Le grand truc, ou la grande expression quand quelqu’un a un problème, c’est de lui dire qu’il psychote. Une façon comme une autre de signifier que l’on se fait des idées. Or, cette expression, née du mot psychose, n’est pas innocente, et le fait de la faire glisser dans le langage commun n’est pas innocente non plus.

C’est un abus de langage qui a pour fonction de marquer les esprits pour indiquer la gravité de l’illusion, et la nécessité de revenir à la réalité.

Je m’en veux déjà d’éventuellement jouer les redresseurs d’expression inappropriée, mais il me semble important de resituer le contexte de la psychose, partant, de la remettre à la place qui est la sienne.

Du coup, sachez que la psychose est un trouble particulièrement dangereux et que les personnes concernées n’en sont pas forcément conscientes.

C’est la raison pour laquelle, je fais état dans cet article lié à la psychose des éléments suivants :

  1. Définition de la psychose.
  2. Causes et symptômes de la psychose.
  3. Comment traiter la psychose.

Définition de la psychose

Le mot psychose traduit une perte de contrôle avec la réalité. Selon le dictionnaire Larousse, c’est, je cite :

 » L’altération globale de la personnalité bouleversant les rapports du sujet avec la réalité ».

La psychose est donc une maladie mentale grave qui entraine un état d’irréalité et de délire qui s’apparente à un sentiment de persécution identique à de la paranoïa. L’une de ses caractéristiques principales est le déni de la personne considérée comme psychotique par rapport à sa situation.

Les hommes sont les plus touchés par ce trouble du comportement qu’est la psychose. Les premiers signes psychotiques émergent souvent au cours de l’adolescence puisqu’ils font leur apparition entre 16 et 30 ans. Pour les personnes ayant déjà souffert d’une maladie mentale par le passé, les risques de souffrir d’un trouble psychotique sont importants.


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Causes et symptômes de la psychose

Au tout premier épisode de crise de psychose, il est relativement difficile d’en déterminer les causes avec précision. Les symptômes psychotiques a un lien direct avec d’autres troubles psychiques comme la dépression , et aussi la toxicomanie, ou encore la psychose maniaco-dépressive, la schizophrénie et, bien sûr, une névrose.

Voilà pourquoi, dès les premiers soupçons, il est important d’agir. Ainsi, vous trouverez ci-dessous quelques symptômes qui devraient éveiller votre vigilance.

Pensées confuses

Penser à un million de choses à la fois, et ne rien pouvoir rien faire entre chaque pensée, indique un trouble conséquent. Si votre esprit est agité, et part dans tous les sens tout le temps, c’est le signe d’un trouble psychique important.

Problèmes de concentration

Pour une personne souffrant de trouble psychotique, il est impossible de se focaliser sur une tâche. Encore moins de l’accomplir du début jusqu’à la fin. Cette personne atteinte de psychose est très désorganisée. Elle a plusieurs tâches inachevées en attente.

Idées délirantes

Une personne souffrant de psychose a tendance à tout envisager de façon négative, et voit le mal partout. Dès qu’une chose ne se passe pas comme elle l’a prévu, elle dramatise la situation et pense qu’il y a un complot contre elle, ce qui fait penser à un trouble paranoïde comme évoqué précédemment.

La question de la violence

Dirigée contre soi ou contre les autres, quand elle devient récurrente, la violence est le signe d’un déséquilibre psychique. S’il est normal de s’énerver, ou de se mettre en colère, çà l’est beaucoup moins de faire preuve d’agressivité ou de devenir violent à chaque fois que quelque chose ne va pas. Ce peut être révélateur d’une maladie mentale relativement grave.

La perte de contrôle

  • Impression de perdre le contrôle de ses pensées,
  • Illusion d’avoir le contrôle des pensées des autres,
  • Hallucinations auditives,
  • Être le ou la seul(e) à entendre des voix, comme à voir des choses ou des personnes,
  • Bouffée délirante.

Si cela vous arrive souvent, ou si l’un de vos proches en parle souvent, avec l’illusion d’avoir un don de vision, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. C’est l’un des signes les plus alarmants du trouble psychotique.

Un témoignage explicite au sujet de ce trouble de la personnalité

Voici un témoignage anonyme dans lequel vous vous retrouverez peut-être :

« Je n’arrivais plus à me concentrer, et mes pensées allaient dans tous les sens. Même quand une tasse tombait dans ma cuisine, je pensais à un tremblement de terre. J’avais l’impression qu’on essayait constamment de me faire du mal. Je vivais dans une peur permanente. J’entendais des voix dans ma tête qui me tourmentaient et m’incriminaient pour chaque acte que je posais. J’ai bien gardé tout cela pour moi, car je pensais que c’était normal. Ce n’est qu’après des consultations et un traitement que j’ai compris que je souffrais d’un trouble psychotique.« 

Si ce témoignage évoque quelque chose pour vous, à votre sujet ou à celui d’un proche, ne conservez pas ce que vous ressentez par devers vous. Parlez-en et agissez en conséquence afin de bénéficier d’un traitement de la psychose adapté à votre cas ou à celui de la personne intéressée.

Le traitement de la psychose

À priori, le premier réflexe pour retrouver une santé mentale équilibrée est de recourir à des médicaments en consultant un psychiatre. Bien que cela soit efficace sur le long terme, les effets secondaires de la médication sont importants, et peuvent vous affecter pour le reste de vos jours. Il s’agit de :

Le traitement médicamenteux de la psychose s’entend à vie. Vous risquez alors de ne plus pouvoir vivre sans prendre des cachets, ce qui vous retire toute autonomie, à plus forte raison si vos troubles mentaux ont nécessité plusieurs hospitalisations ce qui peuvent avoir été rendues nécessaires par une psychose hallucinatoire chronique.

Si vous souhaitez être libre de toute entrave médicamenteuse, l’une des solutions contre la psychose est de recourir directement à une thérapie comportementale, une thérapie brève orientée solutions. Elle est fortement recommandée dans le traitement de multiples troubles psychiques dont la psychose.

L’approche comportementale systémique et stratégique présente un avantage important. Elle vous permet d’identifier votre problème avec précision, comme les véritables causes de votre état psychotique.

Dans une démarche structurée, le coach comportemental aide son patient à reconnaître la réalité de son problème psychique afin d’initier le processus de guérison.

Psychose et approche comportementale

La démarche se résume en 4 étapes :

  1. Faire le point des pensées et des comportements problématiques avec le patient afin de faire un bilan émotionnel et mental. Ce bilan intègre des facteurs liés à l’environnement affectif, social, professionnel, et économique.
  2. Identifier un ensemble de pensées et de comportements plus adaptés à la situation du patient
  3. Selon un planning précis, exposer – mentalement – le patient aux situations à la base des symptômes ressentis. Ceci afin de tester les schémas de pensée et de comportements préalablement convenus.
  4. Observer les réactions physiques et psychiques du patient pour ajuster les schémas de pensées et les comportements théoriques.
  5. Conception et mise en place de comportements de changement (cf. conduite du changement).

Un suivi dans le cadre de l’approche comportementale dure entre 6 et 8 semaines. Pour obtenir des résultats rapides, il est généralement convenu d’une fréquence régulière.

Cependant, la personne qui consulte le coach ou thérapeute, peut envisager de mettre en place un système de consultations ponctuelles en fonction des exercices prescrits, et, bien sur, du délai nécessaire à leur réalisation.

Cela signifie qu’entre deux séances, le patient a un ensemble d’exercices à suivre. Il s’agit pour lui de reprendre progressivement le contrôle de sa vie. Le traitement se fait sans médicaments et n’a aucun effet secondaire.

Traitement de la psychose par une démarche structurée

Plus vite vous consultez, plus vite vous guérissez. Je vous suggère donc de ne pas attendre que les symptômes de la psychose empirent.

Quelle qu’en soit la raison, peut-être ne pouvez vous pas consulter un comportementaliste à son cabinet. Il est vrai que nous sommes en petit nombre.


Mieux communiquer sur les tocs

Frédéric Arminot
Frédéric Arminot

Ancien grand anxio-dépressif, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, je suis spécialisé dans le traitement des problèmes d'angoisse, d'anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, et exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste (thérapeute/coach comportemental). Mes compétences dans les domaines de l'approche systémique de Palo Alto (approche stratégique et brève orientée solution) me permettent de résoudre 16 cas sur 17 en moins de 2 mois (95 % de résultats).