Les causes de l’angoisse de performance reposent sur un besoin de reconnaissance et de peur de ne pas être à la hauteur. La personne concernée anticipe ce qu’elle redoute et s’inflige une pression terrible par peur de ne pas réussir.
Elle tend alors vers ce que l’on appelle en thérapie comportementale : un but conscient.
Il s’agit là de réussir et d’être à la hauteur d’un objectif par rapport à une situation donnée. A ceci près que plus l’intéressée tend à se protéger de ce qui l’inquiète, plus elle convoque le problème. Elle obtient donc l’inverse de ce qu’elle souhaite.
Si, contre toute attente, elle réussit, c’est au prix d’une dépense d’énergie folle. Ce qui pourrait alors l’apaiser et lui redonner confiance ne fait qu’enrichir l’angoisse de performance liée à un évènement à venir lequel est, bien sûr, redouté.
Les origines de l’angoisse de performances se cachent autant dans un besoin de reconnaissance que de manque de confiance, et de peur d’échouer. Dès lors, la personne concernée anticipe ce qu’elle redoute et s’inflige une pression terrible par peur de ne pas réussir.
Il est possible d’affirmer que cette atélophobie pose les bases de crises d’angoisse liées à un évènement ponctuel ou répété. Évènement à propos duquel la peur de ne pas réussir devient un frein à l’exploit (de quelque nature qu’il soit).
Par exemple, dans le cadre de la sexualité, hors des questions strictement médicales, les problèmes d’éjaculation précoce ou les problèmes d’érection sont le symptôme d’une anxiété de performance. L’excitation est à son comble mais la personne n’arrive pas à gérer ses émotions, à reprendre le contrôle, à prendre son temps.
Dès lors, ce qu’elle redoute lui arrive.
D’amant conquérant fantasmé, ses émotions la réduisent au rôle d’amant sans envergure. Celui-là même qui ne sait pas tenir son rôle viril et, ainsi, satisfaire sa ou son partenaire. De fait, l’amant se culpabilise et craint que cela recommence.
Comme à chaque fois, tant qu’il ne traite pas son problème de façon efficace et durable, l’éjaculation précoce se renouvelle.
Voilà posés les grands principes de l’angoisse de performance. Voyons maintenant de quoi il retourne de façon plus précise.
Angoisse de performance et pression sociale
Nous évoluons dans une société où la compétition règne en maitre(sse), dans un système à qui nous devons apporter chaque jour la preuve que nous sommes le ou les meilleurs.
C’est ainsi que, sournoisement, se crée l’angoisse de performance ou anxiété de performance.
Inéluctablement, dans la mesure où un tel problème a des conséquences importantes en termes psychosociaux comme en matière de comportements socio-affectifs, il convient de s’intéresser de façon active à la meilleure façon de traiter cette forme d’angoisse.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Aussi communément appelée peur de ne pas être à la hauteur, je vais essayer de vous apporter une définition de l’anxiété de performance qui vous permette de comprendre les différents sujets relatifs à ce sujet.
Différences entre angoisse et anxiété de performance
Actuellement, les médecins ne classent pas l’anxiété de performance parmi les troubles anxieux. Ils reconnaissent bien son existence, mais la considèrent comme un symptôme d’autres troubles anxieux, comme l’anxiété sociale ou l’anxiété généralisée.
Reconnaître l’anxiété de performance est donc très utile pour découvrir l’existence d’un trouble anxieux et le soigner. Cette forme d’anxiété se caractérise par la crainte de ne pas savoir être ou de ne pas savoir faire, que ce soit dans sa vie sociale, professionnelle, économique, personnelle, amoureuse ou sexuelle.
Les patients qui en souffrent multiplient les efforts pour se rassurer et œuvrent durement pour se protéger de ce qui repose sur un symptôme d’anxiété.
Malgré cela, ils ne parviennent jamais à se rassurer et l’anxiété prend le dessus. Quand elle devient trop importante, elle peut même empêcher d’être performant tant elle est paralysante.
L’anxiété de performance ne doit surtout pas être confondue avec le stress ou le trac. Face à une situation nouvelle ou un événement dont les enjeux sont importants, il est parfaitement normal et sain de ressentir de la peur.
Même les acteurs les plus aguerris continuent à avoir le trac avant de monter sur scène. En revanche, le stress et le trac restent liés avec cohérence à la réalité.
Cela signifie que leur intensité diminue tout de même avec le temps à mesure que la situation devient moins nouvelle. Après plusieurs années d’expérience, on a moins peur de parler en public au travail par exemple.
De son côté, l’anxiété de performance est irrationnelle. Même en nous préparant pendant des semaines, l’angoisse reste intense et peut aller jusqu’à nous empêcher de réussir.
Définition de l’angoisse de performance
Meilleure compagne, meilleur compagnon, amant, maitresse, père, mère, enfant, sœur, frère, voisin. voisine, ami, amie…
Nous devons être meilleur(s) en tout. Nous devons performer, partant, ne montrer aucun signe de nervosité par rapport à une situation donnée. Nous devons assurer en tous domaines.
Être çà, pose bien sûr la question de la remise en cause de soi permanente, de la peur d’échouer et du désir de réussir puisque cette forme d’angoisse est omniprésente dans notre quotidien.
Être performant, cela signifie que nous menons une action à son terme et que la réussite de cette action est quantifiable et qualifiable.
Cela induit que le résultat obtenu sur la foi de nos efforts, réitérés, est à son paroxysme. Nous faisons le meilleur, ce qu’il y a de mieux, et nous sommes le ou la meilleur(e) grâce à notre talent, à notre implication. Alors, nous obtenons un prix, un satisfecit, une reconnaissance.
Et c’est ainsi que les problèmes commencent.
La peur de ne pas être à la hauteur
L’anxiété est une émotion de peur qui s’installe dans la durée. Elle existe à propos de tout ou partie des domaines de la vie d’un individu. Cela signifie que la personne pense et a peur de façon répétée, voire permanente, de ne pas arriver à réaliser un ou plusieurs objectifs de sa vie.
De fait, l’anxiété est la forme répétée, donc chronique de l’angoisse, et génère une sorte de phobophobie.
Le besoin de reconnaissance
Sans doute vous souvenez-vous de ce cycliste professionnel qui, il y a quelques années, s’était dopé. Celui-là même qui prononça cette célèbre phrase, je cite: Il s’était dopé à « … l’insu de son plein gré » (dixit). Que s’est-il passé ?
L’enjeu était de taille à l’époque. Il s’agissait de remporter le Tour de France. A cette fin, ce sportif de haut niveau s’est aidé en utilisant des moyens classés au rang du dopage.
Pourquoi a t’il eu ce comportement ?
Cela repose sur les enjeux en cours. A l’époque, il pouvait craindre de manquer de ressources naturelles pour satisfaire son objectif. En conséquence de quoi, son anxiété de performance lui a fait adopter un comportement réponse qu’il a jugé être le meilleur.
Mais les résultats ont été inversement proportionnels à l’effet désiré et ceci quels quels qu’aient été les rituels qu’il a sans doute mis en place pour réussir.
L’effet désiré était de gagner, de réussir.
Il lui fallait sans doute transcender ses peurs. Peut-être y est-il arrivé, je n’en conserve aucun souvenir. Par contre, ce dont je me souviens, ce sont des conséquences des choix de ce monsieur quant à son besoin de réussir.
Après avoir été porté au pinacle longtemps, il a été déclassé puis mis en examen et enfin, condamné. Soit écrit en passant, rappelez vous de son déni à propos de son comportement.
Globalement, il disait : « Je n’ai rien fait. C’est une pure affabulation de journaliste« .
Puis, confronté aux preuves médicales : « Ce n’est pas de ma faute. On m’y a obligé« .
Comme nous le savons tous, « on » n’est personne et, en pareille situation, il est douloureux d’endosser la responsabilité des conséquences de ses choix, surtout quand ils sont mauvais.
Vie professionnelle
Je pourrais décliner, ou appliquer, cet exemple à tous les domaines de la vie : vie affective, sociale, économique, professionnelle.
Ce qui, hier, pouvait être une angoisse ponctuelle peut devenir une angoisse permanente d’échouer à compter du moment où la personne doute de façon croissante de ne pas être à la hauteur d’une situation ou d’une autre.
Dans votre travail, je vous suggère de ne pas en faire plus que ce qui vous est demandé, de ce pour quoi vous êtes rémunéré(e).
Faire plus, c’est chercher l’approbation. Si vous cherchez cette dernière, cela signifie que vous cherchez chez les autres, la récompense que vous ne vous offrez pas à vous même.
Je vous invite à réfléchir à ce sujet.
Essayez d’être de bonne foi. Vous allez être étonné par ce que vous allez découvrir, voire, vous confirmerez ce que vous savez déjà.
Le fait d’être placé(e) quotidiennement dans une situation de stress professionnel produit des troubles anxieux récurrents dont les manifestations ne se cantonnent pas qu’à la vie professionnelle.
Un(e) employeur(e)) trop dur(e) et injuste provoque de l’anxiété chez ses employés, même quand ils sont psychiquement très résistants.
De plus, le travail est un lieu où les bonnes performances sont exigées et conditionnent la progression sur l’échelle hiérarchique. Pire encore, de mauvaises performances peuvent vous faire perdre votre travail.
La question de la performance au travail se manifeste souvent par l’apparition d’une anxiété très forte face aux impératifs de la vie professionnelle. Les patients peuvent faire des insomnies de plusieurs jours quand une échéance importante approche.
Surtout, cette inquiétude forte les empêche d’obtenir de bonnes performances malgré leur travail acharné, en gâchant une présentation par exemple.
La vie sexuelle
L’anxiété de performance touche aussi beaucoup le domaine sexuel. Les hommes, notamment les plus jeunes, sont les plus touchés, et les femmes le sont tout autant.
Souvenons nous des airs contrits de ces messieurs : assis au bord du lit, faisant triste mine et tentant d’expliquer combien ils sont d’autant plus désolés que cela ne leur était jamais arrivé avant. Ben voyons.
Dès lors, ces mêmes hommes peuvent avoir peur, sur la foi de la répétition d’une telle contrariété, que cela recommence.
Pour se rassurer, ils vont essayer de se convaincre qu’ils n’ont pas de problèmes en réagissant comme si ce n’était qu’un problème mineur ou en en imputant la responsabilité au partenaire.
En réagissant de la sorte, la personne cherche juste à se sécuriser en transférant la responsabilité de son problème sur quelqu’un d’autre.
La personne qui fonctionne ainsi sait que c’est bien de son appendice sexuel dont il s’agit, et pas de celui du voisin du dessus. En luttant contre son problème, en essayant de se convaincre de quelque chose dont elle n’est pas fondamentalement convaincue elle même, elle ne fait qu’enrichir son problème.
C’est chez ces mêmes personnes que le besoin d’être performant fait le plus de dégâts puisqu’elle empêche souvent de maintenir une érection satisfaisante. Un cercle vicieux se met alors souvent en place : l’homme craint de ne pas pouvoir satisfaire ses partenaires.
Dès lors, son anxiété l’empêche d’avoir un rapport sexuel.
L’anxiété correspondante s’installe et devient susceptible de générer ainsi une impuissance sexuelle chronique laquelle renvoie de l’intéressé à lui même une mésestime conséquente, ce qui altère tout sentiment de confiance en soi.
Ce stress empêche des millions d’hommes d’avoir un rapport sexuel satisfaisant au moins une fois dans leur vie, et quand la situation perdure malgré l’expérience acquise, elle peut devenir problématique.
Il faut alors s’interroger : l’anxiété persiste-t-elle avec des partenaires de longue date ? Souvent, l’anxiété disparaît après quelques rapports sexuels, quand la confiance grandit entre les partenaires.
Dans ce cas-là, il suffit parfois de compenser ses difficultés par des rapports qui ne tournent pas – seulement – autour de la pénétration, en tout cas dans un premier temps. Il est important de noter que cette forme d’anxiété touche aussi les femmes.
Chez certaines d’entre elles, cela provoque ce que l’on appelle du vaginisme. La pénétration devient impossible et les tentatives extrêmement douloureuses. Partant, les femmes ont toutes les raisons d’être anxieuses à l’idée de « la fois d’après… ».
A la suite d’une panne sexuelle, un homme peut être angoissé à l’idée de ne pas, de nouveau, avoir d’érection. Au sens commun, ce problème est le symptôme d’un manque de désir, ou d’une fatigue plus ou moins importante, voire d’un stress associé à la performance, c’est à dire être un amant de qualité.
Cette pensée, qui peut revêtir un caractère obsessionnel, est susceptible de susciter une crainte silencieuse chez celui qui veut performer, ce qui convoque la peur de l’échec.
Dès lors, l’intéressé plonge dans un doute qui entrave sa sexualité et génère donc ce qu’il cherche à éviter : le manque d’érection avec toutes les conséquences tant pour l’intéressé que pour sa ou son partenaire.
L’anxiété sociale
Prenons maintenant le cas d’une personne victime d’une angoisse relationnelle communément appelée : anxiété sociale.
Mise en situation d’exposition, cette personne est prise de tremblements. Elle va alors chercher à combattre cette anxiété relationnelle alors que son angoisse est profonde et bien présente.
Elle a peur de rougir, ressent une peur intense, a des palpitations, cherche à éviter toute crise de panique, à contrôler ce qu’elle pense être de l’agoraphobie.
La personne intéressée à pu être exposée à un évènement traumatique et, par réaction, elle cherche à faire diminuer son niveau d’anxiété. A cette fin, le comportement d’évitement est le plus couru.
Ce qui hier n’était qu’une phobie, revêt désormais un caractère pathologique au point, une fois n’est pas coutume, d’être la cause d’une attaque de panique. A ce propos, n’oublions pas que agoraphobie et anxiété sociale riment avec crise de panique.
Reste, en pareil cas, à traiter cette angoisse en tenant compte du contexte et de l’environnement de la personne intéressée.
Comment stopper l’anxiété de performance ?
L’anxiété de performance est une expérience commune, touchant de nombreux individus dans divers aspects de leur vie.
Elle se définit par une peur intense de l’échec ou de ne pas répondre aux attentes, se traduisant par des symptômes physiques, psychologiques et comportementaux.
Ses causes sont variées, incluant des facteurs psychologiques, biologiques ou environnementaux, et elle peut être déclenchée par des circonstances perçues comme menaçantes ou stressantes.
Cette forme d’anxiété peut impacter négativement la qualité du travail, la satisfaction personnelle ainsi que le bien-être mental et global.
Heureusement, l’anxiété de performance n’est pas une impasse.
Plusieurs stratégies existent pour la reconnaître, la comprendre et la gérer de manière efficace. Il est possible de cultiver une estime de soi réaliste et positive, s’apprécier pour ses qualités et compétences sans comparaison ni objectifs inatteignables.
Des méthodes telles que la relaxation, la respiration, la visualisation, entre autres, peuvent aider à diminuer le stress et favoriser la détente avant, durant et après des évaluations.
De plus, le soutien de professionnels comme des psychologues, coachs et thérapeutes peut offrir des suivis personnalisés répondant aux besoins individuels.
Si vous êtes affecté par l’anxiété de performance ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation, n’hésitez pas à prendre des mesures.
Vous n’êtes pas seul et il est possible de surmonter cette épreuve. L’anxiété de performance représente non pas un obstacle insurmontable, mais un challenge à surmonter.
Vous avez la capacité de transformer votre relation à la performance et de redécouvrir la joie d’apprendre, de travailler, de créer, et de partager, avec plaisir.
Vous méritez de vous épanouir dans vos activités, libéré(e) de la peur et du stress. Vous avez en vous la capacité de réussir, à votre manière, à votre rythme, selon vos propres critères.
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