Les français bénéficient d’une couverture sociale que bien d’autres pays leur envient. A plus forte raison en ce qui concerne un arrêt maladie pour dépression.

Mais, le temps aidant, cette couverture sociale est de plus en plus mise à mal. Du fait de l’abus d’un certain nombre, et pour des raisons économiques malheureusement évidentes, les contrôles de la Sécurité Sociale vont croissant.

Du coup, les médecins sont remis en cause dans le champ de leur autorité. Dès lors, obtenir un arrêt maladie en cas de dépression au travail relève du parcours du combattant ce qui nous invite à nous poser la question de savoir quel est le meilleur traitement pour une dépression.

Il est tout à fait possible de bénéficier d’un arrêt maladie pour dépression, tout comme dans le cas d’une angoisse au travail symptômes, mais cela repose sur des conditions qu’il faut respecter.

En conséquence, cet article vous expose 3 situations. Celles-là même dans lesquelles vous pouvez bénéficier d’un arrêt maladie. Pour cause de dépression au travail – ou pas – bien sur, laquelle peut expliquer la peur du travail.

Quelles sont les 3 situations qui motivent un arrêt maladie ?

De façon tout à fait légitime, vous pouvez, si ce n’est déjà fait, vous poser la question de savoir suivant quels critères un arrêt maladie peut-vous être délivré. Ci-dessous se trouvent les conditions afférentes à la délivrance d’un arrêt maladie :

Un arrêt maladie est délivré quand vos symptômes de dépression rendent impossible l’exercice d’une activité professionnelle. Imaginons qu’une personne souffre d’une grave dépression.

Histoire d’aggraver la situation, la personne intéressée est aussi victime d’une grande fatigue laquelle l’empêche d’accomplir normalement ses tâches, ou explique une absence persistante d’initiative.

Par exemple, des problèmes de concentration qui entrainent des erreurs en plus d’un syndrome anxiodépressif qui explique des pertes partielles de la mémoire.

On remarque également des tensions avec les collègues, et des signes d’irritabilité ou d’agacement.

Pour toutes ces raisons, être au boulot est un vrai problème pour cette personne et aussi pour ses collaborateurs, comme pour tout le personnel en général.

Cette personne a du mal à se supporter elle-même comme à supporter les autres. Inconsciemment, elle se fait du mal, et, accessoirement, ruine non seulement la qualité de son travail mais aussi celui des autres.

Causes d’arrêt maladie pour dépression

Dans le cadre d’un arrêt maladie pour dépression au travail, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte comme les pensées suicidaires ou des problèmes d’insomnie, voire des suspicions de burnout, ce fameux épuisement professionnel qui, par les temps qui courent, nous guettent tous.

Ce sont autant de causes de dépressions au travail lesquelles sont identifiées par la médecine du travail et/ou votre médecin traitant lequel va vous remettre un arrêt maladie suivant certaines de ces conditions comme d’autres.

Dès lors, comme les juristes disent : « par ces motifs… », un arrêt maladie est remis quand le médecin prescrit des médicaments de type anti-dépresseurs.

Or, la prise de ce type de médicaments antidépresseurs rend difficile, voire dangereux, l’exercice d’une activité professionnelle à cause des effets secondaires (somnolence).

Du fait de cette prescription, conduire pour aller au travail, ou conduire d’une façon plus générale, est déconseillé pendant la durée du traitement.

Ainsi, un arrêt maladie est prescrit quand vous rendre sur votre lieu de travail accroit votre problème.Le médecin cherche donc à vous tenir éloigné(e) de cet environnement qu’il juge toxique pour vous. Il agirait de même si votre problème relevait d’une dépression récurrente ou récidivante.

En l’état, votre médecin cherche à vous protéger. C’est sa fonction même en ce qui concerne la gestion des risques psychosociaux et, partant, tout ce qui concerne la souffrance au travail.

C’est aussi le rôle de la médecine du travail laquelle, en plus de son rôle préventif, autorise ou non la reprise du travail. Accessoirement, c’est cette même médecine du travail qui peut envisager une maladie professionnelle laquelle justifie des problèmes de santé mentale en lien avec les conditions de travail.

En effet, un lien fort est susceptible d’être établi entre votre problème et un stress professionnel.

Aménagements possibles

Malgré ces dispositions d’ordre médical, un arrêt maladie ne dure pas, tant pour des raisons économiques que sociales. Notre société, fort normative, considère que travailler c’est bien. Voire, que le travail fait partie intégrante de la notion de rétablissement. Au sens où celui-ci est nécessaire.

Cette disposition normative a pour objectif de vous aider à retrouver un comportement d’ensemble qui vous rassure quant au fait d’être comme tout le monde. Partant, de ne pas être à la marge pour des raisons médicales.

Est-ce à dire que notre société n’accepte pas que nous puissions être heureux sans travailler, à la condition qu’économiquement cela nous soit possible ? Je vous laisse le soin de réponde à cette question.

D’une façon générale, le travail fait partie intégrante du quotidien. Sur la foi de ce que pensent beaucoup de gens, dont les professionnels de santé, il faut intégrer le travail dans le processus de guérison.

Dans la pratique, on a généralement plusieurs entretiens avec le médecin de travail. Ces entretiens favorisent une réinsertion dans la vie professionnelle ou facilitent  la mise en place d’un processus d’adaptation ou de changement.

Dans certains cas ayant fait l’objet d’un arrêt maladie plus ou moins long (ex: longue maladie), il est possible d’aménager un retour à l’emploi à l’aide d’un mi-temps thérapeutique.

Cela signifie que vous travaillez à mi temps mais vous êtes rémunéré(e) à temps plein. Cela fait l’objet d’un aménagement administratif entre votre employeur et la Sécurité Sociale.

Des critères très subjectifs

Pour bénéficier d’aménagement de l’arrêt maladie pour dépression au travail, il faut obligatoirement l’avis du médecin traitant et du médecin-conseil de l’Assurance Maladie.

A terme, l’objectif est la reprise de l’emploi précédent à temps complet quand c’est possible. Quelle que soit la situation dont il s’agit parmi les trois présentées ci-dessus, la durée d’un arrêt maladie n’est pas standardisée, de la même façon qu’il n’existe pas de type standard de dépression au travail.

Sur la foi d’un certain nombre de critères évalués par votre médecin traitant, un arrêt maladie peut vous être délivré pour une période de 7 à 15 jours minimum.

Cet arrêt maladie est renouvelé autant de fois que nécessaire jusqu’au moment où la Sécurité Sociale y mette son veto.

Celle-ci vous demande alors de rentrer dans un cadre administratif plus spécifique : longue maladie, inaptitude à l’emploi. etc.

Dans les cas les plus fréquents, la durée de votre arrêt maladie pour dépression au travail peut être prolongée de quinzaine en quinzaine, voire être prorogé pendant 12 mois.

Dans de rares cas, il est possible d’obtenir un arrêt maladie de 6 mois dès la première consultation. Quoi qu’il en soit, au terme du congé maladie, seul le médecin est habileté à évaluer la personne. Cela permet de préciser si la personne dépressive est apte ou non à reprendre son activité professionnelle, apte à occuper ses fonctions dans l’entreprise ou l’administration qui l’emploie.

Les limites de l’arrêt maladie pour dépression

Au sortir d’un arrêt maladie lié à une dépression au travail, il est fréquent que les symptômes de dépression réapparaissent après quelques semaines ou quelques mois.

Le plus souvent, la raison en est que la personne mise en arrêt maladie n’a pas fait l’objet d’un suivi psychologique ou n’a pas été invitée à consulter un psy.

Cela prouve donc que la seule prise de médicaments associée à l’arrêt maladie ne constitue pas une solution.

Dans les temps troublés que nous traversons tous, autant en termes économiques que professionnels, la situation sociale est on ne peut plus instable. L’environnement professionnel est, et reste, un milieu stressant où les challenges et les risques de toute nature sont omniprésents.

Quel que soit votre secteur d’activité, il devient difficile d’échapper à une éventuelle délocalisation ou à la peur du chômage.

Le niveau élevé de compétitivité entre les acteurs des marchés, comme la pression et les exigences quasi permanente des fournisseurs et des clients, et les surcharges de travail – fruits de réductions des personnel -, sont autant de facteurs susceptibles de générer ce que l’on appelle « les maladies du stress » et, d’une façon plus générale des symptômes d’angoisse chronique voire des symptômes d’ergophobie.

Une excellente alternative

Si vous avez lu divers articles de mon blog, vous savez combien les médicaments ne vous aident à traiter une pathologie psychique. Au mieux, cela contient vos symptômes mais ne résout rien.

Pendant votre arrêt maladie, à plus forte raison s’il est lié à une dépression au travail, la meilleure solution est de recourir à l’approche comportementale.

L’efficacité de cette approche thérapeutique n’est plus à prouver. Mais, pour le plaisir, je vous rappelle que plusieurs études scientifiques en ont fait état. Et toujours pour mémoire, vous trouverez ci-après les 4 principales étapes de cette approche.

Le diagnostic

Grâce à un questionnaire structuré, vous prenez pleinement conscience de votre problème et, partant, de son mécanisme. Ce diagnostic vous permet d’avoir une vision très précise de l’ensemble de vos comportements comme de quelle façon, à votre insu, votre problème vous envahit puis prend le contrôle sur vous.

Ainsi, dans le cadre de ce programme thérapeutique, la plupart des ses membres font diminuer leur symptômes de 40% en moins de 10 jours grâce à la qualité de ce travail objectif.

Ce diagnostic vous permet d’identifier les réactions inappropriées que vous avez en situation. Il met à jour les comportements réponses qui posent problèmes. Cela facilite la mise en place d’une démarche thérapeutique et stratégique et vous aide à éliminer votre problème. Dès lors, vous retrouvez facilement équilibre mental et mieux-être.

Le contrat thérapeutique

Pour que cette approche comportementale vous soit bénéfique, cela nécessite que vous soyez en accord avec les exercices.

Il est donc nécessaire d’en comprendre tant les modalités pédagogiques que les objectifs. Il s’agit donc, en amont, de mettre en place un climat de confiance lequel rend plus fluide votre travail thérapeutique comme votre suivi thérapeutique.

Pour information, c’est précisément ce qu’il se passe dans le cadre du Programme thérapeutique ARtUS.

Ainsi, vous faites l’objet d’un suivi personnalisé. Dans cet esprit, les objectifs à atteindre, les moyens comme les outils à utiliser, et les délais impartis, vous sont précisés.

Le traitement

Qu’il s’agisse ou non d’une dépression au travail, le traitement consiste en la mise en place d’exercices mentaux.

Ils ont pour vocation à débloquer les réactions émotionnelles qui sont les vôtres. En effet, la plupart du temps, face à un problème, nous réagissons sur la foi de nos peurs de perdre le contrôle. Or, ce comportement réactif nourrit et enrichit le problème.

Un suivi personnalisé

Dans le cadre de ce programme thérapeutique en ligne, vous apprenez à modifier vos comportements de façon naturelle.

Cela signifie que vous n’avez à suivre aucun exercice d’exposition au contraire de la TCC (thérapie cognitive et comportementale).

Vous suivez les exercices thérapeutiques qui vous sont confiés de chez vous ou de n’importe quel lieu de votre choix, et cela ne vous prend pas plus de 15 minutes par jour.

L’alliance thérapeutique

Le traitement comportemental repose sur une relation de collaboration. Un suivi est effectué à chaque étape pour constater les progrès enregistrés et aussi trouver des solutions aux difficultés rencontrées.

Ainsi, dans le cadre de votre programme thérapeutique comportemental, vous bénéficiez d’un outil d’évaluation quotidien et hebdomadaire. Il est fort simple à utiliser.

Vous accédez aussi à un forum interne sécurisé. Celui-ci vous permet de me solliciter autant que de besoin.

Autant d’éléments de soutien et d’accompagnement qui font que les possibilités de rechute sont particulièrement faibles voire inexistantes.

Enfin, à l’aide de ce programme, le traitement ne dure pas plus de 6 et 8 semaines.

Merci pour ce moment…

Il est donc acquis que la dépression au travail ouvre droit à un arrêt maladie.

Dès lors, je vous conseille de mettre à profit ce temps qui vous est « offert » pour débuter un travail thérapeutique et comportemental de sorte à retrouver votre sérénité comme plaisir à être et à faire.

N’oubliez pas qu’un formulaire est à votre disposition en-dessous de cet article pour exprimer vos commentaires, ou expérience.

Merci de votre intérêt et de votre confiance.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental).   Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). A ce propos, je vous invite à prendre connaissance du programme thérapeutique en ligne que j'ai conçu : Le Programme ARtUS

    22 replies to "Conditions particulières de l’arrêt maladie pour dépression"

    • Bonjour Sabrina,
      Je viens de vous envoyer un e-mail afin de correspondre de façon plus privée.
      Je suis de tout coeur avec vous.
      Frédéric.

    • Migliore

      Bonjour
      Actuellement suivi par un psychologue j’ai était en arrêt de travail de mai 2021 repris en août 2021 suite à une dépression j’ai biensur demande une rupture et conventionnelle qui m’a était forcément refusé sans motif et du coup basculer sur un autre service depuis le moi de novembre 2020 je n’arrête pas d’être n’émasculer d’un service à un autre je n’en plus dès que je demande quelque chose cela m’est refusé sans explication je reste à mon poste de travail pendant des heures sans n’avoir aucun dossier à traité car se sont les superviseurs qui gère notre travail j’ai oublié je suis télé conseillère actuellement je suis reparti en arrêt de travail depuis le 04/10/2021 car je suis à bout maman de 3enfantd je suis sous anti-dépresseur et médicament pour m’aider à dormir mais je n’en peux plus mon psy ne veux pas que je reprenne mais mon médecin me fait des arret de 15jours est cela est fatiguant de devoir le voir tous les 15jours mes surtout fatiguant est très stressant de devoir déposer mon arrêt à mon li et de travail
      Que puis je faire ?
      Merci de votre retour

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Pauline,

      Le problème du burnout pose toujours des questions de comportement.

      Pour mémoire, le comportement s’entend comme la réponse exprimée sur la foi d’un contexte et d’un environnement donnés. Il s’agit donc d’inter-actions entre vous et votre environnement. Ce qui suscite un faisceau de réactions. C’est de ces interactions qu’émerge ce qui est vécu par une ou plusieurs parties prenantes comme un problème.

      Arriver au niveau d’épuisement que vous décrivez signifie que vous avez rencontré quelques difficultés à exprimer vos limites dans cet environnement professionnel. Partant, que vous avez, peu ou prou, de façon consciente ou non, recherché l’approbation. Ou, d’une façon ou d’une autre, que vous avez réagi à un contexte hostile pour éviter des conséquences que vous redoutiez. Ce que d’ailleurs vous soulignez.

      Inéluctablement, vous en subissez les conséquences (perte de confiance en soi, perte du désir, etc.).

      Ainsi, il est notoire que le milieu bancaire est affecté par une ambiance de travail délétère. Ce n’est pas moi qui le dit simplement installé à mon bureau. Ce sont moults salariés de ce secteur qui m’en auront informés en me demandant comment faire pour gérer leurs émotions dans un tel environnement.

      Ainsi, changer de fonction à 2 reprises participe du même comportement qui consiste à fuir un endroit (fuite géographique) pour fuir un problème. Inéluctablement, le problème vous rattrape dans ce nouvel endroit. Ce n’est qu’une question de temps. De fait, changer par contrainte ne fait qu’enrichir le problème.

      De facto, vous prenez la mesure de ce mécanisme qui vous aura plongé dans vos souffrances. Vous bénéficiez d’un arrêt de travail. Lequel vous permet de prendre acte de votre impossibilité à supporter plus avant ce que j’ai appelé un environnement délétère. Dans le même temps, vous prenez acte de vos différences. Puis, vous vous recentrez sur vous même. Comme quoi, à toute chose, malheur est bon.

      Pourtant, je crains qu’ensuite, vous soyez égarée ou, à tout le moins, que des personnes bien intentionnées mais rationnelles vous égarent.

      Pratiquer la cohérence cardiaque et la méditation, c’est… gentil. Cela va vous aider à vous détendre. C’est a forme. Mais, en aucun cas résoudre le problème de fond auquel vous êtes confrontée. Je vous rappelle que votre problème s’est nourrit de certains de vos comportements réactifs. Ce qui n’est pas une critique, et encore mins un jugement. C’est une simple mise en lumière de ce qui aura justifié votre problème.

      Lire un livre, même rédigé par ce cher Christophe André, est intellectuellement intéressant. Mais qu’en est-il ensuite? Sans doute prendrez-vous acte de certains de vos comportements. Lesquels auront involontairement participé à votre problème. Mais comment pourrez-vous exploiter ce que vous aurez identifié si vous n’avez pas d’outils pour se faire? Un peu comme si vous compreniez pourquoi et comment votre voiture est tombée en panne, mais que vous ne sachiez pas comment la faire rouler de nouveau.

      Du coup, vous inviter à professionnellement vous ré orienter est une fausse bonne idée. Souvenez-vous du concept de fuite géographique. Dès lors, que vaut-il mieux? Travailler à retrouver de vous même une image positive et, partant, confiance en vous pour aborder la question du changement de façon naturelle? Cela signifie laisser le désir venir à vous, et non le provoquer.

      Ou réfléchir à un nouveau métier. Lequel, si vous ne travaillez pas vos problèmes d’anxiété et de positionnement relationnel, vous offrira une aire de respiration pour quelques temps, mais vous confrontera de nouveau à votre problème de fond.

      Dès lors, vous seule pouvez répondre à la question qui suit. « Moi, Pauline, souhaite-je résoudre prioritairement mon problème de fond, ou passer de la pommade sur une blessure profonde? ». Ce que je pose là comme question, c’est résoudre le problème dans sa forme en vous contentant de vous ré-orienter professionnellement. Ou est-ce que vous résolvez votre problème dans son fond, en traitant vos troubles anxieux. Un tel choix favorisera alors un changement naturel. Autant en termes de perceptions, de vison des choses, qu’en termes de changement socio-professionnel.

      Quelles que soient vos réponses à ces questions, cela ne vous empêche pas de contacter la médecine du travail pour envisager non pas un inaptitude mais un congés longue maladie. Le système vous doit bien çà.

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Et n’hésitez pas non plus à réagir à ma réponse. Prenez bien soin de vous.

    • Pauline

      Bonjour

      Merci pour vos articles Mr Arminot.
      Ca me rassure de savoir que je ne suis pas seule à vivre des moments de souffrance.

      A mon tour de témoigner !
      33 ans en mai 2020, ca fait plus de 10 ans que je travaille dans le secteur banque et assurance.

      Mi- octobre 2018 je suis victime d’un épuisement professionnel, depuis ce jour j’ai enchaîné des arrêts plus ou moins longs :
      15 jours d’arrêt après le burn out et
      2 mois d’arrêt en 2019.
      En l’espace d’1 an, j’ai changé 2x de postes au sein de la même direction et mon état de santé mentale s’est empiré.
      Perte de confiance en moi, difficultés à me concentrer, perte d’attention, de mémorisation, du mal à supporter le bruit ambiant, même la musique devient insupportable, manque de motivation, d’entrain, d’énergie. J’ai l’impression un zombie sans cervelle ou d’être paresseuse.

      En arret de travail et sous-antidépresseur depuis le 17/02/20 , il est difficile pour moi d’envisager une reprise de travail dans cet environnement professionnel toxique.
      Des collègues anxieux, aigris par la vie, qui râlent à longueur de journée.
      Un travail inintéressant qui ne respecte pas mes valeurs profondes.

      En parallèle j’ai effectué un bilan neuropsychologique et entamé une thérapie avec une psychologue qui m’invite à méditer et effectuer la cohérence cardiaque.
      J’ai également consulté un psychiatre qui m’a demandé de lire le livre de Christophe Andre imparfait libre et heureux et me préconise une reconversion professionnelle. Il m’a prolongé l’arrêt jusqu’à début avril.

      Faut il que je prenne contact avec mon médecin du travail pour l’informer de mon état santé à ce jour afin que ce dernier envisage une inaptitude professionnelle ?

      Bonne journée

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Dmytriyev,

      Pourriez-vous demander à quelqu’un de vous aider à me poser des questions précises au sujet du problème que vous rencontrez de sorte à ce que je vous vienne en aide de la meilleure façon possible?

      Merci par avance. A bientôt.

    • Dmytriyev

      Bonjour M. Arminot, comment pourrais je avoir cet l’aide de Docteur et arrêter maladie par l’état psychiques ? Je suis en gran price psychiques ai travaillé, a cause de mes supérieurs… merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Raphaël,

      Votre mal-être est peut être lié à cet état de panique que vous avez ressenti pendant le déroulement de votre activité professionnelle. En déduire que vous faites une dépression comme vous l’a dit votre médecin traitant me semble un peu hâtif (en plus que je craigne que ce soit un diagnostic « à l’emporte pièces »).

      D’un naturel anxieux, vous pouvez tout à fait voir votre sensibilité émotionnelle être mise à mal par le comportement de certaines personnes dans le cadre de votre activité professionnelle. C’est à dire que la présence de personnes anciennement détenues – dont certaines sont correctes et d’autres pas – vous insécurise et vous rendrait désagréable (en tous cas au sens de votre employeur).

      Or, vous n’êtes pas désagréable. Vous auriez peur. Donc, vous réagissez. Ce qui, à force d’accumuler des émotions de peur, finit par vous faire perdre la maitrise de certains de vos comportements relationnels puisque vous anticipez sur un avenir dont vous ne savez rien. D’où ces crises de panique.

      Afin d’y voir un peu plus clair, je vais vous adresser un questionnaire thérapeutique par mail. Grâce à vos réponses, je comprendrais mieux ce qu’il se passe pour vous. Ainsi, je pourrais vous expliquer comment faire pour sortir du mal-être dans lequel vous êtes de sorte à retrouver plaisir à vivre (par exemple, partager des moments agréable et détendus avec vos filles, ou aller travailler sans la boule au ventre).

    • Raphaël

      Bonjpur je suis eboueur depuis 23 ans au debut sa allait mais la je bosse avec des gens quu sortent de prison certains vous respect d autres non et comme je suis deja une personne anxieuse un gentil garcon comme ont dit j ai eu du mal a bosser avec une personne se qui mit un mal etre et le 30 septembre en plein travail j ai fait un gros malaise passer 4 jours a l hopital ont ma dit que s etait unvmalaise de panique se qui ma fait tres peur j ai cru que j allais y passer j ai ete arrete par mon medecin j ai voulu m arranger avec mon directeur qui ma dit que des choses mauvaise sur moi comme quoi je ne savais pas travail personne aimait travail avec moi etc du coup le soir meme j ai refait dans lui une nouvelle crise je suis toujours en arret accident du travail mais du coup sa a fait boule de neige je suis aller voir une infermiere en psychologie et psycatrie ou je sme suis a pleure comme un gosse elle ma dit monsieur ne chercher pas vous etes en pleinne depression j ai aussi des idees noires je me sens inutile fatiguer etc je suis sous anti depresseur je ne sais plus quoi faire sa fait 3 mois et j ai envie de rien ni de faires les fetes je suis papa de 2 filles mais j ai un gros ma etre pouvez vous m aider meme si je doit revoir un psy

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sève,

      Si vous ne vous « sentez » pas de retourner travailler de façon naturelle, alors n’y retournez pas. Comme je l’expliquais plus tôt à une autre personne au sujet d’un problème plus ou moins similaire au votre quant la façon de traiter le harcèlement, il faut envisager de changer vous et non plus d’attendre que les autres changent.

      Il faut donc agir de sorte à vous protéger. A cette fin, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous:

      « Comment ne plus être harcelé, s’affirmer et reprendre confiance en soi facilement »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Rosemarie,

      Vous êtes victime d’un contexte et d’un environnement défavorables. L’entreprise ne vous entend pas, et votre collègue privilégie ses activités syndicales au détriment de votre propre travail. Dès lors, la question n’est pas, ou plus, relative à leurs comportements, mais à votre propre changement.

      En effet, puisque vous n’êtes ni écoutée ni respectée et que les conséquences en sont fort pénibles pour vous, il faut donc agir de sorte à changer de comportement. C’est à dire à vous affirmer. Non pas en revendiquant, mais en modifiant votre vision du problème. Cela signifie: arrêter de trouver les freins, et utiliser les ressources.

      Pour se faire, je vous invite à regarder la vidéo ci-après (cliquer sur le lien):

      « Comment s’affirmer et ne plus être stressé(e) »

    • Sève

      Bonjour, je suis actuellement en arret pour depression. Je revois mon mesecin aujourd’hui pour connaitre la suite. Harcèlement moral au travail, je n’en peux plus. Je suis sous antidépresseur et anti anxioletique. Rien que d’y pensee (a y retourner, j »ai des angoisses, des palpitations). J’ai demande un RDV avec ma direction je leur est expliqué et j’ai craqué. Je n’arrivait plus a parler. Mais rien n’a changé apparemment, leq personnes sont toujours lá et honnetement, je ne peux pas y retourner. Mon contrat se termine le 30, donc dans quelques jours. Meme pour quelques jours, je ne peux pas. Je sais que je ne toucherai pas de chomage, mais je m’en fou, c’est arrive a un point ou je me fou de tout. La seule qui me préoccupe c’est si je dois y retourner. Je sais meme pas comment tout ca va se passer, je suis assimilée fonctionnaire (contractuelle) domaine hospitalier..
      Voila, je crois qu’on est beaucoup a subir et sa joue sur notre mental et vue en général.

    • Rosemarie

      Bonjour.
      Voila je suis arreter depuis le 20/11 j’ai quitter mon lieu de travail en plein milieu de la matinée . Je suis aller voir l’infirmière et j’ai craqué suite au mal aitre que j’ai depuis 7ans .
      Mon mal aitre au travail est du a un représentant syndical qui est placer a côté de moi ,je fais son travail depuis 7ans étant donner qu’il est souvent absent par ses mandats
      Donc je fais le travail a 100/100% lui quand il est au travail donc a côté moi ,il ne fait que du syndicat sur son PC de travail et nos superieurs ne disent rien et sont au courant. Alors de temps en temps pour faire le beau il s’interesse a mon travail fais des commentaires juste pour faire semblant .Quand je suis en vacances c’estlui qui me remplace mais le boulot n’estpas fais correctementet on ne lui dit rien. Donc mes supérieurs sont au courant qu’ilne fait rien mais ne lui dise rien pour la paix social et moi j’en peu plus de l’avoir a coté de moi qu’il ne fasse rien je m’en fou mais pas a cote de moi .
      Voilà ma santé en prends un coup je ne dort pas correctement je suis réveiller toute les nuits je fais de la tension j’ai une spondylarthrite anquilosante et ce stresse me donne plus de douleurs je suis fatiguée de tout ça.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Kat,

      L’ensemble des maux physiques dont vous êtes affectée sont typiques d’une anxiété forte liée au milieu de travail dans lequel vous vous trouvez. La question n’est pas de rationaliser en vous disant que vous êtes jeune et, partant, que vous ne devriez pas ressentir ces symptômes.

      La question est que vous souffrez. In fine, cela signifie que vous devez agir pour apaiser votre anxiété et vos symptômes physiques et émotionnels. Ce n’est qu’une fois l’équilibre émotionnel retrouvé que vous pourrez envisager de chercher un emploi plus à votre mesure d’une part, et dans un environnement qui vous convienne d’autre part.

      Ce n’est donc pas en envisageant une rupture conventionnelle voire, pire, en démissionnant, que vous résolverez votre problème. En effet, vous ne serez pas quitte pour autant des émotions traumatiques que vous aurez subi pendant cette période.

      Je réitère donc mon propos. Il faut vous occuper de vous d’abord, et chercher un emploi qui vous convienne ensuite. A tout le moins, stratégiquement et psychologiquement, cela me semble plus respectueux de vous même dans ce sens là que dans l’autre (en plus d’être un gage de réussite).

      Si cela vous intéresse de savoir comment faire pour rapidement retrouver la paix de l’esprit que vous méritez, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Comment traiter le mal-être au travail et retrouver confiance et plaisir à travailler »

      Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions. Prenez bien soin de vous.

    • Kat

      Bonjour,

      merci pour cet article, très bien rédigé.
      Je suis actuellement dans une phase où j’ose qualifier mon mal-être au travail par le mot dépression.
      Je suis pourtant jeune, en bonne santé et je n’exerce ce travail que depuis 2 ans.
      Pourtant, dès que je vais travailler, j’ai une boule dans la gorge, je suis de mauvaise humeur, je pleure très facilement et j’ai même des troubles digestifs (remontées acides). Ces maux de ventre disparaissent dès que je retourne chez moi.
      Chaque dimanche soir est un calvaire et très sincèrement, je ne sais plus du tout quoi faire…
      A cela se rajoute un temps de trajet d’environ 50 minutes aller/50 minutes retour.
      Mes proches ne comprennent pas trop, et pensent plutôt que j’exagère tout.

      Je ne supporte plus mes collègues. Tout m’exaspère.
      J’aimerais démissionner mais c’est impossible financièrement..
      j’envisage une rupture conventionnelle mais je n’ose pas faire le pas.
      Je me sens complètement incomprise.

      Merci pour votre article

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Nanou,

      Avant toute chose, je vous suis reconnaissant de votre témoignage. Sur la foi de ce que vous partagez avec nous tous, il me semble normal de ressentir un certain rejet à l’endroit du monde du travail, comme de de venir misanthrope. L’homme est ainsi fait que, la plupart du temps, il se protège en faisant du mal aux autres. Et, quand c’est conscient – délibéré – c’est pire.

      En matière d’épuisement professionnel, le problème repose souvent sur une difficulté à exprimer et affirmer sa propre limite. Nous sommes toutes et tous en recherche d’approbation laquelle, associée à la peur de mal faire et/ou d’être jugée, nous fait perdre la mesure et oublier le respect de soi.

      Ne pas avoir pu, ou su, être à la hauteur de ce que vous vous êtes infligée – de votre propre exigence – légitime votre rejet d’un système et de comportements qui vous auront nuit. In fine, votre implication sans bornes s’est retournée contre vous. Aujourd’hui, il me semble important de prendre la mesure de ce qui vous est arrivée et, partant, d’agir, pour l’avenir, de sorte à ce que cela ne puisse plus se reproduire.

      Alors, oui, sans doute, votre comportement professionnel aura t’il profité à certaines personnes. Il faudrait donc que vous « travailliez » – thérapeutiquement parlant – pour évacuer ce qui vous a fait tant de mal, et apprendre à vous affirmer dans un contexte professionnel. Et ce vis à vis de vous même comme auprès de vos collègues de travail.

      Si vous souhaitez agir pour votre bien être professionnel (puisque dans votre sphère affective/personnelle vous écrivez que tout va bien), si vous souhaitez que celle-ci n’empiète pas sur votre sphère affective, alors, je vous suggère de regarder la vidéo ci-après.

      Petite précision. Un nombre de personnes effarant vivent, ont vécu, ou vivront des problèmes analogues aux vôtres. Cela peut cesser si vous agissez, et eux aussi, en conséquence.

      « Comment éliminer définitivement les conséquences d’un burnout professionnel – ou épuisement professionnel –? »

    • Nanou

      Merc i pour cet article. Je sors d’un épuisement professionnel, ou tout au moins je pensais m’en être sortie. Je suis entrain de prendre conscience qu’aujourd’hui je suis très fragile et je gère très mal la moindre pression. Je me questionne, suis je vraiment guérie, aie je repris trop, ou suis je aujourd’hui dans une forme de dépression chronique.
      Je suis très inquiète car de plus en plus je me sens perdre pieds et mes idées noires reviennent. Pourtant en dehors du travail je vais plutôt bien. J’ai encaissé tellement de coups dans ce monde professionnel que je me demande si aujourd’hui je ne fais pas un énorme rejet, j’en suis arrivée à détester certains collègues et me surprends à les éviter, un peu comme si respirer le même air qu’eux m’intoxique.
      J’y vais de plus en plus à reculons et je fais d’énormes efforts pour ne pas lâcher. Le dernier coup bas à été de trop.
      Je suis entrain de devenir mysanthrope !! d’autres personnes vivent-elles la m^me chose

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Louis,

      Beaucoup de médecins, généralistes à tout le moins, sont peu au fait de ce type de dépression. Cela repose sur leur formation initiale laquelle leur apprend plus à statistiquer une pathologie et à prescrire des médicaments sur la foi des apprentissages. Dans la même veine, les psychiatres ne font pas non plus des miracles (je vais encore me faire des ennemis).

      D’une façon générale, les médecins sont dans leur rôle, et font ce qu’ils peuvent. N’oublions pas que le (la) patient(e) a une place centrale dans le soin. S’il ou elle ne se l’approprie pas, cela obère n’importe quel type de prise en charge.

      Enfin, si le médicament peut se comprendre en 1ère intention, il doit être accompagné d’une prise en charge thérapeutique adaptée (de type thérapie comportementale) laquelle favorisera, à court ou moyen terme un sevrage progressif. Or, ces 2 axes thérapeutiques sont loin d’être satisfaits pour des raisons qui, la plupart du temps, échappent au patient.

      Un changement d’environnement peut-être envisagé. Mis il ne saurait constituer la solution à lui seul. En effet, tôt ou tard, les symptômes reviendront malgré ce nouvel environnement si rien n’a été fait pour prendre la dépression au travail en charge. En bref, soyons vigilants à ce propos à ne pas se contenter, c’est le cas de l’écrire, de juste déplacer le problème.

      A tous ces sujets, j’ai cru comprendre que vous avez trouvé une solution… Alors bienvenue Louis!

    • louis

      Bonjour merci pour cette article qui ébauche bien les solutions en cas de dépression au travail
      faut il encore trouvé un médecin qui comprenne la maladie et qui puisse vous faire un arrêt de travail .
      je pense qu’un changement d’environnement de travail est aussi primordiale .

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Kelly,

      Je suis « ravi » que cet article vous ait éclairé au point que vous y êtes identifiée. Si vous avez des questions, ou êtes en recherche de solutions, n’hésitez pas à me solliciter.

      Merci de votre confiance. Prenez bien soin de vous.

    • Kelly

      Bonjour et merci pour cet article. Je m’y retrouve complètement.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour René,

      Je suis ravi que cet article vous ait apporté des précisons utiles. Si vous avez besoin que je réponde à d’autres questions, n’hésitez pas à me solliciter. Je vous souhaite une agréable journée.

    • Rene Jaramillo

      Merci pour votre article il m’a éclairé dans ma quête de solution

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