La peur de vomir, ou émétophobie, ne fonctionne pas exactement comme toutes les phobies puisqu’elle a des conséquences somatiques parfois importantes. En revanche, elle répond très bien aux traitements naturels que l’on utilise sur les autres types de phobies.
Les solutions les plus efficaces ne sont donc pas médicamenteuses. On conseille plutôt le recours à la thérapie comportementale laquelle consiste à comprendre les mécanismes de sa phobie et, partant, à les neutraliser dès la 2è semaine de travail thérapeutique.
En effet, l’approche comportementale de type Palo Alto permet de très rapidement prendre de la distance sur sa peur de vomir, et de s’en débarrasser facilement.
Nul n’est besoin de se confronter à l’objet de sa phobie pour dépasser sa peur. La psychanalyse fonctionne à peu près sur les mêmes bases, mais son processus est beaucoup plus lent avec des résultats de l’ordre de 5 cas résolus sur 17 en plus de 5 ans.
Ce travail analytique concerne toute la psyché du patient et ne se concentre pas immédiatement sur la phobie de vomir. Les résultats sont donc beaucoup moins rapides, et il n’est pas conseillé de suivre plusieurs modes thérapeutiques en même temps.
Comment vaincre la phobie de vomir ?
L’émétophobie est une phobie délicate à cause de son impact somatique. En d’autres termes, elle provoque un mal-être physique si intense que le patient finit effectivement par vomir.
La personne émétophobe entre alors dans un cercle vicieux dont elle ne peut pas sortir sans aide extérieure. Cependant, il convient de distinguer les nausées classiques des nausées liées à l’émétophobie.
Les nausées classiques ont des causes physiologiques nombreuses et variées. Il est possible d’agir sur ces dernières pour limiter la nausée. Par exemple, en buvant de l’eau, en mangeant quelque chose ou simplement en s’allongeant.
À l’inverse, l’émétophobie provoque une peur totalement hors de contrôle. Le patient est généralement pris de panique et est incapable de calmer ses crises de nausées.
Dans ces conditions, s’asseoir calmement et prendre de grandes inspirations peut permettre de ne pas vomir, mais ce n’est pas pas une solution à moyen ou long terme.
Si vous souffrez d’une émétophobie, vous devez commencer par aller voir un médecin. L’objectif de cette première étape, c’est de s’assurer que vos vomissements et la peur de vomir ne sont pas liés à un trouble digestif concret.
Une fois qu’une émétophobie purement psychologique est déclarée comme la cause la plus probable, il est important de suivre une thérapie comportementale systémique, stratégique et brève de type Palo Alto.
Celle-ci permet d’objectiver les peurs à l’origine de la phobie et de s’en débarrasser progressivement et définitivement. Ce travail comportemental résout plus de 16 cas sur 17 des patients en moins de 8 semaines.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Comment calmer l’émétophobie ?
Pour calmer des symptômes d’émétophobie, il y a 5 grands principes :
- Essayer d’accepter que l’on a peur de vomir,
- Ne pas contrôler les nausées ou sa phobie de vomir,
- Imaginer le pire de ce qui est à craindre, sans que l’on puisse l’empêcher, si l’on est pris de vomissements devant tout le monde (jugement, honte, culpabilité, moqueries, dégoût, etc.),
- Se pardonner et ne pas exiger de soi un comportement que l’on est pas en mesure de satisfaire,
- Accepter que l’on est pas responsable de ce qui nous arrive mais qu’il faut sérieusement envisager les changements nécessaires pour retrouver la maitrise de soi.
Des solutions diverses
Pour se débarrasser d’une phobie et des troubles panique qui l’accompagnent souvent, l’assurance maladie (AMELI) conseille en priorité le recours à la thérapie comportementale.
L’hypnose est aussi une solution parfois très efficace. Elle a cependant un grand défaut : beaucoup de patients ne sont pas réactifs à l’hypnose.
On recommande également aux personnes anxieuses et phobiques de suivre une psychothérapie avec un professionnel ou une méthode comportementale personnalisée.
Cela permet d’apaiser et gérer durablement l’évolution des difficultés en fonction d’événements extérieurs.
La thérapie comportementale est donc à considérer comme une thérapie de choc particulièrement efficace pour traiter une émétophobie ou des troubles anxieux d’une façon plus générale.
La psychanalyse ne peut s’envisager qu’au terme d’une thérapie comportementale pour comprendre son histoire de vie et, ainsi, faire le lien avec une phobie laquelle est un symptôme d’anxiété. Mais c’est une démarche longue, ingrate et parfois décourageante.
Une peur irrationnelle
La peur de vomir signifie plus précisément avoir peur de se trouver en présence de quelqu’un qui vomit. Il s’agit d’une peur assez répandue.
Cette peur irrationnelle peut devenir une phobie et aller jusqu’à perturber l’alimentation ce qui nécessite alors une prise en charge professionnelle sachant qu’on peut vaincre l’émétophobie presque toujours et assez rapidement.
Cette dernière est un trouble phobique qui correspond à la peur panique de vomir ou de se trouver en présence de quelqu’un qui vomit. Elle peut provoquer des crises de panique importantes, voire des vomissements en réaction.
Ainsi, toute sensation de peur irrationnelle de vomir qui n’est pas contrôlée renforce la phobie de vomir.
Il est important de préciser que l’émétophobie est une phobie encore mal comprise, et dont les causes sont mal connues. Actuellement, la science ne parvient pas à en déterminer le rôle exact des causes somatiques et psychiques.
Les personnes qui ont des formes extrêmes de ce trouble de l’anxiété ont fréquemment peur de s’alimenter. Quand elles mangent, elles craignent toujours de régurgiter plus tard ce qu’elles avalent, et peinent alors à s’alimenter normalement.
Enfin, l’émétophobie provoque des vomissements plus nombreux, ce qui augmente les risques de cancers digestifs. A titre d’information, elle est la 3è phobie la plus courante au Royaume-Uni, derrière la phobie sociale et l’agoraphobie.
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