On parle sans cesse de confiance en soi. Ce vocable, ou ce comportement, suscite bien des vocations (si, si) et bien des fantasmes.
Nous devons, toutes et tous, faire de preuve de confiance en soi et ce dans toutes les domaines de nos vies comme dans toutes les circonstances. A priori, pour la plupart d’être nous, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Le présent article a pour vocation à vous donner les bons outils pour vous permettre de retrouver confiance en soi en quelques semaines seulement, sans médicaments d’aucune sorte ni solution miracle, juste en utilisant une stratégie comportementale spécifique.
En effet, vous possédez déjà toutes les qualités pour retrouver confiance en soi et le contenu du présent article a pour vocation de vous expliquer comment mettre en valeur vos compétences et, ainsi, savoir comment faire pour retrouver confiance en soi, rapidement, et facilement en éliminant vos croyances limitatives.
Exercices pour développer la confiance en soi
Quel que soit l’âge que vous ayez, quelles qu’aient été – ou soient – vos expériences de vie, il vous est parfois difficile de vous se sentir en sécurité au point de vous affirmer sans difficultés – sans peurs – et ceci, quelles que soient les circonstances. Du coup, comment avoir confiance en soi n’est pas une question facile.
Comment avoir confiance en soi repose sur un schéma d’une simplicité déconcertante.
Tant à propos de vos relations affectives, sentimentales, sociales ou encore professionnelles, la confiance en soi repose tout simplement sur un positionnement, un comportement : enfant ou adulte.
Partant, la question de savoir comment avoir confiance en soi :
Est-ce un truc avec lequel nous naissons ou pas ?
Est-ce simple d’avoir confiance en soi ?
Cela nécessite t’il un long apprentissage ?
Est-ce parce-que l’on souffre d’anxiété sociale que l’on est condamné(e) à ne jamais répondre à la question de savoir comment avoir confiance en soi ?
es ressources pour avoir confiance en soi sont-elles réservées à une élite ?
Comment estimer – évaluer – son capital confiance en soi ?
Quelle est la clé pour avoir confiance en soi ?
Nous avons tous une histoire et nous avons donc tous un passé, celui-là même qui a participé à construire les schémas de notre personnalité.
Il s’agit donc pas seulement de savoir comment avoir confiance en soi, ou comment cultiver son estime de soi. Partant, il convient donc de se poser les bonnes questions de sorte à, comme j’aime à dire, faire la paix avec votre passé. Qu’entends-je par là ?
Considérant la façon dont vous avons été aimé(e), nous aurons des difficultés à nous affirmer dans certains domaines de notre vies, à des degrés divers et dans tout ou partie des domaines de notre vie.
Il s’agit donc d’identifier ce qui a pu vous poser problème enfant pour que ce qui fut un problème n’en soit plus un. Identifier la source vous permettra de comprendre et, partant, de savoir comment avoir confiance en soi en transformant les freins en ressources
De facto, de faire d’un problème une solution. C’est tout l’art de l’approche systémique de Palo Alto : contextualiser un problème pour vous apporter une solution qui vous soit dédiée. L’approche comportementale a fait ses preuves à ce sujet.
La clé ultime qui facilite la confiance en soi
Une fois les freins identifiés, il va s’agir de créer une dynamique d’expérimentation. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de prendre le risque de dire, frontalement, à la voisine du dessus que vous l’e……. jusqu’à la dernière génération.
Cela n’ait d’aucune utilité et ne ferait que rajouter au problème.
En ré agissant de la sorte vous seriez confronté(e) à un retour de bâton de type : ressentiment, honte, incompréhension, voire pire mais, surtout diamétralement opposé à l’effet escompté.
Par extension, votre image de vous même serait encore plus dépréciée et vous vous retrouveriez bien seul(e) devant l’expression stérile de votre colère et en seriez quitte pour une dose conséquente de honte et de culpabilité.
De fait, quand vous voulez aborder un problème, il est totalement inutile, et vain, de l’aborder de façon directe. Seule une approche stratégique et progressive va vous aider.
Il s’agit de prendre le problème par la bande, comme au billard français. A l’inverse, si vous attaquez le problème de front, vous allez générer plus de désordre qu’autre chose, et vous en serez pour vos frais.
En sus de la première clé d’accès qui vous permet de savoir comment avoir confiance en soi, il existe une seconde clé qui se suffira à elle même pour vous offrir tout ce que vous puissiez souhaiter.
Cette seconde et ultime clé, c’est le transfert d’un statut d’enfant, qui n’ose s’affirmer par peur de ne plus être aimé, à un statut d’adulte qui s’affirme dans toutes les circonstances qui vous tiennent à cœur d’une part, et à propos desquelles il vous apparaît fondateur de vous exprimer d’autre part.
Cette seconde clé, c’est un petit objet que vous allez utiliser d’une façon dite « transactionnelle ».
Accueillir ses émotions
Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.
Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :
« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.
Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.
Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.
Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)
Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.
Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.
Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.
Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.
Définition de la confiance en soi
Quand on parle de confiance en soi, on parle de sentiment de sécurité.
C’est à dire que l’on se sent affirmé(e) sur ses bases tant personnelles, que sociales, professionnelles, etc. Dans le cas contraire, c’est plutôt l’anxiété qui s’installe de façon durable et qui, parfois, est agrémentée d’angoisse ou de crise d’angoisse.
Or, dans les questions de confiance en soi, il existe différentes variables… invariables.
Ces variables sont les suivantes :
Image de soi,
Affirmation de soi,
Sentiment de sécurité (à tous égards),
Désir de réussir sans en faire un objectif majeur,
Pour ne citer que les plus importantes, sans oublier :
Comportement adulte,
Comportement responsable.
En ce qui vous concerne, vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie et depuis le temps que vous en souffrez, il serait normal que l’image que vous avez de vous soit modeste ou mitigée. De fait, il peut vous être difficile de vous affirmer, de dire non à propos de certaines choses ou dans vos relations avec certaines personnes.
L’angoisse, tout comme l’anxiété et/ou la phobie, génère un sentiment d’insécurité patent qui vous empêche de vous en sécurité. Vous avez donc toutes les raisons, du fait de peurs projectives, de craindre de ne pas réussir donc d’échouer.
Les notions d’échec et de réussite déterminent la confiance en soi
Chacun d’entre nous fait l’objet de ce que l’on appelle une injonction – un ordre -, celle de réussir. Nous craignons donc toutes et tous de ne pas être à la hauteur d’une situation, quelle qu’elle soit, de ne pas avoir le comportement adapté, et cette inquiétude est facteur d’angoisse voire de crise d’angoisse.
A chaque fois que vous êtes confronté(e) à un événement, et ceci quel qu’en soit le contexte ou l’environnement, dont vous redoutez l’issue – peur de ne pas savoir vous maitriser et maitriser les composantes de cet évènement -, et sur la foi des éléments qui constituent votre personnalité, votre cerveau vous adresse une ou plusieurs informations qui vont vous alerter, et exiger de vous que vous ayez le comportement adapté.
Encore faut-il que vous soyez au clair quant aux objectifs poursuivis ce qui n’est pas souvent le cas, loin s’en faut.
En conséquence, si, par rapport à la vision que vous avez d’une situation, et de vous même, vous commencez à rentrer dans ce qu’il est convenu d’appeler une « peur projective », c’est à dire une peur irraisonnée de ne pas être à la hauteur d’une situation, vous allez tenter d’ignorer les messages que notre cerveau vous adresse pour aller au plus près de vos objectifs ce qui va nourrir votre anxiété puisque, dans le même temps, vous serez anxieux(se) à l’idée de ne pas y arriver.
Une réaction improductive
Vous allez donc contrôler votre comportement, donc votre angoisse laquelle est un symptôme de l’anxiété, en inhibant – en ignorant – la réalité de vos émotions (peur, joie, tristesse, dégoût, colère, honte, culpabilité) pour éviter angoisse, anxiété et/ou phobie.
Il s’agit pour vous de réussir à faire ce que naturellement vous n’arrivez pas à réaliser sans que vos émotions ne vous entravent. En niant la réalité émotionnelle perçue, vous allez souffrir de ce dont vous cherchez précisément à vous protéger. En bref, pour éviter l’angoisse et ses conséquences, vous… la créez !
A ce moment, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas les informations qu’il vous donne. Il va donc augmenter les niveaux d’expression du danger perçu et ainsi, aggraver votre problème de sorte à vous « inviter » à adopter un comportement adapté.
La preuve par l’exemple
Imaginons que vous ayez peur de croiser quelqu’un pour quelque raison que cela soit (ou peur d’un rendez vous personnel ou professionnel, ou d’une réunion de famille, etc.).
Imaginons maintenant, alors que vous êtes une personne adulte et responsable et que, pour ne pas perdre la face devant les gens avec lesquels vous vous trouvez, vous ne souhaitiez pas que votre peur – votre angoisse – s’exprime devant tout le monde. Pourquoi ce comportement réflexe ?
Tout simplement parce que vous en concevez de la honte, de la culpabilité ou encore que vous avez peur, à juste titre, que l’on se moque de vous en disant :
« C’est ridicule ! Que veux-tu qu’il se passe ?«
« Cette personne m’a l’air totalement inoffensif«
Et je ne sais quoi encore.
Cela vous rappelle t’il quelque chose ?
Peut-être que ces personnes ont raison mais, en attendant, vous avez peur. Vous avez très peur même et ce d’autant plus que, auparavant, vous aviez déjà peur d’avoir peur…
Par rapport à vos émotions et aux informations que votre cerveau a accumulé au gré de vos expériences de vie et de votre maturité, il est une réalité qui est que vous avez peur de cette personne (ou de la façon dont l’entretien pourrait se dérouler) et votre peur est incontournable, voire ingérable. Ce faisant, vous n’êtes pas en mesure d’objectiver.
La peur du jugement des autres
Fort des propos des « autres », vous allez vous obliger à vous comporter comme si cette situation ne vous posait aucun problème.
Vous ressentez l’angoisse mais allez faire comme si vous ne subissiez aucune angoisse. Votre cerveau vous dit que c’est la guerre et vous, vous feignez la paix.
En réagissant de la sorte, votre cerveau comprend que vous ne comprenez pas le danger auquel il vous confronte en vous demandant de faire ce qu’il faut.
Par exemple :
Vous comporter le plus tranquillement du monde.
Vous écarter de la personne qui vous pose problème quand vous la croisez sans que rien ne puisse laisser préjuger de votre trouble.
Passer votre chemin comme si de rien n’était.
Cependant, vous conservez un grand avantage en réagissant de la sorte. Les autres n’y voient rien à redire. Alors, peut être que vous allez faire ce que je viens de préciser, mais cela sera précédé d’un cri intérieur ou, peut-être, allez vous partir en courant ou en prétextant un problème de dernière minute (je connais çà pour l’avoir déjà vécu).
A réaction inappropriée, résultat inversement proportionnel
En faisant comme cela, dans le même temps, vous allez confusément ressentir la peur – l’angoisse – d’être la risée de vos congénères, et vous allez donc craindre de ressentir de la honte et de la culpabilité quant à n’avoir pas su maitriser vos émotions, contrôler votre comportement, ou contrôler votre angoisse.
Pour vous éviter cela, vous allez à persister vous contraindre de faire comme si de rien n’était mais à ce petit jeu vous risquez donc d’avoir de plus en plus peur.
En effet, vous allez imaginer que cette personne va vous parler, ou vous retenir, pour exprimer quelque chose que vous ne voulez pas entendre, ou je ne sais-je quoi d’autre encore.
Quand on a pas confiance en soi, anticiper est une erreur
En bref, vous allez imaginer des choses dont vous ne savez absolument rien. C’est ce que l’on appelle une peur projective (imaginer un avenir dont on ne sait rien), et vous allez faire « çà » tout en essayant de faire bonne figure.
Vous pourriez vous dire : « J’ai trop peur. Comment faire faire pour éviter çà ? M’en aller ou me cacher ?« . Or, ce qui vous empêche de faire cela c’est précisément ce que vous craignez que les autres pensent de vous si vous dites cela et si vous vous comportez en conséquence.
Malgré tout, vous essayez de vous raisonner mais cela ne marche pas. Vous essayez de contrôler le flot de votre angoisse et vous commencez à imaginez des choses qui vous inquiètent et, dans le même temps, vous essayez de contrôler votre peur mais plus vous contrôlez vos émotions, moins vous avez un comportement adapté.
Ainsi, plus vous contrôlez vos émotions plus vous les aggravez. En effet, votre cerveau agit de la sorte car il comprend que vous ne prêtez pas garde au danger qu’il vous présente.
Une perte de maîtrise programmée
Le cerveau accroît l’intensité de vos émotions parce-que vous essayez toujours plus de vous enjoindre de contrôler la situation, mais plus vous essayez de la contrôlez, et plus vous êtes… confronté(e) à ce que vous redoutez.
Il y a donc un moment où vous courrez le risque d’être comme « scotché ».
C’est à dire que vous avez beau essayer de vous rassurer par rapport à la situation, rien n’y fait puisque votre cerveau a le pouvoir sur vous. Au contraire de vous, il agit de façon objective puisqu’il se fonde sur les éléments constitutifs de votre personnalité pour vous faire appréhender une situation comme dangereuse ou non.
Donc, moins vous réagissez de façon adaptée aux informations que vous adresse votre cerveau, plus celui-ci accroît l’intensité de vos émotions.
Moins vous avez un comportement adapté, plus vous souffrez et moins vous trouvez de solutions à votre problème alors que, paradoxalement, c’est précisément ce que vous souhaitez.
C’est un peu comme la procrastination ce que je vous explique. Plus vous essayez de contrôler une chose que vous avez du mal à faire dans les délais impartis, plus vous avez peur de ne pas y arriver, plus vous vous trouvez dans une situation trés anxiogène: celle de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. Là aussi, c’est votre anxiété, votre peur projective, qui vous faire réagir de la sorte.
Maintenant, j’ai une bonne nouvelle pour vous.
Accueillir ses émotions
Quand vous êtes confronté(e) à votre anxiété, et que vous en avez conscience, ce qu’il est important de faire, c’est, séance tenante, de s’arrêter, de tout arrêter ! Cela signifie que vous allez immédiatement cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser vos émotions sans encombres.
Dès lors, vous avez l’habitude de réagir ainsi :
« J’ai toutes les raisons d’avoir peur, de me sentir si mal, mais je vais faire comme si je n’avais pas peur alors que j’ai peur de ne pas arriver à contrôler mon problème». Je vous rappelle qu’en agissant de la sorte vous allez contre votre cerveau lequel va aggraver votre perception émotionnelle.
Donc, plutôt que de lutter contre votre anxiété, vous allez l’accepter.
Essayez de vous convaincre qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous ressentiez cette angoisse et que vous ayez toutes les peines du monde à la contrôler.
Vous en rajoutez si vous le souhaitez pour aller jusqu’au bout de vos émotions mais vous ne luttez pas contre elles et ne faites rien qui ne vous soit pas naturel et vous demande un effort, comme si, comédien(ne), vous tentiez de jouer un rôle sur scène alors que vous n’avez pas appris votre texte.)
Agir ainsi fait de vous un être humain qui a des émotions.
Dans le cas contraire, c’est comme si vous luttiez contre votre joie et que vous affichiez un visage sombre alors que vous ne ressentez que légèreté et bien être.
Dans le cas contraire, vous sombreriez dans le cadre comportemental de toutes ces personnes qui font montre d’une pudeur excessive au point qu’elles ne savent même plus exprimer leurs joies, et encore moins leurs désirs et leurs plaisirs.
Moralité, accueillir vos émotions et ne pas lutter contre est le meilleur des services que vous puissiez vous rendre. Encore faut-il que pour accueillir vos émotions vous les acceptiez.
Pour avoir confiance en soi, il faut accepter ses émotions
Quel est l’intérêt d’accepter ses émotions ? Moins vous allez accepter et exprimer vos émotions, plus elles vont se superposer les unes les autres jusqu’à ce que leur poids vous devienne insupportable. C’est ce que, par ailleurs, on appelle dans les domaines de la gestion du stress : « l’escalier de la pression ».
Toutes vos émotions accumulées vont être d’un tel poids que vous allez avoir de plus en plus de mal à être et à faire au point que vous courrez le risque dans une situation mineure d’avoir une réaction émotionnelle totalement disproportionnée.
Imaginons par exemple que, comme moi, vous ayez la chance d’être parent.
Vous êtes tendu(e) et fatigué(e). Votre journée a été pénible. Alors que vous êtes à table en famille, l’un de vos enfants fait une « bêtise », une toute petite bêtise ou plutôt une maladresse du genre de celle de faire tomber l’un de ses couverts pour la je ne sais quantième fois depuis le début du repas.
C’est le truc de trop : vous « débordez d’émotions », et admonestez très durement votre enfant voire le frappez et, immédiatement, vous ressentez un malaise intérieur.
Vous vous sentez d’autant plus mal que votre compagne ou votre compagnon vous prend à partie à cause de votre comportement excessif et vous vous sentez coupable d’avoir réagi de la sorte. Autant d’émotions qui vous mettent à mal et altèrent votre confiance en vous. Décidément, allez vous vous dire, je ne fais que de la m….
N’eut-il pas été plus opportun alors d’accepter vos émotions plutôt que de les garder à l’intérieur de vous au point qu’elles n’explosent ?
N’eut-il pas été opportun que vous préveniez votre entourage en leur disant que vous êtes désolé(e) mais que vous avez besoin de leur aide car vous êtes fatigué(e) et quelque peu réactif(ve) et que vous craignez la contrariété de trop, de celle qui peut vous faire passer d’un moment de partage familial à un conflit particulièrement pénible qui va aggraver votre perception négative des choses ?
Le pire pour le meilleur
Il existe un exercice bien particulier qui vous aidera en toutes circonstances, qu’il s’agisse d’angoisse, de crise d’angoisse, de phobie, ou encore d’anxiété.
Cet exercice, quand vous le réalisez précisément comme je vous l’indique, va calmer les émotions de votre cerveau. Grâce au « langage hypnotique » que vous allez employer, votre cerveau va se réguler et vous ne souffrirez plus.
Comment cet exercice agit-il ? En fait, il s’agit de quelque chose de très simple, quelque chose que l’on connaît de façon scientifique et qui est appliqué auprès des personnes atteintes d’hyperactivité et de troubles de l’attention et/ou de la concentration.
Qu’est-ce qu’une personne hyper active ? C’est une personne dont le cerveau fonctionne beaucoup plus rapidement que la normale. Schématiquement, imaginez qu’un cerveau normal fonctionne à 100 kilomètres à l’heure et que celui d’un(e) hyper actif(ve) « tourne » à 3 ou 400 kilomètres à l’heure.
Le trouble est constitué quand un(e) hyper actif(ve) veut exécuter une tâche, par exemple attraper un crayon sur une table. Il aimerait le faire mais ne peut pas y arriver dans des conditions convenues habituellement.
Non pas que l’intéressé(e) ne puisse pas l’attraper avec ses doigts mais, au moment même où la personne veut attraper son crayon, son cerveau lui donne une multitude d’autres ordres différents, ce qui l’empêche d’agir conformément à l’ordre initial : prendre un crayon.
Vouloir n’est pas pouvoir
On dit souvent que les personnes affectées par un trouble de l’attention ou de la concentration ont le « tracassin ». Elles ne tiennent pas en place. J’en veux pour preuve ces enfants hyper actifs qui, tant qu’ils ne sont pas diagnostiqués, rencontrent de gros problèmes scolaires, des problèmes d’apprentissage et de discipline.
Vous aurez beau enjoindre à un hyper actif d’exécuter les ordres que vous lui donnez, vous aurez beau exiger, voire tempêter, il ne le pourra pas. Ce n’est pas qu’il ne le veuille pas, c’est qu’il ne le peut pas.
Votre cerveau a une particularité
Ces personnes hyper actives sont atteintes d’un trouble neurologique qu’il est impossible à stabiliser sans un médicament spécifique : La Ritaline®.
Ce médicament, cette molécule, est une méta amphétamine, c’est à dire un hyper excitant qui va agir sur le cerveau de la façon suivante.
Alors que le cerveau de l’hyper actif fonctionne très très vite, trop vite au point que la personne rencontre des troubles de l’attention et de la concentration, le cerveau va fonctionner encore plus vite.
Du fait de la meta amphétamine, il va passer de 400 à 600 à l’heure (valeur schématique) et, face à un tel danger, le cerveau qui risque d’exploser comme s’il surchauffait (comme une centrale nucléaire), va avoir un comportement très particulier pour se sécuriser.
Le cerveau va auto réguler son système par nécessité de vie. Il va ralentir son mode de fonctionnement pour retrouver une vitesse de fonctionnement normale. C’est à dire que sous l’effet de ce puissant psycho stimulant qu’est la Ritaline, il va revenir à une vitesse stabilisée, ce qui va permettre à son propriétaire d’avoir une vie comme tout le monde.
C’est le principe même de cet exercice que j’ai précédemment évoqué.
Ceci concerne l’exercice de fond à réaliser quand vous êtes victime d’angoisse, d’anxiété ou de phobie depuis un certain temps déjà et que vous avez essayé nombre de méthodes sans résultats satisfaisants.
Maintenant, il se peut qu’en cours de traitement, que vous soyez victime d’une rechute.
Je ne le dirais jamais assez…
Peut-être aurez-vous compris que votre cerveau aggrave vos émotions quand vous les refusez, quand vous les occultez. Désormais, vous avez compris combien il est important d’accepter vos émotions pour ce qu’elles sont.
Vos émotions font de vous un être humain qui n’a à jouer qu’un seul rôle, le sien propre et non celui issu de ce que vous pensez que les autres pensent de vous, ou de l’image que vous voulez leur donner de vous.
Imaginez qu’en matière de confiance en soi, plutôt que de partir dans tous les sens, vous êtes avec un enfant qui vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre ce qui vous impose 3 choix :
Répondre n’importe quoi et avoir mauvaise conscience,
Formuler une réponse un peu au hasard, et vous sentir coupable,
Ne pas savoir mais, ensemble, avec l’enfant, aller chercher la bonne réponse.
En faisant acte d’honnêteté avec vous même, vous serez beaucoup plus respecté que vous ne le croyez. Pour y arriver, pour réussir, il vous suffit de faire les exercices dont vous venez de prendre connaissance. Le reste, c’est à dire la confiance en vous, viendra de façon progressive, à votre insu.
Une question d’estime de soi
Chez la plupart des personnes qui me contactent, il apparaît clairement que la confiance en soi a un lien avec l’image de soi.
Cette question de l’estime e soi, si elle reste sans réponse positive, plonge les gens dans une abîme qui les empêche de montrer et revendiquer leur présence.
C’est donc en fonction de l’image de soi qu’un être humain va ou non s’affirmer, prendre la place qu’il souhaite dans ce monde, prendre des risques, réussir ou échouer et, partant, se doter ou non des outils ad hoc pour savoir comment avoir confiance en soi.
Il est évident que moins bonne est votre image de vous même, plus vous aurez de difficultés à marquer votre place dans quelque système que cela soit et moins vous pourrez répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Dès lors, comment se fait-il que certaines personnes réussissent mieux que d’autres ? Comment se fait-il que des hommes et des femmes sans être des canons de beauté arrivent à séduire des hommes et des femmes considérés – eux – comme des beautés ?
Nul n’est besoin d’être grand clerc – de notaire – pour comprendre que moins vous vous aimerez, que plus vous rechercherez l’approbation des autres, et plus vous serez fragilisé, et plus vous aurez des difficultés, assumées ou pas, à répondre à ce besoin de savoir comment avoir confiance en soi.
Faut-il être bien né(e) ?
Parfois, d’aucuns me disent qu’il est facile d’avoir confiance en soi quand on naît dans une famille aisée, que l’on habite dans les beaux quartiers de sa ville, quand on a un beau métier, quand… quand… C’est faux !
C’est une erreur de base mais si fréquemment évoquée que je tiens à insister : il n’y a rien de plus faux que cette affirmation qui consiste à être convaincu(e) que savoir comment avoir confiance en soi est réservé aux hommes bien nés.
Je connais bien des gens dont on dit qu’ils ont tout et qui, pourtant, souffrent d’un considérable déficit de confiance en soi.
Il ne s’agit pas d’être bien né(e) pour savoir s’affirmer et prendre des risques. En fait, il est un élément des plus simples, mais aussi des plus compliqués, qui répond à cette question de savoir comment avoir confiance en soi, c’est une question d’amour.
L’amour des siens, l’amour de soi, l’amour inconditionnel.
Plus vous aurez été bien aimé enfant, plus vous vous serez senti(e) en sécurité dans votre environnement familial et affectif, et plus vous serez doté(e) d’un capital de confiance en soi conséquent en qualité d’adulte.
L’argent, le lieu de vie, n’a donc rien à y voir ou, plus précisément, l’argent ne fait pas le bonheur comme le dit l’adage, tout au plus, l’argent participe à votre bien être pour partie, mais c’est tout.
En conséquence de quoi, nul n’est besoin d’appartenir à une élite pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Je connais bien des gens pour lesquels cette appartenance est un handicap plus qu’une chance.
Est-ce une question d’apprentissage ?
D’aucuns pensent, ou sont convaincus, que savoir comment avoir confiance en soi reposent non seulement sur ce qui est précédemment écrit mais mais aussi, et surtout, sur un long apprentissage. Seconde erreur !
Nul n’est besoin de suivre de longs et coûteux stages de développement personnel pour répondre à cette question de savoir comment avoir confiance en soi.
Il est certain que pour certains, il sera plus difficile de s’affirmer, de s’aimer, de prendre position, de marquer sa présence, mais, avoir confiance en soi est bien plus facile que vous ne le croyez.
Les troubles anxieux font partie de ces maux qui peuvent vous plonger dans une détresse telle que cela perturbe votre vie quotidienne sur de nombreux aspects.
C’est pourquoi il est important d’en comprendre les causes et les symptômes des troubles anxieux pour combattre l’anxiété de la façon la plus adaptée à votre situation. Dans le cas contraire, vous risquez de voir un ou plusieurs domaines de votre vie (sociale, professionnelle, amoureuse…) impactée de façon négative.
Dans les moments de grande tension, l’esprit se fixe sur un détail sans importance dont on se souvient parfaitement bien longtemps après, comme si l’anxiété nous l’avait à jamais gravé dans le cerveau. . Agatha Christie
Définition des troubles anxieux
Lestroubles anxieux sont un problème physiologique qui se manifeste par une anxiété excessive, un sentiment de peur, et d’inquiétude, qui font la part belle aux comportements d’évitement et de compulsion.
À l’origine du fait d’être anxieux, ce type de réponse, le contrôle ou l’anticipation, repose sur un mécanisme naturel qui nous permet de vivre.
Cette façon d’être fait réellement partie de chacun d’entre nous et ce dès notre naissance. C’est ainsi que se crée notre personnalité. Cela devient gênant quand les stratégies de contrôle prennent une importance pathologique, ce dernier terme étant à comprendre comme ayant une influence et des conséquences toxiques sur votre vie et, partant, sur l’anxiété.
Puisque ce comportement fait partie de nous, cela justifie que vous vous posiez la question de savoir pourquoi il ne se développe pas chez tout le monde au point de devenir un problème.
En fait, chaque personne porte en elle le potentiel de développer des troubles anxieux, généralisés ou non et pose la question de comment savoir si on a des troubles anxieux.
Pour répondre à cette question, il faut le concours de plusieurs facteurs ou la conjugaison de plusieurs éléments déclencheurs comme, par exemple, la peur d’avoir peur.
Il y a une sorte de prédisposition à l’anxiété.
Une façon de voir et ressentir qui vous fait appréhender un événement ou une situation. Le sujet devient un facteur déclenchant de stress, et donc d’anxiété qui peut découler vers un trouble anxieux généralisé.
Cela tient aussi à votre façon de gérer cette situation tout en étant intimement lié à la perception que vous avez de conséquences que vous redoutez.
Causes d’un trouble anxieux : peut-on les contrôler ?
Les symptômes de troubles anxieux sont multiples et très difficiles à contrôler. Si vous souffrez d’un trouble anxieux dû à une prédisposition génétique, il est impossible de modifier votre nature profonde. Vous risquez également de transmettre cette prédisposition à vos enfants si vous en avez.
Néanmoins, il est possible de contrôler les causes d’un trouble anxieux. D’abord, il faut contrôler les causes environnementales en limitant les situations difficiles pour vous. Ensuite, il faut vous aménager un quotidien qui vous permet de rester détendu(e).
Ce n’est malheureusement pas toujours suffisant, car ce quotidien peut rapidement ressembler à une prison dorée et l’idée d’en sortir peut vous rendre anxieux(se).
La meilleure solution reste alors de travailler sur son anxiété pour la vaincre définitivement.
Ainsi, vous améliorerez votre quotidien, mais vous vous assurez également de ne pas élever vos enfants dans un environnement qui stimulerait leur anxiété.
A ce propos, l’aide d’un comportementaliste est souvent salutaire puisqu’elle vous permet de reprendre le contrôle, d’augmenter votre résistance au stress tout en surmontant vos traumatismes.
La source des troubles anxieux
En matière de symptômes de l’anxiété ou de troubles anxieux, prenons l’exemple d’une femme.
Elle vit au dernier étage d’un immeuble qui en compte neuf. Au même étage, dans l’appartement mitoyen au sien, vit un homme seul. À chaque fois que cette femme croise ou rencontre cet homme, que ce soit sur le palier ou dans l’ascenseur, elle est remplie de craintes et ne peut s’empêcher de le regarder avec suspicion sans forcément pouvoir expliquer pourquoi elle a ce ressenti.
Ses regards furtifs et sa crainte à peine dissimulés finissent par la rendre vulnérable ce que son voisin ne manque pas de remarquer. Il finit d’ailleurs par penser qu’elle serait une proie facile en matière de séduction.
Alors qu’un jour, ces deux personnes sont dans l’ascenseur, celui-ci tombe malencontreusement en panne. Il s’arrête entre deux étages. La situation dure, une intervention technique est prévue mais elle tarde. Pendant ce temps, l’homme en profite pour tenter de séduire sa jeune voisine.
Elle refuse les avances de ce monsieur. Comme souvent dans ce type de situation, la tentative de séduction cède le pas à du harcèlement ce qui, au terme de cette mésaventure, fait craindre à cette jeune femme que le même type de situation se renouvelle, avec le même homme ou un autre.
Depuis, la jeune femme a la phobie de l’ascenseur. Elle ne supporte plus de vivre dans le même environnement que cet homme et développe d’ailleurs une méfiance vis à vis de tous les hommes, et ce peu importe leur situation : célibataire, en couple, divorcé.
Plus tard, elle développe des troubles anxieux au point de s’isoler de plus en plus. Elle ne prend jamais le risque de rester là où il y a du monde et met tout en œuvre pour éviter la compagnie des hommes. Partant, elle n’arrive pas à lâcher prise quant à la généralité qu’elle produit : non, tous les hommes n’ont pas ce type de comportement.
Cette crainte liée à la base uniquement aux hommes peut d’ailleurs se généraliser à la crainte de l’être humain en général ce qui est constitutif d’anxiété sociale.
Les symptômes physiques des troubles anxieux
Pour en arriver à cette situation, à ces comportements refuges, cette jeune personne aura ressenti des manifestions physiques qui donnent vie à ses troubles anxieux.
Les symptômes des troubles anxieux peuvent être les suivants :
Palpitations cardiaques,
Pression sanguine élevée,
Tremblements,
Douleurs thoraciques,
Sensation d’être étouffé(e),
Sueurs abondantes,
Nausées,
Étourdissements,
Engourdissements ou picotements,
Bouffées de chaleur ou frissons.
Attention. Il s’agit là d’une liste assez générale et non exhaustive. Certaines de ces manifestations physiques sont spécifiques à chaque type de trouble anxieux.
Les symptômes psychiques des troubles anxieux
Pour étayer ce chapitre lié aux symptômes psychiques des trouble anxieux, je vais vous parler de Jean-François.
Depuis qu’il est enfant, et aujourd’hui adulte, Jean-François s’emploie à faire tout comme il faut, quand il faut. Pour autant, il ne cesse d’avoir peur d’être réprimandé pour une raison ou pour une autre au point qu’il accepte malgré lui certaines situations pour ne pas être exclu. Au fond de lui, il sait que certaines choses ne sont pas acceptables, mais il les accepte quand même.
Ce manque d’affirmation de soi le fait beaucoup souffrir puisqu’il a bien conscience qu’il doit exprimer ses limites mais il n’y arrive pas.
Bien évidemment, certains en profitent pour lui « manger de la laine sur le dos ». Fidèle à ses principes, il ne s’est jamais plaint de ses problèmes relationnels à ses parents puisqu’il ne veut pas les ennuyer alors qu’ils ont eux mêmes un certain nombre de problèmes à gérer de leur côté.
De fait, Jean-François traverse son enfance et son adolescence dans une sorte de silence contrit et d’angoisses récurrentes. Quand nous faisons connaissance, Jean-François pense qu’il est nul en tous points. Il va si mal que, depuis des années, il consulte beaucoup de psychiatres et psychologues ou tout autre spécialiste de la santé mentale dont il pense que cela peut l’aider.
Me consulter, me dit-il, est sa « dernière chance ».
Qu’est-ce qui provoque les troubles anxieux ?
Les origines de l’anxiété et des troubles anxieux sont parfois complexes à déterminer. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à certaines situations. Parfois, un événement anodin provoquera une crise d’anxiété chez certains sujets, quand il ne sera même pas remarqué par d’autres.
Pour comprendre ce qui provoque l’anxiété, il faut donc comprendre ses origines et ses causes, mais aussi ses multiples variations.
L’anxiété est un trouble chronique qui rend difficiles les interactions sociales quotidiennes et peut même devenir handicapante. Dans ses formes les plus légères, l’anxiété est souvent confondue avec le stress et l’angoisse. Certaines personnes anxieuses vivent avec leur syndrome d’anxiété généralisée pendant des années sans se rendre compte que quelque chose ne va pas.
Il est donc important de savoir reconnaître les traits caractéristiques des troubles anxieux.
Ce qui différencie le stress et l’angoisse de l’anxiété, c’est leur nature, leur origine et leur durée. L’angoisse est ponctuelle, liée à un événement particulier et souvent justifiée.
Elle n’est pas agréable, mais elle diminue à mesure que vous vous confrontez à la situation qui en est à l’origine. Le stress, de son côté, a toujours une origine facile à déterminer : le travail par exemple ou une relation sentimentale toxique.
L’anxiété aussi peut être parfaitement normale et saine face à une situation angoissante. En revanche, on parle de trouble anxieux quand le sentiment de mal-être devient diffus, constant et sans origine particulière.
Le patient atteint d’anxiété généralisée est inquiété par tout, même sans raison. Il s’imagine toujours le pire. Généralement, les troubles anxieux s’accompagnent des symptômes suivants :
Insomnies,
Acidité et brûlures d’estomac,
Variations anormales de l’appétit (hyperphagie et phases d’anorexie),
Chute brutale de l’énergie et apparition soudaine d’une irrépressible envie de dormir.
Les troubles anxieux sont-ils héréditaires ?
L’anxiété n’est pas héréditaire à proprement parler. Il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un trait physiologique comme le serait la couleur des yeux ou une malformation congénitale. Cependant, de plus en plus d’études tendent à prouver que les prédispositions à l’anxiété pourraient être héréditaires.
En d’autres termes, vous n’êtes pas génétiquement anxieux(se), mais votre nature vous rend plus enclin(e) à développer des troubles anxieux.
En fait, ces prédispositions tiendraient à la sensibilité de votre système nerveux. Quand elles sont plus importantes que la moyenne, les stimulations que votre système nerveux perçoit sont plus fortes que la norme. Résultat, votre cerveau est plus facilement surchargé : il peine à gérer toutes les informations ce qui provoque un sentiment d’inconfort, d’insécurité, voire de panique.
Ainsi, les personnes anxieuses supportent généralement mal le bruit, la foule, les odeurs très fortes, etc.
Il est difficile de statuer définitivement sur les origines d’une sensibilité du système nerveux supérieure à la norme. Cependant, comme le reste de votre physiologie, son développement dépend en grande partie de vos gènes. Si un de vos parents souffre d’un trouble anxieux, vous risquez également d’en souffrir ce qui explique pourquoi, parfois, on parle de l’aspect héréditaire des troubles anxieux.
Devient-on anxieux à cause de son environnement ?
L’anxiété est donc probablement et partiellement héréditaire. Si vous grandissez dans une famille avec des personnes atteintes d’un trouble anxieux, vous risquez d’en développer un. Cependant, il ne faut pas oublier les causes environnementales. Si vos parents sont anxieux, ils vous élèveront dans la crainte et l’anxiété.
Une prédisposition génétique sans stimulations environnementales pourrait ne pas développer de trouble anxieux, et l’inverse est aussi malheureusement vrai.
Au-delà de votre développement d(se)ans l’enfance, vous pouvez également devenir anxieux à cause de stimulations extérieures bien particulières. Une situation parfaitement anodine peut finir par vous provoquer des troubles anxieux si ses conséquences vous affectent profondément.
Si un serveur de restaurant se fait hurler dessus chaque fois qu’il renverse un peu du contenu d’un verre, il deviendra anxieux au moment de porter son plateau, même s’il a des années d’expérience derrière lui.
La médecine occidentale moderne a établi une liste des facteurs environnementaux les plus connus et les plus souvent observés en matière de troubles anxieux :
Épuisement psychique et physique lié au stress (syndrome d’épuisement au travail ou burnout).
Situation financière ou professionnelle précaire (inquiétude permanente).
Changement majeur dans sa vie (déménagement, mariage, divorce, départ en retraite, etc.).
Maladie ou décès d’un proche (famille ou amis).
Expérience négative et traumatisante (échec important, agression physique ou psychique, etc.).
Typologie des troubles anxieux
On distingue 5 types différents de trouble anxieux. En lisant les brèves descriptions qui suivent, vous pouvez vous faire une idée de ce qu’impliquent les troubles anxieux et, ainsi, vous saurez si oui ou non vous en êtes affecté(e).
L’attaque de panique
L’attaque de panique repose sur une sorte de crise qui frappe à l’improviste. Elle est souvent accompagnée de sentiments progressifs de terreur. Quand vous faites une attaque de panique, la peur que vous éprouvez est intense et vous ne pouvez pas la prévoir.
Pa exemple, si vous ne savez pas la gérer, votre peur de subir une nouvelle attaque de panique au milieu des autres vous amène à fuir la foule ce qui induit le risque de souffrir d’agoraphobie.
La phobie
Il existe deux types de phobies :
La phobie spécifique : Une personne atteinte d’une phobie spécifique a peur d’une chose en particulier. Cette peur qu’elle éprouve est une peur à la fois irrépressible et irrationnelle, sans fondement, ce qui peut amener le sujet concerné à se dire « je suis anxieux pour rien « . Cette peur, ou phobie, n’a de sens que pour cette seule personne. Ce peut être la phobie d’un objet, d’un animal, d’une situation, d’une activité, ou encore d’un comportement.
La phobie sociale : Les personnes victimes de phobie sociale ou d’anxiété sociale, fuient toute forme de relation sociale. Quand elles se trouvent au milieu de leurs semblables, elles ressentent les troubles anxieux de manière violente. Dès lors, elles préfèrent éviter d’être présentes. La phobie sociale est donc facteur d’un fort isolement, et de repli sur soi.
La claustrophobie : un témoignage édifiant
« Bonjour Frédéric,
J’ai commencé votre programme début Novembre. J’ai senti une nette amélioration. Je souffre d’anxiété sociale et de phobie (…) – La solution la plus simple pour moi c’était de tout éviter. Sauf qu’au mois d’Octobre dernier j’ai trouvé un super stage. Quand je suis arrivée pour la première fois dans l’immeuble pour y passer mon entretien, c’était la grosse panique. Quand j’ai vu l’ascenseur j’ai fait un blocage. Impossible d’y mettre un pied dedans. Je ne savais pas que ma phobie des ascenseurs avait pris une telle ampleur. Avant, je pensais que ce n’était pas grave. Je suis allée chercher le gardien de l’immeuble pour qu’il m’ouvre les portes pour accéder à l’escalier…
J’avais vraiment honte de moi et je suis arrivée 30 minutes en retard à mon entretien à cause de ça ! La bonne nouvelle c’est que j’ai quand même été prise en stage. Sauf que j’ai paniqué les jours suivants. Je me suis posée tout un tas de questions: « Comment je vais faire pour prendre l’ascenseur pour mon stage ? » – « Et si je restais coincée dedans ? » – « Je vais mourir étouffée dedans ».
Au final, quelques semaines après avoir fait les exercices, j’ai réussi à prendre l’ascenseur. En ce moment je suis en stage, et j’arrive à prendre l’ascenseur tous les jours. Je suis trop contente. Ça n’a pas été simple pour moi, mais ça a marché.
Je voulais écrire ce message pour vous remercier, je ne pensais pas que ça marcherait. Ce message s’adresse aussi à toutes les personnes qui souffrent de claustrophobie, d’agoraphobie et d’attaque de panique. Oui c’est possible de s’en sortir, oui il y a une solution à vos problèmes. Il faut simplement avoir le déclic de vouloir s’en sortir et surtout ne soyez pas trop dur avec vous-même.«
Les troubles anxieux généralisés
Les troubles anxieux généralisés, aussi appelés anxiété généralisée, se traduisent par une inquiétude répétée, et exagérée, sur une période plus ou moins longue mais qui dure en général au moins six mois.
Les personnes atteintes par un trouble anxieux généralisé plus ou moins grave dramatisent tout. Elles s’attendent constamment au pire. Leur inquiétude porte autant sur des événements particuliers que des activités routinières ce qui les amènent à ressentir stress et anxiété au quotidien et en quasi permanence.
La névrose obsessionnelle compulsive
Aussi appelée trouble obsessivo-compulsif, un toc soumet ses sujets à des pensées indésirables et persistantes. C’est ce qu’il est convenu d’appeler des obsessions. Ces personnes ont tout le temps envie et besoin d’effectuer des activités répétitives, également appelées compulsions. Ces réitérations compulsives prennent toute la place dans leur vie ce qui, par conséquent, alimente les troubles anxieux.
Si vous souffrez de compulsions, vous développez des habitudes compulsives dictées par des règles précises qui deviennent obsessionnelles. Laisser libre cours à votre compulsion vous apporte un soulagement temporaire mais, peu après, les pensées ou actions obsessionnelles refont surface et, de nouveau, reprennent toute la place au détriment d’autres activités sociales ou affectives.
Il en va ainsi des personnes qui développent une obsession sur le lavage de leurs mains tout comme celles qui se lavent les cheveux, se coiffent sans cesse ou rangent leur bureau. Elles ne sont apaisées que lorsque les objets sont rangés d’une façon précise comme par exemple les torchons alignés dans un ordre particulier dans la cuisine. La liste des comportements compulsifs est sans fin.
Les TSPT ou troubles anxieux post-traumatiques
Le rôle des traumatismes dans le développement des troubles anxieux est largement avéré depuis de nombreuses décennies. Dans la culture populaire et médiatique, nous avons tous déjà entendu parler du trouble de stress post-traumatique dont les soldats sont très nombreux à souffrir. Pourtant, il touche de nombreuses autres catégories de la population.
Des troubles anxieux sévères peuvent se développer après une expérience perçue comme traumatisante. La nature de cette expérience peut varier considérablement d’une personne à l’autre en fonction de la sensibilité de chacun.
Néanmoins, la plupart des troubles anxieux liés à un traumatisme interviennent après la confrontation à un risque mortel ou à des idées de mort. Voilà pourquoi les soldats sont souvent affectés.
Le traumatisme à l’origine d’un trouble anxieux peut-être un événement unique, violent et ponctuel, comme un viol, une agression ou un accident grave. La cause du trouble anxieux peut aussi être une maltraitance physique ou psychologique vécue pendant plusieurs années, notamment dans l’enfance.
L’amnésie traumatique est alors fréquente et un travail approfondi est nécessaire pour retracer les origines du trouble.
Si vous avez vécu une expérience qui vous a causé des préjudices physiques ou émotionnels, ou mis votre vie en danger, vous pouvez souffrir d’un TSPT ou PTSD (Post Traumatic Stress Disorder).
Si vous avez été victime d’une agression sexuelle, voire d’un viol, de mauvais traitements, d’une guerre, d’un accident de voiture ou de catastrophes naturelles, le risque que vous souffriez de TSPT est très élevé.
Cela conduit très souvent à des flashs incontrôlés qui vous font revivre l’incident ou votre agression et vous pouvez aussi être victime de cauchemars à répétition.
A la longue, et en l’absence d’un suivi thérapeutique adapté, vous pouvez devenir irritable, voire dépressif, et donc être sujet à des troubles anxieux dépressifs en plus d’être constamment en proie à une colère irrépressible. Chaque cas a sa façon d’être abordé et traité.
Troubles anxieux et affirmation de soi
C’est pour traiter des troubles anxieux spécifiques qu’un jeune homme me consulte. Il s’agit de Jean-François dont je vous parlais plus haut dans cet article. Il est l’un de ces êtres délicieux que ma fonction de thérapeute comportemental m’a amené à souvent rencontrer. C’est un homme de 40 ans qui souffre de troubles anxieux, et d’un profond manque d’estime de soi.
Voilà un homme habitué aux interactions difficiles parce qu’exigeantes de par la nature de son métier. Il travaille dans l’hôtellerie de luxe, ce qui doit sans doute participer à maintenir, ou pire, aggraver ses troubles anxieux. De plus, j’apprends que Jean-François souffre de phobie d’impulsion ce qui, bien que logique en matière de mésestime de soi, n’arrange rien.
Pour ce que j’en comprends, ce patient a toujours eu de grandes difficultés à s’affirmer. Enfant, il n’ose pas prendre de risque. A défaut d’être vraiment dans la recherche d’approbation, il s’emploie à tout faire bien. Très aimé de ses parents, il a peur de les décevoir, et ceci, bien qu’il reconnaisse que ses parents l’aiment suffisamment pour lui pardonner d’éventuels écarts sociaux, ou difficultés scolaires. Ces troubles anxieux de l’enfance parasitent toujours sa vie aujourd’hui.
Pour autant, Jean-François, fils unique, n’arrête pas de se comparer à ses camarades de classe. Il a toujours le sentiment d’être moins que les autres ou plus que les autres sur certains sujets. Il aimerait être « comme tout le monde » mais a toujours le sentiment d’être décalé. Cette pression qu’il se met lui-même sur les épaules l’amène à développer des troubles anxieux.
Comment mettre un terme définitif aux troubles anxieux ?
Très rapidement, il me semble plus que nécessaire de faire le point avec cet homme à propos de ce que l’on appelle les « tentatives de solutions ».
Cela signifie, explorer tous les moyens qu’un patient utilise quand il est confronté à des troubles anxieux afin de trouver un traitement adapté à la situation. Cela implique de balayer les moyens externes (médecins, exercices thérapeutiques, exercices d’exposition, etc.) comme les moyens internes mis en œuvre (ce que fait le patient par lui même quand il est confronté à son problème).
Dans le cas de Jean-François, c’est d’une simplicité déconcertante, mais bien compréhensible. Son comportement réponse se traduit par un seul mot : évitement. Ce qui, bien évidemment, ne fait que renforcer le problème et ce d’autant plus que, dans la mesure où Jean-François n’arrive pas à traiter les troubles anxieux sévères dont il est victime, il en a conçu des phobies d’impulsions.
Si vous ne savez pas ce qu’est une phobie d’impulsion, je vais vous l’expliquer de façon brève. Ce type de phobie consiste à ressentir la peur de se faire du mal à soi ou la peur de faire du mal aux autres. Bien sûr, les personnes qui souffrent de ce type de phobie font tout pour la contrôler en plus du fait qu’elles se disent qu’affectées par un tel problème. Elles se disent qu’elles ne sont pas normales, pas des bonnes personnes ce qui participe à cultiver une mauvaise image de soi.
Avec Jean-François, nous dressons une liste de priorités. Quel est pour lui, dans la liste de ses maux, celui dont il veut s’occuper en priorité ? Ruminations, angoisses ou crises d’angoisses, troubles anxieux, phobie d’impulsion ? Après réflexion, nous décidons de nous occuper à la fois de contextualiser son problème et d’affiner les priorités.
Traiter les symptômes de troubles anxieux
Il ressort que le problème le plus urgent est de s’occuper de ses angoisses et d’y associer, en termes de traitement, ses phobies d’impulsions. À cette fin, nous pensons, avec raison, que traiter ces deux problèmes impacte ses troubles anxieux.
Une fois les symptômes de troubles anxieux diminués, nous travaillons au fond, c’est à dire que nous réinvestissons des éléments de son passé pour lâcher prise à leur sujet. De facto, l’aider à retrouver de lui une image positive.
Les troubles anxieux s’apaisent de façon systémique. Il y a bien des moments de rechute, somme toute assez normaux, mais rassurants et, de façon progressive, tout se calme avec le temps.
Jean-François rencontre des difficultés pour travailler sur le lâcher prise surtout à propos des personnes qui lui ont fait du mal quand il était plus jeune mais, courageusement, il finit par y arriver. Reste à déterminer les questions relatives à la confiance en soi et à l’affirmation de soi.
A ce sujet, c’est plus délicat. Cet homme a du mal à prendre le risque de… prendre le risque. Nous utilisons son environnement professionnel pour ce faire ce qui nécessite d’être à la fois courtois, tout en n’étant pas obséquieux à l’excès. N’oubliez pas qu’il travaille dans le domaine du luxe.
Assez rapidement, il met en place les exercices dont vous nous avons convenu. On recadre plusieurs fois, puis tout prend son essor, sa place. Au bout de 2 mois et demi, Jean-François me dit avoir amélioré son problème de plus de 80%. C’est son évaluation, sachant que la mienne est très légèrement inférieure.
Il suffit d’un peu de temps à ce monsieur pour que ses symptômes de troubles anxieux s’apaisent avant de disparaître totalement.
Traiter les troubles anxieux
Vous dites-vous souvent : « je suis anxieux » ? Au moindre soupçon de troubles anxieux, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin traitant.
En effet, vous pouvez subir certaines affections sous-jacentes auxquelles les troubles anxieux peuvent s’apparenter. Je pense à l’anémie ou à un problème de glande thyroïde.
S’il se confirme que vous souffrez effectivement de troubles anxieux, votre médecin peut faire le choix de vous prescrire l’un des deux types detraitements :
Une thérapie comportementale.
Des médicaments.
Troubles anxieux : une solution adaptée à votre cas
En matière de troubles anxieux, la thérapie comportementale est suivie en individuellement ou en séances de groupe.
La thérapie comportementale agit de sorte à comprendre, avec votre aide, le mécanisme de votre problème et à traiter l’anxiété sans médicament.
Dans le même temps, un lien est fait entre la façon dont vous percevez certains événements, facteur de troubles anxieux, et les pensées qui suscitent ces troubles chez vous.
La validité comportementale de votre schéma de pensée est évaluée et cette première partie facilite l’intervention à proprement parler.
Vient ensuite la seconde partie de la prise en charge comportementale. Celle-ci vous aide à progressivement objectiver, et à prendre de la distance. Par étapes successives, vous travaillez vos perceptions de sorte à ne plus vivre, ou revivre, ces situations comme un problème douloureux.
À partir d’exercices personnalisés, vous êtes progressivement amené à traiter une information conflictuelle. Vous la faites passer à une émotion traitée, comme archivée et non douloureuse.
Par exemple, vous vous souvenez d’une ancienne histoire d’amour qui s’est mal terminée. Des années plus tard, vous y pensez encore au point d’en ressentir un certain mal être.
L’approche comportementale vous aide à débloquer ces ressentis liés à cette anxiété de séparation et agit de sorte à les neutraliser.
Cela signifie que, intellectuellement, vous avez le souvenir de ce qui fut douloureux mais grâce aux exercices comportementaux, vous ne ressentez plus d’émotions négatives à ce sujet.
Les médicaments anti-dépresseurs
Si vous n’arrivez pas, ou plus, à contrôler les troubles anxieux dont vous êtes victime, le médecin peut envisager de vous prescrire des médicaments. Le plus généralement, les troubles anxieux sont traités avec 2 types de médicament ce qui pose la question de savoir quel est le meilleur antidépresseur pour l’anxiété ?
Voici une liste non-exhaustive de médicaments contre l’anxiété :
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine – SSRI.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la noradrénaline – SNRI.
Antidépresseurs tricalciques – TCA.
Inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.
Inhibiteurs de recapture de la dopamine et de la noradrénaline non sélectifs – SNRI.
Les médicaments de type benzodiazépines
Les médicaments de type benzodiazépines ont pour fonction de tempérer et positivement contrôler vos émotions afin de vous aider à réagir plus calmement à l’anxiété. Pour éviter de tomber dans l’addiction – dépendance – à ce type de médicaments, il est conseillé de ne pas en prendre pendant plus de deux à trois mois.
Comme je l’ai toujours écrit, les médicaments ne sont pas la solution à votre problème. Il est compréhensible que vous en ayez besoin un certain temps, mais il est important que cette prise en charge médicamenteuse soit limitée dans le temps afin de laisser place ensuite à un traitement naturel des troubles anxieux.
Traitement des troubles anxieux
Comme vous l’avez compris, en utilisant les bons outils et la bonne méthode, les solutions aux troubles anxieux existent. Cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas non plus de la magie. C’est le simple recours à des outils thérapeutiques qui prouvent leur efficacité chaque jour un peu plus.
Il ne s’agit pas seulement de savoir pourquoi vous souffrez de troubles anxieux. Il s’agit d’intervenir de façon très active sur les processus mentaux qui vous empêchent d’être serein(e).
Le bonheur est un état très recherché qui dépend souvent d’un équilibre délicat. L’un des nombreux facteurs du bonheur se trouve au cœur de la chimie complexe de notre cerveau.
Effectivement, notre corps est capable de sécréter quatre hormones du bonheur, et leur production est une des nombreuses clés du bonheur.
L’endorphine,
La sérotonine,
La dopamine,
L’ocytocine.
Dès maintenant, découvrez comment produire naturellement ces hormones du bonheur dont la sécrétion peut être entravée par l’anxiété ce qui amène la question de savoir comment gérer le stress, renouer avec le plaisir, et en finir avec la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress ?
Quelles sont les hormones du bonheur ?
Il existe 4 hormones du bonheur:
Ocytocine,
Dopamine,
Endorphine,
Sérotonine.
Elles remplissent toutes un rôle différent qui participe à produire une sensation de bien-être complète. Si la définition du bonheur est délicate, ces hormones produisent des états qui mettent à peu près tout le monde d’accord.
L’endorphine
L’endorphine est une hormone très particulière qui agit notamment sur la douleur. Quand elle est sécrétée à hautes doses, elle provoque même une sensation de relaxation et de bien-être intense.
Après un effort prolongé, elle peut même provoquer l’euphorie. L’endorphine est sans doute la plus intense de toutes les hormones du bonheur. Cependant, il faut savoir qu’il existe deux types d’endorphines. La bêta-endorphine et les enképhalines.
La première des hormones du bonheur est la plus importante, mais elles sont toutes sécrétées par deux glandes cérébrales : l’hypothalamus et l’hypophyse. En se fixant sur les récepteurs morphiniques du cerveau, elles provoquent ce sentiment de bien-être général et luttent contre la douleur.
Sous sa forme synthétique, on l’appelle morphine et son usage est strictement encadré, car dangereux.
La sérotonine
Ce neurotransmetteur présent dans le système nerveux central, mais aussi dans le tube digestif. Quand son taux est équilibré dans le cerveau, elle est associée au bonheur et à l’équilibre.
Elle a tendance à réduire la prise de risque chez l’individu et à l’encourager au maintien d’une situation favorable. Son fonctionnement ne dépend pas du circuit de récompense et elle s’oppose donc à la dopamine. Elle régule également le cycle circadien (du sommeil et du réveil).
La dopamine
Un autre neurotransmetteur qui prend en charge la communication au sein du système nerveux. Son influence sur le comportement de l’individu est parmi les plus importantes.
Effectivement, en plus de provoquer une sensation de plaisir après certaines actions (dormir, manger, surfer sur internet, etc.) sa présence permet aux autres hormones de faire leur travail.
Un déficit en dopamine a donc des conséquences très importantes.
L’ocytocine
Pendant longtemps, elle n’a été considérée que pour son rôle lors de l’accouchement et pendant l’allaitement. Aujourd’hui, on sait qu’elle joue un rôle essentiel dans de nombreux comportements humains liés au bonheur et au plaisir.
Je parle ici de l’orgasme, de l’empathie, de la reconnaissance sociale, des comportements affectueux, etc. On l’appelle alors aussi « hormone de l’attachement ». Elle permet également de lutter contre l’anxiété.
Hormones du bonheur : les effets de l’hormone endorphine
Sous sa forme naturelle, l’endorphine a de nombreux bienfaits sur le corps :
Elle agit comme un antalgique puissant qui diminue les sensations de douleurs physiques et son effet dure environ quatre heures après la sécrétion.
Elle peut aussi provoquer la somnolence chez certaines personnes. Chez d’autres, elle provoquera plutôt une excitation euphorique.
Quels sont les symptômes d’un manque d’endorphine ?
Une carence en endorphines peut être provoquée par différentes pathologies qui affectent le cerveau et son fonctionnement.
Ainsi, de nombreuses maladies psychiatriques comme la schizophrénie peuvent empêcher la sécrétion d’endorphine ou sa réception par les neurotransmetteurs.
La dépression nerveuse provoque aussi des carences en endorphine. Enfin, la malnutrition ou des douleurs chroniques importantes peuvent mener à un manque d’endorphine.
Les symptômes d’un manque d’endorphine varient d’une personne à une autre. Par ailleurs, ils se confondent souvent avec les symptômes des maladies qui provoquent la carence.
Néanmoins, on retrouve fréquemment une baisse de la qualité de l’humeur, une tristesse chronique, de la fatigue et des douleurs musculaires inexpliquées.
Le sport produit-il vraiment des endorphines ?
Le rôle le plus important des endorphines, c’est de limiter l’impact de la douleur sur nos sensations physiques. Or, derrière chaque activité physique, il y a une douleur musculaire inévitable et bénéfique.
Pour que cette douleur ne soit pas insupportable et que nous puissions utiliser notre corps tous les jours, le cerveau sécrète des endorphines. Quand on ne fait pas assez de sport, il ne peut pas en sécréter suffisamment. C’est pour cela que les douleurs sont très importantes.
Le ratio entre la douleur ressentie par nos muscles brutalisés par un entraînement inhabituel et notre sécrétion d’endorphine n’est pas suffisant. En revanche, faire du sport n’améliore pas nos capacités de sécrétion d’endorphine. Cela permet simplement d’en sécréter sur commande, et donc régulièrement.
Par ailleurs, une grande partie des carences en endorphine sont aussi liées à un arrêt brutal du sport. L’activité physique participant à la sécrétion d’endorphine, elle crée une forme de dépendance vertueuse.
Cependant, il devient nécessaire de faire du sport pour avoir la quantité d’endorphine à laquelle on est habitué. Ce n’est pas dangereux pour la santé, au contraire, mais l’arrêt brutal de l’activité sportive peut provoquer des symptômes de carence.
L’amour nous aide aussi à produire des endorphines
Dans le cadre d’une rencontre et d’une relation amoureuse, de nombreuses hormones interagissent et construisent notre attachement. L’ocytocine est l’une des plus souvent citées avec la sérotonine, la testostérone et la dopamine.
Cependant, l’endorphine aussi est sollicitée par l’amour, qu’il soit sentimental ou physique. Effectivement, l’hypothalamus va être profondément stimulé par la présence d’un être qui vous est cher.
Tout particulièrement quand il s’agit d’une relation romantique. Il va donc sécréter plus d’endorphine et participera à votre bonheur. Voilà pourquoi beaucoup de gens témoignent d’une sensation de flotter dans les airs quand ils sont avec la personne qu’ils aiment.
Par ailleurs, l’endorphine est aussi produite en grande quantité pendant une relation sexuelle. D’abord, parce qu’il s’agit d’un effort physique, ensuite parce que l’orgasme provoque le relâchement du corps et de l’esprit.
Les hormones circulent en grande quantité, notamment l’ocytocine et l’endorphine. Voilà pourquoi faire l’amour entretient le bonheur personnel et le sentiment amoureux.
Sous certaines conditions, l’endorphine améliore le sommeil
Grâce à la sensation de bien-être qu’elle provoque, l’endorphine permet de lutter contre l’anxiété et de ralentir le rythme cardiaque et le fonctionnement biologique. Résultat, elle est une hormone tout indiquée pour améliorer le sommeil, autant sa durée que sa qualité.
Néanmoins, il ne faut pas croire que l’endorphine vous aidera à vous endormir à tous les coups. Au contraire, une activité physique intense avant de se coucher place le corps en alerte malgré l’endorphine sécrétée.
Vous risquez donc d’avoir du mal à vous endormir. Pour améliorer son sommeil, l’idéal est donc de trouver des moyens différents de sécréter davantage d’endorphines. De nombreuses recherches ont récemment mis en avant les bienfaits de la méditation, des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque.
Il en est de même en ce qui concerne la thérapie comportementale sur la production globale d’endorphine par le cerveau.
Peut-on trouver des endorphines sous forme de médicaments ?
La science est parvenue depuis longtemps à synthétiser une forme d’endorphine. C’est ce que l’on appelle la morphine. Elle est utilisée en médecine et en chirurgie pour supprimer la douleur des patients.
C’est un médicament extrêmement puissant qui provoque des addictions importantes. Il est impossible de se le procurer légalement. Son usage doit être systématiquement contrôlé par un médecin.
Pour stimuler la sécrétion d’endorphine, on conseille donc plutôt de pratiquer une activité sportive régulière. Malheureusement, tout le monde ne peut pas faire de sport.
Par ailleurs, une activité physique intense ne suffit pas toujours chez certaines personnes très anxieuses. Dans ce cas-là, on recommande de plus en plus souvent de se tourner vers les thérapies comportementales.
Le stress et l’anxiété peuvent bloquer les récepteurs d’endorphine et sa production. Or, la carence en endorphine augmente l’anxiété.
Il faut donc régler le problème avec l’aide d’un comportementaliste qui vous permettra de débloquer la situation.
A quoi sert la sérotonine, l’une des hormones du bonheur
La sérotonine est un neurotransmetteur essentiel, notamment parce qu’elle assure la bonne communication entre deux neurones. La sérotonine agit directement sur l’humeur et le comportement.
Elle apporte un certain équilibre émotionnel, et permet de limiter les prises de risques en favorisant les comportements réfléchis.
C’est sa tendance à amener l’équilibre chez ceux qui la sécrètent en bonne quantité qui lui a valu son surnom d’hormone du bonheur. Par ailleurs, la sérotonine occupe une place essentielle dans le rythme circadien (du latin « environ un jour »).
Ainsi, elle permet au corps et aux autres hormones de réguler précisément les phases d’endormissement et les phases de réveil. Un manque de sérotonine peut donc avoir des conséquences comme:
Fatigue profonde et chronique en journée,
Insomnies,
Réveils au milieu de la nuit.
De même, la sérotonine est très présente dans notre appareil digestif. Elle aurait donc un impact important sur notre « deuxième cerveau » et son manque pourrait provoquer des troubles alimentaires comme la boulimie ou l’anorexie.
Enfin, la sérotonine joue également un rôle dans notre sexualité. Néanmoins, ce rôle serait sans doute indirect, car un bas taux de sérotonine provoque un syndrome dépressif.
Syndrome qui produit souvent une diminution, voire une disparition, du désir sexuel. Un taux trop élevé, au contraire, provoquerait une certaine agressivité qui pourrait se traduire par de l’hypersexualité.
Comment sécréter naturellement de la sérotonine ?
95 % de la sérotonine est produite dans l’intestin à partir des acides aminés, des minéraux et des nutriments que vous mangez. Une bonne alimentation et une hygiène de vie saine sont donc essentielles.
Mieux encore, rééquilibrer ses facteurs est le moyen idéal de sécréter naturellement un taux équilibré de sérotonine. Parmi les nutriments les plus importants, on retrouve:
Vitamine B6,
Vitamine D,
Acides gras oméga 3.
Il existe des compléments alimentaires censés influencer votre quantité de sérotonine. Néanmoins, une bonne alimentation équilibrée suffit amplement. D’autant plus qu’il ne faut pas négliger l’impact des émotions et du contrôle cérébral sur la sérotonine.
Effectivement, des troubles comme l’anxiété, le stress ou la dépression ont des impacts majeurs sur votre cerveau et votre système digestif.
Apprendre à vaincre l’anxiété avec l’aide d’un comportementaliste est aussi une des solutions naturelles et efficaces pour sécréter un taux équilibré de sérotonine.
La dopamine, la 3è des hormones du bonheur
La dopamine est un autre neurotransmetteur essentiel. La dopamine est sans doute l’hormone qu’il est le plus facile de sécréter naturellement. Effectivement, c’est celle que le cerveau utilise dans le circuit de la récompense.
La sécrétion de dopamine peut donc être utilisée pour favoriser certains comportements chez tous les mammifères, notamment les êtres humains. La dopamine est impliquée dans de nombreux fonctionnements du corps.
Ainsi, elle est impliquée dans notre capacité d’attention, dans nos sensations de plaisir, dans notre motivation en général. Et aussi dans la qualité de notre sommeil, dans notre mémoire, dans nos capacités cognitives et dans le contrôle moteur de notre corps.
Comment augmenter naturellement la sécrétion de dopamine ?
Augmenter sa sécrétion de dopamine est une question délicate. Pourquoi ? Parce qu’il est très facile de sécréter de la dopamine. En revanche, toutes les stimulations à l’origine de la dopamine ne se valent pas.
Par exemple, les drogues comme la cocaïne ou l’héroïne provoquent une sécrétion énorme de dopamine. C’est cela qui provoque l’addiction. Dans ce cas-là, la dopamine est très facile à obtenir, mais elle est aussi très dangereuse.
Heureusement, il existe des méthodes beaucoup plus saines pour augmenter sa sécrétion naturelle de dopamine :
Dormir suffisamment longtemps ;
Faire du sport ;
Pratiquer une activité en plein air ;
Méditer ;
Manger sainement et privilégier les aliments riches en tyrosine ;
Caresser un animal ;
Écouter de la musique ;
Recevoir un massage ;
Prendre une douche froide (un résultat immédiat, mais à court terme).
Il est essentiel de sécréter suffisamment de dopamine pour être heureux. Cependant, contrairement à la sérotonine, cette hormone a tendance à nous pousser dans des excès. Chez certaines personnes, cela a des conséquences désastreuses.
Il devient alors nécessaire de se tourner vers une thérapie comportementale et cognitive. Il s’agit alors de mieux régler ses comportements et de rééquilibrer son circuit de la récompense fonctionnant à la dopamine.
Faut-il faire une détox de dopamine ?
La dopamine est une hormone très addictive. Résultat, elle est à l’origine de nombreux comportements excessifs. De récentes études ont pointé du doigt son rôle délétère dans l’addiction aux réseaux sociaux.
Ces sites internet et leurs applications ont été spécialement conçus pour provoquer une réaction de notre circuit de la récompense. Ils nous donnent donc des shoots réguliers de dopamine.
Le problème, c’est que le cerveau est vite accro à la dopamine. Résultat, il se désintéresse de toutes les activités qui ne lui en donnent pas immédiatement.
Pourtant, la plupart des choses constructives que nous entreprenons n’offrent qu’une dose relativement faible de dopamine sur le long terme. D’où l’idée d’entreprendre une détox de dopamine pour réhabituer notre cerveau à vivre avec des seuils normaux de sécrétion de dopamine.
Ainsi, la mode est au jeûne de dopamine.
Alors, on s’éloigne consciemment de tout ce qui provoque sa sécrétion immédiate et facile (cigarette, malbouffe, café, réseaux sociaux, smartphones, etc.) pendant quelques jours. Le but est d’offrir un peu de repos à nos neurones épuisés par toute l’excitation que la dopamine leur envoie.
Surtout, c’est une manière efficace d’apprendre à être heureux avec un taux raisonnable de dopamine, c’est-à-dire un taux bon pour notre santé mentale.
Dopamine et maladie de Parkinson
Comme nous l’avons expliqué, la dopamine est un neurotransmetteur qui permet aux neurones de communiquer. Or, la maladie de Parkinson s’attaque justement aux neurones dopaminergiques.
Ces neurones commencent par dégénérer, puis ils disparaissent progressivement. Résultat, la dopamine n’est plus sécrétée, libérée et transmise. Or, elle est essentielle dans le contrôle des mouvements du corps.
Voilà pourquoi la maladie de Parkinson produit des tremblements irrépressibles. Par ailleurs, la dopamine est également impliquée dans la motivation à travers le circuit de la récompense.
Quand la dopamine n’est plus sécrétée, la satisfaction liée à certains comportements disparaît. En conséquence de quoi, les malades atteints se montrent souvent apathiques et dénués de toute forme de motivation.
Actuellement, aucune étude n’est parvenue à montrer un lien sûr entre les sécrétions excessives – ou trop faibles – de dopamine au cours de la vie et l’apparition de la maladie de Parkinson.
De même, il est impossible de sécréter naturellement les substances nécessaires pour limiter la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Néanmoins, cela ne doit pas détourner l’attention de la nécessité de réguler intelligemment sa sécrétion de dopamine.
L’Ocytocine, le dernière des hormones du bonheur
L’ocytocine est un octopeptide synthétisé par l’hypothalamus et qui se comporte comme neuropeptide. Son fonctionnement est complexe. Aujourd’hui encore, la science et la médecine ne sont pas certaines d’en avoir compris tous les tenants et les aboutissants.
Néanmoins, sa sécrétion chez la mère permet de provoquer les contractions utérines et de favoriser l’attachement aux petits par la stimulation des neurones dopaminergiques.
Pendant longtemps, elle a été considérée comme une hormone féminine. Pourtant, on a récemment découvert ses effets importants chez l’homme. Elle permet de lutter contre le stress et le sentiment de peur, ce qui favorise donc les prises de décisions réfléchies.
Elle permet également de stimuler l’empathie, le lien social et la confiance. Surtout, elle stimule la générosité et la sexualité. Elle serait alors au fondement du lien conjugal.
On l’associe donc souvent à la parentalité et au couple, ce qui lui a valu le surnom de « hormone de la monogamie ». L’ocytocine a également été classée parmi les hormones du bonheur en raison de son impact sur l’équilibre psychologique, amoureux et relationnel.
Néanmoins, comme souvent, c’est un mouvement à double sens. Les personnes souffrant de troubles sociaux manquent souvent d’ocytocine.
Son rôle pendant l’accouchement
Bien souvent, les personnes qui n’entendent rien à la médecine et à la biologie apprennent l’existence de l’ocytocine quand elles tombent enceintes. Effectivement, cette hormone naturelle est absolument essentielle pour le bon déroulement de l’accouchement.
D’abord, parce qu’elle a un rôle central dans l’apparition des contractions utérines. Ces contractions marquent le début de l’accouchement et permettent l’expulsion de l’enfant. Ensuite, pendant l’accouchement, l’ocytocine permet l’expulsion complète du placenta, toujours en maîtrisant les contractions.
Enfin, elle permet à l’utérus de reprendre une forme normale après le travail. C’est un détail essentiel pour la bonne santé de la mère et ses futures grossesses éventuelles.
Son rôle est si essentiel à l’accouchement qu’il arrive que l’on décide d’injecter de l’ocytocine de synthèse à la mère directement par intraveineuse. Cette démarche permet soit de provoquer l’accouchement quand il a été planifié, soit de le faciliter quand plusieurs problèmes se manifestent.
Néanmoins, ce type d’injection n’est pas sans risque et l’ocytocine de synthèse est utilisée avec parcimonie par les médecins et les obstétriciens. L’idéal reste toujours de sensibiliser les femmes enceintes à la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie.
On leur apprend alors les bons gestes pour sécréter naturellement l’ocytocine nécessaire.
Comment augmenter la sécrétion naturelle d’ocytocine ?
La première recommandation pour augmenter la sécrétion d’ocytocine, c’est de passer du temps avec les personnes que l’on aime. Il s’agit là d’un cercle vertueux : l’ocytocine nous permet de nous attacher à nos proches, puis la présence de nos proches nous permet de sécréter davantage d’ocytocine.
Voilà pourquoi, les femmes enceintes bien entourées et accompagnées par le père ont moins de chances de subir des complications inattendues. D’une manière générale, toutes les activités qui permettent de produire de l’ocytocine ont un lien avec notre vie sociale.
Ainsi, toucher, être touché, caresser, faire l’amour, parler, écouter et discuter avec d’autres personnes dans une ambiance chaleureuse sont autant d’activités qui provoquent des pics d’ocytocine.
Ocytocine et anxiété sociale
Chanter dans une chorale, pratiquer un sport d’équipe, et même s’occuper d’un animal ont le même effet. À partir de ces considérations, on peut comprendre pourquoi les personnes souffrant de difficultés sociales souffrent également d’un taux bas d’ocytocines.
Malheureusement, les personnes souffrant de troubles des relations sociales sont nombreuses et rarement responsables de leurs malheurs. Heureusement, il est possible de dépasser ces difficultés en consultant un comportementaliste.
En analysant vos difficultés, il vous aidera à les surmonter et à renouer avec un contact social apaisé.
Les aliments qui augmentent l’ocytocine
La dopamine est stimulée par tous les aliments, pour peu que vous preniez du plaisir à les manger. Néanmoins, elle a un faible prononcé pour le gras et le sel. Elle est donc souvent impliquée dans les troubles de l’alimentation comme la boulimie ou l’obésité.
L’endorphine et la sérotonine, au contraire, ont besoin d’une alimentation plus saine. Pour les sécréter en plus grande quantité, vous devez consommer des aliments riches en tryptophanes.
Ici, il est fait allusion au riz complet, à la banane, au chocolat noir, aux œufs, aux légumineuses comme à tous les oléagineux. De son côté, l’ocytocine ne peut pas être stimulée par l’alimentation.
Le seul moyen d’augmenter la sécrétion d’ocytocine, c’est donc d’améliorer ses rapports sociaux et de les stimuler. Un simple câlin avec une personne que l’on aime produit toujours beaucoup plus d’ocytocine que tous les repas que vous pouvez prendre.
Voilà pourquoi, en cas de déficit d’ocytocine, vous devez d’abord vous intéresser à l’état de vos relations sociales. Si vous souffrez d’anxiété sociale et que cela vous complique la vie, demandez de l’aide à un comportementaliste professionnel et spécialisé dans ces questions délicates.
L’ocytocine a-t-elle un lien avec l’autisme ?
De récentes études ont ouvert la voie pour la considération d’un lien entre l’autisme et l’ocytocine. Cependant, toutes ces études sont à manipuler délicatement, car tous leurs résultats ne sont que préliminaires.
Les conclusions qu’elles tirent sont donc provisoires et doivent être considérées comme une invitation à réfléchir à cette question. Il n’est donc pas encore question d’un traitement contre l’autisme ou d’une preuve définitive de son origine.
Néanmoins, depuis plusieurs années, les chercheurs considèrent l’éventualité selon laquelle les troubles sociaux des autistes seraient dus à un déficit en ocytocine. Effectivement, beaucoup d’autistes présentent des taux anormalement bas d’ocytocines dans le sang.
Ce taux pourrait être expliqué par certaines complications lors de l’accouchement et de la grossesse. Par exemple si le taux d’ocytocine dans le sang de la mère était lui-même bas pendant la grossesse et l’accouchement.
L’ocytocine faciliterait les relations sociales
Différentes expériences ont été conduites sur des enfants autistes. L’un des protocoles présentant les meilleurs résultats utilise un spray nasal d’ocytocine.
Les enfants autistes en reçoivent deux par jour. Après plusieurs années, les scientifiques et les médecins auraient observé une amélioration significative chez les patients. Leurs relations sociales se seraient largement améliorées grâce à l’ocytocine.
Néanmoins, ces résultats sont encore préliminaires pour deux raisons. D’abord, l’expérience n’est pas terminée et les enfants suivent encore le traitement. Ensuite, parce que les enfants autistes participant à des programmes de ce type reçoivent toujours un encadrement et une attention professionnelle formée à leurs problématiques.
Résultat, il n’est pas exclu que le contact régulier avec ces personnes favorise le développement du lien social chez les autistes.
Ocytocine et homéopathie : est-ce vraiment efficace ?
Pour le rôle qu’elle joue dans le développement d’un lien social équilibré, l’ocytocine provoque de nombreux fantasmes quant à ses différents pouvoirs. Comme l’ocytocine de synthèse n’est pas en vente libre et n’est utilisée que par les obstétriciens, c’est l’homéopathie qui a pris le relai.
De nombreux producteurs de granulés homéopathiques ont donc commencé à produire leur propre version de l’ocytocine homéopathique. Ces granules homéopathiques sont recommandés aux femmes enceintes par les homéopathes.
Ils permettraient d’améliorer le développement de l’enfant et de préparer l’accouchement. Chez les jeunes enfants, ils sont conseillés en cas de troubles du comportement ou de conflits importants avec la mère.
Certains homéopathes les conseillent également pour les enfants autistes. À l’image du spray d’ocytocine, ces granules permettraient d’améliorer la qualité du lien social.