Troubles du Sommeil : Solutions avec la Méthode Palo Alto

C’est en fonction du contexte et de la personne comme de l’environnement de cette dernière que l’on peut se débarrasser de troubles du sommeil.

Plutôt que de diagnostiquer une pathologie ou une autre liée à des problèmes d’endormissement ou du sommeil, il est important d’apprécier le mécanisme qui participe à ces difficultés.

Ainsi, plus que la question de savoir s’il s’agit de troubles psychiques ou neurologiques, ou encore de perturbations extérieures, le principal réside dans le fait que les troubles du sommeil sont un symptôme d’anxiété, hors toute particularité médicale.

C’est donc ce symptôme de troubles anxieux qu’il s’agit de traiter « par la bande » comme au billard français. C’est une technique très intéressante développée grâce à la thérapie comportementale issue du modèle Palo Alto.

D’ailleurs, vous trouverez un témoignage lié à la résolution d’un problème de sommeil dans la page dédiée.

Pour l’heure, voici quelques remèdes efficaces pour éliminer les troubles du sommeil :

  • Éducation à l’hygiène du sommeil : cela consiste à diminuer la consommation en excitants comme le café, l’alcool, le tabac et les boissons énergétiques.Il est tout aussi important de choisir un matelas adéquat, une literie de bonne qualité et d’éviter les activités sportives le soir. Il est conseillé de faire des siestes thérapeutiques, de manger convenablement… L’hygiène de vie conditionne grandement l’hygiène de sommeil.
  • Médicaments : ils dépendent du type de trouble de sommeil et de leurs causes. Lorsque le trouble est causé par un problème psychique comme la dépression ou un trouble de l’humeur, des antidépresseurs sont prescrits. Mais quand aucun trouble n’est associé, les médecins prescrivent généralement un hypnotique. Il faut tout de même préciser que ces médicaments ont des effets secondaires importants et qu’ils sont de plus en plus déconseillés.
  • Thérapie comportementale/programme thérapeutique comportemental en ligne : c’est sûrement le meilleur remède contre les troubles de sommeil. La thérapie comportementale issue du modèle Palo Alto (une approche brève orientée solutions) permet de traiter le problème à la racine. Elle n’utilise aucun médicament et n’a aucun effet indésirable. Les premiers résultats sont visibles dès les premières séances. Le traitement dure entre 6 et 8 semaines

Par ailleurs, autant l’écrire maintenant, se forcer à s’endormir ou « faire la crêpe » (passer son temps à se retourner en attendant de se rendormir) est totalement vain et improductif. Il existe des solutions bien plus simples, efficaces et respectueuses de soi.

Le traitement des troubles du sommeil

Pour résoudre vos troubles du sommeil, tout dépend de l’origine de ces troubles. Dans bien des cas, d’aucuns pensent qu’il suffit de faire un peu de sport et de lire au lit plutôt que de regarder son ordinateur pendant des heures avant de se coucher.

C’est assez simpliste et ne suffit pas toujours.

Consulter un médecin

Personne n’aura jamais tort de consulter un médecin pour parler de ses troubles du sommeil. Même s’ils sont récents, dès que ces troubles deviennent gênants ou perturbants, il faut en parler à son médecin traitant.

Même si ces troubles sont dus à une légère anxiété, un médecin peut conseiller un confrère spécialiste capable de nous aider.

Les traitements médicamenteux

Les traitements médicamenteux sont très efficaces contre les troubles du sommeil. Ils permettent de lutter contre l’insomnie et les réveils nocturnes avec un effet immédiat.

Malheureusement, ils ne permettent pas de résoudre le problème à l’origine de ces troubles, mais seulement de supprimer leurs conséquences. De plus, une prise de médicament à long terme n’est pas une solution viable puisqu’ils provoquent presque tous une accoutumance contre-productive et dangereuse.

La thérapie comportementale versus Palo Alto

La thérapie comportementale versus Palo Alto est la solution la plus efficace pour lutter contre le stress, l’anxiété et la dépression. Comme ce sont les trois causes les plus fréquentes à l’origine des troubles du sommeil, la thérapie comportementale de Palo Alto est fortement conseillée pour s’en débarrasser.

Un comportementaliste ou un programme thérapeutique en ligne vous aide à analyser et à vaincre les pensées irrationnelles à l’origine de l’anxiété.

Les troubles du sommeil ? C’est compliqué…

Pour l’heure, c’est sous le terme de troubles du sommeil que la médecine désigne toutes les difficultés qui diminuent la qualité du sommeil. Ainsi, on ne parle pas seulement des difficultés à l’endormissement, mais aussi des personnes qui ne parviennent pas à se reposer ou qui se réveillent régulièrement pendant la nuit.

Nous sommes dans une société fort agitée (guerre en Ukraine, conflit Gaza/Israël, crise sociale et économique, crise politique, etc.), ce qui a pour conséquence de générer stress et anxiété.

Bon nombre de gens utilisent des médicaments pour dormir. Pourquoi ? Parce-que trop de facteurs participent à perturber le sommeil, et qu’ils n’y comprennent pas nécessairement grand chose. Dussè-je me faire des ennemis, la facilité consiste alors à pendre un médicament.

Ainsi, d’aucuns passent d’ailleurs leur temps à lutter contre l’insomnie en commençant par leur crise d’angoisse le soir et finissent par prendre un somnifère après avoir vainement lutté.

A la recherche d’un sommeil réparateur, les patients qui souffrent d’insomnies consultent la plupart du temps un médecin du sommeil ou font un séjour dans une clinique du sommeil.

Quelques soient les démarches initiées, ce qui relève de la pathologie du sommeil ne se soigne pas à coup de Valériane, ni de somnifères, et encore moins de benzodiazépines ou de somnifères. Ce n’est pas une solution. C’est seulement une sorte de pis aller.

Le manque de sommeil a de lourdes conséquences. D’ailleurs, ne dit-on pas que la privation de sommeil est un outil de torture. Chez certaines personnes de certains états (suivez mon regard), la privation de sommeil est une arme redoutable.

Quoiqu’il en soit, les troubles du sommeil ont leurs spécificités. Chacun d’eux a des symptômes particuliers mais aussi des conséquences importantes sur le quotidien de chacun d’entre nous :

  • Syndrome d’apnée(s) du sommeil,
  • Hypertension,
  • Troubles de la vigilance,
  • Obésité,
  • Syndrome des jambes sans repos,
  • Somnolence diurne excessive.
troubles du sommeil : les origines

Quand parler de troubles du sommeil ?

Le terme « troubles du sommeil » regroupe plusieurs dysfonctionnements du sommeil.

Certains troubles affectent l’endormissement quand d’autres réduisent la qualité du sommeil. À l’inverse, certains patients souffrent de fatigue chronique et dorment des jours entiers sans parvenir à être reposés.

Les causes sont parfois difficiles à identifier, car le sommeil est constitué de différentes phases (léger, lent, profond et paradoxal) qui peuvent affecter la qualité de nos nuits.

Généralement, on classe les troubles du sommeil en trois catégories :

  • Dyssomnies : les troubles qui affectent d’abord la durée du sommeil et sa qualité. On peut citer comme exemple l’insomnie, l’hypersomnie, la narcolepsie, etc.
  • Parasomnies : les troubles qui affectent le comportement du dormeur et la qualité de son sommeil par extension. Par exemple, le bruxisme, le somnambulisme, l’apnée du sommeil, etc.
  • Les troubles psychiques : le sommeil peut être affecté par des troubles d’ordre psychique plutôt que neurologique. Ces troubles sont les plus fréquents, les plus faciles à diagnostiquer et à prendre en charge.

Généralement, les médecins s’accordent à parler de troubles du sommeil quand la qualité du sommeil est affectée au moins une fois par semaine pendant plus de six mois.

Les répercussions de cette mauvaise qualité du sommeil sur le quotidien sont aussi à prendre en compte.

Les différents types de troubles du sommeil

On parle de troubles du sommeil à propos de tout phénomène qui affecte le sommeil, soit dans sa qualité même, soit dans sa quantité. Il s’agit donc de tout qui empêche de jouir des bienfaits d’un sommeil « normal » au sens réparateur et récupérateur du terme.

Il convient de mentionner qu’il en existe généralement trois sortes de troubles du sommeil :

  • Dyssomnies,
  • Parasomnies,
  • Troubles liés à une affection mentale.

D’une manière générale, ces affections sont d’ordre :

  • Psychiatrique,
  • Psychologique,
  • Physiologique,
  • Liées à l’environnement,
  • Liées à l’hygiène de vie.

On dit que les troubles du sommeil ont des causes psychologiques, voire psychiatriques. Mais ceci est valable à la condition que leurs origines relèvent d’un stress post-traumatique, d’un choc émotionnel ou encore d’un trouble de l’humeur (dépression, anxiété).

Les causes physiologiques du trouble du sommeil sont, entre autres, les maladies d’origine :

  • Virale,
  • Neurologique,
  • Génétique.

Elles peuvent aussi être liées à un(e) :

  • Cancer,
  • Épilepsie,
  • Fièvre,
  • Migraine,
  • Dette de sommeil,
  • Fatigue chronique,
  • Apnée du sommeil.

Les apnées et les ronflements sont causés par diverses douleurs physiques qui peuvent être traitées de différentes manières :

  • L’affaissement des parois de la gorge,
  • Une langue trop lourde et/ou trop grosse,
  • Le relâchement de la langue vers l’arrière de la gorge,
  • Un problème de surpoids,
  • Une congestion nasale.

Lorsque les troubles du sommeil sont liés à l’environnement, les causes peuvent être diverses et variées :

  • le bruit,
  • les ronflement du conjoint,
  • un appartement mal isolé,
  • un voisinage bruyant,
  • le stress quotidien,
  • la famille,
  • le travail,
  • ou encore une literie en mauvais état.

Quelles sont les causes les plus courantes des troubles du sommeil ?

Les troubles du sommeil concernent la totalité des Français. Dans leur vie, 100 % d’entre eux seront un jour confrontés à des difficultés et à une perte de qualité de sommeil. Parfois, ce phénomène est temporaire et très court.

Dans d’autres cas, les problèmes de sommeil ont des causes profondes :

  • Médicales,
  • Physiologiques,
  • Psychologiques.

Il est important d’apprendre à les reconnaître. À l’origine des problèmes de sommeil, on retrouve plusieurs facteurs.

L’hygiène de vie

Pour ce qui concerne les causes liées à l’hygiène de vie, on peut par exemple citer :

  • l’horaire de travail,
  • le travail de nuit,
  • le travail posté,
  • la vie nocturne festive,
  • le décalage horaire,
  • une activité physique trop intense,
  • une alimentation trop riche,
  • la consommation d’excitants (ou plus généralement de substances psycho actives comme l’alcool ou les stupéfiants).

Enfin, les médicaments hypnotiques ou psychotropes peuvent aussi venir impacter la qualité du sommeil. Si on souffre de troubles du sommeil dont les causes ne sont pas citées plus haut, il s’agit de troubles qui ne sont pas médicalement expliqués.

Dans toutes les tentatives d’explications, les médecins s’entendent à soupçonner des dysfonctionnements du système nerveux.

Les insomnies primaires

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus connu de tous. C’est celui qui affecte 100 % des gens au moins une fois dans leur vie. L’insomnie désigne la difficulté, voire l’impossibilité, à trouver le sommeil.

Dans certains cas, l’insomnie est complète et on ne ferme pas l’œil de la nuit. Dans d’autres cas, on parvient à s’endormir seulement à la fin de la nuit quand on est épuisé(e).

Dans l’immense majorité des cas, l’insomnie correspond à une angoisse passagère, une inquiétude ou un malheur lié à un événement concret. Ceci ne vaut pas nécessairement pour l’hypersomnie.

Les cas les plus concernés sont ceux des insomnies primaires :

  • Somnambulisme,
  • narcolepsie,
  • terreurs nocturnes ou angoisses nocturnes.

L’insomnie primaire est un trouble dont l’origine est inconnue, ce qui n’est pas le cas du somnambulisme.

Les crises de somnambulisme proviennent de facteurs génétiques héréditaires, d’un stress ou d’un traumatisme émotionnel voire de migraines avec une prédominance chez les femmes.

Enfin, elles peuvent aussi être liées à des maladies telles que :

  • Épilepsie,
  • Maladie de Gilles de la Tourette,
  • Poussée de fièvre,
  • Modification hormonale (puberté),
  • Médicaments psychotropes.
troubles du sommeil : les insomnies

La narcolepsie

La narcolepsie est l’un des troubles du sommeil dont l’origine n’est pas encore identifiée. Celle-ci est réputée pour être une maladie touchant le système nerveux, et son mécanisme reste encore un mystère.

La narcolepsie est d’origine génétique. Cependant, d’autres causes peuvent la déclencher. Le stress, un traumatisme, une dépression, un choc émotionnel.

La terreur nocturne

La terreur nocturne, même si elle est mal comprise, trouve son origine dans un dysfonctionnement du système nerveux.

Il s’agit d’un développement incomplet du sommeil. Il faut par ailleurs y ajouter des causes d’ordre médical (maladie infectieuse), et psychologique (problème familial, travail).

Quelles sont les conséquences d’un mauvais sommeil ?

Les conséquences d’un mauvais sommeil peuvent être nombreuses au quotidien, à court et à long terme. La première et la plus évidente de ces conséquences, c’est évidemment la fatigue.

Le patient souffrant d’insomnie est constamment fatigué, mais pas seulement. Cela affecte également sa capacité de concentration et sa mémoire. Dans certains corps de métier, l’insomnie peut avoir des conséquences importantes, voire graves et dangereuses.

À plus long terme, de nombreuses études ont démontré l’impact négatif de l’insomnie. Le manque de sommeil favoriserait l’apparition de nombreuses maladies chroniques, physiques et psychiques.

L’insomnie augmenterait les risques d’hypertension, pathologies cardio-vasculaires, de douleurs chroniques et de dépression mentale. Elle accélérerait le vieillissement, diminuerait les défenses immunitaires et favoriserait l’apparition de troubles chroniques comme l’obésité et le diabète.

Heureusement, l’insomnie n’est pas incurable et personne n’en est jamais directement mort. Même les plus grands insomniaques finissent par s’endormir, totalement épuisés, quand l’insomnie n’est pas d’origine neurologique.

Quelles sont les causes des réveils nocturnes ?

Les causes des réveils nocturnes varient, même sensiblement, d’une personne à l’autre. Il est donc important de distinguer les causes psychiques des causes physiologiques de ces troubles du sommeil.

Par exemple, les personnes âgées se réveillent au milieu de la nuit parce qu’elles ont besoin d’uriner ou souffrent de bouffées de chaleur. On doit aussi envisager l’apnée du sommeil.

Les personnes dépressives ont tendance à se réveiller au petit matin, alors que les personnes anxieuses se réveillent deux ou trois heures après s’être endormies. Les reflux gastriques peuvent aussi vous réveiller au milieu de la nuit. On peut alors les combattre en réduisant le volume des repas le soir, en limitant la consommation de tabac, d’alcool et de café, mais aussi en prenant des tisanes au fenouil.

La signification de ces réveils change évidemment selon leurs origines. Dans un premier temps, on conseille de s’interroger sur les causes physiologiques, car ce sont les plus faciles à soigner.

Si près de 80 % des Français souffrent de réveils nocturnes, ce n’est pas parce qu’ils sont aussi nombreux à faire bonne chère chaque soir. Dans la majorité des cas, ces réveils sont dus à des troubles psychiques, même bénins.

Si on traverse une période difficile, le stress et la colère peuvent nous empêcher d’atteindre le sommeil profond. En conséquence de quoi, entre trente minutes et deux heures après l’endormissement, on se réveille, parfois en sursaut.

troubles du sommeil : comment se rendormir à 3H du matin ?

Le manque d’activité physique

Le manque d’activité physique est une cause majeure de difficulté à l’endormissement. Bouger suffisamment au cours de la journée permet de dépenser son énergie.

Malheureusement, la majorité d’entre nous vit désormais un quotidien trop sédentaire qui devient néfaste pour la santé physique et psychique. Faire du sport régulièrement nous aide à évacuer le stress et à nous fatiguer, ce qui facilite évidemment l’endormissement.

Attention tout de même à ne pas pratiquer une activité physique intensive jusqu’à 22H. Notre corps est alors en état d’alerte pendant plusieurs heures, ce qui nous empêche de vous endormir.

Les carences en magnésium

Le magnésium est un des minéraux essentiels pour le bon fonctionnement de notre organisme. Il joue également un rôle essentiel dans notre bonne santé psychique.

Comme il est nécessaire au bon fonctionnement de certains récepteurs neuronaux, il participe également à la régulation de nos cycles hormonaux, notamment la mélatonine et la sérotonine.

En d’autres termes, une carence en magnésium favorise la fatigue, la dépression et l’anxiété parce que notre cerveau ne reçoit pas les hormones nécessaires. On éprouve alors des difficultés à s’endormir parce que l’hormone du sommeil, la mélatonine, n’arrive pas jusqu’au cerveau.

Sans faire de miracle, une cure de magnésium aide à soulager les difficultés de sommeil et l’anxiété.

Comment faire pour s’endormir plus vite ?

Pour s’endormir plus vite et profiter d’une meilleure qualité de sommeil, on doit identifier ce qui se trouve à l’origine du problème et, plus spécifiquement, comprendre son mécanisme.

Cela signifie identifier les éléments de contexte qui favorisent ces troubles de l’endormissement. C’est la phase de contextualisation traitée dans le cadre du programme thérapeutique en ligne.

Une fois cette étape réalisée, cela permet d’agir sur les différents éléments responsables. Il ne faut pas hésiter à multiplier les tentatives et à attaquer le problème sur plusieurs fronts à la fois.

Les réveils nocturnes peuvent prendre différentes formes mais, comme leur nom l’indique, et correspondent tous à un réveil involontaire en pleine nuit. Ils sont souvent associés à des problèmes de stress et, partant, à de l’anxiété.

Parfois, la personne se réveille quelques heures après son endormissement et ne parvient plus à se rendormir. D’autres fois, elle se réveille simplement chaque fois qu’il est sur le point d’entrer dans la phase de sommeil paradoxal. Les réveils se multiplient et génèrent des angoisses nocturnes.

Certains réveils interviennent seulement très tôt le matin. Dans tous les cas, les réveils la nuit affectent grandement la qualité du sommeil et réduisent considérablement le repos dont le patient a besoin.

Les réveils la nuit désignent un problème que les insomniaques et les personnes anxieuses connaissent bien. Les plus atteints d’entre eux se réveillent chaque nuit, souvent à la même heure.

Les cas de réveils nocturnes toutes les deux heures

Dans la majorité des cas, les personnes qui souffrent de réveils la nuit éprouvent de très grandes difficultés à se rendormir ensuite.

Elles sont nerveuses et ne retrouvent pas le sommeil. C’est d’autant plus pénible qu’elles ne peuvent jamais profiter d’une bonne nuit de sommeil.

Dans d’autres cas, un peu plus rares, ces réveils interviennent toutes les deux heures alors que le patient parvient à se rendormir. C’est généralement le signe d’une très forte anxiété que la personne parvient à garder sous contrôle.

Si c’est votre cas, vous devez impérativement écouter les messages que vous envoie votre corps. Je vous suggère donc de consulter un(e) professionnel(le) pour gérer votre stress et vaincre votre anxiété.

Comment se rendormir à 3 h du matin ?

Les réveils réguliers la nuit sont très difficiles à vivre. Si l’épuisement permet parfois de faire des nuits complètes, la récurrence des réveils et l’impossibilité de se rendormir affectent douloureusement le quotidien.

Pour se rendormir à 3 heures du matin, il faut apprendre à pratiquer la méditation et la cohérence cardiaque. Mieux encore, utilisez un programme en ligne pour traiter anxiété et troubles du sommeil.

Il est préférable de se lever une heure et se rendormir ensuite que de passer le reste de la nuit à tourner en rond dans son lit (ce qui dans le langage commun s’appelle: « faire la crêpe« ).

On peut aussi pratiquer une activité physique dans la journée, laquelle aura pour fonction de nous fatiguer de façon saine et, pour partie, d’éliminer les tensions.

Vaincre l’anxiété pour en finir avec les réveils nocturnes

La meilleure solution contre l’anxiété, c’est la thérapie comportementale stratégique et brève. D’ailleurs, c’est la solution que l’Assurance maladie recommande en priorité.

Avec l’aide d’un comportementaliste, vous apprenez à analyser le fonctionnement et l’origine des pensées obsédantes et irrationnelles à l’origine de l’anxiété. Ensuite, grâce à des méthodes comportementales, on traite progressivement l’angoisse jusqu’à la vaincre définitivement.

S’attaquer au stress et à l’anxiété reste la meilleure solution. Même si de nombreux cas particuliers existent, la majorité des patients souffrent en réalité de troubles anxieux ou d’un stress trop important.

Bien sûr, on peut se tourner vers des solutions plus personnelles et moins drastiques. Chez certains patients, méditer quotidiennement et apprendre à pratiquer la cohérence cardiaque suffit largement.

Quels sont les traitements ?

Les traitements n’existent pas vraiment.

Bien sûr, on peut aider à l’endormissement avec des somnifères. Le problème, c’est qu’ils n’empêchent pas de se réveiller deux heures plus tard.

Vous pouvez alors prendre des somnifères pour vous rendormir, mais ce n’est pas raisonnable. Ces médicaments provoquent une forte accoutumance, perdent en efficacité avec le temps et le surdosage est extrêmement dangereux, autant à long terme qu’à court terme.

On peut alors se tourner vers les anxiolytiques très efficaces contre l’anxiété qui font disparaître immédiatement ses symptômes. Ils permettent de profiter d’une nuit ininterrompue de sommeil profond.

En revanche, le réveil est parfois difficile si les médicaments n’ont pas été complètement éliminés par l’organisme. De plus, ils produisent aussi une forte une dépendance, le surdosage peut être mortel et ils ne sont pas une solution sur le long terme.

Troubles du sommeil : réponses aux questions fréquentes

Les troubles du sommeil sont variés, allant des insomnies aux pathologies plus complexes comme la narcolepsie.

Avec des stratégies adaptées (hygiène de sommeil, thérapies, traitements médicaux), il est possible d’améliorer significativement la qualité de son sommeil et, ainsi, de se débarrasser de ses problèmes de réveils nocturnes ou d’endormissement.

Vous avez pu précédemment lire de quoi il retourne en matière de solutions aux troubles du sommeil. Pour l’heure, je vais répondre à la plupart des questions posées à ce sujet.

1. Quels sont les trois troubles du sommeil ?

  1. Insomnie :
    • Difficulté à s’endormir, à rester endormi ou réveils précoces. L’insomnie peut être aiguë (quelques jours/semaines) ou chronique (plusieurs mois/années).
  2. Apnée du sommeil :
    • Arrêts respiratoires temporaires pendant le sommeil, causant de micro-réveils fréquents et d’un sommeil non réparateur.
  3. Narcolepsie :
    • Trouble neurologique caractérisé par une somnolence excessive durant la journée, avec des endormissements soudains et incontrôlés.

2. Comment savoir si on a des troubles du sommeil ?

  1. Signes d’alerte :
    • Fatigue persistante malgré des nuits apparemment complètes.
    • Réveils fréquents ou précoces.
    • Somnolence diurne excessive.
    • Irritabilité, troubles de concentration, ou mémoire altérée.
  2. Analyse objective :
    • Un journal de sommeil ou un dispositif connecté (ex. : smartwatch) peut aider à suivre la qualité et la durée du sommeil.
  3. Consultation :
    • Si les troubles persistent, un spécialiste du sommeil ou un enregistrement polysomnographique permet de poser un diagnostic précis.

3. Qu’est-ce qui provoque le trouble de sommeil ?

  1. Facteurs psychologiques :
    • Stress, anxiété, dépression.
  2. Mauvaises habitudes de vie :
    • Excès de caféine, manque d’activité physique, vie sédentaire, utilisation d’écrans avant le coucher.
  3. Facteurs environnementaux :
    • Bruit, lumière, température inconfortable.
  4. Causes médicales :
    • Apnée du sommeil, douleurs chroniques, ou maladies neurologiques comme la narcolepsie.

4. Comment arrêter les troubles du sommeil ?

  1. Hygiène de sommeil :
    • Se coucher et se lever à heures fixes, même le week-end. Créer une routine apaisante avant de dormir (lecture, méditation).
  2. Éviter les stimulants :
    • Limiter la caféine, l’alcool, et l’utilisation d’écrans au moins 1 heure avant de se coucher.
  3. Aménager l’environnement :
    • Garder sa chambre sombre, calme et fraîche. Investir dans un bon matelas et un bon oreiller.
  4. Consulter un médecin :
    • Si les troubles persistent, un spécialiste peut recommander une thérapie comportementale pour traiter l’insomnie ou un traitement médical adapté.

5. Pourquoi je me réveille entre 2h et 4h du matin ?

On est susceptible de se réveiller entre 2H et 4H du matin pour les raisons suivantes :

  1. Stress ou anxiété :
    • Les pensées anxieuses peuvent réveiller en pleine nuit.
  2. Horloge biologique :
    • Entre 2h et 4h, la baisse naturelle de la température corporelle peut influencer le sommeil.
  3. Problèmes physiologiques :
    • Une glycémie basse ou des troubles comme l’apnée du sommeil provoquent des réveils dans ce créneau horaire.
  4. Habitudes alimentaires :
    • Un dîner trop lourd ou trop riche en sucre peut perturber le sommeil.

6. Pourquoi je me réveille entre 3h et 5h du matin ?

Ces réveils peuvent être liés aux motifs ci-après :

  • Cycles de sommeil perturbés : si le sommeil est fragmenté, il est fréquent de se réveiller à la fin d’un cycle (environ toutes les 90 minutes).
  • Facteurs émotionnels : des pensées inconscientes liées au stress ou des rêves perturbants peuvent nous réveiller.
  • Problèmes hormonaux : une baisse de mélatonine ou un pic de cortisol peut affecter le repos.

7. Comment stopper les réveils nocturnes ?

Vous trouverez ci-dessous quelques méthodes simples pour stopper les réveils nocturnes :

  1. Relaxation avant le coucher :
    • Utiliser des techniques comme la cohérence cardiaque ou le scan corporel.
  2. Éviter les interruptions :
    • Réduire la consommation d’eau avant de dormir pour ne pa être réveillé(e) par le besoin de se rendre aux toilettes en pleine nuit.
  3. Thérapie comportementale :
    • Identifier et modifier les habitudes ou pensées qui perturbent le sommeil.

8. Quelles sont les causes du réveil nocturne ?

Il existe 4 principales causes de réveil nocturne :

  1. Psychologiques :
    • Anxiété, stress, ou dépression.
  2. Physiologiques :
    • Douleurs chroniques, reflux gastriques, ou apnée du sommeil.
  3. Environnementales :
    • Bruits, températures inconfortables.
  4. Mauvaise hygiène de sommeil :
    • Heures irrégulières ou exposition aux écrans avant de dormir.

9. Comment se rendormir très vite ?

  1. Technique des 4-7-8 :
    • Inspirer 4 secondes, retenir 7 secondes, expirer lentement sur 8 secondes.
  2. Éviter les écrans :
    • Rester dans un environnement sombre et calme.
  3. Visualisation positive :
    • Imaginer un lieu apaisant ou se concentrer sur une activité répétitive (compter).
  4. Bouger doucement :
    • Si on ne se rendors pas après 20 minutes, se lever et se livrer à une activité calme (ex : lire).

10. Pourquoi je n’arrive pas à me rendormir ?

Il y a plusieurs raisons au fait de ne pas arriver à se rendormir :

  • Pensées intrusives : l’anxiété ou le stress maintiennent l’esprit en alerte.
  • Lumière bleue : si on regarde son téléphone, cela inhibe la mélatonine.
  • Rythme circadien perturbé : des habitudes irrégulières ou le décalage horaire affectent le sommeil.

11. Comment se rendormir à 4h du matin ?

  • Éviter de regarder l’heure : cela peut créer une pression qui rend le sommeil plus difficile.
  • Respiration profonde : faire des exercices de relaxation pour calmer l’esprit.
  • Lecture légère : si on reste éveillé(e), lire un livre apaisant pour éviter de focaliser sur l’insomnie.

12. Comment se rendormir quand on est stressé ?

  1. Techniques de relaxation :
    • Essayer la méditation guidée ou des exercices de pleine conscience.
  2. Tenir un journal :
    • Noter ses pensées stressantes avant de dormir pour s’en libérer.
  3. Utiliser des huiles essentielles :
    • La lavande ou la camomille favorisent un état de calme.

13. Quels sont les signes de la narcolepsie ?

  1. Somnolence excessive : endormissements soudains durant la journée, même en pleine activité.
  2. Cataplexie : faiblesse musculaire soudaine déclenchée par une émotion forte (rire, colère).
  3. Paralysie du sommeil : incapacité temporaire à bouger ou parler, à l’endormissement ou au réveil.
  4. Hallucinations hypnagogiques : images ou sensations intenses souvent effrayantes à l’endormissement.

14. Quelle est la cause de la narcolepsie ?

La narcolepsie est causée par une perte des cellules productrices d’hypocrétine (ou orexine), un neurotransmetteur qui régule l’éveil et le sommeil paradoxal.

Cela peut être lié à :

  • Des facteurs génétiques.
  • Des infections ou des dysfonctionnements auto-immuns.

15. Comment guérir de la narcolepsie ?

La narcolepsie ne peut pas être guérie, mais elle peut être gérée avec :

  1. Médicaments :
    • Modafinil ou méthylphénidate pour rester éveillé(e).
    • Antidépresseurs pour réduire la cataplexie.
  2. Gestion du mode de vie :
    • Programmes de siestes régulières, régime équilibré et activité physique.
  3. Suivi médical :
    • Travailler avec un neurologue ou un spécialiste du sommeil.

16. Quel âge pour la narcolepsie ?

La narcolepsie apparaît souvent entre 10 et 30 ans, mais elle peut être diagnostiquée plus tard en raison de symptômes non ou mal identifiés, mal compris ou négligés.

Mal-Être : Se Libérer grâce à l’Approche Systémique

La notion de mal-être est particulièrement subjective dans la mesure où elle repose sur la vision du monde de chacun.

Le mal être est donc un état d’ensemble, comme une affection, dont il est difficile de cerner le tenants et les aboutissants. C’est une impression globale, celle de ne pas être « au mieux de soi ».

Le mal être est une sensation diffuse et désagréable, un sentiment de déséquilibre qui ne dit ni son nom ni sur quoi elle repose.

Le mal être est une sensation de malaise physique ou mental, un sentiment désagréable de langueur, de faiblesse, d’envie de rien, d’absence d’énergie.

Fréquemment, les personnes qui ressentent ce mal être l’associe à une dépression comme lorsque les intéressées se mettent à avoir peur d’aller au travail.

Nous vivons tous, à une période donnée de notre vie, des moments et des situations difficiles. Cela peut être une rupture amoureuse, la perte d’un parent, ce qui peut déclencher un éventuel choc émotionnel après décès symptôme, ou encore une situation de chômage.

Ces périodes difficiles entrainent de la tristesse, et de la frustration mais, le plus souvent, avec le temps, ces ressentis s’estompent.

Ainsi, vous retrouvez votre joie de vivre et, partant, votre bien-être. Dans ce contexte, vous considérez votre problème comme un trouble mineur puisque passager. Mais lorsque cette tristesse ou cette frustration perdurent, on parle d’un mal être profond.

Dans ces cas, vous vivez votre mal être comme douloureux et persistant ce qui vous empêche de mener votre vie comme vous l’entendez.

Il en va ainsi de ces personnes qui focalisent sur leur fin de vie et qui n’arrêtent pas de se dire :  » J’ai peur de la mort  » alors qu’ils sont loin de passer de vie à trépas.

Les symptômes du mal-être

Les symptômes du mal être se manifestent sous la forme des troubles suivants :

  • Physique,
  • Psychologique,
  • Comportemental.

Les personnes qui ressentent un mal être ont souvent des troubles du sommeil. Ce trouble s’exprime au travers d’insomnies, de cauchemars, ou de réveils nocturnes associés à des angoisses nocturnes.

Ces mêmes personnes ressentent également une sensation d’épuisement, une sorte de ralentissement général. Cela s’exprime par de la fatigue, une perte d’énergie croissante, des problèmes de concentration, et certains manques d’attention.

Elles connaissent aussi des troubles de l’alimentation qui se manifestent par une perte ou, au contraire, une augmentation de l’appétit.

Dans la dernière partie de cet article, se trouve une liste plus précise des symptômes de mal-être.

Trouble psychologique

Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l’angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d’un sentiment permanent d’être en situation d’échec ce qui accentue le manque d’estime de soi, ou la perte de confiance en soi.

Les personnes qui vivent ce malaise connaissent aussi des troubles de l’humeur ce qui est le propre de la dépression.

Les symptômes dépressifs conduisent ces personnes à se replier sur elles-mêmes, à s’isoler. Elles se sentent d’ailleurs très seules, comme livrées à elles mêmes.

Elles se désintéressent des leurs activités habituelles, perdant aussi la joie de vivre et, si le désespoir est poussé à son paroxysme, elles ont parfois des envies suicidaires.

Comme autres signes de ce trouble psychologique associé au mal être, on peut citer :

Troubles au niveau comportemental

De tels manifestations symptomatiques entraînent un repli sur soi et, fréquemment, l’abandon d’activités pourtant appréciées. Cela conduit certains patients à une consommation excessive de tabac, voire d’alcool, ou de stupéfiants.

En effet, les personnes qui en souffrent ont l’impression d’être comme anesthésiées dans leur quotidien, exactement comme si elles avaient une perception déformée de leur environnement.

Elles sont donc à la recherche de sensations fortes qui s’apparentent à celles ressenties dans les sports extrêmes ou, par exemple, à la conduite à grande vitesse. En bref des conduites à risques.

Lorsque l’agressivité et la colère ne poussent pas les personnes aux conflits avec les autres, c’est le désespoir qui les amène à de fréquentes envies de pleurer. Dans certains cas, certaines en viennent malheureusement à s’auto mutiler.

Comment faire en cas de mal-être ponctuel ?

Confrontés au mal-être, la plupart d’entre nous se sent démunie et ne sait pas comment faire pour renouer avec le bien-être.

Ainsi, la plupart du temps, la plupart des gens essaie de contrôler leur trouble émotionnel, de ne pas se laisser envahir ou submerger par ce sentiment de malaise intérieur.

Pour être bref, ce comportement consiste, d’une part, à tenter de contrôler ce qui est vécu comme un problème, et à se contraindre à des actes qui tendent au bien-être d’autre part. Plus prosaïquement, à éloigner ce déséquilibre intérieur comme si on voulait éloigner le mauvais sort.

Sachez qu’il existe des façons d’être et de faire plus simples et plus productives pour se débarrasser de sa douleur mentale à « l’économie ».

Comment se comporter en cas de mal-être persistant ?

En cas de malaise persistant, vous consultez votre médecin traitant, un généraliste le plus souvent, puis, un médecin psychiatre, voire un psychologue ou un psychanalyste.

Hors les médicaments, rien ne vous est proposé pour vous sortir de ce malaise intérieur anxiogène qui vous satisfasse vraiment. En plus, pour le vivre, vous avez bien conscience que les médicaments ne sont pas sans effets secondaires.

Votre mal être persiste, voire, il s’accroît. En plus des conséquences liées aux médicaments, il y a aussi des conséquences personnelles, relationnelles, familiales, sociales, affectives, ou professionnelles.

Vous avez bien conscience qu’il est temps d’agir sauf à ce que vous ayez un intérêt personnel à rester dans cette situation. En fait, tout ce que vous voulez, c’est retrouver votre joie de vivre, retrouver votre vie d’avant.

Comment se sortir de sensations de mal-être ?

Le meilleur moyen pour se libérer de cette sorte d’enfermement consiste à bénéficier d’un accompagnement et d’une prise en charge adaptés à sa situation. C’est ce que je vous propose grâce à l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto, orientée solutions), méthode dans laquelle je suis spécialisé.

Ainsi, pour éviter des délais d’attente, et prendre en charge votre déprime le plus rapidement et le plus efficacement possible, j’ai créé un programme thérapeutique comportemental en ligne.

Il est utilisé par beaucoup de personnes qui souffrent, comme vous, et sont à la recherche d’une solution naturelle à leurs troubles anxieux

Pour information, cette méthode est utilisée, ou a été utilisée, par plusieurs milliers de personnes avec un succès supérieur à 95%. Vous ne prenez donc aucun risque si ce n’est celui d’aller mieux ce qui, je peux le comprendre, peut inquiéter plus d’un(e).

Vous trouverez toutes les précisions nécessaires à ce sujet en cliquant sur l’image en bas du présent article.

Mal-être : réponses aux questions fréquentes

Le mal-être est un état émotionnel et psychologique qui peut toucher tout le monde, à différents moments de la vie.

Ressenti comme une souffrance intérieure difficile à décrire, cet état émotionnel pénible influence les pensées, les émotions, et même les comportements.

Comprendre ce qu’est le mal-être, ses symptômes et ses causes permet de mettre en place des solutions pour s’en libérer d’où l’intérêt des réponses aux questions fréquemment posées ci-après.

C’est quoi le mal-être ?

Le mal-être désigne un état de malaise psychologique ou émotionnel qui se manifeste par une sensation diffuse de malheur, de tristesse ou de frustration.

Contrairement à une maladie physique, il peut être lié à des pensées négatives, des conflits internes ou des situations de vie complexes. Le mal-être est souvent décrit comme un poids invisible qui rend les tâches du quotidien difficiles voire douloureuses.

Comment définir le mal-être ?

Le mal-être peut être défini comme une combinaison de stress, de déséquilibres émotionnels, et parfois de troubles physiques qui affectent le bien-être général d’une personne.

C’est un état où cette dernière ressent un décalage entre ses attentes, ses besoins profonds, et la réalité qu’elle vit. Le mal-être n’est pas toujours un trouble clinique, mais il peut précéder ou coexister avec des pathologies comme la dépression ou l’anxiété.

Quels sont les symptômes de mal-être ?

Les symptômes du mal-être varient d’un individu à un autre. Voici les plus fréquents :

  • Émotions négatives persistantes : tristesse, irritabilité ou sentiment d’échec.
  • Troubles physiques : fatigue chronique, insomnie, douleurs inexpliquées.
  • Manque d’énergie et de motivation : difficultés à se concentrer ou à trouver de l’intérêt dans les activités quotidiennes.
  • Isolement social : perte d’envie de voir ses proches ou de participer à des événements.
  • Pensées pessimistes : tendance à ruminer ou à anticiper le pire.

Pourquoi ressens-je un mal-être ?

Les causes du mal-être sont multiples et souvent subjectives. Parmi les raisons possibles, on trouve :

  1. Facteurs personnels : un manque de confiance en soi, des attentes irréalistes ou des blessures émotionnelles non résolues.
  2. Facteurs environnementaux : conflits relationnels, surcharge de travail ou difficultés financières.
  3. Facteurs biologiques : déséquilibres hormonaux, manque de sommeil ou carences nutritionnelles.
  4. Facteurs existentiels : perte de sens dans la vie ou difficultés à trouver un but.

Un événement marquant, comme un deuil ou une rupture, provoquer aussi ce sentiment de mal-être.

Comment se traduit un mal-être ?

Le mal-être se traduit de différentes manières :

  • Sur le plan émotionnel : anxiété, sentiment d’insécurité, hypersensibilité ou apathie.
  • Sur le plan comportemental : procrastination, évitement des responsabilités ou comportements autodestructeurs.
  • Sur le plan physique : tension musculaire, troubles digestifs ou crises d’angoisse.

Comment se libérer de son mal-être ?

Se libérer de son mal-être nécessite une approche globale qui combine réflexion personnelle et actions concrètes :

  1. Identifier la source : prendre le temps de réfléchir aux causes potentielles de son mal-être. Est-il lié à une situation précise ou à un ressenti global ?
  2. Parler à un proche ou à un professionnel : exprimer son ressenti soulage une partie du poids émotionnel. C’est toujours plus facile à plusieurs que seul(e). Un thérapeute est à même de vous offrir des outils pour mieux comprendre et gérer vos émotions.
  3. Adopter des habitudes saines : une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil réparateur améliorent grandement l’état général.
  4. Faire des pauses : il faut prendre le temps de se reconnecter à soi-même en pratiquant la méditation, la pleine conscience ou d’autres activités apaisantes.
  5. Se fixer des objectifs réalistes : avancer par petites étapes successives pour retrouver un sentiment d’accomplissement et de contrôle positif.
  6. Explorer de nouvelles perspectives : essayer de nouveaux loisirs, rencontrer des personnes inspirantes ou s’engager dans des projets qui tiennent à cœur.

Le chemin vers un mieux-être peut prendre du temps, mais chaque pas compte pour retrouver un équilibre intérieur.

C’est la raison pour laquelle le Programme ARtUS existe. En cliquant sur l’image ci-dessous, vous apprendrez et comprendrez comment sortir de votre mal-être en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite supérieur à 95%.

Ressources

Spasmophilie : S’en Libérer grâce à l’Approche Systémique

Je me souviens d’une vidéo que j’ai faite sur ma page YouTube à propos de la spasmophilie laquelle s’apparente à une crise de tétanie. Cette vidéo me vaut régulièrement des récriminations parce que je ne me suis basé que sur la question émotionnelle pour expliquer les crises correspondantes.

J’ai eu beau écrire que je comprenais le point de vue des personnes qui laissaient des commentaires courroucés sur Youtube, et justifier mon positionnement, rien n’y a fait. Je prends donc la décision d’écrire un article pour que les choses soient plus claires.

Effectivement, la vraie question n’est tant de savoir si ce que j’écris déplait ou non mais de savoir comment vaincre ces spasmes viscéraux, en tant que symptôme d’anxiété.

Pour celles et ceux qui considèrent qu’entre le moment de la publication de la vidéo et cet article, il s’est écoulé beaucoup de temps, c’est pas faux : est besogneux qui peut.

Revenons à nos moutons.

Encore appelée crise de tétanie, ce syndrome d’hyper excitabilité musculaire est une maladie qui touche majoritairement les femmes. Ses symptômes ont un impact important sur le quotidien de la personne qui en est affectée au point que la personne intéressée se dit souvent :  » Je ne me sens pas bien « .

Comment traiter une crise de spasmophilie ?

Tout comme l’angoisse ou l’anxiété, la tétanie peut s’exprimer sous forme de crise.

On entend cette dernière comme un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui émergent de façon soudaine et massive. D’ailleurs, cela est parfois si violent que crise de panique ou attaque de panique sont fréquentes.

Pour traiter une crise, il faut agir de la même façon que pour traiter une crise d’angoisse.

En effet, une crise est l’aboutissement d’une série de symptômes de stress. Une alchimie, ô combien toxique, qui traduit un épuisement nerveux, une impossibilité ponctuelle et violente, à gérer l’émotion ou la situation de trop. Un peu comme une crise d’anxiété.

C’est précisément ce à quoi fait allusion Christel Veyret Arnaud, Docteur en pharmacie, dans sa thèse: « Données récentes sur la spasmophilie« .

Comment sortir d’une crise ?

Le symptôme typique de ce genre de crise est la contraction involontaire et continue des muscles. On parle alors de crise de tétanie et les patients qui en souffrent sont obligés de s’immobiliser. Dans certains cas, la crise provoque d’importantes douleurs musculaires.

Pourtant, ce syndrome est le résultat d’un trouble anxieux. C’est donc une réaction psychologique et non pas physiologique. Pour gérer une crise, vous devez donc adopter quelques bons gestes, dont la plupart sont communs à la gestion d’une attaque de panique.

Commencez donc par vous asseoir pour solliciter le moins possible vos muscles. Si vous pouvez vous allonger, c’est encore mieux.

Ensuite, adoptez une respiration lente et maîtrisée en vous concentrant dessus. Inspirez profondément, retenez votre souffle trois secondes, puis expirez lentement.

Pendant que vous faites ces exercices de respirations, vous pouvez également appliquer quelques méthodes de méditation de pleine conscience pour vous calmer. Pour cela, explorez mentalement les parties de votre corps souffrant de contractures.

Sans juger, explorez vos sensations en étant le plus précis et le plus concentré possible. Maintenez également toujours un œil sur votre respiration.

Ces exercices très simples sont à la portée de tous et calment efficacement les crises émotionnelles. Mais, permettez moi d’insister : il s’agit là de méthodes pour calmer la crise, ce n’est pas la solution.

Les cas sans crise

Les crises de tétanie sont douloureuses et impressionnantes. Certains patients ne font jamais de crise, ou bien n’en font qu’une seule dans toute leur vie. Pourtant, on estime qu’ils en souffrent quand même. Comment est-ce possible ?

En fait, la crise de tétanie n’est pas la condition sine qua non de contractions musculaires. Involontaires, ces dernières peuvent être plus discrètes et avoir des conséquences difficiles au quotidien. Par exemple, un syndrome d’hyperventilation sans crise peut provoquer des maux de tête et des sensations de vertiges qui durent plusieurs semaines ce qui peut justifier des comportements hypocondriaques chez certain(e)s patient(e)s.

On prescrit alors du repos. Si les symptômes disparaissent quand le stress diminue, alors on soupçonne souvent un cas sans crise.

Un tel problème peut aussi avoir des conséquences douloureuses sur la digestion :

  • Diarrhées,
  • Nausées,
  • Reflux gastriques,
  • Etc.
Les symptômes physiques d'une crise de tétanie ou d'une crise de spasmophilie

Enfin, ces contractions involontaires discrètes peuvent aussi avoir des conséquences sur les douleurs musculaires.

Par exemple, certaines personnes anxieuses se réveillent parfois épuisées le matin et avec des courbatures. Pourtant, ils ont dormi longtemps et n’ont pas fait de sport la veille. En fait, ils ont passé la nuit à s’agiter et à contracter involontairement leurs muscles sous l’effet de l’anxiété.

Comment s’en sortir ?

Il existe plusieurs façon de sortir de la cryptotétanie.

La première des façons est de commencer par avoir quelques habitudes de comportement qui vous protègent d’une aggravation de vos symptômes.

La sophrologie, la méditation, ou la relaxation, sont autant d’outils que vous pouvez utiliser pour vous détendre. Plus spécifiquement quand on sait qu’il s’agit d’une tension nerveuse laquelle n’est pas sans faire penser aux conséquences d’un burnout.

Il existe quelques médicaments qui peuvent aider à soigner cette hyper excitabilité nerveuse. Les deux premiers d’entre eux sont le calcium et le magnésium, mais il se peut que vous ayez aussi besoin de faire une crue de vitamines C, B1, B2, B6, et de fer comme de minéraux. Votre médecin est le plus à même de vous renseigner à ce propos.

Autant de démarches médicales qui n’ont d’intérêt qu’avec un traitement adapté de type thérapie comportementale.

Prévenir la spasmophilie

Il est possible d’éviter les crises de tétanie en adoptant quelques comportements sains au quotidien :

  • Autant que faire se peut, évitez au maximum de consommer de l’alcool, du tabac, du café, des drogues, ou toute autre substance psycho stimulante (excitante). Cela peut constituer un facteur déclenchant, ou aggravant.
  • Ayez une activité physique régulière. Cela est utile pour libérer votre corps des tensions accumulées, utile aussi pour vous redonner du tonus musculaire. Cela permet également la libération d’endorphines, hormones responsables du bien-être. Elles entraînent une sensation d’euphorie et de légèreté.
  • Essayez d’avoir un sommeil de qualité. Il est important de vous reposer en suffisance pour permettre à votre corps de se renouveler et de permettre d’être moins sensible aux situations de stress.
  • Essayez d’avoir une alimentation saine. Il est très bénéfique pour votre organisme de consommer des aliments riches en calcium et en magnésium. Augmentez votre consommation de légumes verts et aussi de fruits, de noix, de céréales, de laitages, comme de tout autre aliment riche en minéraux.
  • Hydratez-vous correctement : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, et faites-en une habitude quotidienne.

Les médicaments

D’une façon générale, un traitement à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques vous est prescrit. Ces médicaments permettent de calmer les symptômes en cas de crise.

Cependant, prenez note qu’un traitement médicamenteux ne peut pas éliminer totalement votre problème. Ce type de soins médicaux est de moins en moins recommandé à cause de ses effets secondaires comme des risques de dépendance ou d’accoutumance.

En complément, d’aucuns recommandent la prescription initiale de magnésium. En fait, les avis sont très partagés dans la mesure où il ne s’agit pas une maladie en soi. Du coup, les avis sur ses causes, ses symptômes et ses modalités de soins divergent. C’est ce qui m’a valu une diatribe youtubesque (lire plus haut).

La sophrologie

La sophrologie est une thérapie qui consiste à dominer la douleur en apprenant à se détendre.

Par une série de massages et de prises de conscience mentale et corporelle, le sophrologue vous apprend à être à l’écoute de votre corps. Vous contrôlez vos émotions par la concentration. La sophrologie est également efficace pour calmer les crises de tétanie mais pas assez pour les prévenir.

La sophrologie c’est un peu comme la méditation. C’est bien pour se détendre mais cela ne traite pas le fond et la forme du problème au contraire de la thérapie comportementale. Quand je parle du traitement de la spasmophilie, j’entends par là éradiquer vos symptômes et retrouver le bien-être.

La thérapie comportementale

C’est le mode de traitement le plus efficace pour traiter la spasmophilie. Le coaching comportemental n’utilise aucun médicament. Il n’y a donc aucun effet secondaire sur l’organisme.

Cette approche thérapeutique, brève et stratégique, permet de traiter efficacement les crises de crispations et, surtout, de les prévenir.

Comment soigner la spasmophilie

Pour ce faire, 3 techniques sont utilisées :

  • Identification et analyse des pensées dysfonctionnelles : Que ce soit au cabinet du coach, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne, vous identifiez rapidement les schémas de pensées automatiques qui sont à l’origine de vos crises. Cela vous aide vraiment à analyser et prendre acte de l’irrationalité associée à votre problème.
  • Restructuration cognitive : Naturellement, le programme thérapeutique en ligne vous permet d’adopter des schémas de pensées plus adaptés à votre réalité par des mises en situation imaginaires et paradoxales. Vous relativisez et, ainsi, vous ne subissez plus le stress lié aux situations que vous vivez quotidiennement.
  • Apprentissage de nouveaux comportements : L’approche comportementale facilite des comportements utiles pour prévenir les crises comme pour traiter des crises au moment où elles surgissent. En quelques minutes, vous éliminez une crise. Plus vous faites cela, moins vous avez de crises jusqu’à ne plus en avoir du tout!

Comment guérir la spasmophilie ?

Consulter un médecin permet de déterminer une éventuelle carence en magnésium. Si une crise associée à un syndrome d’hyperventilation est due à un trouble anxieux, il est inutile de la traiter directement. Vous devez consulter un thérapeute ou un comportementaliste pour venir à bout du trouble anxieux.

On recommande désormais surtout la thérapie comportementale pour venir à bout de l’angoisse pathologique et des troubles anxieux. Dans les cas d’anxiété les plus légers, le patient pourra simplement adapter son quotidien.

Une meilleure hygiène de vie, une cure de magnésium et la pratique régulière d’un sport, d’exercices de respiration et de méditation peuvent suffire mais pas être considérés comme des solutions. Au mieux, c’est comme une béquille pour marcher avec une jambe dans le plâtre (je vais encore me faire des amis…) 😊.

Si ce n’est pas le cas, l’aide d’un comportementaliste et la thérapie comportementale permettent de vaincre l’anxiété et les phobies en quelques semaines seulement.

Le meilleur traitement contre la tétanie, c’est de prendre en charge et de soigner les troubles anxieux qui en sont à l’origine. En cas de crises aiguës et douloureuses, les médecins peuvent prescrire des anxiolytiques sur une courte période. On offre ainsi un peu de répit au patient.

Il peut se reposer et initier un travail psychothérapeutique pour gérer ses angoisses. Désormais, des thérapies les plus souvent utilisées pour se débarrasser des troubles anxieux, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est celle qui fait l’unanimité.

L’objectif de la démarche consiste à vous apprendre, en relative autonomie, à analyser, comprendre et objectiver les peurs irrationnelles aux origines de l’anxiété.

Certains apparaissent après un traumatisme évident. D’autres se manifestent à la suite d’une longue exposition à un environnement anxiogène, notamment pendant l’enfance.

Dans tous les cas, le thérapeute comportemental vous donne les outils de sorte à prendre de la distance d’avec votre problème (cf. lâcher prise) pour ne plus en avoir peur. Progressivement, l’anxiété disparait et vous retrouvez confiance et autonomie.

Comme vous l’avez compris, en première intention, si vous suspectez des symptômes évoqués précédemment, consultez votre médecin traitant. Sans doute cela donnera t’il lieu à une prescription d’analyses médicales et de compléments en termes de calcium et de magnésium.

Dans un second temps, je vous invite à traiter ce problème à l’aide d’un programme de thérapie comportementale comme celui dont je vous parle dans la vidéo ci-dessous.

C’est simple, rapide, économique. Vous suivez le programme à votre rythme. Votre accès au programme est immédiat dès après votre inscription. Vous n’avez donc pas besoin de vous faire inscrire sur une longue liste de patients en souffrance.

Le coaching comportemental dure de 6 à 8 semaines. Les risques de rechute sont quasi inexistants.

Les causes de la spasmophilie

Une crise de ce type est une affection dont les signes sont identiques à ceux d’une crise d’angoisse ou d’un état d’anxiété. Elle touche principalement les personnes âgées de 15 et 45 ans.

Ses causes ne sont pas formellement établies mais deux principales hypothèses sont émises :

Toujours dans ce même ordre d’idée, on évoque également un trouble dans la conduction des informations entre les neurones et les muscles. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’assimile ces contractions toniques douloureuses à une crise de tétanie.

  • 2ème hypothèse : Ce problème est une réaction exagérée qui fait suite à l’exposition à une situation génératrice de stress, d’angoisse ou d’anxiété (c’est mon point de vue) ce qui peut expliquer) des crises de panique fréquentes. La peur vive ressentie entraîne l’apparition des symptômes qui deviennent par la suite des facteurs aggravants de cette même peur. C’est un véritable cercle vicieux duquel la majorité des personnes intéressées n’arrivent pas à se libérer sans aide extérieure.

La tétanie accompagne presque toujours un trouble anxieux. Ces crises ont une manifestation de l’angoisse et du stress. Le corps réagit physiquement à l’anxiété en contractant tous les muscles jusqu’à la douleur. Résultat, le patient est presque paralysé pendant quelques minutes.

Heureusement, les crises ne durent jamais plus de trente minutes. Pour comprendre d’où cela provient, on doit donc comprendre d’où vient l’anxiété. Les troubles anxieux émergent parfois chez des personnes génétiquement prédisposées, mais c’est l’environnement qui joue le plus grand rôle.

Dans certains cas, un traumatisme est à l’origine de l’apparition du trouble (accident, agression, violence physique ou sexuelle). Ainsi, les enfants qui grandissent dans des milieux anxiogènes développent souvent des troubles anxieux.

La famille comme l'éducation peuvent expliquer les crises de spasmophilie

Dans certains cas beaucoup plus rares, la spasmophilie peut être le signe d’une maladie neurologique plus grave.

Les pathologies cérébrales susceptibles de la provoquer sont très nombreuses et vous devez consulter un spécialiste dès lors que les crises durent plus de trente minutes et qu’elles sont trop fréquentes.

Dans certains cas, le diagnostic est impossible à faire et on parle alors souvent de fibromyalgie, une maladie dont les origines sont très mal connues.

Pour ces raisons, un diagnostic est complexe à établir. Voilà pourquoi il est fortement recommandé – en 1ère intention – de consulter votre médecin traitant.

Les symptômes physiques et psychiques

Une personne spasmophile présente les symptômes ci-après :

  • Crampes,
  • Fourmillements, ou picotements, au niveau des mains, des bras, du visage et des jambes,
  • Fortes sueurs,
  • Frissons,
  • Fatigue matinale régulière,
  • Étourdissements,
  • Vertiges,
  • Nœuds au niveau de l’estomac,
  • Brûlures au niveau de l’œsophage ou de l’estomac,
  • Douleurs à la poitrine,
  • Nausées,
  • Sensation de malaise,
  • Spasmes douloureux au niveau de l’abdomen,
  • Hyperventilation,
  • Contraction au niveau des lèvres,
  • Impression de suffoquer,
  • Palpitations,
  • Boule dans la gorge,
  • Troubles ponctuels de la vision,
  • Fortes douleurs au niveau du cou, du dos, ou des jambes,
  • Migraines,
  • Sensation de chaleur,
  • Impression de perdre connaissance,
  • Difficultés à marcher.

Ces symptômes sont tous communs à la crise d’angoisse, sachant que la crise de tétanie chronique présente certains symptômes uniques :

  • Sensation d’étouffement (les poumons ne semblent jamais pouvoir se remplir assez),
  • Hyperventilation,
  • Fourmillements dans les extrémités du corps,
  • Contractures (surtout dans les mains et les bras, mais parfois dans tout le corps).

Une fois la crise passée, le patient ressent souvent une fatigue intense et les douleurs musculaires lesquelles peuvent durer quelques heures. Si les contractures durent plus de trente minutes, vous devez impérativement consulter un médecin.

De tels symptômes peuvent aussi être liés à d’autres maladies physiologiques plus graves.

Il existe également des crises de spasmophilie sans symptômes physiques visibles. Les personnes qui en sont victimes ont des céphalées, et aussi des vertiges, des palpitations, et des troubles digestifs, lesquels peuvent durer entre quelques jours, et plusieurs semaines.

Est-ce grave ?

Le syndrome d’hyper ventilation provoqué par un trouble anxieux et induite par les crises de panique et les chocs émotionnels importants n’est pas grave. C’est un trouble psychiatrique bénin qui se soigne très bien avec l’aide d’un comportementaliste.

En revanche, elle peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur le patient. Elle peut gêner son quotidien, mais aussi le placer dans des situations dangereuses, notamment si la crise intervient quand il conduit.

Quand cette difficulté a des origines neurologiques, elle peut être beaucoup plus grave. Ce sont des cas rares et variés, mais il est important d’en pendre toute la mesure. Ce type de problème peut être le symptôme de nombreuses maladies différentes.

Seul un médecin peut correctement vous renseigner sur le sujet.

Qu’est-ce qui déclenche une crise ?

Le stress et l’angoisse sont presque toujours à l’origine d’une crise liée à l’anxiété. Le patient qui en souffre réagit très brutalement aux situations anxiogènes.

Chez les patients phobiques, la crise advient quand ils sont confrontés à l’objet de leur peur. Quand la phobie est très importante, la simple idée de cette confrontation suffit à produire une crise de tétanie. Paradoxalement, un moment agréable de détente peut parfois être à l’origine d’un syndrome d’hyper ventilation sans attaque de panique.

Ce processus est difficile à comprendre clairement, mais les patients spasmophiles sont nombreux à le décrire. Le relâchement temporaire de la tension serait à l’origine d’une vague d’anxiété provoquant le surgissement brutal des anxiétés, le tout provoquant une crise.

Similtudes entre spasmophilie et attaques de panique

Combien de temps dure une crise de spasmophilie ?

La durée d’une crise est trés variable d’une personne à l’autre. Un peu comme une crise d’angoisse ou une crise d’anxiété. Mais, si l’on y regarde de plus près, la notion de crise induit, par delà la violence de la situation ressentie, un temps réduit. Cela signifie que la perturbation ne dure que quelques minutes.

Vient ensuite le temps de la « redescente » émotionnelle et la gestion de la fatigue générée par cette crise. Quoiqu’il en soit, par principe, une crise dure peu de temps. Après, il est vrai, le temps est subjectif.

Une crise de 5 minutes peut représenter la fin du monde pour certaines personnes, ce qui explique une crise de panique pendant ce grand moment d’angoisse.

Pour d’autres, 5 minutes ne seront pas grand chose eu égard au temps depuis lequel une personne souffre de spasmophilie. D’ailleurs, certaines disent qu’elles apprennent à, je cite: « Vivre avec le mal« .

Moralité, la question du temps est on ne peut plus subjective. Plus important que la durée d’une crise, c’est de savoir comment faire en cas de troubles avérés. Les bouleversements induits par l’anxiété a donc une durée variable. Généralement, elle ne dure pas plus de quelques minutes.

Comme je l’écrivais précédemment, au-delà de trente minutes, la crise est préoccupante, car elle peut être le symptôme d’une maladie neurologique bien plus grave. Je vous suggère donc consulter votre médecin traitant pour l’en informer.

Malgré tout, les personnes qui souffrent de troubles anxieux très handicapants ont parfois des crises de plus d’une heure. Pis encore, ce cataclysme émotionnel peut se multiplier et se manifester plusieurs fois par jour.

Dans ces cas-là, le quotidien devient très difficile et handicapant. Une fois de plus, si c’est votre cas, consultez d’abord un médecin spécialisé (ex : neurologue).

Si aucun trouble neurologique n’est découvert, alors vous ne souffrez sans doute que de troubles anxieux. Du coup, prenez contact avec un comportementaliste qualifié.

Comment détecter la spasmophilie ?

Le cas qui nous occupe est un symptôme de trouble anxieux. Cela signifie que vous avez accumulé un certain nombre de facteurs de stress. Il convient donc de vous référer aux symptômes cités précédemment pour détecter si oui ou non vous souffrez d’une hyper-excitabilité musculaire et nerveuse.

Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. En effet, à la faveur de tests biologiques (ex: prise de sang), vos carences en fer, minéraux, magnésium, etc, seront clairement identifiées et traitées.

Si, par ailleurs, plus ou moins souvent, vous souffrez de contractions, ou de spasmes, au niveau de l’abdomen (estomac et intestins) accompagnés d’hyper ventilation, ou de troubles de la respiration, il est probable que vous souffrez de tétanie chronique.

N’oubliez pas qu’une crise d’hyper ventilation avec contractions est la résultante de divers symptômes de troubles anxieux. Ceux-ci altèrent votre santé mentale comme votre santé physique, au point, de consommer ou de réduire les substances dont votre corps a besoin pour son équilibre.

Comment savoir si on fait de la tétanie latente ?

Le diagnostic des attaques de tétanie est généralement assez évident à poser. Tous les symptômes pointent généralement vers la crise de panique, un problème bien connu et facile à identifier.

Cependant, cette éventualité ajoute la tétanie à l’attaque de panique. De telles contractures inquiètent généralement beaucoup et accroissent l’état anxieux. Les patients qui en souffrent identifient donc rapidement le problème.

En revanche, certaines personnes font une seule crise dans leur vie et n’en souffrent plus ensuite pendant des années. Dans certains cas, ils n’en souffrent même plus du tout.

Dans la mesure où il s’agit probablement d’une réaction physique à l’état d’anxiété généralisée, sa régularité n’est pas toujours constatée. Dans ce cas-là, on ne considère pas que le patient souffre d’une tétanie latente.

En fait, on juge que le patient anxieux est atteint de crises de spasmophilie quand elles se manifestent plus d’une fois tous les six mois. Chez certaines personnes, ces crises sont une réaction systématique aux chocs émotionnels.

Elles empoisonnent le quotidien et doivent être prises en charge rapidement. Néanmoins, même si vous n’avez souffert que d’une crise dans votre vie, elle témoigne d’une nature anxieuse.

Consulter un spécialiste pour gérer votre anxiété avant qu’elle ne devienne un trouble anxieux est tout à fait judicieux.

Un diagnostic compliqué

Le problème qui nous occupe n’a bien souvent pas de cause médicale évidente. La plupart des patients qui en souffrent ont également une carence en magnésium, mais cela explique surtout les troubles anxieux et dépressifs.

Le diagnostic est donc compliqué, parce qu’il repose surtout sur la bonne compréhension de la psyché du patient par le médecin. Généralement, un médecin compétent vous garde en consultation au moins 45 minutes pour vous interroger le plus précisément possible sur vos crises et leurs manifestations.

Ensuite, il peut vous proposer un bilan sanguin et plusieurs tests neurologiques non invasifs. L’objectif est de vérifier si les douleurs sont d’ordre psychologique ou neurologique.

Quand le problème est neurologique, certains tests provoquent immédiatement des crises. Le problème, c’est que ces tests peuvent aussi simplement démontrer une hyperexcitabilité des nerfs.

Or, c’est un phénomène plutôt fréquent chez les personnes anxieuses. C’est d’ailleurs cette hyperexcitabilité qui laisse penser que l’anxiété pourrait être partiellement génétique.

Voilà pourquoi beaucoup de spasmophiles finissent par trouver les soins qu’ils cherchent auprès d’un psychothérapeute ou un comportementaliste plutôt que chez un neurologue.

Une carence en magnésium

La carence en magnésium est très fréquente et provoque plusieurs troubles psychologiques. Elle serait notamment en lien avec l’apparition de certains troubles anxieux et dépressifs.

Plusieurs études montrent également son impact sur la gravité des crises. Sans pouvoir les provoquer à elle seule, elle augmente leur nombre et leur gravité. On recommande donc une cure de magnésium aux patients concernés.

On conseille également quelques ajustements de l’hygiène de vie, notamment en diminuant la consommation de boissons excitantes et augmentant la qualité du sommeil.

Des douleurs musculaires permanentes

Dans la même veine que les douleurs physiques connues comme symptômes de la spasmophilie, il est souvent fait état de douleurs musculaires permanentes, un peu comme la fibromyalgie.

Quand ce qui motive des contractures n’est pas correctement prise en charge, la personne s’expose à des contractions musculaires répétées et douloureuses.

Considérant qu’il s’agit là de symptômes physiques de stress, au même titre que des spasmes, ou de l’hyper ventilation, il est donc important de se faire faire des tests sérologiques pour savoir ce qu’il en est.

Dès lors, lé médecin saura vous prescrire les compléments dont vous avez besoin ainsi que des médicaments pour réduire un certain nombre de contractions comme celles liées aux douleurs intestinales.

Les spasmes intestinaux

Comme l’indique le vocable « crise de tétanie », on peut considérer que vous êtes tétanisé(e). Cela signifie que vous êtes comme sidéré(e). C’est à dire, incapable de réagir face à une situation stressante.

La sphère abdominale (estomac et intestins) est considérée comme le deuxième cerveau. Cela signifie que lorsque vous avez des difficultés à appréhender et gérer vos émotions, cela se traduit par des douleurs intestinales, des sensations de contractions et de crampes particulièrement douloureuses.

Bien sur, plus vous souffrez de spasmes intestinaux, plus vous devez considérer qu’il s’agit alors de l’expression d’une anxiété. C’est à dire d’un état de tension nerveuse qui vous fatigue considérablement au point que vos douleurs peuvent induire une sensation de nausées, voire de malaises qui vous mènent au bord de l’évanouissement.

Vous pouvez alors craindre des causes neurologiques.

Les causes neurologiques

D’une façon générale, tout comme la fibromyalgie, la spasmophilie est une « maladie » assez mal comprise, et souvent mal traitée. Or, cette pathologie concerne, environ et en moyenne, 7% de la population.

Du fait des accès hypertoniques des extrémités (contractions musculaires, et douleurs musculaires permanentes), l’hyper excitabilité neuro musculaire est bien à considérer comme un syndrome nerveux.

Celle-ci est la résultante de fatigue et de stress cumulés. Partant, de la difficulté croissante de s’adapter à son environnement affectif, social, professionnel, économique lesquels sont en perpétuelle mutation et induisent un sentiment d’insécurité progressif.

Sachant que tous les organes de notre corps interagissent, on peut effectivement parler de causes neurologiques. Mais, une fois n’est pas coutume, ceci n’est qu’un explication, et non une solution. En effet, se cantonner à identifier des causes neurologiques et non psychiques est un leurre voire une aberration.

On peut donc considérer, voire affirmer, que tout le monde n’est pas spasmophile, ce qui justifie la question suivante : « pourquoi est-on spasmophile? » ou « pourquoi devient-on spasmophile? ».

Vaincre la spasmophilie grâce à la thérapie comportementale

Pourquoi est-on spasmophile ?

Il est fréquent que les personnes intéressées ne s’attachent à considérer que la dimension physique et non psychique à leurs crises. Ainsi, elles tentent d’expliquer ou de justifier les crises par des troubles endogènes (internes au corps).

Dès lors, la personne victime de spasmophilie passe à côté d’une prise en charge complémentaire de ses crises. J’entends par là que si une prise en charge médicale est conseillée, une prise en charge thérapeutique l’est tout autant.

Cela répond à la question de savoir pourquoi on est spasmophile. En effet, ce type de problème est une succession de symptômes physiques et psychiques qui font l’objet de comportements de contrôle de la part de la personne qui en est victime.

En clair, plus la personne spasmophile contrôle ses émotions, et leurs diverses expressions, plus elle est dans le déni de sa réalité. Elle cherche donc une explication scientifique à un problème qui ne l’est que peu voire pas.

La personne spasmophile est confrontée à différents symptômes qui sont l’expression de différents facteurs ou niveaux de stress qu’il lui incombe de prendre thérapeutiquement en charge, au sens psychologique. Ainsi, une anxiété non prise en charge, même sans symptômes de spasmophilie, ne peut que s’aggraver.

Spasmophilie : réponses aux questions fréquemment posées

La spasmophilie, bien que souvent méconnue ou mal comprise, est un trouble particulièrement pénible.

Associée à des symptômes impressionnants comme les spasmes musculaires, les crises d’angoisse et la fatigue, elle est étroitement liée à des facteurs de stress et de déséquilibres minéraux.

Les réponses aux questions les plus fréquemment posées au sujet de la spasmophilie permettent de préciser les points suivants :

  • Signes caractéristiques,
  • Maladies similaires avec lesquelles elle peut être confondue,
  • Perspectives de guérison,
  • Sensations après une crise,
  • Méthodes concrètes pour calmer ces épisodes.

Quels sont les signes de la spasmophilie ?

La spasmophilie se manifeste par un ensemble de symptômes physiques et psychologiques assez impressionnants bien que bénins sur le plan médical.

Les principaux signes de la spasmophilie :

  • Symptômes physiques :
    • Crampes musculaires douloureuses (notamment dans les mains, les pieds ou le visage).
    • Sensations de fourmillements ou d’engourdissement (paresthésies) dans les membres.
    • Tremblements incontrôlables ou spasmes.
    • Palpitations cardiaques.
    • Difficultés respiratoires, souvent décrites comme une sensation d’étouffement.
    • Sensation de chaleur ou de froid intense.
    • Vertiges ou étourdissements.
  • Symptômes psychiques :
    • Anxiété ou panique soudaine.
    • Peur de perdre le contrôle ou de s’évanouir.
    • Impression de danger imminent, sans raison apparente.

Ces symptômes sont souvent déclenchés par un stress intense ou une fatigue chronique, et peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures.

Quelle maladie ressemble à la spasmophilie ?

La spasmophilie partage plusieurs symptômes avec d’autres maladies ce qui rend le diagnostic complexe. Parmi les pathologies similaires, on trouve :

  • Crises d’angoisse ou attaques de panique : sensations de palpitations, de suffocation et de peur intense communes aux deux.
  • Tétanie : carence en calcium ou magnésium qui provoque des spasmes musculaires et des crampes similaires à la spasmophilie.
  • Fibromyalgie : douleurs musculaires diffuses et fatigue chronique chez les patients atteints de fibromyalgie.
  • Hypothyroïdie : cette maladie entraine des crampes musculaires, une fatigue importante et des troubles anxieux.
  • Syndrome d’hyper ventilation : respiration rapide et superficielle, souvent liée à l’anxiété, qui provoque des symptômes tels que vertiges et engourdissements.

Un examen médical approfondi, incluant un bilan sanguin et un électrocardiogramme, est nécessaire pour exclure d’autres pathologies.

Est-ce que la spasmophilie se guérit ?

La spasmophilie n’est pas considérée comme une maladie à proprement parler, mais plutôt comme un syndrome, souvent lié à des facteurs psychologiques et environnementaux.

Elle peut être maîtrisée, voire disparaître, avec une prise en charge adaptée. Les stratégies d’intervention thérapeutiques sont les suivantes :

  • Approches psychologiques :
    • Une thérapie comportementale de type Palo Alto peut aide à gérer l’anxiété, à prévenir les crises puis à les éliminer totalement l’un et l’autre en quelques semaines seulement.
  • Hygiène de vie :
    • Une alimentation riche en magnésium et en calcium.
    • Une activité physique régulière pour réduire le stress.
    • Une routine de sommeil stable et suffisante.
  • Traitements médicamenteux :
    • Des compléments alimentaires en magnésium ou calcium, sur prescription médicale.
    • Des anxiolytiques ou antidépresseurs en cas d’anxiété chronique.

Comment se sent-on après une crise de spasmophilie ?

Après une crise de spasmophilie, les patients rapportent souvent les ressentis ci-après :

  • Fatigue extrême : les spasmes musculaires et l’anxiété consomment beaucoup d’énergie.
  • Douleurs résiduelles : les crampes laissent des muscles endoloris pendant plusieurs heures.
  • Sensation de vulnérabilité : beaucoup de patients décrivent une impression de fragilité émotionnelle, avec une peur que la crise se reproduise.
  • Relâchement émotionnel : une sensation de calme peut suivre la crise, laquelle est liée à l’épuisement nerveux.

Un repos adapté, accompagné d’une ré-hydratation et d’une alimentation équilibrée, aide à récupérer plus rapidement.

Comment calmer une crise de spasmophilie ?

Il est essentiel d’agir rapidement pour limiter l’intensité et la durée d’une crise. Voici quelques stratégies efficaces :

  1. Maîtriser la respiration :
    • Inspirer profondément par le nez pendant 4 secondes, retenir son souffle 4 secondes, puis expirer lentement par la bouche sur 6 secondes.
    • Utiliser un sac en papier pour rétablir l’équilibre en dioxyde de carbone (en cas d’hyper ventilation).
  2. S’asseoir ou s’allonger :
    • Adopter une position confortable et sécurisée pour éviter les chutes ou blessures.
  3. Relaxer les muscles :
    • Contracter et relâcher doucement les muscles affectés pour diminuer les spasmes.
  4. Boire de l’eau :
    • Une hydratation aide à calmer le corps, notamment en cas de carence en électrolytes.
  5. Se distraire :
    • Écouter une musique apaisante ou se concentrer sur un objet ou une pensée positive pour détourner son attention des sensations anxiogènes.
  6. Demander de l’aide :
    • En cas de crise persistante, il ne faut pas hésiter à solliciter un proche ou un professionnel de santé.

Lexomil pour Dormir : Bonne Solution ou Mauvais Choix ?

D’une façon générale, l’usage d’un médicament n’est jamais innocent ni sans conséquences. Qu’il s’agisse du Lexomil pour dormir, ou de traiter des troubles du sommeil, mieux vaut essayer des alternatives naturelles qui favorisent l’endormissement.

En effet, il est important de savoir que le Bromazépam est assez addictif, comme tout anxiolytique, ce qui signifie que plus on en consomme, plus les effets se réduisent, et plus il faut en prendre.

Je ne connais que trop de gens qui, des années durant ont abusé de ce tranquillisant. Aujourd’hui, ils en sont quittes pour une dépendance bien ancrée, et une grande perte d’autonomie.

Quand au problème de sevrage de ces benzodiazépines, je vous épargnerais les tribulations particulièrement pénibles de beaucoup de personnes qui se sont laissées prendre.

Alors, le Lexomil pour dormir est-il une bonne solution ? Quand vous lisez ce que je viens d’écrire et que vous réfléchissez à l’intérêt qu’ont les laboratoires qui produisent cette molécule, vous aurez compris que, non, ce n’est pas l’idée du siècle, loin s’en faut !

En fait, pour trouver le sommeil, il existe une bien meilleure méthode, naturelle et simple, sachant qu’il est vrai qu’à un moment ou à un autre, nous avons tous eu besoin d’aide parce-que nous rencontrions un problèmes d’endormissement.

Dès lors, la question se pose de savoir quelle est la solution naturelle pour ne plus être angoissé(e) et trouver le sommeil ?

A la faveur de cette question, c’est une solution alternative au Lexomil pour dormir qui vous est proposée. Elle se veut simple et pragmatique, sachant que les troubles de l’endormissement sont le symptôme de troubles anxieux voire d’une anxiété généralisée.

Quelle est la meilleure méthode pour trouver le sommeil ?

Ce qui vient d’être énuméré tient en quelques astuces connues de la plupart des gens. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont respectées.

Nous savons tous qu’il n’est pas opportun de griller un feu rouge. Ce n’est pas pour autant que tout le monde respecte cette règle.

Si, malgré ces éléments, les troubles du sommeil persistent, plutôt que de prendre du Lexomil pour dormir avec tous les risques que cela comporte, il y a l’approche systémique de Palo Alto.

Cette approche stratégique et brève orientée solutions est d’un bien meilleur service que de prendre des cachets. C’est une approche sans danger, ni effets secondaires puisque naturelle.

Non seulement on trouve le sommeil facilement, mais on a plus à s’inquiéter de troubles d’endormissement. Si, un soir, certains symptômes se présentent, on sait quoi faire pour retrouver le sommeil très rapidement.

Grâce au programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu, vous éliminez tous les symptômes d’angoisse ou d’anxiété liés à vos difficultés pour vous endormir et/ou dormir.

Une telle méthode comportementale propose différentes phases de compréhension et de traitement des troubles du sommeil.

Cette méthode donc adaptée à chaque cas puisque personnalisée. Tout se passe de façon naturelle. On va au lit quand bon nous semble, et on s’endort aisément.

lexomil pour dormir : troubles de l'endormissement.

Quelles sont les alternatives aux anxiolytiques ?

Il est possible de ne pas prendre un tranquillisant pour dormir. Voici plusieurs alternatives naturelles pour trouver le sommeil.

Alternative N°1

Il existe des produits, ou des plantes, très simples à utiliser et très efficaces pour trouver facilement le sommeil. Il faut les prendre comme un médicament naturel, en infusion ou en tisane.

Il s’agit de la valériane, de la passiflore, de la camomille, de la mélisse, du houblon, du tilleul, de la verveine et de la fleur d’oranger.

Ces plantes sont utilisées pour traiter les troubles mineurs du sommeil grâce à leur effet sédatif, antistress et calmant. On les utilise aussi pour soigner les crises d’angoisse naturellement.

Alternative N°2

Une cure d’ortie est aussi efficace pour aider à mieux dormir. Il faut alors consulter un herboriste ou aller dans une pharmacie spécialisée en herboristerie ou en médecine des plantes.

Alternative N°3

Pour trouver facilement le sommeil, essayez de boire du lait chaud, au moins une demi-heure avant d’aller au lit.

Alternative N°4

Un massage aux huiles essentielles ou, plus précisément, de l’huile essentielle de lavande, vous aide à tomber plus facilement dans les bras de Morphée.

Alternative N°5

Avant d’aller au lit, mieux vaut privilégier un repas à base de glucides lents ou des aliments riches en amidon comme le riz complet, ou les pâtes complètes, voire le blé.

Il est préférable de s’abstenir de faire des repas trop copieux ou riches en protéines. Ne pas prendre d’excitants comme l’alcool ou la nicotine avant d’aller se coucher.

Comment favoriser l’endormissement ?

Une bonne hygiène de vie et un minimum d’activité physique favorisent l’endormissement et un sommeil réparateur.

Alternative N°6

Essayer de créer votre rituel du coucher : lire un livre et/ou prendre un bain. Lorsque l’on commence à bâiller, il faut aller se coucher pour ne pas avoir à attendre un nouveau cycle du sommeil.

Alternative N°7

Prendre de bonnes habitudes en ayant une heure de levée et une heure de coucher, que ce soit en semaine ou en week-end. Ainsi, nul n’est besoin de prendre un sédatif pour dormir.

Alternative N°8

Au moment du coucher, il convient de noter ce qu’il y a à faire le lendemain pour ne pas y penser pendant la phase d’endormissement. Enfin, dormir dans le noir.

Alternative N°9

En journée, évitez de faire plus de 30 minutes de sieste.

Conséquences du Lexomil sur la santé

Certaines personnes qui ont des difficultés pour dormir prennent ce médicament anxiolytique, puisque que cette molécule a une action rapide et efficace contre le stress et l’anxiété en faisant diminuer l’activité cérébrale.

Une personne habituée à prendre ce cachet quadri sécable aura du mal à arrêter d’en prendre. Au surplus, elle prend le risque de difficultés à s’assoupir de manière naturelle, sans la prise de ce tranquillisant lequel entraîne une dépendances physique et psychique, et des effets indésirables liés au sevrage sont à craindre.

Les effets secondaires du Bromazépam

Voici quelques effets secondaires sur l’organisme :

  • Troubles de la mémoire, amnésies,
  • Modifications de la conscience, et troubles de l’humeur,
  • Irritabilité – Agressivité – Agitation – Divers troubles du comportement,
  • Sensations d’ivresse,
  • Maux de tête,
  • Difficultés à coordonner certains mouvements,
  • Confusion,
  • Baisse de vigilance, voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé),
  • Modifications, ou altération de la libido,
  • Baisse de la tonicité musculaire,
  • Sensation ébrieuse,
  • Chute de la tension artérielle,
  • Irritation des gencives,
  • Convulsion,
  • Possibilité d’une sécrétion accrue au niveau des bronches,
  • Allergies.

Réponses aux questions fréquemment posées

Il y a 4 questions que la plupart des gens se posent au sujet du Lexomil. Vous trouverez une réponse circonstanciée à chacune d’entre elle ci-après.

Est-il dangereux de prendre du Lexomil pour dormir ?

Le Lexomil (bromazépam) est un médicament souvent prescrit pour traiter l’anxiété et les troubles du sommeil.

Bien qu’il puisse être efficace à court terme, il comporte des risques importants. L’un des principaux dangers est la dépendance, surtout si le médicament est utilisé sur une longue période.

Les effets secondaires sont, pour les plus connus, la somnolence diurne, des troubles de la mémoire, et des problèmes de coordination.

Dès lors, il est vital de suivre les recommandations de votre médecin et de ne pas augmenter la dose sans avis médical.

Si vous ressentez des effets indésirables ou avez des préoccupations, n’hésitez pas à en parler à votre professionnel de santé.

Une utilisation prudente et sous surveillance médicale participe à minimiser ces risques. Par ailleurs, il est important de ne pas consommer d’alcool pendant la prise de Lexomil, car cela en amplifie les effets secondaires.

Est-ce que le Lexomil agit rapidement ?

Oui, le Lexomil agit généralement assez rapidement.

Ses effets se font sentir dans les 30 à 60 minutes qui suivent la prise, ce qui en fait un choix assez courant pour les personnes ayant des difficultés à s’endormir.

Cependant, la rapidité d’action peut varier d’une personne à l’autre. Il est important de prendre le médicament comme prescrit par votre médecin pour obtenir les meilleurs résultats.

Si vous trouvez que le Lexomil n’agit pas assez rapidement pour vous, il peut être utile de discuter avec votre professionnel de santé pour ajuster votre traitement.

Une communication honnête avec votre médecin peut aider à trouver la solution la plus adaptée à vos besoins. Par exemple, votre médecin pourrait vous recommander de prendre ce médicament à un moment précis de la journée pour maximiser son efficacité.

Quel est le médicament le plus efficace pour dormir ?

Il n’existe pas de médicament universellement reconnu comme le plus efficace pour dormir, car cela dépend des besoins individuels et des causes de l’insomnie.

Les autres options concernent les benzodiazépiniques comme le Lexomil, les non-benzodiazépiniques comme le zolpidem, et les antihistaminiques.

Chaque type de médicament a ses propres avantages et inconvénients. Les benzodiazépiniques sont particulièrement efficaces mais comportent des risques importants de dépendance.

Les non-benzodiazépiniques sont souvent préférés pour un usage à court terme en raison de leur profil de sécurité. A ce propos, mieux vaut consulter un professionnel de santé pour déterminer le traitement le plus adapté à votre cas.

Une évaluation complète de vos symptômes et de votre historique médical permet d’identifier le meilleur médicament pour vous.

Quels sont les effets secondaires du Lexomil ?

Les effets secondaires du Lexomil varient d’une personne à l’autre. Les plus courants sont :

  • La somnolence,
  • la fatigue,
  • des troubles de la mémoire,
  • des vertiges, des maux de tête,
  • et une diminution de la coordination.

À long terme, l’utilisation de Lexomil entraîne une dépendance et des symptômes de sevrage si le médicament est arrêté brusquement.

Il est important de discuter avec son médecin traitant si des effets indésirables ont ressentis. Un professionnel de santé est à même d’ajuster la dose ou de suggérer des alternatives pour mieux gérer les symptômes et minimiser les effets secondaires.

Une surveillance régulière et des ajustements de traitement permettent de garantir une utilisation sûre et efficace du Lexomil.

Enfin, il est essentiel de suivre les instructions du médecin prescripteur concernant la durée du traitement et la façon d’arrêter progressivement le médicament pour éviter les symptômes de sevrage.

Tension Nerveuse : 11 Signes pour Mieux la Reconnaître

Les 11 signes de tension nerveuse sont les suivants :

  1. Signes physiques,
  2. Changements émotionnels,
  3. Céphalée de tension,
  4. Insomnie,
  5. Insomnie fréquente,
  6. Insomnie épisodique,
  7. Manque d’appétit,
  8. Troubles de la mémoire,
  9. Mal de dos,
  10. Douleurs oculaires,
  11. Congestion nasale.

Chacun de ces signes est développé dans l’article ci-dessous.

Pour l’heure, se sentir nerveux, ou être énervé, est un grand classique du genre humain. Ce qui est aussi un grand classique, c’est la somme de justifications que ce même être humain est capable de fourbir au titre de sa tension nerveuse.

Cet état de tension justifiera que sa victime soit en colère, agressive, voire insupportable pour ses proches que ce soit dans un cadre personnel ou professionnel et peut aller jusqu’à la peur de se faire du mal.

S’il est normal d’être victime d’une certaine agitation intérieure, il est tout aussi normal de la prendre en charge. Ce malaise intérieur, c’est comme le stress : insuffisamment ce peut être très grave, trop, ce peut être très grave aussi, voire mortel.

Ainsi, la nervosité est une conséquence directe de la fatigue, d’un stress conséquent, d’un état anxieux ou, à titre comparatif, d’une impossibilité à répondre à la question de savoir comment ne plus avoir peur du dentiste, ou comment ne plus être emetophobe.

De fait, il vous appartient de vous poser, au plus tôt, la question de savoir comment traiter ces symptômes d’anxiété, afin que ceux-ci ne se constituent pas en strates qui deviendront, à leur tour, une spirale de la pression liée au stress et particulièrement difficile à endiguer.

Ce n’est qu’une question de temps, mais vous allez en perdre le contrôle ce qui rend d’autant plus importante la question de savoir comment soigner anxiété dont toute tension nerveuse est le carburant.

Il est donc de votre responsabilité de vous occuper d’identifier les signes de votre tension intérieure, et ce d’autant plus que celle-ci peut avoir pour origines d’autres troubles comme le manque de sommeil, la peur, la fatigue intellectuelle, ou encore un mal etre interieur.

Par souci de vous aider, je vous présente ci-après 11 signes qui indiquent que vous êtes victime de cet énervement et, partant, comment le traiter de façon définitive.



La tension nerveuse est-elle dangereuse ?

La vie moderne peut être trépidante : entre les responsabilités familiales, le travail, les études et les engagements sociaux, il est normal de ressentir de temps en temps un peu tendu.

Cependant, saviez-vous qu’une tension constante peut être plus qu’une simple gêne ? Elle peut avoir un impact significatif sur votre santé physique et mentale au point, parfois, d’être responsable de vertiges qui viennent du stress, ou de crise de panique nocturne.

Les signaux d’alarme du corps

Un état de tension prolongé peut déclencher une cascade de réactions dans votre corps. Ainsi, votre cœur bat plus vite, vous pouvez même faire des extrasystoles au repos, votre respiration devient superficielle, et vos muscles se contractent.

Ces réponses sont conçues pour vous préparer à affronter des situations stressantes, mais si elles se produisent fréquemment, elles peuvent causer des dommage comme lorsque qu’il s’agit d’angoisse travail collègue.

Impact sur la santé physique

La tension chronique est associée à une variété de problèmes de santé.

Elle peut affaiblir votre système immunitaire, rendant votre corps plus susceptible aux infections. Elle peut également augmenter votre risque de maladies cardiovasculaires, d’hypertension artérielle et même de diabète.

De plus, elle peut perturber votre sommeil, entraînant fatigue, irritabilité constantes, voire attaque de panique nocturne.

Conséquences sur la santé mentale

Outre les effets physiques, la tension nerveuse peut sérieusement affecter votre bien-être émotionnel.

Ainsi, une personne qui a toujours peur qu’il arrive quelque chose est exposée à la dépression comme à d’autres problèmes de santé mentale. Une tension constante peut rendre difficile la concentration, provoquer des sautes d’humeur et altérer votre capacité à gérer le stress quotidien car vous faites l’objet de tourments intérieurs.

Conséquences sur le comportement

Les comportements peuvent changer en réponse à une tension émotionnelle. Certaines personnes deviennent hyperactives, se précipitant d’une tâche à l’autre dans une tentative de rester au-dessus de leurs responsabilités.

D’autres peuvent se replier, évitant les interactions sociales et cherchant la solitude en guise de comportements d’évitements de peurs multiples. La dépendance à des substances comme la nourriture, l’alcool ou le tabac peut également augmenter en période de stress.

Symptômes de tension nerveuse

Quand on parle d’état de tension on fait souvent allusion à la notion de stress, lequel fait partie intégrante de la vie moderne. Dans nos sociétés animées par des échéances et des responsabilités incessantes, il est courant de se sentir sous pression.

Cependant, il est crucial de reconnaître les signaux d’alarme de ces troubles émotionnels pour pouvoir y faire face efficacement.

Ainsi, les troubles dissociatifs peuvent être des symptômes de tension nerveuse puisque sources d’anxiété.

Les symptômes de tension nerveuse

Des signes subtils cachés

La tension nerveuse ne se manifeste pas toujours de manière évidente. Souvent, elle commence par des signes subtils qui peuvent être facilement ignorés.

La fatigue constante, les céphalées de tension fréquents et les troubles du sommeil sont parmi les premiers indicateurs. Vous pourriez vous sentir tendu(e) ou irritable sans raison apparente, ou remarquer une diminution de votre patience habituelle.

Signe N°1 – Les signes physiques

À mesure que les troubles anxieux augmentent, ils se manifestent physiquement :

  • Maux d’estomac.
  • Palpitations cardiaques.
  • Muscles tendus.

Certaines personnes ressentent des frissons ou des sueurs excessives.

Ces réactions sont le résultat du corps libérant des hormones du stress en réponse aux situations perçues comme menaçantes.

Signe N°2 – Les changements émotionnels

Inéluctablement, un excès de stress affecte votre état émotionnel. Vous pourriez vous sentir constamment sur le qui-vive, prêt à réagir de manière excessive à des situations ordinaires.

L’anxiété et les pensées négatives peuvent s’intensifier, conduisant à une spirale émotionnelle difficile à briser.

Certaines personnes éprouvent des moments de tristesse, de symptômes de déprime, voire de désespoir, même sans raison apparente.

Signe N°3 – Les céphalées de tension

Des céphalées de tension sévères et répétées sont le premier indicateur de troubles émotionnels. Ces maux de tête se localisent surtout au niveau de la nuque et des tempes.

Ils sont provoqués par le gonflement subit des vaisseaux sanguins de certaines régions de la tête, et peuvent durer de quelques heures à une journée entière, voire plusieurs jours dans les cas les plus graves.

Mais attention : ne confondez pas ces céphalées avec les symptômes de l’hypertension artérielle. En effet, il n’est pas rare que les personnes souffrant d’hypertension artérielle aient également de sérieuses migraines.

Parfois, les 2 maladies sont liées, mais ce n’est pas nécessairement le cas.

Ne vous alarmez pas inutilement. Par sécurité, je vous invite à repérer des signes complémentaires. Si vous n’y parvenez pas seul(e), consultez votre médecin lequel vous indiquera sans doute comment traiter l’anxiété de façon naturelle, lesquels troubles anxieux justifient vos céphalées de tension.

D’autres maladies, ponctuelles, ou pathologiques, peuvent expliquer vos céphalées. Seul un diagnostic dûment posé par un(e) professionnel(le) de santé peut révéler ce dont vous souffrez vraiment.

Signe N°4 – L’insomnie

Le second signe évident de nervosité permanente est l’insomnie. Si vous avez du mal à dormir, ou à vous endormir, en plus d’avoir de fréquentes migraines, vous avez de sérieuses raisons de vous inquiéter d’autant plus qu’il est probable que vous soyez nerveusement épuisé(e).

Signe N°5 – Insomnie fréquente

L’un des multiples symptômes de ce type d’anxiété réside dans des problèmes d’endormissement et dans des nuits difficiles.

Ainsi, vous pouvez avoir du mal à vous endormir parce-que votre cerveau tourne en boucle et, partant, ne vous endormir que tôt le matin, voire ne pas dormir du tout.

Une insomnie fréquente est alors le signe d’une anxiété profonde qui n’est pas prise en charge ce qui a des conséquences tant sur les comportements (sociaux, affectifs, professionnels, etc.) que sur l’humeur.

Une insomnie fréquente fait alors le lit d’une fatigue importante, répétée voire chronique, laquelle alimente l’anxiété au point, parfois d’aboutir à un trouble anxieux généralisé.

Signe N°6 – Insomnie épisodique

Naturellement, quand vous manquez de sommeil, votre rythme de vie est perturbé.

Vous risquez d’être moins concentré(e) dans l’accomplissement de votre travail comme dans votre vie de couple, ou de famille. Dès lors, vous pouvez facilement devenir irritable, de mauvaise humeur, et difficile à vivre.

Tension nerveuse : signes de nervosité

Signe N°7 – Le manque d’appétit

Le manque d’appétit est un autre signe. Il est parfois associé à une perte de poids, ponctuelle ou progressive. Si vous remarquez une perte régulière associée à des troubles alimentaires, n’hésitez pas à consulter.

Mais une fois encore, permettez moi de vous mettre en garde. Ne confondez pas ce manque d’appétit passager avec un trouble du comportement alimentaire comme l’anorexie.

Si vous nourrissez (je sais, je n’aurais pas du) des inquiétudes à ce propos, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre médecin traitant.

En outre, sachez que tous les maux physiques (maux de tête, mal de ventre, etc.) ressentis par vous, indiquent que vous êtes victime d’un tourment intérieur dont les douleurs peuvent apparaitre de façon discontinue.

Si tel est le cas, c’est bien la preuve que vous souffrez d’un symptôme de stress persistant.

Signe N°8 – Les troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire peuvent, eux aussi, être associés à une tension nerveuse elle-même associée à une difficulté à gérer son stress.

Cependant, il est rare que vous puissiez en souffrir dès le début de votre problème. Ils apparaissent bien plus tard lorsque les céphalées deviennent chroniques et récurrentes.

Je pense que vous avez conscience des déconvenues liées aux troubles de la mémoire, mais, par sécurité, je me permets de vous rappeler les plus fréquentes et les plus importantes :

  • Absence, oubli, de rencontres importantes (rendez-vous personnels ou professionnels).
  • Inefficacité au travail.
  • Manquements ponctuels ou répétés à diverses responsabilités familiales ou sociales.

Par ailleurs, si votre état nerveux est du à une situation de stress ou d’anxiété et que vous n’en prenez pas la mesure, ou ne demandez pas d’aide, il est à craindre que vos difficultés aillent s’aggravant.

Signe N°9 – Le mal de dos

Une personne qui est anxieuse éprouve souvent des douleurs dans le cou, ou dans le dos. N’oubliez pas que le mal au dos est le mal du siècle.

Cependant, les dites douleurs peuvent être dues à d’autres facteurs comme une mauvaise position assise, ou un effort musculaire important. Si tel est le cas, c’est aussi la preuve que votre état ne vous autorise pas à vous accorder du temps pour prendre soin de vous.

Ces douleurs dans la nuque, ou ces douleurs dorsales, se manifestent le plus souvent dans la même période, ou simultanément, avec les maux de tête.

De plus, elles surviennent de manière brutale et imprévisible, et disparaissent aussi soudainement qu’elles sont apparues.

Signe N°10 – Les douleurs oculaires

En plus de tous les symptômes de tension nerveuse cités précédemment, vous pouvez aussi rencontrer des douleurs ou des gênes oculaires.

Ces douleurs dans les yeux se caractérisent de la façon suivante :

  • Yeux gonflés et rouges,
  • Larmoiement,
  • Forte douleur au niveau des yeux,
  • Lourdeur au niveau des paupières.

Il est à noter que ce signe est plutôt rare. Seuls quelques patients peuvent le développer. Si vous n’avez pas mal aux yeux pendant vos crises de migraines, c’est moins alarmant mais cela ne signifie pas non plus que vous n’en souffrez pas.

Faites donc preuve de prudence et d’attention, et n’hésitez pas à consulter un ophtalmologue.

Signe N°11 – La congestion nasale

Dernier signe de tension nerveuse : vous pouvez être affecté(e) d’un écoulement du nez, ou d’une congestion nasale. C’est assez rare, sauf si vous souffrez déjà des pathologies ci-dessous :

  • Troubles respiratoires,
  • Affection respiratoire.

Ces difficultés pulmonaires sont assez fréquentes chez les jeunes et les adolescents qui sont atteints de maladies respiratoires.

L’inefficacité des médicaments

Un autre signe ou symptôme de stress est l’inefficacité des antalgiques courants sur vos maux de tête.

A priori, une migraine, normale et passagère, s’estompe avec la prise de cachets de paracétamol ou d’aspirine.

Mais quand ces médicaments sont totalement inefficaces à vous soulager, ou doivent être pris en fortes doses, c’est qu’il y a un problème plus important.

Je profite d’ailleurs de ce propos pour vous mettre en garde : si vous consommez souvent des antalgiques pour soulager vos maux de tête, et que vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats, allez consulter votre médecin.

Certains antalgiques peuvent aggraver votre problème, et des prises trop répétitives, ou désordonnées, peuvent provoquer une dépendance.

Comme vous le savez sans doute, toute dépendance induit un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré : plus vous consommez moins la substance a l’effet escompté.

Tension nerveuse : réponses aux questions fréquentes

Vous trouverez ci-après des réponses pratiques aux questions les plus fréquemment posées au suejt de la tension nerveuse.

Quels sont les symptômes d’une tension nerveuse ?

La tension nerveuse se manifeste par des symptômes variés qui peuvent être physiques, émotionnels ou comportementaux :

  • Physiques : maux de tête, douleurs musculaires (notamment au niveau des épaules, du dos ou de la nuque), accélération du rythme cardiaque, sensations de boule dans la gorge ou l’estomac, transpiration excessive, fatigue inexpliquée, troubles digestifs (comme des nausées ou des douleurs abdominales).
  • Émotionnels : irritabilité, sentiment d’être submergé, anxiété, troubles du sommeil (insomnie ou réveils fréquents).
  • Comportementaux : agitation, difficulté à se concentrer, tremblements ou gestes nerveux.

Comment faire tomber la tension nerveuse ?

Pour apaiser la tension nerveuse, plusieurs stratégies existent. Attention, ces techniques permettent de calmer la tension nerveuse mais ne la traitent pas. Cela agit donc sur la forme et non sur le fond.

  1. Respiration profonde : pratiquer des exercices comme la cohérence cardiaque, qui consiste à inspirer pendant 5 secondes, retenir sa respiration 5 secondes, puis expirer lentement.
  2. Relaxation : techniques comme le yoga, la méditation ou la sophrologie.
  3. Activité physique : marcher, courir, ou pratiquer un sport libère des endorphines qui réduisent le stress.
  4. Plantes apaisantes : tisane à base de camomille, tilleul, ou valériane.
  5. Prendre du temps pour soi : écouter de la musique relaxante, lire, ou passer du temps en pleine nature.

Quelle est la différence entre tension nerveuse et hypertension ?

  • Tension nerveuse : il s’agit d’un état temporaire lié à une sur activation du système nerveux. Ce n’est pas une maladie, mais un état de stress.
  • Hypertension artérielle : c’est une maladie chronique caractérisée par une pression sanguine élevée de manière constante dans les artères, mesurée en millimètres de mercure (exemple : 130/80 mmHg ou plus).
    Bien que la tension nerveuse puisse temporairement augmenter la pression artérielle, l’hypertension est un problème médical distinct nécessitant un suivi.

Quel médicament pour la tension nerveuse ?

Les médicaments doivent être envisagés en dernier recours et prescrits par un médecin. Voici les options possibles :

  • Anxiolytiques (comme le diazépam ou l’alprazolam) : utilisés pour les épisodes d’anxiété aiguë, mais sur une courte durée.
  • Antidépresseurs (dans certains cas chroniques).
  • Compléments naturels : magnésium, mélatonine pour le sommeil, ou phytothérapie (valériane, passiflore).
    Attention : consultez toujours un professionnel de santé avant de prendre un médicament.

Comment savoir si je fais de la tension nerveuse ?

Observez les signaux suivants :

  • Une sensation constante d’agitation ou de stress.
  • Des symptômes physiques comme ceux mentionnés plus haut (palpitations, douleurs musculaires, insomnie).
  • Une incapacité à se détendre, même dans un environnement calme. Si ces symptômes persistent ou s’aggravent, consultez un médecin ou un thérapeute comportemental.

Comment calmer une tension nerveuse ?

Pour calmer une tension nerveuse, il est conseillé de combiner plusieurs approches :

  • Méthodes immédiates : s’éloigner de la situation stressante, respirer profondément, ou se recentrer sur l’instant présent (par exemple à l’aide de la méditation).
  • Changements à long terme : inclure des habitudes saines comme l’exercice, une alimentation équilibrée, et des techniques de gestion du stress (journaling, planification).

Quels sont les signes de la nervosité ?

Les signes les plus fréquents incluent :

  • Physiques : tremblements, transpiration, accélération du rythme cardiaque, sensation de gorge serrée.
  • Émotionnels : anxiété, sentiment d’impatience ou d’irritabilité.
  • Comportementaux : agitation, incapacité à rester immobile.

Quelle maladie provoque la nervosité ?

La nervosité peut être associée à plusieurs troubles :

  • Troubles anxieux : trouble de l’anxiété généralisée, phobies, troubles paniques.
  • Hyperthyroïdie : un excès d’hormones thyroïdiennes peut provoquer de l’agitation.
  • Dépression : la nervosité peut être un symptôme associé.
  • Trouble du déficit de l’attention avec hyper activité (TDAH) : quand on est constamment nerveux, il est conseillé de consulter un professionnel pour réaliser des examens approfondis.

Comment faire pour calmer la nervosité ?

  1. Adoptez un rythme de vie sain : bien dormir, manger équilibré, etc.
  2. Trouvez des activités apaisantes : écouter de la musique douce, écrire un journal pour évacuer vos pensées.
  3. Essayez des approches naturelles : huiles essentielles comme la lavande, ou un bain chaud.
  4. Consultez un thérapeute : des techniques comme la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, une approche brève orientée solutions, est très efficace.

Pourquoi suis-je trop nerveux ?

Les causes peuvent être variées :

  • Facteurs biologiques : déséquilibres hormonaux (thyroïde, cortisol).
  • Stress chronique : vie professionnelle ou personnelle intense.
  • Carences alimentaires : manque de magnésium ou de vitamine B.
  • Mode de vie : consommation excessive de caféine ou de sucre, manque d’exercice.

Angoisse de Performance : Comment la Dépasser ?

Les causes de l’angoisse de performance reposent sur un besoin de reconnaissance et de peur de ne pas être à la hauteur. La personne concernée anticipe ce qu’elle redoute et s’inflige une pression terrible par peur de ne pas réussir.

Elle tend alors vers ce que l’on appelle en thérapie comportementale : un but conscient.

Il s’agit là de réussir et d’être à la hauteur d’un objectif par rapport à une situation donnée. A ceci près que plus l’intéressée tend à se protéger de ce qui l’inquiète, plus elle convoque le problème. Elle obtient donc l’inverse de ce qu’elle souhaite.

Si, contre toute attente, elle réussit, c’est au prix d’une dépense d’énergie folle. Ce qui pourrait alors l’apaiser et lui redonner confiance ne fait qu’enrichir l’angoisse de performance liée à un évènement à venir lequel est, bien sûr, redouté.

Les origines de l’angoisse de performances se cachent autant dans un besoin de reconnaissance que de manque de confiance, et de peur d’échouer. Dès lors, la personne concernée anticipe ce qu’elle redoute et s’inflige une pression terrible par peur de ne pas réussir.

Il est possible d’affirmer que cette atélophobie pose les bases de crises d’angoisse liées à un évènement ponctuel ou répété. Évènement à propos duquel la peur de ne pas réussir devient un frein à l’exploit (de quelque nature qu’il soit).

Par exemple, dans le cadre de la sexualité, hors des questions strictement médicales, les problèmes d’éjaculation précoce ou les problèmes d’érection sont le symptôme d’une anxiété de performance. L’excitation est à son comble mais la personne n’arrive pas à gérer ses émotions, à reprendre le contrôle, à prendre son temps.

Dès lors, ce qu’elle redoute lui arrive.

D’amant conquérant fantasmé, ses émotions la réduisent au rôle d’amant sans envergure. Celui-là même qui ne sait pas tenir son rôle viril et, ainsi, satisfaire sa ou son partenaire. De fait, l’amant se culpabilise et craint que cela recommence.

Comme à chaque fois, tant qu’il ne traite pas son problème de façon efficace et durable, l’éjaculation précoce se renouvelle.

Voilà posés les grands principes de l’angoisse de performance. Voyons maintenant de quoi il retourne de façon plus précise.

Angoisse de performance et pression sociale

Nous évoluons dans une société où la compétition règne en maitre(sse), dans un système à qui nous devons apporter chaque jour la preuve que nous sommes le ou les meilleurs.

C’est ainsi que, sournoisement, se crée l’angoisse de performance ou anxiété de performance.

Inéluctablement, dans la mesure où un tel problème a des conséquences importantes en termes psychosociaux comme en matière de comportements socio-affectifs, il convient de s’intéresser de façon active à la meilleure façon de traiter cette forme d’angoisse.

Aussi communément appelée peur de ne pas être à la hauteur, je vais essayer de vous apporter une définition de l’anxiété de performance qui vous permette de comprendre les différents sujets relatifs à ce sujet.

Différences entre angoisse et anxiété de performance

Actuellement, les médecins ne classent pas l’anxiété de performance parmi les troubles anxieux. Ils reconnaissent bien son existence, mais la considèrent comme un symptôme d’autres troubles anxieux, comme l’anxiété sociale ou l’anxiété généralisée.

Reconnaître l’anxiété de performance est donc très utile pour découvrir l’existence d’un trouble anxieux et le soigner. Cette forme d’anxiété se caractérise par la crainte de ne pas savoir être ou de ne pas savoir faire, que ce soit dans sa vie sociale, professionnelle, économique, personnelle, amoureuse ou sexuelle.

Les patients qui en souffrent multiplient les efforts pour se rassurer et œuvrent durement pour se protéger de ce qui repose sur un symptôme d’anxiété.

Malgré cela, ils ne parviennent jamais à se rassurer et l’anxiété prend le dessus. Quand elle devient trop importante, elle peut même empêcher d’être performant tant elle est paralysante.

L’anxiété de performance ne doit surtout pas être confondue avec le stress ou le trac. Face à une situation nouvelle ou un événement dont les enjeux sont importants, il est parfaitement normal et sain de ressentir de la peur.

Même les acteurs les plus aguerris continuent à avoir le trac avant de monter sur scène. En revanche, le stress et le trac restent liés avec cohérence à la réalité.

Cela signifie que leur intensité diminue tout de même avec le temps à mesure que la situation devient moins nouvelle. Après plusieurs années d’expérience, on a moins peur de parler en public au travail par exemple.

De son côté, l’anxiété de performance est irrationnelle. Même en nous préparant pendant des semaines, l’angoisse reste intense et peut aller jusqu’à nous empêcher de réussir.

Définition de l’angoisse de performance

Meilleure compagne, meilleur compagnon, amant, maitresse, père, mère, enfant, sœur, frère, voisin. voisine, ami, amie…

Nous devons être meilleur(s) en tout. Nous devons performer, partant, ne montrer aucun signe de nervosité par rapport à une situation donnée. Nous devons assurer en tous domaines.

Être çà, pose bien sûr la question de la remise en cause de soi permanente, de la peur d’échouer et du désir de réussir puisque cette forme d’angoisse est omniprésente dans notre quotidien.

Être performant, cela signifie que nous menons une action à son terme et que la réussite de cette action est quantifiable et qualifiable.

angoisse de performance et pression sociale.

Cela induit que le résultat obtenu sur la foi de nos efforts, réitérés, est à son paroxysme. Nous faisons le meilleur, ce qu’il y a de mieux, et nous sommes le ou la meilleur(e) grâce à notre talent, à notre implication. Alors, nous obtenons un prix, un satisfecit, une reconnaissance.

Et c’est ainsi que les problèmes commencent.

La peur de ne pas être à la hauteur

L’anxiété est une émotion de peur qui s’installe dans la durée. Elle existe à propos de tout ou partie des domaines de la vie d’un individu. Cela signifie que la personne pense et a peur de façon répétée, voire permanente, de ne pas arriver à réaliser un ou plusieurs objectifs de sa vie.

De fait, l’anxiété est la forme répétée, donc chronique de l’angoisse, et génère une sorte de phobophobie.

Le besoin de reconnaissance

Sans doute vous souvenez-vous de ce cycliste professionnel qui, il y a quelques années, s’était dopé. Celui-là même qui prononça cette célèbre phrase, je cite: Il s’était dopé à « … l’insu de son plein gré » (dixit). Que s’est-il passé ?

L’enjeu était de taille à l’époque. Il s’agissait de remporter le Tour de France. A cette fin, ce sportif de haut niveau s’est aidé en utilisant des moyens classés au rang du dopage.

Pourquoi a t’il eu ce comportement ?

Cela repose sur les enjeux en cours. A l’époque, il pouvait craindre de manquer de ressources naturelles pour satisfaire son objectif. En conséquence de quoi, son anxiété de performance lui a fait adopter un comportement réponse qu’il a jugé être le meilleur.

Mais les résultats ont été inversement proportionnels à l’effet désiré et ceci quels quels qu’aient été les rituels qu’il a sans doute mis en place pour réussir.

L’effet désiré était de gagner, de réussir.

Il lui fallait sans doute transcender ses peurs. Peut-être y est-il arrivé, je n’en conserve aucun souvenir. Par contre, ce dont je me souviens, ce sont des conséquences des choix de ce monsieur quant à son besoin de réussir.

Après avoir été porté au pinacle longtemps, il a été déclassé puis mis en examen et enfin, condamné. Soit écrit en passant, rappelez vous de son déni à propos de son comportement.

Globalement, il disait : « Je n’ai rien fait. C’est une pure affabulation de journaliste« .

Puis, confronté aux preuves médicales : « Ce n’est pas de ma faute. On m’y a obligé« .

Comme nous le savons tous, « on » n’est personne et, en pareille situation, il est douloureux d’endosser la responsabilité des conséquences de ses choix, surtout quand ils sont mauvais.

Vie professionnelle

Je pourrais décliner, ou appliquer, cet exemple à tous les domaines de la vie : vie affective, sociale, économique, professionnelle.

Ce qui, hier, pouvait être une angoisse ponctuelle peut devenir une angoisse permanente d’échouer à compter du moment où la personne doute de façon croissante de ne pas être à la hauteur d’une situation ou d’une autre.

Dans votre travail, je vous suggère de ne pas en faire plus que ce qui vous est demandé, de ce pour quoi vous êtes rémunéré(e).

Faire plus, c’est chercher l’approbation. Si vous cherchez cette dernière, cela signifie que vous cherchez chez les autres, la récompense que vous ne vous offrez pas à vous même.

Je vous invite à réfléchir à ce sujet.

Essayez d’être de bonne foi. Vous allez être étonné par ce que vous allez découvrir, voire, vous confirmerez ce que vous savez déjà.

Le fait d’être placé(e) quotidiennement dans une situation de stress professionnel produit des troubles anxieux récurrents dont les manifestations ne se cantonnent pas qu’à la vie professionnelle.

Un(e) employeur(e)) trop dur(e) et injuste provoque de l’anxiété chez ses employés, même quand ils sont psychiquement très résistants.

De plus, le travail est un lieu où les bonnes performances sont exigées et conditionnent la progression sur l’échelle hiérarchique. Pire encore, de mauvaises performances peuvent vous faire perdre votre travail.

La question de la performance au travail se manifeste souvent par l’apparition d’une anxiété très forte face aux impératifs de la vie professionnelle. Les patients peuvent faire des insomnies de plusieurs jours quand une échéance importante approche.

Surtout, cette inquiétude forte les empêche d’obtenir de bonnes performances malgré leur travail acharné, en gâchant une présentation par exemple.

angoisse de performance : la peur de ne pas être à la hauteur.

La vie sexuelle

L’anxiété de performance touche aussi beaucoup le domaine sexuel. Les hommes, notamment les plus jeunes, sont les plus touchés, et les femmes le sont tout autant.

Souvenons nous des airs contrits de ces messieurs : assis au bord du lit, faisant triste mine et tentant d’expliquer combien ils sont d’autant plus désolés que cela ne leur était jamais arrivé avant. Ben voyons.

Dès lors, ces mêmes hommes peuvent avoir peur, sur la foi de la répétition d’une telle contrariété, que cela recommence.

Pour se rassurer, ils vont essayer de se convaincre qu’ils n’ont pas de problèmes en réagissant comme si ce n’était qu’un problème mineur ou en en imputant la responsabilité au partenaire.

En réagissant de la sorte, la personne cherche juste à se sécuriser en transférant la responsabilité de son problème sur quelqu’un d’autre.

La personne qui fonctionne ainsi sait que c’est bien de son appendice sexuel dont il s’agit, et pas de celui du voisin du dessus. En luttant contre son problème, en essayant de se convaincre de quelque chose dont elle n’est pas fondamentalement convaincue elle même, elle ne fait qu’enrichir son problème.

C’est chez ces mêmes personnes que le besoin d’être performant fait le plus de dégâts puisqu’elle empêche souvent de maintenir une érection satisfaisante. Un cercle vicieux se met alors souvent en place : l’homme craint de ne pas pouvoir satisfaire ses partenaires.

Dès lors, son anxiété l’empêche d’avoir un rapport sexuel.

L’anxiété correspondante s’installe et devient susceptible de générer ainsi une impuissance sexuelle chronique laquelle renvoie de l’intéressé à lui même une mésestime conséquente, ce qui altère tout sentiment de confiance en soi.

Ce stress empêche des millions d’hommes d’avoir un rapport sexuel satisfaisant au moins une fois dans leur vie, et quand la situation perdure malgré l’expérience acquise, elle peut devenir problématique.

Il faut alors s’interroger : l’anxiété persiste-t-elle avec des partenaires de longue date ? Souvent, l’anxiété disparaît après quelques rapports sexuels, quand la confiance grandit entre les partenaires.

Dans ce cas-là, il suffit parfois de compenser ses difficultés par des rapports qui ne tournent pas – seulement – autour de la pénétration, en tout cas dans un premier temps. Il est important de noter que cette forme d’anxiété touche aussi les femmes.

Chez certaines d’entre elles, cela provoque ce que l’on appelle du vaginisme. La pénétration devient impossible et les tentatives extrêmement douloureuses. Partant, les femmes ont toutes les raisons d’être anxieuses à l’idée de « la fois d’après… ».

A la suite d’une panne sexuelle, un homme peut être angoissé à l’idée de ne pas, de nouveau, avoir d’érection. Au sens commun, ce problème est le symptôme d’un manque de désir, ou d’une fatigue plus ou moins importante, voire d’un stress associé à la performance, c’est à dire être un amant de qualité.

Cette pensée, qui peut revêtir un caractère obsessionnel, est susceptible de susciter une crainte silencieuse chez celui qui veut performer, ce qui convoque la peur de l’échec.

Dès lors, l’intéressé plonge dans un doute qui entrave sa sexualité et génère donc ce qu’il cherche à éviter : le manque d’érection avec toutes les conséquences tant pour l’intéressé que pour sa ou son partenaire.

L’anxiété sociale

Prenons maintenant le cas d’une personne victime d’une angoisse relationnelle communément appelée : anxiété sociale.

Mise en situation d’exposition, cette personne est prise de tremblements. Elle va alors chercher à combattre cette anxiété relationnelle alors que son angoisse est profonde et bien présente.

Elle a peur de rougir, ressent une peur intense, a des palpitations, cherche à éviter toute crise de panique, à contrôler ce qu’elle pense être de l’agoraphobie.

La personne intéressée à pu être exposée à un évènement traumatique et, par réaction, elle cherche à faire diminuer son niveau d’anxiété. A cette fin, le comportement d’évitement est le plus couru.

Ce qui hier n’était qu’une phobie, revêt désormais un caractère pathologique au point, une fois n’est pas coutume, d’être la cause d’une attaque de panique. A ce propos, n’oublions pas que agoraphobie et anxiété sociale riment avec crise de panique.

Reste, en pareil cas, à traiter cette angoisse en tenant compte du contexte et de l’environnement de la personne intéressée.

Comment stopper l’anxiété de performance ?

L’anxiété de performance est une expérience commune, touchant de nombreux individus dans divers aspects de leur vie.

Elle se définit par une peur intense de l’échec ou de ne pas répondre aux attentes, se traduisant par des symptômes physiques, psychologiques et comportementaux.

Ses causes sont variées, incluant des facteurs psychologiques, biologiques ou environnementaux, et elle peut être déclenchée par des circonstances perçues comme menaçantes ou stressantes.

Cette forme d’anxiété peut impacter négativement la qualité du travail, la satisfaction personnelle ainsi que le bien-être mental et global.

Heureusement, l’anxiété de performance n’est pas une impasse.

Plusieurs stratégies existent pour la reconnaître, la comprendre et la gérer de manière efficace. Il est possible de cultiver une estime de soi réaliste et positive, s’apprécier pour ses qualités et compétences sans comparaison ni objectifs inatteignables.

Des méthodes telles que la relaxation, la respiration, la visualisation, entre autres, peuvent aider à diminuer le stress et favoriser la détente avant, durant et après des évaluations.

De plus, le soutien de professionnels comme des psychologues, coachs et thérapeutes peut offrir des suivis personnalisés répondant aux besoins individuels.

Si vous êtes affecté par l’anxiété de performance ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation, n’hésitez pas à prendre des mesures.

Vous n’êtes pas seul et il est possible de surmonter cette épreuve. L’anxiété de performance représente non pas un obstacle insurmontable, mais un challenge à surmonter.

Vous avez la capacité de transformer votre relation à la performance et de redécouvrir la joie d’apprendre, de travailler, de créer, et de partager, avec plaisir.

Vous méritez de vous épanouir dans vos activités, libéré(e) de la peur et du stress. Vous avez en vous la capacité de réussir, à votre manière, à votre rythme, selon vos propres critères.

Angoisse de performance : réponses aux questions fréquentes

L’angoisse de performance, ou l’anxiété de performance, est un phénomène fréquent qui, bien que non pathologique en soi, peut être invalidant si cela devient chronique.

Avec une compréhension de ses causes et des stratégies adaptées (thérapie, relaxation, réajustement des attentes), il est possible de la surmonter et de gagner en sérénité dans les situations de performance.

Pour les HPI, leur intelligence et leur sensibilité exacerbent parfois leur anxiété, mais ces caractéristiques peuvent aussi devenir des atouts lorsqu’elles sont bien maîtrisées.

Nous allons maintenant répondre aux questions les plus fréquemment posées au sujet de l’angoisse de performance.

1. Comment stopper l’anxiété de performance ?

Pour réduire l’anxiété de performance, il faut adopter une approche globale, combinant des techniques mentales, émotionnelles et comportementales :

  1. Redéfinir ses attentes :
    • Il ne faut pas viser la perfection mais adopter une approche plus réaliste. Dès lors, se fixer des objectifs progressifs et atteignables.
  2. Pratiquer des techniques de relaxation :
    • Pour calmer son système nerveux, il est conseillé d’utiliser la cohérence cardiaque ou la méditation avant un événement stressant.
  3. Développer un discours interne positif :
    • En cas de pensées négatives, il est important de tenter de modifier la pensée « Je vais échouer » par des affirmations réalistes et motivantes : « Je suis bien préparé(e) et capable de gérer ».
  4. Se prépare et pratiquer :
    • Plus on est préparé(e), plus on gagnes en confiance. Il convient alors de répéter dans des conditions similaires à celles d’un événement réel.
  5. Dédramatiser l’échec :
    • Accepter que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage. Plutôt que de craindre l’échec, essayons de l’envisager comme une opportunité d’amélioration.
  6. Consulte un thérapeute si nécessaire :
    • Une thérapie comportementale de type Palo Alto permet d’identifier et d’objectiver les pensées anxiogènes liées à la performance.

2. Comment savoir si on fait de l’anxiété de performance ?

L’anxiété de performance se reconnaît par la présence des facteurs suivants :

  • Symptômes physiques : palpitations, sueurs, tremblements, maux de ventre ou tension musculaire avant ou pendant une situation où nous devons « performer » (examen, prise de parole, sport, etc.).
  • Pensées négatives : peur intense de ne pas être à la hauteur ou d’être jugé(e) par les autres.
  • Évitement : tendance à éviter certaines situations pour ne pas se confronter à la peur de l’échec.
  • Ruminations : pensées obsédantes avant l’événement, souvent axées sur ce qui pourrait mal se passer.

3. L’anxiété de performance est-elle une maladie mentale ?

Non, l’anxiété de performance n’est pas une maladie mentale à proprement parler.

Elle est plutôt un symptôme ou un trouble lié à l’anxiété et peut être classée sous les 2 formes suivantes :

  • L’anxiété sociale : lorsqu’elle est déclenchée par la peur du jugement ou de la critique des autres.
  • Les troubles anxieux : si elle génère une détresse importante ou affecte la vie quotidienne.

Bien qu’elle ne soit pas une pathologie isolée, une anxiété de performance chronique peut nécessiter une prise en charge thérapeutique.

4. Pourquoi ai-je une anxiété de performance ?

Les causes de l’anxiété de performance sont souvent multiples. Vous en trouverez quelques-une ci-après :

  1. Pression sociale ou familiale :
    • Une éducation axée sur les résultats ou des attentes élevées des parents peuvent conditionner cette peur de ne pas être à la hauteur.
  2. Perfectionnisme :
    • Les individus perfectionnistes sont plus susceptibles de développer une anxiété de performance, car ils craignent constamment l’échec.
  3. Manque de confiance en soi :
    • Se sentir insuffisant ou incapable alimente cette anxiété.
  4. Expériences passées négatives :
    • Un échec ou une critique marquante dans le passé peut provoquer une peur récurrente.
  5. Hyperactivation physiologique :
    • Les personnes prédisposées à l’anxiété ont un système nerveux plus réactif, ce qui les rend plus sensibles à la pression.

5. Comment savoir si on fait de l’anxiété de performance ?

Pour confirmer que l’on souffre d’anxiété de performance, il convient de rechercher les signaux suivants :

  • Avant l’événement : ruminations constantes, insomnie ou pensées négatives anticipant un échec.
  • Pendant l’événement : difficulté à se concentrer, sensations physiques d’inconfort (tremblements, nausées).
  • Après l’événement : sentiment de dévalorisation ou auto-critique sévère, même si l’événement s’est bien déroulé.

6. Pourquoi les HPI sont-ils anxieux ?

Les personnes à Haut Potentiel Intellectuel (HPI) sont souvent plus anxieuses pour plusieurs raisons :

  1. Hyperlucidité :
    • Les HPI ont une grande capacité à anticiper les conséquences d’un évènement ou d’une situation donnée, ce qui les pousse à imaginer des scénarios négatifs et à amplifier leurs inquiétudes.
  2. Perfectionnisme :
    • La recherche de l’excellence entraine une peur chronique de ne pas être à la hauteur.
  3. Hypersensibilité émotionnelle :
    • Les HPI ressentent intensément leurs émotions, ce qui les rend plus vulnérables au stress et aux pressions extérieures.
  4. Décalage social :
    • Un sentiment d’incompréhension ou de décalage avec les autres est susceptible de générer de l’angoisse dans des situations sociales ou compétitives.
  5. Mémoire et pensée en arborescence :
    • Le cerveau rapide et multi fonctionnel d’une personne HPI les surcharge d’informations, ce qui accentue leur stress.