L’anxiété, un mal de plus en plus commun dans notre société, se traduit par une série de symptômes tels que l’angoisse, la peur ou la nervosité, impactant fortement notre quotidien et notre bien-être.
Alors que les traitements classiques, à l’instar des anxiolytiques et antidépresseurs, présentent des risques d’effets secondaires, un nombre croissant de personnes se tourne vers la médecine douce.
Cette dernière offre des solutions naturelles et respectueuses de notre organisme pour combattre efficacement le stress et l’anxiété. Dans les lignes qui suivent, nous explorerons les principes de la médecine douce, son potentiel à apaiser l’anxiété et les pratiques les plus bénéfiques pour retrouver la paix intérieure.
Nous aborderons aussi l’importance d’un style de vie équilibré pour renforcer notre bien-être et notre capacité à faire face au stress.
L’anxiété correspond à un état mental caractérisé par une inquiétude excessive et irrationnelle envers certaines situations ou objets spécifiques.
Cet état peut surgir tant de facteurs internes, tels qu’un manque de confiance ou un traumatisme, que de facteurs externes, comme un conflit ou une pression sociale.
L’anxiété se manifeste par différents symptômes, tantôt physiques (palpitations, sueurs) tantôt émotionnels (peur, irritabilité), et devient problématique lorsqu’elle perturbe de manière significative la vie quotidienne.
Le stress, quant à lui, est une réaction de notre corps face à des défis ou menaces, se traduisant par divers changements physiologiques (augmentation du rythme cardiaque, sécrétion d’adrénaline). Un stress modéré peut avoir un effet positif, en stimulant et motivant l’individu. A l’inverse, un stress excessif ou prolongé peut saper notre santé physique et mentale.
Les impacts de l’anxiété et du stress sur la santé
L’anxiété et le stress peuvent nuire à notre bien-être général, entraînant divers problèmes de santé, parmi lesquels :
Troubles cardiovasculaires (comme l’hypertension et les infarctus),
Troubles cognitifs (difficultés de concentration, perte de mémoire),
Troubles du comportement (isolement, phobies, addictions).
Il est donc vital de reconnaître les signes de l’anxiété et du stress et de consulter un professionnel de santé ou un praticien de médecine douce au besoin.
La médecine douce : définition et principes
Connue aussi sous les appellations de médecine complémentaire ou alternative, la médecine douce rassemble de nombreuses pratiques thérapeutiques et approches de soins qui se distinguent de la médecine conventionnelle, ou allopathique.
Orientée vers l’utilisation de produits naturels tels que les herbes, les vitamines et minéraux, ainsi que des techniques manuelles ou basées sur l’énergie, son but est d’encourager les capacités naturelles de guérison du corps et de rétablir l’harmonie entre le corps, l’esprit et l’environnement.
Fondée sur une perspective holistique de la santé, elle considère l’individu dans sa totalité, plutôt que de se focaliser uniquement sur les symptômes ou la maladie. La médecine douce peut servir de complément à la médecine traditionnelle pour diminuer des symptômes, alléger certaines complications ou prévenir l’apparition de maladies.
Qu’est-ce que la médecine douce ?
La définition de la médecine douce varie en raison de la diversité et de la richesse de ses pratiques, qui viennent de différentes cultures et philosophies. Cependant, on peut les classer en quatre grandes catégories selon leur type d’intervention :
Soins corps & esprit : Techniques visant à aligner le mental et le physique par la relaxation, des techniques méditatives, l’hypnose, la sophrologie, la psychothérapie, etc.
Traitements corporels : Approches agissant physiquement sur le corps via manipulations, massages, pressions et étirements, incluant l’ostéopathie, chiropraxie, réflexologie, shiatsu, etc.
Méthodes énergétiques : Pratiques ciblant les flux énergétiques du corps par l’usage d’aiguilles, d’aimants, de mains, de sons, etc. Parmi elles, l’acupuncture, la magnétothérapie, le reiki, la musicothérapie se distinguent.
Guérison par les plantes : Utilisation des vertus de plantes, fleurs, huiles essentielles et minéraux pour traiter ou prévenir les maux. Cela inclut l’homéopathie, la phytothérapie, l’aromathérapie et la gemmothérapie.
Ces diverses approches peuvent être utilisées seules ou en complémentarité avec des traitements médicaux classiques, en fonction des besoins et préférences de chacun.
Il est tout de même conseillé de consulter un professionnel de santé avant de se lancer dans un traitement en médecine douce, afin de garantir sa sécurité, sa compatibilité avec votre santé et son efficacité.
Comment la médecine douce peut aider à combattre l’anxiété ?
La médecine douce propose une approche holistique pour atténuer l’anxiété et le stress, évitant ainsi les médicaments chimiques et leurs possibles effets secondaires.
Cette pratique vise à traiter l’individu dans sa totalité, prenant en compte ses besoins physiques, émotionnels, mentaux et spirituels. En visant à rééquilibrer le lien entre le corps et l’esprit, la médecine douce renforce la capacité naturelle de guérison du corps.
Elle joue aussi un rôle préventif important, encourageant un style de vie sain pour éviter l’apparition de l’anxiété et du stress.
Aperçu général des réponses de la médecine douce à l’anxiété et au stress
Les différentes techniques de médecine douce, bien qu’elles varient en principes et modes d’action, offrent toutes des solutions naturelles contre l’anxiété et le stress. Parmi les bienfaits apportés, on trouve :
Une réduction des symptômes physiques de l’anxiété et du stress, tels que palpitations, sueurs, tremblements, difficultés respiratoires, douleurs, et troubles du sommeil. Amélioration de la santé globale en optimisant le fonctionnement des systèmes cardiovasculaire, digestif, immunitaire et endocrinien.
Une diminution des symptômes émotionnels, comme la peur, la nervosité, l’irritabilité, ou la dépression, tout en favorisant des sentiments positifs tels que la confiance, la sérénité, et la joie.
Une amélioration des symptômes cognitifs de l’anxiété et du stress, tels que les difficultés de concentration, de mémoire, et de raisonnement, en plus de stimuler l’intellect avec une meilleure créativité, logique, et capacité de résolution de problèmes.
Des changements positifs dans les comportements liés à l’anxiété et au stress, comme surmonter l’isolement, les phobies, et les addictions, encourager la communication, la relaxation, et l’activité physique.
Exploration en profondeur de certaines méthodes spécifiques
De nombreuses méthodes de médecine douce se sont avérées efficaces contre l’anxiété et le stress à travers des études scientifiques.
Parmi elles, la sophrologie, la méditation, le yoga, l’hypnose, l’EMDR et l’aromathérapie se distinguent par leur efficacité prouvée. Nous examinerons brièvement ces approches, en mettant en lumière leurs principes, bienfaits et modes de pratique.
Médecine douce et anxiété : focus sur certaines techniques
Maintenant, explorons quatre méthodes de médecine douce pouvant vous aider à surmonter le stress et l’anxiété :
La sophrologie,
L’aromathérapie,
L’acupuncture,
Et l’hypnothérapie.
Découvrez leur fonctionnement, leurs bienfaits et comment les intégrer dans votre routine.
La sophrologie pour gérer le stress
La sophrologie, technique visant à équilibrer le corps et l’esprit, utilise des méthodes de respiration, relaxation, visualisation et pensée positive. Elle permet de reconnaître et transformer positivement sensations, émotions et pensées, et favorise l’autonomie dans l’amélioration de la confiance en soi, la concentration, et la créativité, entre autres.
Pratiquer la sophrologie facilite la gestion du stress et de l’anxiété, en aidant à se relaxer, se recentrer, et à aborder positivement l’avenir. Elle permet de prévenir l’apparition de ces troubles en renforçant l’estime de soi et la joie de vivre.
Les séances de sophrologie, individuelles ou collectives, sont dirigées par des sophrologues diplômés. Il est également possible de la pratiquer chez soi via des enregistrements. Une pratique régulière, hebdomadaire, est recommandée pour profiter de ses avantages sur le long terme.
L’aromathérapie, une solution naturelle contre l’anxiété
L’aromathérapie fait appel aux huiles essentielles issues de plantes pour leur effet thérapeutique. Ces substances volatiles influencent le physique et le psychique, améliorant l’humeur et les émotions grâce à leurs propriétés relaxantes et équilibrantes.
Idéale pour apaiser l’anxiété et le stress, l’aromathérapie s’adapte à diverses méthodes d’application : diffusion, inhalation, massage ou bain.
Les huiles telles que la lavande, le petit grain bigarade ou la marjolaine à coquilles sont parmi les plus utilisées. Il est essentiel de suivre les précautions d’utilisation et consulter un aromathérapeute qualifié avant de débuter.
L’acupuncture pour lutter contre le stress
L’acupuncture, originaire de la médecine traditionnelle chinoise, consiste à activer des points spécifiques du corps avec de fines aiguilles pour rééquilibrer le Qi, favorisant ainsi la santé physique et mentale.
Cette technique peut être un soutien dans la gestion du stress et de l’anxiété, agissant sur divers systèmes (nerveux, endocrinien, immunitaire) et aidant au rééquilibrage hormonal et à la relaxation. Les troubles associés comme les problèmes digestifs ou respiratoires peuvent également être soulagés.
La pratique se fait sous la supervision d’un acupuncteur diplômé, avec des sessions personnalisées basées sur le diagnostic du patient. Plusieurs séances peuvent être nécessaires pour des effets durables.
L’hypnothérapie, une approche douce pour gérer l’anxiété
L’hypnothérapie utilise l’hypnose pour accéder à l’inconscient et transformer les schémas de pensée causant le stress ou l’anxiété. Elle permet de modifier les réactions émotionnelles et de développer des comportements plus sains.
A travers des techniques de relaxation, visualisation et restructuration cognitive, l’hypnothérapie aide à réduire les réactions de peur, à renforcer la confiance en soi et à résoudre les conflits intérieurs.
Les séances, adaptées par un hypnothérapeute formé, offrent une approche personnalisée et permettent au patient de rester conscient et maître de lui-même.
En fonction des besoins, un traitement par hypnothérapie peut être bref, mais apporter des changements significatifs et durables.
Des changements de vie sains
La médecine douce constitue une approche, mais ce n’est pas la solution unique pour combattre l’anxiété et le stress.
Un mode de vie sain, englobant le bien-être physique et mental, est tout aussi important. Les piliers d’une vie saine incluent :
Une alimentation équilibrée,
La pratique régulière de l’exercice physique,
Et un sommeil réparateur.
Examinons maintenant l’impact de ces facteurs sur l’anxiété et le stress, ainsi que des conseils pour les améliorer.
Notre alimentation a un impact direct sur l’humeur, les émotions, et le stress.
Certains aliments affectent positivement ou négativement le système nerveux et hormonal, le système immunitaire, et le microbiote intestinal, lesquels jouent un rôle dans notre réponse au stress et à l’anxiété.
Opter pour une alimentation équilibrée, variée et adaptée assure l’apport de tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme et de notre cerveau.
Voici des recommandations alimentaires pour diminuer l’anxiété et le stress :
Consommez des aliments riches en magnésium, vitamines B, oméga-3, tryptophane, zinc, fer, sélénium, et calcium. Ces nutriments participent à la synthèse des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, essentiels à la régulation de l’humeur et du sommeil.
Limitez la consommation d’aliments riches en sucre, graisses saturées, additifs, caféine, et alcool pour éviter les impacts négatifs sur votre système nerveux et votre microbiote intestinal.
Incluez dans votre alimentation des aliments fermentés riches en probiotiques, tels que le yaourt, le kéfir, ou la choucroute, bénéfiques pour le microbiote intestinal et, par extension, pour la gestion du stress.
L’importance de l’exercice physique dans la gestion du stress
La pratique régulière d’une activité physique constitue une stratégie efficace contre le stress et l’anxiété, agissant à la fois sur le corps et l’esprit. L’exercice physique permet de :
Réduire le cortisol, l’hormone du stress, et augmenter les endorphines, hormones du bonheur.
Améliorer la circulation sanguine, l’oxygénation des tissus, et réguler la pression artérielle.
Renforcer votre système immunitaire et soulager les douleurs musculaires ou articulaires exacerbées par le stress.
Optimiser la qualité du sommeil et booster l’estime de soi.
Favoriser les interactions sociales par la pratique collective d’activités physiques.
Il est conseillé de s’adonner à une activité physique au moins 30 minutes par jour, en choisissant une discipline qui vous plaît et s’harmonise avec vos capacités physiques et vos objectifs.
L’importance du sommeil de qualité
Le sommeil est primordial pour la santé, permettant régénération et réparation de l’organisme et du cerveau.
Un sommeil de qualité favorise la mémoire, la concentration, et régule l’humeur, tout en renforçant le système immunitaire. Pour un sommeil réparateur :
Maintenez des horaires de sommeil réguliers et dormez entre 7 et 9 heures par nuit.
Évitez les excitants et limitez l’exposition aux écrans avant le coucher pour ne pas impacter négativement votre endormissement.
Créez un environnement de sommeil calme et confortable, en instaurant éventuellement un rituel de coucher pour favoriser la détente.
Évitez les repas lourds et les siestes tardives pouvant perturber votre sommeil.
Médecine douce et approche comportementale de Palo Alto
Dans cette section, explorons une méthode alternative pour aborder l’anxiété et le stress qui, bien que différente de la médecine douce, se révèle complémentaire : l’approche comportementale de Palo Alto.
Née au sein de l’école de Palo Alto et marquant un tournant dans la psychothérapie des années 1950, cette approche propose une nouvelle façon de percevoir et de traiter l’anxiété.
Découvrons ensemble son essence, ses bénéfices pour briser le cycle de l’anxiété, et comment l’appliquer concrètement.
L’approche comportementale de Palo Alto est une stratégie de résolution de problèmes s’appuyant sur la théorie des systèmes et de la communication.
Elle suggère que les problèmes humains découlent moins de causes internes (comme des traits de caractère ou des dysfonctionnements biologiques) que d’interactions dysfonctionnelles avec l’environnement.
En d’autres termes, le véritable enjeu n’est pas le problème lui-même, mais la manière dont on cherche à le résoudre.
Cette méthode encourage donc à changer de perspective, en se concentrant davantage sur les solutions plutôt que sur les problèmes.
Elle vise à remplacer les comportements inefficaces ou contre-productifs par des actions plus adaptées et efficaces, utilisant des techniques stratégiques telles que des prescriptions paradoxales pour initier un changement dans les interactions de la personne.
Comment cette approche aide à combattre l’anxiété ?
Cette approche peut significativement aider à surmonter l’anxiété en interrompant le cercle vicieux qui l’entretient.
Souvent, l’anxiété s’auto-renforce selon le processus suivant : face à une situation stressante, une personne ressent de l’anxiété, interprète ces symptômes comme dangereux, puis adopte des comportements d’évitement qui, en réalité, accentuent le sentiment d’anxiété.
L’approche comportementale de Palo Alto propose de briser ce cycle en modifiant les comportements qui perpétuent l’anxiété.
Elle encourage à faire face aux situations stressantes, à accepter les symptômes, et à explorer de nouvelles réactions plus constructives. En expérimentant des comportements alternatifs, la personne pourra confronter ses croyances, se réconcilier avec ses peurs, et retrouver confiance et sérénité.
Comment la mettre en pratique ?
Pour appliquer cette approche, il est recommandé de se faire accompagner par un thérapeute formé à cette méthode.
Le thérapeute analysera la situation, proposera des solutions sur mesure, et ajustera son approche en fonction de l’évolution. La thérapie est généralement brève, et vise un changement rapide et durable.
Il est aussi possible d’adopter soi-même les principes de l’approche comportementale de Palo Alto en suivant ces étapes :
Identifier le problème et les comportements inefficaces,
Définir des comportements alternatifs,
Les mettre en pratique concrètement,
Observer les changements,
Intégrer ces nouveaux comportements dans la vie quotidienne pour surmonter l’anxiété.
Conclusion
L’anxiété et le stress, de plus en plus présents dans notre société moderne, peuvent sérieusement nuire à notre bien-être physique et mental.
Heureusement, des solutions naturelles existent pour les soulager et prévenir leurs effets. La médecine douce, respectueuse de notre corporalité et psyché, offre un éventail de méthodes – telles que la sophrologie, l’aromathérapie, l’acupuncture et l’hypnothérapie – destinées à rééquilibrer notre corps et esprit, tout en stimulant les capacités d’autoguérison de notre organisme.
Ces pratiques peuvent être envisagées comme un complément ou une alternative à la médecine traditionnelle, selon vos préférences et besoins spécifiques.
Elles peuvent aussi être couplées à des thérapies comportementales, à l’instar de l’approche de Palo Alto, qui prône un changement de perspective en se concentrant sur les solutions plutôt que sur les problèmes.
Adopter un mode de vie sain, en veillant à une alimentation équilibrée, à la pratique régulière d’exercice physique, et à un sommeil réparateur, est également essentiel pour le maintien du bien-être physique et mental.
Pour ceux qui vivent avec de l’anxiété ou du stress, ou désirent simplement améliorer leur qualité de vie, se renseigner sur la médecine douce et consulter un professionnel qualifié peut s’avérer une démarche fructueuse.
Vous pourrez ainsi explorer les avantages de la médecine douce pour retrouver sérénité et joie de vivre.
Questions fréquentes
Quelles sont les médecines douces ?
Les médecines douces regroupent des approches alternatives ou complémentaires à la médecine conventionnelle. Parmi elles, on retrouve :
L’homéopathie,
La phytothérapie,
L’aromathérapie,
L’acupuncture,
La sophrologie,
L’ostéopathie,
ou encore la naturopathie.
Ces pratiques visent à restaurer l’équilibre global du corps et de l’esprit, souvent en stimulant les capacités naturelles d’auto-guérison.
Quels sont les métiers de la médecine douce ?
Les métiers de la médecine douce sont les suivants :
Naturopathes,
Sophrologues,
Réflexologues,
Acupuncteurs,
Praticiens en shiatsu,
Aromathérapeutes,
zt hypnothérapeutes.
Ces professionnels exercent généralement en libéral et proposent des soins visant à soulager stress, douleurs, troubles du sommeil, anxiété ou fatigue chronique, avec une approche holistique et personnalisée.
Qu’est-ce que la médecine douce ?
La médecine douce désigne un ensemble de pratiques thérapeutiques alternatives ou complémentaires à la médecine allopathique.
Elle repose sur des méthodes naturelles et non invasives pour traiter les maux du quotidien :
Stress,
Anxiété,
Fatigue,
Troubles digestifs,
Etc.
Son objectif ? Soigner sans agresser, en misant sur l’équilibre corps-esprit et la prévention.
Quels sont les différents types de médecine ?
On distingue plusieurs grandes familles de médecine :
La médecine conventionnelle (ou allopathique),
Les médecines douces (ou alternatives),
Les médecines traditionnelles (comme l’ayurvéda ou la médecine chinoise),
et les médecines complémentaires.
Certaines approches, comme l’ostéopathie ou l’acupuncture, peuvent être reconnues et intégrées dans un parcours de soins selon les pays.
Quelles sont les médecines douces pour l’anxiété ?
Pour apaiser l’anxiété, plusieurs médecines douces sont plébiscitées :
Sophrologie,
Phytothérapie,
Hypnose,
Aromathérapie,
Méditation de pleine conscience,
Acupuncture.
Ces approches naturelles visent à réduire le stress, favoriser la détente mentale, et améliorer le sommeil sans recourir aux anxiolytiques traditionnels. Elles peuvent être complémentaires à une thérapie comportementale.
Quelle est la meilleure thérapie pour l’anxiété ?
Parmi les thérapies les plus efficaces contre l’anxiété, on retrouve la thérapie comportementales ditethérapie brève de Palo Alto, et la pleine conscience (MBCT).
La thérapie stratégique Palo Alto se distingue par son approche non conventionnelle, rapide et orientée solution, particulièrement efficace face aux pensées obsessionnelles et ruminations anxieuses.
Comment j’ai guéri de mon anxiété généralisée ?
Guérir de l’anxiété généralisée passe souvent par un changement de regard sur ses pensées, une rupture avec les stratégies d’évitement, et un accompagnement thérapeutique structuré.
Des témoignages évoquent le rôle clé des thérapies brèves, comme l’approche Palo Alto, qui permet de désamorcer les cercles vicieux mentaux en quelques semaines. Le déclic vient souvent d’une compréhension différente du problème.
Quel spécialiste aller voir pour l’anxiété ?
Pour traiter l’anxiété, vous pouvez consulter :
Un médecin généraliste,
Un psychologue,
Un psychiatre,
Un thérapeute comportementaliste.
Chacun offre un niveau d’intervention différent. Les approches comme la thérapie comportementale de Palo Alto proposent des solutions brèves et stratégiques, idéales pour sortir rapidement de l’angoisse chronique ou des pensées en boucle.
Quel est le meilleur médicament naturel pour l’anxiété ?
Parmi les remèdes naturels reconnus contre l’anxiété, on retrouve la valériane, la passiflore, le millepertuis (avec précaution), ou encore le magnésium marin.
Ces substances peuvent favoriser le calme, améliorer le sommeil et apaiser les tensions nerveuses. Elles ne remplacent pas une thérapie, mais peuvent être un bon soutien anxiolytique naturel, sous avis médical.
Quel est le meilleur médicament pour l’anxiété ?
Les médicaments les plus utilisés contre l’anxiété sont les anxiolytiques (comme les benzodiazépines), les antidépresseurs de type ISRS et, dans certains cas, des bêtabloquants.
Ils doivent toujours être prescrits par un médecin et sont souvent associés à un suivi thérapeutique. Attention : ces traitements peuvent entraîner une dépendance ou des effets secondaires à long terme.
Quelle plante est la plus efficace pour soulager l’anxiété ?
La valériane est l’une des plantes les plus efficaces et documentées contre l’anxiété et les troubles du sommeil. Elle agit comme un sédatif naturel, sans provoquer de dépendance.
La passiflore, le millepertuis (avec avis médical) ou la mélisse sont aussi réputées pour leur effet calmant. Ces plantes sont souvent utilisées en tisane, gélule ou extrait sec.
Les traumatismes vécus durant l’enfance peuvent laisser des empreintes profondes, influençant notre bien-être émotionnel et nos relations à l’âge adulte. Ces expériences, qu’il s’agisse de négligence, d’abus ou de pertes significatives, peuvent altérer notre estime de soi et notre capacité à établir des liens sains. Reconnaître ces blessures est une étape essentielle pour amorcer un processus de guérison.
Les conséquences des traumatismes enfantins
Les séquelles des traumatismes infantiles se manifestent souvent par des troubles de l’humeur, de l’anxiété et des difficultés relationnelles. Des études ont démontré que ces expériences augmentent significativement le risque de développer des troubles mentaux à l’âge adulte.
Approches thérapeutiques pour la guérison
Plusieurs méthodes thérapeutiques ont fait leurs preuves dans le traitement des traumatismes de l’enfance :
Thérapie EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) : Cette approche cible les souvenirs traumatiques pour atténuer leur impact émotionnel.
Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) : Elles aident à restructurer les schémas de pensée négatifs et à adopter des comportements plus adaptés.
Narration Thérapeutique : Le fait de raconter son histoire permet de recontextualiser les traumatismes et de favoriser la résilience.
Ressources et soutien
Il est crucial de s’entourer de professionnels compétents pour entreprendre ce chemin de guérison. Des ressources en ligne, des groupes de soutien et des thérapeutes spécialisés offrent des outils adaptés pour accompagner cette démarche.
En reconnaissant et en traitant ces blessures du passé, il est possible de se libérer de leur emprise et de construire un avenir serein.
Nous avons tous un passé et, comme j’ai coutume de dire, nous l’avons dans le dos.
Expression pas très délicate, j’en conviens. Cela pour dire que, d’une façon ou d’une autre, nous trainons tous des traumatismes de l’enfance ou de nos expériences de vie.
Ce passé devient une réelle prison tant que les traumatismes de l’enfance ne sont pas résolus. Dès lors, il vous est impossible d’avancer sereinement dans votre vie si vous n’avez pas totalement remisé ces événements douloureux au chapitre des souvenirs non conflictuels et, par conséquent, pas traiter les symptômes de l’anxiété correspondants.
Il est donc important de savoir comment traiter anxiété et traumatismes.
J’entends pas là que, si vous ne travaillez pas sur l’inhibition émotionnelle de ces traumatismes de l’enfance, ils conditionnent beaucoup de vos réactions dans le présent.
Les traumatismes de l’enfance sont constitués d’événements douloureux qui vous marquent à vie. On parle donc de traumatismes de l’enfance quand ces moments sont fortement gravés dans votre esprit au point de revenir continuellement, de vous faire réagir constamment.
Inconsciemment, vous vivez cette peur de les voir ressurgir ce qui conditionne vos réactions émotionnelles dans des situations qui réactivent tout ou partie de ces souvenirs traumatiques.
Quand les traumatismes interviennent au cours de l’enfance, ils ont un impact majeur sur le reste de votre vie. L’enfance est une période où votre cerveau est en pleine construction.
Durant cette période, vous absorbez toutes les situations afférentes à votre quotidien à plus forte raison quand celles-ci génèrent des points de douleurs, lesquels, plus tard, vous prédisposent à souffrir de troubles psychiques. Ici, j’évoque le stress, l’anxiété ou la dépression.
Pour étayer la définition de traumatismes de l’enfance, j’expose ci-après deux traumatismes fréquents qui constituent les paramètres fonctionnels de l’adulte que vous êtes devenu(e).
La perte brusque d’un parent est un événement très difficile à supporter. Il en est ainsi quand il s’agit du décès d’un parent à la suite d’un accident de la circulation ou d’une maladie grave. C’est un marqueur violent qui imprègne le cerveau ou plutôt la mémoire au point de générer une crise d’angoisse après un deces.
L’enfant est contraint de progresser dans sa vie dans un contexte et un environnement psycho affectif déséquilibré, celui où la réalité s’impose alors que ce même enfant ne dispose pas de tous les paramètres affectifs pour intégrer une information de ce type.
Les croyances et les rêves de cet enfant sont à jamais bouleversés. L’absence de parents constitue un grand vide affectif et l’enfant est impuissant à modifier le cours de ce drame que la réalité lui impose.
Du coup, certains enfants rencontrent des troubles sociaux et affectifs au point de se convaincre de ne pas vouloir s’attacher aux gens, dans n’importe quel type de relation. En effet, ces mêmes gens peuvent disparaître de manière soudaine et brutale.
L’enfant réagit par un comportement non affectif pour se protéger des conséquences de traumatismes ou se prémunit contre d’éventuels traumatismes à venir.
C’est ainsi que ces enfants, devenus adultes, ont des relations troublées avec d’autres personnes ce qui rejaillit dans tout ou partie des domaines de leur vie.
Une recherche relationnelle éperdue
Plus la relation avec le parent décédé est forte, plus l’impact du décès est important sur l’état psychologique de l’enfant.
Par exemple, une fille qui a une relation forte avec son père brusquement décédé est susceptible d’avoir des difficultés à entretenir des relations épanouies avec les hommes et ce pour deux raisons :
Elle recherche en chacun la relation qu’elle a avec son père, ce qui est quasi impossible à trouver, puisqu’il s’agit d’un idéal.
La peur de perdre ces hommes, de la même façon qu’elle a perdu son père, la préoccupe continuellement et l’empêche de s’investir totalement dans la relation de couple.
Ces deux situations sont également probables chez un homme qui entretient une forte relation avec sa mère décédée de manière tragique.
Le plus souvent, dans ce type de situation, les relations avec le parent survivant sont marquées par de vives tensions qui altèrent la relation parent – enfant.
Cette expérience psycho affective conditionne la vie de l’enfant qui devient adulte. Celui-ci réagit constamment du fait d’une instabilité psychologique et émotionnelle puisqu’il n’a pas pu se construire de façon équilibrée dans la mesure où l’un de ses deux parents est absent.
Je vous laisse imaginer ce qu’il en est en terme de douleurs psychiques, surtout quand on sait comment se construisent certains enfants malgré la présence des deux parents. Je parle là de névrose…
Des abus sexuels
Les abus sexuels font partie des traumatismes de l’enfance les plus fréquents. Ils sont paralysants à l’âge adulte et concernent les femmes le plus souvent, mais les hommes en sont également victimes.
Une personne sexuellement abusée au cours de son enfance a du mal à avoir confiance aussi bien en elle-même qu’en les autres.
L’assurance qu’elle a – plus ou moins – développé au cours des premières années de sa vie, s’en trouve altérée et, dans les cas où le bourreau est un parent proche, les traumatismes sont plus prégnants.
Ce manque de confiance en soi influe également sur la capacité d’apprentissage tout au long de l’enfance comme de l’adolescence.
La victime d’abus sexuels est beaucoup plus préoccupée à trouver une raison de continuer à vivre plus que d’apprendre. La personne victime est bien plus réactive aux évènements de son quotidien qu’elle n’est active et une fois à l’âge adulte, les conséquences de ces traumatismes sexuels peuvent apparaitre.
Une vie sexuelle quasi inexistante
Une personne adulte victime d’un ou plusieurs traumatismes sexuels au cours de son enfance a le plus grand mal à s’épanouir sexuellement.
Il lui est particulièrement difficile, voire impossible, de faire confiance à son partenaire au point de lui offrir son corps. Pour elle, la sexualité est synonyme d’abus et de domination. Par conséquent, il lui est fortement douloureux, voire impossible, de s’abandonner pour ressentir le moindre plaisir.
La dépravation sexuelle
Un éveil malsain à la sexualité au cours de l’enfance motive – parfois – une sexualité dite déviante à l’âge adulte. Les personnes dans ce genre de situations risquent de sombrer dans une dépendance au sexe, partant, d’avoir une sexualité débridée, voire malsaine ou déviante, ou de faire un usage excessif ou dépendant de substances psychotropes comme les stupéfiants ou l’alcool.
Parfois, certaines victimes d’agressions sexuelles sombrent au point de se livrer à la prostitution.
La perte tragique d’un parent, et les abus sexuels, ne sont que des exemples parmi d’autres traumatismes subis au cours de l’enfance. Dans tous les cas, des traumatismes de toute nature deviennent une prison à l’âge adulte.
Comment sortir de traumatismes de l’enfance ?
Victime de traumatismes, il est vital de faire la paix avec votre passé. Vous avez besoin de faire un retour en arrière afin de soigner les blessures infligées tout au long de votre croissance psychique.
En l’espèce, l’approche comportementale est une thérapie révolutionnaire. Elle vous aide à retrouver confiance en vous, comme en la vie et ce en quelques semaines seulement.
Cela ne relève pas du miracle ou du charlatanisme, c’est une question d’intervention systémique et stratégique.
Je m’explique :
En comparaison aux traitements médicamenteux, la thérapie comportementale n’a aucun effet secondaire. Si les médicaments apaisent les symptômes physiques, ou psychiques, ils ne règlent pas votre problème.
En comparaison aux groupes de soutien, ce type d’intervention thérapeutique est plus efficace du fait d’un suivi personnalisé. Votre cas est spécifique et vous avez besoin de l’aborder dans un cadre bienveillant spécialement dédié à vous seul(e).
5 étapes : Ce sont les fondements du programme comportemental en ligne conçu pour vous. Pour vous aider à donner un cours apaisé de votre vie. Mais, en quoi un tel programme peut-il vous aider ?
Les 5 étapes à respecter
Vous faites un point précis de vos symptômes et apprenez à objectiver. Il n’y a pas à avoir honte de ce que vous ressentez. Vous n’êtes pas responsable d’avoir subi des violences. Vous n’avez rien provoqué. La victime, c’est vous ! Le programme vous aide à pendre toute la mesure de cette réalité.
Pour se protéger de leurs traumatismes, la plupart des gens réagissent par l’évitement, par le contrôle de leurs émotions. Le programme thérapeutique et comportemental en ligne vous aide à retravailler le contexte de vos traumatismes ceci afin de reprendre le contrôle de vos réactions émotionnelles. Cela n’a rien d’inquiétant et c’est bien plus facile que vous ne le pensez en plus d’être essentiel. Pour guérir de ce type de blessures, il vous faut les rouvrir pour mieux les refermer. C’est un mal pour un bien.
Un tel programme vous aide à tourner la page de votre passé liés à ces traumatismes de l’enfance. Il corrige vos schémas de pensées réactives. Chez les victimes de traumatismes de l’enfance, la culpabilité et ou la colère sont constantes. Vous menez donc un travail de fond qui efface ce type de raisonnement et de réactions.
Ce programme en ligne vous aide à avoir des pensées et des comportements plus positifs, plus constructifs. Sauf à ce que vous y preniez un réel plaisir, vous n’êtes pas obligé(e) de gâcher le reste de votre vie à cause de votre passé. Avec ce programme comportemental, vous construisez des pensées, et des actions, bien plus valorisantes pour vous lesquelles vous conduisent à une vie bien plus épanouie. Vous vous acceptez pour qui vous êtes comme vous êtes. Vous surmontez tous vos problématiques de honte et de culpabilité. En bref, vous apprenez à vous affirmer dans tous les sens d’acceptation de ce terme.
La solution comportementale
Pour ce qui me concerne, c’est grâce à l’approche systémique de Palo Alto que je suis sorti de troubles psychiques liés à des traumatismes de l’enfance. Ceux-ci n’ont à voir avec le décès d’un proche ou un abus sexuel mais plus avec des dysfonctionnements familiaux.
Quel que soit votre passé, souhaitez-vous être une personne heureuse et épanouie ?
J’imagine que oui. Il vous reste donc un dernier effort à effectuer, celui de renoncer à souffrir et à expier une faute que vous n’avez pas commise.
La question se pose donc de savoir comment faire pour se libérer de traumatismes de l’enfance, et comment retrouver confiance en soi.
L’approche Palo Alto très efficace contre les traumatismes de l’enfance
Contrairement aux thérapies analytiques classiques, qui explorent longuement les origines du traumatisme, la méthode Palo Alto agit directement sur les schémas de pensée et les comportements répétitifs qui perpétuent la souffrance.
Cette approche repose sur un changement stratégique : au lieu de lutter contre les souvenirs douloureux ou les émotions négatives, elle propose d’adopter une posture différente face à ces expériences, permettant ainsi de désamorcer les réactions anxieuses et d’éviter la réactivation du stress post-traumatique.
Grâce à des interventions paradoxales, le patient est amené à modifier progressivement sa perception et ses réactions émotionnelles, retrouvant ainsi un contrôle sur son bien-être mental.
L’efficacité de cette méthode dans la gestion des traumatismes infantiles repose également sur son adaptation personnalisée : chaque individu bénéficie d’un accompagnement sur mesure, ciblant ses blocages émotionnels, ses peurs et ses croyances limitantes.
En intervenant sur les comportements actuels plutôt que sur une introspection prolongée, la thérapie Palo Alto permet une libération rapide et durable des séquelles psychologiques.
La thérapie brève systémique et stratégique, issue de l’école de Palo Alto, s’est révélée efficace dans le traitement des traumatismes de l’enfance.Cette approche se concentre sur les interactions actuelles et les schémas comportementaux, plutôt que sur l’analyse exhaustive du passé.Elle vise à identifier et modifier les comportements problématiques maintenus par des cycles de communication dysfonctionnels.
Sources scientifiques attestant de son efficacité
Un article publié dans la revue “Thérapie Familiale” détaille les fondements de la thérapie brève de Palo Alto et son application dans divers contextes cliniques (Source : “La thérapie brève de Palo Alto” – Revue Thérapie Familiale).
De nombreux parents ont rapporté des améliorations significatives dans leurs relations avec leurs enfants en appliquant les techniques issues de l’approche de Palo Alto.Par exemple, une mère a réussi à renouer le dialogue avec sa fille adolescente et à résoudre des conflits persistants grâce à cette méthode. (Source : “Comprendre la relation parent-enfant à travers l’approche Palo Alto” – Centre de thérapie brève, Muret).
Références scientifiques
1 – Les traumatismes subis durant l’enfance, tels que la maltraitance, la perte d’un parent ou la cohabitation avec un parent souffrant de troubles mentaux, sont reconnus comme un problème de santé publique majeur.
Ces expériences augmentent significativement le risque de développer des troubles de l’humeur, de l’anxiété, ainsi que des maladies physiques comme les cardiopathies et les syndromes de fatigue ou de douleur chronique à l’âge adulte.
De plus, les individus ayant vécu de tels traumatismes sont souvent plus vulnérables aux effets néfastes du stress ultérieur, ce qui peut aggraver ou déclencher des problèmes de santé mentale et physique.
2 – Les traumatismes infantiles, tels que la maltraitance physique, émotionnelle ou sexuelle, ainsi que la négligence, ont des répercussions profondes sur le développement psychologique des enfants.
Ces expériences perturbent leur stabilité émotionnelle, entraînant des problèmes comportementaux et de santé mentale à long terme.Les médecins de famille jouent un rôle crucial dans la détection de ces signes de maltraitance, permettant ainsi des interventions appropriées pour améliorer le bien-être des enfants concernés.
3 – Les traumatismes subis durant l’enfance ont des répercussions significatives sur le bien-être émotionnel, psychologique et physique des individus.Ces expériences peuvent altérer le développement et la qualité de vie des enfants, avec des effets persistants à l’âge adulte.
Il est donc essentiel de comprendre et de traiter ces traumatismes en adoptant des approches thérapeutiques appropriées pour favoriser la guérison et redonner espoir aux personnes concernées.
4 – L’article intitulé “Blessures d’enfance et mémoire traumatique” explore les conséquences psychologiques et neurobiologiques des violences subies durant l’enfance.Il souligne que ces traumatismes peuvent entraîner des mécanismes de défense inconscients, affectant durablement la santé mentale.
L’auteure met en évidence l’importance de comprendre ces processus pour mieux accompagner les victimes dans leur reconstruction.
Comment savoir si on a eu un traumatisme dans l’enfance ?
Les traumatismes de l’enfance peuvent se manifester par des souvenirs flous, des angoisses inexpliquées ou des schémas comportementaux répétitifs. Des symptômes tels que l’hypervigilance, des cauchemars récurrents, une peur excessive de l’abandon ou des difficultés relationnelles peuvent indiquer une mémoire traumatique.
Parfois, ces traumatismes restent inconscients et se traduisent par des troubles anxieux, une faible estime de soi ou des comportements d’évitement. Un travail thérapeutique peut aider à identifier et comprendre ces blessures profondes.
Quelles sont les 5 blessures de l’enfance ?
Les cinq blessures émotionnelles de l’enfance, identifiées par Lise Bourbeau, sont : la blessure d’abandon, de rejet, d’humiliation, de trahison et d’injustice. Elles influencent profondément la personnalité et les relations à l’âge adulte.
Par exemple, la blessure de rejet entraîne un besoin de perfectionnisme et une peur du jugement, tandis que la blessure d’abandon génère une dépendance affective. Comprendre ces blessures permet de s’en libérer et de développer des comportements plus équilibrés dans ses relations.
Quels sont les symptômes de la mémoire traumatique de l’enfance ?
La mémoire traumatique se manifeste par des flashbacks, des réactions disproportionnées face à certains stimuli, des cauchemars ou des troubles anxieux. Les personnes concernées peuvent ressentir des émotions intenses sans comprendre leur origine, avoir des crises de panique ou développer des conduites d’évitement pour fuir des situations rappelant inconsciemment le traumatisme.
Ces symptômes résultent d’un encodage émotionnel dysfonctionnel dans le cerveau, où le passé semble toujours présent.
Comment se libérer des traumatismes de l’enfance ?
Se libérer des traumatismes de l’enfance passe par un travail thérapeutique adapté, comme la thérapie comportementale et stratégique de Palo Alto, l’EMDR ou la thérapie cognitive.
L’identification et l’expression des émotions enfouies permettent de diminuer leur impact. Des exercices de réécriture du passé, la mise en place de nouvelles habitudes relationnelles et le développement d’une meilleure estime de soi sont essentiels pour surmonter ces blessures et ne plus en subir les effets dans sa vie quotidienne.
A la faveur des différents articles que j’écris et publie à propos de l’anxiété et, plus particulièrement, en réponse à la question de savoir comment guérir de l’anxiété, un sujet revient souvent.
Quelle est la différence entre l’anxiété et l’anxiété généralisée, ce que l’on appelle aussi un TAG, un trouble anxieux généralisé ?
La seule différence entre ces maux, est que l’anxiété ne touche qu’un seul domaine de votre vie. Alors que l’anxiété généralisée les touche tous.
Ainsi, les symptômes de l’anxiété généralisée peuvent s’exprimer autant au travers de difficultés à objectiver par rapport à une ou des situations données, que par des ruminations ou des pensées obsessionnelles. Lesquelles alimentent un stress conséquent.
Le présent article a donc vocation à :
Vous donner une définition de l’anxiété généralisée.
Vous permettre de savoir si vous appartenez à un public à risques.
Connaître les causes réelles de l’anxiété généralisée.
Préciser si, oui ou non, vous souffrez d’anxiété généralisée.
Vous offrir un traitement de l’anxiété généralisée qui soit simple et efficace,
Vous l’avez compris, tous ces éléments de réponses vous permettent d’arrêter de vous poser des questions et d’agir en connaissance de cause.
Dans cet article, je vous parle aussi de Sacha. Un chef d’entreprise victime d’anxiété généralisée. In fine, je vous explique les difficultés que nous avons rencontré. Les symptômes dont il est victime. De la résistance de Sacha au changement. En bref, de comme nous en sommes arrivés à vaincre l’anxiété généralisée qui, je cite: “…ruine sa vie..”.
Définition de l’anxiété généralisée
L’anxiété généralisée, ou trouble de l’anxiété généralisée (TAG), est une pathologie.
Cela signifie que vous pouvez considérer que votre anxiété repose sur un sentiment plutôt subjectif. Celui-ci est difficile à définir et s’apparente à une maladie puisque la présence de ses symptômes est permanente.
A ce sujet, l’un des symptômes d’anxiété le plus caractéristique est le vertige anxieux.
Le fait d’avoir peur est normal parce que c’est l’une des réactions qu’une personne peut avoir en fonction des situations qu’elle vit. Mais cette réaction devient pathologique lorsque le ressenti est constant, qu’il perdure dans le temps.
Pour bien comprendre le trouble anxieux généralisé, il convient de faire la différence entre des termes comme le stress, la peur, la phobie et d’autres pathologies.
La peur est une émotion semblable à l’anxiété non généralisée. Elle se manifeste en réponse à un danger réel. Ainsi, il est normal d’avoir peur en traversant un chemin en fonction de la perception que l’on en a : le terrain est-il accidenté, est-ce dangereux, quels sont les obstacles, etc.
Mais lorsque, dans les jours qui précèdent, vous pensez constamment à un événement, avec un sentiment d’angoisse, c’est de l’anxiété et se pose alors la question de savoir comment rassurer une personne anxieuse telle que vous ?
Qu’est-ce qui provoque l’anxiété généralisée?
L’anxiété est une réaction saine quand elle est due à la présence d’un danger ou d’une raison valable d’inquiétude. C’est quand elle apparaît sans raison, ou pour des raisons imaginaires qu’elle devient problématique.
Elle peut alors s’appliquer à toutes les situations du quotidien et devenir handicapante. On parle alors de troubles anxieux.
Différents troubles anxieux existent, de l’anxiété généralisée au stress post-traumatique, et leur origine n’est pas toujours parfaitement claire. L’apparition d’un trouble anxieux dépend à la fois de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux. L’environnement est le plus souvent à l’origine de certains troubles.
C’est le cas du stress post-traumatique.
Les personnes souffrant d’anxiété généralisée sont très nombreuses à admettre qu’elles ont toujours été anxieuses, même pendant leur enfance. Néanmoins, une exposition répétée à l’anxiété provoque un trouble d’anxiété généralisée.
C’est le cas de certains travailleurs malmenés par leur hiérarchie et qui sombre dans la dépression et l’anxiété généralisée.
Les causes de l’anxiété généralisée
Les causes de l ‘anxiété généralisée sont souvent multiples. Cette pathologie est due à des facteurs :
Physiques (biologiques), soit à une forme de prédisposition héréditaire,
Psychologiques (sensibilité aux troubles anxieux ou la dépression),
Environnementaux ou agents de stress.
En outre, d’autres situations ou d’autres maladies peuvent être responsables du TAG. En ce qui concerne les maladies, il s’agit des pathologies suivantes :
Maladies physiques comme l’hyperthyroïdie. Dans ce cas, le trouble anxieux disparaît avec la guérison de la maladie. L’anxiété généralisée est plutôt qualifiée de “secondaire”.
Maladies mentales (dépression, psychoses, trouble bipolaire) qui se manifestent le plus souvent par de l’angoisse, et une crainte constante.
Troubles anxieux (crises de panique, phobies, trouble obsessionnel compulsif). En pareille situation, l’angoisse est dite primaire, ou prédominante.
Pour ce qui est des événements, on peut citer :
Stress au travail (ou perception d’une situation professionnelle instable qui engendre souvent un épuisement physique et/ou psychique).
Bouleversements familiaux (décès, maladies, séparations) déclencheurs de cette pathologie. Les personnes qui vivent plusieurs situations de stress consécutives ne sont plus sûres de rien, et s’inquiètent constamment.
Changements de situation personnelle (départ des enfants, divorce, retraite) qui sont également des facteurs d’angoisse qui peuvent évoluer vers le TAG.
Traumatismes subséquents à des drames (accidents, agressions ou cambriolages).
Bouleversements hormonaux (ménopause, ou traitements pour accroître la fertilité).
Les symptômes de l’anxiété généralisée
Vous trouverez ci-dessous les symptômes de l’anxiété généralisée les plus habituels :
Agitation,
Fatigabilité,
Irritabilité,
Frissons,
Maux de tête,
Maladies du cœur et pathologies vasculaires, pression sur la poitrine, palpitations,
Difficultés de concentration, ou trous de mémoire,
Tensions musculaires, et courbatures,
Perturbations du sommeil.
Ci-après, une déclinaison plus précise de ces symptômes et de leurs conséquences :
Préoccupation excessive et persistante : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont tendance à s’inquiéter de manière excessive et constante, même en l’absence de raisons évidentes.Il s’agit donc d’identifier et à changer les schémas de pensée négatifs et obsessionnels associés à cette préoccupation excessive.
Tension musculaire et nervosité : L’anxiété peut provoquer une tension musculaire, des tremblements et une sensation de nervosité.Des techniques de relaxation permettent aux patients de se détendre – psychiquement et physiquement – mais cela ne constitue pas une. vraie solution à ce qui est vécu comme un problème.
Fatigue et troubles du sommeil : Les personnes souffrant d’anxiété généralisée ont souvent du mal à s’endormir, à rester endormies et se réveillent souvent fatiguées.Thérapie comportementale : Une stratégie thérapeutique issue de la thérapie comportementale permet de rapidement retrouver un capital de sommeil satisfaisant.
Irritabilité : L’anxiété peut rendre les gens plus irritables et sensibles aux stimuli environnementaux.Les techniques de gestion de la colère et de la frustration font partie de la tcc pour aider les individus à mieux gérer leurs émotions.
Troubles digestifs : Les symptômes gastro-intestinaux tels que les maux d’estomac, la diarrhée et la nausée sont fréquents chez les personnes anxieuses. La thérapie comportementale peut aider à réduire la réaction du corps au stress, ce qui améliore les symptômes gastro-intestinaux.
Inquiétude sur de multiples domaines de la vie : Les soucis et les peurs touchent souvent divers aspects de la vie quotidienne, tels que la santé, l’argent, le travail et les relations. La thérapie comportementale se concentre sur l’apprentissage de la résolution de problèmes et sur la gestion des préoccupations spécifiques.
Difficulté à se détendre : Les personnes anxieuses ont du mal à se détendre et à profiter du moment présent. La relaxation progressive et la pleine conscience sont des techniques qui aident à cultiver la détente ou à calmer des sensations de mal-être physique et/ou psychique.
Symptômes physiques tels que maux de tête ou transpiration excessive : L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques inconfortables. La désensibilisation systématique et la gestion du stress peuvent aider à réduire ces symptômes.
Évitement des situations stressantes : Les personnes anxieuses ont tendance à éviter les situations qui déclenchent leur anxiété, ce qui entraîne une détérioration de leur qualité de vie. La thérapie brève (Palo Alto) encourage l’exposition mentale progressive – pas physique – à ces situations pour réduire la peur et l’évitement.
Difficulté à se concentrer : L’anxiété peut rendre difficile la concentration sur les tâches, car l’esprit est constamment préoccupé par des inquiétudes. L’approche comportementale inclut des exercices de concentration pour améliorer la focalisation.
L’anxiété généralisée est-elle une maladie mentale ?
L’anxiété généralisée n’est pas une maladie mentale dans la mesure où la personne anxieuse est souvent fonctionnelle et lucide. Elle se contente d’aménager son quotidien pour s’épargner au maximum d’être exposée aux situations potentiellement anxiogènes.
En revanche, on considère tout de même le trouble de l’anxiété généralisée comme un trouble psychique, et donc une affection psychiatrique. Les médecins et les psychiatres tentent au mieux de ne pas stigmatiser les personnes atteintes de troubles anxieux.
Cependant, puisque leur cerveau modifie, même partiellement, les informations qu’il reçoit pour y placer des peurs irrationnelles, ils sont bien obligés de prendre le problème au sérieux. Heureusement, l’anxiété en elle-même ne rend pas dangereux et ne fait pas perdre contact avec la réalité.
En revanche, il est important de s’adresser à un professionnel quand on en souffre, car l’anxiété s’accompagne souvent d’autres problèmes : dépression, envies suicidaires, etc. Ce qui pose la question de savoir comment se comporter aux côtés d’une personne qui souffre de symptômes de tension nerveuse.
Comment aider un proche souffrant d’un TAG ?
Les proches d’une personne souffrant d’un trouble de l’anxiété généralisée souffrent aussi beaucoup. Voir quelqu’un que l’on aime, et à qui on tient, souffrir d’une affection psychiatrique, même si elle ne met pas la vie en danger, est très douloureux.
On peut donc naturellement se demander comment aider un proche qui souffre d’un trouble anxieux. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire.
Dans un premier temps, essayez d’assurer à la personne qu’elle ne court aucun grand danger immédiat. Prenez la peine d’écouter ses inquiétudes sans les juger et répondez-y sérieusement pour objectiver ses inquiétudes. Vous pouvez également prendre en charge certaines tâches provoquant des crises d’anxiété.
Cependant, vous ne devez pas tomber dans le piège d’entretenir l’anxiété en tentant de préserver celui ou celle qui en souffre. Vous ne pouvez pas vous sacrifier entièrement pour aménager le quotidien d’une personne anxieuse.
Aidez-la et soutenez-la, mais seulement pour la pousser à envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée, notamment en consultant un comportementaliste. Si la personne souffrant d’anxiété ne montre aucun désir de se soigner ou qu’elle devient violente, vous devez vous en éloigner sans culpabiliser.
Votre santé mentale et physique ne vaut pas moins que celle de votre proche, même s’il souffre d’un trouble douloureux et pénible.
Quel public est le plus sensible à l’anxiété généralisée ?
Tout le monde peut souffrir d anxiété généralisée. Le TAG touche environ 5 à 10 % de la population. Mais, comme souvent, les femmes sont plus exposées que les hommes.
Si certaines personnes sont plus vulnérables à cette maladie que d’autres, ce peut être pour les motifs suivants :
Prédispositions héréditaires,
Tempérament plus sensible, ou forte émotivité, qui prédispose au stress,
Age.
Ce dernier élément peut aussi être un facteur important de prédisposition. En effet, les personnes adultes, ou d’âge mûr (40 – 45 ans), ont du mal à gérer leur stress, et s’inquiètent beaucoup plus que les autres, pour peu de choses, comme pour l’avenir. Elles peuvent donc facilement souffrir d’un TAG.
De l’angoisse à la phobie vers l’anxiété généralisée
Depuis près de temps que j’exerce la thérapie comportementale, j’ai la plupart du temps constaté que les personnes victimes d’anxiété généralisée étaient passées par l’angoisse et la phobie. Comme une sorte de parcours fléché.
Ces personnes ont commencé par être angoissées, alors elles ont essayé de contrôler leur problème, sans grand succès. Ensuite, elles ont adopté des comportements phobiques. Pour finir par souffrir d’un trouble anxieux généralisé ce qui n’a pas, pour autant, résolu les problèmes d’angoisse et de phobie et encore moins un problème d’isolement social en lien avec cette forme d’anxiété.
En ce qui concerne la phobie, la situation est imaginée comme dangereuse alors qu’elle n’est pas réelle. La personne qui souffre d’une phobie a tendance à éviter les situations susceptibles de la confronter à sa phobie.
Pour un enfant, ce peut être la peur du noir. Dans ce cas précis, cet enfant ne veut pas aller au lit. Il n’aime pas dormir sans lumière, dans le noir. Une phobie peut être la peur des araignées (arachnophobie) ou la claustrophobie (peur des espaces confinés). Dans ce dernier cas, à titre d’exemple pour éviter sa peur, la personne qui en souffre prend plutôt les escaliers que l’ascenseur.
Une personne est stressée lorsqu’elle vit une situation difficile comme la perte d’un emploi. Des difficultés financières. Ou une rupture amoureuse. Le stress est donc une réaction physiologique et psychologique face à une situation souvent brusque et imprévue de la vie.
Différentes situations contrariantes peuvent entraîner, selon les personnes, un stress et un niveau d’anxiété plus ou moins élevé lesquels peuvent évoluer vers une forme généralisée du trouble anxieux. L’anxiété est considérée comme normale quand l’on se trouve devant une situation de stress.
Elle devient généralisée, et donc pathologique, lorsqu’on associe une situation prolongée de stress à une angoisse et que cette situation dure dans le temps. Ce problème émotionnel n’est donc pas la peur, la phobie, le stress ou encore une angoisse simple.
Si vous ressentez un stress et une crainte quotidienne, ou un jour sur deux, pendant plusieurs mois consécutifs, alors vous souffrez d’un trouble issu de l’anxiété généralisée. In fine, la personne qui souffre de cette pathologie a, en général, tendance à susciter, à entretenir et à amplifier le stress et l’angoisse.
Diagnostic et test de l’anxiété généralisée
Le diagnostic de l’anxiété généralisée (TAG) est généralement posé par un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre, un psychologue ou un médecin généraliste ou, bien sûr, par un thérapeute comportemental.
A cette fin, des entretiens cliniques, des séances d’observation des symptômes et parfois des questionnaires thérapeutiques sont nécessaires pour évaluer la réalité de l’anxiété généralisée.
Voici quelques-unes des méthodes et des tests courants utilisés pour diagnostiquer l’anxiété généralisée :
Entretien clinique : Le ou la professionnel(le) de la santé mène une entrevue approfondie pour recueillir des informations sur vos symptômes, vos antécédents médicaux, vos antécédents familiaux et vos facteurs de stress actuels. Ils posent des questions liées à vos préoccupations et votre comportement quotidien pour évaluer si vous répondez aux critères diagnostiques de l’anxiété généralisée.
Questionnaires d’auto-évaluation : Il peut vous être demandé de remplir des questionnaires d’auto-évaluation spécifiques à l’anxiété, tels que l’Inventaire de l’anxiété de Beck (BAI) ou l’Échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A). Ces questionnaires fournissent une évaluation quantifiable de la gravité de vos symptômes.
Critères diagnostiques : Certains professionnels se référeront aux critères diagnostiques du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui est une référence clinique couramment utilisée. Selon le DSM-5, pour être diagnostiqué avec un trouble d’anxiété généralisée, vous devez présenter des symptômes tels qu’une préoccupation excessive et incontrôlable pendant au moins six mois, associée à au moins trois des symptômes typiques de l’anxiété. Attention cependant, le DSM 5 est d’origine américaine et, par conséquent, les critères retenus ne sont pas nécessairement les mêmes qu’en Europe.
Quel que soient les informations issues de ce différents diagnostics, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé si vous pensez souffrir d’anxiété généralisée ou si vous présentez des symptômes persistants d’anxiété.
Je ne vous recommande pas de pratiquer un auto diagnostic. En effet, certains facteurs médicaux ou psychiatriques peuvent présenter des symptômes similaires.
Un professionnel saura vous fournir un diagnostic précis et élaborer un plan de traitement approprié, lequel peut inclure des thérapies telle que la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, un traitement médicamenteux, des exercices de méditation ou de relaxation..
Quoiqu’il en soit, plus tôt l’anxiété généralisée est diagnostiquée et traitée, meilleures sont les chances de gérer efficacement les symptômes et d’améliorer votre qualité de vie.
Maladies provoquées par l’anxiété généralisée
Quand elle n’est pas traitée, ou quand elle est soignée de façon inadaptée, l’anxiété généralisée peut avoir de multiples conséquences. Ainsi, l’anxiété généralisée peut être associée à plusieurs problèmes de santé physique et mentale.
Bien que l’anxiété généralisée ne soit pas directement responsable des maladies énumérées ci-dessous, elle peut contribuer à leur développement ou à leur aggravation.
Voici quelques-unes des maladies et des problèmes de santé susceptibles d’être liés à l’anxiété généralisée :
Troubles cardiovasculaires : L’anxiété prolongée augmente la tension artérielle et le rythme cardiaque, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires, notamment l’hypertension, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.
Troubles gastro-intestinaux : L’anxiété entraîne fréquemment des symptômes gastro-intestinaux tels que des ulcères, le syndrome de l’intestin irritable (SII) et des brûlures d’estomac.
Troubles du sommeil : L’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui entraîne des problèmes comme l’insomnie, la fatigue chronique voire l’épuisement.
Dépression : L’anxiété généralisée et la dépression sont souvent interconnectées. Les personnes souffrant d’anxiété ont un risque plus élevé de développer une dépression, et inversement.
Troubles alimentaires : Certaines personnes atteintes d’anxiété généralisée développent des troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie lesquels sont une réponse au stress interne.
Douleurs chroniques : L’anxiété généralisée prolongée peut aggraver les douleurs chroniques telles que la fibromyalgie, des maux de dos chroniques et des migraines.
Affaiblissement du système immunitaire : Le stress chronique associé à l’anxiété généralisée affaiblit le système immunitaire, ce qui rend certains malades plus susceptibles de contracter des infections.
Troubles dermatologiques : Comme vous le savez sans doute, l’anxiété et l’anxiété généralisée contribuent à des problèmes de peau tels que : l’eczéma, le psoriasis et l’acné.
Problèmes respiratoires : Les symptômes de l’anxiété, tels que la respiration rapide et superficielle, sont parfois responsables d’une aggravation les troubles respiratoires existants comme l’asthme.
A ce stade, il convient de garder en mémoire que l’anxiété généralisée a un impact différent en fonction des personnalités de chacun(e), et toutes ne développent pas nécessairement ces maladies ou problèmes de santé.
Les conséquences de l’anxiété généralisée
L’anxiété généralisée mal soignée ou non traitée peut avoir de graves conséquences sur la vie d’une personne, tant sur le plan physique que mental.
Voici quelques-unes des conséquences potentielles de l’anxiété généralisée :
Dégradation de la qualité de vie : L’anxiété généralisée entraîne – souvent – une détérioration significative de la qualité de vie. Les symptômes constants d’inquiétude, de nervosité et de tension musculaire rendent difficile le maintien de relations saines, la performance au travail et la participation à des activités sociales.
Dépression : L’anxiété généralisée évolue souvent en dépression. On peut alors parler de troubles anxio-dépressifs. Ces deux troubles interagissent souvent et ce qu’il est convenu d’appeler l’anxiété chronique épuise émotionnellement et physiquement, ce qui conduit à un état dépressif.
Troubles du sommeil : Comme évoqué précédemment, l’anxiété généralisée perturbe le sommeil, ce qui, parfois, entraîne une insomnie chronique. Dès lors, le manque de sommeil a un impact négatif important sur la santé mentale et physique.
Problèmes de santé physique : Une anxiété généralisée non ou mal traitée participe au développement ou à l’aggravation de problèmes de santé physique, tels que des maladies cardiovasculaires, des troubles gastro-intestinaux, des douleurs chroniques et les troubles immunitaires.
Dépendance aux substances : Pour apaiser leur anxiété généralisée, certaines personnes utilisent des substances comme l’alcool ou les drogues. Bien évidemment, cela entraîne fréquemment une dépendance et des problèmes de toxicomanie (j’en suis la preuve vivante).
Isolement social : L’anxiété généralisée peut amener les individus à éviter certaines situations sociales et à s’isoler. Cela entraîne une perte de soutien social et une sensation de solitude lesquelles ne sont pas sans conséquences émotionnelles.
Difficultés professionnelles : Inéluctablement, l’anxiété a des conséquences sur la performance au travail, la concentration et la productivité. Elle peut être responsable d’absences fréquentes et des difficultés à conserver son travail.
Risque accru de troubles anxieux graves : L’anxiété généralisée non traitée peut évoluer vers des troubles anxieux plus graves, tels que les attaques de panique, les troubles obsessionnels-compulsifs (toc) ou les phobies spécifiques (lire plus haut le chapitre: “…un parcours fléché de l’angoisse à la phobie“.
Pensées suicidaires : Dans les cas les plus graves, l’anxiété non traitée peut conduire à des pensées suicidaires ou à des tentatives de suicide.
Si l’un de vos proches ou vous même identifiez des signes d’anxiété généralisée, il est important de chercher de l’aide dès que possible d’une part, et de savoir comment réagir quand les symptômes se manifestent.
Comment réagir quand l’anxiété généralisée se manifeste ?
L’anxiété généralisée se manifeste sous de multiples formes. Dans les cas de troubles anxieux les plus graves, elle peut devenir particulièrement handicapante.
Ainsi, la phobie sociale, l’agoraphobie et les crises d’angoisses et, à plus forte raison, les crises de panique, empêchent certains patients de sortir de chez eux.
Chez d’autres, l’anxiété sera plus légère et n’empêchera pas de vivre une vie normale. Elle compliquera cependant le quotidien en exigeant un effort supplémentaire ce qui induit une fatigue psychique importante.
Pour bien réagir à l’anxiété quand elle se manifeste, il est nécessaire de prendre un peu de distance et comprendre son fonctionnement.
Si votre trouble anxieux ne dépend pas d’une situation médicale plus large (troubles hormonaux ou psychiques par exemple), vous pouvez tout à fait contrôler son impact grâce à quelques bons réflexes.
Le meilleur conseil, et celui qui regroupe tous les autres, consiste à préserver votre esprit des stimulations excessives.
Chez beaucoup de personnes anxieuses, l’anxiété apparaît quand le cerveau est trop stimulé. Il se sent alors dépassé et réagit comme s’il était attaqué par toutes ces stimulations.
Dès lors, prenez donc un instant de repos. Cherchez un endroit calme ou vous pourrez passer un peu de temps seul(e). Buvez un verre d’eau et prenez le temps de réguler votre respiration. Prenez également le temps d’accueillir vos peurs et vos angoisses pour les laisser repartir en même temps que vous vous calmez.
Soigner des troubles anxieux généralisés sur le long terme
Les troubles anxieux généralisés donnent souvent l’impression d’un problème insoluble. Les personnes anxieuses sont si profondément enterrées sous leurs difficultés qu’elles ont souvent du mal à imaginer qu’une vie normale est accessible.
Pire encore, certaines personnes anxieuses n’ont jamais mis de mots sur leurs troubles anxieux généralisés et imaginent qu’il est normal de vivre dans la peur et l’inquiétude permanente.
Pour vaincre l’anxiété généralisée, il existe de nombreuses solutions. Certaines sont plus ou moins efficaces avec de fortes variations d’une personne à l’autre. La psychothérapie, par exemple, n’apporte jamais de résultats rapides. Beaucoup de patients abandonnent donc en cours de route.
Les médicaments comme les anxiolytiques, à l’inverse, sont immédiatement très efficaces. En revanche, leurs conséquences sur le cerveau à long terme sont désastreuses ce qui nous amène à nous interroger quant au medicament contre l’anxiété.
Depuis quelques années, les thérapies cognitives et comportementales rencontrent un succès de plus en plus important dans la lutte contre l’anxiété.
Ces thérapies sont nombreuses et variées. Elles ont toutes en commun de proposer des résultats plus rapides grâce à des techniques innovantes qui permettent de se passer de médicaments et de surmonter les difficultés comportementales les plus répandues.
Ainsi, tout en suivant un programme de thérapie comportementale en ligne, vous pouvez aussi adopter des règles d’hygiène de vie qui participent à vous aider à mieux gérer le stress majeur dont vous êtes victime.
Calmer l’anxiété généralisée : les bonnes habitudes
Pour guérir de l’anxiété généralisée, il est également important de s’intéresser au problème de l’hygiène de vie. Avoir des habitudes quotidiennes saines peut aider à gérer les troubles anxieux et diminuer considérablement leurs conséquences.
En tête de la liste des bonnes habitudes, on retrouve évidemment la pratique sportive régulière. L’effort physique est excellent pour la santé physique, mais aussi psychique. Il permet également de réguler le sommeil et aide à avoir davantage confiance en soi.
Bien sûr, la pratique sportive doit s’accompagner d’une alimentation saine et équilibrée. De nombreuses études ont prouvé le lien entre la santé de notre système digestif et notre santé psychique.
Néanmoins, avant de se tourner vers les bonnes habitudes, il est essentiel de se détourner des mauvaises habitudes.
La consommation d’alcool, de tabac et de drogues est l’une des causes principales de l’apparition de troubles anxieux. Ces produits ont un impact physiologique sur le cerveau, mais également psychique puisqu’ils favorisent la fatigue et la déconnexion avec le réel.
Malheureusement, les personnes anxieuses sont nombreuses à se tourner vers les psychotropes pour échapper aux difficultés qu’elles rencontrent. Du coup, ne vaudrait-il pas mieux apprendre à gérer son stress ?
Apprendre à mieux gérer le stress
Le stress n’est pas à proprement parler un symptôme de l’anxiété généralisée et du trouble anxieux. Dans la plupart des cas, le stress a une origine précise et facile à reconnaître. Le travail, par exemple, est très souvent une source importante de stress et, ainsi, prendre quelques jours de repos pour que le stress disparaisse suffit parfois.
Cependant, une longue exposition à un stress trop important peut provoquer l’apparition d’un trouble anxieux. Difficile de savoir si la fatigue psychique entraînée par le stress est à l’origine de l’anxiété, ou si un autre mécanisme est à l’œuvre. Le stress n’est donc pas un simple inconfort du quotidien, mais un problème à l’origine de certains troubles psychiques majeurs.
Diminuer son exposition au stress est une bonne solution. Néanmoins, les implications d’une vie sans stress ne sont pas toujours souhaitables. On doit donc aussi apprendre à mieux gérer le stress pour ne pas se laisser envahir. Les thérapies cognitives et comportementales ont maintes fois prouvé leur efficacité dans le domaine.
Comment traiter l’anxiété généralisée ?
Lorsque vous souffrez du TAG, cela s’accompagne le plus souvent d’une souffrance physique significative ou d’une altération du fonctionnement social voire professionnel. En fait, comme je vous l’écris plus haut, n’importe quel domaine de votre vie est susceptible d’être affecté.
Le plus souvent, les patients n’arrivent pas vraiment à expliquer de quoi ils souffrent, et cela leur est d’autant plus difficile dans la mesure où l’appréhension est subjective et difficile à exprimer.
Il est facile de confondre les symptômes de l’anxiété généralisée avec ceux d’autres maladies. En outre, il n’est pas facile de faire la différence entre une angoisse passagère, et un trouble anxieux généralisé.
Pour traiter l’anxiété généralisée, le médecin peut vous orienter vers un traitement pharmaceutique. Des méthodes complémentaires comme la relaxation vont vous aide, mais aussi, et surtout, un traitement thérapeutique afin d’agir à la fois sur la cause comme sur votre mécanisme émotionnel.
Les médicaments contre l’anxiété généralisée
Le plus gros défaut des solutions naturelles, c’est qu’elles ne font pas de miracle.
Même la plus efficace d’entre elles vous demande toujours quelques semaines de patience. Certaines personnes anxieuses sont alors tentées de se tourner vers des solutions médicamenteuses plus efficaces, mais aussi plus radicales.
La plus évidente de ces solutions médicamenteuses, ce sont les anxiolytiques à base de benzodiazépines. Ils permettent de soulager immédiatement l’anxiété, mais leurs effets secondaires sont nombreux et lourds. En plus, ils provoquent une accoutumance et sont dangereux à long terme.
On préfère donc les utiliser pour traiter ponctuellement les graves crises d’anxiété et offrir un peu de repos à celle ou à celui qui en souffre. Les antidépresseurs permettent également de traiter l’anxiété.
Néanmoins, c’est une solution efficace quand on a correctement identifié l’origine du trouble anxieux. En traitant la dépression du patient, on traite alors indirectement l’anxiété qui finit par disparaître.
Traiter l’anxiété généralisée avec un anti-dépresseur
Existe t’il un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée ? En voilà une bonne question !
Fondamentalement, cette question n’a pas de sens. En effet, l’anxiété généralisée ou non n’induit pas nécessairement une dépression. Dans certains cas, il est vrai que la personne intéressée peut souffrir d’un état dépressif mais est-ce qu’un antidépresseur est le traitement adapté ?
Le plus souvent quand un(e) patient(e) consulte son médecin traitant ou un psychiatre et qu’il est clairement décelé une anxiété généralisée, le combo gagnant en matière de traitement médicamenteux est anxiolytiques et antidépresseur.
Pour l’expérience, la plupart des patients atteints d’anxiété dont j’ai assuré le suivi thérapeutique se sont vus prescrire des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Dans la plupart des cas, pour ce que mes patients m’ont témoigné, ce combo ne produit pas une effet extraordinaire et d’autant moins que les molécules correspondantes ne sont bien évidemment pas sans effets secondaires (sécheresse buccale, vertiges, prise de poids, absence de libido, etc.).
Ainsi, en ma qualité de comportementaliste exerçant depuis presque 30 ans, je ne suis absolument pas convaincu qu’il existe un meilleur antidépresseur pour traiter l’anxiété généralisée sachant que, fondamentalement, cela n’a pas nécessairement de sens.
En effet, même si vous trouvez un antidépresseur extraordinaire pour traiter votre anxiété généralisée, il ne fera que traiter les symptômes et ne peut être envisagé comme un traitement de fond.
Cependant, certaines personnes peuvent éprouver le besoin de recourir à ces antidépresseurs ce qui constitue une béquille pour avancer, et c’est ainsi. Je n’ai aucun jugement à ce propos.
Pour autant, permettez moi de vous rappeler que, nonobstant les effets secondaires, les antidépresseurs peuvent générer une dépendance (certains médecins ne sont pas d’accord) ce qui participe à réduire votre liberté et votre autonomie puisque, sans médicaments, point de salut.
Si, en plus, thérapeutiquement, vous ne consultez aucun professionnel de santé mentale (psychologue, thérapeute comportemental etc.) la boucle est bouclée puisqu’aucun travail de fond ne sera effectué pour vous débarrasser de l’anxiété généralisée.
Mais, comme le dite l’adage: “A chacun ses choix et choisir c’est renoncer”.
Dans l’intervalle, vous pouvez envisager un traitement naturel de l’anxiété généralisée.
Soigner l’anxiété généralisée de façon efficace et naturelle
L’anxiété généralisée doit être distinguée du stress passager que nous rencontrons tous face à une situation délicate, difficile ou nouvelle. L’anxiété se transforme en trouble anxieux quand elle devient un sentiment diffus et généralisé qui empêche de mener une vie normale.
L’anxiété généralisée affecte presque tous les aspects de la vie à plus forte raison quand s’y ajoutent de l’inquiétude et un malaise constant. Heureusement, le trouble anxieux n’est pas une fatalité. On peut en guérir !
Ainsi, rédiger une liste des bons gestes et des bonnes habitudes à avoir face à l’anxiété est utile, mais cela ne suffit jamais. Le trouble anxieux produit souvent des comportements irrationnels dus à la peur et à l’angoisse. Les anxieux sont souvent de grands procrastinateurs et ils n’ont pas toujours la force ou les capacités de vaincre par eux-mêmes l’anxiété.
Voilà pourquoi il est nécessaire et essentiel de demander de l’aide pour guérir l’anxiété généralisée. Il est normal de ne pas parvenir à vaincre l’anxiété seul(e) et l’aide d’un comportementaliste est l’une des meilleures solutions pour vaincre le trouble anxieux.
A ce sujet, des études montrent combien la thérapie comportementale est adaptée au traitement de l’anxiété généralisée. Plus de 16 cas sur 17 sont ainsi résolus en moins de 6 mois.
Traitement de l’anxiété généralisée : comment s’en sortir ?
La façon d’appréhender l’anxiété généralisée est un processus différent d’une personne à l’autre.
C’est la raison pour laquelle vous trouverez ci-après quelques pistes d’ordre général pour vous aider à vous sortir de l’anxiété généralisée.
Reconnaître l’anxiété : La première étape consiste à reconnaître que vous souffrez d’anxiété généralisée. La prise de conscience de votre état est essentielle pour commencer le processus de guérison.
Consulter un professionnel de la santé mentale : Je vous recommande fortement de consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychiatre, un psychologue, un thérapeute ou de devenir membre de mon programme thérapeutique, le Programme ARtUS (lire plus bas). Ainsi, votre situation sera dument évaluée, un diagnostic clair sera posé et un plan de traitement adapté à vos besoins vous sera proposé.
Thérapie : La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est une approche trés efficace pour traiter l’anxiété généralisée. Grâce à votre investissement thérapeutique, vous apprendrez à neutraliser vos pensées anxieuses, comme à développer des stratégies simples pour éradiquer les sources de stress et ne plus vous inquiéter de situations qui, avant, déclenchaient votre anxiété.
Médicaments : Dans certains cas, un médecin peut être amené à prescrire des médicaments tels que des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Il s’agit là de vous aider à gérer vos symptômes d’anxiété généralisée. Cependant, qu’il me soit permis d’insister ; cela n’a de sens que si ces médicaments sont utilisés en combinaison avec une thérapie.
Adopter un mode de vie sain : Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière contribuent à apaiser l’anxiété. Dès lors, essayez d’éviter la caféine, l’alcool et tout ce qui peut aggraver les symptômes de l’anxiété.
Techniques de relaxation : Il est toujours bon de s’approprier quelques techniques de relaxation, telles que la respiration profonde, la méditation, le yoga ou la pleine conscience. Ces méthodes aident à calmer l’esprit et à réduire la tension corporelle bien que, je le répète, cela ne traite pas l’anxiété généralisée au fond.
Gestion du stress : Essayez d’identifier les sources de stress dans votre vie pour apprendre à les gérer de manière efficace. Cela concerne la résolution de problèmes, la gestion du temps et la mise en place de stratégies de gestion du stress.
Éviter l’automédication : Évitez de recourir à l’automédication avec des substances telles que l’alcool ou les drogues pour faire face à l’anxiété. Dans le cas contraire, vous risquez d’aggraver votre état mental et physique.
Soutien social : N’hésitez pas à partager au sujet de votre anxiété avec des amis ou des membres de votre famille. Le soutien social et affectif joue un rôle essentiel dans votre rétablissement.
Gestion de l’anxiété : La gestion de l’anxiété généralisée est un processus susceptible de s’inscrire dans la durée en fonction des choix thérapeutiques que vous faites. Ne lâchez jamais votre travail thérapeutique en cours de route. Persistez à travailler à maintenir un suivi régulier avec le ou la professionnel(le) de votre choix, quand bien même des améliorations de votre état se font clairement sentir. En bref, participez à la consolidation des solutions mises en place.
“J’ai guéri de l’anxiété généralisée” : témoignage
L’année dernière, dans le cadre du programme thérapeutique que j’ai conçu, je me suis occupé de Laurent qui souffrait d’anxiété généralisée.
Alors que ses symptômes d’anxiété avaient progressivement disparu et que nous ne travaillions plus ensemble, j’ai eu la surprise de recevoir son témoignage il y a quelques semaines.
Laurent a accepté que je publie son témoignage sur mon blog, ce que je fais ci-après :
“Il y a quelques années, ma vie était un tourbillon constant d’inquiétudes et de préoccupations. Je me sentais pris au piège par une anxiété généralisée qui faisait des ravages dans ma vie. Tous les jours, des pensées anxieuses s’infiltraient dans mon esprit. J’étais épuisé et incapable de profiter de la vie comme je le souhaitais.
C’est après bien des hésitations que je me suis tourné vers Frédéric Arminot. J’ai intégré son programme comportemental et, 1 an après, je peux vous garantir que ça a été un tournant dans ma vie.
Au gré des modules et des exercices thérapeutiques que j’ai suivi, mes schémas de pensée et de réactions anxieux ont évolué. J’ai acquis des compétences qui continuent de m’étonner.
De façon étonnante, j’ai pu vaincre des symptômes physiques qui nourrissaient mes symptômes psychiques et comprendre que les deux s’alimentaient l’un l’autre ce qui m’a permis de les neutraliser l’un et l’autre en même temps. J’ai ainsi compris la dimension systémique du programme que Frédéric Arminot a conçu et pourquoi c’est si important dans le traitement de l’anxiété.
Mes progrès n’ont pas toujours été linéaires, et il y a eu des moments où j’ai reculé. Cependant, avec le soutien de Frédéric, sans oublier celui de ma famille et de mes amis, j’ai persévéré et le résultat est que ma confiance en moi a fortement grandi.
Aujourd’hui, je suis heureux de dire que l’anxiété généralisée n’a plus le contrôle sur ma vie. Bien sûr, il m’arrive encore de ressentir de l’anxiété de temps en temps, mais comme le dit Frédéric “je ne fais plus d’un problème un problème !”.
Je sais enfin vivre dans le moment présent, à profiter des petites joies de la vie et à me concentrer sur ce qui est réellement important pour moi.
Le traitement de mon anxiété généralisée a été un parcours personnel et transformateur. Cela m’a appris à mieux me connaître, à faire face à mes peurs et à vivre une vie plus épanouissante. J’ai repris le contrôle de ma vie, et cela a eu un impact positif sur mes relations, ma carrière et ma santé en général.
Mon témoignage s’adresse à tous ceux qui luttent contre l’anxiété généralisée: ne perdez pas espoir !
N’hésitez pas à demander de l’aide à Frédéric Arminot, il saura vous accompagner pour sortir définitivement de cette anxiété généralisée.
Oui, c’est du travail, oui c’est parfois difficile, oui, cela veut dire s’investir dans le programme et ne pas attendre que les choses se fassent toutes seules mais vous serez très largement récompensé de votre travail.“
Questions fréquentes
L’anxiété généralisée est un trouble anxieux courant. En comprendre les causes, les symptômes et les traitements de l’anxiété généralisée aider à mieux gérer la situation, à plus forte raison quand on bénéficie de réponses aux questions les plus fréquemment posées à ce sujet.
Qu’est-ce qui provoque l’anxiété généralisée ?
L’anxiété généralisée est provoquée par divers facteurs, notamment des facteurs génétiques, environnementaux et psychologiques.
Voici les causes les plus courantes :
Facteurs génétiques : prédisposition génétique qui augmente le risque de développer un trouble anxieux généralisé.
Expériences de vie : expériences traumatisantes ou stressantes, comme des abus, des pertes ou des conflits.
Personnalité : certaines personnes peuvent être plus susceptibles de développer de l’anxiété en raison de traits de personnalité comme le perfectionnisme ou une faible estime de soi.
Stress chronique : un stress prolongé lié au travail, à la famille ou à d’autres aspects de la vie, génère une anxiété généralisée.
Déséquilibres chimiques : des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la noradrénaline, jouent un rôle dans le développement de l’anxiété.
Quels sont les symptômes de l’anxiété généralisée ?
Les symptômes de l’anxiété généralisée varient d’une personne à l’autre :
Inquiétude excessive : préoccupation constante et excessive concernant divers aspects de la vie quotidienne.
Tension musculaire : sensation de tension ou de raideur dans les muscles.
Fatigue : sentiment de fatigue ou d’épuisement, même après un repos adéquat.
Irritabilité : réactions émotionnelles exagérées et irritabilité accrue.
Difficultés de concentration : difficulté à se concentrer ou à se focaliser sur des tâches.
Troubles du sommeil : difficulté à s’endormir, réveils fréquents ou sommeil non réparateur.
Guérir l’anxiété généralisée nécessite souvent une approche pluri-disciplinaire :
Thérapie comportementale : La thérapie brève orientée solutions (méthode Palo Alto) aide à identifier et à neutraliser les comportements associés à l’anxiété.
Médicaments : prescription d’antidépresseurs, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), et d’anxiolytiques.
Techniques de relaxation : La méditation, le yoga, la respiration profonde et la relaxation musculaire progressive permettent de réduire l’anxiété. Pour autant, ils ne guérissent pas l’anxiété généralisée.
Mode de vie sain : une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil réparateur améliorent le bien-être général et réduisent l’anxiété.
Soutien social : Partager ses préoccupations avec des amis, des membres de la famille ou un thérapeute favorise un soutien émotionnel et de nouvelles perspectives.
Quel est le meilleur traitement pour l’anxiété généralisée ?
Le meilleur traitement pour l’anxiété généralisée dépend des besoins individuels et de la gravité des symptômes.
Une combinaison de thérapie comportementale de type stratégique et systémique (Palo Alto) et de médicaments est souvent recommandée.
Les ISRS, comme la sertraline ou l’escitalopram, sont couramment prescrits pour leur efficacité et leurs effets secondaires relativement faibles.
Quelle maladie peut provoquer de l’anxiété ?
Plusieurs maladies sont susceptibles de provoquer de l’anxiété, notamment :
Troubles thyroïdiens : l’hyperthyroïdie peut entraîner des symptômes d’anxiété, comme l’agitation, l’irritabilité et les palpitations.
Maladies cardiaques : des troubles cardiaques, comme l’arythmie ou l’insuffisance cardiaque.
Troubles respiratoires : maladies respiratoires, comme l’asthme ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Ces troubles entraîne une anxiété liée à la difficulté à respirer.
Troubles neurologiques : maladies neurologiques, comme la sclérose en plaques ou l’épilepsie.
L’anxiété généralisée évolue de différentes manières en fonction de la personne et des facteurs de stress.
Voici quelques scenarii possibles :
Chronique : l’anxiété persiste de manière chronique, avec des périodes de rémission et de rechute.
Progressive : Les symptômes s’aggravent progressivement, surtout en l’absence de traitement.
Épisodique : L’anxiété survient par épisodes. Elle est souvent déclenchée par des événements stressants ou des changements de vie.
Régressive : Avec un traitement approprié, les symptômes diminuent et la qualité de vie s’améliore.
Comment se faire diagnostiquer TAG ?
Pour se faire diagnostiquer un trouble anxieux généralisé (TAG), il est important de consulter un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre ou un psychologue.
Le diagnostic repose généralement sur une évaluation clinique approfondie :
Entretien clinique : évaluation détaillée des symptômes, de leur durée, de leur intensité et de leurs conséquences sur la vie quotidienne.
Questionnaires : utilisation de questionnaires standardisés pour évaluer les niveaux d’anxiété et les symptômes spécifiques.
Évaluation physique : examen médical pour exclure des pathologies médicales qui pourraient provoquer des symptômes similaires.
Historique médical : examen de l’historique médical et familial pour identifier des facteurs de risque ou des antécédents de troubles anxieux.
Comment sortir d’un trouble anxieux généralisé ?
Sortir d’un trouble anxieux généralisé nécessite une approche structurée. Voici quelques étapes concrètes :
Consulter un professionnel : prendre rendez-vous avec un psychiatre ou un psychologue pour obtenir un diagnostic et un plan de traitement.
Thérapie comportementale : s’engager dans une thérapie brève de type Palo Alto pour identifier le mécanisme du problème et mettre en place des stratégies de résolutions personnalisées.
Médicaments : suivre les recommandations de son médecin concernant les médicaments, comme les ISRS ou les anxiolytiques.
Techniques de relaxation : pratiquer des exercices de méditation, du yoga, la respiration profonde et la relaxation musculaire progressive.
Mode de vie sain : adopter une alimentation équilibrée, faire régulièrement de l’exercice et s’assurer une bonne qualité e sommeil.
Soutien social : partager ses inquiétudes avec ses proches, des membres de sa famille ou, mieux, un thérapeute comportemental.
La plupart d’entre nous se plaignent, à des degrés divers, de douleurs physiques et il n’est pas rare que nous ne fassions pas la relation entre ces douleurs physiques et des troubles émotionnels. Je parle là de douleurs psychosomatiques, de ces douleurs physiques qui sont l’expression d’une douleur psychique.
Ces douleurs physiques vont des lombalgies aux allergies, en passant par des tensions musculaires, la migraine, des douleurs aux intestins ou à l’estomac, et j’en passe.
En effet, notre corps exprime ses joies et ses problèmes de différentes façons et nous ne prenons pas toujours la mesure des informations que notre corps nous donne. Ce que nous appelons des douleurs somatiques est pourtant notre quotidien. Ces états traduisent un trouble anxieux au sens d’une tension nerveuse plus ou moins constante et importante de la même façon qu’un changement de comportement suite à un décès.
Il est donc vital de comprendre comment traiter des douleurs physiques symptômes d’anxiété.
Ainsi, quand il m’arrive de “tomber” sur des difficultés de certaines natures, j’ai remarqué que j’avais mal aux jambes. Comme si j’étais empêché d’avancer. Comme si je craignais de perdre la maitrise, de perdre le contrôle. Or, je sais pourquoi j’ai ce type de douleurs physiques. Dès lors, les rares fois où je ressens ces douleurs physiques, je sais ce qu’il convient de faire pour lâcher prise.
J’accepte ces douleurs physiques, une migraine par exemple, car c’est l’expression d’émotions avec lesquelles je suis en conflit. Que je refuse ou repousse l’émotion parce-que je veux conserver le contrôle. Je dénie une réalité qui me pose problème et rajoute à mes tourments.
Comprendre le lien entre anxiété et douleurs physiques
L’anxiété peut se manifester par des symptômes physiques variés, souvent appelés somatisations.Ces manifestations physiques incluent des palpitations cardiaques, des tensions musculaires, des sueurs, des bouffées de chaleur, des sensation de boule dans la gorge ou dans l’estomac, et des insomnies.
Ces symptômes, bien que déroutants, sont une réponse du corps à un état de stress ou d’anxiété prolongé.
Comment l’anxiété provoque-t-elle des douleurs corporelles ?
Lorsque nous sommes anxieux, notre corps active la réponse “combat-fuite”, libérant des hormones de stress comme l’adrénaline.Cela entraîne une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et une tension musculaire accrue, pouvant conduire à des douleurs thoraciques et à d’autres inconforts physiques.
Cette réaction physiologique est normale à court terme, mais si l’anxiété persiste, ces symptômes peuvent devenir chroniques et affecter la qualité de vie.
Les principales douleurs physiques liées à l’anxiété
L’anxiété peut se manifester par diverses douleurs physiques, notamment :
Maux de tête et migraines : résultant de tensions musculaires et du stress mental.
Douleurs musculaires et articulaires : liées à une tension musculaire constante.
Douleurs thoraciques : souvent confondues avec des problèmes cardiaques, elles sont généralement dues à une tension musculaire ou à une respiration superficielle.
Troubles digestifs : tels que maux de ventre, nausées ou diarrhée, causés par une activation du système nerveux entérique en réponse au stress.
Il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour écarter toute cause médicale sous-jacente à ces symptômes.
Techniques pour atténuer les douleurs physiques liées à l’anxiété
Pour réduire les douleurs physiques associées à l’anxiété, plusieurs approches peuvent être envisagées :
Techniques de relaxation : comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga, qui aident à diminuer la tension musculaire et le stress.
Activité physique régulière : l’exercice libère des endorphines, hormones du bien-être, et réduit la tension musculaire.
Thérapie comportementale Palo Alto (approche brève orientée solutions) : elle favorise la modification des schémas de pensée anxieux grâce à des stratégies innovantes.
Consultation médicale : dans certains cas, des médicaments anxiolytiques ou antidépresseurs peuvent être prescrits pour aider à gérer l’anxiété.
Il est important d’adopter une approche holistique, combinant plusieurs de ces méthodes pour une efficacité optimale. C’est la raison pour laquelle tous ces sujets sont développés ci-après.
Un lien de causalité
Il existe bel et bien un lien entre les douleurs physiques et l’état émotionnel. Par exemple, c’est le cas de la fibromyalgie dont je vous parlerais dans un prochain article (et ceci même si cette pathologie nécessite une prise en charge pluri-disciplinaire).
Certaines réactions de notre corps sont clairement, et directement, liées au mal-être intérieur associé à la peur de mourir, lesquelles sont d’autant plus pénibles qu’elles peuvent être alimentées par des angoisses quant à la peur de souffrir ou encore à des angoisses existentielles.
Alors, pour y voir plus clair, je vous invite à prendre connaissance de 8 douleurs physiques assez répandues fruits de nos émotions. Au terme de cet article, je vous explique comment mettre un terme définitif à ces douleurs physiques rapidement.
Voici 8 douleurs qui sont liées à votre état émotionnel.
#1 – La migraine
Les maux de tête ou les migraines sont le résultat d’un stress ou d’une tension. C’est la réaction de votre corps à une situation difficile qui vous demande de changer votre manière d’être habituelle. C’est une douleur ressentie également quand vous essayez de mobiliser toute votre énergie mentale afin d’accomplir une tâche ou de surmonter une situation qui vous cause des ennuis.
Quand vous faites de grands efforts pour comprendre les situations ou les événements qui vous entourent. Ou quand vous essayez de réfléchir trop vite pour trouver des solutions, de fortes pressions sont exercées au sein de votre cerveau. Cela entraîne les maux que vous ressentez.
Le côté de votre tête qui vous fait le plus mal est souvent révélateur du type de problème que vous avez:
Au niveau du front – Il s’agit de problèmes liés au travail ou à l’environnement social
Sur les côtés, près des tempes – Il s’agit de problèmes émotionnels
C’est un mal que vous ressentez dans votre corps lorsque vous êtes en conflit avec une personne à laquelle vous n’arrivez pas à pardonner une chose ou une autre.
#2 – Les tensions musculaires
Elles proviennent d’un manque de flexibilité dans vos expériences au travail, dans votre maison, ou dans votre attitude envers vous-même. C’est le signe qu’il y a un élément stressant dans votre environnement, et que vous refusez de l’accepter ou de le tolérer.
#3 – Le mal de ventre
Il n’est pas toujours le résultat d’un problème au niveau de votre alimentation. Il peut être également lié à quelque chose de négatif que vous n’arrivez pas à digérer ou d’une impression qu’on vous manque de respect. Les tournures d’estomac sont également fréquentes dans les crises d’angoisse ou d’attaque panique.
#4 – Tensions dans le haut du dos
Elles sont fréquentes chez les personnes qui se sentent seules ou qui manquent de soutien affectif. Les personnes célibataires en souffrent souvent et les marié(e)s qui se sentent seul(e)s dans leur foyer en souffrent également.
#5 – La lombalgie
La lombalgie est généralement le résultat d’une longue période d’inquiétude à propos de l’argent. Cela peut être dû au fait que votre salaire ne suffit plus pour couvrir vos besoins ou que vous n’avez pas la sagesse nécessaire pour équilibrer vos entrées d’argent et vos dépenses.
Un symptôme d’anxiété
La lombalgie est la forme de mal au dos la plus fréquente. Selon une étude publiée dans la revue “British Medical Journal” (BMJ), la lombalgie frappe près de 10% de la population mondiale. Selon l’INRS, en France, la lombalgie touche plus de 2 salariés sur 3. C’est donc un problème de santé qui mérite une attention particulière. Ci-après, je vous invite à découvrir:
La définition de la lombalgie ;
Les différentes formes de la lombalgie ;
Les facteurs aggravants de la lombalgie ;
Les traitements disponibles pour ne plus avoir mal au dos.
Définition de la lombalgie
Selon le dictionnaire Larousse, une lombalgie est, je cite: “Une douleur de la région lombaire“. Le langage médical est beaucoup plus précis en définissant cette maladie comme “Des douleurs ayant pour axe les cinq vertèbres lombaires“.
La région des vertèbres lombaires est l’une des zones les plus sollicitées du corps humain. Elle supporte une partie importante du corps. Elle est donc en proie à des douleurs plus ou moins importantes. Le risque de lombalgie, ou de mal de dos, apparaît à tous les âges. Cependant, le risque est plus important pendant la période de l’adolescence, et autour de la quarantaine.
Les différentes formes de lombalgie
Les formes de lombalgie varient suivant deux principaux critères:
Source.
Durée des douleurs.
Selon la source, on distingue les types de lombalgies suivantes.
Lombalgie mécanique
Ce type de lombalgie généralement due à la dégénérescence d’un ou plusieurs disques intervertébraux, à un traumatisme ou à une série de traumatismes. Les personnes du troisième âge sont les plus touchées par ce type de lombalgie. Cela est dû à la perte de souplesse de leurs disques intervertébraux qui se fissurent avec le temps. Les douleurs sont vives en journée. Elles s’accentuent avec les efforts physiques comme le port de charges et la position assise prolongée
Lombalgie inflammatoires
Elle est souvent liée à une maladie inflammatoire vertébrale. Chez une personne jeune, il s’agit souvent de rhumatismes. Chez les personnes âgées, il s’agit plutôt d’une tumeur bénigne. Les douleurs sont vives durant la nuit, et très gênantes au réveil.
Lombalgie d’origine viscérale
C’est la conséquence d’une affection touchant l’appareil urinaire ou génital, le rein, etc. Selon la durée, on distingue:
#6 – Le lumbago
Ces douleurs lombaires durent environ 4 semaines. Elles provoquent un inconfort total. Elles peuvent freiner les activités quotidiennes de la personne en souffrance. Voire justifier un arrêt de travail. Les lumbagos disparaissent généralement d’eux-mêmes.
La lombalgie chronique
Les douleurs sont constantes. Durent plus de 3 mois. Elles impliquent des modifications importantes dans le quotidien de la personne qui en est affectée. Dans ce type de cas, les causes sont souvent difficiles à détecter Le mal de dos n’a pas que des origines physiques. Si vous ressentez des douleurs chroniques, il est fort probable qu’il y ait également une origine psychologique.
Lombalgie et stress
L’organisme d’une personne stressée est victime de toutes sortes d’agressions. Et l’un des symptômes de ces diverses agressions peut s’exprimer par de fortes douleurs physiques dont ces douleurs dans le dos.
À chaque fois que vous êtes confronté(e) à une situation stressante, votre corps réagit en crispant vos muscles. Au fur et à mesure, ces tensions musculaires deviennent très douloureuses. Les muscles du dos et du cou sont les zones les plus touchées. En situation de stress prolongé, elles sont en proie à de fortes tensions.
Plusieurs études affirment également que les facteurs psychologiques comme l’insatisfaction professionnelle, la colère, ou l’anxiété favorisent et accentuent l’apparition du mal de dos. Les personnes exerçant des métiers sédentaires sont plus exposées à la lombalgie que ceux qui exercent dans les autres corps de métier. Indépendamment de ce facteur de risque, il est démontré que le stress reste un facteur aggravant dans l’apparition des douleurs dorsales.
Quel que soit le métier que vous exercez, et votre mode de vie, il est important de mettre en place des stratégies pour gérer votre stress. Dans le cas contraire, vous êtes susceptible de souffrir d’importantes douleurs lombalgiques. Par la suite, ces douleurs deviennent une source de stress. Elles font qu’augmenter le niveau de stress initial. Il est donc vital de trouver une solution rapidement.
A titre d’exemple, vous pouvez sortir de chez vous et aller marcher. Vous pouvez aussi essayer de vous détendre en écoutant de la musique. A plus forte raison lorsque vous êtes exposé(e) à des niveaux de stress moyens. Mais, dans les cas les plus graves, vous devez absolument apprendre à gérer ses émotions. Et pour ça, vous devez faire recours à un suivi comportemental.
Traitement de la lombalgie
L’approche comportementale est une thérapie dite brève. Son efficacité est formellement démontrée par plusieurs études scientifiques. Elle est l’ultime solution pour une gestion efficace de votre stress au quotidien.
Grâce à l’utilisation d’un programme comportemental comme celui que j’ai conçu (Le Programme ARtUS), dès le 1er Module, vous complétez un questionnaire. Cela favorise une vision plus claire de vos schémas de pensées et de comportements.
Le but est d’identifier la source du stress. Celui-là même qui cause ou aggrave votre problème de lombalgie. L’objectif n’est pas de passer en revue toute votre vie. Plutôt d’identifier avec précision les causes de votre mal-être actuel.
Une fois les exercices de contextualisation terminés, vous accédez au Module 2 du programme. Celui-ci vous permet de traiter le stress dont vous êtes victime. Ainsi que tous les symptômes qui y sont associés. Petit à petit, grâce à ces exercices comportementaux spécifiques, vous sentez vos symptômes diminuer. Cette baisse est de 40 à 60% en moins d’un mois. Ces symptômes disparaissent en 2 mois maximum. Dans l’intervalle, rien ne vous empêche de consulter un(e) ostéopathe (par exemple).
Solution à la lombalgie associée au stress
L’objectif d’un coaching comportementale est de corriger les schémas de pensées automatiques qui sont à la base de vos tensions. Par exemple, vous n’êtes plus affolé(e) lorsque vous êtes sous pression au bureau. Vous savez vraiment vous détendre au moment des pauses. Et ce faisant, lâcher prise. De tels bénéfices vous sont garantis par la mise en place d’exercices comportementaux et stratégiques qui donnent d’excellents résultats. Souvenez vous. Nous sommes dans le “comment faire” pas dans le “pourquoi”.
Issu de la stratégie comportementale, ce type d’exercice impacte durablement les modes de fonctionnement de votre cerveau. Ainsi que sa gestion de l’information liée aux stress perçus. Dès lors, vous êtes plus objectif. Ce qui favorise une détente émotionnelle prolongée. En plus de vous éviter la résurgence de votre problème de lombalgie.
Aspirer au bien-être
Le deuxième objectif de cette méthode comportementale tient en la modification de vos comportements. Le stress conduisant à votre mal de dos est sûrement associé à un ensemble de comportements quotidiens. Ceux que vous avez acquis au cours de vos expériences passées. Ou du fait d’interprétations émotionnelles erronées parce-que réactives (tentatives de contrôle infructueux qui enrichit votre problème).
Le Programme ARtUS facilite l’identification de ce type comportements inappropriés. Il vise à leur remplacement par des comportements plus conformes à votre besoin. A votre réalité. Ceci afin de tendre et demeurer vers le bien-être, et le bien faire. Un tel changement influe votre lombalgie de façon positive inéluctable. Comme si votre dos… disparait!
Autres douleurs physiques
Bien sûr, il existe tout un tas d’autres douleurs physiques. J’en présente quelques-unes ci-après.
#7 – Tension dans les coudes
Elles sont le résultat d’une résistance face aux changements de la vie. Vous avez du mal à vous adapter à de nouvelles situations qui s’imposent à vous. La raideur dans vos bras peut signifier que vous êtes trop caduque dans votre rapport avec les choses et avec les gens.
Les douleurs dans les hanches ont également la même source émotionnelle. Elles montrent également que vous avez du mal à prendre des décisions importantes et à passer à l’action. Cela est peut-être dû à un ensemble de peurs intérieures.
#8 – Les hernies
Elles sont révélatrices d’une détresse, d’une frustration, d’un blocage ou de l’incapacité à réaliser quelque chose ou de quitter une situation dans laquelle on se sent bloqué. Elles prennent quatre principales formes:
La hernie discale : Elle est causée par un excès de responsabilité, la dévalorisation de soi ou un besoin de soutien que l’on n’arrive pas à exprimer.
La hernie hiatale : Elle est matérialisée par le fait de refouler ses émotions au lieu de les exprimer. C’est également le signe qu’une personne veut contrôler chaque aspect de sa vie.
La hernie ombilicale : Elle est motivée par un refus de la réalité ou un besoin de sécurité.
La hernie inguinale : C’est le signe physique des émotions qu’éprouve une personne qui a envie de sortir d’une situation difficile.
Traitement par ostéopathie des douleurs physiques
L’ostéopathie est une méthode de soin essentielle pour le corps et l’esprit. Et, autant le savoir tout de suite, j’aime beaucoup l’ostéopathie.
Depuis la fin de mes problèmes personnels, je recours souvent à l’ostéopathie. A plus forte raison à la suite des divers accidents de moto.
Ceci étant écrit, d’aucuns s’étonnent que je parle d’ostéopathie dans un blog ayant pour vocation de vous apporter de la valeur ajoutée à propos de problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de toc, ou encore de dépression.
Or, il y a effectivement un lien entre cette technique de thérapie corporelle, et le traitement des problèmes cités précédemment. Quand l’émotion est présente, le corps s’exprime. Et ce n’est pas sans conséquences. L’ostéopathie traite ces conséquences. Et c’est un excellent moyen de retrouver l’équilibre corps – esprit.
Mais qu’entend-on par ostéopathie? L’ostéopathie est une branche de la médecine fondée en 1874 par Andrew Taylor Still, un médecin américain. L’ostéopathie a fait son apparition en Europe, à Londres, en 1917, et en France en 1960. Il a tout de même fallu attendre 1990 pour qu’elle soit légalisée en Angleterre, et les années 2000 avant qu’elle le soit en France.
Définition de l’ostéopathie dans le champ des douleurs physiques
L’ostéopathie est une médecine manuelle qui s’intéresse aux troubles fonctionnels du corps humain. Elle repose sur 4 principes.
1 – La structure gouverne la fonction
Cela signifie que toutes les fonctions du corps sont reliées à la structure musculaire et osseuse. La formation de l’ostéopathe repose donc en grande partie sur la connaissance des os. Et aussi des articulations, des organes, des viscères, et des muscles.
2 – L’unité fonctionnelle du corps
Si un seul organe est défaillant dans le corps humain, toute la structure est touchée. L’ostéopathe n’ausculte donc pas seulement la partie douloureuse. Il ausculte l’ensemble du corps. Il fait passer à son patient un examen complet. Lequel consiste essentiellement à faire des palpations sur le corps. Ceci afin identifier les différents dysfonctionnements pour rétablir l’équilibre.
3 – Le rôle des artères est absolu
Une bonne irrigation du corps est la solution contre les problèmes de congestion et de dégénérescence cellulaire.
Ostéopathie et relation au corps
Le corps a la capacité de générer les substances nécessaires pour se soigner lui-même.
L’ostéopathe se sert uniquement de ses mains pour soulager son patient. Pour cela, il effectue quatre types de manipulations:
Les manipulations fonctionnelles
Il s’agit de palper les tissus de sorte à provoquer une détente suffisante pour permettre aux lésions internes de se soigner elles-mêmes.
Les interventions viscérales
Elles ont pour objectif de redonner de la vitalité au foie, à la rate, aux intestins, etc
Les techniques structurelles
Ce sont des pressions exercées sur certaines parties du corps par l’ostéopathe pour libérer les points de blocage.
Les manipulations crâniennes
Elles sont plus délicates et plus fines. Elles permettent d’agir sur les os du crâne afin de lui redonner une souplesse totale. Ces manipulations sont essentiellement effectuées pour les enfants au cours des premiers mois. L’objectif est de corriger les séquelles d’un accouchement compliqué sur la structure du crâne.
Ostéopathie
Les champs d’application de l’ostéopathie
Les soins de l’ostéopathe s’adressent aux enfants. Et aussi aux adultes, aux femmes enceintes, et aux personnes du troisième âge. Ils permettent de soulager les problèmes de santé liés au système:
ORL et respiratoire : Prévention des bronchites, des sinusites, et des otites répétitives. Vertiges fonctionnels. Dysphrénie fonctionnelle. Acouphènes. Céphalées. Migraines.
Uro-génital : Règles douloureuses. Suivi de grossesse. Suivi post-partum. Douleurs au cours des rapports. Règles douloureuses.
Pour les enfants, il s’agit généralement de troubles du sommeil, d’agitation. Et aussi de régurgitations, de coliques ou de plagiocéphalies. Le tout au cours des premières semaines qui suivent la naissance. L’ostéopathe intervient également au cours de la croissance, comme à l’adolescence. Il traite les problèmes de scoliose, de cyphose, de pied bot, de torticolis congénital, etc.
Cette médecine manuelle est également utile pour un suivi postopératoire. Notamment dans les cas de thoracotomie et laparotomie. L’ostéopathie peut être utilisée pour guérir ses différentes maladies. Mais, également, pour les prévenir.
Ostéopathie et coaching comportemental
L’ostéopathie fait l’objet de vives critiques quant à son efficacité et à ses méthodes. Les critiques émises s’appuient sur le fait qu’elle ne prend en compte que l’aspect physique des affections. Et ce alors que chaque affection a également un aspect psychique.
Dans le cadre du traitement des troubles neurovégétatifs comme le stress, l’anxiété et la dépression, l’approche comportementale couplée à une prise en charge de type ostéopathie permet d’obtenir d’excellents résultats. Le coaching comportemental repose sur un certain nombre de techniques d’interventions, dont 5 d’entre elles sont particulièrement efficientes.
Identification des pensées
Ce sont les tous premiers temps du travail thérapeutique. Il vous aide à identifier les schémas de pensées problématiques qui sont à la base de vos troubles psychiques. Partant, de vos problèmes physiques. Cette phase initiale de votre travail thérapeutique s’appelle la contextualisation. C’est une phase extrêmement importante.
Restructuration cognitive
Cette phase thérapeutique consiste à corriger vos schémas de pensées négatifs. Puis, progressivement et naturellement, à les remplacer par des pensées plus adaptées à la réalité. Par exemple, ce n’est pas parce que vous avez un petit problème le matin que toute votre journée est gâchée. La restructuration cognitive est très utile. Elle permet d’avoir des pensées objectives, voire positives, au quotidien.
Des exercices paradoxaux
Le plus souvent, il vous est proposé de vous exposer à ce que vous vivez comme un problème. Je préfère vous le dire, en termes de respect de vous même, c’est une hérésie! Ce serait comme de vous contraindre à vous livrer à des pratiques – qu’elles qu’elles soient – qui vous révulsent.
Il existe un moyen bien plus simple et respectueux qui vous aide à faire preuve d’objectivité. Ceci afin de reprendre confiance en vous. A reconditionner votre autonomie. Vous utilisez une technique mentale dite paradoxale. Cette technique donne des résultats extra ordinaires. C’est d’ailleurs l’un des multiples exercices intégré au Programme ARtUS.
Pour prendre connaissance du dudit programme thérapeutique en ligne, je vous invite à en regarder la vidéo de présentation. Pour ce faire, cliquez sur le lien rouge en bas du présent article.
L’activation comportementale
Ici, il s’agit d’apprendre de nouveaux comportements. Dès lors, vous fixer de nouveaux objectifs plus en rapport avec votre réalité comme votre vision des choses. Par exemple:
Maximiser vos activités plaisantes pour générer plus de plaisir, et donc un bien être physique.
Augmenter la sensation d’accomplissement et de compétence par une implication choisie dans plusieurs domaines qui vous intéressent.
Séquencer vos tâches importantes en mini-tâches pour une plus grande efficacité
Et bien d’autres choses encore qui soient conformes à vos choix comme à vos attentes.
Questions fréquentes
Est-ce que l’anxiété peut provoquer des douleurs ?
Oui, l’anxiété peut entraîner des douleurs physiques, souvent appelées douleurs somatiques. Lorsque le corps réagit au stress chronique, il libère des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, provoquant des tensions musculaires, des maux de tête, des douleurs thoraciques et des troubles digestifs.
Ces symptômes sont courants dans les troubles anxieux généralisés (TAG) et peuvent être confondus avec des maladies physiques. Une prise en charge adaptée, incluant thérapie comportementale (approche systémique) et techniques de relaxation, aide à les atténuer.
Quels sont les symptômes physiques des troubles anxieux ?
Les troubles anxieux peuvent provoquer divers symptômes physiques qui varient d’une personne à l’autre. Parmi les plus fréquents :
Douleurs musculaires et tensions (nuque, épaules, dos).
Palpitations et oppression thoracique.
Troubles digestifs (maux de ventre, diarrhée, nausées).
Maux de tête et vertiges.
Sensation de boule dans la gorge ou l’estomac.
Transpiration excessive et tremblements.
Ces symptômes sont réels, bien que leur origine soit souvent liée à un déséquilibre émotionnel et non à une pathologie médicale.
Comment savoir si mes douleurs sont psychosomatiques ?
Les douleurs psychosomatiques sont des douleurs bien réelles, mais sans cause médicale identifiée. Elles surviennent souvent en période de stress intense, d’anxiété ou de dépression.
Un signe caractéristique est qu’elles changent d’intensité ou de localisation sans explication médicale et sont souvent associées à d’autres symptômes émotionnels (fatigue, irritabilité, troubles du sommeil). Un professionnel de santé peut aider à différencier une douleur physique d’une somatisation liée au stress.
Est-ce que le stress peut donner des douleurs partout dans le corps ?
Oui, le stress chronique peut provoquer des douleurs diffuses dans tout le corps. Il augmente la tension musculaire, déclenchant des douleurs au niveau du dos, des épaules, du cou et de la tête. Il peut aussi affecter le système digestif, entraînant des crampes abdominales et des troubles gastro-intestinaux.
Lorsque le stress devient chronique, il peut aggraver des conditions préexistantes comme les migraines ou la fibromyalgie.
C’est quoi une douleur somatique ?
Une douleur somatique est une douleur physique ressentie dans les muscles, les articulations, la peau ou les organes, mais qui peut être influencée par des facteurs psychologiques.
Contrairement aux douleurs causées par une blessure ou une maladie, la douleur somatique peut être exacerbée par le stress, l’anxiété ou des émotions refoulées. Elle se manifeste souvent par des tensions musculaires, des maux de tête ou des douleurs diffuses sans cause médicale claire.
C’est quoi les symptômes somatiques ?
Les symptômes somatiques désignent des manifestations physiques liées au stress ou à un trouble psychologique. Ils incluent :
Douleurs musculaires et articulaires sans cause médicale apparente.
Fatigue inexpliquée et sensation d’épuisement constant.
Oppression thoracique et difficultés respiratoires.
Migraines, vertiges et troubles du sommeil.
Ces symptômes peuvent persister plusieurs semaines et nécessitent une prise en charge adaptée, combinant gestion du stress et thérapie comportementale.
Comment se débarrasser des douleurs psychosomatiques ?
Pour soulager les douleurs psychosomatiques, il est essentiel d’agir sur leur cause profonde : l’anxiété et le stress. Voici quelques méthodes efficaces :
Techniques de relaxation (respiration, méditation, sophrologie).
Activité physique régulière pour relâcher les tensions musculaires.
Thérapie comportementale stratégique brève (Palo Alto) pour neutraliser les pensées anxieuses.
Expression des émotions (écriture, thérapie, dialogue).
Hygiène de vie équilibrée (sommeil, alimentation, gestion du temps).
En combinant ces approches, il est possible de réduire durablement les douleurs et d’améliorer son bien-être général.
Nathalie est une femme dynamique et courageuse. Chef d’entreprise, on pense qu’elle ne rencontre aucun problème d’affirmation de soi. C’est oublier que même les entrepreneurs ont des états d’âme.
Comme tout le monde, les chefs d’entreprise ont des émotions qu’il leur est parfois difficile de contrôler et du fait de leurs responsabilités ils ont toutes les raisons de s’interroger quant à comment faire pour ne pas avoir peur de s’affirmer.
Nathalie fait partie de ces gens qui, même s’ils semblent établis et sûrs d’eux, n’en sont pas moins handicapés dans leur vie de tous les jours par de vieux démons affectifs.
Chez Nathalie, ce vieux démon est une histoire familiale mouvementée qui fragilise l’image qu’elle a d’elle même et ce, depuis longtemps.
Je vais donc vous raconter, si ce n’est l’histoire de Nathalie, comment cette femme de 50 ans a appris à revendiquer affirmation de soi et image positive. Un joli parcours pour une femme simple et courageuse qui, ce faisant, a su mettre en place des outils simples et efficaces pour retrouver confiance en soi.
Mais, avant, je tiens à vous préciser un certain nombre de points importants.
Qu’est-ce que l’affirmation de soi ?
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses émotions, pensées et opinions de manière claire et honnête, tout en respectant celles des autres.Elle se distingue des comportements passifs, agressifs ou manipulateurs et repose sur trois fonctions essentielles :
Exprimer ses sentiments et opinions : communiquer ouvertement ce que l’on ressent ou pense.
Défendre ses droits : savoir dire “non” lorsque nécessaire, sans culpabilité.
Initier, maintenir ou interrompre une interaction : gérer efficacement les relations interpersonnelles.
Cette compétence est essentielle pour maintenir une bonne santé mentale et des relations équilibrées.
Pourquoi est-il difficile de s’affirmer ?
Plusieurs facteurs peuvent rendre l’affirmation de soi difficile :
Peur du conflit : crainte des confrontations ou des désaccords.
Manque de confiance en soi : doute sur la légitimité de ses propres opinions ou sentiments.
Éducation : environnement familial ou culturel valorisant la soumission ou la conformité.
Ces obstacles peuvent conduire à des comportements passifs ou agressifs, nuisant aux relations et à l’estime de soi.
Les bénéfices d’une bonne affirmation de soi
Développer une affirmation de soi saine apporte plusieurs avantages :
Amélioration de l’estime de soi : se sentir respecté et valorisé.
Relations plus harmonieuses : basées sur une communication ouverte et honnête.
Réduction du stress : moins de ressentiment accumulé en exprimant ses besoins et limites.
Prise de décision facilitée : clarté sur vos désirs et besoins personnels.
En somme, l’affirmation de soi contribue à un bien-être général et à des interactions sociales plus satisfaisantes.
En matière d’affirmation de soi, comment dire “non” ?
La plupart des gens ont peur des conflits et, comme ils ont peur d’avoir à gérer un conflit et de ne pas arriver à se faire entendre, ils sont confrontés à des frustrations importantes puisqu’ils n’expriment pas leur point de vue ou n’osent pas s’affirmer.
Ce n’est pas que la plupart des personnes concernées ne veulent pas s’affirmer, c’est qu’elles n’osent pas. Ainsi, beaucoup de gens ne s’affirment pas par peur d’être jugés, mis à l’index, voire ostracisés.
A la seule idée de s’affirmer, d’émettre un avis contraire, elles ressentent de l’angoisse voire une peur panique. J’ai ainsi beaucoup d’exemples de personnes terrorisées par des réunions professionnelles parce-qu’elles savent qu’à un moment ou à un autre, on leur demandera leur avis.
A la seule idée de s’affirmer en exprimant un avis contraire, elles sont angoissées. Dès lors, si elles craignent que leur avis soit mis en cause, elles ont peur de ne pas savoir argumenter, peur d’être moquées voire, dans le pire des cas, peur de perdre leur emploi.
Leur estime de soi en prend un grand coup car elles se sentent coupables d’avoir manqué d’affirmation de soi, d’avoir failli à cette possibilité de faire entendre leur voix, de revendiquer leur désaccord. Alors, elles ne cessent de s’en vouloir, tout en se demandant sans cesse comment faire pour s’affirmer.
S’affirmer nécessite que l’on soit au clair avec soi même. Cela signifie que l’on ait pas, ou plus, peur des conséquences éventuelles d’avoir exprimé un avis contraire à celui des autres. Il faut donc être détaché(e) et objectif(ve) quand à l’image que l’on donne de soi aux autres.
Pour arriver à ce détachement émotionnel, cela nécessite de ne pas se sentir encombré(e) par des troubles anxieux ou par diverses peurs, telles que la peur de se donner en spectacle, ou la peur de ne pas être à la hauteur.
En bref, pour s’affirmer, il faut se sentir suffisamment sur(e) de soi. Partant, être détaché(e) de tout stress excessif voire pathologique sans oublier la nécessité de savoir comment et quand s’affirmer.
Quand et comment s’affirmer ?
Souvent, j’entends des gens me dire que pour s’affirmer, il convient de savoir quand s’affirmer.
Effectivement, tous les contextes ne se prêtent pas à revendiquer, sans être agressif(ve), une idée contraire à une ou plusieurs personnes et ce, que ce soit dans un environnement social, affectif, sentimental, familial, économique, ou professionnel.
Il me semble évident que beaucoup de gens ne s’affirment pas de crainte de ne pas le faire au bon moment ou pas de la bonne façon. Ils ont donc peur des conséquences si jamais ils échouent à se faire entendre.
J’avoue que lorsqu’un propos dénote parmi la majorité, il n’est pas rare que la personne qui possède la décision finale balaie d’un revers de main la moindre avis contraire ou l’écoute d’une façon distraite pour finir par l’écarter alors que la personne n’a pas fini d’affirmer son opinion ce qui est particulièrement frustrant.
Il serait donc question de savoir quand s’affirmer.
In fine, il n’y a ni bon ni mauvais moment pour s’affirmer. Le plus mauvais moment c’est quand la ou les personnes présentes ne veulent pas entendre ce que vous souhaitez affirmer sachant que, pour autant, ce n’est pas une raison pour vous taire et ce même si, en plus du reste, parler en public vous est difficile.
Savoir quand s’affirmer c’est comme de se poser la question de savoir quand dire à une personne qu’on la quitte.
Il n’y a ni bon ni mauvais moment, il y a seulement des opportunités.
A vous de saisir votre chance et votre courage à 2 mains pour vous affirmer, sans être agressif(ve), et en désinvestissant votre propos de toute émotion ce qui signifie avoir une attitude claire, droite, et respectueuse de vous même comme de votre interlocuteur.
Exprimez votre opinion pour votre seul compte sans rechercher l’approbation des autres. Pensez à toujours débuter l’affirmation de soi par des mots positifs et constructifs. Ensuite, exposez les les raisons qui motivent votre désaccord.
Pour être bref, déconstruisez le sujet soumis à approbation. Exposez les avantages de votre proposition ou de votre point de vue. Le principe consiste alors à faire entendre aux autres que si leur idée initiale est bonne la votre est meilleure. Vous allez donc vous livrer à un exercice où vous allez apprendre des autres, et apprendre aux autres.
Le seul risque que vous prenez c’est ne pas agir ici et maintenant.
En agissant, plutôt qu’en rongeant votre frein, votre compétence est reconnue (même si elle n’obtient pas l’aval final). Vous faites entendre votre voix bien que cela nécessite, il est vrai, un minimum de capital de confiance en soi. Mais conservez à l’esprit que l’absence d’action nuit au changement.
Comment ne plus avoir peur de s’affirmer ?
Posons la question de façon différente que sous le seul angle de la peur.
S’affirmer nécessite t’il d’avoir confiance en soi, de façon impérative ? A bien y réfléchir, pas vraiment. S’affirmer repose sur l’agir, ce qui signifie s’épargner des frustrations, et ne pas prendre de risques inutiles.
Vous avez du mal à vous affirmer ? Alors, progressez par petites touches.
Affirmez-vous dans un environnement et un contexte dans lesquels les risques pour vous sont moindres. Dans votre sphère familiale ou sentimentale par exemple, ou dans votre sphère sociale, auprès de vos ami(e)s.
Prendre confiance en soi et s’affirmer passe par de petits essais, des petites touches progressives.
Cela vous permet d’évaluer l’équilibre entre votre investissement et les résultats ou les bénéfices. Commencez par exprimer votre vision du ou des sujets qui ne prêtent pas à conséquence : “J’aime beaucoup ce plat. C’est trés bon, mais, je pense que j’aurais mis moins de sel.“.
Ne mettez jamais l’autre en accusation ni en porte à faux : il faut respecter votre interlocuteur. N’oubliez jamais que vous avez le droit d’exprimer ou affirmer une opinion contraire à celle des autres lesquels ont aussi le droit de ne pas être d’accord avec vous.
C’est en procédant par paliers successifs que s’affirmer vous permet de prendre confiance en soi. Cela signifie ne pas anticiper sur les réactions des gens. Procédez par étapes comme si vous montiez un escalier, marche après marche, à votre rythme.
Vous aimeriez une remise sur l’achat d’une automobile ? Allez voir plusieurs concessionnaires de la marque du véhicule qui vous intéresse et commencez par négocier “petit” puis de plus en plus grand pour obtenir la meilleure remise possible
A moins que, dès le départ, vous exprimiez votre désir d’une remise importante sur l’achat de cette voiture. A vous de prendre confiance dès le départ, voire de prendre un risque choisi de façon progressive.
Vous seul(e) savez comment vous souhaitez pratiquer l’affirmation de soi. Petit conseil cependant, allez-y doucement. N’exigez rien de vous que vous ne puissiez naturellement faire.
Comment pratiquer l’affirmation de soi ?
Affirmer son besoin, s’affirmer dans son désir, nécessite un minimum de savoir faire.
Si vous vous lancez tête en avant, sans expérience, vous risquez de vous faire du mal. Je vais donc tenter de vous expliquer comment pratiquer l’affirmation de soi.
Avoir plus qu’un minimum de sens critique est une excellente chose. Encore faut-il savoir comment exprimer sa pensée de façon claire, limpide, et convaincante surtout qu’on sait que, dans tous les cas, vous ne ferez pas l’unanimité.
Pratiquer l’affirmation de soi est presque un art, celui du savoir être et du savoir faire mais un art à la portée de tous. Alors voici, de façon simple, comment pratiquer l’affirmation de soi.
Comme je l’ai écrit dans le chapitre précédent, pratiquer l’affirmation de soi doit se faire dans le respect de soi, comme dans le respect des autres.
L’affirmation de soi est à la fois une question d’attitude, au sens physique du terme, et de comportement. C’est à dire une réponse modulée en fonction des besoins et de l’objectif à atteindre.
Techniques pour développer l’affirmation de soi
Pour renforcer votre capacité à vous affirmer, voici quelques techniques éprouvées :
Reconnaître ses droits : accepter que vous avez le droit d’exprimer vos opinions et sentiments.
Pratiquer l’écoute active : écouter attentivement les autres pour mieux comprendre leurs points de vue.
Utiliser des messages en “je” : exprimer vos sentiments en commençant par “je” pour éviter de blâmer l’autre.
S’entraîner à dire “non” : apprendre à refuser des demandes déraisonnables sans culpabiliser.
Adopter une communication non verbale cohérente : maintenir une posture ouverte et un contact visuel pour renforcer vos propos.
Ces techniques peuvent être pratiquées au quotidien pour améliorer progressivement votre affirmation de soi.
Ce qu’il ne faut pas faire :
Ne jamais juger,
Ne pas critiquer,
Ne pas menacer (mode agressif),
Ne jamais tenir des propos discriminants,
Ne jamais menacer si vous n’obtenez pas satisfaction,
Ne jamais crier pour se faire entendre.
Ce qu’il faut faire :
Toujours parler en son nom à soi: “Je”,
Être au clair avec ses émotions (ce qui signifie toujours exprimer ce que vous ressentez comme émotion. Par exemple : joie, colère, tristesse, frustration, etc.),
Accepter de ne pas être entendu(e) ou compris(e),
Accepter les refus,
Accepter les critiques,
Être objectif,
Ne pas faire une affaire personnelle du sujet à traiter (votre vie n’est pas en danger, sauf si vous le voulez),
Accepter que tout changement ne peut se faire du jour au lendemain,
Accepter de reformuler, voire d’accompagner, quand une personne reprend ses vieilles habitudes,
Accepter une vision ou une pensée contraire à la votre,
Accepter que s’affirmer passe aussi par le lâcher prise.
Comme vous l’aurez compris, il y a plus de choses à faire que de choses à ne pas faire. Mais, selon un vieux principe, c’est en donnant plus que l’on reçoit beaucoup.
Reste maintenant à savoir comment s’affirmer sans blesser l’autre.
Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
Quand on parle d’affirmation de soi, il est toujours question d’estime de soi. Il s’agit là de ce que j’appellerai, non sans cynisme, une lutte d’égo.
Qui suis-je pour parler ainsi ou, comme le dirait quelqu’un qui m’est proche : “Tu parles d’où ?‘. Donc, quand on parle de s’affirmer sans blesser l’autre, on parle de “communication”.
Du coup, il est convenu qu’il existe plusieurs modes de communication lesquels s’inscrivent dans une dimension verbale et non verbale. A ce propos, je ne saurais que trop vous inviter à lire cet article fort intéressant :
Les 3 premiers modes de communication ne sont pas adaptés comme techniques pour s’affirmer. Seule la 4è semble l’être mais j’émettrais quelques réserves. Mal employée, la technique de l’assertivité amène à manipuler.
Cette méthode de communication, quand elle est mal utilisée, peut mener à des dégâts monstrueux.
Le monde de l’entreprise en a fait ses choux gras des années durant, invitant, de gré ou de force, les cadres à suivre des formations.
Dès lors, tout un tas de concepts ont vu jour, comme le fogging qui est une technique d’assertivité. Ici, l’assertivité devient une sorte de dogme auquel personne ne peut échapper et pourtant…
Quand un système cherche à conceptualiser un comportement, et à le rendre incontournable, mon système d’alerte s’éveille, il fait du bruit.
Je nourris la même impression au sujet de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) comme mode de communication interpersonnelle, technique à propos de laquelle il y a beaucoup à dire mais, ceci est une autre histoire.
Il y a des moyens trés simples pour apprendre à s’affirmer sans blesser. Alors, revenons à notre question : Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
C’est simple :
Soyez respectueux de la parole de l’autre,
Évitez tout jugement de valeurs,
Ne parlez qu’en votre nom,
Acceptez d’avoir peur de ne pas être entendu(e),
Exprimez vous sans critiquer,
Travaillez votre stress de sorte à ne pas être submergé(e) par l’émotion.
N’hésitez pas à vous rendre vulnérable plutôt que de jouer à la personne sûre d’elle et, comme le disait Friedrich Nietzsche (philosophe allemand) : “Deviens qui tu es“.
A ce sujet, n’oubliez pas la congruence.
Cela signifie agir de sorte à ce que votre comportement physique soit conforme à votre comportement verbal. Par exemple, ne signifiez pas votre accord en ayant un visage emprunt de révolte intérieure ou en disant “oui” tout en ayant la tête qui dit “non”.
Mais avant d’arriver à vous affirmer sans blesser l’autre, il va vous falloir intégrer – et dépasser – votre histoire personnelle. En effet, cette dernière est souvent un frein à l’affirmation de soi.
Que veut-dire l’affirmation de soi ?
Dans la langue française, s’affirmer vient de la modification du verbe “affermer” ce qui signifie “rendre ferme”. Par extension, au travers des siècles, “s’affermer” est devenu “s’affirmer”.
S’affirmer signifie prendre position sur un sujet ou un autre, sur un comportement ou un autre.
D’une certain façon, cela induit une capacité à dire “non”, à s’opposer et, partant, à ne pas craindre les conséquences sociales et/ou affectives de cette affirmation de soi. L’ensemble permettant ainsi de conserver estime de soi et respect de soi.
Quand je parle de respect de soi, je pense au respect de votre vision des choses comme des diverses valeurs que vous portez ou revendiquez. L’affirmation de soi consiste alors à ne pas hésiter à s’opposer et à valoriser votre point de vue dans le respect de l’autre.
Comme je viens de vous l’expliquer, s’affirmer c’est prendre clairement position par rapport à un sujet ou à un comportement.
Par exemple, imaginons que vous travaillez et qu’au cours d’une réunion, la plupart des personnes présentes s’accordent sur une décision avec laquelle vous n’êtes pas d’accord et ce quel que soit le sujet qui vous tienne à cœur ou pas.
Le respect de soi, comme le respect des autres, vous invite alors, non pas à exprimer votre désaccord de façon directe mais à motiver vos interrogations au sujet d’une décision en cours.
S’affirmer va donc consister à exprimer votre vision des choses pour, de façon progressive, démontrer comment et pourquoi la décision collégiale qui semble vouloir être prise n’est pas adaptée aux objectifs poursuivis.
Bien sur, pendant votre exposé, vous aurez toujours des gens pour vous couper la parole, pour vous dire que ce que vous présentez est inapproprié, voire inepte.
Ne perdez pas votre sang froid et dites à ces personnes qu’elles auront tout le temps de présenter leurs contre-arguments le moment venu.
Dans ce type de situation, s’affirmer ne consiste pas à emporter la victoire mais plutôt à faire entendre la différence de votre perception.
Si une décision est prise et va à l’encontre de vos arguments, au moins, vous aurez essayé. Voilà ce qu’est s’affirmer : c’est dire non, sans s’opposer avec véhémence. S’affirmer c’est faire valoir un point de vue sans, pour autant, souhaiter avoir raison et, par conséquent, “emporter le morceau”.
Quand s’affirmer est difficile voire impossible
La première fois où Nathalie et moi commençons à travailler, je suis surpris par sa douceur et sa gentillesse. Ses fonctions et sa personnalité laissent penser qu’elle se bat depuis bien longtemps pour rester à la place sociale et professionnelle qui est la sienne.
Cette femme travaille dans les domaines de la communication.
Elle dirige une agence spécialisée dans la conception d’outils de communication. C’est un marché concurrentiel qui nécessite de la réactivité et un entregent certain, et force m’est de constater que dans ce secteur d’activité, il est nécessaire d’être à la pointe, voire d’être en avance sur les autres.
Les temps sont ce qu’ils sont, et les responsables d’entreprises doivent se comporter comme des battants – je déteste cette expression – ou, pire, comme des requins aux dents acérés.
Ces comportements sont rendus nécessaires par un contexte social et économique particulièrement difficile lequel nécessite de perpétuellement se remettre en cause. Autant dire que c’est épuisant à plus forte raison quand on a des problèmes pour s’affirmer.
C’est dans un état d’épuisement avancé, nous parlons d’ailleurs de burnout, qu’elle me consulte.
Un sentiment de découragement constant
Elle est très angoissée à l’idée de continuer ses activités. Certains de ses clients sont odieux avec elle, ils exigent toujours plus, sans vouloir payer bien sur mais ils ne veulent travailler qu’avec elle, en aucun cas avec l’un de ses collaborateurs ce qui n’est pas un comportement innocent comme nous le verrons.
Quand cette patiente me parle de son quotidien, je me rends rapidement compte combien elle est fatiguée. Elle ne sait plus comment faire et ne cesse pas d’être la victime de certaines personnes toxiques aussi bien dans son univers personnel que professionnel.
Elle manque d’énergie et revendique des comportements plus respectueux mais cela ne donne rien. Elle est lasse. Pire, elle a le sentiment que plus elle revendique, moins elle obtient ce qui, le temps aidant, génère chez elle une sorte d’anxiété.
Je parle d’anxiété car, au final, elle est tendue en permanence, dort mal. s’alimente peu et sa relation avec son compagnon l’insécurise. Elle ne se sent ni soutenue, ni comprise. En bref, elle se sent assez seule, comme livrée à elle même.
Dénouer les nœuds
Dès la première consultation, cette personne et moi entreprenons de dénouer les fils de sa situation.
Quand j’écris cela, je pense à la nécessité impérieuse de comprendre ce qu’il se passe et de comment les choses se passent. En bref, si je comprends d’entrée le problème global, j’ai besoin d’aller dans le moteur.
Comme souvent, ce que je découvre m’aide à comprendre le comment du pourquoi. Nathalie considère que sa mère ne l’aime pas vraiment. Dotée d’un comportement pervers narcissique, cette mère reproche à sa fille d’être gentille, trop gentille, gentille a tendance manipulatrice lui dit-elle.
Le gag en pareille situation c’est que, vraisemblablement, la mère sait de quoi elle parle.
Cette mère reproche à son enfant devenue adulte d’avoir des comportements de séduction autant avec les hommes qu’avec les femmes. Il semble donc évident que cette mère voit en sa fille une rivale.
Depuis toujours, la fille essaie de comprendre ce qui peut susciter une telle animosité chez sa mère. Elle ne comprend pas, mais les choses s’éclairent à la faveur de ses consultations thérapeutiques.
Des années se passent au cours desquelles elle a toujours peur que sa mère l’invective. Elle grandit dans un environnement d’insécurité affective patent. Son père fuit ses responsabilités assez tôt et brille par son absence tant physique que psychique.
La mère agit comme une matrone qui mène son monde à la baguette ce qui n’aide pas l’enfant puis l’adulte à avoir d’elle une image positive. Partant, elle ne cultive pas les principes de base de la confiance en soi.
Très tôt, cette patiente exprime sa sensibilité. Elle s’intéresse à l’art comme à toute autre forme d’expression artistique. Très jeune, elle crée une société en lien avec cet environnement professionnel.
A l’époque, il y a plus de 30 ans, tout est encore possible. Les risques sont minimes ce qui n’empêche pas sa mère de lui signifier son désaccord, sa désapprobation. Mais elle n’en n’a cure et persiste et bien lui en prend.
Tout au long de ces années, elle essaie, souvent avec succès, de s’entourer de collaboratrices qui partagent la même vision des choses qu’elle.
Intelligemment, cette professionnelle de la communication recrute des femmes et des hommes qui lui semblent capables de faire à sa place ce qu’elle n’arrive pas à faire elle-même : s’affirmer, être sur(e) de soi comme de ses compétences.
Elle gère l’ensemble non sans dépenser une énergie folle tout en ayant peur de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle rencontre son futur mari.
Un positionnement infantile
Les années passent.
Cette chef d’entreprise voit les comportements de ses clients changer. Ils deviennent de plus en plus exigeants, acceptent de moins en moins de payer conformément à leurs demandes. La concurrence est rude et les écueils professionnels nombreux.
La mère de Nathalie est de plus en plus active auprès de sa fille quant à lui exprimer son dédain. La fille se “bat” avec son frère pour savoir qui des deux s’occupe de cette mère toxique qui va vieillissant.
Depuis longtemps, le frère a pris la poudre d’escampette et vit à l’étranger. C’est donc à la fille qu’échoit la responsabilité de s’occuper de sa mère ce qui, bien évidemment, enrichit le lien de subordination et ravive chaque jour un peu plus, la difficulté que ma patiente rencontre quant à s’affirmer.
Au delà de toutes ces explications très intéressantes, je souhaite que Nathalie identifie ce qui lui pose problème en matière d’affirmation de soi.
A cette fin, je lui confie quelques exercices comportementaux et lui demande de réfléchir à deux questions. Celles-ci sont extrêmement importantes et ses réponses permettront de confirmer, ou d’infirmer, ce dont je vous parlais précédemment.
Très vite, à la faveur de sa seconde consultation, il s’avère qu’elle a peur d’utiliser des modes d’affirmation de soi.
Peur de perdre l’approbation de sa mère laquelle, pourtant, ne vit plus avec elle. Très rapidement, il apparaît que face à la nécessite de faciliter l’affirmation de soi, Nathalie réagit comme une enfant. Elle est sidérée par sa propre histoire, comme si sa mère était présente dans son quotidien tant affectif que professionnel.
Apprendre à lâcher prise pour pratiquer l’affirmation de soi
Une fois les réponses aux questions traitées et exploitées, je lui demande d’exprimer par écrit un certain nombre de choses. Je souhaite que, de façon déportée, elle se libère de ses entraves affectives.
Comme vous le savez, je ne suis pas favorable aux exercices d’exposition. Il est donc exclu que je lui demande de s’affirmer directement auprès de sa mère. En plus du fait que, partant de l’idée qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, c’est totalement vain et douloureux.
Cette patiente s’adonne à cet exercice avec un plaisir mal dissimulé. Elle s’exprime enfin, sans réserves ni retenues.
Elle lâche tout ce qu’elle a sur le cœur. Il ne lui faut pas plus de 15 jours pour rédiger certaines lettres. C’est radieuse qu’elle me consulte de nouveau. Quand j’écris “radieuse”, je pense qu’il est préférable d’écrire “hilare”. Elle s’est lâchée ce qui lui fait le plus grand bien.
Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’exprimer des réserves quant à cet exercice.
Elle craint que ses difficultés à propos en matière d’affirmation de soi perdurent. Elle ne voit pas comment faire, ce à quoi je lui réponds qu’il est opportun d’y aller doucement, de ne pas générer de changements trop rapides. Il faut préparer le terrain parce-qu’une autre situation reste à éclaircir et à traiter.
Une technique surprenante pour s’affirmer
Grâce aux lettres qu’elle a écrites, Nathalie se sent mieux.
Doucement, elle retrouve une image d’elle même plus positive. Elle commence à exprimer ses limites tant à son bureau que chez elle. Elle se pré occupe moins de ce que son mari lui suggère de faire. Elle y attache moins d’importance dans la mesure où elle se positionne de façon plus claire.
Cette femme-enfant devenue adulte cherche beaucoup moins l’approbation. Les lettres, et le débriefing qui s’en suit lui permettent de se libérer de ses entraves affectives.
Il en reste un dernier problème à résoudre et pas des moindres.
Nathalie se fait littéralement polluer par un client. Un type odieux et capricieux qui n’a de cesse de la menacer, qui lui téléphone sans cesse, exige que ce soit elle qui lui réponde, et qui ne supporte pas de parler à quelqu’un d’autre.
Nathalie peine à s’affirmer à propos de ce client. Elle continue à avoir peur de ce monsieur, redoute des conséquences commerciales et économiques si elle n’exécute pas les “ordres” de son client. Pourtant, la réalité est que Nathalie est victime de harcèlement, tout comme avec sa mère.
Dire non et exercer l’affirmation de soi face à un tel harcèlement est particulièrement difficile, surtout quand on a le sentiment d’être une petite fille devant un tel monstre d’égoïsme et d’égocentrisme.
Nous contextualisons cette situation, exactement comme nous l’avons fait dès le début de son coaching. Je sais que nous découvrirons les mêmes problèmes avec les mêmes effets, mais je tiens à m’en assurer.
La technique du SWITCH
La preuve est faite.
Nathalie a bien ce problème d’affirmation soi généré par le sentiment d’être une enfant. Devant une telle autorité, face à des menaces inadmissibles et réitérées, elle n’arrive pas à utiliser ses ressources pour exprimer ses désaccords.
A chaque fois qu’elle essaye de”refiler le bébé” à un collaborateur, le client devient comme fou. Elle essaie de lui dire que quelque chose ne va pas dans ses comportements mais plus elle le lui dit, pire il est.
Bien évidemment, elle se renseigne quant à savoir si ce harcèlement lui est exclusivement réservé. Les salariés de ce client lui disent qu’il se comporte aussi avec eux comme un dictateur. Je propose donc à ma patiente d’utiliser une méthode simple pour recadrer le dictateur de service.
Je vous concède que la méthode employée est un peu particulière mais c’est le seul moyen de ramener le client à de meilleures considérations. Nathalie a du mal à mettre en place cette technique, pourtant, dès qu’elle commence à le faire, le résultat ne tarde pas à se faire sentir.
J’explique à ma patiente que son client a sans doute besoin de faire régner la terreur par souci de se protéger de sa propre incompétence et dans ce domaine, sur la foi de ce que ma patiente me raconte, ce type est brillant.
Terroriser les terroristes
Je fais remarquer à Nathalie que ce monsieur a un comportement exclusif avec son fournisseur de services.
Il fonctionne à la peur. Il distille la peur en Nathalie et çà marche. Cette patiente est tellement sidérée qu’elle manque à tous ses désirs de s’affirmer.
Je lui demande alors d’utiliser la peur comme vecteur du changement. Nous allons utiliser les fondements du comportement de son client pour les retourner contre lui et, ainsi, obtenir ce dont elle a besoin : la paix.
Je demande à cette femme de se comporter de la façons suivante.
Dès le prochain coup de téléphone du dictateur, elle fait dire à l’une de ses collaboratrices que la directrice de la société a peur de parler au dit client, qu’elle est terrorisée à l’idée de mal faire ou de mal dire.
Ma patiente se raidit et m’oppose qu’elle risque de perdre le dit client, ce à quoi je lui réponds que c’est à elle de choisir. Stratégie d’affirmation de soi, donc équilibre et bien être, ou vivre dans la peur, dans le stress constant.
Elle choisit la première solution. Ouf !
Première chose, je lui demande de choisir un(e) salarié(e) en qui elle a confiance. Cette personne est très vite identifiée. Nathalie lui explique la situation et obtient son approbation. Un matin, le dictateur téléphone et exige de parler “à la patronne” (dixit).
La collaboratrice répond que, malheureusement, ce n’est pas possible. Cette collaboratrice est tétanisée de peur et craint de parler à ce client. Elle finit par préciser au client que la direction considère, après réflexion, que l’agence et sa directrice ne sont pas un bon fournisseur pour le dit client et conclut en suggérant à ce dernier qu’il conviendrait qu’il en cherche un autre (de fournisseur).
Changer soi sans exiger de l’autre
Le client est désemparé. Très rapidement, il s’emporte et exige que ma patiente le rappelle ce que, à ma demande, elle ne fait pas. Le type rappelle. Une conversation s’engage et la collaboratrice de Nathalie répète les mêmes choses que la première fois.
La salariée insiste quant au fait qu’elle craint que la société ne soit pas à la hauteur des exigences légitimes du dit client. Ce à quoi l’intéressé répond que, oui, il est exigeant, qu’il requiert l’excellence, d’ailleurs il exige que Nathalie le rappelle.
Comme la directrice de la société est une personne à la voix très douce, je souhaite qu’elle utilise son timbre pour rappeler le client en un moment plus adéquat, quand elle sera prête à porter l’estocade.
Je souhaite qu’elle téléphone à ce monsieur, et lui envoie des ancres positives. C’est un bon professionnel, il a raison d’être exigeant, le meilleur lui est dû, etc. Elle doit absolument enrichir la vision du monde du client et le rassurer pour faciliter l’affirmation de soi.
Nous savons que plus Nathalie s’affirme en allant contre le client, plus cela enrichit le problème. Le client a faim et soif, nous allons donc lui donner à manger et à boire. Il a besoin d’être rassuré mais il a aussi peur d’être lâché du fait de ses comportements. Nous jouons donc sur les deux tableaux.
Comment exprimer sa limite
A ma demande, Nathalie explique à son client que ses attentes sont tout à fait légitimes. Mais que, elle, la fournisseure, est incapable de les satisfaire, qu’elle ne sait pas être à la hauteur de la situation et, ce faisant. ne mérite pas ce client. En conséquence, elle l’invite fortement à chercher un autre fournisseur.
Le type est, parait-il, déconfit au téléphone. Il tente de se battre, exprime toute la peur qu’il a d’être seul, sans professionnelle comme elle. La stratégie porte ses fruits.
A ma demande, Nathalie en rajoute. Elle exprime le désir qu’elle a de répondre favorablement aux demandes dudit client mais, dans le même temps, elle insiste quant au fait qu’elle constate combien il lui est difficile de savoir y répondre. En tous cas, aussi fidèlement que lui le souhaite et qu’elle comprend que dans une telle situation, qu’il tempête et soit si en colère.
Elle reconnaît qu’à cause d’elle, il est obligé de tout gérer, que c’est elle qui le met en difficulté, qu’il est bien gentil de continuer de travailler avec une entreprise peuplée d’incapables, lesquels aggravent ses difficultés alors qu’il s’investit tant.
Le retournement de situation tant attendu s’exprime.
Le dictateur implore Nathalie que, surtout, elle ne le laisse pas tomber, que sans elle, il est lui même dans une situation difficile, qu’il est désolé, que oui, il est exigeant mais qu’il n’avait pas compris combien Nathalie avait à cœur de le satisfaire.
Nathalie accuse réception et dit à son client qu’elle réfléchit mais que…
Réussir à s’affirmer sans effort
Je demande à Nathalie de surseoir à toute décision, de laisser le dictateur se perdre dans son propre jeu, d’attendre qu’il rappelle et, surtout, de ne pas lui répondre favorablement. Pas dès la première relance pour, ensuite, à la faveur d’une seconde relance du client, reformuler à celui-ci ses peurs de ne savoir être à la hauteur.
Et le miracle a lieu.
Le dictateur se ramollit et propose à son fournisseur de l’aider. Un comble. Comme il ne lui veut aucun mal lui dit-il, il lui propose de “mettre” entre lui et elle, une collaboratrice. De fait, le client entend ce que son fournisseur lui précise et, de lui même, il participe au processus d’affirmation de soi.
Les mois passent. Cette cheffe d’entreprise m’ informe que stress et angoisses ont disparu de façon marquée et pérenne et qu’à propos de son client, tout est devenu plus simple et plus fluide.
Je suis ravi.
En quelques mots, la technique que je demande à cette femme d’utiliser est celle qui répond à ce que l’on appelle la “rigidité asymptomatique”.
Cela repose sur l’adoption d’un comportement qui inverse les tendances, qui favorise l’affirmation de soi en utilisant les autres pour ce faire. C’est ce que j’appelle le “switch”.
Bas dans le positionnement, haut dans le cadre.
De la peur à l’estime de soi
Ma patiente a besoin de conserver ce client pour d’évidentes raisons économiques. Elle n’arrive pas à calmer l’agressivité de cet homme qui la terrorise, et elle utilise la terreur générée par ce dernier pour le terroriser à son tour.
Pour résoudre un tel problème, nous utilisons une grande maxime dans les techniques comportementales pour conduire le changement : “La solution est dans le problème”. Dans le cas de Nathalie, cela a fonctionné au delà de nos espérances, et nous sommes ainsi passés de la peur à l’estime de soi.
Ma patiente a appris à utiliser sa vulnérabilité pour en faire une force, un peu comme la timidité dont on sait qu’elle est est une force de séduction massive quand elle est utilisée d’une certaine façon.
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses opinions, ses émotions et ses besoins de manière claire et respectueuse, sans agressivité ni soumission. C’est un équilibre entre l’écoute des autres et la défense de ses propres intérêts. Elle permet d’interagir avec assurance dans toutes les sphères de la vie, favorisant des relations saines et un meilleur bien-être personnel.
Comment développer l’affirmation de soi ?
Développer son affirmation de soi passe par plusieurs étapes : identifier ses besoins, apprendre à dire non sans culpabiliser, et adopter une communication claire et sereine. La thérapie comportementale (Palo Alto) est efficace pour améliorer cette compétence. La pratique quotidienne à travers des exercices simples comme la reformulation et l’auto-validation aide à renforcer cette posture assertive.
Quels sont les 4 piliers de l’estime de soi ?
L’estime de soi repose sur quatre piliers essentiels :
L’amour de soi : s’accepter avec ses forces et ses faiblesses.
La vision de soi : développer une image positive et réaliste de soi.
La confiance en soi : croire en ses capacités à réussir.
L’affirmation de soi : savoir exprimer ses besoins et poser ses limites.
Travailler ces quatre aspects permet d’améliorer son équilibre émotionnel et relationnel.
C’est quoi une personne affirmée ?
Une personne affirmée sait exprimer ses opinions, besoins et limites sans peur du jugement ou du conflit. Elle ne se laisse pas manipuler et sait faire respecter ses choix tout en restant à l’écoute des autres. Cette posture assertive favorise des relations équilibrées et respectueuses, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
Pourquoi est-il important de dire non ?
Savoir dire non est essentiel pour préserver son bien-être mental et émotionnel. Cela permet d’éviter la surcharge, de protéger son temps et son énergie, et de se respecter. Dire oui à tout peut entraîner de la frustration, du stress et une perte d’identité. Apprendre à dire non est une clé pour développer la confiance en soi et des relations saines.
Comment appelle-t-on quelqu’un qui sait dire non ?
Une personne qui sait dire non sans culpabiliser est qualifiée de personne assertive. L’assertivité est une compétence qui permet d’exprimer ses besoins sans agressivité ni soumission. Une personne assertive est capable de fixer des limites claires tout en maintenant une communication respectueuse avec les autres.
Comment puis-je apprendre à dire non ?
Apprendre à dire non commence par la prise de conscience de ses limites et de ses besoins réels. Il est utile de pratiquer des phrases claires et concises, comme :
“Je préfère décliner cette proposition”
“Je ne peux pas m’engager sur ce projet”.
S’entraîner à le dire avec un ton neutre et un langage corporel affirmé aide à se sentir plus à l’aise dans ces situations.
Comment dire non avec bienveillance ?
Dire non avec bienveillance, c’est refuser sans blesser. Il s’agit d’exprimer son refus clairement, en restant respectueux et en valorisant la relation.
Utiliser des formulations comme :
“Je comprends ton besoin, mais je ne peux pas cette fois-ci”
“Je ne suis pas disponible, mais peut-être une autre fois ?”
Ce type de formulations permet d’éviter les tensions tout en posant ses limites.
Pourquoi est-il important de savoir dire non ?
Savoir dire non est fondamental pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Cela évite de se laisser envahir par les demandes des autres et de se sentir dépassé. C’est aussi un acte de respect envers soi-même, permettant d’agir en accord avec ses valeurs et ses priorités.
C’est quoi une personne assertive ?
Une personne assertive est quelqu’un qui sait exprimer ses besoins, ses émotions et ses opinions avec clarté et assurance, tout en respectant autrui. Elle ne se laisse ni écraser, ni dominer, et sait faire valoir ses droits sans agressivité. Cette posture favorise des relations équilibrées et harmonieuses.
Quel est le contraire de l’assertivité ?
Le contraire de l’assertivité est le comportement passif ou agressif. Une personne passive évite le conflit en se soumettant aux autres, au risque d’être frustrée et de se sentir incomprise. À l’inverse, une personne agressive impose ses idées sans considération pour autrui. L’assertivité est un équilibre entre ces deux extrêmes.
Qu’est-ce qu’une posture assertive ?
Une posture assertive se traduit par une communication claire, confiante et respectueuse. Elle repose sur :
Un ton de voix assuré (ni hésitant, ni agressif).
Un regard direct, sans être intimidant.
Une attitude ouverte et une posture droite.
Une expression fluide et posée, sans justification excessive.
Une telle posture permet d’être écouté et respecté, sans générer de conflits inutiles.
Qu’est-ce que l’assertivité au travail ?
L’assertivité au travail consiste à exprimer ses idées, ses besoins et ses limites sans crainte ni agressivité. Un collaborateur assertif sait défendre son point de vue, refuser des tâches supplémentaires sans culpabilité, et résoudre les conflits de manière constructive. Cette compétence est essentielle pour instaurer un climat de travail sain et respectueux.
Le trouble anxieux et dépressif, aussi appelé trouble anxieux et dépressif ou trouble anxio-dépressif, n’est pas toujours facile à reconnaître.
À cheval entre le trouble anxieux et l’épisode dépressif, le trouble anxio-dépressif ne présente pas toujours les symptômes clairs d’une des deux pathologies.
Pourtant, il peut finir par dégénérer et empoisonner le quotidien du patient ce qui, bien évidemment, pose la question de savoir quelle est la meilleure solution pour traiter un trouble anxio-dépressif.
Comprendre le trouble anxieux et dépressif
Le trouble anxieux et dépressif mixte est une condition où des symptômes d’anxiété et de dépression coexistent sans qu’un des deux ne prédomine clairement.Cette combinaison peut compliquer le diagnostic et le traitement, rendant essentiel une compréhension approfondie pour une prise en charge efficace.
Symptômes physiques
Fatigue Persistante : Une sensation constante d’épuisement, même après une nuit de sommeil complète.
Tensions Musculaires : Raideurs ou douleurs musculaires sans cause physique apparente.
Troubles Digestifs : Nausées, diarrhées ou maux d’estomac fréquents.
Symptômes psychologiques
Irritabilité : Réactions disproportionnées à des situations banales.
Sentiment de Culpabilité : Tendance à se blâmer excessivement pour des erreurs mineures.
Pensées Négatives Répétitives : Ruminations constantes sur des sujets anxiogènes ou déprimants.fr.wikipedia.org
Causes et facteurs de risques
Plusieurs éléments peuvent contribuer au développement d’un trouble anxieux et dépressif :
Stress Chronique : Exposition prolongée à des situations stressantes, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.
Événements Traumatisants : Expériences passées difficiles, telles que des abus ou des pertes significatives.
Comment savoir si on est anxieux et dépressif ?
Beaucoup de patients souffrant d’un trouble anxieux et dépressif mixte consultent leur médecin pour des raisons en apparence sans lien avec le vrai problème.
Bien souvent, ils vont chez leur médecin généraliste pour se plaindre de difficultés à dormir ou de douleurs musculaires dont ils n’arrivent pas à se débarrasser ce qui est assez typique du comportement d’une personne anxieuse.
C’est lors de l’entretien que le médecin, s’il est attentif, peut soupçonner un trouble anxieux et dépressif surtout si le ou la patient(e) précise que il ou elle a des symptômes de déprime.
Généralement, le trouble anxieux et dépressif se manifeste sur deux plans : l’un mental, l’autre physique.
Les symptômes physiques
Tremblements,
Palpitations,
Sueurs abondantes et inexpliquées (notamment pendant la nuit),
Vertiges et étourdissements,
Baisse de la libido.
Les symptômes psychologiques
Tristesse ou mauvaise humeur permanente et inexpliquée,
Troubles du sommeil,
Perte d’intérêt pour tout et surtout pour ce qui passionnait le patient avant,
Trouble de l’appétit,
Indécision,
Difficulté à se concentrer.
Ce qui rend le trouble anxieux et dépressif difficile à cerner, c’est qu’il ne s’accompagne pas toujours de symptômes aigus attribués à l’anxiété ou à la dépression.
Par exemple, les pensés suicidaires sont plutôt rares et l’anxiété n’est presque jamais généralisée. Pourtant, si on ne fait rien, le trouble anxio-dépressif peut mener à de tels extrêmes.
Est-ce qu’un trouble anxio-dépressif se soigne ?
L’anxiété n’est pas une maladie mentale, mais une pathologie psychique.
Elle a été longuement étudiée et il est tout à fait possible de la soigner. Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur le sujet, les traitements sont multiples et tous ne sont pas parfaitement adaptés à chaque patient.
Les personnes souffrant d’anxiété ne doivent donc pas désespérer. Il leur faut persévérer et continuer à chercher le remède qui leur permettra de vaincre définitivement leur trouble anxieux.
Généralement, pour soigner l’anxiété, votre médecin commence par vous proposer d’améliorer votre hygiène de vie. Une activité physique et une pratique sportive régulières comptent parmi les meilleurs remèdes d’une majorité des cas d’anxiété.
Certains exercices de respiration peuvent aussi aider les personnes anxieuses et dépressives à réduire les symptômes au quotidien comme, par exemple, une crise anxieuse.
Comment soigner avec des médicaments ?
Contre l’anxiété, il existe des médicaments très efficaces : les anxiolytiques.
Cependant, leurs effets secondaires sont très importants (perte de mémoire, difficulté de concentration, fatigue extrême, etc.) ce qui les rend souvent incompatibles avec de nombreuses activités professionnelles.
De plus, ils sont assez mauvais pour la santé sur le long terme puisqu’ils provoquent une dépendance rapide, et leur surdosage est mortel.
Les antidépresseurs peuvent parfois être prescrits, mais rarement en première intention
Ils peuvent néanmoins être une bonne solution pour combattre un trouble anxio-dépressif passager. Pour les personnes atteintes d’anxiété ou d’une dépression persistante, ils ne permettent pas de résoudre le problème à la racine.
Antidépresseurs : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que la sertraline, sont couramment prescrits pour traiter ces troubles. fr.wikipedia.org
Anxiolytiques : Utilisés pour atténuer les symptômes anxieux sévères, leur utilisation doit être surveillée en raison des risques de dépendance.
Que faire face à un trouble anxieux et dépressif grave ?
Il arrive parfois que le trouble anxieux et dépressif, malgré ses symptômes difficiles à percevoir, soit plus grave qu’on pourrait le penser en premier lieu.
Certains patients ne réagissent pas du tout aux traitements proposés par leur médecin et l’inefficacité de la psychothérapie accroît souvent leur désespoir.
Pire encore, certains finissent par développer des idées suicidaires et une anxiété généralisée.
Trouble anxieux et dépressif et pensées suicidaires
Les envies suicidaires ne sont pas à prendre à la légère et il faut oser en parler à votre médecin. Il pourra vous diriger vers une consultation spécialisée qui vous proposera une prise en charge adaptée à votre cas.
Une fois que votre sécurité est assurée par un encadrement à la hauteur de vos besoins, vous avez tout le temps nécessaire pour vous interroger sur les origines de cette évolution du problème.
Il est donc nécessaire, pour ne pas écrire vital, d’envisager un arrêt de travail pour dépression de sorte à prendre le temps de vous occuper de vous.
L’anxiété généralisée et la dépression peuvent être à l’origine d’envies suicidaires chez les personnes anxieuses. Les choses deviennent plus délicates quand on tente de savoir qui de la dépression ou de l’anxiété est à l’origine de l’autre.
Importance d’une Prise en Charge Précoce
Une intervention rapide est cruciale pour prévenir l’aggravation des symptômes et améliorer la qualité de vie.Les traitements combinés, associant thérapie et médication, offrent souvent les meilleurs résultats.
Diagnostic et évolution du trouble anxieux et dépressif
Comme vous l’avez compris, un trouble anxio-dépressif mal diagnostiqué ou mal soigné peut générer des pensées suicidaires. Avant d’en arriver à cette extrémité, il est vital de consulter votre médecin traitant.
Il est compréhensible qu’une personne anxieuse soit découragée par ses différentes tentatives de solutions avortées.
J’entends par là, des solutions diverses (psychothérapie, médicaments) qui n’ont pas donné le résultat souhaité et qui ont mené à un abandon de toute thérapeutique par le ou la patient(e).
Il existe donc 2 possibilités de diagnostic du trouble anxieux :
Consulter un médecin généraliste ou un psychiatre.
Bénéficier d’un outil de contextualisation issu du protocole de thérapie comportementale.
En ce qui me concerne, je préconise le point N°2.
Un tel outil thérapeutique, issu de la thérapie comportementale, est particulièrement simple à exploiter. C’est ce même outil qui vous permet très rapidement, et très simplement, de savoir comment soigner un trouble anxio-dépressif.
Cet outil de diagnostic du trouble anxieux et dépressif est intégré à un protocole thérapeutique et comportemental qui vous permet de traiter la totalité du trouble anxio-dépressif en quelques semaines seulement.
Comment soigner un syndrome anxieux et dépressif ?
Le trouble anxio-dépressif n’est pas un syndrome dépressif aigu ou un trouble anxieux très handicapant. Par conséquent, il est possible de s’en accommoder et de vivre avec, mais ce n’est pas souhaitable.
Le stress et l’anxiété ont de nombreux impacts sur la santé, notamment à long terme. Il est donc important de soigner le trouble anxieux et dépressif mixte.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto menée par un comportementaliste est une excellente solution contre le trouble anxieux et dépressif.
Elle permet de s’attaquer à l’origine du mal en traitant directement ce qui provoque l’anxiété et la dépression.
Le travail du thérapeute comportemental est un travail de précision. Il aide le patient à analyser par l’auto-observation les origines de son trouble.
Ainsi, il analyse les pensées irrationnelles et les comportements à l’origine de ses inquiétudes. Dans la même logique, il apprend progressivement à les modifier pour mieux réagir.
Petit à petit, le (la) patient(e) modifie son approche comportementale face à différentes situations pour ne plus ressentir de l’anxiété quand il ou elle y est confronté(e).
C’est une méthode de plus en plus populaire et très appréciée pour son efficacité et sa rapidité. L’immense majorité des cas de trouble anxieux et dépressif sont résolus en quelques mois, voire quelques semaines seulement.
L’Assurance maladie et de nombreux ministères de la Santé à travers le monde recommandent désormais la thérapie comportementale aux personnes anxieuses et/ou dépressives.
Questions fréquentes
Quelle est la différence entre la dépression et le trouble anxieux ?
Le trouble anxieux et la dépression sont deux conditions distinctes mais souvent liées. L’anxiété se manifeste par une peur excessive, des ruminations mentales, une hypervigilance et parfois des attaques de panique.
La dépression, quant à elle, entraîne une tristesse profonde, une perte de motivation, une fatigue intense et parfois des idées noires. Alors que l’anxiété pousse à l’agitation, la dépression engendre plutôt un ralentissement général. Cependant, les deux troubles peuvent coexister, ce qui complique le diagnostic et le traitement.
Qu’est-ce qu’un syndrome anxio-dépressif ?
Le syndrome anxio-dépressif désigne une association d’anxiété et de symptômes dépressifs, sans qu’un trouble ne prédomine nettement sur l’autre. Il se traduit par une humeur triste, une fatigue persistante, un stress constant et des pensées négatives envahissantes.
Contrairement à une simple dépression ou à un trouble anxieux isolé, ce syndrome crée un cercle vicieux où l’angoisse nourrit la dépression, et inversement. Une prise en charge adaptée, combinant thérapie comportementale (thérapie brève orientée solutions Palo Alto) et traitement médicamenteux, peut aider à en sortir.
Comment vivre avec un anxio-dépressif ?
Vivre avec une personne souffrant d’un trouble anxio-dépressif demande patience, bienveillance et compréhension. Il est essentiel de ne pas minimiser sa souffrance, d’éviter les injonctions à aller mieux et de l’encourager à se faire accompagner par un professionnel.
Un soutien au quotidien peut passer par des gestes simples, comme écouter sans juger, encourager des activités apaisantes et favoriser un cadre rassurant. Cependant, il est aussi important pour l’entourage de préserver son propre équilibre émotionnel, afin de ne pas s’épuiser.
Qu’est-ce que le trouble d’adaptation anxio-dépressif ?
Le trouble d’adaptation anxio-dépressif est une réaction excessive à un événement stressant ou traumatisant (rupture, licenciement, deuil…). Il se manifeste par une anxiété intense, des troubles du sommeil, une perte de motivation et des difficultés à gérer le quotidien.
Contrairement à une dépression majeure, ce trouble est temporaire, mais il peut devenir chronique s’il n’est pas pris en charge. La psychothérapie et l’apprentissage de techniques de gestion du stress sont les traitements les plus efficaces.
Quel antidépresseur pour trouble anxio-dépressif ?
Les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme la paroxétine, la sertraline ou l’escitalopram, sont les plus souvent prescrits pour traiter un trouble anxio-dépressif. Ils aident à réguler l’humeur et à réduire les symptômes anxieux.
Dans certains cas, un anxiolytique à court terme peut être ajouté pour gérer une anxiété sévère. Cependant, chaque traitement doit être adapté au patient et suivi par un professionnel de santé pour limiter les effets secondaires et éviter toute dépendance.
Comment aider une personne anxieuse et dépressive ?
Pour aider une personne souffrant d’anxiété et de dépression, il est essentiel d’adopter une approche bienveillante et patiente. Écouter sans juger, valider ses émotions et éviter les phrases comme “ce n’est pas si grave” sont des clés pour lui apporter un soutien réel.
Encourager une prise en charge par un professionnel de santé (psychologue, psychiatre) peut également être bénéfique. Proposer des activités apaisantes (marche, relaxation, méditation) peut l’aider à se reconnecter au quotidien. Enfin, respecter son rythme et éviter toute pression permet d’éviter d’accentuer son mal-être.
Quelle est la comorbidité entre l’anxiété et la dépression ?
La comorbidité entre l’anxiété et la dépression est fréquente, car ces deux troubles partagent des mécanismes neurologiques et émotionnels similaires. Ils sont souvent interdépendants : l’anxiété chronique peut conduire à un épuisement mental et émotionnel, favorisant ainsi la dépression.
De même, la dépression peut renforcer l’anxiété en générant des pensées négatives envahissantes. Cette double condition complique le diagnostic et nécessite une prise en charge spécifique, combinant souvent thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et traitement médicamenteux adapté.