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Au détour des troubles émotionnels que nous pouvons tous rencontrer, il est parfois difficile de faire la différence entre angoisse et anxiété. De façon ponctuelle ou pathologique. Or, il y a des différences de taille entre angoisse et anxiété.

Quand elles ne sont pas prises en compte, ces différences modifient considérablement les paramètres. En l’espèce, je parle de prise en charge (thérapeutique ou médicale). Les risques de confusion entre angoisse et anxiété sont donc importants.

Surtout quand on considère les ressemblances existantes entre leurs symptômes respectifs. Dans les prochaines lignes, je vous invite à découvrir toutes les informations dont vous avez besoin.

La définition, les causes, les symptômes, et les nuances qui différencient angoisse et anxiété. Ainsi, vous pouvez déterminer le meilleur traitement pour venir à bout de chacune d’elles. Qu’il s’agisse d’angoisse et d’anxiété. Ou de chacune d’entre elle, séparément.

Enfin, vous saurez pourquoi et comment contrôler angoisse et anxiété et, qui plus, est, pourquoi la volonté n’a rien à y voir.

Dans les 2 cas, il s’agit de ce qu’il est plus communément convenu d’appeler: le stress. Il y a donc un lien fort entre angoisse, stress et anxiété.

Quelle est la différence entre angoisse et anxiété?

L’angoisse est une grande inquiétude née du sentiment d’une menace imminente. Mais, il est vrai, assez vague. Pour certains philosophes, l’angoisse est pour l’homme une expérience existentialiste.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on évoque souvent la question de l’angoisse existentielle. L’angoisse permet alors de cerner la réalité du monde qui vous entoure, ainsi que votre propre réalité.

Elle est considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine. In fine, l’anxiété relève du même cheminement que l’angoisse. A ceci près qu’elle s’installe dans la durée.

C’est la raison pour laquelle, dans le langage commun, l’anxiété est associée au stress. J’en veux pour preuve, parmi d’autres, une récente consultation avec un patient. Il souffre d’un tic ou d’un toc (Trouble Obsessionnel Compulsif).

Cela signifie que cette personne fait quelque chose sans pouvoir le contrôler. Elle passe son temps à souffler par le nez. Ce qui finit par la déranger. Et ce d’autant plus que ses proches et ses collègues de travail lui en font la remarque.

Différences entre les symptômes d'angoisse et les symptômes d'anxiété

Quelle est la relation de cause à effet entre angoisse, stress et anxiété?

A la faveur de notre premier entretien thérapeutique dans le cadre de la thérapie comportementale, nous identifions cela comme un symptôme de trouble anxieux. C’est à dire un état de tension qui s’exprime par ce toc. Sachant que celui-ci n’existe que dans un cadre professionnel. Et ce, de façon très surprenante.

Ce patient n’a de cesse de m’assurer qu’il aime son travail. Ce dont je ne doute pas.

Cependant, le contexte et l’environnement de son emploi génèrent une anxiété au sens où cette personne éprouve le besoin de s’imposer. De s’affirmer. De donner le meilleur d’elle même.

Sans doute est-ce par par peur de ne pas être à la hauteur au regard des responsabilités afférentes à son activité professionnelle. Tout en aimant ce qu’elle fait, elle est tendue en permanence à l’idée d’échouer.

Pour que cette peur souterraine ne l’empêche pas d’être professionnellement opérationnelle, cette personne exhale sa tension par le nez. Ainsi, elle décompresse régulièrement. Nous pouvons alors parler de symptôme d’anxiété au sens de la relation de cause à effet.

Ici, il existe un lien entre l’angoisse (peur de ne pas être à la hauteur), le stress induit en réaction, et l’anxiété. Les 2 premiers cités sont le symptôme, la cause. L’anxiété est l’effet, la conséquence.

Angoisse et anxiété: Une différence qui fait la différence

Au contraire de l’angoisse, l’anxiété est un état de tension physique ou psychique constant. Les symptômes d’anxiété varient d’un individu à l’autre. Les symptômes de l’angoisse sont ponctuels. Ils peuvent mettre plus ou moins de temps à disparaître.

Les symptômes de l’anxiété sont permanents. Pour ne pas écrire récurrents. L’anxiété « simple » concerne un domaine de la vie d’un individu. Dans certains cas, du fait de difficultés répétées dans certains domaines, cette anxiété peut évoluer vers une dépression.

Dès lors, tous les domaines de la vie sont affectés. Que cela concerne anxiété et angoisse, il s’agit d’identifier les symptômes de façon précise  pour adapter un traitement efficace.

A ce propos, qu’il me soit permis de vous rappeler que vous pouvez consulter les programmes thérapeutiques en ligne que j’ai conçu pour traiter angoisse et anxiété.

Le lien d’accès se trouve en bas du présent article.

Entre autre chose, vous y découvrirez:

  1. Les mécanismes spécifiques à angoisse et anxiété
  2. Quels sont les exercices que vous pouvez faire pour contrôler angoisse et anxiété
  3. L’erreur à ne pas commettre pour traiter angoisse et anxiété

Définition de l’angoisse

L’angoisse est une émotion ponctuelle de peur. C’est l’expression soudaine et parfois très douloureuse d’un danger perçu. Par rapport à ce danger, votre cerveau vous invite à avoir un comportement adapté. C’est à dire: prise en compte et adaptation au problème. Partant: solution.

Sur la foi du danger perçu ou vécu, vous vous comportez d’une façon ou d’une autre. C’est le temps que vous mettez à vous adapter à la situation qui quantifie votre douleur psychique. Ainsi, moins vous objectivez – prendre de la distance – plus forte est votre émotion.

C’est la raison pour laquelle on parle, le plus souvent de crise d’angoisse. Dans tous les cas, c’est aussi par rapport à vos expériences de vie, ainsi qu’à la construction de votre personnalité que vos angoisses se structurent.

Il en est de même quant à votre façon de réagir en lien avec l’estime de vous même. En résumé, l’angoisse est une émotion de peur liée à l’idée d’un avenir dont vous ne savez rien. Un futur, proche ou lointain, que vous avez donc toutes les raisons de craindre.

A plus forte raison si vous avez peur de ne pas être à la hauteur. En conséquence de quoi, vous craignez d’échouer dans la prise en charge d’un événement ou d’une situation que vous redoutez.

L’angoisse à cette particularité d’être souvent assimilée au trac. Ou à ce que beaucoup de gens appelle leur petit coup d’adrénaline. Ainsi, je pense aux artistes qui, à la fois, redoutent le trac, et aime ce moment de peur irraisonnée qui les pousse à se dépasser.

J’irais jusqu’à écrire: à se faire violence pour donner le meilleur d’eux-même.

Angoisse et anxiété: Qu'est-ce qui provoque l'angoisse?

Qu’est-ce qui provoque l’angoisse?

L’angoisse stimule les activités mentales. Elle favorise l’apprentissage de performances intellectuelles, et même physiques. Elle devient une maladie quand elle est vécue comme une souffrance. Dans ces cas-là, elle ralentit les capacités de contrôle.

L’angoisse exerce alors une influence négative sur la vie psychique. Comme sur l’ensemble des comportements de la personne intéressée. Par exemple, une angoisse chronique. Et plus encore, la névrose d’angoisse. L’un comme l’autre nécessite une prise en charge thérapeutique adaptée.

L’angoisse se définit comme un sentiment pénible d’alerte psychique. Et aussi de mobilisation somatique devant une menace indéfinie. Le plus souvent, une angoisse se déclenche sur la foi d’événements, d’états ou de situations similaires.

Cela peut être la foule, le trac, l’émotion, ou encore l’inquiétude. Par exemple, elle survient brusquement au milieu de la nuit, ou en pleine journée. Dans les cas les plus extrêmes, angoisse et anxiété, joints ou non, sont responsables de crise de panique.

De manière générale, l’angoisse est le signe externe d’un traumatisme refoulé. L’intensité des traumatismes variant selon qu’il s’agit d’un événement récent, ou d’un événement ancien.

Pourquoi l’angoisse fatigue?

La plupart du temps, l’émergence d’un sentiment d’angoisse est donc un symptôme d’anxiété. A force de contrôler cet état de tension plus connu sous le nom du stress, la personne perd la maitrise de ses émotions.

Dès lors, le cerveau s’exprime en infligeant une crise d’angoisse. C’est la façon qu’à celui-ci vous avertir d’un danger. Partant, de la nécessité de le prendre en charge. Si vous n’agissez pas en conséquence, ou si vous ne savez pas contrôler la crise d’angoisse, vous accumulez des symptômes qui vont avoir des conséquences.

Autant des conséquences émotionnelles que physiques, mais aussi des conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie. Si vous n’y prenez pas garde, si vous n’agissez pas pendant qu’il est encore temps, vous risquez d’être victime d’une anxiété généralisée.

Chemin faisant, l’un des symptômes d’angoisse qui mène à des symptômes d’anxiété, voire à des troubles anxio-dépressifs, est la fatigue. En effet, vous êtes épuisé(e) à force de tenter de prendre la maitrise d’un problème qui vous échappe. Et plus vous le ferez, pire ce sera.

Ci-après, je vous explique comment soigner angoisse et anxiété. Auparavant, il est important de préciser ce qu’est l’anxiété.

Angoisse ou anxiété: Comment s'en débarrasser?

Définition de l’anxiété

L’anxiété, quant à elle, est un trouble émotionnel qui se manifeste par un profond sentiment d’insécurité. Elle tire son origine du terme latin « anxietas« .

L’anxiété est ressentie dans les cas d’attente d’un événement particulier. Il s’agit d’une opération médicale, des résultats d’un examen, de la réponse d’un employeur éventuel, etc.

Être victime d’anxiété, c’est constamment, et pas nécessairement de façon consciente, imaginer sans savoir. Toujours à propos de l’anxiété, elle n’est pas toujours pathologique. Elle s’exprime aussi telle une émotion commune.

Comme la peur, la colère ou encore le bonheur. Elle joue un rôle important associé à la survie. Elle est pathologique lorsque réapparaît de façon chronique, sans raison précise.

L’OMS (Organisation Mondiale de La Santé) la définit comme, je cite:

« Le sentiment d’un danger imminent indéterminé s’accompagnant d’un état de malaise, d’agitation, de désarroi, voire d’anéantissement« .

L’anxiété est provoquée par différents facteurs de stress, mais aussi par des facteurs environnementaux. Elle existe sous plusieurs formes, telles que celles énumérées ci-dessous.

Anxiété de séparation

L’anxiété de séparation, ou angoisse de séparation est, le plus souvent, présente chez les enfants. Il existe plusieurs niveaux dans l’anxiété de séparation.

Ces stades sont liés à l’âge et, partant, au stade de développement de l’enfant. J’ai rédigé et publié un article à ce propos:

« Définition et autres précisions sur l’angoisse de séparation« 

Anxiété due aux examens

L’anxiété liée aux examens se manifeste par des sensations de malaise et de peur. C’est le cas chez des étudiants ou des écoliers quand ils ont peur d’échouer à un examen.

Ils anticipent sur les conditions de l’examen, sur sa difficulté. Ainsi, les élèves, ou les étudiants, anticipent en se posant beaucoup de questions. Ils ruminent, voire obsèdent sur la peur d’échouer. Et, bien sûr, ils ont peur des conséquences d’un échec éventuel, ce qui nourrit leur anxiété.

En essayant de contrôler la peur, ils aggravent le problème. Ils perdent de vue leur objectif. C’est à dire: réussir leur examen ou le concours. C’est comme si leurs peurs prenaient le pas sur leurs connaissances. Sur leurs compétences scolaires ou universitaires.

Anxiété sociale

Bien qu’elle n’en soit pas une au sens traditionnel du terme, l’anxiété sociale est semblable à une phobie. C’est la raison pour laquelle on parle aussi de phobie sociale.

L’anxiété sociale se caractérise par une peur intense d’être exposé(e) à une ou plusieurs situations sociales. Les symptômes afférents à cette forme d’anxiété font écho à la peur d’être jugé(e). A la peur de ne pas être à la hauteur.

Le plus souvent, les causes de l’anxiété sociale résident dans une histoire personnelle, familiale, ou autre, qui aura été insécurisante. Qui n’aura pas permis d’avoir confiance en soi.

Ou dont les acteurs principaux (parents, grands-parents, proches) auront eu des comportements vecteurs d’un sentiment d’insécurité.

Anxiété de performance

L’anxiété de performance regroupe, à elle seule, la plupart des troubles anxieux. S’y retrouvent autant la peur de ne pas être à la hauteur, que le besoin de tout contrôler. Cette peur d’échouer concentre à elle seule tous les symptômes d’anxiété comme ceux évoqués précédemment.

Mais aussi, les symptômes de l’anxiété sociale à l’anxiété généralisée. Il s’agit, dans tous les cas, d’un problème concentrant à lui seul angoisse et anxiété.

Angoisse et anxiété: Une différence liée à la chimie des émotions

Le corps, et plus particulièrement le cerveau, secrète des dizaines de substances chimiques qui font sa biologie. Il en existe trois qui paramètrent la plupart de nos comportements affectifs, socioprofessionnels, mais aussi sentimentaux, sexuels, économiques, et autres.

Ces trois substances sont:

  • Adrénaline
  • Sérotonine
  • Dopamine

L’adrénaline est une substance qui nous avertit du danger immédiat. Nous connaissons tous cette substance. Pensez à vous quand vous traversez une rue sans faire attention.

Ensuite, imaginez, tout d’un coup, qu’un klaxon émet un bruit violent. Vous êtes violemment surpris et agissez en conséquence. Du fait du danger perçu par vous à l’audition de cet avertisseur sonore, vous allez qui courir. Ou vous affrontez le véhicule qui vous avertit de sa présence.

Ou alors, vous restez figé(e) sur place. Comme tétanisé(e) par la perception du danger imminent. La sérotonine vous permet de réagir. C’est à dire d’avoir un comportement qui vous protège d’un choc (physique ou psychique).

Dans certains cas, certaines personnes ne bénéficient pas d’une sécrétion en suffisance. Par exemple, les personnes souffrant de dépression grave. Le trop peu de sérotonine ainsi sécrétée ne leur permet pas toujours d’avoir une réaction de protection suffisante.

Il n’en demeure pas moins que la douleur perçue est, pour les uns ou les autres, plus ou moins vive, plus ou moins déniée. Afin que cette douleur soit gérable, et une fois le danger écarté, le cerveau sécrète de la dopamine. C’est la substance chimique de récompense.

C’est elle qui nous permet, à la suite d’un événement angoissant, heurtant, de progressivement nous sentir plus calme, plus apaisé. Voilà pour les grandes lignes à propos de l’angoisse. En ce qui concerne l’anxiété, ce n’est pas du tout la même chose.

Nous allons maintenant évoquer les différents modes d’expression de l’angoisse et de l’anxiété.

Les différents symptômes entre angoisse et anxiété

Angoisse et anxiété ont des symptômes assez semblables (lire ci-après):

  • Fortes transpirations
  • Nausées
  • Impression d’étouffer
  • Fortes douleurs dans la poitrine
  • Accélération du pouls
  • Tachycardie
  • Vertige
  • Sensation de suffocation
  • Forte migraine
  • Bouche sèche
  • Hyperventilation
  • Déréalisation
  • Dépersonnalisation
  • Rougissements
  • Douleurs intestinales
  • Douleurs d’estomac

Dans un cas ou l’autre, les symptômes sont le fruit de l’anticipation sur des événements malheureux. Ou alors, ils en sont la conséquence.

L’angoisse renvoie alors à un fait ponctuel, déstabilisant et fort parce que soudain. L’anxiété fait écho à un stress dont, progressivement, vous perdez le contrôle. L’anxiété est donc un état de tension nerveuse plus ou moins conséquent.

La difficulté repose sur le maintien de l’équilibre entre le stress lui-même et le trouble anxio-dépressif. En effet, je vous rappelle qu’il y a autant de risques, accessoirement mortels, à être trop stressé(e) qu’insuffisamment stressé(e).

Angoisse et anxiété: Les symptômes physiques

Toute angoisse s’accompagne de signes physiques importants. Les signes physiques sont plus importants au sujet d’une angoisse que pour l’anxiété. En effet, les personnes angoissées ont le plus souvent une déréalisation et une dépersonnalisation forte.

Si tel est votre cas, vous pouvez avoir l’impression de sortir de vous même. Les malaises physiques ressentis sont, pour la plupart, incontrôlables avec une sensation de mort imminente.

Contrairement à l’angoisse, l’anxiété est moins déstabilisante, mais un peu plus chronique. Elle consiste en un souci difficile à gérer. Une personne anxieuse a des signes psychologiques plus importants.

Vous ressentez plus d’inquiétude et de pessimisme qu’une personne angoissée. Mais vos activités quotidiennes ne sont pas bloquées pour autant. Le cours normal de votre vie continue. Généralement, les personnes anxieuses n’ont pas conscience d’être victimes de troubles anxieux.

En effet, les symptômes physiques de l’anxiété se manifestent de manière indirecte. L’anxiété ne devient paralysante que lorsqu’elle est généralisée. Il convient de préciser que l’angoisse peut être le résultat d’une forte anxiété. Dans ces cas, on parle de névrose d’angoisse.

In fine, l’anxiété est émotion très « souterraine ». J’entends par là que quelqu’un peut souffrir d’anxiété sans s’en rendre compte. Ou, pour pour être plus précis, sans se sentir handicapé par le stress correspondant.

Y a t’il une différence entre stress et anxiété?

A mon sens, fondamentalement, il n’existe aucune différence entre stress et anxiété. Le stress induit une notion d’étouffement. De pression. D’oppression s’exprimant, par exemple, par de la difficulté à respirer.

C’est d’ailleurs ce que nous indique la traduction littéral de ce mot qui provient du latin: stringere. Ce qui n’a bien évidemment aucun lien avec un article de lingerie.

Quoique l’on puisse vivre un stress quant à la fragilité de cette pièce de lingerie du fait de l’attache qui la tient :). J’écris çà, j’écris rien… Ou un stress issu de ce que certaines personnes considèrent comme un inconfort du fait d’un tissu réduit à sa plus simple expression.

Stress et anxiété induisent donc une action d’oppression, physique ou psychique, dont la personne concernée essaie de se défaire.

Il existe une solution simple à tout problème d'angoisse et d'anxiété

Comment soigner l’angoisse et l’anxiété?

Pendant des années, j’ai utilisé différents courants thérapeutiques, à titre personnel (psychologie clinique, psychanalyse) pour résoudre mes problèmes d’angoisse et d’anxiété. Par la suite, j’ai souhaité partager mon expérience. Pendant près de 10 ans je me suis formé à l’approche comportementale, et suis devenu comportementaliste.

Seule l’approche comportementale a donné, et donne encore, des résultats sérieux et pérennes. Et aussi rapides et faciles. De facto, pour soigner l’angoisse, ou traiter l’anxiété, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est la meilleure solution.

Au surplus, cette méthode thérapeutique n’utilise aucun médicament, et n’a donc aucun effet secondaire. L’approche comportementale vous permet d’identifier le mécanisme, et le contexte, de votre angoisse comme de votre anxiété.

Avec précision, elle vous permet d’identifier les pensées négatives et inconscientes qui alimentent vos peurs. C’est grâce à des exercices spécifiques que, très rapidement, vous éliminez toute rumination ou pensées obsessionnelles.

Au cours de votre traitement, vous travaillez sur vos peurs et sur vos craintes. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit nullement d’exercices d’expositions. La stratégie comportementale vous permet effectivement de neutraliser vos peurs sans y être directement confronté(e).

Vous verrez, si je puis me permettre cette familiarité, c’est assez bluffant!

Angoisse et anxiété: Un traitement adapté à chaque cas

Progressivement, vous comprenez comment neutraliser tout réflexe toxique. Par là même, vous savez très vite comment vous comporter face à un symptôme d’angoisse et d’anxiété. Pour ce faire, vous travaillez sur les contextes traumatiques, même mineurs, qui justifient vos troubles émotionnels.

C’est cette dimension cognitive et neuropsychique, facile d’accès, qui vous aide à faire la paix avec votre propre histoire. Ainsi, vous ne réagissez plus pour vous défendre de votre passé. Vous agissez pour construire votre présent, donc votre avenir. De façon sereine, et confiante.

Progressivement, vous reprenez le contrôle de vos comportements. La thérapie comportementale vous permet de réévaluer l’ensemble des facteurs de risques. Dès lors, vous prenez la distance émotionnelle dont vous avez besoin. Vous objectivez. En bref, vous lâchez prise.

Comment vaincre angoisse et anxiété?

La partie cognitive du traitement vous permet de distinguer les angoisses et les anxiétés raisonnables. De facto, vous identifiez celles réellement supportables. Ce qui permet de les différencier de celles qui sont toxiques.

Grâce à ce programme thérapeutique en ligne, vous mettez en place des stratégies comportementales. Lesquelles modifient votre contexte psycho environnemental.

En résumé, les différences entre angoisse et anxiété résident dans la notion de ponctualité et de répétition, de permanence.

C’est par rapport à la personnalité d’un individu, ramené au contexte et à l’environnement de l’anxiété ou des angoisses que l’on détermine si les symptômes relèvent de l’un de ces deux troubles: angoisse et anxiété.

Ainsi, il devient possible de préciser quelle thérapie (psychique et/ou médicamenteuse) est la plus adaptée. L’objectif étant, bien sur, de permettre à la personne en souffrance de retrouver confiance en soi et équilibre émotionnel.

A cette fin, il est important de comprendre pourquoi il ne faut pas contrôler angoisse et anxiété. C’est ce que je vous explique dans les chapitres suivants.

Comment vaincre angoisse et anxiété?

Pourquoi ne faut-il pas contrôler angoisse et anxiété?

Dans une vidéo, je vous explique ce mécanisme si particulier qui bloque votre capacité à contrôler angoisse et anxiété. De fait, d’avoir un comportement adapté.

Dans les grandes lignes, je vous rappelle de quoi il retourne. Nos personnalités respectives, sur la foi des éléments qui la constitue, nous font adopter de façon automatique des comportements réactifs. Nous acceptons une situation, ou la refusons.

Du fait de notre perception éducative quant à l’échec et la réussite, vous pouvez être confronté(e) à une peur dite projective. C’est à dire imaginer un avenir dont vous ne savez rien.

Contrôlant ainsi angoisse et anxiété parce-que vous vous ordonnez d’être à la hauteur de la situation, vous vous ordonnez de réussir. Voici le meilleur chemin, et le plus habituel, pour échouer. Obtenir l’inverse de ce que vous souhaitez du fait de votre réaction.

Ce comportement réactif est le meilleur moyen de contrer les informations que votre cerveau vous donne. En conséquence, votre cerveau aggrave la difficulté de façon très progressive, bien que très rapide. Il vous empêche ainsi de contrôler angoisse et anxiété générée par la situation. Ainsi, à chaque fois, malgré vous, vous échouez à appréhender et contrôler angoisse et anxiété.

Vous êtes donc plus angoissé(e) la fois suivante du fait d’une situation analogue. Voire identique. Vous redoutez donc l’émergence d’une telle perception. Cela nourrit votre peur laquelle devient une peur paroxystique. ce que l’on appelle l’angoisse. Laquelle peut devenir une  angoisse répétitive.

C’est ainsi qu’apparait l’anxiété. Vous allez donc tenter de contrôler angoisse et anxiété mais pas de la bonne façon!

Comment apaiser angoisse et anxiété?

La plus grande des difficultés quand vous avez peur ou êtes angoissé, c’est d’objectiver. C’est pourtant la meilleure façon de contrôler angoisse et anxiété. C’est à dire de prendre de la distance. De réfléchir au meilleur comportement possible. Partant, de clarifier vos objectifs par rapport à une situation donnée. Évidemment, c’est plus facile à dire – ou à écrire – qu’à faire!

Ce qu’il est important de faire c’est, séance tenante, quand vous êtes confronté à une angoisse, c’est de s’arrêter de faire ce que vous êtes entrain de faire. C’est à dire contrôler angoisse ou anxiété! Ou, pour être plus précis, cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser cette émotion sans encombres.

Quand vous essayez de vous contraindre à contrôler angoisse et anxiété, vous allez contre votre cerveau. Lequel, en réaction, augmente l’intensité de vos ressentis. Il est donc important de vous poser la question de savoir ce qu’il se passe pour vous.

Ainsi, plutôt que de lutter contre l’émotion, c’est, au contraire, d’essayer de l’accepter. C’est d’ailleurs ce que je vous explique dans cette vidéo: « Angoisse Anxiété ».

Il est normal d’avoir peur mais…

Acceptez qu’il est normal que vous ayez peur. Qu’il est normal que vous soyez angoissé. Que c’est normal que vous soyez inquiet(e). Qu’une telle réalité fait de vous. Cet être humain qui a des émotions. Ne luttez pas contre vous même. Ni contre votre réalité du moment. Ne faites pas comme si vous luttez contre votre tristesse. Ou votre joie.

Essayez plutôt d’accepter votre état émotionnel pour ce qu’il est à un instant « T ». C’est comme cela, à ce moment là. Si vous pouvez arrêter de faire montre de pudeur ou d’orgueil en ce moment là, c’est sans doute le meilleur service à vous rendre. Si vous le voulez bien.

Dans le cas contraire, si vous niez votre émotion, celle-ci risque de se superposer aux précédentes. Jusqu’au moment où vous prenez le risque que cela devienne irrespirable. Il y a donc un moment où toutes ces émotions vont prendre le pas sur vous. Vous prenez ainsi le risque, dans un moment émotionnellement mineur, de produire une réponse totalement inadaptée.

Ne pas se laisser submerger par l’émotion

Comme moi, imaginez que vous ayez la chance d’être père. Et alors que dans un moment où vous vous sentez tendu, fatigué, l’un de vos enfants fait une bêtise. Peu importe que ce qui justifie votre état de tension soit personnel, social, affectif ou encore professionnel. La réalité est que vous êtes émotionnellement à fleur de peau.

Débordant d’émotions, vous explosez émotionnellement. Vous avez un comportement littéralement disproportionné par rapport à la faute commise. Votre enfant prend une claque. Une fessée. Ou une rodomontade que son acte ne justifie en rien.

Ce qui, ensuite, ne vous épargne pas la culpabilité qui vous étreint à cause de votre comportement inapproprié. Et ce d’autant plus que, pour vous protéger de votre culpabilité, vous tentez de trouver bien des justifications à votre réaction. Comme lorsque vous dites que tout cela est la faute de votre enfant et non la votre.

Plutôt que de repousser votre émotion, de la fuir en quelque sorte, ou encore de la combattre, il est important de marquer un temps d’arrêt. A ce moment là, essayez de vous dire: « OK. Je suis tendu, angoissé, c’est normal« .

Contrôler angoisse et anxiété

Apaiser les ruminations

La deuxième des choses est que la plupart des gens vont imaginer tout un tas de stratégie pour lutter contre leur problème. Ils envisagent de gérer une situation difficile d’une façon ou d’une autre. De fait, ils imaginent quelque chose dont ils ne savent rien. Ils se posent tout un tas de questions quant au meilleur scénario possible.

L’objectif d’un tel comportement? Se sécuriser. Se rassurer. Tout simplement. Or, plus vous réagissez de la sorte, plus vous participez à augmenter le sentiment de détresse. Et plus, de fait, vous êtes en difficulté. Ce que je vous invite à faire quand vous rentrez dans un processus de questionnement anxiogène, c’est la chose suivante. Ce qui suit est un exercice comportemental. Un excellent moyen stratégique de contrôler angoisse et anxiété. Et aussi d’apaiser les ruminations et les pensées obsessionnelles.

Je traite de cet exercice dans l’article suivant: « Comment apaiser les ruminations?« 

Une stratégie efficace

Quel est l’intérêt d’utiliser cet exercice pour contrôler angoisse et anxiété de façon productive? Et bien, tout simplement, parce qu’il n’y a pas de réponse intelligente à une question qui n’a pas de sens. Si votre question avait un sens, vous auriez trouvé une réponse tout de suite! Cherchez une réponse à une question qui vous angoisse, c’est tenté de vous rassurer. Ce qui enrichit l’angoisse. Et participe à vous empêcher de contrôler angoisse et anxiété.

Acceptez, ou essayez d’accepter votre émotion pour ce qu’elle est. Agissez à l’inverse de ce que vous faites habituellement. Agissez délibérément dans un comportement paradoxal. C’est à dire, faire l’inverse de ce que vous faites habituellement.

Écrivez vos vos émotions sur une feuille de papier. Cela participe à vous détendre. Énormément. En effet, une fois écrites, la réalité vous apparait de façon beaucoup plus claire. Ainsi, vous objectivez. Vous vous apaisez.

Par la suite, à chaque fois qu’une angoisse ou de l’anxiété revient, il vous suffit de faire le même exercice. C’est à dire contrôler angoisse et anxiété en prenant le contre pied de vos tentatives de solution. Ne pas chercher à contrôler, justement!

Au début, vous trouverez cet exercice quelque peu astreignant. Mais, le temps aidant, vous allez le pratiquer jusqu’à ne plus être angoissé ou paniqué.

Ne surtout pas vous rassurer

Je me permets d’insister. Essayez de vous rassurer. En réagissant de la sorte, vous essayez de contrôler la situation pour éviter le pire de ce que vous craignez. Dès lors, vous ignorez délibérément une situation, et la perception que vous en avez. En agissant de la sorte, vous nourrissez vos émotions. Vous les enrichissez. Vous pensez contrôler angoisse et anxiété. Mais, de fait, vous aggravez le problème.

Alors, plutôt que d’éviter le pire, vous l’imaginez…

Plutôt que d’ignorer ou contourner votre problème, vous allez rentrer dedans. C’est la métaphore du fantôme. Savez-vous comment agir pour faire disparaître un fantôme? La plupart des gens – nous l’avons tous vu dans des films – fuient devant un fantôme. Ce qui a pour effet d’inviter le fantôme à poursuivre ces personnes. Lesquelles fuient pour échapper au fantôme. Or, le seul moyen de faire disparaître un fantôme c’est… de le toucher! Je vous invite donc à faire la même chose pour contrôler angoisse et anxiété.

Tous les matins pendant environ 8 jours, à raison de 15 à 20 minutes par jour, installez vous, chez vous, de façon confortable.

Pour pratiquer cet exercice, votre lit me semble l’endroit le plus approprié. Allongez sur le dos. Les bras le long du corps, légèrement décollés du buste. Les paumes de vos mains vers le matelas.

Jambes allongées, légèrement écartées, les chevilles l’une à côté de l’autre, comme si vous vous faisiez bronzer sur une plage.

Contrôler angoisse et anxiété: Une solution naturelle

Fermez vos yeux. Pendant 15 à 20 minutes, vous imaginez tout ce que vous craignez. Ensuite, vous imaginez que tout ce qui vous fait peur vous arrive. Vous ne pouvez pas y échapper. Vous imaginez donc que le pire que vous craignez. Et, surtout, qu’il n’y a aucune solution pour vous protéger de cela.

Je ne vais pas vous ennuyer plus avant avec la description de cet exercice dans la mesure. Pour en prendre connaissance, il vous suffit de regarder la vidéo au-dessus du présent article. Vous avez accès à d’autres vidéos sur ma page Youtube.

Pour information, cet exercice est intégré au Module 2 de mon programme thérapeutique et comportemental. L’ensemble des modules vous garanti un résultat positif de 16 cas solutionnés sur 17.

Pour terminer cet article lié à l’angoisse et l’anxiété, je souhaite vous parler de la question de la volonté. En effet, il semble que beaucoup de personnes considèrent que contrôler ses émotions est une question de volonté.

Je vais donc me faire un plaisir, si ce n’est un devoir, de détruire ce mythe.

Angoisse et anxiété: La volonté est une contrainte inutile

Dans les questions d’ordre émotionnels, comme e contrôler angoisse et anxiété, il est souvent fait allusion à une question de volonté. Depuis fort longtemps, je m’intéresse à cet aspect dans le traitement des émotions dont les conséquences posent problèmes. De façon assez constante, je suis en quête de différents éléments sur internet en lien avec la volonté.

Le plus souvent, l’accès à une information recherchée sur le web favorise l’accès à une autre solution. Ou à un complément de la précédente. Je vous passe les détails. Mais c’est ainsi que, très récemment, en cherchant à me documenter à propos d’un sujet, j’en suis arrivé à regarder une vidéo dont je ne me suis pas encore remis. Son contenu me met en colère.

L’intention initiale de la blogueuse qui réalise cette vidéo repose sur un objectif spécifique. Partager une solution à propos de la réussite. Le tout en réduisant la réussite et le désir à une question de volonté. Pour étayer son propos, cette jeune femme interviewe une autorité. Un monsieur qui depuis plusieurs années vend des formations pour réussir sur internet.

Je me suis bien évidemment empressé de regarder cette vidéo sur YouTube. Force m’est de reconnaître que je suis effaré par les propos de cette personne.

Ainsi, nous est vanté l’idée de créer des frustrations pour nous mettre à l’épreuve. Et, ainsi, exercer notre volonté. Ce webmarketeur nous apprend, non sans un regard gourmand, que cela lui réussit très bien. Que c’est LA méthode pour traduire sa volonté dans les actes, et réussir.

Angoisse et anxiété: Le principe erroné de la volonté

Il y a peu de temps, ce même monsieur publie un véritable pavé. Brique de papier dans lequel il critique, à juste titre, le système éducatif dans lequel nous sommes. Il crée ainsi un vent de contradictions assez effarantes. Il nous y assène que la volonté a quelque chose à faire pour que chacun de nous trouve sa solution.

Autant vous le dire tout de suite, ce que profère ce monsieur est une vaste fumisterie. Ce qui me révolte d’autant plus, c’est que, vraisemblablement, son discours porte. En effet, ses idées sont colportées par nombre de gens qui espèrent ainsi, surfer sur la vague de sa réussite professionnelle.

Dans le présent article, j’essaie de vous expliquer, de mon point de vue, en quoi la volonté est votre pire ennemi pour vaincre l’angoisse. Et, par extension, traiter l’anxiété. Ou soigner une phobie. Je vous explique aussi, toujours de mon point de vue, comment faire pour venir à bout de vos problèmes émotionnels. Et ce, sans aucune volonté d’y arriver. Mais, au contraire, un utilisant une méthode simple. Laquelle ne fait appel qu’à un élément que vous ne connaissez sans doute pas.

Angoisse et anxiété: Définition de la volonté

Il existe 2 moyens, ou définition, pour apprécier la volonté:

  • La philosophie
  • La psychologie

Au sens de la philosophie, la volonté tient en la faculté d’exercer un libre choix. Lequel repose sur la raison pour déterminer ou satisfaire une action par rapport à un problème ou un sujet donné. Cela signifie que pour traiter l’angoisse, soit l’éliminer, il suffit donc de le vouloir. Au sens de la philosophie. J’insiste.

Au sens de la psychologie, la volonté repose sur votre capacité à accomplir un acte intentionnel. Ce qui revient presque au même qu’en philosophie. Dans les deux cas, il faut comprendre que cela signifie agir de façon intentionnelle. Par souci de résoudre un problème. Ou satisfaire un objectif.

Facile à dire, et à écrire, difficile à faire. Pour étayer son propos, le marketeur dont je vous parle plus haut, emploie une espèce de métaphore. Une sorte de comparaison, au cours de laquelle il montre sa faculté, sa volonté, de ne pas manger une gâterie sous vide.

Cette personne adore cette pâtisserie. Elle l’expose continuellement à ses yeux. S’emploie donc à éprouver son refus de se laisser aller. Organise sa frustration. Éprouve sa réussite.

Ensuite, ce monsieur exprime sa satisfaction d’arriver à ne pas manger cette sucrerie. Il réussit. Puis, il transpose cet exemple dans la réussite professionnelle. Voire dans d’autres domaines de sa vie. Je veux bien.

Maintenant, laissez moi vous expliquer en quoi les propos qu’il tient sont une vaste fumisterie.

Angoisse et anxiété: Quand la volonté crée un conflit

Comme vous le savez, au cours des 30 premières années de ma vie, je suis confronté à des problèmes d’addiction. A cette époque, j’entends souvent dire que je manque de volonté. Confusément, j’ai conscience qu’il me faut arrêter de consommer des substances psycho actives de façon dépendante. Mais j’ai toutes les peines du monde à passer à l’acte. Quel est mon problème?

Pendant des années, je souffre d’anxiété et d’angoisse. Ce problème est lié à une sorte d’angoisse existentielle. Angoisse à propos de laquelle, ou à cause de laquelle, j’ai toutes les peines du monde à avoir de moi une image positive. Je souffre d’une confiance en soi particulièrement altérée. Même si, au sens de certaines personnes, j’ai, je cite: « …tout pour moi… ».

Sur la foi des conséquences psycho sociales de mon addiction, j’ai bien conscience que je participe à mon propre malheur. Qu’il m’appartient donc de changer. C’est à dire, de ne plus consommer. Ni d’alcool, ni d’autres substances modifiant le comportement.

C’est l’idée. Dans son principe. A ceci près que je n’y arrive pas. Ce n’est pas un manque de volonté. Ni une absence de désir. J’ai tout simplement peur. Peur du changement. En tous cas, je contrôle mon problème en essayant de me convaincre qu’une solution va émerger. Par exemple, consommer sans que cela ait des conséquences que je puisse regretter.

Contrôler angoisse et anxiété: une question de stratégie

De fait, il m’arrive souvent d’essayer de contrôler ma consommation. C’est à dire de m’exposer au produit de mon choix. Tout en essayant de ne pas y toucher. C’était un véritable calvaire qui ne fait qu’accroître mon désir. Cela ne fait qu’exacerber mon envie de boire de l’alcool. D’atteindre l’ivresse.

Bien évidemment, après bien des atermoiements, de valses hésitations, je passe à l’acte. Je me sens soulagé. Mais je suis en colère après moi. Je manque de volonté me dis-je. Ne suis qu’une m…. car je e ne résiste pas. Ne réussis pas. J’échoue.

Je passe des années comme cela. Jusqu’au jour où le problème se présente sous un jour différent que celui de l’absence de volonté. Cela me devient une impossibilité chronique à satisfaire mon désir. Je ne satisfais pas à l’ordre que je me donne. Ne pas consommer. C’est contre ma volonté. Je veux m’abstenir. Mais je n’y arrive pas.

Contrôler angoisse et anxiété: Quand la volonté est une idée dangereuse

Depuis lors, je lutte ardemment contre cette idée reçue qui veut que « vouloir c’est pouvoir« . Le croire, c’est comme de donner un fusil et des cartouches à un terroriste. En priant tous les saint qu’on ne connait pas pour qu’il n’en fasse pas usage. La volonté est donc une idée dangereuse. Véhiculée par un système éducatif fondé sur des valeurs collectives. Celles là mêmes qui ne tiennent aucun compte de la dimension unique de chaque être humain. C’est sans doute pour cela que notre société va si mal. Entre autres choses. Le monde change. Qu’en est-il de l’éducation?

Pour mémoire, c’est un peu comme quelqu’un qui a peur des araignées. Comme si vous dites à une personne qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur. Que ce n’est pas la petit bête qui va manger la grosse. Qu’avoir peur, c’est manquer de cette volonté. Sue l’on peut contrôler sa peur. C’est une ineptie.

Encore une fois, ce n’est pas une question de volonté mais d’impossibilité. On est comme bloqué dans sa volonté. Donc, oui, on échoue. Mais cet échec permet de réussir. Plus tard. Une autre fois. Dans de meilleures circonstances. Dans un environnement plus favorable.

Contrôler angoisse et anxiété: Ne pas remettre en cause votre – bonne – volonté

Il est donc acquis, à tout le moins en ce qui me concerne, que la volonté n’a rien à voir dans une réussite. Qu’il s’agisse de création d’entreprise. Ou de résoudre un problème d’angoisse, d’anxiété ou de phobie.

Vous avez le désir de réussir quoique ce soit, mais vous n’y arrivez pas. La volonté n’a rien y voir. Ce qui pose problème, c’est le blocage émotionnel auquel vous êtes confronté. Plus vous tentez de contrôler votre problème, avec de la volonté, plus votre problème augmente. Il vous appartient donc d’en prendre acte, et d’agir de façon différente.

Le meilleur moyen pour résoudre un problème, étant entendu que vous constatez que vos tentatives de contrôle échouent, c’est de pratiquer une contexualisation systémique. C’est un outil spécifique à l’approche comportementale qui tient en un ensemble d’outils d’analyse et de compréhension. Une fois qu’il est satisfait, vous avez toutes les cartes en main pour mettre en place la solution adaptée à votre situation. Ne pas tenir compte de cela, c’est participer activement à créer de la comparaison. Du conflit. De la mésestimé de soi. En effet, vous échouez là où vous êtes convaincu que les autres réussissent. Ce qui est faux.

Une alternative constructive

Revenons au marketeur dont je parle au début de cet article. Il sort de la masse des blogueurs grâce à un élément contextuel et environnemental. Un élément sans lequel, dès le départ, il ne peut envisager d’exister. De réussir. Ensuite, il capitalise cet élément. Et il a raison. Il a la volonté de le faire car cela représente pour lui une chance inespérée de réussir. Mais sa nature première, celle de dire ou revendiquer n’importe quoi au nom de sa réussite, prend le dessus. L’humilité n’est pas sa tasse de thè.

Êtes-vous êtes convaincu(e) que votre désir de résoudre votre problème n’a rien à voir avec votre volonté? Si oui, si non aussi d’ailleurs, je vous invite à prendre connaissance des solutions simples et rapides qui vous sont destinées.

Pour y accéder, il vous suffit de cliquer sur l’image  ci-dessous. C’est simple, c’est pratique. Et ce n’est pas une question de volonté. C’est une question de désir. Et pour le coup, c’est un choix. Celui d’être enfin libre et autonome.

Comment se débarrasser des symptômes d'angoisse ou des symptômes d'anxiété?

Utilisez des moyens objectifs pour réussir

Pour conclure, ce que je souhaite vous dire, c’est que, la volonté, c’est comme la personne qui veut sortir d’une prison de haute sécurité. Vous pouvez en avoir la volonté, mais pas les moyens.

Vous ne savez pas tout de cet environnement. Ce n’est donc pas que vous ne voulez pas vous en échapper. C’est que vous ne pouvez pas. Vous êtes bloqué. Le système est plus fort que vous. Il détient des éléments que vous ne connaissez pas. Il faut donc vous employer à créer d’autres moyens à la force de votre désir. Car votre problème a une faille. Et c’est en contextualisant cette faille, que vous re-trouvez votre liberté.

Au fait, dans le même esprit, vous savez comment échapper aux sables mouvants?

La plupart du temps, les gens essaient de se débattre en agitent leurs jambes pour remonter. Plus ils font cela, plus ils s’enfoncent. Et aggravent le risque de mourir. Alors, que, par ailleurs, leur volonté de vivre ou de survivre n’est pas mise en cause.

Le meilleur moyen de s’extraire des sables mouvants, c’est de se pencher sur le coté. Puis de rouler sur soi même. Cela a pour effet mécanique d’extraire vos jambes. Encore faut-il que, pour ce faire, pour preniez acte du contexte et de l’environnement.

Enfin moi j’écris çà, j’écris rien.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de coaching comportemental en ligne: Le Programme ARtUS Cette méthode de coaching résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats.

    2 replies to "Pourquoi faire la différence entre l’angoisse et l’anxiété?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Dany,

      Merci pour votre commentaire.

      Je comprends votre situation et je serais ravi de pouvoir vous aider.

      Je vous envoie un mail afin de voir cela ensemble.

      Je vous souhaite une belle journée.

      Frédéric

    • dany

      je suis en plein dans une phobie sociale tenant compte du contexte actuel. Anxiété et rumination sont ce que je vis en ce moment , passeisme et culpabilite en sus. Besoin de partager une conversation avec d’autres, manque de contacts avec les autres, je faisais du theâtre , plus possible je suis assez seule et çà ne me convient pas. J’ai l’impression d’^tre en attente de quelque chose sans réponse de concrétiser cette fin de ce quelque chose.

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