La meilleure et la plus efficace des solutions aujourd’hui pour se débarrasser de la peur de parler en public, souvent appelée la glossophobie, est l’approche systémique de Palo Alto.
Cette approche stratégique et brève orientée solution a rapidement gagné en popularité depuis un peu plus d’une dizaine d’années et doit son succès à son efficacité.
Il est notoire que cette approche systémique et stratégique permet de résoudre plus de 16 cas sur 17 en moins de 3 mois, et ce de façon naturelle, là où des thérapies conventionnelles nécessitent des années.
Cette démarche systémique, c’est la garantie de ne plus jamais avoir peur de prendre la parole en public.
Glossophobie ou peur de prendre la parole en public ?
Certains symptômes de la glossophobie en comparaison de la peur de prendre la parole en public sont un peu plus spécifiques dans la mesure où on ne les retrouve pas dans toutes les phobies.
Cette crainte se déclenche souvent avant que la personne ne soit confrontée à un auditoire. Dans les cas les plus avancés, cette simple idée suffit à provoquer des crises de panique.
Dès lors, presque systématiquement, la glossophobie provoque la mise en place de nombreuses stratégies d’évitement.
La différence réside donc dans le fait que les personnes exposées affrontent leurs peurs alors que les personnes qui ont la phobie de parler en public font tout pour éviter de s’y confronter. On appelle alors cela une glossophobie.
In fine, le résultat est le même…
Existe t’il une solution médicamenteuse ?
Les bêtabloquants sont des médicaments très efficaces contre ce type de problème mais ils ne sont pas une solution sur le long terme. C’est seulement une aide ponctuelle pour les personnes très anxieuses.
Attention, à haute dose, ces médicaments sont mortels.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
2 exercices pour calmer la glossophobie
Dans ce type de situation, la personne glossophobe ne doit pas chercher à contrôler nos émotions.
En effet, si rationaliser ou intellectualiser autour de notre problème, ou tenter de nous rassurer, en nous disant que tout va bien se passer, nous le saurions et il n’y aurait nul besoin de lire cet article.
C’est l’une des raisons pour laquelle se trouvent ci-dessous 2 tâches thérapeutiques extraites du programme comportemental que j’ai conçu pour calmer la glossophobie.
Exercice N°1
Face au public, on peut avoir l’impression d’être comme un enfant devant un ministre de l’éducation nationale.
Il devient donc nécessaire de réfléchir à la toute première chose, et la plus petite des choses, qui nous permettrait de nous sentir un tout petit peu apaisée en situation.
Par exemple, tenir un objet qui nous soit agréable à la forme et à la couleur et que nous pourrions utiliser en situation difficile.
L’objectif consiste à nous désolidariser de notre perception infantile pour retrouver un comportement adulte.
Dès lors, il existe 2 possibilités :
- Se comporter de façon infantile, c’est à dire fuir et, ainsi régresser,
- Se comporter de façon adulte et responsable mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix.
A l’aide de cet objet, il s’agit de se confronter à notre peur, ou de faire le choix de régresser.
Cela signifie se comporter comme un enfant empreint avec tous les comportements incontrôlés que l’on imagine chez quelqu’un qui n’a pas la maturité nécessaire pour gérer ses émotions. Par exemple : la peur, la fuite, les larmes, les cris, les caprices, etc.
Si nous faisons le choix de régresser, nous devons en supporter les conséquences. Il faut alors les préciser et elles doivent être rudes.
C’est un peu comme dans les courses d’obstacles hippiques. Il faut donner un handicap à l’exercice. Plus on régresse, plus lourde et durable est la conséquence.
Il convient d’utiliser cet exercice pour s’affirmer non seulement dans sa sphère professionnelle mais aussi dans sa sphère affective et sociale.
A l’inverse, on ne peut commencer à adopter un comportement adulte sans que celui-ci passe par une contrainte épouvantable voire insupportable.
En aucun cas il ne s’agit de se forcer à transcender notre angoisse et, ainsi se faire du mal. Au contraire, il est convenu d’avancer de façon progressive, un pas à la fois, et de façon naturelle, en conscience.
Exercice N°2
Dans le même temps, il faut énumérer ce que l’on craint de pire si, d’aventure, on se retrouve effectivement incapable de s’exprimer en public.
En l’espèce, appliquons la phrase bien connue de Nietzsche :
« Ce qui ne tue pas rend fort« .
C’est un exercice assez particulier mais il donne des résultats extraordinaires. S’il est parfois difficile à mettre en place, ou plutôt à suivre, ses résultats sont prodigieux passés deux ou trois jours.
Il faut dresser un tableau précis des scenarii à travailler sachant que nous ne sommes pas autorisés à trouver des comportements pour éviter notre problème.
De façon mentale, nous devons absolument imaginer le pire de ce que nous craignons et pousser les conséquences à leur maximum.
Cela signifie que de façon mentale, on ne doit pas contrôler le pire et, par extension, nous ne pouvons pas empêcher que le pire se produise.
Au contraire, on doit le provoquer et même plus.
Cela signifie :
penser à toutes les conséquences les pires comme, par exemple, se ridiculiser devant son auditoire, imaginer que le retour à la réalité est un enfer, que l’on est mortifié, qu’on essuie la colère ou les moqueries de nos proches et et que, pour finir, on perd de notre crédibilité, voire notre emploi, que nous avons des problèmes financiers, etc.
Ainsi, après avoir été licencié, imaginer qu’on cherche un nouveau job mais que, précédé d’une image tellement désastreuse, aucun employeur ne veut nous recruter.
Dès lors, on rencontre des problèmes professionnels, économiques, sentimentaux, familiaux. Si paradoxal que ce soit, il s’agit là de retrouver confiance et de commencer à lâcher prise.
Cette technique trés particulière est issue de l’approche systémique de Palo Alto qui a pour fonction de contraindre le cerveau à réguler son système.
Pourquoi a t’on peur de prendre la parole en public ?
La peur de parler devant un public est extrêmement commune tout comme la peur d’aller travailler.
Elle est particulièrement prononcée chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes lesquels, tout au long de leur parcours scolaire et universitaire vont plus ou moins gagner en confiance.
Certains apprennent à s’exprimer publiquement sur des sujets qu’ils maîtrisent bien mais chez d’autres, cette peur ne disparaît jamais, voire empire jusqu’à devenir incapacitante.
En règle générale, les personnes qui souffrent de cette peur irrationnelle et excessive craignent le jugement des autres, et ce d’autant plus qu’elles n’ont pas une image positive d’elles-mêmes, ce qui renforce leur peur d’être jugé(e).
Dès lors, quand on a pas de soi une image positive, on a un réflexe persistant et incontournable : on se compare aux autres.
Partant, nous n’avons de cesse de nous poser la question de savoir comment les autres vont évaluer notre élocution, notre relation à notre corps, notre tenue vestimentaire, notre façon de bouger, de répondre aux questions, et j’en passe.
En bref, nous avons peur de mal faire et peur de mal dire et d’être jugé(e) pour cela et d’être victime de moqueries, de mises à l’index, d’humiliations, etc.
Ce que nous ressentons alors émotionnellement nous donne l’impression d’être comme un enfant dans un corps d’adulte.
Tout au long de notre intervention, ces éléments biaisent notre intervention puisque nous ne pensons pas à ce que nous avons à présenter mais à ce que les autres pensent de nous.
Que nous le souhaitions ou pas, cela conditionne notre façon d’être et de faire avant même avant que nous ne parlions effectivement.
Autant de précisions qui expliquent que ce que nous subissons trouve ses causes dans des questions d’éducation et d’expériences de vie.
Anticiper enrichit le problème
Les personnes qui ont peur de parler devant tout le monde ont toutes un point commun : elles anticipent.
Cela signifie qu’avant même de prendre la parole, elles sont dans la projection à propos une chose dont elles ne savent rien.
C’est comme quand on a peur de conduire : nous sommes tellement crispés au volant que nous finissons par générer ce que nous redoutons : un accident de voiture.
Il en, est de même chez ces hommes qui craignent de ne pas être à la hauteur de leur conquête et qui, au moment d’exprimer toute leur virilité se retrouvent dans l’incapacité d’être opérationnels.
Dès lors, cette volonté de se contrôler génère un effet inverse. Alors que nous sommes dans les coulisses, ou sur l’estrade, nous essayons de nous raisonner, de nous conditionner de sorte à ce que tout se passe bien.
Respiration, méditation, exercices pour évacuer le stress, tout y passe. Dans la même veine, nous essayons d’avoir des pensées positives et de nous rassurer. C’est compréhensible mais constitue une erreur funeste comme les gens qui nourrissent la peur obsessionnelle de faire du mal aux autres.
Plus nous réagissons ainsi, pire est le problème puisque notre cerveau estime que nous ne tenons pas compte des alertes qu’il nous envoie.
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