Angoisse et Dépression : Le Trouble Anxieux Dépressif Mixte

Je connais bien le binôme angoisses et dépression : j’en ai souffert des années durant.

A ce propos, inutile de vous faire attendre : oui, l’angoisse est un facteur de dépression et, dès lors, on peut parler de trouble anxieux dépressif mixte puisque le second découle du premier.

Dans cet article, j’essaye de préciser ce qu’est une dépression et le lien qui existe entre angoisse et dépression et comment définitivement traiter l’un comme l’autre.

Angoisse et dépression : de quoi s’agit-il ?

Qui parle de dépression, parle d’affaissement. Quand les professionnels de la météo parlent de dépression, ils évoquent un affaissement, un déséquilibre entre différents facteurs naturels.

A titre de précision, l’aggravation du déséquilibre des ces multiples facteurs génère un cyclone. La dépression, ou état dépressif, procède des mêmes phénomènes.

Quand quelqu’un souffre de dépression, cette personne n’est plus en état émotionnel et ou physique de contrôler les facteurs qui régissent son équilibre psychique comme dans le cas où la personne qui vient d’être informée d’un décès s’interroge quant à savoir comment faire son deuil.

Qu’est-ce qu’un état dépressif ?

Nous considérons qu’il existe trois niveaux de dépression :

  • Légère,
  • Moyenne,
  • Grave,
  • Chronique.

Chaque niveau de dépression ou état dépressif pose les symptômes de la gravité de la dépression.

La dépression légère

En cas de dépression légère, on envisage qu’une personne est impactée par un évènement soudain voire inattendu. Cette personne souffre d’une incapacité à dépasser l’évènement lequel constitue un traumatisme de plus ou moins forte intensité.

En ce cas, il est possible de parler de déprime et non nécessairement de dépression.

Face à cet événement, la personne – pour une durée limitée – peut ne plus ressentir aucun désir.

La dépression met à mal toutes les ressources psychiques voire physiques d’un individu au point de ne plus pouvoir lui donner la force d’exécuter la moindre tâche, habituelle ou non, et que cette tâche, ou son accomplissement, procure sentiment de plaisir, de bien être ou de sécurité.

A ce moment, tout est difficile, tout est objet d’efforts lesquels, en temps habituel, sont simples. Mais en ce temps de dépression, ils sont sont insurmontables.

Quand on parle de dépression on parle aussi d’abattement. La personne ne ressent plus ni désir ni plaisir ni de façon ponctuelle, ni de façon continue.

La dépression moyenne

Cela signifie que la personne concernée est abattue. Elle n’éprouve aucun désir particulier et ne se sent pas nécessairement concernée par ce qui suscite habituellement son intérêt, ce qui est le cas de personnes qui se mettent à avoir peur de la mort.

La différence avec une dépression légère tient dans la durée et l’intensité des symptômes. Partant, de leurs conséquences sur le quotidien de l’intéressé.

Le plus souvent, les victimes de dépression essaient de puiser dans ce qui leur reste de ressources pour essayer d’aller mieux. Une thérapie adaptée comme la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto aide ces personnes, en un temps record, à ne plus souffrir.

Très souvent, le corps médical prescrit des médicaments sérotoninergiques lesquels agissent sur la recapture de sérotonine et de dopamine (ex: Prozac™).

Ce type de traitement favorise un ré équilibre de la psyché. Le problème réside dans la dépendance à ces médicaments comme dans le fait que s’ils contrôlent les symptômes, ils n’apportent aucune solution pérenne au problème de la dépression.

La dépression grave

La personne n’est plus affectée par rien. Elle ne ressent rien. Ne s’intéresse à rien. Elle est victime d’un symptôme amotivationnel.

Plus rien de ce qui la concerne ne l’émeut. La personne est empreinte de tristesse voire, dans les cas les plus graves, de mélancolie.

Dépressive, elle se convainc que rien ni personne ne peut plus la sortir de cet état.

La dépression est constituée par un état émotionnel affecté par un ou plusieurs évènements subis que la victime n’arrive pas à intégrer ni à accepter ou à dépasser.

La personne dépressive est confrontée à un état de transition qui ne lui permet pas d’accepter le passé ni de s’investir dans la vie au sens du présent comme de l’avenir.

Elle est donc coincée entre deux états comme si elle a un boulet à une cheville ce qui l’empêche de progresser.

La dépression chronique

Très rapidement, au cours de cette 1ère consultation, il apparaît que, depuis toujours, elle se sent comme une enfant dans un corps d’adulte.

Ses réactions sont effectivement infantiles, au sens respectueux du terme. Sa psyché est celle d’une petite fille, laquelle se souvient-elle, tout au long de son enfance, entend ses proches lui jeter au visage : « Tu es chiante! Tu nous emmerdes !« .

Cette jeune femme est affectée depuis toujours d’une dysthymie, c’est à dire une dépression chronique. Conséquences d’angoisses contextuelles. Pour autant, elle a continué à vivre.

Elle essaie de construire sa vie conformément à ses désirs. Insatisfaite des résultats obtenus, elle passe son temps à contrôler ses peurs. En bref, elle ne vit rien de ce qui lui plait vraiment et n’a de cesse de s’appliquer à éviter ses peurs comme le jugement des autres.

Angoisse et dépression : il faut lâcher le contrôle

Un état dépressif est la suite logique d’une succession d’angoisse ou de crise d’angoisse non dépassées. Le plus souvent, les personnes victimes d’angoisse ou d’anxiété essaient de contrôler leurs émotions.

Cette nécessité de contrôler les angoisses relèvent, parfois, d’une obsession narcissique.

Ici, je pense à la névrose d’angoisse laquelle consiste à s’enjoindre à soi même de garder bonne figure face à l’événement pour s’éviter la peur d’être jugé(e) ou pour éviter de ressentir honte et culpabilité.

Il est certain qu’à force de s’épuiser à contrôler l’incontrôlable, vous ressentez des moments d’abattement ou d’épuisement.

Cette dépression a pour facteur déclenchant une succession d’angoisses lesquelles enclenchent de la tristesse puis un abattement tel que vous finissez par avoir peur d’avoir peur.

A force de batailles perdues, à force d’épuisement, vous voyez certains domaines de votre vie affectés par vos angoisses comme par l’amorce d’une dépression.

L’angoisse cède alors le pas à l’anxiété c’est à dire à une peur constante et ce à propos d’un sujet particulier de votre vie qu’il soit affectif, sentimental, professionnel, ou économique.

Cette anxiété se meut en anxiété généralisée à partir du moment ou la plupart des domaine de votre vie sont affectés si ce ne sont tous.

Un problème narcissique

La dépression procure le sentiment de quelque chose d’irréversible, de quelque chose que l‘on ne peut pas, ou ne sait pas, contrôler.

Très souvent, les personnes affectées par une dépression expriment à leur sujet, une image profondément dévalorisée.

Cette mésestime de soi, si elle n’est pas prise en charge, ce qui est le plus souvent le cas, s’aggrave. Elle s’aggrave d’autant plus que, plus le temps passe, et moins la personne utilise ses ressources personnelles pour retrouver confiance en soi.

Partant, l’angoisse perdure. Par extension, les facteurs de dépression et ses symptômes vont grandissants.

Existe-t-il des personnes plus sensibles ?

Depuis le temps que je pratique la thérapie comportementale, je constate fréquemment que les personnes victimes de dépression souffrent d’une mésestime d’elles mêmes particulièrement importante.

Une grande partie de ces personnes, du fait de leur enfance, souffrent d’une construction fragile. Leur personnalité, leur narcissisme – leur image d’elle même – est mise à rude épreuve.

Pour de multiples raisons, principalement liées à leur environnement affectif, donc familial, elles n’ont pas d’elles une estime suffisante ce qui affecte durablement leur confiance en elles mêmes.

Empêchées par un environnement affectif insuffisamment stimulant, les personnes victimes d’angoisse, voire de crise d’angoisse, de crise de panique ou d’anxiété, ont cultivé, malgré elles, la peur de ne pas y arriver.

J’ai souvenir d’une patiente – laquelle va bien aujourd’hui, merci pour elle – fortement angoissée quand je la rencontre pour sa première consultation thérapeutique.

Elle manque cruellement de confiance en elle et a tout le temps peur de mal faire. Au surplus, elle s’inquiète en permanence de ce que les gens pensent ou disent d’elle.

Elle s’oblige à contrôler ses émotions d’angoisses avec le résultat que vous imaginez sans peine. Elle passe son temps à essayer de contrôler sa peur de ne pouvoir contrôler ses angoisses de peur que les autres les voient, ce qui fini par arriver.

On le lui reproche ce qui l’anéantit un peu plus chaque fois.

D’angoisse en crises d’angoisses jusqu’à la dépression

Chemin thérapeutique faisant, elle se rend compte qu’elle ne risque pas de savoir faire quelque chose qu’on ne lui a jamais appris.

Son narcissisme ne peut que s’en trouver fragilisé. Elle ne peut pas construire les bases même de son autonomie sur la foi de son âge adulte. Elle ne bénéficie pas d’un amour inconditionnel à la hauteur de son besoin.

Non pas que sa famille ne l’aime pas mais peut être que trop occupée ailleurs, cette famille ne prend pas la mesure du besoin de cette enfant, ni le temps de s’en préoccuper.

D’angoisse en crise d’angoisse, lesquelles ont laissé place à de l’anxiété, cette jeune femme ne se trouve bien qu’enfermée chez elle.

Malgré ses dénégations, elle finit par convenir que ce qui l’inquiète le plus, c’est de ne pas trouver de solutions. De ne pas pouvoir envisager de façon sereine une vie affective, sentimentale, sociale et familiale conformes à ses désirs de vie.

Les années passent sans que le problème d’angoisse ne se résolve. Le temps s’écoule encore puis laisse la place à la pire des compagnes, la dépression, laquelle est aggravée par une raison particulière que nous découvrions tout à fait par hasard : un problème de contraceptif responsable d’angoisses et de dépression.

Un traitement adapté

Quand cette jeune patiente et moi abordons son problème d’association d’angoisses facteurs de dépression, la question liée à la façon de traiter ce problème émerge bien évidemment.

Quelle stratégie comportementale est-elle la plus adaptée ? Devons nous prendre chaque problème séparément ou ensemble, avec quels objectifs et, pour être léger, un traitement homéopathique pour soigner la dépression serait-il opportun en complément de son travail thérapeutique ?

C’est ma patiente qui décide de la façon d’intervenir. Nous abordons et les angoisses et la dépression, cette dernière étant la conséquence de ses angoisses. Nous commençons de façon simple, grâce à des exercices comportementaux.

Au terme de la troisième séance, cette jeune femme résout son problème d’angoisses. Cela ne relève pas du miracle. C’est une simple question de stratégie thérapeutique laquelle lui a évité un traitement médicamenteux hasardeux.

Dans l’intervalle, nous nous occupons de son problème de dépression tout en construisant une stratégie qui favorise la ré émergence de ressources naturelles puis d’autres ressources que nous construisons ensemble de sorte à ce que confiance en soi, estime de soi et bien être fassent leur apparition.

Dans un troisième et dernier temps, nous consolidons les solutions tout en convenant de nous revoir un an après.

Nous convenons aussi qu’en cas de besoin, cette jeune patiente peut me contacter. Cela remonte à 8 mois. Je n’ai aucune nouvelle d’elle.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

Questions fréquentes

Est-ce que la dépression provoque des angoisses ?

Oui, la dépression peut s’accompagner d’angoisses intenses, car elle altère la gestion émotionnelle et amplifie les pensées négatives, créant ainsi un cercle vicieux entre anxiété et tristesse.

Comment soigner des angoisses pendant la dépression ?

La prise en charge repose sur une thérapie comportementale, des exercices de gestion du stress et, si nécessaire, un accompagnement médical adapté.

Comment savoir si on est anxieux ou dépressif ?

L’anxiété se manifeste par des inquiétudes excessives et une agitation constante, tandis que la dépression engendre une perte d’intérêt, une grande fatigue et une tristesse persistante.

Qu’est-ce que le trouble dépressif et anxieux situationnel mixte ?

C’est une forme de détresse psychologique réactionnelle à un événement stressant, combinant des symptômes dépressifs et anxieux sans atteindre un trouble psychiatrique majeur.

Qu’est-ce qu’un trouble anxieux dépressif ?

Il s’agit d’un état où l’anxiété et la dépression coexistent de manière chronique, rendant la gestion des émotions et du stress particulièrement difficile au quotidien.

Quels sont les symptômes du trouble d’adaptation avec humeur mixte ?

Ce trouble induit une difficulté à gérer un stress récent, avec des symptômes de tristesse, d’irritabilité, d’angoisse, des troubles du sommeil et des difficultés de concentration.

Qu’est-ce que le trouble anxio-dépressif ?

Le trouble anxio-dépressif est une combinaison de troubles anxieux et dépressifs persistants qui impactent l’humeur, la motivation et la gestion des peurs irrationnelles.

Qu’est-ce qu’un état anxio-dépressif réactionnel ?

C’est un état temporaire causé par un choc émotionnel ou un événement difficile, mêlant anxiété intense et symptômes dépressifs qui peuvent s’atténuer avec le temps et un accompagnement.

Qu’est-ce que le trouble d’adaptation anxio-dépressif ?

Ce trouble apparaît en réponse à un stress majeur et entraîne des symptômes d’anxiété et de dépression qui dépassent une simple réaction normale, sans pour autant être un trouble psychiatrique sévère.

 

Comment Calmer une Crise de Panique Efficacement ?

Ce qu’il est important de comprendre quand vous êtes confronté(e) à une crise de panique, c’est que vous êtes face à un symptôme d’anxiété particulièrement violent ce qui devrait vous amener à réfléchir à comment guérir définitivement de l’anxiété.

Pour l’heure, vous allez totalement perdre la maitrise de vous-même. C’est du moins le sentiment que vous en avez. Mais, au contraire de la seule angoisse, la panique est une émotion d’une très forte intensité.

Émotion à laquelle vous n’êtes pas non plus en mesure de donner une ou des explications spécifiques. Ce qui permettrait de comprendre ce qu’il se passe d’une part, et de traiter ces attaques de panique d’autre part.

Comprendre le mécanisme d’une crise de panique

Une crise de panique est une réaction physiologique et émotionnelle intense qui survient brutalement et provoque des symptômes désagréables tels que des palpitations, des sueurs, une sensation d’étouffement, ou encore des vertiges. Ces symptômes sont souvent accompagnés d’une peur intense de perdre le contrôle, de devenir fou ou de mourir, bien que la crise soit sans danger sur le plan médical.

Pourquoi survient-elle ?

La crise de panique est une sur réaction du système nerveux face à une situation perçue comme menaçante, même en l’absence de danger réel. Elle est généralement liée à des facteurs psychologiques (stress, anxiété chronique, traumatismes passés) et physiologiques (fatigue, surmenage, hyperventilation).

Les erreurs à éviter lors d’une crise de panique

  • ❌ Fuir immédiatement la situation → Cela renforce la peur à long terme.
  • ❌ Se concentrer sur les symptômes → Cela amplifie leur intensité.
  • ❌ Boire du café ou de l’alcool → Ces substances peuvent aggraver l’anxiété.
  • ❌ Chercher un contrôle absolu → Accepter les sensations permet de les désamorcer plus

Comment contrôler une crise ?

Au sens du plus grand nombre, il existe beaucoup de solutions – éventuelles – pour traiter une crise d’angoisse aigüe :

  • Méditation ou relaxation,
  • Médicaments,
  • Hypnose,
  • Thérapie comportementale.

Si chacune de ces méthodes possède certains avantages, elles ne sauraient être considérées comme des solutions à part entière. Vous trouverez des détails ci-après sur ces différentes techniques thérapeutiques. Il me semble important de vous préciser que ces techniques sont d’une utilité assez faibles si elles ne sont pas renforcées par de vraies techniques thérapeutiques. En l’espèce, je pense à la thérapie comportementale.

Crise de panique, comment l'apaiser ?

La méditation

Depuis un grand nombre d’années, il circule des informations au sujet de la méditation comme méthode pour vaincre l’angoisse, soigner l’anxiété, ou traiter les crises de panique.

La méditation c’est comme l’hypnose. Si cela vous aide à vous détendre, à être moins stressée et, partant, à limiter l’éventualité d’une crise, je ne vois pas en quoi c’est une solution.

En effet, dans le cadre de la méditation, il vous est proposé de suivre différentes exercices pour apaiser vos sens. Ils font partie de ce qu’il est convenu d’appeler la médecine douce.

En matière de méditation, il s’agit alors de revenir au temps présent pour vous détendre. Cela signifie cesser d’anticiper comme arrêter de contrôler. Un peu comme avec des exercices de relaxation.

Si la démarche est intéressante, elle ne peut être envisagée comme une méthode pour calmer un tel symptôme d’anxiété. Mais je ne vous empêche pas d’essayer, ou de prendre des médicaments.

Enfin, comme j’aime à l’écrire, le dire, et le répéter, si la méditation était une solution, vous n’auriez pas besoin d’y revenir – de la pratiquer – aussi souvent et aussi longtemps…

Les médicaments

Autant que vous le sachiez tout de suite. Il n’existe aucun médicament contre l’attaque de panique. Bien sur, si vous consultez un médecin psychiatre, celui-ci ne manquera pas de vous prescrire des antidépresseurs et des anxiolytiques. Cela va peut-être contenir certains de vos symptômes mais, en aucun cas, cela n’est une solution. Il ne faut pas oublier que ce type de médicaments a des effets secondaires d’une part et que si la prescription n’est pas accompagnée d’une prise en charge thérapeutique spécifique, prendre des médicaments pour contrôler la panique n’a aucun sens. Un peu comme l’hypnose dont je vous parle ci-après.

L’hypnose

Sur la foi de mon expérience thérapeutique depuis près de 30 ans, je ne suis pas convaincu de l’efficacité de l’hypnose comme traitement du trouble panique. Tout comme je vous l’ai précédemment expliqué au sujet de la méditation et ou de la relaxation, si l’hypnose peut calmer une attaque de panique, elle ne résout pas le problème de fond.

Hypnose pour traiter la crise de panique

J’en veux pour preuve bien des patients qui me contactent parce-qu’ils ont tout essayé. Psychanalyse, psychologie clinique, psychiatrie, médicaments, et hypnose, sans succès ni flagrant ni pérenne. En ce dernier cas, comme dans ceux que je cite précédemment, les résultats sont assez faibles et ne tiennent pas dans le temps. Je le répète donc. Si cela soulage, ce type de technique ne permet pas de vaincre des crises d’angoisses aigües de façon définitive. La question se pose donc de savoir quel traitement est le plus opportun, au sens efficace et durable.

Comment traiter une crise de panique efficacement ?

Dans le traitement de l’attaque panique par antidépresseur, le plus dur est le sevrage.

Du coup, beaucoup de personnes n’arrivent plus à vivre sans cachets et ce, très souvent, pour le reste de leurs jours sachant que ces comprimés vous font perdre toute autonomie. Alors, à bon entendeur… salut. C’est la raison pour laquelle je m’évertue à répéter que la thérapie comportementale est la forme de traitement la plus recommandée. C’est un traitement naturel qui n’a aucun effet secondaire sur l’organisme.

Son but consiste à vous aider à vivre les situations anxiogènes sans pour autant avoir de crise. Il s’agit donc de vous permettre d’avoir un comportement adapté, c’est à dire d’objectiver et lâcher prise, ce qui vous permet de conserver estime de soi et confiance en soi.

C’est dans cet esprit que j’ai conçu un programme thérapeutique et comportemental en ligne qui vous garantit 16 cas résolus sur 17 en moins de 2 mois. Ce programme élimine rapidement et définitivement tout symptôme de type attaque de panique.

Au surplus, il vous permet d’éviter les risques de rechute. La stratégie comportementale que ce programme utilise est approuvée par plusieurs études scientifiques. C’est donc la meilleure alternative à la prise d’antidépresseurs.

Techniques avancées pour calmer une crise de panique

Si une crise survient, il est essentiel d’appliquer des techniques immédiates pour apaiser l’intensité des symptômes et éviter leur aggravation.

1. La méthode des 5-4-3-2-1 pour reprendre le contrôle

Cette technique d’ancrage sensoriel permet de détourner l’attention du cerveau et de calmer rapidement l’anxiété. Elle consiste à identifier dans votre environnement :

  • 5 choses que vous voyez,
  • 4 choses que vous touchez,
  • 3 choses que vous entendez,
  • 2 choses que vous sentez,
  • 1 chose que vous goûtez..

En focalisant votre attention sur ces éléments concrets, vous réduisez la spirale des pensées anxieuses et recentrez votre esprit sur le moment présent.

2. La respiration contrôlée pour réguler le rythme cardiaque

L’hyperventilation aggrave souvent la crise de panique en amplifiant les sensations de vertige et d’oppression thoracique. Pour contrer cela, pratiquez la respiration en cohérence cardiaque :

  • Inspirez profondément pendant 4 secondes,
  • Retenez votre souffle 4 secondes,
  • Expirez lentement pendant 6 secondes,
  • Répétez cet exercice pendant 5 minutes.

Cette technique réduit immédiatement la sensation d’oppression et aide à ralentir le rythme cardiaque.

Quelle solution est efficace et durable ?

Si vous souffrez de crises de panique récurrentes, il est essentiel de traiter la cause sous-jacente pour éviter qu’elles ne se reproduisent.

1. Suivre une thérapie comportementale (Palo Alto)

méthode Palo Alto est une approche stratégique et systémique qui permet de désactiver les schémas anxieux rapidement. Contrairement aux thérapies classiques qui cherchent à comprendre l’origine du problème, cette méthode se concentre sur les solutions concrètes pour rompre le cycle de la panique en moins de 3 mois.

2. Accéder à un programme en ligne spécialisé

👉 Découvrez le Programme ARTUS conçu pour aider à surmonter définitivement l’anxiété et les crises de panique grâce à des exercices concrets et une approche innovante basée sur l’approche systémique de Palo Alto (thérapie brève et stratégique).

Ce que vous apprendrez :

✅ Comment désamorcer une crise en moins de 5 minutes.

✅ Quelles techniques appliquer pour éviter la rechute.

✅ Comment rééduquer votre cerveau à réagir autrement au stress.

Les crises de panique ne sont pas une fatalité. En appliquant des techniques de gestion de l’anxiété, en travaillant sur votre respiration et votre mental, et en suivant une approche comportementale adaptée, il est tout à fait possible de retrouver une vie sereine et apaisée. 🚀

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Questions fréquentes

Quels sont les symptômes d’une crise de panique ?

Une crise de panique se manifeste par des palpitations, des sueurs, une sensation d’étouffement, des vertiges, des tremblements, une peur intense de perdre le contrôle ou de mourir.

Comment se calmer en crise de panique ?

Pour se calmer pendant une crise de panique, il faut essayer de pratiquer la respiration contrôlée (cohérence cardiaque), utilisez la technique des 5-4-3-2-1 pour s’ancrer dans le présent. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la crise est temporaire et sans danger.

Pourquoi fais-je des crises de panique sans raison ?

Les crises peuvent être déclenchées par un stress latent, des schémas inconscients ou une hypersensibilité aux signaux corporels. Le cerveau interprète une fausse menace et déclenche une alerte.

Quels sont les symptômes d’une attaque de panique ?

Une attaque de panique provoque des sueurs, des frissons, une sensation d’oppression thoracique, des tremblements, une sensation d’irréalité et une peur intense.

Comment calmer une attaque de panique ?

Adoptez la respiration profonde, changez votre focus mental (comptage, ancrage sensoriel) et utilisez un exercice trés utile – voire génial – inséré dans mon programme thérapeutique (exercice 3 du Module 2).

Pourquoi fais-je des crises de panique ?

Les crises sont souvent dues à un stress accumulé, des traumatismes passés, un trouble anxieux généralisé ou une hyper vigilance aux signaux internes.

Quels sont les symptômes du trouble panique ?

Le trouble panique se caractérise par des crises de panique répétées, une anxiété anticipatoire, une hypersensibilité aux sensations corporelles et une peur persistante d’avoir une nouvelle crise.

Comment soigner un trouble panique ?

Pour soigner un trouble panique, la thérapie comportementale et stratégique (Palo Alto) est celle qui donne les meilleurs résultats (16 cas résolus sur 17, soit 95% de réussite avec un taux de rechute proche de 0).

Quelle carence provoque des crises d’angoisse aiguë ?

Une carence en magnésium, en vitamine B6 ou en oméga-3 peut aggraver l’anxiété et favoriser les crises de panique.

Est-ce grave de faire des crises de panique ?

Non, les crises de panique sont impressionnantes mais sans danger physiologique. Cependant, un trouble panique non traité peut affecter la qualité de vie et entraîner une anxiété chronique.

Ressources

Angoisse d’Être Juré(e) à un Procès : Comment se Préserver ?

C’est un grand classique que cette angoisse d’être juré(e) à un procès d’assises.

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, la démocratie (ou devrais-je écrire : démocrature) veut que n’importe lequel d’entre nous soit, par le biais d’un tirage au sort, putativement convoqué(e) pour être juré(e) dans un procès d’assises.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, en quelques jours, voire en quelques semaines, votre vie personnelle est mise entre parenthèses. Vous allez vivre une expérience qui, sans doute, va changer votre vision du monde en vous amenant à vous impliquer durant toute la période pendant laquelle vous allez participer en tant que citoyen à un procès d’assises en qualité de juré.

 

 

 

 

 

 

 

 

Des jours ou des semaines durant, vous assisterez à des interactions qui relèvent de la prise de pouvoir voire, parfois, du putsch, au nom de la justice, comme au nom du pouvoir et de la régulation sociale.

 

 

 

 

 

 

 

 

De tels moments ne vous laissent pas indemnes en termes d’émotions.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout à tour, vous ferez l’objet de l’attention des juges comme des avocats lesquels, chacun leur tour, essaieront de vous attirer dans leur giron. Ils attendront de votre part une décision qui corresponde à l’attente qu’ils nourrissent à votre endroit.

 

 

 

 

 

 

 

 

De revirements de situations en basculements, vous oscillerez entre le choix de la culpabilité ou de l’innocence. En quelques temps, vous déciderez de l’avenir d’une vie pour finir par être laissé(e) à la vôtre une fois le procès en cours d’assises terminé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Votre écoute, vos convictions et vos émotions vous guideront tout au long du processus dans un continuum dont l’essentiel ne vous échappera pas mais qui ne vous laissera jamais indifférent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous vous demandez comment ne pas être juré d’assises, si la possibilité de refus vous est offerte ou s’il peut y avoir un suppléant à un juré d’assises ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Nul besoin d’essayer de ne pas déférer à votre convocation. Si vous ne répondez pas présent, vous serez condamné(e), à votre tour et, dans tous les cas, bonjour l’angoisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand moment de solitude que d’être juré à un procès

 

 

 

 

 

 

 

 

Imaginez que vous êtes chez vous. Vous vivez votre vie, vous êtes préoccupé par les études du petit dernier ou par le fait de savoir qui va se déclarer volontaire d’office pour faire la vaisselle. La routine quoi. Contre toute attente, un courrier débarque dans votre vie : vous êtes convoqué(e) pour être juré(e) d’assises.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous ressentez une certaine fierté à cette convocation. Tout vous est expliqué en langage administratif : comment se déroule un procès d’assises, votre rôle, vos engagements… Un petit paragraphe attire votre attention encore plus que les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous êtes pris d’une légère angoisse. Du coup, la question se pose de savoir a justice inquiète plus qu’elle ne rassure ?

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, il vous est précisé que vous ne pouvez surseoir à cette convocation en tant que juré d’assises sous quelque prétexte fallacieux que ce soit, même celui d’une dispense d’être juré d’assises pour motif personnel au risque de vous voir condamné(e) à une peine de 3.750 € d’amende.

 

 

 

 

 

 

 

 

La justice semble ne pas être au fait des modes de communication inter-relationnelle, utilisant la menace comme mode éducatif.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nonobstant cette angoisse d’être juré à un procès, vous en êtes quitte pour une seconde angoisse, plus existentielle celle là :

 

 

 

 

 

 

 

 

  • « Vais-je être à la hauteur ? ».
  • « Vais-je savoir écouter, juger, prendre parti, évaluer ? ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref, allez-vous être un juré d’assises qui fait dignement acte d’un comportement républicain et responsable ? Grande question à laquelle vous ne saurez répondre qu’une fois le procès terminé, et encore ce n’est pas certain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fort(e) de cette convocation, vous informez votre employeur de vos obligations de juré d’assises. Ensuite, votre préparation mentale débute pour que, surtout, votre peur ne se voit pas ou, tout du moins, n’obère pas votre jugement pendant le procès.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le doute et l’angoisse s’installent pendant le procès

 

 

 

 

 

 

 

 

L’angoisse de ce nouveau statut, provisoire il est vrai, vous fait vous mettre en quête d’informations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous multipliez les recherches sur le web presque de façon compulsive et posez de nombreuses questions à vos amis dès que l’occasion se présente. De recherches en bibliothèque, en lectures diverses, vous vous apprêtez de sorte à avoir une tenue vestimentaire digne au sein du tribunal.

 

 

 

 

 

 

 

 

émotions pendant un procès

 

 

 

 

 

 

 

 

Donner une image de personne sérieuse et impliquée semble importante puisqu’il est vrai que siéger à un procès d’assises en maillot de bain n’offrirait pas la même crédibilité. D’ailleurs, vous n’envisagez même plus de trouver des moyens pour être révoqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

À la fois excité(e) et empreint(e) de peur, vous êtes otage d’un paradoxe qui va vous amener à apprendre à contrôler vos émotions mais aussi à trouver des solutions pour vaincre le stress et l’angoisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’envie de vous rendre à ce procès et l’envie de ne pas y être ce qui, bien évidemment, vous angoisse puisqu’avec d’autres citoyens vous allez décider de la vie, et de l’avenir, d’un homme ou d’une femme, criminel(le) présumé(e) mais quand même. Cette charge mentale vous incombe et son poids vous angoisse progressivement.

 

 

 

 

 

 

 

 

La peur de l’engagement

 

 

 

 

 

 

 

 

Les choses doivent être faites dans les règles. Vous devez apporter la ou les preuves de votre identité et aussi prêter serment. Cela signifie que dans un cérémonial dont la justice a le secret, vous prenez engagement quant à respecter des règles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette solennité participe à amplifier angoisse et anxiété alors que cette cérémonie n’a rien d’une communion solennelle. Vous avez peur, vous êtes impressionné(e) mais rappelez-vous : vous n’êtes pas la personne mise en cause, vous êtes juré(e) d’assises.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chacun son tour

 

 

 

 

 

 

 

 

Votre rôle, votre mission ainsi que le déroulement du procès d’assises vous ont été expliqués. Le premier jour d’audience arrive. Vous vous imprégnez du décorum, de la solennité du lieu comme de cette vision que vous avez de votre piédestal sur le reste du tribunal.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce sentiment de dominer l’ensemble de la situation. Cette formulation « être au-dessus » prend alors tout son sens. Ce décalage dans les positionnements de chacun vous semble être un choix stratégique savamment choisi et cela vous met mal à l’aise également.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les identités vérifiées, la présence de chacun validée, l’acte d’accusation est lu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un malaise vous envahit à l’énoncé des faits, parfois sordides. Vous n’êtes pas au bout de vos peines. Dans l’affaire qui est jugée, rien ne vous est épargné et il vous faudra gérer vos émotions tout au long du procès.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous méconnaissez totalement ce dossier. Vous entendez tout ce qui se dit : les questions du président comme les réponses de l’accusé(e). Il en est de même en ce qui concerne les interventions des avocats de la défense comme de l’avocat général. Du coup, vous vous posez la question de savoir à quoi vous servez.

 

 

 

 

 

 

 

 

Taiseux, nous n’avez aucun droit à intervenir et pourtant, des invraisemblances vous assaillent. Vous vous contentez de prendre des notes, et vous vous sentez seul(e), comme livré(e) à vous même, bien qu’accompagné(e) de votre désarroi causé par cette angoisse pénible qui s’immisce en vous : ce qui se joue vous dépasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’heure est grave

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre les interruptions de séances, les interventions des avocats, ou celles du ministère public, vous avez l’impression d’être phagocyté(e). Les uns contestent les éléments à charge pendant que d’autres veulent des aveux plus forts encore. Tous veulent la même chose : vous attirer, vous le ou la juré(e), dans leur escarcelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

À tort ou à raison, un sentiment d’angoisse vous envahit. Vous avez l’impression d’être sommé(e) de choisir. L’avocat de la défense plaide au mieux des intérêts de son client pendant que le ministère public veut sa sentence, celle de la culpabilité jugée et condamnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chacun y va de ses comportements.

 

 

 

 

 

 

 

 

Effets de manches, voix posée ou tonitruante. Vous êtes habité(e) par le doute. Qui a raison ? Qui a tort ? Quel choix devez vous faire pendant les délibérations ? Vous ne devez en aucun cas choisir sur la foi de vos affects.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous devez penser et réfléchir en toute objectivité. Comment agir de la sorte ? Vous avez l’impression que toutes les parties prenantes à ce procès tentent de vous attirer à elles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Que faire pour ne pas ressentir de l’angoisse à l’idée que la décision que vous allez prendre en matière de culpabilité conditionne la vie, l’avenir d’un autre humain. Comment gérer ses émotions dans un tel contexte ? Comment vaincre le stress et l’angoisse à cette place de juré(e), avec le sort du condamné entre les mains, même si celui-ci ou celle-ci a commis des actes odieux ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment ne pas se sentir empreint d’angoisse à l’idée de ces vies qui basculent dans l’horreur parfois contre toute attente ? Comment rester indifférent à toutes ces intimités exposées sur la place publique « au nom de la loi » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Doutes et angoisses : le lot commun des jurés à un procès

 

 

 

 

 

 

 

 

Le verdict est rendu. Pendant toute cette période, il vous est demandé de vous tenir à distance de tout élément se rapportant à l’affaire. Plus facile à dire qu’à faire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous ne pouvez pas échapper à toutes ces actions que toutes les parties ont émises en votre direction pour vous amener à prendre une décision conforme à ce qu’ils attendent de vous, et aucun des moments du procès ne vous aura laissé indifférent(e).

 

 

 

 

 

 

 

 

À aucun moment non plus, au terme de chaque journée, vous repartez à vos activités sans être durablement affecté(e) par ce qu’il s’est passé ou par ce qu’il est entrain de se passer. A vous, les troubles du sommeil et de l’endormissement, les questions sans réponses.

 

 

 

 

 

 

 

 

Peur de faire partie du jury à un procès

 

 

 

 

 

 

 

 

A vous aussi, les angoisses nocturnes qui sont autant d’échos à vos doutes persistants. Qui a tort ? Qui a raison ? Quelle est mon intime conviction ? Une fois encore, toutes ces questions résonnent dans votre tête.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand tout est terminé, le verdict rendu, vous repartez encore plus seul que vous n’êtes arrivé(e). À vous les souvenirs de ces plaidoiries parfois enflammées qui ne vous auront jamais laissé indifférent(e). Chacune vous marquera de son empreinte que vous revivrez pour quelques temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce moment durant lequel vous êtes juré(e) au tribunal, comme hors du temps, vous laisse une marque telle qu’il n’est pas impossible que vous viviez le tout comme un traumatisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir assister à un procès d’assises, vous ne sortez pas indemne de ces émotions qui vous auront saillies tout au long de ces journées. Ces moments parfois si longs et terribles, ces journées où l’émotion aura plus ou moins laissé sa place au sordide.

 

 

 

 

 

 

 

 

Votre vision de l’homme, de la société, de la justice sont marqués à jamais par ce moment suspendu. Votre vision sociale de ce monde, celui du crime, celui de la société quand elle juge, celui de la justice, celui des hommes, vous marquera à jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rôle de juré à un procès d’assises quand il – elle est seul(e) face à soi

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps passe, inexorablement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Parfois, des souvenirs remontent à la surface. Dans un moment social fort, vous avez démocratiquement participé à juger un être humain pour des faits dont la seule évocation vous angoisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

À votre tour, condamné(e) à écouter, à être imprégné(e) d’un monde qui n’est pas le vôtre. Vous êtes pris(e) de ces vertiges liés aux troubles anxieux qui ébranlent votre vision de la société pour toujours. Le doute et l’angoisse font leur œuvre et le temps continue de s’égrener.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce même temps qui vous éloigne de votre passage dans la noirceur des hommes. Désormais, votre regard est affecté de tous ces moments et sans doute, n’êtes-vous plus le ou la même.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous l’êtes d’autant moins que, parfois, alors que vous participez à un cercle social inattendu, celui des jurés, vous êtes amené(e) à lier connaissance avec les autres jurés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce lien, parfois si fort, co-construit un souvenir récurrent. Comme une continuité du procès, comme l’entretien de cette angoisse sourde qui vous habite, et que vous entendrez longtemps encore.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sauf cas très particulier, vous ne pouvez pas échapper à une nomination pour être juré(e) à un procès d’assises. Du coup, vous avez toutes les raisons d’avoir à supporter cette peur d’être juré à un procès.

 

 

 

 

 

 

 

 

Questions fréquentes

 

 

 

 

 

 

 

 

Être juré lors d’un procès d’assises est une responsabilité méconnue mais essentielle dans le système judiciaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

De la sélection au verdict, ce rôle implique des obligations précises et suscite de nombreuses interrogations. Voici les réponses aux questions les plus courantes sur le sujet.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi est-il difficile d’être juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Être juré lors d’un procès est une responsabilité lourde qui demande une grande capacité de concentration et d’impartialité. La pression psychologique, l’exposition à des affaires complexes et parfois choquantes, ainsi que la nécessité de suivre les procédures judiciaires rendent cette expérience exigeante et pénible.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment être tiré au sort pour être juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jurés sont sélectionnés aléatoirement à partir des listes électorales. Une fois tirés au sort, ils reçoivent une convocation officielle et doivent se présenter au tribunal pour la sélection définitive, où ils peuvent être récusés sous certaines conditions.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle est la probabilité d’être juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La probabilité d’être sélectionné comme juré dépend de plusieurs facteurs, dont la taille de la population électorale locale et le nombre de procès nécessitant un jury. Dans les grandes villes, cette probabilité est relativement faible, mais plus élevée dans les petites juridictions.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel est le salaire d’un juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jurés perçoivent une indemnité journalière qui varie selon le pays et la juridiction. En France, cette indemnité est d’environ 90 euros par jour, auxquels s’ajoutent des remboursements liés aux frais de déplacement et de séjour.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment éviter d’être juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est possible d’être exempté du rôle de juré pour les motifs suivants :

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Raisons de santé,
  • Charge professionnelle importante,
  • Obligations personnelles majeures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une demande de dispense doit être adressée au tribunal avec des justificatifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment est choisi un juré ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le tirage au sort sur les listes électorales, les candidats jurés passent par un processus de sélection au tribunal. Ils peuvent être acceptés ou récusés par la défense ou le ministère public en fonction de leur profil et de leur objectivité potentielle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment sont tirés au sort les jurés ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tirage au sort des jurés se fait en plusieurs étapes : d’abord sur les listes électorales, puis une seconde fois au tribunal avant chaque procès pour constituer le jury définitif. Ce processus vise à garantir une représentativité et une impartialité maximales.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi un juré est-il récusé ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Un juré peut être récusé s’il présente un conflit d’intérêts, s’il connaît l’accusé ou les parties impliquées, ou encore s’il montre des signes de partialité. La récusation peut être décidée par la défense ou l’accusation sans justification et dans certaines limites.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel est le rôle d’un jury dans un procès ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jury a pour mission d’examiner les faits d’une affaire criminelle et de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’accusé. Il délibère en groupe après les plaidoiries et doit rendre son verdict en respectant les règles de la justice et les éléments du dossier. 

Peur de Mal Faire : Comprendre et Surmonter cette Anxiété

En matière d’erreurs, ou de peur de mal faire, comme de peur de se tromper, je me pose là dans bien des domaines de ma vie mais, vous en conviendrez, c’est humain.

D’ailleurs, ne dit-on pas :

« Errare humanum est, perseverare diabolicum« 

c’est à dire :

« L’erreur est humaine, et persévérer est diabolique« .

Tout comme les miennes, vos erreurs sont tout à fait normales mais elles peuvent vous être fatales.

Qu’il s’agisse d’angoisse ou d’anxiété, depuis plus de 25 ans que je m’occupe de ces problèmes émotionnels, force m’est de constater que la plupart des gens affectés de ces maux commettent souvent les mêmes erreurs, de bonne foi.

Je vais donc vous présenter les erreurs les plus classiques dans ces deux domaines et, dans le même temps, vous expliquer :

  • Pourquoi ce sont des erreurs ?
  • Comment faire pour ne plus avoir peur de se tromper ?
  • Et à titre d’exemple : comment cette crainte est facteur d’angoisse de retourner au travail ?

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes ?

Les erreurs les plus communes sont les suivantes :

  • Penser ou se convaincre que les choses vont bien se passer,
  • Contrôler ses émotions,
  • Se contenter de prendre des médicaments pour calmer le problème,
  • Persister à se dire « je ne me sens pas bien » et ne rien faire,
  • S’inscrire dans une démarche thérapeutique qui ne fonctionne pas,
  • Penser, ou croire, que vous méritez ce dont vous souffrez.

L’atychiphobie : la peur de faire des erreurs

La peur de faire des erreurs est connue sous le nom de : atychiphobie. Cette phobie a aussi à voir avec la peur de l’échec.

C’est une anxiété intense et persistante à l’idée de commettre des erreurs. Cette peur paralyse les individus, les empêchant de prendre des initiatives, de s’exprimer librement ou de s’engager pleinement dans leurs activités quotidiennes.

Les causes de cette phobie sont multiples. Elles vont d’expériences passées traumatisantes aux pressions sociales et culturelles qui valorisent la perfection.

Les symptômes de l’atychiphobie sont caractérisés par une anxiété excessive, des palpitations, des sueurs, et une tendance à éviter les situations où des erreurs pourraient être commises.

Les personnes concernées expriment à leur endroit une autocritique constante et une peur irrationnelle du jugement des autres. Cette peur est susceptible d’entraîner des comportements compulsifs, tels que la vérification excessive et la procrastination.

Pour surmonter l’atychiphobie, il est essentiel de reconnaître que les erreurs font partie intégrante du processus d’apprentissage et de croissance.

Peur de mal faire : se convaincre du contraire est une erreur

Il est normal de souffrir d’angoisse ou de crise d’angoisse.

Normal au sens où ces émotions sont ponctuelles et qu’elles deviennent « anormales » quand elles se reproduisent souvent, voire tout le temps, à plus forte raison quand c’est quotidien comme dans le cas d’une phobie travail.

Quand vous êtes victime d’angoisse ou de crise d’angoisse, vous essayez de rationaliser. Cela signifie que vous tentez de trouver une raison rationnelle ou intellectuelle à ce qui motive cette émotion pénible.

Une fois que vous avez trouvé une raison qui vous semble « bonne », vous essayez de faire comme si de rien n’était. Vous essayez donc de donner le change et, partant, de contrôler votre problème.

Vous réagissez ainsi de sorte à ce que vos angoisses ne soient pas visibles des autres tout faisant en sorte que ces mêmes angoisses, ou crises d’angoisses ne vous empêchent pas d’avoir le comportement que vous souhaitez avoir à un instant T.

Travailler, faire du sport, jouer avec vos enfants, partager un moment avec vos amis, être actif(ve) dans votre relation sentimentale, etc.

En bref, vous tentez de chasser cette émotion douloureuse qu’est l’angoisse, et vous essayez de vous convaincre que la vie continue, que vous ne devez pas vous laisser aller et que vous allez vous débrouiller pour que ce problème ne vous submerge pas.

Ce type de comportement fait partie des erreurs les plus classiques puisque cela alimente des symptômes d’anxiété de performance.

Je vous explique pourquoi.

Comment ne plus avoir peur de se tromper ?

Penser que vos angoisses vont passer constitue l’une des erreurs classiques. Ce type de comportement relève de ce que l’on appelle communément le « contrôle ».

Contrôler cela signifie que, courageusement, vous tentez de prendre la main sur quelque chose qui vous échappe, en plus de ne pas nécessairement comprendre ce que vous ressentez. Si vous lisez mon blog, j’explique souvent que c’est la pire des façons de réagir.

Contrôler vos émotions, et réagir comme si elles n’existaient pas, ou comme si vous leur disiez de se « taire », participe à aggraver votre situation émotionnelle. Moins votre stratagème pour contrôler vos angoisses fonctionne, plus vous insistez, pire sont vos émotions.

Plus vous contrôlez vos émotions en déniant cette réalité qui ne vous convient pas, plus vous essayez de vous « tenir la dragée haute », et plus votre cerveau réagit en augmentant l’intensité de vos angoisses, ou des symptômes d’anxiété dont vous êtes victime.

Cela repose sur la construction de votre personnalité.

Vous n’êtes nullement responsable de ce mécanisme. Il s’est construit au gré de vos expériences de vie et vouloir en reprendre le contrôle est une gageure. C’est l’une des erreurs les plus pathogènes.

Alors ne pensez pas qu’avec facilité (je ne vous juge pas). Posez vous les bonnes questions, celles qui dérangent et, bien sûr, apportez des réponses qui remettent en cause le choix de la facilité.

N’oubliez jamais un grand principe : avoir peur de se tromper est le meilleur moyen de réussir. C’est un peu comme lorsque que l’on dit que dans toute crise il y a une opportunité. C’est difficile à comprendre, à entendre et à concevoir mais c’est trés vrai.

Quand on a peur de se tromper, on se trompe !

Quand on a peur de se tromper ou de faire des erreurs, cela génère de l’angoisse laquelle est un symptôme d’anxiété. Du coup, pour contrôler ses émotions, l’un de nos premiers réflexes consiste à prendre un anxiolytique, voire un anti dépresseur, et c’est bien compréhensible.

Ces émotions sont odieuses, à plus forte raison quand vous essayez de les contrôler et que vous obtenez un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.

C’est comme quand on a peur de se tromper que l’on se trompe…

Nous sommes dans une culture qui privilégie l’usage des médicaments. Mon positionnement à ce propos n’est pas de crier au scandale à propos du lobbying constant des laboratoires pharmaceutiques alors que des milliers d’emplois sont en jeu et des milliards de chiffres d’affaires sont concernés.

Ce n’est donc pas près de changer.

Je ne suis pas non plus un thérapeute comportemental contre les médicaments de façon systématique, et je ne souhaite aucunement être un intégriste anti-médicaments.

De ma part, adopter un tel comportement consisterait à alimenter une erreur assez commune, en plus d’être d’être stupide et stérile.

En effet, les médicaments ont un insigne avantage : ils prennent le contrôle de vos symptômes d’angoisses ou de vos symptômes d’anxiété. En cas d’anxiété, il est fréquent, qu’en sus des anxiolytiques, vous soient prescrits des anti dépresseurs, voire des neuroleptiques.

Prendre des médicaments est le symptôme de la peur de mal faire

La plupart des ces molécules génèrent une dépendance. Cela signifie qu’il ne faut surtout pas les arrêter du jour au lendemain.

Si vous l’envisagez, consultez votre médecin traitant de sorte à mettre en place un sevrage progressif. Dans le cas contraire, vous courrez à la catastrophe parce-que vos symptômes vont resurgir avec plus de violence qu’avant la prise de médicaments.

Les médicaments ne sont donc pas une solution sur le long terme même si la France détient le record mondial de la prescription de médicaments pour soigner l’angoisse, ou traiter l’anxiété. Il ya plus de 3,5 millions de pharmaco-dépendants en France. Une paille…

Si ces médicaments ont un intérêt pour vous aider à appréhender vos émotions de façon plus sereine, ils ne constituent pas une solution. En prenant des médicaments pour traiter votre problème, vous perdez toute autonomie.

Une prescription de ce type de médicaments n’a de réel intérêt que si c’est soutenu, enrichi, ou suivi, d’une prise en charge thérapeutique adaptée. Ne pas suivre une thérapie, ou un coaching comportemental, est le lot commun d’erreurs classiques et fréquentes.

Appuyons nous sur votre éventuelle situation :

  • Vous en avez plus qu’assez de souffrir d’angoisse ou d’anxiété.
  • Vous avez pris acte que ce n’est pas sans conséquences dans tout ou partie des domaines de votre vie.
  • Alors, sans vraiment vous renseigner plus avant, vous décidez de consulter un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, ou un psychanalyste.
  • Ou alors, vous décidez de suivre des séances de méditation ou de sophrologie (ce sont des exemples), ou toute autre démarche dont vous souhaitez qu’elle vous apporte bien être et paix de l’âme. La question maintenant, c’est de faire le bon choix pour vous.

Comment ne plus avoir peur de se tromper ?

De telles démarches sont normales et légitimes.

Mais, si elles ne sont pas documentées, vous risquez d’échouer. Si vous n’êtes pas au clair sur les raisons de votre démarche et, partant, sur vos objectifs, vous rentrez alors dans des reproductions d’erreurs toxiques.

Par exemple, beaucoup de psychiatre ne sont pas thérapeutes puisque leur métier initial – la médecine psychiatrique – consiste à identifier des symptômes et à prescrire des médicaments en conséquence.

Tout comme les psychanalystes, les psychologues vous font verbaliser sur vos parents, votre histoire de vie. Le principe consiste alors à faire des liens entre votre problème et votre histoire personnelle. Cela va vous prendre d’autant plus de temps que c’est une approche thérapeutique assez rationnelle et normative.

Dans tous les cas, le temps aidant, vous allez comprendre beaucoup de choses fort intéressantes. Cependant, avant que vos angoisses ou votre anxiété diminuent, voire disparaissent, il va falloir vous armer de courage.

Donc, vous prenez rendez-vous sans vous être nécessairement renseigné(e) sur la personne que vous vous apprêtez à consulter.

Vous ne prenez rendez-vous que parce-que c’est à côté de chez vous, à proximité de votre lieu de travail, parce-que c’est pratique, ou enfin parce-que la fonction de l’intéressé vous semble correspondre à ce que vous pensez être bon pour vous.

Que d’erreurs accumulées, là aussi, en toute bonne foi.

Je ne vous juge pas mais je crains que n’agissiez ainsi que pour vous éviter d’avoir à gérer la peur de vous tromper. Vous fonctionnez sans libre arbitre, sans comportement objectif, en allant au plus simple.

En fonctionnant ainsi, vous prenez le risque d’être assailli(e) de doutes ou de frustrations. En fonctionnant ainsi par peur de mal faire – faire le mauvais choix -, ce que vous cherchez à éviter va vous sauter au visage.

Avant de consulter qui que ce soit, à quelque sujet que ce soit, prenez le temps de réfléchir à vos objectifs. Êtes-vous intéressé(e) par le « pourquoi » ou par le « comment faire »?

Êtes-vous prêt(e) à une démarche longue voire ingrate, ou préférez-vous une approche pragmatique ?

Exercer votre libre arbitre vous protège

Exercez votre libre arbitre ! Si la personne que vous consultez ne vous convient pas, n’hésitez pas à changer de thérapeute.

Si vous avez l’impression de tourner en rond, ou que votre interlocuteur ne vous semble pas compétent à vous aider, changez.

Ne restez pas dans cette démarche qui consiste à trainer de pieds pour changer de thérapeute au motif qu’il vous faut de nouveau raconter toute votre vie à quelqu’un et que, rien qu’à l’idée, çà vous fatigue.

Dernier point, soyez honnête. Si vous remarquez qu’une approche ne correspond pas à votre besoin, arrêtez là.

Beaucoup de personnes me parlent de méditation ou de sophrologie par exemple. Je n’y vois aucun inconvénient mais ces approches sont des compléments. Ce sont des outils qui doivent s’intégrer à une démarche plus globale. En aucun cas, ils ne sont la solution.

Alors, par amour pour vous, ne commettez pas les erreurs auxquelles la facilité nous invite chaque jour.

Vous n’êtes pas responsable de vos erreurs

J’ai toujours été étonné, voire estomaqué, de constater combien les personnes qui souffrent d’angoisse ou d’anxiété sont en colère après elles-mêmes..

Elles cultivent souvent d’elles mêmes une certaine mésestime. Je les entends souvent se reprocher de ne pas arriver à contrôler leurs émotions alors que tous les autres y arrivent. C’est faux ! Que d’erreurs d’appréciations.

Vous n’êtes pas responsable de vos angoisses ou de votre anxiété.

Le croire relève de la même démarche que si vous vous disiez que vous souffrez d’un cancer parce que vous le méritez. Il y a tout un tas de gens qui ont une hygiène de vie extraordinaire, et qui décèdent d’une maladie mortelle quelconque alors qu’ils sont loin d’être des personnes âgées.

Moralité ? Essayez de déculpabiliser. Rien ne sert d’avoir honte à cause de problèmes d’anxiété ou de crise de panique. Vous ne le faites pas exprès. C’est le résultat d’une perte de contrôle qui ne relève pas de votre responsabilité.

Croire le contraire, c’est faire le lit de comparaisons stériles qui génèrent des conflits intrapsychiques, en plus d’alimenter un comportement victimologique.

Ce ne sert à rien, si ce n’est d’aggraver votre perception émotionnelle. Partant, de vous faire plus souffrir encore.

Essayez d’être gentil(le) avec vous, d’être dans l’amour de vous même, de vous pardonner de ne pouvoir contrôler ce qui vous échappe, et de vous laisser du temps.

Essayez aussi de contacter les bonnes personnes pour vous. Arrêtez de vouloir bien faire et de jouer un rôle. Essayez aussi de vous accepter pour qui vous êtes, comme vous êtes.

Faire des erreurs est le meilleur moyen de réussir !

Gardez en mémoire que vous ne vous infligez pas votre souffrance pour vous rendre intéressant(e), ou pour attirer l’attention. Si vous le pensez, c’est que vous vous manipulez. Vous avez le droit de vous faire du mal, et je ne peux rien faire pour vous en empêcher.

Du coup, j’ai une question : acceptez-vous d’apprendre de vos erreurs ?

Questions fréquentes

La peur de faire des erreurs est une émotion courante qui affecte bien-être et performance dans tout ou partie des domaines de la vie.

Cette peur se manifeste sous différentes formes et a des causes variées. Les réponses aux questions fréqiuemment posées ci-dessous ont pour fonction d’apporter des connaissances supplémentaires à ce sujet.

Comment s’appelle la peur de mal faire ?

La peur de mal faire est souvent désignée par le terme : « atychiphobie ».

Ce terme décrit une anxiété intense et persistante à l’idée de commettre des erreurs ou de ne pas répondre aux attentes. Cette phobie impacte divers aspects de la vie, qu’il s’agisse du travail, des études ou de ses relations personnelles.

Pourquoi ai-je si peur de me tromper ou de faire une erreur ?

La peur de se tromper peut avoir plusieurs causes profondes :

  1. Expériences passées : échecs ou critiques sévères qui renforcent la peur de se tromper.
  2. Perfectionnisme : les personnes ayant des tendances perfectionnistes se fixent des standards élevés et s’infligent une pression constante pour les atteindre.
  3. Peur du jugement : la crainte d’être jugé ou critiqué par les autres aggrave la peur de se tromper.
  4. Manque de confiance en soi : un manque de confiance en ses propres capacités rend particulièrement angoissante la perspective de faire des erreurs.

Comment s’appelle la peur de faire des erreurs ?

La peur de faire des erreurs est connue sous le nom d’atychiphobie.

C’est quoi l’atychiphobie ?

L’atychiphobie est la peur de faire des erreurs.

Peur de la Mort d’un Proche : Comment la Surmonter ?

La peur de la mort d’un proche est une émotion naturelle, ressentie par tous, nous connectant ainsi à la précieuse valeur de la vie.

Cette peur de perdre un proche, lorsqu’elle devient envahissante et excessive, est connue sous le nom de : thanatophobie. Cette peur concerne à la fois la crainte de notre propre fin ou celle d’être séparé d’un être cher.

Les origines de la thanatophobie varient, incluant des facteurs comme les traumatismes, les maladies, les pertes ou les angoisses existentielles.

Elle se traduit souvent par de l’anxiété, de la dépression, de l’insomnie, et favorise des comportements d’évitement. Cette angoisse de perdre un proche peut également affecter nos liens avec nos proches, à travers une dépendance affective ou une tendance à la sur protection.

Comprendre la peur de la mort d’un proche

Pour mieux appréhender la peur de perdre un être cher, il est crucial d’identifier l’origine de cette angoisse et ses répercussions sur notre quotidien.

L’angoisse de perdre un proche est une réaction naturelle, partagée par tous, qui souligne l’importance de la vie et de l’amour. Cette peur peut émerger pour plusieurs raisons :

  • Expériences traumatisantes : perte d’une personne aimée, accident, maladie grave, agression, catastrophe naturelle, etc.
  • Questionnements existentiels : réflexions sur le sens de la vie, la mort, l’inconnu, l’au-delà, etc.
  • Anticipations négatives : pensées sur la souffrance, la solitude, le regret, l’oubli.
  • Empathie : se mettre à la place de celui qui souffre ou qui est en danger, et ressentir ses émotions.
  • Sentiments de culpabilité : reproches de ne pas avoir été assez présent, de ne pas avoir pleinement exprimé ses sentiments.

Ainsi, ces facteurs peuvent intensifier notre peur de la mort de ses parents, au point de développer une thanatophobie.

Les symptômes de la peur de perdre l’un de ses proches

La peur de perdre un être cher peut engendrer plusieurs impacts négatifs sur notre existence :

  • Symptômes d’anxiété : palpitations, sueurs, tremblements, nausées, vertiges, difficultés respiratoires, etc.
  • Signes de dépression : sentiment de tristesse constant, perte d’intérêt, fatigue, baisse de l’estime de soi, pensées sombres, etc.
  • Troubles du sommeil : insomnies, cauchemars, réveils fréquents.
  • Évitement comportemental : fuir les lieux et situations rappelant la mort.
  • Comportements de surprotection : excès de présence, d’inquiétude, de dépendance, de possessivité vis-à-vis des proches, risquant de les repousser.

Ces symptômes et comportements peuvent nuire à notre qualité de vie, à notre bien-être, à notre santé, aussi bien au travail que dans nos relations, nous empêchant de vivre le moment présent.

Accepter et verbaliser sa peur

Comprendre les origines et les effets de la peur de perdre un proche est une chose, mais accepter et verbaliser cette peur en est une autre, cruciale pour surmonter l’angoisse et retrouver la paix intérieure.

Reconnaître sa peur : le premier pas

Admettre que l’on craint la mort d’un être cher est essentiel.

Cette peur, tout à fait normale et justifiable, ne doit pas être sujet à l’auto-jugement ou à la culpabilisation. Accueillez-la comme une partie intégrante de vous qui mérite attention et respect.

L’accueillir avec bienveillance et compassion est la clé pour la désamorcer, rendre son emprise moins intimidante et la relativiser.

Cette prise de conscience permet de constater que notre peur est influencée par nos pensées, nos croyances et nos émotions, des éléments sur lesquels nous avons le pouvoir d’agir.

Ainsi, nous commencerons à transformer notre approche de la mort et de la vie.

Exprimer sa peur : le pouvoir de la parole

Le second pas implique de partager notre appréhension de la mort d’un proche avec une personne de confiance. La parole, par sa puissance libératrice, joue un rôle déterminant dans l’allègement de l’angoisse et le sentiment de solitude.

En parlant, nous prenons du recul, clarifions et comprenons mieux notre peur. Cela nous aide à identifier les détails précis de nos craintes et de déterminer ce qui peut apporter un soulagement.

Exprimer notre peur est aussi un moyen d’obtenir soutien, compassion et empathie. Que ce soit auprès d’un ami, d’un professionnel, d’un groupe de soutien, ou même au travers d’un journal intime, trouver le canal adéquat pour verbaliser est vital.

Se concentrer sur le présent

Après avoir reconnu et exprimé nos craintes liées à la perte d’un proche, il est vital de se tourner vers l’étape suivante : vivre pleinement le présent.

Cette approche est cruciale pour surmonter nos angoisses de mort et d’apprécier pleinement chaque moment de la vie.

Vivre l’instant

La peur de perdre un être cher peut malheureusement nous maintenir captif du passé ou anxieux vis-à-vis du futur, nous noyant dans des souvenirs douloureux ou anticipant les pires scénarios.

Ce faisant, nous perdons de vue la beauté de l’instant présent, le seul temps où le bonheur et la paix sont véritablement accessibles.

Pour embrasser pleinement le moment présent, concentrons-vous sur vos sensations actuelles, sur nos actions, et sur notre environnement immédiat. Apprenons à apprécier les petites joies du quotidien, exprimons votre gratitude, et partageons des instants précieux avec nos proches.

Il est essentiel de lâcher prise sur les éléments hors de votre contrôle, de faire confiance au cours de la vie, et de nous ouvrir à de nouvelles découvertes.

S’ancrer dans le présent est une stratégie efficace pour diminuer l’anxiété, augmenter notre bien-être, et nous sentir plus épanoui, joyeux et apaisé.

Nous reconnaîtrons ainsi la beauté de la vie, malgré l’ombre de la mort, et découvrirons de nombreuses raisons de la célébrer.

peur de la mort d'un proche : comprendre pourquoi

Accepter l’incertitude

La peur de la mort d’un proche est souvent amplifiée par l’incertitude.

L’inconnu concernant le « quand », le « comment » et le « pourquoi » de la mort, ainsi que la manière dont nous réagirons ou survivrons, provoque une angoisse profonde. L’incertitude quant à l’après-vie et la possibilité de retrouvailles accroît ce malaise.

Pour accueillir l’incertitude, il est primordial d’apprendre à lâcher prise sur les aspects de la vie que nous ne pouvons ni prévoir ni changer.

Accepter que la mort est un élément naturel et inéluctable de l’existence, imprévisible et définitif, est essentiel. Reconnaître que nous n’avons pas le contrôle absolu, et que certaines questions resteront sans réponse, est une étape vers la sérénité.

Accepter l’incertitude facilite la réduction du stress, augmente la résilience, et permet de se sentir plus libre, courageux et confiant. Nous réalisons ainsi que, malgré l’inévitabilité de la mort, la vie regorge de surprises merveilleuses et offre abondamment de raisons d’y croire fermement.

Techniques et thérapies pour surmonter sa peur

Accepter et verbaliser notre peur de perdre un être cher est un premier pas. Maintenant, il est fondamental d’adopter des techniques et des thérapies adéquates pour surmonter cette peur.

Diverses méthodes peuvent vous aider à apaiser notre anxiété et à retrouver la stabilité émotionnelle.

Voici un aperçu des options disponibles :

  • Relaxation et méditation : ralentir notre esprit et détendre notre corps à travers ces pratiques. Elles nous aideront à calmer la respiration, réduire le stress, et favoriser une présence ancrée au moment présent, libérée des pensées négatives. Ces techniques de relaxation peuvent être pratiquées à domicile grâce à diverses ressources (applications, livres, vidéos) ou auprès de centres avec l’accompagnement d’instructeurs qualifiés.
  • Hypnose : accédez au subconscient pour transformer nos perceptions autour de la peur de la mort. L’hypnose peut faciliter le déblocage émotionnel, accroître la confiance en soi et changer la perception de la mort. Elle peut être expérimentée avec un hypnothérapeute professionnel ou par des séances d’auto-hypnose à la maison.
  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : cette approche aide à identifier, défier et restructurer des pensées irrationnelles et des comportements nuisibles liés à la peur de la mort. En remplaçant les pensées négatives par des affirmations positives, nous apprenons à gérer nos émotions plus sainement. Un psychologue spécialisé dans la TCC peut nous accompagner à travers des exercices et des techniques concrètes. Attention cependant, cette approche est trés normative.
  • Approche systémique et thérapie brève : explorer et améliorer les dynamiques relationnelles qui peuvent accentuer notre peur. Cette méthode favorise une meilleure communication, la résolution de conflits et le renforcement des liens avec nos proches. Une thérapie avec un spécialiste induit un changement rapide et efficace.
  • Travail anticipé de deuil : se préparer à la perte d’un proche en anticipant les étapes du deuil. Cela aide à exprimer nos sentiments, à faire nos adieux, à réfléchir sur notre relation, à conserver les souvenirs et à envisager l’avenir avec sérénité.

Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres méthodes peuvent également mieux correspondre à vos besoins et préférences.

L’essentiel est de choisir la technique qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à rechercher plus d’informations, à demander de l’aide et à vous faire accompagner par un professionnel compétent.

Faire appel à un soutien émotionnel

Après avoir exploré différentes techniques et thérapies pour affronter la peur de perdre un être cher, il est crucial de passer à la phase suivante : chercher un soutien émotionnel.

Ceci implique de s’entourer d’individus capables de nous écouter, de nous comprendre, de nous consoler et de nous accompagner dans cette difficile période.

Le rôle du soutien familial et amical

Le soutien de la famille et des amis est vital pour dépasser la peur de perdre quelqu’un d’important. Il contribue à réduire les sentiments de solitude, d’isolement et d’angoisse.

Il offre un espace pour partager émotions, angoisses, incertitudes et espoirs. Il nous procure amour, compassion, empathie et encouragement. Il maintient et renforce les liens avec nos proches, construisant ainsi des souvenirs précieux.

Pour tirer le meilleur parti de ce soutien, il est essentiel d’être transparent et sincère avec nos proches.

Il ne faut pas hésiter à partager nos craintes avec eux, notre besoin de leur présence, de leur écoute et de leur soutien.

Il est aussi important de respecter leur propre manière de gérer leurs angoisses et leur besoin d’espace.

L’aide professionnelle

Il se peut que le soutien de nos proches ne suffise pas pour dépasser notre thanatophobe.

Dans ce cas, il devient nécessaire de consulter un professionnel, tel qu’un psychologue ou un conseiller spécialisé dans le deuil. Ces experts sont formés pour nous guider tout au long de notre parcours de guérison.

Leur aide vous offre un lieu neutre, confidentiel et sécurisé où nous pouvez nous exprimer sans crainte de jugement, de critique ou de rejet. Ils nous fournissent une perspective extérieure, objective et bienveillante qui peut être cruciale pour prendre du recul, analyser nos pensées, changer nos croyances et résoudre nos conflits intérieurs.

peur de la mort d'un proche : un soutien thérapeutique avec l'approche comportementale

Ces professionnels proposent un accompagnement sur mesure, adapté à nos besoins, objectifs et progrès.

Pour bénéficier pleinement de l’aide professionnelle, il convient d’être motivé et engagé dans la démarche. Il est important de choisir le bon spécialiste, en considérant sa formation, sa spécialité, sa méthode de travail, ses honoraires et notre compatibilité avec ce ou cette professionnel(le) de la santé mentale.

La confiance, l’échange, le feedback et la patience sont des éléments clefs, car le chemin vers le changement est progressif.

La relaxation et la méditation

La relaxation et la méditation offrent de formidables outils pour apaiser l’esprit, régulariser la respiration, détendre le corps et alléger le stress.

Elles nous aident à vivre pleinement l’instant présent, à nous détacher de vos pensées négatives et à cultiver une attitude positive.

Ces pratiques s’avèrent particulièrement bénéfiques pour gérer la peur de perdre un être cher, en nous aidant à :

  • Diminuer anxiété et angoisse, en concentrant notre attention sur la respiration, les sensations corporelles et nos émotions, sans jugement.
  • Accepter la réalité de la mort, en prenant conscience de l’éphémère, de la fragilité de la vie, et de l’importance de chérir chaque moment.
  • Encourager la gratitude, en se réjouissant des petites joies quotidiennes, reconnaissant les dons de la vie, et exprimant notre gratitude envers nos proches.
  • Renforcer les liens avec notre entourage, en partageant des pensées positives, en démontrant notre affection, et vivant des moments précieux ensemble.
  • Faire la paix avec nous-même, en nous pardonnant nos erreurs, en lâchant prise sur nos regrets, et en nous aimant et nous respectant.

Il est possible de pratiquer la relaxation et la méditation chez soi grâce à des applications, des livres, des vidéos ou des audios, ou dans des centres spécialisés avec des instructeurs chevronnés.

Avec un éventail de méthodes telles que la relaxation progressive, la respiration profonde, la méditation de pleine conscience, la méditation transcendantale, il y a forcément une pratique adaptée à nos besoins, préférences et objectifs.

L’essentiel est de s’engager dans une pratique régulière, idéalement quotidiennement pour au moins dix minutes.

Les bienfaits, tant physiques que mentaux de la relaxation et de la méditation sont considérables, et sont susceptibles de jouer un rôle clé dans la manière de gérer la peur de la mort d’un proche.

Approche systémique et thérapie brève

L’approche systémique et la thérapie brève offre des stratégies efficaces pour mieux comprendre et transformer les dynamiques relationnelles qui contribuent à la peur de la mort.

Les méthodologies correspondantes sont conçues pour améliorer notre façon de communiquer, d’exprimer vos besoins, de gérer les conflits et de consolider nos relations.

Elles s’avèrent particulièrement utiles dans le cadre de la gestion de la peur de perdre un être cher, grâce à leur capacité à :

  • Considérer l’ensemble des facteurs – familiaux, sociaux, culturels, historiques – qui façonnent ou intensifient notre peur de la mort d’un proche parent ou d’un enfant, ou notre propre mort.
  • Identifier les dynamiques destructrices, comme les cycles répétitifs de comportements ou pensées négatives, qui alimentent notre peur et impliquent souvent nos proches.
  • Modifier notre perception et notre rôle face à la peur de la mort, en adoptant un point de vue plus ouvert, flexible et créatif.
  • Explorer de nouvelles solutions et comportements susceptibles de briser le cycle de la peur, avec le soutien actif de notre entourage.
  • Tirer parti des ressources et des forces que nous et notre entourage détenons pour surmonter et transcender nos peurs.

L’accompagnement par un thérapeute familial spécialisé en approche systémique et thérapie brève peut faciliter un changement rapide et efficient.

Il existe plusieurs variantes de ces approches, telles que l’approche de Palo Alto, l’intervention systémique brève, ou encore la thérapie brève systémique intégrée.

Le choix dépend de nos aspirations, préférences et objectifs personnels. L’élément clé est notre engagement actif et notre volonté de coopérer avec le thérapeute, afin de nous ouvrir au changement.

En fin de compte, l’approche systémique et la thérapie brève procurent des avantages remarquables, affectant positivement nos relations et notre développement personnel, tout en nous équipant pour affronter la réalité.

Faire un travail anticipé de deuil

Le travail anticipé de deuil est un processus préparatoire qui vous aide à accepter et à faire face à la mort d’une personne chère en envisageant les différentes phases du deuil.

Cette démarche vous permet de diminuer la crainte liée à la perte, en nous donnant l’opportunité de :

  • Partager nos émotions, peurs, espoirs, regrets et remords avec la personne en fin de vie, tout en recevant ses dernières volontés, messages et témoignages d’affection.
  • Prendre congé du futur défunt en exprimant notre amour, gratitude, pardon et en affirmant notre engagement à poursuivre notre vie dans le bonheur et en lui rendant honneur.
  • Revoir la nature de notre relation avec le futur défunt, en valorisant son apport à notre vie, ses enseignements, et en faisant la paix avec les non-dits ou les situations non résolues.
  • Conserver le souvenir du défunt à travers des objets, photos, vidéos, écrits qui rappellent les moments vécus ensemble, et en créant des rituels ou lieux spéciaux qui symbolisent le lien éternel que nous entretenons.
  • Imaginer notre vie sans cette personne, en prenant pleinement conscience de sa mort, de la finitude de l’existence et des incertitudes futures, tout en adoptant une perspective positive et ouverte au changement.

Ce processus peut être accompagné par un professionnel spécialisé qui vous fournira un environnement bienveillant pour exprimer vos sentiments et trouver du soutien.

Cela peut être un psychologue, un thérapeute spécialisé en deuil, un bénévole associatif ou le représentant d’une religion, chacun correspondant à vos préférences personnelles et croyances.

L’important est de se sentir en sécurité et respecté dans son expérience. Le travail anticipé de deuil est flexible : il peut se vivre individuellement, en couple, en famille, ou en groupe, et s’adapter à notre rythme et à notre lieu de vie ou de soins.

Il n’est en aucun cas obligatoire, mais représente une option constructive pour ceux qui ressentent le besoin ou le désir de s’y engager.

La peur de perdre quelqu’un que nous aimons est un sentiment profondément humain, nous rappelant à quel point la vie et l’amour sont précieux.

L’essentiel est de trouver ce qui nous convient, en tenant compte de nos besoins et de nos aspirations. Ne nous retenons pas d’explorer, de nous informer, de solliciter de l’aide et de nous faire accompagner par des professionnels qualifiés.

Vaincre la peur de la mort d’un proche est possible. Il ne tient qu’à nous de franchir cette première étape vers la guérison et l’autonomie.

Questions fréquentes

La peur de la mort d’un proche est une émotion complexe et universelle qui affecte profondément notre bien-être émotionnel et mental.

Cette peur se manifeste sous différentes formes, allant de l’anxiété légère à la thanatophobie, une peur intense et irrationnelle de la mort.

Par souci de permettre de surmonter la peur de perdre un être cher, ci-après se trouvent les réponses aux questions fréquemment posées à ce sujet.

Comment vaincre la peur de la mort d’un proche ?

Vaincre la peur de la mort d’un proche nécessite une approche qui combine des techniques de gestion du stress, de la thérapie et de la réflexion personnelle.

Voici quelques étapes concrètes :

  1. Parler à un thérapeute : la thérapie comportementale (issue du Modèle Palo Alto) permet d’identifier et de neutraliser les comportements inadaptés associés à cette peur.
  2. Pratiquer la pleine conscience : des exercices de méditation aider à vivre et à rester dans le moment présent pour réduire l’anxiété.
  3. Partager ses peurs : parler de ses peurs avec des amis, des membres de sa famille, voire un psy, offre un réconfort émotionnel.
  4. Prendre soin de soi : une alimentation saine, de l’exercice régulier et de bonnes nuits de sommeil réduit le stress et favorise le bien-être d’une façon générale.

Pourquoi je pense à la mort d’un proche ?

Penser à la mort d’un proche peut être déclenché par divers facteurs, notamment des expériences passées, des peurs existentielles, ou des situations de stress.

Parmi de multiples raisons, voici les plus courantes :

  1. Expériences passées : avoir vécu la perte d’un être cher rend la peur de la mort plus prégnante.
  2. Peur de l’inconnu : la mort est souvent perçue comme un mystère, ce qui provoque de l’anxiété.
  3. Attachement émotionnel : un fort attachement émotionnel à un proche rend la pensée de sa mort particulièrement douloureuse.
  4. Stress et anxiété : des situations stressantes ou anxiogènes qui amplifient les pensées liées à la mort.

Comment calmer une crise de thanatophobie ?

La thanatophobie, ou peur phobique de la mort, provoque des crises d’anxiété sévères. Voici quelques suggestions pour calmer une crise de thanatophobie :

  1. Respiration profonde : pratiquer des exercices de respiration profonde pour réduire l’anxiété.
  2. Techniques de relaxation : utilisez des techniques comme la méditation, le yoga ou la relaxation musculaire progressive.
  3. Parler à quelqu’un : contacter un ami, un membre de la famille ou un thérapeute pour bénéficier d’un soutien émotionnel.
  4. Éviter les déclencheurs : identifier et éviter les situations ou les pensées qui déclenchent l’anxiété.

Comment vaincre la peur de perdre quelqu’un ?

Vaincre la peur de perdre quelqu’un nécessite de travailler sur ses pensées et ses émotions. Voici quelques étapes :

  1. Thérapie : la thérapie comportementale permet de neutraliser facilement toutes pensées anticipatives.
  2. Mindfulness : pratiquer des exercices de pleine conscience pour rester ancré dans le présent.
  3. Communication : parlez de ses peurs avec des proches ou un thérapeute.
  4. Acceptation : accepter que la d’un être cher fait partie de la vie et cherchez des moyens de trouver la paix avec cette réalité.

Comment s’appelle la peur de perdre un proche ?

La peur de perdre un proche peut être décrite par plusieurs termes, mais il n’existe pas de terme spécifique largement reconnu pour cette phobie. Cependant, elle peut être liée à l’anxiété de séparation ou à la thanatophobie, qui est la peur de la mort en général.

Est-ce normal d’avoir peur de perdre quelqu’un ?

Oui, il est tout à fait normal d’avoir peur de perdre quelqu’un.

Cette peur est une réaction humaine naturelle face à l’incertitude et à l’attachement émotionnel. Elle est souvent exacerbée par des expériences passées ou des situations de stress.

En revanche, si cette peur devient envahissante, il peut s’avérer utile de consulter un professionnel de santé mentale.

Comment ne pas avoir peur de perdre une personne ?

Pour ne plus avoir peur de perdre une personne, il est important de travailler sur ses pensées et ses émotions. Voici quelques suggestions :

  1. Pratiquer la pleine conscience : se concentrer sur le moment présent.
  2. Développer sa résilience : travaillez sur sa capacité à faire face aux défis.
  3. Chercher du soutien : parler avec des amis, des membres de sa famille ou un thérapeute.
  4. Accepter l’incertitude : comprendre et essayer d’accepter que la vie est imprévisible et que perdre un proche fait partie de l’expérience humaine.

Pourquoi je pense à la mort d’un proche ?

Penser à la mort d’un proche trouve ses causes dans différents facteurs comme des expériences passées, des peurs existentielles, ou des situations de stress.

  1. Expériences passées : avoir vécu la perte d’un être cher peut rendre la peur de la mort plus prégnante.
  2. Peur de l’inconnu : la mort est souvent perçue comme un mystère, ce qui est susceptible de provoquer de l’anxiété.
  3. Attachement émotionnel : un fort attachement émotionnel à un proche rend la pensée de sa mort particulièrement douloureuse.
  4. Stress et anxiété : des situations stressantes ou anxiogènes peuvent potentialiser les pensées liées à la mort.

Comment supporter la perte d’un être cher ?

Supporter la perte d’un être cher est un processus difficile et douloureux. Voici quelques conseils pour traverser cette épreuve :

  1. Prendre le temps de faire son deuil : accepter ses émotions et se donner le temps de pleurer et de ressentir sa douleur.
  2. Chercher du soutien : autant que de besoin, échanger avec des amis ou des membres de sa famille.
  3. Prendre soin de soi : manger sainement, faire de l’exercice et dormir suffisamment.
  4. Honorer la mémoire du proche décédé : célébrer la vie du proche disparu.

La perte d’un être cher peut-elle provoquer de l’anxiété ?

Oui, la perte d’un être cher peut provoquer de l’anxiété.

Le deuil est une expérience émotionnellement intense qui entraîne le plus souvent des sentiments de tristesse, de colère, de culpabilité et d’anxiété.

L’anxiété se manifeste alors par des préoccupations constantes, des crises de panique, des troubles du sommeil et une difficulté à se concentrer.

Il est important de chercher du soutien et de prendre soin de soi pendant cette période difficile.

Ressources

  • L’anxiété face à la mort – Résultats d’un sondage d’opinion – Joseph Josy Lévy, André Dupras et Jean-Marc Samson – Santé Mentale Québec

Angoisse Matinale : Solutions Rapides et Efficaces

Autant vous l’écrire immédiatement, oui, il existe bel et bien une vraie solution à l’angoisse matinale. Pour en bénéficier, vous trouverez toutes les précisions utiles dans le dernier chapitre de cet article.

Cette solution repose sur la thérapie comportementale issue du modèle de Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions. Elle vous garantit une diminution de vos symptômes de 40% en l’espace de 8 à 10 jours, et une solution durable et définitive en moins de 2 mois.

Pour l’heure, les solutions les plus habituelles à l’angoisse du matin consistent à prendre des médicaments ce qui, sur le fond, ne résout rien puisque l’angoisse au réveil est un symptôme d’anxiété.

Comme je l’explique souvent dans ce blog, la plupart du temps, la plupart des gens essaient de réagir de façon rationnelle pour contrôler les angoisses dont ils sont victimes.

Tenter de contrôler quelque chose qui nous échappe se comprend sur la foi de l’éducation que nous avons reçu comme de nos cultures respectives mais s’avère être une gageure.

Tout ce qui repose sur la rationalisation et l’intellectualisation participe à aggraver nos symptômes d’angoisse dès le réveil ou dans la journée.

Ainsi, quand quelque chose ne va pas, nous utilisons des méthodes assez classiques, celle que nous avons toutes et tous une tendance à utiliser.

La première de toute et la plus habituelle consiste à se donner de bonnes raisons pour ne plus penser à ce qui nous angoisse comme la peur de mourir par exemple, partant, à faire comme si de rien n’était.

Dans la même veine, même si nous n’en sommes pas particulièrement convaincus, nous essayons de nous résigner à accepter l’inacceptable comme si nous prenions de bonnes résolutions sous la pression : « Je commence mon régime lundi… » tout en sachant, confusément, que c’est voué à l’échec.

Dans le domaine de l’approche comportementale, c’est ce que nous appelons : des tentatives de solutions.

En effet, ce que nous recherchons dans ces moments là, c’est un moyen qui nous sécurise et nous permette de ne plus souffrir d’angoisses qu’elles aient lieu le matin, dans la journée, ou le soir.

En bref, nous cherchons à éviter le problème ce qui nous éloigne d’autant d’une vraie solution.

Comment vaincre l’anxiété matinale ?

S’il y a bien quelque chose d’odieux, c’est de souffrir d’angoisse matinale ou, ce qui revient au même, d’angoisse au réveil et, partant, pose la question de l’anxiété matinale dont l’angoisse est un symptôme.

A peine les yeux ouverts, à peine réveillé(e), cette angoisse du matin nous prend alors que nous n’avons pas encore émergé de notre nuit de sommeil.

Cet assaut est encore plus pénible si notre nuit de sommeil a été altérée par des crises d’angoisses nocturne ce qui, in fine, nous invite à nous interroger quant à un remède naturel pour soigner l’angoisse.

En effet, il est vital de trouver une solution à cette anxiété matinale car elle conditionne la relation que nous avons à nous même comme à notre environnement social, affectif, familial, etc., puisque nous n’avons de cesse d’anticiper.

Ainsi, débuter sa journée avec ce stress en guise de préalable est le meilleur moyen pour finir par être victime d’épuisement émotionnel.

Si nous n’agissons pas d’une façon ou d’une autre, cela participe à l’éclosion de phobies diverses, voire de dépression et, par extension, notre équilibre mental s’en trouve durablement affecté.

En conséquence, vous trouverez ci-après une solution définitive à l’angoisse matinale avec, en préalable, 2 erreurs qu’il ne faut surtout pas faire.

Deux méthodes de contrôle à éviter absolument

Plus ce genre de comportement d’évitements existe et perdure, pire est ce problème d’anxiété, tout simplement parce que nous tentons de manipuler notre cerveau lequel n’est pas dupe.

Notre système nerveux central nous avertit de l’imminence d’un danger et nous demande, voire nous donne l’ordre, de fournir une réponse adaptée.

Effectivement, nos angoisses perturbent son équilibre et il nous demande de régler le problème.

angoisse matinale : comment contrôler l'angoisse au réveil ?

En réponse aux exigences de notre cerveau, nous utilisons des méthodes assez habituelles comme prendre des médicaments pour calmer nos émotions lesquelles sont d’autant plus pénibles quand on est angoissé(e) sans savoir pourquoi.

J’ai souvenir d’une patiente qui ne pouvait envisager de se lever et de commencer sa journée sans avoir pris des anxiolytiques et des antidépresseurs.

Si une telle démarche la protégeait de ses émotions sur le moment, cela ne réglait pas son problème puisqu’il se rappelait à son bon souvenir et, chaque matin, elle reprenait ses médicaments avant même s’être levée.

En réagissant comme cette patiente, nous essayons de nous convaincre que ce n’est qu’un mauvais moment à passer et que tout va aller mieux trés rapidement.

Nous tentons alors de nous rassurer en nous disant que les médicaments vont rapidement produire leur effet alors que, dans le même temps, nous redoutons la journée qui s’annonce.

Force est de constater que malgré la médication, ou nos tentatives de contrôles répétés, nous participons à maintenir notre problème en place et lui donnons ainsi plus de valeur qu’il n’en n’a déjà.

Ainsi, nous pouvons être confronté(e) à d’autres difficultés lesquelles précèdent, aggravent ou font suite à l’angoisse au réveil.

Un symptôme d’anxiété

Il est particulièrement fréquent que les personnes souffrant d’angoisse soient aussi victime de troubles de l’endormissement voire de troubles du sommeil.

Dans ce contexte, certaines personnes sont victimes de crise de panique ce qui, inéluctablement, renvoie à des tourments intérieurs.

L’attaque de panique est une crise d’angoisse qui succède à une autre, chacune participant non seulement à aggraver la précédente mais aussi à potentialiser la suivante.

L’éventualité de ne pas savoir, ou de ne pas pouvoir, prendre le contrôle de nos émotions afférentes à des situations redoutées nous fait craindre le pire.

Un tel mécanisme fait écho à des symptômes d’anxiété qui peuvent avoir de fâcheuses conséquences.

Il est donc très important de prendre thérapeutiquement en charge nos troubles anxieux avant qu’il ne soit trop tard.

Comprenez par là, avant que ce type d’angoisse ne devienne une pathologie anxieuse avérée.

Les symptômes de l’angoisse du matin

Je pense que je n’ai pas grand chose à vous apprendre quant aux différents symptômes d’angoisse du matin.

Délibérément, je ne reviendrais donc pas sur les différents symptômes de l’angoisse en général, et de l’angoisse au réveil en particulier.

Pour vous parler de ces symptômes d’anxiété matinale, je vais vous raconter une anecdote.

Celle-ci me concerne puisque, bien avant que je ne devienne comportementaliste et découvre les vertus de de l’approche systémique de Palo Alto, j’ai longtemps été victime d’angoisses dès le réveil.

A l’époque, le contexte était particulier : j’exerçais des fonctions professionnelles très importantes dans lesquelles je ne me sentais pas à mon aise et je passais mon temps à avoir peur de ne pas être à la hauteur.

Un peu comme si je souffrais du syndrome de l’imposteur.

J’évoluais dans un environnement professionnel où j’avais toutes les difficultés à trouver ma place et chaque journée qui commençait me faisait redouter qu’aient lieu un ou plusieurs évènements que je ne puisse gérer au regard de mes responsabilités.

Anticiper sur un avenir proche

Chaque soir, je me couchais épuisé par la journée achevée au point de parfois m’étonner d’être encore en vie.

Mes journées n’étaient qu’une succession de problèmes à gérer, et de mises en danger de la vie d’autrui comme de la mienne du fait de ma dépendance aux substances psychoactives.

Une fois couché, je goûtais la chaleur de sous ma couette mais, dans le même temps, je commençais à redouter le réveil du lendemain ce qui me valait, à chaque fois, des angoisses nocturnes.

Des années durant, à chaque réveil, j’étais pris d’angoisse dès le matin à tous les propos.

Je me posais mille et une question quant à la journée à venir, questions au sujet desquelles, bien évidemment, je ne trouvais jamais de réponses qui me sécurisent suffisamment.

Tout était une source d’inquiétude, ce qui altérait un peu plus chaque matin le peu de confiance que j’avais en moi.

Tous les matins, je ressentais le même symptôme annonciateur de cette angoisse : mon pied gauche se mettait à battre la chamade à un rythme que je n’arrivais pas à calmer.

Tout d’un coup, les yeux à peine ouverts, toutes mes peurs me sautaient littéralement au visage et j’en éprouvais une tension physique qui me prenait de la tête aux pieds.

Je ressentais une boule au ventre douloureuse, j’étais oppressé, et je pensais à tout et à tout le monde avec un sentiment récurrent de peurs multiples empreintes de honte et de culpabilité.

Chaque jour, de façon quasi obsessionnelle, je m’interrogeais quant à savoir comment traiter ces crises d’angoisses.

Je savais que si je ne faisais rien pour définitivement résoudre ce problème, j’avais toutes les raisons de craindre que ma vie ne s’écroule, sachant que ce n’était qu’une question de temps.

J’avais peur de tout et, aujourd’hui, je peux affirmer que mon anxiété matinale relevait d’un trouble anxiodépressif.

La chronicité

Bien après des années d’errance thérapeutique, j’ai trouvé une solution simple et étonnamment rapide pour ne plus souffrir de ce symptôme d’anxiété.

Cependant, toutes ces années durant, j’ai commis toutes les erreurs possibles pour traiter les angoisses dont j’étais victime.

Quand j’écris erreurs, j’entends par là que j’ai tenté par tous les moyens de reprendre le contrôle de quelque chose dont je savais que plus je tentais de le contrôler plus il m’échappait.

J’ai passé des années à essayer de me convaincre que je finirais bien par y arriver alors que, au mieux, je maintenais mon angoisse, au pire je l’aggravais.

angoisse matinale : se débarrasser des crises d'angoisses au réveil.

C’est d’ailleurs comme çà que mes angoisses se sont chronicisées.

Ce n’est que bien plus tard, à force d’un travail psychothérapeutique soutenu, que j’ai compris que les rites que je tentais de mettre en place pour me sécuriser relevaient de phobies alimentées par mes ruminations mentales et mes pensées obsessionnelles.

Les crises d’angoisses le matin

C’est à la faveur de mon intégration dans un centre de soins spécialisé dans le domaine de l’approche stratégique et brève que je trouverais la solution, et pas seulement à propos de cette angoisse du matin.

Cette démarche thérapeutique fera de moi ce que je suis aujourd’hui, tant à titre personnel que professionnel.

Ceci pour vous préciser que les crises d’angoisses le matin sont un phénomène pénible qui nuit à beaucoup d’entre nous.

A titre d’exemple, le pourcentage d’étudiants faisant des crises d’angoisses est passé de 33,9% en 2017 à 47,8% en 2022 (Source : FNESI).

Se réveiller avec un sentiment de panique, de peur ou de malaise sans vraiment savoir pourquoi est assez odieux, mais ces symptômes matinaux sont souvent liés à des problèmes d’anxiété sous-jacents.

Les crises d’angoisses le matin sont souvent un symptôme clair d’un trouble anxieux caché. L’anxiété est une réponse naturelle au stress, mais lorsqu’elle devient excessive, elle met à mal nos façons d’être et de faire au quotidien.

Les symptômes physiques, comme des palpitations, une sensation d’oppression thoracique ou des sueurs, associés à une panique matinale, sont des indicateurs que l’anxiété est présente et qu’elle doit être traitée.

Il existe différentes façons de gérer les crises d’angoisses le matin. De la relaxation, en passant par la méditation, le respect de certaines règles d’hygiène de vie, ou encore la thérapie comportementale, gérer une crise d’angoisse matinale dépend des objectifs que vous poursuivez.

En effet, il y a une différence entre la simple crise d’angoisse une fois, un matin, et des crises d’angoisses répétées chaque matin au réveil.

Comment traiter l’angoisse matinale de façon définitive ?

A la question de savoir comment traiter l’angoisse matinale laquelle a parfois été précédée d’une crise d’angoisse nocturne, je ne vais pas ré inventer la roue, bien que, je vous le concède, il y a un dilemme.

En effet, quelques question s’imposent à nous, et auxquelles il va falloir répondre :

  • Faut-il traiter cette forme d’angoisse seulement sur la surface ou sur le fond ?
  • S’agit-il de seulement calmer les symptômes d’angoisse ?
  • Ou faut-il agir de sorte à ce que plus jamais nous ne souffrions de ces angoisses du matin ?

Agir sur la forme c’est, par exemple, faire comme si de rien n’était, pratiquer la relaxation ou la méditation, ou encore prendre des médicaments.

Si vous agissez sur la seule forme, tôt ou tard, les symptômes reviennent et, le plus souvent, c’est de pire en pire.

Si vous agissez sur la forme puis sur le fond, l’angoisse disparait définitivement.

A ce propos, il existe un programme comportemental en ligne qui vous garantit une solution définitive pour vaincre l’angoisse matinale.

Pour en prendre connaissance, rien de plus simple : il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous (« Oui, ça m’intéresse ! »).

Réponses aux questions fréquemment posées

L’anxiété et la déprime matinale sont des phénomènes fréquents. Pour traiter de telles situations, des actions ciblées font une réelle différence.

A cette fin, vous trouverez ci-après les réponses à la plupart des questions posées tant au sujet de l’anxiété matinale que de la déprime matinale, ou encore de ce qui explique pourquoi on se sent mal le matin.

Pourquoi j’angoisse le matin ?

Les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, sont naturellement plus élevés le matin pour aider le corps à se réveiller et à être alerte.

Chez certaines personnes, cette montée de cortisol est excessive et provoque des sensations d’anxiété. Par ailleurs, si la veille au soir, on s’est couché(e) avec des pensées négatives dans la tête ou des préoccupations non résolues, celles-ci peuvent ressurgir dès le réveil, créant une sensation d’angoisse matinale.

Cela peut également être lié à une mauvaise qualité de sommeil ou à des troubles du sommeil comme l’insomnie.

L’angoisse matinale est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs biologiques et psychologiques :

  1. Hyper activité cognitive : la journée à venir peut entraîner des pensées anticipatoires, souvent négatives ou excessivement stressantes.
  2. Déséquilibre chimique : certains neurotransmetteurs (comme la sérotonine ou la dopamine) sont moins actifs chez les personnes anxieuses, ce qui accentue l’angoisse au réveil.
  3. Fatigue mentale : une surcharge mentale ou émotionnelle la veille peut réapparaître dès le réveil.
  4. Manque de transition douce : se consacrer dès le réveil à une tâche exigeante ou stressante (par exemple, consulter vos mails) potentialise l’angoisse.

Pour réduire cette angoisse, essayez de vous accorder 10 à 15 minutes de calme au réveil, en évitant les écrans et en vous concentrant sur des exercices de respiration ou de gratitude.

Comment se déstresser le matin ?

Se déstresser le matin peut transformer votre journée. Commencez par une routine apaisante : réveillez-vous quelques minutes plus tôt pour éviter la précipitation.

Pratiquez des exercices de respiration profonde ou une courte séance de méditation pour calmer votre esprit. Évitez de consulter vos emails ou les réseaux sociaux dès le réveil.

Prenez un petit-déjeuner équilibré et savourez une boisson chaude, comme du thé ou du café, en pleine conscience.

Faites quelques étirements légers ou une courte marche pour stimuler votre corps et votre esprit. Enfin, planifiez votre journée de manière réaliste pour réduire l’anxiété liée aux tâches à accomplir.

Pourquoi tous les matins je me sens mal ?

Se sentir mal le matin peut être lié à des facteurs biologiques, psychologiques ou comportementaux :

  1. Hormonal : comme expliqué dans le chapitre précédent, le cortisol est plus élevé au réveil, ce qui peut accentuer les sensations de stress ou de mal-être.
  2. Cycle de sommeil perturbé : un mauvais sommeil ou des réveils fréquents perturbent l’équilibre émotionnel.
  3. Pensées négatives automatiques : certaines personnes se réveillent immédiatement préoccupées par les défis ou les tâches de la journée, ce qui déclenche un malaise.
  4. Mode de vie : une alimentation déséquilibrée, un manque d’exercice ou des habitudes telles consulter son téléphone dès le réveil contribuent à générer de la tension intérieure.
  5. Troubles émotionnels : la dépression ou l’anxiété généralisée aggravent le sentiment de mal-être, particulièrement au réveil.

Pour mieux comprendre les causes, tenez un journal pour identifier les déclencheurs (par exemple, une soirée stressante ou des pensées répétitives avant de dormir). Cela vous permettra de cibler les ajustements nécessaires.

Comment enlever l’anxiété du matin ?

Pour réduire l’anxiété du matin :

  • Respiration profonde : pratiquer 5 minutes de respiration abdominale ou de cohérence cardiaque pour calmer le système nerveux.
  • Activité physique : suivre une courte séance de yoga ou une marche stimule la sécrétion d’endorphines, lesquelles sont des hormones apaisantes.
  • Routine apaisante : éviter de consulter son téléphone ou de se lancer dans des tâches stressantes dès le matin. Privilégier un rituel doux, comme écouter de la musique au calme ou lire un livre.
  • Alimentation équilibrée : prendre un petit-déjeuner riche en nutriments pour éviter une chute de glycémie laquelle risque d’amplifier l’anxiété.

Comment se débarrasser de l’anxiété du matin ?

Pour se débarrasser de l’anxiété matinale, il est essentiel d’agir sur plusieurs fronts :

  1. Réguler le cortisol : le cortisol, hormone du stress, est naturellement élevé le matin. Une routine apaisante, comme quelques minutes de respiration profonde ou de méditation, aide à le stabiliser.
  2. Adopter des rituels positifs : créer une routine matinale plaisante, par exemple en buvant un thé ou un café tranquillement, en écoutant une musique apaisante ou en pratiquant une activité physique légère.
  3. Préparer la veille : quand l’anxiété est liée à des responsabilités ou des incertitudes (travail, tâches), il faut noter ses priorités ou planifier sa journée la veille pour réduire les préoccupations au réveil.
  4. Éviter les stimulants excessifs : autant que faire se peut, réduire la consommation de caféine ou de nicotine le matin, car cela amplifie les sensations de nervosité.
  5. Pratiquer des affirmations positives : essayer de remplacer les pensées anxiogènes par des phrases comme : « Je peux gérer cette journée une étape à la fois. » ou se référer aux exercices du Programme ARtUS lesquels donnent d’excellents résultats en très peu de temps.

Pourquoi je déprime le matin ?

La dépression matinale est un phénomène courant chez les personnes souffrant de troubles de l’humeur. En voici les raisons principales :

  1. Variation hormonale : certaines personnes souffrent de déséquilibres hormonaux, comme un pic de cortisol ou un manque de sérotonine, lesquels se manifestent surtout le matin.
  2. Anticipation négative : penser aux difficultés de la journée ou au poids des responsabilités est susceptible de générer de la déprime dès le réveil.
  3. Fatigue chronique : un mauvais sommeil ou un rythme de vie désorganisé est un facteur d’épuisement physique et émotionnel.
  4. Perte de motivation : la dépression peut s’accompagner d’une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, rendant le début de journée particulièrement difficile.

Pour atténuer ce phénomène, il convient d’essayer :

  • D’intégrer une activité agréable dans sa matinée (lecture, promenade).
  • De structurer ses journées avec des objectifs atteignables.
  • De consulter un professionnel si cette déprime persiste, car un accompagnement (thérapie ou traitement) aider à mieux gérer ses émotions.

Qu’est-ce que la dépression matinale ?

La dépression matinale est une forme de trouble dépressif majeur où les symptômes (tristesse, apathie, manque d’énergie) sont plus intenses au réveil.

Cela peut être lié à des fluctuations des niveaux d’hormones comme le cortisol ou à un déséquilibre du cycle veille-sommeil.

Les personnes concernées peuvent avoir du mal à se lever ou à commencer leur journée, mais se sentent mieux au fur et à mesure que celle-ci progresse.

Ce phénomène est souvent associé à des troubles du rythme circadien.

Pourquoi je me sens mal au réveil ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette sensation quand on se sent mal au réveil :

  • Mauvaise qualité de sommeil : une nuit agitée ou un sommeil non réparateur (lié à l’insomnie, à l’apnée du sommeil, ou à des rêves intenses) peut laisser une sensation de fatigue et de mal-être.
  • Reflux gastrique nocturne : les remontées acides peuvent perturber le sommeil et provoquer des douleurs ou une gêne au réveil.
  • Stress ou anxiété : des pensées négatives silencieuses pendant la nuit peuvent ressurgir au réveil ce qui génère une anticipation émotionnelle (se mettre à craindre un avenir dont on ne sait rien ou pas grand chose).
  • Déséquilibre hormonal : certaines difficultés d’ordre médical, comme les troubles thyroïdiens ou un déséquilibre en cortisol, peuvent affecter le réveil.
  • Habitudes de sommeil : un réveil brutal ou une heure de lever irrégulière peut perturber le rythme circadien.

Si ce mal-être persiste, il est conseillé de consulter un médecin pour écarter des causes médicales sous-jacentes (dépression, apnée, reflux, etc.).

Ressources externes