C’est en fonction du contexte et de la personne comme de l’environnement de cette dernière que l’on peut se débarrasser de troubles du sommeil.

Plutôt que de diagnostiquer une pathologie ou une autre liée à des problèmes d’endormissement ou du sommeil, il est important d’apprécier le mécanisme qui participe à ces difficultés.

Ainsi, plus que la question de savoir s’il s’agit de troubles psychiques ou neurologiques, ou encore de perturbations extérieures, le principal réside dans le fait que les troubles du sommeil sont un symptôme d’anxiété, hors toute particularité médicale.

C’est donc ce symptôme de troubles anxieux qu’il s’agit de traiter « par la bande » comme au billard français. C’est une technique très intéressante développée grâce à la thérapie comportementale issue du modèle Palo Alto.

D’ailleurs, vous trouverez un témoignage lié à la résolution d’un problème de sommeil dans la page dédiée.

Pour l’heure, voici quelques remèdes efficaces pour éliminer les troubles du sommeil :

  • Éducation à l’hygiène du sommeil : cela consiste à diminuer la consommation en excitants comme le café, l’alcool, le tabac et les boissons énergétiques.Il est tout aussi important de choisir un matelas adéquat, une literie de bonne qualité et d’éviter les activités sportives le soir. Il est conseillé de faire des siestes thérapeutiques, de manger convenablement… L’hygiène de vie conditionne grandement l’hygiène de sommeil.
  • Médicaments : ils dépendent du type de trouble de sommeil et de leurs causes. Lorsque le trouble est causé par un problème psychique comme la dépression ou un trouble de l’humeur, des antidépresseurs sont prescrits. Mais quand aucun trouble n’est associé, les médecins prescrivent généralement un hypnotique. Il faut tout de même préciser que ces médicaments ont des effets secondaires importants et qu’ils sont de plus en plus déconseillés.
  • Thérapie comportementale/programme thérapeutique comportemental en ligne : c’est sûrement le meilleur remède contre les troubles de sommeil. La thérapie comportementale issue du modèle Palo Alto (une approche brève orientée solutions) permet de traiter le problème à la racine. Elle n’utilise aucun médicament et n’a aucun effet indésirable. Les premiers résultats sont visibles dès les premières séances. Le traitement dure entre 6 et 8 semaines

Par ailleurs, autant l’écrire maintenant, se forcer à s’endormir ou « faire la crêpe » (passer son temps à se retourner en attendant de se rendormir) est totalement vain et improductif. Il existe des solutions bien plus simples, efficaces et respectueuses de soi.


Une solution durable et efficace

Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…


Le traitement des troubles du sommeil

Pour résoudre vos troubles du sommeil, tout dépend de l’origine de ces troubles. Dans bien des cas, d’aucuns pensent qu’il suffit de faire un peu de sport et de lire au lit plutôt que de regarder son ordinateur pendant des heures avant de se coucher.

C’est assez simpliste et ne suffit pas toujours.

Consulter un médecin

Personne n’aura jamais tort de consulter un médecin pour parler de ses troubles du sommeil. Même s’ils sont récents, dès que ces troubles deviennent gênants ou perturbants, il faut en parler à son médecin traitant.

Même si ces troubles sont dus à une légère anxiété, un médecin peut conseiller un confrère spécialiste capable de nous aider.

Les traitements médicamenteux

Les traitements médicamenteux sont très efficaces contre les troubles du sommeil. Ils permettent de lutter contre l’insomnie et les réveils nocturnes avec un effet immédiat.

Malheureusement, ils ne permettent pas de résoudre le problème à l’origine de ces troubles, mais seulement de supprimer leurs conséquences. De plus, une prise de médicament à long terme n’est pas une solution viable puisqu’ils provoquent presque tous une accoutumance contre-productive et dangereuse.

La thérapie comportementale versus Palo Alto

La thérapie comportementale versus Palo Alto est la solution la plus efficace pour lutter contre le stress, l’anxiété et la dépression. Comme ce sont les trois causes les plus fréquentes à l’origine des troubles du sommeil, la thérapie comportementale de Palo Alto est fortement conseillée pour s’en débarrasser.

Un comportementaliste ou un programme thérapeutique en ligne vous aide à analyser et à vaincre les pensées irrationnelles à l’origine de l’anxiété.

Les troubles du sommeil ? C’est compliqué…

Pour l’heure, c’est sous le terme de troubles du sommeil que la médecine désigne toutes les difficultés qui diminuent la qualité du sommeil. Ainsi, on ne parle pas seulement des difficultés à l’endormissement, mais aussi des personnes qui ne parviennent pas à se reposer ou qui se réveillent régulièrement pendant la nuit.

Nous sommes dans une société fort agitée (guerre en Ukraine, conflit Gaza/Israël, crise sociale et économique, crise politique, etc.), ce qui a pour conséquence de générer stress et anxiété.

Bon nombre de gens utilisent des médicaments pour dormir. Pourquoi ? Parce-que trop de facteurs participent à perturber le sommeil, et qu’ils n’y comprennent pas nécessairement grand chose. Dussè-je me faire des ennemis, la facilité consiste alors à pendre un médicament.

Ainsi, d’aucuns passent d’ailleurs leur temps à lutter contre l’insomnie en commençant par leur crise d’angoisse le soir et finissent par prendre un somnifère après avoir vainement lutté.

A la recherche d’un sommeil réparateur, les patients qui souffrent d’insomnies consultent la plupart du temps un médecin du sommeil ou font un séjour dans une clinique du sommeil.

Quelques soient les démarches initiées, ce qui relève de la pathologie du sommeil ne se soigne pas à coup de Valériane, ni de somnifères, et encore moins de benzodiazépines ou de somnifères. Ce n’est pas une solution. C’est seulement une sorte de pis aller.

Le manque de sommeil a de lourdes conséquences. D’ailleurs, ne dit-on pas que la privation de sommeil est un outil de torture. Chez certaines personnes de certains états (suivez mon regard), la privation de sommeil est une arme redoutable.

Quoiqu’il en soit, les troubles du sommeil ont leurs spécificités. Chacun d’eux a des symptômes particuliers mais aussi des conséquences importantes sur le quotidien de chacun d’entre nous :

  • Syndrome d’apnée(s) du sommeil,
  • Hypertension,
  • Troubles de la vigilance,
  • Obésité,
  • Syndrome des jambes sans repos,
  • Somnolence diurne excessive.
troubles du sommeil : les causes

Quand parler de troubles du sommeil ?

Le terme « troubles du sommeil » regroupe plusieurs dysfonctionnements du sommeil.

Certains troubles affectent l’endormissement quand d’autres réduisent la qualité du sommeil. À l’inverse, certains patients souffrent de fatigue chronique et dorment des jours entiers sans parvenir à être reposés.

Les causes sont parfois difficiles à identifier, car le sommeil est constitué de différentes phases (léger, lent, profond et paradoxal) qui peuvent affecter la qualité de nos nuits.

Généralement, on classe les troubles du sommeil en trois catégories :

  • Dyssomnies : les troubles qui affectent d’abord la durée du sommeil et sa qualité. On peut citer comme exemple l’insomnie, l’hypersomnie, la narcolepsie, etc.
  • Parasomnies : les troubles qui affectent le comportement du dormeur et la qualité de son sommeil par extension. Par exemple, le bruxisme, le somnambulisme, l’apnée du sommeil, etc.
  • Les troubles psychiques : le sommeil peut être affecté par des troubles d’ordre psychique plutôt que neurologique. Ces troubles sont les plus fréquents, les plus faciles à diagnostiquer et à prendre en charge.

Généralement, les médecins s’accordent à parler de troubles du sommeil quand la qualité du sommeil est affectée au moins une fois par semaine pendant plus de six mois.

Les répercussions de cette mauvaise qualité du sommeil sur le quotidien sont aussi à prendre en compte.

Les différents types de troubles du sommeil

On parle de troubles du sommeil à propos de tout phénomène qui affecte le sommeil, soit dans sa qualité même, soit dans sa quantité. Il s’agit donc de tout qui empêche de jouir des bienfaits d’un sommeil « normal » au sens réparateur et récupérateur du terme.

Il convient de mentionner qu’il en existe généralement trois sortes de troubles du sommeil :

  • Dyssomnies,
  • Parasomnies,
  • Troubles liés à une affection mentale.

D’une manière générale, ces affections sont d’ordre :

  • Psychiatrique,
  • Psychologique,
  • Physiologique,
  • Liées à l’environnement,
  • Liées à l’hygiène de vie.

On dit que les troubles du sommeil ont des causes psychologiques, voire psychiatriques. Mais ceci est valable à la condition que leurs origines relèvent d’un stress post-traumatique, d’un choc émotionnel ou encore d’un trouble de l’humeur (dépression, anxiété).

Les causes physiologiques du trouble du sommeil sont, entre autres, les maladies d’origine :

  • Virale,
  • Neurologique,
  • Génétique.

Elles peuvent aussi être liées à un(e) :

  • Cancer,
  • Épilepsie,
  • Fièvre,
  • Migraine,
  • Dette de sommeil,
  • Fatigue chronique,
  • Apnée du sommeil.

Les apnées et les ronflements sont causés par diverses douleurs physiques qui peuvent être traitées de différentes manières :

  • L’affaissement des parois de la gorge,
  • Une langue trop lourde et/ou trop grosse,
  • Le relâchement de la langue vers l’arrière de la gorge,
  • Un problème de surpoids,
  • Une congestion nasale.

Lorsque les troubles du sommeil sont liés à l’environnement, les causes peuvent être diverses et variées :

  • le bruit,
  • les ronflement du conjoint,
  • un appartement mal isolé,
  • un voisinage bruyant,
  • le stress quotidien,
  • la famille,
  • le travail,
  • ou encore une literie en mauvais état.

Quelles sont les causes les plus courantes des troubles du sommeil ?

Les troubles du sommeil concernent la totalité des Français. Dans leur vie, 100 % d’entre eux seront un jour confrontés à des difficultés et à une perte de qualité de sommeil. Parfois, ce phénomène est temporaire et très court.

Dans d’autres cas, les problèmes de sommeil ont des causes profondes :

  • Médicales,
  • Physiologiques,
  • Psychologiques.

Il est important d’apprendre à les reconnaître. À l’origine des problèmes de sommeil, on retrouve plusieurs facteurs.

L’hygiène de vie

Pour ce qui concerne les causes liées à l’hygiène de vie, on peut par exemple citer :

  • l’horaire de travail,
  • le travail de nuit,
  • le travail posté,
  • la vie nocturne festive,
  • le décalage horaire,
  • une activité physique trop intense,
  • une alimentation trop riche,
  • la consommation d’excitants (ou plus généralement de substances psycho actives comme l’alcool ou les stupéfiants).

Enfin, les médicaments hypnotiques ou psychotropes peuvent aussi venir impacter la qualité du sommeil. Si on souffre de troubles du sommeil dont les causes ne sont pas citées plus haut, il s’agit de troubles qui ne sont pas médicalement expliqués.

Dans toutes les tentatives d’explications, les médecins s’entendent à soupçonner des dysfonctionnements du système nerveux.

Les insomnies primaires

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus connu de tous. C’est celui qui affecte 100 % des gens au moins une fois dans leur vie. L’insomnie désigne la difficulté, voire l’impossibilité, à trouver le sommeil.

Dans certains cas, l’insomnie est complète et on ne ferme pas l’œil de la nuit. Dans d’autres cas, on parvient à s’endormir seulement à la fin de la nuit quand on est épuisé(e).

Dans l’immense majorité des cas, l’insomnie correspond à une angoisse passagère, une inquiétude ou un malheur lié à un événement concret. Ceci ne vaut pas nécessairement pour l’hypersomnie.

Les cas les plus concernés sont ceux des insomnies primaires :

  • Somnambulisme,
  • narcolepsie,
  • terreurs nocturnes ou angoisses nocturnes.

L’insomnie primaire est un trouble dont l’origine est inconnue, ce qui n’est pas le cas du somnambulisme.

Les crises de somnambulisme proviennent de facteurs génétiques héréditaires, d’un stress ou d’un traumatisme émotionnel voire de migraines avec une prédominance chez les femmes.

Enfin, elles peuvent aussi être liées à des maladies telles que :

  • Épilepsie,
  • Maladie de Gilles de la Tourette,
  • Poussée de fièvre,
  • Modification hormonale (puberté),
  • Médicaments psychotropes.
troubles du sommeil : les insomnies

La narcolepsie

La narcolepsie est l’un des troubles du sommeil dont l’origine n’est pas encore identifiée. Celle-ci est réputée pour être une maladie touchant le système nerveux, et son mécanisme reste encore un mystère.

La narcolepsie est d’origine génétique. Cependant, d’autres causes peuvent la déclencher. Le stress, un traumatisme, une dépression, un choc émotionnel.

La terreur nocturne

La terreur nocturne, même si elle est mal comprise, trouve son origine dans un dysfonctionnement du système nerveux.

Il s’agit d’un développement incomplet du sommeil. Il faut par ailleurs y ajouter des causes d’ordre médical (maladie infectieuse), et psychologique (problème familial, travail).

Quelles sont les conséquences d’un mauvais sommeil ?

Les conséquences d’un mauvais sommeil peuvent être nombreuses au quotidien, à court et à long terme. La première et la plus évidente de ces conséquences, c’est évidemment la fatigue.

Le patient souffrant d’insomnie est constamment fatigué, mais pas seulement. Cela affecte également sa capacité de concentration et sa mémoire. Dans certains corps de métier, l’insomnie peut avoir des conséquences importantes, voire graves et dangereuses.

À plus long terme, de nombreuses études ont démontré l’impact négatif de l’insomnie. Le manque de sommeil favoriserait l’apparition de nombreuses maladies chroniques, physiques et psychiques.

L’insomnie augmenterait les risques d’hypertension, pathologies cardio-vasculaires, de douleurs chroniques et de dépression mentale. Elle accélérerait le vieillissement, diminuerait les défenses immunitaires et favoriserait l’apparition de troubles chroniques comme l’obésité et le diabète.

Heureusement, l’insomnie n’est pas incurable et personne n’en est jamais directement mort. Même les plus grands insomniaques finissent par s’endormir, totalement épuisés, quand l’insomnie n’est pas d’origine neurologique.

Quelles sont les causes des réveils nocturnes ?

Les causes des réveils nocturnes varient, même sensiblement, d’une personne à l’autre. Il est donc important de distinguer les causes psychiques des causes physiologiques de ces troubles du sommeil.

Par exemple, les personnes âgées se réveillent au milieu de la nuit parce qu’elles ont besoin d’uriner ou souffrent de bouffées de chaleur. On doit aussi envisager l’apnée du sommeil.

Les personnes dépressives ont tendance à se réveiller au petit matin, alors que les personnes anxieuses se réveillent deux ou trois heures après s’être endormies. Les reflux gastriques peuvent aussi vous réveiller au milieu de la nuit. On peut alors les combattre en réduisant le volume des repas le soir, en limitant la consommation de tabac, d’alcool et de café, mais aussi en prenant des tisanes au fenouil.

La signification de ces réveils change évidemment selon leurs origines. Dans un premier temps, on conseille de s’interroger sur les causes physiologiques, car ce sont les plus faciles à soigner.

Si près de 80 % des Français souffrent de réveils nocturnes, ce n’est pas parce qu’ils sont aussi nombreux à faire bonne chère chaque soir. Dans la majorité des cas, ces réveils sont dus à des troubles psychiques, même bénins.

Si on traverse une période difficile, le stress et la colère peuvent nous empêcher d’atteindre le sommeil profond. En conséquence de quoi, entre trente minutes et deux heures après l’endormissement, on se réveille, parfois en sursaut.

troubles du sommeil : comment se rendormir à 3H du matin ?

Le manque d’activité physique

Le manque d’activité physique est une cause majeure de difficulté à l’endormissement. Bouger suffisamment au cours de la journée permet de dépenser son énergie.

Malheureusement, la majorité d’entre nous vit désormais un quotidien trop sédentaire qui devient néfaste pour la santé physique et psychique. Faire du sport régulièrement nous aide à évacuer le stress et à nous fatiguer, ce qui facilite évidemment l’endormissement.

Attention tout de même à ne pas pratiquer une activité physique intensive jusqu’à 22H. Notre corps est alors en état d’alerte pendant plusieurs heures, ce qui nous empêche de vous endormir.

Les carences en magnésium

Le magnésium est un des minéraux essentiels pour le bon fonctionnement de notre organisme. Il joue également un rôle essentiel dans notre bonne santé psychique.

Comme il est nécessaire au bon fonctionnement de certains récepteurs neuronaux, il participe également à la régulation de nos cycles hormonaux, notamment la mélatonine et la sérotonine.

En d’autres termes, une carence en magnésium favorise la fatigue, la dépression et l’anxiété parce que notre cerveau ne reçoit pas les hormones nécessaires. On éprouve alors des difficultés à s’endormir parce que l’hormone du sommeil, la mélatonine, n’arrive pas jusqu’au cerveau.

Sans faire de miracle, une cure de magnésium aide à soulager les difficultés de sommeil et l’anxiété.

Comment faire pour s’endormir plus vite ?

Pour s’endormir plus vite et profiter d’une meilleure qualité de sommeil, on doit identifier ce qui se trouve à l’origine du problème et, plus spécifiquement, comprendre son mécanisme.

Cela signifie identifier les éléments de contexte qui favorisent ces troubles de l’endormissement. C’est la phase de contextualisation traitée dans le cadre du programme thérapeutique en ligne.

Une fois cette étape réalisée, cela permet d’agir sur les différents éléments responsables. Il ne faut pas hésiter à multiplier les tentatives et à attaquer le problème sur plusieurs fronts à la fois.

Les réveils nocturnes peuvent prendre différentes formes mais, comme leur nom l’indique, et correspondent tous à un réveil involontaire en pleine nuit. Ils sont souvent associés à des problèmes de stress et, partant, à de l’anxiété.

Parfois, la personne se réveille quelques heures après son endormissement et ne parvient plus à se rendormir. D’autres fois, elle se réveille simplement chaque fois qu’il est sur le point d’entrer dans la phase de sommeil paradoxal. Les réveils se multiplient et génèrent des angoisses nocturnes.

Certains réveils interviennent seulement très tôt le matin. Dans tous les cas, les réveils la nuit affectent grandement la qualité du sommeil et réduisent considérablement le repos dont le patient a besoin.

Les réveils la nuit désignent un problème que les insomniaques et les personnes anxieuses connaissent bien. Les plus atteints d’entre eux se réveillent chaque nuit, souvent à la même heure.

Les cas de réveils nocturnes toutes les deux heures

Dans la majorité des cas, les personnes qui souffrent de réveils la nuit éprouvent de très grandes difficultés à se rendormir ensuite.

Elles sont nerveuses et ne retrouvent pas le sommeil. C’est d’autant plus pénible qu’elles ne peuvent jamais profiter d’une bonne nuit de sommeil.

Dans d’autres cas, un peu plus rares, ces réveils interviennent toutes les deux heures alors que le patient parvient à se rendormir. C’est généralement le signe d’une très forte anxiété que la personne parvient à garder sous contrôle.

Si c’est votre cas, vous devez impérativement écouter les messages que vous envoie votre corps. Je vous suggère donc de consulter un(e) professionnel(le) pour gérer votre stress et vaincre votre anxiété.

Comment se rendormir à 3 h du matin ?

Les réveils réguliers la nuit sont très difficiles à vivre. Si l’épuisement permet parfois de faire des nuits complètes, la récurrence des réveils et l’impossibilité de se rendormir affectent douloureusement le quotidien.

Pour se rendormir à 3 heures du matin, il faut apprendre à pratiquer la méditation et la cohérence cardiaque. Mieux encore, utilisez un programme en ligne pour traiter anxiété et troubles du sommeil.

Il est préférable de se lever une heure et se rendormir ensuite que de passer le reste de la nuit à tourner en rond dans son lit (ce qui dans le langage commun s’appelle: « faire la crêpe« ).

On peut aussi pratiquer une activité physique dans la journée, laquelle aura pour fonction de nous fatiguer de façon saine et, pour partie, d’éliminer les tensions.

Vaincre l’anxiété pour en finir avec les réveils nocturnes

La meilleure solution contre l’anxiété, c’est la thérapie comportementale stratégique et brève. D’ailleurs, c’est la solution que l’Assurance maladie recommande en priorité.

Avec l’aide d’un comportementaliste, vous apprenez à analyser le fonctionnement et l’origine des pensées obsédantes et irrationnelles à l’origine de l’anxiété. Ensuite, grâce à des méthodes comportementales, on traite progressivement l’angoisse jusqu’à la vaincre définitivement.

S’attaquer au stress et à l’anxiété reste la meilleure solution. Même si de nombreux cas particuliers existent, la majorité des patients souffrent en réalité de troubles anxieux ou d’un stress trop important.

Bien sûr, on peut se tourner vers des solutions plus personnelles et moins drastiques. Chez certains patients, méditer quotidiennement et apprendre à pratiquer la cohérence cardiaque suffit largement.

Quels sont les traitements ?

Les traitements n’existent pas vraiment.

Bien sûr, on peut aider à l’endormissement avec des somnifères. Le problème, c’est qu’ils n’empêchent pas de se réveiller deux heures plus tard.

Vous pouvez alors prendre des somnifères pour vous rendormir, mais ce n’est pas raisonnable. Ces médicaments provoquent une forte accoutumance, perdent en efficacité avec le temps et le surdosage est extrêmement dangereux, autant à long terme qu’à court terme.

On peut alors se tourner vers les anxiolytiques très efficaces contre l’anxiété qui font disparaître immédiatement ses symptômes. Ils permettent de profiter d’une nuit ininterrompue de sommeil profond.

En revanche, le réveil est parfois difficile si les médicaments n’ont pas été complètement éliminés par l’organisme. De plus, ils produisent aussi une forte une dépendance, le surdosage peut être mortel et ils ne sont pas une solution sur le long terme.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).