Épuisement Nerveux : S’écrouler est la 1ère Étape pour se Relever

L’épuisement nerveux est une sorte d’état émotionnel que la plupart des gens tentent de combattre et d’éviter.

C’est comme une sorte de fatigue mentale et psychique analogue à ce « truc » contre lequel on lutte tant qu’à la fin, on finit exsangue, vidé(e) de soi même, et dénué(e) de toute énergie.

Comme dirait l’un de mes amis, je cite: « On est arrivé au bout de sa vie !« .

Les causes d’un épuisement nerveux sont multiples et cela nous interpelle donc quant à savoir quel est le meilleur traitement de ce qui pourrait s’apparenter aux symptômes d’un burnout.

D’une façon générale, ce type de problématique anxieuse est le fruit d’un manque de respect de soi sans que la bonne volonté de l’intéressé(e) puisse être mise en cause lequel n’a de cesse de ressentir un mal etre general.

Cette personne n’exprime pas ses limites, et s’en demande plus qu’elle ne peut en accepter. Elle dénie une réalité qui la ramène à elle même.

Ceci étant écrit, au delà des causes et origines d’un épuisement nerveux, le plus important – et intéressant – consiste à d’abord traiter l’épuisement nerveux.

En effet, stratégiquement, il s’agit là de commencer par identifier les comportements qui font fait le lit de ce qui – bien sûr – ne peut être vécu que comme un problème.

Lorsqu’il n’est pas traité, l’épuisement nerveux génère des problèmes plus importants. Je pense à la plus particulièrement à un sentiment de malaise psychique aggravé par le sentiment d’avoir la tête prise dans un étau.

Dès lors, un épuisement nerveux rend également vulnérable à de nombreuses maladies physiques au point de faire le lien entre troubles de l’équilibre et anxiété.

Causes et origines de l’épuisement nerveux

Quelles sont les différentes causes d’un épuisement nerveux ? Une personne émotionnellement sensible exposée à des situations stressantes sur une courte période ressent une fatigue légère.

Mais quand ces situations durent dans le temps, et que la pression qu’elles exercent augmente, la fatigue devient beaucoup plus importante. A force de lutter, c’est le meilleur moyen de « convoquer » le problème au point que dans le domaine professionnel les gens finissent par se dire : « j’ai peur d’aller travailler« .

La personne victime de cet épuisement nerveux rencontre des difficultés d’endormissement. Elle dort de plus en plus mal et le sommeil n’est pas profond et peut aller jusqu’à avoir peur de mourir en dormant.

Les journées commencent donc avec une carence importante en termes d’énergie et de vitalité. En bref, la personne intéressée est victime d’une grande fatigue qui peut aller jusqu’à la dissociation voire la peur de perdre le contrôle de soi même.

Les vraies causes de l’épuisement nerveux

L’épuisement nerveux ne tombe pas du ciel : il résulte d’un cocktail explosif de pressions professionnelles, de conflits interpersonnels et d’un manque de soutien social.

Les journées à rallonge, la surcharge de travail et l’impression de ne jamais en faire assez finissent par épuiser le système nerveux. À cela s’ajoutent des tensions relationnelles : conflits familiaux, exigences des proches ou pression hiérarchique.

Enfin, lorsque l’entourage minimise la souffrance ou prône le « sois fort », l’individu s’enferme dans un cercle vicieux. À force de tout porter, c’est le corps qui lâche… pas la charge.

Du stress et des exigences

C’est bien d’avoir des rêves élevés. C’est courageux de se fixer de grands buts pour accomplir de grandes choses. Mais quand réussir devient une obsession, cela tend à devenir épuisant.

Cette cause est récurrente dans le milieu professionnel. Des personnes, salariées ou non salariés, se fixent des objectifs très élevés en termes de rendement.

En l’espèce, elles souhaitent obtenir les faveurs de leurs supérieurs ou bénéficier de revenus plus importants. Du coup, elles sont obsédées par cet objectif lequel consiste à obtenir de la reconnaissance.

Ces personnes sacrifient tout le reste : vie de famille, vie sociale, et vie sentimentale, et cela pour tendre vers la réussite. Mais plus le temps passe, plus elles s’épuisent, et plus elles voient leurs rêves s’éloigner. Avec, dans l’intervalle, une anxiété exacerbée par des ruminations anxieuses quand elles ne sont pas précédées, ou suivies, de crise d’angoisse comme lorsqu’une personne souffre de phobie des dents.

Des attentes élevées

Cela peut être très fatigant pour ne pas écrire usant que d’attendre de soi même comme des autres qu’ils adoptent les comportements dont nous avons besoin.

Bien que ces attentes soient – parfois – compréhensibles et légitimes, elle ne sont pas toujours comblées. Dans ce cas, l’attente non récompensée produit des frustrations importantes. C’est donc la porte ouverte à un problème de plus : le ressentiment.

Ce type de comportement est d’autant plus dommageable que ce qu’il produit comme conséquence est responsable d’une aggravation de peurs diverses difficilement assumées.

Un environnement défavorable

Il n’y a rien de plus épuisant que de vivre dans un milieu où l’on est constamment défavorisé(e), voire humilié(e), exploité(e), et traité(e) en dessous de sa vraie valeur. Ce type d’environnement détruit le moral, et use les nerfs au point que l’on est fatigué(e) nerveusement.

Symptômes physiques de l’épuisement nerveux

Tout épuisement nerveux se manifeste par la sensation d’être complètement à bout de force. Comme désemparé(e) au point, à titre d’exemple, de faire une crise d’angoisse après un décès.

C’est ce que l’on appelle aussi le surmenage ou la fatigue nerveuse. La personne victime de cet épuisement nerveux n’a plus de solutions aux défis qu’elle rencontre ou qu’elle s’impose.

Sur le plan physique, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :

  • Migraine : La personne qui souffre de cet épuisement nerveux a – le plus souvent – constamment mal à la tête. Même après plusieurs heures de repos, les douleurs ne disparaissent pas.
  • RGO (Reflux Gastro Œsophagien).
  • Fatigue nerveuse générale : Sentiment de faiblesse constant. La personne en proie à un épuisement nerveux recourt à des vitamines ou à des boissons énergétiques. L’idée est de tenir le coup tout au long de la journée.
  • Maux de dos.
  • Hypertension artérielle.
  • Problèmes cardiaques (tachycardie – palpitations).
  • Apathie.
  • Bouffées de chaleur.
  • Sécheresse buccale.
  • Arthrite (constatée chez les personnes ayant une prédisposition à diverses maladies)
  • Vulnérabilité aux maladies infectieuses (faiblesse du système immunitaire).
Faites un test pour savoir si vous êtes victime d'épuisement

Symptômes psychiques d’épuisement nerveux

Sur le plan psychique, vous trouverez ci-après les symptômes les plus fréquents:

  • Perte de l’initiative : La personne sombre dans des habitudes quotidiennes. Elle n’innove plus et tout l’ennuie. Elle se refuse à prendre des responsabilités, même quand ces dernières n’induisent aucune prise de risques.
  • Irritabilité : Les personnes qui souffrent d’épuisement nerveux s’énervent facilement et souvent pour de banales raisons. Même les blagues les plus anodines les mettent hors d’elles. En plus, elles interprètent les critiques de manière très personnelle.
  • Troubles de l’humeur : Une personne épuisée passe de la joie à la colère en un laps de temps particulièrement court, et sans raison précise.
  • Impatience : Une personne épuisée perd toute capacité d’attendre (cf. frustration).
  • Problèmes de concentration : Il est absolument impossible pour une personne qui souffre d’épuisement nerveux de se focaliser sur une même tâche, pendant une longue durée. Cette personne est facilement distraite par ses pensées, et par des facteurs environnementaux (sons, lumières, etc.).
  • Manque de confiance en soi et d’estime de soi : C’est un symptôme psychique qui apparaît après une longue période d’épuisement. La personne doute d’elle-même et de ses capacités. Elle est envahie par des pensées récurrentes et dévalorisantes.

Les symptômes invisibles de l’épuisement nerveux

Si la fatigue physique est souvent évoquée, l’impact psychologique de l’épuisement nerveux est tout aussi dévastateur.

Peu à peu, l’irritabilité s’installe : chaque demande devient une agression, chaque bruit une source de tension. La motivation fond comme neige au soleil et le simple fait de sortir du lit devient une épreuve.

On observe aussi un repli sur soi, une hypersensibilité émotionnelle et parfois une perte totale d’intérêt pour les activités autrefois plaisantes. L’énergie mentale s’efface, laissant place à une lassitude profonde et à un brouillard intérieur pesant.

Se reconstruire : les thérapies qui aident vraiment

Face à l’épuisement nerveux, certaines approches offrent des solutions concrètes. La thérapie comportementale (approche Palo Alto) aide à repérer et à modifier les schémas de pensée négatifs. La méditation de pleine conscience, en réduisant l’hyperactivité cérébrale, apaise l’anxiété et améliore la concentration.

Quant aux techniques de relaxation, comme la cohérence cardiaque ou le yoga, elles rééduquent le corps à retrouver un état de calme. Ces outils, loin d’être anodins, permettent de sortir du mode survie pour retrouver une vie plus sereine.

Corps et esprit : l’impact de l’hygiène de vie

Un mode de vie déséquilibré aggrave l’épuisement nerveux. Manger sur le pouce, dormir peu et fuir l’exercice physique entretiennent le mal-être. Une alimentation riche en oméga-3, magnésium et vitamines B favorise un meilleur équilibre nerveux.

Bouger – même 20 minutes par jour – aide à évacuer le stress et stimule la production d’endorphines. Enfin, un sommeil réparateur est essentiel : sans lui, le cerveau carbure en mode alerte permanente. Prendre soin de soi, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

Prévenir l’épuisement nerveux avant la chute

L’épuisement nerveux ne frappe jamais sans prévenir, mais nous avons tendance à ignorer les signaux d’alarme. Fatigue persistante, concentration en chute libre, irritabilité : ce sont autant de signaux à écouter avant l’effondrement.

S’accorder des pauses, poser ses limites et apprendre à dire non sont des stratégies essentielles. Accepter de ralentir n’est pas une faiblesse, mais une force. Prendre soin de soi aujourd’hui, c’est éviter l’effondrement de demain.

Traitement de l’épuisement nerveux

Pour venir à bout d’un épuisement nerveux, d’aucun pense surement qu’il suffit de prendre du repos ou de soigner son alimentation, voire d’exercer une activité physique ou de se divertir en voyageant.

Dans tous les cas, de participer à des activités qui procurent du plaisir. Mais dans de nombreux cas, c’est bien loin de suffire.

Voilà pourquoi je vous recommande – fortement – d’utiliser les outils de la thérapie comportementale pour retrouver confiance en soi et apaisement intérieur.

Ainsi, l’approche comportementale est une approche thérapeutique dite brève. Avec précision, elle permet d’identifier le mécanisme d’un trouble et les symptômes qui le justifie.

Souvent, les causes et origines les été ignorées en toute bonne foi ce qui maintient l’épuisement nerveux.

Alors, il convient d’utiliser une méthode comportementale spécifique comme antistress naturel à l’anxiété que sous tend l’épuisement nerveux.

Cette démarche thérapeutique s’appelle la contextualisation, et elle comporte 4 phases :

  • L’analyse fonctionnelle,
  • Le contrat thérapeutique,
  • La mise en œuvre du traitement,
  • L’évaluation et le suivi du traitement,

L’analyse fonctionnelle

Le programme thérapeutique et comportemental que j’ai conçu et mis en ligne vous permet d’évaluer de façon précise la réalité de votre situation.

Au-delà du trouble qui fait l’objet de votre demande à devenir membre du Programme ARtUS, vous identifiez et explorez les causes cachées de cet épuisement nerveux.

Plus que le symptômes qui justifient cet épuisement nerveux, vous identifiez le vrai symptôme de votre problème. Sa vraie raison !

Le contrat thérapeutique

Point n’est besoin de définir des objectifs précis. Réagir ainsi, c’est rationaliser, et vous mettre la pression ! Vous fixer des objectifs est une vaste fumisterie qui passe par la contrainte et participe à vous manquer de respect.

Le seul contrat thérapeutique que vous avez est avec vous même. Il consiste à essayer, chaque jour, de travailler à aller mieux, à vous respecter, à vous aimer.

Dans le cadre du Programme ARtUS, vous bénéficiez de tous les exercices nécessaires. Le simple fait que vous soyez acteur (actrice) et auteur(e) de votre traitement thérapeutique en augmente considérablement le niveau d’efficacité.

La mise en œuvre du traitement

C’est le déroulement proprement dit de la thérapie. C’est la clé de voute de votre programme thérapeutique en ligne.

Vous découvrez cela dès le Module 2. Cette phase d’exercices pratiques, et non d’exercices d’exposition, vous aide mentalement à mettre un terme à vos symptômes d’épuisement nerveux.

Dès ce module, la mise en place de comportements adultes et responsables est facilitée.

Grâce aux exercices, vous comprenez ce que le principe « affirmation de soi » signifie. Vous allez être très surpris(e) de la façon dont vous apprenez à vous respecter. Cela tient à si peu de choses : un objet…

Évaluation et suivi

Régulièrement, vous êtes invité(e) à évaluer vos axes de progrès. C’est très facile à faire.

Progressivement, vous prenez objectivement acte de tous les progrès effectués. Vous pouvez même vous prémunir de toute éventuelle rechute.

Questions fréquentes

Quels sont les symptômes d’une fatigue nerveuse ?

La fatigue nerveuse est une forme d’épuisement liée à une hyperactivité du système nerveux. Elle se traduit par une tension mentale constante, des troubles du sommeil, une hypersensibilité aux stimuli (bruits, lumières, sollicitations), et une irritabilité accrue.

Le corps peut aussi réagir par des tremblements, des palpitations ou des douleurs musculaires inexpliquées. Elle est souvent le signe avant-coureur d’un burn-out ou d’une dépression si elle s’installe dans la durée.

Quelle est la différence entre fatigue nerveuse et fatigue physique ?

La fatigue nerveuse est mentale et émotionnelle : on se sent épuisé(e) psychologiquement, mais on peut encore bouger physiquement. À l’inverse, la fatigue physique résulte d’un effort prolongé et affecte les muscles, avec une sensation de lourdeur corporelle.

Lorsqu’un épuisement chronique s’installe, les deux types de fatigue peuvent se combiner, rendant la récupération encore plus difficile.

Quels sont les signes d’un épuisement mental ?

L’épuisement mental se manifeste par une incapacité à se concentrer, une perte de motivation, une sensation de surcharge cognitive, un brouillard mental, ainsi qu’un désintérêt pour des activités auparavant plaisantes.

À un stade avancé, il peut provoquer une perte d’émotions ou une impression d’être en mode pilote automatique.

Combien de temps dure un épuisement nerveux ?

La durée d’un épuisement nerveux varie selon l’intensité et les actions mises en place.

Sans prise en charge, il peut durer des mois, voire des années et évoluer en burn-out ou en dépression. Avec une récupération active (repos, thérapie, ajustements de mode de vie), une amélioration est généralement visible en quelques semaines à plusieurs mois.

Quels sont les symptômes d’un burn-out ?

Le burn-out combine épuisement physique, mental et émotionnel. Les symptômes les plus fréquents sont :

  • Une fatigue chronique intense, non soulagée par le repos.
  • Une perte de motivation totale et un sentiment d’inefficacité professionnelle.
  • Une irritabilité forte et une hypersensibilité au stress.
  • Des troubles du sommeil (réveils nocturnes, insomnie ou hypersomnie).
  • Une baisse d’estime de soi et des pensées négatives répétitives.
  • Un détachement émotionnel avec les proches et/ou le travail.

À noter : Dans 25 à 30 % des cas, le burn-out peut dégénérer en dépression sévère, nécessitant une prise en charge médicale.

Comment différencier burn-out et dépression ?

  • Le burn-out est principalement lié au travail, avec un épuisement professionnel et une perte d’engagement. En dehors du travail, la personne peut encore ressentir du plaisir.
  • La dépression, elle, touche tous les aspects de la vie : perte d’intérêt généralisée, sentiment de vide, troubles de l’humeur persistants.
  • Un burn-out non traité peut évoluer en dépression, c’est pourquoi une prise en charge précoce est essentielle.

Comment récupérer d’un burn-out ?

  1. Repos absolu : supprimer toute surcharge (arrêt de travail si nécessaire).
  2. Soutien psychologique : thérapie brève (Palo Alto) ou cognitive-comportementale (TCC).
  3. Réajustement des priorités : apprendre à poser des limites et déléguer.
  4. Reconnecter avec soi-même : pratiques anti-stress (méditation, yoga, cohérence cardiaque).
  5. Réintégration progressive : retour à l’activité de façon graduelle.

Bon à savoir : Une étude de l’INSERM montre qu’un burn-out nécessite en moyenne 6 mois de récupération avant un retour à la normale.

Comment éviter l’épuisement nerveux ?

  • Écouter les signaux d’alerte : fatigue, irritabilité, troubles du sommeil.
  • Se préserver : apprendre à dire NON aux charges excessives.
  • Prendre des pauses : micro-pauses toutes les 90 minutes pour relâcher la pression.
  • Avoir une bonne hygiène de vie : sommeil régulier, alimentation équilibrée, activité physique.
  • Déconnecter : limiter les écrans et le travail après 19h.

Quels sont les pires conseils à donner à une personne en burn-out ?

“Prends sur toi, ça va passer” → Non, ça empire.
“Tu devrais te forcer à sortir” → Forcer l’épuisé, c’est rajouter de la pression.
“Dors un peu et ça ira mieux” → C’est bien plus profond qu’une simple fatigue.

✔️ À la place, proposez du soutien, de l’écoute, et orientez la personne vers un professionnel.

Anxiété Sociale : Le Trac en Version Hardcore

L’anxiété sociale est un véritable handicap dans la vie de tous les jours. A tout le moins, pour celles et ceux qui en souffrent. Ainsi, se pose la question du traitement de l’anxiété sociale, aussi, et parfois, appelée: phobie sociale.

Il en va de même en ce qui concerne l’éreutophobie (peur de rougir) ou la peur de parler en public (glossophobie)  en font partie. Même peine et même punition en ce qui concerne la laxophobie (peur de la diarrhée) ou, dans un autre registre social, l’agoraphobie (peur de la foule).

Toutes les phobies sont à considérer comme des symptômes d’anxiété, et toutes ont leur lot de conséquences psycho sociales toutes plus pénibles les unes que les autres. C’en est parfois épouvantable pour les personnes qui en sont victimes. La plupart d’entre elles ne peuvent envisager aucune activité sociale, affective ou professionnelle, voire sentimentale.

Dès lors, l’urgence et la gravité d’un tel trouble, nous invite à nous poser la question de savoir quel est le meilleur remède à l’anxiété sociale.

Je vais en avoir en exemple assez époustouflant le jour de la première consultation de Lionel. Il me dit souffrir d’anxiété sociale. Quand ce dernier me téléphone pour prendre rendez-vous, j’entends une voix fluette, comme très lointaine, presque effacée.

A peine s’est-il présenté que Lionel s’excuse. Il agit ainsi très souvent au cours de nos consultations. Comme lorsqu’il me téléphone pour me demander des précisions à propos d’exercices que je lui confie. Vraisemblablement, cela se confirme. Lionel souffre de phobie sociale. Il cherche un traitement le plus adapté à son cas exactement comme s’il cherchait une solution à un problème de phobie dentaire.

Définition de l’anxiété sociale

Lanxiété sociale, ou phobie sociale, est une incapacité à être en relation avec les autres, avec tous les autres, et ce dans tous les domaines de sa vie. La personne affectée par cette phobie vit comme une douleur intense toute inter action avec les autres. A titre d’exemple, dire bonjour, ou acheter une baguette à la boulangerie, relève d’un exercice particulièrement difficile et, dans certains cas, impossible.

Les personnes victimes d’anxiété sociale, et qui cherchent désespérément à s’en sortir, ont toutes les peines du monde à affronter le regard des autres. De façon quasi permanente, elles craignent le jugement des autres. Elles ont toujours peur de mal faire ou d’exprimer des choses inadaptées en des moments les plus inopportuns. Ces personnes souffrent d’un manque d’estime d’elle mêmes qui peut le mener jusqu’à une phobie d’impulsion suicidaire.

Isolées la plupart du temps, elles ressentent un très fort sentiment d’insécurité. Le seul havre de paix qu’elles trouvent est généralement leur lieu d’habitation. Ce qui a pour effet de les isoler encore plus, et de nourrir encore plus leur anxiété sociale, et de rendre plus délicat le traitement susceptible de leur convenir.

Souvent prise en charge par des médecins psychiatres, elles se voient prescrire force médicaments (anxiolytique, hypnotique, anti dépresseurs, neuroleptiques) en guise de traitement ce qui n’est pas trés opportun .

Traiter l’anxiété sociale : l’inutilité des médicaments

Dans tous les cas cliniques liés à l’anxiété sociale dont je me suis occupé depuis toutes ces années, rares ont été les personnes qui m’ont affirmé en avoir tiré un réel bénéfice. Comme je l’écris souvent dans ce blog, ce type de médicaments ne fait qu’apaiser les symptômes – et encore, je suis loin d’en être convaincu – et en aucun cas ne résout le problème que représente l’anxiété sociale. Partant, les médicaments ne constituent pas un traitement adapté à ce type d’anxiété ou de phobie.

Il n’est pas rare que les gens atteintes d’anxiété sociale cultivent d’eux une estime très basse. Ils conçoivent aussi une forte honte et une très forte culpabilité quant à leur incapacité à avoir une vie comme les autres. Ils souffrent terriblement de leur anxiété sociale et sont très souvent convaincus qu’ils sont responsables d’échouer là où la plupart des autres réussissent. Quant à ce qu’ils pensent être une vie comme les autres, beaucoup reconnaissent qu’ils ne savent pas ce qu’est une vie normale.

D’abord parce qu’ils fréquentent peu de gens, voire personne, ou parce que, plus précisément, c’est l’idée qu’ils se font d’une vie normale, à contrario de l’anxiété sociale.

Cela relève très souvent du fantasme d’une vie où ils pourraient s’affirmer, prendre des risques et en assumer les conséquences. En bref, ne pas souffrir de d’anxiété sociale.

« Il faut avoir le courage de faire comme tout le monde, pour n’être comme personne »

Jean-Paul Sartre

L’histoire familiale explique l’anxiété sociale

J’ai toujours été frappé d’observer que ces personnes souffrant de phobie sociale et/ou d’anxiété sociale sont issus de familles dites dysfonctionnelles qui ont participé, de façon directe ou indirecte, à empêcher la personne phobique de prendre des risques, à l’empêcher de s’affirmer en lui renvoyant le plus souvent de lui même une image abîmée dans le genre: « Fais ce que tu veux puisque tu n’y arriveras pas! ».

Maintenant, il est vrai que toutes les familles sont dysfonctionnelles par nature. Dans le cas contraire, il n’y aurait aucune névrose, et encore moins de névrose d’angoisse.

L’anxiété sociale est donc un symptôme. Le symptôme d’une angoisse profonde, voire d’une angoisse chronique qui, le temps aidant est devenue une anxiété généralisée.

C’est dans toutes ces circonstances affectives et psychologiques, voire pires comme je vais vous le démontrer maintenant, que Lionel est entré la première fois dans mon cabinet de thérapie comportementale et comment il a pu ainsi accédé à un traitement personnalisé de son anxiété sociale.

Une histoire personnelle pathogène

Quand Lionel se présente à moi, je rencontre un homme qui me semble comme blessé. Il a la tête dans les épaules, il est presque malingre, engoncé qu’il est dans une veste en laine blanche et grise dont on pourrait avoir l’impression qu’il la piqué à un géant!

Lionel semble gêné d’être là. Sont-ce les prémisses de son anxiété sociale? Il va bientôt commencer à s’excuser parce qu’il range ses petites affaires autour de lui. Il s’attarde sur le bon positionnement du sac qu’il porte en bandoulière. La taille de son sac me fait penser à celle de sa veste. Immense! Il prend le temps de sa caler au fond de son siège puis m’adresse un sourire gêné qui fait apparaître des dents abîmées. Il n’est pas rasé ce qui, sur le teint livide qui est le sien, lui donne un air encore plus gris.

Pendant une heure, Lionel s’emploie à essayer de répondre à mes questions à propos de ses symptômes d’anxiété sociale. Nous allons parler, il va souvent me dire qu’il ne comprend pas ce que je lui dis et parfois moins les questions que je lui pose.

Phobie sociale: Une histoire familiale pathogène

Un contexte familial destructeur

Soigné depuis des années pour dépression, et ne bénéficiant pas d’un traitement pour l’anxiété sociale dont il est victime, Lionel me présente le contexte familial comme un environnement assez destructeur entre une mère castratrice et un père absent.

La mère, qui refusera toujours de venir me parler, semble s’être échinée à empêcher son fils d’évoluer, de sortir du nid, le présentant comme une enfant chétif qu’il faut protéger de lui même et du monde (cela me rappelle l’histoire d’une jeune patiente à qui sa mère avait toujours dit de se méfier des hommes car ces sont tous des salauds, des pervers et des… violeurs).

Lionel me parle de ses difficultés scolaires. Non pas qu’il fut mauvais élève, mais plus de sa grande difficulté à nouer des relations avec des camarades de classe, lui qui reste toujours seul dans un coin comme caché, à l’abri de tous, en plus de faire souvent l’objet de moqueries, de quolibets comme Lionel aime à le dire. Autre terrain d’expression de son anxiété sociale.

C’est peu de temps après sa dernière hospitalisation que Lionel a décidé de venir me consulter. Nous mettons en place une stratégie progressive pour le sauver de sa anxiété sociale. cela a été dur, j’irais presque jusqu’à dire laborieux, mais Lionel, courageusement, s’est accroché. Et… çà a marché !

Quand l’intelligence est un frein au traitement

C’est au cours des deux consultations suivantes que je comprends que je n’avais pas à remettre en cause ma façon de le questionner et la qualité de ma pratique. Plus tard, Lionel m’explique plus tard qu’il veut juste s’assurer qu’il comprend bien ce dont je lui parle tout en réfléchissant au(x) sens de mes questions et, accessoirement, à là où je veux en venir à propos de son anxiété sociale.

Il est intelligent le bougre! Et même très intelligent. Il manie avec une dextérité certaine l’humour au second degré, la dérision voire le cynisme à propos de lui comme de son anxiété sociale.

En ce qui concerne ce dernier point, comme le disait Benoit Poelvoorde: « … Le cynisme est la forme accentuée de la désespérance…« . Il n’en demeure pas moins qu’en fait, Lionel se méfie. Et il a de quoi se méfier.

Il a toutes les raisons de se sentir anxieux à propos de ce premier entretien thérapeutique. Lionel veut se sortir de son anxiété sociale. Ce n’est pas simple pour lui, et le traitement de la phobie sociale qu’il recherche n’en n’a que plus d’importance.

Anxiété sociale : des diagnostics empiriques

Depuis des années, Lionel est promené d’un psy à l’autre, d’un psychiatre à un autre. Personne ne semble d’accord sur un diagnostic. Pourtant, aucun d’entre eux n’évoque une éventuelle anxiété sociale. Tantôt psychotique, tantôt borderline, tantôt schizophrène, tantôt bipolaire, tantôt hospitalisé en hôpital psychiatrique, Lionel est baladé comme un touriste en terra incognita.

Lionel a tout. En même temps, il n’a rien. Mais il a quand même quelque chose. Une affection. Mais laquelle? Les professionnels semblent ne pouvoir se prononcer. Ils prescrivent donc des actes en conséquence. Il est hospitalisé à diverses reprises. Contre son gré. Mais, qui se soucie de l’avis de Lionel quand lui revendique une anxiété sociale?

Tout a commencé des années auparavant, à la suite d’une altercation très violente entre Lionel et l’amant de sa mère. Attention: toute interprétation quant à une éventuelle rivalité serait une erreur de diagnostic. Une de plus !

Cet amant semblait exprimer un certain mépris à l’égard du fils de sa compagne. Laquelle femme a semblé laissé faire des années durant avec d’autant plus de facilité qu’elle a toujours considéré que son enfant était quelque peu malade et qu’il ne pouvait être autonome et encore moins responsable. Il aurait donc eu besoin, au sens de la mère, d’être coaché par un adulte mâle référent… L’amant…

Les causes de l’anxiété sociale

L’anxiété sociale, comme toute phobie, ou symptôme d’angoisse, répond à des mécanismes spécifiques. Ensemble, nous allons en explorer quelques-uns. Chaque cause de phobie sociale répond aux facteurs suivants:

  • Perfection,
  • Autonomie,
  • Affirmation de soi,
  • Prévention de la rechute.

Anxiété sociale : arrêter de vouloir être parfait

Après que nous ayons fait le point sur le contexte de sa situation, je commence par demander à Lionel de réfléchir seulement à deux questions à propos de son anxiété sociale. Quand il me consulte pour la seconde fois, les questions font l’objet d’un nombre de réponses telles qu’il nous faut beaucoup de temps pour les décrypter.

Lionel met un point d’honneur à répondre d’une manière si précise et circonstanciée que cela pose toute la difficulté mécanique de son problème mais, surtout, met en lumière tout ce qui participe à prendre le risque d’avoir de lui une image positive. C’est fondateur pour la suite de la mise en place d’actions stratégiques que je souhaite mettre en place.

Dans l’intervalle, Lionel me téléphone très souvent ou m’adresse des SMS. Il m’explique combien il est angoissé voire anxieux à l’idée de ne pas précisément faire ce que je lui demande. Je passe beaucoup de temps à dire et répéter à Lionel que je n’attends pas de lui le mieux. Et que, tant qu’il veut tendre vers cette perfection comportementale, il en est quitte pour des troubles anxieux et autres angoisses répétées, comme de son anxiété sociale.

Anxiété sociale : comment devenir autonome ?

Les séances passent, deux puis trois puis quatre. L’atmosphère thérapeutique se détend franchement ce qui me permet de demander à Lionel ce qu’il aimerait faire s’il avait de lui une image positive et s’il se sentait suffisamment en confiance, en sécurité.

Après réflexion, il m’explique qu’il aimerait quitter le domicile familial et avoir son appartement. Dans le même temps, il m’explique que sa mère cherche vraisemblablement à l’empêcher de partir. En agissant de la sorte, Lionel convient que sa mère est dans sa logique et qu’il est stérile d’essayer de la faire changer d’avis.

Je demande donc à Lionel de réfléchir aux moyens qu’il pourrait trouver pour poser les bases de son autonomie qui marquerait le terme de son anxiété sociale. Je précise à Lionel que je ne souhaite pas qu’il prenne un appartement trop vite.

Je souhaite juste qu’il cherche des moyens pour prétendre à la location d’un bien immobilier. Tout en sachant combien cela lui est difficile puisqu’il n’a aucun revenu. En plus d’un statut de travailleur handicapé. Et des allocations qui ne lui permettent pas de prétendre à quoi que ce soit à propos d’un lieu de vie.

Anxiété sociale : comment s’affirmer ?

De mémoire, le vacances d’hiver ont passé. Ce n’est qu’un mois plus tard que je revois ce cher homme. Toujours vêtu de son immense veste en laine et de son immense besace. Et c’est à ce moment, tout sourire, que ce patient m’annonce qu’il a trouvé un travail (caissier dans un hypermarché). Cela lui permet d’observer les inter actions sociales entre les êtres humains.

Venant de lui, je trouve cela plutôt cocasse. Je ne suis pas très étonné qu’il ait cette démarche anthropologique. Le comble de l’anxiété sociale! Je suis quand même stupéfait – positivement – de son audace! Il va même jusqu’à me dire qu’il a repéré une jeune femme qui ne le laisse pas indifférent. L’anxiété sociale serait-elle en passe d’être définitivement vaincue?

Phobie sociale: comment avoir une meilleure estime de soi

Le risque d’une rechute annoncée

Au terme de la consultation précédente, je demande à Lionel de lever le pied. De ne pas tant s’en demander. Ceci, bien qu’il soit compréhensible qu’il veuille en finir avec sa phobie sociale. Sa prise en charge thérapeutique, qui a vocation à apporter une solution à son anxiété, n’est pas une course contre la montre. Ce n’est pas une compétition. Lionel sourit d’une façon d’autant plus encourageante qu’il a repris des couleurs et un peu de poids. Des semaines passent.

Un jour il me téléphone pour me demander mon avis quand à satisfaire à une offre qui lui a été faite. Cette offre est habilement présentée comme quasi obligatoire par une équipe thérapeutique. Intégrer un appartement thérapeutique.

Je fais montre d’un ton cordial. Bienveillant mais assez ferme. Je dis à Lionel que je n’y vois aucune inconvénient. Cependant, je lui demande quand même quel est l’intérêt de répondre favorablement à une telle offre. Effectivement, elle est formulée par l’institution. S’il y répond par l’affirmative, il confirme à ces gens qui le disent malade qu’il est malade. Il prend ainsi le risque de confirmer qu’il est incapable d’être adulte et autonome.

Lionel me dit que j’ai raison puis me raccroche quasiment au nez. Je me moque d’avoir raison. Je veux juste qu’il bouge. Lionel a montré ses capacités progressives au changement. Mais il est entrain de s’affaisser. Il se laisse manipuler par ses angoisses. Par ses peurs. Par son anxiété sociale. Et aussi par ses proches. Pour se sécuriser eux mêmes, ils sont près à ne lui laisser aucune chance de s’affirmer. Comme cela, chacun est à sa place et tout le monde se sent sécurisé. Sauf l’intéressé.

La liberté succède à l’anxiété sociale traitée

Des semaines durant, je n’ai aucune nouvelles de ce patient. Ni coup de téléphone, ni SMS, ni mails. Jusqu’au jour où je reçois un mail m’invitant à aller regarder quelque chose sur internet.

Je ne sais pas de qui vient ce mail. Ce n’est pas nommément précisé. C’est une invitation assez originale, tant par sa présentation elle même que par son contenu. Ce n’est que plusieurs jours plus tard que j’y satisfais à la faveur de l’annulation d’une consultation par une patiente.

Ce que je découvre me laisse bouche bée. Belle typo aérée. C’est simple. C’est clair au premier coup d’œil. Et, en plus il y a des vidéos dont une m’est dédicacée. C’est Lionel. Il parle de son nouvel appartement. De son parcours thérapeutique. De sa nouvelle vie en totale autonomie. Le tout d’une voix calme, posée.

Lionel a créé sa chaine sur Youtube. De façon gratuite, il explique comment utiliser des logiciels très techniques. Je ne lui connaissais pas cette compétence.

Lionel a avancé à pas de géant. Ce début de réussite, c’est à lui, et à lui seul, qu’il le doit. Malgré toutes les difficultés, il s’est mis en danger pour s’affirmer. Lionel a courageusement tout mis en œuvre pour juguler son anxiété sociale. Un pas après l’autre, sans se bousculer. Il a compris tout les bénéfices qu’il pouvait retirer à analyser chaque pas, à l’assurer pour passer au suivant. Lionel a compris. Le reste suivra.

C’est juste une question de temps. Lionel est rentré dans une dynamique que plus rien ni personne ne peut entraver. Lionel est libre. Quant à moi, je viens de perdre un patient. Çà me fait content!

Traitement de l’anxiété sociale

Cela n’a pas été une simple affaire thérapeutique que d’aider Lionel à ne plus souffrir d’anxiété sociale. Non seulement parce qu’avec son parcours tant personnel que psychologique, il me faut y aller doucement. Je dois aussi composer avec Lionel lui même. En effet, il oublie parfois de m’informer de ce qu’il fait et des projets qu’il mène.

Il aura fallu que je lui demande d’utiliser très précisément des exercices comme celui de la PSE ou, de façon progressive, apprendre à transformer ses problèmes en solutions. De fait, comment utiliser l’anxiété sociale comme un avantage. Lionel était littéralement bloqué sur ses relations affectives – familiales – qui entravaient son développement personnel.

Il lui aura donc fallu faire la paix avec son passé grâce à des exercices que je formaliserais plus tard. C’est comme cela qu’il apprendra à s’affranchir de son anxiété sociale de ses pensées obsessionnelles et que, petit à partir, il fera diminuer le handicap que lui infligeait sa timidité.

Lionel était bloqué sur des situations qu’il pensait inextricables. Ces même situations nourrissaient sa phobie. Elles obéraient le traitement de l’anxiété sociale. Il avait fini par se convaincre qu’il était malade.

A preuve, l’institution n’avait elle pas diagnostiqué chez lui des pathologies psychiatriques graves qui nécessitaient des traitements lourds et un contrôle thérapeutique spécifique (cf: appartement thérapeutique).

Aller trop vite est nuisible

Sa dernière hospitalisation sous contrainte lui a fait prendre la mesure du danger qu’il coure. Il exprime son désir de ne pas être celui que l’on veut qu’il soit. Il met fin à sa honte et à sa culpabilité. Pour ce faire, il satisfait à des exercices thérapeutiques assez non conventionnels qui lui réussissent.

Cela lui a tellement réussi que je me souviens avoir bataillé avec lui pour qu’il ralentisse le rythme de ses projets. Je craignais que s’il rencontrait des difficultés cela le bloque de façon définitive. J’avais peur de la résurgence de son anxiété sociale. J’ai pu constater que cela aura eu l’effet contraire.

En se libérant de ses contraintes liées à son anxiété sociale, Lionel a progressivement mis en place des façons de s’affirmer. Cela lui a aussi permis d’objectiver à propos de ce que les gens peuvent ou non penser de lui.

Quand la reconnaissance conditionne l'estime de soi

Une stratégie personnalisée

Parfois, nous communiquons à l’aide de certains réseaux sociaux. J’apprécie beaucoup l’humour et la dérision dont il fait preuve à son endroit. Il a réussi à s’inscrire dans une démarche active pour apprendre à se sécuriser et à retrouver confiance en lui.

Enfin, Lionel est la preuve vivante que ce n’est pas en utilisant des méthodes rationnelles que cela se résout. Il lui a trop  longtemps été asséné par certains psy qu’il suffisait de se convaincre de ne pas tenir compte de ce que les gens pouvaient penser. Facile à dire et totalement inepte thérapeutiquement.

Ce patient ne faisait pas exprès de souffrir d’anxiété sociale. Pas exprès d’avoir peur des autres, ni peur du jugement des autres. Ou peur du regard des autres. Il n’est pas non plus responsable de ne pas avoir bénéficié d’un traitement de l’anxiété sociale qui lui convienne. C’était sa réalité. Des personnes comme des évènements répétés se sont chargés de le convaincre. Lui faire croire qu’il est incapable d’avoir un comportement normal et d’être autonome.

Aujourd’hui, je sais que Lionel est convaincu que l’avenir lui appartient. Qu’il lui suffit juste d’y aller doucement. De ne pas s’en demander plus qu’il ne peut en supporter. Lionel sait comment faire quand cela va mal ou qu’il bute sur quelque chose. Il lui suffit de ré utiliser tout ou partie des exercices que nous avons utilisé. Utiliser son traitement de l’anxiété sociale de sorte à ce que les situations se débloquent. Un jour à la fois.

Faire d’un problème une solution

Gregory Bateson disait, je cite: « la vie est une succession de problèmes« . Il avait bien raison. Dans cette suite plus ou moins continu de problèmes, nous essayons de nous adapter pour les résoudre. C’est le fruit de nos réalités respectives. C’est exactement ce que ne savait pas faire Lionel.

Il a donc appris à s’approprier son anxiété sociale, et ainsi ne plus en souffrir. Comme tout le monde! En trouvant une solution à son problème de phobie sociale, Lionel est-il devenu un homme normal, presque banal? Lionel s’est-il – enfin – débarrassé de son besoin de reconnaissance?

Merci de votre confiance et prenez bien soin de vous. N’oubliez pas. S’accepter pour qui l’on est, comme on est.

Questions fréquentes

Comment savoir si on est atteint d’anxiété sociale ?

L’anxiété sociale se manifeste par une peur intense du regard des autres, une crainte du jugement et une forte appréhension des situations sociales, souvent accompagnées de symptômes physiques comme des tremblements ou des sueurs.

Comment traiter l’anxiété sociale ?

Le traitement repose sur des thérapies comportementales comme l’approche systémique de Palo Alto laquelle vise à modifier les schémas anxieux en adoptant des stratégies d’interaction plus adaptées.

Quels sont les symptômes de l’anxiété sociale ?

L’anxiété sociale entraîne un stress disproportionné face aux interactions, des rougeurs, une accélération du rythme cardiaque, des blocages dans la communication et une tendance à éviter les situations sociales.

Quelle est la différence entre la phobie sociale et l’anxiété sociale ?

L’anxiété sociale est une gêne persistante dans les interactions, tandis que la phobie sociale est une peur extrême et invalidante qui conduit à des évitements massifs des situations sociales.

Quels sont les symptômes de la phobie sociale ?

Les symptômes incluent une peur panique du regard des autres, des palpitations, des nausées, des tremblements, une incapacité à parler en public et une tendance à l’isolement pour éviter l’angoisse.

Comment calmer la phobie sociale ?

La thérapie comportementale stratégique (approche brève Palo Alto) aide à modifier les schémas de peur, en évitant les expositions brutales et en travaillant sur des actions progressives pour retrouver un contrôle serein des interactions sociales.

Coaching Comportemental : Apprendre à Ne Plus Contrôler ce qui ne se Contrôle Pas

Depuis quelques années déjà, le coaching, et à plus forte raison, le coaching comportemental, nourrit bien des fantasmes.

Je parle là, autant de coaching de vie que de coaching personnel et, partant, de développement personnel et, par conséquent, de conduite du changement, sans oublier le coaching de performance ou le coaching d’excellence.

Comme si le coaching comportemental qui est un accompagnement au changement était soluble dans tous les domaines de notre vie. Pourquoi pas.

Dans cet article, je vous présente ce que d’aucun appelle le coaching comportemental et cognitif.

Quelle que soit la précision que vous lui apportez quant aux domaines dans lequel vous intervenez, ou bénéficiez d’interventions, le coaching comportemental demeure le coaching, tout simplement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Dès lors, reste à savoir ce qu’est vraiment le coaching. Quelle est son utilité et, dans la même veine, y a t’il différents types de coaching et quels en sont les fondements ?

Pour commencer, sachez que, littéralement, le mot coach signifie : entraineur et vous le préciser n’a rien d’innocent.

Le coaching comportemental est un prolongement de l’approche systémique de Palo Alto. Centrée sur le « ici et le maintenant », cette approche stratégique et brève orientée solution vous aide à avoir des pensées et des comportements plus adaptés à votre réalité, comme à vos besoins et ce dans tous les domaines de votre vie.

Fondamentalement, le coaching comportemental neutralise les freins qui vous empêche d’agir afin de favoriser un comportement d’action et de production conforme à vos objectifs.

Définition du coaching comportemental

L’objectif du coaching comportemental est de vous aider à explorer et corriger vos pensées et réactions dysfonctionnelles.

C’est à dire celles qui vous donnent un effet inversement proportionnel à l’effet désiré. En effet, toute votre vie se joue au niveau de votre pensée. Une personne qui est « forte dans la tête » sera forte dans la vie, de la même manière qu’une personne qui se croit faible échouera sûrement.

En réalité, ce qui vous arrive n’est pas le plus important. Ce qui l’est plus, c’est votre façon de réagir à ce sujet. C’est la raison pour laquelle vous êtes susceptible d’être totalement déstabilisé(e) dans certaines situations, alors que d’autres personnes tiennent bon, voire affrontent sereinement la réalité.

Vous n’êtes pas toujours conscient(e) des schémas de pensées automatiques que vous adoptez tout au long de votre vie. En général, vous n’en constatez les effets sur votre quotidien que plus tard. Trop tard peut-être ?

Coaching comportemental : l’aspect cognitif

Vous ne faites aucun effort pour penser d’une manière précise quand vous êtes confronté(e) à des défis. Vos réflexes sont gravés en vous, et si certains d’entre eux sont positifs, beaucoup d’autres sont négatifs puisqu’ils affectent plusieurs domaines de votre vie.

D’une façon générale, les réactions les plus habituelles que vous avez face à des aux événements désagréables sont des pensées de survie. Vous ne contrôlez donc pas vos réactions, elles sont naturelles même si elles vous sont préjudiciables, à court, moyen ou long terme.

Ces pensées (aspect cognitif), et les comportements qui y sont associés, se construisent au gré de vos expériences de vie depuis que vous êtes né(e).

C’est comme cela que ces pensées de survie ont comme résultats les plus fréquents ce qu’il convient d’appeler des pensées automatiques lesquelles sont :

  • L’exagération,
  • La sur généralisation,
  • La négativité,
  • La fausse présomption,
  • L’intolérance.

Par exemple, ce n’est pas parce que votre patron ne vous salue pas chaleureusement un matin qu’il a une dent contre vous. Ce n’est pas parce que vous ratez votre train le matin que votre journée se passe mal, alors que c’est pourtant ce que vous pouvez en concevoir en termes de pensées.

Le coaching comportemental est donc très utile pour prendre conscience des pensées automatiques. Celles-là mêmes qui altèrent votre quotidien. Mais le coaching comportemental permet également de déterminer les mécanismes qui déclenchent des pensées inappropriées. Partant, en identifiant ces mécanismes, vous les modifiez à votre profit.

Coaching comportemental : utilité et objectifs

Le coaching comportemental vous aide à concevoir des pensées adaptées aux situations que vous vivez à chaque instant de votre vie.

Il s’agit donc d’en retirer équilibre et bien-être et de cultiver un certain savoir faire. Ainsi, le coaching comportemental vous aide à ne plus être renfermé(e) dans le passé, comme à remplacer vos interprétations erronées par celles qui sont conformes à votre réalité.

Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive dans la vie mais, vous êtes responsable de la façon dont vous exploitez vos réactions.

En effet, il vous appartient d’accepter qu’elles sont, parfois, inadaptées à votre réalité comme à vos besoins. Il vous incombe de prendre acte de ces comportements lesquels sont à la base de situations désagréables que vous subissez. L’objectif est d’en modifier autant la perception que l’issue.

Le but du coaching comportemental consiste donc à vous aider à supprimer les comportements problématiques pour en adopter de meilleurs.

En général, quand vous êtes sous pression, vous avez tendance à faire des erreurs ce que vous regrettez plus tard. C’est comme cela que les actes que vous posez chaque jour ont des conséquences importantes, aussi bien sur votre état mental que sur toute votre vie.

Voici deux domaines de votre vie où vos comportements ont un impact direct sur les résultats que vous obtenez.

Coaching personnel: identifier les freins et les ressources

Applications dans le domaine professionnel

Imaginons que vous soyez toujours en retard au boulot. Tôt ou tard, vous avez des ennuis du fait des récriminations de vos supérieurs hiérarchiques. Si vous avez tendance à toujours reporter ce que vous devez faire, vous n’atteignez jamais les objectifs qui vous vous sont fixés, en tous cas pas dans délais.

Dès lors, vous vous retrouvez sous la pression de votre supérieur hiérarchique ou d’un client que vous n’avez pas satisfait dans les temps. Si vous avez tendance à vous isoler à chaque fois que vous venez au boulot, vous n’arrivez jamais à vous intégrer dans votre groupe de travail.

La conséquence directe est un sentiment de solitude lequel, inéluctablement, vous déborde. Il échappe à votre contrôle et, au contraire de ce que vous croyez, peu importe votre salaire.

Si vous n’avez pas les comportements attendus dans le domaine professionnel, votre salaire ne vous protège pas d’avoir à assumer les conséquences de votre réaction, ni ne vous permet d’être une personne heureuse et épanouie.

Ces comportements inadaptés ne sont pas toujours volontaires. Il est vraisemblable qu’ils sont liés à des habitudes que vous avez développées à une période de votre vie ou qu’ils soient le fruit de difficultés que vous rencontrez à certains moments, alors que vous essayez de vous adapter sans réel succès.

Votre responsabilité est donc de prendre acte des comportements qui vous nuisent, de vous mettre en situation d’utiliser les bons outils pour y remédier.

Par exemple, le programme comportemental en ligne ARtUS est un outil qui vous aide à identifier les comportements toxiques que vous avez. Partant, vous remédiez à votre problème pour éviter les situations de stress ou de burnout au travail.

Bénéfices dans le domaine personnel

Dans votre vie personnelle, peut-être avez-vous remarqué que vous ne prenez pas soin de vous ?

Vous êtes sujet à des problèmes (maladies, troubles divers) tant psychiques que physiques. Dans la même temps, vous savez que vous n’êtes pas une personne heureuse et épanouie, encore moins si vous ne vous reposez pas assez, et vous êtes constamment épuisé(e).

Dès lors, vous vous dirigez tout droit vers une dépression, vous le savez, mais que faites-vous pour que les choses s’améliorent ?

Si vous êtes en couple, père ou mère de famille, marié(e) ou pas, il est nécessaire de faire l’effort de partager votre temps avec les personnes qui vous sont chères. Si vous passez tout votre temps à travailler sans jamais accorder de l’attention et de l’affection à vos proches, cela finira par vous coûter cher.

Je conviens que vous n’êtes pas seul(e) responsable des difficultés personnelles rencontrées. Il est possible que ce soit un schéma comportemental induit par la cellule familiale dans laquelle vous grandissez.

Peut-être est-ce lié au fait que, enfant, vos parents n’ont jamais été là pour vous. Non pas qu’ils ne vous aiment pas mais ils ont fait le choix de se consacrer à leur travail ou à une passion quelconque.

Coaching comportemental : le principe de réalités

Sans le vouloir, vous reproduisez les mêmes schémas même si vous vous en défendez.

Ainsi, vous êtes également absent pour votre famille et, certains soirs, il vous arrive de rentrer tard et parfois pas dans un certain état d’ivresse. Vous ne faites pas attention à vos enfants, vous vous mettez facilement en colère. En bref, tout cela vous échappe et vous réagissez pour vous protéger. Le déni est votre faux ami.

Si vous n’y prenez pas garde, tous ces comportements vous conduisent au chaos, c’est une simple question de temps. Tôt ou tard, votre compagne ou votre compagnon envisagera de vous quitter.

Vous risquez alors de perdre l’affection des vôtres, d’être confronté(e) à leur refus de vous parler. C’est comme cela que, insidieusement peut-être, si vous n’agissez pas, vos enfants refusent de vous voir, ce qui ne vous change peut-être pas dans la mesure où vous êtes déjà absent pour eux.

Alors, il est peut-être grand temps d’envisager une solution telle qu’un programme comportemental pur modifier ce qui a besoin de l’être ?

Programme de coaching comportemental

Le programme en ligne dont je vous parle vous permet de retirer les bénéfices ci-après :

  • Prendre conscience des comportements inappropriés que vous avez,
  • Prise en compte de la réalité de leurs conséquences,
  • Facilite des comportements plus adaptés à votre besoin comme à votre réalité.

N’oubliez pas : si vous ne faites rien, si vous ne changez pas alors que vous savez que vos comportements vous sont nuisibles à vous comme aux personnes qui sont dans votre environnement, les choses vont s’aggraver.

Dès lors, comme il se dit souvent dans des groupes de paroles : « Vous n’êtes pas responsable de ce qu’il vous arrive, mais vous êtes responsable de créer le changement.« .

Comme vous l’avez compris, le coaching comportemental est un outil simple et pratique puisqu’il vous permet d’améliorer votre vie.

Si, honnêtement, vous remarquez que vous êtes plus souvent victime de vos réactions, tant dans un environnement professionnel que personnel, et que vous n’arrivez pas à induire un changement, c’est donc que vous êtes comme bloqué(e). Il vous appartient alors d’agir.

Qu’il s’agisse de coaching comportemental ou de coaching personnel, dans un cadre tant professionnel que personnel, il s’agit bien de bénéficier d’outils en vue de votre développement personnel (eh oui, c’est de vous dont il s’agit dans les deux cas).

Coaching personnel : 1 excellente façon d’améliorer son développement personnel

Le seul mot coaching est à la mode depuis plusieurs années maintenant. Il y a divers coach dans la vie de tous les jours, dont ceux qui s’occupent de coaching personnel. En effet, le coaching personnel est particulièrement recommandé pour bénéficier d’une vie plus épanouie, plus personnellement équilibrée.

Bien souvent, le coaching personnel constitue le petit coup de pouce qui permet de retrouver confiance en soi, d’être plus armé(e) pour appréhender les difficultés de la vie et ce d’une façon plus objective et constructive.

En bref, le coaching personnel, c’est l’approche holistique qui vous offre la possibilité d’un meilleur style de vie, plus conforme à vos attentes.

Définition du coaching personnel

Le coaching personnel est défini par la Fédération Internationale des coachs comme un « Accompagnement personnalisé dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évolution de son projet de vie ». Ouf !

Le concept de « coach » est issu du monde sportif. Il a été adopté dans le monde de l’entreprise et du développement personnel depuis une quinzaine d’années.

Face à l’évolution fulgurante que connaît le monde actuel, et à la croissance permanente des défis auxquels l’être humain est confronté, il s’avère nécessaire de l’accompagner dans le développement de son potentiel. C’est à partir de ce constat que le métier de coach est né et a pris de l’ampleur.

En règle générale, une séance de coaching personnel dure une heure. A la faveur du premier rendez-vous, ou de la 1ère consultation, le client exprime les sujets qu’il souhaite aborder. Il arrive également que le client nécessite un coach pour identifier les sujets à aborder au cours de la séance.

Compte tenu de l’importance de certains sujets, les sujets sont abordés en fonction de leur degré d’importance, voire, ils sont traités en plusieurs consultations.

Pour être coaché(e), il faut – ben évidemment – en faire la demande. Or, beaucoup de personnes n’ont pas forcément conscience qu’elles ont besoin d’un coaching personnel. Peut-être en faites-vous partie ? Alors, découvrons ensemble les 4 raisons d’agir dès aujourd’hui pour bénéficier d’un coaching personnel.

Le coaching de vie pour changer

Coaching personnel pour retrouver confiance en soi

Le coaching personnel est un outil fort utilisé pour travailler la confiance en soi. En effet, celle-ci n’est pas un don du ciel ce qui serait bien pratique pour bénéficier d’une vie la plus épanouie possible.

En effet, il me semble difficile voire impossible d’être une personne heureuse, et de réaliser ses projets si on est rempli de doutes et de peurs. C’est pour éliminer ces deux facteurs de troubles que le coaching personnel est utile.

Le coach ou, à tout le moins les outils qu’il met à votre disposition (un programme comportemental par exemple) est votre allié pour trouver des solutions à votre manque de confiance. Le but du coach n’est pas de vous amener à identifier les sources de votre problème bien qu’il puisse le faire si cela s’avère nécessaire.

Son principal objectif est plutôt de vous aider à trouver, ou à retrouver, l’assurance intérieure que vous avez perdue voire que vous n’avez jamais découverte.

Sans doute êtes-vous une personne pleine de qualités et de ressources mais vous pouvez avoir toutes les peines du monde à les exploiter à votre profit. Vous n’avez juste pas encore eu l’occasion de vous révéler à vous-même ni d’utiliser le potentiel que vous avez.

Le coach utilise les techniques appropriées et vous aide à y arriver mais, cela ne vous redonne pas confiance. Cela vous donne les clés pour vous faire confiance à vous même. Nuance…

Mieux appréhender les difficultés de la vie avec le coaching personnel

Nous traversons tous des périodes de turbulences dans nos vies de couple, dans nos vies professionnelles, comme dans nos vies de famille, et ce pour de multiples raisons : santé, famille, etc.

Si certains arrivent à s’en sortir parfaitement, d’autres peuvent avoir l’impression de sombrer au point d’être convaincus que ces difficultés les accompagnent toute le reste de leur vie.

Dans de telles situations, dans de telles perceptions émotionnelles, l’avantage du coaching personnel est qu’il vous aide à voir les choses sous un nouvel angle. Un angle beaucoup plus objectif.

Fort de vos consultations, vous en venez à considérer que ce qui vous arrive dans la vie n’est pas le plus important et que c’est plutôt votre manière de voir et d’agir qui importe.

Dans chaque situation défavorable se trouve un avantage pour vous. Comme j’aime à l’écrire, et à le dire souvent, chaque crise est une opportunité.

Ainsi, chaque expérience difficile vous permet de grandir, d’apprendre un peu plus sur la vie comme sur vous et, partant, de mûrir.

Objectivement, il est compréhensible qu’en cas de problème, votre première réaction soit la peur ou la colère. Mais, quand vous remarquez que vous avez peur de perdre le contrôle, ne vous alarmez pas exagérément. Envisagez un coaching ou l’utilisation d’un programme comportemental que celui que j’ai conçu (voir à la fin de ‘article).

Utiliser cet outil qu’est le coaching personnel vous permet de trouver des solutions à votre problème, de tirer profit des solutions que vous mettez en place.

Résoudre ses problèmes relationnels grâce au coaching personnel

La question relative aux problèmes relationnels est fréquemment abordé au cours des séances de coaching personnel. Je parle là de conflits ou, plus spécifiquement, de gestion des conflits.

Imaginons que cela fait plusieurs années que vous n’arrivez pas à avoir une relation épanouie avec vos proches. Votre famille est disloquée, votre épouse/époux n’a plus confiance en vous, vos enfants semblent ne pas vous porter dans votre cœur, ou vous n’arrivez pas à vous affirmer en leur prodiguant une éducation qui vous satisfasse.

Ou peut-être êtes-vous à la recherche de votre âme-sœur depuis des années alors que tous vos efforts restent infructueux ?

Vous avez constaté que, soit vous choisissez une mauvaise personne, et vous vous faites larguer quelques semaines ou mois après, soit vous gâchez tout par votre maladresse.

Dès lors, je vous invite à consulter un coach. Ce type de démarche est très utile pour régler ce type de problèmes, pour avoir des relations amoureuses, familiales, sociales, ou professionnelles, équilibrées et épanouissantes.

A ce propos, comme à celui qui concerne le développement personnel dans son ensemble, je vais sans doute créer un programme de coaching personnel qui vous aide à avoir ce type de relations puisqu’il s’agit de vous aider à changer vos comportements.

En effet, ne dit-on pas pas que pour que les autres changent de comportement, il faut changer le notre avant tout ?

Coaching personnel : changer ses comportements

Autant écrire les choses comme elles sont. La vie que vous vivez – actuellement – est le résultat des choix que vous avez fait dans le passé. Il est probable qu’à un moment ou à un autre vous avez considéré les autres comme responsables de vos turpitudes (ce mot m’amuse beaucoup).

Si vous acceptez de prendre un peu de recul, vous vous rendez compte qu’en réalité changer un certain nombre de vos comportements relève, et repose, sur votre seul choix, sur votre seule responsabilité. Je parle là de façon d’être et de façon de faire.

Si vous ne changez pas certaines de vos habitudes, celles dont, honnêtement, vous reconnaissez qu’elles vous donnent plus de problèmes que de satisfaction, rien n’est prêt à changer dans votre vie.

Si vous souhaitez atteindre un objectif spécifique au cours d’une période donnée, ou d’une façon générale, il faut sérieusement envisager que vos comportements soient en adéquation avec ce que nécessite ce changement à venir.

A l’inverse, vous ne faites qu’exprimer ce qui est bien connu de tous : la résistance au changement.

Si vous acceptez la nécessité de changer, votre coaching personnel est donc structuré en trois principales étapes :

  • Identifier vos comportements négatifs, car vous n’en êtes pas forcément conscient(e),
  • Actions diverses pour conduire le changement,
  • Consolidation des actions correctives de sorte à pérenniser les changements.

Coaching personnel : le coaching de vie

Comme j’espère vous en êtes convaincu(e), le coaching personnel est un réel outil, un atout pour améliorer votre qualité de vie.

En conséquence, si vous souhaitez avoir de plus amples informations quant au programme de coaching personnel en ligne que je suis entrain de concevoir, je vous invite à m’en informer à l’aide du formulaire de « Commentaires » en dessous de cet article.

Vous pouvez aussi exprimer n’importe quel autre commentaire, ou partager votre expérience au sujet du coaching personnel.

Questions fréquentes

Qu’est-ce que le coaching comportemental ?

Le coaching comportemental est une approche basée sur l’observation et la modification des comportements pour atteindre un objectif précis. Il aide à dépasser les blocages en travaillant sur les schémas d’action et de pensée inadaptés.

C’est quoi l’approche comportementale ?

L’approche comportementale repose sur l’idée que nos actions et réactions sont conditionnées par des apprentissages passés. Elle vise à modifier ces comportements en adoptant de nouvelles stratégies plus adaptées.

Quel est le tarif d’un coaching de vie ?

Le tarif d’un coaching de vie varie entre 50 et 300€ par séance, voire plus, selon l’expérience du coach, la méthode utilisée et le format (individuel, en ligne, en entreprise). Certains coachs proposent des forfaits pour un suivi plus long.

Quels sont les différents types de coaching ?

Il existe plusieurs types de coaching : coaching de vie, coaching professionnel, coaching sportif, coaching comportemental, coaching en leadership ou encore coaching en gestion du stress.

Qu’est-ce qu’un coach comportemental ?

Un coach comportemental aide ses clients à modifier des habitudes ou des schémas de pensée limitants en utilisant des techniques issues de l’approche comportementale et stratégique de Palo Alto.

Qu’est-ce que le coaching cognitivo-comportemental ?

Le coaching cognitivo-comportemental combine les principes des thérapies comportementales et cognitives (TCC) pour aider à restructurer les pensées et adopter des comportements plus efficaces.

Attention, la TCC est une approche normative qui passe par des exercices d’exposition, ou exercices sous contraintes. Cette pratique n’a donc rien à voir avec l’approche comportementale systémique de Palo Alto

Quelle est la différence entre un coach et un psychologue ?

Le psychologue traite les troubles mentaux et émotionnels, tandis que le coach accompagne dans l’atteinte d’objectifs concrets sans intervenir sur la pathologie. Le coaching est orienté solution et action, alors que la psychologie explore les causes profondes.

Concentration : Le Super-Pouvoir que Tout Le Monde Perd en 5 Secondes

Nous sommes dans un monde où nous nous devons de savoir faire un certain nombre de choses de façon précise et ordonnée. Pour réussir à satisfaire cet objectif, nous devons conserver le focus, c’est à dire nous consacrer à cette seule chose.

Si nous n’y arrivons pas, nous invoquons la difficulté liée à la tâche elle même ou un problème de concentration alors même que, parfois, il peut être impossible à une personne de se concentrer car elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs.

L’un dans l’autre, cela amène à réfléchir au lien existant entre anxiété et concentration et, de fait, à se poser la question de savoir comment traiter l’anxiété qui empêche de se concentrer.

Mon expérience aidant, je trouve que le problème de concentration a un lien fort avec la procrastination. En effet, nous nous imposons de multiples tâches, fonctions et responsabilités en conséquence de quoi notre cerveau est empreint d’une multitude d’informations qu’il est incapable de gérer de front.

A ce propos, beaucoup de gens s’imposent d’y arriver ce qui donne un résultat à l’inverse à celui souhaité et ce qui, bien sûr, alimente un stress conséquent. Je ne parle pas du stress qui vous procure plaisir et excitation, j’évoque celui qui vous empêche d’agir : le stress toxique.

Comme vous le constaterez à la lecture de cet article, il y a des sujets à propos desquels il est important que vous soyez au clair. Il en va ainsi de votre hygiène de vie comme du traitement adapté de maladies diverses lesquelles affectent votre concentration.

  • Comment adopter un style de vie qui fasse que vous soyez le ou la plus détendu(e) possible ?
  • Comment faire face aux exigences de votre quotidien ?
  • Faut-il adopter une alimentation plus saine ?
  • Est-il nécessaire d’avoir une bonne hygiène de sommeil ?
  • Une certaine routine comportementale est-elle conseillée ?

Autant de questions auxquelles je réponds et même plus.

Comment faire si vous rencontrez un problème de concentration ?

La plupart des personnes qui souffrent de problème de concentration ne savent pas quoi faire pour s’en sortir. Alors, voici quelques conseils pratiques pour vous aider :

  • Ayez une bonne hygiène de vie,
  • Dormez bien,
  • Mangez bien,
  • Réveillez-vous tôt le matin
  • Pratiquez une activité sportive régulière.

Bouger régulièrement stimule votre corps et votre esprit. Faire entre 30 minutes et une heure de sport par jour vous aide à garder un esprit sein dans un corps sain.

Évitez les distractions

Tout ce qui peut vous détourner de votre objectif initial est mauvais pour vous. Au cas où votre esprit vagabonde, notez les choses qui vous viennent en tête et revenez-y plus tard.

Pratiquer le QI Gong

Le Qi Gong est une forme de gymnastique qui associe la méditation, la concentration et des mouvements. Il fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. Composés d’exercices respiratoires et physiques, le but est d’harmoniser votre énergie vitale (qi).

Faire des pauses

Il ne sert à rien de courir tout le temps. Prenez environ dix minutes de pause toutes les heures pour aérer votre esprit. Programmez de courtes siestes les après-midis pour reprendre des forces.

Technique respiratoire

Respirer est essentiel pour la vie. Dans le même temps, respirer de manière consciente vous permet d’améliorer vos capacités de concentration. Pour respirer de façon constructive, je vous précise un petit exercice ci-dessous.

Mettez-vous debout, de façon stable, ou asseyez-vous confortablement. Ensuite, inspirez profondément, sans trop forcer et répétez dix fois le cycle inspiration-expiration. Focalisez vous sur l’air qui rentre et ressort dans vos poumons. Détendez-vous, oxygénez vos cellules et mettez de côté toute émotion perturbatrice.

Utiliser des fortifiants

Les fortifiants contribuent à augmenter vos capacités de concentration. Pour le cas des enfants et adultes qui souffrent de stress aux examens, il est recommandé d’utiliser les remèdes homéopathiques. Leur efficacité a été maintes fois démontrée :

  • Rester focalisé(e) le plus longtemps possible sur une – seule – chose.
  • Décidez du moment où vous relâchez votre attention.
  • Ne vous éparpillez pas et faites une chose à la fois.

Faire plusieurs choses en même temps vous donne l’impression d’être occupé(e) mais, en réalité, cela vous rend improductif. Ici, je fais allusion à la procrastination. Faites une seule chose à la fois et faites-la de sorte à ne plus avoir besoin d’y revenir.

Problèmes de concentration et techniques pour se concentrer

Planifier votre temps

Vous avez plusieurs choses à faire. Le mieux à faire est de les planifier mais attention : organisez les choses de façon à vous attaquer à vos priorités, et n’oubliez pas de toujours prendre une courte pause entre deux activités.

Multi vitamines

Prenez des préparations faites à base de substances multi vitaminées. Cela remédie aux problèmes de concentration causés par des carences nutritionnelles.

Manque de concentration et aspect comportemental

La plupart du temps, la plupart des gens opposent à un problème de concentration une façon rationnelle de fonctionner. Cela signifie exercer sur soi une forme de contrainte : « Je dois« , « Je m’oblige« , etc.

Si cela se comprend, à priori, et comme je l’explique souvent dans les articles de ce blog, cette façon rationnelle de fonctionner est très insuffisante en plus d’être trés improductive. Pourquoi cela ?

Elle l’est parce que, le plus souvent, vous réglez la surface de votre problème. Vous prenez le risque d’être envahi(e) par de multiples tâches si, d’aventure, vous ne mettez pas en place une vraie stratégie de changement laquelle, par extension, vous empêche de faire des choix et de vous affirmer quant à ces derniers.

C’est la raison pour laquelle, en bas du présent article, je vous propose une solution comportementale pour traiter votre problème de concentration.

Un problème de concentration, c’est quoi ?

Le problème de concentration désigne la diminution de la faculté d’une personne à se concentrer. Être concentré(e), ou se concentrer, signifie focaliser son attention sur une tâche, une fonction, ou un comportement, à l’exclusion de toute autre chose. Pour un temps variable, aléatoire, ou précisé par vous.

Les personnes qui souffrent de problème de concentration ne se souviennent pas toujours des informations qui leur sont communiquées alors que cela remonte, parfois, à quelques secondes ou à quelques minutes. Il y a comme un blocage au niveau de leur cerveau.

Ces troubles sont en général passagers et ponctuels mais, dans certains cas, le problème de concentration se révèle sérieux. Il s’étend sur de longues périodes lesquelles sont accompagnées de signes physiques et psychiques.

Par exemple :

  • Vous arrive-t-il de rechercher un mot ou un nom connu sans le trouver ?
  • Vous retrouvez-vous dans un endroit de votre maison sans vous souvenir exactement ce que vous venez y faire ?
  • Vous arrive-t-il de prévoir de faire une chose à un moment de la journée puis de ne plus du tout vous en souvenir ?
  • Constatez-vous que vous ne parvenez plus à résoudre les jeux d’esprit aussi vite qu’autrefois ?

Si vous répondez affirmativement, ne serait-ce qu’à l’une de ces questions, sans doute souffrez-vous d’un problème de concentration.

Problème de concentration: Comment se concentrer?

Quelles sont les causes d’un problème de concentration ?

La concentration est l’aptitude à fixer de manière volontaire toute son attention sur une chose, une personne ou un sujet précis.

C’est la capacité à faire d’une chose une priorité à passer tout le reste au second plan. Le problème de concentration naît de la difficulté à se concentrer sur des choses précises pendant une durée plus ou moins longue.

Le problème e concentration est causé par un surmenage du cerveau. Celui-ci n’arrive plus à faire des efforts supplémentaires et passe en « service minimum ».

Pour leur fonctionnement optimal, les tissus du cerveau ont besoin d’une bonne oxygénation. Le défaut d’oxygénation peut être dû à des phases de récupération insuffisantes à la suite d’efforts considérables.

D’une manière générale, un problème de concentration sont liés aux facteurs ci-après :

  • Anxiété,
  • Abus de la marijuana,
  • Insomnie,
  • Inattention,
  • Hyperactivité,
  • Syndrome de fatigue chronique,
  • Démence,
  • Insuffisance rénale,
  • Cirrhose du foie,
  • Maladie d’Alzheimer,
  • Abus de cocaïne,
  • Maladie de Huntington,
  • Empoisonnement,
  • Alcoolisme,
  • Maladie de Pick,
  • Syndrome prémenstruel,
  • Attaque de panique,
  • Stress,
  • Angoisse,
  • Pression au travail,
  • Traumatismes cérébraux,
  • Dépression,
  • Trouble bipolaire,
  • Fatigue,
  • Insuffisance hépatique (pour les enfants),
  • Acouphènes.

Chez l’enfant, le TDAH, trouble du déficit de l’attention et hyperactivité, est caractérisé par un déficit de l’attention. Avec ou sans hyperactivité ce qui entraine des problèmes de concentration la plupart du temps.

Comment traiter un problème de concentration ?

Les éléments dont vous venez de prendre connaissance sont à considérer comme de points d’appuis. Tous ces supports, constituent une aide et pas la solution.

Votre problème de concentration repose sur un paradoxe échec/réussite qui génère un conflit intra psychique, un peu comme si votre cerveau droit vous dit une chose et que votre cerveau gauche le contraire.

Se concentrer et, in fine, en finir avec un problème de concentration requiert une intervention comportementale adaptée à votre cas.

L’approche systémique de Palo Alto vous permet de résoudre facilement et rapidement votre problème de concentration.

Questions fréquentes

Quelle maladie provoque un manque de concentration ?

Plusieurs maladies peuvent affecter la concentration, notamment le TDAH, la dépression, l’anxiété, la fibromyalgie, les troubles neurologiques (Alzheimer, sclérose en plaques) et certains troubles hormonaux (hypothyroïdie).

Quelles sont les causes d’une mauvaise concentration ?

Le stress, le manque de sommeil, une mauvaise alimentation, l’hyper stimulation numérique, un état émotionnel perturbé (cf. anxiété) ou encore des carences en fer, magnésium et vitamine B peuvent altérer la concentration.

Comment soigner un problème de concentration ?

Il est essentiel d’améliorer l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique), de réduire les distractions et d’adopter des techniques cognitives comme la méditation ou la thérapie comportementale de palo Alto.

Pourquoi je n’arrive pas à me concentrer ?

Un déficit de concentration peut être dû au stress, à la fatigue mentale, à une surcharge émotionnelle ou à des troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression.

Quelles sont les causes du manque de concentration ?

Le manque de concentration peut être causé par une surcharge d’informations, un déficit d’attention, une mauvaise gestion du temps, une anxiété excessive ou des facteurs biologiques comme des déséquilibres hormonaux.

Comment faire quand on a des problèmes de concentration ?

Il faut éliminer les distractions, fractionner les tâches en séquences courtes, pratiquer la respiration ou la pleine conscience et veiller à une bonne gestion du stress et du sommeil.

Quels sont les signes d’un TDAH ?

Le TDAH se manifeste par une difficulté à maintenir l’attention, une impulsivité, une hyperactivité, une désorganisation et une tendance à la procrastination ou à l’oubli fréquent.

Gérer ses Émotions : Méthodes et Solutions Efficaces

Il n’est pas trés loin ce temps où, pour moi, gérer ses émotions était une langue étrangère voire barbare.

J’ai souffert des années durant avec l’impression vive et répétée de n’être qu’un ovni social. Les autres me semblaient savoir faire, alors pourquoi pas moi ? J’aurais tant aimé savoir ce que je sais maintenant, c’est à dire que j’étais un hypersensible.

Nous sommes dans une société, un système, où savoir gérer ses émotions relève de l’injonction. En toute situation, et ce dans tous les domaines de nos vies, ordre nous est donné de gérer nos émotions.

Puisqu’un tel ordre nous est donné, c’est donc qu’il y a une, ou des raisons, à cela, partant, la question se pose de l’utilité de gérer ses émotions.

J’évoque cette question à propos d’une façon adaptée à notre environnement social, affectif, professionnel, etc. Pour répondre à cette question, il m’apparait nécessaire de prendre en compte l’impact de nos émotions sur certains éléments de nos vies respectives.

Par extension de s’interroger de savoir comment gérer ses émotions quand on est une personne anxieuse.

Ne pas gérer ses émotions n’est pas sans conséquences

Sur le plan social, une recherche universitaire prouve que les personnes qui ont du mal à gérer leurs émotions ont des relations de moins bonnes qualités. Elles ont moins d’amis et plus de conflits, et elles sont moins appréciées par leur entourage.

Ainsi, imaginez une personne qui est constamment en colère ou qui ne fait que s’apitoyer sur son sort. Aimeriez-vous sa compagnie ?

Sur le plan sanitaire, il est démontré qu’en raison du stress, gérer ses émotions de façon inappropriée conduit à des troubles tels que l’asthme, les maladies cardiovasculaires, le diabète et même le cancer.

Si vous avez du mal à adopter la bonne méthode pour gérer vos émotions, vous avez moins de chance d’être heureux. Si vous accumulez des sensations et des attitudes négatives, vous êtes finalement vidé(e) de votre énergie physique et morale, énergie indispensable à votre bien-être.

Ne pas réussir à gérer ses émotions fait baisser vos performances dans tous les domaines de votre vie. Qu’il s’agisse de scolarité, de l’université, d’un contexte professionnel, affectif, sentimental, familial. ou économique.

Ainsi, un problème de jalousie maladive repose sur une difficulté patente à gérer ses émotions dont la principale est l’anxiété et, partant, l’absence de confiance en soi.

Bien gérer ses émotions, c’est s’attacher à une certaine qualité comportementale, c’est ressentir de la satisfaction dans la plupart des choses que vous entreprenez.

Je souhaite vous aider à atteindre cet objectif, à produire de la qualité comportementale, à en éprouver du plaisir. En conséquence, je vous invite à prendre connaissance ci-après de 4 exercices qui participent à bien gérer ses émotions.

Je vous rappelle que les émotions expriment votre ressenti intérieur. Elles sont des réactions mentales susceptibles de vous rendre otage de certaines difficultés. Mais, avec un minimum d’effort, vous maitrisez certaines émotions qui améliorent votre qualité de vie.

Comprendre le cheminement pour gérer ses émotions

Vos émotions sont l’expression extérieure de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Les émotions positives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez bien. A contrario, les émotions négatives sont celles qui se produisent alors que vous vous sentez mal.

Qu’elles soient positives ou négatives, essayez d’accepter vos émotions. Laissez-les se manifester et vous offrir la possibilité de mieux les exploiter à votre profit.

Les émotions servent souvent à identifier vos besoins. Elles servent aussi à vous positionner, à adopter un comportement d’acceptation ou de rejet. Elles expriment vos sensations, en bien et en mal, de plaisir ou de douleur.

Par exemple, la peur est un déclic du corps pour signaler l’éventualité, ou l’imminence, d’un danger. Si vous reconnaissez que toutes vos émotions sont utiles, alors vous les traitez avec plus de tolérance. Vous les exploitez avec plus de facilité.

Si vous passez votre temps à redouter la peur, non seulement celle-ci va croître mais, en plus, vous aurez de plus en plus de mal à gérer vos émotions.

Relax Max !

Pour bien gérer ses émotions, il vous faut, surtout et avant tout, être et demeurer calme. Petit exercice pour se faire :

  • Placez une main sur votre ventre,
  • Inspirez profondément par le nez en comptant jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre se soulever alors que vous inspirez,
  • Expirez par la bouche en comptant de nouveau jusqu’à cinq,
  • Sentez votre ventre redescendre alors que vous expirez.

Je parle de cet exercice de relation dans cette vidéo Youtube :

« Stress et angoisses : Comment éviter une crise de panique ?« .

Cet exercice de relaxation vous aide à mieux analyser votre sensation, son origine, ses manifestations psychiques et physiques., son évolution.

Pourquoi est-il important d'exprimer sa colère?

Après cette analyse, donnez un nom à votre émotion. Est-ce de la colère, de la culpabilité, de l’angoisse, voire de la tristesse, ou encore de la peur ?

Vous ressentez plusieurs émotions à la fois ? Prenez le temps de clairement les identifier. Ensuite, séparez les, distinguez les les unes des autres et ne les niez pas. En les acceptant, vous gagnez en autorité, en pouvoir, comme en capacité à mieux les dompter.

Analyse objective pour gérer ses émotions

Pendant 15 minutes, écrivez tout ce que vous ressentez. Soyez honnête avec vous-même quand vous écrivez.

Plus vous êtes honnête, plus vous êtes en mesure de contrôler vos émotions. En écrivant, il vous est plus aisé d’avoir un regard objectif sur les situations qui sont à l’origine de vos troubles.

Au cours de votre rédaction, vérifiez que vous n’avez pas pris votre perception négative des choses pour la réalité. Voyez combien ce que vous écrivez est basé sur des faits objectifs, ou combien cela ne correspond qu’à votre point de vue.

En lisant les détails de vos sentiments couchés sur papier, il vous sera plus facile de détecter certaines pensées erronées puis, de les rectifier si besoin.

Maintenant, écrivez une réponse à une ou des questions que vous vous posez.

Supposez que vous adressez cette réponse à un(e) ami(e). Cette personne de confiance que vous informez de vos craintes. En retour, vous bénéficierez de ses conseils.

Dans votre réponse, soyez indulgent(e) envers vous-même. Analysez rationnellement ce que vous écrivez et partez uniquement des faits pour vous prodiguer des conseils avisés et bienveillants.

Si vous le souhaitez, enregistrez-vous. Quand vous aurez fini d’exprimer à haute voix vos ressentis émotionnels, écoutez l’enregistrement puis décelez tous les propos non constructifs, et reprenez l’enregistrement jusqu’à 3 fois.

Relisez, ou réécoutez, votre réponse. Puis, mettez la de côté, et distrayez-vous. Après une bonne nuit de sommeil, reprenez votre réponse. Cette fois, vous l’aborderez avec un esprit plus objectif.

S’appuyer sur une personne de confiance

Y-a-t-il une personne de confiance à qui vous pouvez ouvrir votre cœur ? De préférence une personne qui connait des épreuves similaires aux vôtres ? Et qui, dans tous les cas, est bienveillante ?

Choisissez un moment opportun pour discuter de ce qui vous arrive avec cette dernière. Elle sait vous comprendre et vous réconforter à la faveur de ses propres expériences ? Profitez-en !

Le simple fait de décrire vos émotions vous libère. Cela nourrit votre bien-être mental et physique. Le témoignage de cette personne de confiance vous aide surtout à apprécier votre expérience avec une note plus gaie, plus motivante. C’est un excellent moyen pour gérer ses émotions.

L’arbre des causes

Imaginons que vous soyez victime de troubles de l’endormissement ou de troubles du sommeil. Dés lors, faites l’inventaire des émotions qui vous empêchent d’avoir un sommeil reposant et réparateur.

Détectez toutes les causes probables qui les entretiennent. Listez toutes les actions qui, à votre sens, peuvent transformer cette situation de façon positive puis agissez conformément à ce que vous identifiez comme solution pour changer votre situation.

Si toutes vos tentatives pour vous libérer de certaines émotions s’avèrent inefficaces, prenez la décision d’aller de l’avant. Convainquez-vous d’avoir fait de votre mieux et tirez des leçons de vos erreurs – de bonne foi -, et de ces épreuves.

Pour faire encore mieux pour vous, allez plus loin encore. Utilisez les bons outils, des outils objectifs. A cette fin, utilisez un programme thérapeutique en ligne pour traiter ces questions (lire à la fin de cet article).

Là où il vous est difficile de découvrir la véritable source de certaines excitations, ce programme thérapeutique et comportemental en ligne vous aide de façon particulièrement efficace. Il vous permet d’apprécier votre situation d’une façon plus objective, et vous aide à gérer vos émotions de façon efficace.

Gérer ses émotions avec 6 disciplines surprenantes

La bonne gestion des émotions se définit par votre capacité à pouvoir vous contrôler. A vous lâcher à bon escient, et cela s’apprend. Vous pouvez faciliter la gestion de vos émotions en utilisant les disciplines ci-après.

Gérer ses émotions avec le yoga

Comment ne plus vous laisser emporter par des réactions primaires ? En pratiquant le yoga !

Cette discipline aide à mieux respirer pour assurer l’harmonie du corps et de l’esprit. Afin de se sentir mieux dans sa peau, le yoga propose des exercices respiratoires à pratiquer cinq à dix fois de suite.

Par exemple, la respiration haletante : c’est une série de petites inspirations en continu suivie d’une expiration profonde.

Il y a aussi la respiration sanglotante : elle consiste en des inspirations qu’on bloque par paliers.

Il y a bien d’autres techniques que je vous laisse le soin de découvrir.

Gérer ses émotions avec le tir à l’arc

Le tir à l’arc permet de mieux se concentrer.

Ce sport offre la possibilité de faire abstraction de tout ce qui vous entoure pour ne fixer que votre cible. Faire le vide autour de soi pour ne se concentrer que sur l’objectif.

C’est une excellente discipline pour savoir prendre de la distance, mettre un frein à tout ce qui vous pollue pour ne vous concentrer que sur un point : l’essentiel.

Gérer ses émotions avec l’aïkido

L’Aïkido est un art martial transformé en un véritable art de vivre. Il a la vertu d’aider à gérer les agressions. L’aïkido apprend notamment à supprimer la crainte d’une agression. Comment ?

En se servant de la force de votre adversaire pour vous défendre. L’aïkido recherche la pureté du geste et de l’esprit. Christian Tissier, professeur renommé d’Aïkido (septième dan) estime qu’avec cette discipline, je cite : «On apprend à être celui qui ne gagne pas. Il y a une vraie noblesse, même dans l’échec».

Gérer ses émotions avec le chant

Le chant a une vertu thérapeutique connue, notamment dans la vie quotidienne, face aux réactions agressives.

Quand vous êtes énervé(e), apprenez à faire des vocalises. Çà calme. La vocalise est une pratique qui consiste à chanter sans articuler des paroles, sans nommer les notes.

Par des exercices répétés, vous parvenez à réduire les contractions musculaires, celles-là mêmes qui génèrent de la tension, de l’épuisement, et d’autres émotions.

En ce qui me concerne, je passe ma vie à chanter, à chantonner, même en sourdine. Tout le temps, partout, et par tous les temps.

Gérer ses émotions en pratiquant l’apnée

L’apnée consiste à suspendre votre respiration sous l’eau, malgré la pression.

Pour y parvenir, il faut travailler votre sang-froid, apprendre à maîtriser votre peur. Hors de l’eau, l’apnée aide à prendre du recul. Cela facilite des réactions émotionnelles plus calmes et réfléchies.

Gérer ses émotions en jouant au poker

Oui, je sais, Cela peut paraître un peu fou.

Au poker, plus les mises sont élevées, plus les sensations sont fortes, et plus il faut savoir les masquer. Le poker est recommandé pour apprendre à se contrôler à 100%.

Le principe de triomphe dans ce jeu est de savoir faire croire à son adversaire qu’il a un jeu différent de celui qu’on tient entre les mains. C’est un jeu des manipulateurs.

Les joueurs estiment que la table de poker est une école de la vie. D’aucuns tiennent le propos suivant : «le contrôle de soi sert au contrôle des autres».

A méditer.

Questions fréquentes

Comment gérer ses émotions ?

Gérer ses émotions passe par l’identification de ce que l’on ressent, l’acceptation sans jugement et l’adoption de techniques adaptées comme la respiration, l’ancrage ou la reformulation cognitive.

Comment contrôler ses émotions et ne pas pleurer ?

Il est possible de contrôler ses émotions en respirant profondément, en changeant de perspective sur la situation et en se concentrant sur un élément extérieur pour éviter la surcharge émotionnelle.

Quels sont les 3 moyens de réguler ses émotions ?

Les trois moyens principaux sont la régulation cognitive (changer son interprétation), la régulation comportementale (agir différemment) et la régulation physiologique (respiration, relaxation).

Comment faire pour mieux gérer ses émotions ?

Pour mieux gérer ses émotions, il faut apprendre à les reconnaître, exprimer ses ressentis honnêtement et adopter des stratégies à l’aide la thérapie brève de Palo Alto.

Quelles sont les 9 émotions ?

Les neuf émotions universelles sont la joie, la tristesse, la peur, la colère, la honte, la culpabilité, la surprise, le dégoût et le mépris. Elles sont présentes chez tous les humains, indépendamment de la culture.

Qui consulter pour gérer ses émotions ?

Un thérapeute comportementaliste, un psychologue ou un coach spécialisé en gestion émotionnelle peut aider à comprendre et réguler ses émotions efficacement.

Quelle thérapie pour gérer ses émotions ?

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique Palo Alto est particulièrement efficace pour mieux gérer ses émotions et adopter des réactions plus adaptées.

Comment gérer ses émotions en cas d’hypersensibilité ?

L’hypersensibilité émotionnelle nécessite un travail d’acceptation, l’apprentissage de techniques d’apaisement (ex. respiration contrôlée) et un encadrement thérapeutique pour éviter l’épuisement émotionnel.

Comment gérer ses émotions négatives ?

Il est essentiel d’identifier ses émotions négatives sans les refouler, de les exprimer sincèrement (écriture, parole, sport) et de changer son regard sur la situation pour limiter leur impact.

Comment gérer ses émotions à l’âge adulte ?

À l’âge adulte, il est crucial d’adopter une approche consciente en observant ses réactions, en identifiant ses déclencheurs émotionnels et en développant des stratégies adaptées (ex : assertivité).

Comment reconnaître ses émotions à l’âge adulte ?

Reconnaître ses émotions à l’âge adulte implique d’être attentif aux réactions corporelles, aux pensées associées et aux comportements déclenchés pour mieux comprendre ce qui nous affecte et pourquoi.

Comment apprendre à contrôler ses émotions ?

Contrôler ses émotions demande d’acquérir des techniques de gestion comme la restructuration cognitive, la respiration profonde et un travail d’acceptation des situations émotionnellement fortes.

Comment gérer une émotion trop forte ?

Face à une émotion intense, il faut essayer de l’accueillir et de l’accepter, ralentir se recentrer sur le moment présent et reformuler ses pensées pour éviter d’être submergé. Le mouvement (marche, étirements) peut aussi aider.

Comment puis-je contrôler mon émotivité ?

L’émotivité peut être mieux gérée en prenant du recul, le lâcher prise, en anticipant les situations stressantes et en travaillant sur sa confiance en soi pour réduire l’impact des émotions sur ses réactions.

Croyances Limitantes : Comment les Surmonter ?

Avez-vous déjà été paralysé par des pensées négatives qui bloquent votre progression personnelle ou professionnelle ?

Ces doutes, souvent à l’origine d’opportunités manquées ou de rêves abandonnés par crainte de l’échec, du jugement ou du rejet, sont le signe de croyances limitantes.

Ces idées préconçues nous font remettre en question nos compétences, notre valeur, et nos droits, nous maintenant ainsi dans une zone de confort confiante mais inhibitrice.

Cet article a pour but de décrypter les croyances limitantes : leur genèse, leur impact sur notre vie, et la manière de les transformer en perspectives positives.

Dans notre parcours de vie, nous sommes souvent freinés par des obstacles invisibles, mais puissants : les croyances limitantes.

Une croyance limitante est une conviction souvent inconsciente qui nous fait croire que quelque chose est impossible ou hors de notre portée.

Elles peuvent s’exprimer de façons différentes :

  • « Je ne suis pas bon« ,
  • « Je ne mérite pas le succès« ,
  • « Le changement est effrayant« .

Ces pensées négatives nous maintiennent dans notre zone de confort et nous empêchent d’explorer de nouveaux horizons.Dès lors, identifier nos croyances limitantes est le premier pas vers la transformation personnelle.

Ensuite, nous pouvons nous poser des questions pour remettre en question ces croyances :

  • « Est-ce que cette croyance me sert vraiment ?« ,
  • « Quelles preuves ai-je pour soutenir cette croyance ?« ,
  • « Comment ma vie serait-elle différente si je ne croyais pas cela ?« .

Les conséquences des croyances limitantes peuvent être dévastatrices au point de nous empêcher d’atteindre nos objectifs, de réaliser nos rêves, et même de trouver le bonheur et l’épanouissement dans nos vies.

L’approche systémique de Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions, offre une perspective novatrice pour surmonter ces obstacles mentaux.

Cette approche met l’accent sur le changement de comportement plutôt que sur l’analyse approfondie des causes sous-jacentes des problèmes.

Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

Une croyance limitante se définit comme une perception faussée ou réductrice que nous avons de nous-même, des autres ou du monde, qui nous empêche de progresser dans notre développement personnel. Elles représentent des idées erronées sur nous-mêmes et peuvent avoir de multiples conséquences négatives.

Imaginons que vous pensez ne pas être doué pour les discours motivants ; dans ce cas, il est probable que vous évitiez tout échange d’idées en groupe, ou si l’idée de parler en public vous effraie, vous anticiperez probablement l’échec avant même d’avoir commencé.

Ces idées préconçues diminuent votre potentiel en vous faisant sous-estimer vos capacités.

Les croyances limitantes proviennent de divers facteurs, mais elles ont un point commun : elles sont un mécanisme de défense du cerveau cherchant à nous protéger de la douleur.

A titre d’exemple, le syndrome de l’imposteur engendre une insécurité profonde quant à nos compétences, nous faisant douter de notre succès ou craindre d’être démasqués.

Les souvenirs douloureux de notre enfance ou adolescence, comme être la cible de moqueries, peuvent également influencer négativement notre capacité à nous affirmer.

Voici des exemples typiques de croyances limitantes que vous avez peut-être déjà entendu ou pensé :

  • Je ne suis pas assez intelligent, beau, riche, etc.
  • Je ne suis pas destiné à réussir, à être heureux, à être aimé, etc.
  • Je n’ai pas le droit à l’erreur, de dire non, de demander de l’aide, etc.
  • Je ne peux pas changer, je suis fait ainsi, c’est mon destin.
  • Je dois être parfait, plaire à tout le monde, répondre aux attentes, etc.
  • Le monde est dangereux, injuste, hostile, etc.
  • Les autres sont meilleurs, plus forts, plus chanceux, etc.

Ces croyances limitantes, souvent ancrées dans notre inconscient, influencent malgré tout nos actions, sentiments et décisions.

Elles filtrent notre perception de la réalité, nous confinant dans une vision étriquée et négative de nous-mêmes et de notre environnement.

Les origines des croyances limitantes

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les croyances limitantes ne sont pas innées.

Elles se forgent avec le temps, façonnées par une variété de facteurs personnels et environnementaux. Voici les principaux éléments qui jouent un rôle dans leur construction :

  • Les croyances familiales : Héritées de nos parents, frères, sœurs et grands-parents, ces croyances se rapportent à nos valeurs, normes, règles et attentes. Qu’elles soient positives ou négatives, elles influencent significativement notre estime de soi, notre confiance en soi et notre perception du monde.
  • Éducation et environnement : Ces deux aspects couvrent les influences qui viennent de l’extérieur de notre cadre familial, incluant l’école, les amis, les médias, la culture et la société. Ils enrichissent notre expérience avec des connaissances, compétences, modèles et encouragements, mais peuvent aussi induire critiques, jugements, pressions et stéréotypes. Ces facteurs sont essentiels pour cultiver notre esprit critique, notre ouverture et notre créativité, tout en ayant le potentiel de nous limiter ou de nous conformer.
  • Les expériences personnelles : Résultant de nos actions, succès, échecs, joies et peines, nos expériences sont uniques et profondément personnelles. Elles nous offrent des leçons de vie, favorisant notre croissance, notre adaptation, mais peuvent aussi engendrer blessures, découragement et trauma. Notre interprétation et intégration de ces expériences jouent un rôle clé dans le renforcement ou la remise en question de nos croyances.

Ensemble, ces facteurs tissent les fondations de nos croyances limitantes, reflets de notre histoire personnelle, de notre personnalité et de notre environnement.

Parmi ces croyances, certaines sont bénéfiques, motivant et inspirant notre progression, tandis que d’autres sont limitantes, entravant notre élan vital et notre capacité à progresser.

Reconnaître et différencier ces deux catégories de croyances est crucial pour les gérer de manière constructive.

Comprendre les conséquences des croyances limitantes

Les croyances limitantes ont un impact considérable sur notre développement personnel et professionnel. Elles nous restreignent, bloquant l’accomplissement de nos ambitions, projets et rêves. Ces croyances influencent divers aspects de notre vie :

  • Estime de soi : Les croyances limitantes sèment le doute sur notre valeur et nos compétences, nous poussant à nous sentir inférieurs ou indignes. Elles ébranlent notre confiance en nous et en nos capacités, nous rendant sensibles aux critiques et au rejet.
  • Motivation : Elles nous démoralisent, sapant notre volonté et notre motivation de poursuivre nos objectifs. Elles favorisent une attitude passive ou fataliste, nous amenant à croire que nous ne contrôlons pas notre vie ou que nous sommes incapables de changer.
  • Créativité : Les croyances limitantes étouffent notre créativité, nous enfermant dans des schémas habituels. Elles nous dissuadent de quitter notre zone de confort pour explorer de nouvelles idées ou de nous exprimer librement.
  • Relations aux autres : Elles nous isolent, nuisant à notre capacité de maintenir des liens avec autrui. Elles nous incitent à éviter les interactions sociales, collaboration, et échanges, et peuvent mener à des comportements défensifs ou manipulateurs.

Les effets des croyances limitantes sur notre bien-être, épanouissement, performance, et bonheur sont donc profondément négatifs.

Elles nous empêchent de vivre pleinement, de nous réaliser, et d’avoir un impact positif sur le monde. Reconnaître, questionner, et dépasser nos croyances limitantes est essentiel.

Prendre conscience de ses croyances limitantes et les déconstruire

La première étape vers la libération de nos croyances limitantes est de les identifier et de les reconnaître.

Souvent cachées dans l’inconscient, ces croyances impactent nos comportements, nos émotions et nos décisions, sans que nous en soyons pleinement conscients. Pour les mettre en évidence, il existe diverses méthodes :

  • L’écoute de son dialogue intérieur : Faites attention à vos pensées, jugements, critiques et excuses. Notez-les dans un carnet ou enregistrez-les, puis relisez ou réécoutez-les afin de détecter les expressions traduisant des croyances limitantes comme « je ne peux pas », « je dois », « je n’ai pas le droit », « c’est impossible », etc.
  • Le feedback des autres : Demandez l’opinion de personnes de confiance (amis, collègues, coachs) sur vos croyances, comportements et émotions. Posez-leur des questions ouvertes pour comparer leurs perceptions aux vôtres et identifier les croyances limitantes qui vous freinent.
  • Le test des croyances : Interrogez-vous sur la validité de vos croyances : sont-elles vraies, utiles, sources de bonheur, facilitantes dans l’atteinte de vos objectifs ? Cette démarche peut révéler que certaines croyances ne sont que des interprétations subjectives modifiables.

Challenger ses croyances limitantes

Après avoir pris conscience de vos croyances limitantes, l’étape suivante est de les remettre en question et de les transformer. Plusieurs techniques peuvent aider :

    • La reformulation positive : Remplacez les croyances limitantes par des pensées aidantes, positives, qui motivent et inspirent. Utilisez des affirmations telles que « je peux », « je veux », « j’ai le droit », « c’est possible », et renforcez-les par la visualisation de vos succès, qualités et valeurs.
  • La confrontation à la réalité : Osez sortir de votre zone de confort en vous confrontant à de nouvelles situations. Fixez-vous des objectifs qui mettront à l’épreuve vos croyances et travaillez à les dépasser avec le soutien de coachs ou de mentors.
  • La méthode Coué : Pratiquez l’autosuggestion pour influencer positivement vos croyances et émotions. Récitez des formules simples et positives comme « tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux », afin de reprogrammer votre esprit.

Ces méthodes, ainsi que d’autres telles que la méditation, l’hypnose ou la PNL, ne sont pas exhaustives. L’important est de trouver celle qui vous correspond le mieux et de l’appliquer régulièrement pour évoluer de croyances limitantes à croyances aidantes.

Comment se débarrasser des croyances limitantes ?

Le coaching offre un accompagnement sur mesure pour vous aider à atteindre vos objectifs et développer votre potentiel. C’est un outil puissant pour surmonter les croyances limitantes grâce au soutien et à la guidance d’un professionnel.

Que ce soit individuellement ou en groupe, en face à face ou virtuellement, le coaching s’adapte à vos préférences. Pour briser les chaînes de vos croyances limitantes, le processus comprend les étapes suivantes :

  • Clarification de votre situation actuelle, y compris vos défis et désirs.
  • Établissement d’objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel) et leur visualisation.
  • Identification et remise en question de vos croyances limitantes pour les reformuler d’une manière constructive.
  • Découverte de vos ressources personnelles, comme vos forces et valeurs.
  • Création d’un plan d’action avec des étapes claires et des indicateurs de progrès.
  • Exécution de votre plan en vous adaptant aux situations et en cherchant un accompagnement si nécessaire.
  • Évaluation de vos progrès, reconnaissance de vos succès et apprentissage de vos expériences.

Engagez-vous pleinement, choisissez un coach qui vous correspond et respectez les principes éthiques du coaching pour maximiser les bénéfices de ce dernier.

Comment implémenter de nouvelles croyances constructives

Changer vos croyances limitantes est crucial, mais les remplacer par des croyances aidantes est tout aussi important. Ces nouvelles croyances sont positives, motivantes et en accord avec vos valeurs.

Elles sont basées sur la réalité et sont adaptatives. Voici quelques méthodes pour intégrer ces croyances aidantes à votre vie :

  • Répétition des affirmations positives, les écrire, les afficher et les prononcer à haute voix.
  • Utilisation de la visualisation pour associer vos croyances aidantes à des images, couleurs et sons.
  • Mise en pratique de ces croyances à travers vos actions pour les renforcer.

L’adoption de nouvelles croyances aidantes nécessite du temps, de la patience et de la bonté vis à vis de soi. Il s’agit de reprogrammer positivement votre esprit, de vous reconnecter à vous-même et de vous libérer des entraves.

Croyances limitantes et approche systémique de Palo Alto

Nous venons d’explorer la nature des croyances limitantes, leur formation, leurs effets, et les méthodes pour les remplacer par des croyances positives.

Nous avons souligné l’importance de techniques telles que la reformulation positive, l’examen de la réalité, la méthode Coué, et le coaching pour surmonter ces croyances.

Notre objectif est de vous fournir des outils pour modifier votre perception de vous-même et du monde, afin de débloquer votre plein potentiel. Nous vous encourageons à agir dès maintenant : identifiez vos croyances limitantes, remettez-les en question, et transformez-les en croyances positives.

Cela vous permettra de réaliser vos ambitions, vos projets et vos rêves, en ayant foi en vous et en vos capacités.

Poursuivons notre exploration sur la façon dont l’approche systémique de Palo Alto peut nous aider à surmonter nos croyances limitantes et à atteindre notre plein potentiel.

L’approche systémique de Palo Alto repose sur l’idée que les problèmes humains sont souvent le résultat de schémas de communication et de comportement dysfonctionnels au sein des systèmes sociaux et familiaux.

Plutôt que de se concentrer sur l’individu en tant qu’entité isolée, cette approche considère les interactions entre les membres d’un système et les façons dont ces interactions contribuent aux problèmes.

Dans le contexte des croyances limitantes, l’approche systémique de Palo Alto nous encourage à examiner comment nos croyances sont façonnées et renforcées par notre environnement social et familial.

Par exemple, une croyance limitante telle que « Je ne suis pas assez intelligent pour réussir dans ma carrière » peut être influencée par des messages subtils ou directs reçus de nos proches, de nos enseignants ou de la société en général.

En identifiant ces schémas de communication et en comprenant comment ils contribuent à nos croyances limitantes, nous pouvons commencer à les remettre en question et à les modifier.

L’approche systémique de Palo Alto utilise des techniques de changement stratégique pour perturber ces schémas de communication et créer des changements positifs dans nos pensées et nos comportements.

Par exemple, un thérapeute utilisant l’approche systémique de Palo Alto peut encourager une personne à examiner les interactions spécifiques avec des membres de sa famille ou des collègues qui renforcent sa croyance limitante.

En identifiant ces interactions et en explorant des moyens alternatifs de communiquer et de se comporter, l’individu peut commencer à remettre en question et à modifier sa croyance limitante.

De plus, l’approche systémique de Palo Alto met l’accent sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Plutôt que de se concentrer sur les causes sous-jacentes des croyances limitantes, cette approche se concentre sur la création de changements concrets et mesurables dans nos pensées et nos comportements.

Par exemple, un individu confronté à la croyance limitante « Je ne suis pas assez bon pour réussir dans ma carrière » pourrait être encouragé à se fixer des objectifs spécifiques et réalisables liés à sa carrière.

En atteignant ces objectifs, l’individu peut commencer à remettre en question sa croyance limitante et à développer une nouvelle perception de ses capacités et de ses possibilités.

En conclusion, l’approche systémique de Palo Alto offre un cadre puissant pour surmonter les croyances limitantes en examinant les schémas de communication et de comportement qui les renforcent, en se concentrant sur les solutions plutôt que sur les problèmes, et en encourageant des changements concrets dans nos pensées et nos comportements.

En adoptant cette approche, nous pouvons libérer notre plein potentiel et vivre une vie plus épanouissante et gratifiante.

Questions fréquentes

Quelles sont les croyances limitantes ?

Les croyances limitantes sont des pensées profondément ancrées qui nous empêchent d’agir ou de progresser. Elles se forment souvent à partir d’expériences passées, de conditionnements sociaux ou de peurs inconscientes.

Comment se libérer des croyances limitantes ?

Se libérer des croyances limitantes passe par leur identification, la remise en question de leur validité, et leur remplacement par des croyances plus aidantes à travers des exercices comportementaux (approche systémique de Palo Alto).

Quelles sont les trois catégories de croyances limitantes identitaires ?

Les croyances limitantes identitaires se répartissent en trois catégories :

  1. Sur soi (« Je ne suis pas assez intelligent » ou « Je ne suis pas légitime« ).
  2. Sur les autres (« Les gens sont toujours contre moi »).
  3. Sur le monde (« La réussite est réservée à une élite« ).

Quelles sont les croyances auto-limitantes en psychologie ?

En psychologie, les croyances auto-limitantes sont des pensées négatives récurrentes qui freinent l’estime de soi et la motivation. Elles incluent des peurs comme l’échec, le rejet, l’imposture, ou encore l’incapacité à changer.

Quels sont les différents types de croyances ?

Les croyances peuvent être aidantes (positives et motivantes) ou limitantes (freinant l’action et la confiance). Elles peuvent aussi être culturelles, religieuses, scientifiques, personnelles ou identitaires, influençant la perception de soi et du monde.

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