J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif. Ce qui pose une question délicate si, comme moi, vous êtes concerné(e).

Reconnaître que, sous toutes réserves, vous souffrez peut-être de dépression au travail. Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.

Qu’il s’agisse de dépression au travail, ou de dépression à cause du travail, ou encore de bore-out (ennui au travail), ou que votre dépression au travail soit la conséquence d’un autre problème, cela revient au même.

Le problème dans le problème, avec la dépression au travail, c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard. Voire trop tard. Mais est-ce vraiment trop tard? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après?

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Dépression au travail: L’absence de reconnaissance

Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprennent pas.

Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres.

Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).

Je vais donc m’employer à vous délivrer un maximum de points d’appuis pour savoir si, oui ou non, vous souffrez de dépression au travail.

La dépression au travail désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.

Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints de dépression au travail à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de dépression au travail pendant leur carrière.

Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs. Voire se rendent coupables de harcèlement.

Dépression au travail: Le principe de causalité

De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées. Pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.

Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections. Et, partant, d’accidents du travail. Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.

Les changements permanents, auxquels les travailleurs font face, n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui souffrent de dépression au travail ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.

Elles font face à des contradictions. Comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.

L’ensemble des mutations économiques que subit le monde actuel oblige les travailleurs à vivre avec un degré élevé de stress au quotidien. Les facteurs aggravants sont la globalisation des marchés. La compétitivité accrue. Le développement des technologies de l’information. La précarité. Enfin, l’insécurité de l’emploi.

L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches. Et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques. Ou de l’employeur. Enfin, une communication insuffisante, ou dysfonctionnelle.

Symptômes de la dépression au travail

À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit, et du goût des aliments, chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.

D’autres personnes qui souffrent de dépression au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre. Ce qui favorise une prise de poids parfois très importante. Augmentés de risques cardio vasculaires. Je pense à une consommation de tabac. Ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.

Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de dépression au travail perdent tout intérêt à une vie sexuelle. Cela mène souvent à une abstinence sexuelle totale.

Certaines douleurs apparaissent. Maux de tête. Mal au dos. Douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères d’estomac.

Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes, victimes de dépression au travail, ont des problèmes cutanés. Psoriasis. Eczéma. Zona. Elles souffrent régulièrement d’infections. De rhume. Parfois de la grippe, ou de sinusite.

Dépression au travail: Symptômes physiologiques

Sur le plan physiologique, on constate:

  • Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire
  • Une irritation permanente (trouble de l’humeur)
  • Des colères spontanées
  • Des pleurs fréquents
  • Un sentiment de frustration
  • Le sentiment d’être incompétent(e) et inutile
  • Le besoin de s’isoler
  • Le sentiment d’avoir une vie parsemée d’échecs
  • Une difficulté à se concentrer
  • De l’indécision, et de la confusion
  • Des pertes de mémoire
  • Des pensées suicidaires. Pour les cas les plus graves
L'épuisement par l'ennui au travail est un sujet dont on ne parle pas en milieu de travail

Dépression au travail: La nécessité de changer

Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales de dépression au travail. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour traiter la dépression au travail, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.

En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.

Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas de la dépression au travail.

Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent. Ces changements se font dans votre milieu professionnel. Comme votre le mode de vie,. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail. Comme dans votre façon de gérer le stress.

Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter. Ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées à votre dépression au travail.

Dépression au travail: Faites un test

Pour savoir si vous souffrez de dépression au travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail. Puis un coach comportemental. Chacun établit un diagnostic. Puis vous orienter pour traiter votre dépression au travail dans les meilleures conditions pour vous.

Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.

Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez une question. Puis notez son numéro sur votre feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».

Le test

  1. Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois?
  2. Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre?
  3. Votre activité est-elle au ralenti?
  4. Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e)?
  5. Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité?
  6. Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation?
  7. Avez-vous perdu ou pris du poids?
  8. Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir?
  9. Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé?
  10. Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir?
  11. Estimez-vous trop dormir?
  12. Manquez-vous d’énergie?
  13. Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps?
  14. Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens?
  15. Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment?
  16. Votre avenir vous semble-t-il sans espoir?

Les résultats du test

Si vous répondez plus de 7 fois « Oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez fort probablement d’une dépression au travail. Je vous suggère donc de consulter au plus vite. Ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (voir ci-dessous). In fine, d’entamer ce traitement comportemental adapté à votre situation.

Un programme thérapeutique en ligne comme le Programme ARtUS vous aide à traiter votre dépression au travail, mais aussi tous les symptômes associés. En moins de 2 mois, sans médicaments.

Dépression au travail: Et si vous faisiez un bore-out?

Le bore-out correspond à un syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui. Il se différencie du burnout, car l’employé(e) n’est pas épuisé(e) par la surcharge de travail, mais par l’ennui qu’il ou elle ressent face à son travail.

C’est un syndrome d’épuisement professionnel fréquent dans les grandes entreprises du tertiaire où beaucoup de métiers semblent ne pas avoir d’utilité concrète et immédiate.

Il est important de noter que l’ennui au travail, le boer-out, affecte votre santé mentale de façon durable. A plus forte raison si aucun changement constructif n’est envisagé.

Dépression au travail: Le bore-out est-il l’inverse du burnout?

On ne peut pas dire que le bore-out soit l’inverse du burn-out. Certes, l’employé qui souffre de bore-out s’ennuie, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il n’a rien à faire de sa journée.

Parfois, il est débordé de tâches abrutissantes et parfaitement inutiles. En revanche, le bore-out et le burn-out sont faciles à distinguer. La personne souffrant de burn-out est débordée par son travail, par les tâches qu’elle s’inflige d’accomplir.

Son stress et son angoisse viennent justement de l’impossibilité d’y échapper, même en dehors des heures de bureau. Dans le même temps, cette même personne victime de burnout est aussi prise en otage par son anxiété de performance.

La personne qui souffre de bore-out se sent enfermée dans un travail qui l’ennuie. Le stress et l’angoisse viennent davantage de la crainte de devoir passer le reste de sa vie à supporter cet ennui et cette absence de sens.

Dépression au travail: Comment reconnaître un bore-out?

Le bore-out se manifeste de diverses manières et ses symptômes évoluent avec le temps. Généralement, on le reconnaît à l’ennui profond que l’on ressent face à son travail. Ce n’est pas un ennui face à une tâche longue, mais plutôt l’ennui face à une activité qui ne nous stimule pas assez.

Il touche principalement les salarié(e)s qui ne sont pas satisfait(e)s par leur position au sein d’une entreprise ou par leur travail. Puisque le mot bore-out vient de l’anglais «bore», ce qui signifie ennuyer, on a tendance à se concentrer sur la quantité de travail à effectuer.

On pense alors souvent qu’un(e) employé(e) avec de nombreuses tâches à effectuer ne peut pas souffrir de bore-out. Au contraire, un travail qui exige de longues heures de présence, mais ne procure aucune satisfaction intellectuelle ou personnelle, est plus susceptible de produire des bore-out.ion au travail:

Dépression au travail: Les symptômes du bore-out

Comme le burn-out, le bore-out s’installe insidieusement dans le quotidien du salarié. Tant et si bien qu’il n’envisage le diagnostic que de longs mois après les premiers symptômes.

Heureusement, on peut toujours agir contre le bore-out, mais on a souvent du mal à le diagnostiquer avant qu’il ne cause certains dégâts dans la vie professionnelle ou personnelle.

Le premier symptôme du bore-out est une perte de motivation face à des tâches qui semblent répétitives et insuffisamment stimulantes. Ensuite, le salarié commence généralement à se désinvestir de son travail et à négliger la qualité des tâches qu’il effectue.

Souvent, il développe alors un sentiment de culpabilité angoissant quand il constate le travail que font certains de ses collègues.

L'épuisement professionnel par l'ennui est responsable d'un sentiment de culpabilité

Malheureusement, il ne peut que constater sa propre inutilité. Enfin, le bore-out provoque généralement de la tristesse et du stress. S’ennuyer toute la journée sans perspective d’amélioration et se sentir inutile est susceptible de provoquer des dépressions et de l’anxiété.

Dans certaines entreprises mal gérées, le bore-out est utilisé pour se débarrasser de salariés que l’on ne veut pas renvoyer. C’est évidemment une stratégie de management punie par la loi. Encore faut-il être en mesure de le prouver.

Dépression au travail: Pourquoi l’ennui au travail rend t’il malade?

Tout d’abord, on doit bien comprendre que tout le monde ne réagit pas de la même manière face à l’ennui au travail. Pour une petite minorité de travailleurs, être payé à ne rien faire est une situation tout à fait enviable.

Généralement, ce sont des personnes qui ont des passions très fortes en dehors du travail, mais qui n’envisagent pas d’en faire leur métier. Pour les autres, l’ennui au travail rend malade pour plusieurs raisons.

La plus directe et la plus évidente, c’est l’impact de l’ennui sur notre santé mentale.

En l’absence de stimulations suffisantes, notre cerveau produit moins d’efforts et donc moins d’hormones. Parmi toutes ces hormones, on trouve évidemment celles responsables du plaisir et du bonheur.

Surmonter une tâche longue et difficile, surtout quand le résultat est au rendez-vous, provoque un intense bonheur. Du moins, au regard du temps que nous passons à travailler, je le souhaite à toutes et à tous.

Dès lors, on peut prendre en compte une raison plus diffuse et discrète, mais essentielle. Nous sommes nombreux à considérer le travail comme une part essentielle de notre vie. Il participe à la construction de notre position sociale et, par extension, d’une partie de notre égo.

Exercer un métier sans avenir au bas de l’échelle hiérarchique dégrade l’image que l’on a de soi. À terme, cela provoque des dépressions et des troubles anxieux.

Dépression au travail: Pourquoi le sujet du bore-out est tabou?

Le contexte économique dans lequel nous vivons depuis la fin du plein emploi rend difficile de se plaindre d’avoir un travail qui nous ennuie, surtout s’il est bien payé. On peut donc comprendre le tabou qui entoure le bore-out.

En même temps, ce tabou ressemble aussi à une pression supplémentaire que l’on exerce sur les travailleurs. Effectivement, pourquoi un employé dont les capacités intellectuelles ne sont pas assez mises en valeur ne pourrait-il pas s’en plaindre?

Cela nous amène à un autre problème autour du bore-out.

Il affecte généralement moins les cadres ayant fait des études supérieures dans le privé, mais beaucoup plus les employés avec des diplômes inférieurs, comme une simple licence à l’université.

On peut donc craindre que le bore-out révèle l’instrumentalisation de l’enseignement supérieur afin qu’il sélectionne pour les entreprises les futurs candidats aux plus hauts postes, quand bien même leur parcours s’explique par une position sociale avantageuse plus que par des compétences intellectuelles supérieures.

Dépression au travail: Comment se sortir de l’ennui au travail?

Face au bore-out, on ne peut rien faire d’autre que de vaincre sa peur d’en parler pour instaurer un changement. Ainsi, vous pouvez commencer par explorer les autres opportunités de travail.

Si vous n’en trouvez aucune à cause de votre formation insuffisante, je vous suggère d’explorer les offres de formation. Elles sont nombreuses et peuvent s’adapter à tous les types d’exigence.

En plus, votre employeur ne peut pas vous refuser un congé formation le cas échéant. Enfin, vous pouvez également en parler avec votre employeur.

Si vous vous ennuyez au travail et que vous savez où vos compétences pourraient être mieux employées dans l’entreprise, faites-en part à votre supérieur. Au pire, vous retournerez à l’étape précédente: se former pour changer de travail, voire d’entreprise.

Arrêt maladie pour dépression au travail

Les français bénéficient d’une couverture sociale que bien d’autres pays leur envient. Mais, le temps aidant, cette couverture sociale est de plus en plus mise à mal. Du fait de l’abus d’un certain nombre, et pour des raisons économiques malheureusement évidentes, les contrôles de la Sécurité Sociale vont croissant. Du coup, les médecins sont remis en cause dans le champ de leur autorité. Dès lors, obtenir un arrêt maladie en cas de dépression au travail relève du parcours du combattant.

Il est tout à fait possible de bénéficier d’un arrêt maladie pour dépression. Mais cela repose sur des conditions qu’il faut respecter. En conséquence, cet article vous expose 3 situations. Celles-là même dans lesquelles vous pouvez bénéficier d’un arrêt maladie. Pour cause de dépression au travail – ou pas – bien sur.

Arrêt maladie pour dépression au travail: 3 situations

De façon tout à fait légitime, vous pouvez, si ce n’est déjà fait, vous poser la question de savoir suivant quels critères un arrêt maladie peut-vous être délivré. Ci-dessous se trouvent les conditions afférentes à la délivrance d’un arrêt maladie:

  • Un arrêt maladie est délivré quand vos symptômes rendent impossible l’exercice d’une activité professionnelle. Imaginons qu’une personne souffre d’une grave dépression. Histoire d’aggraver la situation, la personne intéressée est aussi victime d’une grande fatigue. Laquelle l’empêche d’accomplir normalement ses tâches. Ou explique une absence persistante d’initiative. De problèmes de concentration qui entrainent des erreurs. En plus de troubles ou de perte partielle de la mémoire

On remarque également des tensions avec les collègues. Des signes d’irritabilité. D’agacement. Pour toutes ces raisons, être au boulot est un vrai problème pour cette personne. Et aussi pour ses collaborateurs. Comme pour le personnel en général. Cette personne a du mal à se supporter elle-même. Comme à supporter les autres. Inconsciemment, elle se fait du mal. Et – accessoirement – ruine la qualité de son travail.

Causes d’arrêt maladie pour dépression au travail

D’autres facteurs rentrent en ligne de compte comme les pensées suicidaires, des problèmes d’insomnie. Et aussi des suspicions de burnout, ce fameux épuisement professionnel qui, par les temps qui courent, nous guettent tous. Ce sont autant de causes de dépressions au travail lesquelles sont identifiés par la médecine du travail et/ou votre médecin traitant.

  • Comme disent les juristes, « par ces motifs… », un arrêt maladie est remis quand le médecin prescrit des médicaments de type anti-dépresseurs. De ce fait, l’exercice d’une activité professionnelle devient difficile. Voire dangereux. Et ce à cause des effets secondaires (somnolence). Considérant cette prescription, conduire pour aller au travail, ou conduire d’une façon plus générale, est déconseillé pendant la durée du traitement
  • Un arrêt maladie est prescrit quand vous rendre sur votre lieu de travail accroit votre problème.Le médecin cherche donc à vous tenir éloigné(e) de cet environnement. A la condition qu’il le juge toxique pour vous. Votre médecin cherche donc à vous protéger. C’est sa fonction même en ce qui concerne la gestion des risques psychosociaux et, partant, tout ce qui concerne la souffrance au travail. C’est aussi le rôle de la médecine du travail. Laquelle, en plus de son rôle préventif permet ou non la reprise du travail. Accessoirement, c’est cette même médecine du travail qui peut envisager une maladie professionnelle laquelle justifie des problèmes de santé mentale en lien avec les conditions de travail. En effet, un lien fort est susceptible d’être établi entre votre problème et un stress professionnel.

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Arrêt maladie pour dépression au travail: Les aménagements possibles

Malgré ces dispositions d’ordre médical, un arrêt maladie ne dure pas. Tant pour des raisons économiques que sociales. Notre société, fort normative, considère que travailler c’est bien. Voire, que le travail fait partie intégrante de la notion de rétablissement. Au sens où celui-ci est nécessaire.

Ceci afin que de vous aider à retrouver un comportement d’ensemble qui vous rassure quant au fait d’être comme tout le monde. Partant, de ne pas être à la marge pour des raisons médicales. Est-ce à dire que notre société n’accepte pas que nous puissions être heureux sans travailler? A la condition qu’économiquement cela nous soit possible.

D’une façon générale, le travail fait partie intégrante du quotidien. Sur la foi de ce que pensent beaucoup de gens, dont les professionnels de la santé, il faut intégrer le travail dans le processus de guérison.

Dans la pratique, on a généralement plusieurs entretiens avec le médecin de travail. Ils favorisent une réinsertion dans la vie professionnelle. Ou facilitent  la mise en place d’un processus d’adaptation. Ou de changement.

Dans certains cas ayant fait l’objet d’un arrêt maladie plus ou moins long (ex: longue maladie), il est possible d’aménager un retour à l’emploi à l’aide d’un mi-temps thérapeutique.

Cela signifie que vous travaillez à mi temps. Mais vous êtes rémunéré(e) à temps plein. Cela fait l’objet d’un aménagement administratif entre votre employeur et la Sécurité Sociale (cf. indemnités journalières).

Arrêt maladie pour dépression au travail: Des critères très subjectifs

Pour bénéficier de cet aménagement, il faut obligatoirement l’avis du médecin traitant. Et du médecin-conseil de l’Assurance Maladie. A terme, l’objectif est la reprise de l’emploi précédent à temps complet. Quand c’est possible. Quelle que soit la situation dont il s’agit parmi les trois présentées ci-dessus, la durée d’un arrêt maladie n’est pas standardisée. De la même façon qu’il n’existe pas de type standard de dépression au travail.

Sur la foi d’un certain nombre de critères évalués par votre médecin traitant, un arrêt maladie peut vous être délivré pour une période de 7 à 15 jours minimum. Cet arrêt maladie est renouvelé autant de fois que nécessaire. Jusqu’au moment où la Sécurité Sociale y met son veto. Celle-ci vous demande alors de rentrer dans un cadre administratif plus spécifique. Longue maladie. Inaptitude à l’emploi. Etc..

Dans les cas les plus fréquents, la durée de votre arrêt maladie peut être prolongée de quinzaine en quinzaine. Voire être prorogé pendant 12 mois. Dans de rares cas, il est possible d’obtenir un arrêt maladie de 6 mois dès la première consultation. Quoi qu’il en soit, au terme du congé maladie, seul le médecin est habileté à évaluer la personne. Cela permet de préciser si la personne dépressive est apte ou non. Apte à occuper ses fonctions dans l’entreprise. Ou l’administration qui l’emploie.

Arrêt maladie pour dépression au travail: Les limites de l’arrêt maladie

Au sortir d’un arrêt maladie lié à une dépression au travail, il est fréquent que les symptômes de dépression réapparaissent après quelques semaines. Ou quelques mois. Le plus souvent, la raison en est que la personne mise en arrêt maladie n’a pas fait l’objet d’un suivi psychologique. Ou n’a pas été invitée à consulter un psy. Dès lors, la seule prise de médicaments associée à l’arrêt maladie ne constitue pas une solution.

Dans les temps troublés que nous traversons tous, autant en termes économiques que professionnels, la situation sociale est on ne peut plus instable . Grève des cheminots. Grève à Air France. Loi Travail, etc. L’environnement professionnel reste donc un milieu stressant. Un milieu où les challenges, et les risques de toute nature, sont omniprésents.

Quel que soit votre secteur d’activité, il devient difficile d’échapper à une éventuelle délocalisation. Ou à la peur du chômage. Le niveau élevé de compétitivité entre les acteurs des marchés. La pression et les exigences quasi permanente des fournisseurs et des clients. Les surcharges de travail – fruits de réductions des personnel -, sont autant de facteurs susceptibles de générer ce que l’on appelle « les maladies du stress« .

Comment sortir la tête haute d’un arrêt maladie pour dépression au travail?

Si vous avez lu divers articles de mon blog, vous savez combien les médicaments ne vous aident à traiter une pathologie psychique. Au mieux, cela contient vos symptômes . Mais ne résout rien. Pendant votre arrêt maladie, à plus forte raison s’il est lié à une dépression au travail, la meilleure solution est de recourir à l’approche comportementale. L’efficacité de cette approche thérapeutique n’est plus à prouver. Mais, pour le plaisir, je vous rappelle que plusieurs études scientifiques en ont fait état. Et toujours pour mémoire, vous trouverez ci-après les 4 principales étapes de cette approche.

Arrêt maladie pour dépression au travail: Le diagnostic

Grâce à un questionnaire structuré, vous prenez pleinement conscience de votre problème. Et, partant, de son mécanisme. Ce diagnostic vous permet d’avoir une vision très précise de l’ensemble de vos comportements. Comme de quelle façon, à votre insu, votre problème vous envahit. Puis prend le contrôle sur vous. Ainsi, dans le cadre de ce programme thérapeutique, la plupart des ses membres font diminuer leur symptômes de 40% en moins de 10 jours. Ce grâce à la qualité de ce travail objectif.

Ce diagnostic vous permet d’identifier les réactions inappropriées que vous avez en situation. Il met à jour les comportements réponses qui posent problèmes. Cela facilite la mise en place d’une démarche thérapeutique et stratégique. Cela vous aide à éliminer votre problème. Dès lors, vous retrouvez équilibre mental et mieux-être.

Arrêt maladie pour dépression au travail: Le contrat thérapeutique

Pour que cette approche comportementale vous soit efficace, cela nécessite que vous soyez en accord avec les exercices. Il est donc nécessaire d’en comprendre tant les modalités pédagogiques que les objectifs. Il s’agit donc, en amont, de mettre en place un climat de confiance. Lequel rend plus fluide votre travail thérapeutique. Comme votre suivi thérapeutique.

Pour information, c’est précisément ce qu’il se passe dans le cadre du Programme thérapeutique ARtUS. Ainsi, vous faites l’objet d’un suivi personnalisé. Dans cet esprit, les objectifs à atteindre, les moyens comme les outils à utiliser, et les délais impartis, vous sont précisés.

Arrêt maladie pour dépression au travail: Le traitement

Qu’il s’agisse ou non d’une dépression au travail, le traitement consiste en la mise en place d’exercices mentaux. Ils ont pour vocation à débloquer les réactions émotionnelles qui sont les vôtres. En effet, la plupart du temps, face à un problème, nous réagissons sur la foi de nos peurs de perdre le contrôle. Or, ce comportement réactif nourrit et enrichit le problème.

Arrêt maladie: Un suivi personnalisé

Vous allez donc apprendre à modifier vos comportements de façon naturelle. Cela signifie que vous n’avez à suivre aucun exercice d’exposition. Au contraire de la TCC (thérapie cognitive et comportementale). Vous suivez les exercices thérapeutiques qui vous sont confiés de chez vous. Ou de n’importe quel lieu de votre choix. Cela ne vous prend pas plus de 15 minutes par jour.

Arrêt maladie pour dépression au travail: L’alliance thérapeutique

Le traitement comportemental repose sur une relation de collaboration. Un suivi est effectué à chaque étape pour constater les progrès enregistrés. Et aussi trouver des solutions aux difficultés rencontrées. Ainsi, dans le cadre de votre programme thérapeutique comportemental, vous bénéficiez d’un outil d’évaluation quotidien et hebdomadaire. Il est fort simple à utiliser.

Vous accédez aussi à un forum interne sécurisé. Celui-ci vous permet de me solliciter autant que de besoin. Autant d’éléments de soutien et d’accompagnement qui font que les possibilités de rechute sont particulièrement faibles. Voire inexistantes. Enfin, à l’aide de ce programme, le traitement ne dure pas plus de 6 et 8 semaines.

Arrêt maladie pour dépression au travail: Merci pour ce moment…

Il est donc acquis que la dépression au travail ouvre droit à un arrêt maladie. Dès lors, je vous conseille de mettre à profit ce temps qui vous est « offert » pour débuter un travail comportemental. Et, ainsi, retrouver votre tranquillité.

N’oubliez pas qu’un formulaire est à votre disposition en-dessous de cet article pour exprimer vos commentaires, ou expérience, en lien ou non avec un arrêt maladie pour dépression au travail.

Merci de votre intérêt et de votre confiance.


burnout traitement


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il est spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute comportemental). Ses compétences en matière de coaching comportemental permettent de résoudre 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats en moins de 2 mois. Pour en savoir +, vous êtes invité(e) à regardez la vidéo de présentation du Programme ARtUS

    16 replies to "Dépression au travail: Épuisement professionnel ou ennui au travail, comment faire ?"

    • Bonjour Sylvie,

      Dans un 1er temps, sur la foi des éléments que vous précisez, le mieux me semble de consulter votre médecin traitant et la médecine du travail (auprès desquels vous pourrez vous ouvrir du harcèlement dont vous êtes victime).

      Ces deux professionnels vous préciseront quelles démarches médicales et juridiques mettre en place dans votre intérêt.

      Dans le même temps, il est nécessaire d’envisager un suivi psy, ou en présentiel ou avec un programme thérapeutique en ligne (cf. Le Programme ARtUS).

      Donnez moi de vos nouvelles et, dans l’intervalle, prenez bien soin de vous.

      Frédéric

    • SMR

      Bonjour Frederic
      Le 20/01/20210 j’ai malheureusement fait une TS due au travail, harcèlement moral et burn out ( arrêt maladie et non déclaré en accident de travail). tout l’année 2020 en maladie avec ALD, et reprise travail en mi-temps thérapeutique .. De nouveau je subis des brimades répétées ..Mon service me pousse à bout. .. je n’arrive plus a faire face..Je voudrais savoir si je retombe malade et que je me declare en accident de travail avec un nouveau CMI sur lieu de travail, pensez-vous que cela peut être pris en consequence.. mon état s’est vraiment aggravé.
      Pouvez-vous m’aider svp
      Merci beaucoup
      SMR

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Thibaud,

      Il n’y a rien d’invraisemblable quant au fait que vous ayez été diagnostiqué « dépressif » à l’âge de 8 ans. Quand à mes confrères qui vous raillent, je trouve leur comportement pathétique, et à l’aune de leur incompétence.

      Je viens de vous adresser un mail pour répondre à votre question de savoir si je peux vous aider. A vous lire…

    • Thibaud

      Bonsoir,
      Bien qu’ayant des réserves, je me tourne vers vous par désespoir de cause car je suis à court de solutions… J’ai actuellement 22 ans et j’ai été diagnostiqué dépressif à l’âge de 8 ans. Je sais que cela peut paraître invraisemblable, beaucoup de « professionnels » m’ont raillé pour ça. Mais comme dit précédemment je commence à manquer d’alternatives. J’ai toujours refusé le traitement médicamenteux jusqu’à l’âge de 17 ans où les pensées suicidaires ont commencées à se manifester de manière quasi-quotidienne. Dès lors je suis resté sous somnifères, anxiolytiques et anti-dépresseurs jusqu’à mes 21 ans, mais passé ce temps j’avais l’impression de perdre le contrôle. J’ai donc tout arrêté et tenté des méthodes alternatives comme les leçons de respirations et la méditation, sans grand succès… Cependant je suis totalement incapable de garder un travail plus d’une semaine, et donc dans l’incapacité totale de gagner ma vie… Pensez-vous pouvoir m’aider..?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous ai envoyé un mail afin que je comprenne mieux comment vous venir en aide. A bientôt.

    • YAYA DIAKITE

      je besoin de vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sonia,

      De sorte à vous prodiguer des conseils adaptés à votre situation , comme à votre besoin, je vais vous adresser un mail. Bien à vous.

    • Sonia

      Bonjour Frédéric
      Étant enfant j’ai malheureusement eu plusieurs traumatismes que ce soit relationnel avec mes parents, émotionnel, confiance, estime de soi, abandon, abus et tentative d’abus sexuels tout cela dans la période de mon enfance.
      Aujourd’hui j’ai bien peur que mes traumatismes qui n’ont jamais étaient vraiment soigné se répercute sur mes enfants qui doivent le ressentir et crée des troubles chez eux.
      Je suis une maman très très protectrice et hypersensible.
      Je sais que pour mon bien ainsi que pour le bien de mes enfants il faut que je revienne là dessus car malgré ma volonté de vivre et être heureuse je rencontre souvent des difficultés a cause de cela.
      Pouvez vous me donner un conseil.
      Merci par avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Tonton,

      Je fais suite à votre message au sujet de vos troubles du sommeil, comme de cette « boule au ventre » que vous ressentez au sujet de chaque lendemain qui s’annonce.

      Il semble que vous soyez victime à la fois d’angoisses et de symptômes dépressifs. A ces deux sujets, qu’attendez-vous de moi?

    • tonton

      bonsoir , je suis fonctionnaire employé dans une mairie , j’ai beaucoup de mal a dormir je me sen beaucoup plus inutile qu’avant la moindre tache a effectué me parait insurmontable le dimanche soir c’est la boule au ventre pour le landemain je ne trouve pas de solution mon medecin ne me comprend pas , j’ai eu a plusieurs reprise divers probléme , malaise, mal de dos , rhume qui n’en finit plus , douleur au jambe toujours fatigué meme après avoir dormit enfin bref je ne sais plus comment faire, le soir quand je rentre le temps me parait en accélérer je peux resté assis de 16h jusu’a 23h-1h30 du matin je ne veu plus de se travaille mais nous avont pas le choix car mis a part la demission (se qui serait totalement impossible financièrement ) nous avont pas d’autre choix que de subir , mon employeur a etais mis au courant ainssi que la medecine du travail mais aucune solution ne m’a etais trouvé a part changé de travail (se qui me plairait beaucoup mais se n’est pas simple je me sen totalement coincé )

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Cédric,

      Vous savez que votre employeur fait peu cas de votre investissement. Dès lors, qu’il n’exprime aucune reconnaissance à votre égard. Qu’en plus, il vous ment, voire vous manipule.

      Peu ou prou, le contexte dans lequel vous travaillez est responsable de votre état émotionnel. Mais, dussè-je vous déplaire, vous aussi. Par conséquent, que devriez-vous faire pour vous?

    • Cédric

      Bonjour , je vous fait part de mon problème personnel , j’ai 33 ans , cela va faire 6 ans le 23 Otobre) que je suis embauché dans une boite qui fabrique des produits pharmaceutiques (sous traitant) . Nous , jeunes embauchés que nous sommes , n’avons pas de 13e mois ni de primes de fin d’année. Je travaille sur une ligne , dont la cadence a augmenté et dont il faut « forcer » une production avec les équipements qu’on a (outil de travail fatigué et mal entretenu). A ce jour , je me sens épuisé et mal dans ma peau car nous avons des objectifs à atteindre en fin de poste et nous y arrivons difficilement (sentiment d’échec). en 6 ans je n’ai pas eu d’augmentation individuelle , je me sens inférieur aux autres alors que je suis sur une ligne qui produit à fortes cadences et qui selon les dires « cette ligne de production est le poumon vert de l’entreprise… » , je me sens pris pour un idiot. De ce fait j’ai envoyé un mail à ma DRH qui m’a dit de passer par mon responsable pour planifier le rendez vous. Ce que j’ai fait et au final , mon Responsable a servi de « tampon » et a discuté avec moi . il m’a dit que l’entreprise n’avait pas beaucoup de moyens et qu’il fallait faire avec… enfin bref mais je me sens frustré que la DRH ne soit pas revenue vers moi … le manque de reconnaissance se fait sentir. Je suis une personne qui adore les objectifs quand ceux ci sont atteignables (vu les moyens ce n’est pas le cas sur ma ligne). je ressens un mal être profond dans ma tête et physiquement je suis épuisé quand je suis à mon poste de travail ;et plus les jours passent , plus j’ai envie d’aller travailler à reculons….

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Si vous souhaitez résoudre ce problème et retrouver confiance en vous comme en la vie, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Comment soigner une dépression rapidement et retrouver confiance »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • dubois

      bonsoir

      j ai les nerfs qui lache je dort mal j ai pas envie de grand chose juste que ont me laisse tranquille
      et quand je prendre le vol j ai juste envie dans finir
      le docteure ma mi sous anti depréseur

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Je suis désolé de ce dont vous m’informez. Afin que je puisse vous aider au miuex, pourriez-vous me préciser vos symptômes (physiques et psychiques), ce que vous faites quand vous êtes confrontée à votre problème, et ce que vous avez essayé de faire pour le résoudre. En bref, de m’apporter toutes les précisions utiles qui m’aideront à vous aider.

      Merci par avance.

    • Vanessa

      Bonjour
      A. L. Heure d aujourd’hui je souffre d une belle dépression du a mon patron toujours là pression toujours à me crier desus aujour hui jean peux plu je suis entrain de sonbre

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