Selon une étude récente, environ 25 % de la population générale affirme avoir souffert de symptômes anxieux à un moment ou à un autre de leur vie. Ce qui, par extension, laisse entendre que ces mêmes personnes, voire plus, ont été atteintes de crise d’anxiété.
Cette dernière est une sorte de crise d’angoisse qui, au contraire de cette dernière, ne dure pas quelques minutes. Elle est constante et survient au sujet d’un ou plusieurs problèmes lesquels sont constamment perçus et vécus comme des sujets de tension nerveuse.
Comment calmer une crise anxieuse ?
Il y a 3 façons de calmer une crise :
- Les anxiolytiques à base de plantes,
- Les anxiolytiques benzodiazépines,
- La thérapie comportementale.
Les anxiolytiques à base de plantes
Les anxiolytiques disponibles ans ordonnance sont tous à base de plantes. Ils sont efficaces contre les troubles les plus légers, à la condition de fournir d’autres efforts pour lutter contre l’anxiété.
Ils ne feront pas miraculeusement disparaître l’anxiété, mais ils nous aideront à faire progressivement diminuer les troubles du sommeil et les autres conséquences de l’anxiété.
Actuellement, on recommande surtout deux anxiolytiques différents à base de plantes :
- Tranquital : Composé de valériane et d’aubépine, c’est un comprimé à prendre quotidiennement. Son efficacité contre les troubles légers du sommeil et l’anxiété passagère semble avoir fait ses preuves.
- Euphytose : Composé de passiflore, de valériane, d’aubépine et de ballote, il existe sous la forme d’un comprimé à prendre la journée, ou avant le coucher.
Les anxiolytiques benzodiazépines
Quel est le meilleur anxiolytique sachant qu’ils ne sont disponibles que sur ordonnance, et qu’il sont ce que l’on appelle aussi des benzodiazépines anxiolytiques lesquels sont des médicaments également utilisés dans les somnifères ?
Il n’y a pas de réponse à cette question.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
En effet, ils sont extrêmement puissants et permettent de calmer immédiatement tout type de trouble anxieux. Malheureusement, ils sont aussi très dangereux.
Sur le long terme, ils produisent une accoutumance qui force à augmenter le dosage. Or, un surdosage est mortel et une consommation excessive sur une longue période peut provoquer d’importants problèmes au foie.
Ils provoquent également de la somnolence et des pertes de mémoire. On ne peut donc pas conduire quand on en consomme et ils rendent certains métiers impossibles à pratiquer.
Comment vaincre les crises définitivement ?
Le coaching comportemental compte parmi les solutions les plus efficaces contre l’anxiété. Les résultats sont rapides et impressionnants, et sont bien supérieurs au seul traitement médicamenteux.
Aujourd’hui, l’Assurance maladie recommande ce type de thérapie menée par un comportementaliste professionnel. Il existe deux techniques différentes mais complémentaires.
D’un côté, les techniques comportementales de type tcc qui apprennent au patient à comprendre le mécanisme de son anxiété et à observer ses propres comportements.
La seconde technique, spécifique à l’approche systémique de Palo Alto laquelle, consiste à « rentrer dans le problème » plutôt que d’essayer de le contrôler ou de l’éviter. Ainsi, le patient lâche prise naturellement et apprend à modifier son comportement.
Dès lors, on peut dire que la solution est dans le problème lui-même, lequel devient donc la solution. CQFD.
Une crise d’anxiété, c’est quoi ?
La manifestation de troubles anxieux aigus se rapproche de la crise de panique ou attaque de panique. C’est la raison pour laquelle, le plus souvent, on parle de crise d’angoisse aigüe, ce qui doit nous interroger sur la meilleure façon de soigner l’anxiété.
Ce type de crise peut être liée à un stress soudain, ou à une accumulation d’évènements plus ou moins traumatiques. Ce peut être aussi lié à la prise de substances psychoactives : alcool, stupéfiants, médicaments.
C’est en fonction des symptômes de l’anxiété que des stratégies thérapeutiques sont choisies. En effet, la crise anxieuse fait écho à la peur de mourir de façon imminente, comme à la peur de devenir fou.
D’autres symptômes peuvent apparaitre comme l’agoraphobie avec trouble panique, des troubles du sommeil, peur de l’échec, peur de ne pas réussir, etc.
On retrouve ces signes d’anxiété chez les personnes victimes de troubles de persécution.
Différences entre crise d’anxiété et crise d’angoisse
La crise d’angoisse est soudaine et peut être particulièrement violente.
En règle générale, elle empêche d’exercer ou de poursuivre une activité tellement ses symptômes sont pénibles.
Ce symptôme d’anxiété est plus souterrain, ce qui signifie qu’il est présent depuis assez longtemps, sans pour autant être violent ni empêcher une activité quelconque.
Ses symptômes sont assez analogues à ceux de la crise d’angoisse à ceci près qu’il est plus facile de s’y adapter de sorte à poursuivre une tâche ou une autre.
Dès lors, l’anxiété se rapproche plus d’une inquiétude de fond qui peut aller grandissant et s’installer dans la durée ce qui n’est pas le cas de l’angoisse.
Les différents symptômes
Il existe trois types de symptômes :
- Les symptômes légers,,
- La forme moyenne,,
- Les symptômes lourds ou symptômes graves.
La forme légère
La forme légère s’exprime par la sensation d’être mal à l’aise dans certaines situations et, partant, de devenir anxieux. Ces situations sont celles de la vie courante.
Un retard important d’un train, un avion raté, une contrariété par rapport à une personne ou à un événement, un problème d’argent. etc. Ce ne sont pas les problèmes qui manquent.
Dans sa forme légère, ce trouble n’a pas d’influence particulière sur le comportement et n’a donc pas de symptômes physiques ou psychiques importants.
Certes, la personne se retrouve temporairement déboussolée, mais elle conserve toujours ses moyens d’adaptation. Elle a du mal à rassembler ses idées et peut devenir légèrement confuse.
La forme moyenne
Dans sa forme moyenne, une anxiété est marquée par des symptômes physiques et psychiques qui influencent légèrement le comportement.
On cherche à tout prix à éviter la situation à l’origine de son malaise bien qu’on soit contraint de la vivre.
À un moment donné, les symptômes diminuant, on finit quand même par vivre moins douloureusement cette forme d’anxiété.
Les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
- Nervosité,
- Irascibilité,
- Fatigue moyenne,
- Agitation,
- Tensions musculaires,
- Esprit constamment préoccupé.
Ces symptômes influencent les comportements d’ensemble, mais reste à un niveau médian.
On essaie alors d’éviter toutes les situations embarrassantes sans pouvoir y arriver.
On ressent de grandes difficultés à mener toute activité, et sommes en permanence préoccupé(e) par des choses qui ne sont pas toujours importantes. On est constamment agité(e) au point que, parfois, on tourne dans tous les sens comme un animal en cage.
Chez les personnes moyennement anxieuses, il subsiste une certaine nervosité au point d’avoir du mal à gérer ses émotions.
Malgré un désir de bien faire ou de fuir le mal être, surmonter les difficultés est particulièrement difficile. On ressent une fatigue permanente avec une perte d’envie de toute activité, une perte de volonté et de désir semblable aux symptômes de l’aboulie.
Physiquement, vous ressentez des tensions musculaires qui peuvent devenir très embêtantes au quotidien.
La forme lourde
C’est la forme d’anxiété qui génère le plus de symptômes du fait de la sensation de perdre le contrôle de sa vie.
On essaye de fuir les situations qui sont à la base des symptômes ressentis mais force est de se rendre compte que c’est impossible.
Si les symptômes persistent sur une longue durée, on anticipe constamment au point d’aggraver involontairement l’angoisse d’anticipation.
Voici les symptômes les plus fréquents :
- Sentiment d’irréalité,
- Dépersonnalisation,
- Accélération du pouls,
- Tachycardie,
- Palpitations cardiaques,
- Sensations de vertige,
- Sécheresse buccale,
- Suffocations,
- Sensation d’étouffer,
- Douleurs au niveau de la poitrine,
- Nausée,
- Violents maux de tête,
- Fatigue permanente,
- Hyperventilation,
- Transpiration,
- Sueurs froides,
- Frissons.
Les causes
Elle est généralement déclenchée par la combinaison de 3 facteurs principaux d’ordre :
- Biologique,
- Éducatif,
- et environnemental.
En ce qui concerne les facteurs biologiques, il s’agit de phénomènes liés au système nerveux.
Pour la part éducative, cela repose su la construction de nos personnalités respectives. Ces dernières paramètrent nos comportements lesquels se résument à nos façons d’être et de faire, ce qui conditionne une attitude de combat ou de fuite.
Les facteurs environnementaux ont un lien étroit avec notre personnalité et aussi avec la vision que nous avons du monde qui nous entoure.
En pareille situation, même inconsciemment, nous nous interrogeons pour savoir si cette carte du monde est en accord avec nos valeurs.
Les facteurs biologiques
Certaines personnes sont particulièrement sensibles à l’anxiété du fait même de la fragilité de leur système nerveux. Ils réagissent plus rapidement aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés.
Alors que la plupart des gens supportent certains événements, les personnes plus vulnérables les qualifient de dangereux, et ont des réactions démesurées.
On évoque également des facteurs héréditaires. La probabilité qu’une personne souffre de ce trouble émotionnel augmente considérablement si l’un ou plusieurs ascendants en ont souffert.
Les facteurs éducatifs
Tout au long de la croissance, le cerveau enregistre plusieurs informations qui conditionnent les réactions à l’âge adulte.
Une personne éduquée dans un environnement de peur, de manque de confiance en soi, d’insécurité, ou d’instabilité sociale, affective et/ou économique, a de fortes chances de devenir une personne anxieuse à l’âge adulte.
Toutes les craintes qu’elle a enfouie tout au long de sa croissance ressortent – inconsciemment et de façon incontrôlée – à chaque fois qu’elle se retrouve face à une situation embarrassante.
On devient également une personne anxieuse par apprentissage. Par exemple, à chaque fois que votre train est en retard, vous faites l’objet de récriminations de la part de votre supérieur hiérarchique ou de vos proches. Du coup, on conçoit de l’anxiété à l’idée que notre train puisse accuser du retard.
Les facteurs environnementaux
Les facteurs environnementaux associés sont principalement liés aux médias, et à la culture. Il se peut que des habitants d’un pays, ou d’une région, soient plus anxieux que dans d’autres endroits.
Il en va ainsi dans le cas où l’accent est mis sur des drames comme les attentats, le terrorisme, les maladies infectieuses, dans des régions données. De ce genre d’informations, et de leur perception, découlent souvent des comportements de panique.
Il en est de même au moindre incident dans un aéroport, par exemple, ou à la peur de contracter des maladies en interagissant avec les autres, voire en fréquentant des lieux publics.
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