C’est une erreur que de penser traiter déréalisation ou dépersonnalisation seulement avec des médicaments ou par toute autre méthode directe. Un trouble dissociatif est un symptôme d’anxiété. Pour des raisons stratégiques et thérapeutiques, il faut savoir lequel des deux problèmes traiter en priorité pour qu’il impacte le sous-problème.
Depuis près de 30 ans que je pratique la thérapie comportementale, je n’ai jamais entendu parler de résolutions grâce aux médicaments.
C’est un peu comme quand vous souffrez de vertiges. Si vous n’êtes pas victime de trouble de l’oreille interne ou de la la maladie de Ménière, point de salut dans la médecine classique puisque le cerveau n’est pas sensible à ce type d’intervention.
Votre cerveau s’est bien rendu compte que vous n’aviez plus les ressources pour appréhender la réalité, et comme il est d’un égoïsme forcené, il vous coupe la lumière tout en maintenant l’alimentation.
Vous ne pouvez rien faire de façon directe pour retrouver de la luminosité et, malgré vous, vous êtes maintenu(e) dans une zone d’ombre. Dès lors, vous êtes à la fois présent et absent, et c’est odieux.
C’est comme si vous portiez des lunettes que vous n’arrêtez pas de nettoyer. Les verres sont propres mais vous continuez à voir flou. Il n’existe donc aucune solution directe pour calmer la dissociation.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Différences entre déréalisation et dépersonnalisation
Qu’il s’agisse de déréalisation ou de dépersonnalisation, c’est est un trouble dissociatif.
Vous ne percevez plus la réalité, vous êtes l’acteur effacé d’une réalité qui échappe à votre contrôle. Ainsi, vous vivez des évènements, petits ou grands, mais vos perceptions émotionnelles, sensorielles, sont comme décalées.
Par exemple, nous ne ressentez pas, ou plus, nécessairement du plaisir à vivre certaines situations. Un peu comme si, contre toute attente, vous perdiez le goût des aliments.
Dès lors, manger perd tout son sens. Comme dans la pièce de Molière « l’Avare » qui fait dire à Harpagon : « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger ».
Où est le plaisir ?
Retirer du plaisir au fait de s’alimenter, c’est voir disparaitre le plaisir des sens, le plaisir gustatif. C’est être « vidé » de l’érotisation associé au fait de manger et en ce qui concerne un trouble dissociatif, c’est un peu la même chose.
Les choses perdent leur sens. Vous ne ressentez plus, ne contrôlez plus, n’incarnez plus ce que vous vivez. Vous êtes comme une enveloppe détachée de son contenu. Vous êtes là sans y être.
Dès lors, essayer de comprendre pourquoi votre cerveau vous protège d’une réalité que vous ne pouvez ni appréhender ni gérer, n’est pas le plus important.
Qu’est-ce qu’une crise de dissociation ?
Il est essentiel de distinguer clairement la dissociation et la psychose. La première est un trouble qui intervient souvent pour aider la personne qui en souffre à affronter un traumatisme.
Face à la difficulté, l’esprit de la personne se dissocie de son existence physique, provoquant l’impression de se regarder depuis l’extérieur, comme une personne étrangère à elle-même.
De son côté, la psychose désigne une perte de contact avec la réalité, sans conscience de la perte de contact. Il existe différents types de dissociations et leur classement évolue régulièrement en fonction des découvertes les plus récentes.
Ainsi, on distingue trois grandes catégories selon la gravité de la dissociation :
- Dissociation primaire : une dissociation qui isole l’expérience traumatique pour permettre au sujet de l’observer avec davantage de distance. C’est une dissociation fréquente en cas de stress post-traumatique.
- Dissociation secondaire : plus sévère, cette dissociation se répand dans le quotidien et le « moi observant » se détache plus longtemps et plus souvent du « moi agissant ».
- Dissociation tertiaire : une dissociation qui provoque la genèse de nouveaux « moi », notamment dans le cas de troubles dissociatifs de l’identité.
Comment calmer un trouble dissociatif ?
Souvent, les personnes victimes de dissociations consultent leur médecin traitant lequel prescrit des anti-dépresseurs, voire des anxiolytiques, ce qui ne change rien.
Beaucoup de ces mêmes personnes s’essaient à différentes techniques de développement personnel, à différentes thérapeutiques comme le shiatsu ou la méditation.
J’en connais même qui varient les plaisirs : la méditation transcendantale ou la méditation zazen. D’autres pratiquent le yoga ou modifient leur alimentation et, partant, leur hygiène alimentaire.
D’autres enfin, « tombent » dans le sport comme on tombe dans un trou. In fine, toutes essaient de reprendre le contrôle.
Confronté à ce sentiment d’étrangeté que procure ces troubles dissociatifs, et face à l’inefficacité de la plupart des traitements médicamenteux, les personnes finissent par consulter un psychologue ou un psychiatre.
Des années durant, le(la) psychologue va vous aide à faire le lien entre votre histoire de vie et vos symptômes. C’est intéressant mais, des années plus tard, vous en serez au même point.
Nonobstant les anxiolytiques et les antidépresseurs, un médecin psychiatre peut aller jusqu’à vous prescrire des anti-psychotiques comme le Tercian. J’ai même entendu des patients me dire que leur psychiatre leur avait prescrit des médicaments contre la schizophrénie.
Comme disait quelqu’un ou un concept : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font« .
Ce que j’écris là n’est pas trés fraternel, j’en conviens, dans la mesure où les médecins psychiatres essaient de faire au mieux par rapport à une pathologie donnée et que, ce faisant, ils sont dans leur rôle.
Pour conclure, traiter des troubles dissociatifs à l’aide de médicaments c’est comme appliquer un pansement sur une jambe de bois.
Il n’existe donc pas de traitement direct de la dissociation et, l’expérience aidant, je peux affirmer que le traitement naturel de l’anxiété est le meilleur remède aux troubles dissociatifs puisque ces derniers sont les symptômes de troubles anxieux.
Déréalisation ou dépersonnalisation : comment en guérir ?
Il y a deux approches différentes pour soigner la dissociation.
La première, c’est l’approche médicamenteuse. C’est une mauvaise solution à long terme puisqu’elle ne règle pas le problème.
La deuxième approche consiste à suivre une thérapie comportementale laquelle peut être menée par un comportementaliste professionnel.
L’utilisation des médicaments antidépresseurs
Les antidépresseurs opèrent à travers une modulation des neurotransmetteurs clés, tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, qui jouent un rôle central dans le maintien de l’équilibre émotionnel et la régulation de l’humeur.
Ils sont prescrits pour lutter contre la dépression et viennent également en aide dans le traitement de divers troubles anxieux.
Une des contributions significatives des antidépresseurs réside dans leur capacité à atténuer les symptômes liés à la déréalisation, en diminuant stress, anxiété et sentiments dépressifs couramment associés à ce trouble, tout en contribuant à rééquilibrer la chimie cérébrale perturbée.
Les diverses catégories d’antidépresseurs se distinguent par leur spécificité d’action et leurs potentielles répercussions secondaires. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) tels que la fluoxétine, la paroxétine ou la sertraline, sont connus pour leur niveau de tolérance et leur faible indice de toxicité.
Face à une réponse insuffisante ou à des effets secondaires mal tolérés avec les ISRS, d’autres classes peuvent être envisagées, notamment les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSNa), les antidépresseurs tricycliques (ATC) ou encore les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO).
L’usage des anxiolytiques
Les anxiolytiques, agents réducteurs de l’anxiété et de l’agitation, trouvent leur utilité dans l’apaisement des manifestations et des complications issues de la déréalisation telles que la sensation d’irréalité, la peur de perdre le contrôle ou la terreur de sombrer dans la folie.
Ils facilitent également l’endormissement et la détente.
Parmi les anxiolytiques, les benzodiazépines (diazépam, lorazépam, clonazépam) se démarquent par leur efficacité rapide, bien qu’elles comportent des risques non négligeables tels que la dépendance, la tolérance, l’effet de sevrage et certains effets indésirables comme la somnolence ou les perturbations mnésiques.
L’utilisation des anxiolytiques sur la longue durée est déconseillée en raison de leurs potentiels effets délétères sur la conscience de soi et de l’environnement, pouvant paradoxalement intensifier la déréalisation.
Leur prise doit donc être rigoureusement encadrée par un professionnel de santé qui prescrira le dosage médicamenteux minimal efficace. Il est à noter que certains médicaments, tels que les bêta-bloquants, les antihistaminiques ou encore les antidépresseurs, peuvent offrir une alternative avec un profil d’effets secondaires moins contraignant.
Le rôle des antipsychotiques
Les antipsychotiques interviennent spécifiquement sur les récepteurs dopaminergiques, directement impliqués dans les mécanismes de perception de la réalité, de motivation et de perception du plaisir.
Ils sont prescrits dans le traitement des pathologies psychotiques, comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire.
En agissant sur les symptômes tels que les hallucinations, les délires, la désorganisation de la pensée et l’agressivité, les antipsychotiques peuvent effectivement atténuer certaines manifestations de la déréalisation, favoriser la stabilisation de l’humeur et améliorer les interactions sociales.
Les antipsychotiques se déclinent en deux grandes familles : les antipsychotiques conventionnels et les antipsychotiques de 2e génération.
La première catégorie, les antipsychotiques conventionnels, inclue des substances comme l’halopéridol ou la chlorpromazine. Elle se caractérise par une forte interaction avec les récepteurs dopaminergiques, mais présente des effets secondaires moteurs significatifs.
Les antipsychotiques de 2e génération, tels que la clozapine ou l’olanzapine, tout en agissant sur une palette plus large de récepteurs, offrent une meilleure tolérance au niveau des troubles moteurs, bien qu’ils puissent induire un syndrome métabolique, marqué par une prise de poids, un risque accru de diabète, des anomalies lipidiques et une hypertension artérielle.
Le traitement comportemental
Celui-ci emploie des outils cognitifs et comportementaux et/ou un peu d’hypnose ou de langage hypnotique. L’objectif est d’identifier la mécanique de la dissociation et de donner toutes les armes nécessaires au patient pour qu’il les comprenne d’une part et les neutralise d’autre part.
Ainsi, le patient reprend ainsi le contrôle de son psychisme ce qui, généralement, permet de sourcer les situations et événements favorisant la dissociation.
Par la suite, le thérapeute met en place des exercices et des recommandations, ces dernières permettant de limiter la résurgence des crises.
Tous ces exercices combinés permettent d’améliorer la résistance du patient jusqu’à supprimer définitivement les crises, l’ensemble s’inscrivant dans une démarche à la fois thérapeutique et stratégique.
Comme vous l’aurez compris, ce ne sont pas les consultations chez un psychologue, un psychiatre ou un médecin généraliste qui vont vous aider à vaincre un trouble dissociatif.
Ce ne sont pas non plus des techniques comme la méditation ou la relaxation qui vont permettre de traiter ce problème.
Il n’existe donc pas de moyen direct de contrôler dépersonnalisation ou déréalisation. Le penser, et le vouloir, c’est peine perdue. Par contre, il existe un moyen efficace et reconnu, c’est la thérapie comportementale.
Je ne parle pas là de la thérapie cognitive et comportementale, la fameuse tcc (ou thérapie cognitivo comportementale). En effet, cette dernière passe par des exercices d’exposition, des exercices sous contraintes.
Or, comme vous le savez, je considère cette forme de thérapie comportementale comme normative et non respectueuse du patient. En effet, si le patient n’arrive pas à suivre certains exercices d’exposition, cela ancre l’intéressé dans la spirale de l’échec.
A contrario, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto, c’est 95% de résultats, soit 16 cas résolus sur 17.
Pour vaincre des troubles dissociatifs, il faut absolument utiliser une ou des stratégies thérapeutiques. Cela signifie que puisqu’il n’est pas possible d’intervenir de façon directe, on va traiter le problème de façon indirecte, comme au billard.
On va passer par la bande, et, ainsi, bénéficier de l’effet systémique de la solution mise en place.
Pour que les choses soient plus simples, l’effet systémique c’est comme l’effet boule de neige ou le principe des dominos.
Nous savons que la dissociation est un symptôme d’anxiété et que celui-ci est à son apogée. Dés lors, le cerveau considère que vous ne pouvez plus gérer la situation. Donc, il se protège, de la pire des façons, ce qui participe d’ailleurs à renforcer l’anxiété.
Dès ce moment, vous êtes comme pris(e) en otage, pris(e) au piège. Dès lors, quelle est la solution ?
Comment définitivement vaincre un trouble dissociatif ?
Pour définitivement vaincre un trouble dissociatif, la solution est trés simple : elle consiste à traiter l’anxiété.
C’est donc en travaillant thérapeutiquement sur vos troubles anxieux que vous allez, progressivement et naturellement, neutraliser le trouble dissociatif.
Il existe une technique comportementale qui va impacter directement votre cerveau, laquelle technique consiste à « hacker » votre système nerveux central.
En effet, celui-ci n’étant que dans la réaction et se contentant de vous protéger, on va agir de sorte à le contraindre à modifier son mode de fonctionnement interne.
Cela va durablement et définitivement modifier la façon qu’à votre cerveau de fonctionner face aux informations relatives à la dissociation, un peu comme quand on réussit, naturellement et sans violence, à faire un taire un bavard…
J’ai développé cette technique dans un programme thérapeutique que j’ai conçu lequel vous garantit un résultat supérieur à 95%. Vous allez en bénéficier à la condition en cliquant sur l’image au bas de cet article.
Ce n’est pas moi qui affirme de façon angélique de tels résultats. C’est la conclusion d’une étude de l’INSERM (Institut National Et Scientifique d’Études et de Recherches Médicales)
Merci de votre confiance et de votre intérêt. Prenez bien soin de vous.
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