à une thérapie comportementale, vous devez faire appel à un comportementaliste. Ou thérapeute comportemental. Leur expertise dans les champs de la science cognitive et des traitements du stress et de l’anxiété est un atout précieux.

Elle leur permet de répondre précisément et rapidement aux besoins des personnes en détresse suite à un burn-out.

Faut-il aller voir un psychiatre?

Le psychiatre diffère du psychologue et du comportementaliste parce qu’il est médecin. Généralement, il travaille dans un hôpital psychiatrique et n’a pas de cabinet. L’immense majorité de ses patients souffrent de pathologies psychiatriques qui nécessitent de les interner.

Les personnes qui souffrent d’un burn-out se sentent souvent illégitimes à faire appel à un psychiatre. Pourtant, la psychiatrie s’intéresse de plus en plus à la question du travail et de son impact sur notre santé mentale.

Quelques experts commencent à traiter le burn-out comme un syndrome psychiatrique. Il n’est donc pas nécessaire d’aller voir un psychiatre, mais c’est possible si vous le souhaitez. En revanche, comme il est assez difficile d’obtenir un rendez-vous, il ne faut pas tout miser sur cette option.

Antidépresseurs contre l’épuisement professionnel: Est-ce opportun?

Selon la sévérité du syndrome, les médecins ne proposeront pas les mêmes traitements. Néanmoins, quand le burn-out est très développé, il est fréquent de prescrire des antidépresseurs.

Cela permet de lutter contre le syndrome dépressif que provoque souvent le burn-out.

Soigner le burn-out avec des antidépresseurs

Il ne faut cependant pas faire l’erreur de se placer sous antidépresseurs pour retourner plus vite au travail. Dans le cas d’un syndrome d’épuisement, les antidépresseurs et les anxiolytiques peuvent renforcer votre résistance à la pression et au stress de votre vie professionnelle.

Néanmoins, les effets du burn out continuent de s’immiscer dans votre vie, notamment le sentiment de détachement et de perte de sens. Les solutions médicamenteuses sont donc envisagées seulement pour améliorer la qualité du repos pendant un arrêt de travail.

Que faire en cas d’épuisement professionnel?

Quand on parle d’épuisement professionnel, cela induit des interactions toxiques entre le milieu de travail, l’emploi, l’organisation de même emploi, des éléments personnels, et extra professionnels, ainsi que des expériences passées, ou en cours. Autant d’éléments qui inter agissent entre eux.

De près ou de loin, ils participent à empêcher la personne victime d’épuisement professionnel à prendre la mesure de son problème. A exprimer sa limite. Partant, à prendre en charge son problème.

Bien évidemment, ces considérations posent la question de comprendre ce qu’il se passe pour que des salariés, hommes ou femmes, en viennent à accepter l’insupportable. Est-ce une simple question de personnalité? Est-ce la peur de ne pas être reconnu(e)? Y a t’il une vulnérabilité spécifique chez les personnes victimes de burnout? Y a t’il des causes particulières à l’épuisement professionnel?

Autant de questions, et bien d’autres encore, qui ne peuvent rester sans réponses. L’une des réponses se situe dans l’attention apportée à la mesure du burnout mais aussi dans son traitement.

Le burnout professionnel est progressivement reconnu comme un enjeu de santé majeur dans nos sociétés modernes. Il a été récemment reconnu comme une maladie professionnelle et des thérapies comportementales spécialisées se développent.

Néanmoins, l’arme la plus efficace contre le burn-out reste la prévention. Effectivement, si on est capable de repérer à temps les symptômes de ce syndrome de l’épuisement, on peut l’empêcher de progresser jusqu’à ses conséquences désastreuses.

Le problème, c’est que même si on repère les symptômes, cela ne veut pas dire que l’on est capable ou en mesure d’enrayer la machine infernale. Les causes du burn-out sont souvent extérieures et indépendantes de la volonté de celui qui en souffre.

Ici encore, les thérapies comportementales s’avèrent être une arme puissante contre le syndrome de l’épuisement professionnel. En apprenant à mieux gérer le stress et l’anxiété avec un comportementaliste, on apprend aussi à ne pas les laisser polluer notre existence et notre quotidien.

Ainsi, on est en mesure de limiter les risques d’épuisement.

Quand reprendre le travail?

La durée de l’arrêt de travail n’est jamais fixe en cas de burn-out. Tout dépend de l’état de santé du patient et de l’intensité du syndrome d’épuisement. Il est donc difficile de répondre précisément à la question quand on s’interroge sur le bon moment pour retourner au travail.

Généralement, on conseille au patient de ne recommencer à travailler que si quelque chose de fondamental a changé. D’un côté, le salarié doit avoir correctement reconsidéré la place du travail dans sa vie pour s’assurer que son syndrome ne recommencera pas.

D’un autre côté, il faut que l’organisation du travail dans l’entreprise ait été modifiée pour éviter que cela se reproduise.

Les précautions indispensables quand on reprend le travail

Si le salarié se sent prêt à reprendre le travail et que son médecin est du même avis, alors il ne sert à rien d’attendre. En revanche, il faut prendre toute une série de précautions qui permettront d’éviter une rechute.

C’est exactement dans cette idée qu’il est souvent conseillé aux salariés de commencer par reprendre une activité à temps partiel. Cela leur permet d’apprivoiser une nouvelle vie où le travail ne représente plus la majorité de leur temps d’activité.

Précautions à prendre après un burn-out professionnel

Les salariés qui le souhaitent peuvent aussi garder un lien avec l’entreprise pendant leur arrêt. Bien sûr, c’est une affaire délicate, car il faut absolument que ce lien soit bénéfique.

Cependant, quand l’entreprise le conserve pour rassurer l’employé sur sa valeur et lui permettre de se sentir mis en valeur et apprécié dans son travail, ce peut être particulièrement bénéfique.

Bien sûr, il est possible de recréer ce lien progressivement à mesure que le retour à la normale approche. Dans tous les cas, il est essentiel d’anticiper la reprise de l’employé en bonne et due forme.

Surtout, il est très important de ne pas perdre de vue l’objectif principal: assurer le bien-être sur le long terme.

Si l’entreprise exerce une pression trop importante sur l’employé(e), même pendant son arrêt maladie, il devient légitime d’entamer des procédures pour ne pas retourner au travail. La solution n’est jamais de mettre en danger sa santé mentale et physique.

Comment soigner un burnout professionnel?

Les traitements médicamenteux et l’arrêt de travail permettent de prendre une pause forcée rapidement. Cela permet également de reprendre le contrôle de sa vie et de ses émotions en revenant à des rythmes plus sains pour le corps et l’esprit.

Il n’en demeure pas moins que tout cela ne suffit pas à se soigner d’un burn-out. Effectivement, si vous n’entreprenez pas de démarche pour sortir définitivement du syndrome de l’épuisement professionnel, vous risquez d’y retomber très rapidement.

Voire dès la fin de votre arrêt maladie. Pour soigner un burnout professionnel, il faut donc entreprendre un travail sur le long terme, une thérapie en somme, et ne surtout pas considérer les médicaments comme une solution définitive.

La thérapie la plus souvent conseillée à ceux qui souffrent d’un burn-out, c’est la thérapie comportementale. On l’appelle aussi parfois simplement thérapie cognitive ou thérapie comportementale.

Ce genre de thérapie permet d’entreprendre un travail de fond pour identifier les mécanismes cognitifs et psychologiques qui vous ont mené à l’épuisement. L’objectif, c’est évidemment de se soigner en supprimant ces mécanismes.

Comment guérir d’un épuisement professionnel?

Pour guérir d’un épuisement de ce genre, une seule solution doit être appliquée d’urgence: vous devez absolument vous reposer. Cela peut être parfois très difficile, car le patient a appris à culpabiliser terriblement dès qu’il ne travaille pas.

Pourtant, c’est la seule solution.

Vous devez sortir de l’environnement anxiogène, au moyen d’un arrêt de travail dans le cas d’un épuisement professionnel. Si l’épuisement est dû à une relation amoureuse trop intense et douloureuse, vous devez prendre vos distances, au moins temporairement.

Ensuite, vous n’avez plus qu’à demander de l’aide. Adressez-vous à un psychothérapeute ou à un comportementaliste. Ils ne vous soigneront pas de l’épuisement puisque seul le repos le peut.

En revanche, ils vous aideront à comprendre ce qui vous a mené là et à éviter que cela ne se reproduise. Ils vous aideront aussi à vaincre les troubles anxieux que vous avez développés à cause de l’épuisement.

Pour en savoir plus quant à la façon de soigner l’épuisement, je vous suggère de regarder la vidéo ci-après. Bien sur, si vous avez des commentaires, utilisez le formulaire en bas de cette page. Je vous répondrais avec plaisir.

Traitement de l’épuisement professionnel

Il existe des méthodes de prévention de l’épuisement professionnel. Ces méthodes reposent sur des stratégies de prévention des risques psycho sociaux en milieu de travail. Dès lors, il s’agit de groupes d’individus. Mais il y aussi la personne elle même.

D’expérience, si un certain nombre d’entreprises se font aider par des cabinets spécialisés quant aux risques psycho sociaux, peu d’entre elles suivent à la lettre les stratégies et préconisations proposées. En effet, les entreprises ont des obligations légales à ce sujet. Cela leur coûtent plus qu’elles ne leur rapportent. A ce qu’elles disent. Je vous laisse donc imaginer la suite.

En cas d’épuisement professionnel, vous pouvez contacter la médecine du travail, laquelle est présente pour vous orienter au mieux. Au delà de diverses alertes que peuvent exprimer les médecins du travail auprès de votre employeur, il est important que vous puissiez bénéficier d’un arrêt de travail. Si cela s’avère nécessaire. Et c’est souvent le cas. C’est le premier pas pour mettre un terme à votre épuisement professionnel. Comme à commencer à vous occuper de vous.

Le seul arrêt de travail ne peut se suffire à lui même. C’est une erreur, souvent commise, de s’imaginer que quelques jours de repos suffisent à régler le problème.

Il faut vous faire aider pour bénéficier de solutions adaptées à votre cas. Je vous invite à consulter un(e) professionnel (psychothérapeute), ou à utiliser un programme thérapeutique en ligne.

Une solution personnalisée

La solution que je vous propose a pour objectif de vous aider à traiter l’anxiété, ou l’angoisse au travail, dont vous êtes victime. Ce travail thérapeutique insuffle un réel changement au niveau de vos perceptions. De vos priorités. Ou votre mode de vie. Comme au niveau du cadre de travail. De votre relation à votre emploi. Enfin, au sens que vous accordez à ce même travail comme à vous même.

Vous bénéficiez d’outils adaptés à votre situation pour traiter le stress dont vous souffrez. A l’aide de ce programme comportemental, vous avez les moyens de prévenir des situations, ou des comportements, que, dans l’avenir, vous estimez préjudiciables pour vous.

Dans ce cadre, pour l’expérience que j’en ai depuis plus de 20 ans, je ne connais aucune autre solution qui le fasse mieux que la thérapie comportementale. Si vous souffrez d’un burnout, l’approche comportementale vous aide à reprendre pied avec vous même grâce à un certain nombre d’exercices spécifiques.

Ensuite, il s’agit de faire la paix avec votre passé traumatique. Partant, de concevoir une nouvelle façon d’accomplir votre travail de sorte à vous satisfaire vous-même. Et à retrouver une relation apaisée entre votre supérieur, votre entreprise, et vous même.

Mais, attention. N’oubliez pas qu’en cas de burnout, un arrêt maladie est fortement conseillé, voire nécessaire. Vouloir continuer à exercer votre activité professionnelle, tout en faisant soigner le burnout dont vous êtes victime, est une erreur.

Il ne s’agit pas de perdre ou de quitter votre emploi. Ce dont je vous parle, c’est de vous mettre à l’abri. De vous tenir à distance, le temps pour vous de retrouver force, dignité, et bien être pérenne.

Traiter l’épuisement professionnel de façon efficace et pérenne

Il est donc important que vous soyez dans une zone de confort. Votre lieu d’habitation. Chez des amis. Dans votre résidence secondaire. Pendant ce temps, le travail comportemental que vous menez, vous aide à identifier les sources du stress et d’épuisement. Ainsi, vous mettez en place les moyens de retrouver confiance en vous. En plus de physiquement vous apaiser.

Il est vrai que le repos seul ne vous guérit pas du burnout. Il est important de retrouver une certaine hygiène de vie pour apaiser vos troubles du sommeil, traiter l’angoisse, ou vaincre l’anxiété dont vous êtes victime à cause de cet épuisement professionnel.

C’est pour vous éviter toute contrainte quant à la prise en charge de votre burnout que je me permets de vous suggérer d’utiliser mon programme thérapeutique en ligne pour traiter votre épuisement.

Cette mise à distance vous aide à corriger toutes les mauvaises interprétations des situations qui surviennent dans votre milieu professionnel. Mais aussi dans votre environnement affectif (relation de couple, famille, etc.). Il vous faut, tranquillement et à votre rythme, opérer de véritables changements pour reprendre le contrôle de votre vie.

Ainsi, la thérapie comportementale vous permet d’objectivement examiner votre milieu de travail. Votre mode de vie. D’ajuster le sens que vous accordez à chaque domaine de votre vie. En bref, d’objectiver. De prendre de a distance. De vous recentrer sur vous.

Ce type de programme en ligne est particulièrement efficace. Travailler à l’aide de ce type de cette méthode comportementale vous permet de redevenir l’acteur (l’actrice) principal(e) de changements dans votre vie. En ce qui me concerne, je serais à vos côtés, comme si vous veniez me consultez au cabinet.

Un programme en ligne pour vaincre les conséquences de ce type de burnout

Le programme dont je vous parle est inter actif. Vous pouvez m’interroger quand et comme vous le souhaitez. Vous bénéficiez d’un espace personnel où nous communiquons en live. Par ailleurs, si vous le souhaitez, vous bénéficiez de séances de Coaching Live.

Autant de points d’appui qui vous permettent de ne jamais vous sentir seul(e). En plus de vous accompagner, et vous encourager dans vos progrès, comme dans le recadrage des points plus difficiles.

Épuisement professionnel: Comment s'en sortir de façon simple?

Un tel programme va soigner le burnout dont vous souffrez en moins de 8 semaines. Dès la 3ème semaine, vous éprouvez de nouveaux motifs de satisfaction. Tant personnelle que professionnelle. Vous pouvez envisager de reprendre pied dans votre vie d’une part, et d’aborder vos responsabilités avec plus de sérénité d’autre part.

Chaque jour un peu plus, vous retrouvez la motivation et le désir pour toute chose qui vous intéresse, et à propos desquelles vous ressentiez une certain désintérêt. Vous ressentez une énergie plus positive qui fait de vous une personne de nouveau appréciée par ses proches. Comme par ses collègues de travail.

Je pense ou, à tout le moins, j’espère, que vous avez compris combien il est important de prendre acte de les réalité des stress internes comme externes qui favorisent le burnout. J’espère aussi que cet article vous éclaire quant aux causes et symptômes du burnout, et de la nécessité de le soigner pendant qu’il est encore temps.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de coaching comportemental en ligne: Le Programme ARtUS Cette méthode de coaching résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats.

    2 replies to "Comment retrouver la forme rapidement après avoir été épuisé(e)?"

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Riad,

      Merci de votre soutien. Cela me fait chaud au cœur. Que cette nouvelle année vous soit douce.

    • Riad

      Merci pour votre travail, un site remarquable.
      Bravo

Leave a Reply

Your email address will not be published.