Je me souviens d’une vidéo que j’ai faite sur ma page YouTube à propos de la spasmophilie laquelle s’apparente à une crise de tétanie. Cette vidéo me vaut régulièrement des récriminations parce que je ne me suis basé que sur la question émotionnelle pour expliquer les crises correspondantes.
J’ai eu beau écrire que je comprenais le point de vue des personnes qui laissaient des commentaires courroucés sur Youtube, et justifier mon positionnement, rien n’y a fait. Je prends donc la décision d’écrire un article pour que les choses soient plus claires.
Effectivement, la vraie question n’est tant de savoir si ce que j’écris déplait ou non mais de savoir comment vaincre ces spasmes viscéraux, en tant que symptôme d’anxiété.
Pour celles et ceux qui considèrent qu’entre le moment de la publication de la vidéo et cet article, il s’est écoulé beaucoup de temps, c’est pas faux : est besogneux qui peut.
Revenons à nos moutons.
Encore appelée crise de tétanie, ce syndrome d’hyperexcitabilité musculaire est une maladie qui touche majoritairement les femmes. Ses symptômes ont un impact important sur le quotidien de la personne qui en est affectée au point que la personne intéressée se dit souvent : » Je ne me sens pas bien « .
Comment traiter une crise de spasmophilie ?
Tout comme l’angoisse ou l’anxiété, la tétanie peut s’exprimer sous forme de crise.
On entend cette dernière comme un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui émergent de façon soudaine et massive. D’ailleurs, cela est parfois si violent que crise de panique ou attaque de panique sont fréquentes.
Pour traiter une crise, il faut agir de la même façon que pour traiter une crise d’angoisse.
En effet, une crise est l’aboutissement d’une série de symptômes de stress. Une alchimie, ô combien toxique, qui traduit un épuisement nerveux, une impossibilité ponctuelle et violente, à gérer l’émotion ou la situation de trop. Un peu comme une crise d’anxiété.
C’est précisément ce à quoi fait allusion Christel Veyret Arnaud, Docteur en pharmacie, dans sa thèse: « Données récentes sur la spasmophilie« .
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
Comment sortir d’une crise ?
Le symptôme typique de ce genre de crise est la contraction involontaire et continue des muscles. On parle alors de crise de tétanie et les patients qui en souffrent sont obligés de s’immobiliser. Dans certains cas, la crise provoque d’importantes douleurs musculaires.
Pourtant, ce syndrome est le résultat d’un trouble anxieux. C’est donc une réaction psychologique et non pas physiologique. Pour gérer une crise, vous devez donc adopter quelques bons gestes, dont la plupart sont communs à la gestion d’une attaque de panique.
Commencez donc par vous asseoir pour solliciter le moins possible vos muscles. Si vous pouvez vous allonger, c’est encore mieux.
Ensuite, adoptez une respiration lente et maîtrisée en vous concentrant dessus. Inspirez profondément, retenez votre souffle trois secondes, puis expirez lentement.
Pendant que vous faites ces exercices de respirations, vous pouvez également appliquer quelques méthodes de méditation de pleine conscience pour vous calmer. Pour cela, explorez mentalement les parties de votre corps souffrant de contractures.
Sans juger, explorez vos sensations en étant le plus précis et le plus concentré possible. Maintenez également toujours un œil sur votre respiration.
Ces exercices très simples sont à la portée de tous et calment efficacement les crises émotionnelles. Mais, permettez moi d’insister : il s’agit là de méthodes pour calmer la crise, ce n’est pas la solution.
Les cas sans crise
Les crises de tétanie sont douloureuses et impressionnantes. Certains patients ne font jamais de crise, ou bien n’en font qu’une seule dans toute leur vie. Pourtant, on estime qu’ils en souffrent quand même. Comment est-ce possible ?
En fait, la crise de tétanie n’est pas la condition sine qua non de contractions musculaires. Involontaires, ces dernières peuvent être plus discrètes et avoir des conséquences difficiles au quotidien. Par exemple, un syndrome d’hyperventilation sans crise peut provoquer des maux de tête et des sensations de vertiges qui durent plusieurs semaines ce qui peut justifier des comportements hypocondriaques chez certain(e)s patient(e)s.
On prescrit alors du repos. Si les symptômes disparaissent quand le stress diminue, alors on soupçonne souvent un cas sans crise.
Un tel problème peut aussi avoir des conséquences douloureuses sur la digestion :
- Diarrhées,
- Nausées,
- Reflux gastriques,
- Etc.
Enfin, ces contractions involontaires discrètes peuvent aussi avoir des conséquences sur les douleurs musculaires.
Par exemple, certaines personnes anxieuses se réveillent parfois épuisées le matin et avec des courbatures. Pourtant, ils ont dormi longtemps et n’ont pas fait de sport la veille. En fait, ils ont passé la nuit à s’agiter et à contracter involontairement leurs muscles sous l’effet de l’anxiété.
Comment s’en sortir ?
Il existe plusieurs façon de sortir de la cryptotétanie.
La première des façons est de commencer par avoir quelques habitudes de comportement qui vous protègent d’une aggravation de vos symptômes.
La sophrologie, la méditation, ou la relaxation, sont autant d’outils que vous pouvez utiliser pour vous détendre. Plus spécifiquement quand on sait qu’il s’agit d’une tension nerveuse laquelle n’est pas sans faire penser aux conséquences d’un burnout.
Il existe quelques médicaments qui peuvent aider à soigner cette hyperexcitabilité nerveuse. Les deux premiers d’entre eux sont le calcium et le magnésium, mais il se peut que vous ayez aussi besoin de faire une crue de vitamines C, B1, B2, B6, et de fer comme de minéraux. Votre médecin est le plus à même de vous renseigner à ce propos.
Autant de démarches médicales qui n’ont d’intérêt qu’avec un traitement adapté de type thérapie comportementale.
Prévenir la spasmophilie
Il est possible d’éviter les crises de tétanie en adoptant quelques comportements sains au quotidien :
- Autant que faire se peut, évitez au maximum de consommer de l’alcool, du tabac, du café, des drogues, ou toute autre substance psycho stimulante (excitante). Cela peut constituer un facteur déclenchant, ou aggravant.
- Ayez une activité physique régulière. Cela est utile pour libérer votre corps des tensions accumulées, utile aussi pour vous redonner du tonus musculaire. Cela permet également la libération d’endorphines, hormones responsables du bien-être. Elles entraînent une sensation d’euphorie et de légèreté.
- Essayez d’avoir un sommeil de qualité. Il est important de vous reposer en suffisance pour permettre à votre corps de se renouveler et de permettre d’être moins sensible aux situations de stress.
- Essayez d’avoir une alimentation saine. Il est très bénéfique pour votre organisme de consommer des aliments riches en calcium et en magnésium. Augmentez votre consommation de légumes verts et aussi de fruits, de noix, de céréales, de laitages, comme de tout autre aliment riche en minéraux.
- Hydratez-vous correctement : buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour, et faites-en une habitude quotidienne.
Les médicaments
D’une façon générale, un traitement à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques vous est prescrit. Ces médicaments permettent de calmer les symptômes en cas de crise.
Cependant, prenez note qu’un traitement médicamenteux ne peut pas éliminer totalement votre problème. Ce type de soins médicaux est de moins en moins recommandé à cause de ses effets secondaires comme des risques de dépendance ou d’accoutumance.
En complément, d’aucuns recommandent la prescription initiale de magnésium. En fait, les avis sont très partagés dans la mesure où il ne s’agit pas une maladie en soi. Du coup, les avis sur ses causes, ses symptômes et ses modalités de soins divergent. C’est ce qui m’a valu une diatribe youtubesque (lire plus haut).
La sophrologie
La sophrologie est une thérapie qui consiste à dominer la douleur en apprenant à se détendre.
Par une série de massages et de prises de conscience mentale et corporelle, le sophrologue vous apprend à être à l’écoute de votre corps. Vous contrôlez vos émotions par la concentration. La sophrologie est également efficace pour calmer les crises de tétanie mais pas assez pour les prévenir.
La sophrologie c’est un peu comme la méditation. C’est bien pour se détendre mais cela ne traite pas le fond et la forme du problème au contraire de la thérapie comportementale. Quand je parle du traitement de la spasmophilie, j’entends par là éradiquer vos symptômes et retrouver le bien-être.
La thérapie comportementale
C’est le mode de traitement le plus efficace pour traiter la spasmophilie. Le coaching comportemental n’utilise aucun médicament. Il n’y a donc aucun effet secondaire sur l’organisme.
Cette approche thérapeutique, brève et stratégique, permet de traiter efficacement les crises de crispations et, surtout, de les prévenir.
Pour ce faire, 3 techniques sont utilisées :
- Identification et analyse des pensées dysfonctionnelles : Que ce soit au cabinet du coach, ou à l’aide d’un programme thérapeutique et comportemental en ligne, vous identifiez rapidement les schémas de pensées automatiques qui sont à l’origine de vos crises. Cela vous aide vraiment à analyser et prendre acte de l’irrationalité associée à votre problème.
- Restructuration cognitive : Naturellement, le programme thérapeutique en ligne vous permet d’adopter des schémas de pensées plus adaptés à votre réalité par des mises en situation imaginaires et paradoxales. Vous relativisez et, ainsi, vous ne subissez plus le stress lié aux situations que vous vivez quotidiennement.
- Apprentissage de nouveaux comportements : L’approche comportementale facilite des comportements utiles pour prévenir les crises comme pour traiter des crises au moment où elles surgissent. En quelques minutes, vous éliminez une crise. Plus vous faites cela, moins vous avez de crises jusqu’à ne plus en avoir du tout!
Comment guérir la spasmophilie ?
Consulter un médecin permet de déterminer une éventuelle carence en magnésium. Si une crise associée à un syndrome d’hyperventilation est due à un trouble anxieux, il est inutile de la traiter directement. Vous devez consulter un thérapeute ou un comportementaliste pour venir à bout du trouble anxieux.
On recommande désormais surtout la thérapie comportementale pour venir à bout de l’angoisse pathologique et des troubles anxieux. Dans les cas d’anxiété les plus légers, le patient pourra simplement adapter son quotidien.
Une meilleure hygiène de vie, une cure de magnésium et la pratique régulière d’un sport, d’exercices de respiration et de méditation peuvent suffire mais pas être considérés comme des solutions. Au mieux, c’est comme une béquille pour marcher avec une jambe dans le plâtre (je vais encore me faire des amis…) 😊.
Si ce n’est pas le cas, l’aide d’un comportementaliste et la thérapie comportementale permettent de vaincre l’anxiété et les phobies en quelques semaines seulement.
Le meilleur traitement contre la tétanie, c’est de prendre en charge et de soigner les troubles anxieux qui en sont à l’origine. En cas de crises aiguës et douloureuses, les médecins peuvent prescrire des anxiolytiques sur une courte période. On offre ainsi un peu de répit au patient.
Il peut se reposer et entamer un travail psychothérapeutique pour gérer ses angoisses. Désormais, des thérapies les plus souvent utilisées pour se débarrasser des troubles anxieux, la thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est celle qui fait l’unanimité.
L’objectif de la démarche consiste à vous apprendre, en relative autonomie, à analyser, comprendre et objectiver les peurs irrationnelles aux origines de l’anxiété.
Certains apparaissent après un traumatisme évident. D’autres se manifestent à la suite d’une longue exposition à un environnement anxiogène, notamment pendant l’enfance.
Dans tous les cas, le thérapeute comportemental vous donne les outils de sorte à prendre de la distance d’avec votre problème (cf. lâcher prise) pour ne plus en avoir peur. Progressivement, l’anxiété disparait et vous retrouvez confiance et autonomie.
Comme vous l’avez compris, en première intention, si vous suspectez des symptômes évoqués précédemment, consultez votre médecin traitant. Sans doute cela donnera t’il lieu à une prescription d’analyses médicales et de compléments en termes de calcium et de magnésium.
Dans un second temps, je vous invite à traiter ce problème à l’aide d’un programme de thérapie comportementale comme celui dont je vous parle dans la vidéo ci-dessous.
C’est simple, rapide, économique. Vous suivez le programme à votre rythme. Votre accès au programme est immédiat dès après votre inscription. Vous n’avez donc pas besoin de vous faire inscrire sur une longue liste de patients en souffrance.
Le coaching comportemental dure de 6 à 8 semaines. Les risques de rechute sont quasi inexistants.
Les causes de la spasmophilie
Une crise de ce type est une affection dont les signes sont identiques à ceux d’une crise d’angoisse ou d’un état d’anxiété. Elle touche principalement les personnes âgées de 15 et 45 ans.
Ses causes ne sont pas formellement établies mais deux principales hypothèses sont émises :
- 1ère hypothèse : Cette maladie est due à un dérèglement au niveau du métabolisme du calcium par l’organisme.
Toujours dans ce même ordre d’idée, on évoque également un trouble dans la conduction des informations entre les neurones et les muscles. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’assimile ces contractions toniques douloureuses à une crise de tétanie.
- 2ème hypothèse : Ce problème est une réaction exagérée qui fait suite à l’exposition à une situation génératrice de stress, d’angoisse ou d’anxiété (c’est mon point de vue) ce qui peut expliquer) des crises de panique fréquentes. La peur vive ressentie entraîne l’apparition des symptômes qui deviennent par la suite des facteurs aggravants de cette même peur. C’est un véritable cercle vicieux duquel la majorité des personnes intéressées n’arrivent pas à se libérer sans aide extérieure.
La tétanie accompagne presque toujours un trouble anxieux. Ces crises ont une manifestation de l’angoisse et du stress. Le corps réagit physiquement à l’anxiété en contractant tous les muscles jusqu’à la douleur. Résultat, le patient est presque paralysé pendant quelques minutes.
Heureusement, les crises ne durent jamais plus de trente minutes. Pour comprendre d’où cela provient, on doit donc comprendre d’où vient l’anxiété. Les troubles anxieux émergent parfois chez des personnes génétiquement prédisposées, mais c’est l’environnement qui joue le plus grand rôle.
Dans certains cas, un traumatisme est à l’origine de l’apparition du trouble (accident, agression, violence physique ou sexuelle). Ainsi, les enfants qui grandissent dans des milieux anxiogènes développent souvent des troubles anxieux.
Dans certains cas beaucoup plus rares, la spasmophilie peut être le signe d’une maladie neurologique plus grave.
Les pathologies cérébrales susceptibles de la provoquer sont très nombreuses et vous devez consulter un spécialiste dès lors que les crises durent plus de trente minutes et qu’elles sont trop fréquentes.
Dans certains cas, le diagnostic est impossible à faire et on parle alors souvent de fibromyalgie, une maladie dont les origines sont très mal connues.
Pour ces raisons, un diagnostic est complexe à établir. Voilà pourquoi il est fortement recommandé – en 1ère intention – de consulter votre médecin traitant.
Les symptômes physiques et psychiques
Une personne spasmophile présente les symptômes ci-après :
- Crampes,
- Fourmillements, ou picotements, au niveau des mains, des bras, du visage et des jambes,
- Fortes sueurs,
- Frissons,
- Fatigue matinale régulière,
- Étourdissements,
- Vertiges,
- Nœuds au niveau de l’estomac,
- Brûlures au niveau de l’œsophage ou de l’estomac,
- Douleurs à la poitrine,
- Nausées,
- Sensation de malaise,
- Spasmes douloureux au niveau de l’abdomen,
- Hyperventilation,
- Contraction au niveau des lèvres,
- Impression de suffoquer,
- Palpitations,
- Boule dans la gorge,
- Troubles ponctuels de la vision,
- Fortes douleurs au niveau du cou, du dos, ou des jambes,
- Migraines,
- Sensation de chaleur,
- Impression de perdre connaissance,
- Difficultés à marcher.
Ces symptômes sont tous communs à la crise d’angoisse, sachant que la crise de tétanie chronique présente certains symptômes uniques :
- Sensation d’étouffement (les poumons ne semblent jamais pouvoir se remplir assez),
- Hyperventilation,
- Fourmillements dans les extrémités du corps,
- Contractures (surtout dans les mains et les bras, mais parfois dans tout le corps).
Une fois la crise passée, le patient ressent souvent une fatigue intense et les douleurs musculaires lesquelles peuvent durer quelques heures. Si les contractures durent plus de trente minutes, vous devez impérativement consulter un médecin.
De tels symptômes peuvent aussi être liés à d’autres maladies physiologiques plus graves.
Il existe également des crises de spasmophilie sans symptômes physiques visibles. Les personnes qui en sont victimes ont des céphalées, et aussi des vertiges, des palpitations, et des troubles digestifs, lesquels peuvent durer entre quelques jours, et plusieurs semaines.
Est-ce grave ?
Le syndrome d’hyperventilation provoqué par un trouble anxieux et induite par les crises de panique et les chocs émotionnels importants n’est pas grave. C’est un trouble psychiatrique bénin qui se soigne très bien avec l’aide d’un comportementaliste.
En revanche, elle peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur le patient. Elle peut gêner son quotidien, mais aussi le placer dans des situations dangereuses, notamment si la crise intervient quand il conduit.
Quand cette difficulté a des origines neurologiques, elle peut être beaucoup plus grave. Ce sont des cas rares et variés, mais il est important d’en pendre toute la mesure. Ce type de problème peut être le symptôme de nombreuses maladies différentes.
Seul un médecin peut correctement vous renseigner sur le sujet.
Qu’est-ce qui déclenche une crise ?
Le stress et l’angoisse sont presque toujours à l’origine d’une crise liée à l’anxiété. Le patient qui en souffre réagit très brutalement aux situations anxiogènes.
Chez les patients phobiques, la crise advient quand ils sont confrontés à l’objet de leur peur. Quand la phobie est très importante, la simple idée de cette confrontation suffit à produire une crise de tétanie. Paradoxalement, un moment agréable de détente peut parfois être à l’origine d’un syndrome d’hyperventilation sans attaque de panique.
Ce processus est difficile à comprendre clairement, mais les patients spasmophiles sont nombreux à le décrire. Le relâchement temporaire de la tension serait à l’origine d’une vague d’anxiété provoquant le surgissement brutal des anxiétés, le tout provoquant une crise.
Combien de temps dure une crise de spasmophilie ?
La durée d’une crise est trés variable d’une personne à l’autre. Un peu comme une crise d’angoisse ou une crise d’anxiété. Mais, si l’on y regarde de plus près, la notion de crise induit, par delà la violence de la situation ressentie, un temps réduit. Cela signifie que la perturbation ne dure que quelques minutes.
Vient ensuite le temps de la « redescente » émotionnelle et la gestion de la fatigue générée par cette crise. Quoiqu’il en soit, par principe, une crise dure peu de temps. Après, il est vrai, le temps est subjectif.
Une crise de 5 minutes peut représenter la fin du monde pour certaines personnes, ce qui explique une crise de panique pendant ce grand moment d’angoisse.
Pour d’autres, 5 minutes ne seront pas grand chose eu égard au temps depuis lequel une personne souffre de spasmophilie. D’ailleurs, certaines disent qu’elles apprennent à, je cite: « Vivre avec le mal« .
Moralité, la question du temps est on ne peut plus subjective. Plus important que la durée d’une crise, c’est de savoir comment faire en cas de troubles avérés. Les bouleversements induits par l’anxiété a donc une durée variable. Généralement, elle ne dure pas plus de quelques minutes.
Comme je l’écrivais précédemment, au-delà de trente minutes, la crise est préoccupante, car elle peut être le symptôme d’une maladie neurologique bien plus grave. Je vous suggère donc consulter votre médecin traitant pour l’en informer.
Malgré tout, les personnes qui souffrent de troubles anxieux très handicapants ont parfois des crises de plus d’une heure. Pis encore, ce cataclysme émotionnel peut se multiplier et se manifester plusieurs fois par jour.
Dans ces cas-là, le quotidien devient très difficile et handicapant. Une fois de plus, si c’est votre cas, consultez d’abord un médecin spécialisé (ex : neurologue).
Si aucun trouble neurologique n’est découvert, alors vous ne souffrez sans doute que de troubles anxieux. Du coup, prenez contact avec un comportementaliste qualifié.
Comment détecter la spasmophilie ?
Le cas qui nous occupe est un symptôme de trouble anxieux. Cela signifie que vous avez accumulé un certain nombre de facteurs de stress. Il convient donc de vous référer aux symptômes cités précédemment pour détecter si oui ou non vous souffrez d’une hyper-excitabilité musculaire et nerveuse.
Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. En effet, à la faveur de tests biologiques (ex: prise de sang), vos carences en fer, minéraux, magnésium, etc, seront clairement identifiées et traitées.
Si, par ailleurs, plus ou moins souvent, vous souffrez de contractions, ou de spasmes, au niveau de l’abdomen (estomac et intestins) accompagnés d’hyperventilation, ou de troubles de la respiration, il est probable que vous souffrez de tétanie chronique.
N’oubliez pas qu’une crise d’hyperventilation avec contractions est la résultante de divers symptômes de troubles anxieux. Ceux-ci altèrent votre santé mentale comme votre santé physique, au point, de consommer ou de réduire les substances dont votre corps a besoin pour son équilibre.
Comment savoir si on fait de la tétanie latente ?
Le diagnostic des attaques de tétanie est généralement assez évident à poser. Tous les symptômes pointent généralement vers la crise de panique, un problème bien connu et facile à identifier.
Cependant, cette éventualité ajoute la tétanie à l’attaque de panique. De telles contractures inquiètent généralement beaucoup et accroissent l’état anxieux. Les patients qui en souffrent identifient donc rapidement le problème.
En revanche, certaines personnes font une seule crise dans leur vie et n’en souffrent plus ensuite pendant des années. Dans certains cas, ils n’en souffrent même plus du tout.
Dans la mesure où il s’agit probablement d’une réaction physique à l’état d’anxiété généralisée, sa régularité n’est pas toujours constatée. Dans ce cas-là, on ne considère pas que le patient souffre d’une tétanie latente.
En fait, on juge que le patient anxieux est atteint de crises de spasmophilie quand elles se manifestent plus d’une fois tous les six mois. Chez certaines personnes, ces crises sont une réaction systématique aux chocs émotionnels.
Elles empoisonnent le quotidien et doivent être prises en charge rapidement. Néanmoins, même si vous n’avez souffert que d’une crise dans votre vie, elle témoigne d’une nature anxieuse.
Consulter un spécialiste pour gérer votre anxiété avant qu’elle ne devienne un trouble anxieux est tout à fait judicieux.
Un diagnostic compliqué
Le problème qui nous occupe n’a bien souvent pas de cause médicale évidente. La plupart des patients qui en souffrent ont également une carence en magnésium, mais cela explique surtout les troubles anxieux et dépressifs.
Le diagnostic est donc compliqué, parce qu’il repose surtout sur la bonne compréhension de la psyché du patient par le médecin. Généralement, un médecin compétent vous garde en consultation au moins 45 minutes pour vous interroger le plus précisément possible sur vos crises et leurs manifestations.
Ensuite, il peut vous proposer un bilan sanguin et plusieurs tests neurologiques non invasifs. L’objectif est de vérifier si les douleurs sont d’ordre psychologique ou neurologique.
Quand le problème est neurologique, certains tests provoquent immédiatement des crises. Le problème, c’est que ces tests peuvent aussi simplement démontrer une hyperexcitabilité des nerfs.
Or, c’est un phénomène plutôt fréquent chez les personnes anxieuses. C’est d’ailleurs cette hyperexcitabilité qui laisse penser que l’anxiété pourrait être partiellement génétique.
Voilà pourquoi beaucoup de spasmophiles finissent par trouver les soins qu’ils cherchent auprès d’un psychothérapeute ou un comportementaliste plutôt que chez un neurologue.
Une carence en magnésium
La carence en magnésium est très fréquente et provoque plusieurs troubles psychologiques. Elle serait notamment en lien avec l’apparition de certains troubles anxieux et dépressifs.
Plusieurs études montrent également son impact sur la gravité des crises. Sans pouvoir les provoquer à elle seule, elle augmente leur nombre et leur gravité. On recommande donc une cure de magnésium aux patients concernés.
On conseille également quelques ajustements de l’hygiène de vie, notamment en diminuant la consommation de boissons excitantes et augmentant la qualité du sommeil.
Des douleurs musculaires permanentes
Dans la même veine que les douleurs physiques connues comme symptômes de la spasmophilie, il est souvent fait état de douleurs musculaires permanentes, un peu comme la fibromyalgie.
Quand ce qui motive des contractures n’est pas correctement prise en charge, la personne s’expose à des contractions musculaires répétées et douloureuses.
Considérant qu’il s’agit là de symptômes physiques de stress, au même titre que des spasmes, ou de l’hyperventilation, il est donc important de se faire faire des tests sérologiques pour savoir ce qu’il en est.
Dès lors, lé médecin saura vous prescrire les compléments dont vous avez besoin ainsi que des médicaments pour réduire un certain nombre de contractions comme celles liées aux douleurs intestinales.
Les spasmes intestinaux
Comme l’indique le vocable « crise de tétanie », on peut considérer que vous êtes tétanisé(e). Cela signifie que vous êtes comme sidéré(e). C’est à dire, incapable de réagir face à une situation stressante.
La sphère abdominale (estomac et intestins) est considérée comme le deuxième cerveau. Cela signifie que lorsque vous avez des difficultés à appréhender et gérer vos émotions, cela se traduit par des douleurs intestinales, des sensations de contractions et de crampes particulièrement douloureuses.
Bien sur, plus vous souffrez de spasmes intestinaux, plus vous devez considérer qu’il s’agit alors de l’expression d’une anxiété. C’est à dire d’un état de tension nerveuse qui vous fatigue considérablement au point que vos douleurs peuvent induire une sensation de nausées, voire de malaises qui vous mènent au bord de l’évanouissement.
Vous pouvez alors craindre des causes neurologiques.
Les causes neurologiques
D’une façon générale, tout comme la fibromyalgie, la spasmophilie est une « maladie » assez mal comprise, et souvent mal traitée. Or, cette pathologie concerne, environ et en moyenne, 7% de la population.
Du fait des accès hypertoniques des extrémités (contractions musculaires, et douleurs musculaires permanentes), l’hyperexcitabilité neuromusculaire est bien à considérer comme un syndrome nerveux.
Celle-ci est la résultante de fatigue et de stress cumulés. Partant,de la difficulté croissante de s’adapter à son environnement affectif, social, professionnel, économique lesquels sont en perpétuelle mutation et induisent un sentiment d’insécurité progressif.
Sachant que tous les organes de notre corps interagissent, on peut effectivement parler de causes neurologiques. Mais, une fois n’est pas coutume, ceci n’est qu’un explication, et non une solution. En effet, se cantonner à identifier des causes neurologiques et non psychiques est un leurre voire une aberration.
On peut donc considérer, voire affirmer, que tout le monde n’est pas spasmophile, ce qui justifie la question suivante : « pourquoi est-on spasmophile? » ou « pourquoi devient-on spasmophile? ».
Pourquoi est-on spasmophile ?
Il est fréquent que les personnes intéressées ne s’attachent à considérer que la dimension physique et non psychique à leurs crises. Ainsi, elles tentent d’expliquer ou de justifier les crises par des troubles endogènes (internes au corps).
Dès lors, la personne victime de spasmophilie passe à côté d’une prise en charge complémentaire de ses crises. J’entends par là que si une prise en charge médicale est conseillée, une prise en charge thérapeutique l’est tout autant.
Cela répond à la question de savoir pourquoi on est spasmophile. En effet, ce type de problème est une succession de symptômes physiques et psychiques qui font l’objet de comportements de contrôle de la part de la personne qui en est victime.
En clair, plus la personne spasmophile contrôle ses émotions, et leurs diverses expressions, plus elle est dans le déni de sa réalité. Elle cherche donc une explication scientifique à un problème qui ne l’est que peu voire pas.
La personne spasmophile est confrontée à différents symptômes qui sont l’expression de différents facteurs ou niveaux de stress qu’il lui incombe de prendre thérapeutiquement en charge, au sens psychologique. Ainsi, une anxiété non prise en charge, même sans symptômes de spasmophilie, ne peut que s’aggraver.
Vous cherchez une solution efficace et définitive ?
Découvrez cette chance extraordinaire dédiée à celles et ceux qui pensaient ne jamais s’en sortir.