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Vous vous demandez comment soigner une dépression, et quelles solutions existent pour aller mieux? Ou tout simplement s’il est possible de se débarrasser d’une dépression? Soigner une dépression, c’est l’injonction qui suit l’idée même de la dépression. Laquelle idée consiste à dire: « Je suis échoué(e)« . Ce qui vous explique la photo en tête d’article.

Alors, oui, au contraire de ce qui vous est très souvent asséné: soigner une dépression n’est pas synonyme de mission impossible! Oui, il est tout à fait possible de sortir d’une dépression. Qu’on se le dise! Et bien heureusement d’ailleurs, car personne n’a envie de vivre en compagnie d’une dépression permanente.

La dépression n’est pas une fatalité, ni une fin en soi. Il suffit de bénéficier en premier lieu d’un bon diagnostic. Et par la suite, il est aussi et surtout nécessaire de suivre un traitement adapté.

Je ne sais pas si c’était la même chose au 12è siècle mais au 21è, on parle très souvent de dépression. Une récente étude a montré que plus de 30% de la population mondiale est victime de dépression. Un chiffre ahurissant. Lequel en dit long sur l’état de déliquescence de nos systèmes sociaux d’une part, et du milieu de travail d’autre part.

Ce problème n’est pas liée qu’à des émotions. Ou plutôt, à l’absence d’émotions. C’est une sorte d’état d’âme qui plonge sa victime dans un abîme d’absence de désir qui ne doit rien au hasard.

Cela est souvent le fruit d’une angoisse à laquelle succède une anxiété. On stress. Voire un épuisement (cf. burnout). A force d’avoir essayé de contrôler l’incontrôlable, d’avoir écumé des tentatives de solutions demeurées vaines, c’est sur une pente savonneuse que la personne dépressive se retrouve. Ceci en essayant de s’agripper alors que rien ne se présente pour la retenir.

Le présent article a pour vocation de vous éclairer quant à la façon de soigner une dépression et de vous aider à trouver un traitement de la dépression qui soit adapté à votre cas ou à celui d’une personne que vous connaissez et que vous souhaitez aider à vaincre la dépression.

Qu’est-ce qu’une dépression?

Avec les nombreux concepts liés à l’état dépressif, il n’est pas toujours évident de mettre les mots juste sur la dépression. D’ailleurs, il existe plusieurs types et donc définitions de dépression : chronique, passagère, mélancolique, nerveuse… En premier lieu, il s’agit d’identifier à quel type de dépression la personne concernée doit faire face.

La définition de la dépression selon l’OMS est la suivante:  » trouble mental courant se caractérisant par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation de soi, d’un manque d’estime de soi, de troubles du sommeil ou encore d’un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration » .

La dépression est-elle un mal pour un bien?

La difficulté de la dépression est augmentée par l’injonction dans laquelle les personnes dépressives se trouvent plongées. Coupables, à leur sens, de ne point trouver l’énergie de soigner la dépression dont elles sont victimes, elles se sentent aussi, et souvent, seules parce qu’incomprises.

De quelque type de dépression qu’il s’agisse, c’est toujours la même chose. Celle d’accepter les évènements du passé. De s’inscrire dans le présent malgré tout pour préparer l’avenir.

Ne plus être ce que l’on est. Ne pas arriver à se projeter. Être otage d’une absence de désir. Autant de facteurs qui rendent les patients suspects aux yeux de certains. Ainsi, nul n’est besoin de vouloir contrôler quelque chose qui ne peut l’être. Au contraire de ce que bien des personnes bien pensantes assènent aux intéressés. Que ces derniers se rassurent. Il existe une méthode comportementale pour soigner la dépression de façon rapide et simple. Mais ce n’est pas du goût de tout le monde.

La première des difficultés est d’identifier les causes et symptômes majeurs d’un état dépressif pour traiter la dépression au mieux de vos intérêts.

Les différents types de dépression

Lorsque l’on parle de syndrome dépressif, on englobe généralement tous les types de dépressions. Leurs symptômes sont effectivement très proches, mais il faut savoir faire la différence entre chaque dépression. C’est une condition essentielle pour savoir comment y réagir et, le cas échéant, comment traiter une dépression.

On distingue trois grands types de dépression:

  • La dépression saisonnière: Liée à l’impact des variations météorologique sur notre corps, elle peut se régler avec une meilleure alimentation et une meilleure hygiène de vie. Dans les cas les plus sévères, les antidépresseurs peuvent aider. L’hiver est évidemment la saison qui provoque le plus de dépression. Une autre caractéristique importante de cette dépression: elle a tendance à revenir chaque année.
  • La dépression majeure: Les symptômes restent présents plus de deux semaines et ne sont pas toujours liés à un événement en particulier.
  • Les troubles bipolaires: Une affection psychiatrique qui a beaucoup attiré l’attention ces dernières années. Elle nécessite une prise en charge et un traitement menés par un psychiatre.
  • La dépression postnatale: C’est une dépression fréquente chez les jeunes mamans qui apparaît généralement dans les six mois qui suivent l’accouchement. La fatigue et l’impossibilité de se reposer vraiment après l’accouchement sont des causes fréquentes. L’angoisse de ne pas être une bonne mère et la différence entre l’expérience réelle et ce qu’on avait pu en imaginer sont aussi des raisons souvent évoquées.

Quelles sont les différentes phases de la dépression?

La dépression n’est pas une maladie monolithique. Il existe différents sous-types, de l’épisode dépressif isolé durant quelques semaines à la dysthymie durant plus de deux ans. Quoi qu’il en soit, la durée des symptômes est un élément clé de la classification d’un syndrome dépressif.

Beaucoup de patients et certains psychologues tentent alors de déterminer les différentes phases de la dépression. Pourtant, il est difficile de parler de phases en tant que telles.

Les causes de la dépression

Les cinq phases de la dépression (ou peut-être sept)

Sur Internet, il est possible de trouver un peu partout des questions au sujet des cinq phases de la dépression. Parfois, on trouve même certaines questions et certains articles évoquant les sept phases de la dépression.

En fait, la dépression ne se constitue de phases que nous pourrions classer aussi précisément. Alors, d’où vient cette histoire des cinq phases de la dépression ?

En fait, c’est une réinterprétation bancale du modèle de Kübler-Ross, que l’on appelle souvent: les cinq étapes du deuil. Ces cinq étapes décriraient le comportement typique d’un patient réagissant à un deuil (quelle que soit sa nature). On y retrouve, dans l’ordre, le déni, la colère, le marchandage, la dépression et enfin l’acceptation. On voit donc que la dépression est elle-même une phase du déni.

Cependant, il ne faut pas non plus en déduire que la dépression n’évoluerait pas pour autant par phase, ou plutôt par palier. C’est simplement que les symptômes de la dépression sont très nombreux et varient d’un patient à l’autre.

Les étapes d’un syndrome dépressif peuvent donc aussi varier énormément d’une personne à l’autre. Certaines récurrences peuvent néanmoins être considérées.

Les causes de la dépression

Les causes qui se cachent derrière une dépression sont très variées et très personnelles. Elles dépendent toujours du patient et de son histoire. C’est notamment pour cela que la thérapie est toujours recommandée pour lutter contre la dépression.

Elle permet d’explorer la psyché du patient et de comprendre précisément les raisons de sa dépression. Puis, bien sur, comment les dépasser grâce à une approche comportementale.

Généralement, on distingue tout de même deux origines différentes de la dépression: les facteurs environnementaux et les facteurs génétiques. La mort d’un proche ou la perte d’un emploi sont autant de facteurs extérieurs et environnementaux qui peuvent plonger n’importe qui dans la dépression.

Certains traumatismes de l’enfance ou une éducation violente peuvent aussi augmenter les risques de devenir dépressif. On aborde alors le principe de causalité.

Cela signifie qu’une cause a une origine. Identifier cette dernière comme ce qui justifie son existence permet de comprendre ce qu’il se passe, comment cela se passe et, dés lors, comment faire pour trouver une solution à ce qui est vécu comme un problème.

Quant aux facteurs génétiques, de plus en plus de recherches semblent prouver leur importance. Aucun gène de la dépression n’a encore été identifié, mais il semble qu’une partie de notre construction cérébrale soit génétique et qu’elle puisse donc provoquer des syndromes dépressifs.

Bien sûr, les deux types de facteurs peuvent se rencontrer chez une seule et même personne. Il n’y a pas de cause unique de la dépression. De même qu’il serait trop fastidieux d’identifier, puis de répertorier ici, toutes les causes susceptibles de conduire à une dépression nerveuse.

Une dépression est le résultat d’une combinaison de facteurs et de situations qui favorisent son apparition, tels que:

  • Événements pénibles (privés ou professionnels)
  • Maladie
  • Déséquilibre chimique dans le cerveau
  • Facteurs génétiques
  • Certains médicaments
  • Abus d’alcool ou d’autres substances toxiques souvent associés à la dépression

Par ailleurs, la dépression peut entraîner une hausse du taux d’hormones du stress (cortisol) et augmente indirectement le risque de problèmes cardiaques. Elle affaiblit le système immunitaire et, comme l’anxiété, elle influe sur les décisions liées à l’activité physique, l’alimentation, le tabagisme, etc.

C’est pour toutes ces raisons que les personnes aux prises avec la dépression ont souvent moins d’énergie et plus de difficultés à adopter un mode de vie sain et à prendre soin d’eux, d’une manière générale.

Autant d’éléments d’appréciation qui nous invitent à nous interroger sur le diagnostic de la dépression.

Les causes biologiques

Les facteurs biologiques de la dépression semblent avoir un rôle essentiel dans le développement d’un syndrome dépressif. Surtout, il semble bien que la dépression modifie le fonctionnement biologique du cerveau, ce qui augmente alors les risques de faire une dépression sévère.

En fait, les facteurs biologiques de la dépression forment un cercle vicieux auquel il faut être attentif.

La dépression se manifeste souvent par une perte du sommeil ou, au contraire, une hypersomnie. Le patient a également du mal à se concentrer et à prendre du plaisir dans certaines activités qu’ils aiment. Tous ces symptômes s’expliqueraient par une série d’anomalies dans la fabrication et la régulation des neurotransmetteurs.

Chez les patients les plus sévèrement atteints, ces anomalies seraient continues. Chez d’autres, elles seraient ponctuelles et apparaîtraient en réaction à une situation difficile ou traumatisante.

Les causes biologiques de la dépression n’ont pas formellement été établies. Plusieurs scientifiques affirment qu’un déséquilibre dans la sécrétion des neurotransmetteurs est à la base de ce trouble psychique. Ici, je parle des molécules qui transmettent les informations d’un neurone à un autre. Les neurotransmetteurs les plus concernés sont:

  • La sérotonine: Elle a pour rôle d’équilibrer le sommeil, de réguler l’appétit et l’humeur
  • La norépinephrine: Aussi appelée noradrénaline. C’est le neurotransmetteur responsable de l’attention et du sommeil
  • La dopamine: Comme la sérotonine, elle est responsable de la régulation de l’humeur. Elle influence aussi ce qui concerne les mécanismes de la motivation
  • Le Gaba: C’est un neurotransmetteur qui influence la sécrétion des benzodiazépines comme le Valium®. Il joue donc un rôle important sur le contrôle de la peur et de l’anxiété

On soupçonne également l’impact considérable de déséquilibres hormonaux sur l’apparition de l’état dépressif. Par exemple, la dépression post-partum est causée par une sécrétion insuffisante de l’ocytocine, une hormone sécrétée par l’hypophyse au cours de l’allaitement.

Les causes psychologiques

Les causes psychologiques associées aux causes et symptômes majeurs d’un état dépressif se caractérisent sous diverses formes:

  • Les chocs émotionnels: C’est un facteur déclenchant un état dépressif dans de nombreux cas. La plupart du temps, il s’agit d’un événement négatif. La perte d’un être cher. Une rupture amoureuse. Un problème familial. La perte d’un emploi. Un traumatisme.

La réaction de la personne concernée face à ce type de situation dépend de sa capacité émotionnelle. Alors que certaines personnes s’en sortent parfaitement, d’autres perdent leurs moyens et sombrent totalement.

  • La personnalité: Elle se forme au cours de l’enfance (entre 0 et 6 ans). Une personne qui manque de confiance en elle ou d’estime personnelle est particulièrement vulnérable à la dépression comme à d’autres troubles psychiques
  • L’éducation: C’est un facteur important dont il faut tenir compte. Il peut favoriser l’apparition d’une dépression. Tout dépend des idées reçues (vision du monde) au cours de l’enfance. Avez-vous eu la sensation d’être aimé(e)? L’impression d’être protégé(e)? Avez-vous été éduqué(e) de sorte à exprimer librement ce que vous ressentez? Êtes-vous victime de maltraitances ou d’abus? Autant d’éléments qui définissent la réaction d’une personne face à certaines situations vécues à l’âge adulte
  • Le stress: Le lien direct entre le stress et la dépression n’est pas toujours facile à établir. En effet, des événements stressants surviennent chaque jour dans la vie. Quand ils sont particulièrement intenses et persistent sur une durée importante, ils causent un épuisement général qui favorise l’apparition de la dépression
État dépressif: Comment le soigner rapidement?

Les causes environnementales

Les causes environnementales justifiant les causes et symptômes majeurs d’un état dépressif proviennent de l’entourage. Vous en trouverez l’énumération ci-après:

  • Isolement social
  • Divorce impliquant une séparation familiale
  • Environnement de travail stressant
  • Problèmes de santé personnels, ou problèmes divers affectant des proches
  • Attentes élevées de l’entourage, ou exigences vis-à-vis de soi-même

Impact des drogues et de l’alcool

Le rapport entre la drogue, l’alcool et la dépression est complexe et difficile à cerner précisément. Chez certains alcooliques et toxicomanes, la consommation de drogues et d’alcool est une manière de masquer ou de combattre un été dépressif mal diagnostiqué.

En revanche, la consommation de drogue et d’alcool peut également entraîner un état dépressif. Elle participe à modifier les facteurs biologiques, mais également environnementaux, et toujours pour le pire. Pis encore, l’alcool et la drogue peuvent interagir avec les traitements contre la dépression et aggraver le syndrome dépressif.

Diagnostiquer une dépression

La dépression est un problème d’envergure mondiale qui reste très présent dans nos sociétés actuelles. N’importe qui peut y être confronté au cours de sa vie, peu importe son profil. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la dépression touche environ 350 millions de personnes dans le monde.

Si vous en souffrez, vous n’êtes donc pas un cas isolé. Les symptômes de la dépression varient d’une personne à une autre. La dépression est, bien évidemment différente d’une simple déprime qui s’accompagne d’un état dans lequel vous n’avez plus envie de rien ou d’une simple montée d’angoisse.

J’ai écrit plusieurs articles au sein de ce blog à propos de la dépression. Quel que soit l’intérêt de ces articles, ils ne remplacent pas un diagnostic réalisé par un professionnel qu’il soit coach comportemental, ou exerce une autre spécialité en matière de santé mentale.

Maintenant, venons en à vous ou à cette personne à laquelle vous pensez, et chez laquelle vous soupçonnez le besoin de soigner une dépression. Les symptômes ne sont pas identifiables de la même façon selon que vous constatiez une dépression chez quelqu’un ou que vous la ressentiez chez vous-même.

Chez vous, ou chez elle, et ce depuis quelque temps, vous sentez une perte progressive, voire totale, d’intérêt pour des activités quotidiennes. En ce qui vous concerne, vous êtes constamment fatigué(e), vous n’avez plus assez d’énergie. Progressivement, avec le temps, vous perdez goût à tout.

Les signes de la dépression

Contrairement à la croyance populaire encore tenace, le syndrome dépressif n’est pas un trouble psychique toujours facile à reconnaître. Certaines personnes souffrent d’une dépression pendant des années, sans le savoir.

En cause, on retrouve souvent l’alternance de phases dépressives et de phases d’agitation et de grandes joies. Ce qui, je tiens à le préciser, n’a rien à voir avec un trouble bi-polaire. Alors, comment reconnaître les signes de la dépression?

Les symptômes de la dépression peuvent varier d’une personne à l’autre. Et ce même à l’intérieur d’un même type de syndrome dépressif. Il faut donc être parfois très attentif pour la reconnaître chez soi ou chez un proche. Il faut également que plusieurs symptômes apparaissent simultanément et cohabitent sur une période suffisamment longue pour parler de syndrome dépressif.

On distingue deux grandes catégories de symptômes: les symptômes physiques et les symptômes psychiques.

Dépression: Quels sont les symptômes?

Les symptômes de la dépression sont variables d’une personne à l’autre, chez l’homme ou chez la femme, et ce de façon plus ou moins prononcée.

Parmi les plus fréquents, vous pouvez observer les symptômes suivants:

  • Votre humeur est instable
  • Vous êtes fréquemment irritable
  • Vous ressentez une profonde tristesse, sans en connaître la cause
  • Vous passez des nuits blanches depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois
  • Vous êtes parfois victime d’angoisses nocturnes
  • Vous dormez énormément
  • Vous avez remarqué une variation anormale de votre appétit
  • Vous ne vous sentez pas assez « bien »
  • Vous considérez que vous êtes coupable de cette situation sans arriver à rattacher ce sentiment de culpabilité à une raison en particulier
  • Vous souffrez d’une certaine forme de mésestime de vous même. Peut-être même, votre dépression est-elle la conséquence d’un burnout?

Il est probable, qu’à vos propres yeux, vous n’ayez que fort peu de valeur. D’ailleurs, vous n’arrêtez pas de ruminer à propos de la mort ou de la crainte d’un danger imminent.

Les symptômes psychiques

  • La diminution de l’estime de soi
  • L’apparition d’un fort sentiment de culpabilité
  • Un sentiment d’échec persistant
  • Une grande tristesse que rien ne semble compenser
  • La perte d’intérêt pour les tâches autrefois appréciées
  • Une difficulté à se concentrer
  • Des difficultés à prendre des décisions
  • L’apparition de pensées suicidaires
Comment savoir si on fait une dépression?

Les symptômes physiques

  • Une grande agitation
  • Un manque d’énergie (pas toujours incompatible avec l’agitation)
  • Une fatigue constante
  • Des insomnies ou de l’hypersomnie
  • Variations importantes de l’appétit
  • Baisse de la libido
  • Maux d’estomac et maux de tête

Les symptômes majeurs de la dépression

L’état dépressif est caractérisé par les symptômes majeurs suivants:

  • Humeur dépressive: La personne concernée est constamment triste. Elle se sent vide tout au long de la journée. Sans raison valable, elle pleure trés souvent. Pense qu’il n’y a plus d’espoir pour elle
  • Perte d’intérêt: Les choses qu’elle apprécie généralement deviennent sans intérêt. Elle n’a plus envie de sortir de la maison. De rencontrer du monde. D’aller au travail. De pratiquer son sport favori, etc. Les soirs, elle raconte ses journées comme si sa vie est monotone et dépourvue de tout plaisir
  • Variations du poids corporel: La dépression entraîne des changements importants dans les habitudes alimentaires. Ces derniers provoquent une augmentation – ou une perte – significative du poids corporel. Le manque d’appétit observé dans certains cas est dû au manque d’intérêt général. Dans d’autres cas, l’excès alimentaire observé est une manière de combler par la nourriture le vide intérieur ressenti
  • Troubles du sommeil: Ce peut être être de l’insomnie ou de l’hypersomnie. L’insomnie est caractérisée par des difficultés d’endormissement. Et ce, malgré un état de fatigue avéré. La personne est envahie par des pensées angoissantes. Ce qui la garde éveillée pendant plusieurs heures. Dans les cas où elle arrive à s’endormir, elle se réveille plusieurs fois au cours de la nuit. L’hypersomnie est un moyen pour la personne de fuir la souffrance grâce à un temps de sommeil nettement supérieur à la moyenne
  • Ralentissement psychomoteur: Problèmes de concentration. Ralentissement de la gestuelle, et du débit de la parole
  • Fatigue générale: La personne dépressive se sent constamment fatiguée. Elle ressent un manque d’énergie qui l’empêche de suivre ses activités habituelles
  • Idées suicidaires: Elles apparaissent dans les cas les plus graves. Des idées récurrentes de mort volontaire envahissent l’esprit de la personne. Il arrive que cela pousse – parfois – l’intéressé à mettre un plan en place pour passer à l’acte

Combien de temps dure une dépression?

Pour qu’un syndrome dépressif soit reconnu comme tel, on estime généralement que la dépression doit durer au moins deux semaines. Face à un événement difficile, on va parfois plutôt parler d’épisode dépressif.

Généralement, un épisode dure moins de six mois, mais il est possible d’en enchaîner plusieurs avec peu de répit entre les deux.

Certains patients souffrent de dépression pendant des années, mais nient leurs difficultés en s’accrochant aux périodes heureuses entre deux épisodes dépressifs. C’est une erreur, car la dépression ne disparaît pas par magie quand les épisodes dépressifs se multiplient.

Il est essentiel de demander de l’aider et d’aller consulter un professionnel.

Soigner une dépression: Une maladie psychique qui se soigne

Les états dépressifs remontent assez loin dans l’histoire de l’humanité. La symptomatologie dépressive est décrite dès l’antiquité par Hippocrate lequel mentionnait ces états mentaux pathologiques (pathologique = en souffrance).

C’est au 19ème et 20ème siècle, grâce aux travaux de Sigmund Freud sur la psychanalyse, que sont introduites les notions de conscient, d’inconscient et de subconscient. Ensemble, ils constituent ce que l’on appelle le psychisme humain, lequel est sujet à des troubles et des maladies.

C’est ainsi que la dépression nerveuse trouve sa définition comme étant, je cite:

«Un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l’appétit, d’une sensation de fatigue et d’un manque de concentration».

Il est à noter qu’il est souvent tentant d’apparenter une dépression ou ses prémisses, à une déprime passagère, à un coup de blues. C’est pourquoi et avant toute chose, il est important de considérer la dépression nerveuse en tant que maladie psychique.

Cette dernière a ses causes, ses symptômes, ses conséquences et il convient de l’observer comme la manifestation d’une souffrance ou d’une blessure béante nichée au plus profond de soi-même.

Comme toute maladie, une dépression nerveuse peut se distinguer sous différentes formes. Cela dépend de chaque personne concernée. En effet, il existe plusieurs types de dépressions allant de la forme la plus modérée à la plus sévère. On parle alors de dépression caractérisée.

En outre, bien que la souffrance causée par la dépression nerveuse se caractérise avant tout par une souffrance psychique (voire psychosomatique dans certains cas), celle-ci n’en demeure pas moins handicapante.

Invalidante pour la personne qui la vit au quotidien et qui risque de voir son état se dégrader si elle ne trouve pas une solution à son problème.

Soigner une dépression: Les modalités d’un diagnostic personnalisé

Comment diagnostiquer une dépression? Pour y parvenir, il est essentiel de vous poser quelques questions préalables.

En ayant connaissance des symptômes évoqués dans le paragraphe précédent, vous reconnaissez-vous dans l’un ou l’autre des symptômes de la dépression? Dans un seul? Dans tous? Oui? Alors, il est possible que vous souffriez d’une dépression. Il est donc nécessaire que vous soyez certain(e) que c’est bien d’une dépression dont il s’agit. A cette fin, je vous suggère de bénéficier d’un diagnostic personnalisé.

Imaginons que vous souffrez effectivement d’une dépression. Vous n’avez pas la capacité de détecter avec précision le type de dépression dont il s’agit, et par extension, vous n’êtes pas en mesure de savoir le traitement adéquat pour favoriser la guérison de votre dépression. Et même si vous êtes médecin,  je vous suggère de consulter un(e) spécialiste ou d’utiliser un programme thérapeutique qui favorise un tel diagnostic.

Il est de ces informations que vous ne pouvez pas toutes connaître. Et il est de mon devoir de vous les communiquer.

Les différents types de dépression

Savez-vous qu’il existe au moins 5 types de dépression? Chaque type de dépression a des symptômes physiques d’elles a des symptômes presque identiques aux autres, mais toutes nécessitent un traitement spécifique. Il serait donc erroné de considérer la dépression comme une seule et même entité.

Ceci étant, il vous est donc impossible de détecter avec précision le type de dépression dont vous souffrez. Et encore moins le type de traitement le plus adapté. Vous avez besoin de l’intervention d’un spécialiste ou d’un programme spécifique de diagnostic.

Réaliser un diagnostic est complexe. C’est pour cette raisons qu’il est nécessaire de respecter plusieurs étapes. Tout comme pour vaincre la dépression : une étape à la fois. Dans un premier temps, il s’agit de compléter un questionnaire précis sur la foi des informations que vous avez vous-même communiqué qui peut être complété par un éventuel entretien en présentiel (en cabinet).

Des exercices comportementaux adaptés peuvent également trouver leur place dans le diagnostic. Alors, il est possible de préciser si, oui ou non, vous souffrez d’une dépression.

De la même façon, mais dans un cadre plus médical, des analyses biologiques peuvent vous être prescrites. Ceci permet d’identifier d’éventuelles carences ou pathologies cachées qui pourraient être liées à la dépression.

Dépression: Comment faire et quoi faire?

Face à la dépression, il faut consulter un professionnel. Il est très fréquent de vouloir se sortir tout seul de la dépression, notamment parce que ce trouble psychique s’accompagne d’une forte culpabilité. Pourtant, c’est toujours une erreur.

En dehors de la thérapie, vous pouvez également mettre en place des habitudes et des étapes qui vous aideront à vous en sortir :

  • Fixez-vous chaque jour des objectifs réalisables et remplissez-les
  • Installez une routine bénéfique dans votre quotidien
  • Faites du sport
  • Mangez mieux et à des heures régulières (ne grignotez plus)
  • Autorisez-vous plusieurs heures de détente et de loisir par jour pour vous reposer sans culpabiliser?

Mais, précision importante, ne vous en demandez pas plus que ce que vous pouvez naturellement faire ou supporter.

Soigner une dépression: Quel traitement choisir?

Pour soigner une dépression, vous avez le choix entre plusieurs types de traitements. Vous trouverez ci-dessous 3 moyens pour combattre la dépression :

  • Médicaments antidépresseurs
  • Groupes de soutien ou groupes de parole
  • Approche comportementale

Antidépresseurs: Les médicaments contre la dépression

Souvent prescrits par les médecins pour soigner une dépression, les antidépresseurs font partie d’un groupe de médicaments appelés les psychotropes. Un psychotrope est une substance qui agit principalement sur le système nerveux central : le cerveau. Cette molécule modifie certains processus biochimiques physiologiques et cérébraux.

Il existe plusieurs classes d’antidépresseurs. Ils sont classés selon qu’ils bloquent ou stimulent le cerveau :

  • Les antidépresseurs imipraminiques, comme la clomipramine, sont des médicaments qui permettent de corriger et de relever l’humeur dépressive. Ils permettent d’atteindre un état normal, au sens du bien être. Ce type de médicaments n’est pas sans effets secondaires. Et même, les effets indésirables sont nombreux: sécheresse de la bouche, baisse de la libido, constipation, risque de rétention urinaire, mydriase. En bref, un vrai bonheur. Autant de raisons pour lesquelles ils sont de moins en moins prescrits et utilisés.
  • Les antidépresseurs sérotoninergiques (ISRS) sont des antidépresseurs d’apparition récente. Ils sont les plus prescrits actuellement en matière d’antidépresseurs. Ils sont capables de prévenir les récurrences maniaques ou encore l’excitation euphorique et dépressive. En termes d’effets secondaires, on peut citer: troubles sexuels, troubles du rythme cardiaque, et prise de poids (charmant…).
  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN), comme la venlafaxine. Ils ne sont utilisés que si les autres médicaments ne soulagent pas vos symptômes suffisamment.

Il est important de préciser que les effets des antidépresseurs ne sont pas immédiats. Les premiers effets de ce type de médicaments ne se font pas sentir avant 3 semaines, voire 1 mois. Ensuite, il est nécessaire de suivre la prescription initiale pendant 6 mois voire 1 an minimum : bonjour les dégâts.

Les groupes de paroles ou de soutien

Pour soigner une dépression, l’aide et l’accompagnement des personnes qui sont passées par là est très bénéfique. Les groupes de soutien sont dirigés par d’anciens dépressifs qui se sont battus pour remonter la pente et qui y sont parvenus.

Le programme d’accompagnement dure 12 à 15 semaines. Dans ces groupes, les participants reçoivent l’assurance qu’il leur est possible de guérir de la dépression. Ils sont suivis de manière personnalisée jusqu’à retrouver une vie normale.

Le défaut de ce genre de traitement en groupe est que chaque personne a sa réalité. Et à la base, chaque personne a sombré dans la dépression pour une raison qui lui propre. L’expérience d’une personne face à la dépression ne peut constituer un repère dans tous les sens. Un cas isolé ne peut pas être calqué sur tout le monde.

Les cas d’échec et de rechute sont fréquents dans les groupes de soutien. Les rares personnes qui y arrivent enfin y consacrent beaucoup de temps et d’énergie. C’est un réel investissement de temps sur la durée.

Guérir d’une dépression: Traitement et solution

Comment guérir d’une dépression qui fait de la vie un enfer? Comment sortir de ce spleen incessant et reprendre son élan? Comment se sentir de nouveau vivant, confiant et heureux et, ce faisant, guérir d’une dépression?

Au fil de ces dernières décennies, plusieurs méthodes, traitements et solutions ont été élaborés par des spécialistes en la matière. Tout d’abord, dans le milieu psychiatrique (et pharmaceutique), qui utilise la prescription de médicaments antidépresseurs.

Il est important de noter à ce propos que les traitements varient selon la sévérité et les origines des symptômes dépressifs. C’est pourquoi les antidépresseurs ne sont nécessaires que dans le cas de traitement des dépressions caractérisées, d’intensité modérée ou sévère.

Antidépresseurs pour vaincre la dépression

Mais ils le sont beaucoup moins (voire inutiles) dans les formes mineures où, seule, une psychothérapie est indiquée.

D’autre part, je me dois d’évoquer les risques qu’entraînent une prise en charge médicamenteuse pour guérir d’une dépression:

  • Forte dépendance sur le long terme
  • Destruction progressive de l’organisme

Mais surtout:

  • Le patient attribue sa guérison à une solution extérieure et n’a donc acquis, ni conscience de ses problèmes interactionnels, ni confiance en ses propres capacités à se guérir.

Il y a cependant une bonne nouvelle: il existe bel et bien d’autres moyens efficaces pour soigner une dépression, même lorsqu’elle est sévère. En l’espèce, la psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) est considérée comme une solution efficace dans le traitement des dépressions.

Cependant, ce type de dispositif implique que le patient soit partie prenante de sa guérison. Le patient doit faire le choix conscient et volontaire de sortir de sa souffrance. Ce qui signifie qu’il possède déjà en lui, les ressources nécessaires pour surmonter sa dépression (même s’il en subit encore les conséquences).

Au cours de ses séances, l’histoire de la personne dépressive est totalement prise en compte. La parole prend toute son importance, permet de faire sens, de mettre des mots sur les maux et en libère le malade.

Le fait de se savoir écouté par un(e) thérapeute contribue fortement à guérir d’une dépression.  Cette dernière, sortant de son isolement, se sent écoutée. Elle se sent comprise sans être jugée.

Une réalité thérapeutique qui permet d’observer une diminution d’au moins 30, voire 50% des symptômes dépressifs (notamment sur les aspects de l’estime et de la confiance en soi).

Soigner une dépression naturellement

L’approche comportementale est le meilleur traitement pour soigner une dépression naturellement et sans médicaments. Elle est axée sur l’apprentissage et sur la modification de certains comportements. Ce processus est encadré et accompagné par un comportementaliste.

La dépression est le résultat d’un ensemble d’événements associés dans différents contextes et environnements. Ces situations sont perçues comme difficiles. Elles marquent la personne qui en est victime au point de l’empêcher, progressivement, d’utiliser ses ressources pour avancer dans sa vie.

Les émotions et traumatismes vécus modifient les paramètres de la vision du monde du patient. L’approche comportementale permet de travailler autant le fond que la forme quand à cette vision des choses. Elle « répare » les éléments traumatiques, aide la personne à retrouver confiance en soi. Comme à conserver une vision plus objective (tout en respectant sa personnalité).

Comment guérir une dépression naturellement ? L’approche comportementale se déroule en 3 principales étapes:

  • Contextualisation
  • Traitement
  • Consolidation
Traiter la dépression de façon naturelle (thérapie brève)

Guérir une dépression: Les thérapies brèves

A la différence des psychothérapies cognitivo-comportementaliste (TTC), le dispositif des thérapies dites brèves permet de gérer la souffrance en éliminant les symptômes de manière quasi instantanée.

Les thérapies brèves s’intéressent davantage à la façon dont un problème va être résolu plutôt qu’aux causes de ce problème. C’est une question de stratégie thérapeutique. La recherche du sens n’est pas le but premier d’une thérapie brève.

La priorité est donnée à l’abolition de la souffrance dans l’instant présent. Mais attention, l’efficacité des thérapies brèves dépend de la technique utilisée, de la complexité de votre cas et de votre motivation (désir de s’en sortir).

Les techniques de thérapie brèves les plus répandues sont les suivantes:

  • L’hypnose Ericksonienne: En accédant à son inconscient par l’hypnose, le patient puise ce dont il a besoin pour résoudre son problème et favoriser un changement comportemental
  • La programmation neurolinguistique (PNL): Constituée d’un ensemble de techniques de communication, elle a pour but de développer des comportements positifs de réussite
  • L’art thérapie: Une approche créative permettant au patient d’accéder à des émotions enfouies ou refoulées grâce à l’art (peinture, dessin, théâtre, musique, sculpture)

Traiter une dépression en 3 étapes avec l’approche comportementale

La thérapie comportementale permet de soigner le dépression d’une façon trés efficace en moins de 3 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite supérieur à 95%.

Ci-après, je vous explique les 3 fondements sur lesquels s’appuie cette démarche comportementale.

La thérapie cognitive c’est quoi?

Il est fondamental de faire la différence entre la thérapie cognitive et comportementale et la thérapie brève Palo Alto. D’un point de vue technique, la thérapie cognitive prend en compte les pensées et les émotions du patient dans sa façon d’appréhender son problème.

Elle se base sur l’observation et la régulation des liens entre les pensées, les émotions et les comportements, en mettant un plus grand accent sur les aspects cognitifs que ceux comportementaux.

La prise de conscience des liens entre pensées et émotions, a pour objectif de modifier les pensées dysfonctionnelles, d’améliorer l’état émotif en vue de favoriser une meilleure adaptation du comportement dans une situation donnée.

Attention cependant: la thérapie cognitivo comportementale passe par des exercices d’expositions et dure 2 à 3 ans. A titre de comparaison, la thérapie comportementale Palo Alto, ce ne sont aucun exercice d’exposition, et 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois.

La thérapie comportementale, c’est quoi?

La thérapie comportementale s’appuie sur l’observation et la modification du comportement problématique dont souffre un individu, notamment par l’identification des facteurs qui l’influencent (déclencheurs, renforcements…).

En d’autres termes, dans la démarche comportementaliste, c’est le comportement dit « inadapté » qui constitue le symptôme et non pas les pensées ou les émotions. Par exemple, le traitement des peurs et des phobies s’effectue dans le cadre d’une thérapie comportementale.

En effet, il s’agit de remplacer un comportement inadapté (par exemple, une peur panique déclenchée par une situation inoffensive) par un comportement rationnel et adapté. Cependant, bien que cette pratique ait démontré son efficacité et apporte une solution tangible pour guérir d’une dépression, elle comporte néanmoins certaines limites.

En effet, les psychothérapies cognitivo-comportementales (TCC), nous amènent à nous questionner sur plusieurs aspects:

  • La durée de la thérapie (à laquelle il est difficile de mettre un terme et qui peut durer quelques semaines, 5 ans, voire toute une vie…)
  • La question budgétaire (onéreuse sur la durée: Budget de 4 à 5.000 € par an)
  • Le risque de dépendance affective (se servir de la thérapie comme d’une béquille et y perdre en autonomie)

Or, la principale solution recherchée par le biais d’une thérapie est de se sentir à nouveau debout. De (re)trouver la capacité d’appréhender la vie et soi-même, de manière autonome et responsable.

C’est-à-dire en toute liberté et ce sans nourrir d’inquiétudes sur de possibles problèmes pécuniaires. Ce qui m’amène à poser la question suivante:

« Existe-t-il d’autres solutions, d’autres méthodes et pratiques, qui permettraient de guérir de la dépression, en un temps court et pour un tarif modéré?« 

La réponse est un grand OUI.

Il s’agit là des thérapies dites brèves utilisées par les comportementalistes. Chaque jour un peu plus, elles démontrent leur efficacité et apporte une solution simple que rapide pour supprimer les symptômes dépressifs.

La démarche Palo Alto: La contextualisation

Cela consiste en l’utilisation d’outils d’analyse du problème. Cet outil, très puissant, est spécifique à l’approche comportementale. Il permet d’identifier tous les éléments afférents au problème. Je parle là de questions de contexte, d’environnement ou encore de tentatives de solutions. Il permet d’avoir une photo quasi chirurgicale du problème. Cela favorise sa compréhension même. Et aussi, et surtout, l’identification de son mécanisme.

Identifier le mécanisme de votre problème permet de mettre en place une stratégie pour se sortir de la dépression rapidement et facilement. Ainsi, peu importe depuis combien de temps vous souffrez de dépression, le plus important est d’identifier le mécanisme du blocage émotionnel.

L’objectif est de construire une stratégie comportementale qui permette de soigner une dépression en 2 à 3 mois (moyenne issue de la thérapie brève).

Comment soigner un état dépressif rapidement?

Traitement de la dépression

Vous suivez un certain nombre d’exercices thérapeutiques. Ils s’inscrivent dans une démarche dite de stratégie comportementale. Ils ont pour vocation de vous aider à lâcher prise progressivement, à objectiver et à reconstruire vos ressources pour reprendre pied dans votre vie.

L’impact de ces exercices est évalué de façon très régulière de sorte à s’assurer de l’efficience stratégique. En fonction de ces évaluations, la stratégie est retravaillée et réadaptée de sorte à facilement satisfaire les objectifs de mieux être.

Consolidation du traitement

La stratégie porte ses fruits. Vous vous sentez beaucoup mieux. C’est très bien mais insuffisant. Vous sont alors prescrits de nouveaux exercices comportementaux. Ils consolident le retour de la confiance. Ils évitent que votre problème ne se transfère en un autre problème.

L’approche comportementale est un traitement de courte durée. Il prend fin dès que la personne reprend le cours normal de sa vie, donc dès que les objectifs sont atteints. Vous pouvez arrêter dès lors que la question de soigner la dépression ne se pose plus.

L’approche comportementale n’a aucun effet indésirable. Le résultat est toujours garanti lorsque vous menez votre traitement à son terme. Une telle certitude n’est pas forcément d’actualité avec les autres formes de traitements comme j’ai pu le préciser avec le traitement de la dépression par le biais des antidépresseurs ou des groupes de parole.

Sogner la dépression avec la thérapie brève

Guérir une dépression grâce à un suivi professionnel

Une fois le diagnostic établi pour soigner une dépression, il faut impérativement l’accompagnement d’un professionnel, que ce soit en cabinet, ou à l’aide d’un programme thérapeutique en ligne. Pour en savoir plus au sujet de ce programme comportemental adapté à la dépression et, par extension, savoir comment soigner une dépression, je vous invite à cliquer sur l’image en bas de cet article.

Pour information, ce programme en ligne donnent d’excellents résultats. Et je dirais même aussi bons, voire meilleurs que la thérapie en cabinet. Il prend beaucoup moins d’énergie en plus de vous coûter beaucoup moins cher qu’une thérapie. Vous bénéficiez d’un suivi personnalisé. Exactement comme si vous vous rendiez dans mon cabinet thérapeutique. En bref, vous êtes gagnant sur toute la ligne !

Du fait des outils modernes de communication (forum interne aux espaces personnels du programme, mail, téléphone, visio conférence), votre suivi est rendu encore plus facile, et productif. A ce sujet, vous êtes invité(e) à lire la rubrique « Témoignages » pour vous rendre mieux compte des effets sur les personnes que j’ai déjà accompagné.

Soigner une dépression: Les erreurs à éviter

Très souvent, les personnes dépressives pensent bénéficier d’une certaine énergie. Celle « d’avant ».  De fait, beaucoup de ces personnes pensent pouvoir s’en sortir seules tandis que d’autres se résignent ou se disent qu’avec le temps, elles se relèveront d’elles-mêmes en partant du principe que « Tout passe avec le temps ».

Quelle que soit votre situation, permettez moi de vous préciser qu’il est impossible de soigner une dépression seul(e).

A elle seule, la volonté ne suffit pas pour lutter contre cette maladie dont le traitement est complexe. Cette volonté peut même être votre pire ennemi sans que vous ne vous en rendiez compte. J’en veux pour exemple les gens qui essaient d’arrêter de fumer. Si la volonté avait quelque chose à y voir, bien plus de gens décrocheraient facilement de leur addiction au tabac.

Pour soigner une dépression, il est nécessaire, voire incontournable, que vous soyez aidé(e). C’est une plaie d’orgueil que de penser que se faire aider équivaut à renoncer à toute dignité ou lutte personnelle. Soigner une dépression est une lutte trop inégale. Alors, un conseil : essayez de faire ce qu’il faut pour retrouver votre autonomie au plus vite et sortir de la dépression.

Le professionnel, que ce soit en cabinet, ou dans le cadre d’un programme thérapeutique en ligne, est là pour entendre votre souffrance, vos difficultés et vos doutes. Il est à vos côtés pour vous aider à identifier vos blocages émotionnels, vous permettre d’utiliser vos ressources et d’une façon générale pour retrouver la paix intérieure ainsi qu’une image positive de vous même. En bref, vous aider de façon efficace à soigner une dépression.

Dépression, comment s’en sortir grâce à une stratégie simple et puissante?

Ce même professionnel est là pour vous confier les clés de solutions éprouvées. Elles ont fait leurs preuves pour soigner une dépression. Ce coach comportemental est d’autant plus présent à vos côtés qu’il n’est pas impossible qu’il soit lui même passé par une dépression (ce qui est mon cas). Son expérience, tant personnelle que professionnelle, est donc d’une grande valeur pour vous. Il peut d’autant plus facilement vous offrir des solutions pérennes.

Votre suivi par un coach expérimenté ne s’arrête pas à la disparition de vos symptômes. Il vous accompagne et ce aussi longtemps que nécessaire. Il tient à limiter et vous éviter les risques de rechute. Il est présent à vos côtés à tout moment. C’est son choix que de s’engager à vos côtés pour soigner une dépression.

La plupart du temps, quand une dépression est dument diagnostiquée, la plupart des gens recourent au traitement de la dépression par médicaments. ce qui peut se comprendre et s’envisager comme une façon de traiter la dépression à court ou moyen terme ne peut s’envisager su le long terme.

En effet, les médicaments ne sont pas sans effets secondaires d’une part, et peuvent engendrer des troubles pour la santé d’autre part. Dès lors, il existe un moyen simple et rapide pour se débarrasser d’une dépression.

Beaucoup des personnes qui me consultent sont passés « par la case » médicaments et/ou par la psychiatrie, voire la psychologie clinique. Unanimement, si toutes ces personnes reconnaissent que cela a pu les aider un temps, la thérapie suivie n’a pas eu les effets escomptés. Ces patients se retrouvent donc à la fois démunis et découragés.

C’est donc en bout de ligne qu’elles me consultent. Un peu comme si la thérapie comportementale était leur dernier espoir. D’ailleurs, c’est trés souvent ce que des gens m’écrivent. Or, force m’est de constater que la thérapie comportementale est souvent l’objet de doutes quant à son efficacité.

La thérapie comportementale repose sur une approche scientifique et ‘a rien d’une méthode miraculeuse. C’est une méthode pragmatique qui se fonde sur un protocole dument établi. Recourir à cette approche vous permet de comprendre non seulement comment vous en êtes « arrivé(e) » à être dépressif ou dépressive mais aussi à savoir comment faire pour retrouver goût à la vie.

Comment traiter une dépression naturellement et rapidement?

La thérapie brève de Palo Alto: Une approche rapide et efficace

L’approche systémique de Palo Alto se distingue des autres par sa façon de prendre en considération les interactions sociales (ou relations interpersonnelles) chez l’individu qui souffre de dépression.

Ce dernier étant influencé par différents systèmes (familial, professionnel, social, affectif, etc.).

L’efficacité de la thérapie brève de Palo Alto réside dans le fait qu’elle prenne en compte:

  • L’environnement
  • La communication
  • Et les interactions du patient…

…pour amener celui-ci non pas à chercher à comprendre, mais à neutraliser sa souffrance.

Pour ce faire, l’action thérapeutique de la méthode Palo Alto se définit par l’abandon des solutions tentées jusque-là par le patient (cf. tentatives de solution).

Cela demande, soit de modifier l’interprétation du comportement problématique (le recadrage), soit d’intégrer un comportement de nature radicalement différente (la prescription de comportements), ou les deux.

Ainsi le problème peut disparaître ou (re)devenir une simple difficulté.

  • Dans ce domaine, et à ce propos, le programme ARtUS offre une solution adaptée pour guérir de la dépression

Comme je l’ai évoqué plus haut, la guérison d’un individu souffrant de dépression dépend avant tout de sa motivation personnelle à vouloir mettre un terme à sa souffrance.

Ainsi, il convient de conserver à l’esprit que, tous, nous possédons d’insoupçonnables ressources d’auto-guérison et que la capacité de résilience existe en chacun de nous. Il s’agit alors de prendre la décision de devenir acteur de sa guérison. Comment?

En prenant le parti de se mettre à l’écoute de soi, de se donner du temps pour soi (de manière douce, intime et personnelle), dans le but de se donner une chance de parvenir à surmonter une souffrance morbide laquelle, dans la plupart du temps, n’a que trop duré.

Dès lors, quoi de mieux que de s’inscrire à un programme personnalisé constitué de 5 modules? Une méthode thérapeutique construite de sorte à vous offrir un suivi personnalisé et, partant, une solution définitive à votre problème en 2 mois maximum.

C’est ce que le Programme ARtUS en ligne vous propose.

Cette méthode thérapeutique pour guérir d’une dépression est conçue selon les principes de la thérapie brève de Palo Alto.

Son protocole de guérison, mis au point dans un cadre thérapeutique et stratégique spécifique à l’approche comportementale, vous permet de rapidement trouver une issue favorable à votre problème de troubles dépressifs, de manière consciente, autonome et responsable.

Bien que vous ayez la plupart du temps totalement perdu confiance en vous, ou que vous pensiez ne jamais pouvoir vous en sortir, des résultats du Programme ARtUS seront visibles dès le premier mois (témoignages à l’appui).

Si vous êtes dans une dynamique de résilience, disponible pour vous même, discipliné(e), suffisamment organisé(e) et rigoureux(se), le programme ARtUS est fait pour vous.

Tordre le cou à la fatalité

Il n’existe aucune fatalité lorsque l’on souffre d’une dépression.

Cependant, quand on y réfléchit, on peut s’interroger sur le fait qu’un bon nombre de personnes, auraient pu échapper à un destin tragique, si elles avaient pu neutraliser la souffrance psychique qu’elles vivaient au quotidien, avant qu’elle ne devienne insupportable.

Combien de personnes que nous connaissons (chanteurs, acteurs, personnalités publiques) auraient pu échapper à une issue tragique tragique – le suicide – si leur dépression avait été traitée correctement?

J’entends par là un accompagnement efficace grâce à une solution adaptée à leur cas. Ce que j’écris là vaut aussi pour les nombreux anonymes qui n’ont pu échapper à ce drame, cette maladie psychique, qu’est la dépression.

Vous n’êtes pas coupable de souffrir. Vous n’êtes pas responsable de votre souffrance psychique. Mais la responsabilité de votre guérison vous revient.

Aujourd’hui, il existe des thérapies et des outils mis au point par des spécialistes pour « tordre le cou » à la dépression de manière définitive. Ce mode thérapeutique n’a qu’un seul objectif: celui de vous aider à vous sentir en paix et en pleine santé.

Pourquoi vous en priver?

Traitement de la dépression

Considérant les effets secondaires des antidépresseurs et l’efficacité controversée de la médecine douce, le meilleur traitement contre l’état dépressif est la thérapie comportementale.

Son efficacité est scientifiquement démontrée par plusieurs études menées par des cabinets indépendants. C’est une thérapie qui s’inscrit dans le  »ici et maintenant ». Le patient est pris en charge en tenant compte de ses symptômes présents.

Avant la mise en place du traitement de la dépression, il convient de faire un bilan complet, le plus souvent appelé diagnostic. Il détermine les éventuelles sources, vecteurs, et mécanisme du trouble dépressif.

Que faire en cas de dépression?

La grande question est donc de savoir comment surmonter une dépression. Il y a bien des réponses. Et d’aucuns de s’empresser de traiter la dépression par médicaments. Mais, il existe une alternative très simple pour guérir d’une dépression. Cette alternative réside dans le programme que j’ai conçu de sorte à satisfaire à des étapes de la guérison de la dépression qui tiennent compte du patient. Et pas seulement des symptômes de la dépression.

Grâce aux différentes étapes et exercices comme intégrés dans le programme thérapeutique et comportemental en ligne que j’ai conçu, vous inhibez les schémas de pensées dysfonctionnels inhérents à la dépression. Naturellement, vous en créez de nouveaux. Une telle rééducation comportementale vous est on ne peut plus bénéfique en matière de qualité de vie (ex: avoir confiance en soi, et s’affirmer).

Quand il s’agit de la dépression et ses symptômes, la plupart du temps, les personnes dépressives sont convaincues qu’elles ne peuvent pas guérir. Pourtant, des solutions efficaces existent.

La psychothérapie

La psychothérapie joue un rôle essentiel pour guérir une dépression. Les psychologues, psychiatres et médecins de famille sont habilités à accompagner les personnes dépressives. Et, pour commencer, à diagnostiquer le problème. Ces professionnels aident les personnes qui souffrent de dépression. Tout comme ils les aident également à surmonter l’ensemble des symptômes qui y sont liés.

Les groupes de soutien sont de bonnes solutions pour surmonter des épisodes dépressifs. En effet, le soutien d’anciens dépressifs peut constituer un véritable appui dans le processus de guérison. Cependant, et comme je l’ai déjà précisé, ces groupes ne sont pas toujours efficients.

Le soutien des amis et de la famille est également un excellent remède pour traiter la dépression et ses symptômes. Il est essentiel que la personne victime de dépression se sente bien entourée. Ceci afin de surmonter la dépression.

Les plantes médicinales

Les bons vieux remèdes de grande mère sont parfois efficaces pour se relever de la dépression et ses symptômes. Les plantes médicinales ont des principes actifs. Elles exercent une action biologique directe sur l’organisme. Tisane et décoction sont les formes les plus traditionnelles.

Par exemple, pour régler les troubles du sommeil, il est conseillé de prendre du tilleul en tisane. Pour gérer efficacement le stress, il est conseillé de consommer de l’essence de néroli. Cependant, des études ont prouvé que les plantes ne sont pas efficaces sur toutes les formes de dépression. Surtout les plus sévères.

Ces plantes médicinales permettent de réduire la dépression et ses symptômes chez certaines personnes. Mais, elles ne guérissent pas totalement la maladie. Dans tous les cas, je vous suggère de consulter un spécialiste avant toute prise de toute plante médicinale.

Les antidépresseurs

C’est le traitement auquel a recours la majorité des personnes atteintes de symptômes dépressifs. La prise d’antidépresseurs est plus ou moins efficace. Parmi les médicaments anti dépresseurs les plus utilisés, il y a:

  • Tricalciques

Clomipramine – Amitriptyline – Doxépine – Ce sont des molécules utilisées pour soigner la dépression et ses symptômes. Leurs inconvénients sont leurs effets secondaires. Constipation. Prise de poids. Somnolence.

  • IMAO (inhibiteurs de la Mono Amine Oxydase)

Irponiazide – Sélégiline – Efficaces pour lutter contre la dépression. Ces médicaments ont des effets secondaires. Somnolence. Anxiété.

  • ISRN (Inhibiteur du Recaptage de la Sérotonine et de la Noradrénaline) Bupropion – Trazodone – Mirtazapine
  • ISRS

Les ISRS sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Il s’agit du citalopram ou de la paroxétine. Deux médicaments fréquemment prescrits contre la dépression. Attention, ils ont des effets secondaires. Parmi ceux-ci, vous trouvez: nausées, et dysfonctions érectiles chez l’homme.

Les antidépresseurs ne font effet qu’au bout de 3 à 4 semaines. Une fois les effets connus chez un patient donné, le médecin modifiera prescription médicamenteuse pour une ou plusieurs molécules plus appropriées.

L’un des inconvénients majeurs du traitement par antidépresseur est la dépendance. Pour assurer un maximum d’efficacité, le traitement d’anti dépresseurs doit se poursuive pendant 6 à 24 mois après la résolution de l’épisode de dépression. Ce qui ne retire rien aux épisodes de rechute. Lesquels, il faut le dire, sont assez fréquents.

Traitements non médicamenteux

  • L’électro convulsivothérapie ECT

Traitement à base de chocs électriques utilisé pour les personnes qui ne répondent pas aux antidépresseurs

  • La luminothérapiePhotothérapie

Thérapie qui implique l’exposition de la personne souffrant de la dépression à la lumière artificielle. Cette thérapeutique est plus utilisée dans le cas de la dépression saisonnière

  • L’activité physique

L’activité physique contribue à la diminution des symptômes chez une personne souffrant de dépression. La pratique d’un sport abaisse le niveau d’anxiété. Améliore l’appétit. Règle le problème d’insomnie. Améliore l’humeur et l’estime de soi. L’activité physique augmente également la production des hormones responsables de la bonne humeur.

La thérapie comportementale

L’approche comportementale est une forme de traitement révolutionnaire contre la dépression. Elle remplace les idées négatives par des pensées et réactions davantage en adéquation avec la réalité.

Le but est d’aider la personne à reprendre le contrôle de ses émotions. Ceci, grâce à la modification des pensées (cognition) et à la conception de comportements en lien avec des objectifs donnés.

La thérapie comportementale postule que l’ensemble des pensées dépressives d’une personne prend ses sources dans des pensées et croyances négatives. Lesquelles elle assimile tout au long de sa vie. Il s’agit donc de travailler à leur correction.

Au rythme du patient, les difficultés et objectifs de la thérapie seront identifiés et abordés. La personne qui souffre de dépression se voit proposés des exercices. Leur objectif est d’aider à construire de nouvelles perceptions et comportements. ceci afin d’aborder de façon plus constructive certaines situations. Lesquelles, habituellement, conduisent à la dépression.

L’objectif de l’approche comportementale est de progressivement redonner au patient son autonomie. La thérapie comportementale est particulièrement efficace. 16 cas résolus sur 17 sur la foi d’une étude de l’INSERM. Ce mode thérapeutique ne crée aucune forme de dépendance. Ce coaching comportemental cible principalement quatre objectifs:

  • Apprendre à confronter les situations dépressives pour s’affirmer
  • Modifier les idées véhiculées par la dépression
  • Lutter contre les conflits internes, et les croyances dépressives
  • Rechercher les moyens alternatifs pour identifier et corriger les pensées automatiques

Je souhaite et espère que cet article vous aide à avoir une vision plus constructive de la façon de soigner une dépression. Merci de votre intérêt comme de votre attention.

Si vous avez une expérience ou un témoignage à partager quant à comment se débarrasser d’une dépression, n’hésitez pas à utiliser le formulaire en-dessous de cet article.

Si vous êtes motivé(e) à soigner une dépression de façon simple, rapide et… contre-intuitive, permettez moi de vous suggérer de regarder la vidéo juste en-dessous (cliquez sur l’image).

Comment sortir d’une grave dépression?

Comment se sortir d’une grave dépression? Question particulièrement importante quand on sait que vivre un épisode dépressif une fois dans sa vie est presque inévitable.

On pourrait même dire que c’est banal. Face à des événements difficiles ou traumatisants, comme un deuil, il est normal de traverser une période de dépression.

Néanmoins, quand les épisodes dépressifs se multiplient, durent de plus en plus longtemps et ne dépendent plus d’un événement extérieur, on commence à parler de grave dépression et de dépression chronique.

Quand l’hygiène de vie ne suffit plus

Face à un épisode dépressif léger et dont on peut facilement analyser l’origine, les médecins conseillent généralement de se concentrer sur l’amélioration de l’hygiène de vie. Faire plus de sport, dormir à des heures régulières et manger plus sainement permet de lutter contre les symptômes des dépressions les plus légères.

Parfois, quand la dépression est liée à un événement très précis, prendre un peu de distance et de repos peut même suffire. Dans le cas de la dépression grave et chronique, l’amélioration de l’hygiène de vie ne suffit plus.

Malgré tous ses efforts, le patient succombe systématiquement aux assauts du syndrome dépressif.

dépression et hygiène de vie

Pis encore, la dépression ne semble liée à aucun événement extérieur identifiable puisqu’elle revient constamment, n’offrant que peu de répit. Veiller à conserver une bonne hygiène de vie malgré la tristesse et la lassitude reste tout de même essentiel pour une personne souffrant de dépression chronique.

Cela évite d’empirer la situation, mais prépare également le terrain aux autres solutions que l’on peut déployer pour sortir d’une grave dépression.

Le soutien des médicaments

La France est l’un des pays qui consomment le plus de psychotropes légaux et illégaux. Parmi les médicaments, ce sont les somnifères, les antidépresseurs et les benzodiazépines anxiolytiques qui sont les plus consommés.

Cet excès est néfaste, mais il ne doit pas faire perdre de vue l’efficacité de ces médicaments dans certains cas précis. Parmi ces cas précis, on retrouve la grave dépression chronique. Dans ces cas-là, les antidépresseurs sont des soutiens essentiels.

Ils permettent au patient de relever suffisamment la tête pour commencer à se sortir de la dépression lui-même. Plus encore, la dépression chronique est le syndrome dépressif menant le plus souvent au suicide.

Dès lors, les psychiatres prescrivent généralement des antidépresseurs aux patients les plus difficiles pour écarter ce risque et commencer le travail. En revanche, sachez que vous ne devez pas prendre d’antidépresseurs sans surveillance dans le cas d’une dépression grave qui s’accompagne de pensées suicidaires.

Pour résumer grossièrement, les antidépresseurs saturent nos neurotransmetteurs pour réduire la tristesse et l’anxiété. Ce faisant, ils réduisent aussi les inhibitions. Or, ils mettent plus de temps à réduire la tristesse que les inhibitions. Le patient est donc toujours déprimé, mais plus rien ne le retient de passer à l’acte.

Voilà notamment pourquoi les patients atteints de dépression grave doivent être accompagnés par des professionnels de santé.

Démarrer une psychothérapie

Les médicaments peuvent accompagner efficacement les personnes dépressives, mais ils ne sont pas une solution en soi. Face à une dépression grave et chronique, le patient doit avoir le courage d’affronter les origines de son problème.

C’est un long processus qui ne se fait pas en un jour, mais c’est un but accessible quand on se lance dans une psychothérapie.

À l’aide d’un thérapeute dans un cabinet privé ou d’un psychiatre à l’hôpital, le patient va explorer sa psyché. Ainsi, il va essayer de comprendre les origines de son trouble dépressif, que ce soit un traumatisme ou une simple prédisposition.

L’analyse permet alors de reprendre le contrôle sur ces traumatismes pour les empêcher de produire les symptômes dépressifs. Bien sûr, la thérapie n’est pas un remède miracle non plus. Les premiers résultats peuvent mettre des années à apparaître et le patient n’est jamais assuré d’être totalement guéri.

Néanmoins, il bénéficie d’un soutien permanent dans sa lutte contre la dépression.

Se tourner vers la thérapie comportementale

Si la psychothérapie a fait ses preuves et révélé ses faiblesses depuis longtemps, de nouvelles approches apparaissent depuis quelques années.

Parmi elles, on retrouve la thérapie comportementale et systémique de Palo Alto. Elle est généralement menée par un comportementaliste formé et professionnel et promet des résultats francs et plus rapides.

En fait, la thérapie comportementale agit sur deux fronts. D’un côté, elle utilise des techniques cognitives pour aider le patient à observer, analyser et comprendre les mécanismes cognitifs à l’origine de son mal-être.

D’un autre côté, elle emploie des outils comportementaux pour enseigner progressivement au patient à réagir différemment face aux situations et aux émotions à l’origine de sa dépression.

La thérapie comportementale est extrêmement efficace et très rapide.

Non seulement elle permet au patient d’apprendre à s’auto observer et à s’analyser pour mieux se comprendre, mais elle lui enseigne aussi à modifier en profondeur le rapport au monde pathologique à l’origine du trouble dépressif.

Comment savoir si l’on fait une dépression?

La première chose à faire pour sortir de la dépression, c’est de prendre conscience que l’on souffre de dépression. Il faut donc être capable de reconnaître les symptômes du syndrome dépressif. Dans l’immense majorité des cas, les syndromes de la dépression sont:

  • L’irritabilité
  • Une tristesse importante et une humeur changeante
  • Perte du plaisir dans des activités pourtant appréciées
  • De l’anxiété
  • Un sommeil troublé (insomnies, hypersomnie, cauchemars, etc.)
  • Fatigue et manque d’énergie
  • Grande fatigue et manque d’énergie
  • Perte d’appétit (ou, au contraire, compensation par la nourriture)
  • Troubles de la mémoire
  • Difficultés à se concentrer
  • Désespoir
  • Perte d’amour-propre et dévalorisation
  • Peur de l’échec
  • Culpabilité irrationnelle
  • Un sentiment de perte de contrôle
  • Des idées noires et suicidaires

Il n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes de cette liste pour être dépressif. D’ailleurs, la liste n’est pas exhaustive. Quand plusieurs symptômes de la dépression cohabitent en même temps pendant une période de plus de deux semaines, on parle alors de dépression.

Être attentif à ces symptômes et à leurs manifestations permet également de définir la nature de la dépression. La dépression saisonnière, par exemple, revient chaque année à une période particulière. La dépression sévère quant à elle, peut durer plusieurs années. Cela permet aussi de déterminer si la dépression n’accompagne pas un autre problème comme de l’anxiété ou une maladie mentale.

La liste n’est pas exhaustive et il n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour être considéré comme dépressif. En revanche, beaucoup de patients confessent avoir mis plusieurs mois avant de comprendre qu’ils étaient dépressifs.

Comment diagnostiquer une dépression?

Associer ces symptômes à la dépression, même quand on connaît bien le sujet, n’est pas toujours facile. Beaucoup de dépressifs restent dans le déni longtemps.

Par ailleurs, il est important de savoir reconnaître les différents troubles dépressifs. Si vous souffrez de dépression quelques mois suite à un événement pénible, il ne s’agit souvent que d’un épisode dépressif bien naturel et tout à fait normal.

En revanche, quand les épisodes dépressifs se multiplient sans raison précise, on parle de dépression chronique et grave.

Soigner une dépression: Pourquoi se sent-on mieux le soir?

Les personnes dépressives remarquent parfois qu’elles se sentent mieux le soir, à condition évidemment de ne pas souffrir d’anxiétés nocturnes. En fait, plutôt que de se sentir mieux le soir, c’est surtout que le matin est souvent le moment le plus difficile pour les personnes dépressives.

En comparaison, le soir semble donc plus agréable, même chez les patients souffrant d’insomnies.

Cette variation étonnante s’explique assez simplement par le cycle hormonal. Le cortisol est l’hormone que l’on qualifie souvent d’hormone du stress. Elle est effectivement libérée en grande quantité face au stress et elle est à l’origine de beaucoup d’inconfort chez les personnes anxieuses.

Pendant une dépression, le taux de cortisol est souvent anormalement élevé en comparaison des autres hormones comme la sérotonine (hormone du bonheur).

Or, le cortisol est l’hormone du stress parce qu’elle maintient notre corps éveillé. Le cycle hormonal prévoit donc de limiter la quantité de cortisol produite le soir pour aider à l’endormissement. Le matin, il en produit en grande quantité pour réveiller l’organisme.

Voilà pourquoi les personnes dépressives se sentent souvent mieux le soir et très mal le matin.

Un comportement typique et marquant de ce fonctionnement hormonal chez les personnes dépressives consiste à organiser sa journée du lendemain le soir. Le patient prévoit alors ses activités, le cœur souvent plus léger qu’à l’ordinaire et parfois plein d’espoir.

Le lendemain matin, l’enthousiasme de la veille a disparu et l’abattement empêche souvent de s’attaquer à toutes ces tâches que l’on avait prévues.

Comment faire face à une grave dépression?

Faire face à la dépression peut s’avérer extrêmement compliqué. La fatigue, la dévalorisation de soi et la perte de plaisir à faire certaines activités poussent le patient vers l’enfermement et l’immobilisme. Pourtant, vaincre la dépression est un processus, parfois long, qu’il faut mener étape par étape sans se décourager.

En fait, on conseille généralement de se fixer des objectifs quotidiens facilement atteignables. En réalisant chaque jour les tâches que l’on s’est données, on reconstruit peu à peu son estime de soi et sa motivation. Parfois, la tâche du jour peut être aussi simple que de nettoyer sa douche. Cela permet au patient de reprendre progressivement le contrôle de son quotidien et de son esprit.

Bien sûr, face aux dépressions les plus graves, il faut demander de l’aider à son entourage, mais aussi à des professionnels. Parfois, un soutien médicamenteux est nécessaire pendant les premières semaines, voire les premiers mois, pour aider le patient à reprendre le contrôle.

Comment sortir d’une dépression quand on est seul(e)?

En fait, personne ne devrait avoir à sortir de la dépression seul. Bien sûr, tout le monde n’a pas un entourage soudé et compréhensif pour l’aider. D’ailleurs, on conseille généralement de ne pas se reposer trop lourdement sur son entourage pendant une dépression.

Ce n’est pas le rôle de nos proches de nous soigner. Au mieux, ils peuvent nous soutenir, mais jamais au prix de leur propre santé et de leur bonheur.

Pour ne pas affronter seul la dépression, il faut donc se tourner vers des professionnels. Il en existe de tous les types pour vous aider. Certains patients trouveront un grand réconfort dans la psychothérapie, alors que d’autres préféreront la thérapie comportementale et cognitive.

Thérapies personnelles ou cercles de paroles, il y en a pour tous les profils. En plus, il existe de nombreuses solutions à des tarifs tout à fait accessibles. Certaines sont même gratuites.

Peut-on sortir d’une grave dépression avec des médicaments naturels?

Les dépressions chroniques les plus graves poussent certains patients à consommer quotidiennement des médicaments pendant des années. Tant et si bien qu’il arrive que ces médicaments ne fassent même plus effet.

Beaucoup de grands dépressifs s’inquiètent donc bien légitimement et se demandent s’il existe des remèdes naturels à la dépression. Malheureusement, à part la psychothérapie et les TCC, les médicaments naturels contre la dépression n’existent pas vraiment.

Bien sûr, certaines plantes comme le Millepertuis, le Bacopa ou le Pavot de Californie peuvent vous aider. En France, la légalisation récente du CBD ouvre également la voie à nouvelles possibilités.

En revanche, si les psychotropes comme le THC et l’alcool soulagent temporairement la dépression, ils l’aggravent considérablement, même à moyen terme. C’est toujours une erreur de se tourner vers ces solutions plutôt qu’une aide médicale compétente.

Soigner une dépression nerveuse: Comment s’en sortir rapidement?

D’aucuns pensent que soigner une dépression nerveuse relève de la gageure si cela se fait sans médicaments. D’autres sont convaincus du contraire. Ils sont persuadés qu’ils ne s’agit pas nécessairement d’une maladie. Dès lors, pour eux, parler de soigner une dépression nerveuse est une expression inadaptée.

En effet, la dépression correspond à un problème de transition. Ce qui est fini, le passé donc. Puis, la difficulté de s’inscrire dans une démarche d’avenir. La difficulté réside alors dans une sorte de résistance au changement. Partant, de point de déséquilibre lié au passage d’un état à un autre.

D’autres ont une explication scientifique. Médicale. C’est donc lié à un problème de sérotonine et de dopamine.

C’est comme si les fournisseurs de ces substances endogènes font grève. Que, par conséquent, les cuves de sérotonine et de dopamine se vident. Jusqu’à se retrouver quasi complètement vides.

Dès lors, d’empêcher à la personne victime de dépression nerveuse d’avoir l’énergie psychique et/ou physique de produire sa vie. Ce que les uns comme les autres oublient, c’est qu’il ne s’agit là que d’explications. Elles justifient une démarche ou une autre quant à soigner la dépression nerveuse.

Alors, pour que tout le monde soit « servi », je vous explique comment soigner une dépression nerveuse. Chacun peut y « retrouver ses petits ».

Chaque postulat pour soigner une dépression nerveuse a des impacts divers en fonction de l’efficacité des moyens employés. Et, très important, de la personne concernée. On parle alors de réaction au traitement.

Pourquoi le choix du traitement influe la durée de la dépression nerveuse?

Dans tous les cas, moins un patient s’implique dans la prise en charge de sa dépression, plus importante est la durée.  Soigner une dépression nerveuse de façon naturelle, c’est à dire sans médicaments, prend plus ou moins de temps.

Cela dépend de la gravité de la dépression. S’agit-il d’une dépression légère? D’une dépression mélancolique? D’une dépression réactionnelle? Ou encore d’une dépression sévère?

Autant de types de dépression qu’il faut diagnostiquer dès la 1ère consultation. Ce qui permet au thérapeute d’adapter la prise en charge psychologique au problème du patient.

Pour conclure cette question de la durée d’une dépression, cela dépend de la personne, du type de traitement suivi, de la réaction du patient au traitement de la dépression par médicaments. Et aussi, et surtout, du suivi psychologique.

Si la personne dépressive ne consulte pas un thérapeute, il est à craindre que la durée de la dépression soit… indéfinie.

En bref, la durée d’une dépression oscille entre 6 mois et plusieurs années.

Comment faire pour traiter une dépression quand il n'y a personne pour nous aider?

Quelle est la durée d’une dépression nerveuse par type de traitement?

Ainsi, vous avez des personnes dépressives qui consultent rapidement leur médecin traitant ou le thérapeute de leur choix. Alors, leur dépression nerveuse, rapidement prise en charge, peut avoir une durée moindre.

Ensuite, cela dépend du traitement. Et aussi de la réaction de la personne au traitement. Dans le cas du traitement de la dépression avec des médicaments, sans consulter un thérapeute spécialisé, la durée est plus ou moins longue: entre 1 à 2 ans. Voire plus.

Beaucoup de personnes souffrent de dépression depuis, parfois, plus de 10 ans. C’est le cas des personnes maniaco dépressives. Dans le cas d’un traitement avec des médicaments associées à des consultations chez un spécialiste, cette durée est moins longue.

Cependant, elle varie en fonction des réactions du patient au traitement médicamenteux comme au travail thérapeutique qu’il mène par ailleurs. J’ajoute que seulement consulter un psychiatre n’est pas la garantie d’une durée moindre. Au contraire.

Soigner une dépression nerveuse: Les médicaments

Dans la série, comment soigner une dépression nerveuse, nous commençons par ce que notre système utilise le plus souvent comme réponse de 1ère intention, j’ai cité: le médicament. Les antidépresseurs sont couramment utilisés pour soigner une dépression nerveuse.

Ils permettent d’éliminer les symptômes de dépression nerveuse. Ce qui aide la personne à progressivement retrouver un équilibre émotionnel. Les médicaments les plus utilisés sont les suivants:

  • ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de sérotonine)

Les ISRS sont des antidépresseurs qui permettent d’augmenter la quantité de sérotonine disponible dans le cerveau. Ils servent à créer une sensation de bien-être. Les molécules de cette classe sont les suivantes:

  • Celexa (Citalopram)
  • Lexapro (escitalopram)
  • Luvox (fluvoxamine)
  • Paxil (paroxétine)
  • Prozac (fluoxétine)

Les ISRS font l’objet de nombreuses controverses dans le monde scientifique et médical. Controverses à cause de leurs effets secondaires sur l’organisme. Parmi ces effets secondaires, on peut citer les suivants comme étant les plus connus:

  • Perte d’appétit
  • Somnolence
  • Bouffées de chaleur
  • Transpiration
  • Vertige
  • Problèmes de visibilité
  • Troubles sexuels
  • Perte ou gain de poids
  • Sécheresse buccale
  • Diarrhée
  • Constipation

Les antidépresseurs imipramiques

Les antidépresseurs imipramiques sont utilisés depuis les années 1960.

Aujourd’hui, on y recourt de moins en moins en raison de leurs effets secondaires importants comme: les troubles du sommeil, la sécheresse buccale, les nausées, la nervosité, ou l’irritabilité.

Les molécules de cette classe d’antidépresseurs sont la clomiparine, l’amitriptyline, le Laroxyl, le Redomex, la doxépine, et la maprotiline.

Les Inhibiteurs de la recapture de sérotonine et de la Norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN)

Ces inhibiteurs font partie des antidépresseurs les plus efficaces contre la dépression nerveuse. Ils agissent simultanément sur deux neurotransmetteurs. Toutefois, ces inhibiteurs provoquent beaucoup plus d’effets secondaires que les autres.

Ils sont généralement utilisés en dernier ressort. Avec des risques de dépendance et d’accoutumance élevés. Les molécules de cette classe d’antidépresseurs sont la Venlafaxine, la Duloxétine, et le Milnacipran chlorhydrate.

Les IMAO (Inhibiteurs de la monoamine oxydase)

Ils sont utilisés pour corriger l’humeur dépressive. Comme restaurer un état mental satisfaisant.

Ils sont également conseillés en dernier ressort à cause des effets secondaires plus ou moins conséquents qu’ils peuvent avoir sur l’organisme.

Traiter une dépression nerveuse: Le sevrage médicamenteux

Retenez que se contenter de prendre des médicaments contre la dépression ne peut pas suffire. Les médicaments contiennent vos symptômes. C’est à dire qu’ils vous empêchent de ressentir les symptômes de la dépression.

SI vous ne faites aucun travail thérapeutique pendant cette prescription, votre dépression risque de durer assez longtemps. Tout comme les effets secondaires des médicaments.

Soit écrit en passant, n’arrêtez jamais les médicaments antidépresseurs de votre seul fait. C’est à dire, le plus souvent, de façon brutale, du jour au lendemain. Sans avis médical.

Si l’envie d’arrêter les médicaments vous prend, consultez votre médecin traitant et, avec son aide, mettez en place un sevrage progressif. Dans le même temps, continuez votre travail thérapeutique à l’aide de la personne de votre choix ou d’une méthode comportementale.

Traiter la dépression nerveuse naturellement

La dépression est un trouble délicat à aborder et à combattre. Beaucoup de patients en souffrent sans le savoir, car le syndrome dépressif peut se manifester lentement et discrètement. Il devient alors très difficile de leur proposer de l’aide. D’ailleurs, on dit souvent que la première étape pour sortir de la dépression, c’est d’admettre que l’on a besoin d’aide.

Les médecines douces

Les médecines douces tiennent en des méthodes de soins qui ont des pratiques similaires à celle de la médecine occidentale traditionnelle.

Elles sont de plus en plus utilisées comme alternative aux antidépresseurs pour soigner une dépression nerveuse. Les plus célèbres d’entre elles sont les suivantes.

L’homéopathie

L’homéopathie est la médecine douce la plus connue au monde. Elle est fréquemment utilisée contre la dépression. Et ce d’une façon générale. Les produits utilisés en homéopathie sont fabriqués selon un processus de dilution de sels minéraux, de plantes, et de produits animaux.

Même si les remèdes homéopathiques se vantent de n’avoir aucun effet secondaire, de nombreux doutes planent sur leur efficacité. Plusieurs scientifiques estiment qu’ils n’ont qu’un effet placebo.

L’homéopathie ne s’attaque pas à la source du problème psychique, mais plutôt à ses symptômes. Ce qui augmente considérablement les risques de rechute.

Soigner une dépression nerveuse: L’acupuncture

Issue de la médecine chinoise, l’acupuncture est une médecine douce qui vise à régler le déséquilibre énergétique à l’origine des épisodes dépressifs. Pour cela, l’acupuncteur fait un bilan complet de la santé et du mode de vie de son patient.

Ceci afin d’identifier les endroits où planter ses aiguilles pour tenter de rééquilibrer les énergies corporelles. L’efficacité de ce traitement est temporaire. L’acupuncture ne règle pas le problème à l’origine du trouble psychique.

Cette technique thérapeutique permet de – seulement – restaurer un état de bien-être au niveau du corps. De plus, l’acupuncture n’est efficace que pour les formes légères de dépression.

La sophrologie

La sophrologie consiste à repasser dans son esprit des moments positifs. Et aussi les émotions positives, pour retrouver un état de bien-être. Sachant que l’une des caractéristiques de la dépression nerveuse est la négativité, d’aucuns considèrent que c’est un exercice voué d’avance à l’échec.

Le patient réalise le plus souvent ce type d’exercices face au sophrologue. Mais une fois chez lui, cette personne peut de nouveau retourner à l’état dépressif initial.

C’est un peu le même type de déconvenues que l’on observe à propos de la méditation ou de la relaxation.

Traitement de la dépression nerveuse: La thérapie comportementale

Apparue en 1970, l’approche comportementale est une psychothérapie officiellement reconnue dans plusieurs pays. Ses résultats sont scientifiquement validés.

Fruit de plusieurs écoles complémentaires, c’est une thérapie brève qui permet de guérir de la dépression nerveuse en 6 à 8 semaines. Le traitement se déroule en quatre principales étapes:

  • Contextualisation
  • Traitement
  • Gestion des traumatismes
  • Consolidation

La phase d’observation objective

A la faveur de cette 1ère étape, vous prenez conscience de la réalité de vos comportements. De votre état mental. Et, surtout, vous posez un regard beaucoup plus objectif sur votre dépression nerveuse, et son mécanisme.

Grâce à des questionnaires structurés simplement, vous analysez les composantes de votre dépression nerveuse. Et aussi ses symptômes, comme ses conséquences sur votre quotidien.

Cet état des lieux facilite une prise de conscience. Vous accédez à un tel niveau de compréhension qu’il est fréquent qu’au terme de la semaine écoulée à suivre ces exercices, vos symptômes diminuent de 30 à 40%.

C’est exactement ce type de 1ère phase que vous retrouvez dans le programme thérapeutique comportemental que j’ai conçu pour soigner une dépression.

L’engagement thérapeutique

La thérapie comportementale a la particularité de vous mettre au cœur de la méthode stratégique pour vous aider à soigner la dépression nerveuse dont vous êtes victime. Ainsi, le Module 2 du Programme ARtUS, vous donne accès à 4 exercices qui vont vous permettent de traiter le fond et la forme de votre problème.

Partant, de soigner une dépression nerveuse en faisant diminuer votre problème d’au moins 40%.

Considérant la durée de cette seconde phase du programme, vous faites diminuer vos symptômes d’au moins 50% en moins de 4 semaines. L’approche comportementale travaille sur deux principaux volets principaux de la dépression nerveuse. Le volet cognitif, et le volet comportemental.

En ce qui concerne le volet cognitif, il s’agit d’identifier, puis de modifier positivement, les schémas de pensées automatiques à l’origine du trouble psychique. Sur le volet comportemental, il s’agit de modifier les comportements du patient à la faveur de différents exercices mentaux à réaliser de façon imaginaire.

Ces exercices, inscrits dans une dimension paradoxale spécifique à l’approche systémique de Palo Alto, permettent de traiter les troubles anxieux associés à la dépression nerveuse. Bien sur, il est possible de compléter ces exercices par des séances de méditation ou de relaxation.

En ce qui concerne le programme, je suggère cette possibilité mais ne propose aucun exercice à ce propos. En effet, j’estime qu’il y a suffisamment d’exercices proposés sur le web pour ne pas que j’en rajoute. C’est donc au choix de chacun.

Débloquer les situations traumatiques

Toute démarche entreprise pour soigner une dépression nerveuse doit, à un moment ou à un autre, prendre en compte l’histoire du patient.

Effectivement, celui-ci peut considérer avoir compris, intégré et dépassé des situations passées. Lesquelles justifient une prise en charge thérapeutique pour soigner une dépression nerveuse.

La plupart du temps, le patient identifie la cause et la source de ses traumatismes. Mais il s’empresse de les ranger dans un coin de sa tête. En toute bonne foi, il pense que cela suffit à soigner une dépression nerveuse.

Funeste et classique erreur!

Dans le cadre du programme thérapeutique comportemental, vous êtes aidé(e) à identifier les sources de vos traumatismes. Ceux-là mêmes qui donnent vie à votre dépression.

Ensuite, grâce à quelques exercices simples, vous avez tout le loisir de traiter ces traumatismes de sorte à en prendre toute la mesure. Dès lors, vous vous en débarrassez comme on jette un objet qui ne sert plus à rien.

Il s’agit donc de vous débarrasser, en conscience, de tout ce qui peut ralentir et, le plus souvent empêcher, votre progression dans la vie. Ces phénomènes étant la base même de toute dépression.

Une fois les objectifs atteints (votre mieux être), il convient de prendre quelques mesure préventives dans la façon de soigner une dépression nerveuse. Le dernier module du programme thérapeutique vous permet de prévenir tout risque de rechute. Ou de transfert de votre problème en un autre problème.

Enfin, vous apprenez comment ne pas commettre l’erreur de stopper, ipso facto, votre façon de soigner une dépression nerveuse au motif que vous vous sentez bien.

La consolidation

Progressivement, vous continuez à suivre certains exercices d’une façon décroissante. Jusqu’à ne plus les suivre du tout. Pour information, l’ensemble de cette démarche pour soigner une dépression nerveuse ne vous prend pas plus de 15 minutes par jour de votre temps.

Et ce sur un délai maximum de 2 mois.

Cela ne relève pas du miracle. Cela repose sur les bénéfices même de l’approche comportementale. Je vous rappelle que cette dernière est considérée comme une thérapie brève et stratégique (c’est là qu’est le miracle).

En règle générale, dans la cadre du programme thérapeutique comportemental, je suggère à tous les patients de refaire un point de leur situation. A 3 puis à 6 mois. Ceci, afin de s’assurer que leur façon de soigner une dépression nerveuse est conforme à leurs objectifs.

Petite précision: tout au long de ce parcours comportemental pour soigner une dépression nerveuse, je vous accompagne comme si vous venez me consulter au cabinet.

Vous bénéficiez d’un suivi personnalisé. Un accompagnement adapté à votre cas.

Soigner la dépression: Les signes de guérison

La dépression majeure se caractérise par l’apparition d’épisodes dépressifs durant généralement plusieurs mois. Entre deux épisodes, le patient se sent souvent mieux. Il croit parfois qu’il est guéri et la rechute n’en est que plus cruelle. La guérison complète d’une dépression se fait en trois étapes:

  • Réponse
  • Rémission
  • Guérison

On parle de réponse quand un traitement ou une thérapie commence à diminuer l’intensité des symptômes dépressifs. Voire à en supprimer quelques-uns. La rémission, c’est quand la quasi-totalité des symptômes a disparu pendant au moins deux semaines. Les symptômes restants sont beaucoup moins intenses qu’avant la prise en charge.

Être guéri(e) de la dépression

Enfin, on parle de guérison quand le patient n’a ressenti presque aucun symptôme pendant au moins quatre mois. Malheureusement, cette étape n’est souvent que le signe que le traitement peut être adapté. Une rechute n’est jamais à exclure totalement.

Les signes de guérison d’une dépression nerveuse sont d’une simplicité étonnante. Tout réside dans la perception de votre désir et, partant, de votre plaisir. Moins mal vous vous sentez, mieux vous allez. La Palisse me direz-vous. Et bien non.

Si, progressivement, vous retrouvez le goût pour des choses, ne forcez rien. Laissez aller. Laissez vous, doucement, à votre rythme, prendre la renaissance du désir. Ne criez pas victoire trop tôt. Comme je vous l’ai précédemment expliqué, il faut consolider la solution que vous avez mise en place.

Imaginez que c’est comme si vous aviez été hospitalisé(e) longtemps. Trés longtemps. A l’aide des soins médicaux, vous allez vous sentir de mieux en mieux. Fatigué(e). Mais de plus en plus alerte.

Vous sortez de l’hôpital. Vous rentrez chez vous. Petit à petit, dans le respect de vous même, sans contraintes, vous vous laissez le temps de retrouver vos marques. Vous allez même en créer de nouvelles.

C’est bien cela qui va vous montrer les signes de guérison d’une dépression nerveuse. Peut-être que ce que vous aimiez avant n’est plus. Que, maintenant, vous aimez d’autres choses. Laissez vous porter. Les changements positifs et constructifs vont s’établir progressivement.

Laissez les vous « prendre » et vous emporter pour le meilleur. Oui. Laissez vous porter, sans contrôler. Le meilleur est devant vous. Laissez le plaisir venir à vous. Ne le contraignez pas, et tout ira bien.

Moi aussi, j’ai souffert de  dépression nerveuse. J’ai consommé tout ce que la pharmacie contient d’antidépresseurs. Plus je me suis contraint à aller bien, moins bien je me suis porté.

Un jour, un homme, qui deviendra un mentor puis un confrère, m’a aidé à soigner ma dépression. Je ne croyais absolument pas aux exercices thérapeutiques qu’il me demandait de suivre. Je les ai suivi en désespoir de cause.

Bien m’en a pris. Qu’avais-je à craindre de pire, si ce n’est d’aller bien? Cet homme m’a appris à lâcher prise, ce que je pensais impossible. Il m’a permis de retrouver l’amour de moi même. Dès lors, j’ai réussi dans des domaines de la vie alors que je pensais cela impossible.

Cela fait plus de 30 ans que cela dure. Le tout, sans médicaments. Grâce à la thérapie comportementale. Il m’a montré comment utiliser un problème pour en faire une solution.

Comment prendre le contre-pied de toutes les tentatives de solutions normatives que l’on m’avait prescrites pendant des années. Et çà a marché. Point de magie là-dedans. Juste – encore une fois – une solution stratégique pour soigner une dépression rapidement, efficacement, et durablement.

Je lui exprime toute ma reconnaissance.

Comment soigner une dépression nerveuse et s'en sortir?

Comme à l’accoutumée, si vous souhaitez partager votre expérience quant à la façon de soigner une dépression, ou exprimer un commentaire, vous avez tout le loisir de le faire en utilisant le formulaire en-dessous de cet article.

Merci de votre intérêt, et de votre confiance.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de coaching comportemental en ligne: Le Programme ARtUS Cette méthode de coaching résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats.

    4 replies to "Comment traiter une dépression efficacement?"

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Sonia,

      Je viens de vous adresser un mail afin que vous m’apportiez de plus amples précisions quant à votre situation douloureuse.
      Ainsi, je saurais mieux vous apporter mon aide pour retrouver confiance.

      Prenez bien soin de vous. A bientôt.

      Frédéric

    • Sonia

      Je crois que je souffre de la dépression.
      J’ai perdu mon mari deux semaines après le mariage, j’ai personne. Je me sens seule.
      Parfois, je m’enferme toute seule dans ma chambre, et parfois, j’ai peur de rester seule. Je suis anxieuse. Ça devient insupportable. Merci de m’aider. Je souffre.

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Christele,

      Merci de votre message.

      Je vous présente mes excuses pour le délai de réponse suite à un léger problème technique et je vous présente toutes mes condoléances.

      Je vous envoie un message en privé pour en parler.

      Bonne soirée,

    • Durand

      Mon père est décédé en 2016 et j ai fait une tentative de suicide . Depuis je suis en dépression, je suis une thérapie et des cures. Mais je n arrive pas aller vers l avant . Je suis bloquée. J ai arrêté de conduire depuis le jour du décès de mon père. Je n ai plus goût à rien. Je suis reconnue travailleur handicapée et au chômage. Je vis chez ma mère qui ne me supporte plus . J ai tellement envie de rejoindre mon père. Seul mon psy me tend la main et me fait de la sophrologie. Je n arrête pas d avoir des idées noires. Je n arrête pas de demander de l aide autour de moi pour m en sortir mais rien ne se passe.
      Merci de m avoir écouté
      Christele

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