J’ai longtemps souffert de dépression au travail. Je me demande même si mon activité de salarié ne s’est pas déroulée qu’en état dépressif, ce qui pose une question délicate.

Reconnaissez-vous et acceptez-vous que, sous toutes réserves, vous souffrez d’un manque de motivation pour aller travailler ?

Alors, je ne vais pas jouer sur les mots.

Qu’il s’agisse de trouble anxio dépressif au travail, de dépression à cause du travail, ou que vos troubles dépressifs soient la conséquence d’un autre problème, comme une angoisse au travail, cela revient au même.

Le problème dans le problème c’est que l’on s’en rend souvent compte quant il est tard, voire trop tard, comme quand on souffre d’ergophobie. Mais est-ce vraiment trop tard ? Ou est-ce un point positif que de s’en rendre compte longtemps après ?

In fine, sans doute la réponse se trouve t’elle dans une autre question laquelle consiste à savoir comment guérir d’une dépression.

L’absence de reconnaissance

Dans la société dans laquelle nous sommes, reconnaître que notre relation à notre travail nous est psychiquement douloureuse n’a rien de facile. La plupart des gens ne comprennent pas.

Et je ne parle pas de certains employeurs, chefs de services, ou – soyons cruels -, petits chefaillons de service que cela dépasse, littéralement. Ces gens là ont toutes les peines du monde à comprendre comment elles mêmes fonctionnent, alors quant à comprendre les autres, n’y pensons pas…

Identifier une dépression sur le tard rend son traitement plus difficile. En soi, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Cependant, plus vous avez d’éléments d’identifications, mieux vous êtes soigné(e).

L’incapacité d’aller travailler désignée par l’anglicisme burnout est un état d’épuisement professionnel qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, un sentiment d’échec et d’incompétence.

Selon l’EDA (European Depression Association), sur 7000 employés dans sept pays, 20% des employés en France ont été atteints d’épisodes dépressifs à un moment de leur carrière. En Italie c’est 12%. En Grande Bretagne 26% des salariés ou indépendants affirment avoir souffert de mal-être au travail pendant leur carrière.

Le travail et l’entreprise sont susceptibles de se transformer en lieux de souffrance morale. L’un des facteurs explicatifs les plus importants est la conjoncture économique et sociale actuelle. En effet, pour juguler les crises, plusieurs managers sont plus durs, voire se rendent coupables de harcèlement.

Le principe de causalité

De nos jours, la polyvalence est l’un des critères déterminants pour avoir de bons résultats et garder son boulot. Cadres et ouvriers se retrouvent donc sur plusieurs fronts à la fois. De multiples tâches leurs sont assignées et pour chacune d’elles, une réactivité optimale est exigée.

Que le salarié soit en CDD, CDI, ait un statut de travailleur intérimaire, ou soit fonctionnaire, la multiplication des tâches conduit à l’augmentation du risque d’affections et, partant, d’accidents du travail.

Tôt ou tard, une personne sous pression permanente finit par craquer. Un boulot trop absorbant entraîne un déséquilibre total dans la vie d’un individu.

Les changements permanents auxquels les travailleurs font face n’arrangent pas non plus la situation. Les personnes qui n’arrivent plus à travailler ressentent une absence de reconnaissance par leur hiérarchie quant aux difficultés inhérentes à leur poste.

Elles font face à des contradictions comme, par exemple, satisfaire un client tout en lui consacrant le moins de temps possible.

L’ensemble des mutations économiques que subit le monde actuel oblige les travailleurs à vivre avec un degré élevé de stress au quotidien justifie autant les troubles anxieux que les troubles dépressifs.

Les facteurs aggravants sont :

  • La globalisation des marchés.
  • La compétitivité accrue.
  • Le développement des technologies de l’information.
  • La précarité,
  • et, enfin, l’insécurité de l’emploi.

L’augmentation de la charge de travail est le principal facteur de vulnérabilité. À cela, s’ajoute le manque d’autonomie dans l’exécution des tâches et aussi, le manque d’estime de la part des supérieurs hiérarchiques ou de l’employeur et, enfin, une communication insuffisante ou dysfonctionnelle.

L'épuisement par l'ennui au travail est un sujet dont on ne parle pas en milieu de travail

Symptômes de troubles dépressifs

À cet épuisement professionnel, s’ajoutent des signes physiques. On constate une perte d’appétit et du goût des aliments chez les personnes souffrant de cette forme de dépression. La perte de poids, ou la surcharge pondérale, sont la conséquence de ces variations.

D’autres personnes qui souffrent d’une humeur dépressive au travail ont une augmentation significative de leur consommation en sucre ce qui favorise une prise de poids parfois très importante augmentés de risques cardio-vasculaires.

Je pense à une consommation de tabac ou de substances psycho actives diverses comme l’alcool ou la cocaïne.

Sur le plan de la sexualité, l’un des signes est la baisse de la libido. Les personnes victimes de ce type de dépression perdent tout intérêt à une vie sexuelle ce qui aboutit souvent à une abstinence totale.

Certaines douleurs apparaissent : maux de tête, mal au dos, douleurs musculaires. On remarque aussi des problèmes digestifs, et des ulcères à l’estomac.

Outre les symptômes physiques précédemment cités, certaines personnes ont des problèmes cutanés : psoriasis, eczéma, zona. Elles souffrent régulièrement d’infections, de rhume, parfois de la grippe, ou de sinusite.

Les symptômes physiologiques

Sur le plan physiologique, on constate :

  • Une démotivation constante par rapport aux tâches professionnelles à satisfaire,
  • Une irritation permanente (trouble de l’humeur),
  • Des colères spontanées,
  • Des pleurs fréquents,
  • Un sentiment de frustration,
  • Le sentiment d’être incompétent(e) et inutile,
  • Le besoin de s’isoler,
  • Le sentiment d’avoir une vie parsemée d’échecs,
  • Une difficulté à se concentrer,
  • De l’indécision, et de la confusion,
  • Des pertes de mémoire,
  • Des pensées suicidaires (pour les cas les plus graves).

La nécessité de changer

Les hommes et les femmes souffrent en proportions presque égales. Toutes les tranches d’âge sont touchées. Pour vaincre cet état dépressif, retrouver un état de santé équilibré, et un sentiment de bien être satisfaisant, plusieurs types de traitements sont possibles.

En général, un arrêt de travail se révèle essentiel. Cette pause, plus ou moins conséquente, permet de reprendre des forces. Il s’agit alors de se tenir éloigné(e) d’un environnement toxique et pathogène.

Ce repos, bien qu’essentiel dans le processus de la guérison, ne guérit pas pour autant cette forme de dépression. Si vous voulez reprendre le cours normal de votre vie, de profonds changements s’imposent.

Ces changements se font dans votre milieu professionnel comme dans votre le mode de vie. Je fais allusion au sens que vous accordez à votre travail comme à votre façon de gérer le stress.

Avant d’effectuer de tels changements, il est indispensable de consulter ou de vous référer à un spécialiste. Il vous aide à déterminer les solutions comportementales les plus adaptées au traitement de la dépression.

Faites le test

Pour savoir si vous souffrez d’une dépression à cause du travail, je vous suggère de consulter votre médecin traitant pour l’arrêt de travail puis un coach comportemental.

Chacun établira un diagnostic puis vous orientera pour soigner votre dépression dans les meilleures conditions pour vous.

Avant de consulter, consacrez quelques minutes au test ci-dessous. Cela vous permet de préciser votre choix de consulter ou non.

Prenez le temps de lire chaque question. Prenez un papier et un stylo. Lisez chaque question puis notez son numéro sur une feuille. Enfin, à côté du numéro correspondant à la question, répondez le plus spontanément qu’il vous est possible par « oui » ou « non ».

Le test

  1. Avez-vous moins d’intérêt pour les choses que vous appréciez autrefois ?
  2. Êtes-vous triste ou vous sentez-vous sombre ?
  3. Votre activité est-elle au ralenti ?
  4. Êtes-vous incapable de rester tranquillement assis(e) ?
  5. Pensez-vous que vous n’avez pas de valeur ou ressentez-vous actuellement un sentiment de culpabilité ?
  6. Y-a-t-il eu un changement dans votre alimentation ?
  7. Avez-vous perdu ou pris du poids ?
  8. Avez-vous du mal à vous concentrer et à réfléchir ?
  9. Vos pensées et vos préoccupations sont-elles constamment tournées vers le passé ?
  10. Avez-vous du mal à dormir ou à vous endormir ?
  11. Estimez-vous trop dormir ?
  12. Manquez-vous d’énergie ?
  13. Ressentez-vous une envie de dormir tout le temps ?
  14. Vous sentez-vous moins heureux/heureuse que la plupart des gens ?
  15. Votre vie vous semble- t-elle vide, et dépourvue de sens en ce moment ?
  16. Votre avenir vous semble-t-il sans espoir ?

Les résultats du test

Si vous répondez plus de 7 fois « oui » à ces questions, alors j’ai le regret de vous informer que vous souffrez probablement d’une déprime au travail.

Dès lors, je vous suggère de consulter au plus vite ou d’utiliser un programme thérapeutique en ligne (lire ci-dessous) pour débuter un traitement comportemental adapté à votre situation.

Le programme thérapeutique en ligne ARtUS vous aide à traiter vos symptômes dépressifs de sorte à retrouver confiance et estime de soi, en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite de l’ordre de 16 cas résolus sur 17 (95% de résultats).


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Profitez de cette chance extraordinaire tout comme celles et ceux qui, avant vous, pensaient ne jamais s’en sortir.

    16 replies to "Dépression au travail ? Faites le test !"

    • Bonjour Sylvie,

      Dans un 1er temps, sur la foi des éléments que vous précisez, le mieux me semble de consulter votre médecin traitant et la médecine du travail (auprès desquels vous pourrez vous ouvrir du harcèlement dont vous êtes victime).

      Ces deux professionnels vous préciseront quelles démarches médicales et juridiques mettre en place dans votre intérêt.

      Dans le même temps, il est nécessaire d’envisager un suivi psy, ou en présentiel ou avec un programme thérapeutique en ligne (cf. Le Programme ARtUS).

      Donnez moi de vos nouvelles et, dans l’intervalle, prenez bien soin de vous.

      Frédéric

    • SMR

      Bonjour Frederic
      Le 20/01/20210 j’ai malheureusement fait une TS due au travail, harcèlement moral et burn out ( arrêt maladie et non déclaré en accident de travail). tout l’année 2020 en maladie avec ALD, et reprise travail en mi-temps thérapeutique .. De nouveau je subis des brimades répétées ..Mon service me pousse à bout. .. je n’arrive plus a faire face..Je voudrais savoir si je retombe malade et que je me declare en accident de travail avec un nouveau CMI sur lieu de travail, pensez-vous que cela peut être pris en consequence.. mon état s’est vraiment aggravé.
      Pouvez-vous m’aider svp
      Merci beaucoup
      SMR

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Thibaud,

      Il n’y a rien d’invraisemblable quant au fait que vous ayez été diagnostiqué « dépressif » à l’âge de 8 ans. Quand à mes confrères qui vous raillent, je trouve leur comportement pathétique, et à l’aune de leur incompétence.

      Je viens de vous adresser un mail pour répondre à votre question de savoir si je peux vous aider. A vous lire…

    • Thibaud

      Bonsoir,
      Bien qu’ayant des réserves, je me tourne vers vous par désespoir de cause car je suis à court de solutions… J’ai actuellement 22 ans et j’ai été diagnostiqué dépressif à l’âge de 8 ans. Je sais que cela peut paraître invraisemblable, beaucoup de « professionnels » m’ont raillé pour ça. Mais comme dit précédemment je commence à manquer d’alternatives. J’ai toujours refusé le traitement médicamenteux jusqu’à l’âge de 17 ans où les pensées suicidaires ont commencées à se manifester de manière quasi-quotidienne. Dès lors je suis resté sous somnifères, anxiolytiques et anti-dépresseurs jusqu’à mes 21 ans, mais passé ce temps j’avais l’impression de perdre le contrôle. J’ai donc tout arrêté et tenté des méthodes alternatives comme les leçons de respirations et la méditation, sans grand succès… Cependant je suis totalement incapable de garder un travail plus d’une semaine, et donc dans l’incapacité totale de gagner ma vie… Pensez-vous pouvoir m’aider..?

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous ai envoyé un mail afin que je comprenne mieux comment vous venir en aide. A bientôt.

    • YAYA DIAKITE

      je besoin de vous

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Sonia,

      De sorte à vous prodiguer des conseils adaptés à votre situation , comme à votre besoin, je vais vous adresser un mail. Bien à vous.

    • Sonia

      Bonjour Frédéric
      Étant enfant j’ai malheureusement eu plusieurs traumatismes que ce soit relationnel avec mes parents, émotionnel, confiance, estime de soi, abandon, abus et tentative d’abus sexuels tout cela dans la période de mon enfance.
      Aujourd’hui j’ai bien peur que mes traumatismes qui n’ont jamais étaient vraiment soigné se répercute sur mes enfants qui doivent le ressentir et crée des troubles chez eux.
      Je suis une maman très très protectrice et hypersensible.
      Je sais que pour mon bien ainsi que pour le bien de mes enfants il faut que je revienne là dessus car malgré ma volonté de vivre et être heureuse je rencontre souvent des difficultés a cause de cela.
      Pouvez vous me donner un conseil.
      Merci par avance

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Tonton,

      Je fais suite à votre message au sujet de vos troubles du sommeil, comme de cette « boule au ventre » que vous ressentez au sujet de chaque lendemain qui s’annonce.

      Il semble que vous soyez victime à la fois d’angoisses et de symptômes dépressifs. A ces deux sujets, qu’attendez-vous de moi?

    • tonton

      bonsoir , je suis fonctionnaire employé dans une mairie , j’ai beaucoup de mal a dormir je me sen beaucoup plus inutile qu’avant la moindre tache a effectué me parait insurmontable le dimanche soir c’est la boule au ventre pour le landemain je ne trouve pas de solution mon medecin ne me comprend pas , j’ai eu a plusieurs reprise divers probléme , malaise, mal de dos , rhume qui n’en finit plus , douleur au jambe toujours fatigué meme après avoir dormit enfin bref je ne sais plus comment faire, le soir quand je rentre le temps me parait en accélérer je peux resté assis de 16h jusu’a 23h-1h30 du matin je ne veu plus de se travaille mais nous avont pas le choix car mis a part la demission (se qui serait totalement impossible financièrement ) nous avont pas d’autre choix que de subir , mon employeur a etais mis au courant ainssi que la medecine du travail mais aucune solution ne m’a etais trouvé a part changé de travail (se qui me plairait beaucoup mais se n’est pas simple je me sen totalement coincé )

    • Frédéric Arminot

      Bonsoir Cédric,

      Vous savez que votre employeur fait peu cas de votre investissement. Dès lors, qu’il n’exprime aucune reconnaissance à votre égard. Qu’en plus, il vous ment, voire vous manipule.

      Peu ou prou, le contexte dans lequel vous travaillez est responsable de votre état émotionnel. Mais, dussè-je vous déplaire, vous aussi. Par conséquent, que devriez-vous faire pour vous?

    • Cédric

      Bonjour , je vous fait part de mon problème personnel , j’ai 33 ans , cela va faire 6 ans le 23 Otobre) que je suis embauché dans une boite qui fabrique des produits pharmaceutiques (sous traitant) . Nous , jeunes embauchés que nous sommes , n’avons pas de 13e mois ni de primes de fin d’année. Je travaille sur une ligne , dont la cadence a augmenté et dont il faut « forcer » une production avec les équipements qu’on a (outil de travail fatigué et mal entretenu). A ce jour , je me sens épuisé et mal dans ma peau car nous avons des objectifs à atteindre en fin de poste et nous y arrivons difficilement (sentiment d’échec). en 6 ans je n’ai pas eu d’augmentation individuelle , je me sens inférieur aux autres alors que je suis sur une ligne qui produit à fortes cadences et qui selon les dires « cette ligne de production est le poumon vert de l’entreprise… » , je me sens pris pour un idiot. De ce fait j’ai envoyé un mail à ma DRH qui m’a dit de passer par mon responsable pour planifier le rendez vous. Ce que j’ai fait et au final , mon Responsable a servi de « tampon » et a discuté avec moi . il m’a dit que l’entreprise n’avait pas beaucoup de moyens et qu’il fallait faire avec… enfin bref mais je me sens frustré que la DRH ne soit pas revenue vers moi … le manque de reconnaissance se fait sentir. Je suis une personne qui adore les objectifs quand ceux ci sont atteignables (vu les moyens ce n’est pas le cas sur ma ligne). je ressens un mal être profond dans ma tête et physiquement je suis épuisé quand je suis à mon poste de travail ;et plus les jours passent , plus j’ai envie d’aller travailler à reculons….

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Si vous souhaitez résoudre ce problème et retrouver confiance en vous comme en la vie, je vous invite à cliquer sur ce lien:

      « Comment soigner une dépression rapidement et retrouver confiance »

      N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions.

    • dubois

      bonsoir

      j ai les nerfs qui lache je dort mal j ai pas envie de grand chose juste que ont me laisse tranquille
      et quand je prendre le vol j ai juste envie dans finir
      le docteure ma mi sous anti depréseur

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Vanessa,

      Je suis désolé de ce dont vous m’informez. Afin que je puisse vous aider au miuex, pourriez-vous me préciser vos symptômes (physiques et psychiques), ce que vous faites quand vous êtes confrontée à votre problème, et ce que vous avez essayé de faire pour le résoudre. En bref, de m’apporter toutes les précisions utiles qui m’aideront à vous aider.

      Merci par avance.

    • Vanessa

      Bonjour
      A. L. Heure d aujourd’hui je souffre d une belle dépression du a mon patron toujours là pression toujours à me crier desus aujour hui jean peux plu je suis entrain de sonbre

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