Le burn-out correspond à un état d’épuisement mental, émotionnel et physique généralement associé à l’épuisement professionnel, c’est-à-dire une dégradation progressive du rapport au travail liée au stress et à l’anxiété d’où l’intérêt du test du burnout.

Cependant, le burn-out existe sous différentes formes telles que le burn-out parental ou le burn-out des étudiants, sachant qu’il ne faut pas confondre le burn-out et la dépression.

Alors, comment identifier précisément l’épuisement typique du burn out ?

Le test de Maslach : comment savoir si je fais un burn-out ?

Le test de Maslach a été développé par la psychologue américaine Christina Maslach.

En 22 questions, il permet de déterminer plus ou moins précisément si quelqu’un souffre d’un syndrome d’épuisement professionnel, aussi appelé couramment burn-out. Le test a pour objectif d’évaluer le rapport du patient à son travail, puis de situer ce rapport sur l’échelle de Maslach.

Ce test est aussi appelé Maslach Burnout Inventory (MBI). Christina Maslach était une psychologue américaine spécialisée dans les domaines du stress et de l’épuisement mental liés au travail. Après ces études à la célèbre université de Stanford, elle a longtemps enseigné la psychologie et dirigé plusieurs laboratoires de recherche. Le test de Maslach est l’un des résultats du travail qu’elle a mené toute sa vie.

Aujourd’hui, ce test est fréquemment utilisé par les professionnels de la psychologie et de la psychiatrie. Il est accessible en ligne très facilement et permet de déterminer rapidement si la source du mal-être au travail correspond à un syndrome de l’épuisement professionnel. C’est donc un outil précieux à mettre entre les mains de tous ceux qui craignent le burn-out ou en présentent certains symptômes.

Vous pouvez réaliser le test de Maslach en cliquant sur le lien ci-après :

Accès test de Maslach – Source : Souffrance et travail

Burn-out : qu’est-ce que c’est ?

À l’origine, le burn out a surtout été observé auprès des soignants.

Dans le monde entier, le personnel des hôpitaux est sans cesse exposé à une pression croissante. La pandémie de coronavirus et les coupes budgétaires de ces quarante dernières années n’arrangent rien, évidemment. Cependant, de nombreuses études ont progressivement montré que ce syndrome d’épuisement très particulier pouvait concerner tous les types de professionnels dans tous les secteurs possibles.

Le burn out est souvent considéré comme une simple conséquence de la fatigue mentale et physique qu’impose une trop forte pression. Pourtant, ce syndrome est en fait plus complexe. On le définit davantage comme un écart trop important entre les attentes du travailleur, la représentation qu’il a en tête de son métier et la réalité de son travail.

Pour résumer, si le travail provoque une grande anxiété, mais qu’il correspond aux attentes du salarié et qu’il lui apporte suffisamment de reconnaissance (sociale, mais aussi de la part de sa hiérarchie), alors le burn-out est beaucoup plus rare.

C’est donc bien dans cet équilibre délicat des relations professionnelles que nous entretenons tous que se trouve la cause du burn-out.

Comment reconnaître les symptômes du burn-out ?

On présente généralement le burn out à travers ses trois grandes caractéristiques :

  • Une fatigue intense et le sentiment d’être épuisé mentalement,
  • Un sentiment négatif permanent vis-à-vis de son travail (attitude cynique),
  • Une efficacité professionnelle en chute libre.

Cependant, le burn-out n’apparaît pas du jour au lendemain.

Avant qu’il ne mène à des états de dépression profonde et incapacitante, il présente de nombreux symptômes qu’il est possible d’identifier. Il est même essentiel d’apprendre à les identifier pour agir au plus vite. Dès les premiers symptômes, il faut déployer toutes les solutions possibles pour enrayer la machine de l’épuisement.

Le problème, c’est qu’il est parfois difficile d’identifier correctement ces symptômes. Il faut donc être attentif aux manifestations suivantes :

Avec le temps, le burn-out finit également par entraîner une rupture avec la vie privée.

L’anxiété quotidienne pousse à se détacher progressivement des personnes côtoyées au travail. Le processus passe par une dévalorisation qui affecte souvent les membres de la famille. Résultat, ceux qui souffrent d’un syndrome de l’épuisement professionnel s’isolent et deviennent difficiles à vivre.

Ce processus peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Quand on est pris dedans, il est très difficile d’y voir clair. Il faut pourtant essayer d’observer avec lucidité la situation pour s’en sortir. Si on a la chance d’être entouré par des personnes qui nous soutiennent et nous mettent face à nos difficultés, alors il faut essayer de les écouter, même quand cela semble impossible.


test burnout : comment se remettre d'un épuisement ?

Burn-out ou dépression : comment faire la différence ?

Après une installation lente et progressive, le burnout finit souvent par éclater au grand jour.

Dans certains cas, c’est la cellule familiale qui implose en première. Dans d’autres cas, celui qui souffre du syndrome d’épuisement devient tout simplement incapable de se rendre au travail un matin. On considère alors généralement que le burn-out a mené à la dépression nerveuse. Pourtant, il ne faut pas confondre les deux maladies.

S’il est si important de faire la différence, c’est parce que les deux problèmes se ressemblent, mais ils ne se combattent pas du tout de la même manière. La dépression nerveuse est un mal beaucoup plus insidieux que l’on retrouve chez des personnes tout à fait fonctionnelles professionnellement. Le burn-out est un syndrome qui s’installe progressivement et qui peut être maîtrisé et soigné avant qu’il ne mène à la dépression.

La principale différence entre une dépression et un burn-out, c’est que la première apparaît comme un seul bloc et concerne tous les aspects de la vie.

Le burn-out est un sentiment d’épuisement qui s’installe progressivement. Dans un premier temps, et souvent pendant longtemps, il ne concerne que la sphère professionnelle. Le syndrome de l’épuisement commence à gêner la vie privée après un certain temps seulement.

Épuisement professionnel : il faut savoir s’arrêter !

Le burn out est un mal qui touche beaucoup de travailleurs. Son fonctionnement peut sembler assez paradoxal puisque ceux qui en souffrent ont généralement du mal à s’arrêter de travailler. Pourtant, réduire la pression que l’on subit de la part de son travail est absolument essentiel pour guérir. Alors pourquoi ont-ils de telles difficultés ?

En fait, comme le syndrome de l’épuisement professionnel apparaît suite à un décalage entre les attentes du salarié et son métier, l’illusion de pouvoir améliorer la situation subsiste toujours. Ainsi, même après l’épuisement de toutes ses ressources mentales et physiques, le travailleur considère encore qu’il aurait dû mieux faire et que c’est à cause de la mauvaise qualité de son travail qu’il se retrouve dans cette situation. Il se convainc alors qu’il doit travailler plus du fait de son sentiment de culpabilité.

Voilà pourquoi beaucoup de personnes souffrant d’un burn-out ont du mal à ralentir, même si elles en ont cruellement besoin. Il est possible de les aider à aller dans la bonne direction grâce à l’approche systémique de Palo Alto, une approche comportementale dite stratégique, brève et orientée solution.

Avec l’aide d’un comportementaliste professionnel, ceux qui souffrent d’un burn-out peuvent identifier les sources de l’anxiété, en prendre pleinement conscience et les combattre plus efficacement.

Le burn-out peut-être reconnu comme une maladie professionnelle

Pendant longtemps, le syndrome de l’épuisement professionnel a été beaucoup critiqué. Pour certains, il était difficile d’admettre que toutes les pressions subies au travail n’étaient pas acceptables, fussent-elles rentables pour l’entreprise. Heureusement, les choses ont changé et le burn out est désormais reconnu par l’Assurance maladie comme une maladie professionnelle.

Cependant, pour que l’Assurance maladie reconnaisse cette pathologie psychologique, il y a certaines conditions à remplir :

  • Votre syndrome d’épuisement doit être lié à votre travail. Vous devez être en mesure de prouver le lien direct, même si ce lien n’est pas exclusif et que votre épuisement peut avoir plusieurs origines.
  • Votre burn-out entraîne une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure ou égale à 25 % de votre temps de travail. Cela signifie que votre syndrome doit vous empêcher de travailler sur plus d’un quart de votre temps de travail habituel.

Pour que votre burn-out soit reconnu comme une maladie professionnelle, vous devez en faire la demande auprès de la caisse primaire d’assurance maladie. Cette déclaration s’effectue à travers le formulaire Cerfa n° 16030*01. Contrairement à un accident du travail, vous n’avez pas besoin de l’assistance de votre employeur pour effectuer ces démarches.

Surmenage, burn-out et arrêt de travail

Avec la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle, il devient possible d’obtenir un arrêt maladie pour se soigner.

Dans l’immense majorité des cas, cet arrêt maladie est absolument nécessaire pour empêcher la situation de dégénérer et la dépression de s’installer. Effectivement, dès les premiers symptômes de surmenage pathologique, il est préférable de prendre du temps pour se reposer.

Pour obtenir un arrêt de travail, vous devez commencer par consulter votre médecin traitant. Il effectuera un bilan de santé et vous pourrez lui expliquer la situation dans laquelle vous vous trouvez. S’il constate effectivement des symptômes de surmenage et d’épuisement professionnel, il vous prescrira un arrêt maladie.

Au cours de cet arrêt maladie, il vous sera demandé de revoir plusieurs fois votre médecin traitant. Celui-ci pourra ainsi surveiller l’évolution des symptômes et leur réaction après quelques jours de repos.

S’ils ne s’améliorent pas vraiment, alors vous souffrez probablement d’un burn-out. Votre médecin pourra rallonger l’arrêt de travail et vous incitera à faire reconnaître votre épuisement comme maladie professionnelle pour être correctement accompagné.

Burn-out étudiant : les plus jeunes aussi sont touchés

Avec le temps, la perception du burn-out par la médecin évolue.

Progressivement, au fil des découvertes, nous découvrons que le burn-out concerne beaucoup plus de monde que nous ne le pensions il y a encore dix ans. Aujourd’hui, même les étudiants sont concernés par cet épuisement mental et ce surmenage. Ils le sont d’autant plus pendant cette période délicate qui fait celle des confinements, des couvre-feu et d’isolations liée au COVID-19.

Effectivement, tout comme un salarié, l’étudiant aussi peut souffrir d’un décalage entre la gratification qu’il attend suite au travail qu’il fournit et la réalité de ses études. Le burn-out progresse chez les étudiants depuis plusieurs années, notamment ceux qui sont obligés de travailler pour financer leurs études. Il progresse d’autant plus que les perspectives d’avenir professionnel se réduisent.

En pleine pandémie de coronavirus, les gratifications liées aux études ont disparu. Les étudiants ne font que travailler et ne profitent plus de cette période d’intense socialisation.

En conséquence, ils sont laissés seuls face à leur anxiété et leur stress. Pour les aider à surmonter une période comme celle-ci, un soutien psychologique et nécessaire. De même, un travail comportemental pour reprendre le contrôle de son stress, de son anxiété et de ses émotions peut s’avérer très profitable.

Le burn-out parental : qu’est-ce que c’est ?

Il a suffisamment été dit qu’élever des enfants était l’un des métiers les plus difficiles au monde pour que le burn-out parental soit pris au sérieux.

Malheureusement, le burn-out parental a encore du retard sur le burn-out professionnel. Il a fallu des années pour que le sujet sorte du tabou dans lequel il était plongé. Le burn-out parental n’est qu’au tout début de son parcours de reconnaissance.

Pourtant, c’est un problème majeur pour ceux qui en souffrent (environ 5 % des parents français).

D’ailleurs, si on lui a accolé le terme de burn-out, ce n’est pas seulement pour entrer en écho avec la notion d’épuisement. Le burn out parental suit le même schéma que le burn-out professionnel à travers deux étapes importantes :

  • La perte d’affection pour les enfants et la mise en place d’une distanciation qui se traduit par des comportements mécaniques dénués d’affection,
  • L’impossibilité de s’épanouir dans son rôle de parent.

Il semblerait que ce problème affecte surtout les parents qui avaient longuement idéalisé leur future famille. Néanmoins, il ne faut pas culpabiliser, car on ne choisit pas de souffrir de burn-out.

En revanche, il est possible et nécessaire de prendre les choses en main dès l’apparition des premiers symptômes. Consulter des professionnelles comme des psychologues ou des comportementalistes est un premier pas important. Pour les parents comme pour les enfants, cela peut permettre de développer des relations plus saines.

Le burn-out maternel : une autre forme du burnout parental ?

Le burn-out maternel n’est pas à proprement parler un type de burn-out indépendant.

Tous ses symptômes correspondent précisément à ceux d’un burn-out parental. Cependant, le burn-out parental a souvent été qualifié de burn-out maternel, tout simplement parce que les femmes sont plus souvent celles à qui il incombe de s’occuper des enfants.

Résultat, les statistiques sont catégoriques : le burn-out parental touche principalement les femmes, donc les mères. Voilà pourquoi on le qualifie souvent de burn-out maternel. Évidemment, cela n’empêche pas les hommes investis dans leur vie de famille et l’éducation de leurs enfants d’en souffrir également.

Dans tous les cas, qu’il soit professionnel, étudiant, parental ou maternel, le burn-out ne doit jamais être pris à la légère. Il faut rester attentif à ses symptômes et les traiter rapidement quand on le peut et avec toute l’aide nécessaire (comportementaliste, psychologue, psychiatre, etc.).

Le burn-out familial : une souffrance encore taboue

Depuis quelques années, les comportementalistes et les psychologues spécialistes de la famille sont catégoriques : une famille entière peut souffrir de burn-out familial. Néanmoins, c’est une forme assez particulière et parfois difficile à identifier d’autant plus quand elle se confond avec la crise d’adolescence d’un ou plusieurs membres de la famille.

Pourtant, le burn-out familial est épuisant. Il peut même s’avérer violent et mener au drame dans certains cas. On le reconnaît à un épuisement mental et physique généralisé de tous les membres de la famille. Plus personne ne se supporte et l’animosité règne en maître. La cellule familiale devient profondément dysfonctionnelle et il est impossible d’en discuter, car toutes les discussions finissent par des hurlements.

Pour gérer un burn-out familial, il faut prendre des mesures drastiques et faire appel à une aide extérieure. Que ce soit par une thérapie familiale ou une thérapie comportementale groupée importe peu. L’essentiel, c’est d’apprendre à se parler à nouveau et à ne pas laisser la colère dominer.

Par ailleurs, la communication reste le meilleur moyen de s’assurer que le burn-out familial n’adviendra pas. Limitez donc les écrans, discutez et écoutez. Si vous avez des difficultés à maintenir un lien social bénéfique en général, il existe aussi des thérapies comportementales pour cela.

Le burn-out amoureux : oui, ça existe aussi

C’est une autre découverte récente, mais le burn-out amoureux existe aussi. Il ressemble un peu au burn-out parental et au burn out familial. Bien sûr, il ne faut pas le confondre avec une simple crise de couple ou le processus normal de la séparation. Le burn-out amoureux est un mécanisme de dysfonction beaucoup plus profond.

Ses symptômes sont toujours les mêmes :

  • Fatigue intense,
  • Détachement émotionnel,
  • Perte du désir
  • Troubles du sommeil,
  • Tendance à l’obsession sur certaines questions,
  • Disputes et tensions omniprésentes,
  • Dépression.

Dans la même veine, il ne faut pas confondre un burn-out avec les manipulations d’un pervers narcissique qui pourrait avoir les mêmes impacts sur votre santé. Le burn-out a le même effet sur les deux membres du couple et les affecte alors qu’aucun des deux ne veut de mal à l’autre.

Souvent, le burn-out amoureux correspond aussi à une forte désillusion, même des années après la rencontre. Soudainement, l’histoire d’amour n’est plus ce que l’on avait espéré qu’elle soit. Le couple doit alors se réinventer pour durer, ou bien accepter la rupture.

Quel traitement pour le burn-out ?

Le burn-out n’est pas une maladie anodine et même au sein des maladies psychiatriques, il est parfois difficile à identifier mais, surtout, il est difficile à traiter.

Plus qu’une maladie, le burn-out est un syndrome, c’est-à-dire une pathologie qui regroupe de nombreux symptômes et plusieurs maladies différentes. Ainsi, un burn-out peut mener à la dépression, à la perte du lien social et à l’apathie : autant de problèmes différents avec des traitements différents.

Des antidépresseurs contre l’épuisement professionnel ?

Selon la sévérité du syndrome, les médecins ne proposeront pas les mêmes traitements. Néanmoins, quand le burn-out est très développé, il est fréquent de prescrire des antidépresseurs. Cela permet de lutter contre le syndrome dépressif que provoque souvent le burn-out.

Il ne faut cependant pas faire l’erreur de se placer sous antidépresseurs pour retourner plus vite au travail. Dans le cas d’un syndrome d’épuisement, les antidépresseurs et les anxiolytiques peuvent renforcer votre résistance à la pression et au stress de votre vie professionnelle.

Néanmoins, les effets du burn-out continueront de s’immiscer dans votre vie, notamment par un sentiment de détachement et de perte de sens. Les solutions médicamenteuses doivent donc être envisagées seulement pour améliorer la qualité du repos pendant un arrêt de travail.

Comment soigner un burn-out ?

Les traitements médicamenteux et l’arrêt de travail permettent de prendre une pause forcée rapidement. Cela permet également de reprendre le contrôle de sa vie et de ses émotions en revenant à des rythmes plus sains pour le corps et l’esprit. Cependant, tout cela ne suffit pas à se soigner d’un burn-out.

Effectivement, si vous n’entreprenez pas de démarche pour sortir définitivement du syndrome de l’épuisement professionnel, vous risquez d’y retomber très rapidement dès la fin de votre arrêt maladie.

Pour soigner un burn-out, il faut donc entreprendre un travail sur le long terme, une thérapie en somme, et ne surtout pas considérer les médicaments comme une solution définitive.

La thérapie la plus souvent conseillée à ceux qui souffrent d’un burn-out, c’est l’approche comportementale. On l’appelle aussi parfois simplement thérapie cognitive ou thérapie comportementale.

Ce genre de thérapie permet d’entreprendre un travail de fond pour identifier les mécanismes cognitifs et psychologiques qui vous ont mené à l’épuisement. L’objectif, c’est évidemment de se soigner en supprimant ces mécanismes.

Qui contacter quand on fait un burn-out ?

Quand on veut sortir d’un syndrome d’épuisement professionnel, on ne sait pas toujours vers qui se tourner.

Quand le burn-out affecte plusieurs personnes dans la même entreprise ou dans le même département d’une entreprise, il est fréquent qu’un psychologue du travail spécialisé en ressources humaines prenne les choses en main. Dans ce cas-là, il pourra vous guider vers des professionnels de santé pour vous aider.

Cependant, il est normal de ne pas faire entièrement confiance à un psychologue embauché par les mêmes personnes à l’origine de la pression qui vous a fait tant de mal. Voilà pourquoi il faut toujours commencer par aller voir son médecin traitant. Par la suite, si vous êtes placé en arrêt maladie, vous pouvez commencer une thérapie auprès d’un thérapeute de votre choix : psychiatre, psychologue ou thérapeute comportemental.

Si vous décidez de vous soigner grâce à une thérapie comportementale, vous devez faire appel à un comportementaliste.

Leur expertise dans les champs de la science cognitive et des traitements du stress et de l’anxiété est un atout précieux. Elle leur permet de répondre précisément et rapidement aux besoins des personnes en détresse suite à un burn-out.

Faut-il aller voir un psychiatre ?

Le psychiatre diffère du psychologue et du comportementaliste parce qu’il est médecin. Généralement, il travaille dans un hôpital psychiatrique et n’a pas de cabinet. L’immense majorité de ses patients souffrent de pathologies psychiatriques qui nécessitent de les interner. Les personnes qui souffrent d’un burn-out se sentent souvent illégitimes à faire appel à un psychiatre.

Pourtant, la psychiatrie s’intéresse de plus en plus à la question du travail et de son impact sur notre santé mentale au point que quelques experts commencent à traiter le burn-out comme un syndrome psychiatrique.

Il n’est donc pas nécessaire d’aller voir un psychiatre, mais c’est possible si vous le souhaitez. En revanche, comme il sera peut-être difficile d’e trouver d’obtenir un rendez-vous dans un court délai, il ne faut pas tout miser sur cette option.

La prévention contre le burn-out

Le burn-out est progressivement reconnu comme un enjeu de santé majeur dans nos sociétés modernes.

Il a été récemment reconnu comme une maladie professionnelle et des thérapies comportementales spécialisées se développent. Néanmoins, l’arme la plus efficace contre le burn-out reste la prévention.

Effectivement, si on est capable de repérer à temps les symptômes de ce syndrome de l’épuisement, on peut l’empêcher de progresser jusqu’à ses conséquences désastreuses.

Le problème, c’est que même si on repère les symptômes, cela ne veut pas dire que l’on est capable ou en mesure d’enrayer la machine infernale. Les causes du burn-out sont souvent extérieures et indépendantes de la volonté de la personne qui en souffre.

Ici encore, les thérapies comportementales s’avèrent être une arme puissante contre le syndrome d’épuisement professionnel. En apprenant à mieux gérer le stress et l’anxiété avec un comportementaliste, on apprend aussi à ne pas les laisser polluer notre existence et notre quotidien.

Ainsi, on est en mesure de limiter les risques d’épuisement.

Quand reprendre le travail après un burn-out ?

La durée de l’arrêt de travail n’est jamais fixe en cas de burn-out. Tout dépend de l’état de santé du patient et de l’intensité du syndrome d’épuisement. Il est donc difficile de répondre précisément à la question quand on s’interroge sur le bon moment pour retourner au travail.

Généralement, on conseille au patient de ne recommencer à travailler que si quelque chose de fondamental a changé. D’un côté, le salarié doit avoir correctement reconsidéré la place du travail dans sa vie pour s’assurer que son syndrome ne recommencera pas. D’un autre côté, il faut que l’organisation du travail dans l’entreprise ait été modifiée pour éviter que cela se reproduise.

Les précautions indispensables quand on reprend le travail

Si le salarié se sent prêt à reprendre le travail et que son médecin est du même avis, alors il ne sert à rien d’attendre. En revanche, il faut prendre toute une série de précautions qui permettront d’éviter une rechute.

C’est exactement dans cette idée qu’il est souvent conseillé aux salariés de commencer par reprendre une activité à temps partiel. Cela leur permet d’apprivoiser une nouvelle vie où le travail ne représente plus la majorité de leur temps d’activité.

Les salariés qui le souhaitent peuvent aussi garder un lien avec l’entreprise pendant leur arrêt. Bien sûr, c’est une affaire délicate, car il faut absolument que ce lien soit bénéfique. Cependant, quand l’entreprise conserve ou protège la relation employeur – employé pour rassurer ce dernier sur sa valeur et lui permettre de se sentir mis en valeur et apprécié dans son travail, il peut être extrêmement bénéfique.

Bien sûr, il est possible de recréer ce lien progressivement à mesure que le retour à la normale approche. Dans tous les cas, il est essentiel d’anticiper la reprise de l’employé en bonne et due forme.

Surtout, il est très important de ne pas perdre de vue l’objectif principal : assurer le bien-être sur le long terme. Si l’entreprise exerce une pression trop importante sur l’employé même pendant son arrêt maladie, alors il est légitime d’entamer des procédures pour ne pas retourner au travail. La solution ne sera jamais de mettre en danger sa santé mentale et physique.

Comment éviter un burn-out ?

Il n’y a pas de recette miracle pour éviter un burn-out.

Bien sûr, la prévention est une part essentielle, mais elle implique de reconnaître des symptômes. Or, si les symptômes de burn-out apparaissent, alors le problème est déjà présent et n’attend que de se déployer complètement.

Dès lors, comment s’assurer de ne jamais se retrouver dans une situation propice au syndrome de l’épuisement professionnel ?

La première chose à faire, c’est de sélectionner avec soin son milieu professionnel (cela s’applique aussi pour le milieu d’étude). Il faut également s’entourer de personnes de confiance et se forcer à leur parler, même quand on n’en a pas envie.

Malheureusement, ce ne sont pas des solutions accessibles à tous. En effet, nous ne sommes pas tous égaux sur le marché du travail et les situations familiales sont parfois compliquées.

Heureusement, il est toujours possible de se tourner vers l’approche systémique de Palo Alto, cette approche brève orientée solutions.

Vous pouvez en bénéficier à n’importe quel âge et quelle que soit votre situation personnelle. Elle vous permettra d’apprendre à mieux gérer vos relations sociales, votre stress, votre anxiété et bien d’autres choses. Autant de compétences qui vous empêcheront de tomber dans les pièges tendus par le syndrome de l’épuisement.

Le burn-out en quelques chiffres

Pour conclure, il est important de s’arrêter sur quelques chiffres autour du burn-out.

Ces chiffres mettent en évidence l’épidémie mondiale que représente ce syndrome du burn-out. Ils permettent également aux travailleurs qui en souffrent de ne pas céder à la culpabilité. Il est normal d’avoir besoin d’aide dans une situation pareille, et vous n’êtes pas seuls.

Ainsi, d’après l’INSEE, c’est plus de 33 % des travailleurs européens qui se plaignent de problèmes de santé liés directement au stress que leur inflige leur travail.

En France, on compte 10 000 cas par an d’affections psychiques reconnues comme accident du travail. 600 d’entre eux sont requalifiés en maladie professionnelle. Des chiffres en forte augmentation et déjà multipliés par 7 en quelques années !

Cependant, il semblerait que les chiffres soient largement sous-estimés.

Une enquête parlementaire a permis d’identifier une moyenne de près de 500 000 cas de syndrome de l’épuisement professionnel (burn-out) par an en France ! Une autre étude a estimé le coût social du stress professionnel entre 830 millions et 1,6 milliard d’euros par an alors qu’une autre étude l’estime à 3 milliards.

Il est donc urgent d’agir contre le syndrome du burn-out. Pour cela, il faut commencer par dire à ceux qui en souffrent que des solutions existent.

Si après avoir lu cet article et satisfait au test du burn-out de Maslach, vous souhaitez bénéficier dune solution définitive à votre burn-out, je vous inivte à cliquer sur le lien ci-après.

Bien sûr, si vous avez des commentaires ou une expérience à partager, je vous invite à utiliser le formulaire « commentaires » en-bas de la page.


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