C’est une erreur que de penser traiter déréalisation ou dépersonnalisation seulement avec des médicaments ou par toute autre méthode directe. Un trouble dissociatif est un symptôme d’anxiété. Pour des raisons stratégiques et thérapeutiques, il faut savoir lequel des deux problèmes traiter en priorité pour qu’il impacte le sous-problème.
Depuis près de 30 ans que je pratique la thérapie comportementale, je n’ai jamais entendu parler de résolutions grâce aux médicaments.
C’est un peu comme quand vous souffrez de vertiges. Si vous n’êtes pas victime de trouble de l’oreille interne ou de la la maladie de Ménière, point de salut dans la médecine classique puisque le cerveau n’est pas sensible à ce type d’intervention.
Votre cerveau s’est bien rendu compte que vous n’aviez plus les ressources pour appréhender la réalité, et comme il est d’un égoïsme forcené, il vous coupe la lumière tout en maintenant l’alimentation.
Vous ne pouvez rien faire de façon directe pour retrouver de la luminosité et, malgré vous, vous êtes maintenu(e) dans une zone d’ombre. Dès lors, vous êtes à la fois présent et absent, et c’est odieux.
C’est comme si vous portiez des lunettes que vous n’arrêtez pas de nettoyer. Les verres sont propres mais vous continuez à voir flou. Il n’existe donc aucune solution directe pour calmer la dissociation.
Différences entre déréalisation et dépersonnalisation
Qu’il s’agisse de déréalisation ou de dépersonnalisation, c’est est un trouble dissociatif.
Vous ne percevez plus la réalité, vous êtes l’acteur effacé d’une réalité qui échappe à votre contrôle. Ainsi, vous vivez des évènements, petits ou grands, mais vos perceptions émotionnelles, sensorielles, sont comme décalées.
Par exemple, nous ne ressentez pas, ou plus, nécessairement du plaisir à vivre certaines situations. Un peu comme si, contre toute attente, vous perdiez le goût des aliments.
Dès lors, manger perd tout son sens. Comme dans la pièce de Molière « l’Avare » qui fait dire à Harpagon : « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger ».
Où est le plaisir ?
Retirer du plaisir au fait de s’alimenter, c’est voir disparaitre le plaisir des sens, le plaisir gustatif. C’est être « vidé » de l’érotisation associé au fait de manger et en ce qui concerne un trouble dissociatif, c’est un peu la même chose.
Les choses perdent leur sens. Vous ne ressentez plus, ne contrôlez plus, n’incarnez plus ce que vous vivez. Vous êtes comme une enveloppe détachée de son contenu. Vous êtes là sans y être.
Dès lors, essayer de comprendre pourquoi votre cerveau vous protège d’une réalité que vous ne pouvez ni appréhender ni gérer, n’est pas le plus important.
Qu’est-ce qu’une crise de dissociation ?
Il est essentiel de distinguer clairement la dissociation et la psychose. La première est un trouble qui intervient souvent pour aider la personne qui en souffre à affronter un traumatisme.
Face à la difficulté, l’esprit de la personne se dissocie de son existence physique, provoquant l’impression de se regarder depuis l’extérieur, comme une personne étrangère à elle-même.
De son côté, la psychose désigne une perte de contact avec la réalité, sans conscience de la perte de contact. Il existe différents types de dissociations et leur classement évolue régulièrement en fonction des découvertes les plus récentes.
Ainsi, on distingue trois grandes catégories selon la gravité de la dissociation :
Dissociation primaire : une dissociation qui isole l’expérience traumatique pour permettre au sujet de l’observer avec davantage de distance. C’est une dissociation fréquente en cas de stress post-traumatique.
Dissociation secondaire : plus sévère, cette dissociation se répand dans le quotidien et le « moi observant » se détache plus longtemps et plus souvent du « moi agissant ».
Dissociation tertiaire : une dissociation qui provoque la genèse de nouveaux « moi », notamment dans le cas de troubles dissociatifs de l’identité.
Comment calmer un trouble dissociatif ?
Souvent, les personnes victimes de dissociations consultent leur médecin traitant lequel prescrit des anti-dépresseurs, voire des anxiolytiques, ce qui ne change rien.
Beaucoup de ces mêmes personnes s’essaient à différentes techniques de développement personnel, à différentes thérapeutiques comme le shiatsu ou la méditation.
J’en connais même qui varient les plaisirs : la méditation transcendantale ou la méditation zazen. D’autres pratiquent le yoga ou modifient leur alimentation et, partant, leur hygiène alimentaire.
D’autres enfin, « tombent » dans le sport comme on tombe dans un trou. In fine, toutes essaient de reprendre le contrôle.
Confronté à ce sentiment d’étrangeté que procure ces troubles dissociatifs, et face à l’inefficacité de la plupart des traitements médicamenteux, les personnes finissent par consulter un psychologue ou un psychiatre.
Des années durant, le(la) psychologue va vous aide à faire le lien entre votre histoire de vie et vos symptômes. C’est intéressant mais, des années plus tard, vous en serez au même point.
Nonobstant les anxiolytiques et les antidépresseurs, un médecin psychiatre peut aller jusqu’à vous prescrire des anti-psychotiques comme le Tercian. J’ai même entendu des patients me dire que leur psychiatre leur avait prescrit des médicaments contre la schizophrénie.
Comme disait quelqu’un ou un concept : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font« .
Ce que j’écris là n’est pas trés fraternel, j’en conviens, dans la mesure où les médecins psychiatres essaient de faire au mieux par rapport à une pathologie donnée et que, ce faisant, ils sont dans leur rôle.
Pour conclure, traiter des troubles dissociatifs à l’aide de médicaments c’est comme appliquer un pansement sur une jambe de bois.
Il n’existe donc pas de traitement direct de la dissociation et, l’expérience aidant, je peux affirmer que le traitement naturel de l’anxiété est le meilleur remède aux troubles dissociatifs puisque ces derniers sont les symptômes de troubles anxieux.
Déréalisation ou dépersonnalisation : comment en guérir ?
Il y a deux approches différentes pour soigner la dissociation.
La première, c’est l’approche médicamenteuse. C’est une mauvaise solution à long terme puisqu’elle ne règle pas le problème.
La deuxième approche consiste à suivre une thérapie comportementale laquelle peut être menée par un comportementaliste professionnel.
L’utilisation des médicaments antidépresseurs
Les antidépresseurs opèrent à travers une modulation des neurotransmetteurs clés, tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, qui jouent un rôle central dans le maintien de l’équilibre émotionnel et la régulation de l’humeur.
Ils sont prescrits pour lutter contre la dépression et viennent également en aide dans le traitement de divers troubles anxieux.
Une des contributions significatives des antidépresseurs réside dans leur capacité à atténuer les symptômes liés à la déréalisation, en diminuant stress, anxiété et sentiments dépressifs couramment associés à ce trouble, tout en contribuant à rééquilibrer la chimie cérébrale perturbée.
Les diverses catégories d’antidépresseurs se distinguent par leur spécificité d’action et leurs potentielles répercussions secondaires. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) tels que la fluoxétine, la paroxétine ou la sertraline, sont connus pour leur niveau de tolérance et leur faible indice de toxicité.
Face à une réponse insuffisante ou à des effets secondaires mal tolérés avec les ISRS, d’autres classes peuvent être envisagées, notamment les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSNa), les antidépresseurs tricycliques (ATC) ou encore les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO).
L’usage des anxiolytiques
Les anxiolytiques, agents réducteurs de l’anxiété et de l’agitation, trouvent leur utilité dans l’apaisement des manifestations et des complications issues de la déréalisation telles que la sensation d’irréalité, la peur de perdre le contrôle ou la terreur de sombrer dans la folie.
Ils facilitent également l’endormissement et la détente.
Parmi les anxiolytiques, les benzodiazépines (diazépam, lorazépam, clonazépam) se démarquent par leur efficacité rapide, bien qu’elles comportent des risques non négligeables tels que la dépendance, la tolérance, l’effet de sevrage et certains effets indésirables comme la somnolence ou les perturbations mnésiques.
Leur prise doit donc être rigoureusement encadrée par un professionnel de santé qui prescrira le dosage médicamenteux minimal efficace. Il est à noter que certains médicaments, tels que les bêta-bloquants, les antihistaminiques ou encore les antidépresseurs, peuvent offrir une alternative avec un profil d’effets secondaires moins contraignant.
Le rôle des antipsychotiques
Les antipsychotiques interviennent spécifiquement sur les récepteurs dopaminergiques, directement impliqués dans les mécanismes de perception de la réalité, de motivation et de perception du plaisir.
Ils sont prescrits dans le traitement des pathologies psychotiques, comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire.
En agissant sur les symptômes tels que les hallucinations, les délires, la désorganisation de la pensée et l’agressivité, les antipsychotiques peuvent effectivement atténuer certaines manifestations de la déréalisation, favoriser la stabilisation de l’humeur et améliorer les interactions sociales.
Les antipsychotiques se déclinent en deux grandes familles : les antipsychotiques conventionnels et les antipsychotiques de 2e génération.
La première catégorie, les antipsychotiques conventionnels, inclue des substances comme l’halopéridol ou la chlorpromazine. Elle se caractérise par une forte interaction avec les récepteurs dopaminergiques, mais présente des effets secondaires moteurs significatifs.
Les antipsychotiques de 2e génération, tels que la clozapine ou l’olanzapine, tout en agissant sur une palette plus large de récepteurs, offrent une meilleure tolérance au niveau des troubles moteurs, bien qu’ils puissent induire un syndrome métabolique, marqué par une prise de poids, un risque accru de diabète, des anomalies lipidiques et une hypertension artérielle.
Le traitement comportemental
Celui-ci emploie des outils cognitifs et comportementaux et/ou un peu d’hypnose ou de langage hypnotique. L’objectif est d’identifier la mécanique de la dissociation et de donner toutes les armes nécessaires au patient pour qu’il les comprenne d’une part et les neutralise d’autre part.
Ainsi, le patient reprend ainsi le contrôle de son psychisme ce qui, généralement, permet de sourcer les situations et événements favorisant la dissociation.
Par la suite, le thérapeute met en place des exercices et des recommandations, ces dernières permettant de limiter la résurgence des crises.
Tous ces exercices combinés permettent d’améliorer la résistance du patient jusqu’à supprimer définitivement les crises, l’ensemble s’inscrivant dans une démarche à la fois thérapeutique et stratégique.
Comme vous l’aurez compris, ce ne sont pas les consultations chez un psychologue, un psychiatre ou un médecin généraliste qui vont vous aider à vaincre un trouble dissociatif.
Ce ne sont pas non plus des techniques comme la méditation ou la relaxation qui vont permettre de traiter ce problème.
Il n’existe donc pas de moyen direct de contrôler dépersonnalisation ou déréalisation. Le penser, et le vouloir, c’est peine perdue. Par contre, il existe un moyen efficace et reconnu, c’est la thérapie comportementale.
Je ne parle pas là de la thérapie cognitive et comportementale, la fameuse tcc (ou thérapie cognitivo comportementale). En effet, cette dernière passe par des exercices d’exposition, des exercices sous contraintes.
Or, comme vous le savez, je considère cette forme de thérapie comportementale comme normative et non respectueuse du patient. En effet, si le patient n’arrive pas à suivre certains exercices d’exposition, cela ancre l’intéressé dans la spirale de l’échec.
A contrario, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, c’est 95% de résultats, soit 16 cas résolus sur 17.
Pour vaincre des troubles dissociatifs, il faut absolument utiliser une ou des stratégies thérapeutiques. Cela signifie que puisqu’il n’est pas possible d’intervenir de façon directe, on va traiter le problème de façon indirecte, comme au billard.
On va passer par la bande, et, ainsi, bénéficier de l’effet systémique de la solution mise en place.
Pour que les choses soient plus simples, l’effet systémique c’est comme l’effet boule de neige ou le principe des dominos.
Nous savons que la dissociation est un symptôme d’anxiété et que celui-ci est à son apogée. Dés lors, le cerveau considère que vous ne pouvez plus gérer la situation. Donc, il se protège, de la pire des façons, ce qui participe d’ailleurs à renforcer l’anxiété.
Dès ce moment, vous êtes comme pris(e) en otage, pris(e) au piège. Dès lors, quelle est la solution ?
Comment définitivement vaincre un trouble dissociatif ?
Pour définitivement vaincre un trouble dissociatif, la solution est trés simple : elle consiste à traiter l’anxiété.
C’est donc en travaillant thérapeutiquement sur vos troubles anxieux que vous allez, progressivement et naturellement, neutraliser le trouble dissociatif.
Il existe une technique comportementale qui va impacter directement votre cerveau, laquelle technique consiste à « hacker » votre système nerveux central.
En effet, celui-ci n’étant que dans la réaction et se contentant de vous protéger, on va agir de sorte à le contraindre à modifier son mode de fonctionnement interne.
Cela va durablement et définitivement modifier la façon qu’à votre cerveau de fonctionner face aux informations relatives à la dissociation, un peu comme quand on réussit, naturellement et sans violence, à faire un taire un bavard…
J’ai développé cette technique dans un programme thérapeutique que j’ai conçu lequel vous garantit un résultat supérieur à 95%. Vous allez en bénéficier à la condition en cliquant sur l’image au bas de cet article.
Ce n’est pas moi qui affirme de façon angélique de tels résultats. C’est la conclusion d’une étude de l’INSERM (Institut National Et Scientifique d’Études et de Recherches Médicales)
Merci de votre confiance et de votre intérêt. Prenez bien soin de vous.
J’oubliais : pour bénéficier de la stratégie comportementale que j’ai conçu, vous êtes invité.e à cliquer sur l’image ci-dessous. C’est la garantie d’une solution naturelle en moins de 2 mois.
Déréalisation ou dépersonnalisation : réponses aux questions
1. Quels sont les symptômes de la déréalisation ?
La déréalisation est une perception altérée de l’environnement dont les symptômes sont les suivants :
Sensation que le monde semble irréel, flou ou déformé, comme dans un rêve.
Impression de déconnexion avec les objets ou les personnes, même familiers.
Perceptions visuelles et auditives modifiées (exemple : les sons semblent éloignés).
Absence d’émotion face à l’environnement, comme si tout manquait de sens.
Ce phénomène est souvent associé à l’anxiété, au stress ou aux traumatismes. Il est inconfortable mais pas dangereux.
2. Comment calmer une crise de déréalisation ?
Pour calmer une crise de déréalisation, il convient d’adopter les comportements ci-après :
Respiration consciente : respirer lentement et profondément pour apaiser le système nerveux.
Techniques d’ancrage : se concentrer sur ce qui est tangible (serrer un objet froid, toucher le sol, écoute un bruit précis).
Exercice des 5 sens : identifie 5 choses que vous voyez, 4 que vous pouvez toucher, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez et 1 que vous goutez.
S’auto rassurer : ne jamais oublier que cette sensation est passagère et inoffensive.
Avec de la pratique, ces techniques réduisent l’intensité des crises.
3. Pourquoi déréalise-t-on ?
La déréalisation est une réponse du cerveau face au stress ou au danger perçu. Elle peut être déclenchée par :
Un stress intense ou chronique : le cerveau entre en mode « protection » et crée une déconnexion d’avec la réalité.
Traumatismes : des expériences difficiles (accidents, violences) peuvent provoquer cet état.
Troubles psychologiques : l’anxiété, la dépression ou le trouble de stress post-traumatique (TSPT) sont souvent liés à la déréalisation.
Fatigue ou surmenage : un manque de repos est susceptible d’amplifier les symptômes.
Tout ceci constitue des réponses temporaires lesquelles, si elles persistent, nécessite une prise en charge.
4. Quelle est la différence entre la dépersonnalisation et la déréalisation ?
Déréalisation : la personne ressent l’environnement extérieur comme irréel, étrange ou détaché. Par exemple : une rue familière semble soudainement inconnue.
Dépersonnalisation : la personne a l’impression d’être étrangère à elle-même, comme si elle observait son corps ou ses pensées de l’extérieur.
Ces deux phénomènes peuvent coexister mais touchent des aspects différents : l’un concerne le monde extérieur, l’autre son propre être.
5. Quels sont les symptômes de la dépersonnalisation ?
La dépersonnalisation se manifeste par :
Une sensation de détachement de son propre corps ou de son esprit, comme si on était un spectateur extérieur.
Un engourdissement émotionnel, avec une difficulté à ressentir des sentiments.
Une perception altérée de soi, avec l’impression d’être « vide » ou « irréel ».
Une confusion face à des souvenirs ou au temps, qui semblent flous ou déconnectés.
Ces symptômes sont souvent liés à des crises d’angoisse ou des traumatismes.
6. Pourquoi souffre-je de dépersonnalisation ?
Les causes les plus fréquentes de la dépersonnalisation sont les suivantes :
Stress ou anxiété chronique : l’esprit se « protège » en créant une distance avec soi-même.
Traumatismes : une expérience bouleversante peut provoquer cette déconnexion.
Fatigue extrême : le manque de repos affecte la capacité du cerveau à maintenir une perception normale.
Troubles sous-jacents : dépression, TSPT ou troubles de la personnalité ont comme symptôme commun la dépersonnalisation.
C’est une réponse de survie du cerveau, mais elle peut devenir invalidante si elle persiste.
7. Comment stopper une crise de dépersonnalisation ?
Pour calmer une crise :
Techniques de mise à la terre : pose ses pieds bien à platau sol, respirer profondément et se concentrer sur son environnement immédiat.
Ressentir son corps : serrer un objet dans ses mains, tapoter doucement l’un de ses bras ou marcher lentement en ressentant chaque pas.
Se parler à soi-même : se rappeller que cette sensation est temporaire et que nous sommes en sécurité.
Thérapie : suivre une thérapie comportementale de type bref orientée solutions est une excellente décision. Les symptômes disparaissent en moins de 3 mois.
8. Comment se manifeste la dissociation ?
La dissociation peut inclure :se manifeste de la façon suivante :
Perte de connexion d’avec ses émotions ou son environnement.
Amnésie partielle (difficulté à se souvenir de certains événements).
Sensation d’irréalité ou de confusion.
Épisodes au cours desquels on agit de manière « automatique », sans être pleinement conscient.
Ces manifestations varient selon les personnes et leur vécu.
9. Comment se sent-on quand on dissocie
Lorsqu’on dissocie, on ressent :
Une impression de flotter, comme si on était déconnecté du moment présent.
Une perte de repères ou un flou mental.
Une sensation de vide émotionnel, comme si on était anesthésié ou insensible.
Une difficulté à réagir à ce qui se passe autour de soi.
C’est souvent un mécanisme inconscient de défense.
10. Est-ce que la dissociation est grave ?
La dissociation n’est pas toujours grave. Elle est parfois une réponse temporaire au stress.
Cependant, si elle devient fréquente ou interfère avec la vie quotidienne, elle peut indiquer un trouble dissociatif lié à un traumatisme ou à une pathologie. Une prise en charge thérapeutique est alors nécessaire.
11. Comment sortir de l’état dissociatif ?
Ancrage sensoriel : ressentir des objets froids, marcher pieds nus ou écouter et être attentif à des bruits familiers.
Bouger : suivre une activité physique pour reconnecter son esprit et son corps.
Thérapie : suivre une thérapie de type Palo Alto pour rapidement traiter les causes profondes de la dissociation.
12. Qu’est-ce qu’une crise dissociative ?
Une crise dissociative est un épisode où une personne perd temporairement le lien avec elle-même ou son environnement.
Cela génère une perte de mémoire, une sensation d’irréalité, ou un détachement total de soi et e son environnement. Les crises sont souvent liées à des traumatismes ou à un stress intense.
13. Quels sont les symptômes d’une dissociation ?
Amnésie (trous de mémoire).
Déconnexion émotionnelle ou sensorielle.
Impression d’être coupé de la réalité ou de soi-même.
Réactions « automatiques » sans conscience de l’action.
14. Comment se calmer lors d’une crise de dissociation ?
Se stimuler sensoriellement : plonger ses mains dans de l’eau froide ou serrer un objet rugueux.
Se reconnecter au présent : décrire mentalement ce que vous voyez ou entendez. Vous pouvez aussi l’écrire si vous le souhaitez.
Chercher un endroit sûr : cela signifie, autant que possible, se tenir à distance de toute source de stress.
Vous êtes sujet(te) à une sensation de vertiges permanents ou ponctuels, comme une sensation de tanguer ? De mon côté, lorsque j’ai été victime de vertiges, c’était plutôt lié à un problème de santé qu’à un lien entre mes vertiges et mes angoisses.
Il est vrai que ma dépendance aux substances psycho actives générait des problèmes de santé qui justifiaient ce type d’étourdissements.
Ceux-ci sont plus spécifiquement liés à des troubles de l’angoisse comme à de l’anxiété ce qui nous amène à nous interroger sur la question de savoir comment vaincre les vertiges symptômes d’anxiété.
Le langage populaire utilise le terme «vertiges» pour désigner la sensation désagréable que le monde tourne autour de nous, ce qui peut entraîner des nausées et une perte d’équilibre. Derrière cette réalité toute simple se cachent de nombreux cas médicaux très différents que ce seul mot ne suffit pas à résumer.
Pour soigner vos vertiges, vous devez d’abord comprendre leurs causes pour comprendre le problème dont ils témoignent.
Dans le cadre de ma pratique de thérapeute comportemental, j’ai remarqué que les personnes n’arrivent pas à identifier quelle est la cause des conséquences : est-ce les vertiges qui provoquent mes angoisses, ou l’anxiété qui me fait ressentir ces vertiges, ou ces derniers qui m’infligent des extrasystoles ? Lequel de ces symptômes est responsable de l’autre finalement ?
Cela pose autant problème que de savoir qui, de la poule ou de l’œuf, est arrivé le premier. Par souci de rester pragmatique, je vais écrire que l’un ne va pas sans l’autre.
Dès lors, se poser ce genre de question n’a qu’un intérêt intellectuel. Autant je comprends cette démarche, autant il est avéré que personne n’a la réponse qui met fin à toutes les suppositions.
Il me semble donc plus adéquat d’envisager que des vertiges ou du stress, l’un ne va pas sans l’autre, que la tension nerveuse provoque des vertiges, ou l’inverse comme, à titre d’exemple, dans le cas de crise d’angoisse la nuit de façon répétée.
Il est possible d’affirmer que les vertiges font partie des diverses causes du stress. Partant, que ces causes peuvent également en être des symptômes. Tout dépend de l’origine de ces sensations – fort désagréables il est vrai – éprouvées par les gens qui en souffrent.
Comment soulager les vertiges ?
En premier lieu, pour soulager les vertiges, je vous suggère d’éviter de fréquenter les endroits comme les immeubles très hauts, les grattes-ciel, les ascenseurs, voire d’éviter la foule.
En cas d’aggravation de vos symptômes de vertiges, vous risquez de vous enfermer chez vous par crainte de perdre connaissance dans un lieu extérieur où vous n’êtes pas en mesure de contrôler ce qui vous arrive : en pleine rue, au volant de votre voiture ou encore dans des escaliers.
Vous pouvez aussi avoir peur d’être victime d’un accident grave. Pour résumer, les vertiges sont un facteur de stress lorsque vous n’en connaissez pas les causes.
Ainsi, vous vivez dans la peur de voir les symptômes ressurgir à n’importe quel moment, à n’importe quel endroit, et de perdre le contrôle. Nonobstant des problèmes purement physiques (troubles de l’oreille interne, troubles neurologiques), ces sensations d’ivresse sont très fréquemment des symptômes d’angoisses.
Ils ne trouvent de solution qu’à la faveur d’une prise en charge adaptée de l’anxiété.
Comment traiter les vertiges liés à des troubles anxieux ?
Comme vous l’aurez compris, les vertiges ne sont pas nécessairement – ni exclusivement – liés à des problèmes d’oreille interne, d’acrophobie, ou de pathologies médicales.
Très souvent, ils sont un symptôme de trouble anxieux.
En effet, c’est la façon – particulièrement pénible – qu’a votre cerveau de vous protéger de réalités extérieures très anxiogènes qu’il pense que vous n’êtes pas en mesure d’appréhender et de gérer.
Il n’existe aucun moyen direct (médicament ou autre) pour traiter les vertiges. Le seul moyen de les éliminer totalement est de thérapeutiquement travailler sur l’angoisse et l’anxiété dont ils sont l’expression symptomatique.
Dès lors, à la faveur de la diminution de vos symptômes d’angoisse et d’anxiété, vos vertiges diminueront puis disparaitront dans les mêmes proportions que l’angoisse et l’anxiété.
Pour vaincre les vertiges, tout dépend de leur nature. La première chose à faire consiste à vous rendre chez votre médecin traitant, puis chez des spécialistes de la question.
Ils effectueront de nombreux examens pour en déterminer l’origine. Bien sûr, si vous savez que vous souffrez d’une phobie des hauteurs, vous la stopperez définitivement en consultant un comportementaliste.
De même, si vous souffrez de sensations d’ivresse dont les causes sont l’angoisse ou l’anxiété, un programme en ligne est à même de vous aider à vaincre rapidement et facilement votre problème.
D’une façon générale, une thérapie comportementale bien menée, et personnalisée, vous en débarrasse en quelques semaines seulement.
3 solutions pour vaincre les vertiges
Au-delà de savoir d’où viennent ces sensations vertigineuses, il s’agit aussi de savoir comment y remédier.
Plusieurs traitements s’offrent à vous pour venir à bout du stress, de l’angoisse, de l’anxiété ou de tout autre trouble psychique qui ruine votre quotidien.
Tous ne sont pas efficaces même s’ils ont le mérite d’exister. Parmi les plus fréquemment utilisés, on retrouve :
La relaxation,
Les médicaments,
La thérapie comportementale ou coaching comportemental.
Solution 1 : la relaxation
Par un ensemble d’exercices comme l’auto-massage, le balayage, les respirations profondes, vous essayez de parvenir à un état de bien-être intérieur pour faire baisser le niveau d’angoisse ou d’anxiété.
Le problème avec cette solution est qu’elle vous permet juste de calmer les symptômes que vous ressentez. Elle ne règle pas le trouble anxieux en lui-même.
Vous vous sentirez sûrement mieux après quelques expirations dans les minutes voire les heures qui suivront ce moment de méditation mais, plus tard, les mêmes symptômes resurgiront.
Ce palliatif est donc temporaire.
Solution 2 : la voie médicamenteuse
C’est l’une des options à laquelle la plupart des gens ont recours (surtout pour les cas d’angoisses et ou d’anxiété). La prise d’antidépresseurs, bien qu’elle ait des effets importants après quelques semaines, comporte d’énormes risques sur la santé.
Les effets secondaires des médicaments sont importants, et ils ne sont pas sans conséquences psycho sociales et affectives. Je vous épargne le nombre de gens qui me confient leur peur liée à la lassitude de leur conjoint à cause de ces médicaments.
Le risque de dépendance aux médicaments est très grand. Il y a donc de fortes chances que vous soyez obligé(e) de prendre des cachets tout le reste de votre vie. Du coup, est-ce vraiment une solution ?
Si vos vertiges apparaissent peu de temps après que vous avez commencé à prendre un nouveau médicament, lisez attentivement la notice lié à la molécule prescrite par le médecin.
Il n’est pas impossible que vos étourdissements fassent partie de la liste des effets secondaires indésirables.
Les médicaments qui provoquent ces sensations sont beaucoup plus nombreux que l’on pourrait le croire, car les causes sont nombreuses (augmentation de la tension, perturbation de l’oreille interne, etc.).
Solution 3 : la thérapie brève orientée solutions, Palo Alto
La TBOS est une forme de thérapie brève qui privilégie la recherche de solutions au lieu de s’attarder sur les problèmes.
Elle part du principe que le client ou patient connaît le mieux sa situation et possède déjà les ressources nécessaires pour surmonter ses difficultés.
Dans ce cadre, le thérapeute joue le rôle de guide pour aider le client – patient à définir clairement son objectif, repérer les moments où le problème s’atténue (exceptions), consolider ses acquis et mesurer ses progrès.
Elle tire ses origines des recherches de Steve de Shazer, Insoo Kim Berget de l’équipe du Brief Family Therapy Center de Milwaukee, qui se sont inspirés de diverses disciplines telles que l’hypnose ericksonienne, la théorie des systèmes et la communication.
Typiquement, la TBOS se déroule sur un nombre réduit de séances, allant de quatre à huit, espacées de deux à quatre semaines. Chaque rencontre suit un protocole bien établi, incluant :
Le préambule : explication du cadre et des règles de la thérapie par le thérapeute, invitant le client à exprimer sa demande.
La définition du problème : le thérapeute aide le client à décrire son problème avec ses propres mots, sans porter de jugement.
La définition de l’objectif : aider le client à formuler un objectif concret, réaliste, positif, mesurable et personnel.
La recherche des exceptions : identifier les moments où le problème est moins aigu ou absent et comprendre pourquoi.
La question du miracle : imaginer le scénario idéal où le problème disparaît du jour au lendemain et explorer les changements potentiels.
L’échelle des progrès : évaluer sur une échelle de 0 à 10 l’avancement vers l’objectif, reconnaître les progrès et définir des sous-objectifs.
Le compliment : le thérapeute valorise les efforts et réussites du client, renforçant ainsi sa confiance et son optimisme.
Les tâches à domicile : exercices personnalisés proposés pour renforcer l’engagement du client envers ses objectifs.
La TBOS a prouvé son efficacité dans le traitement de nombreux troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, les phobies, et les problèmes comportementaux ou relationnels.
Ses atouts résident dans sa capacité à produire des résultats rapidement, sa simplicité d’approche, son adaptabilité, le respect du vécu du client – patient, et son efficacité à mobiliser les ressources intérieures de la personne qui consulte.
Petite aparté : dans le domaine de la thérapie brève orientée solutions (approche systémique de Palo Alto), on parle le plus souvent de » client » et non de » patient » au sens de : client du changement.
En 6 à 8 semaines, sans prise d’aucune substance chimique telles que des médicaments, et donc sans aucun effet secondaire, avec le programme ARtUS, vous retrouvez une parfaite santé, tant sur le plan mental que physique.
Vous allez à la source de vos troubles psychiques et, partant, comprenez enfin les causes véritables de vos vertiges.
Ainsi, vous adoptez de nouveaux schémas de pensée et de nouveaux comportements, lesquels vous avez le loisir de tester d’une façon très respectueuse de vous même (soyez tranquille, ce ne sont pas des exercices d’expositions).
Le traitement des vertiges
Les solutions contre les vertiges varient en fonction de leur nature, de leur intensité et de leur origine. Dans certains cas, quand les crises sont intenses, et il est recommandé de rester alité(e) le temps qu’elles se calment.
N’hésitez surtout pas à réaliser tous les tests nécessaires pour comprendre l’origine de ces vertiges. Dans certains cas, comme la tumeur cérébrale, une opération ou une chimiothérapie sont nécessaires.
Heureusement, c’est un cas rare.
Comme vous l’avez compris, les vertiges font aussi bien partie des causes que des symptômes d’angoisse ou des symptômes d’anxiété.
L’approche comportementale correspond précisément à ce dont vous avez besoin pour reprendre votre vie en main.
Nonobstant les solutions proposées, il importe maintenant de faire le point sur les notions de vertiges et d’étourdissement.
Les vertiges sont des symptômes d’anxiété
Les vertiges peuvent être des symptômes d’un stress. Partant, il s’agit d’un trouble anxieux et ce qu’il soit lié à votre vie professionnelle, personnelle, relationnelle, émotionnelle, familiale, etc.
D’aucunes pensent que les vertiges, comme les vertiges positionnels par exemple, sont liés à la maladie de Ménière. Alors, il font réaliser un examen clinique. En règle générale, les gens consultent un ORL (Oto-rhino-laryngologiste).
Ainsi, il est déterminé si ces troubles de l’équilibre sont liés au système nerveux central. Partant, est-ce que cela nécessite une rééducation vestibulaire puisqu’il pourrait s’agir d’un syndrome vestibulaire ? Est-ce lié à un trouble neurologique ? Ou est-ce lié à autre chose ?
Un professionnel de santé, comme un médecin généraliste pense d’abord à une infection de l’oreille comme une otite ou encore à une infection de l’oreille interne.
Vertiges ou sensations ébrieuses ?
Avant d’en venir aux différentes causes des vertiges et aux maladies dont ils peuvent être les symptômes potentiels, il est important de faire la distinction entre ce que l’on appelle parfois des faux vertiges et des vrais vertiges.
En fait, la médecine fait surtout la différence entre les vertiges et les sensations de vertige. Les vertiges désignent un symptôme réel lié à une pathologie en particulier.
Par exemple, un dysfonctionnement de l’oreille interne produit des vertiges que l’on considère comme des vrais vertiges. Pourquoi ? Parce qu’ils ont une origine bien réelle, observable et parfois même tangible.
De leur côté, les sensations de vertige n’ont pas de lien avec une pathologie physique tangible. Elles sont la conséquence d’un état passager ou d’un événement extérieur. Par exemple, avoir la tête qui tourne quand on a bu ou que l’on se trouve en hauteur est une sensation de vertige, pas un vertige à proprement parler.
La distinction peut sembler subtile, mais elle est essentielle pour bien traiter les vertiges tout comme il est important, dans le registre des symptômes d’anxiété, de distinguer les ruminations mentales des pensées obsessionnelles.
Vrais ou faux vertiges : quelle est la différence ?
Parmi les pathologies que regroupe le terme populaire d’étourdissement, il est important de faire la différence entre les vertiges et les sensations. On retrouve parfois cette distinction sous les termes de «vrais» s’opposant aux « faux ».
Alors, quelle est vraiment la différence entre ces deux pathologies ? Les « vrais » sont un symptôme d’une pathologie qui affecte concrètement l’organisme. Le cerveau ne reçoit alors plus toutes les informations nécessaires pour assurer la sensation d’équilibre.
Les vertiges sont donc bien réels dans le sens où il s’agit bien d’une pathologie affectant l’un des nombreux organes assurant l’équilibre du corps. Les «faux» correspondent à une simple sensation.
Le patient ne souffre pas de pathologie qui provoque ces troubles. Il a simplement des sensations qui s’expliquent souvent par un trouble passager.
Si vous vous êtes déjà intoxiqué(e) excessivement avec de l’alcool, vous avez sans doute remarquer que cela affecte votre équilibre et provoque des sensations liées à l’ébriété (notamment quand vous êtes allongé-e-).
On parle alors de faux vertiges, car vous ne souffrez d’aucune pathologie à l’origine de ce ressenti. Ce déséquilibre est lié aux troubles du cerveau à cause d’une consommation excessive d’alcool.
Définition des vertiges
Il n’est pas toujours facile de poser une définition claire des vertiges. Ceux-ci sont de probables causes du stress. Une personne qui se sent constamment déstabilisée sans savoir exactement ce qu’il se passe dans son corps peut sombrer dans l’angoisse.
A ce sujet, il est important de savoir que le corps maintient son équilibre grâce aux informations qu’il reçoit à partir des éléments suivants :
Capteurs de pression situés dans les pieds, les articulations et les muscles,
Capteurs d’équilibre situés dans l’oreille interne,
Yeux.
En conséquence, une personne peut ressentir des vertiges liés au stress ou, d’une façon générale, à de l’anxiété avec cette impression d’être ivre tout en ayant pas bu d’alcool ce qui, je vous le concède, est fort désagréable.
Qu’est-ce qui provoque des vertiges ?
Les vertiges ont des origines variées. Pour vous en débarrasser, vous devez commencer par comprendre et analyser ses mécanismes.
A cette fin, il vous faut identifier ce qui les provoque pour comprendre ce dont vous souffrez vraiment. Avant que de vous expliquer comment les faire passer, je tiens à vous préciser que ceux-ci ont aussi bien une raison médicale que psychologique.
Si ces sensations d’étourdissement ou cette sensation de tanguer peuvent être liées à des troubles de l’oreille interne, à des pathologies spécifiques, à la prise de médicaments, voire à la peur du vide (phobie des hauteurs), elles peuvent aussi être un symptôme d’anxiété à l’instar de problèmes de déréalisation/dépersonnalisation.
Vous comprendrez bien qu’avant de parler de vertiges, il convient de respecter une phase diagnostique et, si nécessaire, d’envisager des examens complémentaires. Il est important d’identifier si vos vertiges sont, plus simplement :
Une sensation d’étourdissement : cela signifie que vous souffrez d’un vertige léger.
L’impression de perdre l’équilibre en marchant : rien de grave à priori à moins que vous soyez sujet aux vertiges.
Une sensation de déséquilibre en tournant la tête : est-ce que, par exemple, en regardant vers le haut, cela vous fait perdre l’équilibre ? A moins que ce ne soit en regardant vers le bas ce qui pourrait être un défaut d’équilibre. S’agit-il alors d’un vertige positionnel paroxystique ? Dans l’affirmative, à quoi est-il dû ?
Le mot étourdissement est un terme très utilisé mais qui ne repose sur aucun fondement médical. Généralement, on l’utilise pour décrire différentes pathologies, un déséquilibre ou une sensation de malaise.
De son côté, le vertige est une pathologie reconnue et bien précise qui s’accompagne – parfois – de déséquilibres et de malaises, ce qui explique l’usage populaire du terme étourdissement.
Ces derniers désignent plusieurs pathologies variées mais parfois liées :
Sensation de vertige,
Vertiges,
Malaises,
Déséquilibres,
Sensation de planer,
Tête qui tourne.
Le patient qui souffre de vertiges a la sensation que lui et son environnement tournent alors que rien ne bouge en réalité. Généralement, il a aussi l’impression de perdre l’équilibre, car le mouvement constant lui donne l’impression de devoir compenser pour éviter la chute.
Comme rien ne bouge en réalité, il perd rapidement l’équilibre et préfère s’asseoir. Plus rarement, les vertiges provoquent aussi des malaises quand ils sont très intenses, ce qui fait penser à un évanouissement.
Il est donc plus fréquent que la sensation soit un des premiers symptômes du malaise vagal ce qui, à la longue produit un sentiment de mal-être récurrent.
Quelles sont les différentes causes des vertiges ?
Les causes des vertiges sont multiples et ont des origines très variées.
Des carences en fer et en magnésium
Les vertiges peuvent être le signe d’une anémie, c’est-à-dire une carence en fer très importante. Celle-ci est parfois difficile à repérer, car ses symptômes apparaissent longtemps après le début de l’anémie.
Un simple bilan sanguin permet de la repérer sans qu’aucun doute ne subsiste. La carence en fer provoque des vertiges, mais pas seulement. On la reconnaît aussi aux symptômes suivants :
Fatigue intense,
Pâleurs,
Essoufflement anormalement rapide,
Étourdissement et faiblesses au lever,
Maux de tête,
Peau sèche,
Ongles cassants,
Cheveux secs et cassants.
Une autre carence peut indirectement expliquer l’apparition d’étourdissement : la carence en magnésium. Le magnésium est essentiel pour la bonne santé du système nerveux ce qui n’est pas sans poser des problèmes de gestion du stress.
Une carence provoque de grandes fatigues et facilité l’apparition de l’anxiété. Indirectement, toutes ces conséquences peuvent mener à l’apparition du problème qui nous aoccupe dans cet article.
Les troubles d’origine neurologique
Les vertiges d’origine neurologique comptent souvent parmi les plus dangereux et les plus problématiques. Ils apparaissent à cause d’une tumeur ou à la suite à un choc ayant provoqué une lésion ou un hématome.
Généralement, la pression exercée sur une zone du cerveau provoque les vertiges. Les solutions diffèrent d’une personne à l’autre. Parfois, une opération est nécessaire et dans certains cas, on doit seulement attendre que l’hématome se résorbe. Dans le cas d’un cancer, on peut également proposer une chimiothérapie.
Le cerveau joue toujours un rôle essentiel dans l’apparition des symptômes. Ce rôle est parfois indirect puisque c’est le dysfonctionnement d’un organe qui perturbe la sensation d’équilibre. Cependant, certains vertiges ont pour origine des troubles purement neurologiques.
Ces troubles sont variés. Ils vont d’un simple trouble cérébro-vasculaire jusqu’à la présence d’une tumeur dont la pression sur l’oreille interne provoque des vertiges. On comprend alors pourquoi on doit toujours consulter un médecin en cas de chronicité.
Les examens médicaux permettent d’éliminer les causes une à une afin de découvrir le plus rapidement possible d’éventuels problèmes plus graves.
Les troubles de l’oreille interne
Les troubles de l’oreille interne sont une cause de vertiges assez fréquente.
Beaucoup de personnes naissent avec une légère malformation de l’oreille interne qui limite les capacités d’équilibre. Un trouble de l’oreille interne peut aussi être lié à d’autres problèmes.
Une tumeur ou un hématome crânien peuvent également exercer une pression sur l’oreille interne et provoquer des déséquilibres.
Enfin, certaines personnes souffrent simplement d’une malformation bénigne de l’oreille interne. Celle-ci affecte leur équilibre et provoque des vertiges fréquents et chroniques.
C’est une situation très inconfortable, mais heureusement sans danger dans l’immense majorité des cas.
Une pathologie particulière (tumeur, arthrose, etc.)
Malheureusement, l’apparition de vertiges dont vous ne parvenez pas à identifier l’origine peut être le signe d’une pathologie particulière.
Ces pathologies ne sont pas toutes dangereuses, mais elles doivent être prises en charge et pas seulement pour votre confort.
Je vous suggère alors de prendre rendre chez votre médecin généraliste pour qu’il prenne votre tension, analyse certains points cliniques, voire vous fasse faire un électrocardiogramme chez un cardiologue.
Si tout est normal, il vous enverra consulter un neurologue et un ORL pour qu’ils vérifient que vous n’avez pas de tumeur au cerveau, que vous ne souffrez d’aucune pathologie à l’oreille interne et que vous ne souffrez pas d’arthrose cervicale.
Des problèmes cervicaux
On parle de vertiges cervicaux quand ils sont provoqués par de l’arthrose cervicale. Ce type d’arthrose bien particulier est assez douloureux et comprime un nerf qui rejoint le cerveau.
Malheureusement, aucune solution durable n’existe contre l’arthrose cervicale. On peut seulement proposer des traitements de confort et conseiller de bonnes habitudes d’hygiène de vie aux patients.
L’hypertension artérielle
Les vertiges au réveil sont l’un des symptômes les plus courants de l’hypertension artérielle. Généralement, ceux-ci se manifestent en même temps que des maux de crânes intenses qui apparaissent aussi au réveil.
Les maux de tête et les vertiges sont provoqués par la contraction excessive des artères ce qui augmente la tension et la pression que le sang exerce sur les parois.
Quand les artères finissent par se relâcher sous la pression du sang, cela provoque mal de tête et vertige. Souvent, les patients souffrent aussi d’acouphènes.
Des infections
Une infection de l’oreille interne ou de l’encéphale peut aussi produire des vertiges. On parle alors de vrais vertiges parce que les symptômes sont effectivement dus à un dysfonctionnement de l’organisme.
Je vous invite alors à rapidement consulter un médecin en cas de vertiges trop importants, car ces infections sont dangereuses pour la santé.
L’arthrose cervicale
L’arthrose cervicale est une autre cause très fréquente. Elle provoque la compression d’un nerf qui traverse le cou et perturbe les informations nécessaires au cerveau pour assurer l’équilibre physique.
Par conséquent, elle produit des déséquilibres parfois très handicapants.
Les troubles de la vue
Comme je l’écrivais plus haut, les yeux permettent au cerveau de disposer d’informations essentielles pour assurer votre équilibre. Certains troubles de la vue provoquent donc des vertiges et des pertes d’équilibre.
Certains patients n’ont même pas conscience d’avoir besoin de lunettes et ne comprennent pas d’où viennent leurs vertiges.
Si vous êtes certain(e) de ne pas avoir le mal des transports ou la phobie des hauteurs, prenez rendez-vous chez l’ophtalmologue. Certains troubles visuels provoquent des vertiges parce qu’ils forcent le cerveau à travailler excessivement, à s’accommoder.
Dès lors, les troubles visuels sont inégaux et provoquent un autre paradoxe difficile à gérer pour le cerveau.
Certains troubles aux yeux peuvent également donner des vertiges. Dans les cas les moins graves, de simples problèmes de vue perturbe le cerveau, réduise la sensation d’équilibre ce qui explique certaines formes d’épuisement nerveux.
Parfois, les patients ne savent même pas qu’ils ont besoin de lunettes et ne comprennent pas d’où provient leur difficulté. Dans ce cas-là, on parle plus généralement de sensations, voire d’étourdissements.
Par ailleurs, une pathologie est susceptible d’affecter le nerf optique ou le cerveau. Les raisons pour lesquelles l’information n’est pas bien perçue par le cerveau sont multiples.
La prise de médicament
La prise de médicament est une autre cause très fréquente. On parle alors seulement de sensations de vertige.
Le risque est indiqué dans les effets secondaires de l’immense majorité des médicaments, même ceux que nous prenons sans ordonnance. En pareille situation, je vous invite à en parler à votre médecin traitant pour qu’il vous propose un traitement avec une molécule différente.
Le stress
Le stress et l’anxiété sont aussi des causes de vertiges. Comme pour la fatigue, on parlera de «faux vertiges». D’ailleurs, on a souvent du mal à faire la différence entre ceux dus à la fatigue ou au stress.
Pourquoi ?
Parce que le stress provoque une fatigue intense et chronique, tandis que la fatigue favorise l’apparition du stress et de l’anxiété. Par conséquent, les vertiges dus à la fatigue sont aussi souvent le symptôme d’un stress trop important et mal géré qui s’apparente à une anxiété généralisée.
C’est la raison pour laquelle, quand on parle de vertiges, on a du mal à l’associer à un troubles anxieux. C’est est pourtant l’un des symptômes majeurs.
Vous devez donc prendre du repos, apprendre à mieux gérer vos angoisses ainsi que le stress du quotidien, voire chercher quel est le meilleur antidépresseur pour l’anxiété généralisée.
Le stress de l’environnement socio-professionnel
A chaque fois que vous allez en réunion avec votre patron, ou que vous rencontrez un client difficile, vous avez l’impression de perdre totalement vos moyens. Vous avez la tête qui tourne et ressentez une sorte d’instabilité.
C’est comme si le ciel s’écroulait sur votre tête.
Cette désagréable sensation apparaît dès lors que vous rentrez dans le bureau de votre patron, ou de votre client. Nous pouvons donc associer ces vertiges à une peur projective.
A une angoisse irraisonnée (comme si l’angoisse pouvait être raisonnée…). Au même titre que la fatigue, le stress peut générer ce type de sensations. Le stress correspond généralement à une stimulation excessive des récepteurs neuronaux.
L’expression «je ne sais plus où donner de la tête» est plutôt claire et littérale sur le sujet. Le stress affecte durement notre cerveau.
Il peut même provoquer des troubles anxieux, ce qui mène parfois à la phobie. Le vertige dû à la phobie des hauteurs est donc considéré, d’une certaine manière, comme une conséquence indirecte du stress.
Votre situation révèle aussi que vous souffrez d’un stress professionnel à propos duquel vous devez absolument être aidé(e) avant de connaître le burnout ou une aggravation de vos symptômes, voire l’apparition de nouveaux.
La fatigue
La fatigue provoque parfois des vertiges qui sont souvent considérés comme «faux». Ils s’opposent aux «vrais» parce qu’ils ne sont que des sensations. Dans le cas d’un vrai, une pathologie précise perturbe notre équilibre et la tête nous tourne.
Quand il s’agit d’un faux, notre organisme se porte bien. Rien ne tourne et notre équilibre est bon, mais la fatigue nous donne cette impression. Pour comprendre pourquoi la fatigue provoque cette sensation de déséquilibre, vous devez comprendre ce qui suit.
L’équilibre dépend de nombreuses informations transmises aux cerveaux par :
La plante des pieds,
Les articulations,
L’oreille interne,
Le système vestibulaire,
Les yeux,
Etc.
Quand l’une des informations parvient au cerveau de manière erronée, les conséquences sont importantes. Ainsi, quand nous sommes fatigués, nos capacités cérébrales et intellectuelles sont durement affectées.
À titre d’exemple, notre vision périphérique diminue considérablement en cas de fatigue. Le cerveau n’est plus en mesure de traiter toutes les informations qu’il reçoit. Il ne parvient donc plus à gérer les informations liées à l’équilibre et des sensations inverses apparaissent fréquemment.
L’équilibre chez l’être humain est un processus complexe, notamment du fait de sa bipédie. De nombreux organes et parties de notre corps assurent que nous tenions debout en nous permettant de ressentir précisément et instinctivement les inclinaisons de notre environnement.
La moindre perturbation dans un de ces éléments nous fait perdre l’équilibre.
Bien sûr, c’est le cerveau qui s’occupe de collecter l’ensemble des informations que lui transmettent toutes ces parties de notre corps (oreille interne, yeux, articulations, pieds, etc.). Si le cerveau n’est pas en état de gérer ses informations, alors nous pouvons craindre des moments pénibles.
Typiquement, un état de fatigue trop avancé affecte notre capacité à garder l’équilibre. Voilà pourquoi une grande fatigue peut donner des vertiges, surtout quand elle est chronique. Une fatigue intense ou une fatigue chronique ont de nombreuses répercussions sur la santé.
Parmi les premiers symptômes d’une fatigue excessive, on retrouve notamment les maux de tête et les sensations d’étourdissements. Dans ce cas-là, vous ne devez pas tirer de conclusion hâtive et consulter un médecin pour vous assurer que ces problèmes sont effectivement dus à la fatigue et pas à une autre pathologie.
A moins que votre hypothyroïdie ne soit elle-même d’origine émotionnelle, et c’est, là-encore, tout l’intérêt de lire ce qui suit.
Nausées et vomissements
Dès que les informations fournies par ces capteurs rencontrent des points de discordance, la tête se met à tourner. C’est là que vous vous dites: « J’ai des vertiges » et que vous vous affaiblissez.
Vous ne tenez plus sur vos pieds. Vous faites face à une sensation de perte d’équilibre en marchant. Souvent, on parle de sensation ébrieuse. Comme si vous étiez ivre, en état d’ébriété.
Vous avez l’impression de vous enfoncer dans le sol ou de marcher sur un sol mou.
Une personne peut être victime de nausées, voire de vomissements. Cela peut être le fruit de vertiges rotatoires. Ce qui nécessite une rééducation de ces fameux petits cristaux. En effet, la personne peut être victime de maux de tête, d’acouphènes, de migraines ou encore de bourdonnements.
Dans certains cas, la présence de ce type de symptômes peut faire craindre une tumeur. Des traitements médicamenteux peuvent être envisagés. Les consultations chez un kinésithérapeute peuvent aussi se présenter comme l’une des solutions.
A l’aide de mouvement de la tête, il est mis fin au trouble auditif. Lequel, parfois, a des accès paroxystiques.
Je parle là de chronicité ou de rééducation.
Des causes purement émotionnelles
Je pourrais encore écrire sur tout ce qui peut donner le vertige en vous parlant de névrite vestibulaire ou de problème de calcémie (cf. calcium). Je pourrais aussi vous parler d’hypotension, d’hypoglycémie ou de lien – éventuel – entre le fait d’être pris de vertiges et d’avoir une sclérose en plaques.
Mais, non seulement je ne suis pas médecin, mais sur la foi de ce qui suit, cela ne fait plus sens.
Toutes ces investigations ont pour fonction de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une otolithe (affection du vestibule), d’un trouble de l’audition, ou encore d’un neurinome (tumeur nerveuse bénigne).
Dès lors, quand toutes ces éventualités sont écartées, vous êtes confronté(e) à ce que la plupart de mes patients apprennent :
ils n’ont rien !
Rien qui, mécaniquement ou médicalement, justifie leur problème d’équilibre. Aucune donnée symptomatique qui puisse expliquer ce qui peut donner le vertige.
Dès lors, comme précisé au début de cet article c’est donc la preuve qu’il s’agit là de symptômes d’anxiété qu’il convient de soigner grâce à la thérapie comportementale.
A cette fin, je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous.
Réponses aux questions fréquentes à propos des vertiges
1. Comment savoir si les vertiges viennent de l’anxiété ?
Les vertiges liés à l’anxiété se manifestent souvent lors de périodes de stress ou de crises d’angoisse. Ils sont généralement accompagnés de symptômes typiques tels que :
Palpitations ou battements de cœur rapides.
Souffle court ou hyperventilation.
Tremblements ou sensation de faiblesse musculaire.
Transpiration excessive.
Ces vertiges n’ont pas de cause médicale claire après des examens (IRM, tests ORL). Ils résultent souvent d’une hyperactivation du système nerveux.
S’il vous arrive d’observer que ces symptômes de vertiges apparaissent en réponse à des situations stressantes ou disparaissent lorsque vous êtes plus détenu, il est probable qu’ils soient liés à l’anxiété.
2. Comment calmer les vertiges de l’anxiété ?
Pour calmer rapidement les vertiges causés par l’anxiété :
Respiration abdominale lente : il faut inspirer profondément en gonflant le ventre, puis expirer lentement. Cela réduit l’hyper ventilation (on parle alors de respiration ventrale ou abdominale).
Fixer un point : pour calmer les vertiges, il faut fixer – regarder – un objet immobile pour stabiliser son équilibre visuel.
Adopter une posture calme : on peut s’asseoir ou s’allonger dans un endroit sécurisé pour éviter une chute, et rester ainsi le temps de retrouver son équilibre.
S’hydrater : Il faut boire de l’eau sachant que la déshydratation peut aggraver les vertiges.
En cas de vertiges fréquents, des techniques comme la cohérence cardiaque permettent de soulager les sensations désagréables mais rien ne vaut une thérapie comportementale pour traiter les causes profondes de l’anxiété.
3. Est-ce que les vertiges peuvent être psychologiques ?
Oui, les vertiges peuvent être psychologiques. Ils apparaissent souvent lors de crises d’angoisse ou d’anxiété chronique, même sans cause médicale sous-jacente.
Cela s’explique par :
Une hyper ventilation : une respiration rapide déséquilibre les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone, provoquant des étourdissements.
La tension musculaire : les muscles de la nuque et des épaules, contractés en réponse au stress, affecter l’équilibre parfois de façon durable.
Un système nerveux en alerte : l’anxiété active le système nerveux sympathique ce qui perturbe les sensations normales de stabilité.
Le plus souvent, les vertiges psychologiques sont temporaires et disparaissent une fois que l’anxiété est apaisée. Ils peuvent être invalidants quand une prise en charge thérapeutique n’est pas mise en place.
4. Quels sont les 4 symptômes les plus fréquents de l’anxiété ?
Voici les 4 symptômes courants de l’anxiété :
Palpitations cardiaques : sensation d’un cœur qui bat fort ou irrégulièrement, causée par l’activation du système nerveux.
Respiration rapide ou superficielle : hyper ventilation provoquant des étourdissements ou une sensation d’étouffement.
Tremblements : résultat de la libération d’adrénaline, les muscles se mettent à trembler involontairement.
Sensation de panique ou de malaise : impression d’une menace imminente ou sentiment de perte de contrôle, souvent accompagnée de transpiration et de nausées.
Bien sûr, tous ces symptômes varient en intensité. Le plus souvent, ils sont temporaires parce-que liés à des épisodes de stress ou de peur.
Dès lors, une prise en charge thérapeutique de type thérapie comportementale participera à les éliminer totalement et définitivement.
En effet, il est vain de demander aux gens jaloux de se raisonner. Pour la plupart, ils sont incapables de ne pas se montrer anxieux, au point d’être parfois dangereux.
Plus vous demandez à une personne jalouse maladive d’arrêter de vous mettre en cause et de vous suspecter de tous les maux de la terre, pire risque d’être la suite.
Victime et bourreau à la fois
Le mot « jalousie » provient du latin zelosus lui-même dérivé du grec zelos qui signifie ferveur, ardeur, désir intense.
Ce comportement procède d’une intention plus ou moins pathologique de contrôler l’autre. Cela signifie que l’autre, objet de désir, doit rendre compte dans une relation de non confiance.
Dans cet environnement souvent délétère, il y a une victime et un bourreau. La particularité de ce problème est que le bourreau de l’un est la victime de l’autre qui elle même est la victime de l’autre qui est aussi un bourreau.
Une exigence d’exclusivité relationnelle n’est pas l’apanage d’un sexe ou d’un autre. Cela repose sur un certain nombre d’actes accompagnés de paroles ou de gestes qui permettent à la personne de s’assurer que, de l’autre, rien ne lui échappe.
A ce stade, nous sommes sur ce qui relève d’une sorte de contrôle pathologique. La personne mise en cause doit se justifier en permanence, justifier chaque fait et geste, encore et encore, en plus d’être constamment passée à la question, elle-même fruit de suspicions.
Comment vaincre la jalousie de votre partenaire en moins d’1 heure ?
Dans un tel contexte, il y a trois personnes, voire plus encore.
La première, jalouse, la seconde objet de jalousie, et une troisième, éventuelle bénéficiaire de l’attention de la seconde dont la première la suspecte.
La jalousie repose sur une relation d’exigence, d’exclusivité. C’est à dire que la personne jalouse conçoit de la colère voire du ressentiment lequel est associé à de la peur, celle-là même qui veut que la personne jalousée n’ait pas une relation exclusive avec la personne jalouse.
Qu’il s’agisse d’un mari jaloux, d’une femme jalouse ou d’un(e) ami(e) qui exige une relation exclusive, tous les rôles endossés font qu’une victime est aussi bourreau ou inversement.
On peut être jaloux à propos de quelqu’un ou jalouser quelqu’un. Comme on peut être jaloux de quelque chose que l’on n’a pas à soi, exclusivement. Dans les deux cas, on « envie » l’autre. Dès lors, cet autre n’est plus, de façon autonome, et il devient objet.
Le fait de ne pas obtenir les faveurs de l’être ou de l’objet désiré de façon exclusive génère des comportements agressifs, mais aussi paranoïaques, voire violents, ou encore criminels lesquels s’inscrivent dans une dimension obsessionnelle.
Les causes psychologiques
La jalousie est l’écho douloureux d’une problématique personnelle dans laquelle les notions de peur, d’abandon, de confiance, et de frustration ont leur place (cf. stress). La personne jalouse est son propre bourreau, sa propre victime.
La personne jalousée est la victime de la victime d’elle même dans ma mesure où plus elle tente de convaincre la personne jalouse de ses intentions positives plus elle apporte la preuve que la personne jalouse a raison de l’être…
D’où un stress considérable autant chez l’un que chez l’autre et des conflits conséquents. Qu’une personne soit jalouse ou soit victime de jalousie, dans les deux cas, il s’agit bien d’une angoisse qui se meut en anxiété.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’angoisse est une peur projective spontanée et accessoirement violente (cf. crise d angoisse) qui se réfère à une chose, à quelqu’un ou à un évènement dont on craint de perdre le contrôle de soi, comme de l’évènement lui même, ou encore de ses conséquences
La personne jalouse craint donc que l’autre, qu’elle prétend aimer, est une préoccupation pour elle. Cette personne a peur de ne pas être aimée, d’être trahie, d’être trompée, d’être seule, de ne pas être à la hauteur, a peur d’échouer, et peur d’avoir peur.
Un symptôme d’anxiété chronique
Quel lien peut-il donc exister entre la jalousie, l’angoisse et l’anxiété ? En fait, il s’agit de quelque chose de dramatiquement simple qui repose sur une conjonction de phénomènes qui participent à donner vie au comportement jaloux.
Les personnes jalouses, que ce soit de façon pathologique ou non, sont durablement affectées par une certaine mésestime d’elles-mêmes, bien qu’elles s’en défendent.
Bien sur, celle-ci est associée à un manque de confiance en soi. L’être aimé (si tant est que l’on puisse parler d’amour dans une telle situation) est l’objet d’une forte attention, d’une pré occupation constante.
La simple idée qu’il ou elle puisse échapper au contrôle de la personne qui exerce sa jalousie, devient un facteur d’angoisse et d’anxiété.
En effet, un jaloux ou une jalouse éprouve le besoin de contrôler l’autre. C’est l’objet de son désir intense, son point d’attachement pathologique au point d’ailleurs de ne plus le ou la respecter dans ses choix, dans ses désirs.
Dans la volonté de nier l’autre en tant qu’être, il y a une volonté délibérée à se l’accaparer. Ainsi, en ses lieux et place, se rendre maitre de tous les domaines de la vie de l’autre. A cette fin, lui asséner sans cesse ce qui est bien ou mal et, ce faisant, la prendre en otage.
Dès lors, quoi de plus angoissant que l’autre, objet d’attachement, nous échappe, alors qu’il ou elle est la personne qui donne une valeur à celui ou celle qui n’en n’a pas pour lui même ?
N’y a t’il pas de quoi être angoissé(e) ou anxieux à la seule évocation que l’autre puisse avoir une vie en dehors du couple et qu’alors il puisse faire acte d’un comportement adulte et autonome ?
Un manque de confiance en soi
La personne victime de jalousie n’est fondamentalement ni méchante ni mauvaise.
C’est surtout une personne qui souffre énormément d’un manque de confiance en soi mais à un niveau pathologique tel, qu’elle trouvera toujours tout un tas d’explications pour justifier son comportement.
Le premier d’entre tous, le plus fort, le plus beau, le plus unanime, celui dans lequel nous avons toutes et tous le désir de nous reconnaître : l’amour ! A ce titre, l’homme jaloux, comme la femme jalouse, pique des crises parfois terribles et manque de maitrise de soi.
Dans ces situations, les intéressés ne s’appartiennent plus, ils sont comme hors d’eux. Ils contrôlent tout. Leur jalousie contrôle tout. Leur jalousie contrôle leur vie et… celle des autres.
Du moindre coup de téléphone au plus petit détail au fond d’une poche, ils épient, mentent pour avoir la vérité, demandent encore et toujours plus d’explications, requièrent noms, dates et heures et tutti quanti, au nom de leur problème.
Focaliser sur la solution, pas sur les causes
Les causes de cette dernière, tout comme les manifestations d’un comportement jaloux sont multiples. Se contenter d’en chercher les causes est une erreur.
Ce qui est important, c’est comment agir de sorte à ce que cela s’arrête. Or, le plus souvent, jalouse et jaloux s’entendent comme larrons en foire pour exprimer déni et victimologie.
Il ne sert donc à rien de demander à quelqu’un de faire quelque chose dont il ne s’estime pas responsable. Pour neutraliser la les exigences obsessionnelles de votre partenaire, il existe une formation simple, rapide, et particulièrement efficace.
Cette FASTER Class est la solution pour combattre ce dont vous êtes victime. Elle permet de trés rapidement retrouver la sérénité dans vos relations amoureuses, comme dans vos relations sociales.
Il s’agit là de la mise à disposition d’outils pratiques pour sortir d’une relation exclusive comme de s’extraire du champ de la dépendance affective.
Il s’agit alors de retrouver liberté et autonomie. Cela vaut autant pour l’homme jaloux, la femme jalouse, ou la victime de l’un ou de l’autre.
Pour l’heure, tous les outils sont là comprendre pourquoi une personne est jalouse, puis, comment faire pour vaincre la jalousie amoureuse ou la jalousie sociale.
Enfin, ce qui est particulièrement important, comment faire pour qu’un compagnon, une compagne, un mari, une épouse, un(e) ami(e), un amant, une amante, cesse d’être un jaloux possessif. Ceci étant écrit, la solution que je vous propose est étonnante.
Pourquoi ? Parce-qu’elle est contre-intuitive.
Cela signifie qu’elle est à 180° de toutes les tentatives de solutions que vous avez tenté de mettre en place, sans succès. A la différence près que la solution offerte donne d’excellents résultats.
Comment neutraliser la jalousie de votre partenaire en moins d’1 heure ?
Les troubles de l’anxiété sont une vraie plaie au sens où ils sont installés de façon durable et que les personnes qui en sont victimes sont – souvent – loin d’agir de façon adaptés en matière de traitement des troubles anxieux.
Du coup, je veux vous parler de 3 mythes toxiques – auxquels vous croyez trés probablement – au sujet des troubles de l’anxiété.
Il s’agit là de croyances limitatives que vous devez absolument briser si vous voulez réussir à reprendre le contrôle de votre vie.
Je me permets de vous rappeler que les troubles anxieux regroupent les problèmes suivants :
Angoisse
Anxiété
Phobie
Troubles anxio-dépressifs
Auparavant, je tiens à vous informer d’une différence fondamentale :
La différence entre la thérapie comportementale Palo Alto (ma pratique) et la TCC (thérapie cognitive et comportementale) dans le cadre des troubles de l’anxiété (et d’une façon générale).
La thérapie comportementale Palo Alto
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est une approche thérapeutique brève orientée solution.
Cette approche thérapeutique est pragmatique. En effet, il s’agit là de mettre en place une stratégie de résolution qui permette un accès rapide à une solution.
Ainsi, il ne s’agit pas de savoir pourquoi vous avez un problème mais bien de résoudre votre problème qu’il s’agisse d’angoisse, d’anxiété, de dépression ou de phobie(e).
En matière de thérapie comportementale de Palo Alto, on parle de systémie.
L’approche systémique signifie qu’un problème donné est le fruit d’une interaction entre une personne et son environnement. Ce dernier étant fondé sur l’éducation, la personnalité, les expériences de vie, etc.
L’approche systémique de Palo Alto bénéficie d’outils d’analyse comportementale simples qui permettent de trés rapidement comprendre le mécanisme d’un problème et partant sa solution.
On parle alors de stratégie de résolution puisque, effectivement, le ou la thérapeute comportemental(e) va construire une stratégie d’intervention pour résoudre un problème en moins de 2 à 3 mois.
Dès lors, nul n’est besoin de chercher « pourquoi » un problème existe.
L’approche stratégique et comportementale de Palo Alto est construite d’une telle façon que ce qui justifie un problème émotionnel émerge tout seul, sans que vous ayez besoin de chercher au contraire de la psychologie ou de la psychanalyse.
Une telle réussite (16 cas résolus sur 17 en moins de 2 à 3 mois) est liée au fait que la thérapie comportementale de Palo Alto vous protège de toute reproduction de tentatives de solutions, et de toute rationalisation (ex: « vous n’avez aucune raison d’avoir peur » ).
La thérapie comportementale de Palo Alto respecte la vision du monde du patient et ne cherche pas à le changer contre son gré. Il faut simplement s’assurer qu’un(e) patient soit « client(e) du changement ».
Cela signifie que la personne qui consulte ou utilise un programme thérapeutique et comportemental en ligne ne se trouve pas confrontée à un dilemme, c’est à dire que la solution soit pire que le problème (ce qui est le risque, parmi d’autres, de la TCC).
La TCC ou thérapie cognitive et comportementale
Ce type de thérapie comportementale est le plus souvent pratiqué par des médecins psychiatres ou des psychologues. En effet, la formation thérapeutique afférente à ce type de pratique thérapeutique est exclusivement réservée aux psychiatres et aux psychologues.
La TCC est une approche trés normative qui postule que vous avez de mauvaises pensées. Vous allez donc être ré éduqué(e) pour avoir, si ce ne sont de meilleures pensées, des pensées et des actions qui ne vous posent pas problèmes.
Pour résoudre un problème d’ordre psycho émotionnel, la thérapie comportementale et cognitive utilise des exercices sous contraintes. Cela signifie que vous serez invité(e) à vous exposer à votre problème.
Les exercices d’expositions pose un problème
Si le ou la patient(e) n’arrive pas à suivre les prescriptions thérapeutiques, cela peut bloquer la personne qui consulte et la plonger dans des difficultés plus grandes encore.
Un peu comme si on disait à une personne homosexuelle que puisque sa nature lui pose un problème, on va l’aider à devenir hétérosexuelle.
Sans commentaire…
Dans la même veine, il est important de noter que la TCC ou thérapie comportementale et cognitive ne donne que 10 résultats sur 17 en 2 à 3 ans.
Pour résumer (source INSERM) :
Palo Alto
Respect du patient (vision du monde)
Aucune contrainte ni exercices d’expositions
16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois (95%)
TCC
Exercices d’exposition
Approche normative
10 cas résolus sur 17 en 2 à 3 ans (58%)
Ceci étant précisé, revenons à nos moutons au sujet du Mythe N°1.
Après avoir aidé des centaines de patients de tous horizons au cours de ces 30 dernières années, je peux vous garantir que ceux qui réussissent le plus (à reprendre le contrôle de leur vie) sont ceux qui ont les bonnes croyances au sujet des troubles anxieux.
Et c’est plutôt logique: selon votre état d’esprit et vos croyances, vous pouvez littéralement être votre pire ennemi(e) comme votre meilleur atout !
Alors sans plus attendre, il est temps de faire voler ces mythes en éclat.
« Je peux m’en sortir seul(e) »
« Je peux m’en sortir seul(e) » ou “Je peux obtenir une solution à mon problème par moi même ou sans travail thérapeutique”.
Voici le 1er mythe et ci-après, je vous explique pourquoi c’est une légende toxique.
Cette idée préconçue est un mythe tout simplement parce-que je ne vois pas comment vous pouvez savoir faire une chose que vous n’avez pas apprise (ou qu’on vous a empêché d’apprendre).
La plupart du temps, les gens cachent qu’ils ont un problème. Ou par peur du jugement des autres, ou parce-qu’ils ont du mal à reconnaitre qu’ils ont perdu la maitrise.
Du coup, ces personnes – vous peut-être ? -, essaient de contrôler, encore et toujours, ce dont ils ont déjà perdu le contrôle. Un peu comme s’ils persistaient dans l’erreur.
Ou comme s’ils essayaient de contrôler une moto qui part dans tous les sens parce-qu’ils ont peur de tomber et de se faire mal s’ils lâchent le guidon.
Pourquoi certaines personnes ont-elles cette conception erronée des choses?
Encore une fois parce-qu’elles ne peuvent pas savoir une chose non acquise. Mais aussi pour des questions d’orgueil, ce que je comprends.
Effectivement, c’est tellement douloureux de ne pas se sentir «comme les autres».
Quelle est la vérité ?
La vérité est toute simple: Il faut accepter de demander et de recevoir de l’aide.
Mais qui suis-je pour tenir de tels propos ?
J’ai moi même souffert, des années durant, d’angoisse et d’anxiété au point de devenir phobique puis de souffrir d’un TAG (Trouble Anxieux Généralisé) aggravé par des troubles dépressifs.
Pendant très longtemps, j’ai essayé de m’en sortir seul, ou avec plein de médicaments. Mais, in fine, je n’étais pas acteur du travail thérapeutique.
Ou je les minorais en faisant comme si de rien n’était, ou je tentais de les contrôler ce qui avait pour effet de les aggraver.
Ce n’est qu’après avoir enfin accepté que mes tentatives de solutions étaient erronées que j’ai vraiment cherché de l’aide et trouvé les bonnes personnes pour m’aider.
J’ai accepté que ce n’était pas en me raisonnant, ou en me contraignant, et encore moins en intellectualisant, que j’allais y arriver.
Après des années de consultations en psychothérapies diverses, en psychologie clinique, en psychanalyse, et d’un nombre effarant de traitements médicamenteux, il est vrai que j’avais identifié plein de raisons à mon problème, mais je n’avais toujours pas la solution.
C’est faux parce-que si la seule volonté pouvait vous débarrasser de votre problème, depuis le temps, vous le sauriez.
Si la plupart des gens – souvent proches de vous – vous tiennent de tels propos, c’est parce-qu’ils n’ont aucune idée de ce que vous subissez.
Je trouve que, la plupart du temps, la plupart des gens parlent sans savoir.
N’avez-vous jamais entendu ce type de phrases:
« Tu n’as aucune raison d’avoir peur ou d’être angoissé(e) »
« Et comment font les autres ? Ils font des efforts eux ! »
« Tu n’as aucune volonté ! »
« Tu te complais dans ton problème ! »
« Si tu cessais de t’écouter ça irait surement mieux ! »
Et j’en passe…
Autant de phrases assassines qui vous laissent sans voix, vous blessent, vous culpabilisent et vous font avoir honte.
Se sortir de troubles anxieux (l’angoisse, les phobies, et les troubles anxio-dépressifs en font partie) n’est pas une question de volonté.
En effet, comme je vous l’ai écrit hier, comment voulez-vous savoir faire quelque chose que vous n’avez pas appris ?
Du coup, cela pose une vraie réalité.
Vous êtes victime de votre problème. Vous n’en n’êtes donc aucunement responsable.
En bref, ce n’est pas de votre faute!
Vous n’êtes pas responsable !
Ça me rappelle ce que j’ai vécu pendant des années à l’école.
J’étais nul en maths. Je ne comprenais rien à cette matière. Il s’agissait là d’un langage qui m’était totalement inaccessible. J’avais aussi toutes les peines du monde à apprendre à jouer d’un instrument de musique.
Or, ces deux choses étaient incontournables dans l’éducation que j’ai reçu, et je ne comprenais pas pourquoi j’avais tant de mal.
C’est très tard que j’ai appris que la musique est un langage logique et mathématiques.
Ce qui explique que je n’ai jamais réussi à jouer du piano par exemple.
En effet, je n’arrivais pas à dissocier mes deux mains et je ne comprenais rien au solfège.
Du coup, j’ai laissé tomber le piano pour la trompette mais ce n’est pas allé mieux. Bien au contraire.
Dans les deux cas, les maths comme la musique, j’ai beaucoup travaillé. Et ça n’a pas été faute non plus de m’entendre dire que j’étais un feignant, que je ne travaillais pas assez, que je ne faisais aucun effort.
La vérité c’est que j’étais sidéré par mes émotions. Par l’angoisse de ne pas y arriver. Par la peur d’être jugé. De ne pas être à la hauteur.
Tous ces jugements de valeurs ont littéralement gâché plus de 20 ans de ma vie. Combien de fois ais-je entendu que je n’avais aucune volonté ?
Si, bien au contraire. J’avais un vrai désir d’y arriver, de réussir. Mais j’étais comme « empêché ».
Cela a participé à ce que pendant des années je me dise que les autres avaient raison. Je manquais de volonté, de pugnacité et c’était pour çà que je n’arrivais à rien.
En fait, plus j’essayais de m’appliquer moins je réussissais. Plus je voulais contrôler mon problème, pire il était.
Mais çà, je l’ai compris très tard. Tout comme j’ai appris que j’étais un hypersensible en plus d’être ce que l’on a coutume d’appeler aujourd’hui un « haut potentiel ».
Au sens commun, à l’époque, j’avais tout pour réussir. En fait, avec un tel « profil », j’avais tout pour être en difficultés. Mais personne n’en prenait la mesure.
J’étais juste un cossard. Un jeune qui ne voulait pas, je cite: « se donner la peine« .
Cet exemple pour vous dire que ce n’est donc pas une question de volonté que de traiter votre problème et d’y réussir.
Tout comme je l’ai longtemps été, vous êtes victime d’un blocage dont vous ne savez rien.
Et si on ne vous explique pas çà, ni l’erreur de comportement que vous faites sans doute pour essayer de vaincre votre problème, vous ne pouvez pas l’inventer.
J’en suis la preuve vivante.
Vous aurez beau rationaliser ou intellectualiser autour de votre problème, ce n’est pas ça qui vous donnera la solution.
Et je pense que vous en savez quelque chose.
Ce que j’ai longtemps cru aussi, c’est l’objet du 3è mythe.
« Je n’y arriverais jamais«
Ah, ce 3è mythe du: « Je n’y arriveras jamais » ou du « je ne m’en sortirais jamais« .
Je comprends parfaitement pourquoi quelqu’un peut croire ça, puisque je l’ai moi même cru pendant longtemps.
Effectivement, si, avec le temps, j’ai réalisé que tout ce que j’avais thérapeutiquement entrepris n’avait pas été totalement inutile (ça m’a permis d’avancer dans la compréhension de mon problème) la réalité n’en n’était pas moins pénible.
Je n’avais toujours pas trouvé de solution à mes problèmes au bout de 20 ans.
Du coup, j’ai longtemps pensé que je n’arriverais jamais à me débarrasser de ces problèmes (angoisse, anxiété, phobie, troubles anxio-dépressifs).
Un peu comme si j’étais condamné à les subir toute ma vie durant.
Je me rappelle qu’à l’époque je me disais qu’au regard du handicap dans lequel mes problèmes m’emprisonnaient, personne n’aurait jamais misé un kopeck (monnaie russe) dévalué sur moi en matière de mieux-être.
Et comme à l’époque le rouble n’avait aucune valeur, je vous laisse imaginer la suite.
Et bien je me trompais !
Pourquoi cette conviction de ne jamais s’en sortir est un mythe ?
Pendant ces 20 années au cours desquelles j’ai tant souffert, je n’ai eu de cesse de me comparer aux autres et de considérer que je n’étais pas normal.
Je n’ai pas arrêté de penser que, d’une certaine façon, j’étais comme maudit. Que, sans doute, je devais expier des fautes passées!?
Ou que, plus simplement, je n’avais pas droit au bonheur.
Là où je me trompais c’est que je me suis créé des idées limitantes. Celles-là même qui alimentaient une conception normative des choses.
Avec tous les médicaments que j’avais pris, tous les psy que j’avais consulté des années durant, j’aurais du m’en sortir.
C’était ce que je me disais, et le langage que me tenaient tous les psy que j’avais consulté.
Mais comme cela ne donnait aucun résultat , j’ai fini par me dire que je n’avais pas le droit d’aller bien, que je n’avais pas le droit au bonheur.
Peut-être.
Mais à y regarder de plus près, j’ai fini par comprendre que tout ce que l’on me proposait comme solution était on ne peut plus… normatif. Comme une sorte de solution commune à tout le monde. Du genre: « Je ne veux voir qu’une tête… ».
C’était çà que je devais faire et rien d’autre me disait-on. Un peu comme si on m’avait dit:
« Pour être en forme, il ne faut manger que de ceci et pas de cela, et c’est comme çà pour tout le monde« .
Peut-être aussi, mais ça n’a pas marché pour moi.
Et je ne vous parle pas de mes proches – ou des psy – qui me disaient que je n’avais aucune raison de m’empêcher d’aller bien.
Que j’avais les moyens de m’en sortir et que, d’une façon ou d’une autre, je me complaisais dans mon problème et que ce n’était qu’une question de volonté.
C’est précisément ce que j’évoquais hier à propos du mythe N° 2.
Des années plus tard, je me suis rendu compte que toutes ces approches thérapeutiques (psychiatrie, psychologie, psychanalyse, etc.) m’avaient maintenu dans mon problème.
Ce qu’il me fallait c’était une approche stratégique de mon problème. Une approche ciblée. Intelligente. Contextuelle.
J’ai fini par « tomber » sur une telle approche au bout de 20 ans d’errements thérapeutiques. Mais, au départ, je n’y croyais absolument pas.
D’ailleurs, j’ai mis 6 mois à prendre mon 1er rendez-vous chez la personne dont l’approche stratégique et brève me sauvera la vie.
La suite, vous la connaissez sans doute: c’est en moins de 3 mois que j’ai résolu mon problème. Celui là même qui me pourrissait la vie depuis plus de 20 ans.
Que s’est-il passé ?
Toutes ces années, j’avais résisté aux changements que, pourtant, je souhaitais. Mais in fine, j’avais peur de changer. Je pensais être condamné et j’avais fini par me résigner à ce qu’il n’y ait aucune solution pour moi.
La vérité c’est qu’il y en avait bien une de solution mais que je n’arrivais pas à l’envisager. J’étais convaincu que je n’y avais pas droit.
Encore une fois, le mythe N°2 faisait parler de lui:
« Comment pourrais-je savoir une chose qu’on ne m’a jamais apprise?« .
C’est donc cette perception erronée des choses, votre conviction d’être condamné(e), qu’il faut changer.
Ce 3è mythe est faux !
Vous n’êtes pas condamné(e). Il n’y a pas que les médicaments ou les psy classiques pour vous en sortir.
Soit dit en passant, si cela avait été le cas, vous ne seriez surement pas entrain de lire cet article.
Oui, il existe bel et bien une approche simple et pragmatique pour vous débarrasser très rapidement de votre problème.
Encore faut-il qu’à la fois vous vous fassiez confiance et que vous ayez confiance – en moi ? -.
Dès lors, que vous ayez envie d’éliminer ces 3 mythes de votre vie.
Pourquoi croire en ces 3 mythes pose problème ?
Ces 3 mythes posent problèmes parce-qu’ils vous empêchent de prendre les bonnes décisions pour vous. Ce sont des croyances limitantes.
Sans doute pensez-vous que vous n’avez pas tout ce qu’il faut pour y arriver. Ou que ça sera bien plus dur que ça ne l’est réellement.
Troubles de l’anxiété mal soignés: Quel est le résultat ?
Vous ne passez pas, voire jamais, à l’action.
Donc, vous ne modifiez pas la vision limitante que vous avez de votre problème pour vous en débarrasser définitivement et reprendre le contrôle sur votre vie.
J’ai aidé des centaines de personnes à réussir à éradiquer leur problème qui les handicapait dans leur vie quotidienne et je sais que ça n’est pas si difficile.
La vraie difficulté, c’est qu’on trouve de tout et de n’importe quoi sur internet (et surtout… n’importe quoi).
Et qu’après avoir essayé d’appliquer des tonnes de (mauvais) conseils, la plupart des gens abandonnent.
Un traitement efficace et durable
Je ne veux pas que ça vous arrive. Je ne veux pas que vous soyez résigné(e) face à votre problème d’anxiété.
Je ne veux pas que vous abandonniez car je sais que vous pouvez y arriver. Vous avez droit au bonheur, vous avez droit au bien-être, comme tout le monde!
Dans le cas contraire, comment ces centaines de personnes que j’ai aidé auraient-elles réussi à reprendre le contrôle de leur vie alors que, à leur sens, c’était si dur et que cela leur semblait impossible ?
Ces personnes sont-elles toutes des génies ?
Je ne crois pas.
Tout comme vous vous apprêtez à le faire, ces personnes ont réussi parce-qu’elles ont utilisé la bonne méthode. Celle que je décris dans la vidéo.
Ces hommes et ces femmes ont donc bénéficié du programme thérapeutique que j’ai conçu, et ont tout simplement suivi le protocole thérapeutique indiqué.
Soigner les troubles de l’anxiété, c’est simple
Pour soigner les troubles anxieux, il n’y a qu’à faire exactement ce que je vous indique dans le cadre du Programme ARtUS. Ça marche dans plus de 95% des cas, en moins de 2 mois, et sans médicaments.
Ce programme thérapeutique est le fruit de mes 30 années d’expériences dans les domaines de la thérapie comportementale stratégique et brève.
Alors si vous êtes prêt(e) à passer à l’action et à rejoindre ces milliers de personnes qui ont réussi à reprendre le contrôle de leur vie, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après.
Bien évidemment, en ce qui concerne l’anxiété chez l’adolescent, j’ai eu mon lot et j’en garde des souvenirs mémorables.
Je garde aussi le souvenir – fort –
des angoisses, de l’anxiété, des doutes, et autres inquiétudes qui ont
nourri ce passage obligé, celui de la vie d’enfant à celle d’adulte.
Des années durant, j’ai été percuté par de l’angoisse et des troubles
anxieux dont je ne percevrais tout l’intérêt que des années plus tard.
Comme beaucoup d’adolescent, j’ai payé un tribut assez onéreux à mes
émotions avec ce triptyque :
Insomnie,maux de tête,et anxiété.
Et, à ce propos, j’ai récemment reçu le message suivant :
Mon enfant de 16 ans a, depuis l’âge de 12 ans, des crise d’angoisse.
Elles ont été occasionnelles. Durant ses années collège, une à deux fois par an (peur dans un supermarché, cinéma, magasin) mais, depuis le lycée, c’est continu (peur de prendre le bus, peur en classe). Il ne fuit pas les situations mais a de plus en plus de mal à supporter ses angoisses..J’essaie
de comprendre pourquoi il est si angoissé car il dit ne pas savoir
pourquoi. Il a des crises d angoisses. A mon avis il a peur de ne pas
réussir et, par ailleurs, je pense qu’il na pas du tout confiance en lui car il se sent toujours inférieur aux autres. Ses relations amicales sont de plus en plus restreintes, il en souffre d ailleurs. .Parfois il est aussi agressif.
Pour l’instant il a un traitement à base de plantes pour la relaxer. Il
a déjà fait de la sophrologie mais il a voulu arrêter. Je sais que vous
pouvez l’aider mais à son âge que peut t-il faire, qu’il comprenne et
qui soit facile a effectuer? Et surtout lorsque ses crises surviennent
en classe?.J’envisage aussi de prendre un rendez-vous avec un psy.
Pensez vous cela utile ? J’espère que vous me répondrez car je suis
vraiment désemparée et souffre aussi de la voir lutter tout le temps..Cordialement.
Comme je m’y suis engagé, voilà ce que je réponds aux angoisses de cet adolescent et à cette maman si inquiète sachant que les filles sont plus angoissées que les garçons.
Moment exaltant mais parfois, ô combien douloureux, que celui de l’adolescence.
Cette période de transition où l’on quitte son univers d’enfant tout
en ayant un désir ardent de prendre des risques, de s’affirmer, de se
préparer à une vie d’adulte qui commet ses expériences en toute
impunité, du moins le croient-ils.
Prendre des risques, qu’il soient affectifs, sentimentaux ou sociaux,
posent nécessairement la question de savoir si l’adolescent arrive à
ses fins ou pas. Se pose aussi la question de la peur du jugement.
Confronté bien jeunes au problème de la réussite comme de l’échec, les
adolescents ne craignent que trop d’être jugés par leurs pairs et,
ainsi, d’être mis à l’écart ou exclus de groupes s’ils ne réussissent
pas.
La question que pose la confiance en soi
à ce propos fait partie intégrante du développement de l’adolescent.
Comment s’affirmer, prendre des risques sans crainte d’être jugé ?
Comment éprouver ses propres limites sans peur d’échouer ?
Comment accepter que le passage de l’état d’enfant à celui d’adulte
en devenir est une période de latence pour le moins difficile et
porteuse autant de plaisirs que de déconvenues.
A ce moment, les angoisses sont le lot commun de tous les jeunes qui
ont peur de ne savoir être, angoissés qu’il sont à l’idée de ne savoir
faire.
Adolescent et image de soi
Du plus loin que je remonte dans mes propres souvenirs, et tout comme
je l’ai observé avec mes propres enfants, les questions d’image de soi et
d’estime de soi sont
à prendre en compte dans l’affirmation de soi. Dans les prémisses de
l’adolescence comme au cours de l’adolescence elle même, les corps
évoluent d’une façon telle que les notions de séduction et de plaisirs
des sens sont des vecteurs désirés et craints à la fois.
Le corps évolue et prend forme. Les autres regardent et désirent,
s’expriment ou non à ce propos comme à d’autres. Parfois, si ce n’est
souvent, ils se taisent dans un silence qui hurle une douleur intérieure.
De la même façon que chez les adultes, l’être humain n’a de cesse de se comparer
à l’autre en fonction de ses propres désirs. L’autre, quand il est ce
qu’un adolescent aimerait être, devient à la fois un objet d’envie, de
fantasmes, voire de jalousie et parfois de haine.
L’autre, ou les autres, rappellent souvent à celles et ceux en
difficulté leur propre douleur à être et aussi, les convainc qu’ils ne
seront jamais ce qu’ils aspirent à être. Cela tient à leur façon d’être
et de faire, à leur prétendue facilité à exister parmi les autres.
L’autre, objet de comparaison, est mu par des facilités qui sont les
siennes propres. Or, nul n’est besoin de se comparer. L’autre n’est pas
moi et vice et versa. Je suis mais je n’existe pas. Je ne me pense pas
reconnaissable ni reconnu par les autres. J’aime être et exister avec
eux mais, pour toutes les raisons invoquées précédemment, je m’empêche,
je m’inhibe.
Une comparaison incessante
Chaque évènement de la vie d’un adolescent est objet à la fois
d’excitation et d’angoisses. Vivre les inter actions avec ses amis comme
avec ses camarades de classe revêt un caractère exaltant, mais aussi,
et parfois, mortifère ou morbide. Le lieu scolaire est un endroit où les
questions de positionnement sont très vivaces, et très forts. Ah, ces
beaux élèves intelligents et qui, scolairement, réussissent.
En qualité d’adolescent, on pardonne toujours à un autre adolescent.
Élève médiocre mais si beau ou si belle. Celles et ceux, qui s’estiment
physiquement ordinaires, et scolairement moyens, ont du mal à trouver
leur place.
C’est comme cela que, très souvent, il n’est pas bon d’être beau et
bon élève dans un environnement où les autres réussissent moins, voire
sont moins beaux et, dans certains cas peut-être, issus de milieux
sociaux moins favorisés que d’autres.
En ce cas, l’élève, l’adolescent qui réussit scolairement, est mis à
l’index au nom de l’appartenance au groupe lequel fonctionne suivant un
code : le nivellement par le bas. Il devient donc extrêmement difficile à
un adolescent de trouver sa place. Autant en haut qu’en bas,
socialement parlant. Confronté à ses propres résistances, il est objet
de paradoxes terrifiants.
Le bouc émissaire du groupe
S’il est scolairement bon, mais physiquement moins attractif que
d’autres, il prend le risque d’être mis à l’écart. Il ne le sait que
trop et peut donc avoir tendance à limiter ses compétences scolaires au
prix, il est vrai, de sa propre réussite, et ce tout en ayant conscience
du risque qu’il prend d’échouer socio professionnellement.
C’est le prix qu’il paie pour être avec les autres, pour ne pas être seul.
Pour autant, l’adolescent sait que ce n’est pas bon pour lui mais il
ne sait faire autrement. Second paradoxe possible, il commet l’inverse.
S’il maintient ses compétences scolaires, il risque d’être mis à l’écart
d’un groupe entier lequel ne se reconnaît que dans le nivellement.
L’adolescent ne veut pas changer, bien qu’il souffre du prix à payer
pour être qui il est, comme il est.
Dans les deux cas, chaque membre de chaque groupe, soutenu par les
autres, a tôt fait d’humilier l’adolescent ou l’adolescente qui dénote
par sa différence.
Ainsi, cet autre, l’adolescent en souffrance, est le pharmacoï du groupe, son médicament, son bouc émissaire.
Mis en situation d’exclusion, le groupe se rassure à confirmant sa
capacité à s’affirmer. De fait, il donne la preuve à l’adolescent exclu,
que le groupe agit en qualité de référent. Qu’enfin, ce même groupe a
droit de vie et de mort sur chaque membre du groupe social composé par
le groupe classe.
L’adolescent, cet océan de contradictions
Inéluctablement, chaque moment qui rapproche ou confronte
l’adolescent de façon directe à ses peurs (le trajet pour se rendre au
collège ou au lycée, la classe elle même, le restaurant scolaire, etc.)
est un moment de construction de toutes les angoisses possibles.
L’adolescent en souffrance a toutes les raisons de s’inquiéter, de
redouter de ces moyens ou de ces lieux qui le confrontent à une réalité
qu’il aimerait fuir tout en ayant le désir – secret – d’y trouver sa
place. C’est un paradoxe supplémentaire qui ne peut que rendre
l’intéressé agressif.
Ne pas trouver sa place. Échouer à la construire. Ne pas trouver
l’équilibre. Autant de facteurs qui font souffrir et renvoie à l’ado une
image dévalorisée de lui même. L’adulte, quand il tente de comprendre,
n’est vécu que comme un vieux machin qui n’a jamais été adolescent. Il
ne peut pas comprendre. Quand l’ado n’arrive pas à construire
l’affirmation de lui même, c’est à lui qu’il s’en prend? Et ce
dussoit-il devenir agressif pour s’affirmer. C’est un moyen de subsister
qui en vaut bien un autre.
Évoluant dans un océan de contradictions, l’adolescent est d’autant
plus agressif avec son environnement affectif, en l’espèce je pense à
l’environnement familial, qu’il peut en vouloir à sa propre famille. A
ses propres parents. Être et subir ce qu’il est. Souffrir.
Last but not least, à son tour, l’adolescent exerce son
droit discrétionnaire de faire porter la responsabilité de ses propres
malheurs à d’autres. Il souffre d’angoisses quant à la difficulté
d’exister. De s’affirmer. D’avoir confiance en lui. Il est donc légitime
à réagir de la sorte.
Aider un adolescent à gérer son anxiété
La famille devient un lieu d’expérimentations d’affirmation de soi.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle beaucoup de parents nomme
l’adolescence un âge ingrat: « Après tout ce que l’on a fait pour eux… ».
A son tour, comme le groupe d’âge avant lui, l’adolescent exerce son
droit de vie et de mort (symboliquement) sur ses proches. Il n’existe
qu’en faisant mal. En imputant cette responsabilité à d’autres qu’à lui
même. Ne dit-on pas qu’il est toujours plus facile de voir la paille
qu’il y a dans l’œil de l’autre que la poutre dans le sien?
La plupart des parents confrontés à un adolescent en difficulté vont
essayer et de comprendre. Et d’intervenir pour instaurer un changement.
Autant que vous le sachiez tout de suite. C’est peine perdue. Comprendre
n’apporte aucune solution. Intervenir risque de tourner à
l’incompréhension mutuelle. Puis à l’affrontement. Chacun repart désolé,
et souffrant plus encore. Ce qui aggrave les angoisses des uns et des
autres. Chacun renvoyant à l’autre la responsabilité de cette douleur.
Adolescent et phobie scolaire (refus scolaire anxieux)
Certains adolescents, victimes d’angoisses au sein même de leur établissement scolaire, sont parfois atteints de phobie scolaire. Et quand un adolescent souffre de ces troubles anxieux,
c’est que cette phobie est l’expression de son anxiété sociale. Il se
protège de ses angoisses grâce à la phobie. La rupture est ainsi
consommée. C’est la première chose qu’il convient d’éviter. Autant que
faire se peut.
En cas de crise d’angoisse pendant un cours, il convient que
l’adolescent puisse s’isoler. Et, surtout, ne contrôle pas sa crise.
J’évoque la nécessité de ne pas contrôler les angoisses en feignant
qu’elles n’existent pas. Il est totalement inutile de se rassurer.
Improbable et improductif de se convaincre que cela va passer. Cela peut
effectivement passer. Mais au prix de souffrances très pénibles.
Dans un premier temps, il suffit que les parents informent les
enseignants. Sans préciser de quoi il retourne de façon précise. En
demandant que les profs soient bienveillants. Qu’ils laissent le soin à
l’adolescent de faire quelques exercices relaxation dans le couloir par
exemple.
Crises d’angoisse chez l’adolescent : faut-il consulter ?
Il est toujours important de verbaliser. Allez consulter un psy avec
votre enfant est une bonne chose. Mais pas n’importe qui. Et pas dans
n’importe quelle discipline thérapeutique. En règle générale, un ado ne
parle pas à ses parents de la réalité de ses problèmes. Du moins tels
qu’il les subit. Malgré eux, les parents sont les plus mal placés pour
entendre la parole de leur enfant.
Si la relation parents-enfants est altérée par les angoisses de
l’adolescent, lesquelles peuvent être majorées par les angoisses des
parents, il convient de consulter. Ainsi, chacun peut trouver un espace
de parole privilégiée. A titre individuel, comme à titre familial.
Chère madame. La réponse à votre question quant à savoir s’il est
opportun de consulter est affirmative. Mais, ne consultez pas n’importe
qui. Prenez le temps d’entendre les compétences de chacun des psy que
vous contactez. Essayez de trouver des références les concernant. Et,
quel que soit votre choix, souvenez vous. Rien n’est jamais figé. Rien
n’est définitif.
Aider l’adolescent à verbaliser
Dernière chose. Je vais me faire des ennemis mais essayez d’éviter
les psychiatres. A moins que l’un d’entre eux vous soit trés trés
chaudement recommandé. Les problèmes de votre adolescent ne relèvent
pas de leurs compétences. Par ailleurs, certains d’entre eux tiennent
des propos normalisateurs à crever. Lesquels propos obèrent la parole de
votre enfant et risquent d’aggraver ses problèmes de confiance en lui.
Troubles anxieux chez l’adolescent : comment lui venir en aide de façon efficace ?
L’adolescence est une période difficile pour beaucoup de nos enfants.
Un adolescent anxieux devient alors une constante presque banale. A
plus forte raison dans la société dans laquelle nous sommes.
Au-delà des difficultés sociales, c’est aussi un moment charnière
pour le développement de leurs personnalités futures. Malheureusement,
c’est aussi le moment où peuvent apparaître les premiers troubles
anxieux.
Quand l’anxiété devient trop intense, les adolescents ont besoin
d’aide. Une aide d’autant plus importante qu’elle peut éviter le
développement de phobies et de troubles futurs.
Consulter un thérapeute comportemental
Même les meilleurs parents du monde ne peuvent pas toujours aider
leur adolescent face à l’anxiété. La plupart du temps, votre enfant se
retient de partager certaines choses avec vous et c’est parfaitement
normal. C’est même très sain.
En revanche, vous ne devez pas pour autant le laisser seul face à son
angoisse. L’emmener consulter un thérapeute comportementaliste peut
être très efficace pour l’aider à vaincre son anxiété.
La thérapie comportementale est très efficace et offre des résultats
rapides qui accompagnent le patient pendant tout le reste de sa vie.
Elles s’adressent aussi bien aux adultes qu’aux adolescents et sont
d’autant plus efficaces qu’on y a recours tôt dans le processus de
développement de l’angoisse.
L’inciter à faire du sport
Gérer un adolescent anxieux est un travail d’équilibriste. D’un côté,
il est bien souvent nécessaire de le pousser pour qu’il fasse certaines
choses pourtant bénéfiques. D’un autre côté, si vous le forcez, vous
risquez de le braquer et de produire l’effet inverse à celui que vous
souhaitez obtenir.
Vous devez donc l’inciter sans le forcer, c’est-à-dire lui faciliter
l’accès aux activités sportives, notamment en l’y accompagnant. Les
bienfaits du sport contre l’anxiété sont très importants et très
nombreux.
Ce n’est pas un remède miracle et le sport n’empêche pas un trouble
anxieux d’émerger si l’enfant grandit dans un environnement violent ou
anxiogène.
Le développement de troubles anxieux est influencé par
l’environnement dans lequel grandit l’enfant. Des parents anxieux
transmettent presque toujours leur anxiété à leurs enfants. Ils les
éduquent dans l’inquiétude permanente, parfois bien malgré eux.
Pour limiter les risques que votre adolescent devienne lui-même anxieux, vous devez apprendre à gérer votre propre anxiété. Ici encore, le recours à la thérapie comportementale s’avère être la meilleure solution.
En quelques semaines seulement, vous viendrez à bout de vos angoisses
et vous pourrez offrir un environnement plus apaisé à votre enfant.
Enfin, les enfants qui grandissent dans des familles dysfonctionnelles sont nombreux à développer des troubles anxieux.
Il sera toujours préférable de grandir avec des parents séparés que dans un foyer où dominent les cris et la violence.
L’aider à développer ses compétences
Il n’y a rien de mieux contre l’anxiété que de développer une base
solide sur laquelle se reposer. Cette base solide qui l’accompagne toute
sa vie peut se construire sur une de ses compétences.
Un enfant doué dans un secteur en particulier gagne grandement en
confiance personnelle. Cette compétence l’aide à trouver sa place et à
s’y sentir légitime et heureux. Aider un enfant à développer ses
compétences n’est malheureusement pas toujours facile.
Là encore, vous devez l’accompagner sans le brusquer. Idéalement,
essayez de rester attentif à ses envies pour les encourager et le
pousser à y laisser libre cours. Surtout, ne dénigrez aucune activité et
laissez-le trouver ce qu’il aime.
Une telle démarche présente un dernier intérêt majeur: elle apprend à
votre enfant à chercher ce qu’il aime sans se formaliser ou s’effondrer
quand quelque chose ne fonctionne pas. S’il essaye une nouvelle
activité et qu’il n’aime pas, ce n’est pas grave.
Passez simplement à la suivante et transmettez-lui ainsi le goût d’explorer le monde.
Lui apprendre à aider les autres
De nombreuses études très sérieuses
ont prouvé les bienfaits majeurs de la générosité sur les circuits de
la récompense du cerveau. Plus encore, donner aux autres – partager –
stimule votre générosité et vous rend encore plus généreux.
La générosité nous rend donc plus généreux et plus heureux,
produisant un cercle vertueux qui nous aide à mieux vivre avec les
autres et avec nous-mêmes. L’adolescence est une période difficile dans
nos sociétés, car l’enfant perd certaine de ses illusions, notamment sur
le monde et ses parents.
Il ne souhaite pas encore s’intégrer dans une société qu’il trouve
trop violente et difficile, loin de l’image qu’il s’en faisait enfant.
Ce monde-là l’inquiète et favorise l’émergence de son anxiété et des
troubles anxieux.
En poussant votre adolescent à s’investir pour les autres, non
seulement vous favorisez son bonheur par les mécanismes physiologiques
de la générosité, mais vous lui redonnez également confiance en lui et en les autres.
Entouré de personnes investies comme lui dans le don de soi, il sera
moins anxieux et moins inquiet à l’idée de s’intégrer dans cette
société. Il grandira avec la preuve récurrente de la bonté qui anime
ceux qui l’entourent et son anxiété diminuera d’autant.
Les filles sont-elles plus angoissées que les garçons ?
Les petites filles sont moins angoissées
que les petits garçons. Pourquoi ce rapport s’inverse t’il à l’âge
adulte? Les filles sont-elles plus angoissées que les garçons? J’entends
quelqu’un dire: « Tellement vrai ». Autant dans sa dimension sociale
que culturelle, l’angoisse est plus présente chez les filles que chez
les garçons.
Qu’est-ce qui différencie cette appréhension de l’environnement social entre les filles et les garçons?Qu’est-ce qui dans notre éducation privilégie la peur et l’angoisse chez les filles?Pourquoi les garçons, devenus des hommes ressentent-ils des angoisses aussi vives?Qu’en font-ils alors qu’il est notoire que ces mêmes hommes consultent moins les psy que les femmes?
Lien entre éducation et angoisse
Elles sont plus douces. Ce qui explique la couleur rose dont on les
affuble depuis toujours. Les filles, c’est sensible. Les garçons, c’est
viril. C’est fort. Enfin, il parait. Pour les uns comme pour les autres,
la construction de la personnalité est différente. Elle se crée sur la
foi de vecteurs éducatifs. Les parents n’élèvent pas une fille comme ils
élèvent un garçon.
Les centres d’intérêts culturels ou sportifs diffèrent. Les positions
sociétales de ces deux sexes ne sont pas les mêmes non plus. Les
garçons sont élevés dans une pensée et une action combative. Deux
postulats où l’émotion n’a pas la place qu’elle mérite. Du moins assez
souvent.
Les filles elles, très jeunes, très tôt, sont versées et
éduquées dans un climat où elles reproduisent des jeux. Des
positionnements. Lesquels ont plus à voir avec le rôle auquel la société
les destine. Épouse. Mère. Pas officier d’active. Notre société est
très patriarcale. Ce dernier point est l’un des facteurs qui fonde la
relation à l’angoisse . Autant chez les filles que chez les garçons.
Une relation très différente aux émotions
Quel garçon n’entend jamais, alors qu’il se fait mal : « Pleure pas, t’es pas une fille« ?
Émotionnellement, les filles ont donc des « droits ». Droits que n’ont
pas les garçons. Très tôt, très jeunes, les garçons ont des devoirs. Le
principal étant d’assumer. De s’affirmer. Et non d’exprimer angoisse, peur ou tristesse.
Être une fille ouvre droit à ces émotions. Être un garçon n’ouvre
droit qu’à revendiquer force et virilité. Dans les deux cas, fille ou
garçon, il en va de leur positionnement au sein d’un système. Lequel est
immuablement établi depuis toujours. Et gare à celles et ceux qui
sortent de ces schémas.
Les filles comme les garçons reproduisent donc intuitivement ce qui
leur ait appris. Des comportements propres à chacun. Très tôt, les uns
comme les autres, comprennent ce que l’on attend d’eux. A plus forte
raison quand il s’agit d’angoisse.
Très tôt, les filles vivent plus la réalité de leurs émotions. Elles
semblent rapidement plus matures. Ce qui n’est pas le cas des garçons.
Lesquels continuent à revendiquer le territoire de leur virilité. Plus
ils combattent, plus ils assoient leur autorité,. Mieux ils se sentent.
Mais, çà va se gâter.
Un déterminisme comportemental
Les filles apprennent très tôt à vivre et à exprimer leur angoisse.
Elles semblent mieux disposées à les gérer par la suite. Et ce dans leur
avenir tant personnel que social. Ou professionnel. Les garçons
semblent par contre beaucoup moins programmés pour assumer leur
angoisse.
Lorsqu’ils sont victimes d’angoisse, ils se réfugient dans l’alcool.
Par exemple. Ou dans n’importe quel comportement d’évitement à tendance
addictive.
Ces filles deviennent des femmes. Elles ressentent légitimement de
l’angoisse. Voire de l’anxiété. Alors, consulter un psy leur est plus
naturel. C’est loin d’être le cas ces garçons devenus des hommes. Mais,
comment savoir faire quelque chose qu’ils n’apprennent pas ?
Ces garçons apprennent à se comporter avec virilité. Ils oublient
leur affects. Ils en font peu cas au point de lutter contre eux. Quand
la vie adulte les rattrape, ils sont fortement démunis. Voire incapables
de gérer les émotions. En tous cas pas celles issues de l’angoisse
suscitée par cet environnement. Lequel attend d’eux qu’ils soient à la
hauteur.
Les filles, devenues adultes, n’hésitent pas à demander de l’aide.
Elles cherchent à gérer leurs émotions. Surtout quand celles-ci
perturbent leur équilibre. Les garçons, devenus des hommes, sont dans la
fuite. Dans le déni. L’évitement. Ceci n’est pas une critique. Et çà
n’a rien de réducteur. C’est une constatation.
Une question de maturité
Je suis comportementaliste depuis plus de 20 ans. Depuis tout ce
temps, force est de constater que les femmes sont généralement bien plus
fines émotionnellement que les hommes. Elles assument mieux. Elles ont
un comportement plus responsable quand elles sont confrontées à ces
émotions. C’est aussi mon expérience personnelle.
Au contraire de beaucoup d’hommes, les petites filles devenues des
femmes ne font pas de leur problème d’angoisse un problème de virilité.
Au contraire des hommes. Vraisemblablement. A preuve, la différence de
comportements des femmes par rapport aux hommes en cas de conflit.
Mais, je me garde de toute généralité.
Comment faire quand une fille est angoissée ?
Comme vous ‘avez compris, les filles sont plus au clair avec leurs
émotions. Vous allez donc trés rapidement comprendre ce qui leur arrive.
Vous allez d’autant le comprendre qu’elles vont dire ce qui ne va pas.
Peut-être avec des larmes? Ou avec des crises? Voire des crises
d’angoisses? Peut-être se plaindront t’elles ne pas pour voir
s’endormir? Peut-être auront-elles mal au ventre? Peut-être vomiront
t’elles?
Les moyens qu’ont les êtres humains que quelque chose ne va pas sont
considérables. Certaines personnes appelleraient cela la palette des
émotions. Je dirais donc qu’il s’agit d’une palette d’expressions.
Votre fille est angoissée? N’essayez surtout pas de la raisonner. Et
encore moins de lui donner l’ordre de se calmer. Contentez-vous de lui
poser des questions? Pourquoi es-tu angoissée? A quels sujets es-tu
angoissée? S’est-il passé quelque chose qui t »angoisse
particulièrement?
L’angoisse est une peur paroxystique. Posez à votre fille la question
de savoir ce qui lui fait peur. Ce qui l’inquiète dans un avenir proche
ou plus lointain. Posez lui toutes les questions qui vous semblent
opportunes. Mais comment savoir qu’une question posée est une bonne
question? Une question opportune? Une question qui va favoriser permet à
votre fille de mieux gérer l’angoisse?
C’est simple. Vous posez la 1ère question. Par exemple: « Pourquoi
es-tu angoissée? ». Votre fille va vous répondre. Dans sa réponse, vous
identifiez un ou des éléments que vous pouvez transformer en question. E
vous posez la question. Et ainsi de suite.
Progressivement votre fille va se détendre. Grâce à votre écoute,
grâce à vos questions, votre fille va se « vider » de ses émotions. Elle
ira de mieux en mieux. Jusqu’à retrouver son calme.
Ce n’est pas la première fois que votre fille fait une crise
d’angoisse? Recommencez le même processus. A la fin, proposez lui de
consulter une consœur ou un confrère. Mieux ?
Votre garçon est angoissé, comment faire pour l’aider ?
Les garçons c’est pas comme les filles. Il faut plus de tact. Ou
plutôt plus de finesse. Il faut contourner le problème. Le problème
c’est leur égo. Leur virilité. Si vous dites à votre garçon qu’il est
angoissé, il va vous dire le contraire. La plupart du temps. Il faut
donc utiliser une stratégie simple.
Cette stratégie consiste à simplement dire ce que vous ressentez. La
façon dont vous percevez le comportement de votre garçon. Ne cherchez
pas à lui imposer votre vision. Dites lui simplement que vous vous
inquiétez. Ne parlez pas à sa place. Exprimez vous en votre nom. A votre
sujet. Partagez les émotions que vous ressentez face à ce garçon qui
semble aller mal.
Ne cherchez pas à le convaincre de vous parler. Une fois que vous
vous êtes exprimé, passez à autre chose. ne restez pas planté à attendre
une réaction. Vous risquez d’attendre longtemps. Dernière précision.
Dites à votre garçon que vous êtes là si besoin. Tout en précisant que
vous êtes convaincu qu’il ne vous sollicitera pas. Cette dernière phrase
vous réserve des surprises. Après l’avoir dite.
Dernière chose. Tous les garçons ne sont pas fermés à la discussion
quand ils sont angoissés. Certains sont ravis que vous soyez attentifs.
Auquel cas, faites avec eux comme écrit plus haut au sujet des filles
angoissées.
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Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d’angoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental).
Mes compétences dans les domaines de l’approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).
La cohérence cardiaque est une technique de relaxation. Elle permet de contrôler son rythme cardiaque grâce à des exercices de respiration. C’est une méthode idéale pour mieux gérer son stress et l’anxiété au quotidien.
Elle est notamment très efficace quand elle accompagne un suivi professionnel par un comportementaliste spécialisé.
Comment pratiquer la cohérence cardiaque ?
Le principe de la cohérence cardiaque repose sur le contrôle de sa respiration. En la posant sur un rythme bien précis, elle peut avoir un impact sur notre rythme cardiaque. Or, le lien entre notre état émotionnel et notre rythme cardiaque est bien connu.
Résultat, en agissant dans le sens inverse: d’abord sur la respiration pour calmer le rythme cardiaque, on diminue également les états d’anxiété. La respiration est à la croisée de nos deux systèmes nerveux: le système autonome et le système somatique.
Contrairement aux mouvements de certains organes comme le cœur, nous pouvons contrôler le rythme de notre respiration. En revanche, nous n’avons pas besoin de rester concentrés sur la nécessité de respirer pour que l’inspiration et l’expiration fonctionnent seules.
Elle est donc dirigée par les deux systèmes nerveux et permet de les influencer. La cohérence cardiaque, c’est exploiter ce lien entre la respiration, le cerveau et le cœur. Ce balancier physiologique est accessible à tous.
Il suffit d’apprendre à respirer dans des rythmes bien précis qui ont prouvé leur efficacité. Pour y parvenir, on peut se faire aider par un comportementaliste expérimenté.
On peut également écouter des enregistrements audio prévus pour aider ceux qui les écoutent à poser leur respiration sur un rythme.
Si vous êtes inquiétés par votre arythmie, vous devez absolument vous intéresser aux moyens d’améliorer votre seuil de tolérance au stress en apprenant à gérer l’anxiété
Quelle position pour la cohérence cardiaque ?
La cohérence cardiaque est une technique de relaxation très populaire. Notamment parce qu’elle est facile à pratiquer n’importe où. Elle n’exige aucun équipement et ne demande pas de prendre des positions particulières.
Les personnes les plus entraînées parviennent même à la pratiquer pendant qu’elles marchent. Une telle maîtrise permet d’intégrer facilement la cohérence cardiaque à son quotidien.
Néanmoins, lorsque l’on débute, on conseille d’adopter la position assise. Placez-vous simplement sur le bord d’une chaise, le dos bien droit et trouvez la position qui vous permet de rester droit sans effort excessif.
Une colonne vertébrale bien équilibrée permet d’optimiser la circulation de l’air dans les poumons. Partant, les effets d’un exercice de cohérence cardiaque. En toute logique, une position debout est également idéale, à condition de se tenir bien droit.
En revanche, il n’est pas recommandé de pratiquer la cohérence cardiaque quand on est allongé. Pour des raisons anatomiques et physiologiques, l’air circule moins bien lorsque l’on est allongé. Il en va de même pour le sang.
Pour autant, il existe de nombreux exercices de respirations praticables quand on est allongé. Néanmoins, ce n’est pas la position idéale pour débuter. Il vaut mieux s’en abstenir quand on essaye d’apprendre la cohérence cardiaque.
Quand faire de la cohérence cardiaque ?
En théorie, la cohérence cardiaque peut être pratiquée à n’importe quel moment de la journée. Si vous l’envisagez comme une technique de respiration qui vous permet de lutter ponctuellement contre le stress, alors il n’y a pas de règles ou d’horaires à respecter.
Vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque quand bon vous semble. Vous pouvez aussi explorer d’autres exercices de respiration et de relaxation proches de la méditation. En revanche, l’efficacité de la cohérence cardiaque sur le long terme vient aussi de votre régularité.
En la pratiquant quotidiennement à un rythme précis, vous entraînerez votre organisme et renforcerez le lien cœur-cerveau-respiration. Vous gagnerez donc une maîtrise importante de vos émotions et de votre anxiété.
Voilà pourquoi on recommande souvent une pratique dont la régularité peut sembler étonnamment précise.
Combien de séances quotidiennes ?
Ainsi, on recommande trois séances de cohérence cardiaque par jour, toujours dans cet ordre :
Une première séance dès le réveil
L’idéal, c’est de la pratiquer dès que vous sortez du lit.Si ce n’est pas possible, essayez de la faire le plus tôt possible. C’est la séance la plus importante de la journée. Effectivement, les personnes souffrant d’un trouble anxieux sécrètent beaucoup de cortisol pendant la nuit (l’hormone du stress qui peut expliquer les cauchemars). Le taux est donc élevé au réveil et la cohérence cardiaque permet de le diminuer pour toute la journée.
La deuxième séance juste avant le déjeuner
Plus précisément, elle doit avoir lieu environ quatre heures après la première.Il est idéal de la placer juste avant le déjeuner.D’abord, parce que cela permet de trouver facilement le temps pour faire cet exercice.Ensuite, parce que la cohérence cardiaque vous permettra de mieux gérer les sources éventuelles de stress de votre matinée.Enfin, parce que cela vous préparera à une meilleure digestion. Vous serez donc plus efficace l’après-midi.
La dernière séance en fin d’après-midi ou début de soirée
Cette dernière séance peut être faite juste avant de quitter le travail ou en dès que l’on rentre chez soi. Elle a l’avantage de marquer efficacement le changement de rythme de la journée. Ainsi, la cohérence cardiaque vous permet de quitter le monde du travail pour entrer dans votre vie privée et affective plus détendu. C’est donc une séance essentielle pour assurer un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Pourquoi pratiquer la cohérence cardiaque ?
La cohérence cardiaque n’est pas un état naturel, loin de là. En temps normal et au repos, on respire en moyenne 12 à 15 fois par minute. Surtout, on respire sans même avoir besoin d’y penser, sauf si quelque chose nous pousse à pointer notre attention sur notre respiration.
De plus, notre respiration s’adapte naturellement, sans effort et très rapidement aux différentes situations qui se présentent à nous, en cas de danger, de peur ou d’effort physique, elle s’accélère.
La fréquence cardiaque fonctionne à peu près de la même manière. En revanche, il est impossible pour nous de la contrôler directement comme nous le faisons facilement avec la respiration.
Notre muscle cardiaque bat donc de manière relativement chaotique et réagit très promptement à toutes les stimulations extérieures. Il est d’ailleurs très fréquent que les personnes souffrant d’un trouble anxieux souffrent également d’arythmies (parfois douloureuses).
Ce qui est moins connu, c’est que chaque inspiration accélère le cœur, alors que chaque expiration le ralentit. D’ailleurs, en temps normal, nos inspirations sont plus longues que nos expirations.
Résultat, quand on fait l’effort d’inspirer et d’expirer de manière bien égale, on peut progressivement apprendre à contrôler (indirectement) son rythme cardiaque. Les conséquences d’un rythme cardiaque lent et maîtrisé sur l’état émotionnel sont très importantes.
Y a t’il des bienfaits à sa pratique ?
D’une manière générale, pratiquer et maîtriser la cohérence cardiaque permet de mieux gérer son émotivité, son stress et ses facteurs d’anxiété. Quand on considère ses bienfaits plus précisément, on se rend compte qu’ils sont extrêmement nombreux et variés.
Ils s’étalent également sur une période plus ou moins longue. La pratique régulière est donc tout à fait recommandée.
Effet à court terme (immédiats)
Un apaisement profond.
Arrondissement et régularité de la courbe d’un électrocardiogramme.
Augmentation de l’amplitude cardiaque (idéale avant un effort physique).
Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité.
Grâce à ses courts exercices d’inspirations et d’expirations, la cohérence cardiaque est une excellente méthode de relaxation et d’évacuation du stress. En régulant le rythme cardiaque grâce à la respiration, elle permet de calmer le flot de pensées et d’émotions souvent à l’origine des angoisses.
La cohérence cardiaque doit son efficacité à sa simplicité. Elle est facile à pratiquer, même dans un emploi du temps surchargé, et elle s’adapte parfaitement aux événements stressants.
De plus en plus de comportementalistes spécialisés dans la gestion du stress, de l’angoisse et des troubles anxieux la recommandent. En la pratiquant fréquemment, on entraîne son corps, et l’apaisement qu’elle procure est de plus en plus accessible.
Les personnes les plus entraînées la pratique en marchant, parfois même sans plus y penser. La cohérence cardiaque permet donc de lutter efficacement contre le stress sur le long terme.
Enfin, la cohérence cardiaque permet d’améliorer durablement la qualité du sommeil. En apaisant le corps et ses tensions, elle rend plus facile l’endormissement le soir. Or, le stress place souvent les personnes anxieuses dans un cercle vicieux dont il est difficile de sortir : l’anxiété empêche de dormir et le manque de sommeil augmente l’anxiété.
En diminuant le stress, la cohérence cardiaque améliore le sommeil, ce qui a pour effet de diminuer encore davantage l’anxiété.
Peut-on l’utiliser pour dormir ?
Comme nous venons de l’expliquer, la cohérence cardiaque apaise le corps et l’esprit. Elle a donc un impact très positif sur le sommeil. Non seulement elle permet de favoriser l’endormissement, mais elle améliore également la qualité du sommeil.
La diminution des tensions et de l’anxiété permet de profiter d’un sommeil paradoxal plus long. Les nuits sont donc plus bénéfiques grâce à un sommeil réparateur. En revanche, il n’est pas recommandé de pratiquer la cohérence cardiaque allongée ou comme technique d’endormissement.
Une position assise ou debout est préférable. De plus, la cohérence cardiaque ne provoque pas la somnolence. Elle n’est donc pas théoriquement adaptée juste avant le coucher.
Par ailleurs, il existe d’autres techniques de détente par la respiration qui permettent de trouver rapidement le sommeil. Le problème, c’est qu’elles ne font pas disparaître les tensions. Il est donc fréquent que les personnes anxieuses s’endorment et se réveillent moins d’une heure plus tard en sursaut, sans possibilité de se rendormir ensuite.
L’impact de la cohérence cardiaque sur le sommeil est donc à chercher dans une pratique à long terme et pas dans un bénéfice immédiat.
Comment pratiquer ?
Quand on débute, on apprend généralement la cohérence cardiaque grâce à la célèbre technique 3-6-5 (ou 365). Elle consiste à pratiquer 3 séances par jour de 6 cycles respiratoires pendant 5 minutes.
Dans cette méthode, un cycle respiratoire correspond à une inspiration de 5 secondes et à une expiration de 5 secondes. Un cycle dure donc 10 secondes et on peut faire 6 cycles par minute.
Le tout pendant 5 petites minutes, trois fois par jour. La difficulté la plus souvent rencontrée dans l’apprentissage de la cohérence cardiaque, c’est l’intégration du bon rythme respiratoire. Il est difficile de s’assurer que chaque cycle dure bien dix secondes et de se concentrer en même temps sur sa respiration.
Voilà pourquoi il existe différentes solutions qui vous guident.
Elles impriment un rythme à votre respiration et vous déchargent ainsi du besoin de surveiller la durée de vos expirations et de vos inspirations. Ces solutions existent sous différentes formes. La plus populaire, c’est évidemment les vidéos accessibles en ligne gratuitement sur YouTube ou ailleurs.
Grâce au son ou à l’image, elles guident simplement votre respiration. Certaines applications de méditation et de relaxation offrent aussi ce genre de contenu. Enfin, certains comportementalistes peuvent vous apprendre à pratiquer la cohérence cardiaque efficacement.
C’est utile pour s’assurer de bien faire.
Peut-on maigrir grâce à la cohérence cardiaque ?
Le lien entre la cohérence cardiaque et le fait de maigrir peut sembler étrange et mince (c’est le cas de le dire…). Pourtant, il est bien réel. Effectivement, en réduisant votre stress et votre anxiété, la cohérence cardiaque permet de réduire considérablement les comportements alimentaires compensatoires.
Ces comportements sont très fréquents chez les personnes souffrant de troubles anxieux. Généralement, il s’agit de la consommation excessive de nourriture, d’alcool, de tabac, de médicaments, etc.
En vous offrant une méthode naturelle pour gérer votre stress, la cohérence cardiaque vous permet également de mieux gérer les conséquences de votre anxiété. Quand l’une de ces conséquences est le recours à l’alimentation compensatrice, la cohérence cardiaque vous permet de maigrir.
Plus largement, certains médecins recommandent la cohérence cardiaque et les exercices de relaxation pour reprendre le contrôle de notre physiologie brutalisée par le stress quotidien. D’une manière plus générale, apprendre à mieux gérer ses émotions, son stress, ses angoisses et son éventuel trouble anxieux permet souvent de maigrir.
Ce n’est pas toujours l’impact que les thérapeutes comportementaux de qualité mettent en avant, car ils visent avant tout l’amélioration du bien-être psychique. Néanmoins, c’est une conséquence indirecte fréquente quand on apprend à mieux gérer ses émotions.
Peut-on apprendre à gérer stress et anxiété ?
Le stress est une réaction normale, naturelle et bénéfique face à une situation dangereuse. À doses raisonnables, le stress nous permet de réagir mieux et plus vite, et améliore nos capacités cognitives et notre coordination.
C’est donc un outil essentiel pour notre survie que l’évolution n’a pas conservé pour rien. Le problème, c’est que nos vies modernes nous soumettent souvent à des quantités de stress intenses et déconnectées de situations vraiment dangereuses.
Dans ces conditions, le stress s’immisce dans tous les aspects de notre quotidien. On parle alors d’anxiété et de troubles anxieux.
Les personnalités anxieuses sont celles pour qui le stress va rapidement se transformer en anxiété, même si aucune situation de stress n’est subie. Par ailleurs, la tolérance au stress se travaille facilement et naturellement.
En grandissant et en vieillissant, on se confronte à des situations toujours plus stressantes et on a de plus en plus confiance en soi. Malheureusement, ce n’est pas le cas de l’anxiété. Une personne anxieuse ne tirera pas de bénéfices à une exposition régulière à des situations stressantes.
Voilà pourquoi il est essentiel d’apprendre à gérer son anxiété de sorte à se construire une vie plus heureuse. Surtout, cela permet de prendre soin de sa santé psychique, physique et physiologique.
L’impact de l’anxiété sur l’espérance de vie est majeur et les services d’un comportementaliste pour lutter contre l’anxiété ne sont pas du luxe.
Est-ce une pratique adaptée contre l’anxiété ?
Nous l’avons vu, la cohérence cardiaque est une alliée de poids dans la lutte contre l’anxiété. En plaçant sur le même rythme la respiration et les battements du cœur, elle offre au corps un sentiment de paix profonde.
Elle favorise également la sécrétion de nombreuses hormones favorables à la détente et au bonheur. À l’inverse, elle permet également de lutter contre la sécrétion des hormones responsables du stress, de l’angoisse et de l’anxiété.
La cohérence cardiaque est théoriquement gratuite et à la portée de tous. Son efficacité est donc accessible. D’ailleurs, certains médecins n’hésitent plus à la recommander et la placent à côté du brossage des dents dans les questions d’hygiène quotidienne.
Pour lutter contre le stress et gérer son anxiété, la cohérence cardiaque est désormais présentée comme la technique de base essentielle. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’elle soit toujours suffisante.
Effectivement, aussi efficace et prometteuse que soit la cohérence cardiaque, elle ne suffit pas à gérer son anxiété. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne permet pas de remonter à l’origine du problème et, ainsi, de traiter le problème dans sa forme et son fond (symptômes et origines).
Ainsi, la cohérence cardiaque apaise le stress sur le court terme et le long terme, mais elle ne permet pas de traiter définitivement les troubles anxieux. Pour les personnes anxieuses en détresse, on la conseille en accompagnement d’une thérapie rapide, simple et efficace comme l’approche systémique de Palo Alto, une thérapie brève orientée solutions.
Qui en est l’inventeur ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la cohérence cardiaque n’est pas une technique ancienne. Tout le principe de la cohérence cardiaque repose sur la notion de variabilité de la fréquence cardiaque (VFC).
Il s’agit de la possibilité pour votre fréquence cardiaque de varier selon vos émotions, votre stress et, évidemment, votre respiration. L’état de cohérence cardiaque correspond à une VFC régulière et formant des courbes très amples.
La variabilité de la fréquence cardiaque a été étudiée pour la première fois en 1975 par un physiologiste russe Evgueny Vaschillo. Le travail d’observation de Vaschillo a permis de révéler les avantages d’une VFC ample et régulière.
Il a remarqué le premier les bénéfices qu’elle offrait aux cosmonautes et aux enfants asthmatiques. Dès 1983, il publia les premiers modèles de fréquence cardiaque idéale obtenue grâce à une respiration découpée en 5 ou 7 cycles par minute.
En 1992, Vaschillo partit travailler aux États-Unis avec les chercheurs Paul Lehrer et Richard Gervitz. Ensemble, ils ont publié des dizaines de papiers sur le sujet. Ils ont permis à la science de prendre conscience de l’impact de la respiration sur la fréquence cardiaque et de l’importance d’une bonne VFC sur l’état de santé général.
Le premier appareil d’aide à la cohérence cardiaque sort en 1993 et la technique se répand alors rapidement dans le monde entier où elle rencontre le succès.
Avis médicaux
Les médecins sont globalement plutôt favorables à la cohérence cardiaque et à sa pratique régulière. Ils la recommandent chez les personnes sujettes à des anxiétés paralysantes, mais aussi aux personnes soumises au stress quotidiennement.
Par ailleurs, de plus en plus de médecins la recommandent en complément de solutions médicamenteuses contre l’hypertension au d’autres cardiopathies mortelles. Sans jamais la vendre comme une solution miracle, la science et la médecine reconnaissent la qualité des études menées sur la cohérence cardiaque.
Une pratique régulière diminuerait les risques d’apparition de nombreuses pathologies plus ou moins grave. Elle permettrait également de mieux gérer l’apparition d’arythmies, un phénomène bénin, mais qui peut s’avérer pénible au quotidien, surtout pour les personnes anxieuses.
Le recours à la cohérence cardiaque n’est cependant pas une thérapie en soi. Comme dans le cadre de la lutte contre l’anxiété, la cohérence cardiaque ne peut pas être considérée comme une solution ou un traitement de fond.
Elle permet d’accompagner les efforts du patient ou de la personne anxieuse, mais elle ne se suffit pas à elle-même. Surtout, la foi éventuelle que certains placent dans la cohérence cardiaque ne saurait remplacer un avis médical et thérapeutique éclairé et bien informé.
Les contre-indications
Il n’existe aucune contre-indication sérieuse à la cohérence cardiaque. Par extension, cette technique de relaxation ne présente pas de réel danger pour la santé de qui que ce soit. En revanche, si vous souffrez d’une arythmie sévère qui affecte votre rythme cardiaque (bradycardie ou tachycardie), il est toujours recommandé de consulter votre cardiologue.
Il ne vous interdira certainement pas la cohérence cardiaque, mais une surveillance rapprochée du cœur est nécessaire. Par ailleurs, il est possible de trouver sur Internet quelques sites énumérant des dangers et des contre-indications parfois absurdes.
Ainsi, il est possible de lire que la cohérence cardiaque et la méditation peuvent être extrêmement dangereuses. Pourquoi ? Parce qu’elle surchargerait d’énergie l’organe cardiaque, ce qui pourrait lui nuire.
En réalité, rien ne soutient une telle affirmation et la notion même d’énergie s’appuie sur des théories que la médecine moderne ne reconnaît pas. En revanche, il existe bien une contre-indication indirecte à la cohérence cardiaque.
Cette contre-indication est due à l’incapacité de cette technique à traiter un problème en profondeur. Résultat, il arrive que ceux qui la pratiquent développent une forme de « dépendance ». Ils n’arrivent plus à gérer leur stress sans la cohérence cardiaque et leur anxiété augmente considérablement s’ils loupent une occasion de la traiter.
Une fois de plus, le secours d’un comportementaliste est plus indiqué.
Ce n’est pas une recette miracle
En 1993, Vaschillo, Lehrer et Gervitz créent le HeartMath. Cet institut va financer et promouvoir toutes les études qui ont permis de développer la cohérence cardiaque. Il est donc à l’origine de son succès international.
Une situation qui rend sceptiques certains médecins en France. Effectivement, l’immense majorité des études dithyrambiques au sujet de la cohérence cardiaque sont produites par cet institut.
Il est donc important de rappeler que c’est une aide et pas une solution miracle.
De même, il est fréquent de lire des textes très enthousiastes sur le sujet. Un enthousiasme qui pousse souvent à l’exagération. Ainsi, il est fréquent d’entendre dire que la cohérence cardiaque pourrait potentiellement faire diminuer de 30 % les accidents cardiovasculaires dans le monde.
Pourtant, rien ne permet d’affirmer une telle chose. La cohérence cardiaque est une aide précieuse, mais elle ne remplacera jamais une bonne hygiène de vie et une activité sportive régulière.
Enfin, les bienfaits de la cohérence cardiaque sur l’anxiété sont souvent exagérés. Comme je l’ai déjà longuement expliqué, cette technique de relaxation permet de lutter efficacement contre le stress.
Pour conclure, il est important d’attirer l’attention sur un autre effet potentiellement négatif de la cohérence cardiaque. Chez beaucoup de personnes, elle permet si bien de gérer le stress qu’elle empêche de prendre la pleine mesure de son origine délétère.
L’anxiété est un mal plus profond qui nécessite un travail très précis et particulier. Un travail qu’il est impossible de mener sans l’aide éclairé d’un comportementaliste professionnel.
Tous les bienfaits de la cohérence cardiaque sont donc vrais. La pratiquer est une excellente habitude de vie qui améliore votre quotidien. En revanche, l’impact de ses bienfaits est très souvent exagéré par des pratiquants enthousiastes.
Or, la cohérence cardiaque est justement un excellent outil pour renforcer notre contrôle sur nos émotions. Ainsi, elle ne fait pas disparaître le stress, mais elle nous permet de le regarder avec plus de distance et ainsi de mieux contrôler le contrôle que nous en avons.
Le problème, c’est qu’elle nous permet alors d’accumuler plus de stress et d’anxiété. Résultat, quand on perd le contrôle, on court tout droit vers la crise d’anxiété généralisée.