D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ou ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
- Les anxiolytiques,
- Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Questions fréquentes
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des obsessions et des compulsions récurrentes. Il est donc important de répondre aux questions les plus fréquemment posées des signes du toc à savoir si ce trouble se guérit.
Vous trouverez ci-après toutes les réponses à ces questions.
Quels sont les signes de TOC ?
Les signes de TOC évoluent d’une personne à une autre, mais s’expriment généralement par des obsessions et des compulsions récurrentes.
Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions intrusives et indésirables qui provoquent de l’anxiété ou de la détresse.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée de réaliser pour réduire l’anxiété ou prévenir un événement redouté.
Voici quelques signes ou symptômes des toc les plus courants :
- Vérifications excessives : vérifier plusieurs fois si les portes sont verrouillées, les appareils électriques éteints, etc.
- Lavage des mains : se laver les mains de manière excessive pour éviter la contamination.
- Symétrie et ordre : organiser le rangement des objets de manière symétrique ou selon un ordre spécifique.
- Pensées intrusives : avoir des pensées récurrentes et indésirables sur des sujets comme la contamination, la sécurité ou l’ordre.
- Rituels : effectuer des rituels spécifiques pour réduire l’anxiété, comme compter, répéter des mots ou des phrases.
Quels sont les symptômes du TOC ?
Les symptômes du TOC se manifestent par des obsessions et des compulsions
Voici quelques symptômes de TOC assez courants :
- Obsessions : pensées récurrentes sur la contamination, la sécurité, l’ordre, la symétrie, ou des pensées interdites (sexuelles, violentes, religieuses).
- Compulsions : comportements répétitifs comme le lavage des mains, la vérification, le comptage, la répétition de mots ou de phrases, ou l’organisation des objets.
- Anxiété : sentiment de détresse ou d’anxiété intense lié aux obsessions et aux compulsions.
- Temps consacré : passer une quantité excessive de temps à réaliser des compulsions ou à penser aux obsessions.
Comment reconnaître une personnalité obsessionnelle ?
Reconnaître une personnalité obsessionnelle nécessite d’observer certains traits de caractère et comportements spécifiques comme ceux cités ci-après :
- Perfectionnisme : besoin excessif de perfection et attention extrême aux détails.
- Rigidité : adhésion stricte aux règles et aux routines, avec une réticence à déléguer des tâches.
- Contrôle : besoin de contrôler son environnement et les personnes qui l’entourent.
- Indécision : difficulté à prendre des décisions en raison de la peur de faire des erreurs.
- Évitement des émotions : tendance à éviter les émotions intenses et à maintenir une distance émotionnelle.
- Obsession de l’ordre et de la propreté : besoin excessif d’ordre et de propreté, souvent accompagné de comportements compulsifs.
Quels sont les TOC les plus courants ?
Les TOC les plus courants sont les suivants :
- Toc de vérification,
- Lavage des mains,
- Symétrie et ordre,
- Comptage,
- Pensées intrusives.
Quelles sont les 3 principales variétés d’obsession ?
Les trois principales variétés d’obsession sont :
- Obsessions de contamination,
- Obsessions de vérification,
- Obsessions de symétrie et d’ordre.
Qu’est-ce qui déclenche ou aggrave les TOC ?
Les TOC peuvent être déclenchés par divers facteurs, notamment :
- Stress : situations stressantes qui exacerbent les symptômes du TOC.
- Traumatismes : expériences traumatisantes qui déclenchent des obsessions et des compulsions.
- Génétique : prédisposition génétique qui augmenter le risque de développer un TOC.
- Environnement : environnement familial ou social stressant qui contribue au développement du TOC.
- Chimie du cerveau : déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine. Ils jouent un rôle dans le développement du TOC.
- Changements de vie : changements majeurs dans la vie, comme un déménagement, un nouveau travail ou une rupture. Ces facteurs augmentent l’anxiété et aggravent les symptômes du TOC.
- Manque de sommeil : augmente l’anxiété et aggrave les symptômes du TOC.
- Consommation de substances : consommation de caféine, d’alcool ou de drogues. Cela exacerbe les symptômes du TOC.
Le TOC est-il une maladie mentale ?
Oui, le TOC est reconnu comme une maladie mentale. Il est classé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) comme un trouble anxieux.
Attention cependant, le DSM V est la bible des troubles psychiatriques aux États-Unis, pas en France ! Le toc en tant que maladie mentale est à évaluer avec circonspection.
Est-ce que les TOC sont un handicap ?
Les TOC peuvent être considérés comme un handicap s’ils interfèrent de manière significative avec la vie quotidienne, le travail, les relations sociales et la qualité de vie.
Les personnes atteintes de TOC éprouvent une détresse importante et ont des difficultés à accomplir leurs activités quotidiennes. Dans certains cas, les TOC sont reconnus comme un handicap, ce qui permet aux personnes concernées de bénéficier d’un accommodements spécifiques.
Est-ce que les TOC sont héréditaires ?
Les TOC peuvent avoir une composante héréditaire.
Des études ont montré que les personnes ayant des antécédents familiaux de TOC ou d’autres troubles anxieux sont plus susceptibles de développer un TOC.
Cependant, l’hérédité n’est pas le seul facteur ; des facteurs environnementaux, des expériences de vie et des déséquilibres chimiques dans le cerveau jouent aussi un rôle.
Quel est le meilleur antidépresseur pour les TOC ?
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent considérés comme les meilleurs antidépresseurs pour traiter les TOC. Voici quelques exemples courants :
- Fluoxétine (Prozac) : Un ISRS couramment prescrit pour le traitement du TOC.
- Sertraline (Zoloft) : Un autre ISRS efficace pour réduire les symptômes du TOC.
- Paroxétine (Paxil) : Un ISRS qui peut aider à gérer les obsessions et les compulsions.
- Escitalopram (Lexapro) : Un ISRS qui peut être utilisé pour traiter le TOC.
Petite précision : dans la pratique, il est rare qu’un anti dépresseur soit une solution aux toc. Pour autant, les médecins qui prescrivent ce type de molécules sont dans leur rôle et ne sauraient être critiqués.
Est-ce que le TOC se guérit ?
Le TOC s’inscrit dans une dimension chronique qui peut être géré efficacement avec un traitement approprié.
En utilisant la bonne méthode, et au contraire de ce qui est asséné, beaucoup de personnes bénéficient d’une amélioration significative de leurs symptômes.
Celle-ci peut être obtenue grâce à la combinaison d’un travail thérapeutique et de la prise de médicaments.
En revanche, la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions constitue le traitement naturel approprié (sans médicaments) pour les personnes atteintes de TOC lesquels peuvent alors mener une vie épanouissante et productive.
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