Anxiété et vertiges s’avèrent être plus connectés qu’on ne le pense à première vue.

Non seulement l’anxiété peut donner lieu à des vertiges, mais elle peut également les intensifier ou les provoquer. Inversement, les vertiges peuvent engendrer un sentiment d’anxiété, et même de panique pour certains.

Mais comment comprendre ce lien inattendu entre l’anxiété et les vertiges ?

Nous aborderons les symptômes, les causes, et les de traitement de ces troubles, en nous appuyant sur des avancées scientifiques récentes.

Comprendre l’anxiété et les vertiges

L’anxiété et les vertiges affectent profondément la qualité de vie des personnes concernées. Voyons plus en détail ce que ces deux termes englobent, leurs caractéristiques principales, leurs causes et leurs répercussions.

Définition de l’anxiété

L’anxiété est une émotion normale en réponse à une menace ou à une situation stressante.

Elle se caractérise par des symptômes physiques tels que :

  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Respiration saccadée,
  • Transpiration,
  • Tremblements.

Sur le plan cognitif, elle est marquée par des pensées négatives, des inquiétudes, et des difficultés à se concentrer.

Du côté comportemental, elle peut se manifester par l’évitement, la fuite, ou l’agitation. L’anxiété devient problématique quand ces symptômes sont excessifs, persistants, inappropriés par rapport à la situation, ou qu’ils ont des conséquences handicapantes sur la vie quotidienne.

On parle alors de trouble anxieux lequel se présente sous différentes formes en fonction des peurs ou des objets concernés (phobie, trouble panique, trouble obsessionnel-compulsif, etc.).

Comprendre les vertiges

Les vertiges sont définis comme une sensation de rotation ou de mouvement de soi-même ou de son environnement, provoquant une perte d’équilibre ou une sensation d’instabilité.

Ils peuvent résulter de problèmes au niveau de l’oreille interne, chargée de la perception du mouvement et de la position dans l’espace, ou de dysfonctionnements du système nerveux central, qui traite les données sensorielles provenant de l’oreille interne, des yeux et des muscles.

Les vertiges peuvent s’accompagner de nausées et de vomissements, d’acouphènes et de perte d’audition, entre autres symptômes. Les types de vertiges varient selon leur cause, leur durée, leur fréquence et leur déclencheur.

Par exemple, le vertige positionnel paroxystique bénin est un type spécifique qui apparaît avec des changements de la position de la tête et dure de quelques secondes à quelques minutes.

Lien entre l’anxiété et les vertiges

Après avoir défini l’anxiété et les vertiges, ainsi que leurs manifestations, explorons maintenant leur interconnexion.

  • Quelles sont les raisons pour lesquelles l’anxiété peut engendrer des vertiges et inversement ?
  • Quels processus expliquent cette relation ?

Découvrons ensemble les scénarios pouvant simultanément provoquer anxiété et vertiges.

Comment l’anxiété peut déclencher des vertiges ?

L’anxiété peut provoquer des vertiges de plusieurs façons, en fonction de ses types, intensités et de la sensibilité individuelle.

Voici quelques mécanismes courants :

  • L’hyperventilation : Sous l’effet de l’anxiété, respirer trop rapidement ou profondément réduit le taux de dioxyde de carbone dans le sang et peut mener à des vertiges, ainsi qu’à des symptômes tels que des fourmillements, des palpitations et des sueurs.
  • La syncope vasovagale : Une activation excessive du nerf vague par l’anxiété, régulateur du rythme cardiaque et de la pression artérielle, peut faire baisser cette dernière soudainement, causant vertiges ou perte de conscience.
  • Tension musculaire : L’anxiété peut induire une tension involontaire dans les muscles du cou, de la mâchoire, du dos ou des épaules, affectant le flux sanguin cérébral ou comprimant les nerfs de l’oreille interne, menant à des vertiges, céphalées, douleurs ou raideurs.
  • Peur des vertiges : L’anxiété peut également naître de la crainte des vertiges eux-mêmes, ou de leurs conséquences potentielles, créant une hypersensibilité aux sensations corporelles interprétées comme des précurseurs de vertiges, augmentant ainsi le niveau d’anxiété et le risque de vertiges.
Anxiété et vertiges : quelle est la corrélation ?

Exemple de situations provoquant anxiété et vertiges

Certaines circonstances sont particulièrement susceptibles de déclencher à la fois l’anxiété et les vertiges, influencées par la personnalité et l’expérience de chaque individu.

Voici quelques situations typiques :

  • Le stress au travail : Pression, conflits, exigences et échéances peuvent générer stress et anxiété, impactant le sommeil, l’alimentation et la santé, et peuvent conduire à des vertiges, surtout pour ceux travaillant devant un écran ou se déplaçant fréquemment.
  • Les transports : Voyager en voiture, train ou avion peut créer de l’anxiété et des vertiges, liés au mal des transports, à la peur des accidents, à la foule ou au bruit, ou à des expériences négatives passées.
  • Espaces publics : La présence dans des magasins, restaurants ou cinémas peut susciter anxiété et vertiges, surtout en cas d’agoraphobie avec attaque de panique, ou de phobie sociale, dans la mesure où la peur de l’impossibilité de fuir ou du jugement d’autrui prédomine.

Anxiété et vertiges : identification des symptômes communs

Nous venons d’explorer la nature de l’anxiété et des vertiges, ainsi que leur interrelation. Maintenant, découvrons comment identifier les vertiges provoqués par l’anxiété et les symptômes usuels à surveiller.

Les vertiges provoqués par l’anxiété se manifestent généralement par une sensation de déséquilibre, de rotation ou de flottement. Ils peuvent apparaître subitement ou progressivement et durer de quelques secondes à plusieurs minutes.

Ces symptômes peuvent s’accompagner de :

  • Nausées, vomissements ou sueurs,
  • Augmentation du rythme cardiaque ou palpitations,
  • Respiration rapide, superficielle ou laborieuse,
  • Sensation de faiblesse, fatigue ou malaise général,
  • Vision trouble, double ou déformée,
  • Perte d’audition, acouphènes ou sensation de pression dans les oreilles,
  • Angoisse, peur panique ou détresse intense,
  • Difficulté à se concentrer, à penser clairement ou à se souvenir,
  • Impression de déréalisation, de dépersonnalisation ou de détachement de la réalité.

Ces symptômes évoluent d’une personne à l’autre, selon le type et le degré d’anxiété, ainsi que les circonstances des vertiges. Leur intensité, leur fréquence et leur durée fluctuent également.

Certains facteurs, comme le stress, le manque de sommeil, l’alimentation, le tabac, l’alcool et les médicaments, peuvent les déclencher ou les aggravés.

Bien que les vertiges liés à l’anxiété ne sont généralement pas dangereux et ne signalent pas une affection grave, ils peuvent affecter la qualité de vie de faon significative.

Ils peuvent limiter les activités, les relations et l’estime de soi d’où l’importance de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et, ainsi, exclure d’autres causes de sorte à bénéficier d’un traitement approprié.


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Approches thérapeutiques des vertiges d’origine anxieuse

Dans les chapitres précédents, nous avons exploré la nature de l’anxiété et des vertiges, ainsi que leur relation et leurs symptômes.

À présent, nous allons nous intéressé aux méthodes de traitements puisque la question se pose d’identifier les stratégies thérapeutiques efficaces pour apaiser les vertiges induits par l’anxiété.

Traitements médicamenteux

Bien qu’utiles pour atténuer vertiges et anxiété, les médicaments ne sont pas une solution permanente.

Leur prescription dépend d’une évaluation médicale approfondie des bénéfices et risques, avec une personnalisation de la posologie et de la durée pour chaque personne.

Dès lors, les options médicamenteuses varient selon la nature et la gravité des symptômes :

  • Antivertigineux : Médicaments ciblant le système vestibulaire pour réduire les sensations de vertige et les nausées, à utiliser occasionnellement ou préventivement. Exemple : la bétahistine.
  • Anxiolytiques : Médicaments agissant sur le système nerveux central pour diminuer l’anxiété et la peur, adaptés à un usage ponctuel ou régulier. On retrouve les benzodiazépines (diazépam, lorazépam) et certains antidépresseurs (paroxétine, sertraline).
  • Antihistaminiques : Utiles pour les vertiges d’origine allergique, ils atténuent les réactions inflammatoires et peuvent renforcer l’effet des antivertigineux. Parmi eux, la cétirizine, la fexofénadine.

Thérapies cognitives et comportementales

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont des psychothérapies visant à restructurer les pensées et comportements dysfonctionnels liés à l’anxiété et aux vertiges.

Par la remise en question des croyances irrationnelles, le défi des anticipations négatives et l’abandon des stratégies d’évitement, les TCC encouragent une nouvelle approche cognitive.

Elles incluent l’exposition progressive aux situations anxiogènes et l’utilisation de techniques de relaxation pour combattre l’anxiété et les vertiges, démontrant une réelle efficacité.

A ce sujet, rappelons que ces exercices d’exposition dit « exercices sous contraintes » risquent de bloquer un patient quand celui-ci n’arrive pas à suivre les exercices prescrits.

Techniques de relaxation et de gestion du stress

Pratiquer des techniques de relaxation contribue à réduire le stress et la tension, autant sur le plan physique que mental. Ces méthodes favorisent la détente musculaire, émotionnelle et le bien-être.

Elles s’emploient seules ou en complément d’autres traitements, améliorant la capacité à gérer le stress, réduisant les symptômes d’anxiété et de vertiges, et prévenant les rechutes.

Parmi ces techniques, on trouve la respiration profonde, la relaxation progressive, la méditation, le yoga, etc., chacune étant adaptée aux préférences et aux besoins de chacun.

La thérapie brève orientée solutions (Palo Alto)

Après avoir exploré différentes approches pour traiter les vertiges liés à l’anxiété, notamment les médicaments, les thérapies cognitives et comportementales, et les techniques de relaxation et de gestion du stress, il est temps de se pencher sur une méthode révolutionnaire qui se distingue par sa rapidité, son efficacité et sa simplicité :

la thérapie brève orientée solutions (TBOS), aussi connue sous le nom de thérapie de Palo Alto.

La TBOS est une forme de thérapie brève qui privilégie la recherche de solutions au lieu de s’attarder sur les problèmes.

Elle part du principe que le client ou patient connaît le mieux sa situation et possède déjà les ressources nécessaires pour surmonter ses difficultés.

Dans ce cadre, le thérapeute joue le rôle de guide pour aider le client – patient à définir clairement son objectif, repérer les moments où le problème s’atténue (exceptions), consolider ses acquis et mesurer ses progrès.

Elle tire ses origines des recherches de Steve de Shazer, Insoo Kim Berg et de l’équipe du Brief Family Therapy Center de Milwaukee, qui se sont inspirés de diverses disciplines telles que l’hypnose éricksonienne, la théorie des systèmes et la communication.

Typiquement, la TBOS se déroule sur un nombre réduit de séances, allant de quatre à huit, espacées de deux à quatre semaines. Chaque rencontre suit un protocole bien établi, incluant :

  • Le préambule : Explication du cadre et des règles de la thérapie par le thérapeute, invitant le client à exprimer sa demande.
  • La définition du problème : Le thérapeute aide le client à décrire son problème avec ses propres mots, sans porter de jugement.
  • La définition de l’objectif : Aider le client à formuler un objectif concret, réaliste, positif, mesurable et personnel.
  • La recherche des exceptions : Identifier les moments où le problème est moins aigu ou absent et comprendre pourquoi.
  • La question du miracle : Imaginer le scénario idéal où le problème disparaît du jour au lendemain et explorer les changements potentiels.
  • L’échelle des progrès : Évaluer sur une échelle de 0 à 10 l’avancement vers l’objectif, reconnaître les progrès et définir des sous-objectifs.
  • Le compliment : Le thérapeute valorise les efforts et réussites du client, renforçant ainsi sa confiance et son optimisme.
  • La tâche à domicile : Un exercice personnalisé est proposé pour renforcer l’engagement du client envers ses objectifs.

La TBOS a prouvé son efficacité dans le traitement de nombreux troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, les phobies, et les problèmes comportementaux ou relationnels.

Ses atouts résident dans sa capacité à produire des résultats rapidement, sa simplicité d’approche, son adaptabilité, le respect du vécu du client – patient, et son efficacité à mobiliser les ressources intérieures de la personne qui consulte.

Petite aparté : dans le domaine de la thérapie brève orientée solutions (approche systémique de Palo Alto), on parle le plus souvent de  » client  » et non de  » patient  » au sens de : client du changement.

Conclusion

Nous avons exploré le lien entre l’anxiété et les vertiges, deux troubles qui altèrent considérablement la qualité de vie. L’identification des vertiges d’origine anxieuse et les traitements les plus efficaces ont été abordés.

Parmi les méthodes évoquées, la thérapie brève orientée solutions se distingue par sa rapidité, sa simplicité et son focus sur les solutions plutôt que les problèmes.

Si anxiété et vertiges affectent votre vie ou celle de quelqu’un que vous connaissez, n’hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous afin de prendre connaissance du protocole thérapeutique conçu suivant les principes de la thérapie brève orientée solutions pour traiter les vertiges en moins de 2 mois, sans médicaments, avec un taux de réussite supérieur à 95%.


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