Pour vaincre les ruminations mentales, il faut agir en 3 étapes :
- Prendre conscience de la rumination,
- Revenir à la réalité,
- Penser à soi.
A l’aide de ces 3 étapes, lesquelles sont développées ci-après, et avec un peu d’entraînement, la plupart des patients parviennent à vivre en paix avec leurs tendances anxieuses et les pensées négatives qu’elles provoquent.
Comment arrêter de ruminer ?
Une rumination anxieuse peut regrouper plusieurs idées fixes et occuper un patient anxieux pendant des jours, voire des semaines ou des mois.
Une thérapie menée par un(e) professionnel(le) ou le suivi d’un programme thérapeutique en ligne est le meilleur moyen de ne plus souffrir d’anxiété d’anticipation et, par extension, de ces ces pensées obsessives qui alimentent ces tourments intérieurs.
Vous trouverez donc ci-après un développement des 3 étapes évoquées précédemment pour soigner la rumination.
Étape 1 – Prendre conscience de la rumination
C’est la première étape, et elle est essentielle.
Essayez de prendre conscience du décalage entre votre inquiétude et la réalité. Il n’est pas normal d’être obsédé(e) par un événement anodin, sans conséquence, encore à venir, ou bien même imaginaire.
Étape 2 – Revenir à la réalité
Après avoir pris conscience de vos ruminations, Il faut analyser la situation froidement. Cela signifie revenir à la réalité en regroupant les faits concrets et réels à notre disposition.
Il ne faut pas en hypothèses et ne pas laisser les ruminations produire des craintes imaginaires. Il faut s’en tenir à ce qui est réellement arrivé.
Étape 3 – Penser à soi
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le sujet anxieux est souvent exclu des considérations produites par la rumination.
Il convient de ne pas s’inquiéter de l’opinion des autres en ruminant chacune de leurs remarques, mais s’empresser d’oublier nos considérations à propos de ce que nous pensons et de ce que nous ressentons.
Souvent, une rumination tourne autour de quelqu’un que nous n’apprécions pas, mais dont le comportement et les avis nous obsèdent.
Il convient alors d’essayer de se recentrer sur so, ses émotions et ses désirs. Partant, d’essayer de mettre en place un processus de lâcher prise.
Si prendre du recul est un problème, en bas du présent article se trouve un lien d’accès à une méthode infaillible à ce sujet. Elle résout 16 cas sur 17 en moins de 8 semaines.
Et si la solution à votre problème était là où vous ne l’auriez jamais imaginé…
En l’espèce, il s’agit de déprogrammer notre cerveau, de nous aider à cesser de focaliser sur quelque chose qui relève de nos pensées qui tournent en boucle. Il faut alors essayer de ne pas en perdre le contrôle alors que nous tentons de vous rassurer.
A l’inverse, le sentiment d’impuissance à vaincre ces obsessions génère une situation stressante laquelle, parfois, aboutit au trouble panique, ce qui peut laisser penser que notre santé mentale est en cause.
Ces cycles ruminatoires sont des pensées obsédantes impossibles à faire taire. Dès que nous ne sommes plus concentré(e) sur une tâche, elles reviennent. Parfois, elles nous empêchent même de nous concentrer.
Alors, nous les tournons et les retournons dans tous les sens, multipliant les scénarios et les analyses, sans parvenir à nous rassurer.
C’est ce qu’il est aussi convenu d’appeler des pensées obsessionnelles. C’est pénible, mais il existe une solution pour arrêter de ruminer, celle-là même que vous trouverez plus bas dans cette page.
Pourquoi rumine t’on et ressassons-nous sans cesse ?
La réponse la plus simple à la question de savoir « pourquoi j’ai des ruminations mentales » consiste à préciser que celles-ci correspondent à des événements passés ou futurs qui sont une source de souffrance ou d’inquiétude.
Elles représentent un véritable frein à notre paix intérieure dans la mesure où nous n’avons de cesse d’y repenser comme à des situations frustrantes ou à des évènements que nous avons peur de subir et à propos desquels nous craignons de ne pas être à la hauteur, ou de ne pas savoir les appréhender.
En pareille situation, ces ruminations deviennent autant de pensées obsessionnelles qui ont pour fonction de nous contraindre à chercher des solutions que nous avons toutes les peines du monde à trouver.
En effet, plus on cherche moins on trouve. C’est ainsi qu’en voulant reprendre le contrôle de ces façons de ressasser des évènements passés qui s’imposent à nous, nous finissons par perdre le contrôle du contrôle.
Dès lors, ces processus mentaux ont un impact significatif tant sur notre santé mentale que physique.
Les raisons pour lesquelles nous ruminons ou ressassons sans cesse sont les suivantes :
- Événements de vie stressants ou traumatisants,
- Disposition neurologique et psychologique personnelle (hyper activité du cerveau, personnalité, éducation, expériences),
- Relations interpersonnelles insatisfaisantes.
Quand une personne rumine constamment, on peut dire qu’elle souffre d’anxiété.
Ressasser une chose ou une autre est parfaitement normal, et même sain dans certaines situations, puisque nos réflexions nous permettent d’analyser et de résoudre une situation difficile.
Quand on est préoccupé(e), on est naturellement obsédé(e) par le problème qui nous occupe. Dès lors, nos pensées et nos questions obsédantes ont pour fonction de nous rassurer puisque, in fine, nous cherchons à reprendre le contrôle.
Malheureusement, certaines personnes perdent le contrôle de leurs pensées. Alors, on parle de ruminations anxieuses à partir du moment où ces ruminations deviennent une source de souffrance.
Le problème à résoudre n’est même plus à l’origine du processus. Ces pensées négatives peuvent s’attacher à n’importe quel événement, même le plus anodin. Elles ne permettent plus de résoudre le problème et nos pensées tournent inutilement en boucle.
Le tout produit une fatigue émotionnelle et physique parfois intense. Pour certains spécialistes, ce processus provient d’un décalage entre la réalité et la perception que le patient en a.
Les ruminations sont donc plus fréquentes chez celles et ceux qui ont tendance à s’isoler facilement et à fuir les confrontations directes à la réalité. Ces comportements sont typiques de personnalités anxieuses.
Effectivement, plus nous voulons contrôler quelque chose qui nous échappe pire est l’angoisse, pire le patient est facteur de tensions.
Imaginons que nous grimpons à une corde puis, qu’à un moment, nous glissions. Si nous nous retenons trop longtemps à la corde tout en glissant, nous allons vous brûler les paumes des mains et tomber violemment.
Avec les ruminations, c’est pareil. Plus nous essayons de nous rassurer, moins nous y arrivons, plus importante est la tension nerveuse correspondante et plus dure sera la chute émotionnelle.
Existe t’il un médicament pour ne plus ruminer ?
Quand quelqu’un est envahi par ses pensées en boucle, la consultation médicale est, généralement, le premier pas vers une tentative de soins.
Nous consultons alors un médecin généraliste ou un médecin psychiatre. Agir ainsi s’appelle une première intention et, dans ce domaine, le traitement le plus habituel est à la fois constitué d’anxiolytiques et d’antidépresseurs.
Oui, mais voilà, ce n’est que d’une faible utilité, voire d’aucune en plus de vous faire courir le risques d’effets secondaires importants.
Il n’existe pas de traitement médicamenteux spécifiquement dédié au traitement des ruminations mentales. Pour autant, le médecin généraliste ou le médecin psychiatre soient mis en cause en vous prescrivant une ordonnance de bromazépam ou d’antidépresseurs.
Il en est exactement de même en ce qui concerne les vertiges liés à l’anxiété. Aucun médicament ne peut traiter une sensation ébrieuse, seul un travail sur l’anxiété permet d’éliminer ce problème.
Il existe cependant un traitement naturel de l’anxiété dont toute rumination est un symptôme ce qui permet d’intervenir efficacement quand le cerveau tourne en boucle.
Cerveau qui tourne en boucle : 1 solution à portée de clic
Les ruminations mentales sont donc ces pensées négatives, répétitives et envahissantes, qui entravent notre capacité à vivre de manière sereine.
Elles résultent, en tout ou partie, de l’ensemble des quatre facteurs ci-après :
- Dysfonctionnements du cerveau,
- Problématiques psychiques,
- Style de vie inadapté
- Environnement défavorable.
Leur impact se fait ressentir sur notre santé mentale et physique comme sur notre qualité de vie et nos relations avec les autres.
Heureusement, il est possible de surmonter ces ruminations mentales en apprenant :
- à mieux réguler nos émotions,
- en prenant soin de notre corps,
- en s’entourant de personnes positives,
- en s’investissant dans des activités enrichissantes,
- et, surtout, en consultant un(e) professionnel(le) compétent(e) pour nous aider à vaincre ce que nous vivons comme un problème.
Dès lors, il ne faut pas tarder à prendre des mesures pour éliminer les ruminations mentales de sa vie et agir dès maintenant pour retrouver le chemin du bonheur et de la paix intérieure.
Pour satisfaire cet objectif, vous êtes invité.e à cliquer sur l’image ci-dessous.
Une vidéo vous présente le Programme ARtUS, une méthode comportementale à même d’éliminer les ruminations de façon définitive en moins de 2 mois, sans médicaments.
Vous cherchez une solution efficace et définitive ?
Découvrez cette chance extraordinaire dédiée à celles et ceux qui pensaient ne jamais s’en sortir.
Ressources
Que ce soient des livres, des sites web ou des applications, il existe différentes ressources pour répondre à votre besoin.
Je vous invite à en prendre connaissance ci-dessous tout en vous précisant que ces outils ne font que calmer vos ruminations et ne les traitent pas.
Par ailleurs, vois constaterez qu’il y ait souvent fait état de la thérapie cognitive et comportementale laquelle obtient 10 résultats sur 17 en 2 ans en moyenne alors que mon approche thérapeutique (systémique Palo Alto) vous promet 16 cas résolus sur 17 en moins de 3 mois.
Les livres
- « Se libérer de l’anxiété« par David D. Burns – Ce livre propose des techniques cognitives et comportementales pour soigner les ruminations.
- « Vaincre les Pensées Obsessionnelles » par Éric Albert – Un guide pratique sur la thérapie cognitive et comportementale.
- « Lâcher prise : La clé de la transformation intérieure« par Guy Finley – Ce livre offre des conseils sur la façon de surmonter les pensées intrusives en cultivant le lâcher-prise.
Études scientifiques
- « Les ruminations mentales » de Jacques Van Rillaer – Université de Louvain – Association Française pour l’Information Scientifique – AFIS
Les sites web
- Psycho-Ressources (psycho-ressources.com) – Ce site propose des articles et des ressources sur divers troubles mentaux.
- SOS Suicide (sos-suicide.org) – Cette organisation propose un soutien en ligne et par téléphone pour les personnes confrontées à des pensées intrusives.
Les applications
- MindDoc (minddoc.com) – MindDoc est une application qui utilise des techniques de thérapie cognitivo-comportementale pour aider à gérer les pensées anxieuses et obsessionnelles.
- Petit Bambou (petitbambou.com) – Cette application propose des exercices de méditation et de pleine conscience qui peuvent aider à calmer l’esprit.
