Contrôle Pathologique : Solutions pour s’en Libérer

Le contrôle pathologique se caractérise par le besoin permanent de contrôler ce que font les autres.

Celle ou celui qui souffre de contrôle pathologique considère toujours les efforts des autres comme insuffisants et exige qu’ils fournissent plus d’efforts pour tout faire aussi bien que lui (ou elle).

C’est précisément ce que disent certaines personnes quand elles divorcent à la demande de leur partenaire.

Le contrôle pathologique est la source de nombreuses souffrances, tant pour la personne qui l’impose que pour son entourage.

Dès maintenant, il est important de comprendre que le contrôle pathologique est un symptôme d’anxiété et que, par extension, il convient de se poser la question de savoir comment vaincre la façon pathologique de tout contrôler, un symptôme de trouble anxieux.

Quels sont les profils psychologiques des personnalités contrôlantes ?

On qualifie les personnes qui démontrent une tendance pathologique au contrôle, de maniaques du contrôle, ou de psychorigide.

Enfant, j’ai connu des enseignants particulièrement stressés qui avaient ce type de comportement.

De nombreuses études psychologiques et psychiatriques sur ces personnalités permettent de mieux comprendre leur fonctionnement et leur nature.

Les maniaques du contrôle sont rarement juste maniaques.

Le contrôle pathologique est une des expressions d’une personnalité plus complexe.

Ainsi, on retrouve chez les maniaques du contrôle beaucoup de personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité histrionique ou d’un trouble de la personnalité narcissique.

Dans le premier cas, le besoin de se trouver toujours au centre de l’attention pousse à manipuler et contrôler tout ce que fait l’entourage.

Dans le second cas, ils sont convaincus de leur auto-importance et protège leur « moi » extrêmement vulnérable à la critique en imposant leur volonté.

Parmi les maniaques du contrôle, on retrouve également les personnalités antisociales parfois associé à un syndrome de persécution.

Ce ne sont pas les plus fréquentes, mais celles qui font généralement le plus de dégât.

Leur absence totale d’empathie associée à l’estime grandiose qu’ils ont d’eux-mêmes peut les rendre dangereux.

Ils sont parfois prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent.

Généralement, ils utilisent leur contrôle pour manipuler voire pire.

Les personnes contrôlantes souffrent – souvent –  d’anxiété

Les personnalités antisociales relèvent de la psychiatrie. Ce sont des personnes dont il faut se méfier (les personnes antisociales et, accessoirement, les psychiatres 😂).

On doit également limiter nos contacts avec elles, même si elles sont malheureusement douées pour se cacher.

Les autres types de personnalités qui développent un trouble du contrôle pathologique – dit compulsif – ne sont pas toujours mal intentionnés.

D’ailleurs, beaucoup des personnes concernées développent ce contrôle pathologique à cause d’une souffrance personnelle intense.

En fait, chez beaucoup de patients, le contrôle pathologique est – ou serait – une expression partielle de l’anxiété qu’ils ressentent.

Les troubles anxieux sont des troubles psychiques sans gravité, mais qui doivent être pris au sérieux.

En effet, ils peuvent affecter douloureusement la vie quotidienne et intime de ceux qui en souffrent.

Les conséquences de l’anxiété varient énormément d’une personne à une autre (phobie, toc, troubles anxieux généralisés, etc.).

Chez certaines personnes, l’anxiété provoque un besoin pathologique de tout contrôler.

Ce besoin excessif de contrôle pousse la personne qui en souffre à contrôler également son entourage.

Progressivement, elle musèle et enferme ce, ou ceux, qu’elle aime pour éviter de se confronter à ses angoisses.

Un parent psychorigide interdit souvent beaucoup de choses à son enfant en prétextant que c’est pour son bien, pour le préserver du danger.

Les maniaques du contrôle souffrent souvent d'anxiété

Une enfance malheureuse peut provoquer un trouble du contrôle pathologique

L’enfance malheureuse est un autre point commun fréquent que l’on retrouve chez les maniaques du contrôle.

D’abord, parce qu’un parent particulièrement anxieux transmet ses anxiétés à l’enfant.

Celui-ci s’inquiète alors de tout très vite et ne vit pas son enfance dans l’insouciance qui devrait la caractériser.

L’enfant a peur de tout, passe à côté de nombreuses expériences et se renferme sur lui-même.

Dans les cas extrêmes, il n’a pas de relation au-delà de la famille, car il a peur des autres.

L’anxiété apparaît également chez les enfants maltraités, sachant que la violence soit physique ou psychologique n’a pas d’importance en soi.

Dans tous les cas, elle produit chez l’enfant une tendance démesurée à ne pas vouloir se faire remarquer ou à ne pas vouloir déranger.

Il va également chercher à satisfaire ses parents pour échapper à la violence.

Lors du passage à la vie adulte, il ne mûrit pas correctement et cherche toujours à bien faire, même s’il ne sait plus à qui il doit plaire.

En conséquence de quoi, son ego fragilisé par les souffrances passées ne supporte pas que les autres ne cherchent pas constamment à aussi bien faire que lui.

Même s’il ne fait pas mieux que les autres, il exige que son entourage fasse toujours comme lui et seulement comme il le décide.

Un trait de caractère fréquent chez les perfectionnistes

Le contrôle pathologique est un trait de caractère fréquent chez les perfectionnistes.

En l’espèce, le perfectionnisme est une méthode de protection typique de ceux qui craignent de voir leurs vulnérabilités les submerger.

Souvent, ces patients ont si peur de se confronter à leurs limites et à leurs vulnérabilités, qu’ils développent des tendances perfectionnistes extrêmes.

En essayant toujours d’être parfaits, ils espèrent ne pas avoir à rendre de compte de leurs faiblesses.

Dès lors, ce perfectionnisme est la source de souffrances (épuisement, isolation, etc.), mais il est aussi issu de souffrances.

C’est parce que l’ego du perfectionniste a été blessé, ou empêché de mûrir par la maltraitance, qu’il est désormais obligé de se tuer à la tâche pour ne jamais laisser transparaître la moindre faiblesse.

Maniaque du contrôle: Une personnalité empreinte de narcissisme

Or, le maniaque du contrôle sait bien au fond de lui, que cette souffrance vient de l’extérieur.

Ainsi, il ne supporte plus que les autres ne souffrent pas comme lui.

Généralement, le perfectionniste maniaque du contrôle justifie ses exigences envers les autres par l’exigence qu’il a envers lui-même.

Pourtant, le perfectionnisme sain ne peut se justifier que par une chose : la nécessité objective de bien faire.

Si la mauvaise exécution d’une tâche met la vie des autres en danger, ce n’est pas au maniaque du contrôle de générer une exigence pour les autres au prétexte qu’il l’a pour lui-même.

L’exigence existe en tant que telle et peut être expliquée.

Le maniaque du contrôle se cache derrière certaines rhétoriques difficiles à contredire, mais on ne doit pas se laisser manipuler.

Et ce d’autant moins que ce perfectionnisme peut avoir des conséquences terribles sur les enfants à long terme, notamment en les transformant eux-mêmes en maniaques du contrôle.

Comment gérer une personne qui souffre de contrôle pathologique ?

Le contrôle pathologique est aussi, et surtout, une grande source de souffrance pour l’entourage.

Les proches se demandent alors souvent comment gérer un maniaque du contrôle pour profiter d’une vie plus douce avec lui.

La meilleure solution, c’est de le convaincre d’aller se faire aider en consultant un psychiatre et/ou en suivant une thérapie comportementale.

En revanche, vous ne devez pas laisser peser la responsabilité de cette souffrance sur vous.

Vous n’êtes pas un professionnel de santé.

Quand bien même le seriez vous, ce n’est pas le rôle des proches.

Si une personne refuse de se faire soigner, vous ne pouvez rien pour elle qu’elle ne veuille pour elle-même.

Vous devez penser à vous en priorité, quitte à fuir le plus loin possible pour vous protéger.

La relation au pouvoir de la personne contrôlante ou control freak

Une personne contrôlante est une femme ou un homme qui veut tout contrôler, c’est à dire qui ne fait confiance à personne et, partant, ne peut pas déléguer.

Un peu comme un grand chef trois plumes qui ne supporte ni la contestation ni la différence.

Ou certains gradés, officiers et sous-officiers, dont j’ai le souvenir au cours de mon service militaire (ex: penser c’est déjà désobéir).

En bref, une personne qui a besoin de conserver le pouvoir et rien d’autre tout en manipulant parfois.

Cela me fait penser à Poutine dans son échange avec le chef du service des renseignements extérieurs russes à propos de la guerre en Ukraine.

On y entend toute la peur de ce type inféodé à Poutine et combien ce dernier jouit de ce contrôle qu’il exerce du fait de sa dictature, dans toute sa psychorigidité pathologique.

Le plus souvent, la personne qui veut tout contrôler est une personne anxieuse qui anticipe sur tout et sur toute chose.

La personne contrôlante ne fait pas confiance

Elle est convaincue qu’elle est la seule capable de faire ce qu’il convient, quand il faut comme il faut.

Or, cette façon compulsive d’être et de faire n’est jamais sans conséquences.

Sans conséquences en matière d’aggravation du stress induit par un tel comportement, et jamais sans conséquences sur les sphères affectives, familiales, professionnelles et sociales.

Pour certaines personnes, être une personne contrôlante c’est être une personne manipulatrice ce qui ne va pas nécessairement de pair.

In fine, le contrôle compulsif est une attitude difficile à supporter pour l’entourage.

La personne qui veut tout contrôler joue souvent avec les affects de ses interlocuteurs les amenant de façon perfide et manipulatrice à faire ce qu’elle exige d’eux sans qu’ils ne puissent s’affirmer, die non.

Celle ou celui qui veut tout contrôler, et tout diriger, ne se rend même pas toujours compte de son attitude.

Cela en arrive parfois à un tel point que, dans certains cas, elle ne comprend pas toujours les implications de son comportement et rend la vie sociale impossible alors que l’entourage est souvent plein de bonne volonté.

Au départ à tout le moins.

On qualifie parfois ces personnes de psychorigides, de personne contrôlante ou de control freak.

Qu’est-ce que le contrôle compulsif ?

Le contrôle compulsif se définit par un comportement (psychique/verbal) ou une attitude (physique/non verbal) que l’on développe vis-à-vis des autres.

Une seule idée obsède celle ou celui qui exerce un contrôle compulsif: faire les choses correctement (à son sens en tous cas).

Pourtant, dans bien des situations, il n’existe pas qu’une seule manière de bien faire les choses.

Pour être plus clair, on ne peut rien faire parfaitement.

Le psychorigide, de son côté, vit avec la conviction qu’il existe bien une manière idéale de faire les choses.

Avec le temps et l’arrivée de l’âge adulte, il se convainc lui-même qu’il est le seul détenteur de cette manière idéale de faire.

A ce propos, souvenons nous que Poutine est orphelin ce qui, pour une partie, explique ses comportements pathologiques.

Résultat, il veut que son entourage adopte les mêmes critères et qu’il respecte scrupuleusement ses ordres.

Ce qui justifie que l’intéressé(e) exerce la terreur sur les personnes qu’elle veut contrôler.

La plupart de ses opposants, et les membres de leurs familles, n’ont-ils pas une fâcheuse tendance à disparaitre de façon mystérieuse et inexpliquée?

La personne qui contrôle tout exerce souvent une forme de terreur

Fait étonnant cependant, même celui qui souffre de contrôle compulsif – la personne contrôlante – change parfois d’avis.

On entend alors par « compulsif » le fait de ne pouvoir maitriser ce besoin impérieux de tout contrôler.

Un peu comme avec un problème d’alcoolisme au sujet duquel il est dit, je cite:

« Un verre c’est trop et mille verres pas assez ».

Dans ce cas-là, la remise en cause de ses précédentes croyances ne le pousse pas à se montrer moins rigide.

Au contraire, découvrir une nouvelle « vérité » le pousse à un prosélytisme parfois écœurant pour l’entourage lesquels se sentent encore plus démunis.

En effet, aucun argument rationnel ne fait jamais mouche contre un psychorigide : il est toujours convaincu d’être le seul détenteur de la vérité.

Comment reconnaît-on quelqu’un qui veut tout contrôler ?

Évidemment, on reconnaît quelqu’un qui souffre de contrôle compulsif au simple fait qu’il veut toujours tout contrôler.

Cependant, des détails plus précis doivent attirer votre attention.

Le plus universel et le plus important de tous, c’est que le psychorigide se mêle – souvent – de ce qui ne le regarde pas.

Ainsi, il cherche à vous obliger à faire des choses qui ne concernent que vous mais… comme il l’entend!

On reconnaît également le contrôleur compulsif à une tendance très marquée : porter des jugements nombreux et hâtifs sur tout un tas de choses comme sur tout un tas de gens.

Il se fait un avis sur les gens et les situations en quelques secondes, souvent parce qu’ils ne sont pas exactement comme lui.

À cela s’ajoute un autre trait de caractère essentiel : l’absence de considération pour les problèmes des autres.

Ce manque d’empathie, le contrôleur l’explique par l’exigence qu’il a envers lui-même et qu’il l’a considère comme l’autorisant à avoir la même exigence envers les autres.

Pourtant, la véritable empathie consiste à justement comprendre les difficultés que l’on ne rencontre pas soi-même.

Le contrôleur compulsif n’envisage pas que les difficultés des autres le paralyseraient également s’il les vivait.

Ainsi, les personnes psychorigides ont tendance à développer des stratégies de manipulation pour obtenir ce qu’ils veulent de leur entourage.

Quand la personne contrôlante, ou le contrôleur compulsif, a une position très dominante, par exemple de père ou de mère de famille, il use – ou plutôt abuse – de son autorité (voire de la violence verbale ou physique).

La manipulation intervient surtout chez ceux qui ne jouissent pas d’une position dominante.

Ainsi, puisqu’il ne fait pas autorité, il prend le pouvoir.

Dans tous les cas, il feint d’entendre et empêche les autres de s’exprimer.

Pourquoi veut-on tout contrôler ?

La psychiatrie ne connaît pas très bien les causes à l’origine d’une tendance au contrôle compulsif.

De nombreuses théories suggèrent que l’éducation et les traumatismes de l’enfance en sont la première cause.

En fait, l’adulte qui exerce un contrôle compulsif n’est pas un adulte pleinement mature.

À la fin de l’enfance, l’adolescent ou le jeune adulte réalise que ses parents n’ont pas toujours raison et que le monde est plus compliqué que les affirmations des adultes, ou moins dramatique que certaines personnes veulent nous le faire croire.

Dans les deux cas c’est une question de point de vue.

Quand cette étape cruciale qui consiste à s’autonomiser et à exercer son libre arbitre n’a pas été possible, cela provoque généralement une tendance au contrôle compulsif.

Ainsi, l’adulte tente toujours d’agir de la meilleure manière possible pour satisfaire une autorité supposée.

Quand un enfant est éduqué par un contrôleur compulsif ou des parents violents (physiquement ou psychologiquement) et manipulateurs, il développe plus facilement cette tendance.

L’un des rôles essentiels des parents consiste à apprendre à l’enfant à faire ce qui est juste, pour lui et les autres.

Quand on apprend seulement à l’enfant à faire plaisir à ses parents, ce même enfant devenu adulte exige que les autres se comportent toujours bien, c’est-à-dire comme lui.

Qu’est-ce qu’une personne contrôlante ?

Le terme de personne contrôlante n’est pas tout à fait adapté à la question du contrôle compulsif.

On parle davantage de personne contrôlante dans le cas des relations de pouvoir.

La personne contrôlante est alors celle qui met en place tout le nécessaire pour pousser quelqu’un à faire ce qu’elle veut.

Dans le cadre d’une relation abusive, la personne contrôlante peut se montrer particulièrement violente ou cruelle.

Dans d’autres cas moins graves, la personne contrôlante essaye seulement de vivre par procuration à travers les expériences des autres.

Comment neutraliser une personne qui veut tout contrôler

La personne contrôlante ne souffre donc pas toujours de contrôle compulsif.

Parfois, elle est simplement sadique ou prête à tout pour obtenir ce dont elle a besoin.

Par extension, on qualifie parfois la personne psychorigide qui applique un contrôle compulsif sur son entourage de personne contrôlante.

Bien sûr, le terme est suffisamment transparent pour que son utilisation ait peu d’impact.

En revanche, ce n’est pas un usage médical.

Comment gérer les troubles du contrôle compulsif ?

Le contrôle compulsif est la marque d’une immaturité très importante.

Or, les adultes immatures se caractérisent souvent par leurs peurs.

La première chose à faire serait donc d’affronter ses peurs, que ce soit celle d’une dévalorisation au sein de ses relations, celle de l’exclusion ou celle de découvrir qui l’on est vraiment.

Mais c’est d’autant moins simple qu’il faut que la personne contrôlante reconnaisse qu’elle a un problème.

Qu’elle accepte que son problème relève d’un trouble anxieux.

En l’espèce, l’approche systémique de Palo Alto est trés efficace contre les troubles anxieux, les phobies, etc.

Partant, pour traiter les troubles du comportements liés aux personnes contrôlantes.

Elle permet en effet d’objectiver ses peurs et ses traumatismes pour ne plus les subir.

Elle est toute aussi efficace pour lutter contre les tendances au contrôle compulsif.

On recommande également de suivre une psychothérapie sur le long terme pour venir à bout des difficultés rencontrées dans l’enfance.

Comment réagir face à une personne contrôlante ?

Partons de l’idée qu’une personne qui contrôle tout, de façon peu ou prou compulsive, est convaincue qu’elle est la seule à avoir raison dans un périmètre assez important.

Partons du constat que vous opposer à cette personne contrôlante ne fait qu’enrichir ses comportements.

Qu’en conséquence, « aller contre » c’est comme d’essayer de convaincre Messieurs Darmanin (ministre de l’intérieur) et Lallement (préfet de police de paris et grand pourfendeur des « gilets jaunes ») que faire l’amalgame entre les manifestants de tous ordres et les black blocks relève de la manipulation et de la désinformation.

Dès lors, qu’ils prennent les citoyens français pour des buses, qu’ils ont tort et qu’ils font mal 😊.

Autant parler à des personnes sourdes en plus d’être de mauvaise foi (je vais avoir des ennuis…).

Du coup, il ne faut pas réagir face à une personne contrôlante. Bien au contraire, il faut agir. Comment ?

Simplement : c’est à dire en ayant une position basse dans le comportement et haute dans le cadre.

Oui, je sais, cela ne vous parle pas, et pourtant.

Vous allez apprendre comment neutraliser les comportements de la personne qui veut tout contrôler.

Cela fonctionne particulièrement bien et donne d’excellents résultats.

Questions fréquentes

Le besoin de contrôle se manifeste de différentes manières et n’est pas sans conséquences sur les relations personnelles et professionnelles.

Comprendre ce comportement et savoir comment y réagir améliore la communication et la collaboration. C’est la raison pour laquelle, nonobstant le présent article, il a semblé judicieux de répondre aux questions les plus fréquemment posées au sujet du contrôle pathologique.

Comment s’appelle le fait de vouloir tout contrôler ?

Le fait de vouloir tout contrôler est souvent appelé « control freak » en anglais. Cela se traduit par « maniaque du contrôle » en français.

Ce terme décrit une personne qui a un besoin excessif de contrôler tous les aspects de sa vie et de son environnement. Ce comportement peut être motivé par l’anxiété, la peur de l’échec ou le désir de maintenir un sentiment de sécurité et de prévisibilité.

Comment reconnaître un maniaque du contrôle ?

Reconnaître un maniaque du contrôle nécessite d’observer certains comportements et attitudes spécifiques. Voici quelques signes assez parlant :

  1. Perfectionnisme : un maniaque du contrôle a souvent des attentes élevées et peut être très critique envers lui-même et les autres.
  2. Micro gestion : il ou elle intervient dans les moindres détails des tâches ou des projets, même lorsque ce n’est pas nécessaire.
  3. Rigidité : il ou elle peut être inflexible et résister aux changements ou aux nouvelles idées.
  4. Besoin de validation : il ou elle peut constamment chercher l’approbation et la validation des autres.
  5. Anxiété : le plus souvent, un(e) maniaque du contrôle montre des signes d’anxiété ou de stress quand une situation échappe à son contrôle.

Comment agir avec une personne qui veut tout contrôler ?

Interagir avec une personne qui veut tout contrôler est difficile. Cependant, il existe des stratégies pour améliorer la communication et la collaboration.

  1. Écoute active : montrer que l’on comprend ses préoccupations et ses besoins. Écouter activement participe à réduire l’anxiété et à établir une relation de confiance.
  2. Communication ouverte : être honnête et direct dans les échanges. Expliquer clairement ses points de vue et ses attentes.
  3. Compromis : proposer des solutions qui permettent à chacun de se sentir entendu et respecté. Le compromis permet de trouver un équilibre entre le besoin de contrôle et la nécessité de collaboration.
  4. Encouragement : reconnaitre les efforts et les réussites de la personne. L’encouragement favorise la diminution du besoin de contrôler et renforce la confiance en soi.

Qu’est-ce qu’une personnalité pathologique ?

Une personnalité pathologique se réfère à des traits de personnalité qui sont rigides, mal adaptés et qui causent une détresse significative ou des dysfonctionnements comportementaux.

Ces derniers reposent sur des comportements extrêmes de contrôle, de manipulation ou de dépendance. Les personnalités pathologiques sont souvent diagnostiquées dans le cadre de troubles de la personnalité, tels que le trouble de la personnalité narcissique, le trouble de la personnalité borderline ou le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive.

Comment travailler avec un control freak ?

Travailler avec un « control freak » est un sacré défi, mais il existe des stratégies pour améliorer la collaboration :

  1. Établir des limites claires : définir les rôles et responsabilités de chacun(e) de manière claire et précise. Cela peut évite les conflits et à maintient une communication ouverte.
  2. Encourager l’autonomie : offrir à la personne des opportunités de prendre des décisions et de gérer des projets de manière autonome. Cela peut aide à réduire le besoin de contrôle et améliore la confiance en soi.
  3. Fournir un retour constructif : exprimer des commentaires positifs et constructifs pour aider la personne à s’améliorer et à se sentir valorisée.
  4. Promouvoir la collaboration : encourager la personne à travailler en équipe et à partager les responsabilités. Une collaboration active réduit le besoin de contrôle et favorise un environnement de travail équilibré.

Pensées Obsessionnelles : Surmonter les Idées Envahissantes

Selon une étude de l’Institut du cerveau, les pensées obsessionnelles touchent 2 à 3% de la population et peuvent être incroyablement perturbantes. Elles envahissent l’esprit avec une intensité souvent difficile à contrôler.

Mais, qu’est-ce qu’une pensée obsessionnelle exactement, et comment pouvez-vous vous en débarrasser ?

Dans cet article, nous explorons ce phénomène complexe et vous apportons des conseils pratiques pour reconnaître, traiter et surmonter ces pensées obsédantes, souvent liées à un trouble de l’anxiété.

Qu’est-ce qu’une pensée obsessionnelle ?

Les pensées obsessionnelles, également appelées pensées obsédantes ou idées envahissantes, sont des pensées, images ou impulsions récurrentes et indésirables qui provoquent de l’anxiété.

Elles peuvent être difficiles à chasser de l’esprit, entraînant un cycle d’inquiétude et de répétition plus communément appelé ruminations mentales.

Dans cet article, j’explore ce phénomène complexe et vous apporte des conseils pratiques pour reconnaître, traiter et surmonter ce qui repose sur un trouble de l’anxiété.

En effet, quand une personne est victime de pensées obsessionnelles, sa première réaction consiste à tenter de chasser ces idées, à essayer de reprendre le contrôle de ce cerveau qui tourne en boucle.

Plus on cherche à consciemment contrôler ses idées obsessionnelles, plus on alimente ce qu’il est convenu d’appeler: le but conscient.

Cette question du but conscient est évoqué par Dany Gerbinet dans son livre:

« Le thérapeute et le philosophe » – Enrick B Editions – 2017

Dans cet ouvrage, mon éminent confrère traite du sujet du lâcher prise sur les pensées, et d’une façon générale, ce qu’on ne peut pas contrôler.

En clair, plus vous avez pour but conscient de contrôler vos pensées, moins vous y arrivez.

Exemples de pensées obsessionnelles

Ces pensées peuvent se manifester sous différentes formes, telles que :

  • « Comment faire ? »
  • « Vais-je y arriver ? »
  • « Comment cela va-t-il se passer ? »
  • « Puis-je m’en sortir ? »
  • « Vais-je échouer ? »
  • « Est-ce que je vais réussir ? »
  • « Comment puis-je faire ? »
  • « Et si je faisais ceci ? »
  • « Et si je faisais cela ? »
  • « Comment puis-je arrêter de ressasser les mêmes questions ? »
  • « Comment arrêter ces ruminations mentales ? »

Causes des pensées obsessionnelles

Ces questions ont pour vocation de vous permettre de trouver le comportement le plus adapté à une situation donnée. Cependant, elles peuvent devenir obsessionnelles et créer une sorte de prison mentale dont les murs grandissent au gré de vos tentatives de reprendre le contrôle.

Comment se débarrasser d’une pensée obsessionnelle ?

Se débarrasser d’une pensée obsessionnelle est un défi, mais il existe des stratégies efficaces. La thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto (approche stratégique orientée solutions) est souvent préconisée. Elle aide les personnes à reconnaître et à traiter ces pensées.

Reconnaître une pensée obsessionnelle

La névrose obsessionnelle, également connue sous le nom de trouble obsessionnel-compulsif (TOC), est caractérisée par des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs répétitifs. Ces rituels ont pour fonction de soulager l’anxiété correspondante, c’est-à-dire des ruminations anxieuses.

Pensées obsessionnelles sur l’amour et l’anxiété

Ce type de pensées se concentre sur différents sujets, tels que l’amour et l’anxiété.

Les pensées obsessionnelles liées à l’amour impliquent des doutes constants sur les sentiments d’une personne, tandis que celles liées à l’anxiété sont des préoccupations excessives et irrationnelles.

pensées obsessionnelles : une prison mentale

Médicaments et traitement des pensées obsessionnelles

Certains médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont parfois prescrits pour réduire l’intensité des pensées obsessionnelles.

Cependant, la thérapie comportementale est le traitement le plus privilégié. Il est souvent combiné à des traitements médicamenteux pour les cas les plus graves.

Pensées obsessionnelles sur une personne : comment gérer ?

Les pensées obsessives sur une personne, souvent liées à de l’inquiétude excessive ou à la jalousie, sont particulièrement stressantes. La communication ouverte avec la personne concernée et l’aide d’un thérapeute permettent d’arrêter de naviguer en eaux troubles quant à ces pensées difficiles.

Pensées obsessionnelles intrusives : lutter contre l’intrusion

Les pensées intrusives sont des pensées soudaines, inappropriées et dérangeantes. La méditation de pleine conscience et la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) sont des approches efficaces pour gérer ces intrusions mentales.

Une fois n’est pas coutume. Si ces méthodes apaisent, elles ne sont pas une solution sur le moyen ou long terme. Seul un programme thérapeutique en ligne comme le Programme ARtUS ou des consultations chez un thérapeute comportemental sont à même de venir à bout de pensées envahissantes.

Pensées obsessionnelles : cause et irrationalité

Les causes des pensées obsessionnelles sont variées. Elles vont du stress à des prédispositions génétiques. Il est important de se rappeler que ces pensées sont souvent irrationnelles et ne reflètent pas la réalité.

La thérapie comportementale favorise la remise en question ces croyances irrationnelles et apporte la paix de l’esprit.

Traitement des pensées obsessionnelles : les ressources

La compréhension, la bienveillance, la thérapie et le soutien socio-affectif sont des outils puissants dans cette bataille menée contre les pensées irrationnelles.

Il ne faut pas hésiter à chercher de l’aide si ces pensées interfèrent de façon conséquente dans notre quotidien. A ce propos, il existe diverses ressources pour surmonter les pensées obsessionnelles.

Voici une liste non exhaustive :

Comment surmonter les pensées obsessionnelles ?

Approches thérapeutiques

  • Thérapie comportementale : c’est la méthode de traitement la plus couramment utilisée pour soigner les pensées obsessionnelles. Elle aide à identifier, comprendre et neutraliser les pensées sources d’inquiétudes.
  • Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) : cette thérapie se concentre sur l’acceptation des pensées, sans jugement, et sur la mise en place d’actions alignées avec nos valeurs respectives.

Ressources en ligne

  • Associations et forums en ligne : Certains sites web offrent des forums où l’on peut interagir avec d’autres personnes qui vivent des expériences similaires. L’échange avec d’autres apporte un soutien essentiel. Attention cependant à certaines personnes intervenant dans ces forums et qui, parfois, tiennent des propos très discutables.
  • Applications de gestion du stress : certaines applications proposent des exercices de méditation et de relaxation pour aider à apaiser l’esprit. Cela peut s’avérer particulièrement utile lors de pensées obsessionnelles. Mais attention : ces techniques permettent d’apaiser votre esprit et, en aucun cas, ne traitent votre problème (au sens de la guérison).

Groupes de paroles

Il existe des groupes de paroles locaux dans toutes les régions de tous les pays. Ces groupes réunissent des personnes qui partagent les mêmes préoccupations et offrent un environnement sécurisant pour partager des expériences et des stratégies de résolutions.

Livres et brochures

  • « Briser ses pensées négatives » de Quentin Delorme : (lien non sponsorisé). Ce livre propose des conseils pratiques et des histoires de réussite pour surmonter les pensées obsessionnelles.
  • Brochures et guides d’associations de santé mentale : de nombreuses associations de santé mentale proposent des brochures gratuites en ligne sur les troubles obsessionnels, offrant des conseils et des stratégies.

Programme thérapeutique en ligne

Un programme comportemental en ligne tel que le Programme ARTUS vous permet de vaincre des pensées obsessionnelles en moins de 30 jours.

Composé de 5 modules, cette méthode s’inscrit dans une démarche progressive et facilite le lâcher prise quand un cerveau rumine et tourne en boucle.

Consultation thérapeutique

  • Thérapeutes spécialisés en thérapie comportementale : rechercher un thérapeute compétent dans le domaine de la thérapie comportementale dans votre région. Ces professionnels sont formés pour traiter spécifiquement les pensées obsessionnelles et les troubles obsessionnels-compulsifs.

Questions fréquentes

Pourquoi a-t-on des pensées obsessionnelles ?

Les pensées obsessionnelles peuvent être causées par une variété de facteurs, y compris des prédispositions génétiques, des expériences de vie stressantes, et des déséquilibres chimiques dans le cerveau.

Le stress, l’anxiété et les traumatismes passés sont souvent des déclencheurs courants. Par exemple, une personne ayant vécu un événement traumatisant peut développer des pensées obsessionnelles comme un mécanisme de défense pour éviter de revivre cette expérience.

Comment se débarrasser d’une pensée obsessionnelle ?

Se débarrasser d’une pensée obsessionnelle est un défi, mais il existe plusieurs stratégies efficaces.

La thérapie comportementale systémique (Palo Alto) est souvent recommandée, car elle permet d’identifier et de modifier les schémas de pensée négatifs.

La méditation de pleine conscience et des techniques de relaxation comme la respiration profonde et le yoga permettent de réduire l’anxiété et d’apaiser l’esprit.

Quels sont les symptômes des troubles obsessionnels ?

Les troubles obsessionnels, également connus sous le nom de trouble obsessionnel-compulsif (TOC), se manifestent par des pensées obsessionnelles récurrentes et des comportements compulsifs. En voici les symptômes les plus courants :

  1. Pensées intrusives : idées, images ou impulsions répétitives et indésirables.
  2. Anxiété : sentiment de malaise ou de peur intense.
  3. Comportements compulsifs : actions répétitives visant à réduire l’anxiété, comme le lavage des mains, la vérification ou le comptage.
  4. Ruminations mentales : pensées répétitives et envahissantes qui tournent en boucle.
  5. Évitement : tentatives de fuir les situations ou les pensées qui déclenchent l’anxiété.

Comment s’appelle la maladie de trop penser ?

La maladie de trop penser est souvent associée au trouble obsessionnel-compulsif (TOC), mais elle peut également être liée à d’autres conditions comme le trouble anxieux généralisé (TAG) ou la dépression.

Le TOC est caractérisé par des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs, tandis que le TAG se manifeste par une anxiété excessive et persistante.

La dépression, quant à elle, entraîne des ruminations négatives et des pensées répétitives.

C’est quoi une pensée obsédante ?

Une pensée obsédante, également appelée pensée obsessionnelle ou idée envahissante, est une pensée récurrente et indésirable qui provoque de l’anxiété ou du stress.

Ces pensées sont difficiles à contrôler et interférent sur beaucoup des comportements d’une personne donnée. Par exemple, celle-ci peut avoir des pensées obsédantes sur la propreté, la sécurité ou la performance, ce qui entraîne des comportements compulsifs pour tenter de réduire l’anxiété.

Comment se débarrasser d’une idée obsessionnelle ?

Pour se débarrasser d’une idée obsessionnelle, il est important d’adopter une approche structurée.

La thérapie comportementale dite brève est une méthode éprouvée qui permet d’identifier et de modifier les schémas de pensée négatifs.

A ce propos, on peut consulter un thérapeute comportemental ou saisir l’opportunité d’utiliser un programme thérapeutique en ligne comme le Programme ARtUS. Celui-ci garantit 95% de résultats en moins de 8 semaines.

Quelles sont les trois principales variétés d’obsession ?

Les trois principales variétés d’obsession sont :

  1. Obsessions de contamination : préoccupations excessives concernant la propreté, la contamination ou les germes, souvent accompagnées de comportements compulsifs comme le lavage des mains.
  2. Obsessions de vérification : besoin répétitif de vérifier des choses, comme les serrures, les appareils électriques ou les documents, pour s’assurer qu’ils sont en ordre.
  3. Obsessions de symétrie et d’ordre : préoccupations concernant l’ordre, la symétrie ou l’exactitude, souvent accompagnées de comportements compulsifs pour arranger ou aligner les objets.

« Pourquoi ai-je des idées bizarres ? »

Avoir des idées bizarres peut être le résultat de divers facteurs comprenant :

  • Le stress,
  • L’anxiété,
  • La fatigue,
  • Des déséquilibres chimiques dans le cerveau.

Ces idées peuvent également être un symptôme de troubles mentaux comme le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), le trouble anxieux généralisé (TAG) ou la schizophrénie.

Il est important de consulter un professionnel de la santé mentale pour évaluer la cause sous-jacente et recevoir un traitement approprié.

Pourquoi mon cerveau réfléchit tout le temps ?

Le fait que le cerveau réfléchisse tout le temps peut être lié à plusieurs facteurs tels que la dépression ou des troubles du sommeil.

Le cerveau est en mode « hyper vigilance » en raison de préoccupations constantes ou de ruminations mentales.

« Pourquoi je pense en boucle ? »

Penser en boucle, également connu sous le nom de rumination mentale, est souvent le résultat de l’anxiété, du stress ou de la dépression.

Le cerveau se retrouve coincé dans un cycle de pensées répétitives et envahissantes, ce qui est difficile à contrôler.

Évitement vs Confrontation : Les Pièges du Changement

Dans la dynamique complexe des interactions humaines, deux extrêmes sont souvent observés : évitement ou confrontation.

Ces deux comportements, bien qu’ils semblent opposés, partagent une caractéristique commune : tous les deux peuvent entraver notre progrès personnel et relationnel.

Plutôt que de favoriser la résolution de conflits ou la croissance individuelle, l’évitement et la confrontation peuvent conduire à des impasses voire à une détérioration des relations tant avec soi même qu’avec les autres.

Si vous ramenez ce sujet aux 4 problèmes qui nous occupent, à savoir :

  • L’angoisse,
  • L’anxiété,
  • La dépression,
  • Les phobies et les toc,

vous allez comprendre en quoi fuir ou combattre, ou encore éviter ou confronter est le plus toxique des comportements quand il s’agit de trouver une solution à ces 4 problèmes qui vous handicapent.

Éviter est le piège de la passivité

Éviter est une stratégie de gestion des conflits où une personne évite délibérément une opposition relative à un sujet délicat.

Cela peut sembler être une solution temporaire pour préserver l’harmonie ou éviter l’inconfort, mais à long terme, cela peut créer des problèmes plus importants.

Voici quelques raisons pour lesquelles éviter est une erreur de comportement :

  1. Stagnation des relations : en évitant les conflits ou les conversations difficiles, les relations peuvent stagner. Les problèmes non résolus persistent et s’aggravent avec le temps, minant ainsi la confiance entre soi et les autres.
  2. Suppression des émotions : esquiver peut également entraîner la suppression des émotions. Les sentiments non exprimés peuvent s’accumuler et finir par exploser de manière inattendue, souvent de manière disproportionnée par rapport à la situation initiale.
  3. Manque de résolution : en choisissant de se protéger de stimuli anxiogène, on se prive de l’opportunité de résoudre efficacement nos problèmes. Les malentendus persistent, les besoins non satisfaits demeurent et les compromis ne sont pas atteints, ce qui aboutit à des tensions continues.

Combattre est le piège de l’agression

A contrario, la confrontation implique de se battre contre des problèmes ou des différences alors qu’il est plus judicieux de composer avec.

Bien que cela puisse sembler être une approche plus proactive, confronter peut également être une erreur de comportement lorsqu’elle est mal utilisée.

Voici pourquoi :

  1. Risque de conflit ouvert : une comparaison maladroite peut rapidement dégénérer en un conflit ouvert, où les émotions prennent le dessus et les perspectives divergentes ne sont pas entendues. Cela peut conduire à des blessures émotionnelles et à des dommages durables aux relations.
  2. Blocage de la communication : trop souvent, l’opposition est associée à une communication unilatérale où l’accent est mis sur la défense de ses propres opinions plutôt que sur l’écoute active. Cela peut entraver la résolution de problèmes en empêchant les parties impliquées de comprendre pleinement les points de vue de l’autre.
  3. Aliénation et isolement : les confrontations fréquentes ou mal gérées peuvent entraîner l’aliénation des autres. Les gens peuvent éviter ceux qui adoptent une approche confrontante, ce qui peut entraîner un isolement social et professionnel.
l'évitement ou la confrontation : vaincre sans combattre.

La voie de la communication authentique

Au lieu de tomber dans les extrêmes qui consistent à éluder ou à se braquer, une approche plus constructive consiste à privilégier la communication authentique et respectueuse.

Cela implique :

  1. L’écoute active : pratiquer l’écoute active en accordant une attention pleine et entière à ce que soi ou l’autre personne exprime, sans préjugés ni interruptions.
  2. L’expression émotionnelle : apprendre à exprimer ses émotions de manière constructive et respectueuse, en utilisant un langage non accusatoire ni vexatoire, et encore moins victimologique, en partageant ses sentiments de manière ouverte.
  3. La recherche de solutions : aborder les différences et les conflits avec l’intention de trouver des solutions mutuellement bénéfiques, en recherchant des compromis et en tenant compte des besoins et des perspectives de toutes les parties.

Pour éviter les pièges de l’évitement et de la confrontation, il est important de développer une conscience de soi et de ses compétences en matière de communication.

Voici quelques stratégies pour naviguer avec succès dans les interactions sociales et résoudre les conflits de manière constructive :

  1. Pratiquer la gestion de l’émotion : reconnaître et réguler ses propres émotions est essentiel pour éviter les réactions impulsives lors des conflits. Prenez le temps de comprendre ce que vous ressentez et pourquoi vous le ressentez avant d’engager une conversation difficile avec vous même comme avec autrui.
  2. Favoriser l’empathie : essayez d’être honnête avec soi, et mettez-vous à la place de l’autre personne pour mieux comprendre ses perspectives et ses sentiments. L’empathie favorise la compréhension mutuelle et ouvre la voie à des solutions plus satisfaisantes pour toutes les parties.
  3. Choisir le moment approprié : aborder les problèmes au bon moment est crucial pour garantir que les discussions se déroulent de manière constructive. Cherchez un moment où vous et l’autre partie êtes calmes et disposés à écouter activement.
  4. Utiliser un langage positif : adoptez un langage positif, constructif, et non accusatoire lorsque vous exprimez vos préoccupations ou vos désaccords. Utilisez des déclarations « je » pour exprimer vos sentiments et évitez les généralisations ou les attaques personnelles.
  5. Rechercher un terrain d’entente : cherchez des points communs et des objectifs partagés pour faciliter la résolution des conflits. L’identification de ces points communs peut aider à réduire les tensions et à ouvrir la voie à des compromis mutuellement bénéfiques.
  6. Engager le dialogue : encouragez un dialogue ouvert et honnête où toutes les parties peuvent s’exprimer librement sans craindre d’être jugées. La communication transparente est essentielle pour résoudre les malentendus et trouver des solutions durables.
  7. Savoir quand demander de l’aide : si les conflits persistent malgré vos efforts pour les résoudre, n’hésitez pas à demander l’aide d’un médiateur ou d’un professionnel en résolution de conflits. Souvent, une perspective extérieure objective apporte de nouvelles idées et facilite la communication.

En fin de compte, fuir ou combattre ne sont pas des stratégies efficaces pour résoudre les conflits ou favoriser des relations saines tant à son propre sujet qu’aux interactions avec d’autres.

En cultivant des compétences en communication authentique, en pratiquant l’empathie et en favorisant un dialogue ouvert, nous pouvons éviter ces pièges et trouver un équilibre qui favorise le progrès personnel et relationnel.

En investissant le développement de nos compétences relationnelles et interactionnelles, nous pouvons créer des environnements où les différences sont respectées, et les conflits résolus de manière constructive de sorte à ce que les relations s’épanouissent.

Éviter ou combattre l’anxiété : le piège ultime

Sans doute me direz-vous que ce que vous venez de lire est assez généraliste et que vous ne voyez pas le lien entre la question de la fuite ou du combat et un problème d’anxiété.

 

Et pourtant, il y en a un, et de taille.

L’anxiété est le terreau de >problèmes de phobies, de toc, de stress, et j’en passe. Or, la plupart des gens confrontés à ce type de problème ont généralement deux comportements face à ce type de situation :

  • La fuite,
  • ou le combat.

Dans le 1er cas, il s’agit ou de faire comme si de rien n’était, c’est à dire de dénier la réalité ce qui, il est vrai, est une façon comme une autre de contrôler, de ne pas lâcher prise.

Vous ne prenez donc pas le problème en charge et l’ignorez. Vous en avez le droit mais il n’est pas certain que vous en assumiez les conséquences.

Immanquablement, ce positionnement par rapport à un problème donné est source de conflit avec soi, de conflit intrapsychique, lequel enrichit le problème.

Par exemple, moins vous honorez le paiement de vos amendes, plus élevée sera la facture.

Dans le second cas, lequel est quasi identique au premier, vous luttez contre au lieu de composer avec. Cela signifie que vous réagissez de sorte à ce que l’anxiété ne vous submerge pas ni n’obère vos projets.

Là aussi, il s’agit d’une stratégie de contrôle qui aggrave vos symptômes d’anxiété.

Dans les 2 cas, éviter ou combattre l’anxiété est un piège ultime puisque vous nourrissez le problème et favorisez son étendue. Vous en serez quitte pour aggraver la peur.

Par extension, en adoptant l’un ou l’autre de ces comportements, vous exprimez une résistance au changement. Elle est compréhensible, au même titre que si vous aviez à vivre les affres d’une rupture amoureuse, mais si vous ne prenez pas acte de votre réalité, cela aura un coût émotionnel pour vous.

En effet, vous ne serez que dans la réaction et pas dans l’action.

Réponses aux questions fréquentes (FAQ)

Les comportements d’évitement et les mécanismes de défense – la confrontation – sont des concepts psychologiques fondamentaux qui influencent notre manière de gérer les situations stressantes et les conflits.

Comprendre ces notions nous aider à mieux appréhender nos interactions sociales et à améliorer notre bien-être émotionnel. C’est la raison pour laquelle se trouvent ci-après un ensemble de réponses aux questions les plus fréquemment posées à ce propos.

C’est quoi un comportement d’évitement ?

Un comportement d’évitement est une réaction psychologique qui consiste à esquiver ou à fuir des situations, des personnes, des pensées ou des émotions perçues comme désagréables, stressantes ou menaçantes.

Ce comportement se manifesterde différentes manières, telles que :

  • L’évitement de certaines activités,
  • La procrastination,
  • Le retrait social.

Par exemple, une personne qui peur de parler en public évitera de s’inscrire à des conférences ou des présentations.

Quel est le synonyme de évitement ?

Le synonyme du mot « évitement » varier en fonction du contexte.

Parmi les synonymes courants, on trouve :

  • Esquive,
  • Fuite,
  • Contournement,
  • Dérobade,
  • Élusion (échappatoire).

Chacun de ces termes est à comprendre comme un acte à se soustraire d’une situation ou à d’une responsabilité.

Qu’est-ce que la stratégie d’évitement ?

La stratégie d’évitement est une approche comportementale visant à éviter ou à minimiser l’exposition à des stimuli perçus comme négatifs ou stressants.

Cette stratégie est consciente ou inconsciente et correspond à des actions telles que l’évitement de certaines personnes, lieux ou situations.

Bien que ce dernier puisse offrir un soulagement temporaire, il empêche la résolution de problèmes sous-jacents et renforce peurs et anxiété.

Qu’entendez-vous par évitement ?

L’évitement désigne le fait de se soustraire à une situation, une personne, une pensée ou une émotion perçue comme désagréable ou menaçante.

C’est une réaction défensive visant à protéger l’individu contre un stress ou une anxiété potentiels. L’évitement peut être physique (comme éviter un lieu) ou psychologique (comme éviter de penser à un sujet particulier).

Comment sortir de l’évitement ?

Sortir de l’évitement nécessite souvent une approche graduelle et structurée.

Voici quelques étapes pour y parvenir :

  1. Reconnaître l’évitement : prendre conscience des situations ou des pensées que l’on évite et des raisons pour lesquelles on réagit ainsi.
  2. Établir des objectifs : se fixer des objectifs réalistes pour affronter progressivement les situations évitées.
  3. Utiliser des techniques de relaxation : apprendre des techniques de relaxation comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga pour gérer l’anxiété. Ces techniques ne résolvent aucun problème et permettent juste de s’apaiser.
  4. Exposition graduelle : se confronter progressivement aux situations évitées en commençant par des défis mineurs et en augmentant graduellement la difficulté.
  5. Chercher du soutien : consulter un thérapeute ou parler à un proche de confiance pour obtenir du soutien et des conseils.

Pourquoi j’évite les conflits ?

Éviter les conflits peut être motivé par plusieurs raisons, notamment :

  1. Peur de la confrontation : crainte de la réaction de l’autre personne ou de la détérioration de la relation.
  2. Besoin d’harmonie : désir de maintenir la paix et l’harmonie dans les relations.
  3. Manque de confiance en soi : sentiment de ne pas être capable de gérer efficacement le conflit.
  4. Expériences passées : expériences antérieures négatives avec les conflits renforçant – souvent – l’évitement.

Quels sont les mécanismes de défense ?

Les mécanismes de défense sont des stratégies inconscientes utilisées par le psychisme pour protéger une personne contre l’anxiété et les émotions désagréables.

Parmi les mécanismes de défense courants, on trouve :

  1. Refoulement : fait de repousser des pensées ou des émotions dans l’inconscient.
  2. Projection : attribuer ses propres pensées ou sentiments à quelqu’un d’autre.
  3. Déni : refuser de reconnaître la réalité d’une situation ou d’une émotion.
  4. Rationalisation : trouver des explications logiques pour justifier des comportements ou des pensées irrationnels.
  5. Sublimation : transformer des pulsions ou des émotions en activités socialement acceptables.

Quel est le mécanisme de défense le plus fréquent de notre psychisme ?

Le mécanisme de défense le plus fréquent est souvent le refoulement.

Le refoulement consiste à repousser des pensées, des émotions ou des souvenirs inconscients dans l’inconscient pour éviter l’anxiété ou la douleur émotionnelle.

Ce mécanisme permet de maintenir un équilibre psychique en évitant de confronter directement des éléments perturbants.

Quels sont les mécanismes de défense soignants ?

Les mécanismes de défense soignants sont des stratégies utilisées par les professionnels de la santé pour gérer le stress et les émotions difficiles liés à leur travail.

Parmi ces mécanismes, on trouve :

  1. Humour : utiliser l’humour pour alléger des situations stressantes.
  2. Altruisme : se concentrer sur le bien-être des autres pour se détourner de ses propres émotions.
  3. Intellectualisation : analyser des situations émotionnelles de manière rationnelle et détachée.
  4. Sublimation : canaliser ses émotions difficiles dans des activités créatives ou professionnelles.

Est-ce que la fuite est un mécanisme de défense ?

Oui, la fuite est un mécanisme de défense.

Elle consiste à éviter physiquement ou psychologiquement des situations, des personnes ou des émotions perçues comme menaçantes ou stressantes.

Si la fuite offre un soulagement temporaire, elle empêche la résolution des problèmes sous-jacents.

L’évitement est-il un bon mécanisme d’adaptation ?

L’évitement peut être un mécanisme d’adaptation à court terme, lequel offre un soulagement immédiat face à des situations stressantes. A long terme, il est cependant contre-productif.

L’évitement empêche souvent de confronter et de résoudre des problèmes sous-jacents, ce qui renforce peurs et anxiété. Il est généralement plus bénéfique de développer des stratégies d’adaptation plus constructives, comme la résolution de problèmes et la gestion active du stress.

Est-ce que la peur est un mécanisme de défense ?

En elle-même, la peur n’est pas un mécanisme de défense, mais elle peut déclencher des mécanismes de défense.

Par exemple, la peur est susceptible de conduire à l’évitement, au refoulement ou à la projection. C’est une émotion qui signale un danger potentiel et justifie des comportements protecteurs.

Quel est le synonyme de confrontation ?

Le synonyme de confrontation les plus fréquents sont les suivants :

  • Affrontement,
  • Opposition,
  • Face-à-face,
  • Conflit.

Ces termes décrivent une situation où deux parties s’opposent directement sur un sujet ou une situation.

Quel est le but d’une confrontation ?

Le but d’une confrontation est de résoudre un conflit ou un désaccord en abordant directement les problèmes et en cherchant une solution.

La confrontation vise à clarifier un malentendu, à exprimer des sentiments ou des besoins, et à trouver un terrain d’entente. Elle peut également servir à exprimer ses limites comme à à défendre ses droits.

Qu’est-ce que ça veut dire confronté ?

Être confronté signifie être mis face à une situation, un problème ou une personne qui nécessite une réaction ou une résolution.

Cela implique de devoir faire face à des défis, des conflits ou des décisions difficiles. Par exemple, être confronté à une décision importante signifie devoir prendre une décision qui aura des conséquences significatives.

Pourquoi la confrontation ?

La confrontation est souvent nécessaire pour résoudre des conflits, clarifier des malentendus et exprimer des besoins ou des sentiments.

Elle permet de traiter directement les problèmes plutôt que de les éviter, ce qui favorise des solutions durables et une meilleure compréhension mutuelle. La confrontation permet également d’établir des limites et de défendre ses droits.

Comment réagir à une confrontation ?

Réagir à une confrontation de manière constructive nécessite plusieurs étapes :

  1. Rester calme : prendre quelques respirations profondes pour se calmer avant de répondre.
  2. Écouter activement : écouter attentivement ce que l’autre personne a à dire sans l’interrompre.
  3. Exprimer ses sentiments : communiquer ses sentiments et ses besoins de manière claire et respectueuse.
  4. Chercher des solutions : proposer des solutions ou des compromis qui permettent la résolution d’un conflit de façon équitable.
  5. Rester ouvert : être prêt à entendre différents points de vue et à ajuster sa position – sa vision des choses – si nécessaire.

Douleurs à l’Estomac : Le Stress et l’Anxiété Responsables ?

Les maux de ventre, les brûlures d’estomac et les remontées acides affectent beaucoup de monde. Généralement, elles sont liées au stress.

Il devient donc vital de comprendre comment traiter des douleurs d’estomac et de stress, ces deux éléments étant des symptômes d’anxiété.

L’anxiété et l’angoisse provoquent de nombreuses tensions qui affectent le système digestif.

Résultat, les fluides gastriques stagnent ou remontent, ce qui provoque de nombreuses douleurs.

Heureusement, il est possible d’identifier et de soigner ces douleurs à l’estomac liées au stress lequel justifie, parfois, la sensation de flottement dans la tête.

Est-ce que le stress peut donner mal à l’estomac ?

De plus en plus d’études comparent notre estomac à un deuxième cerveau. À ce titre, il n’est pas surprenant qu’il soit affecté par tout ce qui perturbe notre premier cerveau.

Ainsi, le stress, l’anxiété et l’angoisse affectent également notre système digestif. Bien sûr, ils affectent tout notre organisme, mais l’estomac en est la partie la plus expressive.

Il est d’ailleurs judicieux de le considérer comme un signal d’alarme face à un stress important.

Une étude de 1995 a permis de faire le lien entre 60% des personnes souffrant de brûlures d’estomac et le stress comme facteur co-déclenchant.

Effectivement, en provoquant des tensions importantes, le stress a pour conséquence de dérégler le fonctionnement de l’œsophage.

Celui-ci bloque moins efficacement l’entrée du système digestif. Résultat, les sucs gastriques de l’estomac remontent dans l’œsophage et brûlent ses parois.

Par ailleurs, le stress provoque une inflammation de l’œsophage dans de nombreux cas. Or, cette inflammation rend justement les parois de l’œsophage plus sensibles.

Quand les sucs digestifs remontent, les parois sensibles sont plus douloureuses. Voilà pourquoi le stress, en plus d’augmenter les risques de brûlures gastriques, augmente aussi les conséquences et les douleurs qu’elles provoquent.

Comment le stress agit sur l’estomac ?

Les stress et l’anxiété agissent directement sur l’estomac et le système digestif. À cause des tensions, notre « deuxième cerveau » ne remplit plus aussi bien sa mission.

Pis encore, le dysfonctionnement de l’œsophage et de sa contraction provoque des reflux gastriques. Résultat, le stress provoque des brûlures d’estomac douloureuses ce qui peut donner envie de régurgiter et, parfois, générer une peur du vomi.

Voilà aussi pourquoi il est fréquent de souffrir davantage en position allongée.

Le stress et l’anxiété agissent aussi indirectement sur l’estomac et le système digestif. Effectivement, un trouble anxieux modifie globalement les comportements de ceux qui en souffrent.

Parmi les conséquences les plus importantes, il y a l’alimentation. Beaucoup de personnes anxieuses compensent leur stress par la nourriture.

Or, une alimentation déséquilibrée augmente les risques de douleurs à l’estomac, de reflux gastriques et de brûlures.

D’une manière générale, les personnes anxieuses se nourrissent moins bien. Elles mangent trop gras, trop sucré et trop salé.

Surtout, quand le stress est lié au milieu professionnel, elles mangent souvent trop vite et boivent trop de café.

Pis encore, beaucoup de personnes anxieuses ont tendance à compenser leurs difficultés avec de l’alcool et des médicaments.

Autant de consommations liées au stress et qui pèsent lourdement sur le système digestif.

Quels sont les symptômes des maux de ventre dus au stress ?

Les maux de ventre, aussi appelés douleurs gastriques, peuvent se manifester sous différentes formes :

  • Crampes à l’estomac (crampes abdominales),
  • Spasmes à l’estomac (spasmes gastriques),
  • Brûlures d’estomac (brûlures gastriques),
  • Nausées,
  • Ballonnements abdominaux (ballonnements de l’estomac).
Les symptômes physiques et les symptômes psychiques des maux d'estomac associés au stress

Tous ces maux de ventre sont assez faciles à identifier. Les douleurs qui leur sont liées sont assez caractéristiques et bien connues par tous.

Néanmoins, ces symptômes peuvent aussi avoir une origine différente du stress. Il est donc parfois difficile de poser un diagnostic précis sur l’origine des douleurs gastriques.

Le problème, c’est qu’il est alors fréquent d’essayer des solutions médicamenteuses.

Pourtant, elles ne font que masquer le problème quand il est lié au stress.

Il est donc très important d’aborder les maux d’estomac de manière méthodique pour éviter l’apparition de complications.

Quels sont les risques de complications des douleurs gastriques ?

Dans la plupart des cas, les maux d’estomac sont seulement pénibles au quotidien. Néanmoins, quand ils ne sont pas gérés et pas traités, ils peuvent mener à certaines complications.

Les complications les plus répandues sont :

  • Douleurs vives et paralysantes
  • Vomissements fréquents
  • Maux de tête intenses
  • Fatigue généralisée
  • Incapacité à se nourrir (malnutrition, amaigrissement, etc.)
  • Prise de poids (mauvaise intégration des nutriments consommés)

À plus long terme, les douleurs à l’estomac et les reflux gastriques semblent également liés à l’augmentation des risques d’apparition d’un cancer de l’estomac et de l’œsophage.

Voilà pourquoi il est important de traiter les douleurs à l’estomac et d’identifier rapidement leur origine.

Il faut donc commencer par vérifier si elles sont liées au stress, car elles sont alors plus faciles à traiter rapidement sans médicaments.

Comment soigner les maux de ventre liés au stress ?

Sans surprise, on traite les maux de ventre liés au stress en traitant directement le stress.

La prise de médicament peut temporairement supprimer les symptômes gastriques liés au stress, mais ils ne traitent pas le problème à la racine.

Il faut donc apprendre à gérer son stress. Pour cela, vous pouvez faire appel à un comportementaliste professionnel et spécialiste de la question.

En quelques semaines, il vous apprendra à contrôler votre stress et à gérer votre anxiété.

Vous pouvez également agir sur vos comportements pour limiter la fragilité de votre système digestif face au stress.

Commencez donc par modifier quelques habitudes :

  • Manger moins gras et moins sucré,
  • Limitez votre consommation d’alcool et de café (à supprimer dans l’idéal),
  • Augmentez votre consommation de fibres, (fruit et légumes non transformés par exemple),
  • Mangez léger le soir,
  • Mâchez longuement et lentement chaque bouchée,
  • Essayez le jeune intermittent pendant quelques jours.

Lorsque vos brûlures d’estomac se manifestent en crises liées à l’augmentation du stress, vous pouvez également agir très rapidement avec quelques gestes simples :

  • Arrêtez de manger pendant quatre heures, (ou quatre heures avant un événement qui vous rend anxieux),
  • Buvez de l’eau en quantités raisonnables et buvez très lentement,
  • Faites-vous une infusion de gingembre, mélisse, romarin, thym, pissenlit ou ortie, (une plante à la fois),
  • Asseyez-vous et placez une bouillotte sur votre ventre.

Comment relaxer son estomac ?

D’une manière générale, il est bon d’apprendre à relaxer son estomac quand on souffre d’anxiété. Cela permet de réagir rapidement aux manifestations gastriques du stress.

Il existe des exercices de respiration assez simples qui permettent de le relaxer rapidement. Le plus simple, c’est d’apprendre à respirer par le ventre.

Une respiration profonde de ce genre permet de détendre l’ensemble de son système digestif en quelques minutes seulement.

Pour cela, commencez par inspirer lentement par le nez pendant cinq secondes. L’air aspiré doit vous gonfler le ventre et non pas la poitrine.

Ensuite, expirez lentement pendant cinq secondes puis contractez le ventre à la fin de l’expiration, et recommencez.

Pratiquez cette respiration pendant cinq minutes et votre estomac sera relaxé. Cet exercice est proche de la cohérence cardiaque.

Il est donc bon de le pratiquer trois fois par jour quand on souffre de maux d’estomac.

Comment mieux gérer son stress ?

Le stress est un des composants inévitables de nos vies quotidiennes. Ce sentiment d’inquiétude qui nous met en alerte a une utilité face aux situations dangereuses.

Voilà pourquoi notre longue histoire évolutive l’a conservé. Le problème, c’est que nos vies modernes transforment notre stress en anxiété généralisée.

C’est-à-dire que nous ressentons tous les symptômes du stress, même quand la situation présente ne présente aucun danger.

Le stress devient alors délétère, voire dangereux.

Voilà pourquoi il est essentiel d’apprendre à gérer son stress. Cela permet de faire plus efficacement face aux exigences de nos vies modernes.

Pour apprendre à mieux gérer son stress, on peut commencer par appliquer toute une série de conseils reconnus médicalement :

  • Créer un équilibre entre le travail et la vie personnelle,
  • Déléguer pour ne pas se surcharger,
  • Faire du sport,
  • Manger équilibré,
  • Dormir suffisamment,
  • Utiliser des techniques de relaxation,
  • Discuter de ses difficultés avec ses proches,
  • Accepter ses limites et ses défauts, ne pas exiger la perfection pour soi ou pour les autres.

Tous ces conseils sont effectivement très justes, mais cela ne rend pas leur mise en pratique plus facile. Savoir qu’il faut dormir suffisamment ne permet pas de trouver le sommeil pour autant.

Voilà pourquoi de plus en plus de personnes anxieuses font appel à un comportementaliste. Il vous permettra de faire face à vos problèmes en diagnostiquant précisément leur origine.

À partir de là, il vous accompagne dans toutes les étapes nécessaires pour surmonter vos difficultés.

Face à l’anxiété, il est tout à fait normal d’avoir besoin d’aide. Alors, autant demander l’aide d’un comportementaliste professionnel de la question.

Traiter le stress et l'anxiété pour ne plus perdre ses cheveux

Comment ne plus avoir mal au ventre à cause du stress ?

Les douleurs gastriques dues au stress correspondent à deux causes corollaires. D’un côté, il y a le trouble anxieux que certaines personnes développent à cause d’un excès de stress au quotidien.

D’un autre côté, il y a une fragilité intestinale et gastrique dont souffrent certaines personnes. Ainsi, certaines personnes souffrent de l’estomac sans stress et certaines souffrent de stress sans conséquence sur l’estomac.

Ainsi, pour ne plus avoir mal au ventre à cause du stress, il faut prendre soin de ses intestins, mais aussi de son anxiété.

Heureusement, il est possible de gérer les deux d’un même front avec quelques techniques accessibles:

  • La respiration consciente et la cohérence cardiaque,
  • Une activité physique régulière,
  • L’acupuncture,
  • L’hypnose, la sophrologie, etc.

Toutes ces techniques sont bien souvent intégrées à une thérapie comportementale laquelle vous accompagne vous permet de gagner en indépendance.

Après plusieurs semaines d’accompagnement par un comportementaliste, vous serez en mesure de faire face seul à vos problèmes.

Vous pourrez également gérer votre anxiété au quotidien et ainsi limiter ses conséquences sur votre système digestif.

Anxiété et douleur abdominale

Le stress et l’anxiété provoquent des brûlures d’estomac et des reflux gastriques. Cependant, il est aussi très fréquent que les personnes anxieuses se plaignent plus généralement de douleurs abdominales généralisées.

Elles ont alors du mal à déterminer exactement l’origine de la douleur et les organes concernés.

C’est un cercle vicieux, car l’inquiétude qu’un organe abdominal (foi, reins, etc.) soit malade augmente l’anxiété, ce qui finit par augmenter les douleurs.

Pourquoi le stress me fait mal au ventre ?

On parle de mal de ventre pour désigner les douleurs abdominales généralisées. C’est une définition assez large qui vient de l’incapacité à déterminer précisément la zone d’origine de la douleur.

Or, beaucoup de ces douleurs abdominales sont justement liées au stress.

Pourquoi? Parce que le système nerveux central (celui du cerveau) est directement relié à notre système digestif.

Celui-ci dispose d’un système nerveux et neuronal complexe récemment découvert et qui lui a valu le surnom de « deuxième cerveau ».

Résultat, nos émotions négatives qui naissent dans le cerveau « contaminent » immédiatement notre système digestif.

Or, le système nerveux de notre abdomen est extrêmement développé justement pour prendre soin de tous les organes qu’il contient.

Des tensions locales se transforment alors en douleur généralisée.

Apprendre à ne pas se laisser envahir par l’anxiété

Une fois de plus, la meilleure solution pour lutter contre les douleurs abdominales, c’est d’apprendre à ne pas se laisser envahir par le stress et l’anxiété.

En travaillant sur les sources de nos angoisses et de notre anxiété, on apprend à mieux les contrôler.

Ainsi, les tensions sont maîtrisées par le système nerveux central et ne se répandent pas dans l’abdomen.

Stress et douleur épigastrique

Les douleurs épigastriques ne sont pas un simple mal de ventre. Elles concernent les douleurs spécifiquement localisées dans l’épigastre.

C’est-à-dire la partie du système digestif correspondant à la partie supérieure de l’abdomen.

C’est une douleur particulièrement considérée par les médecins, car elle peut être à l’origine de certains ulcères.

Dans d’autres cas, elle est justement due à un ulcère.

Les causes de la douleur épigastrique

Sans avis médical, il est difficile de déterminer précisément que l’on souffre d’une douleur épigastrique.

Néanmoins, ces douleurs localisées sont principalement associées au tabac, à l’alcool et au stress. Il est donc tout à fait possible d’agir dessus rapidement dès l’apparition des premières douleurs abdominales.

Encore une fois, apprendre à gérer son stress grâce à l’aide d’un professionnel des thérapies cognitives et comportementales et l’une des solutions les plus efficaces et les plus rapides pour lutter contre ces douleurs épigastriques.

Comment soulager l’inconfort épigastrique ?

Si vos douleurs épigastriques vous provoquent un inconfort important, il est possible de les traiter directement.

Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu’un tel traitement n’apporte qu’une solution temporaire.

Si vos douleurs au ventre sont dues à votre anxiété, vous devez absolument traiter votre trouble anxieux en priorité.

Les médicaments contre les douleurs au ventre

  • Antisécrétoires : efficaces contre les brûlures d’estomac.
  • Antihistaminiques : pour réduire l’acidité gastrique.
  • Inhibiteurs de la pompe à proton : pour inhiber la production d’acides.
  • Antispasmodiques : contre les crampes à l’estomac.
  • Antalgiques : contre les douleurs vives à l’estomac.
  • Antibiotiques : si les douleurs sont liées à une infection.

Évidemment, ces médicaments ne doivent pas être pris sans consulter d’abord un médecin.

L’automédication est dangereuse pour la santé. Elle échoue souvent à traiter précisément le problème à l’origine des douleurs.

Par ailleurs, il est possible de soulager rapidement temporairement les douleurs épigastriques sans médicaments.

Avec quelques exercices de respiration et de cohérence cardiaque, les douleurs s’atténuent rapidement.

Cependant, ce n’est qu’une solution temporaire et il faut traiter le problème à sa source.

Pour cela, consultez un comportementaliste pour gérer le stress et un médecin si le problème persiste et s’avère être médical.

Comment déstresser les intestins ?

Il existe plusieurs dimensions au stress. Celui qui s’installe en profondeur et qu’on appelle anxiété nécessite un travail sur le long terme avec un comportementaliste.

Le stress plus léger, celui qui provoque un inconfort intestinal temporaire, se manifeste souvent directement en lien avec une situation anxiogène (prise de parole publique, examen, etc.).

Pour gérer les manifestations intestinales du stress léger, il est possible d’utiliser quelques techniques éprouvées et souvent conseillées par les médecins et les comportementalistes.

Masser les intestins par la respiration

Les exercices de respirations pour se masser les intestins sont très proches de ceux qui permettent de faire passer les douleurs:

  • Inspirez par le nez pendant 5 secondes et laissez l’air vous gonfler le ventre,
  • Retenez votre respiration pendant 5 à 10 secondes,
  • Expirez lentement par le nez pendant 5 secondes,
  • Restez en apnée pendant 5 à 10 secondes,
  • Recommencez.

Pratiquez l’exercice pendant cinq à dix minutes plusieurs fois par jour. Inspirez et expirez lentement sans vous forcer pour ne pas souffrir de vertiges ou de maux de tête.

Vous pouvez le pratiquer chaque fois que le stress vous fait mal aux intestins.

Manger en pleine conscience

Derrière ce terme emprunté à la méditation se cache tout simplement le fait de manger lentement en se concentrant sur la mastication.

Non seulement cette attention portée au détail vous aide à vous détendre, mais elle vous permet également de ne pas tomber dans un travers répandu: manger trop vite.

Sous l’effet conjugué du stress et des obligations, nous mangeons souvent trop vite.

Or, cela a pour effet de traumatiser tout notre système digestif et de le stresser. Pis encore, comme l’estomac est relié au cerveau, son stress alimente notre état d’anxiété généralisée.

On entre alors dans un cercle vicieux qu’il faut briser en réorganisant notre vision des repas.

Les auto-massages pour soulager le système digestif

Enfin, il est possible de prendre soin d’un système digestif en se massant soi-même. L’abdomen est une zone très accessible au toucher et très sensible.

Il n’est même pas nécessaire de particulièrement bien maîtriser l’art du massage pour déstresser ses intestins.

Comme pratiquer l'auto-massage en cas de douleurs à l'estomac

Il vous suffit d’exercer une série de pressions sur vos points réflexes. Pour trouver ses points, appuyez simplement sur votre abdomen délicatement en essayant plusieurs endroits.

Quand vous trouvez un point que vous sentez tendu, maintenez votre pression en l’augmentant progressivement.

Attention tout de même à ne pas vous faire mal. Il est tentant d’appuyer et de ne s’arrêter qu’après l’apparition de la douleur.

Le problème, c’est que la douleur risque de stresser davantage votre système digestif. Soyez donc patient et attentif à vos réactions.

Stress et ventre gonflé

Au-delà des douleurs et des crampes, le stress a un autre impact gênant et très fréquent sur l’abdomen: le gonflement.

Si vous souffrez de ballonnement et de gonflements de l’abdomen, il est important de vous interroger sur votre alimentation en premier lieu.

Néanmoins, il faut savoir que le stress peut aussi être à l’origine de ce phénomène.

Effectivement, l’anxiété provoque d’importantes tensions dans toute la région de l’abdomen. Les personnes anxieuses sont habituées à ces tensions et ne les remarquent même plus.

Pourtant, elles empêchent le sang de circuler correctement. Or, la région de l’abdomen accueille tous les organes responsables de la digestion et de l’élimination.

En conséquence, la digestion est ralentie et les aliments commencent à se détériorer directement dans le haut du système digestif.

Ce processus perturbé par les tensions provoque le gonflement de votre abdomen. Un gonflement dû à une digestion empêchée est centralisé sur le haut de l’abdomen.

Ces gonflements-là sont souvent dus au stress ou au fait d’avoir mangé trop vite.

Des gonflements plus bas dans l’abdomen peuvent aussi être dus au stress, mais également à la nature de votre alimentation.

Si vous ne supportez pas le gluten ou les produits laitiers, vous ressentirez des ballonnements. Voire pire.

Le stress peut-il donner des gaz ?

Les gaz peuvent avoir de nombreuses origines différentes. Parmi toutes ces origines, le stress, l’anxiété et les tensions en général sont parmi les plus fréquentes.

Effectivement, le stress stimule la contraction de l’intestin, et donc le péristaltisme.

Le péristaltisme, c’est le mouvement de contraction involontaire des intestins qui permet de faire circuler les aliments dans le système digestif.

Le problème, c’est que lorsqu’il est trop stimulé par le stress, les aliments ne sont pas digérés correctement parce que le processus est fait à la hâte.

Du coup, selon votre nature personnelle et les aliments que vous avez mangés, cela peut provoquer plusieurs désagréments.

Les deux plus fréquents sont les gaz et la diarrhée. Évidemment, le mécanisme derrière ce lien entre le stress et ces indispositions digestives est plus complexe, mais il peut se résumer ainsi.

Par ailleurs, il est intéressant de comprendre le lien entre la digestion et les hormones. Par exemple, la sécrétion de sérotonine (l’hormone du bonheur) accélère le péristaltisme.

Voilà pourquoi manger peut nous sembler aussi satisfaisant. Or, le stress remplit le même rôle, mais bloque la sécrétion de sérotonine.

Il est donc fréquent de compenser son anxiété avec la nourriture. Il faut alors reprendre le contrôle sur ses émotions et ses angoisses avec l’aide d’un comportementaliste.

Pourquoi l’anxiété me donne une douleur au côté droit du ventre ?

Il est fréquent que les personnes anxieuses souffrant de troubles digestifs liés au stress se plaignent de douleurs particulièrement localisées sur le côté droit de leur abdomen.

À quoi correspondent exactement ces douleurs? Malheureusement, il est impossible d’apporter une réponse franche et unique sur la question.

Cela peut changer d’une personne à une autre et il va falloir enquêter un peu et procéder par élimination.

Le côté droit de l’abdomen est surtout occupé par le gros intestin. Son rôle est de récupérer les nutriments détachés des aliments dans l’estomac et de les absorber pour les envoyer dans le sang.

Tout ce qui est jugé inutile est transformé en matière fécale et envoyé vers le gros intestin. Or, le stress ralentit le transit de l’intestin grêle.

Dès lors, son travail est plus pénible et parfois plus douloureux. Comme c’est le lieu le plus actif de la digestion, c’est aussi le plus douloureux.

Cependant, il ne faut pas négliger l’éventualité que vos douleurs ne soient pas seulement liées au stress. L’intestin grêle peut souffrir de nombreuses pathologies qu’il ne faut pas prendre à la légère, comme la maladie de Crohn.

De même, une douleur importante dans cette région peut tout à fait irradier du foie.

Il ne faut donc pas hésiter à prendre rendez-vous chez un médecin si les techniques de gestion du stress n’ont aucun effet sur vos douleurs.

Comment savoir si on a mal à l’estomac ou au foie ?

Les douleurs au foie s’accompagnent généralement de douleurs dans la zone épigastrique.

Pour les personnes anxieuses, il est donc parfois difficile de savoir si on a mal à l’estomac ou au foie.

Cette question peut être la source d’inquiétudes importantes et augmenter l’anxiété. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de symptômes immédiatement reconnaissables d’une maladie du foie.

Néanmoins, il y a quelques manières de réduire ses doutes en avançant par élimination.

Si vous êtes habitué(e) aux douleurs épigastriques dues au stress, vous savez sans doute qu’elles ne donnent pas de fièvre.

Or, la plupart des maladies du foie donnent de fortes fièvres. Les autres symptômes sont malheureusement très proches d’une simple gastrite.

La crise de foie, par exemple, donne d’importants gonflements du ventre, des nausées et des crampes épigastriques. Elle peut même faire vomir.

Cependant, la crise de foie est presque toujours provoquée par une consommation excessive de sucre ou de gras.

Si vous n’avez pas fait de repas copieux, vous pouvez donc l’exclure. Enfin, les problèmes au foie ne sont pas provoqués par le stress. Si vous souffrez d’un trouble anxieux, vos douleurs seront surtout épigastriques.

Quand l’estomac fait mal au dos

C’est une cause des maux de dos encore trop souvent ignorée, mais l’estomac peut en être à l’origine.

Plus précisément, c’est l’ulcère de l’estomac ou du duodénum. Effectivement, cette maladie souvent due à une bactérie peut provoquer des douleurs intenses.

Or, ces douleurs peuvent tout à fait irradier, rendant leur origine difficile à déceler.

Étant donné la position de l’estomac, l’irradiation de la douleur peut provoquer des douleurs au dos.

Lien entre mal de dos et anxiété

Alors, prendre soin de son système digestif permet également de prendre soin de son dos. Pourquoi?

Parce que cela limite les risques d’ulcères, mais également parce que les tensions sont mauvaises pour le dos.

De plus, si l’ulcère est provoqué par une bactérie, son apparition est très largement favorisée par le stress.

Effectivement, une trop forte anxiété abîme les parois digestives et perturbe la flore intestinale.

Résultat, la bactérie qui attaquera ces parois et donnera un ulcère s’installe facilement.

Gérer son stress n’est donc pas seulement une solution pour éliminer des petits désagréments du quotidien.

Il ne s’agit pas seulement de reprendre confiance en soi pour stimuler ses réussites personnelles et professionnelles.

Combattre son anxiété avec un comportementaliste est un investissement essentiel sur sa santé à long terme.

Quelles maladies le stress peut-il provoquer ?

Le stress est à l’origine de nombreux troubles à court et à long terme. Certains de ces troubles se transforment même en maladies très sérieuses.

Néanmoins, le stress n’est presque jamais le seul facteur déclencheur. Il fonctionne davantage comme une circonstance aggravante.

Pourtant, il est très simple d’apprendre à réduire considérablement les conséquences du stress sur sa vie et sa santé quand on est bien conseillé par un comportementaliste professionnel.

Sur le court terme, voici les principales conséquences du stress:

  • Sommeil perturbé,
  • Fatigue,
  • Anxiété,
  • Irritabilité,
  • Nervosité,
  • Contractions musculaires, crampes, courbatures, lumbagos, etc.
  • Rhumatismes,
  • Pertes de mémoire,
  • Troubles sexuels : perte de la libido ou hypersexualité.

Sur le long terme, voici les principales conséquences du stress :

  • Maladies digestives : spasmes, diarrhées, ballonnements, gastrites, ulcères, colopathies, etc.
  • Troubles cardio-vasculaires : arythmies, hypertension, infarctus du myocarde, etc.
  • Hyperthyroïdie,
  • Fragilité face aux infections virales et microbiennes,
  • Fragilité face aux infections cutanées : herpès, eczéma, psoriasis, chute des cheveux, etc.
  • Troubles gynécologiques : règles troublées, affections du sein, etc.

Quelles douleurs l’anxiété peut-elle provoquer ?

L’anxiété se caractérise par des symptômes psychiques et des symptômes physiques.

Les symptômes physiques correspondent souvent à des douleurs assez précises :

  • Maux de tête,
  • Douleurs variées au ventre (estomac, épigastre, intestins, etc.),
  • Douleurs musculaires (crampes et courbatures liées aux tensions),
  • Douleur persistante à la poitrine (poids qui empêche parfois de respirer).

Le stress est-il une maladie ?

Le stress n’est pas une maladie, mais une réaction normale à certaines situations.

En revanche, il peut se transformer en une pathologie très répandue: l’anxiété.

Or, l’anxiété n’est pas un problème à prendre à la légère, car elle s’attaque à tous les aspects de la vie et de la santé (psychique et physique).

Tous les troubles digestifs que nous venons d’étudier en détail ne sont qu’une des nombreuses facettes des désagréments de l’anxiété.

Comment se débarrasser de son stress ?

Beaucoup de médecins proposent à leurs patients anxieux des solutions médicamenteuses.

Le problème, c’est qu’elles sont rarement viables sur le long terme. Il est impossible de passer sa vie sous anxiolytiques ou antidépresseurs.

Les conséquences sur le confort quotidien et la santé sont trop importantes.

De plus, beaucoup de médicaments de ce genre augmentent les troubles de la digestion et les douleurs à l’abdomen. Ils peuvent donc être contre-productifs dans certains cas.

Heureusement, la médecine conventionnelle reconnaît progressivement l’impact positif d’approches moins conventionnelles.

Ainsi, la thérapie comportementale a progressivement prouvé son efficacité à grand renfort d’études sérieuses sur le sujet.

Aujourd’hui, l’aide d’un comportementaliste reste la solution la plus accessible et la plus rapide pour vaincre définitivement son anxiété sans avoir recours aux médicaments.

Réponses aux questions fréquemment posées

Les douleurs d’estomac peuvent être causées par une multitude de facteurs, allant des troubles digestifs aux réactions émotionnelles.

Le stress et l’anxiété jouent un rôle crucial dans la santé de notre système digestif. Comprendre ces connexions aide à mieux gérer les symptômes et à améliorer notre bien-être général.

C’est tout l’intérêt des réponses aux questions fréquemment posées ci-essous.

Comment calmer les douleurs d’estomac dues au stress ?

Le stress est susceptible de provoquer des douleurs d’estomac en perturbant le système digestif. Pour calmer ces douleurs, plusieurs approches peuvent être efficaces :

  1. Techniques de relaxation : la méditation, le yoga et la respiration profonde participent à réduire le stress et, par conséquent, les douleurs d’estomac. Il est suggéré de quelques minutes chaque jour pour se détendre et se recentrer.
  2. Alimentation équilibrée : mangez des repas réguliers et équilibrés. Éviter les aliments épicés, gras ou acides qui peuvent irriter l’estomac. Privilégier les aliments riches en fibres et boire beaucoup d’eau.
  3. Exercice physique : l’activité physique régulière aide à réduire le stress et améliore la digestion. Essayer de faire de l’exercice modéré, comme la marche ou la natation, plusieurs fois par semaine.
  4. Gestion du stress : identifier les sources de stress dans sa vie et essayer de les réduire ou de les gérer de manière plus efficace. Parler à un thérapeute si nécessaire.
  5. Médicaments et suppléments : dans certains cas, des médicaments en vente libre comme les antiacides ou les inhibiteurs de la pompe à protons facilitent le soulagement de douleurs d’estomac. Ne pas hésiter à consulter un médecin avant de prendre tout nouveau médicament ou supplément.

Est-ce que l’anxiété donne mal à l’estomac ?

L’anxiété peut effectivement causer des maux d’estomac. Le lien entre l’anxiété et les troubles digestifs est bien documenté.

Lorsque nous sommes anxieux, notre corps libère des hormones de stress, comme le cortisol et l’adrénaline, lesquels perturbent le fonctionnement normal du système digestif.

Cela génère des symptômes comme les douleurs abdominales, des nausées, des ballonnements et des diarrhées. Pour gérer ces symptômes, il est important de traiter l’anxiété sous-jacente.

Les techniques de relaxation, la thérapie comportementale (Modèle Palo Alto), et parfois des médicaments anxiolytiques, peuvent être utiles.

Parler à un professionnel de la santé mentale, ou utiliser un programme adapté (cf. le Programme ARtUS) permet de bénéficier de stratégies personnalisées pour mieux gérer l’anxiété et ses effets sur le corps.

Quelle est l’émotion liée à l’estomac ?

L’estomac est souvent associé à l’émotion de l’anxiété et du stress.

Par exemple, en médecine traditionnelle chinoise, l’estomac est considéré comme le siège des émotions et des pensées. Le stress et l’anxiété affectent directement la fonction digestive, provoquant des symptômes tels que des douleurs telles que celles précédemment évoquées.

D’autres émotions, comme la colère et la tristesse, ont également avoir un impact sur l’estomac.

La colère provoque une production accrue d’acide gastrique, tandis que la tristesse ralentit la digestion. Il est donc crucial de prendre soin de sa santé émotionnelle pour maintenir un système digestif sain.

Quels sont les symptômes d’un estomac nerveux ?

Un estomac nerveux, souvent appelé syndrome de l’intestin irritable (SII) ou dyspepsie fonctionnelle, présente une variété de symptômes.

Ceux-ci sont les suivants :

  1. Douleurs abdominales : crampes ou douleurs dans la région de l’estomac ou de l’abdomen.
  2. Nausées : sensation de malaise ou d’envie de vomir.
  3. Ballonnements : sensation de gonflement ou de plénitude dans l’abdomen.
  4. Diarrhée ou constipation : changements dans les habitudes intestinales, allant de selles molles et fréquentes à des selles dures et difficiles à évacuer.
  5. Reflux gastrique : remontée d’acide gastrique dans l’œsophage (RGO), provoquant une sensation de brûlure.
  6. Perte d’appétit : diminution de l’envie de manger.

Ces symptômes peuvent varier en intensité et en fréquence, et ils peuvent être exacerbés par le stress et l’anxiété. Si vous présentez ces symptômes de manière persistante, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

Guérir l’Anxiété : Stratégies et Solutions Durables

Comment guérir l’anxiété ou comment soigner les troubles anxieux qui gâchent la vie ?

Bon nombre de personnes se pose ce type de question, souvent laissée sans réponse satisfaisante alors qu’il existe une vraie solution pour se débarrasser de l’anxiété.

L’anxiété, c’est ce système d’alarme intérieur constamment en éveil qui prévient de l’imminence d’un danger, ce qui explique la sensation d’avoir le corps tendu en permanence, ou la tête prise dans un étau.

L’expression de ce danger a pour fonction de nous être utile pour y faire face en mobilisant nos ressources physiques et psychiques, mais il arrive que l’anxiété soit incontrôlable et que la peur s’installe de façon continue et sans raison apparente.

Ce type d’anxiété est pathologique et induit une grande souffrance chez celui ou celle qui la vit.

Trés longtemps, j’ai moi même souffert d’anxiété et le pire, je crois, est que je n’en n’avais pas conscience sachant, comme j’ai coutume de l’écrire, que l’anxiété est une angoisse qui prend ses quartiers.

L’anxiété n’est donc pas seulement l’expression d’une peur mais bien d’un sentiment d’insécurité indéfinissable et, par extension, cela affecte tous les domaines de nos vies.

Si je dois résumer la situation, il n’existe pas qu’une seule forme d’anxiété.

Ainsi, nous pouvons parler d’anxiété de performance ou d’anxiété généralisée mais, dans tous les cas, cela signifie que le problème s’exprime sur un sujet ou sur un autre.

Dès lors, l’anxiété peut aussi être un problème diffus qu’il est parfois difficile de rapprocher d’un sujet en particulier.

Y a t’il une solution miracle pour soigner l’anxiété ?

Fondamentalement, il n’existe malheureusement pas de solution miracle en matière d’anxiété.

 

Quand on est anxieux, utiliser seulement un médicament contre l anxiété est inapproprié. La meilleure solution reste la thérapie. Ainsi, il est possible de suivre une psychothérapie pendant plusieurs années, tout comme il est également possible de suivre une thérapie comportementale à distance.

Cette dernière est reconnue depuis plus de 20 ans et donne d’excellents résultats sur les patients anxieux.

A ce propos, il existe une méthode simple et rapide pour ne plus jamais ressentir aucun symptôme d’anxiété de type <déréalisation ou dépersonnalisatio.

Pour l’heure, faisons le point sur les 4 symptômes les plus fréquents de l’anxiété.

Quels sont les 4 symptômes les plus fréquents de l’anxiété ?

L’anxiété est une émotion courante qui peut se manifester sous différentes formes, telles que l’inquiétude, la peur, le stress et la tension nerveuse bien sûr.

Cependant, lorsque l’anxiété devient excessive et chronique, elle peut devenir un trouble anxieux qui affecte la vie quotidienne d’une personne.

Dans cet article, nous allons examiner les symptômes de l’anxiété les plus fréquents – il y en a 4 – et, partant, comment soigner l’anxiété sans médicaments.

Symptômes de l’anxiété N°1 : l’inquiétude excessive

L’inquiétude excessive est l’un des symptômes les plus courants de l’anxiété. Les personnes anxieuses peuvent se préoccuper de manière excessive de divers événements, tels que leur santé, leur travail, leur famille, leurs relations sociales ou affectives et, à propos de ces dernières, avoir peur du jugement des autres.

Cette préoccupation constante peut les empêcher de se concentrer sur d’autres tâches importantes et affecter leur capacité à prendre des décisions rationnelles.

L’inquiétude excessive peut également provoquer des symptômes physiques, tels que des maux de tête, des douleurs musculaires, des troubles digestifs et des problèmes de sommeil. Les personnes atteintes d’anxiété peuvent également avoir du mal à se détendre, à se calmer et à profiter de la vie.

Symptômes de l’anxiété N°2 : la peur et la panique

La peur et la panique sont également des symptômes courants de l’anxiété. Les personnes victimes d’anxiété peuvent avoir peur de situations spécifiques, comme les espaces clos, les hauteurs, la foule, les animaux, les voyages en avion, ou les situations d’expositions sociales.

Cette peur peut les empêcher de faire les choses qu’elles aimeraient, comme sortir avec des amis ou voyager.

Les personnes atteintes d’anxiété peuvent également avoir des crises de panique, qui sont des épisodes intenses de peur et d’inconfort physique, voire de peur de mourir de façon soudaine.

Les symptômes de la crise de panique peuvent inclure des palpitations cardiaques, une transpiration excessive, une sensation de suffocation, des tremblements, des étourdissements et une douleur thoracique.

Ce qui justifie, parfois, un sentiment de mort imminente.

Les crises de panique peuvent survenir de manière inattendue et sans raison apparente, ce qui peut rendre ces personnes encore plus anxieuses.

Symptômes de l’anxiété N°3 : les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil sont un autre symptôme courant de l’anxiété. Les personnes anxieuses peuvent avoir du mal à s’endormir, à rester endormies ou à se réveiller trop tôt le matin. Elles peuvent également avoir des cauchemars fréquents et des troubles du sommeil liés à l’anxiété.

Soit écrit en passant, ce cauchemars et ces symptômes d’anxiété peuvent avoir un lien avec des traumatismes non résolus liés à l’enfance.

Les troubles du sommeil peuvent aggraver les autres symptômes de l’anxiété, tels que l’inquiétude excessive et la fatigue.

Le manque de sommeil peut également affecter la capacité d’une personne à fonctionner normalement au travail ou à l’école, ce qui peut entraîner des conséquences négatives pour leur vie professionnelle et personnelle.

Symptômes de l’anxiété N°4: la tension musculaire

La tension musculaire est un autre symptôme courant de l’anxiété. Les personnes atteintes de troubles anxieux peuvent avoir des muscles tendus et douloureux, en particulier dans le cou, les épaules et le dos.

Cette tension musculaire peut être très inconfortable et causer des douleurs chroniques, des maux de tête et une diminution de la flexibilité et de la mobilité.

guérir de l'anxiété : Symptômes de tension musculaire

La tension musculaire peut également affecter la posture d’une personne, ce qui entraîne d’autres problèmes physiques à long terme.

La tension musculaire peut être aggravée par d’autres symptômes de l’anxiété, tels que la peur et la panique, l’inquiétude exagérée et des problèmes d’endormissement. Il est donc important de traiter l’anxiété dans son ensemble pour réduire ces symptômes physiques ou psychiques.

Les différentes approches naturelles pour traiter l’anxiété

  • La psychothérapie analytique peut être initiée pour comprendre les origines de l’anxiété.
    Son efficacité sur les symptômes est moins rapide et moins reconnue. C’est trés intéressant mais identifier pourquoi nous souffrons d’anxiété ne nous donne pas la solution.
  • La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est une pratique répandue dans le traitement des troubles anxieux, notamment dans les cas de phobie sociale, de trouble panique et de trouble obsessionnel-compulsifs. Selon la Haute Autorité de la Santé (HAS), une thérapie comportementale structurée est toute aussi efficace que les traitements médicamenteux.
  • Les thérapies brèves ont, quant à elles, démontré toute leur efficacité. En se concentrant sur les facteurs qui causent et maintiennent l’anxiété et en donnant au patient des outils de contrôle positifs et constructifs, le but des thérapies brèves est d’apprendre à gérer son stress de façon naturelle et sans contraintes. Par exemple, pour vaincre la peur, la thérapie comportementale donne des résultats trés efficaces en bien moins de temps (idéalement pas plus de 2 mois).

En effet, à l’inverse de certaines approches qui recherchent des causes aux problèmes actuels dans le passé, la thérapie brève selon Palo Alto est une approche qui se concentre sur le présent.

C’est donc une thérapie trés pro-active, trés dynamique.

Ce modèle d’intervention cherche à comprendre la problématique provoquant la souffrance, et à mettre en place des actions concrètes pour faire évoluer la situation positivement de sorte à soigner une anxiété généralisée rapidement et de façon vraiment efficace.

La psychothérapie

Un thérapeute a systématiquement un rôle de soutien et d’accompagnement.

Il met en place une écoute attentive et vous apporte, plus que de simples conseils, des techniques pour éliminer notre anxiété.

Le(la) psy consulté(e) reçoit la personne, prend en compte les antécédents de cette dernière, la date de début des symptômes, leur intensité, leur fréquence, la présence éventuel d’un état dépressif, etc. C’est ce qu’il est convenu d’appeler la phase de diagnostic ou de contextualisation.

La personne expose également le retentissement des troubles anxieux dans sa vie familiale, affective, sociale et professionnelle. C’est au terme de ce diagnostic thérapeutique que des techniques et des dispositifs de soins sont proposés..

Guérir de l'anxiété: La thérapie comportementale (approche systémique de Palo Alto).

L’Assurance maladie recommande officiellement la psychothérapie dans les de troubles anxieux.

En proposant un travail d’introspection sur le long terme, la psychothérapie aide le patient à se débarrasser des traumatismes qui sont à l’origine de l’anxiété..

Le déroulement de la thérapie s’adapte à chaque patient, mais ses résultats varient de façon conséquente d’une personne à une autre. Pour certains, la psychothérapie sera très efficace, alors que d’autres n’en tireront aucun bienfait.

A titre d’exemple, une étude a montré que consulter un psychologue vous permet de soigner un mal-être avec un taux de résultat de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en 5 ans en moyenne, ce qui laisse songeur.

Une psychothérapie est donc plus ou moins efficace et prend du temps. Il est alors parfaitement normal de s’impatienter. C’est un traitement sur le long terme dont les premiers résultats peuvent prendre plusieurs années à se manifester.

Dans ce cas-là, toujours sans préjuger d’un éventuel échec et sans abandonner ses efforts, il est peut-être plus judicieux d’envisager une thérapie comportementale, dite thérapie brève.

Les thérapies brèves

  • La programmation neurolinguistique (PNL) : Elle est constituée d’une composition de techniques de communication qui a pour fin de déployer des canaux positifs de réussite, en usant des ressources de l’individu.
  • Les thérapies cognitivo-comportementales (tcc) : Elles font appel à la conscience du patient.
    Elles ont pour objectif de changer les pensées et les conduites ou comportements contre-productifs néfastes pour favoriser le changement. Ce mode thérapeutique passe par des exercices d’exposition – exercices sous contraintes – et se veut assez normative. Pour information, cette approche thérapeutique est le plus souvent l’apanage des psychologues et des psychiatres. Sachez aussi qu’une TCC prend 2 à 3 ans. Ceci explique cela… Mais bon, moi j’écris çà, j’écris rien.
  • L’Hypnose Ericksonienne : L’inconscient est axé sur les ressources intérieures du patient.
    C’est en atteignant son inconscient à travers l’hypnose que l’individu tire ce dont il a besoin pour dénouer son problème et favoriser une amélioration comportementale. Attention, l’hypnose demande d’être une personne réceptive à la technique hypnothérapeutique (cf. la transe) ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
  • La thérapie comportementale stratégique et brève de Palo Alto : En moyenne, elle dure entre 8 à 10 séances de 45 minutes à 1H chacune. Peu importe la complication du problème et les objectifs à atteindre. Elle résout la plupart des problèmes dans un délai pré déterminé. En ce qui concerne l’accompagnement, il est axé sur ce que vit la personne au quotidien, dans le respect de sa vision des choses.

Au cours de cette thérapie systémique brève, le coach ou le psychothérapeute comportementaliste opère en plusieurs temps :

  • Comprendre comment sont vécues les situations problématiques. C’est la phase dite de contextualisation.
  • Questionner le patient de sorte à ce qu’une prise de conscience s’opère.
  • Rechercher des manières différentes d’agir.
  • Ancrer le changement bénéfique obtenu sur la durée pour soigner l’anxiété.

La thérapie longue

Il n’est jamais trop tard pour traiter l’anxiété.

Au contraire, l’âge adulte apporte son lot de rationalité et s’accompagne souvent d’une prise de confiance relative chez chacun d’entre nous, deux armes essentielles pour combattre l’anxiété.

Beaucoup d’adultes qui veulent se débarrasser de l’anxiété se tournent vers la psychothérapie.

Guérir de l'anxiété: les différentes thérapies

La psychothérapie est une excellente solution à long terme. Menée par un(e) professionnel(le) compétent(e), elle permet de remonter aux sources du problème et de les explorer pour mieux les comprendre et les traiter.

Comme beaucoup de ces troubles de l’anxiété sont développés pendant l’enfance, le regard d’un adulte indépendant et objectif sur ces peurs et ces pensées irrationnelles suffit – parfois – à vaincre l’anxiété de façon définitive.

Néanmoins, la psychothérapie a un défaut majeur : l’exploration de la psyché du patient est guidée, mais le thérapeute la laisse très libre. Résultat, avant de trouver les origines de l’anxiété, il peut se passer plusieurs années, voire plusieurs décennies.

Je vous laisse donc imaginer les conséquences d’un tel délai quand on veut trouver une solution à un problème d’anxiété d’anticipation.

Malheureusement, force est de constater que beaucoup de personnes anxieuses attendent trop longtemps pour soigner l’anxiété. Pire, face à l’éventuelle absence de résultats, elles peuvent se sentir trahies et commencer à se méfier du thérapeute qu’elles consultent.

L’homéopathie pour traiter l’anxiété

Il est important de préciser que l’homéopathie pour traiter l’anxiété ne supplée pas à une thérapie traditionnelle. En tous cas pas dans le cas du traitement de l’anxiété. Plusieurs scientifiques considèrent que cette thérapeutique agit comme un placebo, c’est à dire donne un résultat sans administration médicamenteuse ou avec un médicament dépourvu de substances actives.

En effet, en raison du principe de la dilution, les médicaments sont dépourvus de tout principe actif. Autrement dit, l’homéopathie pour traiter l’anxiété peut ne pas marcher sur vous. D’ailleurs, aucun rapport officiel n’atteste de son efficacité sur l’anxiété.

Par ailleurs, certaines substances contenues dans les granules créent des effets indésirables chez certaines personnes.

En résumé, l’homéopathie pour traiter l’anxiété est une médecine douce qui ne permet pas de traiter rapidement, certainement, et complètement de troubles anxieux. En utilisant un traitement à base d’homéopathie, c’est un peu comme si vous confiez votre vie au destin pour traiter l’anxiété qui, le plus souvent, vous gâche la vie.

Soigner l’anxiété naturellement avec des plantes

Il existe différentes modes de traitement naturel de l’anxiété. Quand je parle de soigner l’anxiété de façon naturelle, je ne sous-entends pas de façon exclusive que seuls les traitements non médicamenteux sont envisagés.

Vaincre l’anxiété de façon naturelle passe par une hygiène de vie liée à l’alimentation, au sport, aux techniques de relaxation ou de respiration et, aussi, par des méthodes thérapeutiques qui ont fait leurs preuves. Je pense ici à la thérapie comportementale. Cette dernière est la seule méthode qui vous offre un traitement sur le long terme.

Les autres méthodes citées, et que j’évoque ci-après sont des techniques qui favorisent un traitement naturel de l’anxiété sur la « forme » et non sur le fond. J’entends par là que ces techniques issus du courant « bien-être » pour calmer les symptômes de mal être facteurs d’anxiété.

Une fois n’est pas coutume, si cela favorise l’apaisement de l’anxiété mais ne l’élimine pas, au contraire de la thérapie comportementale.

Il en va ainsi des plantes connues comme traitement naturel de l’anxiété. Je vous en parle juste après.

En comprimé ou en infusion

L’efficacité des plantes sur l’anxiété, et notre physiologie en général, a été maintes fois prouvée. Bien sûr, ne vous attendez pas à un miracle. C’est davantage la consommation raisonnée et régulière qui porte ses fruits à moyen terme.

En guise de traitement naturel de l’anxiété, vous pouvez consommer certaines plantes en infusions ou en comprimés vendues comme des anxiolytiques naturels.

Les plantes les plus utilisées contre l’anxiété sont :

  • La valériane,
  • La passiflore,
  • Le tilleul,
  • La camomille,
  • La verveine.

Le CBD comme traitement naturel de l’anxiété

Le cannabidiol ou CBD est un produit naturel extrait du cannabis aussi appelé chanvre.

Initialement, le THC (Tetra Hydro Cannabinol) est classé comme produit stupéfiant et, plus précisément, comme hallucinogène, ce qui n’est pas le cas du CBD. Petite précision importante, le cannabis peut générer des crises de panique à la faveur de ce qu’il est convenu d’appeler un bad trip.

Ainsi, le CBD est dépourvu, et donc nettoyé, de toutes les substances susceptibles de poser problèmes et de s’apparenter à un stupéfiant ce qui a permis une utilisation libre depuis 2023 sous la forme de pastilles ou de plantes et, par conséquent, son classement dans la catégorie des compléments alimentaires.

Le CBD est réputé apaiser des douleurs chroniques, les insomnies ou encore les problèmes de stress et d’anxiété. S’il apaise, le cannabidiol ne soigne donc pas.

Dès lors, le CBD est au stress ce que la méditation ou la relaxation sont à l’anxiété. Un outil pour alléger le poids des symptômes d’anxiété mais, en aucun cas, une solution au sens où cela ne règle rien et ne peut donc être considéré comme un traitement naturel de l’anxiété.

Ainsi, vous allégez le poids de vos émotions mais, in fine, l’anxiété revient constamment.

Bien sûr, vous avez la possibilité d’adjoindre un certain nombre d’autres plantes comme l’arnica, issue de la phytothérapie (cf. douleurs chroniques) pour apaiser vos maux mais seul un travail thérapeutique sans médicaments saura traiter votre anxiété et, par conséquent, vous assurer un traitement naturel de l’anxiété.

Quand je parle de traitement, j’écris là un mot qui signifie soigner, soit éradiquer ou éliminer, et pas seulement apaiser.

Si le CBD est bien un produit naturel puisque dépourvu de toute substance psychoactive, il n’est donc en aucun cas un traitement naturel de l’anxiété à proprement parlé et ce d’autant moins que son efficacité est en cours d’évaluation par l’Autorité Européenne de Sécurité es Aliments.

En conséquence de quoi, on risque une remise en cause du CBD au même titre que les récentes et fréquentes campagnes de mise en cause de la cigarette électronique.

Dans le 1er cas, les lobbys producteurs du CBD vont en vanter les mérites, dans le second ce sont les lobbys cigarettiers qui vont critiquer l’e-cigarette.

Il en va ainsi de l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques pour apaiser certains symptômes liés à des douleurs neuropathiques, à des cancers, voire aux soins palliatifs.

Dans tous les cas, apaiser son anxiété peut passer autant par l’usage du CBD que par des plantes, je pense au tilleul ou à la Valériane, mais cela n’a aucun sens si ce n’est pas accompagné d’un vrai travail thérapeutique et d’une hygiène de vie adaptée.

Traiter naturellement l’anxiété grâce au magnésium

Si mes souvenirs sont exacts, au cours de l’année 2017 une étude a démontré que le magnésium avait des effets positifs sur l’anxiété légère, l’anxiété post-partum ou encore l’anxiété généralisée.

Effectivement, une personne qui souffre de troubles de l’anxiété est, dans le même temps, victime de carences diverses.

Dès lors, le magnésium agit sur l’organisme et les fonctions cérébrales ce qui peut favoriser une diminution conséquence du stress et de l’anxiété.

Ainsi, le chocolat est un apporteur de magnésium conséquent, au même titre que les noix, les graines et les légumineux.

Mais, soit dit entre nous, j’adore le chocolat, surtout le chocolat au lait, mais en consommer, avec ou sans modération, ne m’a jamais permis de traiter naturellement l’anxiété au sens du soin lui-même, c’est à dire d’éliminer mes troubles anxieux.

Ce n’est qu’un travail thérapeutique qui m’a permis de combattre mes symptômes d’anxiété puis de les vaincre définitivement. Dès lors, le chocolat aura été ma récompense pour le travail accompli. Un heureux complément au traitement naturel de l’anxiété.

Quoiqu’il en soit, ne prenez ni du magnésium ni du CBD sans avoir consulté au préalable votre médecin traitant ou le(la) docteur(e) en pharmacie de votre quartier.

Traiter l’anxiété avec les médicaments

Vous l’avez compris : il existe un certain nombre de méthodes pour traiter l’anxiété. Chaque méthode thérapeutique utilisée a ses avantages et ses inconvénients.

Consulter un psychologue, c’est intéressant, mais c’est un long travail thérapeutique, en plus d’être particulièrement normatif. Je vais me faire des ennemis mais tant pis. Vous allez travailler sur votre histoire de famille, votre relation à vos parents, et cela prend du temps avant d’identifier le pourquoi du comment.

Les résultats de la psychologie sont de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 sur une moyenne de 5 ans, et il en est de même pour la psychanalyse.

Reste la psychiatrie et ses médicaments sachant qu’un traitement médicamenteux vous retire toute autonomie.

S’il est vrai que les médicaments sont parfois nécessaires, il convient de n’y avoir recours qu’avec parcimonie eu égard à leurs effets secondaires.

Ceci vaut autant pour les antidépresseurs que pour les anxiolytiques, cocktail médicamenteux le plus souvent prescrit par les médecins.

Les médicaments pour traiter l’anxiété ne sont donc pas une solution. Ils contiennent les symptômes de votre problème, mais, ils ne le résolvent pas.

Mieux vaut prendre des médicaments et suivre un programme thérapeutique avec la personne de votre choix ou une méthode comportementale adaptée à votre situation à plus forte raison quand on est une personne anxieuse.

Il existe de multiples solutions à l’anxiété et comme je vous l’ai précédemment expliqué, j’en ai moi même expérimenté quelques-unes.

Je suis allé de la psychologie aux médicaments en passant par la psychiatrie, et divers hôpitaux. Ma conclusion est que l’éventail de soins est large mais que l’effet des solutions est bien plus étroit.

Les médicaments sur ordonnance

Sans surprise, les médicaments les plus efficaces pour traiter l’anxiété ne sont disponibles que sur ordonnance : on les appelle des benzodiazépines anxiolytiques.

Ce sont des psychotropes que l’on appelle parfois anxiolytiques, mais qu’on utilise aussi comme somnifères.

Voilà pourquoi on parle plus familièrement de benzodiazépines anxiolytiques. Cela permet de les différencier des anxiolytiques qui n’utilisent pas le bromazépam, et aussi de faire la différence d’avec les somnifères.

La différence entre ces deux types de molécules n’est pas toujours aussi marquée que l’on pourrait le croire. En calmant l’anxiété, les benzodiazépines provoquent très souvent de la somnolence. Dès lors, ils sont totalement incompatibles avec la conduite automobile.

Face aux difficultés que pose l’anxiété au quotidien, beaucoup de personnes anxieuses envisagent les médicaments comme une bonne solution. Si certains sont effectivement très efficaces, ils empêchent souvent de mener une vie normale.

Guérir de l'anxiété: Les benzodiazépines et les anxiolytiques

Il faut donc prendre le temps d’évaluer précisément ses besoins pour choisir le meilleur médicament en matière de traitement de l’anxiété(si tant est qu’il existe).

Attention, les anxiolytiques à base de benzodiazépines ne peuvent être prescrits que par un médecin. Un pharmacien refusera de vous en délivrer sans une ordonnance en bonne et due forme.

Il ne faut pas considérer la prise d’un tel traitement à la légère. La plupart des médecins sont d’ailleurs réticents à les prescrire et n’en donnent qu’aux patients pour lesquels il est absolument nécessaire de faire diminuer l’anxiété du fait de ses conséquences.

Les anxiolytiques sur ordonnance sont donc le plus souvent prescrits aux personnes anxieuses qui souffrent de crises de panique importantes et nombreuses, celles-ci empêchant souvent de vivre normalement en plus de pousser à l’isolement social.

En dosant correctement une prise légère d’anxiolytiques au quotidien, il est possible de faire totalement disparaître les crises de panique mais, encore une fois, si l’on arrête les médicaments, les crises repartent de plus belle.

On traite aussi les autres troubles anxieux grâce aux anxiolytiques, mais seulement quand le trouble prend une place trop importante dans le quotidien du patient.

Médicaments et effets secondaires

Les anxiolytiques peuvent parfois ressembler à une solution miracle contre l’anxiété mais, comme pour les patients souffrant de troubles anxieux difficiles à gérer, rien ne vaut un traitement naturel de l’anxiété.

Ce type de médicaments ade nombreux effets secondaires dont les conséquences sont variables. Il faut alors être et demeurer vigilant(e).

D’abord, il y a les effets les plus directs : les anxiolytiques réduisent considérablement la capacité de concentration et de mémorisation.

Un surdosage, même léger, peut effacer une journée entière de votre mémoire. Ce n’est donc pas la meilleure solution pour se réintégrer socialement ou rester dans le milieu du travail.

Ensuite, il y a les effets plus dangereux et pernicieux : les benzodiazépines ont pour principal inconvénient de provoquer une addiction importante, une dépendance lente mais forte.

C’est donc une prescription médicamenteuse difficile à appréhender et beaucoup de personnes augmentent progressivement la dose prescrite pour maintenir l’effet. Or, un dosage trop important est mortel.

Comme beaucoup de gens souffrant de troubles anxieux ont également tendance à boire de l’alcool pour se détendre, les cas de morts par intoxication sont malheureusement nombreux chaque année.

D’une façon générale, tous les médecins vous diront qu’il est préférable de se passer des benzodiazépines anxiolytiques alors qu’on ne devrait les prendre qu’en dernier recours et toujours ponctuellement.

Un usage au quotidien n’est jamais une bonne solution sur le long terme, même si vous souffrez d’un trouble anxieux très important.

Heureusement, il existe une solution naturelle et efficace.

La solution contre l’anxiété : le Programme ARtUS

Vous conviendrez que lorsqu’une problématique provoque une souffrance à répétition, il est essentiel de dénouer ce cercle vicieux en apprenant à agir différemment pour instaurer un changement bénéfique.

Le plus souvent, ce sont toutes les vaines tentatives de solutions pour sortir du problème qui le maintiennent et l’enrichissent. Ce sont ces mêmes tentatives répétées mais vaines qui, paradoxalement, alimentent l’anxiété et empêchent de s’en défaire.

Je parle là du comportement le plus toxique qui soit en matière d’anxiété : le contrôle.

Un peu comme si, glissant le long d’une longue corde lisse, vous essayez de freiner votre chute en tentant de vous accrocher à la corde. Vous allez vous brûler les paumes des mains.

Moralité : on souffre encore plus.

Avec toute la bonne volonté et tout le bon sens possible, la personne et/ou son entourage tente maintes choses différentes pour que ça change dans le sens attendu pour en finir avec l’anxiété.

Mais force est de constater que cela ne permet pas la résolution du problème.

C’est souvent comme cela qu’une difficulté, qui pourrait être passagère, se cristallise en un problème solide, récurrent, et envahissant.

Basé sur le fonctionnement de la thérapie brève systémique de Palo Alto, le Programme ARtUS a pour fonction – et pour objectif – de remplacer les idées négatives et inadaptées par des comportements et des pensées en adéquation avec la réalité.

C’est une méthode comportementale que j’ai conçu et qui a fait ses preuves depuis plus de 10 ans.

Un problème souvent jugé très grave requiert une intervention spécifique ce qui permet de le résoudre en moins de 2 mois grâce au Programme ARtUS.

Si vous souffrez de troubles anxieux et que vos symptômes d’anxiété prennent trop de place dans votre vie, je vous conseille de faire le choix de bénéficier de ce protocole thérapeutique.

Cette méthode thérapeutique comportementale vous permet de diminuer vos symptômes, d’améliorer votre fonctionnement psychique et social et, partant, de ne plus être anxieux ou anxieuse.

Le Programme ARtUS propose un protocole de guérison doux, naturel et adapté à votre situation. Cette méthode thérapeutique vous apporte des solutions concrètes pour faire disparaitre vos symptômes invalidants.

Au fil de ses modules et de votre accompagnement personnalisé (si vous faites ce choix dans votre abonnement), vous accédez à des outils simples et efficaces de sorte à retrouver cette vie sereine que vous appelez de vos vœux et que vous méritez.

Guérir l’anxiété : réponses aux questions fréquentes

L’anxiété peut être maîtrisée grâce à une approche multidimensionnelle : comprendre ses déclencheurs, travailler sur ses pensées et comportements, et adopter des pratiques de bien-être.

Avec un suivi adéquat, il est possible de reprendre le contrôle et de vivre sereinement. Mais avant, il est important de répondre aux 10 questions les plus fréquemment posées quant comment se libérer de l’anxiété.

1. Est-il possible de guérir de l’anxiété ?

Oui, il est possible de guérir ou de mieux gérer l’anxiété, même si cela dépend du type d’anxiété (généralisée, phobique, sociale, etc.) et de sa sévérité.

La clé réside dans une combinaison de thérapies, de changements de mode de vie et, parfois, de traitements médicamenteux.

Beaucoup de personnes parviennent à réduire considérablement leurs symptômes, voire à les éliminer. La patience et la persévérance sont essentielles.

2. Comment se débarrasser définitivement de l’anxiété ?

  1. Thérapies efficaces :
    • La thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto est la méthode la plus recommandée. Elle aide à identifier et restructurer les pensées négatives qui alimentent l’anxiété.
    • La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) aide à vivre avec l’anxiété sans qu’elle domine ta vie.
  2. Mode de vie sain :
    • Pratiquer une activité physique régulière (au moins 30 minutes par jour). L’exercice libère des endorphines qui réduisent l’anxiété.
    • Adopter une alimentation équilibrée et limite les excitants (café, thé).
  3. Techniques de relaxation :
    • Pratiquer la méditation, le yoga ou la cohérence cardiaque. Ces méthodes calment le système nerveux.
  4. Médicaments (si nécessaire) :
    • Les antidépresseurs (ISRS) ou les anxiolytiques peuvent être prescrits pour aider dans les cas sévères, toujours sous suivi médical.

3. Comment ai-je guéri mon anxiété ?

Beaucoup de témoignages mettent en avant les éléments ci-après :

  1. Prendre conscience des déclencheurs : identifier les situations, personnes ou pensées qui déclenchent l’anxiété pour mieux les gérer.
  2. Changer sa perception : apprendre à ne pas sur-réagir aux pensées ou aux sensations physiques. Comprendre que l’anxiété est souvent une « fausse alerte » envoyée par le cerveau.
  3. S’engager dans une routine positive : intégrer des exercices physiques, un bon sommeil et des activités apaisantes dans la vie quotidienne.
  4. Se faire accompagner : la thérapie, le soutien de proches ou même des groupes de discussion aident à avancer.

4. Quels sont les 4 symptômes les plus fréquents de l’anxiété ?

  1. Symptômes physiques : palpitations, tremblements, tensions musculaires, sueurs ou nausées.
  2. Pensées envahissantes : peurs irrationnelles, pensées catastrophiques ou ruminations constantes.
  3. Comportements d’évitement : fuir les situations ou les lieux insécurisants.
  4. Hyper vigilance : sensation d’être constamment sur le qui-vive, et difficulté à se détendre.

5. Quand le corps ne supporte plus l’anxiété

Lorsque l’anxiété devient chronique, elle peut avoir des conséquences graves sur le corps :

  • Fatigue physique : un état constant d’alerte épuise les réserves d’énergie.
  • Douleurs musculaires : tensions accumulées, maux de tête ou douleurs cervicales.
  • Troubles digestifs : l’anxiété peut provoquer des maux d’estomac, des diarrhées ou des nausées.
  • Insomnie : difficulté à s’endormir ou sommeil peu réparateur.
  • Burn-out : l’anxiété non traitée mène souvent à un épuisement mental et physique.

Il est important de consulter un professionnel de santé mentale pour éviter ces conséquences.

6. Comment se débarrasser des troubles anxieux ?

  1. Consultation d’un professionnel : un psychiatre ou psychologue pourra établir un diagnostic précis et proposer un plan médicamenteux adapté.
  2. Thérapies spécialisées :
    • Thérapie comportementale (approche brève orientée solutions) pour changer les schémas de pensée.
    • Techniques de gestion du stress comme la méditation ou la pleine conscience.
  3. Routine bien-être : intégrer des habitudes saines (alimentation, sommeil, sport).
  4. Soutien social : parler de ses troubles avec des proches ou rejoindre des groupes d’entraide.

7. Quel est le meilleur traitement pour l’anxiété ?

Le meilleur traitement dépend des besoins individuels :

  1. Thérapie comportementale de type Palo Alto : scientifiquement prouvée pour traiter efficacement l’anxiété.
  2. Médicaments :
    • Antidépresseurs ISRS : Paroxétine, Sertraline.
    • Anxiolytiques à court terme : Alprazolam, Lorazépam (prescrits pour des crises aiguës).
  3. Techniques naturelles : méditation, cohérence cardiaque, huiles essentielles (lavande).

Une approche combinée est souvent la plus efficace.

8. Comment calmer son anxiété rapidement ?

  1. Respiration contrôlée : inspirer profondément pendant 4 secondes, retenir l’air pendant 4 secondes, puis expirer lentement sur 8 secondes.
  2. Lien à la terre : identifier 5 choses que l’on voit, 4 que l’on peut toucher, 3 que l’on entend, 2 que l’on sent, et 1 que l’on goûte.
  3. Distractions positives : écouter de la musique, regarder un film ou téléphoner à un proche pour détourner ton attention (distraction cognitive).
  4. Posture ouverte : adopter une posture détendue pour envoyer un signal de calme à son cerveau.

9. Est-ce que l’anxiété se soigne ?

Oui, l’anxiété se soigne bien avec une combinaison de thérapies, de changements dans le mode de vie et, si nécessaire, de médicaments.

Les troubles anxieux ne disparaissent pas toujours totalement, mais il est possible de réduire les symptômes au point qu’ils n’affectent plus le quotidien.

10. Quel traitement de fond pour l’anxiété ?

  1. Thérapie :
    • Thérapie comportementale Palo Alto ou thérapie d’acceptation (ACT).
    • EMDR pour les anxiétés liées à des traumatismes.
  2. Médicaments :
    • ISRS (antidépresseurs) pour stabiliser les symptômes.
    • Benzodiazépines à court terme pour les crises sévères.
  3. Hygiène de vie :
    • Suivre un régime riche en nutriments, pratiquer régulièrement un sport, et mettre en place des routines de relaxation.

Article mis à jour le 3 mars 2025

Angoisses Sans Raison : Comment les Surmonter ?

Avant que vous ne découvriez comment traiter les angoisses sans raison, ce symptôme d’anxiété, il me semble important de vous expliquer certains points importants.

Faire l’économie de ces explications, c’est vous faire courir le risque de passer à côté de précisions importantes pour vous lesquelles vont vous permettre de savoir comment ne plus être angoissé(e).

En effet, ce que je m’apprête à vous expliquer, c’est comment retrouver confiance de façon durable en respectant les étapes nécessaires. Vous verrez, c’est déconcertant de simplicité, et il vous suffit simplement de faire ce que je vous préconise quant au traitement des angoisses sans raisons.

Dans le cas contraire, c’est comme si vous envisagiez de séduire une personne sans respecter un certain nombre d’étapes nécessaires à la satisfaction de votre objectif.

Du coup, c’est comme si vous mettiez la main aux fesses de la personne que vous souhaitez séduire alors que vous la connaissez à peine. Cela m’étonnerait que vous soyez séduisant(e) à ses yeux…😀️

Par contre, si vous suivez ce que je vous préconise et passez à l’action de façon stratégique, la personne se laissera séduire avec plaisir tout comme vos angoisses sans raisons disparaitront encore plus rapidement qu’elles ne se sont imposées à vous.

Donc, suivez mes préconisations présentées dans cet article et… l’avenir est à vous !

Pour commencer, sachez que le caractère irrationnel des pensées qui produisent l’angoisse est une particularité intrinsèque de l’anxiété ce qui est souvent le cas en matière d’anxiété travail.

Ces pensées peuvent vous traquer au point d’en concevoir de l’angoisse la nuit ou être responsables d’émotions trés pénibles dès le matin.

On ne parle d’ailleurs de trouble anxieux qu’à condition que l’angoisse se manifeste indépendamment d’une réalité extérieure objective.

Les angoisses sans raison sont donc la manifestation d’un trouble psychique mineur qui se soigne bien, mais qui peut dégénérer et handicaper la vie de ceux qui en souffrent.

Alors, comment vaincre les angoisses sans raison ? C’est la réponse à cette question dont vous allez prendre connaissance dans le présent article.

Ainsi, vous allez accédez aux précisions ci-après :

  1. Pourquoi ressentez-vous des angoisses sans raisons ?
  2. Comment vaincre rapidement ce symptôme d’anxiété grâce à une stratégie éprouvée ?

Angoisses sans raison : différences entre stress et angoisse

Pour comprendre pourquoi vous souffrez d’angoisse permanente sans raison apparente, voire de crise d’angoisse ou, pire, de crises de panique, vous devez bien faire la distinction entre angoisse ou anxiété (ces deux termes désignant le même problème en médecine) et stress.

Le stress est une réaction naturelle et parfaitement saine face à une situation dangereuse ou préoccupante.

De nos jours, ce sont surtout des situations professionnelles typiques d’une vie de sédentaire qui provoque du stress.

La vie urbaine et ses nombreuses micro-agressions quotidiennes produisent également un stress important ce qui peut nous amener à se poser la question du sens de la vie.

Néanmoins, le stress est toujours lié à une situation extérieure objective et identifiable: votre employeur, la maladie d’un proche, le décès d’une personne, etc.

À l’inverse, l’angoisse est un trouble psychique qui plonge le patient dans un stress permanent qui ne nécessite plus d’événements extérieurs pour se manifester.

Par exemple, on parle d’angoisse si, après dix ans à présenter votre travail devant vos collègues, l’approche d’une échéance vous empêche de dormir alors qu’il vous reste plusieurs semaines pour vous préparer.

Aucun danger immédiat n’est réel, mais votre angoisse produit un stress qui se passe bien de la réalité.

Angoisses sans raison : qu’est-ce qu’un trouble anxieux ?

Souvent, on parle grossièrement d’anxiété ou d’angoisse pour décrire la difficile réalité des patients qui sont en fait atteints d’un trouble anxieux lesquels sont des troubles psychiques variés et reconnus.

Tous les troubles anxieux provoquent d’importantes angoisses difficiles à rationaliser, mais se distinguent les uns des autres par les objets et les pensées déclenchant l’angoisse.

Par exemple, on distinguera l’anxiété sociale, c’est-à-dire l’angoisse provoquée par les relations sociales et le regard des autres, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), c’est-à-dire la manifestation de pensées obsessives compensées par des gestes compulsifs.

Bien sûr, il est possible de souffrir de plusieurs troubles anxieux lesquels peuvent être responsables d’une angoisse névrotique.

Le cerveau est un organe mal compris et la complexité du psychisme impose de ne jamais rien exclure.

En réalité, la majorité des patients atteints de troubles anxieux souffrent surtout de ce que l’on appelle un trouble de l’anxiété généralisé.

À partir de ce trouble, ils développent d’autres troubles anxieux plus ou moins marqués.

Dans les cas extrêmes, des phobies apparaissent et rendent impossible de mener une vie normale.

On peut alors parler de peur intense (ce qui est le propre de la phobie).

Angoisses sans raison: Les crises sont des symptômes de troubles anxieux

Quels sont les symptômes de l’angoisse sans raison ?

Les symptômes de l’angoisse sans raison varient d’un patient à l’autre.

Vous n’avez pas besoin de tous les subir pour être atteint de ce trouble anxieux.

Généralement, les symptômes de l’angoisse se manifestent face à une situation angoissante ou simplement à l’évocation ou à la pensée de cette situation.

Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve :

  • Peur intense,
  • Vertiges et maux de tête,
  • Maux de ventre et nausées,
  • Insomnies,
  • Sensation d’oppression, difficultés à respirer,
  • Crise de panique,
  • Fatigue intense,
  • Irritabilité,
  • Difficultés à se concentrer,
  • Perte de contrôle,
  • Difficultés à s’exprimer,
  • Sensation de se regarder depuis l’extérieur,
  • Etc.

Angoisses sans raison: qu’est-ce qui les provoque ?

Les origines de l’angoisse et des troubles anxieux sont trés différentes d’un patient à l’autre.

La recherche scientifique sur ces questions a néanmoins déterminé plusieurs sources qu’elle considère comme les plus courantes.

La première, c’est une expérience traumatisante, comme une agression physique ou sexuelle, un accident de voiture, la maladie ou la mort d’un proche, etc.

Le psychisme ne parvient pas à gérer ces événements et développe de nombreuses pensées irrationnelles pour se protéger de ces événements.

Cela provoque de l’angoisse à plus ou moins court terme, et c’est dans ce contexte qu’une personne peut être victime d’angoisse dès le réveil.

La seconde, c’est l’environnement.

L’impact de l’enfance prévaut sans doute dans le développement de l’angoisse.

Les enfants qui grandissent auprès de parents violents (physiquement ou psychologiquement), ou bien eux-mêmes angoissés, ont beaucoup plus de risque de développer des troubles anxieux.

Chez les adultes, l’exposition prolongée au stress peut mener au développement de l’anxiété, notamment dans le cas d’un harcèlement au travail, etc.

Enfin, certaines études suggèrent que la génétique jouerait un rôle dans l’apparition de l’anxiété.

Ces recherches se basent sur le fonctionnement du cerveau des personnes angoissées.

Les IRM suggèrent une activité excessive des circuits neuronaux en charge de la peur ce qui explique, par exemple, n’importe quelle crise d’angoisse sans raison apparente.

Un tel fonctionnement cérébral s’acquiert, notamment à cause de traumatismes ou de situations stressantes répétées.

Mais il peut aussi être dû à une prédisposition génétique transmissible.

Pourquoi je me sens angoissé(e) alors que tout va bien ?

Il peut arriver que nous ressentions de l’angoisse au point d’en avoir une boule dans le ventre même lorsque tout semble aller parfaitement dans nos vies. Ce phénomène, souvent déroutant, peut être une source de préoccupation.

L’anxiété inexpliquée est une expérience souvent déconcertante. Vous pourriez vous retrouver dans une situation où tout semble aller parfaitement dans votre vie : vous avez un emploi stable, des relations saines, et un environnement de vie sûr.

Pourtant, malgré cette apparente quiétude, vous ressentez un sentiment d’angoisse inexplicable comme une sourde angoisse de la mort alors que, par opposition, vous êtes dans la vie.

Comprendre ce phénomène nécessite un examen approfondi de la nature complexe de l’anxiété et des mécanismes qui la sous-tendent.

Le cerveau humain : un héritage évolutif

Pour comprendre pourquoi l’anxiété peut surgir sans raison apparente, il est utile de considérer notre héritage neurologique au sens de l’éducation, de nos expériences de vie, etc.

Le cerveau humain évolue de sorte à être attentif aux menaces potentielles. C’est un trait de comportement qui remonte à nos ancêtres préhistoriques lesquels devaient constamment surveiller leur environnement pour survivre.

Cela signifie que notre cerveau est sensible à tout ce qui pourrait être perçu comme une menace, même si la réalité de notre vie quotidienne est bien différente.

La réponse de « Fight or Flight » : un mécanisme de survie

L’anxiété est étroitement liée à la réponse « fight or flight » (combattre ou fuir). C’est une réaction automatique de notre système nerveux face à une menace perçue.

Lorsque ce mécanisme de survie est activé, il libère des hormones du stress telles que le cortisol et l’adrénaline, ce qui provoque une série de réactions physiologiques, y compris une augmentation du rythme cardiaque, de la respiration, et de la tension musculaire.

Lorsque l’anxiété survient sans raison apparente, il est possible que le cerveau perçoive des menaces qui ne sont pas réelles et que, par extension, cela génère une angoisse permanente.

Par exemple, il peut interpréter un sentiment général d’inconfort ou de tension comme une menace imminente, déclenchant ainsi la réponse « fight or flight » même en l’absence de danger réel.

angoisses sans raison: causes et conséquences

Facteurs psychologiques et émotionnels

Outre les mécanismes biologiques, des facteurs psychologiques et émotionnels peuvent également contribuer à l’anxiété inexpliquée.

Le stress chronique, les traumatismes passés non résolus, et les modèles de pensée négatifs peuvent rendre une personne plus susceptible de ressentir de l’anxiété même lorsque tout va bien objectivement.

Pression de la société et attentes personnelles

La société moderne impose souvent des attentes élevées en matière de réussite, de bonheur constant, et de perfection.

Cela peut créer une pression constante pour être au meilleur de sa forme, ce qui peut entraîner de l’anxiété, même lorsque tout semble être en ordre. Les attentes personnelles et la comparaison aux autres jouent également un rôle important.

Stratégies pour gérer l’anxiété inexpliquée

L’anxiété inexpliquée peut être gérée avec succès. Il est important de développer des compétences en gestion de l’anxiété, telles que la pleine conscience, la thérapie cognitive et comportementale (TCC).

Ces approches aident à réduire les pensées anxieuses, à apaiser le corps et l’esprit, et à mieux gérer les déclencheurs potentiels ce qui nécessite de bien faire la différence entre l’angoisse et l’anxiété.

Pourquoi je stresse sans raison apparente ?

Le stress est une réaction naturelle du corps en réponse à une situation perçue comme une menace. Dès lors, cette réaction nous protège de dangers potentiels.

Cependant, il arrive parfois que nous ressentions du stress sans qu’il y ait une menace évidente ou une raison apparente. Ce phénomène peut sembler mystérieux, mais il peut être expliqué par une combinaison de facteurs.

La réponse au stress : une évolution permanente

Notre capacité à ressentir du stress, même en l’absence de danger immédiat, est enracinée dans notre évolution.

Ainsi, nos ancêtres devaient constamment surveiller leur environnement pour survivre. Le cerveau humain est donc particulièrement sensible aux signaux potentiellement menaçants, même s’ils sont subtils.

Ainsi, des situations qui ne présentent aucun danger immédiat peuvent déclencher une réponse de stress.

La pensée catastrophique

Le stress inexpliqué peut également découler de pensées catastrophiques elles mêmes issues d’un comportement synonyme de névrose d’angoisse.

Parfois, notre esprit tend à anticiper le pire, même lorsque rien ne le justifie. Les pensées négatives et irrationnelles peuvent alimenter le stress sans raison apparente.

La thérapie comportementale est une approche fort utile pour identifier et neutraliser de telles pensées.

Le stress chronique antérieur

Le stress chronique ou les traumatismes passés non résolus laissent souvent une empreinte durable sur notre bien-être mental. Même lorsque les choses semblent bien aller, le stress accumulé dans le passé peut ressurgir de manière inattendue.

La thérapie comportementale est donc un outil précieux pour explorer ces expériences passées et les traiter.

Les pressions sociales et culturelles

La société moderne exerce une pression considérable sur les individus pour qu’ils réussissent, soient heureux en permanence et atteignent la perfection.

Cette pression constante crée du stress, même lorsque tout semble être en ordre. Se sentir jugé(e) par les autres ou par soi-même contribue au stress sans raison apparente.

Angoisse sans raison: un symptôme d'anxiété

Les déséquilibres chimiques

Dans certains cas, des déséquilibres chimiques dans le cerveau peuvent jouer un rôle dans le stress inexpliqué.

Ainsi, les neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine jouent un rôle clé dans la régulation de l’humeur et du stress.

Des fluctuations dans ces substances chimiques contribuent alors à des réactions de stress inattendues.

Angoisses sans raison : pourquoi faites-vous des crises d’angoisse ?

Les crises d’angoisse sont l’une des manifestations extrêmes de l’anxiété.

Généralement, elles se traduisent par un sentiment d’oppression intense, une sensation d’étouffement, de la peur panique, voire des crises de dissociation.

Certains patients souffrant de troubles anxieux sévères ne font jamais de crises d’angoisses, quand d’autres les multiplient alors qu’ils ne souffrent pas d’une angoisse permanente démesurée ou encore de crise de spasmophilie.

La science connaît mal les raisons de l’apparition des crises d’angoisse.

Il semble qu’elles surviennent davantage chez les personnes dont l’anxiété s’attache à des objets précis.

En ce sens, on peut rapprocher les crises d’angoisses de crises de phobie.

Certains patients ont tout de même l’impression de faire des crises d’angoisse sans raison.

Ils doivent alors explorer leur anxiété pour en comprendre le mécanisme contextuel et les origines concrètes pour vaincre leur angoisse.

Angoisses sans raison : « pourquoi fais-je des crises d’angoisses le soir ? »

Les crises d’angoisse, également connues sous le nom de crises de panique, sont des épisodes soudains et intenses d’anxiété accompagnés de symptômes physiques et mentaux accablants.

Ces crises peuvent survenir à tout moment, y compris le soir ou en pleine nuit, et sans avertissement apparent.

Voici quelques explications possibles à ce phénomène.

Accumulation de stress

Les crises d’angoisse peuvent être déclenchées par l’accumulation de stress tout au long de la journée. Même si vous ne ressentez pas consciemment du stress le soir, votre corps réagit aux tensions accumulées en déclenchant une crise d’angoisse.

Relaxation du corps et de l’esprit le soir : un paradoxe

Le soir, lorsque vous vous détendez après une journée bien remplie, votre corps et votre esprit peuvent devenir plus sensibles aux sensations physiques et aux pensées anxieuses. Cela rend alors plus perceptibles les symptômes d’une crise d’angoisse, elle même symptômes d’anxiété.

Inquiétude nocturne

Certaines personnes sont plus sujettes à l’inquiétude nocturne, ce qui signifie qu’elles sont plus enclines à avoir des pensées anxieuses et des ruminations le soir.

Ces pensées peuvent déclencher ou aggraver une crise d’angoisse.

Déséquilibre chimique

Des déséquilibres dans les neurotransmetteurs du cerveau, tels que la sérotonine, jouent un rôle dans les crises d’angoisse. Ces déséquilibres peuvent être plus prononcés à certains moments de la journée, y compris le soir.

Sommeil perturbé

Le sommeil est susceptible d’être perturbé, conduisant à de l’insomnie ou à un sommeil irrégulier, ce qui augmente le risque de crises d’angoisse. Le soir, lorsque vous vous apprêtez à dormir, ces problèmes de sommeil peuvent être exacerbés, contribuant aux crises.

Comment gérer les crises d’angoisses le soir ?

Si vous faites face à des crises d’angoisse sans raison apparente le soir, voici quelques stratégies qui peuvent vous aider à les gérer :

  1. Respiration profonde : Pratiquez des exercices de respiration profonde pour vous calmer lorsque les symptômes d’une crise surviennent.
  2. La pleine conscience : La méditation de pleine conscience peut vous aider à rester ancré(e) dans le moment présent et à réduire l’intensité des crises.
  3. Gestion du stress : Identifiez et gérez le stress accumulé tout au long de la journée. La pratique régulière de la relaxation et d’exercices liés à la gestion du stress peut être bénéfique.
  4. Établissez une routine de sommeil : Une routine de sommeil régulière et saine améliore la qualité de votre sommeil et réduit les risques de crises d’angoisse nocturne.
  5. La thérapie : La thérapie, en particulier la thérapie cognitive et comportementale (TCC), vous aide à comprendre et à gérer les déclencheurs de vos crises d’angoisse.
  6. Consultation médicale : Si les crises d’angoisse nocturnes sont fréquentes et perturbent votre vie quotidienne, il peut être judicieux de consulter un professionnel de la santé mentale ou un médecin psychiatre pour discuter des options de traitement, y compris la médication si nécessaire.

Angoisses sans raison : réponses aux questions fréquentes

L’angoisse et l’anxiété sont des états émotionnels particulièrement pénibles,à plus forte raison quand ils surgissent sans raison apparente.

Ces sensations peuvent être liées à des facteurs biologiques, psychologiques ou environnementaux. Les questions suivantes explorent les causes possibles, les symptômes fréquents et les solutions pour mieux comprendre et gérer ces crises.

Pourquoi j’angoisse pour aucune raison ?

L’angoisse sans raison apparente peut être liée à des facteurs comme le stress chronique, un déséquilibre chimique dans le cerveau (notamment la sérotonine), ou des traumatismes inconscients.

Ces émotions peuvent également être déclenchées par des stimuli subtils que l’on ne perçoit pas directement, mais qui activent le système nerveux. Une thérapie comportementale permet d’identifier ces déclencheurs et de mieux les gérer.

Quelle maladie provoque des angoisses ?

Plusieurs troubles médicaux ou psychiatriques sont susceptibles d’entraîner des angoisses, notamment :

  • Le trouble anxieux généralisé (TAG),
  • Les troubles paniques,
  • La dépression.

ou encore des maladies physiques comme :

  • L’hyperthyroïdie,
  • Des arythmies cardiaques,
  • Des déséquilibres hormonaux.

Une consultation médicale est recommandée pour éliminer toute cause sous-jacente.

Quels sont les 4 symptômes les plus fréquents de l’anxiété ?

Les symptômes les plus courants de l’anxiété sont les suivants :

  1. Une accélération du rythme cardiaque (palpitations).
  2. Des sensations d’oppression ou d’étouffement.
  3. Une agitation mentale, comme des pensées envahissantes.
  4. Des tensions musculaires ou tremblements.

Ces signes varient en intensité d’une personne à l’autre.

Pourquoi fais-je des crises d’angoisse alors que tout va bien ?

Même en l’absence de problèmes évidents, des crises d’angoisse peuvent survenir en raison :

  • De stress accumulé,
  • D’un déséquilibre chimique (cortisol ou adrénaline), ou d’une sensibilité accrue à des signaux internes comme un battement cardiaque rapide.

Ces crises peuvent également être déclenchées par des schémas de pensée inconscients.

Pourquoi je fais une crise d’angoisse sans raison ?

Une crise d’angoisse sans cause apparente est souvent liée à une hyper activation du système nerveux autonome.

Cela peut résulter d’un excès de stimulation (même légère) ou d’un traumatisme passé réactivé inconsciemment.

Pourquoi j’angoisse pour rien ?

L’impression d’angoisser sans raison peut être due à une hypervigilance du cerveau face à des signaux anodins ou à des fluctuations hormonales.

Les personnes sujettes à l’anxiété ont souvent un seuil de déclenchement plus bas, ce qui rend leur corps et leur esprit hypersensibles à de micro-changements.

Quelle maladie provoque des crises d’angoisse ?

Outre les troubles anxieux, certaines pathologies comme :

  • L’hyperthyroïdie,
  • Le syndrome de l’intestin irritable,
  • Une carence en vitamine B12…

…peuvent provoquer des crises d’angoisse. A titre préventif, un bilan médical est essentiel.

Quelle carence provoque des crises d’angoisse ?

Les carences en magnésium, en vitamine B12 ou en acides gras oméga-3 contribuent aux crises d’angoisse.

Ces nutriments jouent un rôle clé dans la régulation de l’humeur et de la fonction nerveuse. Une alimentation équilibrée ou des suppléments alimentaires sont à même de corriger ces déficits.

Pourquoi suis-je stressé sans savoir pourquoi ?

Le stress « invisible » peut résulter de facteurs subconscients, d’une charge mentale élevée ou même d’un déséquilibre biologique (comme un excès de cortisol).

Le stress chronique peut s’installer sans déclencheur clair et perturber l’équilibre émotionnel. Un accompagnement thérapeutique de type stratégique et bref (méthode Palo Alto) s’avère alors fort utile.

Ressources

Pour vaincre l’angoisse sans raisons, outre la thérapie comportementale, vous pouvez utiliser les ressources ci-après :

  1. Psychiatres et Psychologues : Si vous souffrez d’angoisses sans raison apparente et que cela affecte votre vie quotidienne, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychiatre ou un psychologue. Ils peuvent évaluer votre situation et vous proposer un plan de traitement adapté à votre situation.
  2. Thérapie comportementale : La thérapie comportementale est une approche thérapeutique efficace pour traiter l’anxiété. Elle vous aide à identifier et à modifier les pensées et les comportements qui contribuent à l’angoisse sans raison apparente. Vous pouvez rechercher des thérapeutes spécialisés en TCC dans votre région ou bénéficier du programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu (lire plus bas).
  3. Livres et ressources en ligne : Il existe de nombreux livres et ressources en ligne qui abordent l’anxiété et les angoisses sans raison apparente. Par exemple, « The Anxiety and Phobia Workbook » (en anglais) de Edmund J. Bourne est un livre populaire qui propose des exercices et des stratégies pour gérer l’anxiété.
  4. Groupes de Soutien : Rejoindre un groupe de soutien local ou en ligne peut vous permettre de partager vos expériences avec d’autres personnes qui vivent des angoisses similaires. Cela peut offrir un soutien émotionnel et des conseils pratiques.
  5. Applications de gestion de l’anxiété : Il existe de nombreuses applications mobiles conçues pour aider à gérer l’anxiété. Elles offrent des exercices de relaxation, de méditation et des outils de gestion du stress.
  6. Sites web d’Information : Des sites web comme ceux de l’Association Canadienne pour la Santé Mentale (ACSM) et de l’Association Américaine de Psychologie (APA) fournissent des informations complètes sur l’anxiété, y compris les angoisses sans raison apparente.
  7. Hotlines et services de soutien : En cas de crise ou si vous avez besoin de parler à quelqu’un immédiatement, des lignes d’assistance téléphonique sont disponibles 24h/24.
  8. Podcasts sur l’anxiété : De nombreux podcasts proposent des discussions et des conseils sur la gestion de l’anxiété. Par exemple, « The Anxiety Coaches Podcast » (en anglais, aussi) explore des sujets liés à l’anxiété et aux moyens de la gérer.

Les livres qui en parlent

  1. « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » de Thomas d’Ansembourg – Ce livre explore comment les émotions refoulées peuvent contribuer à l’anxiété et propose des conseils pour s’ouvrir à ses émotions.
  2. « L’anxiété : Le Cancer de l’âme » de Michel Larroche – Ce livre examine les diverses formes d’anxiété, y compris l’anxiété sans raison apparente, et propose des pistes pour la comprendre et la surmonter.
  3. « Vaincre l’anxiété et les angoisses » de David D. Burns – Bien que ce livre soit en anglais, il existe des versions traduites en français. Il offre des stratégies pratiques pour faire face à l’anxiété et aux angoisses.
  4. « L’art de la méditation » de Matthieu Ricard – La méditation est souvent utilisée pour gérer l’anxiété. Ce livre de Matthieu Ricard, moine bouddhiste français, explique les bienfaits de la méditation et propose des exercices pratiques.

Les vidéos

  1. « Gérer l’Anxiété et les Angoisses » (Chaîne YouTube PsyLab) – Cette vidéo propose des conseils pratiques pour faire face à l’anxiété et aux angoisses, y compris celles sans raison apparente.
  2. « L’Anxiété Expliquée en 4 Minutes » (Chaîne YouTube Psych2Go France) – Cette courte vidéo explique de manière concise les mécanismes de l’anxiété, y compris lorsque l’anxiété survient sans raison apparente.