Un enfant, quel que soit son âge ou, à tout le moins, jusqu’aux prémisses de l’adolescence, a plus de mal à objectiver par rapport à la vision qu’il a de ce qui l’inquiète que cela se fonde ou non sur des traumatismes infantiles.

De la même façon que l’adulte, l’enfant redoute un certain nombre de sujets au rang desquels:

  • Sa relation avec les autres (angoisse de performance – Peur de ne pas être à la hauteur)
  • Peur d’échouer, et/ou de réussir
  • Angoisse d’abandon
  • Angoisse de séparation
  • Crise angoisse la nuit
  • Nausée nerveuse

Sachant qu’une angoisse chez l’enfant peut devenir un trouble anxieux lequel aboutit, parfois, à du refus scolaire anxieux, à de la phobie scolaire comme à des troubles paniques trés invalidants.

Bien sur, il existe des « tranches d’âge » au sujet desquelles nous avons un certain nombre d’explications. Tout comme, en fonction du stade de développement de l’enfant, l’angoisse chez l’enfant ne se fonde pas sur les mêmes éléments de valeurs. Ce faisant, ne s’exprime pas de la même façon ni au même sujet.

Quoiqu’il en soit, qu’il s’agisse d’un nourrisson de 8 mois, d’un enfant de 3 à 7 ans, ou d’un adolescent en devenir, la façon de traiter angoisse ou anxiété chez l’enfant repose sur une stratégie comportementale spécifique.

Nul n’est besoin de rassurer l’enfant et encore moins de le rabrouer ou de le contraindre. Seule, l’adoption d’un certain mode de communication permet de vaincre l’angoisse chez l’enfant (je vous en parle plus bas dans cet article) et ceci, quelle que soit la nature de la peur chez votre enfant, ou son âge.

Ainsi, toutes les informations dont vous allez maintenant prendre connaissance concerne l’angoisse chez l’enfant entre 3 et 13 ans.

À partir de 4 ans, l’enfant commence à développer de nombreuses peurs. La plupart de ces peurs ou de ces angoisses sont saines et bénéfiques. Grâce à elles, l’enfant se montre plus prudent et prend conscience de certains dangers.

Cependant, dans certains cas, c’est aussi à cet âge-là qu’apparaissent des peurs fantasmées ou totalement irrationnelles lesquelles s’expriment parfois par le biais de crise d’angoisse avant de dormir. On parle alors d’anxiété chez l’enfant, laquelle se manifeste de plusieurs manières différentes.

Entre 4 et 6 ans, l’enfant va développer un rapport nouveau au monde, notamment en découvrant la peur. C’est un âge où les cauchemars se multiplient et les choses ne se calment souvent qu’autour de ses 7 ou 8 ans.

Cependant, chez certains enfants, l’arrivée de la peur est mal gérée et elle se transforme en angoisse. Si les parents ne réagissent pas vite, l’enfant développe des troubles anxieux qui pourront devenir handicapants à l’âge adulte (phobies, anxiété sociale, etc.).

Il devient donc important, pour ne pas écrire vital, de savoir comment gérer l’angoisse chez l’enfant. Petite précision: je vais souvent m’appuyer sur les angoisses nocturnes chez l’enfant pour appuyer mes propos.

Cela procède d’un choix délibéré qui est que je considère ce sujet comme le plus explicite pour vous – les parents – afin de vous aider à identifier les mécanismes de l’anxiété chez l’enfant d’une part et comme t utiliser la solution que je vous propose.

Angoisse ou anxiété chez l’enfant : les symptômes

Quand j’étais enfant, j’étais parfois victime d’angoisse nocturne. J’avais très souvent des douleurs abdominales au point que je régurgitais mon dîner. Aucun médecin n’a jamais compris ce dont je pouvais être affecté. En fait, je n’avais rien – techniquement parlant -. J’étais juste très angoissé. Un psychanalyste dirait que j’avais mal à ma mère. Pas faux…

Je voyais bien que mes parents étaient ennuyés. Mais plus ils me forçaient à aller me coucher, pire était mon angoisse. Plus j’arrivais à gagner du temps, plus je manipulais mes parents. Dès lors, je les prenais en otage dans ma tentative de solution.

Et plus mes parents, comme moi même, de façon inconsciente, participions à aggraver mon problème d’angoisse nocturne. Ce qui, bien évidemment, n’était pas sans conséquences sur mon développement personnel, affectif et social.

Nonobstant des symptômes similaires à ceux rencontrés par les adultes affectés par l’angoisse ou l’anxiété, les enfants souffrent de troubles de la concentration. Ils souffrent aussi de troubles alimentaires. Ou de difficultés sociales et relationnelles (phobie sociale ou anxiété sociale). Voire sont en difficultés scolaires.

A ce propos, l’enfant qui souffre d’angoisse nocturne peut aussi être victime d’une image de soi dévalorisée. D’un manque de confiance en soi.

Et, de fait, se replier sur lui même. Voire se sentir très seul. Ce qui signifie peu, ou pas, d’amis. Des difficultés à créer de la relation. Un certain isolement. Autant pour les adultes que pour les enfants victimes d’angoisse nocturne, il existe fort heureusement des solutions.

Les adultes anxieux ont souvent du mal à mettre des mots sur leurs difficultés et leurs peurs. C’est par exemple le cas d’une peur assez classique quand un adulte doit aller consulter un dentiste spécialiste stomatophobie, cette spécialité indiquant une intervention inhabituelle voire compliquée nécessitant des compétences particulières.

Les enfants en sont toujours totalement incapables. Ils ne réalisent même pas que leur comportement change. Pour eux, la peur n’est rien d’autre que le malaise global qu’ils ressentent.

Ils ne parviennent pas à prendre du recul pour considérer cela comme un état passager. Les adultes doivent être très attentifs pour remarquer qu’un enfant souffre d’anxiété. Généralement, l’angoisse chez l’enfant va d’abord affecter son comportement en général.

Il sera plus agité qu’avant et souvent irritable. Il imposera sa mauvaise humeur et entrera parfois dans des crises de colère terribles. Les crises de larmes aussi sont plus fréquentes et l’enfant se place souvent en retrait, l’air inquiet ou préoccupé.

Comment se manifeste l'angoisse chez l'enfant

Il refuse désormais de faire des activités qui lui plaisaient avant, comme voir des amis. À l’école, ses résultats sont souvent moins bons. Ensuite, l’anxiété chez l’enfant affecte souvent le sommeil.

À partir de quatre ans, les enfants commencent à faire des cauchemars. Chez l’enfant anxieux, ils sont très fréquents, voire systématiques. Il souffre aussi souvent d’insomnie et semble plus fatigué que d’habitude au réveil.

Enfin, certains enfants anxieux témoignent aussi de malaises physiques comme des douleurs gastriques et des maux de tête.

Quelles sont les causes de l’anxiété chez l’enfant ?

L’anxiété chez l’enfant est généralement due à son environnement ou à un événement traumatisant. L’événement traumatisant peut être vécu directement ou simplement vu, parfois même à la télévision. Le rôle de l’environnement est plus varié ou complexe.

Certains enfants développent de l’anxiété parce qu’ils sont protégés par des parents excessivement inquiets. Ils commencent à tout percevoir comme une menace par pure imitation. L’absence de routine offrant un confort rassurant peut aussi être une cause d’anxiété.

De fait, les changements trop brutaux et importants, comme un déménagement, peuvent aussi avoir un impact. Enfin, la violence physique ou psychologique, subie ou vécue par procuration, est un élément déclencheur typique.

Avoir des exigences trop importantes vis-à-vis de l’enfant est aussi une des raisons les plus souvent évoquées dans le développement de l’anxiété.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse de performance

Trés jeune, pour ne pas écrire depuis leur plus jeune âge, les enfants sont confrontés à des comparaisons entre eux et les autres.

De la tenue vestimentaire, aux marques de vêtements comme, plus tard, aux adresses postales de leurs familles respectives, ou de la marque et du type de la voiture familiale, tout se prête à ce que les enfants se comparent.

Ce qui participe à marquer les différences. Et à faire redouter à certains enfants de ne pas être à la hauteur des autres. De ne pas être comme les autres. Sans qu’ils le perçoivent de façon claire, quasi instinctivement, les enfants savent à quel milieu social et financier ils « appartiennent ».

Ainsi, quand j’étais enfant, et scolarisé dans une école du centre de Paris, tous les enfants savaient qui venait de quel milieu social. Il y avait donc des affinités qui se créaient en fonction de milieux d’appartenance.

La peur de ne plus être aimé(e)

Si certains enfants s’identifiaient les uns les autres en fonction de ce qui leur correspondait chez d’autres enfants, certains d’entre eux pouvaient légitimement craindre d’être tenus à l’écart parce-que n’appartenant pas au même milieu.

L’angoisse de performance repose donc sur des questions d’appartenance sociale et économique. Mais aussi sur des correspondances scolaires. Celles-là même qui font appel à la notion d’échec et de réussite. Ainsi, beaucoup d’enfants peinent à réussir scolairement.

La peur de perdre la reconnaissance ou l’approbation

Ne dit-on pas qu’un échec scolaire est le reflet de ce qu’il se passe « à la maison »? Plus les enfants grandissent, plus ils se comparent à celles et ceux qui réussissent. Ou ils se comportent de sorte à être scolairement aussi bons que les autres enfants.

Ou ils cultivent le nivellement par le bas (des voix outrées s’annoncent dans mes oreilles quant à cette façon de poser l’angoisse chez l’enfant par le truchement de l’angoisse de performance).

J’entends par là que, par peur d’être isolé, mieux vaut appartenir à un groupe en difficultés scolaires qui, accessoirement, cultive se différence, que de ne pas appartenir à un groupe du tout.


Angoisse chez l'enfant: Comment les parents peuvent aider leurs enfants à calmer leur angoisse

Enfant angoissé ou anxieux ?

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Angoisse chez l’enfant : l’angoisse d’abandon

Comme je l’écris dans le chapitre précédent, enfant ou adulte, nous cherchons tous à appartenir à un groupe. Ce groupe se constituant par affinités électives.

J’entends par là, faire le choix. Choix d’intégrer ou d’exclure. Consciemment ou non. Alors, la peur d’être abandonné(e) est récurrente chez beaucoup d’enfants comme, plus tard, chez beaucoup d’adultes.

Quand on parle d’angoisse d’abandon chez l’enfant, il s’agit là d’une peur de ne plus être aimé. De ne pas, ou plus, être reconnu. Partant, d’être abandonné. Au sens de livré à soi même. Ce qui pose la question de la légitimité.

« Si je ne suis pas aimé » c’est donc que je ne le mérite pas. Partant, l’angoisse d’abandon chez l’enfant s’exprime de mille et une façon. Certains enfants sont tellement pilotés par l’angoisse de l’abandon qu’ils font tout pour attirer l’attention. Et surtout son contraire.

Un amour sous conditions

Ainsi, je me rappelle d’un patient que son père maltraitait. Cet enfant avait si peur que son père l’abandonne, au sens propre comme au sens figuré, qu’il était près à tout pour attirer l’attention du dit père.

C’est ainsi qu’il s’emploie à commettre des actes répréhensibles. Ce qui lui vaut des salves de coups.

Ce qui donne à cet enfant l’occasion de dire son amour à son père. Ce faisant, il considère que les coups portés sont une façon de se rassurer. Qu’ainsi, il conserve encore de l’importance aux yeux paternels.

A l’inverse, le père ne l’aurait pas frappé.

Une blessure d’enfance

Plus tard, et enfant devenu adulte, comprend qu’il s’est rendu complice du comportement inacceptable de son père. Alors, cet enfant devient toxicomane. Il retourne sa colère au sujet de son père contre lui même. Ce ne sont que des années plus tard qu’il me consulte.

Nous mettons en place une stratégie qui l’aide à lâcher prise. A redevenir autonome. Légitime à ses propres yeux. L’angoisse d’abandon s’exprime de façon différente en fonction des âges. L’enfant qui arrive chez une nourrice pour la 1ère fois, exprime sa détresse par des pleurs.

Rien ne peut le calmer jusqu’au retour de la mère ou du père. Progressivement, l’enfant comprend et se rassure. Quand son père ou sa mère le dépose chez une personne donnée, mais ils reviennent en suite, à chaque fois. Pour autant, l’enfant cultive une angoisse de séparation.

Ce qui le ramène à la peur d’être abandonné.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse de séparation

L’angoisse de séparation est une manifestation typique d’un caractère anxieux chez l’enfant. Comme son nom l’indique, l’enfant panique à l’idée d’être séparé de ses parents, même pendant une courte période.

Elle est fréquente, notamment parce que l’âge des premières peurs coïncide avec l’âge des premières séparations. Généralement, elle se manifeste par des réactions excessives de la part de l’enfant.

Il faut vous montrer compréhensif. L’angoisse de la séparation est naturelle et normale. Si vous êtes patient et aidez votre enfant à comprendre rationnellement sa peur en lui assurant que vous rentrerez, il parviendra à vaincre l’anxiété.

De plus, l’apparition de l’anxiété peut être due à un événement traumatisant pour l’enfant advenu en votre absence. Écoutez ce qu’il vous dit pour comprendre exactement d’où vient sa peur.

La peur de se retrouver seul

Qu’il s’agisse d’une séparation ponctuelle ou plus pérenne, inscrite dans la durée, une séparation est pénible par définition. En effet, la plupart du temps, il s’agit d’un évènement imposé. Subi. L’angoisse de séparation chez l’enfant a donc toutes les raisons d’être.

En fonction d’éléments de contextes, comme de l’environnement social ou affectif dans lequel l’enfant évolue, l’angoisse chez l’enfant, et plus spécifiquement l’angoisse de séparation, peut-être plus ou moins marquée.

Et, soit écrit en passant, cette angoisse de séparation correspond en bien des points, aux symptômes de l’angoisse nocturne chez l’enfant.

Je trouve d’ailleurs, que l’angoisse nocturne chez l’enfant concentre et résume à elle seule tous les autres types d’angoisse auxquels les enfants sont confrontés. L’angoisse chez l’enfant, quand il s’agit de la peur d’être séparé, pose la question de l’autonomie. Et, partant,de la dépendance. En effet, un enfant n’est pas autonome.

Il ne l’est pas au sens où il n’a pas encore la maturité nécessaire pour subvenir à ces besoins primaires (s’alimenter). Ou secondaires. Il n’exerce pas d’activité rémunérée. Il ne sait comment faire s’il est livré à lui même. La question se pose donc de savoir quelle solution mettre en place.

L’apprentissage de l’autonomie de 9 mois à 5 ans

À partir de 9 mois, l’angoisse de séparation est fréquente chez l’enfant. À cet âge, le nourrisson prend conscience d’exister indépendamment du monde qui l’entoure.

Il prend conscience que ses parents peuvent le quitter et se met à pleurer dès qu’il ne les sent pas près de lui. En fait, il a encore du mal à comprendre que vous continuez à exister quand vous n’êtes pas près de lui. Plus tard, cette angoisse de séparation peut réapparaître chez l’enfant.

Pendant l’apprentissage de la peur, l’enfant peut avoir du mal à rester seul, car l’environnement autrefois familier lui semble désormais plus menaçant. L’angoisse de séparation peut être difficile à gérer, mais vous pouvez mettre en place de bons réflexes.

Par exemple, essayez de commencer par ne pas transmettre – projeter – vos propres angoisses à votre enfant 😊.

Ne laissez pas votre enfant comprendre que vous vous inquiétez pour lui quand vous le quittez. De même, essayez de ne pas partir pendant qu’il dort où qu’il ne vous voie pas. Prévenez-le, dites-lui au revoir de façon appuyée – mais pas excessive – pour qu’il ne se sente pas abandonné, et seulement si vous avez l’impression qu’il en exprime le besoin.

L’angoisse de séparation a tendance à être moins importante chez les enfants qui rencontrent souvent de nouvelles personnes. N’hésitez pas à faire des câlins à votre enfant quand vous êtes avec d’autres personnes et ne le forcez jamais à aller vers les inconnus.

Du genre: « Dis bonjour à la dame » et tout ce qu’il s’en suit…

Quand vous le faites garder par quelqu’un, demandez à cette personne d’arriver un peu en avance pour que votre enfant la rencontre et commence à jouer avec elle pendant que vous êtes là. Enfin, offrir un doudou rassurant à votre enfant est une bonne idée. N’oubliez pas la fonction transitionnelle du Doudou.

Angoisse chez l’enfant : l’angoisse nocturne

Plus l’heure du coucher approche, plus votre enfant montre des symptômes d’angoisse nocturne:

  • Pleurs,
  • Tentatives de gagner du temps,
  • Manipulations affectives,
  • Irritabilité,
  • Refus de répondre favorablement aux demandes des parents.

Très souvent, les parents, non sans livrer bataille, arrivent à coucher leur enfant. Seul, celui-ci est très angoissé à l’idée de la nuit. De sa solitude. Comme de sa peur de ne pas dormir. Il est d’autant plus angoissé qu’il craint le courroux parental, s’il se lève.

Ou implore de l’aide. Pire encore, s’il réclame d’aller se coucher dans la chambre parentale. D’autres symptômes de l’angoisse nocturne chez l’enfant, de la même façon que chez les adultes, génèrent des coliques.

Des troubles alimentaires. Des vomissements. Ou encore des douleurs imaginaires. Lesquelles sont ressenties de façon réelle mais n’existent pas dans la réalité médicale. Ou dans celle d’un diagnostic médical.

Pourquoi l’enfant a-t-il des angoisses au coucher ?

Les peurs au coucher sont très fréquentes chez les enfants de 3 à 6 ans et elles peuvent déboucher sur de l’anxiété quand elles sont mal gérées. En grandissant, votre enfant apprend à avoir peur et le coucher est un moment particulièrement inquiétant.

Il se retrouve seul et plongé dans le noir, entouré de bruits qu’il apprivoise lentement. Comme il vient d’apprendre à avoir peur, il revit tout son quotidien avec un regard neuf et plus angoissé. Vous ne devez surtout pas prendre ces peurs à la légère ou vous en moquer.

Prenez la peine de rassurer votre enfant en le rejoignant dans sa chambre. Parlez-lui de ses peurs et aidez-le à les rationaliser. N’hésitez pas à laisser une lumière allumée. Cela ne favorisera pas sa peur du noir, au contraire.

Grâce à cela, il n’associera plus le coucher avec la peur. Enfin, prenez la peine de mettre en place une routine qui le rassure chaque soir. Construisez-la avec lui pour l’aider à dormir.

Angoisse chez l’enfant : la peur de grandir

La majorité des enfants souhaite grandir le plus vite possible. Pourtant, certains enfants anxieux ont très peur de grandir. Cette angoisse peut se manifester de manière classique, avec des colères et des pleurs qui contaminent le quotidien.

La peur de grandir peut aussi provoquer des difficultés scolaires, l’enfant refusant d’apprendre et préférant rester petit le plus longtemps possible. Cette angoisse de se voir grandir se manifeste plus souvent chez les jeunes enfants dont la famille accueille un nouveau-né.

Face à l’attention que le bébé suscite autour de lui, l’enfant essayera de compenser.

Par peur de devenir adulte, l'enfant redouble d'inventivité pour se faire remarquer

Bien souvent, il redoublera d’inventivité pour se faire remarquer. Il pourra également commencer à exprimer l’envie de redevenir un bébé, c’est-à-dire de boire au biberon ou d’aller dans la poussette.

Quand l’enfant est d’un naturel anxieux ou qu’il se sent abandonné pendant trop longtemps, il développe une véritable peur de grandir. Les conséquences peuvent alors être très importantes.

L’angoisse de l’endormissement chez l’enfant

Le soir venu, le moment du coucher est – parfois – un moment délicat. Beaucoup de parents redoutent la soirée qui s’annonce. La nuit à venir. Le problème? L’angoisse de l’endormissement chez l’enfant.

Le soir venu et, à plus forte raison, la nuit venue, vient le temps de la séparation. Il faut se préparer à être séparé. A se retrouver seul. Voire à affronter sa peur du noir.

Alors, l’enfant retarde ce moment anxiogène. Voire manipule. Gagne du temps. Il est d’ailleurs fort intéressant de remarquer un comportement spécifique d’opposition chez l’enfant dans ce type de situation.

En effet, l’enfant fatigué trouve le moyen de retarder le temps du sommeil. Son angoisse de l’endormissement est plus forte que son besoin de se reposer. Alors, comment se comporter? Négocier ne sert à rien. Tempêter non plus. Menacer encore moins. Les parents ne font alors que renforcer l’angoisse de l’endormissement.

Les raisons de l’angoisse de l’endormissement sont multiples. De la peur de grandir et de faire face à la solitude de la chambre. Tout est sujet à angoisse chez l’enfant. Par exemple, la peur des bruits. La nuit, ils sont toujours plus exacerbés. Tout comme la peur d’un évènement soudain, ce qui terrorise l’enfant. Et l’imaginaire de cet enfant est souvent développé :).

Il existe une méthode pour traiter l’angoisse chez l’enfant. Je vous parle de cette méthode pour dépasser ce stade conflictuel de la séparation. Vous trouverez le comportement à adopter dans les paragraphes ci-après.

La solution que je vous propose est radicale pour que les soirées se passent désormais sans encombres. Qu’il n’ y ait plus de conflit. Que les enfants s’endorment paisiblement. Enfin, les parents se reposent et passent une soirée entre adultes.

Les signes de stress chez l’enfant

Bien évidemment, les signes de stress chez l’enfant peuvent varier. Mais, si votre enfant commence à avoir des difficultés à s’endormir, voire à dormir. S’il a moins faim que d’habitude. Ou si, au contraire, il mange plus que d’habitude, ce sont des signes qui indiquent qu’il est stressé.

Il en est de même si votre enfant rencontre des problèmes relationnels, des difficultés scolaires, ou des problèmes de comportement. Ici, je fais allusion à sa relation à l’autorité. A la difficulté à respecter certaines consignes familiales ou sociales.

Il est important de noter que ces signes de stress chez l’enfant n’ont pas nécessairement à voir avec le monde extérieur. Ces signes de stress peuvent être liés à un climat familial difficile. A un stress familial.

Comment gérer le stress familial ?

Qui dit stress familial, dit parents anxieux. La question n’est pas de savoir lequel des deux est arrivé avant l’autre. Un peu comme la problématique de la poule et de l’œuf. Souvent, des parents anxieux, eux-mêmes élevés dans un climat familial insécurisant, ne peuvent que reproduire leur propre anxiété originelle.

A plus forte raison si celle-ci n’a pas été prise en charge thérapeutiquement.

Ainsi, beaucoup de parents anxieux, peu importe qu’il s’agisse prioritairement du père ou de la mère, reproduise ce qu’ils ont appris. La peur dans laquelle ils ont été élevés. Dès lors, ces parents anticipent. Ont peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas savoir faire. Ils réagissent donc. Le contrôle est leur leitmotiv.

Parmi ces stratégies de contrôles, certains parents vont jusqu’à être surprotecteurs. Ils considèrent ainsi que le monde est dangereux. Alors, ils cultivent un manque cruel de confiance en soi. Lequel ils transmettent à leurs enfants. Je me souviens d’une jeune patiente angoissée et anxieuse.

Entre un père exigeant et autoritaire, et une mère anxieuse, cette adolescente avait tout le temps peur. Au fond d’elle, elle sentait bien que quelque chose n’allait pas. Elle avait un profond désir de s’affranchir du stress familial. Elle voulait s’affranchir. Retrouver son autonomie. Mais elle avait aussi peur d’un conflit de loyauté.

Effectivement, en traitant l’angoisse et l’anxiété dont elle était victime, ne risquait-elle pas de faire du mal à ses proches? Leur faire du mal et voir sa famille se retourner contre elle. Pourquoi?

Tout simplement parce-qu’elle prenait le risque de leur prouver qu’une autre voie est possible. Celle de la confiance. Elle devient alors « une traitre à la cause ».

Ce n’est qu’ à force de dialogues entre les parents et les enfants que les choses évoluent. Partant, cela nécessite que les parents laissent leurs enfants libres de prendre des risques et de s’affirmer.

Globalement, il s’agit de savoir comment ne pas transmettre ses angoisses de parents anxieux à ses enfants. La question se pose donc de savoir comment ne pas transmettre ses angoisses quand on est des parents anxieux.

Parents anxieux : comment ne pas transmettre ses angoisses ?

Nous avons tous une histoire. Que nous soyons parents ou non. Et, inéluctablement, du fait de l’éducation que nous donnons à nos enfants, nous leur transmettons notre sens des valeurs.

Nous leur transmettons une sorte de « package ». Notre vision du monde. Nos forces. Nos faiblesses. Nos peurs. Nos névroses. Et j’en passe. Et, ce faisant, transmettre ses angoisses et son anxiété à ses enfants est inévitable.

La vision des choses des parents est tout à fait respectable. Il convient cependant que ces parents laissent leurs enfants exercer leur libre arbitre. Il faut laisser les enfants commettre leur propre expérience. Ce faisant, dans le respect d’eux mêmes, avec votre aide, ils identifient ce qu’ils peuvent prendre comme risques.

Dès lors, quels  bénéfices en tirer. Ils prennent ainsi acte, naturellement, de ce que sont leurs propres limites. Et ils en sont fiers. C’est donc en laissant s’exposer aux divers risques du quotidien que l’enfant se construit sa propre identité.

En quelque sorte, c’est en se faisant du mal, dans une certaine limite, que l’enfant modélise ce qui lui fait du bien.

Parents surprotecteurs : père anxieux, mère angoissée

Je me souviens de mon défunt père, un homme trés anxieux. Mon père était trés angoissé quand il me savait sur ma moto (je fais de la moto depuis que j’ai 14 ans). A l’âge de 23 ans, il a contracté la poliomyélite. Il a donc perdu l’usage de ses membres inférieurs.

A cause de cette maladie, il a passé 1 an à l’hôpital de Garches, près de Paris. Il y croise beaucoup de jeunes gens, gravement accidentés. Meurtris à cause d’accidents de motos. Vraisemblablement, mon père en conçoit une angoisse quant à la fragilité de la vie. A plus forte raison en matière accidentogène.

Pendant des années, mon père n’aura de cesse de faire un drame à chaque fois qu’il me savait sur ma moto. J’aurais donc droit au transfert de son anxiété sur moi, son fils, toute sa vie durant.

Quelle qu’ait été l’anxiété de mon père, cela m’aura permis de faire une chose. Je n’ai pas pratiqué la moto par plaisir de m’opposer. Et encore moins pour montrer à mon père que, oui, dans tous les domaines de la vie, il y a des risques. J’ai pratiqué la moto par esprit de liberté.

Ma mère m’a soutenu dans cette idée. Mais, mère angoissée, elle a toujours montré son soulagement quand je rentrais. Ce qui a eu pour effet, parfois de façon obsessionnelle, de m’inviter à être vigilant en matière de sécurité routière.

Ne serait-ce que pour faire plaisir à mes parents. Pour obtenir leur approbation. Pour qu’ils apprennent à me faire confiance.

Angoisse ou anxiété chez l’enfant : apprendre à se faire confiance

En persistant à piloter des motos, c’est m’affirmer. J’ai retenu les mises en garde de mes parents quant aux risques liés au fait de rouler à moto. Cela m’a sans doute permis de ne jamais avoir d’accidents.

La peur de mon père m’a permis d’être honnête sur mes propres limites. En m’affranchissant des peurs paternelles, j’ai appris à me faire confiance. Je continue de penser que si je n’avais pas agi ainsi, je serais dans une bulle de confort. Dans une sorte de prison dorée. Une cage où la peur est mon bailleur immobilier.

Une vie dans laquelle rien ne me serait arrivé. Mais çà, ce n’est pas la vie. In fine, que retenir de cette leçon? Plus vous « empêchez » vos enfants de prendre des risques, plus vous risquez de les inhiber.

En effet, c’est votre peur qui vous parle. Cette anxiété qui contrôle votre vie. Ce qui est préjudiciable pour l’avenir de vos enfants. Le mieux consiste à les accompagner dans la prise de risques. D’apprendre à leur faire confiance. De leur permettre de se faire confiance.

Ce qui est d’autant plus important que cela signifie que vous cessez de prendre vos enfants en otage de vos propres peurs. Et que, ce faisant, vous prenez vos angoisses en charge. Ainsi, vous facilitez un comportement responsable et autonome chez vos enfants.

Les parents ont leur rôle à jouer

Je pense que bon nombre d’articles ont été rédigés et publiés sur au sujet de l’angoisse chez l’enfant. Des articles qui traitent des symptômes, des causes, et de comment faire pour traiter les conséquences dudit problème.

Chacun de ces articles y va de ses solutions toutes plus rationnelles les unes que les autres. Pourquoi est-ce que j’écris « rationnelles »?

Parce-que la plupart du temps, vous, les parents, êtes invités à faire preuve de compréhension, et êtes sollicités pour rassurer votre enfant. Ce qui relève de la tentative de solutions, ne mène à rien, et, in fine, ne fait qu’entretenir le problème. Les parents que vous êtes sont assez souvent mis en cause quant à une angoisse chez l’enfant.

Ainsi, des questions d’environnement affectif, de relations entre les parents, de questions économiques sont mises en avant pour justifier une angoisse ou une autre. Mais, au bout du compte, que se passe t’il? Démunis, les parents finissent par psychologiser l’angoisse, et contraindre leur enfant à consulter un psy.

D’autres dénient l’angoisse de leur enfant. Ils ne reconnaissent aucune légitimité à l’angoisse chez l’enfant. Ce qui, là aussi, ne fait que renforcer le problème. Et signifie qu’ils ignorent les troubles émotionnels de leur enfant. Ils le laissent ainsi, pendant, face à lui même.

Or, sans outil, sans plan, et sans aide extérieure, je ne vois pas comment un enfant va pouvoir bâtir sa vie. Si ce n’est sur des fondations incertaines, voie dangereuses.

Les parents doivent s’investir (qu’ils le veuillent ou non)

Si je me permets de tenir de tels propos c’est que, depuis près de 30 ans que je travaille dans les domaines de la thérapie comportementale, je ne constate que trop les dégâts causés chez des adultes par des parents affectivement déficients.

Mais comment en vouloir à ces gens qui, d’une certaine façon, auront, eux aussi, été victimes de l’ignorance et du déni de leur pairs? Ce qui est plus important à ce stade, c’est de trouver des solutions. Pas de critiquer.

En matière de traitement de l’angoisse chez l’enfant, comme le disent les journalistes, j’ai choisi un angle. Si je traite l’angoisse chez l’enfant de cette façon, c’est aussi une façon de marquer la nécessité de rédiger un article au bénéfice des enfants ET de leurs parents.

Dès lors, plutôt que d’évoquer des solutions point par point, je vous présente ci-après une stratégie d’intervention qui fonctionne trés bien, quelle que soit l’angoisse ressentie par l’enfant.

Comment aider son enfant à vaincre son anxiété ?

Malgré tous les efforts et toutes les bonnes intentions des parents, l’anxiété peut s’installer. Certaines recherches soulignent le caractère inné de l’anxiété, même si un environnement propice à son développement est toujours nécessaire.

Pour aider votre enfant à vaincre son anxiété, vous devez donc commencer par vaincre la vôtre. Les enfants de parents anxieux sont les parfaits candidats au développement de troubles anxieux.

Pour vaincre l’anxiété qui s’est bien installée, vous aurez besoin d’aide.

Pour aider votre enfant, vous pouvez faire appel à des psychothérapeutes spécialisés. Leurs séances s’adaptent l’âge de l’enfant. Ces thérapeutes aident les plus jeunes à travers le jeu et différentes activités et ils utilisent la parole et sa libération chez les enfants plus âgés.

Pour vaincre votre propre anxiété – souvent à l’origine de celle de votre enfant, sauf s’il a été victime de violences ou vécu un traumatisme en particulier – vous pouvez faire appel à un comportementaliste.

La thérapie comportementale est très efficace contre l’anxiété et permet aux patients de s’en débarrasser en quelques semaines seulement.

Comment redonner confiance à son enfant ?

Alors, là, vous parents, accrochez vous. Je crains que vous ne soyez forts surpris. En votre qualité de parent, ou de référent, il est bien compréhensible que vous soyez fort agacés à l’idée que votre enfant ne dorme pas.

Voire plus agacés encore si votre fils ou votre fille réitère son angoisse nocturne plusieurs nuits d’affilée. Il vous empêche de dormir. J’imagine qu’il peut aussi vous arriver d’être angoissés à l’idée de la mauvaise soirée, comme de la mauvaise nuit à venir.

Votre enfant a peur la nuit, et nul n’est besoin de le contraindre. Il ne peut pas contrôler son angoisse nocturne de façon rationnelle. Ni  de façon cohérente comme, peut-être, vous le faites pour vous même. Si vous le contraignez, vous risquez d’aggraver son problème.

Il va donc falloir vous armer d’un outil comportemental et stratégique particulier pour l’apaiser. Il va vous falloir aider votre enfant à verbaliser son angoisse pour qu’il s’apaise puis s’endorme. Comment faire?

30 minutes à une heure avant qu’il n’aille se coucher, rappelez lui combien il doit avoir peur. Et combien son stress doit être élevé. Votre enfant, surpris par votre comportement, va sans doute nier ce que vous et lui savez.

Dès lors, insistez en lui disant que vous avez réfléchi et que vous n’êtes pas un parent très adapté car vous n’avez pas compris l’importance de sa détresse. En plus de vous sentir incapable de lui venir en aide. N’hésitez donc pas à lui dire que vous estimez être de mauvais parents.

J’ai bien conscience que ce soit étonnant pour vous, mais cela va aider votre enfant à s’ouvrir et parler. Ainsi, vous satisfaites un comportement stratégique que je vous expliquerai dans un autre article. Haut sur le cadre, bas sur le positionnement.

Aider l'enfant à traiter l'anxiété avec des spécialistes thérapeutiques

Aider son enfant à exprimer ses peurs

Quid de la psychologie de l’enfant ? Pour faire parler votre enfant, posez lui des questions. Que ressent-il, et à quel propos?

Permettez lui d’exprimer ses symptômes d’angoisse nocturne. Une fois fait, aggravez le contenu de ses propos en lui disant que vous comprenez qu’avec une telle angoisse nocturne il ne puisse s’endormir.

A ce moment, observez la tête de votre enfant, çà vaut le détour!

Une fois que vous estimez être allé(e) au bout des questions, et que vous avez dit combien ce doit être terrible, dites lui, et insistez, qu’il va passer une nuit horrible. Remplie d’angoisse, de terreur, et d’insomnie.

Ne remettez jamais en cause ce que votre enfant vous dit. Ne cherchez surtout pas à le rassurer. Non pas que cela ne serve à rien mais cela accroît ses symptômes d’angoisse nocturne. Il ne souhaite sans doute pas vous contredire.

Et, si vous le rassurez, il va taire ses émotions ce qui va aggraver son problème d’angoisse nocturne. Répétez lui bien que comme sa nuit va être une horreur. Dites lui qu’il doit rester éveillé pour combattre les démons qui le terrorisent (c’est un exemple).

Précisez lui aussi que la lutte est inégale et vaine. Mais que, si tel est son choix, vous le respectez. En l’espèce, le mot « démon » est une métaphore. Insistez bien quant au fait qu’il demeure éveillé pour combattre. En effet, s’il s’endort, les monstres le prendront et cela est pire encore.

Dites lui combien il est courageux mais que vous ne pouvez rien pour lui. Insistez bien sur votre impuissance à l’aider malgré votre qualité de parent au sens protecteur.

Comment calmer un enfant angoissé ?

Gérer l’anxiété d’un enfant demande de s’adapter à son âge. Les très jeunes enfants ont du mal à exprimer ce qu’ils ressentent, notamment parce qu’ils manquent de recul pour comprendre que leur état n’est pas normal ou habituel.

Les enfants plus âgés réagissent mieux à une simple conversation et prennent plus facilement l’espace que vous leur donnez pour s’exprimer. Cependant, vous pouvez adopter quelques bons réflexes devant un enfant anxieux.

La première chose à faire, c’est évidemment de ne jamais dénigrer son anxiété. Il ne sert pas à grand chose de le rassurer, mais ne faites pas l’erreur de lui expliquer que sa peur n’a aucune raison d’exister.

De fait, son angoisse est là et elle n’est pas apparue sans raison. Vous devez donc être à son écoute sans minimiser ou dramatiser excessivement la situation. Comprenez l’origine de l’angoisse et réagissez en conséquence pour amener l’enfant à – commencer – à faire preuve d’objectivité.

Ensuite, vous essayez de penser sur le long terme. Organisez une routine quotidienne dans laquelle l’enfant se sent rassuré. Intégrez-y des espaces de jeu et de discussion où il est seul avec vous et peut vous parler de ses peurs et de ses angoisses.

Sans le forcer, confrontez-le aux situations qui lui font peur en lui demandant e quelle façon il aborde ce qui lui est difficile et douloureux. Il s’agit alors de la faire parler de ses peurs. Les troubles anxieux chez l’enfant apparaissent souvent lors de périodes de grands changements (déménagement, arrivée d’un nouveau-né, etc.).

Conservez à l’esprit qu’il est important d’offrir à l’enfant une routine et une présence suffisantes pendant ces périodes.

Comment aider son enfant à dépasser son anxiété?

Imaginons que votre enfant soit anxieux à l’idée d’aller se coucher ou qu’il exprime une angoisse nocturne. Comme cela se répète chaque soir, reconnaissez que vous êtes impuissant(e) à l’aider. Et comble de tout, vous l’invitez à se préparer au combat. Ensuite, laissez le pour aller vous coucher.

Précisez lui bien qu’il ne doit surtout pas sortir de sa chambre car il lui faut être présent pour combattre ses angoisses. Dites lui bien que s’il s’absente, ses angoisses risquent d’envahir encore plus sa chambre.

Sans doute comprenez vous qu’il vous faut « prescrire des symptômes » à votre enfant. J’insiste quant au fait que plus vous êtes tenté(e) de le rassurer, plus vous enrichissez les symptômes d’angoisse nocturne.

Troubles anxieux chez l'enfant: Ne pas sécuriser l'enfant

A votre tour d’être rassuré. Avec le temps, votre enfant s’endort sans doute sans livrer bataille. Juste parce que vous avez pris la peine, et le temps, de l’écouter. En un mot, de l’aimer. Ce qui a pour effet de le rassurer vraiment, sans même qu’il s’en rende compte

En cas d’angoisses, de crises d’angoisses, crise de panique et, à plus forte raison, d’angoisse nocturne, nul ne sert de rationaliser. Utiliser le paradoxe, est une excellente comme solution. Avec succès, je la pratique depuis des années auprès de la plupart de mes patients.

Enfant et adolescent : comment les aider quand ils sont anxieux ?

Pour aider l’enfant anxieux, vous devez rester à son écoute et lui dédier quotidiennement un moment pendant lequel il vous parlera de toutes ses peurs. Ne minimisez pas ses craintes, mais ne cédez pas à ses peurs.

Proposez-lui de l’accompagner pour affronter chacune de ses inquiétudes, mais à son rythme. Rassurez-le sur ses succès et sa capacité à vaincre la peur en grandissant.

Il n’a pas besoin que vous l’obligiez à avancer, mais que vous lui assuriez d’être toujours présent. Pour l’adolescent, les choses sont un peu plus délicates, car elles commencent à se figer.

Un adolescent anxieux a besoin de votre écoute et de votre présence, mais cela ne suffit pas toujours. Vous pouvez alors l’emmener voir un thérapeute ou un comportementaliste.

Suivre une thérapie comportementale peut lui être très bénéfique. À condition que tout cela se fasse à son rythme et dans le respect de ses peurs.

Comment aider un adolescent anxieux ?

Parfois, le développement de troubles anxieux est plus lent et plus discret. L’anxiété se manifeste alors de manière beaucoup plus évidente à l’adolescence. Malheureusement, elle est encore trop souvent négligée, car associée à une simple crise que nous avons appris à trouver normale.

Pourtant, la crise de l’adolescence est une étape typique des sociétés occidentales. Dans de nombreuses cultures dites indigènes, l’adolescence est une transition douce et heureuse. Nous devrions plutôt considérer la violence du passage à l’âge adulte comme un problème que comme une norme.

L’adolescent est souvent bourré d’angoisse face à tout ce qui lui arrive et à tout ce que l’on attend de lui. Contrairement à ce que l’on croit souvent, cette « crise » dure très longtemps. On estime que l’adolescence en Occident s’arrête en fait plutôt à 25 ans.

Pour éviter le décrochage scolaire et de nombreuses conséquences néfastes, vous devez gérer l’anxiété des adolescents. Pour cela, la thérapie reste la meilleure solution. À cet âge-là, toutes les solutions basées sur la parole sont efficaces.

Surtout, soyez patient!

Si votre adolescent a besoin de rencontrer cinq thérapeutes avant de trouver celui qui lui convient, c’est normal. Certaines thérapies comportementales et cognitives se suivent à distance et en autonomie (voir ci-dessous). C’est souvent une très bonne solution pour aider un adolescent réticent.

Parents anxieux et enfants angoissés : une solution simple et rapide

J’y pensais depuis un bon moment. Pris par mon travail, j’avais manqué de temps de m’en occuper. Chaque jour, je réponds à des demandes de parents d’enfants angoissés. Quel que soit le type d’angoisse ou d’anxiété chez l’enfant. Un certain nombre de parents utilise la méthode préconisée ci-dessus. Mais, force est de reconnaitre que cela est insuffisant.

En effet, la stratégie proposée est précédée et suivie d’autres dispositions stratégiques. Elles ont pour vocation à traiter le problème dans le fond comme dans la forme. Vous ne disposez donc pas de tous les outils dont vous avez besoin pour aider vos progénitures à vaincre l’angoisse chez l’enfant.

En bref, aider vos enfants à ne plus être angoissés. C’est pour cela que j’ai réuni tous les outils dont vous avez besoin pour aider vos enfants à surmonter leurs peurs.

Ces outils sont accessibles et utilisables dans une FASTER Class en ligne.

Cette FASTER Class contient 6 Podcast. Je vous y explique à vous, parents ou adultes proches de l’enfant, comment et pourquoi ces angoisses s’expriment. Quel est leur cheminement. Partant, quelles en sont les causes les plus fréquentes.

Comment faire quand, en qualité de parents, vous avez tout essayé, que vous vous sentez dépassés, voire découragés?

Cette FASTER Class répond à toutes ces questions. Et fait bien plus encore. Vous allez enfin savoir comment faire pour redonner confiance à vos enfants angoissés de sorte à ce que toute le monde retrouve… la paix!

Ne vous inquiétez pas. Je ne vous rends aucunement responsable de cette angoisse chez l’enfant. C’est à la fois normal, et inévitable. Dans le même temps, cela exprime un certain nombre de choses qu’il est vital de prendre en compte.

Avec ce guide pratique, vous, parents, saurez quoi faire pour aider votre enfant à surmonter ses peurs, et pour vous aider vous même, de sorte à ce que toutes et tous, retrouviez une sérénité légitime et bien méritée en quelques minutes seulement!

Pour accéder à cette FASTER Class, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :

« Comment aider mon enfant à vaincre ses angoisses et/ou son anxiété ? »


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    117 replies to "Angoisse ou anxiété chez l’enfant : comment l’aider à surmonter ses peurs ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jérémy,

      Je vous ai adressé un mail faisant état d’une Faster/Master Class à même de vous donner les moyens pédagogiques d’intervenir auprès de votre fille et, ainsi, l’aider à vaincre ses angoisses et son anxiété.

      L’intérêt de cette Faster Class est de ne pas médicaliser, psychologiser, et encore moins psychiatriser, les problèmes de votre enfant, tout en vous donnant les moyens d’intervenir en qualité de parents afin qu’elle soit comme les autres enfants, comme elle le souhaite elle même.

    • Jérémy

      Bonjour,
      J’ai une fille de 9 ans, qui n’arrive pas à dormir ailleurs sans nous, elle essaye plusieurs fois chez mes parents où elle se sent bien, mais stress toujours au moment du couché.
      Elle finit par dormir dans le lit avec ma mère.
      Elle est très timide, elle ne parle pas beaucoup avec les adultes, elle avait une chorale à l’école au moment de monter sur scène pour le spectacle elle a fait une crise et n’a pas pu faire le spectacle.
      Elle nous dit tout le temps qu’elle en a marre d’être comme ca, qu’elle aimerait être comme les autres enfants.
      On a essayé psychologue, hypnothérapie, thérapeute praticien PNL …
      Rien ne fonctionne.
      Elle ne sait pas ce qui lui fait peur, ca arrive tout seul d’un coup et la met en stress.

    • Bonjour Ophélie,
      Merci pour votre message.
      Je viens de vous envoyer un message afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Frédéric Arminot

    • Moragny

      Bonjour je vous écris car ma fille de 2 ans et demi présente des troubles de comportement, je suis enceinte de 9 mois d’un petit garçon qui ne devrait plus tarder à arrivé. Et depuis quelques semaine maintenant elle a complètement changé, elle se renferme sur elle même, ne veux plus sortir, pleure à chaque fois que je la dépose à la crèche, essaie par tout les moyens d’attitré notre attention lorsque nous nous occupons pas d’elle. Mais le pire c’est le soir au coucher, c’est des pleures à ne plus en finir, elle a peur de tout ce qu’elle peux voir. Par exemple elle dort avec la tv depuis bebe ( avec les teletubbies) et bien maintenant elle a peur de tout et n’importe quoi dans les épisodes ( des enfants sur un bateau, une porte, une dame qui fais des marionnettes ou du tricot) je ne sais pas quoi faire mise à part la rassurer au mieux que je peux. Mais j’ai l’impression que c’est de pire en pire.
      Est ce l’arrivé du petit frère qui l’a rend comme sa ? Avec son père on ne sais plus quoi penser. Mais sa nous brise le cœur de la voir comme sa. Elle qui avais tellement la joie de vivre, la voir comme sa et dur. J’ai pensez la faire voir par un docteur pour essayer de comprendre son mal être….

    • Henris

      Bonjour,
      Mon fils de 11 ans a (je suppose) des crises d angoisse..
      Je m’explique: travaillant beaucoup, nous avons laissé nos enfants souvent jouer aux jeux vidéo.. trop certainement.. nous avons donc prit la décision de ne plus le laisser jouer et regarde très peu la télévision.
      Ma question est de savoir si l élément déclencheur serait bien les jeux vidéo ou aurait il un autre soucis? Mais surtout quelles serait les solutions?? Je suis perdue et j ai peur pour mon fils, chaque crises fait pomper son cœur et il se plaind de maux de têtes fréquent..
      Merci pour votre retour.

    • Bonjour Magali,

      Il est terrible qu’une enfant de 11 ans soit victime de tels problèmes alors qu’elle et vous n’aspirez qu’à la paix.

      Sur la foi des symptômes que vous me décrivez et du contexte que vous me précisez, je pense votre fille trop jeune pour suivre le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu (Le Programme ARtUS).

      Par contre, vous pourriez suivre la Faster Class dédiée aux parents d’enfants angoissés et anxieux. Voici le lien pour prendre connaissance du contenu:

      « Comment vaincre l’angoisse et l’anxiété chez l’enfant en quelques minutes seulement »

      Par mail, je vais vous adresser les coordonnées d’un confrère belge dont je réponds comme de moi même. Je suis persuadé qu’il saura aider votre enfant, et vous même, si vous faites le choix de le consulter.

      Tous mes vœux de bien-être vous accompagnent votre fille et vous.

    • Magali

      Bonjour ,
      Je suis une maman à bout .
      Presque 11 ans que ma fille (depuis sa naissance difficile ,restée coincée des heures et finalement césarienne d’urgence ),à une peur de rester seule dans sa chambre le soir pour s’endormir (et qqs fois la journée,aussi,peur d’être seule dans une pièce …)..
      On a ,son papa et moi ,tout essayé ..Psychologue,Psychiatre,veilleuse,lumière allumée,dormir sur un matelas à côté d’elle,dans son lit,dans notre lit,jeux et histoires apaisantes ,promesses de magnifiques récompenses si elle arrive à faire dodo seule dans sa chambre ..
      A l’heure actuelle,crise d’angoisse le soir ,ne mange plus le soir,maux de ventre et nausée ,la journée elle est déjà stressée en vue de soir qui arrive ,peur d’être seule ..
      Ses mots hier soir: » ‘j’ai l’impression d’être dans une prison dans ma tête ,maman,depuis toujours et de ne pas trouver la sortie ,je ne suis pas normale et je vous fais du mal »..11 ans .
      Son papa et moi sommes désemparés devant son mal être,sa détresse ,son sentiment d’être « anormale »..
      Clinique du sommeil ?
      Docteur ou spécialiste ?
      Vers qui nous tourner ?
      Nous voulons simplement qu’elle soit heureuse et bien dans sa peau ,et qu’elle ne mette pas sa santé en danger ..
      Merci de votre réponse et peut être de vos conseils ou orientations .
      Nous sommes de Belgique ,peut importe où nous devons nous rendre ..On veut voir notre petite fille allez mieux ..

    • Frédéric Arminot

      Bonjour CC,

      J’ai conçu une FASTER Class pour aider les parents à aider leur(e) enfant(s) à ne plus souffrir dans le cadre d’angoisses telles que celles que vous me décrivez.

      Pour en prendre connaissance, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Solution Pour Aider Votre Enfant à Vaincre Angoisse et Anxiété »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • cc

      Bonjour,
      Je suis confrontée à un problème de peur et de difficulté de séparation avec ma fille de 6ans.
      Depuis toute petite ma fille a toujours eu des problèmes de sommeil. Selon les âges nous sommes passées par tout un tas de problèmes au niveau du sommeil.
      Actuellement, elle n’arrive pas à dormir seule dans sa chambre, elle a peur. Elle dit qu’elle n’a pas peur quand elle dort avec quelqu’un. Elle arrive à s’endormir seule quand je reste à côté d’elle à la caresser sur le bras et qu’elle est bien fatiguée.
      Mais très souvent elle se réveille la nuit et nous appelle pour venir terminer sa nuit dans notre lit, car nous sommes épuisés et n’avons pas le courage de la ramener.
      L’autre problème c’est qu’elle pleure le matin quand on l’a laisse à l’école, alors que la journée se passe bien (vu avec la maîtresse), mais le moment de la séparation est très difficile. Pleurs….s’accroche à nous…etc…
      C’est très difficile en tant que parents de voir son comportement et de savoir comment réagir….
      Nous n’avons pas de soucis particulier, tout se passe bien dans notre famille.
      Elle a une grande soeur avec qui tout se passe bien.
      Je ne comprends pas et je ne sais plus comment nous devons réagir…
      HELP…..
      merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Claire,

      Je ne pense pas que les méthodes que je préconise dans cet article soient adaptés à un enfant de 3 ans.

      En effet, pour que cette méthode fonctionne, il est nécessaire que l’enfant concerné maitrise un certain vocabulaire et, ce faisant, ait atteint une certaine maturité émotionnelle au point qu’il sache l’exprimer en mots – presque – justes. Dès lors, que la technique employée fasse écho à des perceptions clairement appréhendées par l’enfant.

      En conséquence, je vous suggère plutôt de consulter un pédopsychiatre pour trouver une solution et ainsi aider votre enfant à retrouver la sérénité. Ceci en prenant compte des troubles anxieux du papa, que cela ait ou non un lien avec les difficultés de votre fils.

    • Claire

      Bonjour,
      La scolarisation de mon fils de 3 ans se passe très mal depuis quelques semaines : il fait tout pour se faire remarquer de la maîtresse en faisant du bruit, se roulant par terre, il refuse de travailler ou de s’habiller si un adulte n’est pas à côté de lui. Je précise que ce n’est pas un problème de capacités mais vraiment une opposition à l’adulte.
      En lisant votre article, cela me fait penser à l’angoisse de l’abandon. Même s’il ne montre pas de peur en allant à l’école (jamais de pleurs).
      Sachant que son papa est atteint de troubles anxieux particulièrement importants ces derniers mois, je me demande s’il ne ressent pas un mal être qu’il n’arrive pas à verbaliser et exprime de cette manière. Est ce possible ? Et dans ce cas, pouvons nous utiliser la méthode que vous présentez pour ces angoisses ?
      Merci de votre réponse.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie-Claude,

      Merci de votre message.

      Je suis navré d’apprendre que votre fille souffre d’angoisses nocturnes, suite à un cauchemar.

      Je vous invite à regarder la masterclass à ce sujet, celle-ci vous donnera les outils nécessaires pour y subvenir.

      Fasterclass : Angoisse chez l’enfant

      N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez Marie-Claude.

      Bien à vous,

    • Marie-Claude Caron

      Bonjour,
      Notre fille de 6 ans ce réveille en état de panique depuis plus d’un mois. Aux congé des Fêtes, elle a fait un cauchemar dans lequel elle a vu un lutin du père-Noel se promener dans sa chambre et l’observé. Depuis, elle ne veut plus dormir dans sa chambre. Jamais auparavant nous avions eu de la difficulté à la coucher dans son lit… Nous avons tenté de rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle dorme, mais aussitôt que nous partons, elle se réveille dans les minutes qui suivent. Si elle réussi à s’endormir, elle se réveille dans la nuit en pleurant, le cœur qui bat la chamade et une respiration rapide. Elle dit avoir peur des murs, des bruits, du plancher, des vestes accrochés sur sa porte. Nous lui avons mis une veilleuse dans sa chambre, sa ne change rien et si elle vient dormir dans notre lit, car on fini par céder et vouloir dormir bien évidemment, elle se réveille parfois la nuit et me cherche dans le lit pour être certaine que je suis bien là. Nous sommes un peu désespéré et ne savons plus comment l’aider. Nous sommes d’autant plus inquiet puisqu’il s’agit d’une réaction soudaine suite à un cauchemar qui ne semble pas s’effacer de sa mémoire. Petit fait important sur ma fille, elle a un trouble sévère du langage expressif, il lui est donc très difficile de s’exprimer facilement. Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Stéphanie,

      Merci pour votre message.

      Je vous envoie un mail privé de suite.

      Bien à vous,

    • STÉPHANIE

      Bonjour,

      Depuis 2 mois, notre fille de 9 ans a des problèmes d’endormissement et de cauchemars. C’est une petite fille qui auparavant s’endormait en 10 min.
      Au départ elle ne voulait plus être seule dans sa chambre. Des crises de larmes, plusieurs fois elle allait dormir dans le lit conjugal et moi dans son lit. Ensuite, nous avons mis sa petite sœur dans la même chambre qu’elle. Cela a resolu le problème 15 jours.
      Maintenant, sa sœur ne suffit plus. À l’heure où je vous parle, je suis dans la même chambre qu’elles. Elle me pose 100 fois la même question: »Maman, est ce que tu dors ? ». Elle fait également un cauchemar voyant un jaguar, un lion dans notre jardin. Plusieurs fois, nous lui avons proposé d’aller vérifié avec elle, mais elle se met en boule dans son lit et elle pleure..
      Je ne sais vraiment plus quoi faire.. Cela a touché à l’équilibre familial et cela fait donc plusieurs semaines que personne ne dort correctement.
      Qu’en pensez vous ? Nous cherchons des solutions..

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jennifer,

      Je vais vous adresser un mail car j’ai diverses questions à vous poser.

    • Jennifer

      Bonjour, mon fils de 2 ans et 4 mois se réveille à plusieurs reprise la nuit les couchers sont devenus compliqué, tout cela depuis 2 mois environ.
      Nous avons tout essayé. Mais rien y fait. Il nous réclame encore et encore.
      Je vous ai envoyé un email.
      Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Stéphanie,

      J’ai créé une FASTER Class à destination de parents d’enfants angoissés. Cette formation a pour fonction d’aider les parents à intervenir auprès de leur enfant quand il est victime d’angoisse ou de crise d’angoisse de sorte à définitivement neutraliser ces crises.

      Cette formation repose sur une approche stratégique qui permet à votre enfant de trés rapidement retrouver la sérénité. Ce qui, par extension, vous permet, vous aussi, de retrouver la paix, de ne plus redouter une crise, ni de vous sentir impuissante face aux difficultés particulièrement douloureuses de votre fille.

      Si vous appliquez les règles stratégiques expliquées dans une série de 6 Podcast, vous saurez trés rapidement intervenir auprès de votre fille pour qu’elle soit apaisée au point de s’endormir sans difficultés, et de ne plus avoir ces peurs incontrôlables (voleur, araignées, etc.).

      J’attire votre attention quant au fait que cette formation est trés contre-intuitive. J’entends par là que vous allez utiliser une méthode qui va à l’encontre de toutes les injonctions à se raisonner. Ou de toutes ces façons habituelles de traiter ce type de problème. En effet, si raisonner, rationaliser, ou intellectualiser, autour d’un problème comme celui de votre fille vous aidait, l’une et l’autre, vous le sauriez. Vous allez donc utiliser des chemins de traverses!

      Pour prendre connaissance du contenu de cette FASTER Class, et vous y inscrire, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après:

      « Comment aider votre enfant à surmonter ses angoisses, et à ne plus avoir peur, en quelques minutes seulement« 

    • Stéphanie73

      Bonjour,
      Je viens de lire votre article sur les angoisses nocturnes. J’avoue avoir du mal à suivre la méthode au regard de l’état dans lequel la fille de 10 ans se trouve. Dans un contexte de confinement, d’absence de contact social et scolaire, d’une maman malade Covid pendant 2 mois, d’une petite sœur hospitalisée à cause d’un accident dont elle est l’auteur, ma fille a des problèmes d’hyperventilation (légères oppression, difficultés respiratoires et pointe) dès qu’elle a un stress. Elle a même parfois peur d’avoir peur. Elle est soulagée en respirant dans un sac. Tout a commencé lorsqu’elle a fait une crise de panique (tremblements, oppression, pâleur, transpiration,…) en voyant un film d’horreur sur le GSM de sa grande sœur (par accident).
      Depuis lors, malgré deux essais volontaires, elle n’arrive pas à dormir seule dans sa chambre et se dit angoissée. Elle dort dans notre chambre. Je me vois mal lui mettre la pression à ce sujet vu l’impact physique. La situation est déjà difficile à gérer alors que moi même j’ai un stress post-traumatique du au Covid.
      Elle avait, avant le confinement, des peurs (voleur, mygales,…) mais qui n’avaient aucune conséquence ni sur le sommeil ni sur sa santé.
      Je me demande si le seul recours semble la thérapie face à ce mal-être soudain…
      Bien à vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      J’ai créé un FASTER Class pour aider les parents à aider leurs enfants à ne plus souffrir d’angoisse. Je vous invite à regarder la page de présentation de cette FASTER Class en cliquant sur le lien ci-après:
      « Comment Aider Votre Enfant A Surmonter Ses Angoisses En Quelques Minutes Seulement »

    • adrenacle

      Bonjour,
      Nous rencontrons une situation compliquée avec notre fille de 9ans. J’aimerai avoir votre avis de savoir si nous faisons face à une situation telle que décrite dans votre article.
      Ma fille fait des crises depuis l’age de 3-4ans environ. Cela se traduit par des cris, des pleurs, des spasmes, les yeux dans le vague, ne semble pas nous entendre, refuse le contact physique. Elle est comme possédée. Ces crises pouvaient survenir n’importe quand dans la journée, presque à chaque fois suite à une situation de contradiction. Avec le temps ces crises s’étaient estompées. Depuis 2ans environ.
      Avec le confinement et surtout depuis l’annonce du déconfinement elle recommence à faire ce genre de crises. Elle a passé plusieurs semaines avec sa mère car elle ne pouvait pas travailler. Quand elle a appris que sa mère retournerait travailler les crises on commencé, allant de mal en pis. La différence notable est que ces crises ne se produisent que la nuit. Souvent en début de nuit, cela peut durer 1h à 2h et être très violente. Le fait de désarmer la situation en essayant de la réconforter n’est pas productif, tant qu’elle n’a pas été au bout de ce qu’elle avait à sortir en quelque sortes la crise va recommencer.
      Quand on lui en parle, elle nous dit qu’elle a peur d’être séparée de sa mère (et en même temps lors de ces crises lui reproche de ne pas l’aimer). Si elle s’endort auprès de sa mère il n’y a pas de crises, bien sûre ce n’est pas une solution et nous ne voulons pas rentrer dans ce cercle. C’est une petite fille très joyeuse le reste du temps, un peu rêveuse, avec une imagination très productive, gentille, empathique.
      Nous sommes désarmé face à cette situation, avons consulté à plusieurs reprises des thérapeutes sans obtenir de résultats.
      Merci pour votre réponse

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Julie,

      Je viens de vous adresser un mail pour vous expliquer comment faire pour aider votre enfant à ne plus souffrir d’angoisses de sorte à retrouver confiance et sérénité.

    • Juju

      Bonjour,
      Merci pour vos articles. Peut-être pourriez-vous nous eclairer : notre petite fille de 5 ans devient depuis un mois de plus en plus angoissée, ça a commencé le jour du deconfinement : elle est partie une semaine chez ses grands parents, avec son frere de 7 ans, une habitude de chaque vacances, et tous les soirs à partir du coucher puis de plus en plus tot jusqu’à commencer à l’heure du goûter : pleurs, paniques, demande de voir maman… inconsolable pendant des heures, et reveils la nuit en pleurs. Quelques jours après son retour elle a été invitée et a souhaité dormir chez sa copine (une habitude egalement) mais il a fallu aller la chercher à 4h du matin car ils n’ont pas réussi à la calmer… à la maison elle ne veut plus aller dans une piece seule, elle a trop peur, il faut l’accompagner jusqu’aux toilettes… elle demande un docteur pour enlever les images dans sa tête… (notamment un troll qu’elle a vu dans un dessin animé de son age).
      Il y a beaucoup d’événements qui auraient pu la destabiliser, nous ne sommes pas angoissés dans la famille, les disputes sont rares, en revanche elle vient de vivre le confinement (elle était la plus heureuse du monde) puis le deconfinement, auxquels s’ajoutent l’immense arbre des voisins qui est tombé sur notre maison (au dessus de sa chambre le jour où mes parents sont venus la chercher…), et je viens de me faire opérer et j’ai du rester à l’hopital quelque temps… Ca fait beaucoup à digérer comment pouvons nous l’aider?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Loli,

      En fonction de l’âge de votre fils, il est une période au cours de laquelle les enfants font des cauchemars. Peut-être est-ce le cas de votre enfant? Maintenant, vous aécrivez que cela dure depuis 3 mois. Ce me semble un peu long.

      Je vous suggère de prendre un rendez-vous avec un pédiatre et de faire le point avec ce médecin.

    • Loli

      Bonjour,

      J’avais une petite question ? Voila 3 mois ou notre fils se réveille toute les nuits en pleurant et en appelant papa ou maman mais quand on arrive dans la chambre et qu’on lui demande ce qu’il à aucune réponse ou réponses vague. Le lendemain il ne s’en souvient plus.

      Il sait qu’on l’aime on ne cesse de lui dire et de le répéter donc je ne sait pas de quoi peut venir ce fait de pleurer tout les soirs…..

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Nathalie,

      Je viens de vous adresser un mail au sujet des problèmes que rencontre votre fille.

    • Nathalie

      Bonsoir, je souhaiterais obtenir un exemplaire de votre livre mais je ne le trouve pas.
      Pouvez-vous me dire ou je peux me le procurer ?
      Ma fille de 7ans fait des angoisses du soir avec maux de ventre, mais ne sait pas me dire que quoi elle a peur ou ce qui l’angoisse. Je ne sais plus comment l’aider.
      La nuit dernière il y a même eu un pipi au lit… je ne sais si c’est lié à cette peur ou un pur « accident ».
      Merci d’avance et bonne soirée
      N.M

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Narimène,

      Je viens de vous renvoyer copie du mail que je vous avais adressé. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

      Prenez bien soin de vous.

    • Frédéric Arminot

      Génial! Merci de m’avoir fait confiance.

    • Blandine

      Merci Frédéric pour vos différentes réponses,
      Giselle redort bien. La peur de dehors avait remplacé la peur du loup mais nous l’avons traitée pareil et je me suis mise à parler des pires choses qui pourraient arriver. La première fois j’en ai un peu trop parlé je pense, trop confiante. Le coucher a été un peu plus stressant pour elle, mais petit à petit on parle du pire et visiblement il n’y a plus de pire à force!
      Les peurs sont pour l’instant parties et nous redormons.
      merci 😉
      Blandine

    • Narimene

      Bonsoir Docteur,
      Je vous ai ecrit un long mail où j ai repondu a toutes vos questions concernant le sommeil de ma fille ( âgée de 17 mois maintenant). J’attend votre reponse avec impatience. Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Stouwi,

      J’imagine que tu es au Secondaire. Tes parents ne semblent pas entendre ton problème, ni être prêts à t’aider? Je te suggère donc d’en parler à l’infirmière scolaire, ou au service médical de ton établissement scolaire. Ou à te rendre, toi même, et seul, dans un centre médical ou dans un centre psychologique administré par la Ville dans laquelle tu résides (Montréal?).

      Tu pourras leur expliquer ton problème, et ils t’aideront surement. En plus de sensibiliser tes parents à ta problématique.

      En ce qui concerne cette dernière, ton angoisse nocturne et ta peur de la mort sont liées. C’est la même chose qui s’exprime à des sujets différents. Il est trés facile de leur trouver une solution. Encore faut-il que tu rencontres les bonnes personnes. D’où mon conseil ci-dessus.

      Tu nous donnes de tes nouvelles? Bon courage Stouwi.

    • Stouwi

      Salut j’ai 13 ans et je vie des angoisse nocturne depuis que j’ai 5 ans quand j’allais dormir le soir mes angoisse arrivais j’allais donc dormir avec mes parent depuis cette a age (5 ans) juste qu’a 10 ans j’ai toujours dormir avec eux a l’age de 11 ans j’ai u ma première chambre. Pendant 1 a 2 semaine tous allais bien jusqu’au jour ou sans aucune raison j’ai commencé a re avoir ses angoisse j’ai donc fait comme avant dit a mes parent qur j’avais peur et j’ai recommencer a dormir avec jusqu’au jour ou ils mon dit de retourner dans mon lit et voila sa fait maintenant 2 ans que sans arrête 3 fois par semaine j’ai une agoisse et sa fait juste 2 semaine que j’ai decouvert que je fessais des angoisses nocturnes (je pleure, j’ai de la difficulté a déglutir, j’ai la gorge sèche et une boule a l’estomac). J’en parler avec mes parent mes ils me disent tous le temps le même chose et de plus j’aila tanatophobie qui se rejoute alors je stress au max et encore hier sa mes arriver et j’eb peut plus aider moi si vous plait.

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir,

      Avez-vous consulté un pédopsychiatre pour votre fils? Au delà des causes qui pourraient justifier son problème, c’est la solution qui importe. Si ce n’est pas déjà fait, je vous suggère de l’emmener consulter.

      Je vous invite aussi à prendre connaissance de la réponse que j’ai faite récemment à Blandine au sujet des troubles du sommeil de sa fille (l’âge importe peu, c’est la stratégie qui prévaut).

      N’hésitez pas à me solliciter de nouveau si vous avez des questions, ou besoin d’éclaircissements.

    • Ibtissamande

      Bonjour,
      Cela fait plusieurs mois voir plusieurs années que mon fils de 7ans a développé des angoisses pour dormir. Son père et moi sommes désemparés et comme impuissants face à tout ça. Nous sommes épuisés de cette situation. En tant que mère, je ne sais plus comment l’aider et c’est là que je lis votre article en fouinant sur le net avec le désir profond que cela cesse. Il a des difficultés scolaires, peur de se retrouver seul dans une pièce, se ronge les ongles à n’en plus pouvoir… et nous avons rdv avec une psychologue dans les semaines qui viennent. Je ne cesse de chercher des solutions.
      J’essaye votre méthode dès aujourd’hui.
      Selon mon ressenti, ce problème de sommeil gangrène tout le reste et est LA cause de toutes ses difficultés. Cela fait quelques mois qu’il a développé des soucis quand il va dans son bain (encoprésie). Mon fils se sent mal vis à vis de ses camarades de classe, il se sent différent, exclu, rejeté… Je sais qu’il est en souffrance et je n’arrive pas à l’aider. Je croise les doigts pour que votre méthode l’apaise

    • Frédéric Arminot

      Blandine,

      Je ne vois pas l’intérêt de faire quelque chose que vous ne vous sentez pas prête à faire.

      En fonction de l’évolution du comportement de votre fille quant à sa peur du loup, et eu égard aux modifications positives induites par ce que vous avez déjà eu le courage de mettre en place, il sera toujours temps d’évaluer la nécessité de passer « à l’étage d’après ».

      Cela signifie prescrire des symptômes de façon préventive. Ne le faites que si vous vous sentez prête. Qu’à la condition que cela vous semble être une tâche thérapeutique nécessaire.

      Vos peurs, bien légitimes, entravent votre façon d’intervenir. C’est normal. Il s’agit de votre fille. Pas de l’un(e) de vos patient(e)s. Ce biais affectif explique vos réserves.

      A ce propos, votre position me semble adaptée, laquelle consiste à investir votre fille de sa capacité à être forte et de choisir si le loup rentre ou non dans sa chambre.

      Ne vous mettez aucune pression quant à la suite. Prenez le temps d’évaluer chaque situation. Prescrivez un petit symptôme, puis progressez dans cette dynamique thérapeutique en fonction du besoin. C’est à dire en fonction des comportements/réponses de votre enfant.

      Votre fille et vous vous en êtes trés bien sorties! Pourquoi cela changerait-il? Toutes deux avez initié le mieux. Cela ne peut donc que progresser. Sauf à ce que l’une d’entre vous deux, ou les deux, ait envie d’un retour arrière…

    • Blandine

      Bonjour Frédéric,
      Merci beaucoup pour votre réponse. Suite au commentaire que je vous ai laissée, désespérée, en pleine nuit… Juste après ma fille pleurant je retourne la voir et utilise votre méthode. Que je ne peux rien faire pour elle, vu qu’elle se réveille et qu’elle a toujours peur, qu’il n’y a qu’elle qui puisse faire quelque chose pour elle, qu’elle est forte que c’est sa chambre, c’est à elle de décider de qui y rentrer ou qui doit sortir, qu’elle doit se faire respecter. Lui dire cela représente pour moi lui donner des outils pour « combattre ». Etrangement elle s’est recouchée de suite en serrant fort doudou. Le lendemain soir j’ai utilisé votre méthode de lui en parler dans la journée et de « lui faire peur » 30mn à 1h avant de la coucher en en parlant et qu’elle aille au bout de sa peur elle était paniquée! Nous avions peur pour le coucher mais nous ne l’avons pas rassurée nous lui avons dis que nous lui faisions confiance et qu’elle s’en sortirai surement vu comme elle est forte, ensuite elle s’est à nouveau réveillée la nuit mais a été bien plus facile à recoucher en utilisant cette méthode, elle a compris que papa et maman ne servaient à rien je pense la nuit. Et cette nuit, hourra elle s’est rendormie suite à un petit réveil, toute seule.
      La seule chose que je n’ai pas le courage d’appliquer de vos conseils bien que je pense en percevoir l’intérêt, c’est d’aller jusqu’au pire, qu’elle est le risque de voir le loup? Qu’il te mange? qu’il fasse quoi? J’avais equestionné sans réponse, peut-être dois je insister et induire? j’ai peur de lui créer une peur qui n’était pas là. Peut etre qu’elle a juste peur sans qu’il s’agisse d’une peur d’être mangée? Car je pense qu’elle a toujours peur mais arrive à gérer seule. Mais j’aimerais aller au bout de sa peur sans en créer une… Et quid de ma position de lui donner des outils en lui disant qu’elle est forte, que c’est elle qui décide de qui entre dans sa chambre? Merci beaucoup à vous.
      Blandine

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Charlotte,

      Pour répondre à votre problème, peut-être pourriez-vous vous inspirer du message que j’ai rédigé à l’attention de Blandine (lire dans les commentaires)?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Blandine,

      Ce que vous m’expliquez au sujet de votre fille de 22 mois me fait penser à ce que mon petit-fils du même âge a vécu pendant les fêtes de noël. Je vais donc vous expliquer comment j’ai fait pour que sa peur du loup ne soit plus un problème.

      Sa peur du loup est apparue sans prévenir. En plein jour. Il exprimait sa peur. Nous le rassurions. Lui disions que le loup a avait été envoyé loin. A l’autre bout de la planète. Mon épouse et moi avons bien constaté qu’il en reparlait. Un peu au début. Puis, de plus en plus. Jusqu’au coucher. C’est là que nous vécûmes de grands moments de Rock’n Roll.

      Histoire de faire comme tout le monde, nous avons tenté de rassurer notre petit-fils. En l’espèce, nous avons rationalisé. Ce qui est plutôt contre-productif. Notre petit-fils a continué à exprimer sa peur. De façon ponctuelle.. Ou si peu. Rien ne changeait quant à cette peur. Rationaliser n’a pas enrichit sa peur. Juste maintenu. Alors, j’ai employé une autre méthode.

      Je n’allais pas demander à cet enfant de gérer ses angoisses. Mais j’ai contextualisé sa peur du loup. C’est à dire que je lui ai demandé de quoi il avait peur. J’ai cherché à identifier ce qu’il craignait de la part du loup. Nous avons entendu différentes informations. « Qu’il vienne ». « Qu’il m’attrape ». « Qu’il me mange ». Etc. Progressivement, j’ai fait « rentrer » mon petit-fils dans sa peur. J’ai donc cessé de tenter de le rassurer.

      Ensuite, je lui ai demandé ce qu’il attendait de nous. Réponse: « … Niama et Whoopa protège F….. » (Grand’Ma et Grand’Pa ont muté en ces 2 surnoms dans la bouche de cet enfant fort espiègle). Nous lui avons alors expliqué que nous étions incapables de le protéger plus que nous le faisions déjà. Que si le loup venait, nous essayerions de le protéger mais que le loup est grand, fort et vorace. Qu’en conséquence, nous n’étions pas certains de pouvoir le protéger comme il le souhaitait. Qu’il allait donc falloir qu’il se débrouille seul.

      Passé un petit moment de flottement, notre petit-fils nous a regardé avec des yeux qui semblaient dire: « Ils sont complètement abrutis ces deux là! ». Puis il a entrepris de faire diversion. Il nous a fait tourner en bourrique en sautant sur notre lit pour retarder le moment du coucher. Habile le petit…

      Il a fallu un peu bataillé. Il s’est endormi sans encombres. Jusqu’au lendemain.

      Dans les jours qui ont suivi, il lui arrivait, toujours de façon ponctuelle et inattendue (le contexte n’avait pas de lien direct avec l’expression de sa peur) de nous dire qu’il avait peur du loup. A chaque fois, mon épouse et/ou moi contextualisions le problème en utilisant un certain nombre de questions pour le faire rentrer dans sa peur.

      A chaque fois nous le mettions dans la situation où nous attendrions nos limites. Que nous ne pourrions pas le protéger plus qu’il nous était possible. La stratégie consistait alors à le faire rentrer dans ce qu’il craignait le plus. A progressivement l’aider à s’auto-prémunir puisque nous étions incapables de le protéger. Nous l’encouragions donc à livrer un combat dans lequel il serait seul et dont il sortirait vaincu.

      Le temps passait. Notre petit-fils en parlait de moins en moins. De temps en temps, je lui adressais une petite prescription de symptômes. « Crois-tu que le loup soit là? ». Parfois, mon petit-fils exprimait sa peur. Sans plus. Puis, il passait à autre chose. Parfois, ses yeux rieurs me regardaient et il reprenait ses jeux. Ou parlait d’autre chose.

      Nous avons restitué ce charmant enfant à ses parents. Lesquels l’ont trouvé trés calme et apaisé. D’ailleurs, il a demandé à ce que les barreaux de son lit soient retirés. Il grandi semble t’il.

      Moralité de l’histoire? Quand votre fille se réveille avec la peur du loup, ne cherchez pas à rationaliser ou à intellectualiser. C’est vous qui avez peur que vos nuits soient décousues et que vous soyez de plus en plus fatiguée avec toutes les conséquences que vous puissiez craindre. En pareille situation, tous les parents du monde ont envie que leur enfant se rendorme et arrête de leur pourrir leurs nuits.

      Contextualisez avec votre fille. Faites la parler de sa peur. De façon précise. Quasi chirurgicale. Faites là aller le plus loin possible dans sa peur. Avec ses mots. Reprenez chacun d’entre eux au sujet de la peur du loup, puis reformulez les en les aggravant un peu plus à chaque fois (prescription de symptômes).

      Réitérez que son père et vous êtes incapables de la protéger, et conseillez lui de rester éveillée pour combattre. Seule, puisque vous êtes de mauvais parents, non protecteurs! Et précisez bien que vous retournez vous coucher. Voire que le loup vous mangera aussi (avant ou après elle). Mais que vous êtes trop faibles et fatigués pour combattre. Puis, allez vous recoucher. Alors, votre fille va se rendormir. Peut-être pas la 1ère fois, mais quand elle entendra votre impuissance à la rassurer, elle utilisera ses propres ressources et agira en conséquence.

      Une telle stratégie ne repose pas sur une exposition directe (cf: pratique de la TCC). Ce qui, soit écrit en passant, est un manque de respect du patient puisque cela passe sous la forme d’une contrainte. Cette stratégie est un langage employé de sorte à ce que le cerveau passe sur une information modifiée dont le taux de dangerosité est supérieur à l’alerte initiale. On évite pas. Ou plus. On aggrave. Délibérément. Et çà change tout au niveau du traitement de l’information dans le système nerveux central. C’est ce que j’appelle « la stratégie du fantôme » (cf. le programme thérapeutique et comportemental en ligne que j’ai conçu).

      En procédant de la sorte, plus ou moins rapidement, chacun retrouvera un sommeil réparateur.

      Si vous décidez d’essayer, cela m’intéresse que vous me teniez informé quant à comment les choses se passent pour vous tous.

      Belle journée à vous.

    • Ducros

      Bonsoir, je vous contacte pour ma fille de 10 ans. C’est une petite très angoisse depuis longtemps mais elle ne faisait pas de crise particulière. Mais depuis quelque temps pour dormir c’est une catastrophe elle ne veux pas se retrouver seule. Je lui demande pourquoi mais elle ne sait pas elle veux pas être seule elle a peur donc au début je la console je restais jusqu’à ce qu’elle s’endorme ou sinon elle dormait avec sa petite sœur mais cela ne change rien. Ce soir j’ai fait votre méthode en lui disant que ça doit être pénible d’avoir peur que c’est triste que c’est à elle de gérer ça que moi je ne peux rien faire qu’elle doit combattre se problème que je suis en bas mais qu’elle doit rester dans sa chambre que si elle ne veux pas dormir tampi mais qu’elle reste dans sa chambres. Et la c’est crise de larme. Elle pleure m’appelle. Je sais pas quoi faire.

    • Velu

      Bonjour, j’ai lu votre article qui m’intéresse tout particulièrement car je suis psychologue TCC. Ma fille de 22mois a peur du loup depuis quelques semaines maintenant et fait de véritables insomnies qui nous épuisent et nous ont amenés à la prendre dans notre lit une semaine. Non essayons de gérer cela différemment mais c’est de longues nuits à dire pas dodo pas dodo peur loup et plus vouloir se coucher. Comment appliquer votre technique la nuit ? Ou l’exposition à l’angoisse va être très dure à gérer par un petit enfant ? Dans la thérapie d’exposition on considère qu’une personne peut s’exposer à partir du moment où elle a des outils pour gérer son angoisse. Quels outils pouvons nous donner à notre petite fille ? J’ai vraiment peur qu’elle refuse encore plus de se coucher avec votre technique et que l’on reparte sur de longues nuits d’insomnies..ce qui est déjà dur à gérer pour nous. Merci.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Narimène,

      A vous lire, je me demande s’il n’y a pas chez vous une certaine anxiété que pourrait ressentir votre enfant.

      Vous n’êtes nullement responsable des émotions de votre fille. Je me pose simplement la question de savoir si votre enfant ne ressent pas certaines angoisses que vous auriez à un sujet ou un autre. Ce qui amène une question:

      – Vous sentez-vous anxieuse et/ou angoissée?
      – Dans l’affirmative, à quel(s) propos?

      Par sécurité, je vais vous adresser un mail dans lequel je vous pose un certain nombre de questions. Vos réponses m’aideront à vous conseiller au mieux de vos intérêts (vous et votre enfant).

    • Narimene

      Bonsoir Docteur,
      J ai une fille de 16 mois et j ai toujours eu un gros problème d endormissement avec elle, ça fait 16 mois que je cherche des solution et que je lit tout article et toute reponse sur internet mais en vain.. Je vous explique ma situation :
      Ma fille allaitée et s endormait au sein jusqu à l age de 15 mois, je dormais avec elle dans sa chambre (cododo) et se reveiller quand meme une dizaine de fois pat nuit, ne sachant quoi faire pour la remettre au lit et me reposer aussi je lui donnais le sein a chaque reveil, ça la calmait a peu pré 6fois / 10 reveils nocturnes. Jai passé 16 mois a ne pas dormir et je commençais vraiment a avoir de problème de santé physique et mental donc jai du arreter l allaitement car je pensais sue c etait ça qui la reveiller ( vouloir avoir le sein en bouche toute la nuit). Maintenant ma fille continue a se reveiller la nuit moins qu avant mais toujours en pleurs et cris, et depuis une semaine a peu pré ma fille est tres angoissée des qu on lui dit on va faire dodo elle commence a pleuré a hurler. meme bercer ou moitié endormi elle hurle pleure et s agite tend ses jambes et luttes contre notre bercement. Je ne sais si c est des terreurs nocturnes ou c autre chose ? Que me conseillez vous de faire avec un enfant qui ne sait s exprimer qu avec des pleurs

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Fanny,

      Je vous suis reconnaissant de votre partage d’expérience. Vous n’imaginez pas le plaisir que j’ai eu en lisant votre commentaire. Merci pour votre confiance. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions, ou besoin de précisions. Bravo pour votre implication!

    • Fanny

      Bonjour, je souhaitais faire part de mon expérience suite à la lecture de votre article alors que mon fils de 10 ans était en proie à des angoisses nocturnes journalières depuis deux semaines : il disait être angoissé à l’idée que nous, ses parents, nous puissions partir durant la nuit emmenant sa sœur mais le laissant lui seul ! Au fil des jours il construisait de plus en plus son scénario : nous pourrions partir comme tous les etres humains de la terre qui se meurt, dans un vaisseau, vers une nouvelle planète … il resterait seul sur terre parce qu’il est un enfant « exceptionnel » sous entendu « pas à la hauteur, dangereux pour la nouvelle planète » … bref chaque soir et parfois jusque tard il se levait pour « vérifier » que nous étions encore la ! Après tous les échecs pour tenter de le défaire de ses angoisses, le rassurer, rationaliser, faire comme si de rien était, le gronder, le menacer rien ne marchait … j’ai donc tenté en désespoir de cause votre « technique » qui a effectivement bien marché ! Il m’a avoué ce soir que depuis trois nuits il allait mieux précisant : « ca m’a vraiment fait beaucoup de mal ce que tu as dit mais en fait ça m’a aidé » ! Voilà j’espère qu’il va parvenir à s’extirper petit à petit de cette angoisse et on reprendra la methode si une autre devait pointer son nez ! Merci pour les conseils !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      En pareille situation, j’explique dans l’article comment faire pour trouver la solution quand l’enfant ne sait pas exprimer sa peur, ou expliquer pourquoi il a peur. Vous n’avez pas trouvé cet élément dans l’article?

    • price

      Bonjour,
      Ma fille de 7ans a commencé depuis 3 semaines à avoir des angoisses nocturnes, comme ça du jour au lendemain. Plus le temps passe et plus les angoisses augmentent, maintenant on est au stade des pleurs, douleurs abdominales et vomissements.
      Je suis tombé sur votre article et je me suis dit que ce serait enfin la solution.
      Sauf que le moment ou l’enfant doit exprimer ses peurs ça ne marche pas avec ma fille, elle dit ne pas savoir de quoi elle a peur, impossible d’aller plus loin dans la méthode on est face un mur.
      Nous sommes désemparés que faire?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Mélanie,

      Merci de vos encouragements. Et merci, aussi, de votre témoignage. Chaque parent essaie de faire du mieux qu’il peut. Vous ne faites rien de mal, bien au contraire, et ne sauriez être tenue pour responsable de cette situation. Votre fille dit surement quelque chose. Mais quoi? Il y a surement une raison à cette oie sanguinolente, mais nous ne sommes pas en psychanalyse…

      Plutôt que de chercher pourquoi, le mieux est d’agir. En cela, vous avez raison, en plus d’être courageuse. Vous nous tenez au courant?

    • Melanie

      Bonjour,
      J’ai trouvé votre article TRES intéressant et je me suis totalement reconnue dans la maman qui console qui effectivement prend partie sur le fait que ça doit faire peur et ne pas être agréable ts ces images moches…
      Ma fille de 5 ans, ne veut plus dormir seule..elle a peur, me dit qu’elle a des images moches, qui font peur… elle se voit pleine de sang avec une oie morte sur elle..?!?!?!?!?!
      Cela lui donne de grosses douleurs aux ventres, des pleurs, des crises, angoisses et j en passe…
      Son papa est en déplacement la semaine, et le week end ne supporte pas trop de ne pas pouvoir dormir.. moi je suis épuisée aussi..
      Pr faire plaisir à mon fils de 9 ans et ma fille de 5 ans une fois chacun à leur tour ds la semaine ils ont droit à 1 dodo avec moi, ou ne lisons ensemble ou papotons qqs minutes… c est à cause de moi cette situation..? Ai je mal fait ?
      Je vais essayer ce soir votre technique… Merci de partager tt cela.
      Mélanie.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Rassurer votre fille ne sert pas à grand chose, et ceci bien que votre bonne volonté ne puisse être mise en cause. Pour répondre à votre question, je pense que la méthode que vous avez lu dans l’article peut aider votre enfant. Cependant, essayez de respecter les consignes dudit exercice à la lettre et n’essayez pas de rassurer votre fille, ou d’intellectualiser autour de son problème.

      Par ailleurs, j’envisage de mettre en ligne un petit programme pour aider les parents et les enfants et résoudre des difficultés telles que celles que vous me décrivez. Bien sur, ce programme en ligne serait payant. Cela vous intéresserait-il d’y avoir accès (je ne cherche pas à vous le vendre, c’est juste pour savoir si cela a un intérêt que je le propose sachant que j’ai posé la même question à d’autres parents).

    • Margen

      Bonjour,
      Je viens de découvrir votre article car je rencontre depuis quelques jours des difficultés avec ma fille de 27 mois.
      Elle a toujours été une petite fille très sociable, pas peureuse, à aller facilement vers les autres. Aucune difficulté pour la coucher le soir et sieste depuis toute petite… jusqu’à il y a quelques jours où elle manifeste une peur panique dès face à des personnes qu’elle ne connaît pas ou peu. Et maintenant ça touche le moment du coucher depuis 4 jours.
      Un soir elle a commencé à pleurer et dire qu’elle avait peur des punaises (ces petits insectes nous envahissent depuis déjà 2/3 mois) et elle en a vu une sur son lit donc là grosse grosse panique !
      j’ai bien sûr chassé tous les insectes, j’ai même traité à l’insecticide toutes les fenêtres donc elle n’en a quasi jamais dans sa chambre, et si j’en vois je l’évacue direct. On la rassure sur le fait qu’on est là mais rien n’y fait dès qu’elle sent qu’on va quitter la chambre elle pleure et dit « peur, j’ai peur ! »
      elle fait la même chose pour la sieste alors qu’elle n’est pas dans le noir.
      Pensez vous que votre méthode peut fonctionner sur une enfant si jeune ? j’avoue avoir un peu peur d’empirer le phénomène.
      Merci d’avance pour votre aide.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Émilie,

      Avez-vous essayé d’appliquer mes recommandations dans le cadre de l’article lié à l’angoisse nocturne chez l’enfant (lire ci-dessus) et, dans l’affirmative, quels en sont les résultats?

      Par ailleurs, c’est tout à votre honneur de vous culpabiliser au sujet des problèmes de votre fils, mais qu’est-ce que cela vous apporte de vous incriminer à propos de quelque chose dont vous n’êtes pas responsable?

    • Nogueira emilie

      Bonjour

      Très ennuyée Monfils qui va fêter ses 8ans en novembre à peur de beaucoup de chose.
      Même au ciné il peut se mettre à pleurer car le méchant à une grosse voix.
      Sa m inquiète de plus sa fais 3nuits des qu’il va se coucher il a mal au ventre se met à pleurer car il me dit qu’il a des choses qui le font peut dans sa tête.
      Je ne sais pas quoi faire pour l aider.
      Il x réveiller en pleine nuit en pleuré car il avait peur, de fatigue je l’ai fâché et il c rendormi.je culpabilise.
      Pourriez vous me donner un conseil svp.
      Merci à vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Emmanuelle,

      Si la mère des enfants de votre conjoint leur fait partager les courriers, les mails, les jugements, les tentatives de suicide, et autres toxicités absolues à propos desquelles ces enfants sont témoins involontaires, comment voulez-vous qu’ils arrêtent, je vous cite: « leur cirque ».

      Leur mère ne les implique pas. Elle les prend en otage et, quelle que soit sa tristesse, sa colère, son désarroi – que l’on peut comprendre -, si c’est vrai, c’est dégueulasse.

      Aucun cirque dans ces comportements. C’est une angoisse et une anxiété profonde qui s’expriment. C’est un sentiment d’insécurité terrible que ces enfants expriment. La nuit est mère d’angoisses. Tout est calme, plus un bruit. Comme si un assassin rôdait et que l’on se sente impuissant à l’éviter, à s’en protéger. Comment voulez-vous vous endormir avec une arme pointée en direction de votre tête?

      Que faire en pareille situation? Rassurer ces enfants en sert à rien. Les fleurs de Bach ou les exercices de respiration sont un cautère sur une jambe de bois. Deux choses me semblent possibles.

      Saisir le juge aux affaires familiales pour que votre compagnon explique la situation et demande la garde exclusive des enfants. C’est pas gagné. Emmener ces enfants chez un(e) thérapeute réellement compétent pour qu’ils retrouvent confiance rapidement, pas dans 10 ans.

      Information complémentaire à ce sujet et qui pourrait vous aider tous les 4: où habitez-vous (ville ou région)? Quel est le comportement de votre compagnon, père des enfants, par rapport à cette situation, comme pour ses enfants?

    • Emmanuelle

      Bonjour,
      Mon conjoint à ses enfants (9 ans et 13 ans) le weekend et lors des vacances scolaires. La séparation fût très conflictuelle et la maman implique énormément les enfants (lecture de tous les courriers, mails, jugement, tentative de suicide…)
      Les enfants ont beaucoup de tocs, sont très angoissés. La jeune fille de 13 ans est déjà suivit par un psy. Tous les soirs nous rencontrons des difficultés pour le coucher. Les enfants (surtout la jeune fille) se relèvent pour des raisons diverses (mot de ventre, WC, maux de tête, pour redire ‘bonne nuit », pour nous dire qu’ils n’arrivent pas à dormir…)
      Ce « cirque » dure entre 30 minutes et 3h…. tous, tous, tous les soirs…
      J’ai essayé de lui parler, de la rassurer, de lui faire faire des exercices de respiration, les fleurs de bachs (rescue), les huiles essentielles…. Bref nous ne savons plus comment gérer la situation….
      Que me conseillers vous ? Merci beaucoup pour votre aide
      Dans l’attente de vous lire
      Merci encore

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Céline,

      Votre fille essaie de contrôler son problème et ses angoisses en s’abstenant de s’alimenter, ce qui est la pire des façons de faire, j’en conviens. Sans mauvais jeu de mots, cela ne fait qu’alimenter son problème. Au surplus, en ce qui concerne ses selles, il n’est pas impossible qu’inconsciemment elle associe « le haut et le bas » en termes d’expulsion. Mais tout cela ne constitue que des explications, et non des solutions.

      En matière de solutions, avez-vous consulté un pédo psychiatre et où habitez-vous?

    • Céline F

      Bonjour,
      Ma fille qui a 8 ans, fait une fixation sur « la peur de vomir »… Ces angoisses là ont commencé après une gastro.
      Tous les soirs, elle à des angoisses, elle me pose toujours les mêmes questions « maman, est ce que je vais vomir? Est ce que je vais avoir mal au ventre? Est ce que je vais faire de jolis rêves? ».
      C’est tout le temps les mêmes questions, et ça tous les soirs au moment du coucher… Elle s’endort très tard à cause de ça.
      Elle a mal au ventre, elle me dit qu’elle a peur de vomir. Il lui arrive de faire des crises de panique ( elle devient toute blanche, elle pleure et elle tremble…). Je fais tout mon possible pour la rassurer mais rien n’y fait.
      Cela fait quelques mois que ça dure, et maintenant elle ne veut plus manger le soir… au moment du coucher elle va aux toilettes plusieurs fois pour faire  » la grosse commission « … je lui demande pourquoi elle y va autant de fois et elle me réponds que  » c’est bloqué « . Je n’arrive pas q savoir si c’est l’angoisse d’aller dormir qui lui déclenche ça ou si c’est la peur de vomir qui l’angoisse et qui l’empêche de dormir ? Merci d’avance pour votre aide.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Joannie,

      Avez-vous essayé de mettre en place ce que je suggère dans l’exercice lié aux angoisses nocturnes chez l’enfant?

    • Joannie

      Bonjour,

      Ma fille de presque 4 ans, ne veux plus dormir dans son lit, ni dans sa chambre depuis quelque temps, alors que jusque il y a peu s’en dormait sans soucis, le soucis est apparu quand une copine a elle est venue dormir a la maison, la petite a eu peur du noir et du coup ma fille aussi et depuis c’est galère pour l’endormir…

      Aurriez vous un conseil?

      Joannie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Samantha,

      Soucieux de vous conseiller et vous orienter au mieux, où habitez-vous (ville, région, département)?

    • pailloux

      Bonjour , ma fille de 4 ans et demi se réveille toutes les nuits est terrifiée , elle crie , pleure et demande son papa ( 3 4 fois par nuit ). Le coucher est compliqué nous avons instauré depuis son jeune âge l’histoire , câlin . Je n’arrive pas à distinguer si c’est des angoisses ou terreurs nocturnes car les yeux grand ouvert . Nous , nous inquiétons beaucoup si jeune et son sommeil déjà perturbé . je vous cache pas que le sommeil à la maison pour tout le monde est mis à rude épreuve .
      Un conseil svp ?
      Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Amélie,

      Merci d’avoir partagé votre expérience avec nous. Si vous en êtes d’accord, n’hésitez pas à nous donner des nouvelles quant à la stratégie que vous allez essayé d’utiliser sur la foi de l’article que vous avez lu dans mon blog.

      Et n’hésitez pas non plus à me solliciter si vous avez des questions. Merci de votre confiance.

      Belle journée à vous Amélie.

    • Amélie

      Bonjour,
      C’est avec beaucoup d’attention que je viens de lire votre article car nous rencontrons ce problème avec notre fils qui aura bientôt 4 ans. Il a fait sa première rentrée scolaire en septembre 2017 et a eu beaucoup de mal à accepter la séparation le matin. (il en était de même avec la nounou mais plus facilement gérable car il n’y avait que 3 enfants). Après avoir tâtonné plusieurs semaines voire mois et reçu beaucoup de commentaires de la part de la maîtresse, nous avons réussi à ce qu’il ne pleure plus le matin et soit même content de retrouver son copain, de participer aux activités voire même d’aller à la cantine une fois par semaine. Sauf que cette angoisse s’est reportée du coup au soir où le moment du coucher s’éternise beaucoup trop (câlins, pleurs, pipi alors qu’il a fait 15 min avant …) Par ailleurs, je pense que cet état est sûrement amplifié par ma grossesse également et il s’agit en plus d’une grossesse compliquée (j’ai du subir une opération à 4 mois, rester allongée, j’ai beaucoup de contractions …).
      Nous avons je pense quasiment tout essayé : le laisser pleurer (mais c’est difficile pour moi surtout car je vois que ce n’est pas un simple caprice), rester avec lui voire s’endormir avec (mais ce qui ne semble pas être la meilleure des solutions), d’essayer de comprendre mais il ne parvient pas à l’exprimer. En revanche, je ne voyais pas les choses comme vous l’expliquez dans votre article. Du coup celà m’intrigue et je vais essayer votre méthode car forcément je fais le contraire donc je me dis que nous tenons là peut être la solution à notre problème.
      Merci à vous !

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Mathieu,

      Pour les enfants dans ce type de situation, et à plus forte raison à cet âge, il existe souvent un conflit de loyauté. Être autant avec les 2 parents, n’en léser aucun. Votre fille est peut-être prise en otage par cette situation, et cherche à contenter ses 2 parents. A plus forte raison si l’un des 2 est plus « demandeur » de façon appuyée que l’autre. Ceci constitue une éventuelle explication mais pas la solution.

      Il semble que vous habitiez en Bretagne. Plutôt que de travailler avec un(e) psychologue, je vous suggère de chercher un(e) thérapeute comportemental. Cela aiderait plus vite votre fille à traiter ses crises d’angoisses, et sans prise de tête…

      Si vous avez du mal à trouver une consoeur ou un confrère dans votre région, informez m’en, et j’essaierai de vous adresser les coordonnées de professionnels dont je puisse me porter garant auprès de vous. Bonne journée Mathieu.

    • mathieu

      Bonsoir, j’ai ma fille de 9 ans qui fait des crises d’angoisse au moment d’aller se coucher depuis 6 semaines. En fait je suis séparé de sa maman depuis 6 ans. A chaque fois elle me dit « maman me manque » donc je la laisse l’appeler et cela fini qu’elle vient la chercher et ne fini jamais le week end avec moi et ma compagne. Elle n’est pas contre pour aller voir un psychologue. Je ne la vois déja pas beaucoup mais je ne lui montre pas ma peine par contre sa maman est très possessive et lui dit toujours qu’elle va lui manquer pendant le week end de papa. Elle est très protectrice c’est son bébé. Je ne sais plus quoi faire

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Celia,

      Dans le mail que vous m’avez adressé, vous m’expliquez que votre fils vous parle de monstres. Avez-vous appliqué les comportements auquel je vous invite dans l’article lié aux angoisses nocturnes chez les enfants? Je crains que non…

    • CHARRIER

      Bonsoir,
      Je vous contacte car cela fait plusieurs semaines que mon fils de 6 ans angoisse à l’idée de se coucher.
      Sa chambre est à côté de celle de sa grande soeur, les portes sont ouvertes et la lumière du couloir allumée lorsqu’ils se couchent.
      Cette angoisse se transforme en véritables crises (même violentes), nous ne parvenons pas à le mettre dans son lit sans que l’on s’énerve tous. Lorsqu’il dort dans la même chambre que sa soeur (vacances, week end ailleurs), nous n’avons aucun problème…
      Il finit régulièrement sa nuit dans le canapé à côté de notre chambre (les enfants sont à l’étage et notre chambre au rdc), voire dans notre lit.
      Nous ne savons plus comment faire, et sommes extrêmement peinés de le voir dans ces états après une crise.
      Merci,
      Célia

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Jeremy,

      Je vous fais réponse par mail. Bonne soirée.

    • Levasseur

      Bonjour,
      Je me permets de vous contacter, nous avons une fille de 3 ans et demi, depuis 4 semaines notre fille ne veut plus dormir, elle nous indique que c’est fini elle ne veut plus jamais dormir qu’elle a peur, mais lorsqu’on lui demande de quoi elle ne sait pas. Nous devons resté devant sa porte de chambre pour qu’elle s’endorme cela fonctionne, mais elle nous réveille 3 fois la nuit, mais sans être dans un état de peur elle se lève de son lit vient dans notre chambre et veut soit dormir avec nous ou alors on reste devant sa porte le temps qu’elle s’endorme.
      Nous avons essayé d’insister de la laisser un peu pleurer mais elle finit dans un état de colère extrême où nous sommes obligé de lui donner une douche, je précise pas froide en lui expliquant que c’est pour la détendre et derrière elle s’endort direct.
      Avec ma femme nous sommes fatigué physiquement et moralement, nous dormons 3h par nuit c’est usant.
      Avez-vous des conseils ?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Stéphanie,

      Dans quelle région habitez-vous?

    • Stéphanie Rio

      Bonjour je me permet de vous contacter car ma fille de 19 mois est complètement paniquée au moment d’aller dormir (sieste ou nuit) elle fini tout de même par s’endormir après plusieurs heures de pleures et de câlins et après s’être armé de patience mais ce réveil plusieurs fois dans la nuit en hurlant et tremblant peur. Au jour d’aujourd’hui nous ne savions pas réellement comment l’aider à vaincre ses peurs sachant qu’elle ne parle pas et ne peux donc pas exprimer ses peurs

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Valérie,

      Une fois que vous commencerez à essayer la méthode préconisée avec votre fils de 11 ans, n’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Surtout, rappelez vous qu’il ne faut pas le rassurer mais, bien au contraire, lui faire verbalement développer ses angoisses, les augmenter, et alimenter son système de perception, sans jamais le contredire.

    • valérie

      bonjour , je vais essayer votre méthode pour mon fils de 11 ans depuis plusieurs mois le dimanche soir il a des crises d’angoisses, je suis une maman qui parle beaucoup et assez ouverte à toutes discutions , c est un très bon élève il vient de rentrer au collège et d’après lui pas de problème et est même très content, c est un enfant en surpoids et je pense qu’il manque de confiance en lui mais ne montre rien. il a des amis à l’école , j essaie de parler de ses angoisses , c est souvent la peur de perdre quelqu un ( décès) et des fantômes, fin aout il a même déclenché un Zona mais je n ai vu aucun stress à ce moment là; je suis inquiète, je vais donc essayer votre méthode , merci de votre aide.
      valerie

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jennifer,

      Je me sens un peu confus. Je ne vous cache pas être incompétent pour vous aider du fait du très bas âge de votre fille. La seule suggestion que je puisse vous faire, si ce problème dure, est de consulter un pédopsychiatre psy (sans volonté de médicaliser le problème). Par ailleurs, n’y a t’il pas eu récemment un évènement chez vous (conflit familial, changement d’environnement, etc.)?

    • Jennifer

      Bonsoir je souhaiterais avoir certains conseil car depuis 4 jours ma fille de 18 mois ne veut plus dormir j’ai tout essayer Je la mes au lit en lui faisant un gros câlin , un gros bisou je lui li une histoire aujourd’hui j’ai même essayer df laisser la porte ouverte de laisser une lumière tamisée dans sa chambre rien y fait elle hurle Je la laisse pleuré 1h mes au bout d’un moments je peut pasla laisser dans cette état doncbjela prend au canapé elle encore et si j’ai delà chance j’arrive à ne pas la réveiller et elle dort dans son lit jusqu’à ce qu’elle ce réveille en pleine nuit ou alors ème se réveille quand je la porte et la paslechoix commfjesuis fatiguer elle dort avec nous dansle lit … Mes avànt jamais elle faisait sa elle aller au dodo et elle pleuré un tout petit peut pédant 2 minutes t s’énorme. Et malheureusement je pet pas utiliser vos conseil du haut ce ma fille ne parle pas elle dit juste les mot simple ( mamie papi papa maman bobo ect. … )

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Romélie,

      Je vous ai fait réponse par mail.

    • Romi

      Bonjour,

      Notre fille de 22 mois , à commencer a pleurer à la sieste, au coucher et se reveil 4-5 fois par nuit en pleur en nous appelant.
      Elle a toujours hyper bien dormi ! On faisait un bisous, bonne nuit à demain et elle s’endormait sans aucun souci!
      Nous sommes partis en vacances et avons dormi dans la meme chambre mais pas ds le meme lit durant 14 jours. Au retour des vacances, aucun souci, à part qlq pleurs de temps à autre mais 2 semaines apres les vrai pleurs/crises ont commencés !

      Nous l’avons tjs laissée pleurer un peu et ça passait. Nous avons essayer aussi de la laisser pleurer qd les crises ont commencées. La première fois c’était à la sieste chez ma maman, elle l’a laissée pleurer un peu puis les cris étaient tellement fort qu’elle est intervenue! La petite s’est endormie ds le fauteuil à 15h tellement elle était crevée.

      Le soir même, rebelote, nous avons attendu 10 min mais étions très surpris et touché par ses cris , en sueur …. elle a finit par vomir, nous avons donc du intervenir … puis rebelote … et là le pire, elle est parvenue a passer au dessus des barreaux de son lit cage et saignait un peu du nez et de la bouche ! J’ai été traumatisée ! Je ne m’y attendait pas. Je tremblais comme une feuille et l’ai consolée comme j’ai pu.

      Nous avons encore essayer qlq jours mais avons du nous résigner a retirer un des « cotés barreaux « du lit car elle essayait toujours de passer au-dessus c’était devenu trop dangereux ! du coup elle a un lit « ouvert » et un petit fauteuil contre pr éviter les chutes !

      Mais depuis, elle a absolument besoin de nous pr s’endormir, que je m’assoie ds le fauteuil, qlq caresses, une gâtée puis la plupart du temps elle tombe endormie. Mais durant la nuit, elle se réveil en pleurant, elle m’appelle, se lève et ouvre sa porte ! Il faut attendre qu’elle s’endorme pour quitter la chambre et dès qu’elle se réveille c’est en pleurant, en nous appelant et en se levant pr ouvrir la porte.

      On a tjs fait un rituel du soir et on continue encore. Au coucher ca va un peu mieux car elle est fatiguée et tombe vite endormie … mais chaque nuit c’est des pleurs et elle nous réclame ! On a également essayé de tenir la poignée de la porte pr ne pas qu’elle ouvre mais elle pleure tellement fort et hurle que c’est trop ! On est démuni et attristé de cette situation !

      Elle a tjs été un peu peureuse : peur de la chanson de la camionnette « Glace », les cloches de l’église, l’aspirateur, les cris d’autres enfants, un mixeur, moto ou si je rigole trop fort.

      J’ai lu votre article ou vous conseillez de « faire peur » ! Ca me terrorise, elle est si petite encore (22 mois)…
      Elle demande toujours des histoires, comme les 3 ptits cochons (et le loup…) et elle m’a déjà dis 2 ou 3 fois « ai peur du loup » Je lui ai dit qu’il était gentil … mais après avoir lu quelques articles je ne pense pas que ce soit la meilleure solution …
      Elle me dit « maman elle va ds le fauteuil près de moi » et quand je lui dis que je ne vais pas dormir là mais bien dans mon lit car je suis fatiguée … elle commence à pleurnicher !

      Nous voudrions la laisser pleurer encore mais on a peur d’empirer le problème et qu’elle se sente délaissée et abandonnée !

      J’ai vraiment besoin de vos conseils ! Nous commençons à être épuisés et impuissant …

      Un grand merci

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Solène,

      Laissez un enfant pleurer pour lui montrer qui a l’autorité, je veux bien mais il y a un moment où ce type de positionnement trouve sa limite. En plus du fait que, vraisemblablement, votre enfant exprime une angoisse réelle qui ne trouve sa limite que lorsqu’il dort avec quelqu’un d’autre. Il a donc besoin d’être rassuré.

      Quand à votre mari, s’il pouvait essayer de participer à mettre en place les exercices présentés dans l’article, en plus de mettre son ego de côté, ce serait cool pour toute sa famille…

      A ce propos, avez-vous essayé de pratiquer les exercices de verbalisation, et la stratégie du pire, tels qu’ils vous sont présentés dans l’article?

    • Solene

      Bonjour,

      Merci pour votre article.
      J’ai un petit garçon de 2 ans 1/2 qui a toujours des problèmes de sommeil.
      On a essayé la methode de le laisser pleurer et venir le voir à intervalles réguliers mais cela a empirer la situation.
      Le coucher est toujours problèmatique car il ne veut que sa maman, refuse son papa ( qui est vexé et en a marre de la situation) et ne peut pas s endormir seul. Je dois rester a coter de lui en le caressant le dos ou les cheveux. Il se reveille une a deux fois la nuit en pleurant et il a l’ai perdu a chaque fois. Il vient dans notre lit certaines nuits.
      Il dort dans la meme chambre que son grand frere de 8 ans. Il a une veilleuse.

      Je vous remercie par avance si vous pouvez me donner des conseils pour améliorer la situation.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Natacha,

      Comme vous l’aurez compris, il est inutile et vain de rassurer votre fils. Mieux vaut suivre l’exercice tel qu’il vous est présenté dans l’article. Soit écrit en passant, le plus tôt sera le mieux. Beaucoup de parents rencontrent la même difficulté que vous et ont mis en place les suggestions de cet article. Cela fonctionne très bien.

      Tenez moi au courant.

    • Natacha

      Bonjour
      Mon fils de 11 ans à tout un rituel pour s’endormir le soir et ça depuis toujours. Mais depuis plusieurs mois ce rituel devient plus lourd : nous parents n’avons pas le droit d’aller nous coucher temps qu’il ne dort pas, il appelle toutes les 5 minutes pour s’assurer qu’on est là, et s’angoisse dès qu’il ne dort pas en 5 minutes.
      Nous ne savons plus quoi faire. Bien sure nous le rassurons, lui expliquons, lui promettons mais ce n’est pas la solution.
      J’envisage de le faire consulter un psy à la rentrée et pourquoi pas nous essayerons la méthode expliquée dans l’article.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Edwige,

      Ce n’est jamais facile pour des parents de changer de positionnement dans leur façon de gérer les problèmes de leurs enfants, à plus forte raison quand il s’agit de sommeil. Même votre volonté d’aider fera surement la différence. Par contre, je me permets d’attirer votre attention sur le fait que Jeanne subtilise des sucettes à ses camarades.

      En effet, ou votre fille n’est pas prête à laisser la sienne et vit douloureusement le fait d’en être privée et pas ses camarades, ou le vol, en tant que tel, est l’expression d’une difficulté personnelle liée au foyer.

      A propos de la sucette, beaucoup de parents décident, plus ou moins du our au lendemain, de retirer la tototte ou sucette à leurs charmantes petites têtes blondes. Eta beaucoup de parents pensent que c’est validé avec l’enfant. La plupart du temps, l’enfant concerné a dit « oui » parce qu’il ne se voyait pas refuser.

      L’un de mes enfants a conservé sa sucette jusqu’à tard. Mon épouse et moi avons considéré que si les autres voulaient en faire un problème c’était le leur, pas le notre, dans la mesure où notre enfant n’était pas si prête qu’il semblait à l’époque.

      Des personnes de l’école ont commencé à exprimer leur sentiment à ce propos. Je leur ai exprimé ma façon de penser en termes choisis, et ma fille a utilisé sa sucette jusqu’à ce qu’elle décide, elle même, qu’elle n’en n’avait plus besoin.

      Le frère jumeau de votre fille a sa façon de gérer le sinter actions et l’adaptation à son environnement social ou affectif. Jeanne a la sienne propre. Dès lors, nous, adultes sommes bien gentils avec ce qui nous semble bien ou mal mais si, plus souvent, nous pouvions écouter la réalité des besoins de nos enfants, nous leur faciliterions la vie et… la nôtre.

      Peut-être Jeanne a t’elle besoin de plus de temps que son frère pour s’adapter? Pourquoi ne pas le lui laisser, et dire au personnel de l’école que la donne a changé? Ce qui, par extension, pourraient permettre aux robots de retourner à l’usine…

    • Edwige

      Bonjour,
      Je viens de lire votre article en quête désespérément d’outil pour le coucher du soir et l’école le matin pour ma fille Jeanne de 4 ans. Le sommeil a toujours été un peu compliqué. Elle est de nature plutôt angoissée et timide par rapport à son frère jumeau, Léon, qui a beaucoup moins de difficultés au niveau de l’endormissement et pour aller à l’école (leur première entrée à l’école en septembre).
      Ce soir, Jeanne nous a parlé de petits robots qui l’empêchaient de dormir. Elle nous a fait fermer certains volets pour ne pas qu’ils rentrent etc… En terme de comportement, j’étais plutôt dans l’optique de la rassurer et de comprendre ce qu’ils faisaient etc… voire même de les transformer en gentils robots. En fait, j’ai réalisé en lisant l’article que cela ne faisait qu’entretenir le système mais comment s’en sortir?? Telle était la question…
      A l’heure où je vous écris, elle a fini par s’endormir à côté de nous sur le canapé et elle sera transportée dans son lit.
      Je vois donc avec intérêt ce changement de positionnement en tant que parent .
      Je pensais déjà l’adapter pour l’école le matin et si ça marche le transposer le soir. J’avoue que j’ai un peu peur de l’inciter à ce que ça se passe mal dans la partie où je suis censée lui dire « en entrant dans ta classe, tu vas surement protester, trainer des pieds, pleurer, t’énerver… » et que ce soit pire.
      Pour vous expliquer la situation de l’école, depuis les vacances de février, la séparation à l’école se passait plutôt bien et il y a eu un gros retour en arrière il y a deux semaines quand nous avons découvert qu’elle chipait des sucettes à ses copines pour la sieste alors qu’elle n’en avait plus depuis l’été précédant la rentrée… Les personnes de la garderie font attention maintenant et ne lui la laisse plus…
      Je vais essayer.

      Edwige

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Peut-être que la première démarche consisterait à consulter un pédo psy. Ensuite, en fonction des résultats de cette consultation, et/ou de ce que dira le pédo psy, reparlez m’en et si les symptômes persistent, et en fonction de la région dans laquelle nous habitons, nous aviserons.

      Bien à vous.

    • Syzif33

      Bonjour, je viens de lire votre article. Mon fils qui vient d’avoir 8 ans , ne s’endort que tard le soir. Mais depuis quelques jours, il se met les doigts dans la gorge pour se faire vomir. Il dit que c’est sa main toute seule qui va dans sa bouche. Il nous a dit avoir peur de rester seul dans son lit. Que pouvons nous faire?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Nicolas,

      Etre angoissé, plus que ce qui est convenu, est un vrai problème. Peut-être que le déménagement à venir trouble votre enfant mais nous sommes là dans une tentative d’explication qui ne nous donnera pas la solution.

      Peut-être faudrait-il poser un certain nombre de questions à votre fils pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Mais là, on rentre dans de la contextualisation comportementale, ce qui ne doit pas être fait n’importe comment.

      Votre enfant a surement des choses à exprimer. Reste à savoir lesquelles, et comment les exploiter. Si cela vous intéresse, informez m’en, et je vous adresserai un mail à ce propos.

    • Nicolas Bonduelle

      Bonjour,

      Nous sommes d’origine belge et nous avons consulté notre médecin généraliste qui nous dit qu’il n’est pas compétant en la matière, nous pensons qu’il s’agit d’angoisse et non de douleur réel, nous avons tout de même été voir une psychologue localement pour avoir son avis et elle nous dit que parfois les angoisses peuvent être assez fortes et que nous ne devons pas nous inquiéter, mais je souhaiterais tout de même avoir votre avis en fonction de ce que je vous expliquer dans mon précédent message en ajoutant que nous allons bientôt déménager et que cela est peut-être perturbant.
      Je précise que c’est la première fois qu’il parle de douleur dans ces crises.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Nicolas,

      Vous m’écrivez vivre en Afrique. Dois-je comprendre que, éventuellement, votre fils et vous même êtes d’origine africaine?

      Je vous pose la question car beaucoup de ressortissants d’Afrique souffrent d’une maladie très douloureuse qui s’appelle la drépanocytose, laquelle se traduit par des douleurs aux membres (entre autres douleurs). C’est une maladie de l’hémoglobine.

      Je me permets de vous en parler mais peut-être suis-je dans l’erreur. Avez-vous consulté un médecin?

    • Nicolas Bonduelle

      Bonjour

      Mon fils de 10 ans se réveille la nuit dans des états d’angoisse qui sont de plus en plus fort, cela fait maintenant 2 ans.
      Au début c’était assez rare, il se réveillait marchait sans être vraiment conscient et nous arrivions rapidement à le faire revenir à la normale, ces derniers temps cela se passe quasiment toutes les semaines
      Pour de pas décrire chacune de ces crises, je vais parler de la dernière qui est la plus forte
      Cette nuit, il s’est donc réveillé en criant, en disant que ces jambes lui font mal, il était très crispé, poing serrè, il dit qu’il n’en peu plus, qu’il en a marre que ça lui arrive, il dit qu’il va mourir, que ça y ait il meurt, il s’est déshabillé et s’est même fait pipi dessus, il avait vraiment du mal à revenir à la réalité.
      Finalement le calme est revenu, nous l’avons fait dormir à coté de nous et une heure après nous l’avons encore retrouvé nu couché dans la salle de bain en train de crier en disant que ces mains le dérange très fort.
      Nous vivons en Afrique et ne pouvons pas consulter de spécialiste et nous ne savons pas trop quoi faire et sommes assez inquiet, ça à l’air de le vraiment le faire souffrir

      Merci pour vos conseils

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Emilie,

      Effectivement, grandes angoisses chez votre fille dont les rituels ne sont que la réitération, voire l’enrichissement, avec toutes les conséquences que cela a pour elle comme pour vous, ses parents.

      J’ai très envie de vous écrire, « même motif et même punition » que pour Djinee (voir un des commentaires ci-dessous) à propos de son fils.

      Peut-être pourriez-vous dire à votre fille que vous êtes désolés mais que vous ne pouvez l’empêcher d’avoir peur, et que nul n’est besoin de participer à ses rituels puisque, si cela l’aidait vraiment, ou plutôt si vous, parents, l’aidiez vraiment,votre fille ne serait plus dans cette difficulté.

      Il faut donc vous retirer du jeu (« je »?) en précisant que, désormais, vous laissez votre fille gérer son « truc » puisqu’elle sait sans doute mieux que vous ce qui lui convient.

      Dites lui aussi que vous êtes de mauvais parents puisque vous n’arrivez, ni l’un ni l’autre, à lui procurer la sécurité dont elle a besoin.

      Qu’en conséquence, elle ne peut désormais compter que sur elle même pour se sécuriser. Encouragez ses rituels à la condition qu’elle les fasse seule, en dehors de votre présence puisque vous, mauvais parents que vous êtes, vous êtes… couchés! Vous êtes vieux, et avez besoin de repos.

      Encouragez ses rituels, voire aggravez les en lui précisant bien de s’assurer qu’ils sont suffisants et que, si besoin, elle en crée d’autres. Et que ce n’est qu’à ce prix qu’elle pourra dormir.

      Enfin, dites lui qu’elle a raison, c’est elle la chef de famille. Donc que c’est elle qui gouverne ses endormissements, et ses nuits comme elle le peut puisque ni son père ni vous n’arrivez à la sécuriser.

      Il est important de dire et faire tout cela, si vous l’acceptez bien sur, c’est à dire de prescrire le symptôme d’une part, et de vous incriminer puisqu’à l’âge qu’à votre fille, il n’est pas impossible qu’elle soit entrée dans une lutte de pouvoirs qui repose sur « la petite adolescence » d’autre part.

      Raisonner, gronder, menacer ne sert à rien si ce n’est d’aggraver la situation. Mieux vaut laisser la main à votre fille tout en lui précisant que vous l’aimez mais que vous ne pouvez rien pour elle (d’où l’idée stratégique des mauvais parents). C’est une question de positionnement qui devrait permettre de commencer à modifier son comportement. Idem pour le toilettes la nuit.

      Encouragez votre enfant à s’y rendre autant de fois que nécessaire mais précisez lui que, si elle vient vous réveiller pour ce faire, c’est donc qu’elle ne saura pas gérer elle même et qu’en conséquence, si elle vous réveille une fois, vous la réveillerez toutes les heures.

      Bien sur, si elle vous réveille, vous la réveillez toutes les heures pour qu’elle aille aux toilettes. Cela aussi devrait apaiser les choses…

      Ce n’est pas méchant, c’est de la stratégie comportementale afin que le problème cesse comme en attestent des témoignages de parents dans ce blog. Bon courage.

      P.S: n’hésitez pas à nous donner des nouvelles.

    • Emilie

      Bonjour
      Notre fille de 4ans et demi à des angoisses durant la nuit. Elle a bien dormi jusqu’à ses 2ans et demi et les problèmes ont commencé quand on évoqué la propreté (pourtant acquise vite après) puis quand on a enlevé la tétine (à 3 ans et demi).
      On nous a dit de mettre en place un rituel de coucher sauf que le rituel est devenu une accumulation de rituels: papa lit l’histoire maman chante une chanson, touche le cadre de la chambre….
      Bref, presque des tocs auxquels on a cédé pour la « rassurer ».
      Aujourd’hui encore elle a des « tocs » auxquels il faut qu’on cède car elle peut pleurer deux heures et se relever sous le seul prétexte autorisé (le pipi) tant qu’elle n’a pas obtenu ses phrases rituels (bien trop nombreuses)
      Elle ne s’autorise à s’endormir que si son doudou est sur son oreille (pour ne pas entendre de moustiques!), que tout son corps est recouvert et qu’elle m’a dit plusieurs de ses phrases auxquelles je dois répondre. Et idem quand elle se réveille la nuit pour aller faire pipi.
      On a essayé d’expliquer, de gronder, de punir, d’écouter, de minimiser, de dire que c’était notre probleme mais qu’elle ne pouvait pas nous empêcher de dormir, rien à faire.
      On est fatigué car elle se lève deux fois par nuit pour aller faire pipi et nous réveille systématiquement. Si on répond à ses phrases rituel, ça ne dure pas et elle s endort direct.
      Que faire ? On est vraiment fatigués de ne plus dormir correctement depuis deux ans, et on s’inquiète de voir notre fille angoissée comme ça.
      La journée s’est pourtant un amour: obéissante, drôle, autonome…
      Merci d’avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Nous parents, avons parfois tendance à penser en lieu et place de nos enfants, à bien des sujets qui les concernent, comme la « sucette » par exemple. C’est ainsi que nous décidons, un jour, de façon arbitraire, souvent, que la sucette, c’est fini! Mais nous interrogeons-nous sur la capacité de nos enfants à grandir d’un coup, parce-que nous l’avons décidé.

      Pourriez-vous imaginer que c’est comme si vous disiez à votre fils que, demain, c’est lui qui prend le volant pour aller à l’école, alors qu’il n’a que 6 ans? Comment pensez-vous qu’il va vivre une telle situation? A votre avis, ne risque t’il pas d’avoir très peur de passer, en un claquement de doigt, du statut d’enfant à celui d’adulte?

      C’est comme cela que nous imposons à nos enfants des comportements à propos desquels ils ne sont pas prêts. En toute bonne foi, nous les faisons basculer dans un monde où ils doivent gérer des frustrations d’autant plus vives que nous les leur imposons sur notre seule vision des choses.

      Peut-être votre enfant est-il très angoissé par le fait de basculer d’un monde avec « sucette » à un monde sans « sucette ». Je pourrais polémiquer sur le sujet des années durant, à ce propos là comme sur bien d’autres. Le tout étant associé à ce que nous pensons bien ou mal. En bref, en pensant bien faire, nous faisons mal.

      Peut-être votre fils pleure t’il non parcequ’il est angoissé mais, parce-que, seul le soir, il est triste et malheureux de ne pas bénéficier de sa « douceur »? Et vous, que faites-vous pour vous apaiser? Ne vous arrive t’il jamais d’avoir un comportement régressif pour retrouver calme, sérénité, sécurité?

      Avez-vous pensé à redonner sa « sucette » à votre fils, et à lui laisser le soin de l’utiliser comme bon lui semble? Je vous suggère de la lui redonner en « libre service », et de lui faire confiance pour décider quand, comment, et où, il pourra l’utiliser à son bénéfice. En bref, laissez lui en la totale jouissance (je l’écris à dessein). Vous verrez peut-être la différence…

      Et vous l’apprécierez d’autant plus cette différence, qu’en le frustrant lui, c’est aussi à vous, parents, que vous faites du mal. Vous comprendrez peut-être que votre décision était inapproprié alors que vous l’aviez prise en toute bonne foi.

      Freud fut consulté par une maman qui voulait savoir comment faire pour « bien » élever sa fille. Freud lui a dit de faire comme elle voulait puisque, de toute manière, elle ferait mal, en toute bonne foi.

      Quel rude métier que celui de parent…

    • Djinee

      Bonjour,
      J’ai lu avec attention les différents témoignages et vos réponses à ces interrogations de parents démunis face aux angoisses de leurs enfants. Je rencontre le même problème avec mon fils de 6 ans, qui fait de grosses crises d’angoisse au moment du coucher et ne parvient plus à dormir sans que nous soyons à côté de lui depuis 2 semaines maintenant.
      Je pense connaître l’origine de ces crises d’angoisse : il a arrêté de prendre sa sucette depuis 3 semaines environ, après d’autres tentatives échouées (et trop brutales). Nous nous y sommes cette fois-ci pris différemment en le laissant choisir le rythme auquel il voulait cesser de la prendre (il ne la prenait que la nuit) : d’abord en faisant un petit effort pour la lâcher après l’histoire, puis en essayant au fil des jours de la prendre de moins en moins, jusqu’à l’enlever totalement. Il a cessé totalement, mais depuis cet arrêt définitif, les nuits sont devenus un enfer. Il est extrêmement angoissé à l’idée d’être seul dans son lit, dans sa chambre, alors que nos chambres ne sont séparées que par une porte que nous laissons ouverte et qui lui permet même de nous voir s’il lève la tête de son lit. Malgré tout cela, il fond en larme, pleure à s’en étouffer, nous dit qu’il ne pourra jamais dormir seul, ne parvient pas à se calmer. Je ressens sa détresse dans ces moments là et c’est insoutenable.
      Je trouve votre proposition d’inverser notre positionnement très intéressant : j’ai essayé déjà de lui expliquer qu’il dormait très bien avant dans son lit, qu’il n’a pas de raison de ne plus le faire aujourd’hui, que je ressens bien qu’il y a un problème et que j’aimerais pouvoir l’aider à le résoudre… mais que je ne peux rien faire pour l’aider sans savoir d’où vient ce problème. Je lui ai aussi expliqué que s’il ne dort pas, c’est son choix, que c’est lui qui sera ensuite fatigué, mais que nous, son papa et moi, sommes fatigués et voulons dormir. Il peut rester ainsi 30 minutes sans rien dire, en sanglotant doucement, puis il fond à nouveau en larmes, nous redit qu’il est désolé, mais qu’il n’arrive pas à dormir tout seul, qu’il essaie mais n’y arrive pas.
      Ce qui me pose réellement question, c’est l’attitude à avoir dans les faits, lorsque mon enfant ne se calme pas, que depuis des jours il dort mal, que la fatigue pèse sur lui, et que malgré mes interventions (nombreuses) et mes réponses durant la nuit, il continue à pleurer et sangloter, à ne pas dormir, à lutter contre cette fatigue qui atteint des sommets. Il est capable de ne pas dormir de la nuit et je ne peux pas le laisser comme ça… Nuits après nuits, je me demande ce que je dois faire : dois-je mettre un matelas dans notre chambre et l’y installer pour le rassurer (nous avons essayer une semaine : il dormait bien, mais combien de temps devions-nous le laisser dans notre chambre ? Était-ce vraiment l’aider ou simplement reculer un retour dans son lit qui allait, à nouveau, être une cata !) ? Dois-je le laisser face à ses peurs, sangloter seul dans son lit ? Je ne peux pas me résoudre à la « fermeté » que certains prônent (on y retourne pas, on le laisse pleure). Et pourtant, parfois, les nerfs lâchent, et le ton monte, et monte… Mais là encore, évidemment, ça ne sert à rien ! Et qu’il s’agisse de son papa ou de moi, invariablement dans la nuit, nous finissons par nous allonger à côté de lui ou mettre son matelas dans notre chambre. Je sais que ce n’est pas une solution, mais je me dis qu’il doit y avoir une alternative entre la fermeté sans détours et le renoncement total.
      Je suis désarmée, perdue. Que penses-vous de tout ça ?
      Je vous remercie d’avance de votre réponse.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Adeline,

      Bravo pour votre implication et votre confiance. En ce qui concerne le coucher, de la même façon que pour l’école le matin, prévenez là que cela va lui être difficile, qu’elle va sans doute pleurer, et que vous ne pourrez rien faire pour lui épargner cela (prévenez là environ une heure avant l’heure du coucher).

      Par ailleurs, exiger de vous que vous alliez vous coucher en même temps qu’elle est une façon de se rassurer, et de prendre le pouvoir. Bien sur, vous avez le droit d’en accepter l’augure mais est-ce adapté, je n’en suis pas convaincu.

      Je vous propose donc de lui dire, en même temps que vous la préviendrez qu’elle va pleurer, que vous n’irez pas vous coucher en même temps qu’elle car cela en fait qu’entretenir son problème. Et qu’en conséquence, puisque vous n’êtes pas capable de lui venir en aide, autant que vous vous couchiez quand vous, l’adulte, l’estimez opportun.

      Merci d’avoir partagé votre expérience. Je vous souhaite une excellente journée.

    • Adeline

      Bonjour,

      Je reviens vers vous pour vous tenir informé des premiers résultats de nos essais. Vos suggestions ont bien marchées pour l’école, elle ne pleure plus car à bien compris que je ne pouvais rien faire pour elle que de toute façon elle devait y aller je lui ai répété plusieurs matin tu vas encore pleurer mais maman ne peut rien pour toi … du coup à force elle me disait non je vais pas pleurer je suis grande. Par contre le coucher est toujours un peu difficile nous employons la même méthode mais je pense que ça va être un peu plus long elle veut toujours que l’on aille se coucher en même temps qu’elle ( je pense pour nous savoir pas trop loin) elle prend sur elle (je le vois bien) pour ne pas pleurer , il y a toujours des petites larmes mais plus de grosses crises c’est donc en bonne voie. Je vous remercie vraiment pour tout vos précieux conseils.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Jeanne,

      Vraisemblablement, et même si cela vous semble difficile, peut-être faudrait-il aider votre fille à exprimer et vivre sa peur. Pour ce faire, je vous invite à relire l’article que j’ai rédigé au dessus de votre commentaire.

      Il est inutile de rassurer votre enfant. Cela ne fait qu’enkyster sa croyance dans la mesure où les propos que vous lui tenez, de faon compréhensible, relèvent de la rationalisation. J’entends par là que même si votre fille pense qu’elle n’a pas de raisons objectives d’avoir peur du chat sur son lit, elle a peur quand même. Lui tenir ce type de discours est improductif.

      Il ne s’agit pas que votre enfant mette des mots sur ses angoisses, mais plutôt que vous l’aidiez à en mettre en lui posant les bonnes questions: « Quand tu dis que tu as peur, de quoi as-tu peur? » « En quoi cela te fait-il peur? » « Que crains-tu de pire si… ». Etc. C’est toujours la même chose. Si vous voulez que les gens changent, c’est à vous de changer. En l’espèce, il ne s’agit pas de réagir comme un parent aimant qui a le désir d’aider son enfant, mais d’agir comme un thérapeute, de façon objective.

      Enfin, je pense que sa peur est profonde, dans la mesure où cela la pré occupe à un point tel, qu’elle a du mal à s’intéresser aux autres. Rencontre t’elle des difficultés scolaires?

    • Jeanne

      Bonjour
      Madame fille de 7 ans n avait jamais eu aucun soucis pour s endormir le soir jusqu a ce que nous changions de maison il y a un an. Un soir le chat est venu sur installer sur ses pieds et depuis elle me dit qu elle a peur. Le souci c est que même en vacances dans la maison de ses grands parents elle a peur de s endormir seule. Elle trouve toujours des excuses pour repousser les heure de se mettre au lit. Nous avons beau discuter avec elle pour la rassurer, tenter de compter les moutons ou de faire de la sophrologie rien n y fait. Il fait que je me couche à côté d elle ou qu elle vienne dormir sur un matelas côté de moi pour trouver enfin le sommeil. Elle pleure beaucoup et ne sait pas mettre de mots sur ses angoisses. je ne sais pas comment l aider.
      Également je ne sais pas si cela a un rapport, elle est très sociable mais n à pas de réels amis et à du mal à se intégrer aux groupes. Elle joue avec des enfants qui elle rencontré sans succès intéresset vraiment à eux, sans leur demander euro prénoms, plus finalement pour ne pas être seule mais sans tisser de liens véritables.
      Merci pour votre aide
      Jeanne

    • Frédéric Arminot

      Elever et aimer des enfants n’a rien d’évident non plus. Parfois, faire le bien au profit de celles et ceux que l’on aime nous fait employer des chemins inattendus, voire étonnants. Ce que nous pensons bon pour eux ne l’est pas nécessairement.

      Ce que je vous ai proposé c’est une stratégie de résolution. Rien ne vous oblige à l’adopter. J’attends de vos nouvelles.

    • Adeline

      Merci je vais essayer de utiliser vos suggestions même si je trouve que ce n est pas évident. Merci pour votre aide. J espère que ma fille ira mieux d ici peu car elle me fait beaucoup de peine et l ambiance est tendue à la maison. Encore merci je vous tiens informé

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Adeline,

      Il peut y avoir de multiples raisons aux problèmes de votre fille. L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur, la peur de vomir dans son lit et d’être de nouveau livrée à elle même, son âge – lequel est une période particulière -, l’école, que sais-je encore?

      Il me semble évident que plus vous demanderez à votre fille si elle a peur, moins elle vous répondra par l’affirmative, parce-qu’elle ne voudra pas perdre son statut de « grande », ou vous déplaire. Sans doute, dans son esprit, ce qu’elle ressent et vit est confus.

      Au delà des raisons qui motivent son problème, peut-être pourriez-vous essayer de lui dire qu’avant chaque arrivée à l’école elle pleurera parce que cela lui est vraisemblablement difficile (sans lui dire qu’elle a peur), et que vous ne pouvez rien y faire. De même, pourriez-vous lui dire, et lui répéter, qu’avant chaque moment d’aller se coucher, elle pleurera aussi et que vous serez impuissante à lui venir en aide. Dans les 2 cas, comme dans d’autres éventuellement, vous pourrez préciser que vous êtes désolée parce qu’impuissante à régler son problème, tout en ajoutant que cela fait sans doute de vous un mauvais parent, une mauvaise mère, puisque vous ne savez pas l’aider (le tout en prenant un air de circonstance).

      J’ai bien conscience que ce que je vous écris est surprenant. C’est juste une question de stratégie. Si vous voulez que votre fille « change » au sens de résoudre son problème, c’est à vous de changer de positionnement. Evitez de poser des questions dont vous connaissez la réponse. Un peu comme si vous demandiez à une personne si elle vous a trahi. Elle vous répondra toujours par la négative, ce qui vous amènera à chercher les preuves de ce que vous savez déjà et ne fera qu’accroître votre problème,e en alimentant vos doutes.

      Essayez de changer de positionnement, et de faire comme s’il n’y avait pas de problèmes. Expliquez à votre fille que vous constatez bien qu’elle a un problème mais que vous n’y pouvez rien. Cela pourrait participer à ce qu’elle se prenne en charge elle même, sans s’en rendre compte, à changer sa relation à elle même, à s’investir de la solution.

      Nul n’est besoin de rationaliser autour d’une tentative de compréhension. Cela ne fait que maintenir le problème. Et ce d’autant plus que votre enfant n’a pas tous les moyens pour résoudre son problème, du fait de son très jeune âge, soit pour raisonner autour de son problème et trouver une solution pragmatique.

      Je vous invite à essayer d’utiliser mes suggestions, si vous le voulez bien, et à me tenir informé, si vous le voulez bien aussi. Vous pouvez aussi consulter un pedo psychiatre mais là, c’est une autre histoire…

    • Adeline

      Bonjour,

      Nous avons une petite fille de 3 ans qui n’a jamais vraiment aimé dormir mais jusqu’ici ne faisait pas de crises comme actuellement. Je culpabilise beaucoup car elle a été malade un soir ou nous avions du monde chez nous, elle nous appelais car elle avait vomi dans son lit et nous ne l’entendions pas … depuis tout les soirs c’est une crise pour aller au lit avant elle dormais dans le noir et la porte fermée maintenant nous avons « cédé » pour mettre une veilleuse et laisser sa porte ouverte mais même avec ça c’est la crise. Je lui demande si elle a peur elle me dit non. Il faut savoir aussi qu’elle a beaucoup de changement d’un coup, il y a eu une nouvelle maison, la première rentrée scolaire( les deux premières semaines impeccables pas une larmes et depuis pleurs et crises tout les matins au moment de la laisser), l’arrivée d’ici un mois d’un petit frère ou d’une petite soeur ( tout le monde me dit que c’est ça elle à peur qu’on la délaisse qu’on ne l’aime plus mais pourtant je fais que de la rassurer dans mes mots et mes gestes ). On voit qu’elle est angoissée le soir quand se rapproche l’heure du coucher elle commence à avoir la voix qui tremble et les yeux humides. A force nous perdons patience, nous ne savons plus quoi faire et cela joue sur notre couple également. Aidez-nous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Carole,

      Dans un premier temps, au delà du côté pénible d’être réveillée – éventuellement -, et dans la mesure où votre fils ne se souvient que fort peu, voire pas, de ce qu’il s’est passé la nuit précédente, et qu’en conséquence cela ne semble pas lui poser problème dans son quotidien, se pose la question de savoir en quoi ces réveils nocturnes sont un problème, et pour qui…

      Dans un second temps, vous pouvez envisager de consulter un pedo psychiatre. Il ne s’agit pas de médicaliser et/ou de psychiatriser la prise en charge mais d’essayer de savoir ce qu’il se passe auprès d’une personne compétente. En effet, je ne m’estime pas compétent à vous répondre à propos d’un enfant de cet âge.

      Tenez moi au courant. Bonne journée Carole.

    • Camol

      Bonjour
      Mon fils de 8 ans s’endort sans problème le soir mais se réveille brusquement 1 à 2 heures après le coucher totalement en panique, il tape, il sautille, il se met à courir partout comme s’il voyait quelquechose, il me dit qu’il n’arrive pas à faire ce qu’il a décidé et que ça l’énerve. Après il se calme un peu et me dit qu’il a la sensation d’être grand, il crie. Ses propos sont totalement incohérents. Je sens qu’il est complètement ailleurs, au bout de quelques minutes j’arrive à le calmer, il reprend ses esprits et il se rendort. Cette situation s’est répétée trois fois et a commencé suite à une gastroentérite, il était extrêmement fatigué. Le lendemain, il se souvient vaguement de ce qu’il s’est passé et passe des journées tout à fait normal.
      Ma question est la suivante: dois je consulter un médecin? Que puis je faire pour éviter que ça se reproduise?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Alice,

      Sans doute adopter le même comportement que vous avez adopter pour le soir. L’angoisse s’est déplacée, ce qui est très encourageant. Mais il faut « pousser le truc » un peu plus.

    • Alice

      Bonjour,
      Nous avons tenté votre méthode sur notre fille de 5 ans, depuis une semaine et cela semble fonctionner… Cependant, son angoisse est repoussée au petit matin. Elle appelle pour que nous venions dormir avec elle… Que faire?

      Merci d’avance,

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Peut-être faudrait-il poser des questions pour que votre fille vous précise ce qu’elle ressent quand elle vous dit qu’elle « se sent mal ». A t’elle peur de quelque chose et, si ou, de quoi? Ressent-elle des douleurs physiques, et si oui, lesquelles? Depuis combien temps cela dure t’il? Que fait -elle pour essayer de se sentir mieux? Qu’est-ce qui la rassure, ou lui permet de se sentir plus apaisée? Etc.

      En fonction de ce qu’elle vous précise, informez m’en et j’essaierai e vous orienter.

    • basquin

      Bonjour la fille de 11 ans a subitement peur de dormir …elle a un noeud dans la gorge , le ventre qui lui fait bizarre et à peur de vomir . Elle dit qu’ elle s endort et d un coup quand elle se tourne elle se sent mal .même si on dort avec elle c est pareil … que faire ???

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Jacques Lacan disait: « On ne pose jamais que des questions à propos desquelles on connaît la réponse ». Alors, oui, ce me semble judicieux que d’aller consulter un psy. Sans doute vous aidera t’il à comprendre ce qu’il se passe.

      Je vous souhaite une bonne journée.

    • Lefebvre

      Mon fils de 7ans fait des crises avant de dormir. Il nous provoque, il nous nargue, hurle et essaie de gagner du temsp et ma fille de 6ans elle me fait tout répéter dix fois et elle essaie de gagner du temps. Et ça fait 3mois que ça dure, que faire? Allez voir un psy?

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Sophie,

      Avez-vous lu les commentaires en dessous de ce même article? J’y réponds à d’autres parents à propos de problèmes plus ou moins similaires à celui de votre fils.

      Si vous ne trouvez pas des ébauches de réponses tant dans l’article que dans les commentaires, informez m’en et nous verrons comment faire.

      Bonne soirée Sophie et bon courage.

    • guibaud

      Bonjour,
      Notre fils de 7 ans a de violentes crise d’angoisse au moment du coucher depuis 3 mois. Tout a commence un soir de violent vent et je dois avouer que nous nous sommes mis en colère avec mon mari. La journée aucun soucis de comportement. On peut meme le coucher comme d’habitude et au bout de 5 min il descent en disant qu’il a peur. De quoi? Nous avons eu droit à « peur que vous partiez et que vous nous laissiez » (lui et sa soeur). Absolument pas dans nos habitudes bien au contraire je suis très protectrice. Ensuite il m’a dit avoir peur d’une poupée tueuse. Nous avons essayé de rationalisé mais rien y faisait donc j’y finis par lui parler de comment la vaincre si elle arrivait. RIen à faire…nous avons fini par accepter de mettre un petit tapis de sol par terre dans notre chambre. Et bien même avec ça ca ne fonctionne pas.
      Il a besoin de faire « une crise ». Il pleure m’appelle alors que je suis à coté et l’écoute. Quand j’essaie de le prendre il me rejette comme si il avait peur de moi. Si je l’ignore il me dit des méchancetés ou menace de faire des choses…je ne réagis pas pour ne pas donner d’importance à ce qu’il dit sauf que je lui dis que j’appellerai les pompiers. Une fois la crise passée il s’excuse et s’endort mais pas dans sa chambre mais dans le couloir comme pour dire je respecte votre intimité.
      Il en peut pas expliquer ces crises. Pourtant en dehors d’elle nous avons essayé d’en parler. Soit il dit qu’il ne sait pas soit il pleure car il dit qu’il ne veut pas en parler. La journée encore une fois aucun changement de comportement.
      Merci de votre aide

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je pense que, dans un premier temps, le meilleur moyen serait de ne pas en faire un problème. Je m’explique. Plus vous vous énervez, plus votre fils se rend compte que VOUS avez un problème avec son sommeil alors que lui vous dit qu’il n’y a pas, ou qu’il n’y aurait pas, de problème.

      L’éventuelle solution serait donc de lui dire tous les soirs, au moment du coucher, qu’il y a de fortes chances pour qu’il ne dorme pas avant une certaine heure et que vous n’y pouvez rien. Essayez de faire comme si de rien n’était tout en lui précisant que s’il ne dort pas, il sera fatigué, et que cela aura sans doute des conséquences (scolaires, activités diverses, concentration, etc.). Ensuite, demandez lui d’assumer et essayez de ne pas vous énerver ni d’être menaçant (c’est contre productif). Avant le coucher, s’il y a lieu, retirez lui smartphone, ordinateur, TV, et autres outils de communication.

      En bref, vous lui faites savoir que s’il ennuie vous êtes désolé et ne faites plus un problème qu’il ne s’endorme pas avant une certaine heure. Précisez lui aussi que vous, vous êtes fatigué, avez besoin de vous reposer et qu’il serait gentil de ne pas vous déranger quand il ne dort pas car, comme il aura pu le remarquer, ne pas dormir vous rend désagréable.

      En ce qui concerne son frère, vous pouvez agir de la même façon. Cela signifie que si son frère est fatigué à cause de ses demandes réitérées de dormir ensemble le WE, votre demander à votre fils ainé d’assumer les conséquences de la fatigue de son frère, c’est à dire de s’en occuper quand le cadet est fatigué pour cause de nuit ensemble le WE et que, du coup, il empêche son frère dormir. Et de le lui rappeler aussi souvent que nécessaire en l’obligeant de façon fine à s’occuper de son frère (sorties, activités péri scolaires, devoirs, etc.).

      Tenez moi au courant si le problème persiste sachant que l’idée globale est de délibérément vous désinvestir en n’en faisant plus un problème, et encore moins un problème d’autorité.

      P.S: Vous pouvez aussi lui dire qu’il a une chance inouïe de s’ennuyer puisque l’ennui favorise la créativité…

    • Roberto

      Bonjour nous sommes confronter , ma femme et moi , a des angoisse de notre garçons qui a 11 ans au moment de se coucher. Il dit ne pas savoir pourquoi mais il n’arrive jamais a s’endormir. Alors bien évidement il s’endort mais se couchant a 21h30 en semaine il ne s’endort que très rarement avant 1 h du matin. Il dit s’ennuyer au lit et ne pas arriver a s’endormir et dès qu’il commence a se mettre la pression pour dormir s’est encore pire. Je pense que je réagit certainement mal car souvent je me met en colère. Ce qui est le plus dur , je crois , s’est qu ‘il dit être incapable de données des explication a tout ça . Dois je utiliser la méthode que vous décrivez du paradoxe et comment l’adapter dans son cas car il ne me parle d’aucune frayeur . Ce n’est pas approprement dit des terreurs nocturne mais juste s’ennuyer dès qu’il est coucher. Petite particularité c’est que le weekend il essai a chaque fois de convaincre son frère qui n’as que 8 ans de dormir dans la même chambre. Que ce soit dans la sienne ou celle de son frère. Je ne sait pas si cela a un liens. Nous traversons une période assez difficile pourriez vous nous aider ? Merci par avance…

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Céline,

      Pour commencer, essayez de ne pas culpabiliser. Chaque parent a son histoire et fait comme il peut. A plus forte raison quand sans motif compréhensible, leur enfant semble rencontrer un problème à l’identique du leur.

      Votre fils rencontre t’il un problème similaire au votre ou rencontre t’il un autre problème? Sans doute ses façons de manipuler, ou d’exprimer ses peurs, pour retarder le coucher ou ses angoisses nocturnes disent-ils quelque chose. Mais quoi?

      Peut-être serait-il judicieux d’essayer de comprendre ce qu’il se passe dans la tête de votre fils. La première des difficultés étant qu’il ne maitrise pas tout le vocabulaire nécessaire, et que verbaliser ses émotions ne va pas être chose simple pour lui comme pour vous en termes de questionnement.

      Sur la foi de ce petit coeur qui bat à 200 à l’heure (dixit) c’est donc que son propriétaire est paniqué. Que craint-il? C’est peut-être la première question à lui poser en ces termes: « Moi ta maman, j’ai l’impression que le soir, en te couchant, tu as peur. De quoi as-tu peur? » Puis, vous déroulez vos questions au gré des réponses de votre fils.

      La technique consiste donc à poser une première voire seule question qui vienne de vous en traduisant votre sentiment par rapport à un sujet donné. Ensuite, vous utilisez les réponses de votre fils pour transformer certains éléments de réponses en question pour essayer de comprendre. « Tu me dis que…. » « Est-ce que je dois comprendre que… » Est-ce que je dois penser ceci ou cela… ». Etc. Cela signifie que vous reformulez les réponses de votre fils en mode « question ». Cela va vous permettre de dérouler le fil jusqu’à, peut-être, entendre le réel énoncé de son problème. Par exemple: « Papa et toi vous êtes engueulés, et j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose ou que tu pleures parce que tu es triste… » « L’homme de la maison c’est moi, pas papa, donc je pleure voire hurle pour rendre le pouvoir » ou « Je veux te protéger » (je plaisante… quoique…).

      Enfin, essayez de lui poser des questions à un moment qui vous semble propice. Quand, par exemple, vous vous faites un câlin. C’est sans doute à ce moment là qu’il sera le plus en partage avec vous, l’idée étant de ne pas faire de son problème une affaire d’état. Vous pouvez aussi lui dire que vous êtes désolée de le voir rencontrer tant de douleurs ou problèmes. Mais que vous craignez être impuissante à l’aider. Sauf à ce qu’il vous aide lui même pour trouver le coeur de son problème et envisager une solution. Ensemble.

      Essayez de fonctionner comme cela puis évoluez de façon progressive. Au pire, si cela persiste, reparlez m’en et nous verrons quoi faire. Par ailleurs, vous pouvez lui suggérer ce que j’ai écrit dans l’article que vous avez lu en lui dressant le tableau de l’horreur! Même si cela vous inquiète, cela fonctionne très bien (à compter du moment où vous avez une idée assez précise de ce qui motive son problème). Il est donc important que votre fils soit associé à la solution même si cela vous semble étonnant avec un enfant de cet âge.

      A vous lire.

    • Céline

      Bonjour,

      Je viens de lire attentivement votre article.

      Notre fils de 2 ans et 1/2 a commencé ses crises d’angoisses il y a 10 jours.

      Jusque là nous n’avions aucun problème, on le mettait au lit et hop il s’endormait tout seul !!!

      Autant dire que nous sommes très surpris et démunis…

      Il commence par tenter de gagner du temps chaque soir (pipi, soif, calin etc…) puis se mets littéralement à hurler dès qu’on le laisse.
      Nous avons tenté plusieurs approches :
      – le laisser hurler et remonter toutes les 5 puis 10 puis 15 minutes… rien n’y fait, il s’égosille, son cœur bat à 200 à l’heure et il en sueur
      – l’apaiser en restant à côté de lui; pour le coup ça fonctionne que maman soit à côté, mais malheureusement ca ne résout pas le problème des réveils nocturnes car du coup je dois me lever 3/4 fois par nuit pour le rendormir.

      J’ai été moi-même très angoissée dans mon enfance (même adulte…); je me dis donc que c’est peut-être de « ma faute ».
      Je me souviens de ces soirs où je pleurais dans mon lit en appelant ma mère, et ce sentiment d’abandon est très difficile à vivre, raison pour laquelle j’ai fini par « céder »…

      Une solution ???
      Nous sommes tous deux très fatigués par ces nuits qui se suivent et se ressemblent, en plus des journées de travail.
      Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Voilà un problème bien compliqué dans ma sure où vous n’avez pas d’autorité directe sur les enfants de votre compagnon lequel se rend « complice » des besoins de ses enfants, tout comme leur mère. Le fait que les enfants ne puissent s’endormir que dans le lit conjugal indique une problématique familiale (dans la famille de votre compagnon), laquelle a déjà trouvé un point d’expression: le divorce.

      Je crains que vous ne puissiez faire quelque chose que votre compagnon semble refuser dans la mesure où celui-ci vous répond ne pas vouloir en entendre parler. De fait; il semble vouloir vous prendre en otage dans une problématique dans laquelle vous n’avez rien à voir, et vous « manipule » en agissant le spectre maternel qui consiste à faire savoir au père que si les enfants ne peuvent pas dormir dans votre lit, votre compagnon ne verra plus ses enfants.

      La seule chose, en l’état actuel de la situation, serait d’envisager de continuer à exprimer vos limites, et donc continuer à refuser que les enfants de votre compagnon dorment dans votre lit, tout en invitant l’intéressé et son ex compagne à consulter un thérapeute par souci de sécuriser les enfants.

      Je crains que cette situation ne perdure et que vous soyez victime d’un problème dans lequel vous n’avez rien à voir. Qu’en sera t’il de votre positionnement? L’avenir vous le dira.

      Bon courage. Bien à vous.

    • Dodo974

      Bonjour, j’ai lu avec attention votre article car je vis la situation actuellement et j’en souffre.
      Je suis depuis quelques mois avec un homme divorcé qui a 4 enfants.
      Nous avons les deux plus petits 6 et 9 ans le weekend. Ces petits avaient l’habitude de dormir avec leurs parents ou de les rejoindre pendant la nuit.
      Quand j’ai vécu cela la première fois j’ai bien insisté auprès de mon compagnon pour lui faire comprendre que les enfants dans notre lit c’était hors de question.
      La petite de 6 ans arrive à dormir seule mais le garçon de 9 ans dort la semaine avec sa mere et le weekend, il se réveille et venait chercher son père qui finissait sa nuit avec lui. J’avais réussi à discuter avec lui et il avait réussi a faire une nuit seul et en était fier. Mais depuis quelques semaines il ne veut même plus s’endormir seul et le papa va donc dormir avec lui, ce qui me bouffe. Nous en avons discuté tous les deux, il ne veut pas que je lui prenne la tête avec ca, il faut selon lui laisser le temps au temps… Je lui ai demandé de s’accorder avec son ex et de discuter avec le petit pour mettre des mots sur ses peurs et que chacun fasse un travail de son côté mais rien n’a été fait.
      Il ne cherche même pas à l’endormir dans son lit et se coucher il s’endort avec lui et fait sa nuit.
      Je ne sais pas quoi faire et s’il sera partant pour cette méthode sachant que son ex lui met la pression pour qu’il ne laisse pas le petit seul car sinon il ne viendra plus.
      Merci

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