Il y a peu, je reçois le message d’un patient dont la douleur mentale indicible et terrible le ronge un peu plus chaque jour. Depuis quelques années, j’accompagne cet homme. Travailler de cette façon n’est pas dans mes habitudes. C’est une sorte d’entorse à la règle ce qui ne se fait pas sans heurts.
Aujourd’hui, avec son accord, je publie son témoignage liée à sa douleur mentale comme à sa peur de devenir fou. Par là même, je réponds à sa demande de comment traiter une douleur psychique.
Douleur mentale : une situation désastreuse
“Bonjour Frédéric,
E… de… Enfermé dans sa prison mentale.
Je vous écris des mails depuis quelques jours que je n’ose pas vous envoyer car c’est tout en vrac…et peur de paraître fou même si je sais que vous en avez entendu de toutes les couleurs… J’aimerais bien vous les envoyer, et peut être les transmettre à un collègue psy… Je paierai pour ça.
Je voulais vous remercier depuis un moment alors je vais faire simple. MERCI MERCI MERCI !!! Vous avez besoin d’encouragements.
C’est pas gagné, je rame, galère mais j’ai compris certaines choses en vous lisant, pas tout encore mais j’avance… Il y a quelque temps je comprenais rien quand on me parlait, je n’arrivais pas à réfléchir même si j’ai du mal encore, le stress, l’anxiété, la rumination…bouffent mon intelligence (hasch, jeu, isolement, maladie et mort de mon père il y aura un an le 25 avril avec accompagnement à domicile)… stress intense, anxiété, dépression, mal être intérieur… relation avec une femme qui a beaucoup de problèmes…au RSA je vis avec ma mère etc.
Entourage qui pleurait le jour “J” puis plus personne… Un frère fuyant qui m’a confié quelque chose de grave récemment…. Des mots comme “bouge toi” ou “mon petit !”. On a pas arrêté de me le dire après la mort de mon père alors que je l’ai accompagné jusqu’au bout !… Ça m’a détruit déjà que je vivotais, galérais… Alors j’y vais pianissimo en plus j’ai mal partout.
J’ai une situation désastreuse. Comme vous l’a dit un internaute, tenez le cap.
Quel est le problème ?
Pour celui qui veut changer… Évoluer, comprendre, travailler sur lui… Votre blog est une mine d’or. Prenez soin de vous. Vous avez des âmes à sauver encore! Mais vous ne pouvez pas aider, sauver tout le monde… J’ai douté de vous. Désolé. Je pense que vous êtes intègre, sincère, dévoué à faire que les êtres humains se sentent mieux pour un monde meilleur, pour celui qui veut travailler sur lui… Cause perdue, ça vaut la peine d’essayer….
Je réfléchis (trop) pour un rendez vous. Je ne sais pas trop sur quoi travailler en fait de façon pragmatique. Rumination? Perfectionnisme? Stressé, je le suis beaucoup beaucoup à cause de ces ruminations… Pas mal de paranoïa aussi, je pense que ça va de paire avec la rumination… Pas confiance en moi…
Sur quoi avait on travailler pendant les 3 séances?… La procrastination il me semble non?… Suis pas sûr que c’était ça le problème…
Je viens de lire votre article sur les toc. Je sais bien que l’absence d’encouragement de mes parents, surtout de mon père (le bac on s’en fout par exemple… Il s’est jamais excusé en passant…) est une des causes parmi d’autres de mon mal être. J’ai jamais su passer au dessus de ça, gardant une rancune énorme contre lui.
“Je m’épuise…”
Je m’épuise chaque jour à chercher, chercher, stressé, angoissé, déprimé… Alternant les phases de ruminations mentales, de colère, un regain d’optimisme et “boom” retour dans la rumination… Je m’imagine des situations, scenarii avec toute sorte de personnes… Je me projette dans des situations imaginaires conflictuelles… Et je peste, rage, c’est fou…
Suis pas psy, j’aimerais bien qu’on me dise ce qu’il se passe, quel est le problème à traiter en priorité… (je vous avais dit que j’avais été très déçu par les psys… et à force on laisse tomber).
Cordialement Je voulais pas m’étaler et du coup je l’ai fait !!! J’arrête.“
“Chère Madame la douleur…”
Chaque personne, chaque cas clinique – psychique – est un cas particulier, unique. En ce qui concerne E., nous avons déjà eu l’occasion de travailler ensemble à la résolution de son problème.
C’est un homme attachant, sensible et en colère. Du moins, c’est ce que je crois comprendre. Il est pris dans un étau émotionnel. Un peu comme s’il essaye d’écarter les barreaux de sa prison mentale – la douleur -. Y réussissant à peine, prêt à vivre, les barreaux reprennent leur place initiale. Voire se resserrent plus encore que la fois précédente.
Il me semble évident que E. est pris dans un piège. Celui-ci consiste à essayer de comprendre puis à tenter de s’en sortir par lui même. Cet homme, involontairement, alimente ses tentatives de solutions. Celles-ci ont pour effet d’enrichir ses angoisses, ses ruminations mentales, ses pensées obsessionnelles.
De fait, je m’apprête à écrire quelque chose qu’il déteste. En agissant de la sorte, ce comportement relève du “Moi Je qui parle à moi Je”. Il tourne en rond et s’enivre de ses propres circonvolutions mentales. Cela me fait penser à moi, il y a quelques années.
Douleur mentale : comment devenir fou sans rien faire ?
Des années durant, douloureusement confronté à mes problèmes personnels, je tente vainement de comprendre le pourquoi du comment. La douleur est immense. Je suis convaincu que c’est dans ma propre histoire que la solution se trouve. Ce qui n’est pas faux. Mais pas vrai pour autant.
Pendants des périodes plus ou moins longues, je réinvestis ma propre histoire pour apaiser la douleur indescriptible que je subis.
C’est ainsi que je parcoure tous les lieux dont j’ai le souvenir. Rencontre tous les gens avec lesquels j’ai vécu bien des expériences diverses. Plus je réagis de la sorte, moins je trouve. Plus, bien évidemment, la douleur augmente.
Régulièrement, parfois plusieurs fois par semaine, je consulte des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes. Je consulte pendant des années. Cela me coûte des fortunes. Je cherche, exprime et partage la douleur, et tente de comprendre encore et toujours, d’identifier la source de la douleur qui me consume.
Des années durant, j’erre à en devenir fou. Je ne trouve rien ou si peu. Je reviens toujours à des questionnements qui ne m’apportent rien.
En fait, je cherche aux mauvais endroits. Je suis comme égaré par la douleur. Je cherche ailleurs ce que j’ai en moi. La douleur me ronge mais je veux l’ignorer. La plupart du temps, je peste contre l’incurie des psy que je consulte.
Je remets en cause leurs compétences, et leur bienveillance face à la douleur. Il m’est plus facile de m’en prendre à d’autres qu’à moi même.
La douleur mentale, ma douce compagne
Je mets des années à comprendre et d’autres années encore, à accepter que le changement repose sur ma seule responsabilité. Oui, je souffre et cette douleur est insupportable. Effectivement, je suis seul face à la douleur mais, je ne peux pas continuer de prétendre que c’est de la faute des autres.
Je souffre tellement de les voir me regarder comme une bête curieuse. La douleur est si vive que j’ai le sentiment de ne pas être comme tout le monde. Je me sens si différent.
Je brandis ma différence comme un soldat en portant haut l’étendard de “la” nation. Blessé à mort, à la différence près que je ne rends pas mon dernier souffle. Je veux vivre. Vivre d’une façon acharnée, obstinée, mais, je refuse de lâcher la douleur comme si le dit Baudelaire, elle est, je cite: “… Ma douce compagne…”.
Tous mes comportements se justifient du fait de la douleur. De mon humanité douloureuse dont je me vêts. C’est un oripeau, une manipulation affective imbécile, pour ne pas changer. Je suis habillé des haillons de la douleur.
J’ai si peur d’être le moteur et l’acteur de mon propre changement. Si peur de me tromper, d’échouer, même de façon provisoire. Je ne fais rien et revendique la douleur comme un mode de vie et j’en rends les autres responsables. Je n’assume pas mes comportements.
Il y a plus de 20 ans, un mois de novembre, j’ai comprends que, cette fois, cette fois là précisément, je perds tout. Vraiment. Définitivement, irrévocablement.
Je m’apprête à continuer à vivre mais seul, pire qu’abandonné, pire que plus aimé. Germe alors l’idée d’une solitude profonde dont je suis le seul responsable.
Toucher le fond
Là se trouve la vraie douleur ! La douleur à côté de cette perte n’est plus rien. Ma peur de perdre ceux que j’aime. Ma peur de définitivement me perdre. Perdre les “objets” de mon amour. Tout cela prend le pas sur la douleur.
Je touche le fond de la douleur. Pour la première fois de ma vie, je comprends, et prends acte, que je suis le seul responsable de ce sentiment d’être fou. J’ai tout pour moi. Je ne suis pas plus bête que la moyenne internationale, et je séduis de jolies personnes.
J’exerce des fonctions professionnelles que d’aucuns m’envient. Une compagne que d’autres m’envient et jalousent peut-être encore aujourd’hui. Et, pourtant, j’abîme tout et tout le monde, comme moi même.
Je connais bien des hommes et des femmes qui, au contraire de moi, n’ont pas tout cela, et pourtant, ils subissent une douleur identique à la mienne en bien des points. Notre point commun est que, un jour, nous décidons de cesser d’essayer de répondre à des questions qui n’ont aucun sens.
Nous faisons preuve d’un orgueil démesuré en essayant de nous en sortir seul, sans demander d’aide. C’est donc que nous avons choisi.
Douleur mentale : faire acte d’humilité
Eux comme moi, avons compris que notre orgueil, nos émotions, sont nos pires ennemis. Que nous sommes, et serons toujours nos pires ennemis.
Je me rends compte que, des années durant, je fais tout pour mettre en échec tous les psy que je consulte. “Des mauvais”. C’est ce que je n’ai de cesse de répéter à leur propos. J’ai si peur du changement que je préfère m’entretenir dans la douleur.
Le paroxysme dans la douleur ne suffit pas. Il faut que je sois confronté à la réalité de ma propre solitude, partant, de ma mauvaise foi. Je ne suis pas un mauvais bougre mais je me manipule et manipule les autres pour sauvegarder la douleur comme le “précieux” du Hobbit. Comportement mortifère et morbide.
Dans un dernier sursaut, c’est contrit, en colère et sur la défensive, que je demande de l’aide. J’apprends à faire confiance à des gens qui m’insupportent. Venant du même environnement émotionnel que moi, ils prennent le temps de m’apprivoiser.
Cela fait plus de 20 ans que je vais aussi bien que possible. J’apprends, avec leur aide et l’amour qu’ils m’offrent à avoir des comportements les plus adultes et les plus responsables possibles.
Et cela, même si, parfois, ma vie est difficile, compliquée. Même si ma vie, ou les éléments qui la composent de façon provisoire sont d’une violence inouïe. D’une violence sociale effarante. Je suis toujours là. Vivant. Je n’ai toujours pas repris mes anciens comportements.
Rester debout
Chaque jour, je suis impacté par la violence du système dans lequel cette humanité dit évoluer. Je suis parfois sidéré par la douleur face à ce monde que je ne comprends pas. Sidéré par la malhonnêteté de ce monde dont les éléments humains n’ont de cesse de justifier la violence qu’ils infligent aux autres par la violence qu’ils disent recevoir.
Cela s’appelle de la violence sociale. La violence légitime du système. Je suis outré par la malhonnêteté des femmes et des hommes qui nous gouvernent. Je considère qu’ils n’ont plus rien d’humain. Seuls l’argent, des comptes équilibrés, et leur soif de pouvoir les intéressent. Pourquoi veulent-ils tant laisser une trace notoire de leur passage?
Je suis triste que l’humanité me donne le sentiment de s’être reniée. Aujourd’hui, c’est impuissant que j’assiste à des comportements robespierristes. Hier, c’était bling bling à tous les étages. Une vulgarité et une arrogance époustouflante.
Entre hier et aujourd’hui, je suis toujours vivant. Debout. Contre vents et marées. Même si je doute. Et je doute beaucoup. Aujourd’hui, j’essaie de construire demain. Très récemment, mon superviseur m’a dit qu’en psychanalyse “on” appelle les gens comme moi des “non dupes”.
Puis-je changer le monde à moi tout seul? Que nenni. Dans ce monde de brutes, depuis des années, je décide de vivre tout en tenant la douleur à distance. Tout en rêvant d’une humanité emplie d’amour et de respect.
Je choisis de vivre tout en cultivant, en secret, mes utopies. Mes idéaux. Je n’en fais plus des ennemis inconscients. J’en fait mes amis. Mon intimité. Je cesse de jouer un rôle. Je joue, autant que faire se peut, le rôle de ma vie.
De l’importance de lâcher prise
Je ne suis plus seul. Je comprends que mon passé est dans mon dos. Que rien ne peut le modifier. Il est toujours là. Comme une plaie. Cependant, j’apprends à panser la douleur pour qu’elle cicatrise à jamais.
Je lâche prise à propos de mes parents. Et de bien d’autres gens encore. Aujourd’hui, je bénéficie d’amour. De l’amour des “miens”. De ceux qui composent ma vraie famille aujourd’hui. Je bénéficie – aussi – de l’amour de moi même.
D’aucuns m’enseignent l’amour. Au sens spirituel du terme, hors toute dimension religieuse. Je le tiens de ceux là d’apprendre à m’aimer moi même. Chaque jour, j’essaie. Chaque nouveau matin, ensoleillé ou non, est empreint de simplicité. De joies.
Et, parfois, aussi, d’angoisses ou de peurs diverses. Avant, je suis mort à moi même. Je pense que la seule issue consiste à exister dans la douleur.
Aujourd’hui, je suis vivant.
Chaque jour, je conserve à l’esprit, comme un don d’une inestimable valeur, que des hommes et des femmes m’ont enseigné que je ne suis pas responsable de ma douleur initiale. Je suis responsable de la solution.
Chaque jour, j’exprime ma reconnaissance à Madame la Douleur de m’offrir la possibilité de changer. Merci Madame de me permettre de faire un choix. Je choisis. Je renonce.
Douleur mentale : choisir, c’est renoncer
Plus tard, j’éprouve, à mon tour, le besoin d’être ce professionnel mauvais et incompétent en lequel on ne peut avoir confiance. Le même que tous ceux que j’ai moi même admonesté des années durant pour leurs incompétences.
J’éprouve donc l’irrésistible désir de partager ce qui m’est offert. Ce qui, pour la petite histoire, me vaut de me faire traiter d’enc… par un patient parce que je gagne ma vie avec la maladie des autres. Je demande à ce monsieur en quoi la sodomie est un problème pour lui. Il quitte mon cabinet. Fou furieux. Sans honorer le règlement de sa consultation. On ne peut décidément pas avoir en confiance en ces professionnels. N’est-ce pas E.?
E… Vous êtes un homme de valeur. Qu’attendez-vous pour vous bouger le c.. ? Qu’attendez-vous pour demander de l’aide ?
Quand la douleur mentale donne l’impression de devenir fou
La douleur mentale intense peut engendrer une peur irrationnelle de perdre la raison, un phénomène courant chez les personnes souffrant d’anxiété sévère, de dépression ou de stress chronique. Ces sensations, souvent amplifiées par des pensées obsessionnelles, peuvent donner l’impression de glisser vers la folie, alors qu’il s’agit en réalité d’un mécanisme psychique réactionnel au mal-être.
Pourquoi a-t-on cette peur de devenir fou ?
L’angoisse de perdre le contrôle de soi-même est généralement liée à des pensées intrusives, à un épuisement émotionnel ou à une surcharge de stress non gérée.
Les troubles anxieux, notamment les attaques de panique, peuvent provoquer des symptômes tels que la déréalisation, la dépersonnalisation et une hypervigilance extrême, ce qui donne l’impression d’être à la limite de la folie, alors que le cerveau est simplement submergé par l’émotion.
Différencier douleur mentale et trouble psychotique
Beaucoup craignent que leur souffrance psychique intense soit le signe d’un trouble psychiatrique grave comme la schizophrénie ou la psychose, mais ces pathologies sont bien distinctes.
Dans la grande majorité des cas, une prise de conscience de la peur de devenir fou indique qu’il ne s’agit pas d’une psychose, car les vraies pathologies psychiatriques graves ne génèrent pas cette crainte consciente.
Comment apaiser cette peur et retrouver la sérénité ?
Apprendre à observer ses pensées : se rappeler qu’une pensée angoissante n’est pas une réalité.
Techniques de relaxation : la cohérence cardiaque, la méditation et la pleine conscience permettent de calmer le mental.
Accompagnement thérapeutique : une thérapie comportementale de type bref et stratégique (Palo Alto) aide à restructurer les pensées anxiogènes et à retrouver un équilibre émotionnel.
Sortir de l’hyper contrôle : accepter l’inconfort sans chercher à le supprimer immédiatement permet de diminuer progressivement l’angoisse.
Questions fréquentes
Comment savoir si une douleur est mentale ?
Une douleur mentale se manifeste par une souffrance émotionnelle intense qui peut affecter autant le corps que l’esprit. Elle se traduit par des pensées obsessionnelles, une anxiété chronique, une sensation de vide intérieur ou encore une hypersensibilité aux émotions. Contrairement aux douleurs physiques, elle ne disparaît pas avec des traitements classiques, mais s’intensifie avec le stress, la fatigue et les ruminations mentales.
Comment soulager une douleur mentale ?
Pour apaiser une douleur psychique, il est essentiel de mettre à distance ses pensées anxiogènes et de travailler sur ses émotions. La thérapie systémique aide à modifier les schémas de pensée négatifs. Des pratiques comme la méditation, la respiration profonde ou l’exercice physique permettent aussi de réduire l’intensité du mal-être. Le soutien d’un professionnel ou d’un entourage bienveillant est souvent une clé essentielle à la guérison.
Quelles sont les causes de la douleur mentale ?
La douleur mentale peut être causée par divers facteurs : traumatismes passés, stress chronique, dépression, anxiété généralisée ou solitude émotionnelle. Elle peut également résulter d’un conflit intérieur non résolu, d’une pression sociale excessive ou d’une peur profonde de l’abandon. Dans certains cas, elle s’accompagne de symptômes physiques comme la fatigue, des troubles du sommeil ou des douleurs diffuses.
Quelle est la plus grande souffrance morale ?
La peur de l’abandon et la perte d’un être cher figurent parmi les plus grandes douleurs morales. L’absence de sens dans la vie, la culpabilité excessive ou la solitude affective peuvent également générer une souffrance intense. Ces douleurs psychiques, lorsqu’elles ne sont pas prises en charge, peuvent mener à une détresse profonde, voire à un état dépressif sévère.
Comment s’appelle la phobie de devenir fou ?
La peur obsessionnelle de perdre la raison est appelée la maniaphobie ou démophobie. Elle se retrouve souvent chez les personnes souffrant de trouble anxieux généralisé (TAG), de TOC ou de phobies d’impulsion. Cette crainte irrationnelle est généralement liée à une hyper vigilance excessive et à une analyse constante de ses pensées et de ses émotions.
Pourquoi est-ce que j’ai l’impression de devenir fou ?
L’impression de devenir fou est souvent le résultat d’un état d’anxiété intense, notamment lors de crises d’angoisse, de stress prolongé ou de fatigue mentale extrême.
Les pensées envahissantes, la déréalisation, la dépersonnalisation ou encore les obsessions anxieuses peuvent accentuer cette sensation. En réalité, ressentir cette peur prouve souvent que l’on ne devient pas fou, mais que le cerveau est simplement submergé par l’émotion.
Est-il possible de devenir fou à cause de l’angoisse ?
Non, l’angoisse ne mène pas à la folie, mais elle peut provoquer des symptômes troublants comme une sensation d’irréalité, des pensées incontrôlables ou un sentiment de perte de contrôle. Ces effets sont dus à une hyper activation du système nerveux et non à un trouble psychiatrique grave. L’anxiété peut être envahissante, mais elle est réversible avec un accompagnement adapté, comme la thérapie comportementale, la relaxation ou des exercices de recentrage émotionnel.
Le reflux gastrique, aussi appelé reflux gastro-œsophagien ou RGO, correspond à l’irruption d’une partie de l’estomac dans l’œsophage.
Son acidité peut causer une irritation de l’œsophage, de la gorge et de la bouche. Un tel reflux est dû à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien (le muscle qui ferme l’estomac).
Ce dysfonctionnement peut avoir plusieurs causes. L’alimentation et le stress sont les plus fréquents. Ils sont tous les deux souvent liés à l’anxiété et peuvent donc être traités par un comportementaliste professionnel spécialiste des troubles anxieux.
La régurgitation est le symptôme le plus courant du reflux gastrique. À la faveur d’une déglutition ou d’un autre mouvement de l’œsophage, vous sentez une vague d’acidité remonter dans votre gorge, parfois même jusqu’à la bouche.
À ce moment-là, il est très fréquent d’avoir l’impression que l’on va vomir. La plupart du temps, ce n’est pas le cas et le reflux gastrique ne provoque qu’une acidité désagréable et prononcée dans la bouche.
Ce symptôme principal du reflux gastrique connaît également quelques variations moins imposantes. Parfois, vous sentez une simple remontée acide qui ne va pas jusqu’à la bouche.
Ainsi, vous n’avez pas l’impression que vous allez vomir. Dans ce cas-là, le goût laissé par le reflux gastrique est moins imposant, mais il est toujours présent. Surtout, vous sentez une chaleur plus ou moins prononcée irradier dans votre gorge pendant quelques secondes.
Les autres symptômes d’un reflux gastrique sont :
Une sensation de brûlure dans le sternum qui irradie vers la gorge,
Des régurgitations,
Un goût acide et amer dans la bouche difficile à combattre,
Une voix enrouée, surtout le matin,
Des maux de gorge chroniques,
Une toux chronique,
Une mauvaise haleine persistante,
Une érosion de l’émail des dents,
De l’asthme.
Quelle est la cause d’un reflux gastrique ?
L’apparition d’un reflux gastrique chez un sujet sain est multi factorielle. Toutes les causes qui sont à l’origine d’un problème de reflux et d’acidité sont liées à l’environnement ou à l’hygiène de vie.
Ainsi, l’alimentation, l’activité physique, les vêtements portés, les médicaments et les troubles de l’anxiété peuvent être à l’origine de reflux gastriques plus ou moins importants.
Bien sûr, certaines maladies perturbent également la contraction du sphincter œsophagien.
Le stress et l’anxiété favorisent le reflux gastrique
Le reflux gastrique est du à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien. Ce muscle permet de fermer la communication entre le bas de l’œsophage et l’estomac. Quand il dysfonctionne, le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage et parfois jusqu’à la gorge et la bouche.
Or, le stress et l’anxiété sont des facteurs importants de dysfonctionnement de l’estomac et du sphincter œsophagien. Ils agissent de deux manières différentes :
Les tensions liées au stress et à l’anxiété peuvent perturber la contraction du sphincter œsophagien. Résultat, les reflux gastriques et les remontées acides sont fréquents. Il arrive également que cela perturbe l’alimentation quand le sphincter ne laisse plus passer les aliments.
L’anxiété dérègle également le fonctionnement de l’estomac. Celui-ci peut avoir plus de mal à gérer et digérer les aliments. Sous l’effet des tensions corporelles induites par le stress et les troubles anxieux, il renvoie certains aliments en forçant le passage au niveau du sphincter. Ce phénomène s’accompagne souvent de crampes à l’estomac.
Une trop forte pression sur l’estomac
Comme nous venons de le voir, une forte pression sur l’estomac provoque des reflux gastriques, car elle empêche le sphincter œsophagien de fonctionner correctement.
Cependant, cette trop forte pression peut parfois être extérieure à l’organisme, manuelle et ne pas dépendre donc que de l’anxiété.
Ainsi, l’obésité et la grossesse sont des facteurs de risque importants. Dans le premier cas, le surpoids et les organes qui en souffrent appuient trop fortement sur l’estomac.
La pression provoque des remontées acides. Dans le second cas, c’est évidemment la croissance du fœtus qui va appuyer fortement sur l’estomac et provoquer un reflux gastrique.
Enfin, il faut savoir que des vêtements trop serrés à la taille peuvent faire le même effet. La mode actuelle est aux pantalons à taille haute qui soulignent efficacement les hanches.
Dès lors, il est tentant de serrer sa ceinture au niveau de la taille pour accentuer l’effet. LLe problème, c’est que la pression alors transférée sur l’estomac provoque des reflux gastriques douloureux.
Certains composés chimiques qui relâchent l’œsophage
Le sphincter œsophagien est un muscle particulièrement sensible. Nous ne pouvons pas le contrôler consciemment. Il doit être capable de s’ouvrir quand le cerveau reçoit les stimulations nécessaires.
Le problème d’un tel fonctionnement, c’est que certains composés chimiques peuvent provoquer l’ouverture du sphincter œsophagien, même quand elle n’est pas utile. Les deux composés chimiques les plus connus ayant ces conséquences se trouvent dans la menthe et dans la fumée de cigarette.
Ainsi, tous les chewing-gums et les bonbons à la menthe sont à éviter. De même, il est préférable de ne pas fumer quand on a des crises de reflux gastrique.
Quelles sont les substances qui irritent l’estomac et augmentent son acidité ?
L’augmentation de l’estomac favorise son irritation. Or, cette irritation se transmet inévitablement au sphincter œsophagien. Il devient alors incapable de remplir correctement son rôle. Il faut donc éviter les substances irritantes au même titre que celles qui produisent un relâchement du sphincter.
Ces substances sont assez nombreuses et se trouvent dans beaucoup des plats qui composent notre alimentation. Les personnes qui souffrent fortement des reflux gastriques doivent donc réorganiser leurs repas et leur hygiène de vie ce qui, parfois, peut relever de la prise de tête.
Enfin, on retrouve certaines de ces substances dans des médicaments, notamment les antibiotiques et les anti-inflammatoires. Si vous suivez un traitement médicamenteux, lisez attentivement la notice pour vérifier que les reflux gastriques font bien partie des effets secondaires.
Certaines maladies sont responsables du RGO
Enfin, certaines maladies peuvent provoquer des reflux gastriques en perturbant le sphincter œsophagien. C’est le cas notamment de la hernie hiatale et de la sclérodermie. Ces deux maladies interfèrent avec le système nerveux secondaire.
Résultat, le sphincter, sur lequel nous n’avons aucun contrôle conscient, ne se contracte pas correctement. Son ouverture et sa fermeture sont donc défectueuses.
Quelles sont les conséquences d’un reflux gastrique ?
Le reflux gastrique a de nombreuses conséquences. Certaines sont bénignes et simplement pénibles au quotidien. D’autres sont plus graves et nécessitent une attention médicale, car leur évolution peut être préoccupante.
Heureusement, si le reflux gastrique est géré rapidement, notamment agissant sur ses causes les plus fréquentes (anxiété, surpoids, etc.), alors il n’a aucune conséquence.
Comprendre le reflux gastro-œsophagien (RGO)
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) se caractérise par la remontée du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage, provoquant des sensations de brûlure appelées pyrosis.
Ce phénomène est souvent dû à un dysfonctionnement du sphincter œsophagien inférieur, qui agit comme une valve entre l’œsophage et l’estomac.Lorsque ce muscle se relâche de manière inappropriée, l’acide gastrique peut remonter, irritant la muqueuse œsophagienne.
Symptômes Fréquents du RGO
Les manifestations courantes du RGO incluent :
Brûlures d’estomac : sensation de chaleur ou de brûlure derrière le sternum, souvent après les repas ou en position allongée.
Régurgitations acides : remontées de liquide amer ou acide dans la bouche.
Dysphagie : difficulté à avaler ou sensation de blocage des aliments dans l’œsophage.
Toux chronique : irritation de la gorge pouvant entraîner une toux persistante.
Ces symptômes peuvent varier en intensité et affecter la qualité de vie quotidienne.
Facteurs déclenchants et aggravants
Plusieurs éléments peuvent favoriser ou aggraver le RGO :
Une inflammation de l’œsophage (œsophagite) qui produit des saignements et des ulcères,
Des hémorragies de l’œsophage et de l’estomac,
Une sténose peptique (rétrécissement du diamètre de l’œsophage) qui empêche de s’alimenter correctement,
Le syndrome de l’œsophage de Barrett: les cellules de la paroi de l’œsophage sont remplacées progressivement par des cellules de l’estomac, ce qui favorise encore davantage l’inflammation.
Les conséquences psychiques du RGO
En soi, le RGO ou reflux gastro œsophagien est un problème mécanique. S’il est notoire qu’il est à rapporter à des problèmes physiques voire médicaux, il a aussi des origines et des conséquences psychiques.
Ainsi, une personne victime de troubles anxieux peut être victime d’un RGO tout en ressentant problèmes d’équilibres comme une sensation de tanguer et/ou observer voire une modification importante de son rapport à la réalité extérieure.
Dans le premier cas, cela signifie que cette personne n’a plus le sentiment de s’incarner et partant, ressent des vertiges lesquels sont le symptôme d’une trés forte anxiété.
Idem dans le second cas où le cerveau de la personne concernée considère qu’elle n’est pas en mesure de gérer la réalité extérieure et, dès lors, la protège du monde environnant en lui donnant le sentiment d’un brouillard diffus.
Il va de sans dire, ou écrire, que ces deux symptômes sont des sources d’angoisses qu’elle essaie de contrôler ce qui rajoute un stress conséquent pour cette même personne déjà en grande difficulté.
La personne peut donc constater que son anxiété s’aggrave et, partant en ressentir les effets physiques (cf. reflux gastrique) tout en nourrissant de l’inquiétude quant à la persistance ou l’aggravation de ses symptômes d’anxiété.
En conséquence de quoi la personne anticipe ce qui nourrit d’autant plus troubles anxieux et RGO. A ce sujet, n’oublions pas qu’en pareille situation le reflux gastrique s’inscrit dans une dimension somatique.
Approches thérapeutiques
Le traitement du RGO repose sur :
Modifications du mode de vie : adopter une alimentation équilibrée, éviter les aliments déclencheurs, perdre du poids si nécessaire, et ne pas s’allonger immédiatement après les repas.
Médicaments : utilisation d’antiacides, d’antihistaminiques H2 ou d’inhibiteurs de la pompe à protons pour réduire l’acidité gastrique.
Thérapies de gestion du stress : techniques de relaxation, méditation et, si besoin, accompagnement psychologique pour diminuer l’impact de l’anxiété sur le RGO.
Dans certains cas sévères, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Faut-il consulter un médecin pour traiter un reflux gastrique ?
L’immense majorité des personnes souffrant d’un reflux gastrique le considère comme un simple désagrément. Alors, ils se contentent d’acheter des médicaments en vente libre dans le commerce pour soulager le problème.
Heureusement, dans la majorité des cas, c’est largement suffisant. En tout cas pour traiter temporairement une acidité trop élevée. Pour un traitement du reflux gastrique bénin à long terme, il n’existe pas de solution médicamenteuse.
En revanche, certains symptômes doivent vous pousser à consulter un médecin immédiatement. Ils sont le signe indéniable que vos reflux gastriques et vos problèmes d’estomac, quelle que soit leur origine, ont provoqué des troubles plus graves.
Voici donc la liste des symptômes à surveiller:
Une douleur pendant la déglutition,
La difficulté à avaler les aliments,
Du sang dans votre salive (pas seulement quand vous vous brossez les dents),
Le besoin répété de vous rincer la gorge,
Des vomissements,
Du sang coagulé (sombre, voire noir) dans vos selles,
Des selles très noires,
De la toux,
Une respiration asthmatique, surtout en position allongée.
Comment prévenir et soulager un reflux gastrique ?
Il est facile d’identifier un reflux gastrique sans l’aide d’un médecin. Si vous en souffrez, vous pouvez difficilement l’ignorer, car les symptômes du reflux s’imposent au quotidien.
En revanche, il est fréquent que ceux qui souffrent de reflux gastrique considèrent pendant des années que leurs douleurs et désagréments quotidiens constituent une norme. Pourtant, ces sensations de brûlures et de remontées acides ne sont pas normales.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe toute une série de bonnes habitudes à prendre pour l’imiter l’apparition de reflux gastriques. Ces astuces fonctionnent principalement sur les reflux liés à l’alimentation et à l’hygiène de vie:
Prendre de petits repas, légers mais plus fréquents dans la journée.
Éviter les aliments déconseillés en cas de reflux gastriques.
Manger lentement et mastiquer longuement chaque bouchée.
Attendre trois à quatre heures avant de s’allonger ou de se coucher après un repas.
Éviter les vêtements trop serrés à la taille.
Arrêter de fumer.
Pratiquer une activité physique régulière pour maintenir un poids de santé. Attention, cependant, certains sports sont déconseillés quand on souffre de problèmes d’estomac.
Surélever votre tête quand vous dormez (environ 15 cm au-dessus du niveau de l’estomac).
Par ailleurs, il ne faut pas minimiser l’impact du stress sur les reflux gastriques. Les personnes qui souffrent de troubles anxieux sont statistiquement très présentes parmi ceux qui souffrent de reflux gastriques.
Ainsi, soigner son trouble anxieux permet souvent de prévenir et de soulager les reflux gastriques. Pour cela, il est recommandé de solliciter l’aide d’un comportementaliste.
Grâce à des techniques professionnelles et spécialisées, il pourra supprimer votre trouble en quelques semaines.
Les brûlures d’estomac sont-elles liées au stress ?
Le stress est un facteur aggravant des brûlures d’estomac. Il est même l’un des facteurs les plus souvent cités parmi les causes des brûlures d’estomac. Les tensions liées au stress et à l’anxiété ont tendance à augmenter l’acidité de l’estomac.
Cette acidité est à l’origine des brûlures d’estomac, mais pas seulement. Comme nous l’avons vu plus tôt, une trop forte acidité de l’estomac provoque également des reflux gastriques.
Par ailleurs, le stress a deux conséquences majeures sur le sphincter œsophagien. D’abord, il le fragilise et perturbe son fonctionnement. En l’empêchant de se contracter correctement, il l’empêche de refermer l’estomac.
Ensuite, le stress rend le sphincter œsophagien plus sensible à l’acidité. Comme l’acidité est aussi augmentée par le stress, le sphincter fragilisé va s’ouvrir plus facilement. Résultat, les sucs digestifs remontent et on appelle cela des reflux gastriques.
Apprendre à gérer son stress est donc l’une des seules solutions à long terme pour se débarrasser des reflux gastriques. Les médicaments sont généralement efficaces temporairement seulement.
Lutter contre l’anxiété avec l’aide d’un comportementaliste spécialisé est donc le meilleur moyen de trouver une solution durable à ce problème du quotidien. De plus, c’est une solution bien moins lourde qu’une prise quotidienne de médicament jusqu’à la fin de votre vie.
Comment le stress agit-il sur l’estomac ?
Le stress agit sur l’estomac de bien des manières différentes. Lutter contre l’anxiété pour supprimer ses symptômes du reflux gastro-œsophagien est une bonne solution.
Cependant, vaincre son stress avec un comportementaliste permet également de se débarrasser de nombreux problèmes gastriques qui touchent l’estomac et l’ensemble du système digestif.
Effectivement, le système digestif en général – et l’estomac en particulier – a reçu le surnom de « deuxième cerveau » depuis quelques années. De récentes découvertes ont permis de prouver que l’estomac produisait ses propres neurones et disposait d’un système nerveux complexe.
Bien sûr, il ne vit pas en autarcie et communique avec notre système nerveux principal guidé par le cerveau. Cela a permis de prouver l’influence majeure que le cerveau a sur l’estomac et inversement.
Ainsi, quand l’anxiété s’attaque à votre cerveau et paralyse votre système nerveux central, elle se propage aussi dans l’estomac. Les tensions peuvent s’y accumuler et provoquer de nombreux désagréments, maux et maladies.
Les symptômes les plus fréquents de l’effet du stress et de l’anxiété sur l’estomac sont:
Des ballonnements,
Des crampes,
La sensation d’un estomac noué,
Des nausées,
Des diarrhées.
Anxiété et flore intestinale
Le lien étroit et particulier entre le cerveau et l’estomac repose également sur la flore intestinale. Derrière cette expression se cachent en réalité les milliards de bactéries bienfaisantes et bien utiles qui forment notre microbiote personnel.
La qualité de cette flore intestinale détermine la qualité de notre digestion, mais elle a aussi un impact sur l’humeur, la dépression et l’anxiété. Ainsi, bien manger est une clé essentielle au bien-être psychique.
Par ailleurs, l’inverse semble également vrai aussi. Votre anxiété, votre stress et vos humeurs ont un impact sur votre flore intestinale. Un impact d’autant plus important en cas d’acidité gastrique élevée. Une trop forte acidité détruit une partie essentielle du microbiote.
Voilà pourquoi l’anxiété est également liée à l’obésité, au-delà des comportements alimentaires compensatoires. Reprendre sa vie en main pour sortir de ses tourments psychiques passe donc par une approche généralisée des problèmes.
Ainsi, reprendre une activité physique et améliorer son alimentation ne peuvent pas se passer d’une thérapie cognitive et comportementale pour vaincre le stress, l’anxiété, l’angoisse et la dépression.
Comment vaincre durablement le stress ?
Il existe de nombreuses méthodes pour combattre le stress au quotidien:
Pratiquer la cohérence cardiaque,
Pratiquer la méditation,
Faire du yoga,
Avoir une activité physique et sportive régulière et suffisante,
Développer sa créativité,
Se tourner vers des loisirs qui nous calment et nous détendent,
Se défouler physiquement suffisamment tous les jours,
Faire des pauses régulières dans la journée,
Marcher pendant ses pauses,
Éviter d’utiliser son smartphone ou son ordinateur pendant ses moments de calme,
S’étirer suffisamment et régulièrement,
Organiser sa journée pour limiter les angoisses liées aux retards,
S’alimenter correctement,
Boire suffisamment,
Manger léger.
Cependant, toutes ces techniques permettent de lutter efficacement contre un stress environnemental. Or, ce stress est une réaction naturelle face à une situation qui nous dépasse.
Notre vie moderne nous impose des quantités de stress trop importantes et nous sommes tous obligés d’augmenter notre seuil de tolérance grâce à ces astuces et ces techniques.
Néanmoins, le vrai problème qui devient difficile à gérer seul, c’est quand le stress se transforme en anxiété généralisée qui conduit à une grande fatigue.
On parle alors de troubles anxieux et de petites techniques appliquées au quotidien ne suffisent plus à le gérer quotidiennement. L’anxiété doit être vaincue durablement et ce ne sont pas les médicaments contre l’anxiété qui, à eux seuls, vont résoudre le problème.
En effet,, une thérapie cognitive avec un comportementaliste reste la solution la plus accessible, la plus durable (contrairement aux médicaments) et la plus rapide (quelques semaines seulement).
Comment soigner un reflux gastrique ?
Le reflux gastro-œsophagien a de multiples causes. Nous avons longuement décrit l’ensemble de ces facteurs dans cet article. Par conséquent, soigner un reflux gastrique nécessite de s’attaquer à l’ensemble des causes.
Avec une observation minutieuse des réactions de votre corps, vous constatez si la situation s’améliore. Cela vous permet d’éliminer progressivement les facteurs de risques qui ne vous concernent pas. Vous pouvez alors traiter précisément la cause de vos reflux.
Une telle méthode est bien souvent nécessaire, car tous les reflux gastriques n’ont pas les mêmes causes. Certaines personnes boivent énormément de café et souffrent de reflux. Elles arrêtent alors de consommer cette boisson qu’elles aiment tant. Mais elles ne constatent aucune amélioration après plusieurs semaines de privation.
Dés lors, il devient nécessaire de poursuivre les recherches en continuant à éliminer certains comportements.
Bien sûr, il ne faut pas perdre de vue que certaines causes agissent en synergie. L’une des causes les plus fréquentes, c’est évidemment le stress.
Vous pouvez supprimer les reflux gastriques en vous privant de nombreux aliments. Cependant, ces aliments ne provoquent peut-être aucun reflux gastrique si vous ne souffrez pas d’un trouble anxieux.
Voilà pourquoi il faut avancer avec méthode, notamment en demandant l’aide d’un comportementaliste.
Pourquoi faut-il arrêter de fumer pour lutter contre le reflux gastrique ?
L’impact de la cigarette sur le reflux gastrique est bien connu. Nous avons déjà expliqué que certains composants de la fumée agissaient directement sur le sphincter œsophagien. Ces composants perturbent sa contraction. Il ne ferme plus correctement l’estomac et les acides de digestion qu’il contient remontent jusqu’à la bouche.
Il ne faut cependant pas négliger un impact indirect de la cigarette sur les reflux gastriques. Effectivement, fumer est un facteur aggravant des états de stress et d’anxiété.
Les premières cigarettes aident à la détente, c’est vrai. Néanmoins, quand l’addiction s’installe, vous ne fumez plus pour vous détendre, mais pour retrouver un niveau de stress normal.
Résultat, chaque fois que vous ne fumez pas, votre stress augmente. L’addiction à la cigarette est principalement psychologique. La nicotine est un composant dont il est relativement aisé de se sevrer puisque le corps s’en débarrasse en 10 jours à peine.
S’il est si dur d’arrêter de fumer, c’est à cause de l’impact de la cigarette sur notre psychisme.
Ici encore, gérer son addiction et toutes ses conséquences (sur notre quotidien ou notre estomac et ses reflux) nécessite l’aide d’un comportementaliste spécialisé en thérapie cognitive et en gestion du stress.
Comment soigner un reflux gastrique naturellement ?
Une thérapie menée par un thérapeute comportemental prend généralement plusieurs semaines pour vous débarrasser définitivement de vos troubles anxieux.
En parallèle, vous pouvez tout à fait agir sur votre reflux gastrique de manière plus ciblée grâce à des astuces totalement naturelles.
Comme les médicaments, elles ont un effet temporaire qui disparaît si vous arrêtez de les appliquer. En revanche, contrairement aux médicaments, elles n’ont pas de conséquences néfastes sur le reste de l’organisme.
Voici quelques astuces pour soigner un reflux gastrique naturellement:
Fractionnez vos repas : mangez plus souvent, mais moins.
Arrêtez les boissons gazeuses.
Buvez 150 ml pendant les repas (de 30 min avant à 1 h après le repas).
Évitez les fruits crus à la fin du repas, car ils favorisent la fermentation et l’augmentation de l’acidité.
Optez pour une cuisson douce des aliments (à la vapeur par exemple).
Ne vous allongez pas juste après le repas..
Utilisez un cataplasme pour l’estomac à base de miel, de gingembre, de banane et d’argile.
Pratiquez la cure de soupe miso.
Arrêtez de manger juste avant la satiété (mangez lentement pour la repérer plus facilement).
Soignez votre constipation si vous en souffrez.
Les traitements naturels contre les remontées acides
Pour soigner rapidement et temporairement vos reflux gastriques, vous pouvez aussi vous tourner vers des produits et des traitements naturels efficaces:
La tisane de graines de fenouil,
Le jus de choucroute lactofermenté,
De l’aloe vera,
Du lait d’argile blanche,
L’argile verte en cataplasme (à appliquer sur l’estomac, pas à avaler),
L’huile essentielle de basilic,
Le vinaigre de cidre,
Un bon massage de pied (la réflexologie plantaire peut soulager l’estomac),
L’huile essentielle de menthe poivrée,
Le macérât de bourgeons de figuier.
Tous ces remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves pendant des siècles. Prenez le temps de vous renseigner longuement sur la meilleure manière de les préparer et de les utiliser.
Aucun de ces produits n’est dangereux pour la santé, mais il serait dommage de mal les utiliser et d’aggraver vos douleurs à l’estomac.
Enfin, ne perdez pas de vue que ces solutions ne sont que temporaires. Il est donc essentiel d’agir sur la cause à l’origine des reflux gastriques.
Est-ce que le miel est bon contre les brûlures d’estomac ?
Le miel est connu depuis des siècles pour ses vertus anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Il était même utilisé pendant longtemps sur les plaies pour réduire les risques d’infections et accélérer la cicatrisation.
Toutes ces vertus peuvent être utilisées pour soigner les brûlures d’estomac. L’action anti-inflammatoire et anti-infectieuse du miel lui permet de lutter contre les infections de l’estomac et de l’intestin. Il réduit les risques d’inflammation et d’ulcères.
Indirectement, le miel permet de lutter contre les brûlures de l’estomac. Son action sur la flore intestinale réduit également l’acidité de l’estomac. Ainsi, il diminue les reflux gastriques. En revanche, il ne résout pas le problème.
Vous gaver de bonbons au miel ne vous permettra pas de soigner vos troubles digestifs s’ils sont liés à l’angoisse, au stress ou à l’anxiété.
Le lait soulage-t-il le reflux gastrique ?
Le lait est recommandé depuis longtemps par les médecins pour lutter contre les brûlures d’estomac. Effectivement, le lait entier permet de diminuer rapidement la sensation de brûlure à l’estomac. Il est donc très efficace.
En revanche, il ne soulage pas du tout les reflux gastriques, bien au contraire. Le lait contient de grandes quantités de caséine (une protéine typique des produits laitiers).
Or, la caséine augmente la production d’acide chlorhydrique. Elle augmente donc l’acidité de l’estomac. Une acidité qui, ensuite, produit davantage de reflux gastriques.
Le lait, au même titre que n’importe quelle boisson avec un pH moins acide que les sucs gastriques, procure donc un soulagement immédiat. Cependant, ce soulagement est toujours temporaire. Dans le cas du lait, il précède même une aggravation importante des brûlures et des reflux.
Il faut donc éviter de boire du lait.
Quels aliments éviter pour le reflux gastrique ?
Les aliments favorisant les remontées acides sont nombreux et il est impossible d’en faire une liste exhaustive. On peut néanmoins en faire une liste générale pour se guider parmi les aliments à éviter:
Les aliments riches en matières grasses,
La friture,
La charcuterie et les viandes faisandées,
Produits laitiers (lait, yaourt, fromages, etc.),
Fruits oléagineux,
Chocolat,
Piments,
Épices,
Le pain frais (surtout sa mie très riche en levain),
La farine,
Les céréales complètes,
Poissons gras,
Légumes secs,
Certains légumes frais (chou, navets, oignons, concombres, artichauts, poivrons, etc.),
Les agrumes et leurs jus,
Les sodas,
Le jus de tomates,
L’alcool.
Bien sûr, il n’est pas nécessaire de vous priver définitivement de tous ces aliments. Il est d’ailleurs impossible de vivre normalement en France sans beaucoup d’entre eux.
Cependant, vous devez surveiller votre consommation pour éviter d’en abuser. Vous devez également avoir une bonne hygiène de vie.
Surtout, si vous souhaitez échapper à ce genre de privation, vous devez apprendre à gérer le stress et à vaincre l’anxiété. Pour cela, l’idéal est d’avoir recours à une thérapie cognitive proposée par un comportementaliste professionnel.
Quels aliments manger en cas de reflux gastrique ?
Si vous souffrez d’une crise de reflux gastro-œsophagien, vous pouvez agir rapidement sur les brûlures en sélectionnant quelques aliments. Ils vous soulageront rapidement et limiteront les remontées acides:
Volailles sans la peau,
Poissons maigres,
Tofu,
Tous les aliments riches en fibres,
Les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, olive, noix),
L’avocat.
Quels sont les sports déconseillés quand on souffre de reflux gastrique ?
On conseille souvent aux personnes anxieuses de faire plus de sport. C’est un excellent conseil, surtout dans le cadre d’une thérapie comportementale. Néanmoins, si votre anxiété est à l’origine de vos brûlures d’estomac et de vos reflux gastriques, vous devez éviter certains sports.
Ainsi, il faudra éviter les sports qui impliquent trop de flexion du buste comme l’aviron ou la gymnastique. On évitera aussi ceux qui augmentent la pression abdominale comme la course à pied.
Enfin, on évitera les sports de combat, car les coups dans l’abdomen augmentent l’acidité gastrique.
Le cercle vicieux de la fatigue
Les reflux gastriques posent de gros problèmes la nuit. Effectivement, la position allongée est celle qui favorise le plus les remontées acides, car la gravité ne permet plus de lutter contre elles.
Les douleurs sont plus importantes la nuit et leurs conséquences sur l’œsophage et le sommeil sont dévastatrices. Le problème, c’est que ceux qui en souffrent entrent alors dans un cercle vicieux. Les reflux gastriques diminuent la qualité du sommeil et augmentent la fatigue générale.
Or, la fatigue augmente l’anxiété et les tensions liées au stress. Résultat, l’acidité gastrique augmente encore et les reflux gastriques sont de plus en plus douloureux. Une fois encore, il faut briser ce cercle vicieux en gérant directement son anxiété.
Bien sûr, apaiser temporairement les brûlures d’estomac permet de trouver plus facilement le sommeil. Cependant, la nuit est longue et l’effet se dissipe.
Questions fréquentes
Comment soigner un RGO dû au stress ?
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) causé par le stress peut être soulagé en combinant une gestion de l’anxiété et des modifications alimentaires. Adopter des techniques comme la respiration profonde, la cohérence cardiaque ou la méditation aide à calmer le système nerveux et réduire l’acidité gastrique.
Une alimentation anti-reflux (éviter les aliments acides, gras et irritants) et des repas légers favorisent une digestion plus sereine. Si les symptômes persistent, un traitement avec des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peut être envisagé.
Comment l’anxiété provoque-t-elle le RGO ?
L’anxiété influence directement le fonctionnement de l’appareil digestif en augmentant la production d’acide gastrique et en perturbant le sphincter œsophagien inférieur, favorisant ainsi les remontées acides. De plus, le stress entraîne des contractions musculaires involontaires qui peuvent comprimer l’estomac, accentuant le reflux. L’hypervigilance anxieuse amplifie aussi la perception des brûlures d’estomac, rendant les symptômes plus difficiles à supporter.
Quels sont les symptômes du reflux gastrique psychosomatique ?
Le RGO psychosomatique se manifeste par des brûlures d’estomac, une sensation de boule dans la gorge, des nausées et parfois une oppression thoracique.
Contrairement au reflux purement physiologique, ces symptômes sont aggravés par le stress et peuvent s’intensifier sans raison digestive apparente. Souvent, ils diminuent lors d’une détente profonde, confirmant l’implication du facteur émotionnel.
Quels sont les symptômes d’un estomac nerveux ?
Un estomac nerveux se traduit par une digestion difficile, des ballonnements, des spasmes gastriques et parfois des remontées acides. Ces symptômes apparaissent souvent dans des périodes de fort stress ou d’anxiété et peuvent s’accompagner de nausées, éructations et oppression abdominale. Ils sont liés à une hyperactivité du système nerveux autonome, qui dérègle la production d’acide et la motilité gastrique.
L’anxiété est-elle liée au reflux ?
Oui, l’anxiété est un facteur aggravant du reflux gastro-œsophagien (RGO).
Le stress stimule la production de cortisol, une hormone qui augmente l’acidité gastrique et modifie la motricité digestive, favorisant ainsi les remontées acides. De plus, les personnes anxieuses sont souvent plus sensibles aux sensations corporelles, amplifiant la perception des brûlures d’estomac.
Est-ce que l’estomac peut donner des angoisses ?
Oui, l’estomac et le cerveau sont étroitement liés via l’axe intestin-cerveau. Une digestion perturbée, des reflux ou des douleurs gastriques peuvent déclencher une réaction de stress, créant un cercle vicieux entre troubles digestifs et anxiété.
Cette interaction explique pourquoi certaines personnes ressentent des palpitations, des sueurs ou une agitation mentale après un repas difficile à digérer.
Quelle est la signification psychologique du reflux gastro-œsophagien ?
Sur le plan psychologique, le reflux gastro-œsophagien (RGO) peut symboliser une difficulté à “digérer” une situation émotionnelle. Il est souvent observé chez des personnes ressentant une oppression émotionnelle, un trop-plein de stress ou des conflits non résolus. Le reflux pourrait être une manière pour le corps de manifester un mal-être intérieur, nécessitant un travail sur la gestion émotionnelle.
Est-ce que le stress peut causer des reflux gastriques ?
Oui, le stress peut déclencher ou aggraver les reflux gastriques. Il augmente la production d’acide gastrique, ralentit la vidange de l’estomac et affecte le bon fonctionnement du sphincter œsophagien inférieur. Ces effets combinés créent un environnement propice aux remontées acides, surtout en période d’anxiété prolongée.
Quels sont les symptômes d’un reflux gastrique psychologique ?
Un reflux gastrique psychologique se manifeste par des brûlures d’estomac, une oppression thoracique, une sensation de gorge serrée et parfois des remontées acides sans cause alimentaire apparente. Ces symptômes sont souvent exacerbés par des périodes de stress et peuvent disparaître spontanément en état de relaxation.
Quel est l’effet du stress sur l’estomac ?
Le stress impacte directement l’estomac en augmentant la production d’acide chlorhydrique, ce qui peut provoquer des brûlures gastriques et des reflux. Il ralentit aussi la digestion, favorisant des ballonnements et un inconfort abdominal. En cas de stress chronique, il peut même déclencher des gastrites nerveuses ou aggraver un ulcère gastrique.
Est-ce que les reflux gastriques fatiguent ?
Un RGO chronique peut provoquer une fatigue persistante en raison des micro-réveils nocturnes, dus aux remontées acides qui irritent l’œsophage. De plus, l’inflammation prolongée du système digestif draine de l’énergie et peut affaiblir l’organisme, contribuant à une sensation d’épuisement.
Est-ce que le stress peut provoquer une œsophagite ?
Le stress n’est pas une cause directe d’œsophagite, mais il peut en être un facteur aggravant. En augmentant la production d’acide gastrique et en affaiblissant le sphincter œsophagien, il favorise les remontées acides répétées qui peuvent, à terme, irriter et enflammer l’œsophage, causant une œsophagite.
Comment soigner une gastrite de stress ?
Une gastrite causée par le stress peut être soulagée par une approche combinant modifications alimentaires, gestion du stress et, si nécessaire, un traitement médicamenteux. Il est conseillé d’adopter une alimentation douce (éviter café, alcool, épices), de pratiquer des exercices de relaxation (méditation, respiration) et, si besoin, d’utiliser des antiacides ou des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour protéger la muqueuse gastrique.
L’épuisement nerveux est une sorte d’état émotionnel que la plupart des gens tentent de combattre et d’éviter.
C’est comme une sorte de fatigue mentale et psychique analogue à ce “truc” contre lequel on lutte tant qu’à la fin, on finit exsangue, vidé(e) de soi même, et dénué(e) de toute énergie.
Comme dirait l’un de mes amis, je cite: “On est arrivé au bout de sa vie !“.
Les causes d’un épuisement nerveux sont multiples et cela nous interpelle donc quant à savoir quel est le meilleur traitement de ce qui pourrait s’apparenter aux symptômes d’un burnout.
D’une façon générale, ce type de problématique anxieuse est le fruit d’un manque de respect de soi sans que la bonne volonté de l’intéressé(e) puisse être mise en cause lequel n’a de cesse de ressentir un mal etre general.
Cette personne n’exprime pas ses limites, et s’en demande plus qu’elle ne peut en accepter. Elle dénie une réalité qui la ramène à elle même.
Ceci étant écrit, au delà des causes et origines d’un épuisement nerveux, le plus important – et intéressant – consiste à d’abord traiter l’épuisement nerveux.
En effet, stratégiquement, il s’agit là de commencer par identifier les comportements qui font fait le lit de ce qui – bien sûr – ne peut être vécu que comme un problème.
Lorsqu’il n’est pas traité, l’épuisement nerveux génère des problèmes plus importants. Je pense à la plus particulièrement à un sentiment de malaise psychique aggravé par le sentiment d’avoir la tête prise dans un étau.
Dès lors, un épuisement nerveux rend également vulnérable à de nombreuses maladies physiques au point de faire le lien entre troubles de l’équilibre et anxiété.
Causes et origines de l’épuisement nerveux
Quelles sont les différentes causes d’un épuisement nerveux ? Une personne émotionnellement sensible exposée à des situations stressantes sur une courte période ressent une fatigue légère.
Mais quand ces situations durent dans le temps, et que la pression qu’elles exercent augmente, la fatigue devient beaucoup plus importante. A force de lutter, c’est le meilleur moyen de “convoquer” le problème au point que dans le domaine professionnel les gens finissent par se dire : “j’ai peur d’aller travailler“.
La personne victime de cet épuisement nerveux rencontre des difficultés d’endormissement. Elle dort de plus en plus mal et le sommeil n’est pas profond et peut aller jusqu’à avoir peur de mourir en dormant.
Les journées commencent donc avec une carence importante en termes d’énergie et de vitalité. En bref, la personne intéressée est victime d’une grande fatigue qui peut aller jusqu’à la dissociation voire la peur de perdre le contrôle de soi même.
Les vraies causes de l’épuisement nerveux
L’épuisement nerveux ne tombe pas du ciel : il résulte d’un cocktail explosif de pressions professionnelles, de conflits interpersonnels et d’un manque de soutien social.
Les journées à rallonge, la surcharge de travail et l’impression de ne jamais en faire assez finissent par épuiser le système nerveux. À cela s’ajoutent des tensions relationnelles : conflits familiaux, exigences des proches ou pression hiérarchique.
Enfin, lorsque l’entourage minimise la souffrance ou prône le « sois fort », l’individu s’enferme dans un cercle vicieux. À force de tout porter, c’est le corps qui lâche… pas la charge.
Du stress et des exigences
C’est bien d’avoir des rêves élevés. C’est courageux de se fixer de grands buts pour accomplir de grandes choses. Mais quand réussir devient une obsession, cela tend à devenir épuisant.
Cette cause est récurrente dans le milieu professionnel. Des personnes, salariées ou non salariés, se fixent des objectifs très élevés en termes de rendement.
En l’espèce, elles souhaitent obtenir les faveurs de leurs supérieurs ou bénéficier de revenus plus importants. Du coup, elles sont obsédées par cet objectif lequel consiste à obtenir de la reconnaissance.
Ces personnes sacrifient tout le reste : vie de famille, vie sociale, et vie sentimentale, et cela pour tendre vers la réussite. Mais plus le temps passe, plus elles s’épuisent, et plus elles voient leurs rêves s’éloigner. Avec, dans l’intervalle, une anxiété exacerbée par des ruminations anxieuses quand elles ne sont pas précédées, ou suivies, de crise d’angoisse comme lorsqu’une personne souffre de phobie des dents.
Des attentes élevées
Cela peut être très fatigant pour ne pas écrire usant que d’attendre de soi même comme des autres qu’ils adoptent les comportements dont nous avons besoin.
Bien que ces attentes soient – parfois – compréhensibles et légitimes, elle ne sont pas toujours comblées. Dans ce cas, l’attente non récompensée produit des frustrations importantes. C’est donc la porte ouverte à un problème de plus : le ressentiment.
Ce type de comportement est d’autant plus dommageable que ce qu’il produit comme conséquence est responsable d’une aggravation de peurs diverses difficilement assumées.
Un environnement défavorable
Il n’y a rien de plus épuisant que de vivre dans un milieu où l’on est constamment défavorisé(e), voire humilié(e), exploité(e), et traité(e) en dessous de sa vraie valeur. Ce type d’environnement détruit le moral, et use les nerfs au point que l’on est fatigué(e) nerveusement.
Symptômes physiques de l’épuisement nerveux
Tout épuisement nerveux se manifeste par la sensation d’être complètement à bout de force. Comme désemparé(e) au point, à titre d’exemple, de faire une crise d’angoisse après un décès.
C’est ce que l’on appelle aussi le surmenage ou la fatigue nerveuse. La personne victime de cet épuisement nerveux n’a plus de solutions aux défis qu’elle rencontre ou qu’elle s’impose.
Sur le plan physique, les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Migraine : La personne qui souffre de cet épuisement nerveux a – le plus souvent – constamment mal à la tête. Même après plusieurs heures de repos, les douleurs ne disparaissent pas.
RGO (Reflux Gastro Œsophagien).
Fatigue nerveuse générale : Sentiment de faiblesse constant. La personne en proie à un épuisement nerveux recourt à des vitamines ou à des boissons énergétiques. L’idée est de tenir le coup tout au long de la journée.
Arthrite (constatée chez les personnes ayant une prédisposition à diverses maladies)
Vulnérabilité aux maladies infectieuses (faiblesse du système immunitaire).
Symptômes psychiques d’épuisement nerveux
Sur le plan psychique, vous trouverez ci-après les symptômes les plus fréquents:
Perte de l’initiative : La personne sombre dans des habitudes quotidiennes. Elle n’innove plus et tout l’ennuie. Elle se refuse à prendre des responsabilités, même quand ces dernières n’induisent aucune prise de risques.
Irritabilité : Les personnes qui souffrent d’épuisement nerveux s’énervent facilement et souvent pour de banales raisons. Même les blagues les plus anodines les mettent hors d’elles. En plus, elles interprètent les critiques de manière très personnelle.
Troubles de l’humeur : Une personne épuisée passe de la joie à la colère en un laps de temps particulièrement court, et sans raison précise.
Impatience : Une personne épuisée perd toute capacité d’attendre (cf. frustration).
Problèmes de concentration : Il est absolument impossible pour une personne qui souffre d’épuisement nerveux de se focaliser sur une même tâche, pendant une longue durée. Cette personne est facilement distraite par ses pensées, et par des facteurs environnementaux (sons, lumières, etc.).
Manque de confiance en soi et d’estime de soi : C’est un symptôme psychique qui apparaît après une longue période d’épuisement. La personne doute d’elle-même et de ses capacités. Elle est envahie par des pensées récurrentes et dévalorisantes.
Les symptômes invisibles de l’épuisement nerveux
Si la fatigue physique est souvent évoquée, l’impact psychologique de l’épuisement nerveux est tout aussi dévastateur.
Peu à peu, l’irritabilité s’installe : chaque demande devient une agression, chaque bruit une source de tension. La motivation fond comme neige au soleil et le simple fait de sortir du lit devient une épreuve.
On observe aussi un repli sur soi, une hypersensibilité émotionnelle et parfois une perte totale d’intérêt pour les activités autrefois plaisantes. L’énergie mentale s’efface, laissant place à une lassitude profonde et à un brouillard intérieur pesant.
Se reconstruire : les thérapies qui aident vraiment
Face à l’épuisement nerveux, certaines approches offrent des solutions concrètes. La thérapie comportementale (approche Palo Alto) aide à repérer et à modifier les schémas de pensée négatifs. La méditation de pleine conscience, en réduisant l’hyperactivité cérébrale, apaise l’anxiété et améliore la concentration.
Quant aux techniques de relaxation, comme la cohérence cardiaque ou le yoga, elles rééduquent le corps à retrouver un état de calme. Ces outils, loin d’être anodins, permettent de sortir du mode survie pour retrouver une vie plus sereine.
Corps et esprit : l’impact de l’hygiène de vie
Un mode de vie déséquilibré aggrave l’épuisement nerveux. Manger sur le pouce, dormir peu et fuir l’exercice physique entretiennent le mal-être. Une alimentation riche en oméga-3, magnésium et vitamines B favorise un meilleur équilibre nerveux.
Bouger – même 20 minutes par jour – aide à évacuer le stress et stimule la production d’endorphines. Enfin, un sommeil réparateur est essentiel : sans lui, le cerveau carbure en mode alerte permanente. Prendre soin de soi, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
Prévenir l’épuisement nerveux avant la chute
L’épuisement nerveux ne frappe jamais sans prévenir, mais nous avons tendance à ignorer les signaux d’alarme. Fatigue persistante, concentration en chute libre, irritabilité : ce sont autant de signaux à écouter avant l’effondrement.
S’accorder des pauses, poser ses limites et apprendre à dire non sont des stratégies essentielles. Accepter de ralentir n’est pas une faiblesse, mais une force. Prendre soin de soi aujourd’hui, c’est éviter l’effondrement de demain.
Traitement de l’épuisement nerveux
Pour venir à bout d’un épuisement nerveux, d’aucun pense surement qu’il suffit de prendre du repos ou de soigner son alimentation, voire d’exercer une activité physique ou de se divertir en voyageant.
Dans tous les cas, de participer à des activités qui procurent du plaisir. Mais dans de nombreux cas, c’est bien loin de suffire.
Voilà pourquoi je vous recommande – fortement – d’utiliser les outils de la thérapie comportementale pour retrouver confiance en soi et apaisement intérieur.
Ainsi, l’approche comportementale est une approche thérapeutique dite brève. Avec précision, elle permet d’identifier le mécanisme d’un trouble et les symptômes qui le justifie.
Souvent, les causes et origines les été ignorées en toute bonne foi ce qui maintient l’épuisement nerveux.
Alors, il convient d’utiliser une méthode comportementale spécifique comme antistress naturel à l’anxiété que sous tend l’épuisement nerveux.
Cette démarche thérapeutique s’appelle la contextualisation, et elle comporte 4 phases :
L’analyse fonctionnelle,
Le contrat thérapeutique,
La mise en œuvre du traitement,
L’évaluation et le suivi du traitement,
L’analyse fonctionnelle
Le programme thérapeutique et comportemental que j’ai conçu et mis en ligne vous permet d’évaluer de façon précise la réalité de votre situation.
Au-delà du trouble qui fait l’objet de votre demande à devenir membre du Programme ARtUS, vous identifiez et explorez les causes cachées de cet épuisement nerveux.
Plus que le symptômes qui justifient cet épuisement nerveux, vous identifiez le vrai symptôme de votre problème. Sa vraie raison !
Le contrat thérapeutique
Point n’est besoin de définir des objectifs précis. Réagir ainsi, c’est rationaliser, et vous mettre la pression ! Vous fixer des objectifs est une vaste fumisterie qui passe par la contrainte et participe à vous manquer de respect.
Le seul contrat thérapeutique que vous avez est avec vous même. Il consiste à essayer, chaque jour, de travailler à aller mieux, à vous respecter, à vous aimer.
Dans le cadre du Programme ARtUS, vous bénéficiez de tous les exercices nécessaires. Le simple fait que vous soyez acteur (actrice) et auteur(e) de votre traitement thérapeutique en augmente considérablement le niveau d’efficacité.
La mise en œuvre du traitement
C’est le déroulement proprement dit de la thérapie. C’est la clé de voute de votre programme thérapeutique en ligne.
Vous découvrez cela dès le Module 2. Cette phase d’exercices pratiques, et non d’exercices d’exposition, vous aide mentalement à mettre un terme à vos symptômes d’épuisement nerveux.
Dès ce module, la mise en place de comportements adultes et responsables est facilitée.
Grâce aux exercices, vous comprenez ce que le principe “affirmation de soi” signifie. Vous allez être très surpris(e) de la façon dont vous apprenez à vous respecter. Cela tient à si peu de choses : un objet…
Évaluation et suivi
Régulièrement, vous êtes invité(e) à évaluer vos axes de progrès. C’est très facile à faire.
Progressivement, vous prenez objectivement acte de tous les progrès effectués. Vous pouvez même vous prémunir de toute éventuelle rechute.
Questions fréquentes
Quels sont les symptômes d’une fatigue nerveuse ?
La fatigue nerveuse est une forme d’épuisement liée à une hyperactivité du système nerveux. Elle se traduit par une tension mentale constante, des troubles du sommeil, une hypersensibilité aux stimuli (bruits, lumières, sollicitations), et une irritabilité accrue.
Le corps peut aussi réagir par des tremblements, des palpitations ou des douleurs musculaires inexpliquées. Elle est souvent le signe avant-coureur d’un burn-out ou d’une dépression si elle s’installe dans la durée.
Quelle est la différence entre fatigue nerveuse et fatigue physique ?
La fatigue nerveuse est mentale et émotionnelle : on se sent épuisé(e) psychologiquement, mais on peut encore bouger physiquement. À l’inverse, la fatigue physique résulte d’un effort prolongé et affecte les muscles, avec une sensation de lourdeur corporelle.
Lorsqu’un épuisement chronique s’installe, les deux types de fatigue peuvent se combiner, rendant la récupération encore plus difficile.
Quels sont les signes d’un épuisement mental ?
L’épuisement mental se manifeste par une incapacité à se concentrer, une perte de motivation, une sensation de surcharge cognitive, un brouillard mental, ainsi qu’un désintérêt pour des activités auparavant plaisantes.
À un stade avancé, il peut provoquer une perte d’émotions ou une impression d’être en mode pilote automatique.
Combien de temps dure un épuisement nerveux ?
La durée d’un épuisement nerveux varie selon l’intensité et les actions mises en place.
Sans prise en charge, il peut durer des mois, voire des années et évoluer en burn-out ou en dépression. Avec une récupération active (repos, thérapie, ajustements de mode de vie), une amélioration est généralement visible en quelques semaines à plusieurs mois.
Quels sont les symptômes d’un burn-out ?
Le burn-out combine épuisement physique, mental et émotionnel. Les symptômes les plus fréquents sont :
Une fatigue chronique intense, non soulagée par le repos.
Une perte de motivation totale et un sentiment d’inefficacité professionnelle.
Une irritabilité forte et une hypersensibilité au stress.
Des troubles du sommeil (réveils nocturnes, insomnie ou hypersomnie).
Une baisse d’estime de soi et des pensées négatives répétitives.
Un détachement émotionnel avec les proches et/ou le travail.
À noter : Dans 25 à 30 % des cas, le burn-out peut dégénérer en dépression sévère, nécessitant une prise en charge médicale.
Comment différencier burn-out et dépression ?
Le burn-out est principalement lié au travail, avec un épuisement professionnel et une perte d’engagement. En dehors du travail, la personne peut encore ressentir du plaisir.
La dépression, elle, touche tous les aspects de la vie : perte d’intérêt généralisée, sentiment de vide, troubles de l’humeur persistants.
Un burn-out non traité peut évoluer en dépression, c’est pourquoi une prise en charge précoce est essentielle.
Comment récupérer d’un burn-out ?
Repos absolu : supprimer toute surcharge (arrêt de travail si nécessaire).
Soutien psychologique : thérapie brève (Palo Alto) ou cognitive-comportementale (TCC).
Réajustement des priorités : apprendre à poser des limites et déléguer.
Reconnecter avec soi-même : pratiques anti-stress (méditation, yoga, cohérence cardiaque).
Réintégration progressive : retour à l’activité de façon graduelle.
Bon à savoir : Une étude de l’INSERM montre qu’un burn-out nécessite en moyenne 6 mois de récupération avant un retour à la normale.
Comment éviter l’épuisement nerveux ?
Écouter les signaux d’alerte : fatigue, irritabilité, troubles du sommeil.
Se préserver : apprendre à dire NON aux charges excessives.
Prendre des pauses : micro-pauses toutes les 90 minutes pour relâcher la pression.
Avoir une bonne hygiène de vie : sommeil régulier, alimentation équilibrée, activité physique.
Déconnecter : limiter les écrans et le travail après 19h.
Quels sont les pires conseils à donner à une personne en burn-out ?
❌ “Prends sur toi, ça va passer” → Non, ça empire. ❌ “Tu devrais te forcer à sortir” → Forcer l’épuisé, c’est rajouter de la pression. ❌ “Dors un peu et ça ira mieux” → C’est bien plus profond qu’une simple fatigue.
✔️ À la place, proposez du soutien, de l’écoute, et orientez la personne vers un professionnel.
L’anxiété sociale est un véritable handicap dans la vie de tous les jours. A tout le moins, pour celles et ceux qui en souffrent. Ainsi, se pose la question du traitement de l’anxiété sociale, aussi, et parfois, appelée: phobie sociale.
Il en va de même en ce qui concerne l’éreutophobie (peur de rougir) ou la peur de parler en public (glossophobie) en font partie. Même peine et même punition en ce qui concerne la laxophobie (peur de la diarrhée) ou, dans un autre registre social, l’agoraphobie (peur de la foule).
Toutes les phobies sont à considérer comme des symptômes d’anxiété, et toutes ont leur lot de conséquences psycho sociales toutes plus pénibles les unes que les autres. C’en est parfois épouvantable pour les personnes qui en sont victimes. La plupart d’entre elles ne peuvent envisager aucune activité sociale, affective ou professionnelle, voire sentimentale.
Dès lors, l’urgence et la gravité d’un tel trouble, nous invite à nous poser la question de savoir quel est le meilleur remède à l’anxiété sociale.
Je vais en avoir en exemple assez époustouflant le jour de la première consultation de Lionel. Il me dit souffrir d’anxiété sociale. Quand ce dernier me téléphone pour prendre rendez-vous, j’entends une voix fluette, comme très lointaine, presque effacée.
A peine s’est-il présenté que Lionel s’excuse. Il agit ainsi très souvent au cours de nos consultations. Comme lorsqu’il me téléphone pour me demander des précisions à propos d’exercices que je lui confie. Vraisemblablement, cela se confirme. Lionel souffre de phobie sociale. Il cherche un traitement le plus adapté à son cas exactement comme s’il cherchait une solution à un problème de phobie dentaire.
Définition de l’anxiété sociale
L‘anxiété sociale, ou phobie sociale, est une incapacité à être en relation avec les autres, avec tous les autres, et ce dans tous les domaines de sa vie. La personne affectée par cette phobie vit comme une douleur intense toute inter action avec les autres. A titre d’exemple, dire bonjour, ou acheter une baguette à la boulangerie, relève d’un exercice particulièrement difficile et, dans certains cas, impossible.
Les personnes victimes d’anxiété sociale, et qui cherchent désespérément à s’en sortir, ont toutes les peines du monde à affronter le regard des autres. De façon quasi permanente, elles craignent le jugement des autres. Elles ont toujours peur de mal faire ou d’exprimer des choses inadaptées en des moments les plus inopportuns. Ces personnes souffrent d’un manque d’estime d’elle mêmes qui peut le mener jusqu’à une phobie d’impulsion suicidaire.
Isolées la plupart du temps, elles ressentent un très fort sentiment d’insécurité. Le seul havre de paix qu’elles trouvent est généralement leur lieu d’habitation. Ce qui a pour effet de les isoler encore plus, et de nourrir encore plus leur anxiété sociale, et de rendre plus délicat le traitement susceptible de leur convenir.
Souvent prise en charge par des médecins psychiatres, elles se voient prescrire force médicaments (anxiolytique, hypnotique, anti dépresseurs, neuroleptiques) en guise de traitement ce qui n’est pas trés opportun .
Traiter l’anxiété sociale : l’inutilité des médicaments
Dans tous les cas cliniques liés à l’anxiété sociale dont je me suis occupé depuis toutes ces années, rares ont été les personnes qui m’ont affirmé en avoir tiré un réel bénéfice. Comme je l’écris souvent dans ce blog, ce type de médicaments ne fait qu’apaiser les symptômes – et encore, je suis loin d’en être convaincu – et en aucun cas ne résout le problème que représente l’anxiété sociale. Partant, les médicaments ne constituent pas un traitement adapté à ce type d’anxiété ou de phobie.
Il n’est pas rare que les gens atteintes d’anxiété sociale cultivent d’eux une estime très basse. Ils conçoivent aussi une forte honte et une très forte culpabilité quant à leur incapacité à avoir une vie comme les autres. Ils souffrent terriblement de leur anxiété sociale et sont très souvent convaincus qu’ils sont responsables d’échouer là où la plupart des autres réussissent. Quant à ce qu’ils pensent être une vie comme les autres, beaucoup reconnaissent qu’ils ne savent pas ce qu’est une vie normale.
D’abord parce qu’ils fréquentent peu de gens, voire personne, ou parce que, plus précisément, c’est l’idée qu’ils se font d’une vie normale, à contrario de l’anxiété sociale.
Cela relève très souvent du fantasme d’une vie où ils pourraient s’affirmer, prendre des risques et en assumer les conséquences. En bref, ne pas souffrir de d’anxiété sociale.
“Il faut avoir le courage de faire comme tout le monde, pour n’être comme personne”
Jean-Paul Sartre
L’histoire familiale explique l’anxiété sociale
J’ai toujours été frappé d’observer que ces personnes souffrant de phobie sociale et/ou d’anxiété sociale sont issus de familles dites dysfonctionnelles qui ont participé, de façon directe ou indirecte, à empêcher la personne phobique de prendre des risques, à l’empêcher de s’affirmer en lui renvoyant le plus souvent de lui même une image abîmée dans le genre: “Fais ce que tu veux puisque tu n’y arriveras pas!”.
Maintenant, il est vrai que toutes les familles sont dysfonctionnelles par nature. Dans le cas contraire, il n’y aurait aucune névrose, et encore moins de névrose d’angoisse.
L’anxiété sociale est donc un symptôme. Le symptôme d’une angoisse profonde, voire d’une angoisse chronique qui, le temps aidant est devenue une anxiété généralisée.
C’est dans toutes ces circonstances affectives et psychologiques, voire pires comme je vais vous le démontrer maintenant, que Lionel est entré la première fois dans mon cabinet de thérapie comportementale et comment il a pu ainsi accédé à un traitement personnalisé de son anxiété sociale.
Une histoire personnelle pathogène
Quand Lionel se présente à moi, je rencontre un homme qui me semble comme blessé. Il a la tête dans les épaules, il est presque malingre, engoncé qu’il est dans une veste en laine blanche et grise dont on pourrait avoir l’impression qu’il la piqué à un géant!
Lionel semble gêné d’être là. Sont-ce les prémisses de son anxiété sociale? Il va bientôt commencer à s’excuser parce qu’il range ses petites affaires autour de lui. Il s’attarde sur le bon positionnement du sac qu’il porte en bandoulière. La taille de son sac me fait penser à celle de sa veste. Immense! Il prend le temps de sa caler au fond de son siège puis m’adresse un sourire gêné qui fait apparaître des dents abîmées. Il n’est pas rasé ce qui, sur le teint livide qui est le sien, lui donne un air encore plus gris.
Pendant une heure, Lionel s’emploie à essayer de répondre à mes questions à propos de ses symptômes d’anxiété sociale. Nous allons parler, il va souvent me dire qu’il ne comprend pas ce que je lui dis et parfois moins les questions que je lui pose.
Un contexte familial destructeur
Soigné depuis des années pour dépression, et ne bénéficiant pas d’un traitement pour l’anxiété sociale dont il est victime, Lionel me présente le contexte familial comme un environnement assez destructeur entre une mère castratrice et un père absent.
La mère, qui refusera toujours de venir me parler, semble s’être échinée à empêcher son fils d’évoluer, de sortir du nid, le présentant comme une enfant chétif qu’il faut protéger de lui même et du monde (cela me rappelle l’histoire d’une jeune patiente à qui sa mère avait toujours dit de se méfier des hommes car ces sont tous des salauds, des pervers et des… violeurs).
Lionel me parle de ses difficultés scolaires. Non pas qu’il fut mauvais élève, mais plus de sa grande difficulté à nouer des relations avec des camarades de classe, lui qui reste toujours seul dans un coin comme caché, à l’abri de tous, en plus de faire souvent l’objet de moqueries, de quolibets comme Lionel aime à le dire. Autre terrain d’expression de son anxiété sociale.
C’est peu de temps après sa dernière hospitalisation que Lionel a décidé de venir me consulter. Nous mettons en place une stratégie progressive pour le sauver de sa anxiété sociale. cela a été dur, j’irais presque jusqu’à dire laborieux, mais Lionel, courageusement, s’est accroché. Et… çà a marché !
Quand l’intelligence est un frein au traitement
C’est au cours des deux consultations suivantes que je comprends que je n’avais pas à remettre en cause ma façon de le questionner et la qualité de ma pratique. Plus tard, Lionel m’explique plus tard qu’il veut juste s’assurer qu’il comprend bien ce dont je lui parle tout en réfléchissant au(x) sens de mes questions et, accessoirement, à là où je veux en venir à propos de son anxiété sociale.
Il est intelligent le bougre! Et même très intelligent. Il manie avec une dextérité certaine l’humour au second degré, la dérision voire le cynisme à propos de lui comme de son anxiété sociale.
En ce qui concerne ce dernier point, comme le disait Benoit Poelvoorde: “… Le cynisme est la forme accentuée de la désespérance…“. Il n’en demeure pas moins qu’en fait, Lionel se méfie. Et il a de quoi se méfier.
Il a toutes les raisons de se sentir anxieux à propos de ce premier entretien thérapeutique. Lionel veut se sortir de son anxiété sociale. Ce n’est pas simple pour lui, et le traitement de la phobie sociale qu’il recherche n’en n’a que plus d’importance.
Anxiété sociale : des diagnostics empiriques
Depuis des années, Lionel est promené d’un psy à l’autre, d’un psychiatre à un autre. Personne ne semble d’accord sur un diagnostic. Pourtant, aucun d’entre eux n’évoque une éventuelle anxiété sociale. Tantôt psychotique, tantôt borderline, tantôt schizophrène, tantôt bipolaire, tantôt hospitalisé en hôpital psychiatrique, Lionel est baladé comme un touriste en terra incognita.
Lionel a tout. En même temps, il n’a rien. Mais il a quand même quelque chose. Une affection. Mais laquelle? Les professionnels semblent ne pouvoir se prononcer. Ils prescrivent donc des actes en conséquence. Il est hospitalisé à diverses reprises. Contre son gré. Mais, qui se soucie de l’avis de Lionel quand lui revendique une anxiété sociale?
Tout a commencé des années auparavant, à la suite d’une altercation très violente entre Lionel et l’amant de sa mère. Attention: toute interprétation quant à une éventuelle rivalité serait une erreur de diagnostic. Une de plus !
Cet amant semblait exprimer un certain mépris à l’égard du fils de sa compagne. Laquelle femme a semblé laissé faire des années durant avec d’autant plus de facilité qu’elle a toujours considéré que son enfant était quelque peu malade et qu’il ne pouvait être autonome et encore moins responsable. Il aurait donc eu besoin, au sens de la mère, d’être coaché par un adulte mâle référent… L’amant…
Les causes de l’anxiété sociale
L’anxiété sociale, comme toute phobie, ou symptôme d’angoisse, répond à des mécanismes spécifiques. Ensemble, nous allons en explorer quelques-uns. Chaque cause de phobie sociale répond aux facteurs suivants:
Perfection,
Autonomie,
Affirmation de soi,
Prévention de la rechute.
Anxiété sociale : arrêter de vouloir être parfait
Après que nous ayons fait le point sur le contexte de sa situation, je commence par demander à Lionel de réfléchir seulement à deux questions à propos de son anxiété sociale. Quand il me consulte pour la seconde fois, les questions font l’objet d’un nombre de réponses telles qu’il nous faut beaucoup de temps pour les décrypter.
Lionel met un point d’honneur à répondre d’une manière si précise et circonstanciée que cela pose toute la difficulté mécanique de son problème mais, surtout, met en lumière tout ce qui participe à prendre le risque d’avoir de lui une image positive. C’est fondateur pour la suite de la mise en place d’actions stratégiques que je souhaite mettre en place.
Dans l’intervalle, Lionel me téléphone très souvent ou m’adresse des SMS. Il m’explique combien il est angoissé voire anxieux à l’idée de ne pas précisément faire ce que je lui demande. Je passe beaucoup de temps à dire et répéter à Lionel que je n’attends pas de lui le mieux. Et que, tant qu’il veut tendre vers cette perfection comportementale, il en est quitte pour des troubles anxieux et autres angoisses répétées, comme de son anxiété sociale.
Anxiété sociale : comment devenir autonome ?
Les séances passent, deux puis trois puis quatre. L’atmosphère thérapeutique se détend franchement ce qui me permet de demander à Lionel ce qu’il aimerait faire s’il avait de lui une image positive et s’il se sentait suffisamment en confiance, en sécurité.
Après réflexion, il m’explique qu’il aimerait quitter le domicile familial et avoir son appartement. Dans le même temps, il m’explique que sa mère cherche vraisemblablement à l’empêcher de partir. En agissant de la sorte, Lionel convient que sa mère est dans sa logique et qu’il est stérile d’essayer de la faire changer d’avis.
Je demande donc à Lionel de réfléchir aux moyens qu’il pourrait trouver pour poser les bases de son autonomie qui marquerait le terme de son anxiété sociale. Je précise à Lionel que je ne souhaite pas qu’il prenne un appartement trop vite.
Je souhaite juste qu’il cherche des moyens pour prétendre à la location d’un bien immobilier. Tout en sachant combien cela lui est difficile puisqu’il n’a aucun revenu. En plus d’un statut de travailleur handicapé. Et des allocations qui ne lui permettent pas de prétendre à quoi que ce soit à propos d’un lieu de vie.
Anxiété sociale : comment s’affirmer ?
De mémoire, le vacances d’hiver ont passé. Ce n’est qu’un mois plus tard que je revois ce cher homme. Toujours vêtu de son immense veste en laine et de son immense besace. Et c’est à ce moment, tout sourire, que ce patient m’annonce qu’il a trouvé un travail (caissier dans un hypermarché). Cela lui permet d’observer les inter actions sociales entre les êtres humains.
Venant de lui, je trouve cela plutôt cocasse. Je ne suis pas très étonné qu’il ait cette démarche anthropologique. Le comble de l’anxiété sociale! Je suis quand même stupéfait – positivement – de son audace! Il va même jusqu’à me dire qu’il a repéré une jeune femme qui ne le laisse pas indifférent. L’anxiété sociale serait-elle en passe d’être définitivement vaincue?
Le risque d’une rechute annoncée
Au terme de la consultation précédente, je demande à Lionel de lever le pied. De ne pas tant s’en demander. Ceci, bien qu’il soit compréhensible qu’il veuille en finir avec sa phobie sociale. Sa prise en charge thérapeutique, qui a vocation à apporter une solution à son anxiété, n’est pas une course contre la montre. Ce n’est pas une compétition. Lionel sourit d’une façon d’autant plus encourageante qu’il a repris des couleurs et un peu de poids. Des semaines passent.
Un jour il me téléphone pour me demander mon avis quand à satisfaire à une offre qui lui a été faite. Cette offre est habilement présentée comme quasi obligatoire par une équipe thérapeutique. Intégrer un appartement thérapeutique.
Je fais montre d’un ton cordial. Bienveillant mais assez ferme. Je dis à Lionel que je n’y vois aucune inconvénient. Cependant, je lui demande quand même quel est l’intérêt de répondre favorablement à une telle offre. Effectivement, elle est formulée par l’institution. S’il y répond par l’affirmative, il confirme à ces gens qui le disent malade qu’il est malade. Il prend ainsi le risque de confirmer qu’il est incapable d’être adulte et autonome.
Lionel me dit que j’ai raison puis me raccroche quasiment au nez. Je me moque d’avoir raison. Je veux juste qu’il bouge. Lionel a montré ses capacités progressives au changement. Mais il est entrain de s’affaisser. Il se laisse manipuler par ses angoisses. Par ses peurs. Par son anxiété sociale. Et aussi par ses proches. Pour se sécuriser eux mêmes, ils sont près à ne lui laisser aucune chance de s’affirmer. Comme cela, chacun est à sa place et tout le monde se sent sécurisé. Sauf l’intéressé.
La liberté succède à l’anxiété sociale traitée
Des semaines durant, je n’ai aucune nouvelles de ce patient. Ni coup de téléphone, ni SMS, ni mails. Jusqu’au jour où je reçois un mail m’invitant à aller regarder quelque chose sur internet.
Je ne sais pas de qui vient ce mail. Ce n’est pas nommément précisé. C’est une invitation assez originale, tant par sa présentation elle même que par son contenu. Ce n’est que plusieurs jours plus tard que j’y satisfais à la faveur de l’annulation d’une consultation par une patiente.
Ce que je découvre me laisse bouche bée. Belle typo aérée. C’est simple. C’est clair au premier coup d’œil. Et, en plus il y a des vidéos dont une m’est dédicacée. C’est Lionel. Il parle de son nouvel appartement. De son parcours thérapeutique. De sa nouvelle vie en totale autonomie. Le tout d’une voix calme, posée.
Lionel a créé sa chaine sur Youtube. De façon gratuite, il explique comment utiliser des logiciels très techniques. Je ne lui connaissais pas cette compétence.
Lionel a avancé à pas de géant. Ce début de réussite, c’est à lui, et à lui seul, qu’il le doit. Malgré toutes les difficultés, il s’est mis en danger pour s’affirmer. Lionel a courageusement tout mis en œuvre pour juguler son anxiété sociale. Un pas après l’autre, sans se bousculer. Il a compris tout les bénéfices qu’il pouvait retirer à analyser chaque pas, à l’assurer pour passer au suivant. Lionel a compris. Le reste suivra.
C’est juste une question de temps. Lionel est rentré dans une dynamique que plus rien ni personne ne peut entraver. Lionel est libre. Quant à moi, je viens de perdre un patient. Çà me fait content!
Traitement de l’anxiété sociale
Cela n’a pas été une simple affaire thérapeutique que d’aider Lionel à ne plus souffrir d’anxiété sociale. Non seulement parce qu’avec son parcours tant personnel que psychologique, il me faut y aller doucement. Je dois aussi composer avec Lionel lui même. En effet, il oublie parfois de m’informer de ce qu’il fait et des projets qu’il mène.
Il aura fallu que je lui demande d’utiliser très précisément des exercices comme celui de la PSE ou, de façon progressive, apprendre à transformer ses problèmes en solutions. De fait, comment utiliser l’anxiété sociale comme un avantage. Lionel était littéralement bloqué sur ses relations affectives – familiales – qui entravaient son développement personnel.
Il lui aura donc fallu faire la paix avec son passé grâce à des exercices que je formaliserais plus tard. C’est comme cela qu’il apprendra à s’affranchir de son anxiété sociale , de ses pensées obsessionnelles et que, petit à partir, il fera diminuer le handicap que lui infligeait sa timidité.
Lionel était bloqué sur des situations qu’il pensait inextricables. Ces même situations nourrissaient sa phobie. Elles obéraient le traitement de l’anxiété sociale. Il avait fini par se convaincre qu’il était malade.
A preuve, l’institution n’avait elle pas diagnostiqué chez lui des pathologies psychiatriques graves qui nécessitaient des traitements lourds et un contrôle thérapeutique spécifique (cf: appartement thérapeutique).
Aller trop vite est nuisible
Sa dernière hospitalisation sous contrainte lui a fait prendre la mesure du danger qu’il coure. Il exprime son désir de ne pas être celui que l’on veut qu’il soit. Il met fin à sa honte et à sa culpabilité. Pour ce faire, il satisfait à des exercices thérapeutiques assez non conventionnels qui lui réussissent.
Cela lui a tellement réussi que je me souviens avoir bataillé avec lui pour qu’il ralentisse le rythme de ses projets. Je craignais que s’il rencontrait des difficultés cela le bloque de façon définitive. J’avais peur de la résurgence de son anxiété sociale. J’ai pu constater que cela aura eu l’effet contraire.
En se libérant de ses contraintes liées à son anxiété sociale, Lionel a progressivement mis en place des façons de s’affirmer. Cela lui a aussi permis d’objectiver à propos de ce que les gens peuvent ou non penser de lui.
Une stratégie personnalisée
Parfois, nous communiquons à l’aide de certains réseaux sociaux. J’apprécie beaucoup l’humour et la dérision dont il fait preuve à son endroit. Il a réussi à s’inscrire dans une démarche active pour apprendre à se sécuriser et à retrouver confiance en lui.
Enfin, Lionel est la preuve vivante que ce n’est pas en utilisant des méthodes rationnelles que cela se résout. Il lui a trop longtemps été asséné par certains psy qu’il suffisait de se convaincre de ne pas tenir compte de ce que les gens pouvaient penser. Facile à dire et totalement inepte thérapeutiquement.
Ce patient ne faisait pas exprès de souffrir d’anxiété sociale. Pas exprès d’avoir peur des autres, ni peur du jugement des autres. Ou peur du regard des autres. Il n’est pas non plus responsable de ne pas avoir bénéficié d’un traitement de l’anxiété sociale qui lui convienne. C’était sa réalité. Des personnes comme des évènements répétés se sont chargés de le convaincre. Lui faire croire qu’il est incapable d’avoir un comportement normal et d’être autonome.
Aujourd’hui, je sais que Lionel est convaincu que l’avenir lui appartient. Qu’il lui suffit juste d’y aller doucement. De ne pas s’en demander plus qu’il ne peut en supporter. Lionel sait comment faire quand cela va mal ou qu’il bute sur quelque chose. Il lui suffit de ré utiliser tout ou partie des exercices que nous avons utilisé. Utiliser son traitement de l’anxiété sociale de sorte à ce que les situations se débloquent. Un jour à la fois.
Faire d’un problème une solution
Gregory Bateson disait, je cite: “la vie est une succession de problèmes“. Il avait bien raison. Dans cette suite plus ou moins continu de problèmes, nous essayons de nous adapter pour les résoudre. C’est le fruit de nos réalités respectives. C’est exactement ce que ne savait pas faire Lionel.
Il a donc appris à s’approprier son anxiété sociale, et ainsi ne plus en souffrir. Comme tout le monde! En trouvant une solution à son problème de phobie sociale, Lionel est-il devenu un homme normal, presque banal? Lionel s’est-il – enfin – débarrassé de son besoin de reconnaissance?
Merci de votre confiance et prenez bien soin de vous. N’oubliez pas. S’accepter pour qui l’on est, comme on est.
Questions fréquentes
Comment savoir si on est atteint d’anxiété sociale ?
L’anxiété sociale se manifeste par une peur intense du regard des autres, une crainte du jugement et une forte appréhension des situations sociales, souvent accompagnées de symptômes physiques comme des tremblements ou des sueurs.
Comment traiter l’anxiété sociale ?
Le traitement repose sur des thérapies comportementales comme l’approche systémique de Palo Alto laquelle vise à modifier les schémas anxieux en adoptant des stratégies d’interaction plus adaptées.
Quels sont les symptômes de l’anxiété sociale ?
L’anxiété sociale entraîne un stress disproportionné face aux interactions, des rougeurs, une accélération du rythme cardiaque, des blocages dans la communication et une tendance à éviter les situations sociales.
Quelle est la différence entre la phobie sociale et l’anxiété sociale ?
L’anxiété sociale est une gêne persistante dans les interactions, tandis que la phobie sociale est une peur extrême et invalidante qui conduit à des évitements massifs des situations sociales.
Quels sont les symptômes de la phobie sociale ?
Les symptômes incluent une peur panique du regard des autres, des palpitations, des nausées, des tremblements, une incapacité à parler en public et une tendance à l’isolement pour éviter l’angoisse.
Comment calmer la phobie sociale ?
La thérapie comportementale stratégique (approche brève Palo Alto) aide à modifier les schémas de peur, en évitant les expositions brutales et en travaillant sur des actions progressives pour retrouver un contrôle serein des interactions sociales.
Depuis quelques années déjà, le coaching, et à plus forte raison, le coaching comportemental, nourrit bien des fantasmes.
Je parle là, autant de coaching de vie que de coaching personnel et, partant, de développement personnel et, par conséquent, de conduite du changement, sans oublier le coaching de performance ou le coaching d’excellence.
Comme si le coaching comportemental qui est un accompagnement au changement était soluble dans tous les domaines de notre vie. Pourquoi pas.
Dans cet article, je vous présente ce que d’aucun appelle le coaching comportemental et cognitif.
Quelle que soit la précision que vous lui apportez quant aux domaines dans lequel vous intervenez, ou bénéficiez d’interventions, le coaching comportemental demeure le coaching, tout simplement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Dès lors, reste à savoir ce qu’est vraiment le coaching. Quelle est son utilité et, dans la même veine, y a t’il différents types de coaching et quels en sont les fondements ?
Pour commencer, sachez que, littéralement, le mot coach signifie : entraineur et vous le préciser n’a rien d’innocent.
Fondamentalement, le coaching comportemental neutralise les freins qui vous empêche d’agir afin de favoriser un comportement d’action et de production conforme à vos objectifs.
Définition du coaching comportemental
L’objectif du coaching comportemental est de vous aider à explorer et corriger vos pensées et réactions dysfonctionnelles.
C’est à dire celles qui vous donnent un effet inversement proportionnel à l’effet désiré. En effet, toute votre vie se joue au niveau de votre pensée. Une personne qui est “forte dans la tête” sera forte dans la vie, de la même manière qu’une personne qui se croit faible échouera sûrement.
En réalité, ce qui vous arrive n’est pas le plus important. Ce qui l’est plus, c’est votre façon de réagir à ce sujet. C’est la raison pour laquelle vous êtes susceptible d’être totalement déstabilisé(e) dans certaines situations, alors que d’autres personnes tiennent bon, voire affrontent sereinement la réalité.
Vous n’êtes pas toujours conscient(e) des schémas de pensées automatiques que vous adoptez tout au long de votre vie. En général, vous n’en constatez les effets sur votre quotidien que plus tard. Trop tard peut-être ?
Coaching comportemental : l’aspect cognitif
Vous ne faites aucun effort pour penser d’une manière précise quand vous êtes confronté(e) à des défis. Vos réflexes sont gravés en vous, et si certains d’entre eux sont positifs, beaucoup d’autres sont négatifs puisqu’ils affectent plusieurs domaines de votre vie.
D’une façon générale, les réactions les plus habituelles que vous avez face à des aux événements désagréables sont des pensées de survie. Vous ne contrôlez donc pas vos réactions, elles sont naturelles même si elles vous sont préjudiciables, à court, moyen ou long terme.
Ces pensées (aspect cognitif), et les comportements qui y sont associés, se construisent au gré de vos expériences de vie depuis que vous êtes né(e).
C’est comme cela que ces pensées de survie ont comme résultats les plus fréquents ce qu’il convient d’appeler des pensées automatiques lesquelles sont :
L’exagération,
La sur généralisation,
La négativité,
La fausse présomption,
L’intolérance.
Par exemple, ce n’est pas parce que votre patron ne vous salue pas chaleureusement un matin qu’il a une dent contre vous. Ce n’est pas parce que vous ratez votre train le matin que votre journée se passe mal, alors que c’est pourtant ce que vous pouvez en concevoir en termes de pensées.
Le coaching comportemental est donc très utile pour prendre conscience des pensées automatiques. Celles-là mêmes qui altèrent votre quotidien. Mais le coaching comportemental permet également de déterminer les mécanismes qui déclenchent des pensées inappropriées. Partant, en identifiant ces mécanismes, vous les modifiez à votre profit.
Coaching comportemental : utilité et objectifs
Le coaching comportemental vous aide à concevoir des pensées adaptées aux situations que vous vivez à chaque instant de votre vie.
Il s’agit donc d’en retirer équilibre et bien-être et de cultiver un certain savoir faire. Ainsi, le coaching comportemental vous aide à ne plus être renfermé(e) dans le passé, comme à remplacer vos interprétations erronées par celles qui sont conformes à votre réalité.
Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive dans la vie mais, vous êtes responsable de la façon dont vous exploitez vos réactions.
En effet, il vous appartient d’accepter qu’elles sont, parfois, inadaptées à votre réalité comme à vos besoins. Il vous incombe de prendre acte de ces comportements lesquels sont à la base de situations désagréables que vous subissez. L’objectif est d’en modifier autant la perception que l’issue.
Le but du coaching comportemental consiste donc à vous aider à supprimer les comportements problématiques pour en adopter de meilleurs.
En général, quand vous êtes sous pression, vous avez tendance à faire des erreurs ce que vous regrettez plus tard. C’est comme cela que les actes que vous posez chaque jour ont des conséquences importantes, aussi bien sur votre état mental que sur toute votre vie.
Voici deux domaines de votre vie où vos comportements ont un impact direct sur les résultats que vous obtenez.
Applications dans le domaine professionnel
Imaginons que vous soyez toujours en retard au boulot. Tôt ou tard, vous avez des ennuis du fait des récriminations de vos supérieurs hiérarchiques. Si vous avez tendance à toujours reporter ce que vous devez faire, vous n’atteignez jamais les objectifs qui vous vous sont fixés, en tous cas pas dans délais.
Dès lors, vous vous retrouvez sous la pression de votre supérieur hiérarchique ou d’un client que vous n’avez pas satisfait dans les temps. Si vous avez tendance à vous isoler à chaque fois que vous venez au boulot, vous n’arrivez jamais à vous intégrer dans votre groupe de travail.
La conséquence directe est un sentiment de solitude lequel, inéluctablement, vous déborde. Il échappe à votre contrôle et, au contraire de ce que vous croyez, peu importe votre salaire.
Si vous n’avez pas les comportements attendus dans le domaine professionnel, votre salaire ne vous protège pas d’avoir à assumer les conséquences de votre réaction, ni ne vous permet d’être une personne heureuse et épanouie.
Ces comportements inadaptés ne sont pas toujours volontaires. Il est vraisemblable qu’ils sont liés à des habitudes que vous avez développées à une période de votre vie ou qu’ils soient le fruit de difficultés que vous rencontrez à certains moments, alors que vous essayez de vous adapter sans réel succès.
Votre responsabilité est donc de prendre acte des comportements qui vous nuisent, de vous mettre en situation d’utiliser les bons outils pour y remédier.
Par exemple, le programme comportemental en ligne ARtUS est un outil qui vous aide à identifier les comportements toxiques que vous avez. Partant, vous remédiez à votre problème pour éviter les situations de stress ou de burnout au travail.
Bénéfices dans le domaine personnel
Dans votre vie personnelle, peut-être avez-vous remarqué que vous ne prenez pas soin de vous ?
Vous êtes sujet à des problèmes (maladies, troubles divers) tant psychiques que physiques. Dans la même temps, vous savez que vous n’êtes pas une personne heureuse et épanouie, encore moins si vous ne vous reposez pas assez, et vous êtes constamment épuisé(e).
Dès lors, vous vous dirigez tout droit vers une dépression, vous le savez, mais que faites-vous pour que les choses s’améliorent ?
Si vous êtes en couple, père ou mère de famille, marié(e) ou pas, il est nécessaire de faire l’effort de partager votre temps avec les personnes qui vous sont chères. Si vous passez tout votre temps à travailler sans jamais accorder de l’attention et de l’affection à vos proches, cela finira par vous coûter cher.
Je conviens que vous n’êtes pas seul(e) responsable des difficultés personnelles rencontrées. Il est possible que ce soit un schéma comportemental induit par la cellule familiale dans laquelle vous grandissez.
Peut-être est-ce lié au fait que, enfant, vos parents n’ont jamais été là pour vous. Non pas qu’ils ne vous aiment pas mais ils ont fait le choix de se consacrer à leur travail ou à une passion quelconque.
Coaching comportemental : le principe de réalités
Sans le vouloir, vous reproduisez les mêmes schémas même si vous vous en défendez.
Ainsi, vous êtes également absent pour votre famille et, certains soirs, il vous arrive de rentrer tard et parfois pas dans un certain état d’ivresse. Vous ne faites pas attention à vos enfants, vous vous mettez facilement en colère. En bref, tout cela vous échappe et vous réagissez pour vous protéger. Le déni est votre faux ami.
Si vous n’y prenez pas garde, tous ces comportements vous conduisent au chaos, c’est une simple question de temps. Tôt ou tard, votre compagne ou votre compagnon envisagera de vous quitter.
Vous risquez alors de perdre l’affection des vôtres, d’être confronté(e) à leur refus de vous parler. C’est comme cela que, insidieusement peut-être, si vous n’agissez pas, vos enfants refusent de vous voir, ce qui ne vous change peut-être pas dans la mesure où vous êtes déjà absent pour eux.
Alors, il est peut-être grand temps d’envisager une solution telle qu’un programme comportemental pur modifier ce qui a besoin de l’être ?
Programme de coaching comportemental
Le programme en ligne dont je vous parle vous permet de retirer les bénéfices ci-après :
Prendre conscience des comportements inappropriés que vous avez,
Prise en compte de la réalité de leurs conséquences,
Facilite des comportements plus adaptés à votre besoin comme à votre réalité.
N’oubliez pas : si vous ne faites rien, si vous ne changez pas alors que vous savez que vos comportements vous sont nuisibles à vous comme aux personnes qui sont dans votre environnement, les choses vont s’aggraver.
Dès lors, comme il se dit souvent dans des groupes de paroles : “Vous n’êtes pas responsable de ce qu’il vous arrive, mais vous êtes responsable de créer le changement.“.
Comme vous l’avez compris, le coaching comportemental est un outil simple et pratique puisqu’il vous permet d’améliorer votre vie.
Si, honnêtement, vous remarquez que vous êtes plus souvent victime de vos réactions, tant dans un environnement professionnel que personnel, et que vous n’arrivez pas à induire un changement, c’est donc que vous êtes comme bloqué(e). Il vous appartient alors d’agir.
Qu’il s’agisse de coaching comportemental ou de coaching personnel, dans un cadre tant professionnel que personnel, il s’agit bien de bénéficier d’outils en vue de votre développement personnel (eh oui, c’est de vous dont il s’agit dans les deux cas).
Coaching personnel : 1 excellente façon d’améliorer son développement personnel
Le seul mot coaching est à la mode depuis plusieurs années maintenant. Il y a divers coach dans la vie de tous les jours, dont ceux qui s’occupent de coaching personnel. En effet, le coaching personnel est particulièrement recommandé pour bénéficier d’une vie plus épanouie, plus personnellement équilibrée.
Bien souvent, le coaching personnel constitue le petit coup de pouce qui permet de retrouver confiance en soi, d’être plus armé(e) pour appréhender les difficultés de la vie et ce d’une façon plus objective et constructive.
En bref, le coaching personnel, c’est l’approche holistique qui vous offre la possibilité d’un meilleur style de vie, plus conforme à vos attentes.
Définition du coaching personnel
Le coaching personnel est défini par la Fédération Internationale des coachs comme un “Accompagnement personnalisé dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évolution de son projet de vie”. Ouf !
Le concept de “coach” est issu du monde sportif. Il a été adopté dans le monde de l’entreprise et du développement personnel depuis une quinzaine d’années.
Face à l’évolution fulgurante que connaît le monde actuel, et à la croissance permanente des défis auxquels l’être humain est confronté, il s’avère nécessaire de l’accompagner dans le développement de son potentiel. C’est à partir de ce constat que le métier de coach est né et a pris de l’ampleur.
En règle générale, une séance de coaching personnel dure une heure. A la faveur du premier rendez-vous, ou de la 1ère consultation, le client exprime les sujets qu’il souhaite aborder. Il arrive également que le client nécessite un coach pour identifier les sujets à aborder au cours de la séance.
Compte tenu de l’importance de certains sujets, les sujets sont abordés en fonction de leur degré d’importance, voire, ils sont traités en plusieurs consultations.
Pour être coaché(e), il faut – ben évidemment – en faire la demande. Or, beaucoup de personnes n’ont pas forcément conscience qu’elles ont besoin d’un coaching personnel. Peut-être en faites-vous partie ? Alors, découvrons ensemble les 4 raisons d’agir dès aujourd’hui pour bénéficier d’un coaching personnel.
Coaching personnel pour retrouver confiance en soi
Le coaching personnel est un outil fort utilisé pour travailler la confiance en soi. En effet, celle-ci n’est pas un don du ciel ce qui serait bien pratique pour bénéficier d’une vie la plus épanouie possible.
En effet, il me semble difficile voire impossible d’être une personne heureuse, et de réaliser ses projets si on est rempli de doutes et de peurs. C’est pour éliminer ces deux facteurs de troubles que le coaching personnel est utile.
Le coach ou, à tout le moins les outils qu’il met à votre disposition (un programme comportemental par exemple) est votre allié pour trouver des solutions à votre manque de confiance. Le but du coach n’est pas de vous amener à identifier les sources de votre problème bien qu’il puisse le faire si cela s’avère nécessaire.
Son principal objectif est plutôt de vous aider à trouver, ou à retrouver, l’assurance intérieure que vous avez perdue voire que vous n’avez jamais découverte.
Sans doute êtes-vous une personne pleine de qualités et de ressources mais vous pouvez avoir toutes les peines du monde à les exploiter à votre profit. Vous n’avez juste pas encore eu l’occasion de vous révéler à vous-même ni d’utiliser le potentiel que vous avez.
Mieux appréhender les difficultés de la vie avec le coaching personnel
Nous traversons tous des périodes de turbulences dans nos vies de couple, dans nos vies professionnelles, comme dans nos vies de famille, et ce pour de multiples raisons : santé, famille, etc.
Si certains arrivent à s’en sortir parfaitement, d’autres peuvent avoir l’impression de sombrer au point d’être convaincus que ces difficultés les accompagnent toute le reste de leur vie.
Dans de telles situations, dans de telles perceptions émotionnelles, l’avantage du coaching personnel est qu’il vous aide à voir les choses sous un nouvel angle. Un angle beaucoup plus objectif.
Fort de vos consultations, vous en venez à considérer que ce qui vous arrive dans la vie n’est pas le plus important et que c’est plutôt votre manière de voir et d’agir qui importe.
Dans chaque situation défavorable se trouve un avantage pour vous. Comme j’aime à l’écrire, et à le dire souvent, chaque crise est une opportunité.
Ainsi, chaque expérience difficile vous permet de grandir, d’apprendre un peu plus sur la vie comme sur vous et, partant, de mûrir.
Objectivement, il est compréhensible qu’en cas de problème, votre première réaction soit la peur ou la colère. Mais, quand vous remarquez que vous avez peur de perdre le contrôle, ne vous alarmez pas exagérément. Envisagez un coaching ou l’utilisation d’un programme comportemental que celui que j’ai conçu (voir à la fin de ‘article).
Utiliser cet outil qu’est le coaching personnel vous permet de trouver des solutions à votre problème, de tirer profit des solutions que vous mettez en place.
Résoudre ses problèmes relationnels grâce au coaching personnel
La question relative aux problèmes relationnels est fréquemment abordé au cours des séances de coaching personnel. Je parle là de conflits ou, plus spécifiquement, de gestion des conflits.
Imaginons que cela fait plusieurs années que vous n’arrivez pas à avoir une relation épanouie avec vos proches. Votre famille est disloquée, votre épouse/époux n’a plus confiance en vous, vos enfants semblent ne pas vous porter dans votre cœur, ou vous n’arrivez pas à vous affirmer en leur prodiguant une éducation qui vous satisfasse.
Ou peut-être êtes-vous à la recherche de votre âme-sœur depuis des années alors que tous vos efforts restent infructueux ?
Vous avez constaté que, soit vous choisissez une mauvaise personne, et vous vous faites larguer quelques semaines ou mois après, soit vous gâchez tout par votre maladresse.
Dès lors, je vous invite à consulter un coach. Ce type de démarche est très utile pour régler ce type de problèmes, pour avoir des relations amoureuses, familiales, sociales, ou professionnelles, équilibrées et épanouissantes.
A ce propos, comme à celui qui concerne le développement personnel dans son ensemble, je vais sans doute créer un programme de coaching personnel qui vous aide à avoir ce type de relations puisqu’il s’agit de vous aider à changer vos comportements.
En effet, ne dit-on pas pas que pour que les autres changent de comportement, il faut changer le notre avant tout ?
Coaching personnel : changer ses comportements
Autant écrire les choses comme elles sont. La vie que vous vivez – actuellement – est le résultat des choix que vous avez fait dans le passé. Il est probable qu’à un moment ou à un autre vous avez considéré les autres comme responsables de vos turpitudes (ce mot m’amuse beaucoup).
Si vous acceptez de prendre un peu de recul, vous vous rendez compte qu’en réalité changer un certain nombre de vos comportements relève, et repose, sur votre seul choix, sur votre seule responsabilité. Je parle là de façon d’être et de façon de faire.
Si vous ne changez pas certaines de vos habitudes, celles dont, honnêtement, vous reconnaissez qu’elles vous donnent plus de problèmes que de satisfaction, rien n’est prêt à changer dans votre vie.
Si vous souhaitez atteindre un objectif spécifique au cours d’une période donnée, ou d’une façon générale, il faut sérieusement envisager que vos comportements soient en adéquation avec ce que nécessite ce changement à venir.
A l’inverse, vous ne faites qu’exprimer ce qui est bien connu de tous : la résistance au changement.
Si vous acceptez la nécessité de changer, votre coaching personnel est donc structuré en trois principales étapes :
Identifier vos comportements négatifs, car vous n’en êtes pas forcément conscient(e),
Actions diverses pour conduire le changement,
Consolidation des actions correctives de sorte à pérenniser les changements.
Coaching personnel : le coaching de vie
Comme j’espère vous en êtes convaincu(e), le coaching personnel est un réel outil, un atout pour améliorer votre qualité de vie.
En conséquence, si vous souhaitez avoir de plus amples informations quant au programme de coaching personnel en ligne que je suis entrain de concevoir, je vous invite à m’en informer à l’aide du formulaire de “Commentaires” en dessous de cet article.
Vous pouvez aussi exprimer n’importe quel autre commentaire, ou partager votre expérience au sujet du coaching personnel.
Questions fréquentes
Qu’est-ce que le coaching comportemental ?
Le coaching comportemental est une approche basée sur l’observation et la modification des comportements pour atteindre un objectif précis. Il aide à dépasser les blocages en travaillant sur les schémas d’action et de pensée inadaptés.
C’est quoi l’approche comportementale ?
L’approche comportementale repose sur l’idée que nos actions et réactions sont conditionnées par des apprentissages passés. Elle vise à modifier ces comportements en adoptant de nouvelles stratégies plus adaptées.
Quel est le tarif d’un coaching de vie ?
Le tarif d’un coaching de vie varie entre 50 et 300€ par séance, voire plus, selon l’expérience du coach, la méthode utilisée et le format (individuel, en ligne, en entreprise). Certains coachs proposent des forfaits pour un suivi plus long.
Quels sont les différents types de coaching ?
Il existe plusieurs types de coaching : coaching de vie, coaching professionnel, coaching sportif, coaching comportemental, coaching en leadership ou encore coaching en gestion du stress.
Qu’est-ce qu’un coach comportemental ?
Un coach comportemental aide ses clients à modifier des habitudes ou des schémas de pensée limitants en utilisant des techniques issues de l’approche comportementale et stratégique de Palo Alto.
Qu’est-ce que le coaching cognitivo-comportemental ?
Le coaching cognitivo-comportemental combine les principes des thérapies comportementales et cognitives (TCC) pour aider à restructurer les pensées et adopter des comportements plus efficaces.
Attention, la TCC est une approche normative qui passe par des exercices d’exposition, ou exercices sous contraintes. Cette pratique n’a donc rien à voir avec l’approche comportementale systémique de Palo Alto
Quelle est la différence entre un coach et un psychologue ?
Le psychologue traite les troubles mentaux et émotionnels, tandis que le coach accompagne dans l’atteinte d’objectifs concrets sans intervenir sur la pathologie. Le coaching est orienté solution et action, alors que la psychologie explore les causes profondes.
Nous sommes dans un monde où nous nous devons de savoir faire un certain nombre de choses de façon précise et ordonnée. Pour réussir à satisfaire cet objectif, nous devons conserver le focus, c’est à dire nous consacrer à cette seule chose.
Si nous n’y arrivons pas, nous invoquons la difficulté liée à la tâche elle même ou un problème de concentration alors même que, parfois, il peut être impossible à une personne de se concentrer car elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs.
L’un dans l’autre, cela amène à réfléchir au lien existant entre anxiété et concentration et, de fait, à se poser la question de savoir comment traiter l’anxiété qui empêche de se concentrer.
Mon expérience aidant, je trouve que le problème de concentration a un lien fort avec la procrastination. En effet, nous nous imposons de multiples tâches, fonctions et responsabilités en conséquence de quoi notre cerveau est empreint d’une multitude d’informations qu’il est incapable de gérer de front.
A ce propos, beaucoup de gens s’imposent d’y arriver ce qui donne un résultat à l’inverse à celui souhaité et ce qui, bien sûr, alimente un stress conséquent. Je ne parle pas du stress qui vous procure plaisir et excitation, j’évoque celui qui vous empêche d’agir : le stress toxique.
Comme vous le constaterez à la lecture de cet article, il y a des sujets à propos desquels il est important que vous soyez au clair. Il en va ainsi de votre hygiène de vie comme du traitement adapté de maladies diverses lesquelles affectent votre concentration.
Comment adopter un style de vie qui fasse que vous soyez le ou la plus détendu(e) possible ?
Comment faire face aux exigences de votre quotidien ?
Faut-il adopter une alimentation plus saine ?
Est-il nécessaire d’avoir une bonne hygiène de sommeil ?
Une certaine routine comportementale est-elle conseillée ?
Autant de questions auxquelles je réponds et même plus.
Comment faire si vous rencontrez un problème de concentration ?
La plupart des personnes qui souffrent de problème de concentration ne savent pas quoi faire pour s’en sortir. Alors, voici quelques conseils pratiques pour vous aider :
Ayez une bonne hygiène de vie,
Dormez bien,
Mangez bien,
Réveillez-vous tôt le matin
Pratiquez une activité sportive régulière.
Bouger régulièrement stimule votre corps et votre esprit. Faire entre 30 minutes et une heure de sport par jour vous aide à garder un esprit sein dans un corps sain.
Évitez les distractions
Tout ce qui peut vous détourner de votre objectif initial est mauvais pour vous. Au cas où votre esprit vagabonde, notez les choses qui vous viennent en tête et revenez-y plus tard.
Pratiquer le QI Gong
Le Qi Gong est une forme de gymnastique qui associe la méditation, la concentration et des mouvements. Il fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. Composés d’exercices respiratoires et physiques, le but est d’harmoniser votre énergie vitale (qi).
Faire des pauses
Il ne sert à rien de courir tout le temps. Prenez environ dix minutes de pause toutes les heures pour aérer votre esprit. Programmez de courtes siestes les après-midis pour reprendre des forces.
Technique respiratoire
Respirer est essentiel pour la vie. Dans le même temps, respirer de manière consciente vous permet d’améliorer vos capacités de concentration. Pour respirer de façon constructive, je vous précise un petit exercice ci-dessous.
Mettez-vous debout, de façon stable, ou asseyez-vous confortablement. Ensuite, inspirez profondément, sans trop forcer et répétez dix fois le cycle inspiration-expiration. Focalisez vous sur l’air qui rentre et ressort dans vos poumons. Détendez-vous, oxygénez vos cellules et mettez de côté toute émotion perturbatrice.
Utiliser des fortifiants
Les fortifiants contribuent à augmenter vos capacités de concentration. Pour le cas des enfants et adultes qui souffrent de stress aux examens, il est recommandé d’utiliser les remèdes homéopathiques. Leur efficacité a été maintes fois démontrée :
Rester focalisé(e) le plus longtemps possible sur une – seule – chose.
Décidez du moment où vous relâchez votre attention.
Ne vous éparpillez pas et faites une chose à la fois.
Faire plusieurs choses en même temps vous donne l’impression d’être occupé(e) mais, en réalité, cela vous rend improductif. Ici, je fais allusion à la procrastination. Faites une seule chose à la fois et faites-la de sorte à ne plus avoir besoin d’y revenir.
Planifier votre temps
Vous avez plusieurs choses à faire. Le mieux à faire est de les planifier mais attention : organisez les choses de façon à vous attaquer à vos priorités, et n’oubliez pas de toujours prendre une courte pause entre deux activités.
Multi vitamines
Prenez des préparations faites à base de substances multi vitaminées. Cela remédie aux problèmes de concentration causés par des carences nutritionnelles.
Manque de concentration et aspect comportemental
La plupart du temps, la plupart des gens opposent à un problème de concentration une façon rationnelle de fonctionner. Cela signifie exercer sur soi une forme de contrainte : “Je dois“, “Je m’oblige“, etc.
Si cela se comprend, à priori, et comme je l’explique souvent dans les articles de ce blog, cette façon rationnelle de fonctionner est très insuffisante en plus d’être trés improductive. Pourquoi cela ?
Elle l’est parce que, le plus souvent, vous réglez la surface de votre problème. Vous prenez le risque d’être envahi(e) par de multiples tâches si, d’aventure, vous ne mettez pas en place une vraie stratégie de changement laquelle, par extension, vous empêche de faire des choix et de vous affirmer quant à ces derniers.
C’est la raison pour laquelle, en bas du présent article, je vous propose une solution comportementale pour traiter votre problème de concentration.
Un problème de concentration, c’est quoi ?
Le problème de concentration désigne la diminution de la faculté d’une personne à se concentrer. Être concentré(e), ou se concentrer, signifie focaliser son attention sur une tâche, une fonction, ou un comportement, à l’exclusion de toute autre chose. Pour un temps variable, aléatoire, ou précisé par vous.
Les personnes qui souffrent de problème de concentration ne se souviennent pas toujours des informations qui leur sont communiquées alors que cela remonte, parfois, à quelques secondes ou à quelques minutes. Il y a comme un blocage au niveau de leur cerveau.
Ces troubles sont en général passagers et ponctuels mais, dans certains cas, le problème de concentration se révèle sérieux. Il s’étend sur de longues périodes lesquelles sont accompagnées de signes physiques et psychiques.
Par exemple :
Vous arrive-t-il de rechercher un mot ou un nom connu sans le trouver ?
Vous retrouvez-vous dans un endroit de votre maison sans vous souvenir exactement ce que vous venez y faire ?
Vous arrive-t-il de prévoir de faire une chose à un moment de la journée puis de ne plus du tout vous en souvenir ?
Constatez-vous que vous ne parvenez plus à résoudre les jeux d’esprit aussi vite qu’autrefois ?
Si vous répondez affirmativement, ne serait-ce qu’à l’une de ces questions, sans doute souffrez-vous d’un problème de concentration.
Quelles sont les causes d’un problème de concentration ?
La concentration est l’aptitude à fixer de manière volontaire toute son attention sur une chose, une personne ou un sujet précis.
C’est la capacité à faire d’une chose une priorité à passer tout le reste au second plan. Le problème de concentration naît de la difficulté à se concentrer sur des choses précises pendant une durée plus ou moins longue.
Le problème e concentration est causé par un surmenage du cerveau. Celui-ci n’arrive plus à faire des efforts supplémentaires et passe en “service minimum”.
Pour leur fonctionnement optimal, les tissus du cerveau ont besoin d’une bonne oxygénation. Le défaut d’oxygénation peut être dû à des phases de récupération insuffisantes à la suite d’efforts considérables.
D’une manière générale, un problème de concentration sont liés aux facteurs ci-après :
Chez l’enfant, le TDAH, trouble du déficit de l’attention et hyperactivité, est caractérisé par un déficit de l’attention. Avec ou sans hyperactivité ce qui entraine des problèmes de concentration la plupart du temps.
Comment traiter un problème de concentration ?
Les éléments dont vous venez de prendre connaissance sont à considérer comme de points d’appuis. Tous ces supports, constituent une aide et pas la solution.
Votre problème de concentration repose sur un paradoxe échec/réussite qui génère un conflit intra psychique, un peu comme si votre cerveau droit vous dit une chose et que votre cerveau gauche le contraire.
Se concentrer et, in fine, en finir avec un problème de concentration requiert une intervention comportementale adaptée à votre cas.
L’approche systémique de Palo Alto vous permet de résoudre facilement et rapidement votre problème de concentration.
Questions fréquentes
Quelle maladie provoque un manque de concentration ?
Plusieurs maladies peuvent affecter la concentration, notamment le TDAH, la dépression, l’anxiété, la fibromyalgie, les troubles neurologiques (Alzheimer, sclérose en plaques) et certains troubles hormonaux (hypothyroïdie).
Quelles sont les causes d’une mauvaise concentration ?
Le stress, le manque de sommeil, une mauvaise alimentation, l’hyper stimulation numérique, un état émotionnel perturbé (cf. anxiété) ou encore des carences en fer, magnésium et vitamine B peuvent altérer la concentration.
Comment soigner un problème de concentration ?
Il est essentiel d’améliorer l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique), de réduire les distractions et d’adopter des techniques cognitives comme la méditation ou la thérapie comportementale de palo Alto.
Pourquoi je n’arrive pas à me concentrer ?
Un déficit de concentration peut être dû au stress, à la fatigue mentale, à une surcharge émotionnelle ou à des troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression.
Quelles sont les causes du manque de concentration ?
Le manque de concentration peut être causé par une surcharge d’informations, un déficit d’attention, une mauvaise gestion du temps, une anxiété excessive ou des facteurs biologiques comme des déséquilibres hormonaux.
Comment faire quand on a des problèmes de concentration ?
Il faut éliminer les distractions, fractionner les tâches en séquences courtes, pratiquer la respiration ou la pleine conscience et veiller à une bonne gestion du stress et du sommeil.
Quels sont les signes d’un TDAH ?
Le TDAH se manifeste par une difficulté à maintenir l’attention, une impulsivité, une hyperactivité, une désorganisation et une tendance à la procrastination ou à l’oubli fréquent.