Nathalie est une femme dynamique et courageuse. Chef d’entreprise, on pense qu’elle ne rencontre aucun problème d’affirmation de soi. C’est oublier que même les entrepreneurs ont des états d’âme.
Comme tout le monde, les chefs d’entreprise ont des émotions qu’il leur est parfois difficile de contrôler et du fait de leurs responsabilités ils ont toutes les raisons de s’interroger quant à comment faire pour ne pas avoir peur de s’affirmer.
Nathalie fait partie de ces gens qui, même s’ils semblent établis et sûrs d’eux, n’en sont pas moins handicapés dans leur vie de tous les jours par de vieux démons affectifs.
Chez Nathalie, ce vieux démon est une histoire familiale mouvementée qui fragilise l’image qu’elle a d’elle même et ce, depuis longtemps.
Je vais donc vous raconter, si ce n’est l’histoire de Nathalie, comment cette femme de 50 ans a appris à revendiquer affirmation de soi et image positive. Un joli parcours pour une femme simple et courageuse qui, ce faisant, a su mettre en place des outils simples et efficaces pour retrouver confiance en soi.
Mais, avant, je tiens à vous préciser un certain nombre de points importants.
Qu’est-ce que l’affirmation de soi ?
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses émotions, pensées et opinions de manière claire et honnête, tout en respectant celles des autres.Elle se distingue des comportements passifs, agressifs ou manipulateurs et repose sur trois fonctions essentielles :
Exprimer ses sentiments et opinions : communiquer ouvertement ce que l’on ressent ou pense.
Défendre ses droits : savoir dire « non » lorsque nécessaire, sans culpabilité.
Initier, maintenir ou interrompre une interaction : gérer efficacement les relations interpersonnelles.
Cette compétence est essentielle pour maintenir une bonne santé mentale et des relations équilibrées.
Pourquoi est-il difficile de s’affirmer ?
Plusieurs facteurs peuvent rendre l’affirmation de soi difficile :
Peur du conflit : crainte des confrontations ou des désaccords.
Manque de confiance en soi : doute sur la légitimité de ses propres opinions ou sentiments.
Éducation : environnement familial ou culturel valorisant la soumission ou la conformité.
Ces obstacles peuvent conduire à des comportements passifs ou agressifs, nuisant aux relations et à l’estime de soi.
Les bénéfices d’une bonne affirmation de soi
Développer une affirmation de soi saine apporte plusieurs avantages :
Amélioration de l’estime de soi : se sentir respecté et valorisé.
Relations plus harmonieuses : basées sur une communication ouverte et honnête.
Réduction du stress : moins de ressentiment accumulé en exprimant ses besoins et limites.
Prise de décision facilitée : clarté sur vos désirs et besoins personnels.
En somme, l’affirmation de soi contribue à un bien-être général et à des interactions sociales plus satisfaisantes.
En matière d’affirmation de soi, comment dire « non » ?
La plupart des gens ont peur des conflits et, comme ils ont peur d’avoir à gérer un conflit et de ne pas arriver à se faire entendre, ils sont confrontés à des frustrations importantes puisqu’ils n’expriment pas leur point de vue ou n’osent pas s’affirmer.
Ce n’est pas que la plupart des personnes concernées ne veulent pas s’affirmer, c’est qu’elles n’osent pas. Ainsi, beaucoup de gens ne s’affirment pas par peur d’être jugés, mis à l’index, voire ostracisés.
A la seule idée de s’affirmer, d’émettre un avis contraire, elles ressentent de l’angoisse voire une peur panique. J’ai ainsi beaucoup d’exemples de personnes terrorisées par des réunions professionnelles parce-qu’elles savent qu’à un moment ou à un autre, on leur demandera leur avis.
A la seule idée de s’affirmer en exprimant un avis contraire, elles sont angoissées. Dès lors, si elles craignent que leur avis soit mis en cause, elles ont peur de ne pas savoir argumenter, peur d’être moquées voire, dans le pire des cas, peur de perdre leur emploi.
Leur estime de soi en prend un grand coup car elles se sentent coupables d’avoir manqué d’affirmation de soi, d’avoir failli à cette possibilité de faire entendre leur voix, de revendiquer leur désaccord. Alors, elles ne cessent de s’en vouloir, tout en se demandant sans cesse comment faire pour s’affirmer.
S’affirmer nécessite que l’on soit au clair avec soi même. Cela signifie que l’on ait pas, ou plus, peur des conséquences éventuelles d’avoir exprimé un avis contraire à celui des autres. Il faut donc être détaché(e) et objectif(ve) quand à l’image que l’on donne de soi aux autres.
Pour arriver à ce détachement émotionnel, cela nécessite de ne pas se sentir encombré(e) par des troubles anxieux ou par diverses peurs, telles que la peur de se donner en spectacle, ou la peur de ne pas être à la hauteur.
En bref, pour s’affirmer, il faut se sentir suffisamment sur(e) de soi. Partant, être détaché(e) de tout stress excessif voire pathologique sans oublier la nécessité de savoir comment et quand s’affirmer.
Quand et comment s’affirmer ?
Souvent, j’entends des gens me dire que pour s’affirmer, il convient de savoir quand s’affirmer.
Effectivement, tous les contextes ne se prêtent pas à revendiquer, sans être agressif(ve), une idée contraire à une ou plusieurs personnes et ce, que ce soit dans un environnement social, affectif, sentimental, familial, économique, ou professionnel.
Il me semble évident que beaucoup de gens ne s’affirment pas de crainte de ne pas le faire au bon moment ou pas de la bonne façon. Ils ont donc peur des conséquences si jamais ils échouent à se faire entendre.
J’avoue que lorsqu’un propos dénote parmi la majorité, il n’est pas rare que la personne qui possède la décision finale balaie d’un revers de main la moindre avis contraire ou l’écoute d’une façon distraite pour finir par l’écarter alors que la personne n’a pas fini d’affirmer son opinion ce qui est particulièrement frustrant.
Il serait donc question de savoir quand s’affirmer.
In fine, il n’y a ni bon ni mauvais moment pour s’affirmer. Le plus mauvais moment c’est quand la ou les personnes présentes ne veulent pas entendre ce que vous souhaitez affirmer sachant que, pour autant, ce n’est pas une raison pour vous taire et ce même si, en plus du reste, parler en public vous est difficile.
Savoir quand s’affirmer c’est comme de se poser la question de savoir quand dire à une personne qu’on la quitte.
Il n’y a ni bon ni mauvais moment, il y a seulement des opportunités.
A vous de saisir votre chance et votre courage à 2 mains pour vous affirmer, sans être agressif(ve), et en désinvestissant votre propos de toute émotion ce qui signifie avoir une attitude claire, droite, et respectueuse de vous même comme de votre interlocuteur.
Exprimez votre opinion pour votre seul compte sans rechercher l’approbation des autres. Pensez à toujours débuter l’affirmation de soi par des mots positifs et constructifs. Ensuite, exposez les les raisons qui motivent votre désaccord.
Pour être bref, déconstruisez le sujet soumis à approbation. Exposez les avantages de votre proposition ou de votre point de vue. Le principe consiste alors à faire entendre aux autres que si leur idée initiale est bonne la votre est meilleure. Vous allez donc vous livrer à un exercice où vous allez apprendre des autres, et apprendre aux autres.
Le seul risque que vous prenez c’est ne pas agir ici et maintenant.
En agissant, plutôt qu’en rongeant votre frein, votre compétence est reconnue (même si elle n’obtient pas l’aval final). Vous faites entendre votre voix bien que cela nécessite, il est vrai, un minimum de capital de confiance en soi. Mais conservez à l’esprit que l’absence d’action nuit au changement.
Comment ne plus avoir peur de s’affirmer ?
Posons la question de façon différente que sous le seul angle de la peur.
S’affirmer nécessite t’il d’avoir confiance en soi, de façon impérative ? A bien y réfléchir, pas vraiment. S’affirmer repose sur l’agir, ce qui signifie s’épargner des frustrations, et ne pas prendre de risques inutiles.
Vous avez du mal à vous affirmer ? Alors, progressez par petites touches.
Affirmez-vous dans un environnement et un contexte dans lesquels les risques pour vous sont moindres. Dans votre sphère familiale ou sentimentale par exemple, ou dans votre sphère sociale, auprès de vos ami(e)s.
Prendre confiance en soi et s’affirmer passe par de petits essais, des petites touches progressives.
Cela vous permet d’évaluer l’équilibre entre votre investissement et les résultats ou les bénéfices. Commencez par exprimer votre vision du ou des sujets qui ne prêtent pas à conséquence : « J’aime beaucoup ce plat. C’est trés bon, mais, je pense que j’aurais mis moins de sel.« .
Ne mettez jamais l’autre en accusation ni en porte à faux : il faut respecter votre interlocuteur. N’oubliez jamais que vous avez le droit d’exprimer ou affirmer une opinion contraire à celle des autres lesquels ont aussi le droit de ne pas être d’accord avec vous.
C’est en procédant par paliers successifs que s’affirmer vous permet de prendre confiance en soi. Cela signifie ne pas anticiper sur les réactions des gens. Procédez par étapes comme si vous montiez un escalier, marche après marche, à votre rythme.
Vous aimeriez une remise sur l’achat d’une automobile ? Allez voir plusieurs concessionnaires de la marque du véhicule qui vous intéresse et commencez par négocier « petit » puis de plus en plus grand pour obtenir la meilleure remise possible
A moins que, dès le départ, vous exprimiez votre désir d’une remise importante sur l’achat de cette voiture. A vous de prendre confiance dès le départ, voire de prendre un risque choisi de façon progressive.
Vous seul(e) savez comment vous souhaitez pratiquer l’affirmation de soi. Petit conseil cependant, allez-y doucement. N’exigez rien de vous que vous ne puissiez naturellement faire.
Comment pratiquer l’affirmation de soi ?
Affirmer son besoin, s’affirmer dans son désir, nécessite un minimum de savoir faire.
Si vous vous lancez tête en avant, sans expérience, vous risquez de vous faire du mal. Je vais donc tenter de vous expliquer comment pratiquer l’affirmation de soi.
Avoir plus qu’un minimum de sens critique est une excellente chose. Encore faut-il savoir comment exprimer sa pensée de façon claire, limpide, et convaincante surtout qu’on sait que, dans tous les cas, vous ne ferez pas l’unanimité.
Pratiquer l’affirmation de soi est presque un art, celui du savoir être et du savoir faire mais un art à la portée de tous. Alors voici, de façon simple, comment pratiquer l’affirmation de soi.
Comme je l’ai écrit dans le chapitre précédent, pratiquer l’affirmation de soi doit se faire dans le respect de soi, comme dans le respect des autres.
L’affirmation de soi est à la fois une question d’attitude, au sens physique du terme, et de comportement. C’est à dire une réponse modulée en fonction des besoins et de l’objectif à atteindre.
Techniques pour développer l’affirmation de soi
Pour renforcer votre capacité à vous affirmer, voici quelques techniques éprouvées :
Reconnaître ses droits : accepter que vous avez le droit d’exprimer vos opinions et sentiments.
Pratiquer l’écoute active : écouter attentivement les autres pour mieux comprendre leurs points de vue.
Utiliser des messages en « je » : exprimer vos sentiments en commençant par « je » pour éviter de blâmer l’autre.
S’entraîner à dire « non » : apprendre à refuser des demandes déraisonnables sans culpabiliser.
Adopter une communication non verbale cohérente : maintenir une posture ouverte et un contact visuel pour renforcer vos propos.
Ces techniques peuvent être pratiquées au quotidien pour améliorer progressivement votre affirmation de soi.
Ce qu’il ne faut pas faire :
Ne jamais juger,
Ne pas critiquer,
Ne pas menacer (mode agressif),
Ne jamais tenir des propos discriminants,
Ne jamais menacer si vous n’obtenez pas satisfaction,
Ne jamais crier pour se faire entendre.
Ce qu’il faut faire :
Toujours parler en son nom à soi: « Je »,
Être au clair avec ses émotions (ce qui signifie toujours exprimer ce que vous ressentez comme émotion. Par exemple : joie, colère, tristesse, frustration, etc.),
Accepter de ne pas être entendu(e) ou compris(e),
Accepter les refus,
Accepter les critiques,
Être objectif,
Ne pas faire une affaire personnelle du sujet à traiter (votre vie n’est pas en danger, sauf si vous le voulez),
Accepter que tout changement ne peut se faire du jour au lendemain,
Accepter de reformuler, voire d’accompagner, quand une personne reprend ses vieilles habitudes,
Accepter une vision ou une pensée contraire à la votre,
Accepter que s’affirmer passe aussi par le lâcher prise.
Comme vous l’aurez compris, il y a plus de choses à faire que de choses à ne pas faire. Mais, selon un vieux principe, c’est en donnant plus que l’on reçoit beaucoup.
Reste maintenant à savoir comment s’affirmer sans blesser l’autre.
Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
Quand on parle d’affirmation de soi, il est toujours question d’estime de soi. Il s’agit là de ce que j’appellerai, non sans cynisme, une lutte d’égo.
Qui suis-je pour parler ainsi ou, comme le dirait quelqu’un qui m’est proche : « Tu parles d’où ?‘. Donc, quand on parle de s’affirmer sans blesser l’autre, on parle de « communication ».
Du coup, il est convenu qu’il existe plusieurs modes de communication lesquels s’inscrivent dans une dimension verbale et non verbale. A ce propos, je ne saurais que trop vous inviter à lire cet article fort intéressant :
Les 3 premiers modes de communication ne sont pas adaptés comme techniques pour s’affirmer. Seule la 4è semble l’être mais j’émettrais quelques réserves. Mal employée, la technique de l’assertivité amène à manipuler.
Cette méthode de communication, quand elle est mal utilisée, peut mener à des dégâts monstrueux.
Le monde de l’entreprise en a fait ses choux gras des années durant, invitant, de gré ou de force, les cadres à suivre des formations.
Dès lors, tout un tas de concepts ont vu jour, comme le fogging qui est une technique d’assertivité. Ici, l’assertivité devient une sorte de dogme auquel personne ne peut échapper et pourtant…
Quand un système cherche à conceptualiser un comportement, et à le rendre incontournable, mon système d’alerte s’éveille, il fait du bruit.
Je nourris la même impression au sujet de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) comme mode de communication interpersonnelle, technique à propos de laquelle il y a beaucoup à dire mais, ceci est une autre histoire.
Il y a des moyens trés simples pour apprendre à s’affirmer sans blesser. Alors, revenons à notre question : Comment s’affirmer sans blesser l’autre ?
C’est simple :
Soyez respectueux de la parole de l’autre,
Évitez tout jugement de valeurs,
Ne parlez qu’en votre nom,
Acceptez d’avoir peur de ne pas être entendu(e),
Exprimez vous sans critiquer,
Travaillez votre stress de sorte à ne pas être submergé(e) par l’émotion.
N’hésitez pas à vous rendre vulnérable plutôt que de jouer à la personne sûre d’elle et, comme le disait Friedrich Nietzsche (philosophe allemand) : « Deviens qui tu es« .
A ce sujet, n’oubliez pas la congruence.
Cela signifie agir de sorte à ce que votre comportement physique soit conforme à votre comportement verbal. Par exemple, ne signifiez pas votre accord en ayant un visage emprunt de révolte intérieure ou en disant « oui » tout en ayant la tête qui dit « non ».
Mais avant d’arriver à vous affirmer sans blesser l’autre, il va vous falloir intégrer – et dépasser – votre histoire personnelle. En effet, cette dernière est souvent un frein à l’affirmation de soi.
Que veut-dire l’affirmation de soi ?
Dans la langue française, s’affirmer vient de la modification du verbe « affermer » ce qui signifie « rendre ferme ». Par extension, au travers des siècles, « s’affermer » est devenu « s’affirmer ».
S’affirmer signifie prendre position sur un sujet ou un autre, sur un comportement ou un autre.
D’une certain façon, cela induit une capacité à dire « non », à s’opposer et, partant, à ne pas craindre les conséquences sociales et/ou affectives de cette affirmation de soi. L’ensemble permettant ainsi de conserver estime de soi et respect de soi.
Quand je parle de respect de soi, je pense au respect de votre vision des choses comme des diverses valeurs que vous portez ou revendiquez. L’affirmation de soi consiste alors à ne pas hésiter à s’opposer et à valoriser votre point de vue dans le respect de l’autre.
Comme je viens de vous l’expliquer, s’affirmer c’est prendre clairement position par rapport à un sujet ou à un comportement.
Par exemple, imaginons que vous travaillez et qu’au cours d’une réunion, la plupart des personnes présentes s’accordent sur une décision avec laquelle vous n’êtes pas d’accord et ce quel que soit le sujet qui vous tienne à cœur ou pas.
Le respect de soi, comme le respect des autres, vous invite alors, non pas à exprimer votre désaccord de façon directe mais à motiver vos interrogations au sujet d’une décision en cours.
S’affirmer va donc consister à exprimer votre vision des choses pour, de façon progressive, démontrer comment et pourquoi la décision collégiale qui semble vouloir être prise n’est pas adaptée aux objectifs poursuivis.
Bien sur, pendant votre exposé, vous aurez toujours des gens pour vous couper la parole, pour vous dire que ce que vous présentez est inapproprié, voire inepte.
Ne perdez pas votre sang froid et dites à ces personnes qu’elles auront tout le temps de présenter leurs contre-arguments le moment venu.
Dans ce type de situation, s’affirmer ne consiste pas à emporter la victoire mais plutôt à faire entendre la différence de votre perception.
Si une décision est prise et va à l’encontre de vos arguments, au moins, vous aurez essayé. Voilà ce qu’est s’affirmer : c’est dire non, sans s’opposer avec véhémence. S’affirmer c’est faire valoir un point de vue sans, pour autant, souhaiter avoir raison et, par conséquent, « emporter le morceau ».
Quand s’affirmer est difficile voire impossible
La première fois où Nathalie et moi commençons à travailler, je suis surpris par sa douceur et sa gentillesse. Ses fonctions et sa personnalité laissent penser qu’elle se bat depuis bien longtemps pour rester à la place sociale et professionnelle qui est la sienne.
Cette femme travaille dans les domaines de la communication.
Elle dirige une agence spécialisée dans la conception d’outils de communication. C’est un marché concurrentiel qui nécessite de la réactivité et un entregent certain, et force m’est de constater que dans ce secteur d’activité, il est nécessaire d’être à la pointe, voire d’être en avance sur les autres.
Les temps sont ce qu’ils sont, et les responsables d’entreprises doivent se comporter comme des battants – je déteste cette expression – ou, pire, comme des requins aux dents acérés.
Ces comportements sont rendus nécessaires par un contexte social et économique particulièrement difficile lequel nécessite de perpétuellement se remettre en cause. Autant dire que c’est épuisant à plus forte raison quand on a des problèmes pour s’affirmer.
C’est dans un état d’épuisement avancé, nous parlons d’ailleurs de burnout, qu’elle me consulte.
Un sentiment de découragement constant
Elle est très angoissée à l’idée de continuer ses activités. Certains de ses clients sont odieux avec elle, ils exigent toujours plus, sans vouloir payer bien sur mais ils ne veulent travailler qu’avec elle, en aucun cas avec l’un de ses collaborateurs ce qui n’est pas un comportement innocent comme nous le verrons.
Quand cette patiente me parle de son quotidien, je me rends rapidement compte combien elle est fatiguée. Elle ne sait plus comment faire et ne cesse pas d’être la victime de certaines personnes toxiques aussi bien dans son univers personnel que professionnel.
Elle manque d’énergie et revendique des comportements plus respectueux mais cela ne donne rien. Elle est lasse. Pire, elle a le sentiment que plus elle revendique, moins elle obtient ce qui, le temps aidant, génère chez elle une sorte d’anxiété.
Je parle d’anxiété car, au final, elle est tendue en permanence, dort mal. s’alimente peu et sa relation avec son compagnon l’insécurise. Elle ne se sent ni soutenue, ni comprise. En bref, elle se sent assez seule, comme livrée à elle même.
Dénouer les nœuds
Dès la première consultation, cette personne et moi entreprenons de dénouer les fils de sa situation.
Quand j’écris cela, je pense à la nécessité impérieuse de comprendre ce qu’il se passe et de comment les choses se passent. En bref, si je comprends d’entrée le problème global, j’ai besoin d’aller dans le moteur.
Comme souvent, ce que je découvre m’aide à comprendre le comment du pourquoi. Nathalie considère que sa mère ne l’aime pas vraiment. Dotée d’un comportement pervers narcissique, cette mère reproche à sa fille d’être gentille, trop gentille, gentille a tendance manipulatrice lui dit-elle.
Le gag en pareille situation c’est que, vraisemblablement, la mère sait de quoi elle parle.
Cette mère reproche à son enfant devenue adulte d’avoir des comportements de séduction autant avec les hommes qu’avec les femmes. Il semble donc évident que cette mère voit en sa fille une rivale.
Depuis toujours, la fille essaie de comprendre ce qui peut susciter une telle animosité chez sa mère. Elle ne comprend pas, mais les choses s’éclairent à la faveur de ses consultations thérapeutiques.
Des années se passent au cours desquelles elle a toujours peur que sa mère l’invective. Elle grandit dans un environnement d’insécurité affective patent. Son père fuit ses responsabilités assez tôt et brille par son absence tant physique que psychique.
La mère agit comme une matrone qui mène son monde à la baguette ce qui n’aide pas l’enfant puis l’adulte à avoir d’elle une image positive. Partant, elle ne cultive pas les principes de base de la confiance en soi.
Très tôt, cette patiente exprime sa sensibilité. Elle s’intéresse à l’art comme à toute autre forme d’expression artistique. Très jeune, elle crée une société en lien avec cet environnement professionnel.
A l’époque, il y a plus de 30 ans, tout est encore possible. Les risques sont minimes ce qui n’empêche pas sa mère de lui signifier son désaccord, sa désapprobation. Mais elle n’en n’a cure et persiste et bien lui en prend.
Tout au long de ces années, elle essaie, souvent avec succès, de s’entourer de collaboratrices qui partagent la même vision des choses qu’elle.
Intelligemment, cette professionnelle de la communication recrute des femmes et des hommes qui lui semblent capables de faire à sa place ce qu’elle n’arrive pas à faire elle-même : s’affirmer, être sur(e) de soi comme de ses compétences.
Elle gère l’ensemble non sans dépenser une énergie folle tout en ayant peur de ne pas être à la hauteur. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle rencontre son futur mari.
Un positionnement infantile
Les années passent.
Cette chef d’entreprise voit les comportements de ses clients changer. Ils deviennent de plus en plus exigeants, acceptent de moins en moins de payer conformément à leurs demandes. La concurrence est rude et les écueils professionnels nombreux.
La mère de Nathalie est de plus en plus active auprès de sa fille quant à lui exprimer son dédain. La fille se « bat » avec son frère pour savoir qui des deux s’occupe de cette mère toxique qui va vieillissant.
Depuis longtemps, le frère a pris la poudre d’escampette et vit à l’étranger. C’est donc à la fille qu’échoit la responsabilité de s’occuper de sa mère ce qui, bien évidemment, enrichit le lien de subordination et ravive chaque jour un peu plus, la difficulté que ma patiente rencontre quant à s’affirmer.
Au delà de toutes ces explications très intéressantes, je souhaite que Nathalie identifie ce qui lui pose problème en matière d’affirmation de soi.
A cette fin, je lui confie quelques exercices comportementaux et lui demande de réfléchir à deux questions. Celles-ci sont extrêmement importantes et ses réponses permettront de confirmer, ou d’infirmer, ce dont je vous parlais précédemment.
Très vite, à la faveur de sa seconde consultation, il s’avère qu’elle a peur d’utiliser des modes d’affirmation de soi.
Peur de perdre l’approbation de sa mère laquelle, pourtant, ne vit plus avec elle. Très rapidement, il apparaît que face à la nécessite de faciliter l’affirmation de soi, Nathalie réagit comme une enfant. Elle est sidérée par sa propre histoire, comme si sa mère était présente dans son quotidien tant affectif que professionnel.
Apprendre à lâcher prise pour pratiquer l’affirmation de soi
Une fois les réponses aux questions traitées et exploitées, je lui demande d’exprimer par écrit un certain nombre de choses. Je souhaite que, de façon déportée, elle se libère de ses entraves affectives.
Comme vous le savez, je ne suis pas favorable aux exercices d’exposition. Il est donc exclu que je lui demande de s’affirmer directement auprès de sa mère. En plus du fait que, partant de l’idée qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, c’est totalement vain et douloureux.
Cette patiente s’adonne à cet exercice avec un plaisir mal dissimulé. Elle s’exprime enfin, sans réserves ni retenues.
Elle lâche tout ce qu’elle a sur le cœur. Il ne lui faut pas plus de 15 jours pour rédiger certaines lettres. C’est radieuse qu’elle me consulte de nouveau. Quand j’écris « radieuse », je pense qu’il est préférable d’écrire « hilare ». Elle s’est lâchée ce qui lui fait le plus grand bien.
Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’exprimer des réserves quant à cet exercice.
Elle craint que ses difficultés à propos en matière d’affirmation de soi perdurent. Elle ne voit pas comment faire, ce à quoi je lui réponds qu’il est opportun d’y aller doucement, de ne pas générer de changements trop rapides. Il faut préparer le terrain parce-qu’une autre situation reste à éclaircir et à traiter.
Une technique surprenante pour s’affirmer
Grâce aux lettres qu’elle a écrites, Nathalie se sent mieux.
Doucement, elle retrouve une image d’elle même plus positive. Elle commence à exprimer ses limites tant à son bureau que chez elle. Elle se pré occupe moins de ce que son mari lui suggère de faire. Elle y attache moins d’importance dans la mesure où elle se positionne de façon plus claire.
Cette femme-enfant devenue adulte cherche beaucoup moins l’approbation. Les lettres, et le débriefing qui s’en suit lui permettent de se libérer de ses entraves affectives.
Il en reste un dernier problème à résoudre et pas des moindres.
Nathalie se fait littéralement polluer par un client. Un type odieux et capricieux qui n’a de cesse de la menacer, qui lui téléphone sans cesse, exige que ce soit elle qui lui réponde, et qui ne supporte pas de parler à quelqu’un d’autre.
Nathalie peine à s’affirmer à propos de ce client. Elle continue à avoir peur de ce monsieur, redoute des conséquences commerciales et économiques si elle n’exécute pas les « ordres » de son client. Pourtant, la réalité est que Nathalie est victime de harcèlement, tout comme avec sa mère.
Dire non et exercer l’affirmation de soi face à un tel harcèlement est particulièrement difficile, surtout quand on a le sentiment d’être une petite fille devant un tel monstre d’égoïsme et d’égocentrisme.
Nous contextualisons cette situation, exactement comme nous l’avons fait dès le début de son coaching. Je sais que nous découvrirons les mêmes problèmes avec les mêmes effets, mais je tiens à m’en assurer.
La technique du SWITCH
La preuve est faite.
Nathalie a bien ce problème d’affirmation soi généré par le sentiment d’être une enfant. Devant une telle autorité, face à des menaces inadmissibles et réitérées, elle n’arrive pas à utiliser ses ressources pour exprimer ses désaccords.
A chaque fois qu’elle essaye de »refiler le bébé » à un collaborateur, le client devient comme fou. Elle essaie de lui dire que quelque chose ne va pas dans ses comportements mais plus elle le lui dit, pire il est.
Bien évidemment, elle se renseigne quant à savoir si ce harcèlement lui est exclusivement réservé. Les salariés de ce client lui disent qu’il se comporte aussi avec eux comme un dictateur. Je propose donc à ma patiente d’utiliser une méthode simple pour recadrer le dictateur de service.
Je vous concède que la méthode employée est un peu particulière mais c’est le seul moyen de ramener le client à de meilleures considérations. Nathalie a du mal à mettre en place cette technique, pourtant, dès qu’elle commence à le faire, le résultat ne tarde pas à se faire sentir.
J’explique à ma patiente que son client a sans doute besoin de faire régner la terreur par souci de se protéger de sa propre incompétence et dans ce domaine, sur la foi de ce que ma patiente me raconte, ce type est brillant.
Terroriser les terroristes
Je fais remarquer à Nathalie que ce monsieur a un comportement exclusif avec son fournisseur de services.
Il fonctionne à la peur. Il distille la peur en Nathalie et çà marche. Cette patiente est tellement sidérée qu’elle manque à tous ses désirs de s’affirmer.
Je lui demande alors d’utiliser la peur comme vecteur du changement. Nous allons utiliser les fondements du comportement de son client pour les retourner contre lui et, ainsi, obtenir ce dont elle a besoin : la paix.
Je demande à cette femme de se comporter de la façons suivante.
Dès le prochain coup de téléphone du dictateur, elle fait dire à l’une de ses collaboratrices que la directrice de la société a peur de parler au dit client, qu’elle est terrorisée à l’idée de mal faire ou de mal dire.
Ma patiente se raidit et m’oppose qu’elle risque de perdre le dit client, ce à quoi je lui réponds que c’est à elle de choisir. Stratégie d’affirmation de soi, donc équilibre et bien être, ou vivre dans la peur, dans le stress constant.
Elle choisit la première solution. Ouf !
Première chose, je lui demande de choisir un(e) salarié(e) en qui elle a confiance. Cette personne est très vite identifiée. Nathalie lui explique la situation et obtient son approbation. Un matin, le dictateur téléphone et exige de parler « à la patronne » (dixit).
La collaboratrice répond que, malheureusement, ce n’est pas possible. Cette collaboratrice est tétanisée de peur et craint de parler à ce client. Elle finit par préciser au client que la direction considère, après réflexion, que l’agence et sa directrice ne sont pas un bon fournisseur pour le dit client et conclut en suggérant à ce dernier qu’il conviendrait qu’il en cherche un autre (de fournisseur).
Changer soi sans exiger de l’autre
Le client est désemparé. Très rapidement, il s’emporte et exige que ma patiente le rappelle ce que, à ma demande, elle ne fait pas. Le type rappelle. Une conversation s’engage et la collaboratrice de Nathalie répète les mêmes choses que la première fois.
La salariée insiste quant au fait qu’elle craint que la société ne soit pas à la hauteur des exigences légitimes du dit client. Ce à quoi l’intéressé répond que, oui, il est exigeant, qu’il requiert l’excellence, d’ailleurs il exige que Nathalie le rappelle.
Comme la directrice de la société est une personne à la voix très douce, je souhaite qu’elle utilise son timbre pour rappeler le client en un moment plus adéquat, quand elle sera prête à porter l’estocade.
Je souhaite qu’elle téléphone à ce monsieur, et lui envoie des ancres positives. C’est un bon professionnel, il a raison d’être exigeant, le meilleur lui est dû, etc. Elle doit absolument enrichir la vision du monde du client et le rassurer pour faciliter l’affirmation de soi.
Nous savons que plus Nathalie s’affirme en allant contre le client, plus cela enrichit le problème. Le client a faim et soif, nous allons donc lui donner à manger et à boire. Il a besoin d’être rassuré mais il a aussi peur d’être lâché du fait de ses comportements. Nous jouons donc sur les deux tableaux.
Comment exprimer sa limite
A ma demande, Nathalie explique à son client que ses attentes sont tout à fait légitimes. Mais que, elle, la fournisseure, est incapable de les satisfaire, qu’elle ne sait pas être à la hauteur de la situation et, ce faisant. ne mérite pas ce client. En conséquence, elle l’invite fortement à chercher un autre fournisseur.
Le type est, parait-il, déconfit au téléphone. Il tente de se battre, exprime toute la peur qu’il a d’être seul, sans professionnelle comme elle. La stratégie porte ses fruits.
A ma demande, Nathalie en rajoute. Elle exprime le désir qu’elle a de répondre favorablement aux demandes dudit client mais, dans le même temps, elle insiste quant au fait qu’elle constate combien il lui est difficile de savoir y répondre. En tous cas, aussi fidèlement que lui le souhaite et qu’elle comprend que dans une telle situation, qu’il tempête et soit si en colère.
Elle reconnaît qu’à cause d’elle, il est obligé de tout gérer, que c’est elle qui le met en difficulté, qu’il est bien gentil de continuer de travailler avec une entreprise peuplée d’incapables, lesquels aggravent ses difficultés alors qu’il s’investit tant.
Le retournement de situation tant attendu s’exprime.
Le dictateur implore Nathalie que, surtout, elle ne le laisse pas tomber, que sans elle, il est lui même dans une situation difficile, qu’il est désolé, que oui, il est exigeant mais qu’il n’avait pas compris combien Nathalie avait à cœur de le satisfaire.
Nathalie accuse réception et dit à son client qu’elle réfléchit mais que…
Réussir à s’affirmer sans effort
Je demande à Nathalie de surseoir à toute décision, de laisser le dictateur se perdre dans son propre jeu, d’attendre qu’il rappelle et, surtout, de ne pas lui répondre favorablement. Pas dès la première relance pour, ensuite, à la faveur d’une seconde relance du client, reformuler à celui-ci ses peurs de ne savoir être à la hauteur.
Et le miracle a lieu.
Le dictateur se ramollit et propose à son fournisseur de l’aider. Un comble. Comme il ne lui veut aucun mal lui dit-il, il lui propose de « mettre » entre lui et elle, une collaboratrice. De fait, le client entend ce que son fournisseur lui précise et, de lui même, il participe au processus d’affirmation de soi.
Les mois passent. Cette cheffe d’entreprise m’ informe que stress et angoisses ont disparu de façon marquée et pérenne et qu’à propos de son client, tout est devenu plus simple et plus fluide.
Je suis ravi.
En quelques mots, la technique que je demande à cette femme d’utiliser est celle qui répond à ce que l’on appelle la « rigidité asymptomatique ».
Cela repose sur l’adoption d’un comportement qui inverse les tendances, qui favorise l’affirmation de soi en utilisant les autres pour ce faire. C’est ce que j’appelle le « switch ».
Bas dans le positionnement, haut dans le cadre.
De la peur à l’estime de soi
Ma patiente a besoin de conserver ce client pour d’évidentes raisons économiques. Elle n’arrive pas à calmer l’agressivité de cet homme qui la terrorise, et elle utilise la terreur générée par ce dernier pour le terroriser à son tour.
Pour résoudre un tel problème, nous utilisons une grande maxime dans les techniques comportementales pour conduire le changement : « La solution est dans le problème ». Dans le cas de Nathalie, cela a fonctionné au delà de nos espérances, et nous sommes ainsi passés de la peur à l’estime de soi.
Ma patiente a appris à utiliser sa vulnérabilité pour en faire une force, un peu comme la timidité dont on sait qu’elle est est une force de séduction massive quand elle est utilisée d’une certaine façon.
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses opinions, ses émotions et ses besoins de manière claire et respectueuse, sans agressivité ni soumission. C’est un équilibre entre l’écoute des autres et la défense de ses propres intérêts. Elle permet d’interagir avec assurance dans toutes les sphères de la vie, favorisant des relations saines et un meilleur bien-être personnel.
Comment développer l’affirmation de soi ?
Développer son affirmation de soi passe par plusieurs étapes : identifier ses besoins, apprendre à dire non sans culpabiliser, et adopter une communication claire et sereine. La thérapie comportementale (Palo Alto) est efficace pour améliorer cette compétence. La pratique quotidienne à travers des exercices simples comme la reformulation et l’auto-validation aide à renforcer cette posture assertive.
Quels sont les 4 piliers de l’estime de soi ?
L’estime de soi repose sur quatre piliers essentiels :
L’amour de soi : s’accepter avec ses forces et ses faiblesses.
La vision de soi : développer une image positive et réaliste de soi.
La confiance en soi : croire en ses capacités à réussir.
L’affirmation de soi : savoir exprimer ses besoins et poser ses limites.
Travailler ces quatre aspects permet d’améliorer son équilibre émotionnel et relationnel.
C’est quoi une personne affirmée ?
Une personne affirmée sait exprimer ses opinions, besoins et limites sans peur du jugement ou du conflit. Elle ne se laisse pas manipuler et sait faire respecter ses choix tout en restant à l’écoute des autres. Cette posture assertive favorise des relations équilibrées et respectueuses, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
Pourquoi est-il important de dire non ?
Savoir dire non est essentiel pour préserver son bien-être mental et émotionnel. Cela permet d’éviter la surcharge, de protéger son temps et son énergie, et de se respecter. Dire oui à tout peut entraîner de la frustration, du stress et une perte d’identité. Apprendre à dire non est une clé pour développer la confiance en soi et des relations saines.
Comment appelle-t-on quelqu’un qui sait dire non ?
Une personne qui sait dire non sans culpabiliser est qualifiée de personne assertive. L’assertivité est une compétence qui permet d’exprimer ses besoins sans agressivité ni soumission. Une personne assertive est capable de fixer des limites claires tout en maintenant une communication respectueuse avec les autres.
Comment puis-je apprendre à dire non ?
Apprendre à dire non commence par la prise de conscience de ses limites et de ses besoins réels. Il est utile de pratiquer des phrases claires et concises, comme :
« Je préfère décliner cette proposition »
« Je ne peux pas m’engager sur ce projet ».
S’entraîner à le dire avec un ton neutre et un langage corporel affirmé aide à se sentir plus à l’aise dans ces situations.
Comment dire non avec bienveillance ?
Dire non avec bienveillance, c’est refuser sans blesser. Il s’agit d’exprimer son refus clairement, en restant respectueux et en valorisant la relation.
Utiliser des formulations comme :
« Je comprends ton besoin, mais je ne peux pas cette fois-ci »
« Je ne suis pas disponible, mais peut-être une autre fois ? »
Ce type de formulations permet d’éviter les tensions tout en posant ses limites.
Pourquoi est-il important de savoir dire non ?
Savoir dire non est fondamental pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Cela évite de se laisser envahir par les demandes des autres et de se sentir dépassé. C’est aussi un acte de respect envers soi-même, permettant d’agir en accord avec ses valeurs et ses priorités.
C’est quoi une personne assertive ?
Une personne assertive est quelqu’un qui sait exprimer ses besoins, ses émotions et ses opinions avec clarté et assurance, tout en respectant autrui. Elle ne se laisse ni écraser, ni dominer, et sait faire valoir ses droits sans agressivité. Cette posture favorise des relations équilibrées et harmonieuses.
Quel est le contraire de l’assertivité ?
Le contraire de l’assertivité est le comportement passif ou agressif. Une personne passive évite le conflit en se soumettant aux autres, au risque d’être frustrée et de se sentir incomprise. À l’inverse, une personne agressive impose ses idées sans considération pour autrui. L’assertivité est un équilibre entre ces deux extrêmes.
Qu’est-ce qu’une posture assertive ?
Une posture assertive se traduit par une communication claire, confiante et respectueuse. Elle repose sur :
Un ton de voix assuré (ni hésitant, ni agressif).
Un regard direct, sans être intimidant.
Une attitude ouverte et une posture droite.
Une expression fluide et posée, sans justification excessive.
Une telle posture permet d’être écouté et respecté, sans générer de conflits inutiles.
Qu’est-ce que l’assertivité au travail ?
L’assertivité au travail consiste à exprimer ses idées, ses besoins et ses limites sans crainte ni agressivité. Un collaborateur assertif sait défendre son point de vue, refuser des tâches supplémentaires sans culpabilité, et résoudre les conflits de manière constructive. Cette compétence est essentielle pour instaurer un climat de travail sain et respectueux.
D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de toc, c’est à dire d’un trouble obsessionnel compulsif.
Cela signifie que près de 2 millions de personnes souffrent de troubles anxieux lesquels sont accompagnés d’obsessions. Leurs conséquences sont les troubles paniques, et la phobie sociale pour ne citer que les plus importants.
Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française et si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige.
Dans le présent article, j’essaie de préciser la définition du toc et aussi de vous raconter l’histoire d’Amélie qui vit un mal-être profond.
Comprendre les TOC : définitions et manifestations
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)sont des troubles anxieux caractérisés par des obsessions et des compulsions.Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions récurrentes, intrusives et anxiogènes.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée d’accomplir pour réduire l’anxiété liée aux obsessions.Ces rituels peuvent prendre beaucoup de temps et interférer sur le quotidien des personnes concernées.
Causes et facteurs de risques des TOC
Les causes exactes des TOC sont encore mal comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à leur développement :
Génétiques : une prédisposition familiale peut augmenter le risque de développer des TOC.
Neuro biologiques : des anomalies dans les circuits cérébraux impliquant la sérotonine peuvent jouer un rôle.
Environnementaux : des expériences traumatisantes ou un stress important peuvent déclencher ou aggraver les symptômes.
Conséquences des TOC
Les TOC peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie, entraînant :
Détresse émotionnelle : sentiments de honte, de culpabilité ou de frustration.
Dysfonctionnement social : isolement, difficultés relationnelles ou professionnelles.
Altération de la santé physique : fatigue due aux rituels chronophages ou aux troubles du sommeil.
Approches thérapeutiques pour les TOC
Plusieurs traitements ont démontré leur efficacité dans la prise en charge des TOC :
Thérapie comportementale brève orientée solution : elle vise à neutraliser les schémas de pensée et les comportements associés aux TOC. Les techniques employées sont particulièrement particulièrement efficaces.
Traitements médicamenteux : les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont couramment prescrits pour réduire les symptômes obsessionnels. fr.wikipedia.org+1vidal.fr+1
Techniques avancées : pour les cas résistants, des approches comme la stimulation cérébrale profonde ou la stimulation magnétique transcrânienne peuvent être envisagées.
Existe t’il des traitements efficaces pour soigner un toc ?
Pour soigner un trouble obsessionnel compulsif, tout est une question de contexte et de personne. Mais il existe bel et bien un traitement des toc, un traitement efficace et durable.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs n’est pas nécessairement long ou ingrat. Du fait de leur mécanisme, il est vrai que les toc sont souvent compliqués. Le travail consiste donc à comprendre comment s’organisent et vivent ces troubles obsessionnels compulsifs et ce, de façon précise.
Seule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il convient d’être suffisamment créatif en matière de stratégie thérapeutique. C’est la particularité de l’approche comportementale pour éliminer définitivement les toc de façon progressive et naturelle, sans médicaments.
Il est important de préciser que les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent le fruit d’une angoisse sourde laquelle s’est établie depuis fort longtemps.
Il est donc nécessaire de comprendre la mécanique du problème mais pas seulement. Autant que faire se peut, il faut identifier la genèse du problème parce qu’effectivement, le toc est souvent le symptôme d’un autre problème.
Pour traiter un toc, je mets à votre disposition mon programme thérapeutique et comportemental en ligne. C’est ma façon de satisfaire à mon engagement professionnel, c’est à dire de vous offrir tous les moyens de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs.
N’essayez pas de guérir seul(e) et faites vous aider
Pour se débarrasser définitivement d’un toc, on doit d’abord aider le patient à vaincre les pensées obsessionnelles. C’est une étape délicate, car le patient a souvent l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces idées irrationnelles qui le submergent.
Certaines thérapies permettent d’apprendre à objectiver ses pensées pour reprendre le contrôle. À ce titre, on conseille toujours aux personnes qui souffrent de toc de consulter un professionnel comme un psychiatre, un psychanalyste ou un comportementaliste.
Dans tous les cas, on déconseille fortement d’essayer de guérir seul de ses toc. Les pensées obsessionnelles altèrent le rapport à la réalité du patient et il ne peut donc pas les affronter seul. De même, si vous souffrez de tocs très légers, vous ne devez pas les ignorer.
Les probabilités qu’ils empirent sont très élevées. L’anxiété, les troubles anxieux et les tocs évoluent en permanence et rarement dans le bon sens si on ne se fait pas aider. Un toc très léger est susceptible d’empirer jusqu’à vous rendre la vie impossible.
Les médicaments sont-ils efficaces ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, plusieurs médicaments peuvent être utilisés. Généralement, ils sont tous regroupés en deux catégories :
Les anxiolytiques,
Les antidépresseurs.
Les anxiolytiques sont très efficaces mais leur effet est temporaire. Ils ont également de nombreux effets secondaires et ne soignent pas l’origine du problème. Ils n’apaisent l’angoisse ou les symptômes d’anxiété que de façon temporaire.
On utilise ce type de médicament surtout pour gérer les crises. Les antidépresseurs sont plus compatibles avec une prise sur le long terme. En revanche, tous les troubles anxieux et les toc ne sont pas liés à une dépression, ce qui signifie que vous devez être attentif(ve) aux effets des antidépresseurs pour ne pas en consommer inutilement.
Comment gérer les toc grâce à l’approche systémique ?
Depuis plusieurs années, l’Assurance maladie et l’OMS considèrent les thérapies comportementales comme la meilleure solution contre les troubles anxieux. Les patients qui souffrent d’anxiété généralisée, de phobie ou de toc obtiennent de très bons résultats quand ils consultent un comportementaliste.
Plus de neuf patients sur dix sont définitivement soignés après quelques semaines de thérapie seulement.
L’approche stratégique et brève, qui est une approche comportementale, repose sur des exercices bien précis qui accompagnent le patient dans son parcours.
Dans un premier temps, la personne qui consulte doit apprendre à objectiver puis à neutraliser les pensées à l’origine de ses obsessions.
Ensuite, d’autres exercices la place mentalement dans des situations caractéristiques pour l’aider à les éradiquer, maintenant qu’il objective ses inquiétudes les plus fortes.
L’approche systémique de palo Alto est très efficace parce qu’elle cible un problème en particulier et c’est donc un excellent complément à une psychothérapie menée sur le long terme.
La psychothérapie permet d’explorer sa psyché pour y déceler l’origine de ses troubles et apprendre à mieux analyser son propre fonctionnement.
La psychothérapie ne cible pas les problèmes en particulier et laisse le patient plus libre d’explorer. Attention toutefois : je vous déconseille fortement de suivre une thérapie comportementale et une psychothérapie de type analytique en même temps.
Pourquoi ?
Tout simplement parce-que la première est opérationnelle – fonctionnelle – là où la seconde est normative. Il y a donc un fort risque de conflit intrapsychique.
Je vous rappelle que l’approche systémique de Palo Alto intervient sur le « comment » alors que la psychothérapie intervient sur le « pourquoi ». D’où une sorte de conflit d’intérêt et de loyauté.
Comment se débarrasser de troubles obsessionnels compulsifs ?
Contre les troubles obsessionnels compulsifs, l’approche comportementale systémique et stratégique reste la meilleure solution. Elle permet de vaincre de nombreux troubles anxieux en quelques semaines seulement.
La thérapie comportementale, stratégique et brève, est particulièrement efficace contre les tocs grâce aux outils thérapeutiques qu’elle utilise.
Puisqu’un toc se caractérise par la survenue intempestive de pensées obsédantes, le travail cognitif consiste à neutraliser les pensées obsédantes ou en les éliminant totalement ou par la mise en place de pensées plus constructives.
En ce qui me concerne, je préfère la première solution puisqu’elle est bien plus stratégique, facile et quantifiable (en termes de résultats acquis). Dans le cas du toc d’hygiène, le patient apprend des techniques comportementales pour contraindre son cerveau à ne pas sur réagir face à des stress divers.
Dans la même veine, sur la foi d’une stratégie adaptée au patient, la thérapie comportementale propose des exercices comportementaux spécifiques. Dans un premier temps, le thérapeute comportemental vous aide à classer les gestes compulsifs en les hiérarchisant.
Ensuite, vous commencez à travailler d’abord sur le geste que vous avez le plus de mal à combattre et, progressivement, vous apprenez à combattre tous les gestes compulsifs, du plus difficile au plus simple.
Pourquoi dans ce sens ? Tout simplement pour bénéficier de l’effet systémique d’un tel exercice. En commençant par travailler le geste compulsif le plus handicapant, et en le neutralisant, il interagit sur les troubles obsessionnels compulsifs de moindre intensité (les moins anxiogènes).
Chaque fois que vous avez neutralisé un toc d’hygiène, ou une situation anxiogène associée, vous passez à la suivante. En travaillant ainsi, grâce à un travail thérapeutique régulier et impliqué, les patients viennent à bout de leurs tocs en quelques semaines seulement, parfois même en quelques jours (je l’ai vécu).
Pour conclure, je vous rappelle que l’approche systémique dite stratégique et brève issue du modèle Palo Alto guérit plus de 95% des patients victimes de toc en quelques semaines seulement.
Cette thérapie stratégique et brève peut se suivre à distance, directement sur internet. A contrario, une psychothérapie de type psychologie est une approche très différente.
Elle se déroule sur plusieurs années et ne cible pas directement le trouble anxieux. Elle consiste à explorer votre psyché pour vous aider à affronter vos difficultés. Il convient donc de faire un choix : comprendre « pourquoi » (psychologie : ça prend des années) ou agir sur le « comment » (approche comportementale : 2 à 3 mois).
Pour trouver une solution aux toc, je vous laisse donc faire le choix du mode thérapeutique qui vous convient.
Questions fréquentes
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des obsessions et des compulsions récurrentes. Il est donc important de répondre aux questions les plus fréquemment posées des signes du toc à savoir si ce trouble se guérit.
Vous trouverez ci-après toutes les réponses à ces questions.
Quels sont les signes de TOC ?
Les signes de TOC évoluent d’une personne à une autre, mais s’expriment généralement par des obsessions et des compulsions récurrentes.
Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions intrusives et indésirables qui provoquent de l’anxiété ou de la détresse.
Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que la personne se sent obligée de réaliser pour réduire l’anxiété ou prévenir un événement redouté.
Voici quelques signes ou symptômes des toc les plus courants :
Vérifications excessives : vérifier plusieurs fois si les portes sont verrouillées, les appareils électriques éteints, etc.
Lavage des mains : se laver les mains de manière excessive pour éviter la contamination.
Symétrie et ordre : organiser le rangement des objets de manière symétrique ou selon un ordre spécifique.
Pensées intrusives : avoir des pensées récurrentes et indésirables sur des sujets comme la contamination, la sécurité ou l’ordre.
Rituels : effectuer des rituels spécifiques pour réduire l’anxiété, comme compter, répéter des mots ou des phrases.
Quels sont les symptômes du TOC ?
Les symptômes du TOC se manifestent par des obsessions et des compulsions
Voici quelques symptômes de TOC assez courants :
Obsessions : pensées récurrentes sur la contamination, la sécurité, l’ordre, la symétrie, ou des pensées interdites (sexuelles, violentes, religieuses).
Compulsions : comportements répétitifs comme le lavage des mains, la vérification, le comptage, la répétition de mots ou de phrases, ou l’organisation des objets.
Anxiété : sentiment de détresse ou d’anxiété intense lié aux obsessions et aux compulsions.
Temps consacré : passer une quantité excessive de temps à réaliser des compulsions ou à penser aux obsessions.
Comment reconnaître une personnalité obsessionnelle ?
Reconnaître une personnalité obsessionnelle nécessite d’observer certains traits de caractère et comportements spécifiques comme ceux cités ci-après :
Perfectionnisme : besoin excessif de perfection et attention extrême aux détails.
Rigidité : adhésion stricte aux règles et aux routines, avec une réticence à déléguer des tâches.
Contrôle : besoin de contrôler son environnement et les personnes qui l’entourent.
Indécision : difficulté à prendre des décisions en raison de la peur de faire des erreurs.
Évitement des émotions : tendance à éviter les émotions intenses et à maintenir une distance émotionnelle.
Obsession de l’ordre et de la propreté : besoin excessif d’ordre et de propreté, souvent accompagné de comportements compulsifs.
Quels sont les TOC les plus courants ?
Les TOC les plus courants sont les suivants :
Toc de vérification,
Lavage des mains,
Symétrie et ordre,
Comptage,
Pensées intrusives.
Quelles sont les 3 principales variétés d’obsession ?
Les trois principales variétés d’obsession sont :
Obsessions de contamination,
Obsessions de vérification,
Obsessions de symétrie et d’ordre.
Qu’est-ce qui déclenche ou aggrave les TOC ?
Les TOC peuvent être déclenchés par divers facteurs, notamment :
Stress : situations stressantes qui exacerbent les symptômes du TOC.
Traumatismes : expériences traumatisantes qui déclenchent des obsessions et des compulsions.
Génétique : prédisposition génétique qui augmenter le risque de développer un TOC.
Environnement : environnement familial ou social stressant qui contribue au développement du TOC.
Chimie du cerveau : déséquilibres dans les neurotransmetteurs, comme la sérotonine. Ils jouent un rôle dans le développement du TOC.
Changements de vie : changements majeurs dans la vie, comme un déménagement, un nouveau travail ou une rupture. Ces facteurs augmentent l’anxiété et aggravent les symptômes du TOC.
Manque de sommeil : augmente l’anxiété et aggrave les symptômes du TOC.
Consommation de substances : consommation de caféine, d’alcool ou de drogues. Cela exacerbe les symptômes du TOC.
Le TOC est-il une maladie mentale ?
Oui, le TOC est reconnu comme une maladie mentale. Il est classé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) comme un trouble anxieux.
Attention cependant, le DSM V est la bible des troubles psychiatriques aux États-Unis, pas en France ! Le toc en tant que maladie mentale est à évaluer avec circonspection.
Est-ce que les TOC sont un handicap ?
Les TOC peuvent être considérés comme un handicap s’ils interfèrent de manière significative avec la vie quotidienne, le travail, les relations sociales et la qualité de vie.
Les personnes atteintes de TOC éprouvent une détresse importante et ont des difficultés à accomplir leurs activités quotidiennes. Dans certains cas, les TOC sont reconnus comme un handicap, ce qui permet aux personnes concernées de bénéficier d’un accommodements spécifiques.
Est-ce que les TOC sont héréditaires ?
Les TOC peuvent avoir une composante héréditaire.
Des études ont montré que les personnes ayant des antécédents familiaux de TOC ou d’autres troubles anxieux sont plus susceptibles de développer un TOC.
Cependant, l’hérédité n’est pas le seul facteur ; des facteurs environnementaux, des expériences de vie et des déséquilibres chimiques dans le cerveau jouent aussi un rôle.
Quel est le meilleur antidépresseur pour les TOC ?
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent considérés comme les meilleurs antidépresseurs pour traiter les TOC. Voici quelques exemples courants :
Fluoxétine (Prozac) : un ISRS couramment prescrit pour le traitement du TOC.
Sertraline (Zoloft) : un autre ISRS efficace pour réduire les symptômes du TOC.
Paroxétine (Paxil) : un ISRS qui peut aider à gérer les obsessions et les compulsions.
Escitalopram (Lexapro) : un ISRS qui peut être utilisé pour traiter le TOC.
Petite précision : dans la pratique, il est rare qu’un anti dépresseur soit une solution aux toc. Pour autant, les médecins qui prescrivent ce type de molécules sont dans leur rôle et ne sauraient être critiqués.
Est-ce que le TOC se guérit ?
Le TOC s’inscrit dans une dimension chronique qui peut être géré efficacement avec un traitement approprié.
En utilisant la bonne méthode, et au contraire de ce qui est asséné, beaucoup de personnes bénéficient d’une amélioration significative de leurs symptômes.
Celle-ci peut être obtenue grâce à la combinaison d’un travail thérapeutique et de la prise de médicaments.
En revanche, la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, une approche stratégique et brève orientée solutions constitue le traitement naturel approprié (sans médicaments) pour les personnes atteintes de TOC lesquels peuvent alors mener une vie épanouissante et productive.
Voilà un grand sujet que celui de savoir comment vaincre la peur.
La peur est le premier stade de l’angoisse. Ensuite, en fonction de son intensité, la peur peut devenir une angoisse plus ou moins forte, plus ou moins constante. A ce moment, cette peur devient de l’anxiété et l’on peut alors avoir peur d’avoir peur.
On tombe alors sur un problème particulièrement pénible puisque c’est un peu comme si chaque face d’une même pièce nourrissait l’autre ce qui explique que nous ressentions un mal-être persistant.
La peur n’est pas un sujet à prendre à la légère. Elle est partout et chacun de nous la vit de façon différente, et la gère de façon toute aussi différente.
N’oublions pas que celle-ci a un côté social et régulateur bien utile à toute société ce qui amène à réfléchir à comment dépasser ses peurs de ne pas avoir les bons comportements ce qui est un symptôme de trouble anxieux.
Par exemple, la loi. Cette dernière se fonde sur l’ordre et elle est une réponse au désordre. Ce dernier, quand il est avéré, fait que si nous en sommes jugés responsables, nous somme condamnés. Donc, l’anxiété induite a du bon, au sens de certains.
Il en est de même en ce qui concerne la peur de prendre des risques ou encore la peur du dentiste.
Dès lors, faut-il être inhibé(e) par la peur ou excité(e) par elle quand on la dépasse ? Que ressent-on quand on outrepasse la loi et l’ordre ? Qu’est-ce qui convient ou pas comme réaction à ce propos ? En fait, c’est une question de positionnement, une question de comportement.
C’est exactement comme en matière de phobie d’impulsion. S’agit-il de peur ou de désir ?
Définition de la peur
Quand je parle de comportement, je parle de la réponse que chacun d’entre nous produit sur la foi de la façon dont il – ou elle – ressent un évènement, une personne ou une situation dans un contexte et un environnement donnés.
Cela signifie que chacun d’entre nous réagit de façon différente du fait de sa personnalité comme de tous les éléments qui font son expérience de vie. Ainsi, il en va de la peur comme de la joie. Nous ne sommes pas impactés de la même façon puisque nous ne ressentons pas tous les mêmes choses des mêmes façons.
Ce qui fait peur à certains, comme en cas d’émétophobie, amusent les autres et inversement. Ensuite, toute est une question de gradation, de capacité à supporter telle ou tel problème et dans quelle limite. La peur est un vecteur d’excitation prodigieux pour certaines personnes. Partant, d’action.
A contrario, certaines personnes à l’idée de prendre des risques seront fortement inquiètes parce qu’elles ressentiront des sortes d’enivrement, même passagères, sans avoir pour autant bu d’alcool, ce qui correspond à un symptôme d’anxiété.
Comprendre la peur : mécanismes et manifestations
La peur est une émotion primaire essentielle à la survie, signalant un danger imminent et préparant le corps à réagir.Elle se manifeste par des symptômes physiques tels que l’augmentation du rythme cardiaque, la sudation et la tension musculaire.
Cependant, lorsque cette émotion devient excessive ou irrationnelle, elle peut évoluer en phobie, un trouble anxieux caractérisé par une peur intense et disproportionnée face à des situations ou objets spécifiques.
Causes et origines de la peur
La peur peut être déclenchée par divers facteurs, notamment :
Expériences traumatisantes : un événement passé marquant peut laisser une empreinte durable, conduisant à des réactions de peur face à des situations similaires.
Prédispositions génétiques : certaines personnes peuvent être plus enclines à développer des phobies en raison de leur héritage génétique.
Facteurs environnementaux : l’observation de comportements craintifs chez des proches ou l’exposition à des informations alarmantes peuvent influencer le développement de peurs irrationnelles.
Les différentes formes de peur et de phobies courantes
Les phobies sont classées en trois catégories principales :
Phobies spécifiques : peur d’objets ou situations particuliers comme les hauteurs, certains animaux ou le vol en avion.
Phobie sociale : peur intense des situations sociales ou de performance, souvent liée à la crainte d’être jugé ou embarrassé.
Agoraphobie : peur des lieux publics ou des situations où il serait difficile de s’échapper ou de recevoir de l’aide en cas de panique.
Conséquences de la peur sur la vie quotidienne
Une peur excessive peut avoir des répercussions significatives sur la qualité de vie, entraînant :
Évitement : tendance à fuir les situations redoutées, limitant ainsi les activités quotidiennes.
Isolement social : retrait des interactions sociales par crainte de déclencher des réactions de peur.
Stress chronique : état de tension constant pouvant mener à des troubles physiques et mentaux.
Est-il normal d’avoir peur ?
Comme à propos de tout ce qui concerne chacun d’entre nous, tout est une question de perception.
Pour faire bref, oui, la peur est normale. C’est une émotion qui nous avertit d’un danger, imminent ou pas, lequel vous invite à adopter un comportement pour nous préserver, exactement comme dans le cas de l’acrophobie.
D’aucuns disent que les gens qui n’ont pas peur sont dangereux. Ce peut être le cas si ces personnes ne prennent pas garde à leurs propres limites. Partant, qu’elles se mettent en danger de façon irresponsable ou mettent les autres en situation de danger.
La peur, comme l’angoisse, a cet avantage de vous permettre de vous situer par rapport à une situation, de vous positionner. Il s’agit donc d’adopter un comportement spécifique au sujet d’une situation vécue comme un problème.
Par exemple, si vous avez peur en avion, c’est probablement que vous craignez que l’avion ne s’écrase. Partant, vous avez toutes les peines du monde à calmer vos émotions pendant un vol et vous éprouvez une angoisse de mort laquelle se fonde sur une anxiété normale mais envahissante, voire handicapante.
Cette forme d’anxiété est légitime. C’est la vôtre et vous avez le droit de la ressentir. Elle est liée au fait que vous avez conscience, par rapport à vos comportements habituels, que vous n’arrivez pas à objectiver, à prendre de la distance.
Vous ne pouvez pas accepter qu’une fois dans les airs, ce n’est pas vous qui contrôlez la situation. S’il y a un problème, vous ne pouvez rien maitriser. La solution éventuelle ne vous appartient pas et, en quelque sorte, vous en êtes otage.
Vous rassurer en vous disant que l’avion est le mode de transports le plus sécurisé au monde ne change rien à ce que vous ressentez émotionnellement ce qui, d’ailleurs, peut vous amener à paniquer.
Peur et construction de la personnalité (origine)
Qui dit crise de panique, dit que c’est sur la foi de votre perception de ce type de situations que vous perdez le contrôle de vous même. Cela se passe de façon automatique. Vous êtes impuissant(e) à changer cela. Vous voulez contrôler vos émotions mais, dans le même temps, vous en perdez le contrôle.
C’est le résultat de l’éducation que vous avez reçu et de la perception des enjeux qui vous concernent. C’est directement lié à votre personnalité.
Partant, je vous démontre que l’anxiété, l’angoisse, le stress, etc., sont des émotions générées par votre perception, par votre sensibilité, et que ces perceptions paramètrent vos réactions face aux sollicitations de la vie quotidienne.
C’est donc en fonction de ce que vous apprenez et vivez, comme de l’expérience que vous tirez de vos expériences de vie, que vous avez, ou pas, des réactions d’anxiété, plus ou moins maitrisées.
Le problème n’est pas d’avoir peur. Le problème se situe dans le comportement issu de cette émotion. Le problème c’est votre réponse. Par exemple : avoir peur de se tromper et être contraint d’en assumer les conséquences. Comme dans toute situation analogue, nous sommes là dans la peur d’être jugé(e) et de perdre l’approbation.
Comme toutes les autres émotions, votre perception induit une réponse de fuite ou de combat.
Fuir ou combattre pour vaincre la peur
Quand vous vous intéressez à la gestion du stress, vous apprenez très vite que ces deux réponses sont des éléments cognitifs. Je parle de la fuite et du combat. Cela signifie que ces deux comportements sont une réponse réflexe à des demandes extérieures à vous.
C’est en fonction de votre éducation que vous concevez une réponse ou une autre. Et ce, que vous ayez la peur du gendarme, celle de mal faire, la peur de parler en public, ou encore un problème pour séduire.
Je m’arrête là car tous les sujets sont susceptibles de générer de l’anxiété.
Votre éducation, donc vos parents, et certains de vos proches, les ainés, vous apprennent ce sentiment. D’ailleurs, vous êtes imprégné(e) de l’anxiété de vos propres parents et, ainsi, de leurs névroses. Vous l’apprenez de leur fait et par vous même.
Ceci en commettant certaines expériences qui vous permettent de trouver vos limites ce qui, parfois, peut vous mettre mal à l’aise de façon plus ou moins constante.
C’est donc en fonction de la perception que vous avez de certains dangers et de vos objectifs de vie que vous combattez ou fuyez. C’est donc sur la foi de votre vision sociale, affective, économique, professionnelle que vous vivez un évènement comme agréable ou douloureux.
Dès lors, vous êtes éventuellement confronté à un dilemme. Vouloir dépasser votre crainte et ne pas y arriver. Cela s’appelle l’inhibition. A l’inverse, d’autres personnes sont tellement désinhibées, ou feignent de l’être, qu’elles courent de grands dangers.
Le problème n’est ni de fuir ni de combattre. Le problème réside, éventuellement, dans l’image que vous avez de vous une fois une fois fait un choix de comportement. D’où la question des conséquences de votre choix. Réfléchi don objectif. Ou automatique.
La peur est-elle une maladie ?
La peur est une émotion normale. La plupart des animaux et les êtres humains sont confrontés à leurs peurs. Cette émotion nécessite une réponse, un comportement adapté. Il s’agit là de se protéger. C’est l’instinct de survie par opposition à la peur de la mort.
De fait, puisque c’est une émotion normale, ne cherchez pas à faire ou dire des choses qui vous stressent. Vous savez que dépasser vos limites vous fait prendre des risques que vous n’assumez. Ce n’est pas un jugement. C’est une constatation.
Mais, ne rien faire sous le prétexte de votre inhibition est aussi un problème. Cette émotion n’est pas une maladie. Le vrai problème consiste à exprimer la meilleure réponse dans le respect de vous même. Agir et non réagir. C’est de votre responsabilité.
Dès lors, essayez d’accepter votre émotion pour ce qu’elle est. Elle est normale. Elle est humaine. Ne vous contraignez pas, tout d’un coup, à faire ou dire quelque chose qui a vous procure une certaine angoisse.
A plus forte si une situation ou une autre est facteur de troubles anxieux. N’oubliez jamais que pour favoriser votre équilibre, il est de votre responsabilité de vous accepter pour qui vous êtes comme vous êtes.
Il en va de votre développement personnel au sens de la confiance en soi, de l’affirmation de soi. En bref, de votre équilibre psychique. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis terrorisé par la violence physique. Cela ne fait pas de moi un sous homme.
En tous cas, pas à mon sens. Ni ne me renvoie pas de moi une image négative. C’est comme çà. C’est ma réalité.
Une peur irrationnelle : la phobie
Je ne sais pas s’il y a des définitions de la phobie. Ou de la peur irrationnelle. En existe t’il une plus pertinente qu’une autre. Partant, la phobie est une peur irrationnelle. Peur de l’eau – aquaphobie -. Peur de vomir – émétophobie -. Peur de mourir – phobie de la mort -. Et je m’arrête là.
La liste des phobies et, partant, de peur irrationnelle est impressionnante. Une phobie a pour vocation à protéger une personne de quelle chose qu’elle redoute. En s’en protégeant, la personne contrôle son environnement mais, dans le même temps, se crée des symptômes d’anxiété au point d’avoir des palpitations inquiétantes puisqu’elle a peur de perdre la maitrise.
Comme dans une phrase magique, elle se dit qu’en se protégeant de quelle que chose qui lui fait peur, elle n’a plus peur. Çà, c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, quelqu’un qui souffre d’une phobie a sans doute remarqué, au début en tous cas, qu’en se protégeant de sa phobie, de sa peur irrationnelle, elle se sécurise.
A ceci près que ce qui peut fonctionner un temps ne fonctionne plus. En conséquence, cela donne lieu à une phobie. Quelque chose qui n’est plus sous contrôle.
La phobie a souvent un lien avec un évènement perçu ou vécu comme traumatique. Cela signifie que la personne est très fortement marquée par un évènement. Ou une situation. L’un ou l’autre l’aura terrorisée. Fait perdre la maitrise de ses émotions. Donc d’elle même.
En dehors de toute signification psychanalytique, je trouve que la phobie, ou peur irrationnelle, est un symptôme, un signifiant en psychanalyse. Le problème réside dans le fait que beaucoup de gens s’ingénient à essayer de trouver une définition à la phobie. Une explication qui corresponde à leur symptôme.
Et ce plutôt que de chercher une solution à leur phobie. C’est à dire un traitement adapté à cette peur irrationnelle. Il est vrai que notre culture est bien plus axée sur la psychanalyse, c’est à dire la compréhension et l’explication, plutôt que sur la solution, directe, claire, sans enluminures.
Nous nous en rendons compte au travers des études de médecine. En effet, la relation médecin – patient s’appuie sur la psychanalyse. Je n’écris pas que c’est une erreur.
C’est juste une tentative d’explication supplémentaire. Ce qui ne rééquilibre pas nécessairement la relation intra personnelle d’une personne victime de phobie, cette peur irrationnelle.
Prenons un exemple: la phobie d’impulsion. Plutôt que de savoir pourquoi une personne est victime de de trouble anxieux, ne pas plutôt essayer de comprendre ce qu’il se passe? L’aider à ne plus souffrir de cette phobie très pénible? De cette peur irrationnelle de passer à l’acte.
Pourquoi, ne pas s’attacher à construire une stratégie de résolution, plutôt que de s’assurer que les symptômes identifiés sont conformes à une définition précise, voire lexicale, de la phobie d’impulsion.
En matière de solution à la peur irrationnelle, l’approche systémique de Palo Alto fait des miracles!
Comment dépasser cette peur qui vous handicape ?
Agir de sorte à ce que ce type d’anxiété ne soit plus un problème est simple à imaginer. Mais plus difficile à mettre en place. Votre relation à la peur repose sur la contrainte de vous adapter. Mais votre désir de votre désir de changement ou de votre résistance au changement.
Quand je vois le nombre de personnes qui se font du mal pour ne pas perdre la face devant les autres quand ils sont confrontés à leurs angoisses, je suis effaré.
Vous accepter tel que vous êtes est la meilleure réponse à vous offrir à vous même. A 20 ans, rouler à tombeau ouvert – en voiture ou à moto – n’est pas un problème.
En ce qui me concerne, je vieillis. Mes centres d’intérêt et de pré occupation évoluent.
Aujourd’hui, passée une certaine vitesse, il m’arrive de me sentir angoissé par mes pensées intrusives. J’ai peur de l’accident, du PV, ou du retrait de permis. Que sais-je encore. Ma réponse ? Je ralentis. Je m’adapte.
L’anxiété générée par ce type de situation m’invite à m’adapter à ma réalité. Ce n’est plus un problème. Au contraire.
Comment combattre la peur facilement et rapidement ?
Ainsi, je m’accepte comme je suis. Je réduis mon inquiétude quant à l’image que je donne de moi aux autres. Puis j’élimine cette anxiété. Je ne me focalise pas sur ma peur du jugement. Je me concentre sur moi. Sur la nature et la réalité de mes besoins. Et aussi sur mes propres limites.
Je combats quand cela m’apparaît nécessaire. Si cela a un intérêt. Du sens. Voire que c’est vital pour mon équilibre. De la même façon que je peux fuir. Juste pour me protéger.
M’accepter est le moyen le plus naturel pour avoir confiance en moi. Je sais très bien qu’au sens général du terme, je ne peux pas plaire à tout le monde.
Et encore moins faire ou dire des choses qui plaise au plus grand nombre. C’est comme cela. Je n’y puis rien changer. A ce propos, d’aucuns parlent d’humilité quand il s’agit de s’accepter soi. De confiance en soi, aussi.
Mais sont-ce les mêmes qui, tous humbles qu’ils soient, sont empreints de honte et de culpabilité quand ils ont le sentiment de ne pas avoir eu un comportement adapté ? Quand leur peur les a dépassé.
Et vous, que faites vous pour vous accepter tel que vous êtes et faire fi du jugement des autres ?
La peur est une question de regard
La peur, c’est le truc contre lequel tout le monde a envie de lutter. Entre celles et ceux qui feignent n’avoir peur de rien ni de personne, et les autres qui ont peur tout le temps, partout, et à tous les sujets, finalement, il s’agit du même combat: l’évitement. Au lieu de passer son temps à fuir ses peurs, ne faut-il pas mieux travailler sur ses peurs ?
Le temps aidant, ne pas travailler sur ses peurs représente un réel handicap pour la réalisation de vos objectifs de vie. Au point de vous séparer de ceux que vous aimez. Mais, concrètement, comment s’y prendre pour travailler sur ses peurs, sans nécessairement être diplômé en neurosciences ?
Comprendre le mécanisme de la peur
Pour travailler sur ses peurs, il faut avant tout en comprendre leur mécanisme. Tous les hommes sur terre expérimentent cette crainte, cette sensation d’angoisse, voire cet effroi, en présence d’une chose, d’une personne, ou d’une situation dont ils craignent que cela échappe à leur contrôle. Je parle ici de la peur de ne pas être à la hauteur au point, parfois, d’en avoir mal au ventre.
Or, la peur n’est pas forcément négative. C’est une sensation qui vous permet d’éviter les potentiels dangers auxquels vous êtes confronté(e). Mais cela peut devenir paralysant au point que les symptômes soient visibles, même s’il n’y a pas de danger imminent.
Alors, il convient d’agir, et d’étudier les mécanismes de déclenchement pour travailler sur ses peurs. Du coup, pour reprendre confiance en soi.
Pour travailler sur ses peurs, il faut identifier 4 phases :
L’imaginaire,
L’anticipation anxieuse,
La paralysie et l’accélération,
Les souvenirs.
L’imaginaire
Dès qu’il y a le moindre indice d’une situation désagréable, l’imagination se met en marche à une vitesse vertigineuse. Vous commencez à faire des projections. A imaginer le pire ou à envisager une catastrophe. Voire, à faire des prévisions négatives et excessives ce qui est épuisant.
Le cerveau imagine des situations plus dramatiques que celle à laquelle vous êtes confronté(e) dans la réalité. A ce moment là, votre problème c’est la peur de perdre le contrôle. Dès lors, ce n’est pas la situation qui pose problème. C’est la réaction de votre cerveau qui devient un problème.
C’est un réflexe naturel qui vous permet d’envisager des solutions pour contrer à toute éventualité qui vous soit préjudiciable. Ce réflexe – la façon dont vous réagissez – est lié à la construction de votre personnalité, à votre propre histoire.
L’anticipation
La peur s’est déjà installée. L’angoisse est grande. Les premiers symptômes physiques font leur apparition.
À ce stade, il vous est carrément impossible d’envisager des solutions de façon objective. Vous n’êtes que dans la réaction. Votre esprit est complètement bloqué sur la situation dangereuse. Il en va de même en ce qui concerne les projections dramatiques associées. Vous anticipez.
Au lieu de trouver des solutions pour affronter et surmonter la situation présente, vous cherchez plutôt des moyens pour réagir au cas où le pire se produit.
Prenons un exemple. Une personne qui a peur de prendre la parole en public imagine quelles erreurs elle peut commettre. Elle cherche à les éviter. Cette même personne projette alors quant à la façon dont elle peut se comporter si elle commet des erreurs pendant sa prise de parole. Et je vous le dis tout net: elle s’épuise nerveusement !
Ainsi, elle essaie de se préparer à gérer les moqueries de son auditoire. Je comprends la démarche,. Mais ne vaut-il pas mieux qu’elle focalise son attention sur le contenu de son discours ? Comme sur la façon dont elle se prépare émotionnellement?
A ce sujet, il existe une stratégie puissante qui vous permet de mettre un terme à vos projections émotionnelles (peur projective) comme à vos ruminations et autres pensées obsessionnelles.
La paralysie et l’accélération
Si rien n’est fait au cours de la phase précédente, toute action devient impossible. Vous êtes littéralement paralysé(e). De facto, vous perdez le contrôle de la situation. Vous avez comme l’impression d’être totalement impuissant(e), comme dépourvu(e) de toute possibilité de retrouver force et vitalité pour agir.
Ce qui suit est plus facile à écrire qu’à faire.
Rien ne sert de paniquer ! Les symptômes vont diminuer jusqu’à disparaitre. Vous pouvez donc reprendre le contrôle. C’est juste une question de temps. Charge à vous d’accepter de vivre ce délai et d’agir de sorte à traiter de façon naturelle les symptômes de troubles anxieux correspondants.
Les souvenirs
Chaque événement traumatisant laisse une trace importante dans votre cerveau. C’est la conséquence d’un impact émotionnel fort. Les habitudes sont malmenées. Le système cohérent de votre cerveau est perturbé.
Par exemple, si une prise de parole en public s’est mal déroulée, à chaque fois que vous vous retrouvez dans une situation analogue, le souvenir traumatique resurgit ce qui risque de vous empêcher de passer à l’action.
Et ceci, même si vous avez toutes les compétences requises. Ce nouvel évènement pénible est lié à la façon dont vous gérez la suite. Si vous ne faites rien, vous êtes pris au piège. C’est la raison pour laquelle il faut absolument trouver la force de travailler sur ses peurs.
En effet, à chaque fois qu’elles ne sont pas traitées, elles deviennent des traumatismes qui inhibent toute forme d’action dans des situations similaires.
Désormais, vous comprenez le mécanisme qui va des premières minutes d’exposition, en passant par le stimulus, jusqu’à la phase des souvenirs. Dès lors, vous pouvez anticiper votre réaction. Et identifier les moments où votre imagination s’emballe, pour agir au mieux de vos intérêts.
Exprimer ses émotions pour vaincre la peur
Lorsqu’une personne ressent une peur démesurée face à une situation, elle a tendance à se cacher. A dissimuler ses émotions. C’est le cas le plus fréquent. C’est justement l’erreur à ne pas faire. Essayez plutôt de vous laisser aller. De lâcher prise.
Exprimez ce que vous ressentez. Reconnaissez que vous craignez de prendre la parole en public devant cet auditoire. Cela ne fait pas de vous une personne faible. Bien au contraire. Dès que vous exprimez ce que vous ressentez, vous dédramatisez la situation. Vous reprenez le dessus.
Vous vous rendrez très vite compte que vous n’êtes pas si seul(e) que vous le pensez. Il y a sûrement une personne autour de vous qui a les mêmes difficultés que vous. Elle peut surement vous donner des conseils pratiques pour reprendre le contrôle de la situation.
Selon une étude américaine, les personnes qui expriment leurs émotions en face d’une phobie ou d’une situation stressante ou angoissante ont plus de chances de retrouver un état serein durable. En pareille situation, faire acte d’humilité aide beaucoup. Cette même humilité est une force de conviction incroyable qui agit sur n’importe quel auditoire.
Mais, peut-être préférez-vous travailler sur ses peurs avec un support comportemental plutôt que seul(e)?
Vaincre la peur avec l’approche comportementale
Honnêtement, travailler sur ses peurs dans le cadre d’un programme comportemental clair est la meilleure façon de faire.
Au cours du 1er module, vous explorez vos peurs de façon très objective. En très peu de temps, vous identifiez tous les mécanismes liés à vos peurs comme à vos réactions de contrôle. Et autant le savoir tout de suite, vous serez très étonné(e) de ce que vous aurez découvert.
Une fois ce diagnostic posé, vous accédez au Module 2. Vous y trouvez une stratégie extra ordinaire, et néanmoins simple et rapide. En moins de 15 jours, vous éliminez plus de 50% de vos symptômes. Ainsi, vous pouvez envisager de reprendre le contrôle de vos façons de faire et d’être dans le cadre du module suivant.
Les 2 derniers modules de cette méthode, qui en compte 5, vous permettent d’éliminer tous les facteurs traumatiques qui justifient vos réactions de peurs, et de tentatives de contrôle inapproprié.
Questions fréquentes
Quelle émotion se cache derrière la peur ?
La peur est souvent un mécanisme de défense qui cache des émotions sous-jacentes comme l’insécurité, l’incertitude ou le manque de contrôle. Elle peut être liée à une blessure émotionnelle passée, une angoisse de l’inconnu ou une peur du rejet ou de l’échec.
En comprenant ce qui la déclenche, il devient plus facile de la désamorcer et de la gérer efficacement.
Quelles sont les causes de la peur ?
La peur peut être déclenchée par plusieurs facteurs : des expériences traumatisantes, une éducation anxiogène, ou encore un conditionnement social qui associe certains événements à un danger. Elle est aussi influencée par le cerveau limbique, qui traite les menaces en activant la réaction de fuite ou de combat.
Parfois, elle est irrationnelle et découle d’anticipations négatives ou de scénarios catastrophes imaginés.
Quel est le message de la peur ?
La peur est un signal d’alarme interne, un message envoyé par le cerveau pour avertir d’un danger potentiel. Elle nous pousse à réagir rapidement face à une menace réelle ou perçue. Toutefois, lorsqu’elle devient excessive ou irrationnelle, elle peut nous paralyser au lieu de nous protéger.
Apprendre à écouter ce message sans le laisser dominer notre vie permet d’agir avec discernement plutôt que de subir l’émotion.
C’est quoi la peur en psychologie ?
En psychologie, la peur est définie comme une réaction émotionnelle et physiologique face à un danger ou une menace perçue. Elle peut être rationnelle, lorsqu’elle protège d’un risque réel, ou irrationnelle, lorsqu’elle repose sur une perception erronée de la réalité.
Les troubles anxieux et les phobies sont des formes extrêmes de peur qui peuvent impacter la vie quotidienne et nécessiter une prise en charge thérapeutique.
Quelle est la définition de la peur ?
La peur est une émotion primitive et universelle, déclenchée par la perception d’un danger réel ou supposé. Elle prépare le corps à réagir par la fuite, la lutte ou l’inhibition.
Physiologiquement, elle entraîne une augmentation du rythme cardiaque, une tension musculaire et une vigilance accrue. Si elle est utile pour la survie, une peur excessive peut devenir handicapante et se transformer en anxiété chronique.
Comment vaincre la peur ?
Surmonter la peur passe par plusieurs étapes : identifier son origine, l’accepter sans la fuir, et modifier progressivement sa perception. La thérapie comportementale stratégique et brève (Palo Alto) est très efficace pour objectiver les réactions face aux situations anxiogènes.
La respiration profonde, la méditation et l’exposition progressive permettent aussi de réduire l’intensité de la peur. Le plus important est de ne pas chercher à l’éliminer totalement, mais d’apprendre à la maîtriser pour qu’elle ne limite plus les actions au quotidien.
Le trouble anxieux et dépressif, aussi appelé trouble anxieux et dépressif ou trouble anxio-dépressif, n’est pas toujours facile à reconnaître.
À cheval entre le trouble anxieux et l’épisode dépressif, le trouble anxio-dépressif ne présente pas toujours les symptômes clairs d’une des deux pathologies.
Pourtant, il peut finir par dégénérer et empoisonner le quotidien du patient ce qui, bien évidemment, pose la question de savoir quelle est la meilleure solution pour traiter un trouble anxio-dépressif.
Comprendre le trouble anxieux et dépressif
Le trouble anxieux et dépressif mixte est une condition où des symptômes d’anxiété et de dépression coexistent sans qu’un des deux ne prédomine clairement.Cette combinaison peut compliquer le diagnostic et le traitement, rendant essentiel une compréhension approfondie pour une prise en charge efficace.
Symptômes physiques
Fatigue Persistante : Une sensation constante d’épuisement, même après une nuit de sommeil complète.
Tensions Musculaires : Raideurs ou douleurs musculaires sans cause physique apparente.
Troubles Digestifs : Nausées, diarrhées ou maux d’estomac fréquents.
Symptômes psychologiques
Irritabilité : Réactions disproportionnées à des situations banales.
Sentiment de Culpabilité : Tendance à se blâmer excessivement pour des erreurs mineures.
Pensées Négatives Répétitives : Ruminations constantes sur des sujets anxiogènes ou déprimants.fr.wikipedia.org
Causes et facteurs de risques
Plusieurs éléments peuvent contribuer au développement d’un trouble anxieux et dépressif :
Stress Chronique : Exposition prolongée à des situations stressantes, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.
Événements Traumatisants : Expériences passées difficiles, telles que des abus ou des pertes significatives.
Comment savoir si on est anxieux et dépressif ?
Beaucoup de patients souffrant d’un trouble anxieux et dépressif mixte consultent leur médecin pour des raisons en apparence sans lien avec le vrai problème.
Bien souvent, ils vont chez leur médecin généraliste pour se plaindre de difficultés à dormir ou de douleurs musculaires dont ils n’arrivent pas à se débarrasser ce qui est assez typique du comportement d’une personne anxieuse.
C’est lors de l’entretien que le médecin, s’il est attentif, peut soupçonner un trouble anxieux et dépressif surtout si le ou la patient(e) précise que il ou elle a des symptômes de déprime.
Généralement, le trouble anxieux et dépressif se manifeste sur deux plans : l’un mental, l’autre physique.
Les symptômes physiques
Tremblements,
Palpitations,
Sueurs abondantes et inexpliquées (notamment pendant la nuit),
Vertiges et étourdissements,
Baisse de la libido.
Les symptômes psychologiques
Tristesse ou mauvaise humeur permanente et inexpliquée,
Troubles du sommeil,
Perte d’intérêt pour tout et surtout pour ce qui passionnait le patient avant,
Trouble de l’appétit,
Indécision,
Difficulté à se concentrer.
Ce qui rend le trouble anxieux et dépressif difficile à cerner, c’est qu’il ne s’accompagne pas toujours de symptômes aigus attribués à l’anxiété ou à la dépression.
Par exemple, les pensés suicidaires sont plutôt rares et l’anxiété n’est presque jamais généralisée. Pourtant, si on ne fait rien, le trouble anxio-dépressif peut mener à de tels extrêmes.
Est-ce qu’un trouble anxio-dépressif se soigne ?
L’anxiété n’est pas une maladie mentale, mais une pathologie psychique.
Elle a été longuement étudiée et il est tout à fait possible de la soigner. Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur le sujet, les traitements sont multiples et tous ne sont pas parfaitement adaptés à chaque patient.
Les personnes souffrant d’anxiété ne doivent donc pas désespérer. Il leur faut persévérer et continuer à chercher le remède qui leur permettra de vaincre définitivement leur trouble anxieux.
Généralement, pour soigner l’anxiété, votre médecin commence par vous proposer d’améliorer votre hygiène de vie. Une activité physique et une pratique sportive régulières comptent parmi les meilleurs remèdes d’une majorité des cas d’anxiété.
Certains exercices de respiration peuvent aussi aider les personnes anxieuses et dépressives à réduire les symptômes au quotidien comme, par exemple, une crise anxieuse.
Comment soigner avec des médicaments ?
Contre l’anxiété, il existe des médicaments très efficaces : les anxiolytiques.
Cependant, leurs effets secondaires sont très importants (perte de mémoire, difficulté de concentration, fatigue extrême, etc.) ce qui les rend souvent incompatibles avec de nombreuses activités professionnelles.
De plus, ils sont assez mauvais pour la santé sur le long terme puisqu’ils provoquent une dépendance rapide, et leur surdosage est mortel.
Les antidépresseurs peuvent parfois être prescrits, mais rarement en première intention
Ils peuvent néanmoins être une bonne solution pour combattre un trouble anxio-dépressif passager. Pour les personnes atteintes d’anxiété ou d’une dépression persistante, ils ne permettent pas de résoudre le problème à la racine.
Antidépresseurs : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que la sertraline, sont couramment prescrits pour traiter ces troubles. fr.wikipedia.org
Anxiolytiques : Utilisés pour atténuer les symptômes anxieux sévères, leur utilisation doit être surveillée en raison des risques de dépendance.
Que faire face à un trouble anxieux et dépressif grave ?
Il arrive parfois que le trouble anxieux et dépressif, malgré ses symptômes difficiles à percevoir, soit plus grave qu’on pourrait le penser en premier lieu.
Certains patients ne réagissent pas du tout aux traitements proposés par leur médecin et l’inefficacité de la psychothérapie accroît souvent leur désespoir.
Pire encore, certains finissent par développer des idées suicidaires et une anxiété généralisée.
Trouble anxieux et dépressif et pensées suicidaires
Les envies suicidaires ne sont pas à prendre à la légère et il faut oser en parler à votre médecin. Il pourra vous diriger vers une consultation spécialisée qui vous proposera une prise en charge adaptée à votre cas.
Une fois que votre sécurité est assurée par un encadrement à la hauteur de vos besoins, vous avez tout le temps nécessaire pour vous interroger sur les origines de cette évolution du problème.
Il est donc nécessaire, pour ne pas écrire vital, d’envisager un arrêt de travail pour dépression de sorte à prendre le temps de vous occuper de vous.
L’anxiété généralisée et la dépression peuvent être à l’origine d’envies suicidaires chez les personnes anxieuses. Les choses deviennent plus délicates quand on tente de savoir qui de la dépression ou de l’anxiété est à l’origine de l’autre.
Importance d’une Prise en Charge Précoce
Une intervention rapide est cruciale pour prévenir l’aggravation des symptômes et améliorer la qualité de vie.Les traitements combinés, associant thérapie et médication, offrent souvent les meilleurs résultats.
Diagnostic et évolution du trouble anxieux et dépressif
Comme vous l’avez compris, un trouble anxio-dépressif mal diagnostiqué ou mal soigné peut générer des pensées suicidaires. Avant d’en arriver à cette extrémité, il est vital de consulter votre médecin traitant.
Il est compréhensible qu’une personne anxieuse soit découragée par ses différentes tentatives de solutions avortées.
J’entends par là, des solutions diverses (psychothérapie, médicaments) qui n’ont pas donné le résultat souhaité et qui ont mené à un abandon de toute thérapeutique par le ou la patient(e).
Il existe donc 2 possibilités de diagnostic du trouble anxieux :
Consulter un médecin généraliste ou un psychiatre.
Bénéficier d’un outil de contextualisation issu du protocole de thérapie comportementale.
En ce qui me concerne, je préconise le point N°2.
Un tel outil thérapeutique, issu de la thérapie comportementale, est particulièrement simple à exploiter. C’est ce même outil qui vous permet très rapidement, et très simplement, de savoir comment soigner un trouble anxio-dépressif.
Cet outil de diagnostic du trouble anxieux et dépressif est intégré à un protocole thérapeutique et comportemental qui vous permet de traiter la totalité du trouble anxio-dépressif en quelques semaines seulement.
Comment soigner un syndrome anxieux et dépressif ?
Le trouble anxio-dépressif n’est pas un syndrome dépressif aigu ou un trouble anxieux très handicapant. Par conséquent, il est possible de s’en accommoder et de vivre avec, mais ce n’est pas souhaitable.
Le stress et l’anxiété ont de nombreux impacts sur la santé, notamment à long terme. Il est donc important de soigner le trouble anxieux et dépressif mixte.
La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto menée par un comportementaliste est une excellente solution contre le trouble anxieux et dépressif.
Elle permet de s’attaquer à l’origine du mal en traitant directement ce qui provoque l’anxiété et la dépression.
Le travail du thérapeute comportemental est un travail de précision. Il aide le patient à analyser par l’auto-observation les origines de son trouble.
Ainsi, il analyse les pensées irrationnelles et les comportements à l’origine de ses inquiétudes. Dans la même logique, il apprend progressivement à les modifier pour mieux réagir.
Petit à petit, le (la) patient(e) modifie son approche comportementale face à différentes situations pour ne plus ressentir de l’anxiété quand il ou elle y est confronté(e).
C’est une méthode de plus en plus populaire et très appréciée pour son efficacité et sa rapidité. L’immense majorité des cas de trouble anxieux et dépressif sont résolus en quelques mois, voire quelques semaines seulement.
L’Assurance maladie et de nombreux ministères de la Santé à travers le monde recommandent désormais la thérapie comportementale aux personnes anxieuses et/ou dépressives.
Questions fréquentes
Quelle est la différence entre la dépression et le trouble anxieux ?
Le trouble anxieux et la dépression sont deux conditions distinctes mais souvent liées. L’anxiété se manifeste par une peur excessive, des ruminations mentales, une hypervigilance et parfois des attaques de panique.
La dépression, quant à elle, entraîne une tristesse profonde, une perte de motivation, une fatigue intense et parfois des idées noires. Alors que l’anxiété pousse à l’agitation, la dépression engendre plutôt un ralentissement général. Cependant, les deux troubles peuvent coexister, ce qui complique le diagnostic et le traitement.
Qu’est-ce qu’un syndrome anxio-dépressif ?
Le syndrome anxio-dépressif désigne une association d’anxiété et de symptômes dépressifs, sans qu’un trouble ne prédomine nettement sur l’autre. Il se traduit par une humeur triste, une fatigue persistante, un stress constant et des pensées négatives envahissantes.
Contrairement à une simple dépression ou à un trouble anxieux isolé, ce syndrome crée un cercle vicieux où l’angoisse nourrit la dépression, et inversement. Une prise en charge adaptée, combinant thérapie comportementale (thérapie brève orientée solutions Palo Alto) et traitement médicamenteux, peut aider à en sortir.
Comment vivre avec un anxio-dépressif ?
Vivre avec une personne souffrant d’un trouble anxio-dépressif demande patience, bienveillance et compréhension. Il est essentiel de ne pas minimiser sa souffrance, d’éviter les injonctions à aller mieux et de l’encourager à se faire accompagner par un professionnel.
Un soutien au quotidien peut passer par des gestes simples, comme écouter sans juger, encourager des activités apaisantes et favoriser un cadre rassurant. Cependant, il est aussi important pour l’entourage de préserver son propre équilibre émotionnel, afin de ne pas s’épuiser.
Qu’est-ce que le trouble d’adaptation anxio-dépressif ?
Le trouble d’adaptation anxio-dépressif est une réaction excessive à un événement stressant ou traumatisant (rupture, licenciement, deuil…). Il se manifeste par une anxiété intense, des troubles du sommeil, une perte de motivation et des difficultés à gérer le quotidien.
Contrairement à une dépression majeure, ce trouble est temporaire, mais il peut devenir chronique s’il n’est pas pris en charge. La psychothérapie et l’apprentissage de techniques de gestion du stress sont les traitements les plus efficaces.
Quel antidépresseur pour trouble anxio-dépressif ?
Les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme la paroxétine, la sertraline ou l’escitalopram, sont les plus souvent prescrits pour traiter un trouble anxio-dépressif. Ils aident à réguler l’humeur et à réduire les symptômes anxieux.
Dans certains cas, un anxiolytique à court terme peut être ajouté pour gérer une anxiété sévère. Cependant, chaque traitement doit être adapté au patient et suivi par un professionnel de santé pour limiter les effets secondaires et éviter toute dépendance.
Comment aider une personne anxieuse et dépressive ?
Pour aider une personne souffrant d’anxiété et de dépression, il est essentiel d’adopter une approche bienveillante et patiente. Écouter sans juger, valider ses émotions et éviter les phrases comme « ce n’est pas si grave » sont des clés pour lui apporter un soutien réel.
Encourager une prise en charge par un professionnel de santé (psychologue, psychiatre) peut également être bénéfique. Proposer des activités apaisantes (marche, relaxation, méditation) peut l’aider à se reconnecter au quotidien. Enfin, respecter son rythme et éviter toute pression permet d’éviter d’accentuer son mal-être.
Quelle est la comorbidité entre l’anxiété et la dépression ?
La comorbidité entre l’anxiété et la dépression est fréquente, car ces deux troubles partagent des mécanismes neurologiques et émotionnels similaires. Ils sont souvent interdépendants : l’anxiété chronique peut conduire à un épuisement mental et émotionnel, favorisant ainsi la dépression.
De même, la dépression peut renforcer l’anxiété en générant des pensées négatives envahissantes. Cette double condition complique le diagnostic et nécessite une prise en charge spécifique, combinant souvent thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et traitement médicamenteux adapté.
Il y a peu, je reçois le message d’un patient dont la douleur mentale indicible et terrible le ronge un peu plus chaque jour. Depuis quelques années, j’accompagne cet homme. Travailler de cette façon n’est pas dans mes habitudes. C’est une sorte d’entorse à la règle ce qui ne se fait pas sans heurts.
Aujourd’hui, avec son accord, je publie son témoignage liée à sa douleur mentale comme à sa peur de devenir fou. Par là même, je réponds à sa demande de comment traiter une douleur psychique.
Douleur mentale : une situation désastreuse
« Bonjour Frédéric,
E… de… Enfermé dans sa prison mentale.
Je vous écris des mails depuis quelques jours que je n’ose pas vous envoyer car c’est tout en vrac…et peur de paraître fou même si je sais que vous en avez entendu de toutes les couleurs… J’aimerais bien vous les envoyer, et peut être les transmettre à un collègue psy… Je paierai pour ça.
Je voulais vous remercier depuis un moment alors je vais faire simple. MERCI MERCI MERCI !!! Vous avez besoin d’encouragements.
C’est pas gagné, je rame, galère mais j’ai compris certaines choses en vous lisant, pas tout encore mais j’avance… Il y a quelque temps je comprenais rien quand on me parlait, je n’arrivais pas à réfléchir même si j’ai du mal encore, le stress, l’anxiété, la rumination…bouffent mon intelligence (hasch, jeu, isolement, maladie et mort de mon père il y aura un an le 25 avril avec accompagnement à domicile)… stress intense, anxiété, dépression, mal être intérieur… relation avec une femme qui a beaucoup de problèmes…au RSA je vis avec ma mère etc.
Entourage qui pleurait le jour « J » puis plus personne… Un frère fuyant qui m’a confié quelque chose de grave récemment…. Des mots comme « bouge toi » ou « mon petit ! ». On a pas arrêté de me le dire après la mort de mon père alors que je l’ai accompagné jusqu’au bout !… Ça m’a détruit déjà que je vivotais, galérais… Alors j’y vais pianissimo en plus j’ai mal partout.
J’ai une situation désastreuse. Comme vous l’a dit un internaute, tenez le cap.
Quel est le problème ?
Pour celui qui veut changer… Évoluer, comprendre, travailler sur lui… Votre blog est une mine d’or. Prenez soin de vous. Vous avez des âmes à sauver encore! Mais vous ne pouvez pas aider, sauver tout le monde… J’ai douté de vous. Désolé. Je pense que vous êtes intègre, sincère, dévoué à faire que les êtres humains se sentent mieux pour un monde meilleur, pour celui qui veut travailler sur lui… Cause perdue, ça vaut la peine d’essayer….
Je réfléchis (trop) pour un rendez vous. Je ne sais pas trop sur quoi travailler en fait de façon pragmatique. Rumination? Perfectionnisme? Stressé, je le suis beaucoup beaucoup à cause de ces ruminations… Pas mal de paranoïa aussi, je pense que ça va de paire avec la rumination… Pas confiance en moi…
Sur quoi avait on travailler pendant les 3 séances?… La procrastination il me semble non?… Suis pas sûr que c’était ça le problème…
Je viens de lire votre article sur les toc. Je sais bien que l’absence d’encouragement de mes parents, surtout de mon père (le bac on s’en fout par exemple… Il s’est jamais excusé en passant…) est une des causes parmi d’autres de mon mal être. J’ai jamais su passer au dessus de ça, gardant une rancune énorme contre lui.
« Je m’épuise… »
Je m’épuise chaque jour à chercher, chercher, stressé, angoissé, déprimé… Alternant les phases de ruminations mentales, de colère, un regain d’optimisme et « boom » retour dans la rumination… Je m’imagine des situations, scenarii avec toute sorte de personnes… Je me projette dans des situations imaginaires conflictuelles… Et je peste, rage, c’est fou…
Suis pas psy, j’aimerais bien qu’on me dise ce qu’il se passe, quel est le problème à traiter en priorité… (je vous avais dit que j’avais été très déçu par les psys… et à force on laisse tomber).
Cordialement Je voulais pas m’étaler et du coup je l’ai fait !!! J’arrête.«
« Chère Madame la douleur… »
Chaque personne, chaque cas clinique – psychique – est un cas particulier, unique. En ce qui concerne E., nous avons déjà eu l’occasion de travailler ensemble à la résolution de son problème.
C’est un homme attachant, sensible et en colère. Du moins, c’est ce que je crois comprendre. Il est pris dans un étau émotionnel. Un peu comme s’il essaye d’écarter les barreaux de sa prison mentale – la douleur -. Y réussissant à peine, prêt à vivre, les barreaux reprennent leur place initiale. Voire se resserrent plus encore que la fois précédente.
Il me semble évident que E. est pris dans un piège. Celui-ci consiste à essayer de comprendre puis à tenter de s’en sortir par lui même. Cet homme, involontairement, alimente ses tentatives de solutions. Celles-ci ont pour effet d’enrichir ses angoisses, ses ruminations mentales, ses pensées obsessionnelles.
De fait, je m’apprête à écrire quelque chose qu’il déteste. En agissant de la sorte, ce comportement relève du « Moi Je qui parle à moi Je ». Il tourne en rond et s’enivre de ses propres circonvolutions mentales. Cela me fait penser à moi, il y a quelques années.
Douleur mentale : comment devenir fou sans rien faire ?
Des années durant, douloureusement confronté à mes problèmes personnels, je tente vainement de comprendre le pourquoi du comment. La douleur est immense. Je suis convaincu que c’est dans ma propre histoire que la solution se trouve. Ce qui n’est pas faux. Mais pas vrai pour autant.
Pendants des périodes plus ou moins longues, je réinvestis ma propre histoire pour apaiser la douleur indescriptible que je subis.
C’est ainsi que je parcoure tous les lieux dont j’ai le souvenir. Rencontre tous les gens avec lesquels j’ai vécu bien des expériences diverses. Plus je réagis de la sorte, moins je trouve. Plus, bien évidemment, la douleur augmente.
Régulièrement, parfois plusieurs fois par semaine, je consulte des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes. Je consulte pendant des années. Cela me coûte des fortunes. Je cherche, exprime et partage la douleur, et tente de comprendre encore et toujours, d’identifier la source de la douleur qui me consume.
Des années durant, j’erre à en devenir fou. Je ne trouve rien ou si peu. Je reviens toujours à des questionnements qui ne m’apportent rien.
En fait, je cherche aux mauvais endroits. Je suis comme égaré par la douleur. Je cherche ailleurs ce que j’ai en moi. La douleur me ronge mais je veux l’ignorer. La plupart du temps, je peste contre l’incurie des psy que je consulte.
Je remets en cause leurs compétences, et leur bienveillance face à la douleur. Il m’est plus facile de m’en prendre à d’autres qu’à moi même.
La douleur mentale, ma douce compagne
Je mets des années à comprendre et d’autres années encore, à accepter que le changement repose sur ma seule responsabilité. Oui, je souffre et cette douleur est insupportable. Effectivement, je suis seul face à la douleur mais, je ne peux pas continuer de prétendre que c’est de la faute des autres.
Je souffre tellement de les voir me regarder comme une bête curieuse. La douleur est si vive que j’ai le sentiment de ne pas être comme tout le monde. Je me sens si différent.
Je brandis ma différence comme un soldat en portant haut l’étendard de « la » nation. Blessé à mort, à la différence près que je ne rends pas mon dernier souffle. Je veux vivre. Vivre d’une façon acharnée, obstinée, mais, je refuse de lâcher la douleur comme si le dit Baudelaire, elle est, je cite: « … Ma douce compagne… ».
Tous mes comportements se justifient du fait de la douleur. De mon humanité douloureuse dont je me vêts. C’est un oripeau, une manipulation affective imbécile, pour ne pas changer. Je suis habillé des haillons de la douleur.
J’ai si peur d’être le moteur et l’acteur de mon propre changement. Si peur de me tromper, d’échouer, même de façon provisoire. Je ne fais rien et revendique la douleur comme un mode de vie et j’en rends les autres responsables. Je n’assume pas mes comportements.
Il y a plus de 20 ans, un mois de novembre, j’ai comprends que, cette fois, cette fois là précisément, je perds tout. Vraiment. Définitivement, irrévocablement.
Je m’apprête à continuer à vivre mais seul, pire qu’abandonné, pire que plus aimé. Germe alors l’idée d’une solitude profonde dont je suis le seul responsable.
Toucher le fond
Là se trouve la vraie douleur ! La douleur à côté de cette perte n’est plus rien. Ma peur de perdre ceux que j’aime. Ma peur de définitivement me perdre. Perdre les « objets » de mon amour. Tout cela prend le pas sur la douleur.
Je touche le fond de la douleur. Pour la première fois de ma vie, je comprends, et prends acte, que je suis le seul responsable de ce sentiment d’être fou. J’ai tout pour moi. Je ne suis pas plus bête que la moyenne internationale, et je séduis de jolies personnes.
J’exerce des fonctions professionnelles que d’aucuns m’envient. Une compagne que d’autres m’envient et jalousent peut-être encore aujourd’hui. Et, pourtant, j’abîme tout et tout le monde, comme moi même.
Je connais bien des hommes et des femmes qui, au contraire de moi, n’ont pas tout cela, et pourtant, ils subissent une douleur identique à la mienne en bien des points. Notre point commun est que, un jour, nous décidons de cesser d’essayer de répondre à des questions qui n’ont aucun sens.
Nous faisons preuve d’un orgueil démesuré en essayant de nous en sortir seul, sans demander d’aide. C’est donc que nous avons choisi.
Douleur mentale : faire acte d’humilité
Eux comme moi, avons compris que notre orgueil, nos émotions, sont nos pires ennemis. Que nous sommes, et serons toujours nos pires ennemis.
Je me rends compte que, des années durant, je fais tout pour mettre en échec tous les psy que je consulte. « Des mauvais ». C’est ce que je n’ai de cesse de répéter à leur propos. J’ai si peur du changement que je préfère m’entretenir dans la douleur.
Le paroxysme dans la douleur ne suffit pas. Il faut que je sois confronté à la réalité de ma propre solitude, partant, de ma mauvaise foi. Je ne suis pas un mauvais bougre mais je me manipule et manipule les autres pour sauvegarder la douleur comme le « précieux » du Hobbit. Comportement mortifère et morbide.
Dans un dernier sursaut, c’est contrit, en colère et sur la défensive, que je demande de l’aide. J’apprends à faire confiance à des gens qui m’insupportent. Venant du même environnement émotionnel que moi, ils prennent le temps de m’apprivoiser.
Cela fait plus de 20 ans que je vais aussi bien que possible. J’apprends, avec leur aide et l’amour qu’ils m’offrent à avoir des comportements les plus adultes et les plus responsables possibles.
Et cela, même si, parfois, ma vie est difficile, compliquée. Même si ma vie, ou les éléments qui la composent de façon provisoire sont d’une violence inouïe. D’une violence sociale effarante. Je suis toujours là. Vivant. Je n’ai toujours pas repris mes anciens comportements.
Rester debout
Chaque jour, je suis impacté par la violence du système dans lequel cette humanité dit évoluer. Je suis parfois sidéré par la douleur face à ce monde que je ne comprends pas. Sidéré par la malhonnêteté de ce monde dont les éléments humains n’ont de cesse de justifier la violence qu’ils infligent aux autres par la violence qu’ils disent recevoir.
Cela s’appelle de la violence sociale. La violence légitime du système. Je suis outré par la malhonnêteté des femmes et des hommes qui nous gouvernent. Je considère qu’ils n’ont plus rien d’humain. Seuls l’argent, des comptes équilibrés, et leur soif de pouvoir les intéressent. Pourquoi veulent-ils tant laisser une trace notoire de leur passage?
Je suis triste que l’humanité me donne le sentiment de s’être reniée. Aujourd’hui, c’est impuissant que j’assiste à des comportements robespierristes. Hier, c’était bling bling à tous les étages. Une vulgarité et une arrogance époustouflante.
Entre hier et aujourd’hui, je suis toujours vivant. Debout. Contre vents et marées. Même si je doute. Et je doute beaucoup. Aujourd’hui, j’essaie de construire demain. Très récemment, mon superviseur m’a dit qu’en psychanalyse « on » appelle les gens comme moi des « non dupes ».
Puis-je changer le monde à moi tout seul? Que nenni. Dans ce monde de brutes, depuis des années, je décide de vivre tout en tenant la douleur à distance. Tout en rêvant d’une humanité emplie d’amour et de respect.
Je choisis de vivre tout en cultivant, en secret, mes utopies. Mes idéaux. Je n’en fais plus des ennemis inconscients. J’en fait mes amis. Mon intimité. Je cesse de jouer un rôle. Je joue, autant que faire se peut, le rôle de ma vie.
De l’importance de lâcher prise
Je ne suis plus seul. Je comprends que mon passé est dans mon dos. Que rien ne peut le modifier. Il est toujours là. Comme une plaie. Cependant, j’apprends à panser la douleur pour qu’elle cicatrise à jamais.
Je lâche prise à propos de mes parents. Et de bien d’autres gens encore. Aujourd’hui, je bénéficie d’amour. De l’amour des « miens ». De ceux qui composent ma vraie famille aujourd’hui. Je bénéficie – aussi – de l’amour de moi même.
D’aucuns m’enseignent l’amour. Au sens spirituel du terme, hors toute dimension religieuse. Je le tiens de ceux là d’apprendre à m’aimer moi même. Chaque jour, j’essaie. Chaque nouveau matin, ensoleillé ou non, est empreint de simplicité. De joies.
Et, parfois, aussi, d’angoisses ou de peurs diverses. Avant, je suis mort à moi même. Je pense que la seule issue consiste à exister dans la douleur.
Aujourd’hui, je suis vivant.
Chaque jour, je conserve à l’esprit, comme un don d’une inestimable valeur, que des hommes et des femmes m’ont enseigné que je ne suis pas responsable de ma douleur initiale. Je suis responsable de la solution.
Chaque jour, j’exprime ma reconnaissance à Madame la Douleur de m’offrir la possibilité de changer. Merci Madame de me permettre de faire un choix. Je choisis. Je renonce.
Douleur mentale : choisir, c’est renoncer
Plus tard, j’éprouve, à mon tour, le besoin d’être ce professionnel mauvais et incompétent en lequel on ne peut avoir confiance. Le même que tous ceux que j’ai moi même admonesté des années durant pour leurs incompétences.
J’éprouve donc l’irrésistible désir de partager ce qui m’est offert. Ce qui, pour la petite histoire, me vaut de me faire traiter d’enc… par un patient parce que je gagne ma vie avec la maladie des autres. Je demande à ce monsieur en quoi la sodomie est un problème pour lui. Il quitte mon cabinet. Fou furieux. Sans honorer le règlement de sa consultation. On ne peut décidément pas avoir en confiance en ces professionnels. N’est-ce pas E.?
E… Vous êtes un homme de valeur. Qu’attendez-vous pour vous bouger le c.. ? Qu’attendez-vous pour demander de l’aide ?
Quand la douleur mentale donne l’impression de devenir fou
La douleur mentale intense peut engendrer une peur irrationnelle de perdre la raison, un phénomène courant chez les personnes souffrant d’anxiété sévère, de dépression ou de stress chronique. Ces sensations, souvent amplifiées par des pensées obsessionnelles, peuvent donner l’impression de glisser vers la folie, alors qu’il s’agit en réalité d’un mécanisme psychique réactionnel au mal-être.
Pourquoi a-t-on cette peur de devenir fou ?
L’angoisse de perdre le contrôle de soi-même est généralement liée à des pensées intrusives, à un épuisement émotionnel ou à une surcharge de stress non gérée.
Les troubles anxieux, notamment les attaques de panique, peuvent provoquer des symptômes tels que la déréalisation, la dépersonnalisation et une hypervigilance extrême, ce qui donne l’impression d’être à la limite de la folie, alors que le cerveau est simplement submergé par l’émotion.
Différencier douleur mentale et trouble psychotique
Beaucoup craignent que leur souffrance psychique intense soit le signe d’un trouble psychiatrique grave comme la schizophrénie ou la psychose, mais ces pathologies sont bien distinctes.
Dans la grande majorité des cas, une prise de conscience de la peur de devenir fou indique qu’il ne s’agit pas d’une psychose, car les vraies pathologies psychiatriques graves ne génèrent pas cette crainte consciente.
Comment apaiser cette peur et retrouver la sérénité ?
Apprendre à observer ses pensées : se rappeler qu’une pensée angoissante n’est pas une réalité.
Techniques de relaxation : la cohérence cardiaque, la méditation et la pleine conscience permettent de calmer le mental.
Accompagnement thérapeutique : une thérapie comportementale de type bref et stratégique (Palo Alto) aide à restructurer les pensées anxiogènes et à retrouver un équilibre émotionnel.
Sortir de l’hyper contrôle : accepter l’inconfort sans chercher à le supprimer immédiatement permet de diminuer progressivement l’angoisse.
Questions fréquentes
Comment savoir si une douleur est mentale ?
Une douleur mentale se manifeste par une souffrance émotionnelle intense qui peut affecter autant le corps que l’esprit. Elle se traduit par des pensées obsessionnelles, une anxiété chronique, une sensation de vide intérieur ou encore une hypersensibilité aux émotions. Contrairement aux douleurs physiques, elle ne disparaît pas avec des traitements classiques, mais s’intensifie avec le stress, la fatigue et les ruminations mentales.
Comment soulager une douleur mentale ?
Pour apaiser une douleur psychique, il est essentiel de mettre à distance ses pensées anxiogènes et de travailler sur ses émotions. La thérapie systémique aide à modifier les schémas de pensée négatifs. Des pratiques comme la méditation, la respiration profonde ou l’exercice physique permettent aussi de réduire l’intensité du mal-être. Le soutien d’un professionnel ou d’un entourage bienveillant est souvent une clé essentielle à la guérison.
Quelles sont les causes de la douleur mentale ?
La douleur mentale peut être causée par divers facteurs : traumatismes passés, stress chronique, dépression, anxiété généralisée ou solitude émotionnelle. Elle peut également résulter d’un conflit intérieur non résolu, d’une pression sociale excessive ou d’une peur profonde de l’abandon. Dans certains cas, elle s’accompagne de symptômes physiques comme la fatigue, des troubles du sommeil ou des douleurs diffuses.
Quelle est la plus grande souffrance morale ?
La peur de l’abandon et la perte d’un être cher figurent parmi les plus grandes douleurs morales. L’absence de sens dans la vie, la culpabilité excessive ou la solitude affective peuvent également générer une souffrance intense. Ces douleurs psychiques, lorsqu’elles ne sont pas prises en charge, peuvent mener à une détresse profonde, voire à un état dépressif sévère.
Comment s’appelle la phobie de devenir fou ?
La peur obsessionnelle de perdre la raison est appelée la maniaphobie ou démophobie. Elle se retrouve souvent chez les personnes souffrant de trouble anxieux généralisé (TAG), de TOC ou de phobies d’impulsion. Cette crainte irrationnelle est généralement liée à une hyper vigilance excessive et à une analyse constante de ses pensées et de ses émotions.
Pourquoi est-ce que j’ai l’impression de devenir fou ?
L’impression de devenir fou est souvent le résultat d’un état d’anxiété intense, notamment lors de crises d’angoisse, de stress prolongé ou de fatigue mentale extrême.
Les pensées envahissantes, la déréalisation, la dépersonnalisation ou encore les obsessions anxieuses peuvent accentuer cette sensation. En réalité, ressentir cette peur prouve souvent que l’on ne devient pas fou, mais que le cerveau est simplement submergé par l’émotion.
Est-il possible de devenir fou à cause de l’angoisse ?
Non, l’angoisse ne mène pas à la folie, mais elle peut provoquer des symptômes troublants comme une sensation d’irréalité, des pensées incontrôlables ou un sentiment de perte de contrôle. Ces effets sont dus à une hyper activation du système nerveux et non à un trouble psychiatrique grave. L’anxiété peut être envahissante, mais elle est réversible avec un accompagnement adapté, comme la thérapie comportementale, la relaxation ou des exercices de recentrage émotionnel.
Le reflux gastrique, aussi appelé reflux gastro-œsophagien ou RGO, correspond à l’irruption d’une partie de l’estomac dans l’œsophage.
Son acidité peut causer une irritation de l’œsophage, de la gorge et de la bouche. Un tel reflux est dû à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien (le muscle qui ferme l’estomac).
Ce dysfonctionnement peut avoir plusieurs causes. L’alimentation et le stress sont les plus fréquents. Ils sont tous les deux souvent liés à l’anxiété et peuvent donc être traités par un comportementaliste professionnel spécialiste des troubles anxieux.
La régurgitation est le symptôme le plus courant du reflux gastrique. À la faveur d’une déglutition ou d’un autre mouvement de l’œsophage, vous sentez une vague d’acidité remonter dans votre gorge, parfois même jusqu’à la bouche.
À ce moment-là, il est très fréquent d’avoir l’impression que l’on va vomir. La plupart du temps, ce n’est pas le cas et le reflux gastrique ne provoque qu’une acidité désagréable et prononcée dans la bouche.
Ce symptôme principal du reflux gastrique connaît également quelques variations moins imposantes. Parfois, vous sentez une simple remontée acide qui ne va pas jusqu’à la bouche.
Ainsi, vous n’avez pas l’impression que vous allez vomir. Dans ce cas-là, le goût laissé par le reflux gastrique est moins imposant, mais il est toujours présent. Surtout, vous sentez une chaleur plus ou moins prononcée irradier dans votre gorge pendant quelques secondes.
Les autres symptômes d’un reflux gastrique sont :
Une sensation de brûlure dans le sternum qui irradie vers la gorge,
Des régurgitations,
Un goût acide et amer dans la bouche difficile à combattre,
Une voix enrouée, surtout le matin,
Des maux de gorge chroniques,
Une toux chronique,
Une mauvaise haleine persistante,
Une érosion de l’émail des dents,
De l’asthme.
Quelle est la cause d’un reflux gastrique ?
L’apparition d’un reflux gastrique chez un sujet sain est multi factorielle. Toutes les causes qui sont à l’origine d’un problème de reflux et d’acidité sont liées à l’environnement ou à l’hygiène de vie.
Ainsi, l’alimentation, l’activité physique, les vêtements portés, les médicaments et les troubles de l’anxiété peuvent être à l’origine de reflux gastriques plus ou moins importants.
Bien sûr, certaines maladies perturbent également la contraction du sphincter œsophagien.
Le stress et l’anxiété favorisent le reflux gastrique
Le reflux gastrique est du à un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien. Ce muscle permet de fermer la communication entre le bas de l’œsophage et l’estomac. Quand il dysfonctionne, le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage et parfois jusqu’à la gorge et la bouche.
Or, le stress et l’anxiété sont des facteurs importants de dysfonctionnement de l’estomac et du sphincter œsophagien. Ils agissent de deux manières différentes :
Les tensions liées au stress et à l’anxiété peuvent perturber la contraction du sphincter œsophagien. Résultat, les reflux gastriques et les remontées acides sont fréquents. Il arrive également que cela perturbe l’alimentation quand le sphincter ne laisse plus passer les aliments.
L’anxiété dérègle également le fonctionnement de l’estomac. Celui-ci peut avoir plus de mal à gérer et digérer les aliments. Sous l’effet des tensions corporelles induites par le stress et les troubles anxieux, il renvoie certains aliments en forçant le passage au niveau du sphincter. Ce phénomène s’accompagne souvent de crampes à l’estomac.
Une trop forte pression sur l’estomac
Comme nous venons de le voir, une forte pression sur l’estomac provoque des reflux gastriques, car elle empêche le sphincter œsophagien de fonctionner correctement.
Cependant, cette trop forte pression peut parfois être extérieure à l’organisme, manuelle et ne pas dépendre donc que de l’anxiété.
Ainsi, l’obésité et la grossesse sont des facteurs de risque importants. Dans le premier cas, le surpoids et les organes qui en souffrent appuient trop fortement sur l’estomac.
La pression provoque des remontées acides. Dans le second cas, c’est évidemment la croissance du fœtus qui va appuyer fortement sur l’estomac et provoquer un reflux gastrique.
Enfin, il faut savoir que des vêtements trop serrés à la taille peuvent faire le même effet. La mode actuelle est aux pantalons à taille haute qui soulignent efficacement les hanches.
Dès lors, il est tentant de serrer sa ceinture au niveau de la taille pour accentuer l’effet. LLe problème, c’est que la pression alors transférée sur l’estomac provoque des reflux gastriques douloureux.
Certains composés chimiques qui relâchent l’œsophage
Le sphincter œsophagien est un muscle particulièrement sensible. Nous ne pouvons pas le contrôler consciemment. Il doit être capable de s’ouvrir quand le cerveau reçoit les stimulations nécessaires.
Le problème d’un tel fonctionnement, c’est que certains composés chimiques peuvent provoquer l’ouverture du sphincter œsophagien, même quand elle n’est pas utile. Les deux composés chimiques les plus connus ayant ces conséquences se trouvent dans la menthe et dans la fumée de cigarette.
Ainsi, tous les chewing-gums et les bonbons à la menthe sont à éviter. De même, il est préférable de ne pas fumer quand on a des crises de reflux gastrique.
Quelles sont les substances qui irritent l’estomac et augmentent son acidité ?
L’augmentation de l’estomac favorise son irritation. Or, cette irritation se transmet inévitablement au sphincter œsophagien. Il devient alors incapable de remplir correctement son rôle. Il faut donc éviter les substances irritantes au même titre que celles qui produisent un relâchement du sphincter.
Ces substances sont assez nombreuses et se trouvent dans beaucoup des plats qui composent notre alimentation. Les personnes qui souffrent fortement des reflux gastriques doivent donc réorganiser leurs repas et leur hygiène de vie ce qui, parfois, peut relever de la prise de tête.
Enfin, on retrouve certaines de ces substances dans des médicaments, notamment les antibiotiques et les anti-inflammatoires. Si vous suivez un traitement médicamenteux, lisez attentivement la notice pour vérifier que les reflux gastriques font bien partie des effets secondaires.
Certaines maladies sont responsables du RGO
Enfin, certaines maladies peuvent provoquer des reflux gastriques en perturbant le sphincter œsophagien. C’est le cas notamment de la hernie hiatale et de la sclérodermie. Ces deux maladies interfèrent avec le système nerveux secondaire.
Résultat, le sphincter, sur lequel nous n’avons aucun contrôle conscient, ne se contracte pas correctement. Son ouverture et sa fermeture sont donc défectueuses.
Quelles sont les conséquences d’un reflux gastrique ?
Le reflux gastrique a de nombreuses conséquences. Certaines sont bénignes et simplement pénibles au quotidien. D’autres sont plus graves et nécessitent une attention médicale, car leur évolution peut être préoccupante.
Heureusement, si le reflux gastrique est géré rapidement, notamment agissant sur ses causes les plus fréquentes (anxiété, surpoids, etc.), alors il n’a aucune conséquence.
Comprendre le reflux gastro-œsophagien (RGO)
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) se caractérise par la remontée du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage, provoquant des sensations de brûlure appelées pyrosis.
Ce phénomène est souvent dû à un dysfonctionnement du sphincter œsophagien inférieur, qui agit comme une valve entre l’œsophage et l’estomac.Lorsque ce muscle se relâche de manière inappropriée, l’acide gastrique peut remonter, irritant la muqueuse œsophagienne.
Symptômes Fréquents du RGO
Les manifestations courantes du RGO incluent :
Brûlures d’estomac : sensation de chaleur ou de brûlure derrière le sternum, souvent après les repas ou en position allongée.
Régurgitations acides : remontées de liquide amer ou acide dans la bouche.
Dysphagie : difficulté à avaler ou sensation de blocage des aliments dans l’œsophage.
Toux chronique : irritation de la gorge pouvant entraîner une toux persistante.
Ces symptômes peuvent varier en intensité et affecter la qualité de vie quotidienne.
Facteurs déclenchants et aggravants
Plusieurs éléments peuvent favoriser ou aggraver le RGO :
Une inflammation de l’œsophage (œsophagite) qui produit des saignements et des ulcères,
Des hémorragies de l’œsophage et de l’estomac,
Une sténose peptique (rétrécissement du diamètre de l’œsophage) qui empêche de s’alimenter correctement,
Le syndrome de l’œsophage de Barrett: les cellules de la paroi de l’œsophage sont remplacées progressivement par des cellules de l’estomac, ce qui favorise encore davantage l’inflammation.
Les conséquences psychiques du RGO
En soi, le RGO ou reflux gastro œsophagien est un problème mécanique. S’il est notoire qu’il est à rapporter à des problèmes physiques voire médicaux, il a aussi des origines et des conséquences psychiques.
Ainsi, une personne victime de troubles anxieux peut être victime d’un RGO tout en ressentant problèmes d’équilibres comme une sensation de tanguer et/ou observer voire une modification importante de son rapport à la réalité extérieure.
Dans le premier cas, cela signifie que cette personne n’a plus le sentiment de s’incarner et partant, ressent des vertiges lesquels sont le symptôme d’une trés forte anxiété.
Idem dans le second cas où le cerveau de la personne concernée considère qu’elle n’est pas en mesure de gérer la réalité extérieure et, dès lors, la protège du monde environnant en lui donnant le sentiment d’un brouillard diffus.
Il va de sans dire, ou écrire, que ces deux symptômes sont des sources d’angoisses qu’elle essaie de contrôler ce qui rajoute un stress conséquent pour cette même personne déjà en grande difficulté.
La personne peut donc constater que son anxiété s’aggrave et, partant en ressentir les effets physiques (cf. reflux gastrique) tout en nourrissant de l’inquiétude quant à la persistance ou l’aggravation de ses symptômes d’anxiété.
En conséquence de quoi la personne anticipe ce qui nourrit d’autant plus troubles anxieux et RGO. A ce sujet, n’oublions pas qu’en pareille situation le reflux gastrique s’inscrit dans une dimension somatique.
Approches thérapeutiques
Le traitement du RGO repose sur :
Modifications du mode de vie : adopter une alimentation équilibrée, éviter les aliments déclencheurs, perdre du poids si nécessaire, et ne pas s’allonger immédiatement après les repas.
Médicaments : utilisation d’antiacides, d’antihistaminiques H2 ou d’inhibiteurs de la pompe à protons pour réduire l’acidité gastrique.
Thérapies de gestion du stress : techniques de relaxation, méditation et, si besoin, accompagnement psychologique pour diminuer l’impact de l’anxiété sur le RGO.
Dans certains cas sévères, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Faut-il consulter un médecin pour traiter un reflux gastrique ?
L’immense majorité des personnes souffrant d’un reflux gastrique le considère comme un simple désagrément. Alors, ils se contentent d’acheter des médicaments en vente libre dans le commerce pour soulager le problème.
Heureusement, dans la majorité des cas, c’est largement suffisant. En tout cas pour traiter temporairement une acidité trop élevée. Pour un traitement du reflux gastrique bénin à long terme, il n’existe pas de solution médicamenteuse.
En revanche, certains symptômes doivent vous pousser à consulter un médecin immédiatement. Ils sont le signe indéniable que vos reflux gastriques et vos problèmes d’estomac, quelle que soit leur origine, ont provoqué des troubles plus graves.
Voici donc la liste des symptômes à surveiller:
Une douleur pendant la déglutition,
La difficulté à avaler les aliments,
Du sang dans votre salive (pas seulement quand vous vous brossez les dents),
Le besoin répété de vous rincer la gorge,
Des vomissements,
Du sang coagulé (sombre, voire noir) dans vos selles,
Des selles très noires,
De la toux,
Une respiration asthmatique, surtout en position allongée.
Comment prévenir et soulager un reflux gastrique ?
Il est facile d’identifier un reflux gastrique sans l’aide d’un médecin. Si vous en souffrez, vous pouvez difficilement l’ignorer, car les symptômes du reflux s’imposent au quotidien.
En revanche, il est fréquent que ceux qui souffrent de reflux gastrique considèrent pendant des années que leurs douleurs et désagréments quotidiens constituent une norme. Pourtant, ces sensations de brûlures et de remontées acides ne sont pas normales.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe toute une série de bonnes habitudes à prendre pour l’imiter l’apparition de reflux gastriques. Ces astuces fonctionnent principalement sur les reflux liés à l’alimentation et à l’hygiène de vie:
Prendre de petits repas, légers mais plus fréquents dans la journée.
Éviter les aliments déconseillés en cas de reflux gastriques.
Manger lentement et mastiquer longuement chaque bouchée.
Attendre trois à quatre heures avant de s’allonger ou de se coucher après un repas.
Éviter les vêtements trop serrés à la taille.
Arrêter de fumer.
Pratiquer une activité physique régulière pour maintenir un poids de santé. Attention, cependant, certains sports sont déconseillés quand on souffre de problèmes d’estomac.
Surélever votre tête quand vous dormez (environ 15 cm au-dessus du niveau de l’estomac).
Par ailleurs, il ne faut pas minimiser l’impact du stress sur les reflux gastriques. Les personnes qui souffrent de troubles anxieux sont statistiquement très présentes parmi ceux qui souffrent de reflux gastriques.
Ainsi, soigner son trouble anxieux permet souvent de prévenir et de soulager les reflux gastriques. Pour cela, il est recommandé de solliciter l’aide d’un comportementaliste.
Grâce à des techniques professionnelles et spécialisées, il pourra supprimer votre trouble en quelques semaines.
Les brûlures d’estomac sont-elles liées au stress ?
Le stress est un facteur aggravant des brûlures d’estomac. Il est même l’un des facteurs les plus souvent cités parmi les causes des brûlures d’estomac. Les tensions liées au stress et à l’anxiété ont tendance à augmenter l’acidité de l’estomac.
Cette acidité est à l’origine des brûlures d’estomac, mais pas seulement. Comme nous l’avons vu plus tôt, une trop forte acidité de l’estomac provoque également des reflux gastriques.
Par ailleurs, le stress a deux conséquences majeures sur le sphincter œsophagien. D’abord, il le fragilise et perturbe son fonctionnement. En l’empêchant de se contracter correctement, il l’empêche de refermer l’estomac.
Ensuite, le stress rend le sphincter œsophagien plus sensible à l’acidité. Comme l’acidité est aussi augmentée par le stress, le sphincter fragilisé va s’ouvrir plus facilement. Résultat, les sucs digestifs remontent et on appelle cela des reflux gastriques.
Apprendre à gérer son stress est donc l’une des seules solutions à long terme pour se débarrasser des reflux gastriques. Les médicaments sont généralement efficaces temporairement seulement.
Lutter contre l’anxiété avec l’aide d’un comportementaliste spécialisé est donc le meilleur moyen de trouver une solution durable à ce problème du quotidien. De plus, c’est une solution bien moins lourde qu’une prise quotidienne de médicament jusqu’à la fin de votre vie.
Comment le stress agit-il sur l’estomac ?
Le stress agit sur l’estomac de bien des manières différentes. Lutter contre l’anxiété pour supprimer ses symptômes du reflux gastro-œsophagien est une bonne solution.
Cependant, vaincre son stress avec un comportementaliste permet également de se débarrasser de nombreux problèmes gastriques qui touchent l’estomac et l’ensemble du système digestif.
Effectivement, le système digestif en général – et l’estomac en particulier – a reçu le surnom de « deuxième cerveau » depuis quelques années. De récentes découvertes ont permis de prouver que l’estomac produisait ses propres neurones et disposait d’un système nerveux complexe.
Bien sûr, il ne vit pas en autarcie et communique avec notre système nerveux principal guidé par le cerveau. Cela a permis de prouver l’influence majeure que le cerveau a sur l’estomac et inversement.
Ainsi, quand l’anxiété s’attaque à votre cerveau et paralyse votre système nerveux central, elle se propage aussi dans l’estomac. Les tensions peuvent s’y accumuler et provoquer de nombreux désagréments, maux et maladies.
Les symptômes les plus fréquents de l’effet du stress et de l’anxiété sur l’estomac sont:
Des ballonnements,
Des crampes,
La sensation d’un estomac noué,
Des nausées,
Des diarrhées.
Anxiété et flore intestinale
Le lien étroit et particulier entre le cerveau et l’estomac repose également sur la flore intestinale. Derrière cette expression se cachent en réalité les milliards de bactéries bienfaisantes et bien utiles qui forment notre microbiote personnel.
La qualité de cette flore intestinale détermine la qualité de notre digestion, mais elle a aussi un impact sur l’humeur, la dépression et l’anxiété. Ainsi, bien manger est une clé essentielle au bien-être psychique.
Par ailleurs, l’inverse semble également vrai aussi. Votre anxiété, votre stress et vos humeurs ont un impact sur votre flore intestinale. Un impact d’autant plus important en cas d’acidité gastrique élevée. Une trop forte acidité détruit une partie essentielle du microbiote.
Voilà pourquoi l’anxiété est également liée à l’obésité, au-delà des comportements alimentaires compensatoires. Reprendre sa vie en main pour sortir de ses tourments psychiques passe donc par une approche généralisée des problèmes.
Ainsi, reprendre une activité physique et améliorer son alimentation ne peuvent pas se passer d’une thérapie cognitive et comportementale pour vaincre le stress, l’anxiété, l’angoisse et la dépression.
Comment vaincre durablement le stress ?
Il existe de nombreuses méthodes pour combattre le stress au quotidien:
Pratiquer la cohérence cardiaque,
Pratiquer la méditation,
Faire du yoga,
Avoir une activité physique et sportive régulière et suffisante,
Développer sa créativité,
Se tourner vers des loisirs qui nous calment et nous détendent,
Se défouler physiquement suffisamment tous les jours,
Faire des pauses régulières dans la journée,
Marcher pendant ses pauses,
Éviter d’utiliser son smartphone ou son ordinateur pendant ses moments de calme,
S’étirer suffisamment et régulièrement,
Organiser sa journée pour limiter les angoisses liées aux retards,
S’alimenter correctement,
Boire suffisamment,
Manger léger.
Cependant, toutes ces techniques permettent de lutter efficacement contre un stress environnemental. Or, ce stress est une réaction naturelle face à une situation qui nous dépasse.
Notre vie moderne nous impose des quantités de stress trop importantes et nous sommes tous obligés d’augmenter notre seuil de tolérance grâce à ces astuces et ces techniques.
Néanmoins, le vrai problème qui devient difficile à gérer seul, c’est quand le stress se transforme en anxiété généralisée qui conduit à une grande fatigue.
On parle alors de troubles anxieux et de petites techniques appliquées au quotidien ne suffisent plus à le gérer quotidiennement. L’anxiété doit être vaincue durablement et ce ne sont pas les médicaments contre l’anxiété qui, à eux seuls, vont résoudre le problème.
En effet,, une thérapie cognitive avec un comportementaliste reste la solution la plus accessible, la plus durable (contrairement aux médicaments) et la plus rapide (quelques semaines seulement).
Comment soigner un reflux gastrique ?
Le reflux gastro-œsophagien a de multiples causes. Nous avons longuement décrit l’ensemble de ces facteurs dans cet article. Par conséquent, soigner un reflux gastrique nécessite de s’attaquer à l’ensemble des causes.
Avec une observation minutieuse des réactions de votre corps, vous constatez si la situation s’améliore. Cela vous permet d’éliminer progressivement les facteurs de risques qui ne vous concernent pas. Vous pouvez alors traiter précisément la cause de vos reflux.
Une telle méthode est bien souvent nécessaire, car tous les reflux gastriques n’ont pas les mêmes causes. Certaines personnes boivent énormément de café et souffrent de reflux. Elles arrêtent alors de consommer cette boisson qu’elles aiment tant. Mais elles ne constatent aucune amélioration après plusieurs semaines de privation.
Dés lors, il devient nécessaire de poursuivre les recherches en continuant à éliminer certains comportements.
Bien sûr, il ne faut pas perdre de vue que certaines causes agissent en synergie. L’une des causes les plus fréquentes, c’est évidemment le stress.
Vous pouvez supprimer les reflux gastriques en vous privant de nombreux aliments. Cependant, ces aliments ne provoquent peut-être aucun reflux gastrique si vous ne souffrez pas d’un trouble anxieux.
Voilà pourquoi il faut avancer avec méthode, notamment en demandant l’aide d’un comportementaliste.
Pourquoi faut-il arrêter de fumer pour lutter contre le reflux gastrique ?
L’impact de la cigarette sur le reflux gastrique est bien connu. Nous avons déjà expliqué que certains composants de la fumée agissaient directement sur le sphincter œsophagien. Ces composants perturbent sa contraction. Il ne ferme plus correctement l’estomac et les acides de digestion qu’il contient remontent jusqu’à la bouche.
Il ne faut cependant pas négliger un impact indirect de la cigarette sur les reflux gastriques. Effectivement, fumer est un facteur aggravant des états de stress et d’anxiété.
Les premières cigarettes aident à la détente, c’est vrai. Néanmoins, quand l’addiction s’installe, vous ne fumez plus pour vous détendre, mais pour retrouver un niveau de stress normal.
Résultat, chaque fois que vous ne fumez pas, votre stress augmente. L’addiction à la cigarette est principalement psychologique. La nicotine est un composant dont il est relativement aisé de se sevrer puisque le corps s’en débarrasse en 10 jours à peine.
S’il est si dur d’arrêter de fumer, c’est à cause de l’impact de la cigarette sur notre psychisme.
Ici encore, gérer son addiction et toutes ses conséquences (sur notre quotidien ou notre estomac et ses reflux) nécessite l’aide d’un comportementaliste spécialisé en thérapie cognitive et en gestion du stress.
Comment soigner un reflux gastrique naturellement ?
Une thérapie menée par un thérapeute comportemental prend généralement plusieurs semaines pour vous débarrasser définitivement de vos troubles anxieux.
En parallèle, vous pouvez tout à fait agir sur votre reflux gastrique de manière plus ciblée grâce à des astuces totalement naturelles.
Comme les médicaments, elles ont un effet temporaire qui disparaît si vous arrêtez de les appliquer. En revanche, contrairement aux médicaments, elles n’ont pas de conséquences néfastes sur le reste de l’organisme.
Voici quelques astuces pour soigner un reflux gastrique naturellement:
Fractionnez vos repas : mangez plus souvent, mais moins.
Arrêtez les boissons gazeuses.
Buvez 150 ml pendant les repas (de 30 min avant à 1 h après le repas).
Évitez les fruits crus à la fin du repas, car ils favorisent la fermentation et l’augmentation de l’acidité.
Optez pour une cuisson douce des aliments (à la vapeur par exemple).
Ne vous allongez pas juste après le repas..
Utilisez un cataplasme pour l’estomac à base de miel, de gingembre, de banane et d’argile.
Pratiquez la cure de soupe miso.
Arrêtez de manger juste avant la satiété (mangez lentement pour la repérer plus facilement).
Soignez votre constipation si vous en souffrez.
Les traitements naturels contre les remontées acides
Pour soigner rapidement et temporairement vos reflux gastriques, vous pouvez aussi vous tourner vers des produits et des traitements naturels efficaces:
La tisane de graines de fenouil,
Le jus de choucroute lactofermenté,
De l’aloe vera,
Du lait d’argile blanche,
L’argile verte en cataplasme (à appliquer sur l’estomac, pas à avaler),
L’huile essentielle de basilic,
Le vinaigre de cidre,
Un bon massage de pied (la réflexologie plantaire peut soulager l’estomac),
L’huile essentielle de menthe poivrée,
Le macérât de bourgeons de figuier.
Tous ces remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves pendant des siècles. Prenez le temps de vous renseigner longuement sur la meilleure manière de les préparer et de les utiliser.
Aucun de ces produits n’est dangereux pour la santé, mais il serait dommage de mal les utiliser et d’aggraver vos douleurs à l’estomac.
Enfin, ne perdez pas de vue que ces solutions ne sont que temporaires. Il est donc essentiel d’agir sur la cause à l’origine des reflux gastriques.
Est-ce que le miel est bon contre les brûlures d’estomac ?
Le miel est connu depuis des siècles pour ses vertus anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Il était même utilisé pendant longtemps sur les plaies pour réduire les risques d’infections et accélérer la cicatrisation.
Toutes ces vertus peuvent être utilisées pour soigner les brûlures d’estomac. L’action anti-inflammatoire et anti-infectieuse du miel lui permet de lutter contre les infections de l’estomac et de l’intestin. Il réduit les risques d’inflammation et d’ulcères.
Indirectement, le miel permet de lutter contre les brûlures de l’estomac. Son action sur la flore intestinale réduit également l’acidité de l’estomac. Ainsi, il diminue les reflux gastriques. En revanche, il ne résout pas le problème.
Vous gaver de bonbons au miel ne vous permettra pas de soigner vos troubles digestifs s’ils sont liés à l’angoisse, au stress ou à l’anxiété.
Le lait soulage-t-il le reflux gastrique ?
Le lait est recommandé depuis longtemps par les médecins pour lutter contre les brûlures d’estomac. Effectivement, le lait entier permet de diminuer rapidement la sensation de brûlure à l’estomac. Il est donc très efficace.
En revanche, il ne soulage pas du tout les reflux gastriques, bien au contraire. Le lait contient de grandes quantités de caséine (une protéine typique des produits laitiers).
Or, la caséine augmente la production d’acide chlorhydrique. Elle augmente donc l’acidité de l’estomac. Une acidité qui, ensuite, produit davantage de reflux gastriques.
Le lait, au même titre que n’importe quelle boisson avec un pH moins acide que les sucs gastriques, procure donc un soulagement immédiat. Cependant, ce soulagement est toujours temporaire. Dans le cas du lait, il précède même une aggravation importante des brûlures et des reflux.
Il faut donc éviter de boire du lait.
Quels aliments éviter pour le reflux gastrique ?
Les aliments favorisant les remontées acides sont nombreux et il est impossible d’en faire une liste exhaustive. On peut néanmoins en faire une liste générale pour se guider parmi les aliments à éviter:
Les aliments riches en matières grasses,
La friture,
La charcuterie et les viandes faisandées,
Produits laitiers (lait, yaourt, fromages, etc.),
Fruits oléagineux,
Chocolat,
Piments,
Épices,
Le pain frais (surtout sa mie très riche en levain),
La farine,
Les céréales complètes,
Poissons gras,
Légumes secs,
Certains légumes frais (chou, navets, oignons, concombres, artichauts, poivrons, etc.),
Les agrumes et leurs jus,
Les sodas,
Le jus de tomates,
L’alcool.
Bien sûr, il n’est pas nécessaire de vous priver définitivement de tous ces aliments. Il est d’ailleurs impossible de vivre normalement en France sans beaucoup d’entre eux.
Cependant, vous devez surveiller votre consommation pour éviter d’en abuser. Vous devez également avoir une bonne hygiène de vie.
Surtout, si vous souhaitez échapper à ce genre de privation, vous devez apprendre à gérer le stress et à vaincre l’anxiété. Pour cela, l’idéal est d’avoir recours à une thérapie cognitive proposée par un comportementaliste professionnel.
Quels aliments manger en cas de reflux gastrique ?
Si vous souffrez d’une crise de reflux gastro-œsophagien, vous pouvez agir rapidement sur les brûlures en sélectionnant quelques aliments. Ils vous soulageront rapidement et limiteront les remontées acides:
Volailles sans la peau,
Poissons maigres,
Tofu,
Tous les aliments riches en fibres,
Les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, olive, noix),
L’avocat.
Quels sont les sports déconseillés quand on souffre de reflux gastrique ?
On conseille souvent aux personnes anxieuses de faire plus de sport. C’est un excellent conseil, surtout dans le cadre d’une thérapie comportementale. Néanmoins, si votre anxiété est à l’origine de vos brûlures d’estomac et de vos reflux gastriques, vous devez éviter certains sports.
Ainsi, il faudra éviter les sports qui impliquent trop de flexion du buste comme l’aviron ou la gymnastique. On évitera aussi ceux qui augmentent la pression abdominale comme la course à pied.
Enfin, on évitera les sports de combat, car les coups dans l’abdomen augmentent l’acidité gastrique.
Le cercle vicieux de la fatigue
Les reflux gastriques posent de gros problèmes la nuit. Effectivement, la position allongée est celle qui favorise le plus les remontées acides, car la gravité ne permet plus de lutter contre elles.
Les douleurs sont plus importantes la nuit et leurs conséquences sur l’œsophage et le sommeil sont dévastatrices. Le problème, c’est que ceux qui en souffrent entrent alors dans un cercle vicieux. Les reflux gastriques diminuent la qualité du sommeil et augmentent la fatigue générale.
Or, la fatigue augmente l’anxiété et les tensions liées au stress. Résultat, l’acidité gastrique augmente encore et les reflux gastriques sont de plus en plus douloureux. Une fois encore, il faut briser ce cercle vicieux en gérant directement son anxiété.
Bien sûr, apaiser temporairement les brûlures d’estomac permet de trouver plus facilement le sommeil. Cependant, la nuit est longue et l’effet se dissipe.
Questions fréquentes
Comment soigner un RGO dû au stress ?
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) causé par le stress peut être soulagé en combinant une gestion de l’anxiété et des modifications alimentaires. Adopter des techniques comme la respiration profonde, la cohérence cardiaque ou la méditation aide à calmer le système nerveux et réduire l’acidité gastrique.
Une alimentation anti-reflux (éviter les aliments acides, gras et irritants) et des repas légers favorisent une digestion plus sereine. Si les symptômes persistent, un traitement avec des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peut être envisagé.
Comment l’anxiété provoque-t-elle le RGO ?
L’anxiété influence directement le fonctionnement de l’appareil digestif en augmentant la production d’acide gastrique et en perturbant le sphincter œsophagien inférieur, favorisant ainsi les remontées acides. De plus, le stress entraîne des contractions musculaires involontaires qui peuvent comprimer l’estomac, accentuant le reflux. L’hypervigilance anxieuse amplifie aussi la perception des brûlures d’estomac, rendant les symptômes plus difficiles à supporter.
Quels sont les symptômes du reflux gastrique psychosomatique ?
Le RGO psychosomatique se manifeste par des brûlures d’estomac, une sensation de boule dans la gorge, des nausées et parfois une oppression thoracique.
Contrairement au reflux purement physiologique, ces symptômes sont aggravés par le stress et peuvent s’intensifier sans raison digestive apparente. Souvent, ils diminuent lors d’une détente profonde, confirmant l’implication du facteur émotionnel.
Quels sont les symptômes d’un estomac nerveux ?
Un estomac nerveux se traduit par une digestion difficile, des ballonnements, des spasmes gastriques et parfois des remontées acides. Ces symptômes apparaissent souvent dans des périodes de fort stress ou d’anxiété et peuvent s’accompagner de nausées, éructations et oppression abdominale. Ils sont liés à une hyperactivité du système nerveux autonome, qui dérègle la production d’acide et la motilité gastrique.
L’anxiété est-elle liée au reflux ?
Oui, l’anxiété est un facteur aggravant du reflux gastro-œsophagien (RGO).
Le stress stimule la production de cortisol, une hormone qui augmente l’acidité gastrique et modifie la motricité digestive, favorisant ainsi les remontées acides. De plus, les personnes anxieuses sont souvent plus sensibles aux sensations corporelles, amplifiant la perception des brûlures d’estomac.
Est-ce que l’estomac peut donner des angoisses ?
Oui, l’estomac et le cerveau sont étroitement liés via l’axe intestin-cerveau. Une digestion perturbée, des reflux ou des douleurs gastriques peuvent déclencher une réaction de stress, créant un cercle vicieux entre troubles digestifs et anxiété.
Cette interaction explique pourquoi certaines personnes ressentent des palpitations, des sueurs ou une agitation mentale après un repas difficile à digérer.
Quelle est la signification psychologique du reflux gastro-œsophagien ?
Sur le plan psychologique, le reflux gastro-œsophagien (RGO) peut symboliser une difficulté à « digérer » une situation émotionnelle. Il est souvent observé chez des personnes ressentant une oppression émotionnelle, un trop-plein de stress ou des conflits non résolus. Le reflux pourrait être une manière pour le corps de manifester un mal-être intérieur, nécessitant un travail sur la gestion émotionnelle.
Est-ce que le stress peut causer des reflux gastriques ?
Oui, le stress peut déclencher ou aggraver les reflux gastriques. Il augmente la production d’acide gastrique, ralentit la vidange de l’estomac et affecte le bon fonctionnement du sphincter œsophagien inférieur. Ces effets combinés créent un environnement propice aux remontées acides, surtout en période d’anxiété prolongée.
Quels sont les symptômes d’un reflux gastrique psychologique ?
Un reflux gastrique psychologique se manifeste par des brûlures d’estomac, une oppression thoracique, une sensation de gorge serrée et parfois des remontées acides sans cause alimentaire apparente. Ces symptômes sont souvent exacerbés par des périodes de stress et peuvent disparaître spontanément en état de relaxation.
Quel est l’effet du stress sur l’estomac ?
Le stress impacte directement l’estomac en augmentant la production d’acide chlorhydrique, ce qui peut provoquer des brûlures gastriques et des reflux. Il ralentit aussi la digestion, favorisant des ballonnements et un inconfort abdominal. En cas de stress chronique, il peut même déclencher des gastrites nerveuses ou aggraver un ulcère gastrique.
Est-ce que les reflux gastriques fatiguent ?
Un RGO chronique peut provoquer une fatigue persistante en raison des micro-réveils nocturnes, dus aux remontées acides qui irritent l’œsophage. De plus, l’inflammation prolongée du système digestif draine de l’énergie et peut affaiblir l’organisme, contribuant à une sensation d’épuisement.
Est-ce que le stress peut provoquer une œsophagite ?
Le stress n’est pas une cause directe d’œsophagite, mais il peut en être un facteur aggravant. En augmentant la production d’acide gastrique et en affaiblissant le sphincter œsophagien, il favorise les remontées acides répétées qui peuvent, à terme, irriter et enflammer l’œsophage, causant une œsophagite.
Comment soigner une gastrite de stress ?
Une gastrite causée par le stress peut être soulagée par une approche combinant modifications alimentaires, gestion du stress et, si nécessaire, un traitement médicamenteux. Il est conseillé d’adopter une alimentation douce (éviter café, alcool, épices), de pratiquer des exercices de relaxation (méditation, respiration) et, si besoin, d’utiliser des antiacides ou des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour protéger la muqueuse gastrique.