Le stress est une réaction naturelle de notre corps face aux défis de la vie quotidienne. Cependant, lorsqu’il devient chronique, il peut nuire à notre bien-être physique et mental. La gestion du stress est donc essentielle pour maintenir une qualité de vie optimale.
Le stress peut se manifester de diverses manières :
Stress professionnel,
Stress émotionnel,
Stress physique,
Etc.
Chaque type de stress a ses propres déclencheurs et symptômes. Par exemple, le stress professionnel peut être causé par des délais serrés ou des conflits au travail, tandis que le stress émotionnel peut résulter de problèmes relationnels ou de la perte d’un être cher.
Stress professionnel
Le stress au travail est l’une des formes les plus courantes de stress chez les adultes. Les longues heures de travail, les attentes élevées et les environnements de travail toxiques contribuent à un sentiment accablant de pression.
Il est important de reconnaître les signes de stress professionnel, tels que :
La fatigue chronique,
L’irritabilité,
ou la baisse de productivité.
Stress émotionnel
Le stress émotionnel peut provenir de diverses sources, notamment les relations personnelles, les traumatismes passés ou les défis de la vie quotidienne. Ce type de stress affecte notre bien-être mental et physique, entraînant des symptômes d’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil.
Stress physique
Le stress physique est souvent le résultat d’une maladie, d’une blessure ou d’un effort physique intense. Il peut également être causé par un manque de sommeil ou une mauvaise alimentation. Le stress physique peut affaiblir notre système immunitaire et rendre notre corps plus vulnérable aux maladies.
Les conséquences du stress chronique
Un stress prolongé entraîne souvent des problèmes de santé tels que :
Il est vital de reconnaître les signes avant-coureurs pour agir rapidement. Le stress chronique affecte également notre santé mentale, augmentant ainsi le risque de dépression et d’anxiété.
Impact sur la santé mentale
Le stress chronique est susceptible d’avoir un impact dévastateur sur la santé mentale. Il entraîner des sentiments de détresse émotionnelle, d’anxiété et de dépression. Le stress affecte notre capacité à penser clairement et à prendre des décisions, ce qui a des répercussions sur notre vie personnelle et professionnelle.
Impact sur la santé physique
Le stress chronique génère des effets néfastes sur notre santé physique. Il affaiblit notre système immunitaire, augmente notre risque de maladies cardiovasculaires et entraîne des troubles digestifs.
Le stress contribue également à des problèmes de sommeil, tels que l’insomnie, qui aggravent notre état de santé général.
L’Approche Comportementale de Palo Alto
Qu’est-ce que l’approche de Palo Alto ?
L’approche de Palo Alto, développée par le Mental Research Institute (MRI) en Californie, se concentre sur les interactions et les comportements dans le contexte des relations humaines.
Elle propose des solutions pratiques et concrètes pour résoudre les problèmes de manière efficace. Cette approche repose sur l’idée que les problèmes peuvent être résolus en modifiant les comportements et les perceptions des individus.
Principes fondamentaux
L’approche de Palo Alto repose sur plusieurs principes fondamentaux, notamment l’idée que les problèmes sont maintenus par des boucles de rétroaction dans les interactions humaines.
En modifiant ces interactions, il est possible de briser ces boucles et de résoudre les problèmes. L’approche met également l’accent sur l’importance de la communication et de la résolution de problèmes pratiques.
Techniques utilisées
L’approche de Palo Alto utilise diverses techniques pour aider les individus à surmonter le stress et l’anxiété. Parmi celles-ci, on trouve la restructuration cognitive laquelle consiste à modifier les pensées négatives et les croyances limitantes, et les interventions paradoxales, qui consistent à encourager les comportements problématiques pour les rendre moins attrayants.
Comment Palo Alto favorise la gestion du stress ?
L’approche de Palo Alto met l’accent sur la communication et les interactions. En modifiant nos comportements et nos perceptions, nous réduisons les sources de stress et améliorer notre bien-être. Cette approche est particulièrement efficace pour traiter le stress relationnel et les conflits interpersonnels.
Amélioration de la communication
L’une des principales techniques utilisées dans l’approche de Palo Alto est l’amélioration de la communication.
En apprenant à exprimer nos besoins et nos émotions de manière claire et respectueuse, nous pouvons réduire les conflits et améliorer nos relations avec les autres. Cela peut contribuer à réduire le stress relationnel et à améliorer notre bien-être général.
Modification des comportements
L’approche de Palo Alto met également l’accent sur la modification des comportements problématiques.
En identifiant les comportements qui contribuent à notre stress et en les remplaçant par des comportements plus sains, nous pouvons réduire notre niveau de stress et améliorer notre qualité de vie.
Techniques pratiques pour réduire le stress
La communication non violente
Apprendre à exprimer ses besoins et ses émotions de manière respectueuse peut désamorcer les conflits et réduire le stress relationnel.
La communication non violente repose sur l’idée que nous pouvons exprimer nos besoins sans juger ou blâmer les autres. Cela peut contribuer à créer des relations plus harmonieuses et à réduire le stress.
Étapes de la communication non violente
La communication non violente comporte plusieurs étapes, notamment l’observation, l’expression des sentiments, l’expression des besoins et la formulation de demandes.
En suivant ces étapes, nous pouvons apprendre à communiquer de manière plus efficace et à réduire les conflits dans nos relations.
La respiration et la méditation
Des techniques simples de respiration et de méditation permettent de calmer l’esprit et de réduire l’anxiété. La respiration profonde facilite la réduction de la tension physique ce qui permet un sentiment de calme et de détente. La méditation aide à réduire le stress en nous apprenant à nous concentrer sur le moment présent et à laisser aller les pensées négatives.
Techniques de respiration
Il existe plusieurs techniques de respiration qui aident à réduire le stress, notamment la respiration diaphragmatique et la respiration alternée par les narines. Ces techniques peuvent être pratiquées n’importe où et à tout moment, ce qui en fait des outils précieux pour la gestion du stress.
Pratique de la méditation
La méditation est une pratique ancienne qui permet de réduire le stress et génère un sentiment de bien-être. Il existe plusieurs types de méditation, notamment la méditation de pleine conscience et la méditation transcendantale.
En pratiquant régulièrement la méditation, nous pouvons apprendre à gérer notre stress de manière plus efficace.
L’Exercice physique
L’activité physique régulière libère des endorphines, des hormones naturelles qui contribuent à réduire le stress. L’exercice améliore également notre humeur et notre niveau d’énergie, ce qui contribue à réduire notre niveau de stress global.
Types d’exercices
Il existe plusieurs types d’exercices qui réduisent le stress, notamment :
Le yoga,
La marche,
La course à pied.
Il est important de choisir une activité physique que nous apprécions et que nous pouvons pratiquer régulièrement. Cela peut contribuer à rendre l’exercice plus agréable et à en faire une habitude durable.
Avantages de l’exercice
L’exercice physique régulier présente de nombreux avantages pour la santé, notamment la réduction du stress, l’amélioration de l’humeur et l’augmentation des niveaux d’énergie. Il permet aussi d’améliorer notre santé cardiovasculaire et à réduire notre risque de maladies chroniques.
Études de cas : succès de l’Approche Palo Alto
Témoignages de personnes ayant surmonté le stress
Découvrez des histoires inspirantes de personnes qui ont utilisé l’approche de Palo Alto pour transformer leur vie et gérer leur stress de manière efficace. Ces témoignages montrent comment l’approche de Palo Alto peut être appliquée dans divers contextes pour aider les personnes à surmonter le stress et à améliorer leur bien-être.
Histoire de Marie
Marie était une professionnelle occupée qui souffrait de stress chronique en raison de ses longues heures de travail et de ses responsabilités familiales.
En utilisant l’approche de Palo Alto, elle a appris à communiquer plus efficacement avec ses collègues et sa famille, ce qui a contribué à réduire son niveau de stress et à améliorer sa qualité de vie.
Histoire de Jean
Jean souffrait d’anxiété en raison de conflits relationnels avec ses amis et sa famille. En utilisant l’approche de Palo Alto, il a appris à modifier ses comportements et ses perceptions, ce qui a contribué à réduire son anxiété et à améliorer ses relations avec les autres.
Des résultats concrets et mesurables
Des études montrent que l’approche de Palo Alto conduit à des améliorations significatives dans la gestion du stress et de l’anxiété. Les participants à ces études ont signalé une réduction de leurs symptômes de stress et d’anxiété, ainsi qu’une amélioration de leur bien-être général.
Recherches Scientifiques
Plusieurs études scientifiques ont montré que l’approche de Palo Alto est efficace pour réduire le stress et l’anxiété. Ces études ont utilisé diverses méthodes de recherche, notamment des essais contrôlés randomisés et des études de cas, pour évaluer l’efficacité de l’approche de Palo Alto.
Mesures de Succès
Les mesures de succès utilisées dans ces études comprenaient :
Des questionnaires d’auto-évaluation,
Des évaluations cliniques,
et des mesures physiologiques du stress.
Les résultats ont montré que l’approche de Palo Alto peut conduire à des améliorations significatives dans la gestion du stress et de l’anxiété.
Adopter l’Approche Palo Alto
La gestion du stress est un défi constant, mais avec les bonnes techniques et une approche comportementale adaptée, il est possible de vivre une vie plus sereine.
L’approche de Palo Alto offre des outils pratiques et efficaces pour y parvenir. En modifiant nos comportements et nos perceptions, nous pouvons réduire notre niveau de stress et améliorer notre bien-être général.
Étapes pour commencer
Si vous souhaitez adopter l’approche de Palo Alto pour gérer votre stress, voici quelques étapes pour commencer :
Évaluez votre niveau de stress : identifiez les sources de stress dans votre vie et évaluez leur impact sur votre bien-être.
Apprenez les techniques de communication : pratiquez la communication non violente et apprenez à exprimer vos besoins et vos émotions de manière respectueuse.
Modifiez vos comportements : identifiez les comportements qui contribuent à votre stress et remplacez-les par des comportements plus sains.
Pratiquez la respiration et la méditation : utilisez des techniques de respiration et de méditation pour réduire votre niveau de stress et promouvoir un sentiment de calme et de détente.
Faites de l’exercice régulièrement : intégrez l’exercice physique dans votre routine quotidienne pour réduire le stress et améliorer votre bien-être général.
En suivant ces étapes, vous apprendrez à gérer votre stress de manière plus efficace et à améliorer votre qualité de vie. L’approche de Palo Alto offre des outils pratiques et efficaces pour y parvenir, en plus d’être adaptée à divers contextes pour répondre à vos besoins spécifiques.
FAQ – Réponses aux Questions Fréquentes
Quelles sont les 7 astuces pour gérer le stress ?
Pratiquer la respiration profonde pour calmer le système nerveux.
Faire de l’exercice physique régulièrement pour libérer des endorphines.
Adopter une alimentation équilibrée riche en magnésium et en oméga-3.
Établir des routines de sommeil réparatrices pour éviter l’épuisement.
Utiliser des techniques de relaxation comme la méditation ou la sophrologie.
Apprendre à dire non et fixer des limites dans sa vie personnelle et professionnelle.
Appliquer l’approche comportementale pour modifier ses réactions face au stress.
Comment faire pour bien gérer le stress ?
La gestion du stress repose sur plusieurs piliers : identifier les sources de stress, ajuster sa perception des événements, et adopter des habitudes saines. Les techniques comme la respiration contrôlée, l’exercice physique, la gestion du temps et la communication non violente permettent de mieux contrôler son niveau de stress.
L’approche comportementale de Palo Alto propose également des solutions efficaces en changeant les schémas de pensée négatifs.
Comment puis-je gérer le stress ?
Pour gérer efficacement le stress, il est essentiel de détecter les déclencheurs et d’adopter une approche proactive. Les exercices de cohérence cardiaque, la méditation, la planification des tâches et l’intégration d’activités plaisantes dans le quotidien contribuent à réduire l’impact du stress.
Une approche comportementale peut également être utile pour modifier les réactions automatiques face aux situations stressantes.
Comment faire pour arrêter de stresser ?
Pour diminuer le stress, il est crucial de reprogrammer son mental en cessant d’anticiper le pire et en adoptant des stratégies d’adaptation efficaces. L’exercice physique, la gestion du temps et la déconnexion numérique permettent de diminuer la surcharge mentale.
Apprendre à relativiser et adopter une approche plus flexible face aux défis du quotidien aide également à mieux vivre les situations stressantes.
Quels sont les 4 types de stress ?
Les spécialistes identifient quatre types de stress :
Le stress aigu, une réponse immédiate à un danger ou une pression passagère.
Le stress chronique, une tension prolongée souvent liée au travail ou à des problèmes personnels.
Le stress épisodique, caractérisé par des périodes de stress récurrentes, comme lors d’un emploi très exigeant.
Le stress traumatique, qui survient après un événement violent ou choquant, pouvant entraîner un syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Comment faire pour dominer le stress ?
Pour ne plus être submergé par le stress, il faut adopter une approche proactive : analyser les situations stressantes, modifier son état d’esprit, et utiliser des outils comme la respiration diaphragmatique, la méditation et la planification des tâches.
L’approche Palo Alto offre une solution efficace en proposant de ne plus lutter contre le stress, mais d’en modifier la perception pour qu’il perde son impact négatif.
Quelles sont les techniques les plus efficaces pour gérer le stress ?
Les techniques les plus efficaces incluent la respiration contrôlée, la méditation, l’activité physique et la restructuration cognitive.
Comment réduire son stress rapidement en cas d’urgence ?
La respiration abdominale, la cohérence cardiaque et l’ancrage sensoriel sont des méthodes rapides et efficaces pour apaiser instantanément le stress.
Quelle est la différence entre stress aigu et stress chronique ?
Le stress aigu est une réaction temporaire et immédiate, tandis que le stress chronique s’installe sur une longue période et peut devenir nocif pour la santé.
Pourquoi la méditation est-elle efficace contre le stress ?
Elle permet de calmer l’activité mentale et de recentrer l’attention sur l’instant présent, réduisant ainsi les pensées anxieuses.
Quels sont les aliments anti-stress naturels ?
Les aliments riches en magnésium, oméga-3 et vitamines B, comme les noix, les poissons gras et les légumes verts, aident à réguler le stress.
Ressources externes
Ci-après, accès à des études scientifiques liées aux avantages de l’approche de Palo Alto pour la gestion du stress :
Comprendre les Ruminations Mentales : un cercle vicieux inconscient
Qu’est-ce que la rumination mentale ?
Les ruminations mentales sont des pensées répétitives et incontrôlables qui tournent en boucle dans l’esprit. Elles sont souvent centrées sur des préoccupations passées ou futures, générant stress, anxiété et frustration.
Ce phénomène mental peut affecter la qualité de vie, la concentration et même la santé émotionnelle. Il est donc essentiel de comprendre pourquoi ces pensées persistent et comment les neutraliser efficacement.
Pourquoi ruminons-nous ?
Le cerveau humain est programmé pour analyser les situations passées et anticiper l’avenir afin d’assurer notre survie.
Toutefois, cette capacité d’analyse devient problématique lorsque nous nous focalisons de manière obsessionnelle sur des scénarios négatifs. La rumination survient lorsque le cerveau tente vainement de résoudre une problématique émotionnelle non résolue, sans parvenir à une solution satisfaisante.
Les conséquences des ruminations sur la santé mentale et physique
Comment la rumination affecte-t-elle notre bien-être ?
Les ruminations mentales prolongées peuvent entraîner :
Une augmentation du stress et de l’anxiété.
Un risque accru de dépression.
Des troubles du sommeil et de la fatigue chronique.
Un manque d’estime de soi : plus une personne doute d’elle-même, plus elle a tendance à remettre en question ses décisions.
Une enfance marquée par l’insécurité émotionnelle : les personnes ayant vécu dans un environnement instable développent une hypervigilance qui favorise la rumination.
Une surcharge cognitive : une charge mentale trop élevée empêche le cerveau de trier efficacement les pensées inutiles.
Comment arrêter de ruminer ? Solutions pratiques
1. Identifier ses pensées répétitives
Prenez conscience de vos ruminations en notant vos pensées. Le simple fait de les écrire permet de les extérioriser et de prendre du recul.
2. Se recentrer sur le moment présent
Pratiquez la pleine conscience et la méditation pour apprendre à canaliser votre attention sur l’instant présent plutôt que sur des scénarios hypothétiques.
3. Remplacer la rumination par l’action
Chaque fois que vous sentez que votre esprit se bloque sur une pensée obsessionnelle, prenez une action concrète :
Faites une promenade.
Écoutez de la musique.
Engagez une conversation.
Pratiquez une activité manuelle.
4. Modifier son dialogue intérieur
Les personnes qui ruminent ont tendance à adopter un discours interne négatif. Il est essentiel d’apprendre à remplacer les pensées limitantes par des affirmations plus objectives et bienveillantes.
5. Apprendre à lâcher prise
Savoir accepter qu’on ne peut pas tout contrôler permet de réduire considérablement les ruminations. La thérapie comportementale brève orientée solutions propose des exercices pour modifier ces schémas de pensée.
Ruminations mentales et troubles associés
La rumination mentale est-elle un symptôme d’un trouble plus profond ?
Oui, les ruminations mentales sont souvent associées à des troubles psychologiques comme :
Le trouble anxieux généralisé (TAG) : une inquiétude constante et excessive sur divers aspects de la vie.
La dépression : une focalisation excessive sur des pensées négatives et des regrets.
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : les pensées intrusives récurrentes difficiles à maîtriser.
Il n’existe pas de médicament spécifique contre la rumination mentale. Toutefois, certains traitements peuvent aider :
Les antidépresseurs (ISRS) pour réguler l’activité cérébrale.
Les anxiolytiques pour calmer l’agitation mentale.
Les compléments naturels comme le magnésium ou la valériane pour réduire le stress.
Toutefois, la médication seule ne suffit pas et doit être accompagnée d’un travail thérapeutique.
Techniques avancées pour libérer son esprit
La thérapie comportementale pour stopper la rumination
La thérapie comportementale de type stratégique et brève aide à identifier les schémas de pensée dysfonctionnels et à les remplacer par des raisonnements plus équilibrés.
L’exposition paradoxale : une technique issue du modèle Palo Alto
Au lieu de lutter contre la rumination, l’approche paradoxale consiste à forcer volontairement les pensées répétitives pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’elles perdent leur intensité.
L’écriture thérapeutique
Écrire chaque jour ses pensées récurrentes permet d’objectiver ses angoisses et de les relativiser.
L’activité physique
Le sport libère des endorphines, hormones du bien-être qui diminuent l’impact des pensées négatives.
Réponses aux questions fréquentes – FAQ
Les ruminations mentales, pour épuisantes qu’elles sont, peuvent être gérées grâce à des stratégies comme la méditation, la reformulation des pensées et l’action concrète.
Quand elles persistent, un accompagnement thérapeutique ou un traitement médical peut aider à retrouver un équilibre. Celui-ci est facilité quand on a pu répondre aux questions ci-après.
1. Comment stopper la rumination mentale ?
Pour stopper la rumination mentale, voici quelques stratégies efficaces :
Pratiquer la pleine conscience : se concentrer sur le moment présent à l’aide d’exercices de respiration ou de méditation aide à détourner son attention de pensées répétitives.
Agir physiquement : avoir une activité physique (marche, sport) occupe l’esprit et réduit la charge émotionnelle.
Reformuler les pensées : coucher ses pensées sur papier. Cela permet de les analyser et de trouver des solutions concrètes.
Fixer une limite de temps : s‘autoriser 10 minutes pour réfléchir à un problème particulier, puis passer à autre chose, que l’on ait ou non trouver une solution, et se concentrer sur une tâche ou une distraction positive.
Consulter un professionnel : une thérapie comportementale telle que l’approche systémique de Palo Alto aide à briser les cycles de ruminations en modifiant les schémas de pensée négatifs.
2. Pourquoi je ressasse sans cesse ?
La plupart du temps, on ressasse pour mes motifs suivants :
Anxiété ou stress : notre cerveau essaie de résoudre un problème en y réfléchissant en boucle, même si aucune solution concrète n’émerge.
Perfectionnisme : les perfectionnistes ont tendance à revisiter constamment leurs pensées ou actions, craignant d’avoir mal fait.
Problème non résolu : une situation insatisfaisante ou émotionnellement marquante peut nous empêcher de tourner la page.
Habitude mentale : notre cerveau se conditionne à ruminer comme une réponse automatique au stress.
3. Quel médicament contre la rumination ?
Certains médicaments peuvent aider à réduire les ruminations si elles sont liées à des troubles anxieux ou dépressifs :
Antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) : Sertraline, Escitalopram. Ils réduisent les pensées obsessives en équilibrant la sérotonine.
Anxiolytiques : utilisés à court terme pour calmer l’anxiété (ex. : Alprazolam), ils ne traitent pas la cause.
Ces médicaments doivent être prescrits par un professionnel de santé (psychiatre).
4. Pourquoi mon cerveau tourne en boucle ?
Notre cerveau peut « tourner en boucle » pour les raisons suivantes :
Hyperactivité cognitive : une surcharge mentale ou une sensibilité accrue peut nous empêcher de lâcher prise.
Besoin de contrôle : le cerveau cherche désespérément une solution à un problème non résolu, ce qui entraine des pensées répétitives.
Stress chronique : le stress active une hypervigilance mentale qui empêche l’esprit de se détendre.
5. Pourquoi je pense en boucle ?
Les pensées en boucle sont souvent liées aux raisons ci-après :
Peurs sous-jacentes : le cerveau anticipe des scénarios négatifs pour « se préparer ».
Anxiété : un stress prolongé amplifie les pensées intrusives.
Culpabilité ou regret : revisiter des actions passées est une manière de chercher à comprendre ou à réparer.
6. Pourquoi je rumine sans cesse ?
La rumination est liée aux causes suivantes :
Manque de résolution : nous sommes bloqué(e)s dans une situation à propos de laquelle on ne voit pas d’issue.
Prédisposition psychologique : les personnes anxieuses ou perfectionnistes ont plus de « chances » de ruminer.
Cycle cérébral : des déséquilibres dans les neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) favorisent les ruminations.
7. Comment arrêter la rumination de la colère ?
Pour arrêter les ruminations de la colère, il est suggéré d’adopter ce type de comportement :
Exprimer ses émotions : parler à quelqu’un ou écrire ce que l’on ressent libére la colère.
Reformuler : analyser si l’événement mérite autant d’attention ou si nous pouvons l’envisager sous un angle différent.
Techniques de relaxation : pratiquer des exercices de respiration pour apaiser la tension physique liée à la colère.
Action constructive : trouver une solution proactive ou un moyen de changer de focus (ex. : sport).
8. Quel médicament pour arrêter de ruminer ?
Certains médicaments nous permettent d’arrêter de ruminer :
Les antidépresseurs : les ISRS comme la Fluoxetine ou la Paroxetine peuvent réduire les pensées obsessionnelles.
Les compléments naturels : le magnésium ou la valériane réduisent l’anxiété légère.
Avant toute prise de médicaments, parlez-en à votre médecin traitant.
9. Pourquoi mon cerveau réfléchit tout le temps ?
Un cerveau « hyperactif » peut être lié à :
Anxiété chronique : on est constamment en mode « résolution de problème ».
Personnalité réflexive : les personnes curieuses ou introspectives réfléchissent davantage.
Manque de repos : un rythme de vie stressant empêche le cerveau de se « débrancher ».
10. Qu’est-ce qui provoque la rumination ?
La rumination est provoquée par les facteurs suivants :
Stress ou anxiété : le cerveau s’accroche à un problème pour tenter de le résoudre.
Fatigue émotionnelle : lorsque les émotions ne sont pas exprimées, elles tournent en boucle dans l’esprit.
Traumatismes : des expériences passées non digérées alimentent fréquemment les pensées répétitives.
11. Pourquoi ai-je des ruminations mentales ?
Les ruminations mentales peuvent être la conséquence des sujets ci-après :
Manque de solution : l’esprit cherche une solution en vain.
Déséquilibre émotionnel : l’anxiété sous-jacente intensifie les pensées.
Habitude mentale : nous avons appris à nous concentrer sur des soucis de façon excessive, ce qui devient un automatisme.
12. Pourquoi je pense toujours à la même chose ?
Cela arrive souvent lorsque :
Un problème reste non résolu.
Une émotion forte n’a pas été exprimée ou comprise.
Nous cherchons un sens ou une logique à une situation confuse.
13. Qu’est-ce qu’une rumination pour une personne dépressive ?
Pour une personne dépressive, la rumination est une pensée répétitive axée sur des regrets, des échecs ou des douleurs passées. Ces pensées amplifient le sentiment d’impuissance et empêchent de passer à l’action pour se sentir mieux.
14. Quel est le meilleur traitement contre la rumination mentale ?
Les thérapies comportementales, l’exposition paradoxale et les techniques de relaxation sont les méthodes les plus efficaces pour réduire les pensées intrusives.
15. Comment calmer un cerveau hyperactif ?
Pratiquez la pleine conscience, la respiration profonde et des activités qui engagent pleinement votre attention pour canaliser votre énergie mentale.
Ressources
Que ce soient des livres, des sites web ou des applications, il existe différentes ressources pour répondre à votre besoin.
Je vous invite à en prendre connaissance ci-dessous tout en vous précisant que ces outils ne font que calmer vos ruminations et ne les traitent pas.
Par ailleurs, vois constaterez qu’il y ait souvent fait état de la thérapie cognitive et comportementale laquelle obtient 10 résultats sur 17 en 2 ans en moyenne alors que mon approche thérapeutique (systémique Palo Alto) vous promet 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois.
Les livres
« Se libérer de l’anxiété« par David D. Burns – Ce livre propose des techniques cognitives et comportementales pour soigner les ruminations.
« Vaincre les Pensées Obsessionnelles » par Éric Albert – Un guide pratique sur la thérapie cognitive et comportementale.
Psycho-Ressources (psycho-ressources.com) – Ce site propose des articles et des ressources sur divers troubles mentaux.
SOS Suicide (sos-suicide.org) – Cette organisation propose un soutien en ligne et par téléphone pour les personnes confrontées à des pensées intrusives.
Les applications
MindDoc (minddoc.com) – MindDoc est une application qui utilise des techniques de thérapie cognitivo-comportementale pour aider à gérer les pensées anxieuses et obsessionnelles.
Petit Bambou (petitbambou.com) – Cette application propose des exercices de méditation et de pleine conscience qui peuvent aider à calmer l’esprit.
La plupart d’entre nous se plaignent, à des degrés divers, de douleurs physiques et il n’est pas rare que nous ne fassions pas la relation entre ces douleurs physiques et des troubles émotionnels. Je parle là de douleurs psychosomatiques, de ces douleurs physiques qui sont l’expression d’une douleur psychique.
Ces douleurs physiques vont des lombalgies aux allergies, en passant par des tensions musculaires, la migraine, des douleurs aux intestins ou à l’estomac, et j’en passe.
En effet, notre corps exprime ses joies et ses problèmes de différentes façons et nous ne prenons pas toujours la mesure des informations que notre corps nous donne. Ce que nous appelons des douleurs somatiques est pourtant notre quotidien. Ces états traduisent un trouble anxieux au sens d’une tension nerveuse plus ou moins constante et importante de la même façon qu’un changement de comportement suite à un décès.
Il est donc vital de comprendre comment traiter des douleurs physiques symptômes d’anxiété.
Ainsi, quand il m’arrive de « tomber » sur des difficultés de certaines natures, j’ai remarqué que j’avais mal aux jambes. Comme si j’étais empêché d’avancer. Comme si je craignais de perdre la maitrise, de perdre le contrôle. Or, je sais pourquoi j’ai ce type de douleurs physiques. Dès lors, les rares fois où je ressens ces douleurs physiques, je sais ce qu’il convient de faire pour lâcher prise.
J’accepte ces douleurs physiques, une migraine par exemple, car c’est l’expression d’émotions avec lesquelles je suis en conflit. Que je refuse ou repousse l’émotion parce-que je veux conserver le contrôle. Je dénie une réalité qui me pose problème et rajoute à mes tourments.
Comprendre le lien entre anxiété et douleurs physiques
L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques variés, souvent appelés somatisations.Ces manifestations physiques incluent des palpitations cardiaques, des tensions musculaires, des sueurs, des bouffées de chaleur, des sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, et des insomnies.
Ces symptômes, bien que déroutants, sont une réponse du corps à un état de stress ou d’anxiété prolongé.
Comment l’anxiété provoque-t-elle des douleurs corporelles ?
Lorsque nous sommes anxieux, notre corps active la réponse « combat-fuite », libérant des hormones de stress comme l’adrénaline.Cela entraîne une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et une tension musculaire accrue, pouvant conduire à des douleurs thoraciques et à d’autres inconforts physiques.
Cette réaction physiologique est normale à court terme, mais si l’anxiété persiste, ces symptômes peuvent devenir chroniques et affecter la qualité de vie.
Les principales douleurs physiques liées à l’anxiété
L’anxiété peut se manifester par diverses douleurs physiques, notamment :
Maux de tête et migraines : résultant de tensions musculaires et du stress mental.
Douleurs musculaires et articulaires : liées à une tension musculaire constante.
Douleurs thoraciques : souvent confondues avec des problèmes cardiaques, elles sont généralement dues à une tension musculaire ou à une respiration superficielle.
Troubles digestifs : tels que maux de ventre, nausées ou diarrhée, causés par une activation du système nerveux entérique en réponse au stress.
Il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour écarter toute cause médicale sous-jacente à ces symptômes.
Techniques pour atténuer les douleurs physiques liées à l’anxiété
Pour réduire les douleurs physiques associées à l’anxiété, plusieurs approches peuvent être envisagées :
Techniques de relaxation : comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga, qui aident à diminuer la tension musculaire et le stress.
Activité physique régulière : l’exercice libère des endorphines, hormones du bien-être, et réduit la tension musculaire.
Thérapie comportementale Palo Alto (approche brève orientée solutions) : elle favorise la modification des schémas de pensée anxieux grâce à des stratégies innovantes.
Consultation médicale : dans certains cas, des médicaments anxiolytiques ou antidépresseurs peuvent être prescrits pour aider à gérer l’anxiété.
Il est important d’adopter une approche holistique, combinant plusieurs de ces méthodes pour une efficacité optimale. C’est la raison pour laquelle tous ces sujets sont développés ci-après.
Un lien de causalité
Il existe bel et bien un lien entre les douleurs physiques et l’état émotionnel. Par exemple, c’est le cas de la fibromyalgie dont je vous parlerais dans un prochain article (et ceci même si cette pathologie nécessite une prise en charge pluri-disciplinaire).
Certaines réactions de notre corps sont clairement, et directement, liées au mal-être intérieur associé à la peur de mourir, lesquelles sont d’autant plus pénibles qu’elles peuvent être alimentées par des angoisses quant à la peur de souffrir ou encore à des angoisses existentielles.
Alors, pour y voir plus clair, je vous invite à prendre connaissance de 8 douleurs physiques assez répandues fruits de nos émotions. Au terme de cet article, je vous explique comment mettre un terme définitif à ces douleurs physiques rapidement.
Voici 8 douleurs qui sont liées à votre état émotionnel.
#1 – La migraine
Les maux de tête ou les migraines sont le résultat d’un stress ou d’une tension. C’est la réaction de votre corps à une situation difficile qui vous demande de changer votre manière d’être habituelle. C’est une douleur ressentie également quand vous essayez de mobiliser toute votre énergie mentale afin d’accomplir une tâche ou de surmonter une situation qui vous cause des ennuis.
Quand vous faites de grands efforts pour comprendre les situations ou les événements qui vous entourent. Ou quand vous essayez de réfléchir trop vite pour trouver des solutions, de fortes pressions sont exercées au sein de votre cerveau. Cela entraîne les maux que vous ressentez.
Le côté de votre tête qui vous fait le plus mal est souvent révélateur du type de problème que vous avez:
Au niveau du front – Il s’agit de problèmes liés au travail ou à l’environnement social
Sur les côtés, près des tempes – Il s’agit de problèmes émotionnels
C’est un mal que vous ressentez dans votre corps lorsque vous êtes en conflit avec une personne à laquelle vous n’arrivez pas à pardonner une chose ou une autre.
#2 – Les tensions musculaires
Elles proviennent d’un manque de flexibilité dans vos expériences au travail, dans votre maison, ou dans votre attitude envers vous-même. C’est le signe qu’il y a un élément stressant dans votre environnement, et que vous refusez de l’accepter ou de le tolérer.
#3 – Le mal de ventre
Il n’est pas toujours le résultat d’un problème au niveau de votre alimentation. Il peut être également lié à quelque chose de négatif que vous n’arrivez pas à digérer ou d’une impression qu’on vous manque de respect. Les tournures d’estomac sont également fréquentes dans les crises d’angoisse ou d’attaque panique.
#4 – Tensions dans le haut du dos
Elles sont fréquentes chez les personnes qui se sentent seules ou qui manquent de soutien affectif. Les personnes célibataires en souffrent souvent et les marié(e)s qui se sentent seul(e)s dans leur foyer en souffrent également.
#5 – La lombalgie
La lombalgie est généralement le résultat d’une longue période d’inquiétude à propos de l’argent. Cela peut être dû au fait que votre salaire ne suffit plus pour couvrir vos besoins ou que vous n’avez pas la sagesse nécessaire pour équilibrer vos entrées d’argent et vos dépenses.
Un symptôme d’anxiété
La lombalgie est la forme de mal au dos la plus fréquente. Selon une étude publiée dans la revue « British Medical Journal » (BMJ), la lombalgie frappe près de 10% de la population mondiale. Selon l’INRS, en France, la lombalgie touche plus de 2 salariés sur 3. C’est donc un problème de santé qui mérite une attention particulière. Ci-après, je vous invite à découvrir:
La définition de la lombalgie ;
Les différentes formes de la lombalgie ;
Les facteurs aggravants de la lombalgie ;
Les traitements disponibles pour ne plus avoir mal au dos.
Définition de la lombalgie
Selon le dictionnaire Larousse, une lombalgie est, je cite: « Une douleur de la région lombaire« . Le langage médical est beaucoup plus précis en définissant cette maladie comme « Des douleurs ayant pour axe les cinq vertèbres lombaires« .
La région des vertèbres lombaires est l’une des zones les plus sollicitées du corps humain. Elle supporte une partie importante du corps. Elle est donc en proie à des douleurs plus ou moins importantes. Le risque de lombalgie, ou de mal de dos, apparaît à tous les âges. Cependant, le risque est plus important pendant la période de l’adolescence, et autour de la quarantaine.
Les différentes formes de lombalgie
Les formes de lombalgie varient suivant deux principaux critères:
Source.
Durée des douleurs.
Selon la source, on distingue les types de lombalgies suivantes.
Lombalgie mécanique
Ce type de lombalgie généralement due à la dégénérescence d’un ou plusieurs disques intervertébraux, à un traumatisme ou à une série de traumatismes. Les personnes du troisième âge sont les plus touchées par ce type de lombalgie. Cela est dû à la perte de souplesse de leurs disques intervertébraux qui se fissurent avec le temps. Les douleurs sont vives en journée. Elles s’accentuent avec les efforts physiques comme le port de charges et la position assise prolongée
Lombalgie inflammatoires
Elle est souvent liée à une maladie inflammatoire vertébrale. Chez une personne jeune, il s’agit souvent de rhumatismes. Chez les personnes âgées, il s’agit plutôt d’une tumeur bénigne. Les douleurs sont vives durant la nuit, et très gênantes au réveil.
Lombalgie d’origine viscérale
C’est la conséquence d’une affection touchant l’appareil urinaire ou génital, le rein, etc. Selon la durée, on distingue:
#6 – Le lumbago
Ces douleurs lombaires durent environ 4 semaines. Elles provoquent un inconfort total. Elles peuvent freiner les activités quotidiennes de la personne en souffrance. Voire justifier un arrêt de travail. Les lumbagos disparaissent généralement d’eux-mêmes.
La lombalgie chronique
Les douleurs sont constantes. Durent plus de 3 mois. Elles impliquent des modifications importantes dans le quotidien de la personne qui en est affectée. Dans ce type de cas, les causes sont souvent difficiles à détecter Le mal de dos n’a pas que des origines physiques. Si vous ressentez des douleurs chroniques, il est fort probable qu’il y ait également une origine psychologique.
Lombalgie et stress
L’organisme d’une personne stressée est victime de toutes sortes d’agressions. Et l’un des symptômes de ces diverses agressions peut s’exprimer par de fortes douleurs physiques dont ces douleurs dans le dos.
À chaque fois que vous êtes confronté(e) à une situation stressante, votre corps réagit en crispant vos muscles. Au fur et à mesure, ces tensions musculaires deviennent très douloureuses. Les muscles du dos et du cou sont les zones les plus touchées. En situation de stress prolongé, elles sont en proie à de fortes tensions.
Plusieurs études affirment également que les facteurs psychologiques comme l’insatisfaction professionnelle, la colère, ou l’anxiété favorisent et accentuent l’apparition du mal de dos. Les personnes exerçant des métiers sédentaires sont plus exposées à la lombalgie que ceux qui exercent dans les autres corps de métier. Indépendamment de ce facteur de risque, il est démontré que le stress reste un facteur aggravant dans l’apparition des douleurs dorsales.
Quel que soit le métier que vous exercez, et votre mode de vie, il est important de mettre en place des stratégies pour gérer votre stress. Dans le cas contraire, vous êtes susceptible de souffrir d’importantes douleurs lombalgiques. Par la suite, ces douleurs deviennent une source de stress. Elles font qu’augmenter le niveau de stress initial. Il est donc vital de trouver une solution rapidement.
A titre d’exemple, vous pouvez sortir de chez vous et aller marcher. Vous pouvez aussi essayer de vous détendre en écoutant de la musique. A plus forte raison lorsque vous êtes exposé(e) à des niveaux de stress moyens. Mais, dans les cas les plus graves, vous devez absolument apprendre à gérer ses émotions. Et pour ça, vous devez faire recours à un suivi comportemental.
Traitement de la lombalgie
L’approche comportementale est une thérapie dite brève. Son efficacité est formellement démontrée par plusieurs études scientifiques. Elle est l’ultime solution pour une gestion efficace de votre stress au quotidien.
Grâce à l’utilisation d’un programme comportemental comme celui que j’ai conçu (Le Programme ARtUS), dès le 1er Module, vous complétez un questionnaire. Cela favorise une vision plus claire de vos schémas de pensées et de comportements.
Le but est d’identifier la source du stress. Celui-là même qui cause ou aggrave votre problème de lombalgie. L’objectif n’est pas de passer en revue toute votre vie. Plutôt d’identifier avec précision les causes de votre mal-être actuel.
Une fois les exercices de contextualisation terminés, vous accédez au Module 2 du programme. Celui-ci vous permet de traiter le stress dont vous êtes victime. Ainsi que tous les symptômes qui y sont associés. Petit à petit, grâce à ces exercices comportementaux spécifiques, vous sentez vos symptômes diminuer. Cette baisse est de 40 à 60% en moins d’un mois. Ces symptômes disparaissent en 2 mois maximum. Dans l’intervalle, rien ne vous empêche de consulter un(e) ostéopathe (par exemple).
Solution à la lombalgie associée au stress
L’objectif d’un coaching comportementale est de corriger les schémas de pensées automatiques qui sont à la base de vos tensions. Par exemple, vous n’êtes plus affolé(e) lorsque vous êtes sous pression au bureau. Vous savez vraiment vous détendre au moment des pauses. Et ce faisant, lâcher prise. De tels bénéfices vous sont garantis par la mise en place d’exercices comportementaux et stratégiques qui donnent d’excellents résultats. Souvenez vous. Nous sommes dans le « comment faire » pas dans le « pourquoi ».
Issu de la stratégie comportementale, ce type d’exercice impacte durablement les modes de fonctionnement de votre cerveau. Ainsi que sa gestion de l’information liée aux stress perçus. Dès lors, vous êtes plus objectif. Ce qui favorise une détente émotionnelle prolongée. En plus de vous éviter la résurgence de votre problème de lombalgie.
Aspirer au bien-être
Le deuxième objectif de cette méthode comportementale tient en la modification de vos comportements. Le stress conduisant à votre mal de dos est sûrement associé à un ensemble de comportements quotidiens. Ceux que vous avez acquis au cours de vos expériences passées. Ou du fait d’interprétations émotionnelles erronées parce-que réactives (tentatives de contrôle infructueux qui enrichit votre problème).
Le Programme ARtUS facilite l’identification de ce type comportements inappropriés. Il vise à leur remplacement par des comportements plus conformes à votre besoin. A votre réalité. Ceci afin de tendre et demeurer vers le bien-être, et le bien faire. Un tel changement influe votre lombalgie de façon positive inéluctable. Comme si votre dos… disparait!
Autres douleurs physiques
Bien sûr, il existe tout un tas d’autres douleurs physiques. J’en présente quelques-unes ci-après.
#7 – Tension dans les coudes
Elles sont le résultat d’une résistance face aux changements de la vie. Vous avez du mal à vous adapter à de nouvelles situations qui s’imposent à vous. La raideur dans vos bras peut signifier que vous êtes trop caduque dans votre rapport avec les choses et avec les gens.
Les douleurs dans les hanches ont également la même source émotionnelle. Elles montrent également que vous avez du mal à prendre des décisions importantes et à passer à l’action. Cela est peut-être dû à un ensemble de peurs intérieures.
#8 – Les hernies
Elles sont révélatrices d’une détresse, d’une frustration, d’un blocage ou de l’incapacité à réaliser quelque chose ou de quitter une situation dans laquelle on se sent bloqué. Elles prennent quatre principales formes:
La hernie discale : Elle est causée par un excès de responsabilité, la dévalorisation de soi ou un besoin de soutien que l’on n’arrive pas à exprimer.
La hernie hiatale : Elle est matérialisée par le fait de refouler ses émotions au lieu de les exprimer. C’est également le signe qu’une personne veut contrôler chaque aspect de sa vie.
La hernie ombilicale : Elle est motivée par un refus de la réalité ou un besoin de sécurité.
La hernie inguinale : C’est le signe physique des émotions qu’éprouve une personne qui a envie de sortir d’une situation difficile.
Traitement par ostéopathie des douleurs physiques
L’ostéopathie est une méthode de soin essentielle pour le corps et l’esprit. Et, autant le savoir tout de suite, j’aime beaucoup l’ostéopathie.
Depuis la fin de mes problèmes personnels, je recours souvent à l’ostéopathie. A plus forte raison à la suite des divers accidents de moto.
Ceci étant écrit, d’aucuns s’étonnent que je parle d’ostéopathie dans un blog ayant pour vocation de vous apporter de la valeur ajoutée à propos de problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc, ou encore de dépression.
Or, il y a effectivement un lien entre cette technique de thérapie corporelle, et le traitement des problèmes cités précédemment. Quand l’émotion est présente, le corps s’exprime. Et ce n’est pas sans conséquences. L’ostéopathie traite ces conséquences. Et c’est un excellent moyen de retrouver l’équilibre corps – esprit.
Mais qu’entend-on par ostéopathie? L’ostéopathie est une branche de la médecine fondée en 1874 par Andrew Taylor Still, un médecin américain. L’ostéopathie a fait son apparition en Europe, à Londres, en 1917, et en France en 1960. Il a tout de même fallu attendre 1990 pour qu’elle soit légalisée en Angleterre, et les années 2000 avant qu’elle le soit en France.
Définition de l’ostéopathie dans le champ des douleurs physiques
L’ostéopathie est une médecine manuelle qui s’intéresse aux troubles fonctionnels du corps humain. Elle repose sur 4 principes.
1 – La structure gouverne la fonction
Cela signifie que toutes les fonctions du corps sont reliées à la structure musculaire et osseuse. La formation de l’ostéopathe repose donc en grande partie sur la connaissance des os. Et aussi des articulations, des organes, des viscères, et des muscles.
2 – L’unité fonctionnelle du corps
Si un seul organe est défaillant dans le corps humain, toute la structure est touchée. L’ostéopathe n’ausculte donc pas seulement la partie douloureuse. Il ausculte l’ensemble du corps. Il fait passer à son patient un examen complet. Lequel consiste essentiellement à faire des palpations sur le corps. Ceci afin identifier les différents dysfonctionnements pour rétablir l’équilibre.
3 – Le rôle des artères est absolu
Une bonne irrigation du corps est la solution contre les problèmes de congestion et de dégénérescence cellulaire.
Ostéopathie et relation au corps
Le corps a la capacité de générer les substances nécessaires pour se soigner lui-même.
L’ostéopathe se sert uniquement de ses mains pour soulager son patient. Pour cela, il effectue quatre types de manipulations:
Les manipulations fonctionnelles
Il s’agit de palper les tissus de sorte à provoquer une détente suffisante pour permettre aux lésions internes de se soigner elles-mêmes.
Les interventions viscérales
Elles ont pour objectif de redonner de la vitalité au foie, à la rate, aux intestins, etc
Les techniques structurelles
Ce sont des pressions exercées sur certaines parties du corps par l’ostéopathe pour libérer les points de blocage.
Les manipulations crâniennes
Elles sont plus délicates et plus fines. Elles permettent d’agir sur les os du crâne afin de lui redonner une souplesse totale. Ces manipulations sont essentiellement effectuées pour les enfants au cours des premiers mois. L’objectif est de corriger les séquelles d’un accouchement compliqué sur la structure du crâne.
Ostéopathie
Les champs d’application de l’ostéopathie
Les soins de l’ostéopathe s’adressent aux enfants. Et aussi aux adultes, aux femmes enceintes, et aux personnes du troisième âge. Ils permettent de soulager les problèmes de santé liés au système:
ORL et respiratoire : Prévention des bronchites, des sinusites, et des otites répétitives. Vertiges fonctionnels. Dysphrénie fonctionnelle. Acouphènes. Céphalées. Migraines.
Uro-génital : Règles douloureuses. Suivi de grossesse. Suivi post-partum. Douleurs au cours des rapports. Règles douloureuses.
Pour les enfants, il s’agit généralement de troubles du sommeil, d’agitation. Et aussi de régurgitations, de coliques ou de plagiocéphalies. Le tout au cours des premières semaines qui suivent la naissance. L’ostéopathe intervient également au cours de la croissance, comme à l’adolescence. Il traite les problèmes de scoliose, de cyphose, de pied bot, de torticolis congénital, etc.
Cette médecine manuelle est également utile pour un suivi postopératoire. Notamment dans les cas de thoracotomie et laparotomie. L’ostéopathie peut être utilisée pour guérir ses différentes maladies. Mais, également, pour les prévenir.
Ostéopathie et coaching comportemental
L’ostéopathie fait l’objet de vives critiques quant à son efficacité et à ses méthodes. Les critiques émises s’appuient sur le fait qu’elle ne prend en compte que l’aspect physique des affections. Et ce alors que chaque affection a également un aspect psychique.
Dans le cadre du traitement des troubles neurovégétatifs comme le stress, l’anxiété et la dépression, l’approche comportementale couplée à une prise en charge de type ostéopathie permet d’obtenir d’excellents résultats. Le coaching comportemental repose sur un certain nombre de techniques d’interventions, dont 5 d’entre elles sont particulièrement efficientes.
Identification des pensées
Ce sont les tous premiers temps du travail thérapeutique. Il vous aide à identifier les schémas de pensées problématiques qui sont à la base de vos troubles psychiques. Partant, de vos problèmes physiques. Cette phase initiale de votre travail thérapeutique s’appelle la contextualisation. C’est une phase extrêmement importante.
Restructuration cognitive
Cette phase thérapeutique consiste à corriger vos schémas de pensées négatifs. Puis, progressivement et naturellement, à les remplacer par des pensées plus adaptées à la réalité. Par exemple, ce n’est pas parce que vous avez un petit problème le matin que toute votre journée est gâchée. La restructuration cognitive est très utile. Elle permet d’avoir des pensées objectives, voire positives, au quotidien.
Des exercices paradoxaux
Le plus souvent, il vous est proposé de vous exposer à ce que vous vivez comme un problème. Je préfère vous le dire, en termes de respect de vous même, c’est une hérésie! Ce serait comme de vous contraindre à vous livrer à des pratiques – qu’elles qu’elles soient – qui vous révulsent.
Il existe un moyen bien plus simple et respectueux qui vous aide à faire preuve d’objectivité. Ceci afin de reprendre confiance en vous. A reconditionner votre autonomie. Vous utilisez une technique mentale dite paradoxale. Cette technique donne des résultats extra ordinaires. C’est d’ailleurs l’un des multiples exercices intégré au Programme ARtUS.
Pour prendre connaissance du dudit programme thérapeutique en ligne, je vous invite à en regarder la vidéo de présentation. Pour ce faire, cliquez sur le lien rouge en bas du présent article.
L’activation comportementale
Ici, il s’agit d’apprendre de nouveaux comportements. Dès lors, vous fixer de nouveaux objectifs plus en rapport avec votre réalité comme votre vision des choses. Par exemple:
Maximiser vos activités plaisantes pour générer plus de plaisir, et donc un bien être physique.
Augmenter la sensation d’accomplissement et de compétence par une implication choisie dans plusieurs domaines qui vous intéressent.
Séquencer vos tâches importantes en mini-tâches pour une plus grande efficacité
Et bien d’autres choses encore qui soient conformes à vos choix comme à vos attentes.
Questions fréquentes
Est-ce que l’anxiété peut provoquer des douleurs ?
Oui, l’anxiété peut entraîner des douleurs physiques, souvent appelées douleurs somatiques. Lorsque le corps réagit au stress chronique, il libère des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, provoquant des tensions musculaires, des maux de tête, des douleurs thoraciques et des troubles digestifs.
Ces symptômes sont courants dans les troubles anxieux généralisés (TAG) et peuvent être confondus avec des maladies physiques. Une prise en charge adaptée, incluant thérapie comportementale (approche systémique) et techniques de relaxation, aide à les atténuer.
Quels sont les symptômes physiques des troubles anxieux ?
Les troubles anxieux peuvent provoquer divers symptômes physiques qui varient d’une personne à l’autre. Parmi les plus fréquents :
Douleurs musculaires et tensions (nuque, épaules, dos).
Palpitations et oppression thoracique.
Troubles digestifs (maux de ventre, diarrhée, nausées).
Maux de tête et vertiges.
Sensation de boule dans la gorge ou l’estomac.
Transpiration excessive et tremblements.
Ces symptômes sont réels, bien que leur origine soit souvent liée à un déséquilibre émotionnel et non à une pathologie médicale.
Comment savoir si mes douleurs sont psychosomatiques ?
Les douleurs psychosomatiques sont des douleurs bien réelles, mais sans cause médicale identifiée. Elles surviennent souvent en période de stress intense, d’anxiété ou de dépression.
Un signe caractéristique est qu’elles changent d’intensité ou de localisation sans explication médicale et sont souvent associées à d’autres symptômes émotionnels (fatigue, irritabilité, troubles du sommeil). Un professionnel de santé peut aider à différencier une douleur physique d’une somatisation liée au stress.
Est-ce que le stress peut donner des douleurs partout dans le corps ?
Oui, le stress chronique peut provoquer des douleurs diffuses dans tout le corps. Il augmente la tension musculaire, déclenchant des douleurs au niveau du dos, des épaules, du cou et de la tête. Il peut aussi affecter le système digestif, entraînant des crampes abdominales et des troubles gastro-intestinaux.
Lorsque le stress devient chronique, il peut aggraver des conditions préexistantes comme les migraines ou la fibromyalgie.
C’est quoi une douleur somatique ?
Une douleur somatique est une douleur physique ressentie dans les muscles, les articulations, la peau ou les organes, mais qui peut être influencée par des facteurs psychologiques.
Contrairement aux douleurs causées par une blessure ou une maladie, la douleur somatique peut être exacerbée par le stress, l’anxiété ou des émotions refoulées. Elle se manifeste souvent par des tensions musculaires, des maux de tête ou des douleurs diffuses sans cause médicale claire.
C’est quoi les symptômes somatiques ?
Les symptômes somatiques désignent des manifestations physiques liées au stress ou à un trouble psychologique. Ils incluent :
Douleurs musculaires et articulaires sans cause médicale apparente.
Fatigue inexpliquée et sensation d’épuisement constant.
Oppression thoracique et difficultés respiratoires.
Migraines, vertiges et troubles du sommeil.
Ces symptômes peuvent persister plusieurs semaines et nécessitent une prise en charge adaptée, combinant gestion du stress et thérapie comportementale.
Comment se débarrasser des douleurs psychosomatiques ?
Pour soulager les douleurs psychosomatiques, il est essentiel d’agir sur leur cause profonde : l’anxiété et le stress. Voici quelques méthodes efficaces :
Techniques de relaxation (respiration, méditation, sophrologie).
Activité physique régulière pour relâcher les tensions musculaires.
Thérapie comportementale stratégique brève (Palo Alto) pour neutraliser les pensées anxieuses.
Expression des émotions (écriture, thérapie, dialogue).
Hygiène de vie équilibrée (sommeil, alimentation, gestion du temps).
En combinant ces approches, il est possible de réduire durablement les douleurs et d’améliorer son bien-être général.
Nathalie est une femme dynamique et courageuse. Chef d’entreprise, on pense qu’elle ne rencontre aucun problème d’affirmation de soi. C’est oublier que même les entrepreneurs ont des états d’âme.
Comme tout le monde, les chefs d’entreprise ont des émotions qu’il leur est parfois difficile de contrôler et du fait de leurs responsabilités ils ont toutes les raisons de s’interroger quant à comment faire pour ne pas avoir peur de s’affirmer.
Nathalie fait partie de ces gens qui, même s’ils semblent établis et sûrs d’eux, n’en sont pas moins handicapés dans leur vie de tous les jours par de vieux démons affectifs.
Chez Nathalie, ce vieux démon est une histoire familiale mouvementée qui fragilise l’image qu’elle a d’elle même et ce, depuis longtemps.
Je vais donc vous raconter, si ce n’est l’histoire de Nathalie, comment cette femme de 50 ans a appris à revendiquer affirmation de soi et image positive. Un joli parcours pour une femme simple et courageuse qui, ce faisant, a su mettre en place des outils simples et efficaces pour retrouver confiance en soi.
Mais, avant, je tiens à vous préciser un certain nombre de points importants.
Qu’est-ce que l’affirmation de soi ?
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses émotions, pensées et opinions de manière claire et honnête, tout en respectant celles des autres.Elle se distingue des comportements passifs, agressifs ou manipulateurs et repose sur trois fonctions essentielles :
Exprimer ses sentiments et opinions : communiquer ouvertement ce que l’on ressent ou pense.
Défendre ses droits : savoir dire « non » lorsque nécessaire, sans culpabilité.
Initier, maintenir ou interrompre une interaction : gérer efficacement les relations interpersonnelles.
Cette compétence est essentielle pour maintenir une bonne santé mentale et des relations équilibrées.
Pourquoi est-il difficile de s’affirmer ?
Plusieurs facteurs peuvent rendre l’affirmation de soi difficile :
Peur du conflit : crainte des confrontations ou des désaccords.
Manque de confiance en soi : doute sur la légitimité de ses propres opinions ou sentiments.
Éducation : environnement familial ou culturel valorisant la soumission ou la conformité.
Ces obstacles peuvent conduire à des comportements passifs ou agressifs, nuisant aux relations et à l’estime de soi.
Les bénéfices d’une bonne affirmation de soi
Développer une affirmation de soi saine apporte plusieurs avantages :
Amélioration de l’estime de soi : se sentir respecté et valorisé.
Relations plus harmonieuses : basées sur une communication ouverte et honnête.
Réduction du stress : moins de ressentiment accumulé en exprimant ses besoins et limites.
Prise de décision facilitée : clarté sur vos désirs et besoins personnels.
En somme, l’affirmation de soi contribue à un bien-être général et à des interactions sociales plus satisfaisantes.
En matière d’affirmation de soi, comment dire « non » ?
La plupart des gens ont peur des conflits et, comme ils ont peur d’avoir à gérer un conflit et de ne pas arriver à se faire entendre, ils sont confrontés à des frustrations importantes puisqu’ils n’expriment pas leur point de vue ou n’osent pas s’affirmer.
Ce n’est pas que la plupart des personnes concernées ne veulent pas s’affirmer, c’est qu’elles n’osent pas. Ainsi, beaucoup de gens ne s’affirment pas par peur d’être jugés, mis à l’index, voire ostracisés.
A la seule idée de s’affirmer, d’émettre un avis contraire, elles ressentent de l’angoisse voire une peur panique. J’ai ainsi beaucoup d’exemples de personnes terrorisées par des réunions professionnelles parce-qu’elles savent qu’à un moment ou à un autre, on leur demandera leur avis.
A la seule idée de s’affirmer en exprimant un avis contraire, elles sont angoissées. Dès lors, si elles craignent que leur avis soit mis en cause, elles ont peur de ne pas savoir argumenter, peur d’être moquées voire, dans le pire des cas, peur de perdre leur emploi.
Leur estime de soi en prend un grand coup car elles se sentent coupables d’avoir manqué d’affirmation de soi, d’avoir failli à cette possibilité de faire entendre leur voix, de revendiquer leur désaccord. Alors, elles ne cessent de s’en vouloir, tout en se demandant sans cesse comment faire pour s’affirmer.
S’affirmer nécessite que l’on soit au clair avec soi même. Cela signifie que l’on ait pas, ou plus, peur des conséquences éventuelles d’avoir exprimé un avis contraire à celui des autres. Il faut donc être détaché(e) et objectif(ve) quand à l’image que l’on donne de soi aux autres.
Pour arriver à ce détachement émotionnel, cela nécessite de ne pas se sentir encombré(e) par des troubles anxieux ou par diverses peurs, telles que la peur de se donner en spectacle, ou la peur de ne pas être à la hauteur.
En bref, pour s’affirmer, il faut se sentir suffisamment sur(e) de soi. Partant, être détaché(e) de tout stress excessif voire pathologique sans oublier la nécessité de savoir comment et quand s’affirmer.
Quand et comment s’affirmer ?
Souvent, j’entends des gens me dire que pour s’affirmer, il convient de savoir quand s’affirmer.
Effectivement, tous les contextes ne se prêtent pas à revendiquer, sans être agressif(ve), une idée contraire à une ou plusieurs personnes et ce, que ce soit dans un environnement social, affectif, sentimental, familial, économique, ou professionnel.
Il me semble évident que beaucoup de gens ne s’affirment pas de crainte de ne pas le faire au bon moment ou pas de la bonne façon. Ils ont donc peur des conséquences si jamais ils échouent à se faire entendre.
J’avoue que lorsqu’un propos dénote parmi la majorité, il n’est pas rare que la personne qui possède la décision finale balaie d’un revers de main la moindre avis contraire ou l’écoute d’une façon distraite pour finir par l’écarter alors que la personne n’a pas fini d’affirmer son opinion ce qui est particulièrement frustrant.
Il serait donc question de savoir quand s’affirmer.
In fine, il n’y a ni bon ni mauvais moment pour s’affirmer. Le plus mauvais moment c’est quand la ou les personnes présentes ne veulent pas entendre ce que vous souhaitez affirmer sachant que, pour autant, ce n’est pas une raison pour vous taire et ce même si, en plus du reste, parler en public vous est difficile.
Savoir quand s’affirmer c’est comme de se poser la question de savoir quand dire à une personne qu’on la quitte.
Il n’y a ni bon ni mauvais moment, il y a seulement des opportunités.
A vous de saisir votre chance et votre courage à 2 mains pour vous affirmer, sans être agressif(ve), et en désinvestissant votre propos de toute émotion ce qui signifie avoir une attitude claire, droite, et respectueuse de vous même comme de votre interlocuteur.
Exprimez votre opinion pour votre seul compte sans rechercher l’approbation des autres. Pensez à toujours débuter l’affirmation de soi par des mots positifs et constructifs. Ensuite, exposez les les raisons qui motivent votre désaccord.
Pour être bref, déconstruisez le sujet soumis à approbation. Exposez les avantages de votre proposition ou de votre point de vue. Le principe consiste alors à faire entendre aux autres que si leur idée initiale est bonne la votre est meilleure. Vous allez donc vous livrer à un exercice où vous allez apprendre des autres, et apprendre aux autres.
Le seul risque que vous prenez c’est ne pas agir ici et maintenant.
En agissant, plutôt qu’en rongeant votre frein, votre compétence est reconnue (même si elle n’obtient pas l’aval final). Vous faites entendre votre voix bien que cela nécessite, il est vrai, un minimum de capital de confiance en soi. Mais conservez à l’esprit que l’absence d’action nuit au changement.
Comment ne plus avoir peur de s’affirmer ?
Posons la question de façon différente que sous le seul angle de la peur.
S’affirmer nécessite t’il d’avoir confiance en soi, de façon impérative ? A bien y réfléchir, pas vraiment. S’affirmer repose sur l’agir, ce qui signifie s’épargner des frustrations, et ne pas prendre de risques inutiles.
Vous avez du mal à vous affirmer ? Alors, progressez par petites touches.
Affirmez-vous dans un environnement et un contexte dans lesquels les risques pour vous sont moindres. Dans votre sphère familiale ou sentimentale par exemple, ou dans votre sphère sociale, auprès de vos ami(e)s.
Prendre confiance en soi et s’affirmer passe par de petits essais, des petites touches progressives.
Cela vous permet d’évaluer l’équilibre entre votre investissement et les résultats ou les bénéfices. Commencez par exprimer votre vision du ou des sujets qui ne prêtent pas à conséquence : « J’aime beaucoup ce plat. C’est trés bon, mais, je pense que j’aurais mis moins de sel.« .
Ne mettez jamais l’autre en accusation ni en porte à faux : il faut respecter votre interlocuteur. N’oubliez jamais que vous avez le droit d’exprimer ou affirmer une opinion contraire à celle des autres lesquels ont aussi le droit de ne pas être d’accord avec vous.
C’est en procédant par paliers successifs que s’affirmer vous permet de prendre confiance en soi. Cela signifie ne pas anticiper sur les réactions des gens. Procédez par étapes comme si vous montiez un escalier, marche après marche, à votre rythme.
Vous aimeriez une remise sur l’achat d’une automobile ? Allez voir plusieurs concessionnaires de la marque du véhicule qui vous intéresse et commencez par négocier « petit » puis de plus en plus grand pour obtenir la meilleure remise possible
A moins que, dès le départ, vous exprimiez votre désir d’une remise importante sur l’achat de cette voiture. A vous de prendre confiance dès le départ, voire de prendre un risque choisi de façon progressive.
Vous seul(e) savez comment vous souhaitez pratiquer l’affirmation de soi. Petit conseil cependant, allez-y doucement. N’exigez rien de vous que vous ne puissiez naturellement faire.
Comment pratiquer l’affirmation de soi ?
Affirmer son besoin, s’affirmer dans son désir, nécessite un minimum de savoir faire.
Si vous vous lancez tête en avant, sans expérience, vous risquez de vous faire du mal. Je vais donc tenter de vous expliquer comment pratiquer l’affirmation de soi.
Avoir plus qu’un minimum de sens critique est une excellente chose. Encore faut-il savoir comment exprimer sa pensée de façon claire, limpide, et convaincante surtout qu’on sait que, dans tous les cas, vous ne ferez pas l’unanimité.
Pratiquer l’affirmation de soi est presque un art, celui du savoir être et du savoir faire mais un art à la portée de tous. Alors voici, de façon simple, comment pratiquer l’affirmation de soi.
Comme je l’ai écrit dans le chapitre précédent, pratiquer l’affirmation de soi doit se faire dans le respect de soi, comme dans le respect des autres.
L’affirmation de soi est à la fois une question d’attitude, au sens physique du terme, et de comportement. C’est à dire une réponse modulée en fonction des besoins et de l’objectif à atteindre.
Techniques pour développer l’affirmation de soi
Pour renforcer votre capacité à vous affirmer, voici quelques techniques éprouvées :
Reconnaître ses droits : accepter que vous avez le droit d’exprimer vos opinions et sentiments.
Pratiquer l’écoute active : écouter attentivement les autres pour mieux comprendre leurs points de vue.
Utiliser des messages en « je » : exprimer vos sentiments en commençant par « je » pour éviter de blâmer l’autre.
S’entraîner à dire « non » : apprendre à refuser des demandes déraisonnables sans culpabiliser.
Adopter une communication non verbale cohérente : maintenir une posture ouverte et un contact visuel pour renforcer vos propos.
Ces techniques peuvent être pratiquées au quotidien pour améliorer progressivement votre affirmation de soi.
Ce qu’il ne faut pas faire :
Ne jamais juger,
Ne pas critiquer,
Ne pas menacer (mode agressif),
Ne jamais tenir des propos discriminants,
Ne jamais menacer si vous n’obtenez pas satisfaction,
Ne jamais crier pour se faire entendre.
Ce qu’il faut faire :
Toujours parler en son nom à soi: « Je »,
Être au clair avec ses émotions (ce qui signifie toujours exprimer ce que vous ressentez comme émotion. Par exemple : joie, colère, tristesse, frustration, etc.),
Accepter de ne pas être entendu(e) ou compris(e),
Accepter les refus,
Accepter les critiques,
Être objectif,
Ne pas faire une affaire personnelle du sujet à traiter (votre vie n’est pas en danger, sauf si vous le voulez),
Accepter que tout changement ne peut se faire du jour au lendemain,
Accepter de reformuler, voire d’accompagner, quand une personne reprend ses vieilles habitudes,
Accepter une vision ou une pensée contraire à la votre,
Accepter que s’affirmer passe aussi par le lâcher prise.
Comme vous l’aurez compris, il y a plus de choses à faire que de choses à ne pas faire. Mais, selon un vieux principe, c’est en donnant plus que l’on reçoit beaucoup.
Reste maintenant à savoir comment s’affirmer sans blesser l’autre.
Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
Quand on parle d’affirmation de soi, il est toujours question d’estime de soi. Il s’agit là de ce que j’appellerai, non sans cynisme, une lutte d’égo.
Qui suis-je pour parler ainsi ou, comme le dirait quelqu’un qui m’est proche : « Tu parles d’où ?‘. Donc, quand on parle de s’affirmer sans blesser l’autre, on parle de « communication ».
Du coup, il est convenu qu’il existe plusieurs modes de communication lesquels s’inscrivent dans une dimension verbale et non verbale. A ce propos, je ne saurais que trop vous inviter à lire cet article fort intéressant :
Les 3 premiers modes de communication ne sont pas adaptés comme techniques pour s’affirmer. Seule la 4è semble l’être mais j’émettrais quelques réserves. Mal employée, la technique de l’assertivité amène à manipuler.
Cette méthode de communication, quand elle est mal utilisée, peut mener à des dégâts monstrueux.
Le monde de l’entreprise en a fait ses choux gras des années durant, invitant, de gré ou de force, les cadres à suivre des formations.
Dès lors, tout un tas de concepts ont vu jour, comme le fogging qui est une technique d’assertivité. Ici, l’assertivité devient une sorte de dogme auquel personne ne peut échapper et pourtant…
Quand un système cherche à conceptualiser un comportement, et à le rendre incontournable, mon système d’alerte s’éveille, il fait du bruit.
Je nourris la même impression au sujet de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) comme mode de communication interpersonnelle, technique à propos de laquelle il y a beaucoup à dire mais, ceci est une autre histoire.
Il y a des moyens trés simples pour apprendre à s’affirmer sans blesser. Alors, revenons à notre question : Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
C’est simple :
Soyez respectueux de la parole de l’autre,
Évitez tout jugement de valeurs,
Ne parlez qu’en votre nom,
Acceptez d’avoir peur de ne pas être entendu(e),
Exprimez vous sans critiquer,
Travaillez votre stress de sorte à ne pas être submergé(e) par l’émotion.
N’hésitez pas à vous rendre vulnérable plutôt que de jouer à la personne sûre d’elle et, comme le disait Friedrich Nietzsche (philosophe allemand) : « Deviens qui tu es« .
A ce sujet, n’oubliez pas la congruence.
Cela signifie agir de sorte à ce que votre comportement physique soit conforme à votre comportement verbal. Par exemple, ne signifiez pas votre accord en ayant un visage emprunt de révolte intérieure ou en disant « oui » tout en ayant la tête qui dit « non ».
Mais avant d’arriver à vous affirmer sans blesser l’autre, il va vous falloir intégrer – et dépasser – votre histoire personnelle. En effet, cette dernière est souvent un frein à l’affirmation de soi.
Que veut-dire l’affirmation de soi ?
Dans la langue française, s’affirmer vient de la modification du verbe « affermer » ce qui signifie « rendre ferme ». Par extension, au travers des siècles, « s’affermer » est devenu « s’affirmer ».
S’affirmer signifie prendre position sur un sujet ou un autre, sur un comportement ou un autre.
D’une certain façon, cela induit une capacité à dire « non », à s’opposer et, partant, à ne pas craindre les conséquences sociales et/ou affectives de cette affirmation de soi. L’ensemble permettant ainsi de conserver estime de soi et respect de soi.
Quand je parle de respect de soi, je pense au respect de votre vision des choses comme des diverses valeurs que vous portez ou revendiquez. L’affirmation de soi consiste alors à ne pas hésiter à s’opposer et à valoriser votre point de vue dans le respect de l’autre.
Comme je viens de vous l’expliquer, s’affirmer c’est prendre clairement position par rapport à un sujet ou à un comportement.
Par exemple, imaginons que vous travaillez et qu’au cours d’une réunion, la plupart des personnes présentes s’accordent sur une décision avec laquelle vous n’êtes pas d’accord et ce quel que soit le sujet qui vous tienne à cœur ou pas.
Le respect de soi, comme le respect des autres, vous invite alors, non pas à exprimer votre désaccord de façon directe mais à motiver vos interrogations au sujet d’une décision en cours.
S’affirmer va donc consister à exprimer votre vision des choses pour, de façon progressive, démontrer comment et pourquoi la décision collégiale qui semble vouloir être prise n’est pas adaptée aux objectifs poursuivis.
Bien sur, pendant votre exposé, vous aurez toujours des gens pour vous couper la parole, pour vous dire que ce que vous présentez est inapproprié, voire inepte.
Ne perdez pas votre sang froid et dites à ces personnes qu’elles auront tout le temps de présenter leurs contre-arguments le moment venu.
Dans ce type de situation, s’affirmer ne consiste pas à emporter la victoire mais plutôt à faire entendre la différence de votre perception.
Si une décision est prise et va à l’encontre de vos arguments, au moins, vous aurez essayé. Voilà ce qu’est s’affirmer : c’est dire non, sans s’opposer avec véhémence. S’affirmer c’est faire valoir un point de vue sans, pour autant, souhaiter avoir raison et, par conséquent, « emporter le morceau ».
Quand s’affirmer est difficile voire impossible
La première fois où Nathalie et moi commençons à travailler, je suis surpris par sa douceur et sa gentillesse. Ses fonctions et sa personnalité laissent penser qu’elle se bat depuis bien longtemps pour rester à la place sociale et professionnelle qui est la sienne.
Cette femme travaille dans les domaines de la communication.
Elle dirige une agence spécialisée dans la conception d’outils de communication. C’est un marché concurrentiel qui nécessite de la réactivité et un entregent certain, et force m’est de constater que dans ce secteur d’activité, il est nécessaire d’être à la pointe, voire d’être en avance sur les autres.
Les temps sont ce qu’ils sont, et les responsables d’entreprises doivent se comporter comme des battants – je déteste cette expression – ou, pire, comme des requins aux dents acérés.
Ces comportements sont rendus nécessaires par un contexte social et économique particulièrement difficile lequel nécessite de perpétuellement se remettre en cause. Autant dire que c’est épuisant à plus forte raison quand on a des problèmes pour s’affirmer.
C’est dans un état d’épuisement avancé, nous parlons d’ailleurs de burnout, qu’elle me consulte.
Un sentiment de découragement constant
Elle est très angoissée à l’idée de continuer ses activités. Certains de ses clients sont odieux avec elle, ils exigent toujours plus, sans vouloir payer bien sur mais ils ne veulent travailler qu’avec elle, en aucun cas avec l’un de ses collaborateurs ce qui n’est pas un comportement innocent comme nous le verrons.
Quand cette patiente me parle de son quotidien, je me rends rapidement compte combien elle est fatiguée. Elle ne sait plus comment faire et ne cesse pas d’être la victime de certaines personnes toxiques aussi bien dans son univers personnel que professionnel.
Elle manque d’énergie et revendique des comportements plus respectueux mais cela ne donne rien. Elle est lasse. Pire, elle a le sentiment que plus elle revendique, moins elle obtient ce qui, le temps aidant, génère chez elle une sorte d’anxiété.
Je parle d’anxiété car, au final, elle est tendue en permanence, dort mal. s’alimente peu et sa relation avec son compagnon l’insécurise. Elle ne se sent ni soutenue, ni comprise. En bref, elle se sent assez seule, comme livrée à elle même.
Dénouer les nœuds
Dès la première consultation, cette personne et moi entreprenons de dénouer les fils de sa situation.
Quand j’écris cela, je pense à la nécessité impérieuse de comprendre ce qu’il se passe et de comment les choses se passent. En bref, si je comprends d’entrée le problème global, j’ai besoin d’aller dans le moteur.
Comme souvent, ce que je découvre m’aide à comprendre le comment du pourquoi. Nathalie considère que sa mère ne l’aime pas vraiment. Dotée d’un comportement pervers narcissique, cette mère reproche à sa fille d’être gentille, trop gentille, gentille a tendance manipulatrice lui dit-elle.
Le gag en pareille situation c’est que, vraisemblablement, la mère sait de quoi elle parle.
Cette mère reproche à son enfant devenue adulte d’avoir des comportements de séduction autant avec les hommes qu’avec les femmes. Il semble donc évident que cette mère voit en sa fille une rivale.
Depuis toujours, la fille essaie de comprendre ce qui peut susciter une telle animosité chez sa mère. Elle ne comprend pas, mais les choses s’éclairent à la faveur de ses consultations thérapeutiques.
Des années se passent au cours desquelles elle a toujours peur que sa mère l’invective. Elle grandit dans un environnement d’insécurité affective patent. Son père fuit ses responsabilités assez tôt et brille par son absence tant physique que psychique.
La mère agit comme une matrone qui mène son monde à la baguette ce qui n’aide pas l’enfant puis l’adulte à avoir d’elle une image positive. Partant, elle ne cultive pas les principes de base de la confiance en soi.
Très tôt, cette patiente exprime sa sensibilité. Elle s’intéresse à l’art comme à toute autre forme d’expression artistique. Très jeune, elle crée une société en lien avec cet environnement professionnel.
A l’époque, il y a plus de 30 ans, tout est encore possible. Les risques sont minimes ce qui n’empêche pas sa mère de lui signifier son désaccord, sa désapprobation. Mais elle n’en n’a cure et persiste et bien lui en prend.
Tout au long de ces années, elle essaie, souvent avec succès, de s’entourer de collaboratrices qui partagent la même vision des choses qu’elle.
Intelligemment, cette professionnelle de la communication recrute des femmes et des hommes qui lui semblent capables de faire à sa place ce qu’elle n’arrive pas à faire elle-même : s’affirmer, être sur(e) de soi comme de ses compétences.
Elle gère l’ensemble non sans dépenser une énergie folle tout en ayant peur de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle rencontre son futur mari.
Un positionnement infantile
Les années passent.
Cette chef d’entreprise voit les comportements de ses clients changer. Ils deviennent de plus en plus exigeants, acceptent de moins en moins de payer conformément à leurs demandes. La concurrence est rude et les écueils professionnels nombreux.
La mère de Nathalie est de plus en plus active auprès de sa fille quant à lui exprimer son dédain. La fille se « bat » avec son frère pour savoir qui des deux s’occupe de cette mère toxique qui va vieillissant.
Depuis longtemps, le frère a pris la poudre d’escampette et vit à l’étranger. C’est donc à la fille qu’échoit la responsabilité de s’occuper de sa mère ce qui, bien évidemment, enrichit le lien de subordination et ravive chaque jour un peu plus, la difficulté que ma patiente rencontre quant à s’affirmer.
Au delà de toutes ces explications très intéressantes, je souhaite que Nathalie identifie ce qui lui pose problème en matière d’affirmation de soi.
A cette fin, je lui confie quelques exercices comportementaux et lui demande de réfléchir à deux questions. Celles-ci sont extrêmement importantes et ses réponses permettront de confirmer, ou d’infirmer, ce dont je vous parlais précédemment.
Très vite, à la faveur de sa seconde consultation, il s’avère qu’elle a peur d’utiliser des modes d’affirmation de soi.
Peur de perdre l’approbation de sa mère laquelle, pourtant, ne vit plus avec elle. Très rapidement, il apparaît que face à la nécessite de faciliter l’affirmation de soi, Nathalie réagit comme une enfant. Elle est sidérée par sa propre histoire, comme si sa mère était présente dans son quotidien tant affectif que professionnel.
Apprendre à lâcher prise pour pratiquer l’affirmation de soi
Une fois les réponses aux questions traitées et exploitées, je lui demande d’exprimer par écrit un certain nombre de choses. Je souhaite que, de façon déportée, elle se libère de ses entraves affectives.
Comme vous le savez, je ne suis pas favorable aux exercices d’exposition. Il est donc exclu que je lui demande de s’affirmer directement auprès de sa mère. En plus du fait que, partant de l’idée qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, c’est totalement vain et douloureux.
Cette patiente s’adonne à cet exercice avec un plaisir mal dissimulé. Elle s’exprime enfin, sans réserves ni retenues.
Elle lâche tout ce qu’elle a sur le cœur. Il ne lui faut pas plus de 15 jours pour rédiger certaines lettres. C’est radieuse qu’elle me consulte de nouveau. Quand j’écris « radieuse », je pense qu’il est préférable d’écrire « hilare ». Elle s’est lâchée ce qui lui fait le plus grand bien.
Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’exprimer des réserves quant à cet exercice.
Elle craint que ses difficultés à propos en matière d’affirmation de soi perdurent. Elle ne voit pas comment faire, ce à quoi je lui réponds qu’il est opportun d’y aller doucement, de ne pas générer de changements trop rapides. Il faut préparer le terrain parce-qu’une autre situation reste à éclaircir et à traiter.
Une technique surprenante pour s’affirmer
Grâce aux lettres qu’elle a écrites, Nathalie se sent mieux.
Doucement, elle retrouve une image d’elle même plus positive. Elle commence à exprimer ses limites tant à son bureau que chez elle. Elle se pré occupe moins de ce que son mari lui suggère de faire. Elle y attache moins d’importance dans la mesure où elle se positionne de façon plus claire.
Cette femme-enfant devenue adulte cherche beaucoup moins l’approbation. Les lettres, et le débriefing qui s’en suit lui permettent de se libérer de ses entraves affectives.
Il en reste un dernier problème à résoudre et pas des moindres.
Nathalie se fait littéralement polluer par un client. Un type odieux et capricieux qui n’a de cesse de la menacer, qui lui téléphone sans cesse, exige que ce soit elle qui lui réponde, et qui ne supporte pas de parler à quelqu’un d’autre.
Nathalie peine à s’affirmer à propos de ce client. Elle continue à avoir peur de ce monsieur, redoute des conséquences commerciales et économiques si elle n’exécute pas les « ordres » de son client. Pourtant, la réalité est que Nathalie est victime de harcèlement, tout comme avec sa mère.
Dire non et exercer l’affirmation de soi face à un tel harcèlement est particulièrement difficile, surtout quand on a le sentiment d’être une petite fille devant un tel monstre d’égoïsme et d’égocentrisme.
Nous contextualisons cette situation, exactement comme nous l’avons fait dès le début de son coaching. Je sais que nous découvrirons les mêmes problèmes avec les mêmes effets, mais je tiens à m’en assurer.
La technique du SWITCH
La preuve est faite.
Nathalie a bien ce problème d’affirmation soi généré par le sentiment d’être une enfant. Devant une telle autorité, face à des menaces inadmissibles et réitérées, elle n’arrive pas à utiliser ses ressources pour exprimer ses désaccords.
A chaque fois qu’elle essaye de »refiler le bébé » à un collaborateur, le client devient comme fou. Elle essaie de lui dire que quelque chose ne va pas dans ses comportements mais plus elle le lui dit, pire il est.
Bien évidemment, elle se renseigne quant à savoir si ce harcèlement lui est exclusivement réservé. Les salariés de ce client lui disent qu’il se comporte aussi avec eux comme un dictateur. Je propose donc à ma patiente d’utiliser une méthode simple pour recadrer le dictateur de service.
Je vous concède que la méthode employée est un peu particulière mais c’est le seul moyen de ramener le client à de meilleures considérations. Nathalie a du mal à mettre en place cette technique, pourtant, dès qu’elle commence à le faire, le résultat ne tarde pas à se faire sentir.
J’explique à ma patiente que son client a sans doute besoin de faire régner la terreur par souci de se protéger de sa propre incompétence et dans ce domaine, sur la foi de ce que ma patiente me raconte, ce type est brillant.
Terroriser les terroristes
Je fais remarquer à Nathalie que ce monsieur a un comportement exclusif avec son fournisseur de services.
Il fonctionne à la peur. Il distille la peur en Nathalie et çà marche. Cette patiente est tellement sidérée qu’elle manque à tous ses désirs de s’affirmer.
Je lui demande alors d’utiliser la peur comme vecteur du changement. Nous allons utiliser les fondements du comportement de son client pour les retourner contre lui et, ainsi, obtenir ce dont elle a besoin : la paix.
Je demande à cette femme de se comporter de la façons suivante.
Dès le prochain coup de téléphone du dictateur, elle fait dire à l’une de ses collaboratrices que la directrice de la société a peur de parler au dit client, qu’elle est terrorisée à l’idée de mal faire ou de mal dire.
Ma patiente se raidit et m’oppose qu’elle risque de perdre le dit client, ce à quoi je lui réponds que c’est à elle de choisir. Stratégie d’affirmation de soi, donc équilibre et bien être, ou vivre dans la peur, dans le stress constant.
Elle choisit la première solution. Ouf !
Première chose, je lui demande de choisir un(e) salarié(e) en qui elle a confiance. Cette personne est très vite identifiée. Nathalie lui explique la situation et obtient son approbation. Un matin, le dictateur téléphone et exige de parler « à la patronne » (dixit).
La collaboratrice répond que, malheureusement, ce n’est pas possible. Cette collaboratrice est tétanisée de peur et craint de parler à ce client. Elle finit par préciser au client que la direction considère, après réflexion, que l’agence et sa directrice ne sont pas un bon fournisseur pour le dit client et conclut en suggérant à ce dernier qu’il conviendrait qu’il en cherche un autre (de fournisseur).
Changer soi sans exiger de l’autre
Le client est désemparé. Très rapidement, il s’emporte et exige que ma patiente le rappelle ce que, à ma demande, elle ne fait pas. Le type rappelle. Une conversation s’engage et la collaboratrice de Nathalie répète les mêmes choses que la première fois.
La salariée insiste quant au fait qu’elle craint que la société ne soit pas à la hauteur des exigences légitimes du dit client. Ce à quoi l’intéressé répond que, oui, il est exigeant, qu’il requiert l’excellence, d’ailleurs il exige que Nathalie le rappelle.
Comme la directrice de la société est une personne à la voix très douce, je souhaite qu’elle utilise son timbre pour rappeler le client en un moment plus adéquat, quand elle sera prête à porter l’estocade.
Je souhaite qu’elle téléphone à ce monsieur, et lui envoie des ancres positives. C’est un bon professionnel, il a raison d’être exigeant, le meilleur lui est dû, etc. Elle doit absolument enrichir la vision du monde du client et le rassurer pour faciliter l’affirmation de soi.
Nous savons que plus Nathalie s’affirme en allant contre le client, plus cela enrichit le problème. Le client a faim et soif, nous allons donc lui donner à manger et à boire. Il a besoin d’être rassuré mais il a aussi peur d’être lâché du fait de ses comportements. Nous jouons donc sur les deux tableaux.
Comment exprimer sa limite
A ma demande, Nathalie explique à son client que ses attentes sont tout à fait légitimes. Mais que, elle, la fournisseure, est incapable de les satisfaire, qu’elle ne sait pas être à la hauteur de la situation et, ce faisant. ne mérite pas ce client. En conséquence, elle l’invite fortement à chercher un autre fournisseur.
Le type est, parait-il, déconfit au téléphone. Il tente de se battre, exprime toute la peur qu’il a d’être seul, sans professionnelle comme elle. La stratégie porte ses fruits.
A ma demande, Nathalie en rajoute. Elle exprime le désir qu’elle a de répondre favorablement aux demandes dudit client mais, dans le même temps, elle insiste quant au fait qu’elle constate combien il lui est difficile de savoir y répondre. En tous cas, aussi fidèlement que lui le souhaite et qu’elle comprend que dans une telle situation, qu’il tempête et soit si en colère.
Elle reconnaît qu’à cause d’elle, il est obligé de tout gérer, que c’est elle qui le met en difficulté, qu’il est bien gentil de continuer de travailler avec une entreprise peuplée d’incapables, lesquels aggravent ses difficultés alors qu’il s’investit tant.
Le retournement de situation tant attendu s’exprime.
Le dictateur implore Nathalie que, surtout, elle ne le laisse pas tomber, que sans elle, il est lui même dans une situation difficile, qu’il est désolé, que oui, il est exigeant mais qu’il n’avait pas compris combien Nathalie avait à cœur de le satisfaire.
Nathalie accuse réception et dit à son client qu’elle réfléchit mais que…
Réussir à s’affirmer sans effort
Je demande à Nathalie de surseoir à toute décision, de laisser le dictateur se perdre dans son propre jeu, d’attendre qu’il rappelle et, surtout, de ne pas lui répondre favorablement. Pas dès la première relance pour, ensuite, à la faveur d’une seconde relance du client, reformuler à celui-ci ses peurs de ne savoir être à la hauteur.
Et le miracle a lieu.
Le dictateur se ramollit et propose à son fournisseur de l’aider. Un comble. Comme il ne lui veut aucun mal lui dit-il, il lui propose de « mettre » entre lui et elle, une collaboratrice. De fait, le client entend ce que son fournisseur lui précise et, de lui même, il participe au processus d’affirmation de soi.
Les mois passent. Cette cheffe d’entreprise m’ informe que stress et angoisses ont disparu de façon marquée et pérenne et qu’à propos de son client, tout est devenu plus simple et plus fluide.
Je suis ravi.
En quelques mots, la technique que je demande à cette femme d’utiliser est celle qui répond à ce que l’on appelle la « rigidité asymptomatique ».
Cela repose sur l’adoption d’un comportement qui inverse les tendances, qui favorise l’affirmation de soi en utilisant les autres pour ce faire. C’est ce que j’appelle le « switch ».
Bas dans le positionnement, haut dans le cadre.
De la peur à l’estime de soi
Ma patiente a besoin de conserver ce client pour d’évidentes raisons économiques. Elle n’arrive pas à calmer l’agressivité de cet homme qui la terrorise, et elle utilise la terreur générée par ce dernier pour le terroriser à son tour.
Pour résoudre un tel problème, nous utilisons une grande maxime dans les techniques comportementales pour conduire le changement : « La solution est dans le problème ». Dans le cas de Nathalie, cela a fonctionné au delà de nos espérances, et nous sommes ainsi passés de la peur à l’estime de soi.
Ma patiente a appris à utiliser sa vulnérabilité pour en faire une force, un peu comme la timidité dont on sait qu’elle est est une force de séduction massive quand elle est utilisée d’une certaine façon.
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses opinions, ses émotions et ses besoins de manière claire et respectueuse, sans agressivité ni soumission. C’est un équilibre entre l’écoute des autres et la défense de ses propres intérêts. Elle permet d’interagir avec assurance dans toutes les sphères de la vie, favorisant des relations saines et un meilleur bien-être personnel.
Comment développer l’affirmation de soi ?
Développer son affirmation de soi passe par plusieurs étapes : identifier ses besoins, apprendre à dire non sans culpabiliser, et adopter une communication claire et sereine. La thérapie comportementale (Palo Alto) est efficace pour améliorer cette compétence. La pratique quotidienne à travers des exercices simples comme la reformulation et l’auto-validation aide à renforcer cette posture assertive.
Quels sont les 4 piliers de l’estime de soi ?
L’estime de soi repose sur quatre piliers essentiels :
L’amour de soi : s’accepter avec ses forces et ses faiblesses.
La vision de soi : développer une image positive et réaliste de soi.
La confiance en soi : croire en ses capacités à réussir.
L’affirmation de soi : savoir exprimer ses besoins et poser ses limites.
Travailler ces quatre aspects permet d’améliorer son équilibre émotionnel et relationnel.
C’est quoi une personne affirmée ?
Une personne affirmée sait exprimer ses opinions, besoins et limites sans peur du jugement ou du conflit. Elle ne se laisse pas manipuler et sait faire respecter ses choix tout en restant à l’écoute des autres. Cette posture assertive favorise des relations équilibrées et respectueuses, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
Pourquoi est-il important de dire non ?
Savoir dire non est essentiel pour préserver son bien-être mental et émotionnel. Cela permet d’éviter la surcharge, de protéger son temps et son énergie, et de se respecter. Dire oui à tout peut entraîner de la frustration, du stress et une perte d’identité. Apprendre à dire non est une clé pour développer la confiance en soi et des relations saines.
Comment appelle-t-on quelqu’un qui sait dire non ?
Une personne qui sait dire non sans culpabiliser est qualifiée de personne assertive. L’assertivité est une compétence qui permet d’exprimer ses besoins sans agressivité ni soumission. Une personne assertive est capable de fixer des limites claires tout en maintenant une communication respectueuse avec les autres.
Comment puis-je apprendre à dire non ?
Apprendre à dire non commence par la prise de conscience de ses limites et de ses besoins réels. Il est utile de pratiquer des phrases claires et concises, comme :
« Je préfère décliner cette proposition »
« Je ne peux pas m’engager sur ce projet ».
S’entraîner à le dire avec un ton neutre et un langage corporel affirmé aide à se sentir plus à l’aise dans ces situations.
Comment dire non avec bienveillance ?
Dire non avec bienveillance, c’est refuser sans blesser. Il s’agit d’exprimer son refus clairement, en restant respectueux et en valorisant la relation.
Utiliser des formulations comme :
« Je comprends ton besoin, mais je ne peux pas cette fois-ci »
« Je ne suis pas disponible, mais peut-être une autre fois ? »
Ce type de formulations permet d’éviter les tensions tout en posant ses limites.
Pourquoi est-il important de savoir dire non ?
Savoir dire non est fondamental pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Cela évite de se laisser envahir par les demandes des autres et de se sentir dépassé. C’est aussi un acte de respect envers soi-même, permettant d’agir en accord avec ses valeurs et ses priorités.
C’est quoi une personne assertive ?
Une personne assertive est quelqu’un qui sait exprimer ses besoins, ses émotions et ses opinions avec clarté et assurance, tout en respectant autrui. Elle ne se laisse ni écraser, ni dominer, et sait faire valoir ses droits sans agressivité. Cette posture favorise des relations équilibrées et harmonieuses.
Quel est le contraire de l’assertivité ?
Le contraire de l’assertivité est le comportement passif ou agressif. Une personne passive évite le conflit en se soumettant aux autres, au risque d’être frustrée et de se sentir incomprise. À l’inverse, une personne agressive impose ses idées sans considération pour autrui. L’assertivité est un équilibre entre ces deux extrêmes.
Qu’est-ce qu’une posture assertive ?
Une posture assertive se traduit par une communication claire, confiante et respectueuse. Elle repose sur :
Un ton de voix assuré (ni hésitant, ni agressif).
Un regard direct, sans être intimidant.
Une attitude ouverte et une posture droite.
Une expression fluide et posée, sans justification excessive.
Une telle posture permet d’être écouté et respecté, sans générer de conflits inutiles.
Qu’est-ce que l’assertivité au travail ?
L’assertivité au travail consiste à exprimer ses idées, ses besoins et ses limites sans crainte ni agressivité. Un collaborateur assertif sait défendre son point de vue, refuser des tâches supplémentaires sans culpabilité, et résoudre les conflits de manière constructive. Cette compétence est essentielle pour instaurer un climat de travail sain et respectueux.
D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Comprendre les TOC : définitions et manifestations
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)sont des troubles anxieux caractérisés par des obsessions et des compulsions.Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions récurrentes, intrusives et anxiogènes.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée d’accomplir pour réduire l’anxiété liée aux obsessions.Ces rituels peuvent prendre beaucoup de temps et interférer sur le quotidien des personnes concernées.
Causes et facteurs de risques des TOC
Les causes exactes des TOC sont encore mal comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à leur développement :
Génétiques : une prédisposition familiale peut augmenter le risque de développer des TOC.
Neuro biologiques : des anomalies dans les circuits cérébraux impliquant la sérotonine peuvent jouer un rôle.
Environnementaux : des expériences traumatisantes ou un stress important peuvent déclencher ou aggraver les symptômes.
Conséquences des TOC
Les TOC peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie, entraînant :
Détresse émotionnelle : sentiments de honte, de culpabilité ou de frustration.
Dysfonctionnement social : isolement, difficultés relationnelles ou professionnelles.
Altération de la santé physique : fatigue due aux rituels chronophages ou aux troubles du sommeil.
Approches thérapeutiques pour les TOC
Plusieurs traitements ont démontré leur efficacité dans la prise en charge des TOC :
Thérapie comportementale brève orientée solution : elle vise à neutraliser les schémas de pensée et les comportements associés aux TOC. Les techniques employées sont particulièrement particulièrement efficaces.
Traitements médicamenteux : les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont couramment prescrits pour réduire les symptômes obsessionnels. fr.wikipedia.org+1vidal.fr+1
Techniques avancées : pour les cas résistants, des approches comme la stimulation cérébrale profonde ou la stimulation magnétique transcrânienne peuvent être envisagées.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ou ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
Les anxiolytiques,
Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Questions fréquentes
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des obsessions et des compulsions récurrentes. Il est donc important de répondre aux questions les plus fréquemment posées des signes du toc à savoir si ce trouble se guérit.
Vous trouverez ci-après toutes les réponses à ces questions.
Quels sont les signes de TOC ?
Les signes de TOC évoluent d’une personne à une autre, mais s’expriment généralement par des obsessions et des compulsions récurrentes.
Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions intrusives et indésirables qui provoquent de l’anxiété ou de la détresse.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée de réaliser pour réduire l’anxiété ou prévenir un événement redouté.
Voici quelques signes ou symptômes des toc les plus courants :
Vérifications excessives : vérifier plusieurs fois si les portes sont verrouillées, les appareils électriques éteints, etc.
Lavage des mains : se laver les mains de manière excessive pour éviter la contamination.
Symétrie et ordre : organiser le rangement des objets de manière symétrique ou selon un ordre spécifique.
Pensées intrusives : avoir des pensées récurrentes et indésirables sur des sujets comme la contamination, la sécurité ou l’ordre.
Rituels : effectuer des rituels spécifiques pour réduire l’anxiété, comme compter, répéter des mots ou des phrases.
Quels sont les symptômes du TOC ?
Les symptômes du TOC se manifestent par des obsessions et des compulsions
Voici quelques symptômes de TOC assez courants :
Obsessions : pensées récurrentes sur la contamination, la sécurité, l’ordre, la symétrie, ou des pensées interdites (sexuelles, violentes, religieuses).
Compulsions : comportements répétitifs comme le lavage des mains, la vérification, le comptage, la répétition de mots ou de phrases, ou l’organisation des objets.
Anxiété : sentiment de détresse ou d’anxiété intense lié aux obsessions et aux compulsions.
Temps consacré : passer une quantité excessive de temps à réaliser des compulsions ou à penser aux obsessions.
Comment reconnaître une personnalité obsessionnelle ?
Reconnaître une personnalité obsessionnelle nécessite d’observer certains traits de caractère et comportements spécifiques comme ceux cités ci-après :
Perfectionnisme : besoin excessif de perfection et attention extrême aux détails.
Rigidité : adhésion stricte aux règles et aux routines, avec une réticence à déléguer des tâches.
Contrôle : besoin de contrôler son environnement et les personnes qui l’entourent.
Indécision : difficulté à prendre des décisions en raison de la peur de faire des erreurs.
Évitement des émotions : tendance à éviter les émotions intenses et à maintenir une distance émotionnelle.
Obsession de l’ordre et de la propreté : besoin excessif d’ordre et de propreté, souvent accompagné de comportements compulsifs.
Quels sont les TOC les plus courants ?
Les TOC les plus courants sont les suivants :
Toc de vérification,
Lavage des mains,
Symétrie et ordre,
Comptage,
Pensées intrusives.
Quelles sont les 3 principales variétés d’obsession ?
Les trois principales variétés d’obsession sont :
Obsessions de contamination,
Obsessions de vérification,
Obsessions de symétrie et d’ordre.
Qu’est-ce qui déclenche ou aggrave les TOC ?
Les TOC peuvent être déclenchés par divers facteurs, notamment :
Stress : situations stressantes qui exacerbent les symptômes du TOC.
Traumatismes : expériences traumatisantes qui déclenchent des obsessions et des compulsions.
Génétique : prédisposition génétique qui augmenter le risque de développer un TOC.
Environnement : environnement familial ou social stressant qui contribue au développement du TOC.
Chimie du cerveau : déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine. Ils jouent un rôle dans le développement du TOC.
Changements de vie : changements majeurs dans la vie, comme un déménagement, un nouveau travail ou une rupture. Ces facteurs augmentent l’anxiété et aggravent les symptômes du TOC.
Manque de sommeil : augmente l’anxiété et aggrave les symptômes du TOC.
Consommation de substances : consommation de caféine, d’alcool ou de drogues. Cela exacerbe les symptômes du TOC.
Le TOC est-il une maladie mentale ?
Oui, le TOC est reconnu comme une maladie mentale. Il est classé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) comme un trouble anxieux.
Attention cependant, le DSM V est la bible des troubles psychiatriques aux États-Unis, pas en France ! Le toc en tant que maladie mentale est à évaluer avec circonspection.
Est-ce que les TOC sont un handicap ?
Les TOC peuvent être considérés comme un handicap s’ils interfèrent de manière significative avec la vie quotidienne, le travail, les relations sociales et la qualité de vie.
Les personnes atteintes de TOC éprouvent une détresse importante et ont des difficultés à accomplir leurs activités quotidiennes. Dans certains cas, les TOC sont reconnus comme un handicap, ce qui permet aux personnes concernées de bénéficier d’un accommodements spécifiques.
Est-ce que les TOC sont héréditaires ?
Les TOC peuvent avoir une composante héréditaire.
Des études ont montré que les personnes ayant des antécédents familiaux de TOC ou d’autres troubles anxieux sont plus susceptibles de développer un TOC.
Cependant, l’hérédité n’est pas le seul facteur ; des facteurs environnementaux, des expériences de vie et des déséquilibres chimiques dans le cerveau jouent aussi un rôle.
Quel est le meilleur antidépresseur pour les TOC ?
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent considérés comme les meilleurs antidépresseurs pour traiter les TOC. Voici quelques exemples courants :
Fluoxétine (Prozac) : un ISRS couramment prescrit pour le traitement du TOC.
Sertraline (Zoloft) : un autre ISRS efficace pour réduire les symptômes du TOC.
Paroxétine (Paxil) : un ISRS qui peut aider à gérer les obsessions et les compulsions.
Escitalopram (Lexapro) : un ISRS qui peut être utilisé pour traiter le TOC.
Petite précision : dans la pratique, il est rare qu’un anti dépresseur soit une solution aux toc. Pour autant, les médecins qui prescrivent ce type de molécules sont dans leur rôle et ne sauraient être critiqués.
Est-ce que le TOC se guérit ?
Le TOC s’inscrit dans une dimension chronique qui peut être géré efficacement avec un traitement approprié.
En utilisant la bonne méthode, et au contraire de ce qui est asséné, beaucoup de personnes bénéficient d’une amélioration significative de leurs symptômes.
Celle-ci peut être obtenue grâce à la combinaison d’un travail thérapeutique et de la prise de médicaments.
En revanche, la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions constitue le traitement naturel approprié (sans médicaments) pour les personnes atteintes de TOC lesquels peuvent alors mener une vie épanouissante et productive.
Voilà un grand sujet que celui de savoir comment vaincre la peur.
La peur est le premier stade de l’angoisse. Ensuite, en fonction de son intensité, la peur peut devenir une angoisse plus ou moins forte, plus ou moins constante. A ce moment, cette peur devient de l’anxiété et l’on peut alors avoir peur d’avoir peur.
On tombe alors sur un problème particulièrement pénible puisque c’est un peu comme si chaque face d’une même pièce nourrissait l’autre ce qui explique que nous ressentions un mal-être persistant.
La peur n’est pas un sujet à prendre à la légère. Elle est partout et chacun de nous la vit de façon différente, et la gère de façon toute aussi différente.
N’oublions pas que celle-ci a un côté social et régulateur bien utile à toute société ce qui amène à réfléchir à comment dépasser ses peurs de ne pas avoir les bons comportements ce qui est un symptôme de trouble anxieux.
Par exemple, la loi. Cette dernière se fonde sur l’ordre et elle est une réponse au désordre. Ce dernier, quand il est avéré, fait que si nous en sommes jugés responsables, nous somme condamnés. Donc, l’anxiété induite a du bon, au sens de certains.
Il en est de même en ce qui concerne la peur de prendre des risques ou encore la peur du dentiste.
Dès lors, faut-il être inhibé(e) par la peur ou excité(e) par elle quand on la dépasse ? Que ressent-on quand on outrepasse la loi et l’ordre ? Qu’est-ce qui convient ou pas comme réaction à ce propos ? En fait, c’est une question de positionnement, une question de comportement.
C’est exactement comme en matière de phobie d’impulsion. S’agit-il de peur ou de désir ?
Définition de la peur
Quand je parle de comportement, je parle de la réponse que chacun d’entre nous produit sur la foi de la façon dont il – ou elle – ressent un évènement, une personne ou une situation dans un contexte et un environnement donnés.
Cela signifie que chacun d’entre nous réagit de façon différente du fait de sa personnalité comme de tous les éléments qui font son expérience de vie. Ainsi, il en va de la peur comme de la joie. Nous ne sommes pas impactés de la même façon puisque nous ne ressentons pas tous les mêmes choses des mêmes façons.
Ce qui fait peur à certains, comme en cas d’émétophobie, amusent les autres et inversement. Ensuite, toute est une question de gradation, de capacité à supporter telle ou tel problème et dans quelle limite. La peur est un vecteur d’excitation prodigieux pour certaines personnes. Partant, d’action.
A contrario, certaines personnes à l’idée de prendre des risques seront fortement inquiètes parce qu’elles ressentiront des sortes d’enivrement, même passagères, sans avoir pour autant bu d’alcool, ce qui correspond à un symptôme d’anxiété.
Comprendre la peur : mécanismes et manifestations
La peur est une émotion primaire essentielle à la survie, signalant un danger imminent et préparant le corps à réagir.Elle se manifeste par des symptômes physiques tels que l’augmentation du rythme cardiaque, la sudation et la tension musculaire.
Cependant, lorsque cette émotion devient excessive ou irrationnelle, elle peut évoluer en phobie, un trouble anxieux caractérisé par une peur intense et disproportionnée face à des situations ou objets spécifiques.
Causes et origines de la peur
La peur peut être déclenchée par divers facteurs, notamment :
Expériences traumatisantes : un événement passé marquant peut laisser une empreinte durable, conduisant à des réactions de peur face à des situations similaires.
Prédispositions génétiques : certaines personnes peuvent être plus enclines à développer des phobies en raison de leur héritage génétique.
Facteurs environnementaux : l’observation de comportements craintifs chez des proches ou l’exposition à des informations alarmantes peuvent influencer le développement de peurs irrationnelles.
Les différentes formes de peur et de phobies courantes
Les phobies sont classées en trois catégories principales :
Phobies spécifiques : peur d’objets ou situations particuliers comme les hauteurs, certains animaux ou le vol en avion.
Phobie sociale : peur intense des situations sociales ou de performance, souvent liée à la crainte d’être jugé ou embarrassé.
Agoraphobie : peur des lieux publics ou des situations où il serait difficile de s’échapper ou de recevoir de l’aide en cas de panique.
Conséquences de la peur sur la vie quotidienne
Une peur excessive peut avoir des répercussions significatives sur la qualité de vie, entraînant :
Évitement : tendance à fuir les situations redoutées, limitant ainsi les activités quotidiennes.
Isolement social : retrait des interactions sociales par crainte de déclencher des réactions de peur.
Stress chronique : état de tension constant pouvant mener à des troubles physiques et mentaux.
Est-il normal d’avoir peur ?
Comme à propos de tout ce qui concerne chacun d’entre nous, tout est une question de perception.
Pour faire bref, oui, la peur est normale. C’est une émotion qui nous avertit d’un danger, imminent ou pas, lequel vous invite à adopter un comportement pour nous préserver, exactement comme dans le cas de l’acrophobie.
D’aucuns disent que les gens qui n’ont pas peur sont dangereux. Ce peut être le cas si ces personnes ne prennent pas garde à leurs propres limites. Partant, qu’elles se mettent en danger de façon irresponsable ou mettent les autres en situation de danger.
La peur, comme l’angoisse, a cet avantage de vous permettre de vous situer par rapport à une situation, de vous positionner. Il s’agit donc d’adopter un comportement spécifique au sujet d’une situation vécue comme un problème.
Par exemple, si vous avez peur en avion, c’est probablement que vous craignez que l’avion ne s’écrase. Partant, vous avez toutes les peines du monde à calmer vos émotions pendant un vol et vous éprouvez une angoisse de mort laquelle se fonde sur une anxiété normale mais envahissante, voire handicapante.
Cette forme d’anxiété est légitime. C’est la vôtre et vous avez le droit de la ressentir. Elle est liée au fait que vous avez conscience, par rapport à vos comportements habituels, que vous n’arrivez pas à objectiver, à prendre de la distance.
Vous ne pouvez pas accepter qu’une fois dans les airs, ce n’est pas vous qui contrôlez la situation. S’il y a un problème, vous ne pouvez rien maitriser. La solution éventuelle ne vous appartient pas et, en quelque sorte, vous en êtes otage.
Vous rassurer en vous disant que l’avion est le mode de transports le plus sécurisé au monde ne change rien à ce que vous ressentez émotionnellement ce qui, d’ailleurs, peut vous amener à paniquer.
Peur et construction de la personnalité (origine)
Qui dit crise de panique, dit que c’est sur la foi de votre perception de ce type de situations que vous perdez le contrôle de vous même. Cela se passe de façon automatique. Vous êtes impuissant(e) à changer cela. Vous voulez contrôler vos émotions mais, dans le même temps, vous en perdez le contrôle.
C’est le résultat de l’éducation que vous avez reçu et de la perception des enjeux qui vous concernent. C’est directement lié à votre personnalité.
Partant, je vous démontre que l’anxiété, l’angoisse, le stress, etc., sont des émotions générées par votre perception, par votre sensibilité, et que ces perceptions paramètrent vos réactions face aux sollicitations de la vie quotidienne.
C’est donc en fonction de ce que vous apprenez et vivez, comme de l’expérience que vous tirez de vos expériences de vie, que vous avez, ou pas, des réactions d’anxiété, plus ou moins maitrisées.
Le problème n’est pas d’avoir peur. Le problème se situe dans le comportement issu de cette émotion. Le problème c’est votre réponse. Par exemple : avoir peur de se tromper et être contraint d’en assumer les conséquences. Comme dans toute situation analogue, nous sommes là dans la peur d’être jugé(e) et de perdre l’approbation.
Comme toutes les autres émotions, votre perception induit une réponse de fuite ou de combat.
Fuir ou combattre pour vaincre la peur
Quand vous vous intéressez à la gestion du stress, vous apprenez très vite que ces deux réponses sont des éléments cognitifs. Je parle de la fuite et du combat. Cela signifie que ces deux comportements sont une réponse réflexe à des demandes extérieures à vous.
C’est en fonction de votre éducation que vous concevez une réponse ou une autre. Et ce, que vous ayez la peur du gendarme, celle de mal faire, la peur de parler en public, ou encore un problème pour séduire.
Je m’arrête là car tous les sujets sont susceptibles de générer de l’anxiété.
Votre éducation, donc vos parents, et certains de vos proches, les ainés, vous apprennent ce sentiment. D’ailleurs, vous êtes imprégné(e) de l’anxiété de vos propres parents et, ainsi, de leurs névroses. Vous l’apprenez de leur fait et par vous même.
Ceci en commettant certaines expériences qui vous permettent de trouver vos limites ce qui, parfois, peut vous mettre mal à l’aise de façon plus ou moins constante.
C’est donc en fonction de la perception que vous avez de certains dangers et de vos objectifs de vie que vous combattez ou fuyez. C’est donc sur la foi de votre vision sociale, affective, économique, professionnelle que vous vivez un évènement comme agréable ou douloureux.
Dès lors, vous êtes éventuellement confronté à un dilemme. Vouloir dépasser votre crainte et ne pas y arriver. Cela s’appelle l’inhibition. A l’inverse, d’autres personnes sont tellement désinhibées, ou feignent de l’être, qu’elles courent de grands dangers.
Le problème n’est ni de fuir ni de combattre. Le problème réside, éventuellement, dans l’image que vous avez de vous une fois une fois fait un choix de comportement. D’où la question des conséquences de votre choix. Réfléchi don objectif. Ou automatique.
La peur est-elle une maladie ?
La peur est une émotion normale. La plupart des animaux et les êtres humains sont confrontés à leurs peurs. Cette émotion nécessite une réponse, un comportement adapté. Il s’agit là de se protéger. C’est l’instinct de survie par opposition à la peur de la mort.
De fait, puisque c’est une émotion normale, ne cherchez pas à faire ou dire des choses qui vous stressent. Vous savez que dépasser vos limites vous fait prendre des risques que vous n’assumez. Ce n’est pas un jugement. C’est une constatation.
Mais, ne rien faire sous le prétexte de votre inhibition est aussi un problème. Cette émotion n’est pas une maladie. Le vrai problème consiste à exprimer la meilleure réponse dans le respect de vous même. Agir et non réagir. C’est de votre responsabilité.
Dès lors, essayez d’accepter votre émotion pour ce qu’elle est. Elle est normale. Elle est humaine. Ne vous contraignez pas, tout d’un coup, à faire ou dire quelque chose qui a vous procure une certaine angoisse.
A plus forte si une situation ou une autre est facteur de troubles anxieux. N’oubliez jamais que pour favoriser votre équilibre, il est de votre responsabilité de vous accepter pour qui vous êtes comme vous êtes.
Il en va de votre développement personnel au sens de la confiance en soi, de l’affirmation de soi. En bref, de votre équilibre psychique. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis terrorisé par la violence physique. Cela ne fait pas de moi un sous homme.
En tous cas, pas à mon sens. Ni ne me renvoie pas de moi une image négative. C’est comme çà. C’est ma réalité.
Une peur irrationnelle : la phobie
Je ne sais pas s’il y a des définitions de la phobie. Ou de la peur irrationnelle. En existe t’il une plus pertinente qu’une autre. Partant, la phobie est une peur irrationnelle. Peur de l’eau – aquaphobie -. Peur de vomir – émétophobie -. Peur de mourir – phobie de la mort -. Et je m’arrête là.
La liste des phobies et, partant, de peur irrationnelle est impressionnante. Une phobie a pour vocation à protéger une personne de quelle chose qu’elle redoute. En s’en protégeant, la personne contrôle son environnement mais, dans le même temps, se crée des symptômes d’anxiété au point d’avoir des palpitations inquiétantes puisqu’elle a peur de perdre la maitrise.
Comme dans une phrase magique, elle se dit qu’en se protégeant de quelle que chose qui lui fait peur, elle n’a plus peur. Çà, c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, quelqu’un qui souffre d’une phobie a sans doute remarqué, au début en tous cas, qu’en se protégeant de sa phobie, de sa peur irrationnelle, elle se sécurise.
A ceci près que ce qui peut fonctionner un temps ne fonctionne plus. En conséquence, cela donne lieu à une phobie. Quelque chose qui n’est plus sous contrôle.
La phobie a souvent un lien avec un évènement perçu ou vécu comme traumatique. Cela signifie que la personne est très fortement marquée par un évènement. Ou une situation. L’un ou l’autre l’aura terrorisée. Fait perdre la maitrise de ses émotions. Donc d’elle même.
En dehors de toute signification psychanalytique, je trouve que la phobie, ou peur irrationnelle, est un symptôme, un signifiant en psychanalyse. Le problème réside dans le fait que beaucoup de gens s’ingénient à essayer de trouver une définition à la phobie. Une explication qui corresponde à leur symptôme.
Et ce plutôt que de chercher une solution à leur phobie. C’est à dire un traitement adapté à cette peur irrationnelle. Il est vrai que notre culture est bien plus axée sur la psychanalyse, c’est à dire la compréhension et l’explication, plutôt que sur la solution, directe, claire, sans enluminures.
Nous nous en rendons compte au travers des études de médecine. En effet, la relation médecin – patient s’appuie sur la psychanalyse. Je n’écris pas que c’est une erreur.
C’est juste une tentative d’explication supplémentaire. Ce qui ne rééquilibre pas nécessairement la relation intra personnelle d’une personne victime de phobie, cette peur irrationnelle.
Prenons un exemple: la phobie d’impulsion. Plutôt que de savoir pourquoi une personne est victime de de trouble anxieux, ne pas plutôt essayer de comprendre ce qu’il se passe? L’aider à ne plus souffrir de cette phobie très pénible? De cette peur irrationnelle de passer à l’acte.
Pourquoi, ne pas s’attacher à construire une stratégie de résolution, plutôt que de s’assurer que les symptômes identifiés sont conformes à une définition précise, voire lexicale, de la phobie d’impulsion.
En matière de solution à la peur irrationnelle, l’approche systémique de Palo Alto fait des miracles!
Comment dépasser cette peur qui vous handicape ?
Agir de sorte à ce que ce type d’anxiété ne soit plus un problème est simple à imaginer. Mais plus difficile à mettre en place. Votre relation à la peur repose sur la contrainte de vous adapter. Mais votre désir de votre désir de changement ou de votre résistance au changement.
Quand je vois le nombre de personnes qui se font du mal pour ne pas perdre la face devant les autres quand ils sont confrontés à leurs angoisses, je suis effaré.
Vous accepter tel que vous êtes est la meilleure réponse à vous offrir à vous même. A 20 ans, rouler à tombeau ouvert – en voiture ou à moto – n’est pas un problème.
En ce qui me concerne, je vieillis. Mes centres d’intérêt et de pré occupation évoluent.
Aujourd’hui, passée une certaine vitesse, il m’arrive de me sentir angoissé par mes pensées intrusives. J’ai peur de l’accident, du PV, ou du retrait de permis. Que sais-je encore. Ma réponse ? Je ralentis. Je m’adapte.
L’anxiété générée par ce type de situation m’invite à m’adapter à ma réalité. Ce n’est plus un problème. Au contraire.
Comment combattre la peur facilement et rapidement ?
Ainsi, je m’accepte comme je suis. Je réduis mon inquiétude quant à l’image que je donne de moi aux autres. Puis j’élimine cette anxiété. Je ne me focalise pas sur ma peur du jugement. Je me concentre sur moi. Sur la nature et la réalité de mes besoins. Et aussi sur mes propres limites.
Je combats quand cela m’apparaît nécessaire. Si cela a un intérêt. Du sens. Voire que c’est vital pour mon équilibre. De la même façon que je peux fuir. Juste pour me protéger.
M’accepter est le moyen le plus naturel pour avoir confiance en moi. Je sais très bien qu’au sens général du terme, je ne peux pas plaire à tout le monde.
Et encore moins faire ou dire des choses qui plaise au plus grand nombre. C’est comme cela. Je n’y puis rien changer. A ce propos, d’aucuns parlent d’humilité quand il s’agit de s’accepter soi. De confiance en soi, aussi.
Mais sont-ce les mêmes qui, tous humbles qu’ils soient, sont empreints de honte et de culpabilité quand ils ont le sentiment de ne pas avoir eu un comportement adapté ? Quand leur peur les a dépassé.
Et vous, que faites vous pour vous accepter tel que vous êtes et faire fi du jugement des autres ?
La peur est une question de regard
La peur, c’est le truc contre lequel tout le monde a envie de lutter. Entre celles et ceux qui feignent n’avoir peur de rien ni de personne, et les autres qui ont peur tout le temps, partout, et à tous les sujets, finalement, il s’agit du même combat: l’évitement. Au lieu de passer son temps à fuir ses peurs, ne faut-il pas mieux travailler sur ses peurs ?
Le temps aidant, ne pas travailler sur ses peurs représente un réel handicap pour la réalisation de vos objectifs de vie. Au point de vous séparer de ceux que vous aimez. Mais, concrètement, comment s’y prendre pour travailler sur ses peurs, sans nécessairement être diplômé en neurosciences ?
Comprendre le mécanisme de la peur
Pour travailler sur ses peurs, il faut avant tout en comprendre leur mécanisme. Tous les hommes sur terre expérimentent cette crainte, cette sensation d’angoisse, voire cet effroi, en présence d’une chose, d’une personne, ou d’une situation dont ils craignent que cela échappe à leur contrôle. Je parle ici de la peur de ne pas être à la hauteur au point, parfois, d’en avoir mal au ventre.
Or, la peur n’est pas forcément négative. C’est une sensation qui vous permet d’éviter les potentiels dangers auxquels vous êtes confronté(e). Mais cela peut devenir paralysant au point que les symptômes soient visibles, même s’il n’y a pas de danger imminent.
Alors, il convient d’agir, et d’étudier les mécanismes de déclenchement pour travailler sur ses peurs. Du coup, pour reprendre confiance en soi.
Pour travailler sur ses peurs, il faut identifier 4 phases :
L’imaginaire,
L’anticipation anxieuse,
La paralysie et l’accélération,
Les souvenirs.
L’imaginaire
Dès qu’il y a le moindre indice d’une situation désagréable, l’imagination se met en marche à une vitesse vertigineuse. Vous commencez à faire des projections. A imaginer le pire ou à envisager une catastrophe. Voire, à faire des prévisions négatives et excessives ce qui est épuisant.
Le cerveau imagine des situations plus dramatiques que celle à laquelle vous êtes confronté(e) dans la réalité. A ce moment là, votre problème c’est la peur de perdre le contrôle. Dès lors, ce n’est pas la situation qui pose problème. C’est la réaction de votre cerveau qui devient un problème.
C’est un réflexe naturel qui vous permet d’envisager des solutions pour contrer à toute éventualité qui vous soit préjudiciable. Ce réflexe – la façon dont vous réagissez – est lié à la construction de votre personnalité, à votre propre histoire.
L’anticipation
La peur s’est déjà installée. L’angoisse est grande. Les premiers symptômes physiques font leur apparition.
À ce stade, il vous est carrément impossible d’envisager des solutions de façon objective. Vous n’êtes que dans la réaction. Votre esprit est complètement bloqué sur la situation dangereuse. Il en va de même en ce qui concerne les projections dramatiques associées. Vous anticipez.
Au lieu de trouver des solutions pour affronter et surmonter la situation présente, vous cherchez plutôt des moyens pour réagir au cas où le pire se produit.
Prenons un exemple. Une personne qui a peur de prendre la parole en public imagine quelles erreurs elle peut commettre. Elle cherche à les éviter. Cette même personne projette alors quant à la façon dont elle peut se comporter si elle commet des erreurs pendant sa prise de parole. Et je vous le dis tout net: elle s’épuise nerveusement !
Ainsi, elle essaie de se préparer à gérer les moqueries de son auditoire. Je comprends la démarche,. Mais ne vaut-il pas mieux qu’elle focalise son attention sur le contenu de son discours ? Comme sur la façon dont elle se prépare émotionnellement?
A ce sujet, il existe une stratégie puissante qui vous permet de mettre un terme à vos projections émotionnelles (peur projective) comme à vos ruminations et autres pensées obsessionnelles.
La paralysie et l’accélération
Si rien n’est fait au cours de la phase précédente, toute action devient impossible. Vous êtes littéralement paralysé(e). De facto, vous perdez le contrôle de la situation. Vous avez comme l’impression d’être totalement impuissant(e), comme dépourvu(e) de toute possibilité de retrouver force et vitalité pour agir.
Ce qui suit est plus facile à écrire qu’à faire.
Rien ne sert de paniquer ! Les symptômes vont diminuer jusqu’à disparaitre. Vous pouvez donc reprendre le contrôle. C’est juste une question de temps. Charge à vous d’accepter de vivre ce délai et d’agir de sorte à traiter de façon naturelle les symptômes de troubles anxieux correspondants.
Les souvenirs
Chaque événement traumatisant laisse une trace importante dans votre cerveau. C’est la conséquence d’un impact émotionnel fort. Les habitudes sont malmenées. Le système cohérent de votre cerveau est perturbé.
Par exemple, si une prise de parole en public s’est mal déroulée, à chaque fois que vous vous retrouvez dans une situation analogue, le souvenir traumatique resurgit ce qui risque de vous empêcher de passer à l’action.
Et ceci, même si vous avez toutes les compétences requises. Ce nouvel évènement pénible est lié à la façon dont vous gérez la suite. Si vous ne faites rien, vous êtes pris au piège. C’est la raison pour laquelle il faut absolument trouver la force de travailler sur ses peurs.
En effet, à chaque fois qu’elles ne sont pas traitées, elles deviennent des traumatismes qui inhibent toute forme d’action dans des situations similaires.
Désormais, vous comprenez le mécanisme qui va des premières minutes d’exposition, en passant par le stimulus, jusqu’à la phase des souvenirs. Dès lors, vous pouvez anticiper votre réaction. Et identifier les moments où votre imagination s’emballe, pour agir au mieux de vos intérêts.
Exprimer ses émotions pour vaincre la peur
Lorsqu’une personne ressent une peur démesurée face à une situation, elle a tendance à se cacher. A dissimuler ses émotions. C’est le cas le plus fréquent. C’est justement l’erreur à ne pas faire. Essayez plutôt de vous laisser aller. De lâcher prise.
Exprimez ce que vous ressentez. Reconnaissez que vous craignez de prendre la parole en public devant cet auditoire. Cela ne fait pas de vous une personne faible. Bien au contraire. Dès que vous exprimez ce que vous ressentez, vous dédramatisez la situation. Vous reprenez le dessus.
Vous vous rendrez très vite compte que vous n’êtes pas si seul(e) que vous le pensez. Il y a sûrement une personne autour de vous qui a les mêmes difficultés que vous. Elle peut surement vous donner des conseils pratiques pour reprendre le contrôle de la situation.
Selon une étude américaine, les personnes qui expriment leurs émotions en face d’une phobie ou d’une situation stressante ou angoissante ont plus de chances de retrouver un état serein durable. En pareille situation, faire acte d’humilité aide beaucoup. Cette même humilité est une force de conviction incroyable qui agit sur n’importe quel auditoire.
Mais, peut-être préférez-vous travailler sur ses peurs avec un support comportemental plutôt que seul(e)?
Vaincre la peur avec l’approche comportementale
Honnêtement, travailler sur ses peurs dans le cadre d’un programme comportemental clair est la meilleure façon de faire.
Au cours du 1er module, vous explorez vos peurs de façon très objective. En très peu de temps, vous identifiez tous les mécanismes liés à vos peurs comme à vos réactions de contrôle. Et autant le savoir tout de suite, vous serez très étonné(e) de ce que vous aurez découvert.
Une fois ce diagnostic posé, vous accédez au Module 2. Vous y trouvez une stratégie extra ordinaire, et néanmoins simple et rapide. En moins de 15 jours, vous éliminez plus de 50% de vos symptômes. Ainsi, vous pouvez envisager de reprendre le contrôle de vos façons de faire et d’être dans le cadre du module suivant.
Les 2 derniers modules de cette méthode, qui en compte 5, vous permettent d’éliminer tous les facteurs traumatiques qui justifient vos réactions de peurs, et de tentatives de contrôle inapproprié.
Questions fréquentes
Quelle émotion se cache derrière la peur ?
La peur est souvent un mécanisme de défense qui cache des émotions sous-jacentes comme l’insécurité, l’incertitude ou le manque de contrôle. Elle peut être liée à une blessure émotionnelle passée, une angoisse de l’inconnu ou une peur du rejet ou de l’échec.
En comprenant ce qui la déclenche, il devient plus facile de la désamorcer et de la gérer efficacement.
Quelles sont les causes de la peur ?
La peur peut être déclenchée par plusieurs facteurs : des expériences traumatisantes, une éducation anxiogène, ou encore un conditionnement social qui associe certains événements à un danger. Elle est aussi influencée par le cerveau limbique, qui traite les menaces en activant la réaction de fuite ou de combat.
Parfois, elle est irrationnelle et découle d’anticipations négatives ou de scénarios catastrophes imaginés.
Quel est le message de la peur ?
La peur est un signal d’alarme interne, un message envoyé par le cerveau pour avertir d’un danger potentiel. Elle nous pousse à réagir rapidement face à une menace réelle ou perçue. Toutefois, lorsqu’elle devient excessive ou irrationnelle, elle peut nous paralyser au lieu de nous protéger.
Apprendre à écouter ce message sans le laisser dominer notre vie permet d’agir avec discernement plutôt que de subir l’émotion.
C’est quoi la peur en psychologie ?
En psychologie, la peur est définie comme une réaction émotionnelle et physiologique face à un danger ou une menace perçue. Elle peut être rationnelle, lorsqu’elle protège d’un risque réel, ou irrationnelle, lorsqu’elle repose sur une perception erronée de la réalité.
Les troubles anxieux et les phobies sont des formes extrêmes de peur qui peuvent impacter la vie quotidienne et nécessiter une prise en charge thérapeutique.
Quelle est la définition de la peur ?
La peur est une émotion primitive et universelle, déclenchée par la perception d’un danger réel ou supposé. Elle prépare le corps à réagir par la fuite, la lutte ou l’inhibition.
Physiologiquement, elle entraîne une augmentation du rythme cardiaque, une tension musculaire et une vigilance accrue. Si elle est utile pour la survie, une peur excessive peut devenir handicapante et se transformer en anxiété chronique.
Comment vaincre la peur ?
Surmonter la peur passe par plusieurs étapes : identifier son origine, l’accepter sans la fuir, et modifier progressivement sa perception. La thérapie comportementale stratégique et brève (Palo Alto) est très efficace pour objectiver les réactions face aux situations anxiogènes.
La respiration profonde, la méditation et l’exposition progressive permettent aussi de réduire l’intensité de la peur. Le plus important est de ne pas chercher à l’éliminer totalement, mais d’apprendre à la maîtriser pour qu’elle ne limite plus les actions au quotidien.