Angoisse Nocturne : Quand la Nuit Devient Source d’Anxiété

Comprendre l’angoisse nocturne : causes et symptômes

L’angoisse nocturne est-elle un symptôme d’anxiété ?

L’angoisse nocturne est une manifestation fréquente des troubles anxieux. De nombreuses personnes souffrant d’anxiété généralisée constatent une intensification de leurs symptômes le soir et pendant la nuit, ce qui les pousse à s’interroger sur les origines de ces crises nocturnes.

Pourquoi l’anxiété s’intensifie-t-elle la nuit ?

La nuit, l’absence de distractions amplifie les ruminations et les pensées intrusives. Le cerveau, moins sollicité par les activités quotidiennes, se met à analyser et sur-interpréter les émotions vécues, créant un terrain favorable aux angoisses nocturnes.

Quelles sont les origines de l’angoisse nocturne ?

Les causes médicales et physiologiques

  • Apnée du sommeil : perturbation respiratoire entraînant des réveils en sursaut.
  • Troubles digestifs : reflux gastro-œsophagien ou digestion difficile pouvant déclencher une sensation d’oppression.
  • Dérèglements hormonaux : fluctuations influençant l’humeur et l’anxiété.

Les causes psychologiques et émotionnelles

  • Stress chronique et ruminations : pensées obsédantes avant de dormir.
  • Traumatismes passés : expériences négatives renforçant l’angoisse nocturne.
  • Dépression et troubles anxieux : facteurs favorisant une anxiété exacerbée durant la nuit.

Facteurs génétiques et prédispositions familiales

Des études suggèrent une corrélation entre les antécédents familiaux de troubles anxieux et la survenue d’angoisses nocturnes, notamment chez les personnes dont les parents ont souffert de troubles du sommeil.

crises d'angoisses nocturnes

Angoisse nocturne : reconnaître les symptômes

Les symptômes physiques des crises d’angoisse nocturne

  • Palpitations et accélération du rythme cardiaque.
  • Oppression thoracique et sensation d’étouffement.
  • Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes.
  • Tremblements et spasmes musculaires.
  • Nausées et troubles digestifs.

Les symptômes psychiques associés à l’angoisse nocturne

Comment calmer l’angoisse nocturne ?

1ère technique : affronter plutôt que fuir

Avant l’apparition des crises, pratiquez un exercice issu de la thérapie comportementale de Palo Alto : anticiper le pire. Installez-vous dans un endroit calme et visualisez la nuit catastrophique qui vous attend. Imaginez les conséquences sur votre travail et vos relations. Cette approche contre-intuitive désamorce la peur et en réduit l’intensité.

2e technique : vider son mental avant de dormir

Quelques minutes avant le coucher, écrivez librement sur une feuille toutes vos pensées et préoccupations. Ensuite, lisez-les à haute voix, puis déchirez et jetez la feuille. Cet exercice permet de libérer l’esprit et d’éviter l’accumulation de tensions.

Crises d’angoisse nocturnes : comment les gérer ?

Exercices de respiration pour apaiser une crise

Lorsque l’angoisse survient, la respiration abdominale profonde permet de calmer instantanément le système nerveux. Inspirez lentement par le nez en gonflant le ventre, retenez l’air quelques secondes, puis expirez doucement par la bouche. Répétez cet exercice jusqu’à retrouver un état émotionnel apaisé.

Techniques de visualisation et relaxation

Installez-vous confortablement, fermez les yeux et imaginez un lieu paisible et rassurant. Visualisez chaque détail, ressentez les sensations agréables liées à cet environnement et plongez progressivement dans un état de détente profonde.

Anxiété nocturne : conseils pratiques pour retrouver un sommeil paisible

Adopter une hygiène de vie favorable au sommeil

  • Pratiquer une activité physique régulière, mais éviter l’effort intense en soirée.
  • Manger léger et éviter la caféine ou l’alcool avant le coucher.
  • Couper les écrans au moins une heure avant de dormir.
  • Maintenir une température fraîche et un environnement propice au sommeil.

Limiter les tentations nocturnes

  • Laisser le téléphone hors de la chambre pour éviter toute stimulation inutile.
  • Opter pour une lecture apaisante avant le coucher.
  • Écouter de la musique douce ou des sons relaxants.

Quels traitements pour l’angoisse nocturne ?

Approches naturelles

  • Infusions de plantes relaxantes : tilleul, camomille, valériane, lavande.
  • Techniques de relaxation : méditation, cohérence cardiaque, sophrologie.

Hypnose et thérapies comportementales

L’hypnose et la thérapie stratégique Palo Alto sont particulièrement efficaces pour traiter les angoisses nocturnes en modifiant les schémas de pensée anxiogènes.

Médicaments : une solution temporaire

Les anxiolytiques et somnifères peuvent être prescrits en dernier recours, mais leur utilisation prolongée entraîne une dépendance. Il est donc préférable d’opter pour une solution durable.

Angoisse nocturne : témoignages et solutions

Témoignages de personnes ayant surmonté l’angoisse nocturne

« Avant de découvrir la méthode ARtUS, mes nuits étaient un enfer. Grâce aux exercices proposés, j’ai appris à gérer mes crises et à retrouver des nuits paisibles. » – Cléa, Paris

« Grâce aux techniques comportementales, mes angoisses nocturnes ont disparu en quelques semaines. Ce programme a changé ma vie ! » – François, Liège

Réponses aux questions fréquentes

Comment stopper l’angoisse nocturne définitivement ?

Pour traiter l’angoisse nocturne, il existe 3 façons de fonctionner ou plusieurs traitements possibles. Les deux premières relèvent plutôt de la tentative de solution et ne résolvent pas le problème de fond.

Comment se débarrasser des angoisses nocturnes ?

Pour se débarrasser des angoisses nocturnes, il convient d’essayer d’adopter une routine relaxante (respiration, méditation), d’éviter les écrans avant le coucher, et de limiter les stimulants.

Si le problème persiste, je vous invite à consulter un(e) professionnel(le) ou, mieux, à utiliser un programme thérapeutique en ligne (cliquer sur le lien en-dessous du présent article).

L’angoisse nocturne est-elle un symptôme d’anxiété ?

L’angoisse nocturne est une variation fréquente de troubles anxieux typiques.

Ainsi, les personnes atteintes d’anxiété généralisée sont nombreuses à constater une aggravation de leurs symptômes le soir et pendant la nuit ce qui justifie qu’ils s’interrogent sur les causes de l’angoisse nocturne.

Quelles sont les origines de l’angoisse nocturne ?

L’angoisse nocturne ou anxiété nocturne a 5 principales causes :

  • Médicales et physiologiques,
  • Psychologiques,
  • Psychiques,
  • Génétiques.

Comment calmer une angoisse nocturne ?

Pour calmer l’angoisse nocturne, il faut avoir recours à un exercice spécifiquement issu de l’approche comportementale de Palo Alto. Ne surtout pas chercher à s’assurer mais envisager le pire. C’est la 1ère technique.

La seconde technique pour calmer l’angoisse nocturne repose sur un exercice qui permet d’apaiser ses émotions et de s’endormir ou de se rendormir facilement.

Comment reconnaître une crise d’angoisse nocturne ?

Une crise d’angoisse nocturne se reconnait du fait des symptômes ci-après :

  • Palpitations,
  • Sensation d’étouffement,
  • Sueurs,
  • Tremblements,
  • et peur intense apparaissant subitement en pleine nuit (que l’on dorme ou non).

Pourquoi l’angoisse vient la nuit ?

L’angoisse survient la nuit du fait de l’absence de distractions. Cela favorise les ruminations, et le système nerveux peut être en hyper vigilance suite au stress accumulé dans les heures ou les jours qui ont précédé.

Il ne faut pas oublier que, la nuit, d’une façon ou d’une autre, on est confronté à soi, ce qui signifie que l’on est seul(e) face à soi même et à ses pensées.

Pourquoi je me réveille en crise d’angoisse ?

Quand on se réveille en crise d’angoisse, cela peut être dû à un rêve angoissant, à une respiration irrégulière, à un stress ou à un traumatisme sous-jacent.

Pourquoi l’angoisse est plus forte le soir ?

L’angoisse est plus forte le soir quand les obligations diminuent et laissent place aux pensées et aux ruminations. Il ne faut pas occulter le fait que la fatigue accentue aussi la sensibilité émotionnelle.

Pourquoi je me réveille en étouffant ?

On se réveille en étouffant parce-que l’on fait une apnée du sommeil, que l’on est victime d’une crise de panique ou d’un reflux gastrique. Dès lors, il faut consulter un spécialiste pour qu’un diagnostic soit posé.

Pourquoi fais-je des crises d’angoisse alors que tout va bien ?

Les crises d’angoisses alors que tout va bien reposent sur des facteurs inconscients, des déséquilibres hormonaux ou des stress non identifiés.

Quel est le plus puissant anxiolytique naturel ?

Le plus puissant anxiolytique naturel est de différentes natures :

  • Le magnésium,
  • Les plantes comme la valériane et la passiflore,
  • Ou des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque.

Comment dormir quand on angoisse ?

Les exercices de relaxation ou de respiration ne suffisent parfois pas à vaincre l’angoisse qui empêche de s’endormir.

Je vous conseille alors de vous appuyer sur des techniques comportementales spécifiques pour définitivement neutraliser l’angoisse nocturne.

Vous trouverez ces méthodes dans le programme thérapeutique en ligne que j’ai conçu.

Ainsi, le Module 2 du Programme ARtUS contient 3 exercices à suivre de façon ponctuelle, les uns associés aux autres ou non, ce qui va vous permettre de dormir ou de vous rendormir trés rapidement alors que vous êtes angoissé(e) en pleine nuit.

Ces exercices thérapeutiques ont pour fonction de vous aider à éradiquer l’angoisse nocturne d’une part, et à vous endormir trés facilement.

Une fois ces tâches thérapeutiques menées à leur terme, angoisses la nuit et difficultés d’endormissement ne seront plus que de mauvais souvenirs.

Pour bénéficier de ces techniques scientifiquement éprouvées, je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous.

Psychiatre et psychologue : Même Combat ?

Dans la plupart des pays européens, la différence entre psychiatre et psychologue est assez claire. Je ne pense pas que ce soit le cas en France. Vous souhaitez résoudre un problème d’ordre psychique, qu’il s’agisse de stress, l’anxiété ou de phobie, mais vous ne savez pas à qui vous référer.

Quand un ami vous conseille d’aller voir un psy, vous conseille t’il un psychiatre voire un psychologue ? Qui est le plus efficace ? Y a t’il une crainte à avoir quant à consulter un psychiatre ou un psychologue ?

Pour le savoir, et prendre la décision de consulter l’un ou l’autre en toute connaissance de cause, je vous apporte « mes lumières » à leur sujet.

Comprendre les différences entre psychiatre et psychologue

Il est essentiel de distinguer les rôles du psychiatre et du psychologue pour orienter correctement sa démarche thérapeutique.

Formation et compétences

  • Psychiatre : Médecin spécialisé en psychiatrie, il a suivi six ans d’études médicales générales, suivies de quatre ans de spécialisation en psychiatrie. Il est habilité à poser des diagnostics médicaux, prescrire des médicaments psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques) et proposer des traitements adaptés aux maladies mentales graves.

  • Psychologue : Professionnel titulaire d’un diplôme universitaire en psychologie (niveau Bac +5), il n’est pas médecin et ne peut donc pas prescrire de médicaments. Son expertise réside dans la compréhension du fonctionnement de l’activité mentale et des comportements associés. Il est spécialisé dans la psychothérapie, visant à aider les individus à mieux comprendre et gérer leurs émotions, pensées et comportements.

Approches Thérapeutiques

  • Psychiatre : Son approche est principalement biomédicale, centrée sur la physiologie et la biologie du cerveau. Il traite les troubles mentaux en tenant compte des aspects médicaux et peut proposer des traitements médicamenteux pour réguler les déséquilibres chimiques.groupama.fr

  • Psychologue : Il adopte une approche centrée sur la compréhension du vécu des individus, leur fonctionnement psychique et leurs comportements. Il utilise des techniques de psychothérapie pour aider les patients à surmonter leurs difficultés émotionnelles et comportementales.apsytude.com

Domaines d’Interventions

  • Psychiatre : Intervient principalement dans le traitement des troubles psychiatriques graves tels que la schizophrénie, les troubles bipolaires, les psychoses et les dépressions sévères. Il peut également être impliqué dans des situations nécessitant une hospitalisation ou une intervention médicale urgente.psy-enfant.fr

  • Psychologue : Son champ d’action est vaste, couvrant des domaines comme la psychologie clinique, scolaire, du travail, sociale, neuropsychologique, criminologique ou encore sportive. Il intervient auprès de diverses populations pour des problématiques variées, allant du stress et de l’anxiété aux difficultés relationnelles et professionnelles.

Tarification et Remboursement

  • Psychiatre : En tant que médecin, ses consultations sont généralement remboursées par la Sécurité sociale, avec un tarif conventionné.fr.wikipedia.org

  • Psychologue : Les consultations ne sont pas systématiquement remboursées par la Sécurité sociale. Toutefois, certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle ou totale des séances.service-public.fr

Le champ médical non nécessairement thérapeutique du psychiatre

Le psychiatre est médecin de formation. Contrairement au psychologue, il fait 6 ans d’études de médecine, et une spécialisation en psychiatrie (internat : 4 ans).

Le psychiatre est autorisé à poser des diagnostics, à prescrire des médicaments, et à administrer des traitements. Précision importante : le psychiatre n’a pas nécessairement suivi une thérapie à titre personnel. Je pense à une cure psychanalytique, par exemple.

C’est la raison pour laquelle, trop souvent, le psychiatre se contente de prescrire des médicaments et non de faire un vrai travail thérapeutique au sens psy du terme. C’est le « piège » thérapeutique dans lequel beaucoup de gens tombent (je ne vais pas me faire des potes…).

Le psychiatre fait autorité pour hospitaliser un(e) malade à la demande d’un tiers, qu’il s’agisse de la famille, du Préfet, d’un Maire, d’un autre médecin, ou sur la foi de sa propre autorité et ce, et uniquement, s’il considère le malade en danger pour lui même ou que ce patient représente un danger pour la société.

Le psychiatre est spécialisé dans le traitement des troubles graves du comportement et de la personnalité. Je pense aux maladies mentales et à la dépression.

En plus de son cursus médical général, il suit une formation supplémentaire de quatre ans pendant laquelle il se concentre sur les maladies mentales. Il faut noter que le médecin psychiatre est considéré – à tort – comme le seul spécialiste des maladies mentales.

Les différents outils de travail du psychiatre

Seul le psychiatre pose un diagnostic basé sur une évaluation complète. Celle-ci inclue un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l’imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.

Les outils utilisés par le psychiatre sont les psychothérapies et aussi, les médicaments, les techniques de neurostimulation, et les interventions sociales.

Le psychiatre peut également se spécialiser en psychiatrie pour enfants et adolescents. C’est ce que l’on appelle la pédopsychiatrie. S’il le souhaite, ce médecin intervient en psychiatrie pour adultes et personnes âgées.

En ce dernier cas, cela s’appelle la gérontopsychiatrie. Cette spécialisation ne l’empêche néanmoins pas d’intervenir sur tous les groupes d’âge.

Le psychiatre travaille également en équipe avec des infirmières, des psychologues, des ergothérapeutes, et des travailleurs sociaux. Le psychiatre est susceptible de vous suggérer de rencontrer un thérapeute comportemental comme de faire de la sophrologie, de la relaxation, etc.

Ce professionnel de la santé mentale peut aussi vous aider en cas de peur d’attendre un bébé, de babyblues ou encore de dépression post partum.

Formation et compétences du psychologue

Le psychologue est titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat en psychologie (DESS – Bac + 5).

Il ne reçoit aucune formation médicale et apporte une aide verbale dans les cas de stress, de déprime, ou de mal-être général. Le psychologue a pour rôle d’aider le patient à surmonter une épreuve douloureuse, à comprendre la raison de cette souffrance comme à gérer ses problèmes relationnels, bref, à reprendre sa vie en mains.

Ce type de suivi prend des années pour un résultats de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 ans, sur une moyenne de 5 ans (données INSERM).

Le travail du psychologue consiste à écouter, analyser, observer et conseiller. Pour aider ses patients, le psychologue propose des séances de psychothérapie individuelle, familiale, ou de groupe.

Au cours des entrevues, le psychologue observe les comportements de son patient qu’il s’agisse d’intonations, de gestuelle, ou encore d’expression du visage. Il est à votre écoute pour vous accompagner et vous conseiller au mieux à court, moyen ou long terme. Cela dépend de la complexité du problème psy.

Les patients du psychologue sont des enfants, des adolescents ou des adultes.

Comme outils d’intervention thérapeutique, le psychologue propose des exercices d’objectivation ou des des jeux de rôle. Cela permet d’observer les réactions des sujets, et de les qualifier. Le psychologue pratique aussi de la relaxation, tout comme le psychiatre, il est aussi susceptible de vous inviter à pratiquer la méditation, si cela vous convient, bien sûr.

Ce n’est pas parce que psychiatre et psychologue vous prescrivent tel ou tel traitement que vous êtes obligé(e) de le suivre.

Champs de compétences du psychiatre

Les règles à respecter chez le psychiatre ou le psychologue

Dans le cadre de ces deux spécialités, il s’agit traiter des sujets en lien avec la vie privée ou des problèmes comportementaux. Dès lors, l’un et l’autre doivent de respecter le secret professionnel, et des règles de déontologie.

Ainsi, le psy ne crée pas de liens sociaux ou affectifs avec son ou sa patiente(e). Dans la même veine, ni le psychiatre ni le psychologue ne prennent pas de café avec leurs patients, et ils ne les embrassent pas non plus.

En conséquence, ils ne doivent pas partager une quelconque intimité avec leurs patients, et doivent s’en tenir au vouvoiement. Ces quelques règles de bases sont des garde-fous qui protègent patient et thérapeute.

Il appartient à chaque thérapeute de s’organiser pour être facilement joignable ou, à défaut, indiquer les structures d’urgence en cas de besoin.

Ces deux professionnels de la santé mentale sont censés avoir fait un travail thérapeutique personnel pour envisager s’occuper des autres en thérapie.

Bien que très inégalement satisfaite, cette règle du travail thérapeutique personnel, et la supervision thérapeutique, est la garante de l’objectivité du thérapeute.

Une empathie nécessaire autant chez le psychiatre que chez le psychologue

Les thérapeutes, quelle que soit la formation dont ils se prévalent, acquièrent une certaine force mentale afin de supporter les différents cas auxquels leurs fonctions les confrontent.

Cela est nécessaire à la fois pour qu’à leur tour ils ne sombrent pas dans la dépression, mais aussi pour protéger leurs patients, ou encore ne pas abuser de personnes dites vulnérables.

Les compétences du thérapeute ne dépendent pas uniquement de ses diplômes. Ils dépendent aussi de son expérience, de ses travaux, de ses recherches personnelles.

Pas besoin d’être un surhomme pour reconnaître un passionné. Sa passion se voit à travers sa sympathie, son magnétisme, sa facilité à mettre le patient en confiance, à le satisfaire, comme à faire preuve d’écoute active et bienveillante.

Bref, à faire preuve d’empathie.

C’est à vous de choisir votre thérapeute en fonction de certaines affinités ou de leur réputation et aussi d’éléments d’appréciation propre à chaque patient. Ne fondez pas le choix de votre thérapeute sur la fréquence de livres qu’il publie ou sur de publicités travaillées ou bien amenées.

Prenez tout votre temps pour choisir le ou la thérapeute avec qui vous vous sentez bien. N’hésitez surtout pas à en changer si vous vous êtes insatisfait(e) de la relation thérapeutique.

Qu’est-ce qui différencie un psychiatre d’un psychologue ?

Autant le psychiatre que le psychologue ont tous les deux fait des études universitaires. Ils relèvent de deux ordres professionnels différents. Le psychologue a fait ses études en psychologie tandis que le psychiatre a d’abord étudié la médecine avant de se spécialiser en psychiatrie.

Le psychologue n’est pas médecin de formation. il n’est pas autorisé à prescrire des médicaments. Le psychiatre, lui, prescrit des médicaments et des traitements.

Pour information, certains états américains projettent d’accorder le droit aux psychologues de prescrire des médicaments sous certaines conditions.

Dans la plupart des cas, un psychiatre est spécialisé dans le traitement de maladies mentales. A ce sujet, je vous renvoie au DSM V, la bible des maladies mentales. C’est l’American Psychiatric Association.

Ainsi, un psychiatre s’occupe des pathologies les plus graves et applique des traitements médicamenteux adaptés en référence au DSM V.

En revanche, les psychologues sont des spécialistes de la santé mentale et du développement personnel. Ils fournissent souvent des traitements sous forme de psychothérapie, c’est à dire des exercices thérapeutiques conventionnels ou des exercices d’exposition. Ils préconisent aussi de la relaxation, des lectures, etc.

Tarifs des psychologues et remboursements

Quelle que soit votre démarche thérapeutique, et quel que soit le ou la professionnel(le) que vous choisissez de consulter, il est important de connaître les tarifs des psychologues afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.

Je me permets de vous en parler, moi qui ai consulté tant de psychologues dans le passé.

Il est tout aussi important que vous sachiez sur quelle base de tarifs des psychologues la Sécurité Sociale, ou les Mutuelles, vous rembourse, quand ils remboursent.

En effet, la politique sociale est au déremboursement ou à une forte limitation de nombre de consultations dans l’année. Mieux vaut savoir de quoi il retourne.

Les psychologues travaillent sur la durée : 3 à 5 ans minimum, à raison d’une consultation par semaine. Ils axent leur intervention sur le lien à identifier entre votre problème et votre histoire familiale. Le résultat de ce type de travail est de l’ordre de 5 cas résolus sur 17.

A titre de comparaison, l’approche comportementale (approche systémique de Palo Alto) est une thérapie brève de 5 à 10 consultations maximum. Cette approche travaille sur le « comment » et non sur le « pourquoi » et résout 16 cas sur 17 en moins de 6 mois.

A partir de maintenant, les informations dont vous allez prendre connaissance n’ont qu’une valeur informative.

Tarifs des psychologues

Plusieurs critères définissent les tarif des psychologues. Pour choisir un psy ou un autre, il est important que vous preniez en compte le trouble que vous souhaitez traiter, et ceci quelle que soit sa spécialité.

En règle générale, et devant l’absence d’une fédération de ces informations, le premier réflexe consiste à consulter votre médecin traitant, à même de vous recommander un spécialiste.

Néanmoins, cela ne vous empêche pas de chercher et de choisir vous même un type de psychothérapie plutôt qu’une autre. Par exemple, vous pouvez consulter juste pour apprendre à gérer vos émotions, ce qui n’est pas la spécialité de tous les intervenants.

Vous pouvez aussi prendre le temps de réfléchir après des recherches sur internet ou en vous appuyant sur le bouche à oreille. Cependant, en France, dire que l’on consulte un psy n’est pas très bien vu, au contraire des États-Unis où vous pouvez en faire mention sur un CV.

Pour en revenir aux tarifs des psychologues, ceux-ci ne sont soumis à aucune règle à propos des tarifs qu’ils appliquent pour leurs consultations.

Chacun d’entre eux fixe librement le prix d’une séance. Pour ce faire, il tient compte de ses coûts fixes, comme de la situation professionnelle et économique du patient. Les coûts fixes ont une place importante dans la façon de choisir un tarif. Il peut s’agir de différents coûts liés aux locaux, au mobilier, ou au secrétariat.

De fait, les tarifs des psychologues en province sont toujours moins élevés qu’à Paris, ou en région parisienne.

Des différences de tarifs importantes

Les cabinets présents dans les grandes villes sont les plus chers en raison des coûts liés au foncier. Certains psychologues, plus célèbres, fixent leurs tarifs de consultations en tenant compte de leur notoriété.

Ci-dessous, les tarifs des psychologues comme d’autres spécialités :

  • Un(e) psychiatre fixe le prix de la séance entre 30 et 100 euros (voire plus, les tarifs sont libres).
  • Un psychanalyste vous facture entre 30 et 80 euros pour une séance allant de 2 à 30 minutes (j’ai bien écrit 2 minutes).
  • Le tarif d’un psychologue varie entre 40 et 80 euros pour une consultation de 20 à 30 minutes.
  • Attention : Les consultations vont de 30 minutes à une heure. Le tarif de ces professionnels dépend aussi de savoir s’il s’agit d’une consultation individuelle, de groupe, de couple, ou de thérapie familiale.

Le remboursement des consultations de psychologue

Si vous êtes couverts par une assurance privée, votre mutuelle peut vous rembourser selon les conditions définies dans votre contrat.

Voici une liste des mutuelles pour vous renseigner :

  • Aplatis : Formule Clara, 25 euros remboursés par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
  • Allianz : 4 séances à 70 euros remboursés par an et par bénéficiaire.
  • AG2R rembourse 200 euros par an et par bénéficiaire.
  • April : Formule Senior Plus, remboursement de 25 à 50 euros par séance pour un maximum de 5 séances par an, et par bénéficiaire.
  • MAIF : Remboursement intégral jusqu’à 10 séances à la suite d’un accident corporel.
  • MATMUT rembourse de 50 à 120 euros par an et par bénéficiaire.
  • Néo : 40 euros par séance pour un maximum de 3 séances par an et par bénéficiaire.
  • MGEN : 8 euros par séance dans la limite de 150 séances par an et par bénéficiaire.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas à suivre les thérapies en raison des tarifs des psychologues.

Certains centres médico psychologiques, ou médico psycho pédagogiques (CMP) proposent des consultations gratuites pour des personnes en difficulté financière.

Dans tous les cas, vous pouvez négocier les tarif des psychologues avec celle ou celui que vous vous apprêtez à consulter. Le code de déontologie vous le permet. Ainsi, vous pouvez bénéficier de quelques allègements si, par exemple, vous êtes en situation de chômage.

Plusieurs praticiens proposent la première séance gratuite.

Les CMP

Quel psychologue choisir ?

Parfois, dans le métier de psychologue, comme dans tous les métiers du monde, il vous arrive de « tomber » non seulement sur quelqu’un d’incompétent, mais aussi peu ou mal formé, en plus de pratiquer des tarifs suspects.

Quels que soient les tarifs des psychologues, il est important de comprendre qu’en réalité, ce que vous payez, ce n’est pas la parole du psy. Cette parole n’a pas de prix.

Ce que vous payez, ce sont les études qu’il ou elle a faites, le  temps qu’il vous consacre, et les compétences dont il ou elle fait preuve pour vous aider (son niveau d’études a, bien sur, son importance).

Pour éviter les mauvaises surprises, avant le premier rendez-vous chez le psychologue, exigez que celui-ci ou celle-ci vous communique ses tarifs. Si la première séance est gratuite, tant mieux. Mais profitez-en pour vous faire confirmer le tarif des consultations suivantes.

Vous avez des doutes quant aux réelles compétences du psychologue que vous consultez pour la première fois ? Consultez des annuaires de professionnels et accédez aux tarifs des psychologues.

Les annuaires professionnels

Je vous invite à faire des recherches auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour vérifier si ce praticien est répertorié au Registre officiel. Partant, s’il dispose des diplômes et autorisations requis pour exercer. Vérifiez bien qu’il dispose d’un numéro ADELI.

Attention : ne confondez pas le Registre National des Professionnels de Santé qui n’est pas encore disponible sur Internet, et la Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse qui se sert des mêmes termes pour apparaître dans les moteurs de recherches (Google, Bing, Yahoo, etc.).

Le vrai Registre National des Psychothérapeutes est mis en place depuis 2011. Il est en cours de création par l’Agence régionale de santé. C’est l’institution qui vérifie les diplômes de chaque praticien. Vous retrouvez l’ARS de votre région en cliquant sur ce lien: ARS

Pour certaines zones, il existe une liste régulièrement mise à jour. Si vous continuez à avoir des doutes, notez le lieu mentionné sur le diplôme puis contactez l’université en question. Ainsi, vous saurez si votre praticien a bien obtenu son diplôme dans cette université.

En fonction de sa méthode et de l’efficacité des séances, vous jugerez si les frais demandés sont justifiés ou surévalués.

La vigilance s’impose

Bien qu’en ce qui concerne une intervention thérapeutique, il ne s’agisse pas d’un objet ou d’une relation commerciale, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Si vous ne vous sentez pas à votre aise avec le premier praticien consulté, ou que vous trouvez la relation non harmonieuse, changez d’interlocuteur. Vous n’êtes pas marié(e) au psy.

Faites attention aux praticiens qui vous font miroiter des témoignages qui vous semblent rédigés par une autre personne que le patient lui même.

Soyez vigilant(e) à propos de certains psychologues qui vous parlent de chakras, d’astrologie, d’ésotérisme, de chamanisme, ou d’équilibre énergétique pour vous traiter. Idem en ce qui concerne les tarifs des psychologues en question.

Oui, certains psychologues ont aussi le droit d’aller mal au point de parfois s’égarer en profitant de leur statut pour vous proposer des interventions non réglementées, voire douteuses.

Pour finir, un praticien au fait de ses compétences ne dénigre jamais le travail de ses consœurs ou de ses confrères. Tout au plus exprime t’il une incompréhension, ou une interrogation.

Soyez vigilant(e) à propos des psychologues qui se montrent paternalistes, ou qui vous rabrouent comme un enfant de 5 ans, ou encore vous incitent à ne pas vous informer en dehors de leurs propres cercles.

Pire encore, si l’un de ces psychologues vous pousse à couper toute relation sociale, familiale, affective, sentimentale, etc.

Les différents domaines d’intervention du psychologue

Les domaines d’intervention des psychologues sont variés. La plupart des psychologues sont installés en profession libérale. Les psychologues sont plus spécialisés en psychologie clinique, en bilan psychologique, et en psychothérapie.

Un psychologue intervient dans le monde du travail. Il participe à des recrutements, réalise des bilans de compétences, s’implique dans la formation des adultes ou l’organisation des entreprises.

J’attire votre attention quant au socle de formation initiale commun au psychiatre comme au psychologue.

En effet, leur cursus de base est fondé sur l’approche psychanalytique ce qui diffère de l’approche comportementale laquelle se veut très pragmatique et s’intéresse au « comment faire » et non au « pourquoi ».

Je suis toujours étonné par la difficulté qu’éprouve la plupart de gens gens à propos des différents métiers de psychologue ou de psychothérapeute.

Plus que la différence de pratique, il s’agit de la différence des fonctions de psychologue que la plupart des gens ne savent pas faire, comme des environnements dans lesquels ce métier de psychothérapeute est exercé.

Beaucoup de gens s’égarent dans ces métiers de la santé mentale ou se laissent égarer par un manque d’informations patent quant à la nécessité de recourir à un psychologue. C’est comme cela que certaines personnes consultent des psychiatres ou certains psychothérapeute sans savoir de quoi il retourne.

Ce manque d’informations qualifiées n’est pas sans conséquences : perte de temps, d’énergie, d’argent, et d’objectifs thérapeutiques.

C’est donc par souci de vous guider au mieux de vos intérêts que je souhaite porter à votre connaissance tous les types de psychologue qui existent. Il s’agit de savoir exactement celui – ou celle – qu’il vous faut pour trouver une solution au problème dont vous souffrez.

Ainsi, il existe donc différents types de psychologue. Ils diffèrent selon les aspects de la vie humaine qu’ils abordent et de leur méthode de travail, et comme dans tous les autres corps de métier, il vous faut choisir un praticien qui vous convienne vraiment pour traiter la pathologie dont vous souffrez.

Voici un exposé détaillé de 8 types de psychologue pour vous aider.

Psychologue clinicien

Le psychologue clinicien est spécialisé dans le traitement des troubles mentaux et émotionnels, ceux-là mêmes qui entraînent des crises de courte ou de longue durée.

Ce professionnel est formé pour régler tous les problèmes que vous lui présentez. Cependant, des spécialisations peuvent s’avérer nécessaire en fonction des types de cas cliniques qu’il souhaite traiter.

Le psychologue clinicien, ou psychothérapeute, intervient efficacement dans les troubles de la dépression mais aussi les troubles alimentaires, et aussi les troubles de la personnalité.

Il s’occupe aussi de dépendances à la drogue, au sexe, à l’alcool, etc., et élabore régulièrement de nouvelles méthodes d’approche et de soins. Il a fonction d’aider toute personne à retrouver son bien être. Enfin, il conçoit et met en place un ensemble d’actions préventives et curatives.

La plupart du temps, il travaille au sein d’instituts spécialisés : hôpitaux publics, clinique, CMP (Centre Médico Psychologique, ou psycho-pédagogique).

La seule difficulté que je connaisse à propos du psychologue clinicien, c’est la durée de la prise en charge, plusieurs années, et le côté normatif et rationnel de l’intervention thérapeutique sans que cela remette en cause ses compétences.

Psychologue de l’éducation

Le psychologues de l’éducation est spécialiste des méthodes d’apprentissage. Il travaille au sein d’établissements éducatifs en tant que conseiller d’orientation ou apporte un soutien aux étudiants qui souffrent de troubles de l’apprentissage.

Il aide les enfants à apprendre et à acquérir les ressources nécessaires pour compenser leurs différentes faiblesses.

Le psychologue de l’éducation conçoit et met à la disposition des enseignants de tous les niveaux des résultats scientifiques qui permettent d’améliorer les méthodes et les techniques pédagogiques. Le but est de promouvoir une pédagogie du succès comme de réduire les échecs de l’apprentissage.

Avis très personnel qui n’engage que moi : quand je constate l’inégalité des chances qui existent dans notre beau pays, je ne suis pas certain que cela fonctionne.

Neuropsychologue

Le neuropsychologue est un chercheur qui développe son activité professionnelle autour de la rééducation cognitive, comportementale et émotionnelle des personnes qui souffrent de dommages au cerveau.

Il diagnostique et prend en charge de manière précoce les démences, la maladie d’Alzheimer par exemple, et il est à mi chemin entre la neurologie et la psychologie.

Il utilise des techniques d’imagerie cérébrale pour détecter les traumatismes. Le neuropsychologue travaille sur la base de la relation qui existe entre le cerveau et l’esprit.

La neuropsychologie

Psychothérapeute

Le psychothérapeutes est un psychologue chargé d’offrir un soutien psychologique à ses patients. Il leur apprend des techniques pour améliorer leur qualité de vie. Les problèmes qu’il traite ne sont pas aussi graves que ceux traités en psychologie clinique.

Le psychothérapeute se concentre sur les problèmes du quotidien, et gère l’ensemble des problèmes émotionnels qui perturbent les relations.

Il traite surtout les cas de stress et d’anxiété. Ainsi, il aide à se libérer des traumatismes du passé. Sa limite est qu’il ne traite pas les symptômes de pathologies lourdes, par exemple, la schizophrénie (bien que cela évolue au moment où j’écris ces lignes).

Psychologue social

Le psychologue social est un spécialiste des comportements humains. Il étudie et essaie de trouver des solutions aux facteurs psychologiques qui peuvent affecter l’environnement social d’une personne.

Le psychologue social est spécialisé dans les relations interpersonnelles, la culture, et les relations que vous avez avec d’autres personnes autour de vous.

Les séances se déroulent généralement en groupe. Le psychologue social conçoit des programmes pour aider les personnes vivant dans des milieux défavorisés ou des personnes victimes de discrimination. Il s’occupe aussi de l’insertion de nombreuses personnes dans la société.

Psychologue du travail

Comme son nom l’indique, le psychologue intervient dans le domaine de la santé au travail. Il est parfois sollicité pour exercer son expertise dans la sélection de personnel mais aussi dans les domaines de la formation.

Grâce à ses connaissances approfondies en motivation et en management, il aide les personnes à améliorer leur productivité au travail.

Psychologue criminologue

Le psychologue criminologue est un professionnel à consulter pour des questions légales. Il est essentiel pour les tribunaux puisqu’il aide les magistrats à rendre des sentences justes, fondées sur la vérité.

Le psychologue criminologue aide à comprendre les motifs qui conduisent une personne à commettre le délit ou le crime dont on l’accuse, et il permet également d’innocenter les personnes coupables.

Enfin, il étudie également les personnalités d’individus mis en examen pour élaborer un traitement adapté. Une extension du travail du psychologue criminologue est le métier de « profiler« . Il me semble qu’il en existe 2 (!) en France, au sein de la gendarmerie.

Psychologue sportif

Dans le domaine du sport, il existe également le psychologue sportif. Il est chargé de travailler avec les sportifs, leur(s) entraîneur(s), et toute l’organisation de l’équipe.

Les objectifs du psychologue sportif consiste à faire émerger le potentiel individuel ou du groupe, de motiver l’ensemble comme de les aider à surmonter le stress de manière efficace.

Le psychologue sportif apprend à chaque membre de l’équipe que les limites n’existent que dans la tête (ah bon…).

Le comportementaliste

Le coach comportemental, ou psychothérapeute comportemental est équipé de multiples notions issues de la recherche scientifique.

Ce coach développe des méthodes stratégiques pour résoudre différentes sortes de problèmes comme la dépression, l’anxiété, le stress, la colère, l’angoisse. les toc (trouble obsessionnel compulsif), etc.

Le thérapeute comportemental a un insigne avantage : il sait s’adapter à toute forme de situation, à tout type d’environnement.

Il intervient aussi bien pour les individus que pour les groupes. Ce thérapeute comportemental est également efficace pour résoudre des problèmes liés au travail. Ici, je parle de stress au travail, de souffrance au travail, ou de burnout.

La particularité de la démarche du thérapeute comportemental se trouve dans le fait qu’il n’est pas le seul à se prononcer sur le problème de son patient.

Son principal but est d’aider le patient à comprendre son propre problème à travers des méthodes. Il s’agit de méthode de questionnement, d’évaluation des croyances ou d’apprentissage de techniques d’objectivation.

Le coach agit avec empathie, cordialité et authenticité. Son objectif n’est pas de dicter comment penser ou se sentir mais plutôt d’aider à juger soi-même les sentiments éprouvés, comme de définir comment on veut se sentir dans le futur. Tout le déroulement de la thérapie est basé sur les buts personnels à atteindre.

Le thérapeute comportemental peut être un psychologue qui donne des techniques efficaces pour reprendre une vie normale. Il accompagne également la mise en pratique. Son but n’est pas de rendre le patient dépendant de lui. Son objectif est d’aider la personne à se prendre en charge sachant que les séances sont de courte durée.

Si vous souhaitez bénéficier des apports de la thérapie comportementale, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous (lien bas du présent article). Son contenu vous présente un programme en ligne.

Adapté à votre cas, cette méthode comportementale vous offre de résoudre n’importe quel problème issu des troubles suivants :

  • Angoisse, crise d’angoisse,
  • Trouble panique,
  • Anxiété (de toute nature),
  • Phobie (de toute nature),
  • Phobie d’Impulsion,
  • Ruminations, pensées obsessionnelles,
  • Toc (Trouble Obsessionnel Compulsif).

En 6 à 8 semaines, vous faites ce que la psychanalyse ne permet souvent pas en 10 ans.

La psychanalyse, si intéressante qu’elle soit, vous permet d’identifier beaucoup de raisons à votre problème mais, elle ne vous offre pas la solution.

Pour faire bref, la psychanalyse c’est pourquoi, la thérapie comportementale c’est comment.

Questions fréquentes

Quel est le mieux entre un psychologue et un psychiatre ?

Le choix entre un psychologue et un psychiatre dépend de vos besoins.

Le psychiatre est un médecin spécialisé, capable de poser un diagnostic médical et de prescrire des traitements pour des troubles psychiques graves (dépression sévère, schizophrénie, bipolarité). Le psychologue, quant à lui, accompagne les patients à travers des thérapies basées sur l’écoute et l’analyse du comportement sans recours aux médicaments.

Si vous cherchez un soutien psychologique sans traitement médicamenteux, un psychologue est plus adapté. En revanche, si des symptômes sévères impactent votre quotidien, un psychiatre peut être nécessaire.

Quand faut-il consulter un psychiatre ?

Il est conseillé de consulter un psychiatre en cas de troubles psychiques persistants et invalidants : dépression sévère, troubles anxieux généralisés, bipolarité, schizophrénie ou idées suicidaires.

Si vos émotions, vos pensées ou votre comportement perturbent significativement votre quotidien, votre travail ou vos relations, un psychiatre pourra poser un diagnostic médical et proposer un traitement adapté, incluant potentiellement des médicaments et une psychothérapie.

Est-ce qu’un psychologue peut diagnostiquer une dépression ?

Un psychologue peut évaluer et identifier une dépression en analysant les symptômes émotionnels et comportementaux du patient, mais il ne peut pas poser un diagnostic médical au sens strict.

Seul un psychiatre ou un médecin généraliste est habilité à poser un diagnostic officiel et à prescrire un traitement. Cependant, un psychologue peut accompagner une personne dépressive à travers des thérapies adaptées, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Quel est le rôle d’un psychiatre ?

Le psychiatre est un médecin spécialisé en santé mentale. Il a pour rôle de diagnostiquer, traiter et prévenir les troubles psychiatriques (dépression, anxiété, schizophrénie, troubles bipolaires, etc.). Il peut prescrire des médicaments, recommander une hospitalisation si nécessaire et proposer une prise en charge thérapeutique adaptée.

Certains psychiatres pratiquent aussi des psychothérapies en complément des traitements médicaux.

Quelle est la différence entre un psychiatre et un psychologue ?

La principale différence est que le psychiatre est un médecin, alors que le psychologue est un expert en comportement humain. Le psychiatre peut prescrire des médicaments et traiter les troubles mentaux avec une approche médicale.

Le psychologue utilise des techniques thérapeutiques pour aider le patient à comprendre et modifier ses pensées et comportements. Leur approche est complémentaire, et il n’est pas rare qu’un psychologue oriente un patient vers un psychiatre en cas de troubles nécessitant un suivi médical.

Quand et pourquoi aller voir un psychiatre ?

Il est recommandé de consulter un psychiatre lorsque des troubles psychiques deviennent envahissants et impactent la qualité de vie : angoisse permanente, troubles du sommeil, épisodes dépressifs profonds, idées suicidaires, hallucinations ou troubles du comportement.

Un psychiatre peut poser un diagnostic précis, proposer une prise en charge adaptée et prescrire un traitement médicamenteux si nécessaire. Il peut également coordonner un suivi avec un psychologue pour une approche combinée.

Quel est le but d’un psychiatre ?

Le rôle du psychiatre est d’aider les patients à retrouver un équilibre mental et émotionnel en soignant des troubles psychiatriques tels que la dépression, l’anxiété, les phobies ou les psychoses.

Son objectif est de stabiliser les symptômes grâce à une approche médicamenteuse et/ou thérapeutique afin d’améliorer le quotidien du patient et de prévenir les rechutes.

Quel est le rôle d’un psychologue ?

Le psychologue aide les patients à analyser et comprendre leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements pour améliorer leur bien-être psychologique. Il utilise différentes méthodes de thérapie comme la thérapie comportementale issue du Modèle Palo Alto, la psychanalyse ou la thérapie systémique.

Il peut intervenir dans divers domaines (clinique, scolaire, travail) et accompagne les personnes en souffrance sans prescrire de médicaments.

Quand faut-il aller voir un psychologue ?

Consulter un psychologue est recommandé lorsqu’on ressent une détresse émotionnelle, une anxiété persistante, des difficultés relationnelles ou un mal-être inexpliqué. Il peut aussi aider en cas de burn-out, traumatismes, phobies, troubles du comportement alimentaire ou gestion du stress.

Un psychologue accompagne aussi les personnes souhaitant mieux se comprendre et améliorer leur développement personnel.

Quel est le but d’un psychologue ?

Le but du psychologue est d’aider ses patients à prendre conscience de leurs schémas de pensée, à identifier leurs blocages et à trouver des solutions adaptées pour améliorer leur quotidien.

Il vise à réduire la souffrance mentale, renforcer la résilience et aider à mieux gérer les émotions et les relations sociales à travers des outils thérapeutiques personnalisés.

Peur de Consulter 1 Psy : Et Si C’était Bon Signe ?

« La France est le plus petit consommateur de consultations psy ».

C’est par ces mots que débute une conférence à laquelle j’assiste. Je me doute bien qu’en France il y a un truc avec les psy de toutes natures et de toute approche thérapeutique et que, du coup, la peur d’aller chez le psy est tapie dans l’ombre.

Mais, à ce moment là, je ne me doute pas que c’est à ce point. Que ce soit en Belgique, ou de l’autre côté de l’atlantique, je pense aux États Unis, tout ce qui concerne le domaine mental est totalement intégré dans le quotidien. Du coup, l’angoisse de consulter un psy ne se pose pas.

En Belgique, les institutions font appel tous les jours à des comportementalistes. Pas seulement pour commettre des expertises mais bien pour instaurer le changement dans des familles en souffrance, comme chez des adolescents en rupture de ban social et aussi au bénéfice d’adultes en difficulté.

Les belges que nous, petits français, moquons tous les jours, ont bien des choses à nous apprendre non seulement en matière d’ouverture d’esprit mais aussi quant à ce qu’il faut faire pour soigner l’angoisse.

Les français portent un regard si méfiant à l’égard de la chose psy que mes compatriotes sont les premiers à dire, je cite : « Je ne vais pas chez le psy, je ne suis pas fou« . Cette petite phrase en dit long sur le regard que pose les français sur la psychologie en général.

Cela me rappelle ce patient qui avait un gros problème d’inquiétudes sur son lieu de travail et qui refusait de consulter au motif qu’il avait peur que son employeur l’apprenne, ce qui, bien évidemment pose la question de savoir comment faire confiance au thérapeute.

Pourquoi avons-nous peur d’aller chez le psy ?

La crainte de consulter un psychologue est fréquente et peut être attribuée à plusieurs facteurs :

  • Peur d’être jugé : L’appréhension que le thérapeute ou l’entourage perçoive négativement cette démarche.

  • Confrontation à ses difficultés : La perspective d’aborder des souvenirs douloureux ou des émotions enfouies peut être intimidante.Elle+3femmesdaujourdhui.be+3psychologue-kieffer.lu+3

  • Stigmatisation sociale : La société associe parfois la consultation psychologique à une faiblesse ou à des troubles mentaux graves.

  • Méconnaissance du processus thérapeutique : L’incertitude sur le déroulement des séances peut générer de l’anxiété.

La peur de consulter un psy par l’exemple

Je me souviens d’une jeune femme, Mademoiselle K.

Elle me sollicite par messagerie depuis quelques temps déjà à propos de ses problèmes émotionnels. Maintes fois, je lui suggère de consulter, sans succès semble t’il.

Non contente d’exprimer sa peur à cette idée, elle est récemment allée jusqu’à m’écrire qu’elle ne parle pas à un thérapeute de vive voix, qu’il lui est plus facile de lui écrire. A son sens, aucun psy n’accepte de séances de thérapies avec l’écriture comme moyen de communication inter personnelle.

A t’elle vraiment essayé ce mode de communication ?

Dans cet article, j’essaie de démythifier la fonction de psychothérapeute. Partant, j’essaye d’expliquer pourquoi l’angoisse de consulter un psy n’est que l’expression d’un déni.

D’une plaie d’orgueil qui cache la peur d’être mis à nu et d’avoir à changer.

Définition du psy

Comme vous le savez grâce aux articles publiés sur ce Blog, il existe différentes approches thérapeutiques mais surtout différentes classes de thérapeute : psychologue,  psychothérapeute, psychanalyste, psychiatre, etc.

Chaque membre d’une de ces quatre classes poursuit des études pour bénéficier du droit d’exercer. En effet, chaque fonction est régie par un diplôme. Il convient de modérer, ce n’est pas le cas de la psychanalyse dont les praticiens s’adoubent entre eux.

Ce qui différencie chaque classe, c’est la méthode employée et je ne vais pas revenir sur ces différences. Ce qu’il est important à savoir c’est que chaque intervenant à sa façon de travailler. En effet, chaque thérapeute a sa personnalité, son histoire, sa façon d’être et de faire.

Autant de sujets qui nécessite que chaque professionnel(le) de la santé mentale ait effectué un travail thérapeutique sur soi en plus d’être supervisé(e).

En effet, il est inconcevable que les psychothérapeutes ne soient pas épaulés par d’autres. Chacun doit avoir réglé ses petits problèmes personnels.

Cela me fait penser à cette thérapeute, fort gentille au demeurant, qui ne pouvait pas honorer ses consultations si sa compagne n’était pas présente dans la maison (elle travaillait de chez elle).

Elle avait besoin de cette présence rassurante ce qui ne faisait qu’enrichir sa peur d’affronter la réalité, seule en tous cas.

En groupe d’analyses des pratiques elle partageait son angoisse avec d’autres thérapeutes et en parlait d’une façon telle qu’on aurait cru entendre une enfant complètement perdue.

Le plus beau dans cette histoire ce qu’elle était une excellente thérapeute. Elle avait la décence de ne jamais s’occuper du type de problème qu’elle même rencontrait mais, parfois, la réalité des patients et la sienne propre se télescopaient.

Pour conclure, la fonction d’un thérapeute consiste donc à comprendre le problème d’un patient. Partant, d’aider celui-ci à objectiver par rapport au problème exprimé.

Ainsi, un psychologue vous aide à faire le lien entre votre problème et votre histoire de vie, ou encore votre relation à vos parents.

Un thérapeute vous aide de bien de bien différentes manières et cela dépend en grande partie de l’école thérapeutique dont il se prévaut.

Peur d'aller voir un psy

Le problème de l’objectivité du psy

Chaque psychothérapeute exerce une ou plusieurs pratiques thérapeutiques fondées sur une approche ou une autre.

Dès lors, ces professionnels s’appuient sur une boite à outils thérapeutiques : psychodrame, groupe de thérapie, gestalt-thérapie, méditation, pensée consciente, auto suggestion, pensée positive, et j’en passe.

Quelle que ce soit sa formation, le thérapeute n’a pas vocation à vous juger. Il n’en n’a pas le droit. Le psy est là  pour vous aider et il n’est pas un dieu vivant bien que certains se veulent tel.

Le problème avec certains de ces intervenants thérapeutiques c’est qu’ils cultivent une certaine tendance à imposer leurs idées à leurs patients. C’est ce que j’appelle des tentatives répétées de normalisation.

En agissant de la sorte, beaucoup de psychothérapeutes contraignent le patient à avoir une pensée rationnelle. Cela aggrave le problème du patient lequel lutte contre lui même et, ce faisant, se considère moins normal que la moyenne internationale.

Il n’y a rien de pire qu’un thérapeute qui n’écoute pas son patient. Il y a donc toutes les raisons de ressentir de langoisse à l’idée de savoir, ou plutôt de ne pas savoir, comment cela se passe avec un psychothérapeute. C’est qui ce mec ?

Je pose cette question en pensant à ce patient qui m’a consulté pour traiter une angoisse chronique et à qui mon confrère avait dit qu’il n’avait aucune raison, je cite : « …de se mettre dans cet état là... ».

Quand ce patient m’a consulté la première fois, son objectif immédiat a été de m’expliquer ce qu’il s’était passé puis, combien il avait trouvé déplacés les propos du psy puis, interloqué, de me poser la question de savoir qui est mon confrère. J’ai répondu que je ne saurais répondre.

Je me souviens aussi de cette jeune femme angoissée à l’idée d’attendre un enfant et à qui l’une de mes consœurs avait dit qu’il fallait assumer.

Un ange passe…

Un psy ou un thérapeute, c’est qui ?

J’ai grand plaisir à écrire que le psy est un malade comme les autres.

Nous sommes tous névrosés. Partant de cette idée, un(e) thérapeutique l’est tout autant en sa qualité d’être humain qui éprouve des émotions, tout comme vous, et le besoin de satisfaire ses besoins primaires.

Manger, boire, dormir, se reproduire ou pas, aimer, être aimé(e) ou pas, etc.

Les personnes qui font le choix de ce métier que de soigner les autres, nécessite une ouverture d’esprit et un amour de l’autre. C’est naturel ou se construit au fil des années en plus d’être naturellement doté(e) d’empathie.

Si l’exercice de la thérapie relève de l’exercice forcé, cela pose problème tôt ou tard, et la première victime est la personne qui consulte. N’oublions pas qu’un(e) professionnel(le) de la santé mentale est une personne qui a ses joies, ses peines, ses colères, ses angoisses voire, parfois, une dépression.

Dans tous les cas, quelle que soit sa souffrance au cours de l’exercice de sa fonction, il ou elle doit la prendre en charge, voire, la laisser au placard.

Bien évidemment, un(e) thérapeute a parfois envie de travailler et parfois non. Il ou elle apprécie certains patients plus que d’autres et, pour des questions financières, il peut recevoir certains patients dont la typologie psychologique l’ennuie.

Il peut aussi mentir effrontément sur un sujet qu’il ne maitrise pas, et est aussi capable de faire preuve d’une mauvaise foi crasse pour se protéger.

En un mot comme en cent, un(e) thérapeute est un être humain lequel ou laquelle essaie de faire du mieux qu’il ou elle peut. Bien que, je vous le concède, certains se montrent d’un dangerosité effarante.

Ainsi, que n’ais-je entendu le désarroi de patient(e)s qui avaient consulté parce qu’ils étaient terrorisés à l’idée d’être gay, alors qu’ils ne l’étaient absolument pas et que, plutôt que de dire à ces personnes que cela était sans doute le symptôme d’un autre problème, qu’en fait elles étaient homosexuelles et ne l’acceptaient pas.

Les limites du psy

Les psychiatres, psychologue, psychothérapeute ou encore les coachs ont deux limites.

Une limite fonctionnelle et une limite personnelle.

La limite fonctionnelle traite des compétences de l’intervenant thérapeutique.

Ces compétences sont sanctionnées par des diplômes mais aussi par les compétences identifiées chez ce thérapeute et, accessoirement relayées par des patients ou des professionnels de santé.

Le thérapeute n’amalgame pas ses compétences professionnelles et personnelles. Ainsi, la religion, ou d’autres pratiques philosophiques propres au psy à titre personnel ne doivent pas être un biais et encore moins interférer dans ses interventions thérapeutiques.

Ce professionnel n’est pas là pour faire du prosélytisme et, en aucune façon, un(e) thérapeute ne peut vous imposer ses idées personnelles.

Dans la même veine, il ne peut vous imposer des modes thérapeutiques dont vous ne voulez pas. Ainsi, vous conservez votre libre arbitre et avez toute autorité pour exprimer votre désaccord.

Ce n’est pas parce qu’un médecin vous dit quelque chose que vous êtes nécessairement d’accord. N’oubliez jamais que si un psychothérapeute, quelle que soit sa compétence, cherche à vous imposer quelque chose, il vous reste à fuir.

J’entends par là que si vous entendez son propos comme un ordre alors il est préférable de partir.

Maintenant si vous restez, vous risquez de faire partie de ces gens qui, surtout en France, ont toutes les raisons de nourrir des angoisses à l’idée de consulter un professionnel de la santé mentale.

Peur ou angoisse d’aller chez le psy

Je me souviens de ma première consultation chez un psychologue. J’ai vécu cette première consultation comme une contrainte et non comme une aide possible. En cela, à l’époque, je ne faisais qu’exprimer ma résistance au changement, ma peur du changement.

Mon premier réflexe a été de dire que je n’avais nul besoin d’aide et que, de façon trés orgueilleuse, je me débrouillais très bien tout seul.

Ce n’est que bien plus tard que je comprendrais avoir entretenu un comportement victimologique à la hauteur de la névrose obsessionnelle dont je souffrais à ce moment là.

En fait, mon vrai problème était que cette professionnelle découvre la nature de mon vrai problème et, bien sur, m’y confronte et que, par conséquent, cette identification m’oblige à agir de façon responsable c’est à dire, assumer et soigner les troubles anxieux dont j’étais affecté à l’époque.

La plupart du temps, les français ne vivent pas la consultation thérapeutique comme une aide. Cela signifie qu’ils ne la vivent pas avec humilité, bien au contraire.

Beaucoup de français vivent les consultations chez le psy comme une exposition indécente de leur intimité. Parfois comme une espèce de viol, du moins la ou les toutes premières fois.

Avoir confiance et faire confiance

A titre très personnel, je trouve que beaucoup de français portent un jugement très réducteur à propos de ce dont ils ne savent rien. De fait, les français, dont je suis, font preuve d’une attitude de rejet particulièrement arrogante à propos de la différence comme de tout ce qui leur fait peur.

In fine, l’être humain n’est-il pas ainsi fait qu’il a une tendance réactive à rejeter tout ce qui le ramène à lui même, à dénier ce qui le dérange dans son quant à soi, à rejeter la réalité ?

Beaucoup de gens estiment qu’ils n’ont pas à parler à quelqu’un qui leur est étranger et encore moins à lui raconter leur vie.

Peur de consulter un psy

C’est un motif supplémentaire qui exprime une peur, une réserve, laquelle empêche le patient de se confier, de se lâcher alors que la relation de confiance fonde la relation entre un thérapeute et son patient.

A ce sujet, tous les psychothérapeutes sont soumis à la plus stricte confidentialité au titre du secret professionnel. Vous n’avez donc aucune raison objective de craindre quoi que ce soit en matière de secrets personnels.

Vous avez peur d’aller chez le psy ? Fuyez !

D’aucun dirait que vous n’avez aucune raison objective d’être angoissé à l’idée de consulter un psychothérapeute.

Cependant, je ne nie pas que vous pouvez avoir peur que les choses se passent mal entre un thérapeute et vous.

Par exemple, que vous redoutiez qu’un thérapeute vous dise que vous n’êtes pas « normal(e) » ou que ce soit vous qui pensiez que vous n’êtes pas comme tout le monde sous le prétexte que vous venez de confier, non sans une certaine appréhension : « Je suis allé(e) aux urgences parce-que je faisais une crise d’angoisse et que j’avais peur de mourir« .

Alors, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Vos appréhensions sont tout à fait normales. Dès lors, ne vous préoccupez pas de savoir si le psy est beau ou belle, intelligent(e) ou pas, tolérant ou non.

Ainsi, je me rappelle du travail thérapeutique de grande qualité que j’ai effectué avec un psy pour lequel je ressentais une certaine aversion physique.

Ce type m’agaçait au plus haut point mais ses interventions m’ont énormément aidé. Je lui ai d’ailleurs exprimé ma gratitude à ce propos.

Le psy est là pour vous, pas l’inverse

Au moment où vous consultez, vous êtes la personne la plus importante sur terre. C’est de vous, et de vous seul(e), qu’il vous faut vous préoccuper.

Tirez un maximum de profit du professionnel que vous consultez. Sa mission est de vous aider à aller mieux, de vous permettre de vous accepter tel(le) que vous êtes.

Toutes les raisons que vous exprimez pour ne pas consulter reflète votre peur laquelle est bien compréhensible.

C’est la peur de changer en allant mieux. Alors, arrêtez de faire dans la comparaison car cela nuit à votre travail thérapeutique comme à votre équilibre personnel.

Dans tous les domaines de votre vie, il y a toujours quelqu’un de mieux ou de moins bien que vous. D’ailleurs, souvenez vous de cet adage populaire qui en dit long :

« L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à côté« .

Comment surmonter la peur de consulter ?

On se résume. Pour dépasser l’appréhension de consulter un thérapeute, il convient de :

  • S’informer : comprendre le rôle du psychologue et le déroulement des séances peut réduire l’anxiété liée à l’inconnu.

  • Considérer la télé-psychologie : les consultations en ligne offrent une alternative pour ceux qui hésitent à se rendre en cabinet.

  • Exprimer ses craintes : partager ses appréhensions avec des proches ou directement avec le thérapeute peut aider à les atténuer.

Les bénéfices de consultations thérapeutiques

Consulter un psychologue permet de :

  • Mieux comprendre ses émotions : Identifier les sources de stress ou d’anxiété.

  • Développer des stratégies d’adaptation : Acquérir des outils pour gérer les défis quotidiens.

  • Améliorer sa qualité de vie : Favoriser un bien-être général et des relations harmonieuses.

Une solution à la peur d’aller chez le psy

Vous avez peur de consulter un psy mais aimeriez faire un travail thérapeutique pour – enfin – mettre un terme définitif à ce qui vous handicape dans votre vie ?

Vous n’êtes pas prêt(e) à pousser la porte d’un cabinet de thérapie et préférez faire un travail thérapeutique de votre côté grâce à des supports personnalisés ?

En bref, vous cherchez à vaincre un problème dans le problème : la peur de consulter un psy.

Alors, j’ai quelque chose pour vous.

Ce que je vous offre, sans vous déplacer, c’est de faire en 2 mois ce que vous mettriez des années à faire chez un psychothérapeute classique.

C’est plus souple, plus simple, carrément moins angoissant et encore plus efficace. Si cela vous intéresse, je vous invite à pendre connaissance du programme thérapeutique que j’ai conçu.

Questions fréquentes

Pourquoi ai-je peur d’aller chez le psy ?

La peur de consulter un psy est souvent liée à plusieurs facteurs psychologiques et sociaux. Certains craignent d’être jugés, d’autres redoutent de revivre des souvenirs douloureux ou de perdre le contrôle de leurs émotions.

La stigmatisation autour de la santé mentale joue aussi un rôle : consulter un psy est parfois perçu (à tort) comme un aveu de faiblesse. Enfin, la peur de l’inconnu et le manque d’information sur le déroulement des séances peuvent renforcer l’anxiété à l’idée de franchir la porte d’un cabinet.

Comment oser aller voir un psy ?

Surmonter la peur de consulter un psy passe par plusieurs étapes. D’abord, il est essentiel de déconstruire les idées reçues : consulter ne signifie pas être fou, mais chercher des solutions.

Ensuite, il peut être utile de se renseigner sur le déroulement des séances pour lever l’incertitude. Commencer par un premier contact par téléphone ou par écrit peut aussi rassurer avant de s’engager. Enfin, envisager la thérapie comme un espace de partage bienveillant, où l’on peut parler sans crainte du jugement, aide à franchir le cap.

Est-il vraiment utile d’aller voir un psy ?

Consulter un psychologue est bénéfique pour toute personne traversant une période de mal-être, d’angoisse, de stress intense ou de questionnements profonds.

Un psy offre un cadre neutre et bienveillant pour exprimer ses émotions, comprendre ses schémas de pensée et trouver des outils pour mieux gérer les difficultés du quotidien. Même sans souffrir d’un trouble majeur, la thérapie permet un développement personnel, une meilleure gestion des émotions et une réduction du stress sur le long terme.

Comment sait-on si on a besoin d’un psy ?

Plusieurs signes indiquent qu’une consultation psychologique peut être bénéfique. Parmi eux : une tristesse persistante, des crises d’angoisse récurrentes, un stress chronique, des difficultés relationnelles, un manque de motivation ou encore une sensation de mal-être inexpliquée.

Lorsque ces symptômes affectent la qualité de vie, qu’ils deviennent envahissants ou qu’ils empêchent d’avancer, consulter un psy peut être un levier puissant pour retrouver équilibre et sérénité.

Anxiolytiques : Naviguer Entre Soulagement et Vigilance

Au lendemain des drames terribles que sont les assassinats des journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo comme le meurtre d’une policière à Montrouge suivi de la prise d’otage et de l’assassinat de 4 personnes au sein de l’Hyper Casher de Vincennes, il semble que la France, et les français, sont rentrés dans une peur terrible au point que la vente d’anxiolytiques a augmenté de 18,5 % en un espace temps particulièrement court.

Quand je parle d’anxiolytiques, je fais allusion aux médicaments contre l’angoisse, et autres calmants de type benzodiazépines.

Que s’est-il donc passé dans l’esprit de nombre de nos concitoyens ? La France tient le haut du pavé en matières d’usage de médicaments, dont les anxiolytiques. Il y a plus de 3.500.000 consommateurs excessifs ou dépendants de médicaments. Une paille…

Je m’intéresse beaucoup aux questions relatives aux anxiolytiques. J’en ai moi même consommé une quantité industrielle tout au long de mon parcours personnel lequel, comme vous le savez peut-être, a été parsemé d’angoisses et d’anxiété en plus de fatigue et sensation d’être saoul (vertiges anxieux).

Les différentes classes d’anxiolytiques

Les anxiolytiques regroupent plusieurs classes de médicaments destinés à atténuer l’anxiété et les troubles associés. Parmi eux, les benzodiazépines sont les plus couramment prescrites. Elles agissent en potentialisant l’effet du GABA, un neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, procurant ainsi une sédation rapide.

Cependant, leur utilisation prolongée peut entraîner une dépendance et une tolérance, nécessitant une surveillance médicale stricte.

Les antidépresseurs, notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont également utilisés pour traiter l’anxiété, surtout lorsqu’elle est chronique. Ils modulent les niveaux de sérotonine dans le cerveau, contribuant à stabiliser l’humeur. Leur effet anxiolytique apparaît généralement après quelques semaines de traitement.

Les antihistaminiques, comme l’hydroxyzine, possèdent des propriétés anxiolytiques en raison de leurs effets sédatifs. Ils sont souvent utilisés en alternative aux benzodiazépines, notamment pour éviter les risques de dépendance.

Enfin, des anxiolytiques non benzodiazépines, tels que l’étifoxine (Stresam), agissent différemment sur le système nerveux et présentent un profil d’effets secondaires distinct. L’étifoxine, par exemple, module les récepteurs GABA_A et favorise la production de neurostéroïdes, contribuant à son effet anxiolytique sans provoquer de sédation excessive.

Quelle est la vocation des anxiolytiques ?

Les anxiolytiques sont des médicaments utilisés contre l’anxiété et aussi contre l’angoisse. Différentes substances composent ces médicaments lesquels, de fait, ont des effets plus ou moins bénéfiques en cas d’angoisses ou d’anxiété.

Les anxiolytiques sont des tranquillisants que l’on appelle aussi des benzodiazépines.

Les plus connus de ces anxiolytiques sont :

  • Alprazolam,
  • Lexomil,
  • Lyzanxia,
  • Lorazepam,
  • Seresta,
  • Temesta,
  • Valium.

Ils sont prescrits en fonction d’un certain nombre de paramètres médico psychiques (symptômes, antériorité médicale du patient, corpulence, etc.).

Toutes ces substances ont donc pour vocation d’aider les patients à ne plus souffrir de ces angoisses, ou de troubles anxieux. Il est important de noter que ces médicaments sont dotés d’un principe de demie vie.

Ainsi, chaque molécule produit un effet en fonction des symptômes et de la physiologie du patient. Mais une partie de cette molécule fait un autre voyage. Ces médicaments ne sont donc pas sans risques.

Une partie de la molécule agit pendant un temps donné sur le patient. L’autre partie de molécule, le résidu, se fixe sur les cellules grasses du cerveau et des reins. Cela signifie que chaque médicament a une demie vie lequel principe s’associe à un second principe, celui du relargage.

Je m’explique.

Le principe de demie vie des anxiolytiques

Chaque molécule, qu’elle soit ou non un anxiolytique, est considérée comme un médicament par les professionnels de la santé. Cela signifie qu’il est nécessaire de mesurer, qualifier et contrôler à la fois les usages et les effets dudit médicament.

Un médicament est déclaré comme tel en fonction de ses composants naturels ou non, et ceci, dès lors qu’ils sont identifiés comme des substances plus ou moins toxiques, voire dangereuses.

Chaque médicament est produit sous contrôle. Cela s’inscrit dans des processus plus ou moins industriels. Ceux-ci sont placés sous l’autorité médicale de professionnels reconnus.

Ces démarches aboutissent à une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) laquelle est délivrée par le Ministère de la Santé. Cette démarche est importante pour les raisons qui suivent.

Les anxiolytiques, comme tous les autres médicaments, sont dotés d’un principe de demie vie. En clair, cela induit que les personnes qui se les font prescrire sont susceptibles d’être victimes d’un relargage brutal et spontané dans l’organisme.

Ainsi, une personne qui prend des anxiolytiques bénéficie d’une partie de l’effet du médicament. Cette substance agit sur un endroit ciblé du corps et aura – ou pas – l’effet clinique souhaité.

Cette première partie de l’anxiolytique est donc comptabilisée sur sa cible. Une autre partie s’égare sur des cibles diverses, et sans que cela procure d’effets spécifiques.

Effets secondaires et risques des anxiolytiques

Cette autre partie de l’anxiolytique s’appelle un « résidu » lequel génère ce que l’on appelle la demie vie du produit. En fonction d’un certain nombre de facteurs, ce médicament fait l’objet d’un relargage brutal dans l’organisme.

Cela dépend de la molécule elle même, de l’état d’imprégnation du patient comme de sa masse musculaire et, enfin, d’une question hygiène de vie. Je vous laisse donc imaginer les conséquences physiologiques et psychiques pour le patient.

Au lendemain des attentats odieux dont je vous parlais plus haut (janvier 2015), les gens consomment beaucoup plus d’anxiolytiques. Pour avoir un effet durable, ces molécules sont prescrites pour 3 semaines au minimum, pour une durée de 3 à 6 mois, ce qui pose la question du sevrage.

A quoi servent les benzodiazépines?

En effet, beaucoup de gens arrêtent de prendre ces anxiolytiques de façon spontanée ce qui génère des problèmes d’équilibre psychique.

Beaucoup de ces personnes, auto sevrées et sans suivi médical, décompensent au bout de quelques jours ce qui fait qu’elles vont plus mal après qu’avant l’arrêt du médicament.

Ceci pose la grave question de la prise de ce type de médicaments. Ces derniers ont pour vocation d’aider les personnes souffrant d’angoisses, d’anxiété ou de stress à faire diminuer les symptômes dont elles sont ponctuellement ou durablement affectées.

Or, dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’une très forte augmentation de la prescription et de la vente d’anxiolytiques au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Vincennes. Que déduire de cet évènement dans les évènements ?

Les anxiolytiques : une solution temporaire à l’anxiété

Je m’en voudrais d’être cruel, ou agressif, mais les professionnels de la santé mentale n’ont pas attendu les recommandations de la HAS.

Ils ont bien compris que les benzodiazépines ne sont pas une solution sur le long terme pour traiter l’anxiété. Il en existe d’autres comme l’homéopathie et ceci bien que, fort récemment, il y ait eu de fortes controverses à propos du traitement par homéopathie.

La France peut s’enorgueillir d’héberger plus de 3.5 millions de pharmaco dépendants alors que nous connaissons les dangers encourus du fait de prescriptions médicamenteuses inadaptées.

Prendre un « calmant » pour apaiser la douleur est un comportement bien légitime. Il convient que cela ne soit pas la seule et unique réponse à plus forte raison quand il s’agit d’angoisse, de crise d’angoisse ou d’anxiété puisque, fondamentalement, l’idée consiste à retrouver un cycle positif de production des hormones du bonheur.

Il est de coutume de prescrire ces médicaments « en cas de besoin ». Essayons de ne pas traduire par « autant de fois que j’en ai envie, quand j’en ai envie » au prétexte du meilleur antidépresseur pour l’anxiété.

Les recommandations discutables de la HAS

Si j’en crois les recommandations de la HAS, l’intérêt des anxiolytiques, communément appelés benzodiazépines, est maintenu. Je le comprends au sens émotionnel du terme, mais il conviendrait que cela ne soit pas la seule et unique réponse, à moins qu’il soit clair – transparent – que cela profite aux laboratoires pharmaceutiques ?

Labo ou pas labo, il n’en demeure pas moins que les benzodiazépines génèrent une forte accoutumance. Pas plus tard qu’hier, j’ai conversé avec un patient qui prend jusqu’à 12 comprimés par jour de Lexomil ®, lequel comprimé est du Bromazépam.

Ce médicament est sécable en 4 parties. Chaque jour, des millions de personnes en consomment dans le monde. Alors, imaginez ce qu’il en est depuis sa mise sur le marché par les Laboratoires Roche en… 1970.

Ce médicament induit une forte dépendance. Dès lors, je me pose des questions quant aux professionnels de santé qui prescrivent cet anxiolytique sans attention particulière.

C’est bien gentil de dire qu’il faut prescrire avec parcimonie mais j’aimerais un changement chez les membres de la HAS, ceux-là même qui recommandent de moins utiliser les benzodiazépines. Dès lors, qu’ils participent à éduquer personnels soignants et malades. Alors, les dangers du Bromazépam seront compris et mieux expliqués.

Une meilleure information liée aux anxiolytiques

Peut-être les membres de la HAS pourraient-ils inviter soignants et soignés à plus consulter des professionnels de l’approche comportementale ? A moins que cela n’angoisse les intéressés ? Ainsi, ils prendraient l’avantage social et médical que leur confèrent leurs prescriptions lesquelles prescriptions seraient, de fait, plus contrôlées.

Un peu comme les intellectuels de l’Éducation Nationale qui pondent les programmes pédagogiques.

Ils les conçoivent sans que je sois certain que, dans leur réflexion, ils aient pris acte des contraintes pédagogiques liées au développement de nos charmantes têtes blondes, ni, sans trop consulter les enseignants.

Dans le même temps, on peut imaginer que le stress induit par un contexte socio-éducatif délétère justifie la prise de Bromazépam chez les profs.

Mais bon, c’est une autre histoire.

La médecine douce : définition

Le sevrage médicamenteux des anxiolytiques

Si vous souhaitez arrêter les anxiolytiques, il ne faut surtout pas vous arrêter de votre propre initiative ans consulter votre médecin traitant. Ce type de médicaments génère une dépendance assez forte.

Je vous recommande donc vivement de ne faire ni de l’auto médication ni de vous sevrer seul(e). Vous risquez de souffrir le martyr comme beaucoup de ces personnes désemparées qui m’appellent à l’aide à ce propos.

Beaucoup d’entre elles sont victimes de symptômes de sevrage particulièrement pénibles. Le plus important de ces symptômes étant une résurgence trés importante des symptômes d’angoisse, ou des symptômes d’anxiété.

En conséquence, si vous souhaitez arrêter de prendre des anxiolytiques et ainsi retrouver confiance en vous, je vous suggère de consulter votre médecin et, dans le même temps, de bénéficier de mon programme thérapeutique en ligne.

N’oubliez pas qu’arrêter un médicament contre l’angoisse sans suivi ou prise en charge thérapeutique est un non sens.

Les alternatives naturelles aux anxiolytiques

Face aux préoccupations liées aux effets secondaires des anxiolytiques synthétiques, de nombreuses personnes se tournent vers des alternatives naturelles. Le Griffonia simplicifolia, une plante africaine, est riche en 5-HTP, un précurseur de la sérotonine. Sa consommation peut aider à réguler l’humeur et diminuer l’anxiété.

D’autres plantes, comme la passiflore, l’aubépine et la mélisse, sont traditionnellement utilisées pour leurs propriétés apaisantes. Des études suggèrent qu’une combinaison de ces plantes pourrait être aussi efficace que certains anxiolytiques de synthèse, sans les effets secondaires associés.

Il est essentiel de consulter un professionnel de santé avant de débuter tout traitement, qu’il soit naturel ou médicamenteux, afin d’assurer une prise en charge adaptée et sécurisée.

Questions fréquentes

Quels sont les anxiolytiques les plus courants ?

Les anxiolytiques les plus prescrits appartiennent principalement à la famille des benzodiazépines, comme le Xanax (alprazolam), Lexomil (bromazépam), Valium (diazépam) et Temesta (lorazépam). D’autres médicaments anxiolytiques incluent les antidépresseurs ISRS (comme la paroxétine ou l’escitalopram), certains antihistaminiques (hydroxyzine) et des anxiolytiques non benzodiazépiniques comme l’étifoxine (Stresam).

Quel est l’anxiolytique le plus prescrit ?

En France, le Lexomil (bromazépam) et le Xanax (alprazolam) sont parmi les anxiolytiques les plus prescrits pour traiter les troubles anxieux, l’insomnie et le stress intense. Ils agissent rapidement en favorisant la relaxation et en réduisant l’anxiété, mais leur usage prolongé est limité en raison du risque de dépendance et d’accoutumance.

Quels sont les risques de prendre des anxiolytiques ?

Les anxiolytiques, notamment les benzodiazépines, présentent des risques de dépendance physique et psychologique, surtout en cas d’utilisation prolongée. D’autres effets indésirables incluent la somnolence, des troubles de la mémoire, des vertiges et une baisse de vigilance. Leur sevrage doit être progressif pour éviter des effets de rebond (aggravation de l’anxiété).

Quelle est la différence entre des anxiolytiques et des antidépresseurs ?

Les anxiolytiques agissent rapidement en réduisant l’anxiété et en induisant un effet relaxant immédiat, mais leur usage est limité dans le temps en raison des risques de dépendance. Les antidépresseurs, en particulier les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), sont prescrits pour des troubles anxieux chroniques et nécessitent plusieurs semaines pour être efficaces.

Quels sont les médicaments tranquillisants ?

Les médicaments tranquillisants regroupent principalement les benzodiazépines (Xanax, Lexomil, Valium), mais aussi certains neuroleptiques à faible dose (Tercian, Nozinan) et des antihistaminiques sédatifs (Atarax). Ces substances sont utilisées pour réduire l’anxiété, l’insomnie ou apaiser une agitation psychomotrice.

Quel est le meilleur tranquillisant ?

Le « meilleur » tranquillisant dépend de l’indication et du patient. Les benzodiazépines (Xanax, Lexomil) sont les plus efficaces à court terme, mais risquent de créer une dépendance. Les antidépresseurs ISRS sont préférés pour une prise en charge sur le long terme, tandis que des alternatives comme l’étifoxine (Stresam) sont utilisées pour éviter les effets secondaires des benzodiazépines.

Comment agit un tranquillisant ?

Les tranquillisants agissent en ralentissant l’activité du système nerveux central. Les benzodiazépines augmentent l’effet du GABA, un neurotransmetteur inhibiteur, ce qui entraîne une diminution du stress et une sensation de calme. Certains tranquillisants, comme les neuroleptiques sédatifs, ont aussi une action sur la dopamine et la sérotonine.

Quels sont les tranquillisants majeurs ?

Les tranquillisants majeurs correspondent aux neuroleptiques ou antipsychotiques, utilisés pour traiter les troubles psychiatriques sévères. Parmi eux, on trouve Largactil (chlorpromazine), Tercian (cyamémazine), Loxapac (loxapine) et Nozinan (lévomépromazine). À faible dose, certains sont prescrits pour l’anxiété résistante aux traitements classiques.

Quels sont les médicaments benzodiazépines ?

Les benzodiazépines sont une classe d’anxiolytiques qui incluent des molécules comme le Xanax (alprazolam), Lexomil (bromazépam), Valium (diazépam), Temesta (lorazépam) et Tranxène (clorazépate dipotassique). Elles sont utilisées pour traiter l’anxiété, l’insomnie et certaines crises d’épilepsie, mais leur usage est limité en raison du risque de dépendance.

Est-ce que le Xanax est une benzodiazépine ?

Oui, le Xanax (alprazolam) est une benzodiazépine à courte durée d’action, souvent prescrite pour traiter les crises d’angoisse et les troubles anxieux généralisés. Il agit rapidement, mais son effet est de courte durée, ce qui peut encourager une utilisation fréquente et favoriser une dépendance en cas d’abus.

Est-ce que le Lexomil est une benzodiazépine ?

Oui, le Lexomil (bromazépam) est une benzodiazépine anxiolytique. Il est utilisé pour réduire l’anxiété et les tensions nerveuses. Contrairement au Xanax, il a une action plus prolongée, ce qui permet de limiter le nombre de prises quotidiennes.

Quels sont les effets secondaires possibles des benzodiazépines ?

Les effets secondaires des benzodiazépines incluent somnolence, troubles de la mémoire, vertiges, confusion, dépendance et, à long terme, une altération des fonctions cognitives. Leur arrêt brutal peut entraîner un effet rebond, avec une anxiété amplifiée et des troubles du sommeil.

Quel est le calmant le plus efficace ?

L’efficacité d’un calmant dépend du type de trouble traité. Pour une action immédiate et puissante, les benzodiazépines comme le Xanax ou le Lexomil sont les plus prescrites. À long terme, les antidépresseurs ISRS (paroxétine, sertraline) sont préférés pour traiter l’anxiété chronique sans risque de dépendance.

Quel anxiolytique en vente libre ?

En France, les anxiolytiques classiques nécessitent une ordonnance. Cependant, certains compléments alimentaires à base de plantes (passiflore, aubépine, valériane) et des antihistaminiques légers comme Atarax (hydroxyzine) peuvent être achetés avec une prescription plus souple.

Quels sont les calmants les plus puissants ?

Les calmants les plus puissants incluent les benzodiazépines à forte dose comme le Valium (diazépam) ou le Rivotril (clonazépam), ainsi que certains neuroleptiques sédatifs (Tercian, Loxapac). Ces médicaments sont strictement encadrés en raison de leurs effets secondaires et de leur potentiel addictif.

Angoisse de Séparation : Et S’ils Ne Revenaient Jamais ?

Qu’est-ce que l’angoisse de séparation ? Cela se résume à la peur de perdre quelque chose, quelqu’un ou plusieurs personnes (enfant, parent, compagne, compagnon, ou n’importe qui d’autre).

Les personnes concernées s’inquiètent alors d’être séparées de l’objet de leur intérêt parce qu’elles ne peuvent pas vivre sans lui.

Dès lors, l’angoisse de séparation fait écho à l’angoisse d’abandon.

En effet, l’angoisse de séparation et, partant, l’angoisse d’être seul(e) produit une peur incontrôlée qui, non seulement induit une dépendance, mais pousse à cette même dépendance.

Une angoisse de séparation repose donc sur une situation qui fait perdre la liberté de penser et d’agir par soi-même.

C’est un mal être qui fait de sa victime l’ombre de la personne ou de la chose dont elle ne veut pas se détacher.

La seule chose qui rassure la personne affectée, c’est la présence de ce à quoi elle tient, l’objet de son attachement. Chez les enfants, cette douleur de séparation se manifeste par un affolement lié à la peur de l’abandon, et de la solitude.

L’enfant a peur d’être délaissé, négligé, quitté, oublié ou abandonné par ses parents, au pire des cas, et ces enfants devenus adultes ne sont pas exempts de cette même peur si elle persiste, ni de la culpabilité qui l’accompagne.

Comprendre l’Angoisse de Séparation chez l’Adulte

L’angoisse de séparation chez l’adulte se manifeste par une peur intense et irrationnelle d’être éloigné de personnes significatives, souvent des partenaires ou des proches.

Cette anxiété peut entraîner une dépendance affective, des comportements possessifs et une difficulté à tolérer la solitude.

Contrairement à l’enfant, chez l’adulte, cette angoisse peut perturber les relations amoureuses, amicales et professionnelles, limitant l’autonomie et l’épanouissement personnel.

Causes et facteurs contributifs

Plusieurs facteurs peuvent conduire à l’angoisse de séparation chez l’adulte :

  • Expériences d’abandon : séparations traumatisantes durant l’enfance peuvent laisser des marques profondes.

  • Attachement insécure : relation parent-enfant instable peut engendrer une peur de l’abandon à l’âge adulte.

  • Pressions sociétales : valorisation excessive du couple ou de la vie en communauté peut accentuer la peur d’être seul.

Ces éléments peuvent favoriser une dépendance émotionnelle et une faible estime de soi, rendant difficile la gestion de la séparation.

Symptômes et manifestations

Les personnes souffrant d’angoisse de séparation peuvent présenter :

  • Peur excessive à l’idée d’être séparées de leurs proches.

  • Comportements de contrôle ou de surveillance envers les êtres chers.

  • Difficulté à se concentrer ou à accomplir des tâches quotidiennes en l’absence de la personne attachée.

  • Symptômes physiques tels que nausées, maux de tête ou palpitations lors de la séparation.

Ces manifestations peuvent altérer la qualité de vie et nécessitent une attention particulière.

Impact sur les relations et la vie quotidienne

L’angoisse de séparation peut entraîner :

  • Relations déséquilibrées : La peur de l’abandon peut conduire à une dépendance excessive, créant des tensions.fr.wikipedia.org

  • Isolement social : Éviter certaines situations par crainte de séparation peut limiter les interactions sociales.

  • Difficultés professionnelles : L’absentéisme ou le manque de concentration peuvent nuire à la performance au travail.

Reconnaître ces impacts est crucial pour entreprendre des démarches vers la guérison.

Approches thérapeutiques

Plusieurs méthodes peuvent aider à surmonter cette angoisse :​​

  • Groupes de soutien : partager son expérience avec d’autres peut offrir un soutien émotionnel et des stratégies d’adaptation.

  • Techniques de relaxation : la méditation, la respiration profonde ou le yoga peuvent aider à gérer l’anxiété liée à la séparation.

  • Thérapie comportementale (approche brève orientée solutions, Palo Alto) : elle vise à restructurer les pensées irrationnelles liées à la séparation et à développer des comportements adaptés.

Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour déterminer le traitement le plus approprié. C’est la raison pour laquelle un programme en ligne a été créé. Il résout 16 cas sur 17 en moins de 3 mois.

Pour prendre connaissance de cette méthode révolutionnaire, cliquez sur ce lien : « Accès au Programme« 

Les groupes de soutien

L’anxiété de séparation chez les adultes peut s’aggraver jusqu’au point d’engendrer des complications sociales et professionnelles. Voici quelques méthodes pour surmonter les troubles liés à l’angoisse de séparation.

Renseignez-vous dès que les symptômes de l’angoisse de séparation. Quand vous savez les reconnaître, vous pouvez mieux les combattre. Seul(e), il est à craindre que vous ne puissiez aboutir à un résultat concluant. Rejoindre un groupe de soutien ou un groupe de parole, peut s’avérer trés utile.

Le groupe de soutien permet à ses membres de partager leurs expériences (symptômes, sentiments, solutions appliquées…) entre eux, et d’y puiser la force nécessaire pour s’affranchir de leur problème. Votre médecin pourrait vous trouver un groupe de soutien près de chez vous. Je vous invite à en discuter-en avec lui.

Outre le groupe de soutien, un thérapeute spécialisé dans l’angoisse de séparation chez les adultes, ou un programme thérapeutique en ligne, peut vous être indispensable. Ils sont réputés pour vous recommander des techniques qui vont vous apaiser lorsque vous êtes inquiet.

La distraction cognitive pour calmer l’angoisse

Pour calmer l’angoisse de séparation, il est nécessaire de neutraliser vos pensées négatives.

Dans un premier temps, tenez un journal dans lequel vous mentionnerez toutes les pensées négatives, les suppositions, et les croyances, qui vous hantent, et ce aussi souvent que vous vous retrouvez en situation de paniquer.

Deuxièmement, prenez la peine de remplacer ces pensées négatives par des pensées positives. Ainsi, vous parviendrez à vous calmer. À ce sujet, l’approche systémique de Palo Alto peut énormément vous aider. Votre médecin ou votre thérapeute sont à même de vous renseigner à ces sujets.

Enfin, divertissez-vous ! Pour éviter de ruminer les mêmes pensées négatives, soumettez votre esprit à d’autres occupations plus relaxantes.

Par exemple, vous pourriez vous adonner à votre passe-temps favori, ou vous concentrer sur une tâche que vous aviez laissée en suspens. Allez vous promener, ou faites un exercice sportif si cela vous chante. Ou alors, allez visiter un lieu quelconque ou allez au cinéma.

Traitement naturel de l’angoisse de séparation chez l’adulte

N’hésitez pas à pratiquer des techniques de relaxation et de gestion de vos émotions pour vous détendre.

La technique de respiration ventrale est une excellente façon pour soulager le stress. Quand vous sentez l’inquiétude monter en vous, inspirez lentement par le nez pendant 5 secondes.

Concentrez votre attention sur la perception que vous avez du mouvement de l’air pendant que vous respirez. Posez votre main sur votre poitrine pour la sentir se gonfler quand vous respirez.

Deuxièmement, faites de la méditation au moins cinq minutes par jour. Son but est de vous concentrer sur votre respiration tout en faisant le vide dans votre tête.

Asseyez-vous dans une position confortable et commencez quelques exercices de respiration. Concentrez votre attention sur votre respiration. Ne jugez pas toutes pensées que vous pourriez avoir dans cette posture, ne les rejetez pas non plus, et essayez de ne pas ressasser.

Troisièmement, visualisez ce qui est bien, bon, beau et agréable. Cela peut réduire votre effroi.

Commencez avec quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation. Fermez les yeux et imaginez une situation calme et relaxante.

Par exemple, imaginez l’eau d’un fleuve qui ruisselle sans bruit aucun. Utilisez votre imagination pour vivre tous les détails possibles de cette expérience, et lorsque vous vous sentez vidé(e) de stress et rempli de paix, ouvrez les yeux.

Comment ne plus avoir peur d’être livré(e) à soi même ?

D’une façon générale, il est trés facile de vaincre l’angoisse et, partant de soigner l’angoisse de séparation.

Cela repose sur des critères stratégiques et thérapeutiques et non nécessairement sur des critères de genèse du problème. Je m’explique.

Beaucoup de personnes s’interrogent quant aux causes historiques et familiales de leur angoisse de séparation.

C’est un comportement réflexe considéré comme normal mais, quand on est un enfant de 2 ou 3 ans, c’est une question sans réponse. Quand on est un adulte, c’est la même chose, qu’on interroge ou non son angoisse d’abandon.

Les raisons qui motivent l’une ou l’autre de ces angoisses sont multiples. Alors, tenter de répondre à la question du « pourquoi » n’a qu’un seul effet, celui d’alimenter des pensées obsessionnelles parce-que, in fine, on ne trouve jamais de réponses à une question qui n’a pas de sens.

Effectivement, si votre question avait un sens, vous lui auriez rapidement trouvé une réponse.

Il convient alors de comprendre le mécanisme de cette angoisse, son contexte, l’environnement dans lequel elle s’exprime et, partant, d’en définir les interactions. C’est à dire : « qu’est-ce qui fait que je réagis de cette façon et comment faire pour contrôler cette angoisse de séparation« .

Ainsi, on met en lumière les tentatives de solutions lesquelles alimentent le problème. A ce propos, le tout premier réflexe consiste à se rassurer ce qui a pour effet d’enrichir l’angoisse d’abandon ou de séparation.

Dès lors, il faut sortir de ce cercle toxique en mettant en place des techniques comportementales qui permettent à votre cerveau de cesser de réagir à de telles peurs d’une part, et de créer des ponts au-dessus des informations pathologiques de sorte à contraindre le cerveau à réguler son système d’alerte d’autre part.

Dans le même temps, sans que vous ayez besoin de « vous prendre la tête », cela va vous permettre de mettre en lumière pourquoi vous souffrez d’angoisse de séparation ou d’angoisse d’abandon. Vous allez donc gagner un temps fou et satisfaire la quadrature du cercle.

En répondant à la question : « comment résoudre mon problème ?« , vous répondez à la question : « pourquoi ais-je ce problème ?« . C’est ce que l’on appelle l’écologie du comportement. En faire le moins possible tout en produisant le plus de résultats possibles.

Ces techniques sont simples à utiliser et à mettre en place et donnent plus de 95% de résultats en moins de 3 mois.

Une solution contre-intuitive

Cette technique contre-intuitive consiste à exposer une personne à la chose dont elle a le plus peur. Dans le cas de l’angoisse de séparation, vous devez faire face à la peur de la séparation.

Vous allez mentalement vous exposer à une situation qui provoque de l’anxiété. Il y a plusieurs techniques. Vous pourriez commencer en pensant à la séparation d’avec vos proches pour décrire ce que vous ressentez.

Une fois cet exercice mental maitrisé, vous pourriez vous entraîner à être séparé(e) de votre maison ou de vos proches, sur des périodes qui augmentent de plus en plus, afin d’expérimenter ce que vous ressentez.

À défaut d’un spécialiste qualifié, demandez à vos proches de vous aider à pratiquer cet exercice d’exposition.

Pour commencer, demandez à votre proche de se tenir dans une autre pièce pendant que vous pratiquez les techniques de relaxation (respiration, médiation…), puis augmentez petit à petit la distance et le temps que vous passez loin de vos proches.

Vous pouvez aussi utiliser l’exercice du pire qui est lui des piliers du Programme thérapeutique en ligne ARtUS (lire en bas du présent article).

Une solution pratique à l’angoisse de séparation

Qu’il s’agisse d’une angoisse plus conventionnelle, ou d’une angoisse de séparation, il existe une stratégie simple et rapide pour soigner une angoisse de séparation.

Cette stratégie repose sur l’approche systémique de Palo Alto ou, pour être plus simple, sur l’approche comportementale dite stratégique et brève orientée solutions.

La stratégie utilisée est développée de façon très pratique dans un programme thérapeutique en ligne composé de 5 modules.

Chaque module contient un certain nombre d’exercices et de vidéos explicatives. A l’aide d’une cette méthode comportementale, vous êtes assuré(e) de trouver une solution à votre angoisse de séparation en moins de 8 semaines.

Questions fréquentes

Comment reconnaître l’angoisse de la séparation ?

L’angoisse de séparation se manifeste par une peur intense et irrationnelle d’être éloigné d’une personne proche, comme un partenaire, un parent ou un ami. Cette anxiété s’accompagne souvent de pensées obsessionnelles sur la possibilité d’un abandon, d’un besoin constant de réassurance, et d’un stress excessif à l’idée d’une séparation, même temporaire. Elle peut également provoquer des symptômes physiques comme des palpitations, des tremblements ou des insomnies.

Quel âge angoisse de séparation ?

L’angoisse de séparation apparaît généralement entre 6 et 8 mois chez le nourrisson et atteint son pic entre 12 et 18 mois avant de diminuer progressivement vers l’âge de 3 à 4 ans. Cependant, chez certains individus, cette peur persiste à l’âge adulte sous forme de dépendance affective ou d’anxiété excessive lors des séparations, notamment dans les relations amoureuses ou familiales.

Quand commence l’anxiété de séparation ?

Chez l’enfant, l’anxiété de séparation commence dès que l’enfant prend conscience qu’il est un être distinct de ses parents. Cela survient généralement autour de 6 à 8 mois et peut s’intensifier entre 1 et 3 ans. Chez l’adulte, cette anxiété peut apparaître après une rupture difficile, un abandon affectif, ou être liée à des traumatismes précoces.

Comment gérer l’anxiété de séparation ?

Pour gérer l’angoisse de séparation, il est essentiel de développer une autonomie émotionnelle et d’apprendre à tolérer la solitude. Des techniques comme la thérapie comportementale (Palo Alto) aident à restructurer les pensées négatives et à réduire l’anxiété. La pleine conscience, la respiration profonde et l’exposition progressive à la séparation permettent également de diminuer la détresse liée à l’éloignement d’un proche.

Comment se manifeste l’angoisse de la séparation ?

L’angoisse de séparation se traduit par une anxiété intense à l’idée d’être éloigné d’un proche, accompagnée de symptômes physiques et émotionnels. On observe une hyper vigilance, des crises d’angoisse, un besoin constant de contact ou de validation, ainsi qu’un comportement d’évitement face aux situations impliquant une séparation. Chez certains, cela peut même provoquer une panique irrationnelle, des insomnies ou une irritabilité accrue.

Comment soigner l’anxiété de séparation ?

L’anxiété de séparation peut être soignée grâce à une thérapie brève et stratégique qui aide à modifier les schémas de pensée anxieux et à renforcer l’indépendance émotionnelle. La thérapie d’attachement et la psychothérapie analytique peuvent aussi être utiles pour traiter les blessures d’abandon. Dans certains cas, un traitement médicamenteux (anxiolytiques ou antidépresseurs) peut être envisagé pour soulager les symptômes aigus.

Quels sont les signes de la dépendance affective ?

Les signes de dépendance affective incluent une peur intense de l’abandon, un besoin excessif de validation, une tendance à s’effacer pour plaire à l’autre, et une difficulté à être seul(e). La personne dépendante affective a souvent du mal à poser des limites, ressent une anxiété permanente dans ses relations, et peut supporter des relations toxiques par crainte d’être rejetée.

Comment se comporte une personne dépendante affective ?

Une personne dépendante affective manifeste une fusion émotionnelle avec son partenaire ou ses proches, cherchant constamment à être rassurée sur l’amour qu’on lui porte. Elle a tendance à se sacrifier pour l’autre, à éviter les conflits par peur du rejet, et à ressentir une angoisse extrême lorsqu’elle est seule. Ce comportement entraîne souvent des relations déséquilibrées, où la personne se sent toujours en insécurité.

Quelles sont les 5 causes de la dépendance affective ?

  1. Blessure d’abandon dans l’enfance (parent absent, séparation précoce).
  2. Attachement insécure (relations instables avec les figures parentales).
  3. Manque d’estime de soi (se sentir incomplet sans l’autre).
  4. Peurs irrationnelles liées à l’abandon ou au rejet.
  5. Expériences amoureuses douloureuses renforçant la peur de la solitude.

Quels sont les symptômes de la dépendance affective ?

Les principaux symptômes sont un besoin excessif d’attention et de validation, une peur de la solitude, une tendance à s’oublier dans la relation, une jalousie excessive, et un comportement fusionnel. La dépendance affective engendre une angoisse chronique, un sentiment d’insécurité et, dans certains cas, un comportement obsessionnel envers l’être aimé.

Comment s’appelle la peur de l’abandon ?

La peur de l’abandon est appelée angoisse abandonnique. Elle se traduit par une crainte excessive d’être rejeté(e), oublié(e) ou remplacé(e) par un proche. Cette peur provient souvent de blessures émotionnelles anciennes, et peut entraîner une dépendance affective ou des relations toxiques basées sur la peur du rejet.

Quels sont les symptômes de la peur de l’abandon ?

Les symptômes incluent une hypersensibilité au rejet, une jalousie excessive, une dépendance émotionnelle, une peur constante de perdre l’autre, et un comportement fusionnel. La personne ressent une insécurité permanente et peut adopter des comportements d’hyper contrôle ou de soumission pour éviter d’être abandonnée.

Comment se libérer de la peur de l’abandon ?

Se libérer de la peur de l’abandon passe par un travail sur l’estime de soi, l’autonomie émotionnelle et la gestion des pensées anxieuses. La thérapie systémique de type Palo Alto aide à déconstruire les schémas de pensée négatifs. Apprendre à poser des limites, à apprécier la solitude, et à développer des relations équilibrées est essentiel pour objectiver cette peur.

Qu’est-ce que la psychose abandonnique ?

La psychose abandonnique désigne un état d’anxiété extrême où la personne ressent un sentiment d’abandon permanent, même lorsqu’elle est entourée. Elle s’accompagne souvent de réactions excessives au moindre signe de distance dans une relation, d’un besoin compulsif de réassurance, et parfois de comportements obsessionnels. Ce trouble peut être lié à des expériences traumatiques précoces et nécessite une prise en charge thérapeutique adaptée.

Ressources

Traitement Naturel des Crises d’Angoisse : La Nature a Tout Prévu

 Titre du document : Traitements Naturels des Crises d’Angoisses : Et si la Nature Avait Tout Prévu ? Si t’es fatigué des crises d’angoisse, pourquoi ne pas essayer les traitements naturels pour voir si ça peut t’aider ? La nature a peut-être la solution parfaite pour toi ! Il n’y a rien à perdre en essayant un traitement naturel des crises d’angoisse, ça pourrait bien changer la donne. Avec un peu de nature, qui sait, tu pourrais enfin retrouver la sérénité que tu mérites ! Les crises d’angoisse peuvent être éprouvantes, mais saviez-vous qu’il existe des traitements naturels pour les gérer efficacement ? Face à une attaque de panique, il est essentiel de savoir comment calmer ces épisodes intenses. Les symptômes tels que les palpitations, les vertiges, ou encore la sensation d’étouffement peuvent être apaisés par des méthodes naturelles. Opter pour un traitement naturel des crises d’angoisse peut être une solution douce et efficace pour retrouver un équilibre émotionnel. Une crise d’angoisse, également appelée attaque de panique, est un épisode de peur intense et soudaine s’accompagnant de symptômes physiques et psychiques très impressionnants. La personne en crise peut avoir l’impression de perdre le contrôle ou de mourir, ressentir des palpitations, des vertiges, une sensation d’étouffement ou de la déréalisation.

Bien que ces crises ne mettent pas la vie en danger directement, elles provoquent une détresse aiguë. Lorsqu’elles se répètent, la personne vit dans la crainte permanente qu’une nouvelle attaque survienne​.

Cette anxiété anticipatoire entraîne souvent des comportements d’évitement (lieux publics, transports, situations stressantes) et altère fortement la vie quotidienne jusqu’à l’agoraphobie (peur des espaces publics) pour les cas les plus sévères​

Si vous souffrez de telles crises, sachez que vous n’êtes pas seul(e) et que des solutions naturelles existent pour vous aider à les apaiser. Dans cet article, nous passerons en revue les causes des crises d’angoisse puis différentes approches naturelles pour les surmonter :

  • Modifications de l’alimentation et de l’hygiène de vie,
  • Techniques de respiration et de relaxation,
  • Activités physiques,
  • Phytothérapie,
  • Huiles essentielles,
  • Méthodes cognitives,
  • Focus sur la thérapie de Palo Alto.

L’objectif est de vous donner des pistes concrètes pour reprendre le contrôle sur votre anxiété naturellement et améliorer votre qualité de vie.

Causes et mécanismes des crises d’angoisse

D’où viennent les attaques de panique ? La cause exacte n’est pas entièrement comprise et varie selon les individus. Le plus souvent, il s’agit d’une combinaison de facteurs : une prédisposition génétique peut augmenter la vulnérabilité, de même que des déséquilibres chimiques au niveau du cerveau (par exemple concernant des neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la noradrénaline)​

Des facteurs environnementaux ou stressants jouent souvent un rôle déclencheur : événements de vie difficiles (deuil, perte d’emploi, surcharge de stress), traumatismes passés, consommation de stimulants (caféine, drogues) ou situations phobiques peuvent initier une première crise​..

Par ailleurs, certains traits psychologiques (tendance à l’anxiété, à l’hypersensibilité émotionnelle) prédisposent à développer des crises d’angoisse. Souvent, c’est l’accumulation de plusieurs de ces facteurs qui finit par aboutir à un épisode de panique.

Que se passe-t-il dans le corps lors d’une crise ? Sur le plan physiologique, la crise d’angoisse est une fausse alerte du mécanisme de survie. Le corps déclenche brusquement la réaction de « combat ou fuite » (fight or flight) sans danger réel : le cerveau (via l’amygdale cérébrale) interprète à tort une menace et active le système nerveux sympathique, libérant une bouffée d’adrénaline​.

Cela provoque les symptômes physiques intenses : cœur qui s’emballe, respiration rapide et superficielle (hyperventilation), tensions musculaires, sueurs, tremblements, etc. Cette réaction serait normale face à un vrai danger immédiat mais, ici, elle survient de manière inappropriée.

Par la suite, la personne a du mal à donner du sens à ce qui s’est passé, ce qui crée une peur intense que cela recommence. Ainsi se met en place un cercle vicieux : la peur d’avoir une nouvelle crise entretient une anxiété permanente, qui peut elle-même favoriser de nouvelles et futures attaques.

Comprendre ce mécanisme aider à déculpabiliser : vous n’êtes pas “faible” ou “fou”. Votre corps réagit de manière excessive et automatique au stress. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de rééduquer progressivement ce système d’alarme grâce à différentes méthodes naturelles.

Traitements naturels pour apaiser les crises d’angoisse

Face aux crises d’angoisse, adopter des approches douces et naturelles participe grandement à réduire la fréquence et l’intensité des symptômes.

Avant tout, il convient de rappeler que chaque personne est unique : il n’y a pas de recette miracle universelle, mais une combinaison de changements de mode de vie et de techniques psycho corporelles permet souvent de retrouver un meilleur équilibre.

Voici les principaux axes de traitement naturel à explorer.

Alimentation et nutrition anti-stress

Notre alimentation influence directement notre état nerveux. Un corps bien nourri et équilibré gère mieux le stress, tandis que certaines carences ou excitants sont susceptibles d’amplifier l’anxiété. Il s’agit alors d’adopter autant que possible une alimentation équilibrée, riche en nutriments favorisant la sérénité, et de limiter les substances susceptibles d’accentuer l’angoisse.

Évitez tout d’abord les excitants qui surchargent le système nerveux : la caféine (café, thé noir, boissons énergisantes) en excès provoque palpitations et insomnie, tout comme la nicotine (cigarettes) et l’alcool qui perturbent l’équilibre émotionnel malgré leur effet relaxant initial​.

Réduire ou supprimer ces substances, surtout lors des périodes de vulnérabilité, peut déjà diminuer l’anxiété de base. A la place, privilégiez des boissons apaisantes comme les tisanes (tilleul, camomille, verveine…).

Côté assiette, certains nutriments sont connus pour leur effet anti-stress et méritent une place de choix dans votre quotidien :

  • Magnésium : minéral essentiel qui aide à la relaxation musculaire et nerveuse (une carence en magnésium peut augmenter la tension et l’irritabilité)​. On le trouve dans les légumes verts (épinards, brocoli), les oléagineux (amandes, noix de cajou), les céréales complètes ou le chocolat noir. Une cure de magnésium (marin ou bisglycinate, mieux assimilé) est souvent conseillée en période de stress intense.
  • Vitamines Bces vitamines du groupe B sont indispensables au bon fonctionnement du système nerveux. Elles contribuent à réduire la fatigue et à réguler les hormones du stress​. Les légumineuses, les légumes à feuilles vertes, la levure de bière, les œufs ou les poissons gras apportent ces vitamines naturellement.
  • Oméga 3 : ces acides gras essentiels ont des propriétés neuro protectrices reconnues qui participent à l’équilibre de l’humeur et réduisent l’inflammation nerveuse​. Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), les graines de lin, de chia ou les noix sont d’excellentes sources d’oméga-3. Intégrez-les plusieurs fois par semaine.
  • Protéines : un apport suffisant en protéines de qualité fournit les acides aminés précurseurs des neurotransmetteurs régulateurs de l’humeur (par exemple le tryptophane, qui sert à fabriquer la sérotonine, l’hormone du bien-être). Consommer des aliments riches en protéines comme les poissons, les œufs, les viandes blanches ou les légumineuses aide ainsi à réduire le stress et l’anxiété​.

En pratique, adoptez une alimentation variée en privilégiant fruits et légumes frais, céréales complètes, bonnes graisses et en buvant suffisamment d’eau. Évitez les excès de sucre rapide qui aggravent l’instabilité émotionnelle (le fameux « coup de barre » après le pic de glycémie).

Eventuellement, certains compléments alimentaires peuvent soutenir votre organisme : en particulier le magnésium associé à la vitamine B6 est souvent recommandé pour l’équilibre nerveux​, tout comme les oméga 3 en capsules si vous en consommez peu dans l’alimentation.

Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un professionnel de santé avant de prendre des suppléments pour adapter les doses à votre situation.

Exercices de respiration et relaxation (cohérence cardiaque, sophrologie, méditation…)

Lorsque l’angoisse monte, la respiration est votre alliée la plus immédiate.

En situation de panique, on a tendance à hyperventiler (respiration rapide et superficielle), ce qui amplifie les symptômes. Apprendre à respirer lentement et profondément permet de calmer rapidement le système nerveux.

Des techniques spécifiques de respiration contrôlée, comme la cohérence cardiaque, se révèlent très efficaces pour réguler l’anxiété. La cohérence cardiaque consiste à respirer à un rythme régulier (typiquement 5 secondes à l’inspiration, 5 secondes à l’expiration, soit 6 respirations par minute) pendant quelques minutes afin de synchroniser le rythme cardiaque avec la respiration. Cette pratique simple, à pratiquer idéalement 2 à 3 fois par jour, rééquilibre l’organisme et augmente la résilience face au stress du quotidien​.

Il existe des applications mobiles et vidéos guidées pour vous entraîner à cette respiration cohérente. Dès que vous sentez l’angoisse poindre, concentrez-vous sur votre souffle : inspirez lentement par le nez en gonflant le ventre, puis soufflez doucement par la bouche comme si vous faisiez des bulles. En quelques minutes, les palpitations et vertiges diminuent généralement d’intensité.

En complément, de nombreux exercices de relaxation peuvent aider à gérer l’angoisse, à la fois en prévention et pendant la crise. La sophrologie est par exemple une méthode douce très appréciée pour l’anxiété. Cette discipline combine des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation positive.

Elle vous apprend à mieux percevoir votre corps, à reconnaître les signaux avant-coureurs d’une crise (gorge nouée, boule au ventre, vertige…) et à les “apprivoiser” pour désamorcer l’angoisse avant qu’elle ne vous submerge.

En pratiquant régulièrement avec un sophrologue ou via des enregistrements, vous acquérez des outils de détente utilisables en toute autonomie dès que le stress monte. Par exemple, un exercice fréquent consiste à contracter puis relâcher chaque groupe musculaire en synchronisation avec la respiration, ce qui procure une profonde détente physique et mentale.

La méditation de pleine conscience est une autre technique prouvée pour réduire l’anxiété. Il s’agit d’entraîner son esprit à rester ancré dans le moment présent en observant ses pensées et sensations sans jugement, comme des nuages qui passent.

De nombreuses études ont montré que la méditation régulière diminue significativement le niveau d’anxiété.

En 2022, un essai clinique a même démontré que la méditation de pleine conscience pouvait être aussi efficace qu’un traitement antidépresseur pour des patients souffrant de troubles anxieux généralisés, avec l’avantage d’aucun effet secondaire indésirable​.

Méditer 10 à 15 minutes par jour (par exemple via des applications guidées ou en groupe) aide à mieux gérer les pensées anxieuses : on apprend à les observer venir et repartir, sans se laisser emporter. Cela améliore la régulation des émotions.

Enfin, ne négligez pas le pouvoir du yoga. Cet art ancestral combine exercices physiques doux, respiration consciente et méditation. Le yoga favorise la relaxation profonde en agissant à la fois sur le corps et l’esprit. Sur le plan physiologique, il réduit le niveau de cortisol (l’hormone du stress) et active le système nerveux parasympathique (celui de la détente). Sur le plan mental, il améliore la concentration et l’humeur.

Des recherches scientifiques ont constaté que la pratique régulière du yoga procure des bienfaits mentaux notables, notamment une diminution de l’anxiété et de la dépression​.

Inutile d’être acrobate : même des postures simples de yoga doux ou de stretching, associées à une respiration lente, apportent du calme. Par exemple, la posture de l’enfant ou le dos rond-genoux-poitrine, tenues quelques minutes en respirant, libèrent les tensions accumulées.
 
Le yoga apprend à mieux écouter son corps, ce qui rejoint l’objectif de la sophrologie et de la pleine conscience. Vous pouvez suivre des cours en studio ou en ligne, ou tout simplement vous étirer chaque matin en conscience.

En somme, respiration contrôlée, relaxation, sophrologie, méditation et yoga constituent une panoplie d’outils naturels pour reprendre le contrôle physiologique lors des pics d’angoisse. En pratiquant ces techniques régulièrement, on arrive à reprogrammer progressivement le corps à répondre plus calmement au stress.

N’hésitez pas à tester différentes méthodes pour trouver celles qui vous procurent le plus de bienfaits et à les intégrer dans votre routine quotidienne (par exemple méditation le matin, cohérence cardiaque le midi, relaxation le soir). Avec le temps, vous deviendrez plus résilient face à l’anxiété et les crises perdront en intensité.

Activité physique et hygiène de vie

Un mode de vie sain est l’un des piliers de la gestion de l’anxiété. Le corps et l’esprit étant intimement liés, prendre soin de son équilibre de vie aide à stabiliser les émotions.

Plusieurs habitudes sont à cultiver :

  • Faire de l’exercice régulièrement : l’activité physique est l’un des meilleurs anxiolytiques naturels ! Bouger provoque la libération d’endorphines (les hormones du bien-être) et diminue la tension nerveuse. Une étude scientifique suédoise a montré que l’exercice physique régulier réduit significativement l’anxiété​. Pas besoin d’être un grand sportif : l’important est la régularité. Marche rapide, vélo, natation, danse, peu importe l’activité du moment qu’elle vous plaît et vous fait transpirer un peu, idéalement 30 minutes par jour. Le sport permet aussi de se changer les idées et d’évacuer les pensées négatives. Même en pleine crise d’angoisse, bouger (aller marcher quelques minutes) peut aider à faire retomber l’intensité plus rapidement que de rester immobile. Pensez-y : quand l’angoisse monte, mettez votre corps en mouvement. À long terme, adopter une routine sportive (quelques séances par semaine) diminue votre niveau d’anxiété basal et protège contre les rechutes.

  • Avoir un bon sommeil : le sommeil est le réparateur naturel de notre système nerveux. Un manque de sommeil ou des nuits de mauvaise qualité augmentent la réactivité au stress et peuvent faciliter les attaques de panique. Essayez d’instaurer un rythme de sommeil régulier dans une chambre calme, sombre et à température modérée. Évitez les écrans et les excitants le soir, privilégiez un rituel relaxant (lecture, tisane, respiration lente) avant le coucher. Si vous souffrez d’insomnie ou de réveils nocturnes à cause de l’angoisse, des techniques comme la cohérence cardiaque ou une méditation du sommeil peuvent aider à vous rendormir. N’hésitez pas à en parler à un professionnel si vos troubles du sommeil persistent. Les améliorer réduira mécaniquement votre anxiété diurne.

  • Gérer le stress du quotidien : nos habitudes de vie peuvent soit amplifier, soit atténuer notre niveau d’anxiété. Apprenez à identifier vos sources de stress quotidiennes (au travail, à la maison) et voyez comment les alléger : mieux s’organiser pour éviter la procrastination, déléguer certaines tâches, communiquer sur vos besoins à votre entourage, prendre du recul face aux imprévus. A votre routine, intégrez des moments de détente active qui vous ressourcent : hobbies créatifs, temps dans la nature, écoute de musique apaisante, bain chaud, massage, etc. Ces pauses anti-stress régulières agissent comme des soupapes pour éviter que la pression n’atteigne le niveau critique déclencheur de crise. Apprendre à relativiser les pensées stressantes est aussi crucial : par exemple tenir un journal où l’on écrit ses inquiétudes puis des pensées positives peut aider à décharger l’esprit. Entourez-vous si possible de personnes compréhensives : parler de ce que vous ressentez à un proche bienveillant ou à un groupe de soutien apaise et rompt le sentiment d’isolement que l’angoisse entraîne souvent.

  • Adopter une hygiène de vie équilibrée : corps sain, esprit sain ! En plus de l’alimentation évoquée plus haut, veillez à maintenir un mode de vie globalement sain. Limitez les stimulants (café, nicotine, alcool) qui aggravent l’anxiété​. Fuyez également les drogues récréatives : certaines (cannabis, cocaïne…) déclenchent ou aggravent des troubles anxieux. À l’inverse, assurez-vous de s’hydrater suffisamment, car la déshydratation peut accentuer l’irritabilité et le malaise. Respectez autant que possible un rythme de vie régulier, avec des horaires de repas et de coucher constants : la routine rassure le cerveau. Enfin, ne négligez pas vos bilans de santé : certains problèmes médicaux (déséquilibre thyroïdien, carences, etc.) peuvent aggraver l’anxiété, alors qu’un traitement approprié peut les faire disparaître.

En résumé, optimiser son hygiène de vie (sport, sommeil, alimentation, gestion du stress) constitue la fondation sur laquelle les autres techniques viendront s’appuyer. Ce sont parfois des changements simples en apparence mais dont l’effet cumulé est très puissant. En prenant soin de votre corps, vous créez un terrain bien plus favorable pour apaiser votre esprit.

Phytothérapie : les plantes qui apaisent l’angoisse

La phytothérapie, c’est-à-dire l’utilisation des plantes médicinales, offre de précieuses alliées contre l’anxiété. Certaines herbes possèdent des propriétés sédatives et anxiolytiques naturelles pour le système nerveux, et participent à réguler le terrain anxieux ou à calmer une crise. On les utilise soit sous forme de tisanes (infusions), soit en compléments (gélules, extraits liquides) disponibles en pharmacie ou en herboristerie, soit parfois en teinture-mère ou macérât glycériné.

Voici quelques plantes phares pour l’angoisse :

  • La valériane (Valeriana officinalis) : surnommée « le Valium végétal », la valériane est une racine réputée pour ses effets calmants. Elle aide surtout à améliorer le sommeil quand l’anxiété le perturbe, et a montré une certaine efficacité sur les troubles du sommeil liés à l’anxiété​. Son action n’est pas instantanée : il faut souvent la prendre chaque soir pendant 2 à 4 semaines pour ressentir un effet notable. Elle se consomme en gélule ou en infusion (son odeur est forte et musquée). Prudence : elle peut provoquer de la somnolence dans la journée chez certaines personnes, et est déconseillée en cas de problèmes hépatiques​.
  • La passiflore (Passiflora incarnata) : Traditionnellement utilisée pour calmer la nervosité et favoriser le sommeil, la passiflore agit en particulier sur les symptômes physiques de l’anxiété (palpitations, intestin noué). Ses effets reposent surtout sur l’usage traditionnel, car les études scientifiques manquent encore. On la prend souvent en infusion (feuilles et fleurs séchées) ou en extrait. Souvent, la passiflore est associée à l’aubépine dans les complexes anti-stress, car l’aubépine (Crataegus) est une plante du cœur aux propriétés sédatives modérées (elle régule le rythme cardiaque et l’hypertension d’origine nerveuse)​. Ce duo passiflore-aubépine est classique pour soulager les palpitations et l’oppression thoracique des anxieux.
  • La mélisse (Melissa officinalis) : C’est une plante aux feuilles citronnées, connue pour ses vertus relaxantes et antispasmodiques. En infusion, elle aide à diminuer l’excitabilité nerveuse et les symptômes digestifs liés au stress. Des études réalisées chez l’animal confirment son activité sédative​ bien qu’on ne sache pas exactement quels composés en sont responsables. La mélisse est idéale le soir en tisane (pure ou mélangée à de la verveine et de la fleur d’oranger par exemple) pour un rituel apaisant.
  • D’autres plantes apaisantes : citons également le coquelicot (Papaver rhoeas) aux pétales sédatifs léger, l’eschscholtzia ou pavot de Californie (Eschscholtzia californica) utilisé contre les états anxieux et les troubles du sommeil, la camomille matricaire (Matricaria) aux propriétés calmantes en infusion, ou le tilleul connu de nos grands-mères pour favoriser le sommeil. Ces plantes se retrouvent souvent en mélanges dans des tisanes du soir ou des compléments “sommeil paisible”. Elles ont l’avantage d’être douces et bien tolérées, mais comme pour tout remède naturel, il faut rester à l’écoute de son corps.

Conseils d’utilisation : les plantes agissent en douceur et demandent une certaine régularité. En période d’anxiété, vous pouvez boire 2 à 3 tasses de tisane calmante par jour (par exemple : mélisse + passiflore l’après-midi, tilleul + valériane le soir). Les extraits en gélules ou gouttes offrent une concentration plus élevée pour un effet plus marqué.

Soyez patient quelques jours ou semaines pour juger de l’efficacité. Attention : naturel ne veut pas dire anodin. Ces plantes sédatives peuvent provoquer de la somnolence (évitez de conduire juste après en avoir pris)​ et peuvent interagir avec des médicaments ou entre elles​. Par exemple, la valériane potentialise les effets d’autres calmants et ne doit pas être combinée à l’alcool​.

En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien, surtout si vous suivez déjà un traitement médical. Si au bout de 4 semaines, vous ne constatez aucune amélioration, consultez un professionnel de santé pour évaluer d’autres options​.

Aromathérapie : les huiles essentielles contre l’anxiété

Les huiles essentielles (HE) constituent un volet particulier de la phytothérapie, très apprécié pour gérer stress et angoisse. Ces extraits aromatiques concentrés agissent rapidement via l’odorat (voie olfactive) ou la peau, avec des propriétés relaxantes, anxiolytiques et même légèrement sédatives pour certaines. Quelques huiles essentielles sont réputées incontournables pour calmer l’anxiété :

  • L’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia) : probablement la plus connue pour apaiser le système nerveux. Son parfum est relaxant et équilibrant. Une revue d’études scientifiques a confirmé en 2012 les effets thérapeutiques de l’HE de lavande sur le stress et l’anxiété​. Elle réduit la tension, favorise le sommeil et soulage les esprits agités. On l’utilise en diffusion atmosphérique (quelques gouttes dans un diffuseur électrique), en inhalation sèche (2 gouttes sur un mouchoir à respirer profondément) ou en application cutanée diluée (massage du plexus solaire avec 1 goutte dans une cuillerée d’huile végétale). C’est une huile très sûre d’emploi (bien tolérée par la plupart, dès l’enfance).
  • L’huile essentielle de camomille romaine (Chamaemelum nobile) : cette camomille noble est l’une des plus puissantes contre les crises d’angoisse. Riche en esters anti-spasmodiques, elle agit vite pour calmer le système nerveux en cas de panique ou de choc émotionnel. Elle est d’ailleurs utilisée à l’hôpital dans certains services pour apaiser l’anxiété des patients et les aider à retrouver le sommeil​. Son odeur est douce et rassurante. On peut l’utiliser en olfaction directe (respirer au flacon ou sur un support), ou déposer 1 goutte pure sur les poignets ou le plexus solaire (chez l’adulte) et respirer lentement. En mélange, elle se marie bien avec la lavande.
  • Les agrumes (petit grain bigarade, orange amère, mandarine) : ces huiles d’agrumes ont des parfums frais et joyeux qui détendent l’esprit. Le petit grain bigarade (feuilles de bigaradier) est particulièrement apprécié des anxieux. Il possède des propriétés anxiolytiques et anti-insomnie, et son odeur de feuille d’oranger est très apaisante en diffusion ou en massage. L’huile essentielle de mandarine est aussi connue pour calmer les angoisses (notamment le soir, pour faciliter l’endormissement, on la diffuse dans la chambre quelques minutes)​. De manière générale, les essences d’agrumes (orange douce, citron, pamplemousse) apportent une action anti-stress légère et une note olfactive agréable dans les synergies tout en améliorant le moral.

Conseils d’utilisation : Les huiles essentielles offrent l’avantage d’une action rapide (par l’odeur qui agit en quelques minutes sur le cerveau limbique, siège des émotions). En cas de montée d’angoisse, n’hésitez pas à inhaler directement une HE calmante (lavande ou camomille) : prenez 2-3 grandes inspirations, les yeux fermés, pour vous recentrer.

Vous pouvez aussi préparer un « roll-on anti-stress » en diluant 1 goutte de chacune de vos HE favorites dans 5 ml d’huile végétale, à appliquer sur les poignets en cas de besoin. Pour favoriser un terrain serein, diffusez régulièrement une synergie relaxante chez vous (par exemple lavande + orange douce le soir).

Précautions : les huiles essentielles sont très concentrées. Dès lors, respectez bien les dosages et voies d’administration et ne les ingérez pas sans avis médical. Certaines sont déconseillées pour les femmes enceintes, les bébés, ou en cas de problèmes de santé spécifiques (renseignez-vous). Faites un test dans le pli du coude avant une application cutanée pour vérifier l’absence de réaction allergique. En usage raisonné, l’aromathérapie peut être une aide précieuse pour retrouver son calme intérieur de façon naturelle.

Techniques cognitives et comportementales

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) constituent un ensemble d’outils psychologiques concrets pour agir sur les pensées et les comportements qui entretiennent l’angoisse. Même sans suivre une TCC structurée avec un thérapeute, vous pouvez vous inspirer de certaines de ces techniques pour mieux gérer vos pensées anxiogènes et vous désensibiliser progressivement de ce qui vous fait peur.

Un principe de base est d’apprendre à identifier et modifier les pensées automatiques négatives qui surviennent lors de l’anxiété. Par exemple, en pleine crise, on peut avoir des pensées du type « je vais mourir », « je deviens fou/folle », « je vais faire une crise cardiaque ».

La TCC vous entraîne à remettre en question ces pensées catastrophiques : sont-elles fondées objectivement ? Que pourrais-je me dire à la place ? Une technique utile est de préparer à l’avance des phrases rassurantes à se répéter en cas de panique (« Ce n’est qu’une fausse alerte de mon corps, ça va passer, je suis en sécurité », « Je connais ces symptômes, ils sont impressionnants mais pas dangereux », etc.).

Se parler mentalement de façon rationnelle et apaisante aide à reprendre le dessus peu à peu sur l’angoisse aiguë.

Par ailleurs, il est recommandé de ne pas fuir systématiquement les situations qui font peur, mais au contraire de vous y exposer graduellement. L’évitement constant entretient et renforce la phobie, tandis que l’exposition permet au cerveau d’apprendre que la situation redoutée n’est pas réellement dangereuse.

Pour informations, en ma qualité de thérapeute systémicien, je suis opposé à ces exercices d’expositions communément appelés « exercices sous contraintes ».

On y va par étapes : d’abord en imagination, puis en réalité mais de façon progressive. Par exemple, si faire vos courses vous angoisse par peur d’une crise en public, commencez par entrer 5 minutes dans un petit commerce à un moment calme, accompagné d’une personne de confiance, puis ressortez. Répétez jusqu’à être à l’aise, avant d’allonger la durée ou de tenter un supermarché plus grand. Pensez à célébrer chaque petite victoire.

Graduellement, votre seuil de tolérance au stress augmente et l’anxiété diminue. C’est exactement le processus utilisé en TCC : une exposition progressive et contrôlée aux situations anxiogènes pour diminuer la réaction de peur​.

Bien entendu, l’accompagnement par un psychothérapeute spécialisé (psychologue ou psychiatre pratiquant la TCC) est vivement conseillé si vos crises sont fréquentes et invalidantes.

En thérapie, vous travaillerez de manière structurée sur vos schémas de pensée et les comportements d’évitement. Le thérapeute peut, par des exercices et des jeux de rôle, vous aider à affronter vos symptômes plutôt qu’à les redouter.

Il vous apprendra aussi des techniques de détournement d’attention (par exemple compter à rebours, décrire mentalement son environnement en détail) pour couper court à l’escalade panique, ou encore la respiration en carré (inspirer 4 sec – bloquer 4 sec – expirer 4 sec – rester poumons vides 4 sec). Grâce à la TCC, on rééduque le cerveau à réagir plus posément mais, dans tous les cas, il faut garder à l’esprit que la TCC est une approche thérapeutique particulièrement normative.

Pour autant, les études montrent qu’elle fait partie des prises en charge les plus efficaces sur le trouble panique. Une thérapie cognitivo-comportementale bien menée permet d’apprendre à modifier les pensées et comportements qui déclenchent les crises​ et offre des résultats durables dans la gestion de l’anxiété. Ce type d’approche dure environ 2 à 3 ans.

La thérapie comportementale de Palo Alto : une approche innovante contre l’angoisse

Au-delà des méthodes classiques, il peut être intéressant de découvrir l’approche de Palo Alto, une forme de thérapie brève interactionnelle et stratégique née dans les années 1950 en Californie.

Cette approche, parfois qualifiée de « thérapie comportementale de Palo Alto », diffère des thérapies conventionnelles et apporte un éclairage original sur les troubles anxieux tels que les crises d’angoisse.

Voyons-en les principes, son application pour l’angoisse, et ce qu’en disent les études et témoignages.

Principes de base et spécificités de l’approche Palo Alto

L’école de Palo Alto (du nom de la ville où se réunissait le groupe de chercheurs à l’origine de cette méthode) propose une vision systémique des problèmes psychologiques.

Plutôt que de se focaliser uniquement sur l’individu isolé et son passé, elle considère que les difficultés doivent être envisagées dans le contexte global et dans les interactions actuelles de la personne (famille, travail, environnement)​.

Autrement dit, comment le problème (ici, les crises d’angoisse) s’insère et se maintient dans le système de vie de la personne. Cette thérapie est dite brève car elle vise une résolution rapide, en quelques séances généralement, en s’intéressant surtout à ce qui se passe ici et maintenant. On cherche à identifier les schémas répétitifs et les tentatives de solution inefficaces que la personne a mises en place, souvent malgré elle, et qui tendent à entretenir le problème plutôt qu’à le résoudre​.

Un adage bien connu de Palo Alto est : « Si ça ne marche pas, faites différemment ». En effet, souvent face à l’angoisse, la personne a développé des stratégies (éviter certaines situations, lutter de toutes ses forces contre les symptômes, se rassurer compulsivement, etc.) qui soulagent à court terme mais aggravent le trouble à long terme. Le thérapeute de Palo Alto va donc chercher à rompre ce cercle vicieux en proposant des interventions stratégiques parfois étonnantes, y compris des paradoxes​.

Par exemple, il pourra demander au patient d’essayer volontairement de provoquer sa symptomatologie anxieuse dans un cadre contrôlé. Cette technique paradoxale « d’ordonnance du symptôme” vise à désamorcer la peur de la peur.

Puisque la personne angoissée redoute par-dessus tout de subir une crise, le fait de prendre l’initiative de la déclencher renverse la situation psychologique : la personne passe de victime impuissante à acteur, ce qui réduit la peur.

C’est contre-intuitif, mais utilisé au bon moment cela peut débloquer des situations figées. Comme le décrit le modèle de Palo Alto, on utilise parfois le symptôme lui-même comme outil de guérison : on peut aller jusqu’à intensifier l’expression de l’angoisse en thérapie (par exemple via un jeu de rôle ou une visualisation amplifiée) pour que ce soit la première fois que le patient reprenne le contrôle sur ce qu’il vit​. Bien sûr, tout cela se fait dans un cadre sécurisant et respectueux, le thérapeute guidant pas à pas le patient dans cette expérience.

En résumé, les spécificités de l’approche Palo Alto sont : une focalisation sur le présent et le “comment” plutôt que le “pourquoi” (on ne cherche pas les causes profondes dans l’enfance, on agit sur les mécanismes actuels), une approche pragmatique et créative qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus, et une implication active du patient à travers des tâches à réaliser entre les séances.

L’alliance thérapeutique y est très importante : le thérapeute forme avec le patient une équipe pour vaincre le problème, avec beaucoup de bienveillance mais aussi de la stimulation au changement.

Gérer l’angoisse avec la thérapie de Palo Alto

Concrètement, comment cette approche aide-t-elle à surmonter les crises d’angoisse ?

Là où une thérapie classique va éventuellement analyser les causes ou proposer des techniques de relaxation (ce qui est complémentaire), l’approche Palo Alto va surtout chercher à modifier la relation qu’entretient la personne avec ses symptômes d’angoisse.

On part du constat que plus l’on redoute et combat frénétiquement son anxiété, plus elle a tendance à s’amplifier. La Palo Alto propose donc de changer de posture face à l’angoisse.

Dans un premier temps, le thérapeute va poser beaucoup de questions pour bien comprendre comment les crises se déclenchent et ce que fait la personne pour y faire face. Par exemple, supposons que vous fassiez des attaques de panique en voiture : il va explorer ce que vous faites en ce moment précis (vous parlez, vous allumez la radio, vous vous arrêtez ?), ce que vous vous dites intérieurement, ce que vous évitez (peut-être ne plus prendre l’autoroute, uniquement de petits trajets connus, etc.).

Chaque réponse adaptative sera examinée, non pour la juger, mais pour évaluer si elle n’entretient pas le problème malgré tout. Le thérapeute de Palo Alto considère souvent que le problème, c’est la solution – sous-entendu, la fausse solution que la personne applique en boucle -.

Dans notre exemple, éviter l’autoroute soulage l’angoisse immédiatement, mais empêche le cerveau d’apprendre que “conduire n’est pas mortel” et renforce l’idée qu’il y a un danger. Une fois ces cercles identifiés, thérapeute et patient vont collaborer pour les “casser” par de nouvelles expériences.

Une technique courante est d’exposer différemment le patient à son symptôme. Au lieu de fuir l’angoisse, on va par exemple lui proposer de planifier sa crise. S’il a généralement des attaques imprévisibles, on peut lui donner comme tâche de provoquer une attaque de panique volontaire chaque jour à heure fixe, dans un environnement sécurisé.

Bien souvent, ce qui se passe est paradoxal : en essayant délibérément d’angoisser, il n’y arrive pas, ou bien l’angoisse perd de sa superbe (“C’est juste ça finalement ?”). Cela redonne de la confiance : « puisque je peux quasiment décider de mon anxiété, c’est qu’elle n’est pas plus forte que moi ». Peu à peu, la peur du prochain épisode diminue, et donc les crises elles-mêmes s’espacent puis disparaissent.

L’approche Palo Alto utilise aussi beaucoup la réforme des perceptions. On aide le patient à changer son regard sur ses symptômes. Par exemple, un thérapeute pourrait inviter à voir les palpitations non comme le signe d’une crise cardiaque, mais comme un moteur qui monte en régime pour vous donner de l’énergie, votre corps essayant de vous aider maladroitement. Ce renversement de perspective peut réduire la terreur qu’inspirent les symptômes.

On travaille également sur les interactions avec l’entourage. Pour l’angoisse, cela peut être impliquer un proche différemment. Plutôt que le conjoint surprotège en disant « surtout ne stresse pas », ce qui met la pression, on peut choisir ensemble qu’il dise au contraire « si tu stresses, ce n’est pas grave, on gèrera ».

Tout est fait pour dédramatiser l’angoisse et ôter le caractère catastrophique qu’elle a pris. En modifiant ainsi les perceptions et les interactions, cette approche aide le patient à sortir des cercles vicieux de peur et à réduire progressivement ses symptômes anxieux​.

Le thérapeute peut donner des “prescriptions de tâches” personnalisées entre les séances. Par exemple : « Cette semaine, si une crise survient, au lieu de tout faire pour la stopper, vous allez l’enregistrer (via un dictaphone) en décrivant ce que vous ressentez ». Ou bien « Le matin, dès le réveil, prenez 10 minutes pour vous inquiéter intensément de tout ce qui pourrait arriver de pire dans la journée, puis passez à autre chose ».

Ces exercices, qui peuvent sembler curieux, ont pour but de désensibiliser le patient à ses propres pensées anxieuses en les exagérant ou en les ritualisant, afin qu’elles perdent de leur pouvoir. Petit à petit, l’angoisse est « domptée » sans même recourir à des médicaments, simplement en modifiant ce que l’on fait avec.

Efficacité de la méthode : études et témoignages

L’approche Palo Alto étant originale, on peut se demander ce qu’il en est de son efficacité concrète sur les troubles anxieux. Sur le plan scientifique, des études cliniques commencent à documenter les résultats de ces thérapies brèves stratégiques.

Par exemple, une vaste collecte de données menée par un réseau international de thérapeutes (projet SYPRENE) a suivi plus de 1000 patients traités par l’approche de Palo Alto pour divers problèmes. Les résultats préliminaires montrent qu’une amélioration significative ou une résolution complète du problème a été obtenue dans 80 % des cas selon les thérapeutes, et 90 % des cas selon les patients, avec en moyenne 5 séances sur une durée de 5 mois​.

Ce taux de réussite est très élevé, d’autant que les troubles traités incluent des cas complexes. Bien sûr, il s’agit là de multiples troubles confondus, mais l’anxiété et les phobies figuraient en bonne place. Une autre publication mentionne que la thérapie brève systémique stratégique a été particulièrement efficace sur les problèmes d’anxiété et de dépression en aidant les patients à sortir rapidement des schémas négatifs​.

Au-delà des chiffres, de nombreux témoignages de patients soulignent les bénéfices de cette approche. Ce qui revient souvent, c’est la rapidité des progrès : alors que certaines personnes luttaient depuis des années contre leurs crises d’angoisse, elles ont vu une nette amélioration en quelques séances de Palo Alto.

L’accompagnement très actif et personnalisé leur a permis de se sentir acteurs de leur guérison. Par exemple, un patient racontait qu’après avoir appliqué la prescription paradoxale de son thérapeute (se provoquer une mini-panique chaque jour), il a soudain réalisé que “son anxiété n’avait plus de prise sur lui” : une véritable libération !

D’autres apprécient le côté concret et pragmatique des tâches à réaliser : cela donne des objectifs clairs et le sentiment d’avancer à chaque étape. Bien entendu, chaque parcours est individuel et tout le monde n’adhère pas spontanément à ce style de thérapie (il faut être prêt à bousculer ses habitudes), mais globalement la satisfaction est élevée chez ceux qui l’ont essayée pour traiter des troubles anxieux.

Au surplus, l’approche Palo Alto peut souvent se combiner à d’autres : on peut très bien suivre des séances stratégiques tout en continuant la méditation en parallèle. L’essentiel est de trouver la ou les méthodes qui vous font du bien et vous aident à retrouver votre sérénité.

En résumé, la thérapie brève de Palo Alto se distingue par son efficacité rapide et son originalité dans le traitement de l’angoisse.

En changeant votre relation à vos symptômes et en cassant les schémas qui nourrissent la peur, elle offre une voie complémentaire intéressante aux approches plus classiques. Si vos crises d’angoisse résistent aux autres solutions, ou si vous êtes curieux (se) d’expérimenter une méthode différente, vous pourriez envisager de consulter un praticien formé à l’école de Palo Alto. Quelques séances suffisent souvent pour déjà percevoir un changement et reprendre confiance en votre capacité à surmonter l’anxiété.

Vers une vie plus sereine, naturellement

Il est tout à fait possible de mieux gérer les crises d’angoisse grâce à des solutions naturelles et ainsi retrouver le contrôle de votre vie au quotidien. Nous avons vu qu’en agissant sur différents leviers – alimentation, respiration, relaxation, activité physique, plantes médicinales, huiles essentielles, techniques cognitives et des approches thérapeutiques innovantes comme Palo Alto – on peut significativement réduire l’intensité de l’angoisse et la fréquence des crises.

Adopter une hygiène de vie équilibrée (éviter les excitants, bouger, bien dormir) constitue la base sur laquelle viennent s’ajouter des outils de gestion du stress (cohérence cardiaque, méditation, sophrologie) pour traverser plus sereinement les moments difficiles.

En parallèle, les remèdes naturels comme les plantes ou l’aromathérapie offrent un soutien précieux pour apaiser le système nerveux sans effet secondaire lourd. Enfin, des approches psychothérapeutiques brèves et ciblées peuvent vous aider à modifier en profondeur votre rapport à l’anxiété et à vous libérer de la peur de la peur.

Le chemin vers la sérénité est un processus graduel et propre à chacun. L’important est de ne pas rester démuni face à l’angoisse : des solutions existent. N’hésitez pas à tester plusieurs méthodes naturelles parmi celles présentées pour découvrir ce qui vous convient le mieux.

Par exemple, vous pouvez commencer dès aujourd’hui par quelques minutes de cohérence cardiaque, remplacer votre café de l’après-midi par une infusion apaisante, ou pratiquer une petite marche relaxante en rentrant du travail. Chaque petit pas compte et contribuera à renforcer votre équilibre émotionnel.

Si vos crises d’angoisse sont très invalidantes, ne restez pas seul : rapprochez-vous d’un professionnel (médecin, psychologue) qui pourra vous accompagner et vous encourager. Il n’y a aucune honte à consulter pour de l’anxiété ; au contraire, c’est faire preuve de courage et de bienveillance envers soi-même. Vous pouvez tout à fait combiner un suivi thérapeutique avec l’adoption de ces mesures naturelles au quotidien.

En prenant votre santé en main et en adoptant ces gestes naturels anti-angoisse, vous allez progressivement reprendre confiance en vous et en votre capacité à surmonter les moments difficiles. Imaginez le soulagement de voir vos crises s’espacer, de savoir les gérer quand elles surviennent, et de retrouver des journées plus légères sans la peur incessante d’une attaque.

Cet apaisement est à votre portée. Armez-vous de patience et de douceur envers vous-même, célébrez chaque progrès – aussi minime soit-il – et persévérez dans cette démarche positive.

Passez à l’action ! Pourquoi ne pas choisir une des astuces évoquées dans cet article et la mettre en pratique dès maintenant ? Que ce soit respirer profondément 5 minutes, noter vos pensées, ou diffuser de la lavande ce soir, faites le premier pas. Vous méritez de retrouver la quiétude intérieure.

Pas à pas, en intégrant ces solutions naturelles, vous allez reconquérir votre bien-être et pouvoir à nouveau profiter pleinement de la vie, libéré de la crainte des crises d’angoisse.

Courage, de belles améliorations vous attendent !

Questions fréquentes

Comment faire passer une crise d’angoisse naturellement ?

Respirer profondément avec la méthode 4-7-8, utiliser des huiles essentielles comme la lavande, boire une infusion apaisante (camomille, valériane) et pratiquer l’ancrage sensoriel pour calmer rapidement l’angoisse.

Quel remède de grand-mère est efficace contre l’anxiété ?

Les infusions de camomille, de passiflore ou de tilleul sont réputées pour leurs vertus apaisantes. L’astuce du bain chaud avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande peut aussi aider à relâcher la tension nerveuse.

Quelle carence provoque des crises d’angoisse ?

Les carences en magnésium, en vitamine B6, en fer et en oméga-3 peuvent favoriser l’anxiété et augmenter la sensibilité au stress en perturbant l’équilibre du système nerveux.

Quelle huile essentielle est efficace contre les crises d’angoisse ?

L’huile essentielle de lavande vraie est la plus efficace pour calmer une crise d’angoisse rapidement. Celles de marjolaine à coquilles et de petitgrain bigarade sont aussi reconnues pour leurs propriétés relaxantes.

Quel est un anti-anxiété naturel puissant ?

Le magnésium, la rhodiola et l’ashwagandha sont des anti-stress naturels puissants. La cohérence cardiaque et la méditation quotidienne sont aussi d’excellents régulateurs du stress.

Comment faire passer une crise d’angoisse rapidement ?

Utiliser la respiration abdominale, un objet d’ancrage sensoriel (glaçon, bracelet, pierre lisse), un exercice de mise en mouvement (marcher, serrer les poings) et une pensée positive de reprogrammation mentale.

Quelle plante peut soulager une crise d’angoisse ?

La passiflore, la valériane et l’aubépine sont des plantes reconnues pour leurs effets calmants. Elles peuvent être consommées en tisane, en teinture mère ou en complément alimentaire.