La dépression chronique se caractérise par la répétition d’épisodes dépressifs sur plusieurs années. Les périodes d’amélioration entre deux épisodes sont courtes (moins de deux mois) et peu fréquentes.

Cette dépression résistante devient de plus en plus difficile à vivre à mesure qu’elle use les patients qui en souffrent. Pour éviter le pire, il faut donc apprendre à la traiter et à vivre avec. La question se pose donc de savoir quel traitement de la dépression chronique est le plus adapté.

Quand j’évoque le pire, je pense au suicide lié à tout état dépressif. Ainsi, la dépression prend des formes variées. Les différents symptômes permettent alors de distinguer plusieurs syndromes dépressifs. On parle de dépression chronique quand l’état dépressif dure pendant plusieurs années et qu’il peut aboutir à des conduites suicidaires voire à des tentatives de suicide.

Petite précision: quand les symptômes sont moins intenses et que les épisodes dépressifs sont entrecoupés de périodes sereines, on parlera plutôt de dysthymie.

Quels sont les symptômes de la dépression chronique?

Les symptômes de la dépression chronique sont à peu près les mêmes que ceux des autres syndromes dépressifs:

  • Apathie et manque de motivation
  • Grande tristesse ou lassitude intense
  • Fatigue extrême (envie de dormir face à chaque événement contraignant par exemple)
  • Troubles du sommeil: insomnies ou hypersomnie
  • Anhédonie: perte du plaisir à la pratique d’activité pourtant appréciée
  • Diminution ou disparition de la libido
  • Perte d’appétit
  • Irritabilité
  • Difficultés à se concentrer
  • Manque de confiance en soi, peur de l’échec et culpabilité (souvent irrationnels)

Ce qui va permettre de distinguer la dépression chronique des autres syndromes dépressifs, c’est l’intensité et la durée des symptômes. On parle souvent d’épisode dépressif pour qualifier les périodes de dépression.

Généralement, ces épisodes sont limités dans le temps et sont une réaction à un événement difficile, douloureux ou traumatisant.

Dépression chronique: Symptômes et causes

Chez les personnes dites dépressives, ces épisodes dépressifs peuvent se répéter. Ils durent parfois jusqu’à 6 mois et sont entrecoupés de périodes plus heureuses qui durent quelques semaines.

Dans le cas de la dépression chronique, les épisodes dépressifs se répètent sans vraiment laisser de répit (jamais plus de deux mois d’amélioration). Si on ne fait rien, la dépression reste et s’aggrave, menant parfois au pire.

Dépression chronique: Quand peut-on parler d’un état dépressif?

Être ou ne pas être dans un état dépressif? Telle est la question. En posant cette question, je ne cherche pas à paraphraser William Shakespeare. Plus simplement, c’est une façon d’attirer votre attention.

Effectivement, sur la foi de symptômes physiques et psychiques, beaucoup de gens se posent la question de savoir s’ils souffrent d’un état dépressif. Et la plupart d’entre eux font des suppositions assez hasardeuses. Voire requièrent des soutiens médicaux ou thérapeutiques qui ne sont pas toujours opportuns.

L’état dépressif, ou dépression, est une maladie psychosomatique. Cela signifie que la dépression provoque aussi bien des troubles psychologiques que physiques. Cependant, les spécialistes de la psychothérapie la reconnaissent davantage grâce à 2 phénomènes psychiques qui la caractérisent. Ce sont une…

  • Tristesse quasi permanente
  • Grande souffrance morale

Mais attention! Que votre tristesse dure, et ceci quelle que soit la raison pour laquelle vous souffrez, cela ne signifie pas que vous êtes déprimé(e). En effet, vous êtes triste, mal en point, et ce pour diverses raisons. Perte d’un proche. Licenciement. Échec à un examen. Etc. Votre mal être n’a pas nécessairement à voir avec un état dépressif. Sauf si certaines conditions vous y prédisposent. Ce sont notamment:

  • Le patrimoine génétique. Certaines personnes sont naturellement prédisposées à être dépressives
  • La consommation de drogue ou d’alcool
  • Les névroses, et autres maladies psychiques semblables
  • Le manque de sommeil
  • La fatigue
  • Le surmenage
  • La solitude
  • Les difficultés liées à la vie sociale. Rejet social. Expériences blessantes, ou frustrantes

Compte tenu de ces multiples facteurs, un état dépressif est classé dans diverses catégories.

La dépression endogène

La dépression est dite endogène lorsque les éléments qui concourent à son apparition ne sont pas des évènements extérieurs à la personne concernée. Névrose, héritage génétique. Elle est souvent engendrée par une profonde mélancolie. Elle provoque chez cette personne des envies de suicide.

La dépression exogène

La dépression exogène, ou psychogène, est  provoquée par tous les autres facteurs assimilés à un choc. Ce sont le deuil, la maladie, la grossesse, etc.

Quand la dépression est liée à l’âge, on parle de dépression chez:

  • Le nourrisson
  • L’enfant
  • Un adolescent
  • L’adulte

Chacune de ces dépressions revêt, en plus de caractéristiques générales, des aspects spécifiques qui sont définis par l’âge réel, et l’environnement de la personne en souffrance.

Par ailleurs, les différentes dépressions sont classées suivant leur degré de gravité. On parle alors de dépression:

Ne vous inquiétez pas. La dépression se soigne très bien quand elle est passagère. Elle disparaît le souvent au bout de quelques semaines. C’est lorsque les symptômes commencent à perdurer que vous devez réagir.

En effet, sans le savoir, vous tendez vers une pente dangereuse. Quand la dépression devient trop importante, voire invalidante, certaines personnes envisage le suicide comme une option. Comme une solution.

Comment savoir si vous êtes victime d’une dépression chronique?

Pour savoir si vous êtes victime d’un état dépressif, commencez par rechercher et identifier les symptômes de la dépression. Ensuite, consultez un médecin. Généraliste ou spécialisé. Ceci afin qu’il confirme votre présomption. Cette étape est importante. Comme toute phase de diagnostic. En effet, il n’est pas exclu que les malaises que vous ressentez soient liés à des troubles autres que ceux liés à l’état dépressif.

Vous pouvez craindre, ou soupçonner, un état dépressif si les signes suivants sont visibles:

  • Tristesse continue pendant une quinzaine de jours minimum
  • Crises de larmes
  • Perte d’intérêt et de plaisir vis-à-vis de la vie quotidienne
  • Perte d’appétit. Amaigrissement
  • Insomnie en fin de nuit
  • Délires. Idées morbides. Envie de suicide
  • Asthénie matinale (fatigue du matin)
  • Troubles de la concentration
  • Difficultés d’attention
  • Ralentissement psychomoteur
  • Douleurs dorsales
  • Prostration
  • Incapacité à agir

État dépressif confirmé: Que faire?

Si vous vous reconnaissez dans l’un au moins de ces symptômes, et que ceux-ci sont récurrents ou présents depuis plusieurs jours, consultez. Ou utilisez un programme thérapeutique et comportemental accessible en ligne. Le médecin se charge d’écarter toute cause clinique à vos symptômes (maladie de Parkinson, bipolarité).

Vous ne souffrez pas d’un problème particulier? Vous n’avez aucun antécédent de maladie mentale? Alors, le spécialiste envisage la possibilité d’un état dépressif. Une fois le diagnostic établi, il vous propose des antidépresseurs. Ou des anxiolytiques.

Vous ne souhaitez pas satisfaire à cette prescription? Vous avez peur de la dépendance? Des effets secondaires des médicaments? D’un perte d’autonomie? Je vous comprends. Alors, je vous invite à cliquez sur l’image en bas du présent article.

Les médicaments de type anxiolytiques, antidépresseurs ou neuroleptiques sont à éviter. Ils vous rendent dépendants. Sans vous guérir. Voire, ils aggravent votre état dépressif. Il est notoire que certains médicaments, qui n’ont toujours pas été retirés du marché pharmaceutique, provoquent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Suicide. Mélancolie. Agressivité. Etc.

Pour des raisons juridiques évidentes, je ne peux les nommer de façon précise. Mais, tous les professionnels savent que des personnes sont parfois sujettes à une aggravation de leur état dépressif. Et ce à la suite à la prise de produits tels que les barbituriques, les amphétamines, ou les neuroleptiques.

La meilleure méthode pour en finir avec un état dépressif consiste à identifier le mécanisme de l’état dépressif. En effet, il s’agit de le neutraliser. C’est à dire, le supprimer. L’approche comportementale est d’un grand secours pour traiter un état dépressif. Elle vous vient  efficacement en aide.

Avant de vous apporter des précisions utiles au sujet de la thérapies comportementale, voici quelques conseils à suivre pour prévenir un état dépressif.

Conseils à suivre

En premier lieu, ayez une alimentation saine et équilibrée. La consommation régulière d’aliments contenant des Omega 3 (huiles et graisses végétales) est recommandée. Mangez régulièrement du chocolat. De la gelée royale. Du ginseng. Etc. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter un(e) diététicien(ne) ou un(e) nutritionniste.

En second lieu, vous optez pour l’aromathérapie en utilisant des huiles essentielles. Ou en fabriquant des concentrés floraux. Pour être, et rester, de bonne humeur, consommez des plantes en infusion. Des plantes comme le tilleul, le thym, ou la sauge.

Dernière chose. Même si, je conviens que ce qui suit n’est pas toujours facile. Faites du sport! Le sport est bon pour la santé physique. Et aussi pour la santé morale. C’est un exutoire pour évacuer le trop plein d’émotions ressenti à certains moments de la vie. Le sport est aussi un excellent moyen de sécréter des substances nécessaires à notre équilibre mental (endorphine, dopamine).

Comment vivre avec la dépression chronique?

La dépression chronique est l’un des troubles dépressifs les plus dangereux parce qu’elles usent progressivement le moral et la psyché du patient. C’est d’ailleurs le trouble dépressif qui mène le plus souvent au suicide. Or, sortir de la dépression chronique ne se fait pas en un jour.

Les personnes qui en souffrent doivent donc apprendre à vivre avec. La dépression chronique est un syndrome délicat aussi parce qu’elle est insidieuse. Aussi absurde que cela puisse paraître aux personnes qui n’en souffrent pas, les dépressifs n’ont pas toujours conscience de l’être.

La fatigue, la lassitude et la tristesse sont si profondément immiscées dans leurs vies qu’ils ne pensent pas toujours à les considérer comme des symptômes. Ils doivent donc apprendre à reconnaître leurs symptômes, à les analyser et à gérer leurs causes.

Vivre avec la dépression chronique, c’est développer de bonnes habitudes, autant physiques que mentales. Les patients atteints doivent prendre soin d’eux pour ne pas aggraver leurs symptômes, mais ils doivent aussi guetter les états émotionnels qui les parcourent et leurs variations.

Ensuite, ils doivent apprendre à y réagir, principalement en demandant de l’aide à des personnes de confiance dans leur entourage, mais surtout aux médecins. Attention: il est important de préciser que la résurgence ponctuelle des symptômes de la dépression chronique n’a rien à voir avec un trouble bipolaire.

En effet, dans cette difficulté à vivre avec la dépression chronique, il n’y a pas de phase maniaque, ou hypomaniaque, suivie d’une phase dépressive.

Dépression résistante: Vivre avec.

Dépression chronique: Peut-on obtenir une reconnaissance d’invalidité?

Oui, si la dépression chronique s’installe et vous empêche de mener une vie normale, vous pouvez faire une demande de reconnaissance d’invalidité à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Le dossier devra être rempli par votre psychiatre. Si la MDPH l’accepte, vous bénéficierez d’une prise en charge à 100 % pendant un an ou deux selon la gravité des symptômes décrits.

Ensuite, la prise en charge peut durer aussi longtemps que nécessaire, mais à hauteur de 20 à 40 % seulement.


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Reconnaissance par la MDPH

Parfois, l’environnement, notamment le travail, renforce ou induit la dépression chronique. Même quand ce n’est pas le cas, une personne souffrant de dépression chronique n’est pas toujours en état de travailler.

La souffrance psychique provoquée par toute activité professionnelle est parfois trop importante. Bien sûr, la majorité des dépressifs travaille, mais il est tout de même possible d’obtenir une reconnaissance d’invalidité dans certains cas.

Pour obtenir une reconnaissance d’invalidité, vous devez remplir un dossier avec un psychiatre et l’envoyer à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées).

Néanmoins, sachez que les psychiatres sont souvent réticents face à cette éventualité. Leur but n’est pas de faire économiser de l’argent à l’Assurance maladie, mais de préserver votre santé.

Une activité quotidienne et un contact régulier avec l’extérieur sont essentiels pour sortir de la dépression. La reconnaissance d’invalidité est donc absolument nécessaire dans de nombreux cas, mais il arrive qu’elle soit une mauvaise initiative poussant à l’isolement du patient.

Le taux d’invalidité

La dépression chronique ne concernerait que 10 % des cas. Elle est donc rare, et même quand elle survient, il est possible de la soigner. Si vous obtenez une reconnaissance d’invalidité pour dépression chronique, vous bénéficierez généralement d’un taux de 100 % pendant un an ou deux.

Au-delà, si la dépression persiste, vous obtiendrez un taux entre 20 et 40 % en fonction de votre état et de l’analyse d’un psychiatre.

Dépression chronique et suicide

Il y a une différence importante entre le suicide, et la tentative de suicide. Fréquemment, il est fait un amalgame entre les deux. Ce qui rajoute à la confusion liée à ce type de drame en mouvement.

La tentative de suicide n’est pas l’expression d’un désir de mourir. C’est une façon de dire – avec force – que quelque chose ne va plus. Le suicide, en lui même, est une façon de contrôler sa mort. Donc sa vie. C’est aussi une façon de faire du mal aux autres. Comme à celles et eux qui restent. N’en déplaise à certains.

Quand j’écris « …n’en déplaise à certains… », je fais allusion à celles et ceux qui jugent comme cet écrivain italien, Massimo Bontempelli. Je ne partage pas cet avis. Mais il me semble intéressant de le partager avec vous.

Le suicide est le plus immoral des crimes

Dans les deux cas, qu’il s’agisse de suicide ou de tentative de suicide, c’est le moyen qu’utilise des personnes de tous âges pour exprimer leur limite, puisqu’elles préfèrent mourir, ou envisager de mourir, plutôt que de continuer à souffrir. Elles perdent le contrôle de leur vie, alors, elles envisagent de prendre le contrôle de leur mort. Ce qui est une façon comme une autre de contrôler sa vie puisque la mort fait partie de la vie.

Se suicider est interdit

Le suicide fait couler beaucoup d’encre au sens où la mort, quelle qu’en soit la manière, est une sorte de tabou autour duquel glose un nombre impressionnant de gens. Dans notre société, la mort est recouverte d’une sorte de voile opaque qui fixe un interdit.

Nous ne savons rien de la mort en elle même, et surtout rien de ce qu’il se passe ensuite ce qui n’est pas sans générer une sorte de fascination chez certaines personnes.

Depuis la nuit des temps, il nous est asséné que nous n’avons pas le droit de mourir de façon intentionnelle. Ainsi, des cultures et les religions différentes posent des interdits à propos du suicide. Le « voisin du dessus » nous condamne à supporter l’insupportable.

Dans le même temps voire, par extension, certaines personnes regardent ces questions de suicide avec une sorte de voyeurisme. Lequel en dit long sur les fantasmes que le suicide génère.

S’il est notoire qu’un fantasme doive rester en l’état, sa réalisation est réputée décevante voire frustrante. Le suicide alimente des fantasmes qui font dire tout et n’importe quoi à bon nombre de gens.

Entre la colère et l’incompréhension, bien des des questions se posent quant aux motivations des personnes suicidaires. Et beaucoup de ces questions alimentent des ruminations liées au suicide quant au pourquoi du comment.

Les causes du suicide

Pour que le sentiment d’impuissance ne le dispute plus à la colère, au jugement, à l’abattement, il est important d’essayer de changer cela au bénéfice de toutes les parties. Et ce me semble d’autant plus important de le faire que je me sens concerné.

Jeune, j’ai fait quelques tentatives de suicide. C’est ainsi que je me suis découvert un désir ardent de vivre. A ceci près qu’à l’époque, je ne sais pas comment faire. Depuis lors, avec le temps, j’apprends à ne plus éviter de vivre mais à assumer.

Le suicide est le résultat d’une accumulation de plusieurs facteurs. Lesquels courent sur une période plus ou moins longue. Ces facteurs sont les suivants.

Suicide et troubles psychiques

Dans plus de 90% des cas, ils sont associés les uns aux autres. Et de façons diverses (Source: Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, INSERM). Parmi eux, le facteur de risque le plus fréquent est la dépression. Une personne déprimée sur une longue période peut souhaiter, à un moment donné, en finir avec sa vie.

Le danger du suicide, ou de sa tentative, réside dans le fait que, dans la majeure partie des cas, la dépression n’est pas diagnostiquée et traitée. La victime se replie sur elle-même. Et ce, dès le début de ses troubles dépressifs, pense qu’elle peut s’en sortir seule.

Au fil des semaines, des mois, voire des années, force lui est donnée de constater que ce n’est pas le cas. Mais, généralement, à cette étape, les gens considèrent qu’il n’est plus temps pour demander de l’aide. La mort semble être la seule option. Ce qui est une erreur d’appréciation bien compréhensible.

Il convient de préciser qu’une personne suicidaire n’a pas vraiment envie de s’ôter la vie. Elle veut juste mettre fin à une souffrance devenue quasi insupportable. La tentative de suicide est donc reconnue comme un appel à l’aide. Avec un problème sous-jacent qui est que cette tentative de suicide n’est pas toujours sans conséquences. Psychosociales et/ou médicales.

Les troubles anxieux poussent également plusieurs personnes à projeter de s’ôter la vie. Ou à passer à l’acte. Ainsi, les adolescents sont les plus vulnérables.

En effet, selon Shaffer et Al. (1996), la présence d’un trouble anxieux est remarquée chez 27% des adolescents décédés par suicide. Et selon Goud et al.(1998), 40% des adolescents qui ont des pensées suicidaires souffrent d’anxiété. 57% d’entre eux essaient, au moins une fois, de se donner la mort.

Les maladies psychiatriques graves

Les adolescents ne sont pas les seuls touchés. Toute personne qui souffre de phobies, de trouble obsessionnel compulsif, de stress post-traumatique, d’anxiété généralisée ou de trouble panique est susceptible d’avoir des idées suicidaires. Voire de passer à l’acte.

Un suicide peut être motivé par une maladie bipolaire. Et aussi la schizophrénie, ou des troubles de la personnalité (cf. borderline). Tout dépend de la sévérité de la maladie. De sa durée. Et aussi de l’âge de la personne malade. De sa situation sociale. Ou son quotient intellectuel. Enfin, de la rapidité et de l’efficacité de la prise en charge. En bref, tout est une question de contexte et de personne.

La consommation excessive ou dépendante de substances psycho actives comme la cocaïne, les amphétamines, ou une forte dépendance à l’alcool, sont autant de facteurs qui amènent une personne au suicide.

Les pensées suicidaires sont également fréquentes chez les personnes qui passent par un sevrage. Est-ce la peur de l’avenir? Le risque s’accroît si les addictions sont associées à des situations de rupture, d’isolement social ou affectif.

Les antécédents familiaux

Le fait qu’un parent ou un proche se soit suicidé dans le passé, ou qu’un parent soit dépressif, constitue un nième facteur de risque, important il est vrai.

Les signes avant-coureurs d’une tentative de suicide

Nul n’est besoin d’être psychiatre ou psychothérapeute pour déceler un risque de suicide chez une personne qui ressent un mal-être. Consciemment ou inconsciemment, cette personne laisse certains signes s’exprimer quant à ses intentions d’en finir avec la vie. Les signes les plus fréquents sont les suivants:

  • Baisse de confiance en soi
  • Perte d’estime personnelle
  • Référence écrite ou orale à propos de la mort
  • Profonde tristesse
  • Désespoir
  • Humeur dépressive

Les messages verbaux directs et indirects comme:

  • « Je veux me suicider« 
  • « Je vais me tuer« 
  • « Mieux vaut en finir« 
  • « Vous vivrez bien mieux sans moi« 
  • « Bientôt, je m’en irais, et vous aurez la paix« 

Et aussi…

  • Tendance à avoir un regard négatif sur toute chose
  • Désintérêt subite pour des activités qui, autrefois, pouvaient être des passions
  • Tendance à s’isoler
  • Difficultés de concentration
  • Incohérences et confusions dans le langage
  • Changements d’humeur fréquents
  • Changements physiques importants (perte ou gain de poids, troubles du sommeil, troubles de l’alimentation, fatigue persistante)
  • Intérêt soudain pour la mise en ordre de ses affaires personnelles. Don de ses biens
  • Intérêt soudain pour son testament ou pour son assurance-vie

Dès lors, soyez vigilant(e). Ce n’est pas parce que ces signes disparaissent pendant un moment que la personne se porte forcément mieux. C’est peut-être le signe qu’elle s’est enfin décidée à passer à l’acte. Dès lors qu’elle se sent « apaisée » par cette décision. Elle se dit que s’est pour bientôt. Que le bout du tunnel est tout proche. Alors, restez sur vos gardes.

Dépression chronique: Comment ne pas se suicider?

Je suis tenté d’écrire qu’avoir des pensées suicidaires est normal. C’est comme de parfois déprimer… en pire! Si des envies de suicide vous taraudent, la première chose à faire est d’en parler. Et de demander de l’aide.

Nous sommes destinés à vivre. Pas à mourir de façon prématurée. Et, à tout le moins, pas par suicide. Ce n’est pas une question de morale. C’est une question de nature.

Si vous êtes confronté à des envies de suicide, je vous suggère d’en parler à un proche. Un parent, ou un ami). Voire à un(e) spécialiste de la santé mentale. Si vous avez la conviction que l’un de vos proches pense au suicide, n’hésitez pas à aborder le sujet.

depression chronique comment eviter un suicide

Parler de ce qui vous fait peur dans l’éventuel suicide de la personne, c’est lui tendre la main. C’est lui exprimer votre intérêt. Faites preuve de tact. Ne la condamnez pas. Ne la menacez pas. Aidez cette personne à verbaliser ce qu’elle ressent.

Pour ce faire, la meilleure des techniques consiste à exprimer ce que vous ressentez. Ce qu’il en est de votre propre peur. De votre inquiétude.

L’approche comportementale pour rester en vie

Dans tous les cas, si une personne, proche ou non, vous parle de suicide, il est nécessaire de pouvoir travailler sur ce problème. La thérapie comportementale est un excellent outil pour se faire. C’est une thérapie brève qui vous permet non seulement d’arrêter les pensées suicidaires, mais surtout de traiter la racine dudit problème.

Ainsi, sont traités de front, la douleur de vivre. Et aussi la difficulté d’avoir une bonne estime de soi. Ou de ne plus avoir peur. Etc. Bien que le mot qui suive m’insupporte, le challenge consiste à faire d’un problème une solution. Agir de sorte à retrouver confiance en soi. Confiance en la vie.

Ainsi, un programme thérapeutique en ligne personnalisé comme le Programme ARtUS aide les personnes qui souffrent à avoir une meilleure vision de leur vie. A objectiver quant aux complications rencontrées. Et à les affronter avec sérénité.

Un tel programme facilite une prise de conscience qui permet à l’intéressé(e) de prendre acte qu’elle possède toutes les capacités et aptitudes nécessaires pour se relever. Pour continuer à profiter de la vie. En bref, pour réussir. C’est une question de vision.

Pour que la vie ne soit plus un fardeau

Quand la vie devient un fardeau, le suicide n’est pas une solution. Une fois mort, c’est certain, vous n’avez plus de problèmes. Mais… vous n’avez pas résolu votre problème de votre vivant. Dès lors, vous pouvez toujours envisager le suicide quand vous n’avez plus de problèmes.

Si vous avez des questions, un commentaire à exprimer, ou une expérience à partager à propos du suicide, je vous invite à utiliser l’espace réservé à cet effet, en-dessous de cet article.

Comment traiter une dépression chronique?

Les traitements de la dépression chronique ne sont pas fondamentalement différents des traitements que l’on utilise pour lutter contre les autres syndromes dépressifs. Cependant, la dépression chronique est souvent la marque d’un mal-être ou d’un problème plus profond.

Les traitements seront donc adaptés, parfois dans leur forme et parfois dans leur puissance, pour lutter plus efficacement.

L’hygiène de vie permet-elle de lutter contre une dépression résistante?

Face à un épisode dépressif, votre médecin généraliste peut vous prescrire des antidépresseurs légers, mais il vous conseillera souvent d’abord d’améliorer votre hygiène de vie. Avec une activité physique suffisante, un sommeil mieux régulé et une meilleure alimentation, certains patients se débarrassent rapidement de la dépression.

Cependant, face à une dépression chronique, on peut se demander si l’hygiène de vie peut faire la différence. À elle seule, l’hygiène de vie ne peut rien faire contre la dépression chronique. Néanmoins, il ne faut pas la négliger pour autant.

Elle est la base solide sur laquelle le patient pourra s’appuyer pour se reconstruire progressivement grâce à la thérapie. C’est donc un détail face à une pathologie de cette envergure, mais un détail de grande importance.

Les médicaments

Les patients souffrant de dépression chronique ont rarement le choix: ils sont souvent obligés de consommer des médicaments. Les psychiatres prescrivent généralement des antidépresseurs plus puissants et qu’il est possible de prendre quotidiennement pendant de longue période.

Ils ont pour objectif de soutenir le patient et de réguler son humeur de tous les jours pour l’aider à sortir progressivement de la dépression. Les médicaments ne font pas de miracles et ne sont pas une solution définitive.

Dans le cas d’une dépression passagère, ils peuvent suffire puisqu’ils aident simplement à traverser la tempête en attendant que le beau temps revienne. Dans le cas de la dépression chronique, la tempête ne s’arrête jamais et les médicaments aident à la supporter, mais ils ne peuvent pas la faire disparaître.

La thérapie comportementale

En fait, il faut considérer l’usage des médicaments contre la dépression chronique comme une manière d’aider le patient à démarrer le difficile parcours qui l’aidera à sortir de la maladie. Comme souvent, ce sont les premiers pas les plus difficiles.

Ensuite, le fardeau s’allège progressivement, jusqu’à ce qu’il ne soit même plus nécessaire de consommer des antidépresseurs. Ce qui permet vraiment de parcourir toute la distance nécessaire, c’est la thérapie.

Depuis longtemps, la psychothérapie, auprès d’un psychiatre ou d’un psychologue, a fait ses preuves pour lutter contre la dépression. Elle permet au patient d’explorer à son rythme et sur le long terme les causes psychiques à l’origine de son mal-être et de la dépression chronique.

Comment vaincre une dépression résistante?

En analysant ses traumatismes, il en redevient maître et cesse de les subir. C’est un travail long et difficile, mais absolument nécessaire. Néanmoins, on conseille de plus en plus aux personnes dépressives de se tourner d’abord vers la thérapie comportementale.

Avec des outils adaptés, elle permet aux patients de travailler sur les causes cognitives de son trouble et sur les réponses comportementales délétères qu’il y apporte. En quelques mois seulement, voire quelques semaines, les résultats sont souvent très impressionnants.

Psychologie clinique et thérapie comportementale cohabitent difficilement. La première instaure des comportements normatifs qui ne sont pas toujours à la hauteur des objectifs thérapeutiques.

A court ou moyen terme, si rationaliser était la réponse au traitement de la dépression chronique, cela se saurait. Je vous conseille donc de ne pas mélanger les genres thérapeutiques. Psychologue ou thérapie comportementale. Pas les deux, et pas de front.

Si vous en choisissez une, je vous suggère de laisser l’autre de côté. Dussiez-vous y revenir plus tard. En bref, évitez ce que j’appelle: le tourisme thérapeutique.

Comment sortir de la dépression chronique?

Sortir de la dépression chronique est souvent un peu plus délicat que face aux autres syndromes dépressifs. D’abord, parce que la dépression peut s’intensifier quand elle s’installe sur le long terme. Ensuite, parce qu’une dépression chronique est souvent le signe d’un mal-être plus profond.

Dans le cas d’un épisode dépressif isolé, il est souvent facile de distinguer l’événement à l’origine du trouble. C’est souvent plus délicat et plus profond avec la dépression chronique.

Les traitements contre la dépression chronique

Face à la dépression, il est possible d’utiliser certains médicaments. Votre médecin généraliste peut prescrire des antidépresseurs légers s’il estime que vous avez besoin d’aide pour surpasser un épisode dépressif isolé.

Si cela ne suffit pas et que les épisodes se multiplient, on conseille alors de consulter un psychiatre.

Pourquoi fait-on une dépression chronique?

En psychiatrie, on peut prescrire des antidépresseurs plus forts et envisager des traitements sur le long terme avec un suivi régulier.

On utilise également d’autres traitements pour lutter contre certains syndromes satellites de la dépression: des antihistaminiques ou des bêtabloquants pourront être employés pour lutter contre l’anxiété, parfois à l’origine des dépressions.

Les bons résultats de la thérapie comportementale

Les syndromes dépressifs les plus graves ont généralement besoin d’une réponse médicamenteuse. Cependant, on ne recommande pas de répondre à la dépression chronique seulement avec des médicaments.

Sur le long terme, beaucoup d’entre eux perdent de leur efficacité et peuvent même devenir dangereux. On les utilise donc souvent pour accompagner le début du parcours permettant au patient de sortir de la dépression.

Sur le long terme, la meilleure solution pour sortir de la dépression reste la thérapie. Il est possible de suivre une psychothérapie en ville dans un cabinet privé, gratuitement à l’hôpital, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne.

La thérapie est un accompagnement efficace et obligatoire pour sortir définitivement de la dépression, même chronique. Malheureusement, les résultats sont parfois lents à se manifester, ce qui peut dans un premier temps inquiéter le patient et empirer ses symptômes face à la frustration.

Résultat, l’Assurance maladie recommande désormais également l’usage des thérapies comportementales.

Un comportementaliste professionnel permettra au patient d’affronter plus rapidement la source de son mal-être en s’y confrontant grâce aux techniques comportementales.


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Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il est spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute comportemental). Ses compétences en matière de coaching comportemental permettent de résoudre 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats en moins de 2 mois. Pour en savoir +, vous êtes invité(e) à regardez la vidéo de présentation du Programme ARtUS

    14 replies to "Dépression chronique: Comment traiter rapidement une dépression résistante ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sylvie,

      Il semble que vous souffrez de troubles anxio-dépressifs.

      Cela ne signifie pas que vous soyez victime d’une dépression en soi mais qu’au regard de différents évènements tant personnels que professionnels votre environnement ait changé au point de vous rendre anxieuse de façon trés conséquente accompagnée de symptômes dépressifs (tristesse, envie de rien, etc.) ce qui constitue la conséquence d’une anxiété trop forte.

      Je vous ai envoyé un message pour vous expliquer comment traiter ce problème avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois (pas de miracle ou de magie, juste de la stratégie thérapeutique).

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Sylvie

      Bonjour,
      Je suis triste et ai beaucoup de mal à me motiver, je me réveille le matin sans avoir envie de me lever, avec une forme de peur (complètement inconsciente, et à peine perceptible mais c est bien là), tout me coûte, et je n’ ai envie de rien.
      J ai fait une dépression en 2003 , ou 2006 (et vois ma psychologue, au besoin depuis), je me suis séparée de mon conjoint il y a plus de 4 ans, j ai fait un COVID triste qui m a laissé complètement vide dans tous les sens et me suis arrêtée à mi mai 2022 quasi 2 mois pour burn/dépression, ma collègue et amie est partie de ce même travail, et j ai repris en septembre sous antidépresseur (paroxitine), que j ai arrêté mi mai 2023, j ai perdu mon papa en novembre 2022, et depuis juillet c est compliqué pour moi, je ne vois pas de lumière au bout du couloir.
      Que puis je faire ? Pouvez vous m aider

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Edwige,

      Je vous ai adressé divers messages pour vous expliquer comment faire pour vaincre votre dépression résistante.

    • Edwige

      Bjr,
      Je suis en dépression résistante depuis 6 ans, suite à un choc affectif . Je suis sous anti depresseur également mais mon état ne s arrange pas, et j ai du mal à supporter les medicaments. J ai tout essayé : hypnose, TCC, RTMS, neurofeedback, acupuncture , Reiki, esthéticienne, magnétisme, mais rien ne m aide à m en sortir. Sur les conseils de mon psychiatre, je suis même aller 15 jours en clinique psychiatrique, ce qui ne m a pas arrangee du tout. J aime la vie. Pouvez vous m aider, me conseiller un thérapeute efficace autour de chez moi, J habite la banlieue toulousaine ?
      Je ne sais plus quoi faire, je suis désespérée. Merci de votre aide,
      Cdlt, Edwige

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous ai adressé un mail vous proposant mon aide mais je ne sais pas si vous l’avez reçu dans la mesure où vous ne m’avez pas répondu.

    • Frappart

      Bonjour, je suis sous anti depresseur depuis 14 ans. Progressivement mon cerveau a développé une tolérance et le médicament me cause plus de tort qu’autre chose. Le problème c’est que toute mon humeur dépend de ce médicament. Qui au final empêche aussi bien les émotions négatives que positives. De plus , je souffre d’apnée du sommeil sévère, je ne toléré pas le masque.

      J’ai cette impression que le médicament me cause lui même une dépression.

      Lorsque l’on m’a prescrit cet ad, je n’étais pas depressif, on me l’a prescrit pour l’impulsivité.

      Je souhaite vivre sans medicament. Mais le sevrage risque d’être terrible.

      J’ai fait une tentative de suicide il y a 5 semaines. Moi qui était un batant et qui ne comprenait pas comment on pouvait en arriver à se suicider.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Isabelle,

      Je vais vous adresser un certain nombre de questions car j’ai besoin de précisions relatives à votre problème (contextes, exemples, etc.).

      J’espère que vous accepterez de répondre à mes questions car c’est le premier moyen que j’ai de vous venir en aide.

      Dans l’intervalle, je vous souhaite une belle journée Isabelle.

    • Isabelle

      Bonjour,

      je souffre de dépression chronique (depuis toujours) traitée par antidepresseur depuis 10 ans (mon divorce) qui ne s’arrange pas malgré plusieurs psychothérapie (depuis 20 ans).
      Il s’agit d’angoisses d’abandon en situation de célibat et de difficulté à supporter les frustrations inhérentes à une relation de couple (comportement abandonnique).
      Pourriez-vous m’aider sur un plan comportemental ?
      Merci

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Marie-Béatrice,

      Je vous ai adressé un mail pour vous proposer une solution à votre problème.

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • Bourguin

      Je suis dépressive depuis 2003. J’ai suivi pendant plus de 2ans des psychothérapies. Je suis épuisée des angoisses de cette tristesse quotidienne. J’envisage tellement je suis mal de me renseigner sur la mort assistée dans un pays étranger. Peut- on souffrir encore pendant des années et de supporter la vie que grâce à la prise de médicaments? L’entourage n’aide pas non plus. Les remarques sont blessantes et l’absence de compassion est terrible. Tu as toujours été comme cela? Tu es un cas désespéré? On ne peut plus rien faire pour toi? Bref c’est l’enfer.Il arrive le temps où cela devient insupportable et que l’on souhaite et on a le droit de ne plus souffrir. Merci pour votre e aide.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Patricia,

      Je ne suis pas médecin. En conséquence, je en suis pas autorisé à donner un avis sur un domaine professionnel ou une prescription médicale au sujet de laquelle je ne suis pas compétent. Officiellement à tout le moins.

      Je ne connais pas le contexte de votre problème de dépression ni ce qui justifie que, 20 ans plus tard, vous en soyez encore à prendre des antidépresseurs. Je m’interroge aussi sur l’intérêt de la prise de Valium et de Théralène mais, peut-être, pourriez-vous poser la question à l’intéressé, votre médecin psychiatre/prescripteur?

      Maintenant, si vous vous sentez anxieuse depuis ce décès, il existe des solutions comportementales pour traiter ce type de problème. Je vais vous envoyer un mail à ce propos.

    • Patricia

      Bonjour j ai été diagnostiquée de dépression récurrente sur trouble de la personnalité à l àge de 30ans et j ai 50 ans . Est ce utile que mon psychiatre me laisse sous anti dépresseur depuis donc 20 ans ? Ou que lorsque les troublés sont plus sévères comme un décès ? Je prends en plus du valium et du théralene depuis 14 mois suite à un deuil compliqué. Que me conseillez vous?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Gisèle,

      Je viens de vous adresser un mail au sujet de votre demande.

    • Gisèle

      J’habite à La Seyne sur mer 83500, je souhaiterai bénéficier d’une thérapie comportementale, pouvez vous me communiquer les coordonnées d’un thérapeute proche de chez moi ?

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