Le meilleur moyen de se débarrasser de l’hypocondrie est l’approche systémique de Palo Alto. Il s’agit d’une thérapie brève qui permet de vaincre tout comportement hypocondriaque en moins de 3 mois.
Grâce à des interventions stratégiques adaptées à chaque cas, il suffit de suivre chaque exercice tel qu’il est communiqué. Cela ne prend pas plus de 15 minutes par jour et plus de 95% de vos symptômes sont éliminés en moins de 3 mois.
A l’angoisse et l’anxiété succèdent confiance en soi et autonomie. Une fois les pensées irrationnelles et anxiogènes maitrisées, cela produit une sorte de désensibilisation aux situations réelles vécues comme pénibles et douloureuses.
L’objectif est d’objectiver et de lâcher prise – et, ce faisant, de renforcer le capital de confiance en soi.
Petit à petit, les fonctionnements cognitifs (réactions automatiques) sont positivement modifiés et, partant, les réactions face à des situations autrefois insurmontables sont neutralisées.
Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale ?
Le coaching comportemental est la meilleure solution pour venir à bout de l’hypocondrie. Mais comment se déroule cette approche stratégique et brève orientée solution ?
Cela se déroule en 4 phases simples et efficaces :
1 – Identification des mécanismes symptomatiques,
2 – Neutralisation totale des symptômes,
3 – Traitement de la genèse de l’hypocondrie,
4 – Consolidation de la solution.
La première phase permet de comprendre le mécanisme du problème et, partant, tous les contextes et les environnements qui lui donnent vie.
C’est un excellent moyen de découvrir le fameux bénéfice caché de ce type de phobie.
Grâce à 3 exercices très efficaces, les symptômes sont neutralisés en moins de 3 semaines, et ce de façon définitive. Il suffit simplement de suivre le protocole.
Les phases 3 et 4 permettent non seulement de traiter le fond du problème puisque celui-ci est lié à un trouble anxieux, mais aussi de consolider la solution de sorte à ce que la phobie ne ne transfère pas en un autre problème, ni qu’il y ait de rechute possible.
Tout se passe de façon naturelle, sans aucun médicament, et un accompagnement personnalisé est prévu tout au long du parcours thérapeutique.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Il ne faut pas confondre
Pour l’heure, l’un des clichés les plus tenaces autour de l’hypocondrie, c’est que l’hypocondriaque aurait peur de tomber malade. Il serait donc un maniaque de l’hygiène et de la désinfection pour tuer tous les germes, virus et bactéries.
En fait, ce comportement est celui du nosophobe, une personne qui souffre effectivement de la phobie de tomber malade et qui est obsédée par l’hygiène.
Souvent on qualifie d’hypocondrie des comportements typiques de la nosophobie. En fait, l’hypocondriaque n’a pas peur de tomber malade.
Un simple rhume ne l’inquiète pas du tout. Dès lors, on ne considère pas toujours l’hypocondrie comme une phobie. En effet, la personne hypocondriaque est plus précisément obsédé par sa propre mort.
Elle est convaincue d’être atteint d’une maladie grave dont les symptômes ont été mal interprétés (ou souvent pas du tout considérés). Il ne s’agit donc pas la peur d’être malade, mais l’idée obsédante d’être en train de mourir.
Il s’agit donc d’une phobie elle-même symptôme d’anxiété.
Les causes de l’hypocondrie
La moindre petite altération, le moindre signe suspect, que ce soit de la fatigue, un bouton, un petit problème respiratoire, une diarrhée soudaine et ponctuelle, le moindre soupçon d’une crise de tétanie, tout l’alerte.
Tous les signes d’altération de l’état physique génèrent une angoisse profonde. Au début, le patient inspecte scrupuleusement chaque signe puis, il essaye de lâcher prise.
Il tente alors de se convaincre de l’inutilité de son comportement mais il ne peut s’empêcher de s’inspecter, de s’ausculter.
Il se renseigne sur le moindre signe qu’il découvre et ce qui doit arriver, arrive. L’obsession prend de plus en plus de place et devient envahissante.
Les diarrhées sont bien évidemment un signe de trouble stomacal grave ; ne difficulté à respirer, un cancer du poumon ; une oppression de la cage thoracique, un probable infarctus, et le tout à l’avenant. L’hypocondrie prend une place grandissante et devient carrément handicapante dans le quotidien.
Les gens écument tous les centres médicaux possibles, à de multiples reprises consultent leur médecin généraliste lequel prescrit beaucoup d’examens qui disent toujours la même chose : pas de signe clinique probant, pas d’indications claires de symptômes d’une pathologie quelconque.
Last but not least, le médecin traitant participe au comportement pathologique de son patient. Ne lui prescrit-il pas des examens complémentaires tout en lui disant qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter : « Ce n’est que c’est du stress, rien d’autre.« .
Et c’est bien dans ces tentatives répétées qui consistent à rassurer son patient que le problème trouve un ancrage dramatique.
L’hypocondrie apparaît souvent après un traumatisme
La peur de la maladie induit un comportement qui se développe souvent chez les personnes anxieuses au fil du temps, souvent à la faveur de situations difficiles et répétées (par exemple une crise sanitaire de plusieurs années comme le COVID).
Cela apparaît le plus souvent après un traumatisme brutal, même si elle peut prendre des années à se manifester. Généralement, c’est la mort brutale d’un proche qui provoquera l’hypocondrie.
Souvent ce proche était en parfaite santé jusqu’à ce qu’une maladie foudroyante le tue en quelques semaines ou quelques mois. L’hypocondriaque est profondément marqué par l’événement et conserve l’idée qu’il est possible de se croire en parfaite santé alors que l’on est en fait mourant.
C’est surtout la possibilité d’être mourant sans qu’aucun symptôme criant ne se manifeste qui obsède l’hypocondriaque ce qui explique ce besoin obsessionnel d’avoir toujours un temps d’avance sur une pathologie présumée ce qui, bien évidemment, alimente l’anxiété originelle du patient.
Il commence donc à analyser très précisément chaque petit inconfort du quotidien et l’extrapole en preuve incontestable d’une maladie mortelle. Ainsi, une simple douleur au dos peut devenir un cancer des os en quelques minutes.
La peur de perdre le contrôle de la santé
Vous l’avez compris, l’hypocondrie est une peur excessive de la maladie. Être malade, de quelque façon que ce soit, n’a rien de plaisant. Sauf à ce que l’on ait plaisir à souffrir. Je fais référence ici à la notion de bénéfice caché d’un problème.
Être malade, c’est perdre son autonomie, c’est perdre le contrôle. Ensuite, c’est une question de personnalité.
En ce qui me concerne, si j’ai une grippe, je ne me vois pas avec une grippe espagnole. Pour mémoire, en l’espace de 2 ans (1918 – 1920), cette pandémie grippale fit plus de 20 millions de morts.
La médecine évoluant, la probabilité d’une résurgence de cette pandémie est infime. Mais une personne hypocondriaque n’est pas de cet avis. Pour elle, toute maladie, à plus forte raison infectieuse, est porteuse de mort.
La personne n’est pas en situation émotionnelle d’objectiver. Même une sinusite est un drame et ce qui s’ensuivre peut être bien plus grave, mortel donc. C’est donc le besoin obsessionnel d’anticiper qui nourrit l’hypocondrie.
C’est comme une sorte de cercle vicieux. La peur excessive de la maladie contraint la personne intéressée à ne pas perdre le contrôle de son état de santé ce qui nourrit sa peur d’être malade puisqu’elle craint de ne pas être à la hauteur de la situation potentiellement grave à gérer.
Reste alors une question pour sortir de trouble obsessionnel qu’est la peur excessive de la maladie : comment se soigner quand on est hypocondriaque ?
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