Ce qu’il est important de comprendre quand vous êtes confronté(e) à une crise de panique, c’est que vous êtes face à un symptôme d’anxiété particulièrement violent ce qui devrait vous amener à réfléchir à comment guérir définitivement de l’anxiété.

Pour l’heure, vous allez totalement perdre la maitrise de vous-même. C’est du moins le sentiment que vous en avez. Mais, au contraire de la seule angoisse, la crise de panique est une émotion d’une très forte intensité.

Émotion à laquelle vous n’êtes pas non plus en mesure de donner une ou des explications spécifiques. Ce qui permettrait de comprendre ce qu’il vous arrive.

Dans cet article vous allons donc explorer tout ce que vous devez savoir au sujet de la crise de panique et comment agir de sorte à ce que ces crises disparaissent totalement puisqu’elles sont un symptôme d’anxiété.


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Quels sont les symptômes d’une crise de panique ?

La crise de panique est difficile à vivre car elle survient à n’importe quel moment. Ses symptômes restent néanmoins à peu près toujours les mêmes:

  • Boule dans la gorge,
  • Accélération du rythme cardiaque, parfois avec des palpitations,
  • Nausée, douleurs à l’estomac, vomissements, etc.,
  • Difficulté à respirer, sensation d’étouffement, poids sur la cage thoracique,
  • Tremblements, parfois même des spasmes musculaires, localisés ou non,
  • Vertiges, étourdissements, pertes d’équilibre et évanouissements,
  • Sueurs froides, bouffées de chaleur, ou bien sensation de froid intense,
  • Fourmillement et perte de sensibilité dans les extrémités,
  • Peur panique d’être en train de mourir,
  • Sensation de perdre le contrôle de soi-même, de devenir fou,
  • Sentiment d’irréalité, de fossé infranchissable entre la conscience de l’individu et l’extérieur.

Certains patients ne présentent pas tous les symptômes d’un coup. Parfois, les symptômes varient légèrement, en nombre, en nature et en intensité, d’une crise à l’autre. Généralement, plus les symptômes sont nombreux et intenses, plus le trouble panique posera de problèmes au quotidien.

Souvent, les patients vivent ensuite avec la crainte d’une nouvelle crise. Dans de nombreux cas observés, le trouble panique est étroitement lié à de l’agoraphobie.

Parfois, le trouble panique provoque l’agoraphobie puisque les patients craignent de faire des crises de panique dans des lieux publics dont ils ne peuvent pas s’échapper facilement. Parfois, c’est plutôt l’agoraphobie, quand elle n’est pas traitée, qui favorise l’apparition d’un trouble panique.

L’intérêt pour vous de préciser ce que sont les symptômes d’une crise de panique, c’est de savoir agir en fonction de ce que vous pensez être une peur panique en préparation. Si, malheureusement pour vous, c’est le cas, comment faire en cas de trouble panique spontané ?

Ces symptômes de crise de panique sont principalement votre incapacité de donner une explication rationnelle à votre angoisse. Comme de la rattacher à un élément plus spécifique. Ce symptôme psychique s’accompagne de son cortège de symptômes physiques :

  • Transpiration abondante,
  • Muscles qui tremblent,
  • Difficulté à respirer,
  • Oppression de la cage thoracique,
  • Violents maux de tête (parfois),
  • Angoisse de mort imminente.

Petite précision. Qu’il s’agisse des vertiges ou de déréalisation comme de dépersonnalisation, il ne s’agit pas de problèmes médicaux. C’est la façon qu’à votre cerveau de vous protéger d’une réalité qu’il juge dangereuse.

Il en va de même en ce qui concerne les crises de tétanie à propos desquelles la question de savoir comment j’ai guéri de la spasmophilie m’est souvent posée.

Quels sont les 4 symptômes les plus fréquents d’une crise de panique ?

Les crises de panique sont caractérisées par une manifestation soudaine et intense de peur et d’anxiété qui atteint son apogée en quelques minutes.

Les symptômes physiques et mentaux de l’attaque de panique sont très intenses et particulièrement effrayants.

Voici les quatre symptômes les plus fréquents des crises de panique :

  1. Palpitations cardiaques : Les palpitations cardiaques sont l’un des symptômes les plus courants de la crise de panique. La personne ressent une augmentation rapide et intense de sa fréquence cardiaque ce qui, le plus souvent, cause des sensations de palpitations ou des battements irréguliers.
  2. Essoufflement ou sensation d’étouffement : Cela cause une peur intense et un sentiment de mort imminente.
  3. Tremblements, sueurs, frissons : Courants pendant les crises de panique. La personne frissonne ou éprouve une sensation de transpiration froide, même si elle n’a pas froid, voire que la température extérieure est chaude.
  4. Sensations de peur ou de panique : Sensation de peur intense ou anxiété extrême. La peur semble incontrôlable et la personne a l’impression de perdre le contrôle ou de devenir folle.

Il est important de noter que les symptômes de la crise de panique varier d’une personne à l’autre et sont susceptibles d’être différents à chaque crise.

Crise de panique : manifestation initiale des symptômes

Les crises de panique commencent souvent par une manifestation initiale de symptômes physiques. La personne éprouve une sensation d’oppression thoracique, des palpitations cardiaques, une transpiration excessive, des tremblements, des étourdissements ou une sensation d’étouffement comme lorsqu’il s’agit de surmonter un deuil brutal.

Cette manifestation initiale survient de manière inattendue, sans raison apparente ou est déclenchée par un événement stressant, une situation effrayante ou une situation qui rappelle un traumatisme antérieur.

Crise de panique: Quels sont les symptômes d'une attaque de panique

Peur panique : l’escalade des symptômes

Au fur et à mesure que la crise de panique se poursuit, les symptômes s’intensifient. La personne ressent une augmentation rapide de sa fréquence cardiaque, a une respiration rapide et superficielle, une sensation de chaleur ou de froid, des nausées, des engourdissements ou des picotements dans les membres.

La recherche de sécurité

Pendant la crise de panique, la personne ressent le besoin de se sentir en sécurité et cherche à quitter la situation dans laquelle elle se trouve.

Elle peut également chercher le soutien ou la présence d’une personne de confiance pour l’aider à gérer la crise. Cette recherche de sécurité peut être efficace pour aider à calmer les symptômes et à réduire l’intensité de la crise.

Qu’est-ce qui provoque une crise de panique ?

Les causes exactes liées à une attaque de panique ne sont pas claires.

Le plus souvent, on pense qu’elles sont le résultat d’une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.

Les facteurs biologiques

  • Génétique : Les antécédents familiaux de troubles anxieux peuvent augmenter le risque de développer des attaques de panique. Les études ont montré que les jumeaux identiques ont une prédisposition plus élevée aux troubles anxieux que les jumeaux non identiques.
  • Chimie du cerveau : Les déséquilibres chimiques dans le cerveau, tels que les niveaux de sérotonine et de noradrénaline, peuvent être liés aux attaques de panique. Ces neurotransmetteurs sont impliqués dans la régulation de l’humeur et de l’anxiété.
  • Réponse physiologique : Les personnes qui ont une réponse physiologique plus forte à des situations stressantes sont plus susceptibles de développer des attaques de panique.

Les facteurs psychologiques

Ce qui provoque une crise de panique est à la fois simple et désarmant comme je l’explique dans le paragraphe suivant. Il s’agit tout simplement du résultat de l’association de différentes tentatives de solutions erronées pour gérer un problème d’angoisse aigüe ou d’anxiété majeure.

Votre cerveau vous adresse des messages. Vous en tenez compte mais vous ne résolvez pas le problème de fond. En bref, vous tentez de contrôler la portée douloureuses de vos émotions.

Jusqu’au jour où, malgré vos tentatives de solutions, votre cerveau n’en peux plus. Il ne gère plus et s’estime en danger. Il ne se satisfait plus de vos réponses « à côté ».

Un peu comme un ordinateur dont les fichiers se chevauchent ce qui crée des dysfonctionnements internes. Ce que, communément, on appelle : un bug.

Votre cerveau, c’est la même chose. C’est comme s’il cessait de vous dire: « Alerte agression » pour vous dire « Alerte terrorisme ». C’est ce que je vous explique dans les causes de la crise de panique.

Crise de panique – Quelle solution ?

Quelles sont les causes d’une crise de panique ?

Prenons le cas de personnes qui consomment de façon excessive ou dépendante des substances psycho actives (alcool, stupéfiant, médicaments). Chacun de ces produits interagit avec le cerveau. Et tous peuvent générer des dérèglements psychiques ou neurologiques donc, psychologiques.

Chez ces personnes, il est très fréquent d’entendre parler de bad trip. Et ceci bien que cela concerne plus généralement les personnes consommant du cannabis, de l’héroïne, du crack, de l’acide, de la psilocybine, ou de la cocaïne.

Alors, que se passe t’il pour ces personnes qui font usage de substances hallucinogènes, psycho dépressives ou psycho stimulantes? A un certain stade, le cerveau ne pourra plus faire la conjonction entre les éléments perçus et la réalité.

En conséquence, dans leur délire, les gens n’arrivent pas à rejoindre la réalité. Par exemple, une personne peut être atteinte de crise de panique en plein sommeil.

Crise de panique nocturne

A ce propos, je me rappelle le cas d’une femme qui était venue me consulter parce qu’elle était victime de crise de panique nocturne de plus en plus fréquente et conséquente.

A chaque fois, le soir, alors qu’elle redoutait d’aller se coucher, elle avait peur de ne pas pouvoir s’endormir. De façon systématique, il se passait quelque chose d’assez particulier.

Elle s’allongeait et, passé un certain délai commençait à s’endormir. Tout d’un coup, elle se réveillait en sursaut. Elle poussait des cris, et avait toutes les peines du monde à respirer. Elle suffoquait, était en nage. C’était terrible. Elle était victime de crise de panique nocturne.

Nous avons assez rapidement compris d’où provenait sa crise de panique nocturne. C’était liée à sa peur de… ne pas se réveiller ! De la même façon que cette patiente, vous pouvez être victime de symptômes de crise de panique alors que vous souffrez d’une phobie.

Crise de panique et troubles anxieux

Beaucoup de gens veulent faire des liens entre l’histoire de vie de chacun, nos personnalités respectives et un évènement à un instant donné. Ce postulat n’est pas totalement faux mais pas totalement exact non plus.

Comme je l’ai expliqué dans diverses vidéos qui sont visibles sur Page Youtube Frédéric Arminot Comportementaliste, j’ai effectivement expliqué que la construction de la personnalité, sur la foi des éléments qui la constitue, est susceptible de générer des symptômes de troubles anxieux et, de fait, des crises d’angoisses voire des crise de panique.

Pour autant, la crise de panique peut-être liée à des stress répétés – ce qui, soit écrit au passage, fait le lit de problèmes d’angoisse et d’anxiété -.

Pour mémoire, je vous rappelle que le stress est une succession d’émotions. Agréables ou non, elles se superposent les unes les autres. Et ce, jusqu’à former ce que l’on appelle l’escalier de la pression.

L’ensemble finissant par rendre assez insupportables les évènements auxquels vous êtes confronté. Ceci génère un état de tension certain.

Si vous ne le faites pas diminuer, si vous ne décompensez pas positivement ces émotions, vous n’arrivez plus à gérer les situations. Ce qui est un vecteur de crise de panique surtout dans le cas d’angoisses nocturnes répétées.

Crise de panique et ruminations

Et c’est comme cela que vous vous retrouvez dans des situations de conflits intrapsychique (soi). Mais aussi et inter personnels (relations avec les autres). En conséquence de quoi, la plus petite situation de stress vient se rajouter aux stress existants. Et ce peut être un facteur de crise de panique.

Les ruminations mentales sont-elles la cause d'une attaque de panique?

Ce sera donc une émotion de plus, celle de trop. Celle-là même qui fera que vous ne serez plus en mesure de gérer vos émotions. Ni d’avoir un comportement adapté.

La crise de panique peut, par ailleurs, être liée à des angoisses chroniques comme à des phobies. Et, plus précisément, à des pensées obsessionnelles ou des ruminations.

Cela signifie que si vous passez votre temps à essayer de répondre à des questions anxiogènes. Vous essayez de trouver des réponses pour vous sécuriser. Mais que cela ne donne pas le résultat escompté.

Victime de stress répétés, vous risquez, en plus, d’être victime, de façon plus ou moins conséquente, de crise de panique.

Crise de panique du jour au lendemain

Une crise de panique ne « vient » pas toute seule. Elle est souvent précédée de multiples et ponctuelles crises d’angoisses. Plus bas dans cet article, je vous parle de la différence entre crise de panique et crise d’angoisse.

Cela signifie qu’à diverses reprises vous avez tenté de contrôler un évènement ou une situation à propos desquels vous avez projeté. Cela induit que vous avez imaginé une chose que vous redoutez en essayant de faire ne sorte qu’elle n’arrive pas.

Ou, à tout le moins, que non seulement votre peur diminue mais aussi que les conséquences soient inférieures à celles que vous êtes entrain de craindre.

Si votre réaction se comprend, elle ne résout rien. En effet, vous en pourrez pas vous empêcher de redouter le problème suivant, et ce d’autant plus que vous sortirez diminué(e) de la précédente crise.

Vous vous doutez bien que votre cerveau possède toutes les informations au sujet de ce qui vous pose problème ou non. Quand vous êtes angoissé(e), anxieux(se), stressé(e), votre niveau de cortisol augmente.

J’en parle dans cet article: « Endorphine, sérotonine: Les hormones du bonheur ». Partant, votre niveau de sérotonine diminue et vous êtes donc moins paré(e) pour éviter une crise d’angoisse.

Ainsi, plus vous êtes victime de crise d’angoisse, plus cela alimente l’anxiété, plus cela favorise une crise de panique. C’est à dire une perte de contrôle soudaine et totale.

Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de faire une crise de panique du jour au lendemain. C’est, plus simplement, votre cerveau qui n’a plus les ressources nécessaires pour gérer la crise.

Il vous inflige donc une crise d’angoisse d’une violence extrême car il est en « alerte rouge ». Il vous demande d’agir pour retrouver une situation équilibrée. Alors, plus vous répondrez de façon inadaptée, pire ce sera.

Mais, tranquillisez vous, il existe une solution à la crise de panique. Alors, prenez le temps de lire cet article jusqu’au bout. La solution s’y trouve de sorte à retrouver calme et sérénité.

Crise de panique sans raison

Il est vrai que le plus souvent, la personne confrontée à une crise de panique n’en comprend ni le sens ni le pourquoi. Souvent, une crise de panique intervient sans raison particulière. En tout cas, c’est le sentiment subjectif des personnes intéressées. Et pourtant…

Il y a toujours une raison à une crise de panique. Mais il est vrai qu’il est difficile d’extraire une raison objective. C’est à dire d’identifier la vraie raison de cette crise de panique.

La vérité quant à une crise de panique sans raison, c’est qu’elle est la somme de facteurs de stress et d’anxiété accumulés, lesquels vous avez de plus en plus de mal à gérer.

C’est un peu comme une bouteille d’eau. Quand la coupe est pleine, elle déborde! Ainsi, vous pourrez toujours avoir l’impression de faire diminuer vos symptômes anxieux. Mais il suffit d’un tout petit symptôme d’angoisse supplémentaire pour que la coupe déborde.

Pour que vous compreniez ce que cela signifie, pensez à l’utilisation d’une carte de crédit. Vous avez de l’argent sur votre compte bancaire. Or, votre carte de crédit est plafonnée en termes de dépenses sur 7 ou 30 jours glissants (ce que peu de banques disent à leurs clients).

Cela signifie que si, un jour, alors que vous avez tous les fonds nécessaires sur votre compte, vous faites ne serait-ce qu’une toute petite dépense qui dépasse le plafond, alors vous ne pourrez pas faire cet achat, et vous ne comprendre pas pourquoi alors que vous avez l’argent. C’est le plafond de dépenses qui ne l’autorise pas.

Et bien, la crise de panique c’est la même chose. Ce peut-être un tout petit évènement que votre cerveau juge comme le symptôme de trop, ce qui justifie la crise de panique alors que vous diriez que vous êtes un peu stressé(e) mais sans plus par rapport à l’habitude.

C’est un peu comme un ballon. Vous lui injectez de l’air pour le gonfler. Mais si vous le gonflez trop, il explose… En parlant d’air, cela me fait penser à la crise de panique au volant.

Crise de panique au volant

Beaucoup d’hommes et de femmes ont peur de conduire. Voire, alors qu’ils avaient l’habitude d’être au volant, et de rouler parfois sur des voies rapides comme les autoroutes, un jour, à cause d’un évènement dont ils n’ont pas toujours conscience, ils font une crise de panique au volant.

Cela signifie qu’alors qu’ils étaient angoissés en conduisant, ils perdent le contrôle de leurs émotions et se trouvent incapables de poursuivre leur route. Quelle en est la raison?

Principalement, il s’agit de la peur d’avoir un accident, ou de la peur de mourir. Cela signifie qu’avant la crise de panique au volant, ces personnes étaient angoissées à l’idée de conduire.

Ensuite, elles se sont forcées à conduire et, que, sur la route, leur tension nerveuse et leur peur ont fait le reste. C’est à dire la crise de panique au volant.

Dès lors, ces conducteurs redoutent que tout ce qu’elles essayent  d’éviter – de contrôler – leur arrive. Et le cerveau déteste ce type de situations comme je vous l’explique dans les différents chapitres du présent article.

A ce propos, je vous invite à lire l’article ci-après.

Je vous explique le cheminement de la crise d’angoisse de la crise de panique au volant, et vous propose une solution définitive afin de reprendre le volant en toute sérénité. Comme si rien ne s’était jamais passé.

Crise de panique après une anesthésie

A la faveur d’une opération chirurgicale, les médecins anesthésistes-réanimateurs utilisent un certain nombre de produits pour vous endormir. Pour vous anesthésier. Le principe est, bien sur, que les chirurgiens procèdent à l’opération sans vous faire souffrir.

Or, les produits utilisés sont considérés comme toxiques puisque mal utilisées, ils sont potentiellement mortels. Ces produits sont diffusés dans le cerveau, lequel va couper ses récepteurs sensoriels liés à la douleur. Tant physiques que psychiques. Jusque là tout va bien.

Le problème, c’est votre réveil. Vous êtes en salle de réveil. Votre cerveau réactive ses fonctions. Mais il y a un biais. L’assimilation de substances exogènes (ex: le curare) a pu modifier les paramètres de votre psyché. Comme si vous faisiez un « bad trip » à cause de la prise d’un stupéfiant. Et là, ce peut-être la catastrophe. Avec son cortège de symptômes de crise de panique.

Une anesthésie peut-elle être la cause d'un trouble panique?

Bien sur, l’équipe médicale va rapidement s’en rendre compte. Dans un 1er temps, vous allez être invité(e) à vous calmer. A vous détendre. On va vous expliquer que c’est une réaction aux produits anesthésiants. Que cela va s’estomper puis disparaitre. pas faux, mais pas vrai pour tout le monde.

Les substances qui vous ont été perfusées ont pu générer un désordre dans votre cerveau. Si votre cerveau n’arrive pas à trouver son mode de fonctionnement normal, il va vous falloir traiter ce problème. Et, à cette fin, d’autres médicaments n’y changeront rien. Ou pas grand chose.

Le meilleur moyen, comme après un bad trip, est de traiter ces crises de panique à l’aide de la thérapie comportementale.

Ceci étant écrit, une crise de panique après une anesthésie, c’est pénible. Trés pénible. Mais c’est réversible! Tout comme les problèmes de déréalisation ou de dépersonnalisation.

Crise de panique et déréalisation

On évolué, encore et toujours, dans votre cerveau. la déréalisation, comme la dépersonnalisation, sont des symptômes d’anxiété majeurs. C’est la façon, fort désagréable, qu’à votre cerveau de vous protéger d’une réalités extérieures dont il sait que vous ne pouvez pas les gérer.

Dès lors, la probabilité que vous fassiez une crise de panique liée à un problème de DP ou de DR est infime voie inexistante. En effet, comment faire une crise de panique alors que votre système nerveux central vous protège de tout excès d’émotions.

Soit écrit en passant, il en est de même pour les vertiges.

Crise de panique et vertiges

Tout comme la déréalisation ou la dépersonnalisation, les vertiges sont un symptôme d’anxiété.

Dans cet article, je développe l’idée que les vertiges ou, plus exactement, cette sensation de tanguer ou d’être ivre, est la façon qu’à votre cerveau de vous protéger d’émotions que vous ne pouvez pas, ou plus gérer.

Pour être bref et concis, le cerveau vous empêche d’être confronté(e) des émotions pénibles issues de situations anxiogènes. Il est alors probable que victime de vertiges, vous ne puissiez pas faire une crise de panique.

En effet, je vous le rappelle, pour être victime d’une crise de panique, il faut que vous soyez dans une tentative de contrôle, le plus souvent répétée et infructueuse. Ce qui, inéluctablement, vous mènera à une crise de panique.

Or, si vous souffrez de vertiges, vous ne pouvez pas, mécaniquement parlant, être victime d’une crise de panique. Que vous ayez trés peur de ne pas trouver de solution aux vertiges, oui. Mais pas peur au point de faire une crise de panique ce qui est impossible au regard du monde de fonctionnement de votre cerveau dans ce contexte.

Crise de panique et crise cardiaque

Une crise de panique c’est violent. On perd tout sens de la mesure. Qui dit paniquer dit perdre le contrôle. D’ailleurs, la plupart du temps, les personnes victimes de crise de panique disent qu’elles sont l’impression qu’elles vont mourir. Ce qui aggravent leur peur d’une mort imminente.

Ce faisant, ces personnes ont peur de faire une crise cardiaque du fait de la violence induite par la crise de panique. Les symptômes physiques sont si douloureux que les gens ont un sentiment de mort soudaine du fait de l’accélération de leur rythme cardiaque ou d’un problème d’arythmie cardiaque.

Je conçois que ces personnes soient dans une telle panique qu’elles aient toutes les raisons d’avoir peur de mourir soudainement. Avec toutes les conséquences qu’elles craignent dans tous les domaines de leur vie. Mais, tout comme pour les crises d’angoisses, il est une réalité au sujet de la crise de panique et de la crise cardiaque.

Personne n’est jamais mort d’une crise de panique! Qu’on se le dise. Bien que ce que j’écrive puisse vous rassurer, il ne sert à rien que je vous assène cette vérité.

En effet, tant que vous ne traiterez pas vos crises au fond, c’est à dire par un travail thérapeutique adapté, vous prenez le risque de la résurgence ponctuelle de crise de panique et de cette peur – légitime – de faire une crise cardiaque.

Je ne peux donc que vous suggérer – fortement – de vaincre la crise de panique à l’aide d’une méthode thérapeutique efficace (vous trouverez un lien en bas du présent article) sachant que vous n’êtes pas malade, et encore moins malade relevant d’un traitement psychiatrique.


La + efficace des solutions commence ici.


Crise de panique et CBD

La cour de cassation vient de confirmer la légalité de la vente de cannabidiol, ou CBD. J’en parle parce-que certains de mes patients victimes de crise de panique ont déjà essayé de traiter la crise de panique à l’aide de Delta 9 THC, Tetra Hydro Cannabinol. Autant dire: du teuchi, de la beu, du shit, et j’en passe.

Eu égard aux taux de concentration de cannabi sintiva et indica, cette substance classée comme stupéfiante n’est bien évidemment pas recommandée pour traiter un problème de crise de panique.

Si vous faites le choix d’en utiliser, ou d’avoir recours au CBD, je crains qu’au regard de votre vulnérabilité émotionnelle, vous ne payez le prix fort. Souvenez-vous de ce que j’ai rédigé à propos du lien entre produits anesthésiques et crise de panique.

En bref, je vous déconseille fortement d’utiliser du CBD ou du cannabis sous quelle que forme que ce soit en guise de traitement de la crise de panique. Mieux vaut lire ce qui suit.

Comment se sent-on après une crise de panique ?

Après une attaque de panique, il est courant de se sentir épuisé(e) physiquement et émotionnellement. Les symptômes physiques peuvent laisser la personne se sentir vidée et faible, tandis que les symptômes émotionnels peuvent laisser une profonde anxiété, de la confusion et de la peur.

Certaines personnes peuvent se sentir embarrassées ou honteuses après une attaque de panique, surtout si elle s’est produite en public.

Les pensées négatives peuvent également surgir après une attaque de panique. Les personnes sont inquiètes ou anxieuses à l’idée de subir une nouvelle attaque, et certaines ont peur de sortir de chez elles.

La peur de perdre le contrôle ou de faire face à une situation difficile s’aggrave parfois. Ces pensées sont très anxiogènes et il devient difficile de se détendre.

Attaque de panique: Comment se reposer près une crise de panique?

Il persiste souvent des symptômes physiques résiduels après une attaque de panique, tels que des douleurs thoraciques ou des étourdissements légers. Cela augmente l’anxiété et rend toute concentration difficile.

Pour gérer ses émotions au sortir d’une crise de panique, il existe plusieurs stratégies.

L’une des plus importantes est de prendre le temps de se reposer et de récupérer. Il est important de ne pas essayer de reprendre immédiatement ses activités normales si l’on se sent encore anxieux(se) ou fatigué(e).

Prendre quelques heures ou même quelques jours pour se reposer permet de réduire l’anxiété et favorise un état émotionnel plus stable.

La méditation et la respiration profonde permettent de soulager les symptômes d’anxiété et à réduisent le stress.

Des techniques telles que la visualisation aident à calmer l’esprit et réduisent la tension émotionnelle. Parler à un ami ou à un professionnel de la santé mentale de sorte à obtenir du soutien et/ou des conseils sur la façon de gérer les symptômes après une attaque de panique est une bonne chose.

Enfin, il est important de prendre des mesures pour prévenir de futures attaques de panique.

Quelle est la durée d’une crise de panique ?

Une crise d’angoisse dure généralement entre quelques minutes et environ une heure. En moyenne, un patient traversant une crise de panique retrouve son calme 30 minutes après le début de la crise.

On ne peut malheureusement parler qu’avec des fourchettes larges, car la nature des crises varie souvent d’une personne à l’autre, voire d’un moment à l’autre.

Si vos crises de panique durent toujours plus d’une heure et qu’elles se répètent souvent, alors vous devez impérativement contacter un psychiatre pour bénéficier d’un traitement médicamenteux dans un premier temps, puis un comportementaliste dans un second temps.

Avant même de vous proposer une thérapie, un(e) médecin psychiatre est le seul compétent à vous les examens nécessaires pour évaluer la santé physiologique de votre cerveau. En effet, dans certains cas les crises sont le signe d’une maladie neurologique qu’il faut prendre en charge.

Selon l’American Psychological Association, la plupart des crises de panique durent environ 10 minutes.

Cependant, certaines personnes peuvent éprouver des symptômes pendant une période plus longue, allant jusqu’à plusieurs heures.

Quels sont les facteurs qui influencent la durée d’une crise de panique ?

Plusieurs facteurs influencent la durée d’une crise de panique.

1er facteur

Le premier facteur est la gravité de la crise de panique. Les crises de panique légères peuvent durer moins longtemps, tandis que les peurs panique sévères peuvent durer plus longtemps.

Les personnes qui éprouvent des symptômes plus graves pendant une crise de panique ont tendance à éprouver des crises plus longues (Monsieur de La Palisse aurait écrit la même chose…).

2è facteur

Le deuxième facteur est la réponse de la personne à la crise de panique. Les personnes qui cherchent à contrôler ou à résister aux symptômes de la crise de panique prolongent la durée de la crise.

Au contraire, les personnes qui acceptent les symptômes et les laissent passer ont tendance à avoir des crises plus courtes.

3è facteur

Le troisième facteur est l’absence de mesures d’apaisement pendant une crise de peur panique.

Les personnes qui ne prennent pas de mesures pour calmer leur corps et leur esprit sont victimes de crises de panique plus longues.

En effet, la respiration profonde et la relaxation musculaire participe à réduire les symptômes de la crise de panique et à raccourcir la durée de la crise. Mais, une fois n’est pas coutume, relaxation et exercices respiratoires ne constituent pas une solution à la crise de panique. C’est une aide ponctuelle.

4è facteur

Le quatrième facteur est le contexte même de la crise de panique.

Les personnes qui se trouvent dans des situations stressantes ou anxiogènes ont tendance à avoir des crises de panique plus longues.

Enfin, les personnes qui ont des antécédents de troubles anxieux ou de dépression sont susceptibles de ressentir des crises de panique plus longues et plus fréquentes.

Qui appeler en cas de crise de panique ?

En cas d’attaque de panique, il est toujours utile de savoir qui contacter pour obtenir de l’aide et du soutien.

Voici quelques options intéressantes :

Urgences médicales

Si vous ressentez des symptômes graves, tels que des douleurs thoraciques, des étourdissements ou des difficultés respiratoires, appelez immédiatement les urgences médicales.

Les professionnels de la santé sont compétents à évaluer vos symptômes et à déterminer si vous avez besoin de soins d’urgence.

Votre médecin traitant

Si vous avez des antécédents d’attaque de panique, votre médecin traitant est un bon point de contact. Il peut vous aider à gérer vos symptômes comme à élaborer un plan de traitement pour prévenir les futures crises.

Un professionnel de la santé mentale

Si vous ressentez des symptômes d’anxiété ou de panique de manière régulière, il est utile de consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychologue, un psychiatre ou, mieux, un(e) thérapeute comportementale.

Ils peuvent vous aider à comprendre vos symptômes, à identifier les déclencheurs et à élaborer des stratégies pour les gérer.

Ligne d’assistance téléphonique

De nombreuses organisations proposent des lignes d’assistance téléphonique pour les personnes qui ont besoin de soutien émotionnel.

Ces lignes sont généralement gratuites et disponibles 24 heures sur 24. C’est trés utile si vous avez besoin de parler à quelqu’un immédiatement.

Amis ou famille

Si vous vous sentez à l’aise pour parler à des amis ou à des membres de votre famille, ils sont une bonne ressource pour vous aider à gérer vos symptômes de crise de panique.

Parler à quelqu’un en qui vous avez confiance vous permet de vous sentir soutenu(e) et facilite le retour au calme émotionnel.

Est-ce qu’une crise de panique est grave ?

Les personnes victimes de crise de panique ressentent souvent une peur intense de mourir ou de perdre le contrôle.

Ces symptômes sont parfois si violents qu’ils conduisent à des comportements d’évitement. Or, éviter certaines situations peut déclencher une crise de panique.

Bien que les crises de panique elles-mêmes ne soient pas mortelles, elles entraînent des complications potentiellement graves.

Par exemple, certaines personnes ont des crises de panique lorsqu’elles conduisent, ce qui met leur vie et celle des autres en danger.

Les personnes qui ont des attaques de panique fréquentes souffrent également de dépression, d’anxiété généralisée, de troubles du sommeil et d’autres troubles de la santé mentale ce qui n’est pas sans conséquences dans tout ou partie de tous les domaines de leur vie.

Attaque de panique: Trouble panique et agoraphobie, qui voir?

Les crises de panique ont, bien évidemment, des effets sur le corps ou, d’une façon plus générale, sur la santé physique au sens médical du terme.

Par exemple, une personne qui fait une crise de panique vit une augmentation de sa fréquence cardiaque et de sa tension artérielle, ce qui, à long terme, augmente le risque de maladie cardiaque.

Est-ce qu’une crise de panique peut rendre fou ?

Lorsqu’une personne est confrontée à une attaque de panique, elle ressent une grande détresse comme si elle était en train de perdre le contrôle ou de devenir folle.

Cette peur est compréhensible, mais il est important de comprendre qu’une crise de panique ne rend ni fou ni folle.

Effectivement, les symptômes physiques et psychologiques que vous ressentez sont causés par une réaction naturelle de votre corps au stress et à l’anxiété.

La crise de panique est-elle une maladie psychiatrique ?

En matière d’attaque de panique, il est vrai qu’il s’agit de névrose d’angoisse. Pour autant, une névrose ne relève pas nécessairement de la psychiatrie.

Dans tous les cas, il existe des moyens médicaux ou psychothérapeutiques pour soigner la crise de panique comme vous pouvez le lire plus bas.

Comment éviter une crise de panique ?

Je précise à mon ami que, tout cela, je le sais et que ce qui m’intéresse c’est qu’il va se passer ensuite pour lui. Ce qu’il craint de pire. Je vous passe les détails que vous trouverez dans la présente vidéo, mais ce qu’il me précise c’est de terminer sa vie seul. Ah, quand même, il a fini par le dire, le bougre… Ce qui ne donne que plus de force à sa question de savoir comment faire en cas de crise de panique.

A compter de ce moment là, je demande à mon ami d’imaginer, de seulement imaginer, qu’à compter du moment où il va aller voir cette jeune femme, toutes les douleurs qui vont être les siennes (mains moites, tremblements, transpiration, bégaiements, etc.). « Et, partant, tu verras que cela ne va pas l’encourager à envisager une relation sentimentale avec un type comme toi, dégoulinant et insécure!

Tu vas donc imaginer que ce diner est une véritable catastrophe au terme de laquelle tu rentres chez toi, profondément meurtri de ne pas avoir su faire ni être, frustré quoi! ». Et mon ami de me pondre une crise de panique téléphonique. Je m’emploie à l’apaiser, et lui explique justement comment faire en cas de crise de panique.

Se rassurer ne sert à rien

Ensuite, une fois chez toi, tu vas imaginer toutes les conséquences de tes… inconséquences et, surtout, la pire d’entre elle. C’est à dire que tu n’oseras plus jamais t’approcher d’une femme qui te plaise, que jamais tu ne répondras favorablement à l’intérêt qu’une femme puisse t’exprimer – j’ai oublié de vous dire que mon ami est plutôt bel homme – et que tu vas passer ta vie seul.

Tu vas donc imaginer toute ta solitude, la dimension glauque et mortifère du sujet, etc. En bref, ce que je te demande d’imaginer, c’est… ta vie de merde! La crise de panique reprend. Et moi de réitérer mes consignes pédagogiques quant à comment faire en cas de crise de panique.

Ce à quoi mon ami me répond: « C’est n’importe quoi ». Je lui oppose que « non » puisque c’est précisément ce qu’il me dit craindre. Donc, je lui demande que s’il essaie d’honorer ce rendez-vous, qu’avant de passer la porte du restaurant, il fasse cet exercice du pire qui lui fait si peur!

Le ccannabis synthètique et le traitement des attaques de panique

Tenter de reprendre le contrôle est une trés mauvaise idée

Partant, que non seulement il fasse l’exercice du pire conformément à la vidéo 2 mais qu’il le fasse aussi juste avant l’évènement dont il a si peur et qui génère tant de crise de panique.

Je reformule à mon ami la nécessité de faire cet exercice non seulement 10 minutes le matin, mais aussi 10 minutes au déjeuner et, enfin, 10 minutes le soir. Mon ami avait rendez-vous quelques jours plus tard avec cette jeune femme.

« Tu fais donc cet exercice jusqu’au jour du rendez-vous et jusqu’au moment même du rendez-vous! »

Les jours passent. Je vis ma vie, parfois très tumultueuse. Et puis, un jour, je reçois un appel téléphonique de mon ami. Il a une voix que je ne lui reconnais pas. Et de me parler de son amie du Lycée comme de l’exercice qualifié d’idiot par lui.

Il me dit ne pas l’avoir fait tout de suite, puis l’avoir commencé alors qu’il n’avait en lui aucune confiance (en l’exercice). La seule idée de ne pas honorer ce rendez-vous le faisait rentrer dans des crise de panique plus douloureuses qu’avant.

« Au début, me dit-il, cela a été très dur. J’étais très en colère en me disant que je ne voulais pas de cette vie là, seul. Je tentais de me convaincre que j’allais me forcer à y aller, me forcer à lui parler, me forcer à la séduire ». « Et alors », demandais-je, « cela a marché, tu t’es forcé? ». « Mais non » me répondit-il « …parce que plus je faisais cela pire c’était.

« Fais ce que tu crains »

Au bout d’un moment, j’ai lâché prise et fais l’exercice exactement comme tu me l’avais indiqué. Je l’ai ainsi réalisé chaque jour jusqu’à l’entrée du restaurant ». J’en conclus donc qu’il avait fini par comprendre comment faire en cas de crise de panique au point de ne plus en avoir.

« Et »… lui dis-je. Jacques me répond: »Elle et moi nous sommes embrassés hier soir ». « Ensuite? » rétorquais-je. Mon ami se met en colère, me renvoie à mon « Ensuite? » pour enfin me préciser combien il est ravi. Heureux même. Ils partent ensemble en WE très prochainement. Yo!

Épilogue d’un drame en devenir

Je ne peux bien évidemment pas m’empêcher de demander à mon ami si l’idée de ce WE l’inquiète. Si cela génère chez lui de l’angoisse, voire une crise de panique.

L’occasion est trop belle pour le coach que je suis. Et j’invite mon ami à imaginer ce WE comme une catastrophe cataclysmique! Il va être un amant nullissime, elle va le quitter très rapidement, et j’en oublie. Mon ami me confirme avoir bien compris le principe. Il fera cet exercice si besoin.

Une adorable issue

Le temps a passé. Inexorablement. Cette jeune femme a donné naissance à Mademoiselle Joséphine… Mon ami, sa compagne et leur fille se portent aussi bien que possible.

La crise de panique répond à un processus qui, bien évidemment, est spécifique à chacun. Cependant, les fondements d’une crise de panique sont souvent les mêmes.

Qu’il s’agisse d’image de soi, de confiance en soi, de pleurs constituées dans l’enfance, donc au cours de la construction de votre personnalité, les crise de panique ont souvent les mêmes sources et… les mêmes effets. Se pose donc la question de savoir comment contrôler une crise de panique.

« C’est en renouvelant les mêmes erreurs que l’on obtient un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré »

Jean-François est un homme de 35 ans. Père psychiatre, mère enseignante, Jean-François est éducateur spécialisé. Il a suivi une formation longue et difficile et, pour la vision que j’ai de ce métier, je suis assez étonné de ce dont il m’informe quand il prend contact avec moi.

Le métier d’éducateur spécialisé, à plus forte raison quand l’on sait que ce monsieur s’occupe de jeunes en difficultés, prépare à vivre des situations difficiles.

Les conflits, parfois difficiles pour ne pas écrire violents, peuvent être fréquents. Jean-François en a l’habitude et c’est comme si, tout d’un coup et contre toute attente, plus rien des habitudes comportementales dans le domaine professionnel ne fonctionnait.

Quand la folie consiste à répéter les mêmes erreurs

Jean-François redoute de se trouver en situation difficile. Inconsciemment, il prépare ses crises de panique parce qu’il n’a de cesse d’anticiper.

Que s’est-il donc passé pour que le quotidien de ce monsieur soit bouleversé contre toute attente, au point qu’il ne puisse plus contrôler une crise de panique?

Quand j’aborde un problème avec quelqu’un, et que cette même personne souhaite trouver une solution, ma première attitude consiste à poser beaucoup de questions.

Et en ce qui concerne Jean-François, je pose d’autant plus de questions que le métier qu’il fait, et les crise de panique dont il est victime n’ont rien d’innocent.

Cela répond à un processus assez clair, en règle générale, bien que spécifique à chacun d’entre nous.

Ce qui pose la question de la façon spécifique à chacun de contrôler une crise de panique.

Une façon étonnante de surmonter n’importe quelle crise

L’exercice du pire est un excellent exercice que vous pouvez utiliser à chaque fois que vous êtes confronté à une émotion d’angoisse, ou d’anxiété et, à plus forte raison, d’une crise de panique. Je vais vous donner un exemple.

J’ai un ami, un type très gentil, qui, à une époque, souffrait beaucoup de timidité au point d’ailleurs que dans certaines situations, il en concevait des crise de panique.

Comme beaucoup d’hommes et de femmes, il avait un désir bien légitime de vie sentimentale, voire de vie de couple. Mais, cet ami avait toutes les peines du monde a initier une ou des relations ou, à tout le moins à rentrer en relation avec des femmes.

Il était convaincu que, de toute manière, quoiqu’il se passe, sa vie était vouée à l’échec en termes sociaux, professionnels et sentimentaux. Et qu’à ce dernier propos, plus qu’à tous les autres, jamais il ne plairait à quelqu’un en termes physiques, intellectuels, sociaux, économiques, spirituels même!

Comment bloquer une crise de panique ?

Nous sommes tous convenus que les attaques de panique – ou les crises de panique – peuvent être extrêmement effrayantes et dont que les gens se sentent anxieux, vulnérables et impuissants.

Cependant, il est possible de bloquer une attaque de panique en utilisant plusieurs stratégies et techniques. Cet article explorera les différentes façons de bloquer une attaque de panique et de prévenir les crises futures.

1ère étape : les signes précurseurs

La première étape pour bloquer une attaque de panique est de reconnaître les signes précurseurs d’une crise.

Les signes précurseurs varient d’une personne à l’autre, mais ils incluent une augmentation de la fréquence cardiaque, une respiration rapide et sifflante, des étourdissements, des nausées et des sueurs.

Si vous commencez à remarquer ces signes, il est important de prendre des mesures pour prévenir la crise à venir.

L’une des premières choses à faire pour bloquer une attaque de panique est de ralentir votre respiration.

Une respiration rapide et sifflante aggrave les symptômes classiques de l’attaque de panique. Pour ralentir votre respiration, essayez de respirer lentement et profondément. Inspirez lentement par le nez, en comptant jusqu’à 4, puis expirez lentement par la bouche, en comptant jusqu’à 6.

Répétez ce processus plusieurs fois jusqu’à ce que vous vous sentiez plus calme.

2è étape : rester ici et maintenant

Une autre stratégie pour bloquer une attaque de panique est de se concentrer sur le moment présent.

Les attaques de panique se déclenchent souvent sur la foi de pensées négatives ou des soucis concernant l’avenir.

En vous concentrant sur le moment présent, vous calmez et à réduisez l’anxiété. Dès lors, essayez de vous concentrer sur les détails de votre environnement immédiat, comme les sons ou les sensations physiques.

3è étape : Réduire le stress

Il est important de prendre des mesures pour réduire le stress. Par exemple, avoir des activités telles que la méditation, le yoga, la marche ou d’autres exercices de relaxation.

Une autre stratégie pour bloquer une attaque de panique est de se distraire. Une crise de panique est souvent déclenchée par une fixation sur des pensées négatives ou anxiogènes.

En vous concentrant sur quelque chose de positif ou de distrayant, vous pouvez aider à réduire l’anxiété et à bloquer la crise. Essayez de vous concentrer sur une activité agréable ou distrayante, comme lire un livre, écouter de la musique ou regarder un film.

A ce sujet, le simple fait de regarder ailleurs et de se concentrer sur ce que l’on voit suffit. On parle alors de distraction cognitive.

4è étape : la thérapie comportementale

La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est fort utile pour bloquer une crise de panique.

Cette approche thérapeutique aide à identifier et à gérer les pensées et les comportements qui déclenchent les attaques de panique.

Elle participe à développer des stratégies pour faire face aux symptômes et pour prévenir les crises futures.

Dans un dernier temps, cette thérapie permet d’éliminer les symptômes de crise de panique dans plus de 16 cas sur 17 sans crainte de rechutes.

Comment calmer une crise de panique ?

Au sens du plus grand nombre, et comme je vous l’ai expliqué dans les chapitres précédents, il existe beaucoup de solutions – éventuelles – pour traiter une crise de panique:

  • Méditation,
  • Relaxation,
  • Hypnose,
  • Médicaments,
  • Cohérence cardiaque.

Si chacune de ces méthodes possède certains avantages, elles ne sauraient être considérées comme une solution à la crise de panique. Vous trouverez des détails ci-après sur ces différentes techniques thérapeutiques.

Il me semble important de vous préciser que ces techniques sont d’une utilité assez faibles si elles ne sont pas renforcées par de vraies techniques thérapeutiques. Je pense à la thérapie comportementale.

A ce propos, plus bas dans cet article, je vous propose un exercice assez extraordinaire issu de l’approche systémique de Palo Alto. Cette technique vous permet d’éliminer définitivement une crise de panique en quelques minutes seulement.

Mais pour en comprendre le bien fondé, je vous suggère de lire ce qui suit en matière de solution à la crise de panique. Sachez que la plupart de mes patients ont eu recours aux techniques énumérées ci-dessous pour finir par recourir à la thérapie comportementale avec succès.

Méditation et crise de panique

Depuis un grand nombre d’années, il circule des informations au sujet de la méditation comme méthode pour vaincre l’angoisse, soigner l’anxiété, ou traiter les crises de panique.

La méditation c’est comme l’hypnose. Si cela vous aide à vous détendre, à être moins stressée et, partant, à limiter l’éventualité de crise de panique, je ne vois pas en quoi la méditation est une solution à une crise de panique.

En effet, dans le cadre de la méditation, comme je vous le précise dans l’article « Relaxation: Est-ce une méthode efficace pour gérer l’angoisse? », il vous est proposé de suivre différentes exercices pour apaiser vos sens. Ils font partie de ce qu’il est convenu d’appeler la médecine douce.

En matière de méditation, il s’agit alors de revenir au temps présent pour vous détendre. Cela signifie cesser d’anticiper. Arrêter de contrôler. Un peu comme avec des exercices de relaxation.

Si la démarche est intéressante, elle ne peut être envisagée comme une méthode pour vaincre une crise de panique. Mais je ne vous empêche pas d’essayer. Tout comme d’essayer les médicaments.

Enfin, comme j’ai à l’écrire, le dire, et le répéter, si la méditation était une solution aux crise de panique, vous n’auriez pas besoin d’y revenir – de la pratiquer – aussi souvent et aussi longtemps…

Existe t’il des médicaments contre la crise de panique ?

Autant que vous le sachiez tout de suite. Il n’existe aucun médicament contre les crise de panique. Bien sur, si vous consultez un médecin psychiatre, celui-ci ne manquera pas de vous prescrire antidépresseurs et anxiolytiques.

Cela va peut-être contenir certains de vos symptômes de crise de panique. Mais, en aucun cas, ce type de médicaments n’est une solution aux crise de panique.efficace pour gérer l’angoisse? »

Il ne faut pas oublier que ce type de médicaments a des effets secondaires d’une part et que si la prescription n’est pas accompagnée d’une prise en charge thérapeutique spécifique, prendre des médicaments pour contrôler une crise de panique n’a aucun sens.

Un peu comme la méditation, la relaxation ou encore l’hypnose dont je vous parle ci-après.

Crise de panique et hypnose

Sur la foi de mon expérience thérapeutique depuis près de 30 ans, je ne suis pas convaincu de l’efficacité de l’hypnose comme traitement de la crise de panique. Tout comme je vous l’ai précédemment expliqué au sujet de la méditation et ou de la relaxation pour traiter une crise de panique, si l’hypnose peut calmer une crise de panique, elle ne résout pas le problème de fond.

Hypnose pour traiter l'attaque panique

J’en veux pour preuve bien des patients qui me contactent parce-qu’ils sont victimes de crise de panique. Ils ont tout essayé. Psychanalyse, psychologie clinique, psychiatrie, médicaments, et hypnose.

En ce dernier cas, comme dans ceux que je cite précédemment, les résultats sont assez faibles et ne tiennent pas dans le temps. Je le répète donc. Si cela soulage, plus ou moins, cela ne permet pas de vaincre une crise de panique de façon définitive.

La question se pose donc de savoir comment traiter une crise de panique. De façon efficace et durable.

Comment traiter une crise de panique ?

Il existe multitude de moyens qui peuvent être assez complémentaires les uns des autres. La plupart des gens ont le même comportement quand ils sont victimes de crise de panique. Aller consulter leur médecin traitant voire un psychiatre.

Or, la vocation de ces deux professionnels de santé est bien évidemment de faire un diagnostic dans un premier temps. Dans un second temps, de vous soigner à l’aide de prescriptions de médicaments.

Assez rapidement, quand les molécules sont adaptés à votre symptomatologie, ces médicaments vont atténuer voire éliminer vos symptômes d’angoisses. Cela va influencer l’émergence d’une crise de panique. Mais cela pose deux difficultés.

La première est qu’il est nécessaire que vous preniez ces médicaments sur un moyen ou un long terme. Entre 3 mois et un an. Voire plus.

Le second problème est que si ces molécules apaisent vos symptômes, elles n’apportent pas de solution au problème de fond. Au surplus, prendre ces médicaments sur une telle durée génère une dépendance!

Beaucoup de gens, nonobstant la prescription médicale, consulte un(e) psychologue ou un(e) psychanalyste. Ces deux approches vont vous aider mais…

Des années durant, vous allez pratiquer ce que l’on appelle de la libre association. C’est à dire faire des liens avec votre histoire de vie. Comme avec la construction de votre personnalité, et vos crise de panique.

Si cette démarche est intéressante. Intéressante dans la mesure où elle vous permet de vous ré approprier votre propre histoire. La difficulté réside dans la longueur, le temps passé, de la prise en charge. Il existe un moyen bien plus rapide pour traiter les attaques de panique.

Crise de panique et thérapie comportementale

Vous parler de l’approche comportementale pour traiter une crise de panique m’est facile puisque c’est l’objet même de mon métier! Mais pas seulement.

En effet, des années durant, j’ai aussi pratiqué la thérapie analytique. J’ai moi même fait une cure psychanalytique pendant plus de 10 ans.

A la fois, pour résoudre mes problèmes personnels mais aussi pour agir un positionnement professionnel. Mon objectif étant e rendre les choses me concernant le plus clair possible. Et, à ce propos, la thérapie comportementale est une approche très pragmatique.

Il ne s’agit pas de travailler de façon exclusive, voire réductrice, sur votre histoire personnelle. En tant que comportementaliste, ce n’est pas ma première démarche. Non pas que cela ne m’intéresse pas mais je n’ai tout simplement pas besoin d’aller chercher cela.

Ce qui, dans votre histoire, a pu motiver de tels troubles émerge ensuite, naturellement. Sans que l’on perde du temps à aller chercher. C’est le processus même de l’approche comportementale qui participe à l’émergence de ce qui explique votre problème. Çà vient tout seul.

Ce sur quoi vous et moi nous concentrons, c’est le contexte dans lequel vous êtes victime d’attaque de panique. Ainsi, nous travaillons sur les réponses que vous formulez aux questions que je vous pose. Grâce à vous, nous comprenons le mécanisme de vos attaques de panique.

Ceci va me permettre de vous prescrire des exercices thérapeutiques très simples et très efficaces. Très rapidement, vous ne souffriez plus de crise de panique.

En l’espèce, il ne s’agit pas que vous ne soyez plus victime de vos peurs paniques à un instant « T ». Plutôt que vous n’en soyez plus affecté. De façon définitive!

Comment gérer une crise de panique ?

Victime de crise de panique à cette idée, mon ami m’explique qu’il l’est d’autant plus que cette femme est intelligente, cultivée, jolie, je pose 4 et je retiens 2 (Oups!).

Elle a une activité professionnelle que bien des hommes lui envieraient, elle est financièrement autonome, je pose 4… non non… En plus elle est enjouée alors que lui se trouve triste voire morose.

Autant de sujets à propos desquels mon ami alimentait son propre sentiment d’échec à venir. J’ai donc demandé à mon ami ce qu’il craignait quant à ce rendez-vous. Et lui de me répondre qu’il était pris de crise de panique à l’idée d’être gauche, maladroit, emprunté, de dire des choses inintéressantes. Globalement, de ne pas savoir plaire à cette femme et, pire, de ne pas savoir susciter l’intérêt chez elle, voire… le désir.

Je lui ai donc demandé ce qu’il envisageait comme solution. Et lui de me répondre que la solution qu’il avait consistait à lui poser un lapin! De fuir!

Crise de panique: une solution contre intuitive

Je répondis donc à mon ami que je comprenais qu’il veuille fuir mais je lui demandais, s’il réagissait de la sorte, ce qui lui va penser de lui même. Il me répond qu’il ne s’aimera que moins – alors qu’il ne s’aime déjà pas beaucoup – et, alors qu’il aurait une ouverture comme disait Michel Blanc dans « Les Bronzés » et qu’alors qu’il se connaît puisqu’il a déjà vécu ce genre de situations, je cite: « Je vais être transpirant, moite, je vais me sentir bête. En tous cas, je serais tellement stressé que je serais très en deçà de ce que je souhaite qu’il se passe« .

Je confirme auprès de mon ami que sa solution est donc d’éviter cela, de ne pas honorer ce rendez-vous. Ce qu’il me confirme et ce à quoi je lui oppose ce qu’il risque d’en ressentir. J’entends donc, qu’effectivement, il aura de lui une image encore plus mauvaise.

Et moi de lui demander ce qu’il craint de pire. Il s’énerve, réitère ses propos de tout à l’heure tout en me précisant que s’il se rend à ce rendez-vous, nonobstant une crise de panique, il craint d’obtenir un résultat inversement proportionnel à ceux désiré. En même temps, il convient que s’il fuit, il sera profondément malheureux et ce d’autant plus qu’il aura encore dans un sentiment d’échec.

Comment contrôler une crise de panique ?

La crise de panique répond à un processus particulier au sens où il y a une somme d’éléments personnels, contextuels ou environnementaux qui participent à faciliter une crise de panique.

Ainsi, si vous êtes fatigué(e), victime d’anxiété, stressé(e), contrarié(e) par un ou plusieurs éléments qui vous inquiètent, vous pouvez accumuler des émotions que vous tentez de contrôler. Alors, souvenez-vous.

Contrôler vos émotions est la pire des choses que vous puissiez faire. Contrôler ses émotions cela signifie que lorsque vous éprouvez une émotion et qu’elle vous met en difficulté (peur, joie, tristesse, dégoût, colère, honte, culpabilité) vous la rejetez par peur de ne pouvoir l’exploiter et vous faites comme si rien ne se passait.

Dans le cas de Jean-François, il y a une somme d’émotions et d’évènements qui ont favorisé ses récentes crise de panique. Des situations vécues, et qui semblent s’être répétées de diverses façons, ont participé à ce que JF voit son capital de confiance en soi fondre comme neige au soleil.

Crise de panique : pourquoi vous ne devez pas contrôler vos émotions

Dès le départ, face à des situations qui semblaient lui échapper, Jean-François a renforcé ses défenses. Il a utilisé des outils de coercition devant des adolescents qui refusaient d’obtempérer, et de satisfaire leurs engagements.

Jean-François s’est retrouvé confronté à certains échecs pédagogiques qui ont altéré la confiance qu’il pouvait avoir en lui. Et, partant, l’ont empêché de contrôler une crise de panique quand il la sentait venir.

Progressivement, alors qu’il en avait maintes fois discuté avec ses collègues de travail, cet éducateur spécialisé s’est senti mis en cause. C’est du moins ce qu’il m’explique bien que, il en conviendra plus tard, c’est son état de fatigue plus un autre élément très personnel qui auront favorisé ce sentiment d’être mis en cause dans un conflit répété.

La pire erreur

Quotidiennement, Jean-François se rend compte qu’il dort mal. Sa compagne l’informe qu’il geint en dormant. Lui dit qu’il se réveille fatigué et victime d’angoisses matinales.

Plus il se rapproche du centre dans lequel il travaille, plus ses angoisses augmentent. Jean-François souffre de ruminations, et se fait des films quant à la façon dont chaque journée de travail va se dérouler.

Pour faire court, une fois n’est pas coutume, Jean-François cherche à contrôler son problème. Comme s’il voulait le prévenir pour mieux le contrôler. De sorte à ce que cela ne lui échappe pas.

Le processus est en route. Jusqu’au jour où, débordé d’émotions, Jean-François sort des ses gonds. Il en est à deux doigts de frapper un ado.

Il ne faut pas se rassurer quand on fait une attaque de panique

Bien qu’expérimenté, Jean-François fait un plaisir à nul autre pareil à l’ado avec lequel il est en difficulté interactionnelle. Il perd de son autorité devant cet adolescent.

Jean-François avoue son impuissance. Il perd ses moyens et, partant, se décrédibilise. Il s’éloigne de cette autorité qu’il revendique tant. Il perd le contrôle, celui de ses émotions.

Par extension, il n’arrive pas à contrôler une crise de panique, même minime.

L’injonction paradoxale

Il tente de les retrouver jusqu’au moment où, ce qui devait arriver arrive. Notre éducateur spécialisé n’arrive plus à utiliser ses ressources. C’est à dire son expérience.

Mais pourquoi donc ce monsieur en est-il arrivé à ce point? Celui où il s’ordonne de réussir alors qu’il a construit, inconsciemment il est vrai, ce qu’il vit comme un échec?

Très fréquemment, je constate que l’histoire des personnes qui me consultent paramètre leur relation à leurs émotions. Ou plutôt ce qu’ils ont retenu de leur éducation. J’en veux pour preuve ce qu’il est convenu que l’on appelle « l’injonction paradoxale ».

Cette injonction est une phrase prononcée une ou plusieurs fois par un parent. Ou un proche faisant autorité. Une phrase du type: « Fais ce que tu veux mais gagne de l’argent » ou « Fais ce que tu veux mais tu n’y arriveras pas« . Cela signifie donc qu’une chose est dite et son contraire dans la même phrase.

Avec Jean-François, nous explorons plus avant sa relation à l’autorité. Sa relation au pouvoir. Comme sa relation à l’image de lui même. Enfin, la façon qu’il a de s’affirme. C’est là que nous allons découvrir une injonction paradoxale intéressante.

Comment construire votre propre échec en 1 leçon ?

JF se souvient qu’un jour, il a annoncé très fier à sa mère enseignante le métier qu’il souhaitait faire. Laquelle lui a répondu qu’elle soutenait son choix mais… que c’était un métier difficile et ingrat et que lui, son fils, n’avait pas le droit de se tromper.

Cette maman a dit cela de façon tout à fait innocente. Elle n’a sans doute pas imaginé quelles conséquences cela pourraient avoir pour son fils.

Or, celui-ci, s’il a confirmé son choix et a conscience de la difficulté, n’en n’a pas moins retenu ce que sa mère lui a dit. Il a fait de cette injonction une nécessité impérieuse à satisfaire en toutes circonstances.

Les années ont passé. Jean-François a inconsciemment cultivé ce qu’il avait perçu comme un ordre impérieux de sa mère. Il a donc peur de s’y trouver confronté.

Il craint de paniquer devant l’éventualité d’un échec. De fait, il se sent d’autant plus mal qu’il craint de ne savoir contrôler une crise de panique. S’il panique.

Ainsi, à chaque évènement professionnel à propos duquel JF se sentait mis en cause dans sa légitimité, et qui participait à lui faire peur d’échouer, cet éducateur s’enjoignait l’ordre de réussir.

De la difficulté de prendre de la distance (lâcher prise)

C’est ainsi que, non sans quelques angoisses ponctuelles, ce monsieur a traversé des années d’expérience et d’implication. Ce qui a fonctionné pendant des années a fini par trouver sa limite. Jean-François s’est retrouvé fragilisé par quelques échecs cuisants avec des adolescents qu’il n’arrivait pas à aider.

Il a fini par en faire une affaire personnelle. Si cela ne fonctionnait pas, c’était de sa faute. Pour se protéger de ce sentiment de culpabilité – la phrase de sa maman résonnant à sa tête -, Jean-François redoublait d’énergie pour réussir à contrôler une crise de panique, ce qui creusait un peu plus sa peur d’échouer, et lui donnait un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré.

Crise de panique : échouer c’est réussir !

Plus il avait peur d’échouer, plus il dépensait d’énergie pour réussir, et plus il allait a devant de son propre échec puisqu’il en faisait, émotionnellement parlant, une affaire personnelle. En fait, Jean-François, pour se protéger, réagissait et perdait toute objectivité. En dépensant autant d’énergie, il participait activement à la gaspiller. Et d’une façon telle qu’il avait toutes les chances de créer une crise de panique. Puis le renouvellement aggravé de ses crise de panique.

Il comprend comment il s’empêche de contrôler une crise de panique. Dès lors, il réussit à reprendre un comportement adulte et responsable. Il y a réussi à la faveur d’un premier élément de travail, un diagnostic. C’est un outil de travail que je vous invite aussi à utiliser. Ainsi, nous comprendrons tout ce qu’il y a à comprendre. Et ce, que vous souffriez de crise de panique, d’angoisses, d’anxiété ou de phobie.

Traitement de la crise de panique

En quelques séances, JF a réussi à retrouver de lui une image positive et à objectiver. Cela signifie ne pas lâcher prise et ne pas nécessairement se sentir responsable en cas d’échec avec un ado. Il y a réussi en comprenant les mécanismes de défense qui étaient les siens. Ceux là même qui lui rendaient son comportement toxique.

En fait, ce monsieur réagissait comme un enfant. Il voulait absolument apporter la preuve à sa mère qu’il ne s’était pas trompé de choix. Partant, qu’il était donc légitime à exercer sa fonction. Tout en ayant peur de ne pouvoir continuer à apporter cette preuve.

Partant, il craignait, en cas d’échec, de perdre sa légitimité. Mais aussi l’approbation des sa mère, voire son amour. C’est du moins ce qui est apparu au cours du travail que nous avons fait ensemble. C’est un peu comme si la maman de ce monsieur apparaissait à chaque difficulté interactionnelle entre un adolescent et lui. Ce qui paramètre de façon infantile ses réactions émotionnelles. Et, dès lors, l’empêchait de contrôler une crise de panique en devenir.

Comment traiter une crise de panique ?

Dans le traitement de l’attaque panique par antidépresseur, le plus dur est le sevrage. Du coup, beaucoup de personnes n’arrivent plus à vivre sans cachets. Et ce, très souvent, pour le reste de leurs jours. Sachant que ces comprimés médicamenteux vous font perdre toute autonomie. A bon entendeur, salut.

C’est la raison pour laquelle je m’évertue à répéter que la thérapie comportementale est la forme de traitement la plus recommandée. Et toute autre forme d’angoisse aigüe ou de crise d’anxiété. C’est un traitement non médicamenteux. Il n’a aucun effet secondaire sur l’organisme.

Son but consiste à vous aider à vivre les situations anxiogènes. Sans pour autant avoir de crise. Il s’agit donc de vous permettre d’avoir un comportement adapté. D’objectiver. Ce qui vous permet de conserver estime de soi et confiance en soi.

C’est dans cet esprit que j’ai conçu mon programme thérapeutique et comportemental en ligne : Le Programme ARtUS.

Ce programme élimine rapidement et définitivement toute crise de panique. Au surplus, il vous permet d’éviter les risques de rechute. La stratégie comportementale que ce programme utilise est approuvée par plusieurs études scientifiques. C’est donc la meilleure alternative à la prise d’antidépresseurs.

En conséquence, pour pende connaissance de cette méthode comportementale pour vaincre les crise de panique et en bénéficier, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après :


La + efficace des solutions commence ici.


Article mis à jour le 15 octobre 2023 par Frédéric Arminot.


Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats). Pour en savoir +, je vous invite à prendre connaissance du protocole de résolution de problèmes en ligne que j'ai conçu. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi bénéficier de consultations thérapeutiques en cliquant sur ce lien : Consultations thérapeutiques

    9 replies to "Crise de panique : comment calmer une crise d’angoisse aigüe ?"

    • Frédéric Arminot

      Bonjour Rachid,

      Je reste dans l’attente de réponses aux questions que je vous ai posé.

      En l’absence de celles-ci, il me semble difficile d’envisager comment vous aider.

    • Rachid

      Bonjour j’ai besoin de l’aide je fais des crise d’agoraphobie depuis presque 20ans Pouvez-vous m’aider s’il-vous-plaît

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Je vous fais réponse par mail.

    • hassane cherif

      Bonjour ou bonsoir Frédéric je vous remercie de m’avoir répondu, en faite il y’a 5 ans de cela que j’avais fumé du cannabis une fois, je me souvient cette nuit là j’étais traumatisé jusqu’à ce que je ne sais même pas ce que je faisais j’étais remplit de panique parce-que j’avais sensation devenir un fou au bout de quelques heures cela à réduit d’intensité quelques jours après voir des semaines ces effets n’ont pas totalement disparu voir des mois et des années sans que ma vit devient comme avant cela à créé en moi des angoisse de crise panique, j’ai peur de foule, peur d’être enfermé etc… Mes symptômes sons identiques des angoisse et de panique que vous parlez, je vivais mais je ne sais plus quoi faire pour retrouver mon bien être comme avant, j’ai crû que le temps soignera mon problème mais sa ne fait que compliqué, j’ai perdu confiance en moi.j’ai testé les méditation, pleine conscience, hypnose etc….sa me soulage souvent mais en réalité je vis toujours avec mes problèmes, en plus cela à affecté mes études j’oublie vite, et des difficultés à l’apprentissage.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Afin de m’aider à vous conseiller au mieux de vos intérêts, pourriez-vous m’adresser un mail (onglet rouge à droite de votre écran) en m’expliquant ce que sont vos symptômes, et ce que vous avez fait jusqu’à maintenant pour essayer de résoudre vos symptômes.

      Merci par avance, et belle journée à vous.

    • hassane cherif

      Bonjour Frédéric en faite je souffre de crise d’angoisse, de panique, et dépression, s’il vous plaît j’ai besoin d’aide.

    • Frédéric Arminot

      Bonjour,

      Merci de votre intérêt. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser.

    • Molin

      Intéressant

    • Molin

      intéressant, merci pour cet article! M.j

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